Rivière Eya et ses affluents

La plus longue (220 verstes) et la plus haute des rivières des steppes est la rivière Yeya, qui forme une grande baie près de la ville de Yeisk. Il commence à environ huit kilomètres au sud-est du village de Novopokrovskaya. Les affluents de la rivière Eya commencent par le Karasun, qui coule non loin du village d'Ilyinskaya.

À la gare Kouchtchevskoï, la rivière Eya coule vers le nord-ouest, où, après avoir reçu un autre affluent tel que la rivière Kuguei, elle se dirige plus à l'ouest, comme si elle constituait une continuation du Kuguei. Entre eux se trouve une steppe militaire peu peuplée, où seulement à la périphérie se trouvent des fermes et des villages assez peuplés : Novopashkovsky, Novorogovskaya, leurs noms indiquent à partir de quelle vieille ruche le jeune village a été reconstruit.

La steppe de Kuguey est irriguée par les rivières Kavalerka, Gruzskaya et Ploskaya, qui sont également des affluents de la rivière Eya. Sur le côté gauche, l'Eya reçoit la petite rivière Vesyolaya et la assez longue Sasyka. Le long d'eux se trouvent des villages nombreux et très peuplés. Actuellement, la rivière Eya est très pauvre en eau, mais dans les temps anciens, elle était beaucoup plus abondante et riche en poissons.

La rivière Chelbasy, longue d'environ 200 verstes, commence près du village de Temizhbek, situé sur la rive droite du Kouban, et traverse une partie importante de la steppe. Sur sa rive droite, il reçoit la rivière Tikhenkaya et sur sa gauche, près du village de Kanevskaya, les rivières Sredny Chelbas et Maly Chelbas, formant ensemble un vaste estuaire qui, plus à l'ouest, se divise en plusieurs estuaires: Kouchtchevaty, Sladky, Gorky et Dolgy, fusionnant avec l'estuaire de Beysugsky à travers Chelbassky Girl. La rivière Chelbasy a un débit très lent et on y trouve de nombreux étangs.

