De tout ce qui précède, il devient évident que la culture joue un rôle important dans la vie, qui consiste principalement dans le fait que la culture agit comme un moyen d'accumulation, de stockage et de transmission de l'expérience humaine.
Ce rôle de la culture se réalise à travers un certain nombre de fonctions :
Fonction éducative et éducative. Vous pouvez dire ce que fait la culture. Un individu devient membre de la société, une personne au fur et à mesure qu'il se socialise, c'est-à-dire qu'il maîtrise les connaissances, le langage, les symboles, les valeurs, les normes, les coutumes, les traditions de son peuple, le sien et l'ensemble de l'humanité. Le niveau de culture d'un individu est déterminé par sa socialisation - familiarisation avec le patrimoine culturel, ainsi que par le degré de développement des capacités individuelles. La culture personnelle est généralement associée à des capacités créatives développées, à l'érudition, à la compréhension des œuvres, à la maîtrise des langues maternelles et étrangères, à la précision, à la politesse, à la maîtrise de soi, à une haute moralité, etc. Tout cela est réalisé dans le processus et.
Fonctions d'intégration et de désintégration de la culture. E. Durkheim a accordé une attention particulière à ces fonctions dans ses études. Selon E. Durkheim, le développement de la culture crée chez les personnes qui sont membres d'une communauté particulière un sentiment de communauté, d'appartenance à une nation, un peuple, une religion, un groupe, etc. Ainsi, la culture unit les personnes, les intègre, assure l'intégrité de la communauté. Mais unissant certains sur la base d'une sous-culture, il les oppose à d'autres et sépare des communautés et des communautés plus larges. Au sein de ces communautés et communautés plus larges, des conflits culturels peuvent survenir. Ainsi, la culture peut et remplit souvent une fonction de désintégration.
Fonction régulatrice de la culture. Comme indiqué précédemment, au cours de la socialisation, les valeurs, les idéaux, les normes et les modèles de comportement font partie de la conscience de soi de l'individu. Ils façonnent et régulent son comportement. On peut dire que la culture dans son ensemble détermine le cadre dans lequel une personne peut et doit agir. La culture régule les comportements humains à l'école, au travail, à la maison, etc., mettant en avant un système de prescriptions et d'interdits. La violation de ces prescriptions et interdits déclenche certaines sanctions qui sont établies par la communauté et soutenues par le pouvoir de l'opinion publique et diverses formes de coercition institutionnelle.
La fonction de traduction (transfert) de l'expérience sociale souvent appelée fonction de continuité historique, ou informationnelle. La culture, qui est un système de signes complexe, transmet l'expérience sociale de génération en génération, d'époque en époque. En plus de la culture, la société n'a pas d'autres mécanismes pour concentrer toute la richesse de l'expérience accumulée par les gens. Ce n'est donc pas un hasard si la culture est considérée comme la mémoire sociale de l'humanité.
Fonction cognitive (épistémologique) est étroitement liée à la fonction de transmission de l'expérience sociale et, en un certain sens, en découle. La culture, concentrant la meilleure expérience sociale de nombreuses générations de personnes, acquiert la capacité d'accumuler les connaissances les plus riches sur le monde et de créer ainsi des opportunités favorables à sa connaissance et à son développement. On peut affirmer qu'une société est aussi intellectuelle qu'elle utilise pleinement les connaissances les plus riches contenues dans le pool génétique culturel de l'humanité. Tous les types de société qui vivent aujourd'hui sur Terre diffèrent considérablement principalement sur cette base.
Fonction de réglementation (normative) lié principalement à la définition (régulation) de divers aspects, types d'activités sociales et personnelles des personnes. Dans le domaine du travail, de la vie quotidienne, des relations interpersonnelles, la culture influence d'une manière ou d'une autre le comportement des personnes et règle leurs actions et même le choix de certaines valeurs matérielles et spirituelles. La fonction régulatrice de la culture est soutenue par des systèmes normatifs tels que la morale et le droit.
