Le terme lui-même a été introduit au 4ème siècle avant JC. e. Aristote, qui en a proposé la définition suivante : la politique est l'art de gérer un État (polis). Cependant, la politique s'est imposée comme un domaine distinct de la vie sociale bien avant cet événement - bien que plus tard que, par exemple, les relations économiques ou la morale. Il existe plusieurs points de vue différents sur la nature et l'origine de la politique :
- Théologique. Selon ce point de vue, la politique, comme la vie en général, a une origine divine.
- anthropologique. Cette approche relie la politique à la nature humaine : on suppose que le type approprié de communication et d'interaction avec les autres est dicté par l'essence de l'homme (et, d'autre part, il affecte lui-même cette essence, provoquant un certain nombre d'autolimitations et d'autres traits caractéristiques qui distinguent une personne d'un animal).
- biologique. Une telle interprétation implique au contraire que la nature de la politique doit être comprise à partir de principes communs à l'homme et à l'animal - tels que, par exemple, l'agressivité, l'instinct de conservation, la lutte pour la survie, etc. L'éthologue K. Lorenz, en particulier, a fait le lien avec le phénomène d'agressivité de la guerre, de la révolution et d'autres conflits qui ont lieu dans la vie de la société.
- Psychologique. Selon ce point de vue, la principale source d'interaction politique entre les personnes sont les besoins, les intérêts, les émotions et d'autres manifestations de la psyché humaine. Dans une veine traditionnelle, la politique a été interprétée, par exemple, par Z. Freud, qui associait la nature de la politique à l'inconscient.
- social. L'approche correspondante suppose que la politique est un produit de la société et qu'elle s'est formée au cours de l'évolution de celle-ci - à mesure que sa complexité s'est accrue et que la stratification sociale s'est développée. Comme point de départ de ces changements sociaux, on peut considérer la révolution néolithique, qui a influencé à la fois les formes de gestion et le mode de vie des gens en général. Dans ce cas, la logique d'apparence de la stratégie ressemble à ceci :
- La croissance de la productivité de l'activité humaine conduit à l'émergence de la propriété privée. Ce dernier, à son tour, contribue au développement de l'économie, à sa spécialisation, ainsi qu'à la formation de nouvelles associations sociales, approfondit l'autonomie et l'indépendance de l'individu, lui offrant la possibilité d'atteindre une certaine position dans la société par des moyens économiques. signifie, et renforce également la stratification de la société le long des lignes de propriété, donnant lieu à des conflits.
- La différenciation sociale, y compris selon des critères ethniques et religieux, est de plus en plus prononcée.
- La croissance démographique et l'expansion de l'activité économique actualisent le problème de l'indépendance de l'une ou l'autre communauté vis-à-vis des autres, ainsi que la tâche de maintenir l'intégrité des territoires sous le contrôle de la communauté spécifiée.
En conséquence, la politique surgit en relation avec la perte de la possibilité de résoudre les problèmes et les situations de conflit ci-dessus par des méthodes traditionnelles - par les coutumes, les attitudes morales, etc. Avec le droit, la politique agit comme l'un des nouveaux régulateurs conçus pour résoudre ces problèmes ; en outre, l'État se forme dans le même but qu'une nouvelle forme de structuration et d'organisation de la vie des gens. De ce fait, le concept de politique est directement associé aux concepts d'État et de pouvoir. Dans le concept du politologue M. Duverger, on distingue trois formes de pouvoir - anonyme, individualisé et institutionnalisé ; les deux premiers sont définis comme pré-étatiques et le troisième - comme l'État lui-même, ayant un caractère public et provoquant l'émergence de la politique.
L'essence de la politique[ | ]
Au cours du développement de la pensée scientifique et philosophique, diverses définitions du politique ont été proposées : l'« art royal » général, qui consiste à posséder un ensemble d'art spécifique (oratoire, militaire, judiciaire, etc.), la capacité de « protéger tous les citoyens et, si possible, faire en sorte qu'ils tirent le meilleur du pire » (Platon), connaissance d'un gouvernement correct et sage (Machiavel), direction de l'appareil d'État ou influence sur cette direction (Max Weber), lutte des intérêts de classe (Karl Marx). À l'heure actuelle, il est courant d'interpréter la politique comme une activité qui s'exprime dans le comportement des groupes sociaux, ainsi qu'un ensemble de comportements et qui régit les relations sociales et crée un contrôle du pouvoir en tant que tel, couplé à une compétition pour la possession du pouvoir. du pouvoir. Il y a aussi l'idée que, dans sa forme la plus générale, la politique peut être définie comme une activité sociale visant à maintenir ou à changer l'ordre existant de répartition du pouvoir et de la propriété dans une société organisée par l'État (politique intérieure) et la communauté mondiale ( politique étrangère, politique globale ou mondiale).
La politique est un phénomène social aux multiples facettes qui peut être considéré comme un outil d'autorégulation consciente de la société. Il existe un certain nombre de définitions du politique, proposées par diverses directions théoriques, qui mettent l'accent sur l'un des principaux aspects de l'activité politique : institutionnel, juridique, économique, psychologique, social, anthropologique, etc.
Approches principales[ | ]
Dans une rétrospective historique, les tendances fondamentales dans la détermination de l'essence de la politique, ainsi que dans le champ de sa genèse, peuvent être généralisées dans le cadre d'une combinaison de diverses approches théoriques. Ceux-ci peuvent inclure les éléments suivants :
- Substantiel. Les définitions de la politique sont directement liées au concept de pouvoir, définissant la politique soit comme une gestion à l'aide du pouvoir, soit comme la volonté de l'acquérir et de le maintenir. Associée à cette tendance est la compréhension de la politique présentée dans les œuvres de Niccolò Machiavel, Max Weber et Karl Marx.
- Institutionnel. Définitions dans lesquelles l'attention est concentrée sur une organisation particulière ou une communauté de personnes qui exerce des fonctions de pouvoir. En règle générale, l'État est désigné comme une institution clé (de tels points de vue ont été tenus, en particulier, par Vladimir Lénine), mais il existe d'autres variantes qui se concentrent sur d'autres institutions publiques.
- sociologique. Dans le cadre de cette approche, la société est considérée comme un ensemble de groupes structurellement organisés qui réalisent leurs besoins et leurs intérêts par le pouvoir, et la politique, respectivement, comme certaines formes d'activité de ces groupes sociaux pour réaliser les besoins susmentionnés.
- téléologique. Une telle compréhension de l'essence de la politique est associée aux concepts d'organisation, de fixation d'objectifs et de réalisation d'objectifs, grâce auxquels la portée du terme «politique» est considérablement élargie.
De plus, dans la science politique moderne, il existe deux approches opposées pour comprendre la politique : consensuelle et conflictuelle. Le premier implique la résolution des problèmes par des méthodes non violentes et non conflictuelles, par la coopération et la recherche Compromis, et la politique y est comprise comme une activité visant à parvenir à un accord entre les citoyens, tandis que dans le cadre de la deuxième approche, la politique est considérée comme une sphère de conflit d'intérêts, une zone de confrontation qui implique la domination d'entités ou d'organisations plus fortes sur les plus faibles. Cependant, il convient de noter qu'il ne faut pas exagérer la signification et l'importance de l'une ou l'autre de ces approches : la politique est le produit d'une lutte entre deux tendances opposées (les conflits d'intérêts d'une part et la recherche d'équilibre d'autre part) , qui égalise en fait les approches consensuelles et conflictuelles.