un commentaire

LE SECRET DU NOM DE LA RIVIÈRE (Etape de correspondance régionale de la conférence scientifique et pratique « Patrie », Rostov-sur-le-Don. 2012).
« Les noms sont la conception poétique populaire du pays.
Ils parlent du caractère des gens, de leur histoire, de leurs penchants
et les particularités de la vie quotidienne..." K. G. Paustovsky.
Au début, il y avait une légende...
C'était il y a bien longtemps... Il y a des centaines d'années, et peut-être plus... Les bergers nomades faisaient paître leurs chevaux dans les steppes sans fin. Il y avait de nombreuses tribus différentes dans cette Grande Steppe : Scythes, Sarmates, Khazars, Polovtsiens, Mongols-Tatars. Je ne me souviens pas de tous. Comme de grosses vagues dans la mer, ils se sont roulés les uns sur les autres, repoussant ou détruisant leurs adversaires. Dans l'une de ces tribus, il y avait un guerrier très courageux, il montait son cheval rapide mieux que quiconque et tirait avec un arc avec plus de précision que quiconque. Plus d'une fois, il est sorti victorieux de duels sur le champ de bataille avec plusieurs ennemis, alors qu'il brandissait magistralement son épée tranchante. Il s'appelait Lerka. Un jour, Lerka a vu une belle fille et est tombée amoureuse d'elle. Il apprit par des amis qu'il s'agissait de la fille la plus jeune et la plus aimée de leur redoutable chef. Elle s'appelait Kava. Kava appréciait également Lerka pour ses prouesses audacieuses, dont elle avait entendu parler plus d'une fois par ses frères après des campagnes militaires difficiles. Le temps a passé, les jeunes ont commencé à se rencontrer secrètement avec leurs parents, puisque le chef voulait marier Kawa au fils du chef d'une tribu voisine, également nomade. Devenu apparenté, il voulait accroître son influence dans la steppe, mais Kava et Lerka s'aimaient et, ayant pris connaissance des intentions du chef, décidèrent de fuir une nuit noire, alors que la lune n'apparaissait pas du tout dans le ciel. Le père n'a pas immédiatement remarqué que sa fille avait disparu, mais lorsqu'il a appris l'évasion, il s'est mis très en colère et a envoyé ses cinq fils à sa poursuite, leur ordonnant de ne pas rentrer chez eux sans les fugitifs. Peu importe à quel point Lerka était adroit et rapide, il ne pouvait pas se détacher de ses poursuivants, puisque le chef, possédant également les secrets de la sorcellerie, pouvait aider ses fils dans la steppe. Et alors que le détachement des frères Kava était déjà très proche, les jeunes, s'embrassant les uns les autres, sautèrent dans les eaux claires comme des larmes de la rivière steppe. Personne ne les a revus. Les frères affligés, après la mort de leur sœur, se sont immédiatement transformés en hauts monticules, et désormais les gens ont nommé la rivière Kavalerka, en l'honneur de deux jeunes cœurs aimants.
La rivière transporte ses eaux, comme il y a des centaines d'années. Et ils l'appellent toujours Cavalier. Et les monticules se trouvent toujours au même endroit qu’il y a des centaines d’années. Regardez à l’horizon et vous êtes sûr de les voir. Les gens leur ont donné le nom de « Cinq Frères », les marquant sur toutes les cartes au nord de la rivière Kavalerka. Le père ne pouvait plus être dans la steppe, où tout lui rappelait ses enfants. Il la laissa avec sa tribu et partit vers l'est. On ne sait rien de plus sur lui. Et la Grande Steppe devint un Champ Sauvage. Mais ce n'est qu'une légende...
Position géographique.
Au sud de la région de Rostov et au nord du territoire de Krasnodar coule la Kavalerka, l'une des nombreuses rivières des steppes, à première vue banales. La source, l'endroit où de nombreuses sources lui donnent naissance, est située près de la ferme Shaumyanovsky dans le district d'Egorlyk de la région de Rostov. Bien que sur Internet, sur l'un des sites géographiques, en référence au livre d'un célèbre scientifique et historien local de Krasnodar, il soit dit que la source de la Kavalerka se trouve dans un endroit complètement différent, dans le territoire de Stavropol, qui est un grossière erreur. Les rives de la rivière près de Shaumyanovsky sont envahies par des roseaux et des quenouilles, si épais que la surface de l'eau n'est pas visible. Il est difficile d'appeler cette section une rivière, sur les cartes elle est indiquée par une ligne courbe en pointillés, qui indique l'instabilité du cours d'eau. Seulement plus loin, à environ trois kilomètres, entre les villages de Shaumyanovsky et Kavalersky, entre les barrages en terre construits sur la rivière - l'aviron - la rivière s'élargit. Il propose du canotage, de la natation et de la pêche. Ici, ainsi qu'en aval, vous pouvez trouver des carpes, des carassins, des perches, des rotengles et des tanches. Auparavant, les loches ressemblant à des serpents étaient capturées dans l'eau boueuse et la boue ; les brochets étaient également courants. Des deux côtés de la rivière se trouve la ferme Kavalersky avec ses potagers, ses rues et ses routes. La rivière est très souvent bloquée par des rangées, d'un côté desquelles la rivière présente un large chenal, mais de l'autre côté elle est à peine visible avec un petit ruisseau coulant de tuyaux métalliques. Et ainsi d’un rameur à l’autre. Plus d'une douzaine de barrages de ce type ont été construits rien que dans la région d'Egorlyk. La rivière devient moins profonde d'année en année et il y a catastrophiquement peu d'eau, en particulier pendant les mois d'été chauds et secs, lorsqu'elle n'est alimentée que par les eaux souterraines. De nombreux cavaliers se souviennent de ces endroits pittoresques de la rivière où ils couraient nager et pêcher lorsqu'ils étaient enfants. Maintenant, ces endroits sont envahis par les roseaux et la rivière est tout à fait possible à gué. Malheureusement, des activités économiques mal conçues conduisent à la situation désastreuse du fleuve. Si aucune mesure de sauvetage n’est prise, les générations futures risquent de ne pas le trouver sur les cartes géographiques. La rivière a cruellement besoin d'aide ; elle nécessite des recherches approfondies et une surveillance environnementale, car elle est devenue pauvre en eau, fortement ensablée et également jonchée de déchets et nécessite un nettoyage. Il est possible qu'en plus du limon, bien d'autres choses utiles puissent être obtenues du fond de la rivière. Ainsi, les cavaliers ont une légende selon laquelle, dans les temps anciens, un navire turc chargé d'or et de pierres précieuses aurait coulé dans le fleuve. Comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu, peut-être est-il vrai qu’il y a vraiment quelque chose au fond ici ?
La frontière entre la région de Rostov et la région de Krasnodar longe la rivière à l'ouest de la ferme Kavalersky (derrière l'ancienne septième brigade de la ferme collective Kirov). La majeure partie de la Kavalerka traverse le territoire du district de Krylovsky du territoire de Krasnodar. La direction du débit de la rivière ici est du sud-est au nord-ouest. Ici, à droite, la petite rivière Lobova Balka, longue d'environ 13 km, se jette dans Kavalerka, sur laquelle, non loin de l'embouchure, se trouve le village du même nom Lobova Balka, qui a récemment célébré son 80e anniversaire. Entre deux autoroutes reliant le centre régional - le village de Krylovskaya aux villages de Novosergievskaya et Novopashkovskaya, Kavalerka reçoit son principal affluent droit - la rivière Gruzskaya, longue de 33 kilomètres. On l'appelle aussi la poutre Gruzskaya. Plus loin le long de la rivière, il y a une frontière entre deux districts du territoire de Krasnodar - Krylovsky et Kushchevsky. Dans le cours supérieur, la rivière est traversée par la route fédérale M-4 Don. Ces lieux sont étroitement liés au nom du grand commandant russe A.V. Suvorov, qui au XIIIe siècle était engagé dans la création de fortifications militaires dans le Kouban - des avant-postes gardant les frontières sud de la Russie. L'avant-poste n° 6 de la ligne de cordon Malo-Yeisk a été établi sur la rive de la Kavalerka. À l'ouest de l'autoroute se trouve un estuaire, un lieu situé entre les villages de Kushchevskaya et Kislyakovskaya dans le district de Kushchevsky du territoire de Krasnodar. Ici, Kavalerka se jette dans la rivière Eyu, au bassin duquel elle appartient. Eya est le fleuve le plus long et le plus abondant de la plaine Azov-Kuban et le deuxième plus long fleuve du territoire de Krasnodar (après le Kouban). Sa longueur est de 311 km (à Kavalerka elle est d'environ 80 km). Il prend sa source sur l'un des contreforts des hautes terres de Stavropol, à 5 km au sud du village de Novopokrovskaya, et est formé du confluent de deux rivières - Karasun et Upornaya. Il se jette dans l'estuaire Yeisk de la mer d'Azov en aval du village de Staroshcherbinovskaya. En plus du Kavalerka, l'Eya a d'autres affluents : les droits - Kugo-Eya, Ploskaya, les gauches - Sosyka, Veselaya, Ternovaya. Non loin de l'embouchure de la Kavalerka, à l'ouest de celle-ci, passe le chemin de fer Rostov-sur-le-Don - Tikhoretsk. Le passage à niveau s'appelle Kavalersky, bien qu'Eya en soit encore plus proche que Kavalerka. Il est à noter qu'Anatoly Ivanovitch Grishchenko, l'un des poètes et écrivains célèbres du Don, a grandi et étudié sur cette traversée.
La science de la toponymie.
Le but de notre travail est de découvrir d'où Kavalerka tire son nom si intéressant. A la jonction de plusieurs sciences : la géographie, l'histoire et la linguistique, s'est même formée une science distincte et très intéressante : la toponymie, qui étudie les noms géographiques (toponymes), leur origine et leur signification sémantique. La première partie de ce mot vient du grec « topos » – lieu, localité, et la seconde – également du grec « onoma » – nom. Les toponymes qui désignent les rivières sont appelés hydronymes (du grec « hydro » - eau). Un toponymiste ne doit pas être un linguiste, ni un géographe, ni un historien. Il doit être toponymiste. À la Faculté de géologie et de géographie de l'Université d'État de Rostov (aujourd'hui Université fédérale du Sud), la toponymie a été introduite en tant que discipline scientifique distincte pour les étudiants géographes. L’étudier est un must. Lors de conférences et de séminaires, les étudiants découvrent toutes les subtilités de cette science. Par exemple, les noms de rivières comme Sosna et Lozhka n'ont rien à voir avec le bois de conifères et les couverts. En même temps, selon les scientifiques, ce sont précisément les noms des rivières qui sont les plus conservateurs, les plus stables et les plus durables. E.M. Murzaev, docteur en sciences géographiques, professeur, fondateur de la terminologie géographique moderne dans son ouvrage « Toponymie populaire » donne l'exemple suivant : « Les scientifiques bulgares ont essayé de découvrir l'origine des noms de leurs rivières. Les résultats se sont révélés très intéressants et confirment l’idée de la mobilité des noms de petits cours d’eau et de la relative stabilité des noms de grands fleuves. Ainsi, sur les 27 rivières d'une longueur supérieure à 100 km, 67 % ont conservé les noms thraces donnés par l'ancienne population de la péninsule balkanique dans l'Antiquité, 22 % - bulgare et vieux bulgare, un nom était roman, un autre était turc. Plus la rivière est petite, plus le lien entre son nom et les langues modernes est probable. Dans la même Bulgarie, il y a 58 rivières d'une longueur de 50 à 100 km. Parmi ceux-ci, 60 % ont déjà été nommés avec des mots bulgares, 19 % avec des mots turcs et seulement 15 % restent avec des mots thraces. Sur cette base, la plupart de nos petites rivières de steppe devraient porter des noms russes. C'est ainsi que, par exemple, les scientifiques expliquent le nom de la rivière à laquelle appartient Kavalerka. Le professeur de géographie et historien local Piotr Fedorovich Rizel a écrit à ce sujet dans son livre « District de Pavlovsky » : « Le nom de la rivière Eya, qui est parvenu jusqu'à ce jour, est apparu au XVIIIe siècle. Il a été donné à la rivière par les Nogaïs, qui y rencontraient des paysans en fuite. Le nom « Ivan » sonnait dans la langue des nomades comme « Yane » ou « Yaya ». C’est pourquoi les Nogaïs appelaient la rivière « Yaya ». Et les nouveaux colons, les Russes, ont changé le nom, qui leur était étranger, en « Eya ». Il existe d'autres options, par exemple en associant le nom de la rivière au mot tatar signifiant rivière peu profonde et débordante. Ou bien la version folklorique du nom Eya est associée au nom d'A.V. Suvorov et à son cadeau à « Sa Majesté » Catherine II. Mais il s'agit d'elle. Quant à la signification du nom de la rivière Kavalerka, il n'y a pas de consensus. La question de l'origine de l'hydronyme est discutable et, apparemment, la réponse ne sera pas trouvée de sitôt. L'étude des noms géographiques est une affaire très complexe, il faut ici s'appuyer sur la connaissance de plusieurs sciences et utiliser simultanément les méthodes de la linguistique, de la géographie et de l'histoire.