Fonction de signe est le plus important dans le système de la culture. Représentant un certain système de signes, la culture implique la connaissance, la possession de celui-ci. Il est impossible de maîtriser les réalisations de la culture sans étudier les systèmes de signes correspondants. Ainsi, la langue (orale ou écrite) est un moyen de communication entre les personnes. La langue littéraire agit comme le moyen le plus important de maîtriser la culture nationale. Des langages spécifiques sont nécessaires pour comprendre le monde de la musique, de la peinture, du théâtre. ont également leurs propres systèmes de signalisation.
Valeur, ou axiologique, la fonction reflète l'état qualitatif le plus important de la culture. La culture en tant que certain système de valeurs forme les besoins et les orientations de valeur bien définis d'une personne. Par leur niveau et leur qualité, les gens jugent le plus souvent le degré de culture d'une personne. Le contenu moral et intellectuel, en règle générale, sert de critère pour une évaluation appropriée.
Fonctions sociales de la culture
Fonctionnalités sociales que la culture performe permet aux gens de mener des activités collectives, de la meilleure façon pour satisfaire leurs besoins. Les principales fonctions de la culture sont :
- intégration sociale - assurer l'unité de l'humanité, une vision commune du monde (avec l'aide du mythe, de la religion, de la philosophie);
- l'organisation et la régulation de la vie commune des personnes par la loi, la politique, la morale, les coutumes, l'idéologie, etc. ;
- la fourniture des moyens de subsistance des personnes (telles que la connaissance, la communication, l'accumulation et le transfert de connaissances, l'éducation, l'éducation, la stimulation des innovations, la sélection des valeurs, etc.) ;
- régulation des sphères individuelles de l'activité humaine (culture de la vie, culture des loisirs, culture du travail, culture de l'alimentation, etc.).
Ainsi, le système de la culture est non seulement complexe et diversifié, mais aussi très mobile. La culture est une composante indispensable de la vie de la société dans son ensemble et de ses sujets étroitement liés : les individus,.
fonction adaptative
La structure complexe et à plusieurs niveaux de la culture détermine la diversité de ses fonctions dans la vie d'une personne et d'une société. Mais sur le nombre de fonctions de la culture chez les culturologues, il n'y a pas unanimité complète. Néanmoins, tous les auteurs sont d'accord avec l'idée de multifonctionnalité de la culture, avec le fait que chacune de ses composantes peut remplir des fonctions différentes.
fonction adaptative est la fonction la plus importante de la culture, assurant l'adaptation de l'homme à l'environnement. On sait que l'adaptation des organismes vivants à leur environnement est une condition nécessaire à leur survie dans le processus d'évolution. Leur adaptation se fait grâce au travail des mécanismes de sélection naturelle, d'hérédité et de variabilité, qui assurent la survie des individus les plus adaptés à l'environnement, la préservation et la transmission des traits utiles aux générations suivantes. Mais cela se passe d'une manière complètement différente: une personne ne s'adapte pas à l'environnement, aux changements de l'environnement, comme les autres organismes vivants, mais modifie l'environnement en fonction de ses besoins, en le refaisant pour elle-même.
Lorsque l'environnement est transformé, un nouveau monde artificiel est créé - la culture. En d'autres termes, une personne ne peut pas mener un mode de vie naturel, comme les animaux, et pour survivre, elle crée un habitat artificiel autour de lui, se protégeant des conditions environnementales défavorables. Une personne devient progressivement indépendante des conditions naturelles: si d'autres organismes vivants ne peuvent vivre que dans une certaine niche écologique, alors une personne est capable de maîtriser toutes les conditions naturelles pour estimer la formation d'un monde artificiel de la culture.
Bien sûr, une personne ne peut pas atteindre une indépendance totale vis-à-vis de l'environnement, car la forme de culture est en grande partie due aux conditions naturelles. Le type d'économie, les habitations, les traditions et les coutumes, les croyances, les rites et les rituels des peuples dépendent des conditions naturelles et climatiques. Alors. la culture des peuples montagnards diffère de la culture des peuples menant un mode de vie nomade ou pratiquant la pêche en mer, etc. Les peuples du Sud utilisent beaucoup d'épices dans la cuisine pour retarder la détérioration dans les climats chauds.