Définitions alternatives[ | ]
- Politique - la lutte de nombreux intérêts (l'art de la gestion, en tenant compte des intérêts de tous les secteurs de la société). La définition est liée à l'étymologie du grec. πολιτικός, où πολι (poly) signifie un tas de, et τικός (thikos) - l'intérêt; (littéralement - "de nombreux intérêts") [ ] . Ainsi, les fonctionnaires des villes de la Grèce antique étaient appelés politiciens, et les citoyens qui s'intéressaient peu et participaient à la vie politique de leur ville étaient appelés ιδιοτικός ( idiotikos) ;
- La politique est l'art du permis. L'histoire montre la manipulation et l'agressivité des politiques de nombreux dirigeants. La politique est une gestion, un outil, et elle doit être distinguée des buts et de la falsification (caractère d'imitation) de la politique ;
- La politique est un phénomène global de la vie sociale, pénétrant toutes ses formes et comprenant toutes les formes d'activité sociale des personnes, tous les types d'activités pour leur organisation et leur leadership dans les processus de production ;
- La politique est la gestion de l'allocation des ressources ;
- La politique est une sphère de la vie sociale associée à l'obtention, à la conservation et à l'utilisation du pouvoir ;
- La politique est le désir de participer au pouvoir ou d'influer sur la répartition du pouvoir, soit entre États, soit à l'intérieur d'un État entre les groupes de personnes qu'il contient ;
- La politique est la participation aux affaires de l'État, la direction de l'État, la définition des formes, des tâches, du contenu des activités de l'État ;
- La politique est l'activité d'une organisation (son modèle de comportement), y compris les activités de l'État pour atteindre ses objectifs (intérêts), par exemple : - la politique technique ;
- La politique est tout programme d'action, tout type d'activités pour la gestion indépendante de quelque chose ou de quelqu'un. Ainsi, dans ce sens, on peut parler, par exemple, de la politique monétaire de la banque, de la politique scolaire des municipalités urbaines, de la politique familiale de la femme vis-à-vis de son mari et de ses enfants, etc. ;
- Politique - un ensemble de mesures et d'actions visant à atteindre un résultat prédéterminé;
- La politique est une forme de conscience publique qui exprime les intérêts corporatifs de la communauté et se manifeste dans la société civile (l'État) sous la forme de tendances, de mouvements, de syndicats et d'autres organisations et associations publiques ayant des intérêts spécifiques. Les plus parfaits et les plus organisés d'entre eux sont les partis et l'église ;
- La politique est l'art de rassembler les gens ;
- La politique est une lutte pour le droit d'établir vos propres règles du jeu ;
- Politique - l'art du mal au nom du bien (définition philosophique et éthique au sens large) ;
- La politique est le décret imposé d'un tiers ;
- La politique est la stratégie exécutable de quelqu'un pour offrir des droits et des libertés. (Cette police peut offrir des droits différents de ceux offerts par une autre police) ;
- Politique - mesures et actions prises par un dirigeant afin de mettre en œuvre l'idée de la manière dont les choses devraient être organisées dans un environnement qui lui est soumis. Par exemple, la politique de l'entreprise "A" peut modifier certaines fonctions de l'équipement qu'elle produit, afin d'augmenter les bénéfices.
Les fonctions [ | ]
Conformément à son objectif, la politique remplit un certain nombre de fonctions fondamentales :
- Mise en œuvre des intérêts des groupes sociaux significatifs du point de vue du pouvoir.
- Régulation et rationalisation des processus et des relations qui existent dans la société, ainsi que des conditions dans lesquelles s'effectuent le travail et la production.
- Assurer à la fois la continuité du développement de la société et l'adoption de nouveaux modèles de son évolution (c'est-à-dire l'innovation).
- Rationalisation des relations entre les personnes et atténuation des contradictions dans la société, recherche de solutions raisonnables aux problèmes émergents.
- Fixer des objectifs pour le développement de la société, déterminer les tâches de gestion qui leur sont associées et les moyens de les atteindre.
- Distribution et redistribution des richesses et des ressources dans la société par le biais de mécanismes politiques tels que la formation du budget de l'État.
- Maintenir la communication politique entre les différents groupes sociaux à travers les médias, les activités de médiation dans la création de plates-formes de contacts entre les autorités et les organisations de la société civile, les représentants des parties en conflit.
- Garantie des droits et libertés politiques des citoyens, respect des principes d'égalité sociale et de justice.
Structure [ | ]
En politique, on distingue les sujets ou les acteurs - participants libres et indépendants au processus politique (par exemple, certaines communautés de personnes, institutions, organisations, etc.), ainsi que les objets - phénomènes sociaux avec lesquels les sujets interagissent délibérément d'une manière ou une autre. À la suite d'une telle interaction, des relations politiques naissent, qui, à leur tour, sont déterminées par les intérêts politiques des sujets. Tous les éléments structurels énumérés sont influencés par la conscience politique (un ensemble de valeurs, d'idéaux, d'émotions, etc.) et la culture politique. La sommation de ces composantes forme les phénomènes d'un niveau d'abstraction supérieur : le système politique, le régime politique et les processus politiques.
Sortes [ | ]
La classification des types de polices s'effectue sur plusieurs bases :
- Par zone cible de la société :
- Par direction ou échelle : interne et externe.
- Contenu et nature :
- progressive,
- réactionnaire,
- scientifiquement fondé,
- volontariste.
Processus politiques et société[ | ]
L'accélération ou, au contraire, le retard du développement de la société.
Les processus politiques reposent sur un ensemble d'idées et de méthodes pour leur mise en œuvre. La politique est de nature temporaire prononcée, c'est-à-dire qu'elle peut changer en raison du changement de dirigeants (gestionnaires).
Solution détaillée Paragraphe § 28 sur les sciences sociales pour les élèves de 11e année, auteurs L.N. Bogolyubov, N.I. Gorodetskaya, L.F. Ivanova 2014
Questions et tâches pour le document
Question 1. Quelle est la socialisation politique de l'individu ? Quelles institutions contribuent à la socialisation politique des Britanniques ?
Le processus d'assimilation par des individus ou des groupes d'idées, de normes et de modèles de culture politique inhérents à une société particulière est appelé socialisation politique. La socialisation politique qui s'est opérée permet aux sujets d'exercer efficacement des fonctions politiques et d'assurer la stabilité de la société et du système politique.
La socialisation politique est le processus d'inclusion d'une personne dans la politique.
Parlement, parti, mouvements politiques, sociétés civiles contribuent à la socialisation politique des Britanniques.
Celle-ci est facilitée par la socialisation de la jeune génération à travers toutes sortes d'organisations bénévoles, comités, clubs, commissions, associations, florissant dans toutes les couches sociales.
Question 2. À partir du texte, montrez le lien entre la socialisation politique et la culture politique.
En politique aussi, la socialisation implique l'éducation à une position active dès l'enfance (à travers les clubs de discussion scolaires, les sections jeunesse des partis, etc.). Cela s'applique principalement aux professionnels, dont les qualités de "gladiateur" sont requises, mais l'implication, bien que plus superficielle, est promue comme une caractéristique positive d'une personne ordinaire.
Question 3. Les processus de socialisation politique présentés dans le texte sont-ils similaires en Grande-Bretagne et en Russie ? Justifiez votre réponse en fonction de votre expérience personnelle.
Oui, ils sont. En Russie, la socialisation de la jeune génération se fait également à travers toutes sortes d'organisations bénévoles, comités, clubs, commissions, associations qui fleurissent dans toutes les couches sociales.
QUESTIONS D'AUTO-VÉRIFICATION
Question 1. Quel est le processus politique ?
La vie politique est dynamique et changeante. Elle implique des citoyens, des groupes sociaux, des organisations politiques, des élites dirigeantes avec leurs espoirs, leurs attentes, leur niveau de culture et d'éducation. Ici, les intérêts de diverses forces socio-politiques s'entremêlent et se combattent. L'interaction des sujets politiques sur les questions d'obtention, de conservation et d'utilisation du pouvoir de l'État donne lieu à des processus politiques dans la société.
Dans la vie de tous les jours, le processus politique nous apparaît comme une chaîne d'événements et d'états qui changent en fonction des actions et des interactions des sujets politiques. La sphère de la politique est en quelque sorte tissée de grands et de petits processus politiques, aléatoires et naturels : le discours d'un homme politique, le déroulement d'une réunion spontanée, l'investiture d'un président, etc. les processus privés sont inclus d'une manière ou d'une autre dans le processus général de base de la vie du système politique en tant que mécanisme intégral de formation et de mise en œuvre du pouvoir politique.
Le processus politique est une caractéristique fonctionnelle et dynamique du système politique, reflétant la totalité des interactions intentionnelles et la confrontation des sujets politiques, à la fois au sein du système politique lui-même et en dehors de celui-ci.
Question 2. Quels types de processus politiques connaissez-vous ?
On peut dire que les processus politiques sont divisés en processus politiques nationaux et étrangers.
Le processus politique interne se déroule entre les sujets de la politique (classes, autres groupes sociaux, nations, partis, mouvements sociaux, dirigeants politiques), dont l'activité principale est la conquête, la conservation et l'utilisation du pouvoir politique. Le processus politique intérieur couvre diverses sphères de la société - politique, juridique, économique, sociale, environnementale, démographique, culturelle, militaire, etc.
Le processus de politique étrangère s'étend aux relations avec les autres États en tant qu'art de conduire les affaires internationales. Elle est étroitement liée à la structure économique dominante, au système social et étatique et les exprime sur la scène mondiale. Dans les conditions modernes, le processus de politique étrangère devient de plus en plus l'art des négociations, atteignant des compromis politiques raisonnables et mutuellement acceptables.