Rivière Eya- le fleuve le plus long et le plus abondant de la plaine Azov-Kuban et le deuxième plus long après le fleuve Kouban dans le territoire de Krasnodar. La longueur de la rivière Eya est de 311 km, la superficie du bassin versant est de 8 650 km².
Le début de la rivière Eya dans le village de Novopokrovskaya, territoire de Krasnodar.
La rivière Eya est formée du confluent de deux rivières Karasun (turc « karasu » – source, lac) et de la rivière Upornaya. Il se nourrit de sources et de sédiments.
Les rivières se confondent dans le village de Novopokrovskaya. La rivière Upornaya coule sous le pont depuis le nord de la « ville-hôpital » (sur les nouvelles cartes de la rivière Upornaya, elle n'est pas indiquée comme la source de la rivière Yeya) - son début se trouve derrière le troisième bras de l'ancien PSK nommé après. Kirov, puis Kirovsky Stav, sur le pont Soloviev le long de Proletarskaya. La rivière Karasun coule sous le pont du sud de la « ville-hôpital », le début se trouve derrière l'entreprise forestière, les étangs Kosaya, Pervomaika, Karasevka, Adoitsev stav. Dans le village, les eaux de la Sukhaya Balka s'y jettent sous le pont Bazarny - le début du devenir de Ryabtsev.
La rivière Yeya se jette dans l'estuaire Yeya de la mer d'Azov. Dans le delta, il déborde sur de larges étendues.
L'origine du nom historique de la rivière Eya a plusieurs versions. En traduction du turc ou tatar « yaya », qui signifie Ivan, puisque de nombreux Russes se sont installés le long du fleuve. Une autre traduction est « yaya » – débordant, superficiel.
Version folklorique du nom « Elle » d'après un cadeau de A.V. Suvorov " Son Majesté" Catherine II.
Selon la légende, la rivière Eya était autrefois pleine d'eau et navigable (dans la profondeur des poutres, du limon, du sable en dessous, des coquillages) et quelque part dans la rivière, des galères turques chargées d'or ont été coulées. Selon les récits d'un habitant du village de Novopokrovskaya, lors du forage d'un puits dans le lit de la Sukhaya Balka, un affluent de la rivière Eya, la foreuse a extrait du sable, des coquillages et des morceaux de bois à une profondeur de 8- 9 mètres.
La rivière Eya traverse les districts de Novopokrovsky, Krylovsky, Kushchevsky, Staroshcherbinovsky du territoire de Krasnodar et le district d'Azovsky de la région de Rostov. Les noms suivants portent le nom de la rivière Eya : la ville de Yeisk, le district de Yeïsk, la ferme de Yeïa, la flèche de Yeïsk, l'estuaire de Yeïsk, la gare de Yeïsk, la péninsule de Yeïsk.
Des milliers d'oiseaux nichent et vivent dans les jungles de roseaux et de foulques d'Ei - canards, cygnes, grues, hérons, échassiers, foulques, milouins, goélands, vanneaux, parulines et toute une gamme d'autres oiseaux. Animaux aquatiques - rats musqués, loutres, visons. Les biefs d'Eya servent de lieux de repos à des milliers d'oiseaux migrateurs sur leur route migratoire.
Le système d'étangs sur la rivière Eya crée les conditions nécessaires à la création de zones de pêche et de pisciculture. Pour l'organisation de la pêche industrielle et récréative. La carpe argentée, la carpe, la carpe, la carpe herbivore, beaucoup de brochets, de perches, de carassins blancs et rouges et le rotengle sont cultivés dans la rivière.
Il y a une zone de steppe autour. Lièvre, visages, chien viverrin, faisan, pigeons.
Tout cela crée de merveilleuses conditions pour les loisirs, la pêche et la chasse.
Les eaux de la rivière Eya sont utilisées à des fins agricoles - agriculture irriguée.
La rivière Eya a besoin d’être sauvée. Le blocage inconsidéré de la rivière par des barrages, en particulier de ses affluents, sans passage de l'eau, conduit à l'envasement du lit de la rivière et des sources. L'État, avec la participation des locataires des zones de pêche et de pisciculture, doit élaborer et mettre en œuvre un programme de sauvegarde de la rivière Eya. Un bon exemple en est l'aménagement d'une source sur Popovaya Balka (deuxième branche à Otkormochny).