A mesure que la culture se développe, l'humanité s'offre une sécurité et un confort toujours plus grands. La qualité de vie s'améliore constamment. Mais après s'être débarrassé des vieilles peurs et des dangers, une personne se retrouve face à de nouveaux problèmes qu'elle se crée. Par exemple, aujourd'hui, vous ne pouvez pas avoir peur des redoutables maladies du passé - la peste ou la variole, mais de nouvelles maladies sont apparues, comme le sida, pour lequel aucun remède n'a encore été trouvé, et d'autres maladies mortelles créées par l'homme lui-même sont attendant dans les laboratoires militaires. Par conséquent, une personne doit se protéger non seulement de l'habitat naturel, mais également du monde de la culture, créé artificiellement par l'homme lui-même.
La fonction adaptative a une double nature. D'une part, il se manifeste par la création de moyens spécifiques de protection d'une personne - les moyens de protection nécessaires à une personne du monde extérieur. Ce sont tous les produits de la culture qui aident une personne à survivre et à avoir confiance dans le monde : l'utilisation du feu, le stockage de la nourriture et d'autres choses nécessaires, la création d'une agriculture productive, la médecine, etc. Dans le même temps, ils incluent non seulement les objets de la culture matérielle, mais également les moyens spécifiques qu'une personne développe pour s'adapter à la vie en société, l'empêchant de s'exterminer et de mourir mutuellement - structures étatiques, lois, coutumes, traditions, normes morales, etc. d.
D'autre part, il existe des moyens non spécifiques de protéger une personne - la culture dans son ensemble, existant comme une image du monde. Considérant la culture comme une "seconde nature", un monde créé par l'homme, nous soulignons la propriété la plus importante de l'activité et de la culture humaines - la capacité de "doubler le monde", en y séparant les couches sensorielles-objectives et idéales-figuratives. En reliant la culture au monde idéal de l'image, nous obtenons la propriété la plus importante de la culture - être une image du monde, une certaine grille d'images et de significations à travers laquelle le monde environnant est perçu. La culture en tant qu'image du monde permet de voir le monde non pas comme un flux continu d'informations, mais comme une information ordonnée et structurée. Tout objet ou phénomène du monde extérieur est perçu à travers cette grille symbolique, il a sa place dans ce système de significations, et il sera évalué comme utile, nuisible ou indifférent à une personne.
Fonction de signe
Signe, fonction significative(dénommage) est associé à la culture en tant qu'image du monde. La formation des noms et des titres est très importante pour une personne. Si un objet ou un phénomène n'est pas nommé, n'a pas de nom, n'est pas désigné par une personne, ils n'existent pas pour elle. Après avoir donné un nom à un objet ou à un phénomène et l'avoir évalué comme menaçant, une personne reçoit simultanément les informations nécessaires qui lui permettent d'agir pour éviter le danger, car lors du marquage d'une menace, on ne lui donne pas seulement un nom, mais il correspond dans la hiérarchie de l'être. Prenons un exemple. Chacun de nous a été malade au moins une fois dans sa vie (pas d'un léger rhume, mais d'une maladie assez grave). Dans le même temps, une personne éprouve non seulement des sensations douloureuses, des sentiments de faiblesse et d'impuissance. Habituellement, dans cet état, des pensées désagréables viennent à l'esprit, y compris sur une éventuelle issue fatale, les symptômes de toutes les maladies dont vous avez entendu parler sont rappelés. La situation est simple selon J. Jérôme, dont l'un des héros du roman "Trois hommes dans un bateau, sans compter le chien", étudiant un ouvrage médical de référence, a trouvé en lui toutes les maladies, à l'exception de la fièvre puerpérale. En d'autres termes, une personne éprouve de la peur à cause de l'incertitude de son avenir, parce qu'elle ressent une menace, mais n'en sait rien. Cela aggrave considérablement l'état général du patient. Dans de tels cas, un médecin est appelé, qui établit généralement un diagnostic et prescrit un traitement. Mais le soulagement survient avant même la prise de médicaments, puisque le médecin, après avoir posé un diagnostic, a donné un nom à la menace, l'inscrivant ainsi dans l'image du monde, qui a automatiquement donné des informations sur les moyens possibles de la combattre.