Selon l'importance pour la société de certaines formes de régulation politique des rapports sociaux, les processus politiques se divisent en fondamentaux et périphériques.
Le processus politique de base se caractérise par diverses manières d'impliquer de larges couches sociales dans les relations avec l'État, des formes de transformation des intérêts et des demandes de la population en décisions managériales, des méthodes typiques de formation des élites politiques, etc.
Les processus politiques périphériques révèlent la dynamique de la formation des associations politiques individuelles (partis, groupes de pression, etc.), le développement de l'autonomie locale, d'autres connexions et relations dans le système politique qui n'affectent pas fondamentalement les formes et méthodes dominantes de exercer le pouvoir.
De par la nature de la participation des masses à la vie politique, on peut distinguer les démocratiques, qui combinent diverses formes de démocratie directe et représentative, et les non démocratiques, dont le contenu interne est déterminé par la présence de régimes totalitaires ou autoritaires. régimes; les activités des partis politiques concernés et des organisations et dirigeants publics, l'existence d'une culture politique autoritaire et la mentalité des citoyens.
Question 3. Quelles sont la structure et les étapes du processus politique ?
La formation des structures de pouvoir au niveau de l'État s'effectue principalement par le biais du processus électoral, ainsi que par la nomination à des fonctions publiques.
Pour les pays démocratiques, le sens du processus électoral est de mettre en œuvre les principes de représentation des intérêts sociaux, d'électivité et de rotation des organes gouvernementaux, et le choix d'une orientation politique. Il s'agit d'un processus délibéré cyclique (en fonction du moment des élections), au sein duquel il y a une confrontation entre les intérêts et les objectifs des sujets politiques. En conséquence, certaines forces politiques accèdent aux structures de pouvoir et le processus d'exercice du pouvoir se développe, dont l'essence est l'adoption et la mise en œuvre de décisions politiques. Elle comprend les étapes suivantes : présentation des intérêts (besoins) aux structures de pouvoir ; faire des décisions; mise en œuvre de solutions ; le contrôle de leur mise en œuvre et l'évaluation des résultats.
Au premier stade, le mécontentement des gens à l'égard de tout phénomène négatif est révélé, dont la solution implique l'intervention de l'État. Dans les démocraties modernes, les formes de présentation des revendications sont diverses : des campagnes de pétitions, des rassemblements, des grèves à l'utilisation des capacités d'information des médias et d'Internet. Les revendications sont exprimées par des groupes d'intérêts, des mouvements sociopolitiques, des partis d'opposition et des citoyens. Ces sujets du processus politique en deviennent les principaux initiateurs. Dans le même temps, l'initiative peut également appartenir aux autorités.
La prise de décisions politiques est la deuxième étape du processus politique. Nous parlons de décisions sur des questions clés de politique intérieure et étrangère. Selon lequel de ces domaines la décision vise, les objets du processus politique sont distingués (par exemple, l'industrie, la santé, le système électoral, etc.). A ce stade, ainsi qu'aux suivants, les institutions étatiques prennent le devant de la scène. Ainsi, en Russie, les grandes orientations de la politique étrangère et intérieure sont déterminées par le président. Il fixe également des objectifs communs pour les autorités exécutives fédérales. Le gouvernement de la Fédération de Russie élabore des objectifs et des stratégies spécifiques dans certains domaines. La Douma d'État participe à ces travaux en votant des lois.
Le conflit d'intérêts s'observe entre l'élite dirigeante et l'opposition (rappelez-vous les objectifs des ministres "fantômes" de Grande-Bretagne), entre les organisations gouvernementales et non gouvernementales, les dirigeants politiques officiels et les fonctionnaires professionnels.
Souvent, des hauts fonctionnaires, usant de leur influence et de leurs relations, « font passer » une décision qui est bénéfique pour eux-mêmes ou pour un cercle restreint de personnes, ce qui sape la crédibilité du gouvernement et peut nuire au sort de nombreuses personnes. Tout cela, pris ensemble, crée une situation assez difficile. Le moyen d'en sortir est obtenu, en règle générale, par de longues négociations, et parfois avec l'application de sanctions administratives. Le résultat du travail commun sont des documents officiels.
Au troisième stade, les autorités exécutives : ministères, services et agences deviennent les principaux exécutants des décisions prises. Leur travail est coordonné par le gouvernement de la Fédération de Russie et le président de la Fédération de Russie. Les ministères fédéraux adoptent des règlements: directives, arrêtés, arrêtés, etc. En général, cette étape est un programme d'actions pré-pensé pour la mise en œuvre des tâches fixées. Lors de la mise en œuvre des plans, diverses méthodes sont utilisées, principalement juridiques. Les méthodes socio-psychologiques (persuasion, accords) et administratives sont également largement utilisées. Les méthodes économiques (par exemple, taxes, subventions) ont également acquis une grande importance. Les ressources nécessaires sont également recherchées. Les ressources peuvent être la connaissance, la science, les moyens techniques et financiers, l'opinion publique, etc.
La mise en œuvre des décisions gouvernementales affecte la sphère publique. Par conséquent, l'État est intéressé par le soutien de ses décisions par la population en général. À cet égard, la participation de diverses structures civiles est non seulement souhaitable, mais nécessaire, ce qui réduit le risque de conséquences sociales négatives.
Le contrôle de l'exécution des décisions et l'évaluation du résultat constituent la quatrième étape du processus politique. Le contrôle est effectué par des organismes de contrôle. Les résultats des décisions politiques sont analysés et une évaluation est faite du travail des organes de l'État.
Parallèlement à cela, les citoyens et les groupes de personnes évaluent également la politique des autorités et les mesures prises pour améliorer leur vie. Ces évaluations s'expriment à la fois dans le soutien aux décisions politiques et dans la formulation de nouvelles demandes à l'égard de l'élite dirigeante. L'achèvement d'un cycle de prise de décision et de mise en œuvre est le début d'un autre. En bref, il s'agit d'un processus continu et déterminé.
Le résultat du processus politique dépend largement d'une combinaison de facteurs internes et externes. Les facteurs internes comprennent, par exemple, la compétence et la capacité des autorités à évaluer correctement la situation, à choisir les moyens, méthodes et ressources appropriés. Tout aussi important est l'attachement de tous les participants aux valeurs démocratiques, ainsi que leur respect de l'État de droit. La confiance des citoyens dans le gouvernement est en train d'émerger. Le processus politique se caractérise par la stabilité et donne un résultat positif, par exemple une augmentation du niveau de vie de la population.
L'incohérence des éléments structurels du processus politique : sujets, objectifs, moyens, méthodes, ressources et exécuteurs - indique son instabilité. Elle surgit, en règle générale, dans une crise de pouvoir, la perte de sa légitimité. Les causes de l'instabilité peuvent être très différentes : une baisse de la production, l'insatisfaction de certains groupes sociaux vis-à-vis de leur statut, la dette extérieure de l'État, etc. Un processus instable est dangereux, car il peut conduire à des résultats imprévisibles.
Le processus politique démocratique est un processus, en règle générale, stable, basé sur un dialogue constructif des forces politiques, la recherche de compromis et la réalisation d'un consensus. Elle se réalise sous les yeux de toute la société et avec sa participation active consciente.
Question 4. Quelle est l'essence de la participation politique ?
La participation politique est l'action d'un citoyen dans le but d'influencer l'élaboration, l'adoption et la mise en œuvre des décisions gouvernementales, le choix des représentants dans les institutions gouvernementales.
L'étendue de la participation possible est déterminée par les droits politiques, dont l'exercice divise les citoyens en deux groupes. Le premier comprend l'élite politique, tous ceux pour qui la politique est l'occupation principale, l'activité professionnelle. Le deuxième groupe est composé de citoyens ordinaires. Étant actifs, ils rejoignent généralement volontairement le processus politique, influençant le gouvernement. Certains chercheurs considèrent la participation politique comme des actions en politique par des citoyens des deux groupes. D'autres n'associent la participation politique qu'aux actions des citoyens ordinaires, tout en notant la fluidité et la conventionnalité de la ligne entre les deux groupes.
Question 5. Quelles sont les formes possibles d'activité politique des citoyens ?