Ayant une origine naturelle et caractérisé par un flux directionnel constant. Cela peut provenir d’une source, d’un petit étang, d’un lac, d’un marécage ou de la fonte d’un glacier. Il finit généralement par se jeter dans une autre masse d’eau plus grande.

La source et l'embouchure d'une rivière en sont les éléments essentiels. L’endroit où se termine son chemin est généralement facile à voir et le début n’est souvent déterminé que de manière conditionnelle. Selon le relief et le type de réservoirs dans lesquels se jettent les rivières, leurs embouchures peuvent présenter des différences et des traits caractéristiques.

Terminologie

De la source à l'embouchure, la rivière coule dans un canal - une dépression à la surface de la terre. Il est emporté par un jet d'eau. L'embouchure d'une rivière est sa fin et la source est son début. La surface terrestre le long de l'écoulement présente une pente descendante. Cette zone est définie comme une vallée ou un bassin fluvial. Ils sont séparés les uns des autres par des bassins versants - des collines. Lors des crues, l'eau se propage dans les dépressions - les plaines inondables.

Toutes les rivières sont divisées en plaine et montagne. Les premiers se caractérisent par un canal large avec un écoulement lent, tandis que les seconds se caractérisent par un canal plus étroit avec un écoulement d'eau rapide. En plus de la source principale, les rivières sont alimentées par les précipitations, les eaux souterraines et les eaux de fonte, ainsi que par d'autres cours d'eau plus petits. Ils forment des affluents. Ils sont divisés en droite et gauche, déterminés le long du flux. Tous les cours d'eau qui collectent l'eau dans une vallée, de la source à l'embouchure, forment un système fluvial.

Dans le lit de la rivière, il y a des endroits profonds (biefs), des trous (piscines) et des hauts-fonds (rifts). Les berges (droite et gauche) limitent le débit de l'eau. Si, lors des crues, la rivière trouve un chemin plus court, alors au même endroit se forme un lac de bras mort ou un canal secondaire (branche) se terminant par une impasse, qui se connecte en aval au ruisseau principal.

Les rivières de montagne forment souvent des cascades. Ce sont des rebords avec une forte différence de hauteur par rapport à la surface terrestre. Dans les vallées proches des rivières aux larges canaux, des îles peuvent se former - des parties de terre avec ou sans végétation.

Source

Trouver le début d’une rivière peut parfois être difficile. Surtout s'il coule dans une zone marécageuse et prend l'eau de nombreux ruisseaux ou sources inconstants du même type. Dans ce cas, le début doit être considéré comme la zone où le courant forme un canal permanent.

Il est plus facile de déterminer l'origine d'une rivière si elle prend sa source dans un étang, un lac ou un glacier. Parfois, deux grands cours d'eau indépendants, qui portent leur propre nom, se rejoignent et ont ensuite un seul canal. Le néoplasme a son propre nom, mais le point de confluence ne peut être considéré comme la source.

La rivière Katoun, par exemple, rejoint la rivière Biya, qui est de taille similaire. Pour les deux, le point de confluence sera leur bouche. De cet endroit, la rivière porte déjà un nouveau nom - Ob. On considérera cependant que sa source est le lieu où prend naissance le plus long de ces deux affluents. Le confluent des rivières Argun et Shilka semble donner naissance à l'Amour, mais dire que c'est sa source est incorrect. À ce stade, deux rivières fusionnent pour former un nouveau nom (toponyme).