On peut dire que la culture en tant qu'image et image du monde est un schéma ordonné et équilibré du cosmos, c'est le prisme à travers lequel une personne regarde le monde. Elle s'exprime à travers la philosophie, la littérature, la mythologie, l'idéologie et les actions humaines. La plupart des membres de l'ethnie sont fragmentairement conscients de son contenu, dans son intégralité, il n'est accessible qu'à un petit nombre de spécialistes des études culturelles. La base de cette image du monde sont les constantes ethniques - les valeurs et les normes de la culture ethnique.
Fonction cognitive
Fonction cognitive (épistémologique) se manifeste le plus pleinement dans la science et la connaissance scientifique. La culture concentre l'expérience et les compétences de nombreuses générations de personnes, accumule de riches connaissances sur le monde et crée ainsi des opportunités favorables à sa connaissance et à son développement. Bien sûr, les connaissances sont acquises non seulement en science, mais aussi dans d'autres domaines de la culture, mais là, elles sont un sous-produit de l'activité humaine, et en science, l'obtention de connaissances objectives sur le monde est l'objectif le plus important.
La science est longtemps restée un phénomène de la civilisation et de la culture européennes uniquement, tandis que d'autres peuples ont choisi une manière différente de comprendre le monde qui les entoure. Ainsi, en Orient, à cette fin, les systèmes philosophiques et psychotechniques les plus complexes ont été créés. Ils ont sérieusement discuté de ces façons de comprendre le monde, inhabituelles pour les esprits européens rationnels, comme la télépathie (transmission de pensées à distance), la télékinésie (la capacité d'influencer les objets avec la pensée), la clairvoyance (la capacité de prédire l'avenir), etc.
Fonction de cumul
Fonction d'accumulation et de stockage d'informations est inextricablement liée à la fonction cognitive, puisque la connaissance, l'information sont le résultat de la cognition du monde. Le besoin d'informations sur une variété de questions est une condition naturelle de la vie d'un individu et de la société dans son ensemble. Une personne doit se souvenir de son passé, être capable de l'évaluer correctement, admettre ses erreurs; doit savoir qui il est, d'où il vient et où il va. Pour répondre à ces questions, l'homme a créé des systèmes de signalisation qui collectent, organisent et stockent les informations nécessaires. Dans le même temps, la culture peut être représentée comme un système de signes complexe qui assure la continuité historique et le transfert de l'expérience sociale de génération en génération, d'époque en époque, d'un pays à l'autre, ainsi que le transfert synchrone d'informations entre les personnes. vivant en même temps. Divers systèmes de signes aident une personne non seulement à comprendre le monde, mais aussi à fixer cette compréhension, à la structurer. L'humanité n'a qu'un seul moyen de préserver, de multiplier et de diffuser les connaissances accumulées dans le temps et dans l'espace - à travers la culture.
Les moyens de stockage, d'accumulation et de transmission de l'information sont la mémoire naturelle de l'individu, la mémoire collective du peuple, ancrée dans la langue et la culture spirituelle, les moyens symboliques et matériels de stockage de l'information - livres, œuvres d'art, tout objet créé par l'homme, puisque ce sont aussi des textes. Récemment, les moyens électroniques de stockage d'informations ont commencé à jouer un rôle de plus en plus important. La société a également créé des institutions spéciales pour remplir cette fonction de la culture - bibliothèques, écoles et universités, archives, autres services de collecte et de traitement de l'information.
Fonction communicative
La fonction communicative de la culture assure la communication entre les personnes. Une personne ne peut résoudre aucun problème, quelle que soit sa complexité, sans l'aide d'autres personnes. Les gens entrent en communication dans le processus de tout type d'activité de travail. Sans communication avec les siens, une personne ne peut pas devenir un membre à part entière de la société, développer ses capacités. Une longue séparation de la société conduit l'individu à la dégradation mentale et spirituelle, le transformant en animal. La culture est la condition et le résultat de la communication humaine. Ce n'est que par l'assimilation de la culture que les gens deviennent membres de la société. La culture donne aux gens les moyens de communiquer. À leur tour, en communiquant, les gens créent, préservent et développent la culture.