La participation politique des citoyens ordinaires peut être directe (immédiate) et représentative (indirecte). La participation directe s'exprime dans des actions telles que le vote aux élections et aux référendums, les appels et les lettres aux organes de l'État, les réunions avec des politiciens, le travail dans les partis politiques, la participation à des rassemblements, etc. . Ces actions sont appelées types (ou formes) de participation politique. Ils correspondent à certains rôles politiques : électeur, membre du parti, initiateur de pétition, participant à un rassemblement, etc. Nous soulignons que la participation politique est, d'abord, toujours une action spécifique ; deuxièmement, la participation, contrairement au paiement des impôts ou au service dans l'armée, est essentiellement volontaire ; troisièmement, la participation est réelle et non fictive, elle suppose l'existence d'un choix réel, d'une alternative.
Question 6. Pourquoi la participation politique n'est-elle pas toujours efficace ?
Ayant des chances égales sur le plan juridique, différentes personnes sont impliquées dans le processus politique de différentes manières. Les scientifiques ont découvert que les incitations puissantes à l'activité politique d'une personne sont son intérêt pour la politique et sa compétence politique. La compétence politique est directement liée à l'éducation. Selon les sociologues, les personnes plus éduquées sont plus actives politiquement. De plus, l'influence du facteur d'éducation est plus élevée que le niveau de revenu ou la profession.
Dans chaque société, certains groupes de citoyens hésitent à participer à la politique. En règle générale, les personnes peu scolarisées, qui n'ont pas confiance en elles et en leurs capacités, évitent la politique. Mais une personne bien éduquée qui est déçue de sa participation politique en raison du manque de résultats souhaités peut également devenir un absent. Le degré d'activité et l'efficacité de la participation politique dépendent largement de la culture politique.
Question 7. Qu'est-ce que la culture politique ?
La connaissance politique peut être de nature scientifique, mais elle peut aussi exister au niveau des idées quotidiennes. Dans ce dernier cas, les phénomènes politiques sont souvent déformés. La connaissance de la science politique aide à percevoir adéquatement la réalité politique. Une personne ayant des connaissances scientifiques est moins sensible à la désinformation et à la manipulation de sa conscience politique.
Les orientations de valeurs politiques occupent une place centrale dans la structure de la culture politique de l'individu. Ils comprennent les jugements, les opinions d'une personne sur les idéaux politiques, les objectifs et les principes d'un ordre social raisonnable et souhaitable, les moyens d'y parvenir, les mécanismes politiques de fonctionnement, etc. Les orientations politiques se forment sous l'influence des connaissances, de l'attitude émotionnelle personnelle à phénomènes et leurs propres évaluations. Dans le même temps, les valeurs politiques normatives (socialement reconnues) ont une certaine influence sur les orientations de valeur de l'individu. Rappelons qu'en Russie, il s'agit notamment de la démocratie, du parlementarisme, de l'État de droit (continuez cette liste). Les valeurs politiques de base servent généralement de critères d'évaluation d'un événement ou d'un phénomène politique ("démocratique ou antidémocratique", "légitime ou illégal", etc.).
Les orientations de valeur se manifestent de différentes manières. Parfois, ils existent sous la forme de préférences inconscientes, par exemple, à une certaine direction politique : sociale-démocrate, libérale, etc. En l'absence d'une connaissance approfondie de l'essence de ces directions, le sujet de la politique se transforme souvent en son objet, facilement succombe aux appels et aux slogans populistes, suit aveuglément les dirigeants politiques . Dans ce cas, sa participation politique est qualifiée de participation mobilisée.
Les modes d'action politique pratique sont des modèles et des règles de comportement politique qui déterminent comment agir. De nombreux politologues les appellent des modèles de comportement politique, car l'exercice par un citoyen de n'importe quel rôle politique implique le respect non pas d'une, mais de plusieurs règles successives. Ensemble, ces règles reflètent le contenu du rôle respectif. Par exemple, le rôle de l'électeur, comme vous le savez, implique une analyse et une évaluation sous l'angle de certaines exigences des programmes électoraux, ainsi que des qualités personnelles des candidats au pouvoir. L'ensemble des actions de l'électeur, conformément aux exigences réglementaires, sera le modèle (échantillon) de son comportement politique.
La culture politique, étant une partie importante du système politique, est largement déterminée par son type. À cet égard, de nombreux politologues estiment que la typologie la plus générale est celle basée sur les types de systèmes politiques. Ainsi, dans les systèmes politiques totalitaires, la conviction des citoyens dans la justice du pouvoir illimité de l'État sur l'individu, la croyance que le monde est divisé en deux camps hostiles - les «amis» et les «ennemis» se forme. L'image d'un ennemi qu'il faut détruire est cultivée dans la conscience politique et une lutte irréconciliable est perçue comme une méthode universelle pour résoudre des problèmes politiques complexes.
Le type autoritaire de culture politique diffère considérablement du type totalitaire. La société est consciente de l'aliénation du pouvoir, le sentiment de fusion avec lui disparaît. Le comportement politique de l'élite est dominé par les exigences de compétence, de professionnalisme et d'obéissance qui s'imposent aux citoyens.
Le type démocratique de culture politique est dominé par des orientations vers des valeurs et des normes démocratiques. Une personne, ses droits et libertés ont une valeur particulière. Vis-à-vis des autorités, les humeurs de critique prévalent. Les gens considèrent l'État comme une institution contrôlée par la société civile, et en même temps comme un facteur important de son intégration. L'ouverture des positions politiques et l'orientation vers la participation politique acquièrent une grande importance. L'attachement aux lois, le sens de la responsabilité des citoyens dans leur choix politique et les moyens de le mettre en œuvre, le pluralisme et la tolérance de l'opinion publique dominent.
TÂCHES
Question 1. Certains politologues comparent le processus politique à Janus à deux faces - une divinité romaine, dont une face est tournée vers le passé, l'autre - vers l'avenir. Comment comprendre cette comparaison ? Sur des exemples précis, révélez son essence.
Il n'y a pas d'avenir sans passé. Les racines des événements et des processus politiques se trouvent dans le passé, et s'ils ne sont pas résolus dans le présent, ils se déplacent vers l'avenir. Nos problèmes d'aujourd'hui trouvent leur origine en URSS Ils n'ont pas complètement disparu dans les années 90 et maintenant ils répondent douloureusement à notre vie d'aujourd'hui. L'URSS s'est effondrée, d'autres relations sont apparues dans l'économie, mais notre essence soviétique est restée et elle se manifeste partout et en tout.
Question 2. Sur l'exemple d'un processus politique en Russie, décrivez ses étapes.
Perestroïka. Etapes : 1. Privatisation 2. Restructuration de la structure sectorielle. 3. Transition vers un mécanisme d'économie de marché.
Question 3. Les scientifiques ont établi les raisons de l'activité politique et de la passivité des citoyens. Parmi eux se trouve la conscience de leurs intérêts socio-économiques et politiques ; compréhension du devoir public et souci du bien commun; déception quant à l'efficacité du système politique, effondrement des valeurs qui y dominaient auparavant; méfiance à l'égard de l'autorité; manque de solides connaissances et convictions politiques; le désir d'améliorer leur statut social; nihilisme politique et juridique. À partir de l'analyse de ces raisons, identifiez ce qui stimule l'activité politique et ce qui la freine. Expliquez votre réponse.
Augmente l'activité arrosée de plusieurs points, à savoir :
1) la confiance des citoyens dans le pouvoir (une personne ne peut pas confier sa vie à des personnes peu fiables en qui elle n'a pas confiance)
2) actions réelles des autorités (un exemple clair de la façon dont les politiciens font leur travail les élèvera très haut aux yeux des citoyens)
La passivité des citoyens est causée principalement par le fait que les politiciens, ne remplissant pas leurs devoirs, perdent leur réputation et aggravent la situation dans le pays, et à la fin les gens se rebelleront.
QUESTIONS DE RÉVISION POUR LE CHAPITRE 3
Question 1. Quelle est la relation entre pouvoir et politique ?
La politique est un concept qui comprend les activités des pouvoirs publics et de l'administration publique, ainsi que les questions et événements de la vie publique liés au fonctionnement de l'État. L'étude scientifique de la politique s'effectue dans le cadre de la science politique.
Le pouvoir est la capacité et la capacité d'imposer sa volonté, d'influencer les activités et le comportement des autres, même en dépit de leur résistance. L'essence du pouvoir ne dépend pas de ce sur quoi repose cette possibilité. Le pouvoir peut reposer sur diverses méthodes : démocratique et autoritaire, honnête et malhonnête, violence et vengeance, tromperie, provocation, extorsion, incitations, promesses, etc.