Estuaire

Toutes les rivières se jettent dans un plan d’eau plus vaste. Les endroits où ils fusionnent sont faciles à déterminer. Il peut s'agir d'une rivière, d'un lac, d'un réservoir, d'une mer ou d'un océan plus vaste. Pour chaque cas, la bouche aura ses propres caractéristiques.

Dans de rares cas, l'embouchure d'une rivière est là où elle se termine, s'étendant à la surface sans aucune nouvelle formation. Souvent, la surface de la terre dans ces zones présente une pente minime ou inversée. Dans ce cas, l’eau ralentit, s’infiltre dans le sol ou s’évapore (bouche sèche). Il arrive aussi que sa demande dans certaines régions soit excessivement élevée. L'eau est prélevée pour l'irrigation, la boisson ou d'autres besoins.

En tenant compte de cela, un estuaire est une section d’une rivière où il se jette dans une autre masse d’eau plus grande, finit par s’assécher naturellement ou est utilisé pour les besoins des consommateurs.

En plus du confluent habituel des rivières, les deltas et les estuaires se distinguent séparément. Ils diffèrent par le degré de manifestation des roches sédimentaires à la jonction du lit de la rivière et du réservoir. Les deltas sont caractéristiques des rivières se jetant dans des lacs, des réservoirs et des mers fermées de type continental. Ils sont formés de plusieurs branches et conduits.

Sur les côtes des océans et des mers ouvertes, le fleuve est affecté par les flux et reflux. Les ruisseaux d'eau salée empêchent le dépôt de dépôts de limon, la profondeur reste constante et de larges estuaires se forment.

À l'embouchure des rivières, il y a souvent une longue baie - une lèvre. C'est le prolongement du canal, s'étend jusqu'au point de confluence et a une grande largeur. L'estuaire, contrairement à la baie, est également une baie, mais moins profonde en raison des dépôts de limon déposés. Elle est souvent séparée de la mer par une étroite bande de terre. Formé en raison de l'inondation des zones côtières de basse altitude.

Delta

Le nom vient de l’époque de l’historien Hérodote. Voyant l'embouchure ramifiée du Nil, il l'appela un delta, car le contour de la zone ressemblait à la lettre du même nom. Ce type d'embouchure de rivière est une formation triangulaire composée de plusieurs branches partant du chenal principal.

Il se forme dans des zones où une grande quantité de sédiments est transportée en aval par le débit fluvial. Au confluent, le débit ralentit et des particules de limon, sable, petits graviers et autres débris se déposent au fond du lit de la rivière. Petit à petit, son niveau monte et des îles se forment.

Le débit d'eau cherche de nouveaux passages. Le niveau du fleuve monte, il déborde de ses rives, inondant et développant les zones adjacentes avec la formation de nouveaux bras, canaux et îles. Le processus de sédimentation des particules transportées se poursuit dans un nouvel endroit - la bouche continue de s'étendre.

Il existe des deltas actifs caractérisés par des processus sédimentaires abondants. Ils se forment sous l'influence de contre-courants d'eau douce et d'eau de mer. Les deltas internes, en effet, ne le sont pas et peuvent être situés loin de l'embouchure en amont du fleuve. Ils ont également des branches et des conduits ramifiés, mais ils fusionnent ensuite en un seul canal.

Estuaire

Si une rivière transporte une quantité insuffisante de sédiments dans la mer ou l'océan, aucun delta ne se forme à son embouchure. L'influence du flux et du reflux des marées n'y contribue pas non plus. Dans les mers et les océans où coulent les rivières, l'eau salée entrant dans leur embouchure forme un flux et une vague puissants, qui dans certains cas peuvent atteindre plusieurs kilomètres de profondeur, changeant la direction du courant principal. À marée basse, le reflux de l’eau de mer lourde élimine toutes les particules de sédiments.

Un estuaire est l’embouchure d’une rivière considérablement élargie. Contrairement au delta, il a une profondeur toujours croissante et une forme prononcée en forme de coin. Plus l'impact du raz-de-marée sur les berges du fleuve est fort, plus les contours de l'estuaire sont nets.

Adyguée - République au sein de la Fédération de Russie, de 1922 à 1991, elle faisait partie du territoire de Krasnodar. Le nom du toponyme remonte à l'ethnie Adyghe - le nom propre des Adygs, des Circassiens et des Kabardiens. L'étymologie du toponyme n'est pas définitivement établie ; Il existe plusieurs versions sur le caractère primaire du terme : selon l'une d'elles, dès le début de notre ère, l'une des tribus côtières Adyghe, appelée les Zikhi, est devenue la plus célèbre ; à cette époque, ils vivaient quelque part entre les villes actuelles de Tuapse et Gagra. Au Ve siècle, leur territoire s'est considérablement étendu et s'est déplacé vers le nord-ouest. Les auteurs du VIIIe siècle mentionnent Zikhia comme un pays important sur la rive orientale de la mer Noire. Dans les sources médiévales, les Géorgiens appellent les Circassiens « Jiki » et leur pays – Jiketi. Selon certains historiens, la base du nom propre Adyghe est l'ethnonyme des temps anciens « Zikhi » à travers la forme intermédiaire non conservée « Adzyge ». L'ethnonyme "Dzhigety" est resté sur les rives de la mer Noire jusqu'à la fin de la guerre du Caucase (18 64). Une hypothèse intéressante concerne l'origine de l'ethnonyme Adyghe de l'abkhaze adzy - "eau" (d'ailleurs, tous Tribus abkhazes appelées les Ubykhs adzygye). L.G. Lopatinsky étymologie le terme « adzyge » par « Poméraniens », de adzy - « eau », ge - suffixe, c'est-à-dire « vivre au bord de l’eau » (abkh.). On suppose que « adehe » est dérivé d'un mot arabe qui a été inclus dans les langues turques, comme ade - « île », « péninsule » ; la deuxième partie de l'ethnonyme se résume à l'Adyghe hy - « mer ». On suppose que les Adje vivaient dans la péninsule de Crimée sous le nom de Kabarti il y a environ 300 ans. Sh. Nogmov a tenté de regrouper ce terme sous l'ethnonyme Fourmi, sous lequel les Slaves du sud étaient connus - les Fourmis ; dans ce cas, il est le suffixe pluriel Adyghe