La nature n'a pas doté une personne de la capacité d'établir des contacts émotionnels, d'échanger des informations sans l'aide de signes, de sons, de lettres, et pour la communication, une personne a créé divers moyens de communication culturelle. Les informations peuvent être transmises par des méthodes verbales (verbales), non verbales (expressions faciales, gestes, postures, distance de communication, informations transmises par des objets matériels, par exemple à l'aide de vêtements, en particulier d'uniformes) et paraverbales (taux de discours, intonation, volume, articulation, ton de la voix, etc.).
Pour communiquer avec d'autres personnes, une personne utilise des langages naturels, des langages artificiels et des codes - symboles et formules informatiques, logiques, mathématiques, panneaux de signalisation, ainsi que divers dispositifs techniques.
Le processus de communication comprend trois étapes :
- codage des informations à transmettre au destinataire, c'est-à-dire le traduire sous une forme symbolique ;
- transmission sur des canaux de communication, alors que des interférences et la perte de certaines informations sont possibles ;
- décodage du message reçu par le destinataire, et en raison de différences d'idées sur le monde, d'expériences individuelles différentes de l'expéditeur et du destinataire du message, le décodage se produit avec des erreurs. Par conséquent, la communication n'est jamais réussie à 100%, des pertes plus ou moins importantes sont inévitables. L'efficacité de la communication est assurée par un certain nombre de conditions culturelles, telles que la présence d'une langue commune, des canaux de transmission de l'information, une motivation appropriée, des règles éthiques et sémiotiques, qui déterminent en fin de compte qui, quoi, quand et comment peut être signalé et de qui et quand attendre un message de réponse.
Le développement des formes et des méthodes de communication est l'aspect le plus important de la formation de la culture. Aux premiers stades de l'histoire humaine, les possibilités de communication se limitaient aux contacts directs entre les personnes et, pour transmettre des informations, elles devaient s'approcher à une distance de visibilité et d'audibilité directes. Au fil du temps, les gens ont trouvé un moyen d'augmenter la portée de la communication, par exemple à l'aide d'appareils spéciaux. C'est ainsi que sont apparus les tambours de signalisation et les feux de joie. Mais leurs capacités se limitaient à ne transmettre que quelques signaux. Par conséquent, l'étape la plus importante dans le développement de la culture a été l'invention de l'écriture, qui a permis de transmettre des messages complexes sur de longues distances. Dans le monde moderne, les médias de masse deviennent de plus en plus importants, principalement la télévision, la radio, la presse écrite, ainsi que les réseaux informatiques, qui s'imposent comme moyen de communication entre les personnes.
Dans les conditions modernes, l'importance de la fonction communicative de la culture croît plus rapidement que toute autre fonction. Le développement des capacités de communication conduit à l'effacement des caractéristiques nationales et contribue à la formation d'une seule civilisation universelle, c'est-à-dire processus de mondialisation. Ces processus, à leur tour, stimulent le progrès intensif des moyens de communication, qui se traduit par une augmentation de la puissance et de la portée des moyens de communication, une augmentation des flux d'informations et une augmentation de la vitesse de transmission des informations. Parallèlement à cela, la compréhension mutuelle des gens, leur capacité à sympathiser et à faire preuve d'empathie progressent.
La fonction intégratrice de la culture est lié à la communication et est lié au fait que la culture unit toutes les communautés sociales - peuples, groupes sociaux et États. La base de l'unité de ces groupes est: une langue commune, un système unique de valeurs et d'idéaux qui crée une vision du monde commune, ainsi que des normes communes qui régissent le comportement des personnes dans la société. En conséquence, il existe un sentiment de communauté avec des personnes qui sont membres de leur propre groupe, par opposition à d'autres personnes qui sont perçues comme des « étrangers ». De ce fait, le monde entier est divisé en « nous » et « eux », en nous et eux. En règle générale, une personne a plus confiance en «la sienne» qu'en «étrangers» qui parlent une langue incompréhensible et se comportent de manière incorrecte. Par conséquent, la communication entre représentants de cultures différentes est toujours difficile, il y a un risque élevé d'erreurs qui donnent lieu à des conflits et même des guerres. Mais récemment, dans le cadre des processus de mondialisation, du développement des médias de masse et de la communication, les contacts interculturels se sont renforcés et élargis. Ceci est largement facilité par la culture de masse moderne, grâce à laquelle les livres, la musique, les réalisations scientifiques et technologiques, la mode, etc. deviennent accessibles à de nombreuses personnes dans différents pays. Internet joue un rôle particulièrement important dans ce processus. On peut dire que la fonction intégratrice de la culture a récemment contribué au ralliement non seulement des groupes sociaux et ethniques individuels, mais de l'humanité dans son ensemble.