Le pouvoir politique est la capacité d'un certain groupe ou d'une classe sociale à exercer sa volonté, à influencer les activités d'autres groupes ou classes sociaux. Contrairement à d'autres types de pouvoir (familial, public, etc.), le pouvoir politique exerce son influence sur de larges groupes de personnes, utilise à cette fin un appareil spécialement créé et des moyens spécifiques. L'élément le plus fort du pouvoir politique est l'État et le système des organes de l'État exerçant le pouvoir d'État.
Le mot même politique se traduit par l'art de gérer. Et gouverner l'État, c'est avoir du pouvoir sur les autres, c'est-à-dire que sans pouvoir, la politique reste un art au sens d'une discipline esthétique.
Question 2. Comment les principales composantes du système politique sont-elles liées ?
Comme tout autre, le système politique a ses limites. À l'intérieur de ces frontières se trouvent des institutions de pouvoir, des relations, des activités qui déterminent la politique. Dans le système politique, selon l'une des approches existant en science politique, on distingue quatre composantes structurelles, appelées sous-systèmes.
Le sous-système institutionnel comprend l'État, les partis, les mouvements sociopolitiques et d'autres institutions politiques.
Le sous-système normatif comprend les principes politiques, les normes juridiques régissant la vie politique, les traditions politiques et les normes morales incarnées dans les constitutions, d'autres lois (ces normes s'appliquent à l'ensemble du système politique), les programmes des partis, les chartes des associations politiques (ces normes opèrent au sein de certaines organisations) , mais aussi dans les traditions et les procédures qui déterminent les règles de conduite en politique.
Le sous-système communicatif est un ensemble de connexions et d'interactions à la fois entre les sous-systèmes du système politique, et entre le système politique et les autres sous-systèmes de la société (économique, social, etc.), ainsi qu'entre les systèmes politiques des différents pays.
Le sous-système culturel et idéologique couvre la psychologie politique et l'idéologie, la culture politique, y compris les enseignements politiques, les valeurs, les idéaux, les modèles de comportement qui affectent l'activité politique des personnes.
Dans l'ensemble de toutes ces composantes, le système politique est un mécanisme complexe de formation et de fonctionnement du pouvoir dans la société.
Question 3. Quel est le rôle du système politique dans la société ?
Le rôle de la politique dans la société :
Découvrir le sens de l'existence de cette communauté et le système de ses priorités ;
Coordination et équilibre des intérêts de tous ses membres, détermination d'aspirations et d'objectifs collectifs communs ;
Élaboration de règles de comportement et d'activité de vie acceptables pour tous;
La distribution des fonctions et des rôles entre tous les sujets d'une communauté donnée, ou du moins l'élaboration des règles selon lesquelles cette distribution s'opère ;
Création d'un langage généralement accepté (généralement compréhensible) - verbal (verbal) ou symbolique, capable d'assurer une interaction efficace et une compréhension mutuelle de tous les membres de la communauté.
Question 4. Quel est le rapport entre la société civile et l'état de droit ?
La société civile dans sa compréhension et son sens modernes est une société capable de résister à l'État, de contrôler ses activités, capable de montrer à l'État sa place. En d'autres termes, la société civile est une société capable de légaliser son État.
La capacité d'une telle société à s'auto-organiser politiquement n'est possible qu'en présence de certaines conditions économiques, à savoir la liberté économique, la diversité des formes de propriété, les relations de marché. La société civile est fondée sur la propriété privée.
Ainsi, la société civile et ses relations avec l'État se caractérisent principalement par les points suivants :
La formation et le développement de la société civile sont associés à la formation des rapports sociaux bourgeois, à l'affirmation du principe d'égalité formelle ;
La société civile est basée sur la propriété privée et d'autres formes de propriété, l'économie de marché, le pluralisme politique ;
La société civile coexiste avec l'État comme une force relativement indépendante et opposée, qui est en contradiction avec lui ;
La société civile est un système qui se construit sur la base de liens horizontaux entre les sujets (principe de coordination) et qui se caractérise par l'auto-organisation et l'auto-gouvernance ;
La société civile est une communauté de citoyens-propriétaires libres qui se perçoivent à ce titre et sont donc prêts à assumer l'entière responsabilité économique et politique de l'état de la société ;
Avec le développement de la société civile et la formation de l'État de droit, il y a un rapprochement entre la société et l'État, leur interpénétration : par essence, l'État de droit est un mode d'organisation de la société civile, sa forme politique ;
L'interaction de la société civile et de l'État de droit vise à la formation d'une société démocratique légale, à la création d'un État social et juridique démocratique.
Il est possible d'indiquer un certain nombre d'idées et de principes les plus généraux qui sous-tendent toute société civile, quelles que soient les spécificités d'un pays particulier. Ceux-ci inclus:
1) liberté économique, variété des formes de propriété, relations de marché ;
2) la reconnaissance et la protection inconditionnelles des droits naturels de l'homme et du citoyen ;
3) légitimité et caractère démocratique du pouvoir ;
4) égalité de tous devant la loi et la justice, protection juridique fiable de l'individu ;
5) un État de droit fondé sur le principe de séparation et d'interaction des pouvoirs ;
6) pluralisme politique et idéologique, présence d'opposition légale ;
7) liberté d'opinion, d'expression et de la presse, indépendance des médias de masse ;
8) la non-ingérence de l'État dans la vie privée des citoyens, leurs devoirs et responsabilités réciproques ;
9) paix de classe, partenariat et entente nationale ;
10) une politique sociale efficace qui assure un niveau de vie décent aux personnes.
Question 5. Comment se déroule le processus électoral dans une société démocratique ?
Le processus électoral est un ensemble d'activités pour la préparation et la conduite des élections. Il comprend, d'une part, les campagnes électorales des candidats et, d'autre part, le travail des commissions électorales pour former un organe élu du pouvoir.
Le processus électoral comprend les composantes suivantes :
nomination des élections;
Organisation des circonscriptions électorales, districts, sites ;
Formation de commissions électorales ;
Registre de vote;
Nomination et inscription des candidats ;
Préparation des bulletins de vote et des bulletins de vote par correspondance ;
Question 6. Quelle est la place en politique des élites politiques et des dirigeants politiques ?
On pense que, dans différents pays, l'élite politique comprend des chefs d'État et de gouvernement, des ministres, des présidents de chambres parlementaires, des chefs de factions et de commissions parlementaires, des dirigeants de partis politiques, des dirigeants régionaux (chefs d'administration, présidents d'assemblées législatives, chefs de parti de la région), chefs de grandes organisations politiques publiques, centres d'analyse politique, etc. Dans un pays comptant des dizaines de millions d'habitants, l'élite politique peut compter plusieurs centaines ou ) plusieurs milliers de personnes.
Dans les conditions modernes, un dirigeant politique est, en règle générale, le chef d'une organisation (généralement un parti politique) ou d'un État, c'est-à-dire un dirigeant politique.
Le statut de leader politique est associé à la consolidation formelle de sa position, de ses droits et de ses pouvoirs : le leader influence les gens non seulement en raison de son autorité personnelle, mais aussi en raison de sa position, des normes contenues dans les documents officiels, qui lui donnent la droit de prendre des décisions contraignantes pour les autres.
Ainsi, le leadership politique s'exprime dans l'influence sur de grands groupes de personnes, liée, d'une part, aux qualités personnelles du leader, à son autorité, à la capacité de diriger des partisans, et d'autre part, au statut officiel formel, qui implique la possession de Puissance.
Question 7. Quelles sont les différences entre l'idéologie politique et la psychologie politique ?
Une idéologie politique est un certain ensemble éthique d'idéaux, de principes, de doctrines, de mythes ou de symboles d'un certain mouvement social, d'une institution, d'une classe sociale ou d'un grand groupe qui expliquent comment la société devrait être organisée et proposent des projets politiques et culturels pour un certain ordre social. . L'idéologie politique est largement centrée sur la répartition du pouvoir politique et la question de savoir dans quel but il doit être utilisé. Certains partis suivent très clairement une certaine idéologie, tandis que d'autres peuvent avoir un large éventail d'opinions tirées de différents groupes d'idéologies, mais n'en suivent aucune en particulier. La popularité d'une idéologie dépend en partie des autorités morales.
La psychologie politique est une science interdisciplinaire à l'intersection de la psychologie, des sciences politiques et de la sociologie. La tâche principale de la psychologie politique est l'étude des modèles de comportement et de conscience politiques. Le sujet d'étude de la psychologie politique porte sur les composantes psychologiques du comportement politique d'une personne face aux problèmes de politique étrangère (guerre, terrorisme, décisions politiques, conflits ethniques, perception des partenaires de négociation) et interne (participation politique, discrimination à l'égard des minorités, formation des orientations politiques), dont l'étude permet d'appliquer des connaissances psychologiques à l'explication de la politique. Les méthodes utilisées en psychologie politique se concentrent principalement sur l'analyse des comportements individuels (analyse de contenu, entretiens, focus group, tests, revues par les pairs).