Son - Rivière de steppe du territoire de Krasnodar, prend sa source à 5 kilomètres au sud-est du village de Novo-Pokrovskaya, sur l'éperon du plateau de Stavropol. Il se jette dans le golfe Yeisk de la mer d'Azov. (Traduction voir ci-dessus - Yeisk). L'ancien géographe grec Strabot, qui a vécu il y a plus de 2000 ans, l'appelle Rombit... « En naviguant le long de la côte, le premier depuis Tanaid (Don River) à une distance de 800 stades sera ce qu'on appelle Big Rombit, dans lequel il y a de nombreux points pour attraper du poisson à saler »

Kugo-Eya- rivière dans la région de Krasnodar, affluent droit de la rivière Eya ; Il prend sa source dans la région de Rostov et se jette dans l'Eyu à la périphérie nord du village de Kushchevskaya. La première partie de l'hydronyme est probablement basée sur le nom populaire de la plante - quenouilles - kuga, qui pousse en abondance dans la plaine inondable de la rivière. La deuxième partie, la voir

Nouvelle Adyguée - un aoul sur la rive gauche de la rivière Kouban dans le district Teuchezhsky de la République d'Adyguée. Fondée en 1926. Voir ci-dessus (Adygée).

BATTERIE - C'est le nom de la zone située à l'est du haras dans le district de Novokubansky. Ici, à une époque, l'historien d'Armavir N.I. Navrotsky a découvert une ancienne colonie nommée par lui. À l'automne 1992, l'archéologue E.I. Narozhny, alors qu'il effectuait un inventaire des monuments historiques et culturels, a découvert les restes d'une fortification russe en terre avec des positions d'artillerie sur le site du fort. Ceci explique le nom du lieu utilisé par les habitants des environs.

EA - rivière (ville de Yeisk, district de Yeisk, village de fortification de Yeisk, fermes de Yeya (deux), péninsule de Yeisk, ferme de Yeisk, îles de Yeisk Spit, broche de Yeisk, estuaire de Yeisk, Sosyka - gare de Yeisk dans le village de Pavlovskaya, Starominskaya - gare de Yeisk à village Starominskaya, gare Kugo-Yeiskaya), le fleuve le plus abondant et le plus long de la plaine Azov-Kuban. Dans les cours inférieurs, on l'appelait aussi Big Yeya. La rivière semble avoir donné son nom à de nombreux noms de lieux. Jusqu'au XVIIIe siècle sur le site de Yeisk moderne, il y avait un village appelé Khansky town (Chebakleya - du turc et). Les sources de la rivière sont situées à une hauteur absolue de 100 m maximum et à 11 km au sud du village de Novopokrovskaya. Déjà dans le village, la rivière reçoit son premier affluent (gauche), la rivière Korsun (13 km) (du nom de la ville de Korsun (Ukraine), fondée au XIe siècle). Korsun est la forme russe ancienne du nom de la colonie grecque de Crimée - Chersonèse, signifiant. Mais cet affluent de l'Ey est indiqué sur la carte. Les historiens locaux de la région de Novopokrovsky appellent la rivière Karasun, du turc - une source, un lac, une sorte de rivière peu profonde alimentée par les eaux souterraines, c'est-à-dire une rivière de source. Habituellement traduit par, faisant référence au fait que l'eau claire apparaît sombre (noire) sur fond de fond sombre. En d’autres termes, cet hydronyme a la signification . Il en va de même pour la rivière Karasun, dans la ville de Krasnodar. Après avoir parcouru environ 320 km à l'ouest du village de Staroshcherbinovskaya, il se jette dans l'estuaire de Yeisk. Il possède un certain nombre d'affluents assez importants : - à gauche : r. Sosyka (159 km), r. Vesyolaya (31 km), r. Ternovka (42 km). - à droite : r. Gorkaya (27 km), r. Ploskaya (45 km), rivière. Kavalerka (80 km), r. Kugo-Eya (110 km). Le nom de la rivière Eya est traduit de différentes manières. La version la plus courante vient du tatar, signifiant Ivan, puisque les paysans et les pêcheurs russes se sont installés ici depuis longtemps. La deuxième version, moins courante, traduction du tatar, signifie . Strabon l'appelle le Grand Rhombit, c'est-à-dire une grande rivière riche en flet.

KUGO-EYA - la première partie de l'hydronyme vient du mot - une plante tubulaire haute et aqueuse de la famille des carex. La rivière a donné son nom au village de Kugoeyskaya et au village de Podkugoeysky. La rivière Eya a traversé les zones suivantes : Novopokrovsky, Pavlovsky, Krylovsky, Kushchevsky, Starominsky, Shcherbinovsky.

Voir général.

Presque tous les continents (à l'exception de l'Antarctique) sont recouverts d'un réseau de fils d'artères bleues - les rivières. À certains endroits, ce réseau est plus dense, à d’autres il est plus mince. Les rivières jouent un rôle énorme à la fois dans le maintien de l’équilibre écologique des paysages naturels et dans la vie économique humaine.