Fonction normative (réglementaire) la culture se manifeste comme un système de normes et d'exigences de la société pour tous ses membres dans tous les domaines de leur vie et de leur activité - travail, vie, famille, relations intergroupes, interethniques, interpersonnelles.
Dans toute communauté humaine, il est nécessaire de réguler le comportement des individus qui la composent afin de maintenir l'équilibre au sein de la communauté elle-même et pour la survie de chaque individu. Les produits de la culture qu'une personne a à sa disposition dessinent le champ de son activité possible, permettent de prédire le développement de divers événements, mais ne déterminent pas comment
une personne doit agir dans une situation donnée. Chaque personne doit accomplir consciemment et de manière responsable ses actions, sur la base des normes et des exigences du comportement des personnes qui se sont historiquement développées dans la société et sont clairement ancrées dans notre conscience et notre subconscient.
Les normes de comportement humain, à la fois permissives et prohibitives, sont une indication des limites et limites autorisées dans lesquelles une personne doit agir pour que son comportement reçoive une évaluation positive des autres et de la société dans son ensemble. Chaque culture a son propre code de conduite. Il y a des cultures avec un fort côté normatif (Chine) et des cultures où la normativité est moins prononcée (cultures européennes). La question de l'existence de normes universelles reste discutable.
À travers les normes, la culture régule, coordonne les actions des individus et des groupes humains, développe des moyens optimaux pour résoudre les situations conflictuelles et formule des recommandations lors de la résolution de problèmes vitaux.
Fonction de régulation la culture se fait à plusieurs niveaux :
- la morale et toutes les normes strictement observées, malgré l'absence d'institutions spéciales de contrôle ; la violation de ces normes se heurte à une condamnation sévère de la société ;
- règles de droit, qui sont détaillées dans la constitution et les lois du pays. Leur respect est contrôlé par des institutions spécialement créées - le tribunal, le parquet, la police, le système pénitentiaire ;
- coutumes et traditions, qui constituent un système stable de comportement des personnes dans différentes sphères de la vie et différentes situations, qui est devenu la norme et se transmet de génération en génération. En règle générale, ils prennent la forme d'un certain stéréotype, ils sont stables pendant des siècles avec tous les changements sociaux;
- normes de comportement humain au travail, à la maison, en communication avec d'autres personnes, en relation avec la nature, y compris un large éventail d'exigences - de la propreté élémentaire et du respect des bonnes manières aux exigences générales pour le monde spirituel de l'homme.
Fonction axiologique (évaluative) la culture est associée à ses orientations de valeurs. La régulation culturelle de l'activité humaine s'effectue non seulement de manière normative, mais également à travers un système de valeurs - des idéaux que les gens s'efforcent d'atteindre. Les valeurs impliquent le choix de l'un ou l'autre objet, état, besoin, objectif conformément au critère de leur utilité pour la vie humaine et aident la société et une personne à séparer le bien du mal, la vérité de l'erreur, le juste de l'injuste, le permis de interdit, etc... La sélection des valeurs se produit dans le processus d'activité pratique. Au fur et à mesure que l'expérience s'accumule, les valeurs se forment et disparaissent, sont révisées et enrichies.
Les valeurs donnent la spécificité de chaque culture. Ce qui est important dans une culture peut ne pas l'être du tout dans une autre. Chaque nation forme sa propre hiérarchie de valeurs, bien que l'ensemble de valeurs ait un caractère universel. Par conséquent, il est possible de classer conditionnellement les valeurs fondamentales comme suit :
- valeurs vitales - vie, santé, sécurité, bien-être, force, etc.;
- social - statut social, travail, profession, indépendance personnelle, famille, égalité des sexes ;
- politique - liberté d'expression, libertés civiles, légalité,
- monde civil;
- morale - bien, bien, amour, amitié, devoir, honneur, désintéressement, décence, fidélité, justice, respect des aînés, amour des enfants;
- valeurs esthétiques - beauté, idéal, style, harmonie, mode, originalité.