Question 8. En quoi les différentes formes de comportement politique diffèrent-elles les unes des autres ?
Selon son orientation cible, le comportement politique peut être constructif (contribuer au fonctionnement normal du système politique) et destructeur (saper l'ordre politique).
Le comportement politique peut être individuel, collectif et de masse. Le comportement politique individuel est les actions d'un individu qui ont une signification socio-politique (action pratique ou déclaration publique qui exprime une opinion sur les politiciens et la politique). Le comportement politique de groupe est associé aux activités d'organisations politiques ou d'un groupe d'individus politiquement actifs formé spontanément. Les formes les plus massives de comportement politique sont les élections, les référendums, les rassemblements et les manifestations. Dans le groupe, et plus encore dans le comportement politique de masse, on observe l'imitation, l'infection émotionnelle, l'empathie et la subordination du comportement individuel aux normes du groupe.
Question 9. Quel rôle joue la participation citoyenne dans le processus politique ?
Chaque citoyen a le droit de participer à la vie du pays, de protéger ses intérêts, d'exprimer son mécontentement à l'égard de tout facteur ou simplement de s'intéresser à la politique en tant que domaine d'activité accessible.
Formes actives de participation :
Participation aux organes élus, tels que les élections présidentielles ;
Actions de masse, telles que rassemblements, manifestations, grèves, dans lesquelles les masses sont coordonnées, insatisfaites de toute action du gouvernement ;
Actions ponctuelles, mais suffisamment notables pour avoir un poids politique ;
Participation aux partis et organisations politiques, participation au gouvernement du pays, à l'adoption des lois ;
Participation des citoyens aux sondages ;
Recours et plaintes auprès des structures supérieures d'individus ou de groupes de citoyens ;
Activités de lobbying ;
Participation au réseau - blogs, journaux électroniques et autres ressources Internet.
Formes passives de participation :
L'apathie sociale comme facteur de méfiance des citoyens à l'égard du gouvernement et, par conséquent, toutes sortes de non-participation aux élections ;
Ignorer les événements sociaux, tels que les subbotniks, les rassemblements et les manifestations, lorsqu'ils sont invités ou fortement recommandés ;
Ne pas faire quelque chose causé par l'insatisfaction à l'égard d'une action gouvernementale.
Question 10. Comment le système politique, la participation politique, la culture politique et le processus politique sont-ils liés ?
Le système politique est un ensemble d'organismes et d'organisations étatiques, partisanes et publiques participant à la vie politique du pays. C'est une formation complexe qui assure l'existence de la société en tant qu'organisme unique, contrôlé de manière centralisée par le pouvoir politique.
La participation politique est une action entreprise par des particuliers pour influencer la politique publique ou le choix des dirigeants politiques. La participation politique, contrairement à l'activité politique, n'a qu'un sujet : l'individu.
Culture politique - partie de la culture générale et de l'héritage, y compris l'expérience historique, la mémoire des événements sociaux et politiques, les valeurs politiques, les orientations et les compétences qui affectent directement le comportement politique.
Processus politique - une forme de fonctionnement du système politique de la société, changeant dans l'espace et dans le temps ; l'activité totale des sujets politiques, qui assure le fonctionnement et le développement du système politique.
Politique(Grec politikē - l'art de gouverner)
Les activités des pouvoirs publics et de l'administration publique, reflétant le système social et la structure économique du pays.
Questions et événements de la vie publique et étatique.
D'une certaine manière, l'activité dirigée de l'État ou des groupes sociaux dans divers domaines : l'économie, les relations sociales et nationales, la démographie, la sécurité, etc.
Politique- une orientation générale pour l'action et la prise de décision, qui facilite l'atteinte des objectifs. La politique dirige l'action pour atteindre un but ou accomplir une tâche. En fixant des directions à suivre, il explique comment les objectifs doivent être atteints. La politique laisse la liberté d'action.
Politique(Grec politikē - état ou affaires publiques du grec πόλις - état) définit les relations avec d'autres sujets d'intérêts politiques (États, entreprises, dans tous les domaines de relations). La base de la politique se reflète dans la constitution ou le plan directeur de grandes organisations avec des hiérarchies complexes et une structure ramifiée multidisciplinaire. La politique des relations externes et internes sont interconnectées et reflètent les fondements de l'auto-organisation et de la gestion.
Polis (grec πόλις) - auto-organisation de la communauté urbaine (y compris les propriétés adjacentes), qui s'est constituée en tant que formation politique, communauté - une forme particulière d'auto-organisation de la société, typique de la Grèce antique. Il s'est développé et s'est propagé à travers l'Italie et directement à travers l'Empire romain. Avec la croissance des États et des empires, la politique des relations avec de vastes territoires a nécessité la variabilité de la politique et l'amélioration du système de gestion.
La politique en tant que concept et méthodologie (méthode et procédure d'application) s'est formée dans les politiques, où se concentraient l'élite administrative et diverses classes, métiers, arts et écoles, dans lesquelles se formait la future élite. Par conséquent, la formation politique a défini les relations politiques comme des droits et obligations à long terme des parties, définies plus tard comme stratégiques et mises en œuvre à travers les fonctions de stratèges.
À l'ère moderne, la politique est devenue plus comme des manipulations avec une hiérarchie complexe d'élites et de pseudo-élites, qui est sujette à une réflexion multifactorielle sur des signaux multi-niveaux et multi-profils (incitations) dans des conditions réelles de facteurs et d'actions naturels changeants, y compris les actions inadéquates des sujets de la société.
Dans un sens étroit, la politique est une certaine partie, un programme ou une direction d'une telle activité, un ensemble de moyens (outils) et de méthodes (techniques) pour la réalisation de certains intérêts afin d'atteindre certains (par le sujet du processus politique) objectifs dans un certain environnement social. La politique est aussi appelée le processus de prise de décision, ainsi que le comportement dans les institutions publiques. Dans les sociétés civiles auto-organisées, la politique peut être observée dans l'interaction entre certains groupes de personnes, comme dans les entreprises, les universités et les institutions religieuses.
L'étude scientifique de la politique s'effectue dans le cadre de la science politique.
Définitions alternatives
Politique - la lutte de nombreux intérêts (l'art de la gestion, en tenant compte des intérêts de tous les secteurs de la société). La définition est liée à l'étymologie du grec. πολιτικός, où πολι (poly) signifie un tas de, et τικός (thikos) - l'intérêt; (littéralement - "de nombreux intérêts") [ source non précisée 252 jours] . Ainsi, les fonctionnaires des villes de la Grèce antique étaient appelés politiciens, et les citoyens qui s'intéressaient peu et participaient à la vie politique de leur ville étaient appelés ιδιοτικός ( idiotikos) ;
La politique est l'art du permis. L'histoire montre la manipulation et l'agressivité des politiques de nombreux dirigeants. La politique est une gestion, un outil, et elle doit être distinguée des buts et de la falsification (caractère d'imitation) de la politique ;
La politique est un phénomène global de la vie sociale, pénétrant toutes ses formes et comprenant toutes les formes d'activité sociale des personnes, tous les types d'activités pour leur organisation et leur leadership dans les processus de production ;
La politique est la gestion de l'allocation des ressources ;
La politique est une sphère de la vie sociale associée à l'obtention, à la conservation et à l'utilisation du pouvoir ;
La politique est le désir de participer au pouvoir ou d'influer sur la répartition du pouvoir, soit entre États, soit à l'intérieur d'un État entre les groupes de personnes qu'il contient ;
La politique, c'est la participation aux affaires de l'État, la direction de l'État, la définition des formes, des tâches, du contenu de l'État ;
La politique est l'activité de l'organisation (son modèle de comportement) pour atteindre ses objectifs (intérêts), par exemple : - politique technique ;
La politique est tout programme d'action, tout type d'activités pour la gestion indépendante de quelque chose ou de quelqu'un. Ainsi, dans ce sens, on peut parler, par exemple, de la politique monétaire de la banque, de la politique scolaire des municipalités urbaines, de la politique familiale de la femme vis-à-vis de son mari et de ses enfants, etc. ;
Politique - un ensemble de mesures et d'actions visant à atteindre un résultat prédéterminé;
La politique est une forme de conscience publique qui exprime les intérêts corporatifs de la communauté et se manifeste dans la société civile (l'État) sous la forme de tendances, de mouvements, de syndicats et d'autres organisations et associations publiques ayant des intérêts spécifiques. Les plus parfaits et organisés d'entre eux sont les fêtes et l'église.