Dans cet article, nous nous concentrerons sur de nombreuses questions intéressantes. Qu'est-ce qu'une rivière ? De quels éléments est-il composé ? Pourquoi une rivière s'appelle-t-elle une rivière ? Et quels sont les noms des plus grands cours d’eau de la planète ?

Rivière dans la vie humaine. L'homme dans la vie du fleuve

Il existe au moins 10 millions de rivières et de ruisseaux dans le monde. Ils couvrent presque tout le globe d’une épaisse toile bleue. La plupart des fleuves se trouvent en Amérique du Nord et en Eurasie, le moins en Afrique et en Australie. Fait intéressant : 8 des 10 plus grands fleuves de la planète coulent dans l’hémisphère nord.

Depuis l'Antiquité, la rivière est devenue une aide précieuse et un protecteur fiable pour l'homme. Il était et continue d'être utilisé pour irriguer les terres, transporter des marchandises et produire de l'électricité. Les premières civilisations puissantes sont nées dans les vallées de cours d’eau aussi vastes que le Tigre, le Nil et l’Euphrate.

Dans le même temps, de nombreuses rivières ont subi d’énormes dégâts en raison de l’activité économique intense de l’homme. Cela est devenu particulièrement évident dans la seconde moitié du XXe siècle. La construction d'énormes barrages et de centrales hydroélectriques, la création d'immenses réservoirs, le déversement de tonnes de déchets industriels non traités - tout cela a eu un impact négatif sur les écosystèmes des fleuves de notre planète.

Qu'est-ce qu'une rivière ? De quels éléments est-il composé ? Et pourquoi une rivière s'appelle-t-elle une rivière ? Les réponses à toutes ces questions se trouvent plus loin dans notre article.

Pourquoi une rivière s'appelle-t-elle une rivière ? Origine du mot

En polonais - rzeka, en ukrainien - rivière, en biélorusse - cancer. On pense que ce mot a pénétré dans les langues slaves au XIe siècle. L’origine du mot « rivière » n’est pas encore vraiment connue des scientifiques. Il existe plusieurs versions à considérer. Alors pourquoi une rivière s’appelle-t-elle une rivière ?

Selon une hypothèse, la racine slave du mot « rivières » aurait été empruntée à la vieille langue irlandaise (en particulier au mot rian ayant une signification similaire). Une autre version le relie au mot gaulois renos, d'où vient d'ailleurs le nom du célèbre fleuve allemand Rhin.

Il convient de rappeler un autre fait intéressant. Ainsi, dans l’ancien livre indien « Rigveda », la Volga russe est mentionnée sous le nom de Rangha, qui se traduit par rivière Ra (peut-être en l’honneur de la divinité païenne du soleil). Avec une prononciation fluide, ce mot s'est progressivement transformé en «rakha». Même plus tard, la lettre "x" s'est transformée en "k" et "a" - respectivement en "e". C’est ainsi qu’est né le mot russe « rivière », que nous utilisons aujourd’hui.

Rivière dans la culture et l'art populaire

La beauté des rivières et des ruisseaux est décrite dans de nombreuses nouvelles, récits, poèmes et chantée dans des chansons. Volga, Don, Ob et Neva - les noms de ces cours d'eau se retrouvent le plus souvent dans la poésie et la littérature russes.

La rivière est un objet naturel extrêmement photogénique. Il « apparaît » extrêmement bien aussi bien sur les photographies que sur les peintures des artistes. Ainsi, la Volga peut être vue dans le célèbre tableau « Les transporteurs de barges sur la Volga » d'Ilya Repin. Le puissant et majestueux Kama est représenté sur les toiles du célèbre maître de la peinture paysagère Ivan Shishkin. Mais l'une des œuvres les plus célèbres d'Arkhip Kuindzhi représente le Dniepr la nuit. Cette photo est simple et brillante à la fois !

Entre autres choses, la rivière se reflète dans l'art populaire. Il existe des dizaines de proverbes, de dictons et d'unités phraséologiques à ce sujet. En voici quelques exemples :

« On ne peut pas se jeter deux fois dans la même rivière ! »
"Et tu veux traverser la rivière, mais tu te tiens sur la rive."
"Les larmes coulent comme une rivière."
"Dans quelle rivière nager, c'est l'eau à boire."
« La rivière est grande et coule calmement. »
« Le fleuve rapide emporte les berges. »
"Une rivière n'est pas une mer, la mélancolie n'est pas un chagrin."

Qu'est-ce qu'une rivière : définition et principales caractéristiques

Les rivières sont l’une des puissantes forces exogènes (externes) de la Terre. Ils effectuent un travail géologique colossal, à savoir : détruire, transporter et accumuler des masses de roches dans un nouvel endroit.

Qu'est-ce qu'une rivière ? La définition de cet objet naturel est la suivante : il s'agit d'un cours d'eau naturel qui coule le long d'un canal qu'il a aménagé. Énumérons les principales caractéristiques de la rivière en tant que cours d'eau naturel. Donc elle:

S'écoule de la source à l'embouchure sous l'influence de la gravité.
Il se nourrit des eaux souterraines, de surface et (ou) atmosphériques.
Il mesure au moins 10 kilomètres de long (si le cours d'eau est plus court, on l'appelle généralement ruisseau).
Il coule dans une forme de relief allongée et déprimée, appelée en géographie une vallée fluviale.
Il possède sa propre zone de drainage, délimitée par une limite claire : un bassin versant.

Principaux éléments de la rivière

Toute rivière a une source (le lieu où elle prend sa source) et une embouchure. La source est le plus souvent une source, un lac ou un marécage. Les rivières de montagne coulent souvent depuis les bords des glaciers. Un estuaire est un endroit où un cours d'eau se jette dans un océan, une mer, un lac ou une autre rivière. Il peut prendre la forme d'un delta ou d'un estuaire. Dans les régions désertiques et arides de la Terre, on trouve assez souvent ce qu'on appelle des bouches aveugles, lorsque les rivières ne transportent pas leurs eaux vers la mer, se perdant parmi les sables et les marais salants.

La partie la plus basse d'une vallée fluviale, constamment occupée par l'écoulement de l'eau, s'appelle le lit de la rivière. Plus haut se trouve la plaine inondable (partie périodiquement inondée de la vallée), et encore plus haut se trouvent les terrasses fluviales (anciennes plaines inondables). Dans les lits des rivières, en particulier des rivières de montagne, on trouve souvent des radiers, des biefs, des rapides et des cascades.

De nombreuses rivières ont des affluents. Dans le même temps, tout cours d’eau naturel peut être l’affluent d’un autre fleuve plus grand. En hydrologie, il existe un système fluvial. Il se compose d'un fleuve principal et de tous ses affluents. Parfois, leur nombre total atteint des dizaines de milliers ! Chaque cours d'eau naturel est caractérisé par un certain nombre de paramètres spécifiques. Parmi eux:

Longueur du canal.
Largeur du canal.
Zone de bassin versant.
Profondeur de la rivière.
Chute et pente.
Débit d'eau total (à l'embouchure).
Composition chimique de l'eau, etc.

Classement des rivières

Tous les cours d'eau naturels sont classés par les hydrologues selon un certain nombre d'indicateurs. Ainsi, selon le terrain, ils sont divisés en montagneux et plats. Les premiers se caractérisent par de grandes pentes, des courants rapides et des vallées rocheuses extrêmement étroites. Les rivières de type plaine se caractérisent par une faible vitesse d'écoulement et une tortuosité importante du chenal.

Par âge, les rivières sont jeunes, matures et vieilles, par stabilité du chenal - permanente et temporaire (assèchement), par régime des glaces - glaciales et non glaciales.

Sur la base de la taille et de la longueur totale des cours d'eau en Russie, il est d'usage de distinguer trois types de rivières :

Grand (avec une zone de chalandise d'au moins 50 000 km²).
Moyen (de 2000 à 50000 km²).
Petit (jusqu'à 2000 km²).

Géographie des rivières

Les rivières sont réparties de manière extrêmement inégale sur la surface de notre planète. Le principal bassin versant de la Terre comprend deux principaux bassins hydrographiques : l'Atlantique-Arctique et le Pacifique. Et le débit fluvial du premier de ces bassins est bien plus important que celui du second.

La densité et la « configuration » du réseau fluvial dépendent avant tout du climat de la région. Deuxièmement, du terrain, et troisièmement, de son histoire géologique. Le réseau fluvial le plus dense est caractéristique de la ceinture équatoriale de la Terre. C'est ici que coulent les fleuves les plus grands et les plus profonds de la planète - le Congo et l'Amazonie. Sous les latitudes tempérées, le réseau fluvial est plus développé dans les zones montagneuses. Dans les zones tropicales (désertiques), les cours d'eau profonds et de grande taille constituent une exception.

Les plus grands fleuves du monde et de Russie (liste)

Déterminer la longueur du lit d’une rivière est une tâche très difficile. Après tout, vous devez savoir exactement où commence et où elle se termine la rivière. En règle générale, la détermination de l'emplacement de la source suscite de nombreuses controverses parmi les géographes. Par conséquent, les calculs de la longueur de certaines rivières sont souvent considérés comme approximatifs.

Ainsi, par exemple, ce n'est qu'au début de ce siècle que les hydrologues ont déterminé que le plus long fleuve de la planète était l'Amazone. Avant cela, Neil a longtemps été considéré comme le détenteur du record à cet égard. Grâce aux techniques modernes de comparaison des images spatiales et au traitement informatique des données sources, l’Amazonie est « en avance » sur le Nil de 140 kilomètres de longueur.

Il existe dans le monde 170 rivières d’une longueur de plus de 1 000 kilomètres. Voici les dix premiers de cette liste :

Amazonie (6992 km).
Nil (6852 km).
Mississippi (6420 km).
Yangtsé (5800 km).
Fleuve Jaune (5464 km).
Ob (5410 km).
Ienisseï (5238 km).
Léna (5100 km).
Amour (5052 km).
Congo (4700km).

Mais Reprua, en Abkhazie, revendique le titre de fleuve le plus court de la planète. Sa longueur n'est que de 18 mètres.

La liste des plus grands fleuves de Russie est la suivante :

Ienisseï.
Léna.
Amour.
Volga.
Basse Toungouska.
Vilyui.
Kolyma.
Oural.
Oléniok.

La rivière comme symbole

La rivière est un symbole dualiste qui porte simultanément en lui à la fois le pouvoir créatif (constructif) et destructeur de la nature. Dans un certain nombre de mythologies, il est présenté comme une sorte de « noyau universel » qui relie le terrestre au divin. Dans de nombreuses cultures, le fleuve était perçu comme une frontière séparant le monde des morts du monde des vivants.

Dans la Chine ancienne, le fleuve était un symbole de vie éternelle et de bien-être du pays. On croyait que si la rivière s’asséchait, cela entraînerait inévitablement la mort de tout pouvoir d’État.

De nombreux peuples traitent avec une appréhension particulière les rivières qui traversent le territoire de leur résidence compacte. Ainsi, depuis l’Antiquité, le Nil est le fleuve « sacré » pour les Égyptiens. La Volga a à peu près la même signification pour les Russes, le Dniepr pour les Ukrainiens et le Gange pour les Indiens.