La politique est l'art de rassembler les gens.
La politique est une lutte pour le droit d'établir vos propres règles du jeu.
La politique est l'art du mal au nom du bien (définition philosophique et éthique au sens large).
La politique est le décret imposé d'un tiers.
La politique est la stratégie exécutable de quelqu'un pour offrir des droits et des libertés. (un contrat tel ou tel peut offrir des droits différents des droits offerts par un autre contrat).
Politique - mesures et actions prises par un dirigeant afin de mettre en œuvre l'idée de la manière dont les choses devraient être organisées dans un environnement qui lui est soumis. Par exemple, la politique de la société "A", certaines fonctions de l'équipement qu'elle produit peuvent être modifiées afin d'augmenter les bénéfices
Approches principales
Les penseurs du passé définissaient la politique de différentes manières : comme « art royal » pour gérer tous les autres arts (oratoire, militaire, judiciaire, etc.) et la capacité de « protéger tous les citoyens et, si possible, en tirer le meilleur parti ». pire » (Platon) ; comme connaissance d'un gouvernement juste et sage (Machiavel); comme direction de l'appareil d'État ou influence sur cette direction (Max Weber), comme lutte d'intérêts de classe (Karl Marx). Les politologues modernes définissent la politique comme une activité d'intérêt public, exprimée dans le comportement des groupes sociaux, ainsi qu'un ensemble de modèles comportementaux et d'institutions qui régulent les relations sociales et créent à la fois le contrôle du pouvoir lui-même et la concurrence pour la possession du pouvoir.
Dans la science politique moderne, il existe deux approches clés pour comprendre la politique - consensuelle et conflictuelle.
Compréhension consensuelle
La compréhension consensuelle de la politique découle de la possibilité d'interaction politique en tant que coopération et implique l'élimination progressive des conflits, ce qui transformera la politique en actes publics visant à la compréhension mutuelle et à l'action conjointe afin d'atteindre un objectif qui exprime le bien public le plus élevé.
compréhension conflictuelle
La compréhension conflictuelle de la politique (Karl Schmitt) procède du fait que l'interaction politique résulte de l'atteinte d'une certaine intensité d'opposés dans les relations entre les personnes. La politique est créée en combattant publiquement des groupes de personnes qui se définissent mutuellement en termes d'"ami/ennemi".
le niveau de compétence des fonctionnaires et leur utilisation rationnelle pour la solution rapide et complète des tâches fixées par la plus haute direction politique de l'État ;
précision de l'analyse scientifique utilisant des méthodes modernes de modélisation des projets de décisions politiques majeures, ce qui élimine ou du moins réduit le risque de prise de décisions inadéquates par les dirigeants politiques de l'État.
Processus politiques et société
Les processus politiques reposent sur un ensemble d'idées et de méthodes pour leur mise en œuvre. La politique est de nature temporaire prononcée, c'est-à-dire qu'elle peut changer en raison du changement de dirigeants (gestionnaires).
Les partis politiques sont une organisation de personnes partageant les mêmes idées avec une vision commune du processus et de l'idéologie de la gouvernance. L'idéologie politique est basée sur la description du concept de phénomènes et de mécanismes, de processus et de structure de gestion. La politisation de la gouvernance manifeste souvent l'opposition des idéologies et des manipulations en faveur des objectifs de shadow rule et de lobbying pour les intérêts de tiers extérieurs à la gouvernance elle-même. Les partis politiques peuvent voir différemment la mise en œuvre de l'administration publique. Par conséquent, la politique des États est déterminée par l'équilibre et/ou l'opposition de diverses idéologies.
Selon le type (profil, niveau) des organisations, on distingue : la politique étatique, la politique militaire, la politique partisane, la politique technique (pour les organisations de production), etc.
Selon la direction des activités de l'organisation, il y a: politique intérieure et étrangère, politique sociale, etc.
l'art de gouverner et de sociétér;
un ensemble d'idées sociales et l'activité délibérée qu'elles provoquent, liée à la formation des relations entre les États, les peuples, les nations, les groupes sociaux
sphère d'activité de l'État, des partis, des mouvements sociaux.
le désir de participer au pouvoir ou d'influencer la répartition du pouvoir (Max Weber).
Systèmes politiques et idéologies
Voir également: Système politique
A ce jour, 20 systèmes politiques et idéologiques sont connus :
[Éditer] Penseurs politiques notables
Définitions associées
Relations politiques- formes d'interconnexion des sujets politiques - consentement, partenariat, discussions, conflits, domination et subordination entre les participants à la vie politique.
Pouvoir politique- la capacité et la capacité d'imposer sa volonté à l'autre.
Organisations politiques- un ensemble d'institutions étatiques et non étatiques qui expriment les intérêts de l'individu, du groupe, de la société.
Culture politique- le type d'attitude à l'égard des phénomènes politiques, qui se retrouve dans les comportements.
Conscience politique- psychologie politique et idéologie politique, motivations de la participation politique (idées, sentiments, expériences, valeurs, appréciations).
Sujets de politique- les individus, les groupes sociaux, les couches, les organisations, les masses, la société participant au processus de mise en place du pouvoir étatique.
La politique et son rôle particulier dans la vie de la société
La politique est un domaine extrêmement complexe des relations humaines. L'une de ses tâches les plus importantes est la gestion de la société, en tenant compte des intérêts des différents acteurs sociaux. Ces intérêts sont souvent mutuellement exclusifs.
La catégorie "politique" s'est généralisée grâce à l'ouvrage du même nom du philosophe grec ancien Aristote. Il considérait la politique comme une forme de communication entre les familles et les clans dans l'intérêt d'une vie heureuse et agréable. De nos jours, ce terme fait souvent référence à divers types d'influence et de leadership. Ainsi, ils parlent de la politique du président, du parti, de l'entreprise, de la rédaction, de l'établissement d'enseignement, de l'enseignant, du dirigeant et des membres d'un groupe.
Politique- se définit comme un domaine d'activité lié à la répartition et à l'exercice du pouvoir au sein de l'État et entre les États en vue d'assurer la sécurité de la société.
Dans le très sens large la politique n'est interprétée que comme l'activité d'organisation de la vie commune des personnes dans la société , comme une gestion nécessaire et utile à cet égard. Et les relations politiques - en tant que système de relations entre les personnes qui naissent et se développent précisément en raison de l'organisation et du fonctionnement du pouvoir d'État.
L'existence et le statut d'une politique dépendent d'un certain nombre de facteurs. Ces facteurs ou connexions nécessaires durables sont lois politiques. Ces connexions incluent les éléments suivants :
la dépendance de la politique du sujet vis-à-vis de l'intérêt pour un autre sujet. La politique est construite par ceux qui vivent un manque de sécurité : dans les avantages, y compris dans la vie et la santé, dans le statut social, la communication, etc. ; celui qui a de grandes ressources dicte les conditions de l'existence politique (collective) ; c'est-à-dire que celui qui est le moins intéressé dicte;
la dépendance de la stabilité des relations politiques à la volonté des sujets de sacrifier certains intérêts privés (personnels) ;
la dépendance de la sécurité commune de la communauté sur l'équité de la répartition des positions sociales des sujets de la politique.
La sécurité contient trois éléments principaux.
La sécurité sociale implique le maintien de l'existence du sujet dans un certain statut.
La sécurité économique signifie avoir accès aux moyens de subsistance.
La sécurité spirituelle implique la possibilité du libre choix des idées, de la foi, des goûts, etc., qui ne portent pas atteinte aux intérêts d'autrui.
La politique comme phénomène social
traditionnel quand la politique est déterminée par l'Etat et la participation du peuple à l'exercice ou à l'opposition au pouvoir ;
sociologique, au sein duquel la politique est interprétée au sens le plus large, comme tout type d'activité sociale associée à la direction indépendante des personnes, à la distribution des bénéfices et des ressources, à la résolution des conflits, etc.
Dans l'approche traditionnelle la politique apparaît comme une sphère spéciale, différente des autres sphères étatiques de la vie publique et s'y réalise. D'où ces définitions spécifiques de la politique, l'interprétant comme :
l'étendue de la lutte pour le pouvoir et le mode d'exercice de ce pouvoir;
la science et l'art de l'administration publique;
méthode de production d'ordres sociaux licites et de prescriptions et etc.
Dans une approche sociologique la politique en tant qu'activité publique n'est pas nécessairement liée au pouvoir de l'État et, par conséquent, ne constitue pas une sphère particulière de la vie publique. Elle est présente partout, et tout phénomène ou action devient politique dans la mesure où il « affecte l'organisation et la mobilisation des ressources, nécessaires à la mise en œuvre des objectifs d'une équipe particulière, d'une communauté, etc. Par conséquent, ils disent souvent : « Où que vous la jetiez, la politique est partout. Elle est présente même dans la famille, lorsqu'une femme intelligente contrôle son mari de telle manière qu'il semble à ce dernier qu'il est le maître de la maison, alors qu'en fait il est "sous le talon" de sa femme.
Interprétation du concept de "politique":
Le cours sur la base duquel les décisions sont prises, les mesures pour la mise en œuvre et la formation des tâches.
L'art de gérer les gens, toutes sortes d'activités pour l'autogestion.
La sphère de la lutte pour la conquête, la conservation et l'utilisation du pouvoir de l'État.
L'art de gouverner.
Qu'est-ce que la politique ? Dans sa forme la plus simplifiée, il s'agit d'une forme particulière d'activité visant à gérer la société, à prendre et à conserver le pouvoir, ainsi qu'à fournir des garanties pour la sécurité des citoyens. À cet égard, la politique, au sens étroit du terme, s'arrête là où commencent les processus révolutionnaires - la création d'autres "règles du jeu", qui, à leur tour, donnent naissance à de nouvelles normes d'activité politique.
Idéologie et partis
En outre, lorsqu'on dit ce qu'est la politique, il est nécessaire de prendre en compte les opinions idéologiques, les stratégies des partis et les intérêts publics en tant que composantes structurelles de la politique. Les opinions idéologiques sont souvent formées sur la base de traditions culturelles, mentales et historiques établies. De par leur nature, ils expriment les intérêts mentaux de divers groupes sociaux vivant sur le territoire d'un État, mais unis par une compréhension commune des processus politiques. Par exemple, la dichotomie structurelle de la CDU allemande et du SPD. Les chrétiens-démocrates sont catholiques, ils sont libéraux et de droite. Les sociaux-démocrates sont protestants et de gauche. En conséquence, diverses stratégies de parti sont formées en fonction des intérêts et des opinions des groupes sociaux et professionnels soutenant respectivement la CDU et le SPD.
Les personnes et les institutions
Pour décrire ce qu'est la politique, il est nécessaire de souligner immédiatement que toute activité politique est menée dans le cadre des institutions du pouvoir, mécanismes légitimes qui permettent d'incorporer les intérêts sociaux dans les intérêts politiques. Cela ne signifie pas qu'une seule personne ne peut pas concentrer tout le pouvoir entre ses mains (malheureusement, c'est souvent le cas), mais dans ce cas, le souverain lui-même devient un exemple classique - la célèbre expression de Louis XIV : "L'État, c'est moi".
La politique se manifeste sous diverses formes, a diverses dimensions. L'activité politique n'est qu'une des formes de sa manifestation, mais elle ne révèle pas toute l'essence du « politique ». Prenons, par exemple, les structures d'entreprise. Qu'est-ce qu'une politique dans une organisation ou dans une entreprise ? Nous rencontrons souvent l'expression "politique d'entreprise", "notre politique", "politique syndicale", etc. Après tout, en fait, dans ce cas, nous ne parlons pas de l'administration publique. Nous sommes confrontés au choix d'un certain ensemble de valeurs et de "règles du jeu". En effet, on nous propose de limiter notre liberté aux intérêts communs, corporatistes et d'agir non plus dans notre propre intérêt, mais dans l'intérêt commun, tacitement reconnu comme prioritaire par rapport à l'intérêt d'un individu.
conclusion
Ainsi, lors de la définition de la politique, nous devons partir de trois prémisses principales : le rapport du personnel et de l'entreprise ; choix idéologique et ensemble de valeurs; les objectifs de la politique et de l'État, ainsi que leurs fournisseurs - les partis et les institutions politiques. En conséquence, il s'avère que la politique est une activité (philosophie de l'activité) axée sur le renforcement et le développement des liens corporatifs dominants basés sur certains principes et stratégies pour le développement de l'organisation. Et peu importe la nature sociale de l'organisation elle-même. Seule sa position dominante par rapport à l'individu importe.
Chacun de nous en sait long sur la politique. Nous savons tout de la politique de l'État, de notre entreprise et même suivons notre propre ligne politique dans les relations familiales. Qu'est-ce que la politique ? Essayons de comprendre ce problème.
Que veut dire "politique"
Le mot politique nous vient du grec ancien. Il vient du mot politike, qui se traduit par affaires publiques ou étatiques. De nombreux philosophes célèbres ont donné leur définition de la politique. Par exemple, Platon croyait que la politique est l'art de gérer tous les autres arts (judiciaire, oratoire, militaire, etc.) afin d'améliorer la vie des citoyens. Machiavel croyait que la politique pouvait être appelée connaissance du gouvernement correct et sage de l'État.
Qu'est-ce que la politique : une définition moderne
La politique est la direction générale de la prise de décision et des actions qui facilitent la réalisation de l'objectif fixé. La politique énonce les orientations à suivre pour atteindre l'objectif. De plus, elle explique pourquoi il faut suivre ces indications. Bien que la politique oriente les actions vers l'accomplissement d'une tâche déterminée ou la réalisation d'un certain objectif, elle laisse en même temps la liberté d'action.
Quelle est l'essence de la politique
Le concept de "politique" a longtemps été inclus dans notre discours et notre vie quotidienne. Mais en est-il devenu plus clair ? Essayons d'expliquer quelle est l'essence de la politique :
- La politique est créée par les structures étatiques et les mouvements sociaux, elle leur est donc inextricablement liée.
- La politique est une lutte pour le pouvoir, son usage et son maintien.
- La politique peut être considérée comme une procédure de prise de décision dans une société où il n'y a pas d'unité complète. Ces décisions peuvent satisfaire les intérêts d'un grand groupe de personnes ou vice versa, un cercle très restreint de personnes.
- La politique peut être comparée à une forme d'art. Après tout, un politicien habile atteint toujours son objectif avec un minimum de pertes, est capable d'essayer les parties belligérantes, de prendre en compte les intérêts à long et à court terme de son parti, de son peuple et de son État. Et tout cela n'est pas possible si le politicien n'a pas de connaissances approfondies, de talent, d'intuition.
Que fait la politique
La politique joue un rôle important dans le développement de toute société. Regardons de plus près ce que fait la politique dans la société :
- Assure la stabilité et l'intégrité de la société.
- Assure l'efficacité et la mobilisation de tous les types d'activités sociales.
- Réglemente et gère l'intérêt public.
- Fournit une socialisation socialiste en attirant l'individu et des groupes entiers de la population dans la vie sociale.
- Elle crée les droits et libertés de l'individu, et est aussi garante de leur respect.
Qu'en est-il de la politique
La politique peut être attribuée à tout ce qui est lié de quelque manière que ce soit aux mouvements sociaux, aux partis politiques et aux structures étatiques. Cela peut s'expliquer par le fait que c'est tout ce qui précède qui crée une politique et, par conséquent, est inextricablement lié à celle-ci. Tout problème, s'il tombe dans la sphère d'attention de l'État, d'un mouvement social ou d'un parti, devient immédiatement un problème politique.
Ce qui est inclus dans la politique
La politique est un monde riche et varié qui comprend :
- Diverses sciences, comme la politique y est inextricablement liée.
- Objectifs, intérêts et attitudes de diverses institutions politiques et groupes sociaux.
- Des mécanismes de coordination et de régulation des intérêts qui évitent une scission dans la société.
- Interaction directe des objets et des sujets de la politique.
Les éléments de la politique peuvent également inclure les relations politiques, le pouvoir politique, l'organisation et la culture politiques, la conscience politique, ainsi que les sujets de la politique.
Qu'est-ce qu'une politique comptable
La politique comptable est la documentation qui réglemente la tenue des registres fiscaux et comptables d'une entreprise ou d'une organisation, ainsi qu'un ensemble de règles pour refléter les dépenses et les revenus sur les comptes de l'organisation, mettre les biens au bilan et compiler les documents de reporting.
En d'autres termes, une politique comptable peut être considérée comme un ensemble de documents qui facilitent la comptabilité et réduisent la fiscalité.
Une politique comptable bien conçue vous permet de réduire légalement l'imposition d'une entreprise ou d'une organisation.
La politique comptable est élaborée par le chef comptable et approuvée par le chef de l'organisation, qui émet une ordonnance sur sa mise en œuvre.