Chaque société, chaque culture est guidée par son propre ensemble de valeurs, qui peuvent manquer certaines des valeurs ci-dessus. De plus, chaque culture représente certaines valeurs à sa manière. Ainsi, les idéaux de beauté parmi les différentes nations sont assez différents. Par exemple, dans la Chine médiévale, les femmes aristocratiques, conformément à l'idéal de beauté qui existait alors, devaient avoir des pieds minuscules ; le souhait a été atteint par des procédures douloureuses de bandage des pieds, auxquelles les filles à partir de cinq ans ont été soumises, à la suite desquelles elles sont devenues littéralement paralysées.
Les valeurs guident le comportement des gens. Une personne ne peut pas traiter de la même manière les contraires qui composent le monde, elle doit privilégier une chose. La plupart des gens croient qu'ils aspirent au bien, à la vérité, à l'amour, mais ce qui semble bon pour l'un peut s'avérer mauvais pour les autres. Cela conduit à nouveau à la spécificité culturelle des valeurs. Sur la base de nos idées sur le bien et le mal, nous agissons comme des "évaluateurs" du monde qui nous entoure toute notre vie.
Fonction récréative de la culture(libération mentale) est l'opposé de la fonction normative. La régulation et la régulation du comportement sont nécessaires, mais leur conséquence est la restriction de la liberté des individus et des groupes, la suppression de certains de leurs désirs et inclinations, ce qui conduit au développement de conflits et de tensions cachés. Une personne arrive au même résultat en raison d'une spécialisation excessive de l'activité, d'une solitude forcée ou d'un excès de communication, de besoins insatisfaits d'amour, de foi, d'immortalité, de contact intime avec une autre personne. Toutes ces tensions ne sont pas rationnellement résolubles. Par conséquent, la culture est confrontée à la tâche de créer des modes de détente organisés et relativement sûrs qui ne violent pas la stabilité sociale.
Les décharges individuelles les plus simples et les plus naturelles sont le rire, les pleurs, les accès de colère, l'aveu, la déclaration d'amour, le franc-parler. Les formes collectives spécifiquement culturelles de détente fixées par la tradition sont les vacances et les loisirs libérés de la participation directe à la production. Pendant les vacances, les gens ne travaillent pas, ne respectent pas les normes de la vie quotidienne, organisent des cortèges, des carnavals et des fêtes. Le sens de la fête est le renouvellement collectif solennel de la vie. Pendant les vacances, l'idéal et le réel semblent se confondre, une personne attachée à la culture festive et qui sait célébrer ressent soulagement et joie. Les vacances se déroulent également selon certaines règles - avec le respect du lieu et de l'heure appropriés, jouant des rôles stables. Avec la destruction de ces formalités et l'intensification des inclinations sensuelles, le plaisir physiologique peut devenir une fin en soi et sera atteint à tout prix ; en conséquence, l'alcoolisme, la toxicomanie et d'autres vices apparaîtront.
Les rituels sont aussi un moyen de détente collective et règlent les moments les plus importants de la vie des gens liés à la sphère du sacré (sacré) dans une culture donnée. Parmi les événements rituels figurent la naissance et la mort, le mariage, les rites de croissance (initiation), qui sont particulièrement importants dans les cultures primitives et traditionnelles. Ce groupe comprend également des rituels et des cérémonies religieuses, dont l'accomplissement est l'un des meilleurs moyens de compensation créés par la culture. Les rituels se caractérisent par une solennité particulière, une richesse culturelle.
Aussi, en tant que détente collective, un jeu est effectivement utilisé qui satisfait les désirs par des moyens symboliques. Le symbolisme du jeu créera un cadre psychologique particulier, lorsqu'une personne croit et ne croit pas à ce qui se passe, cela l'encourage à utiliser toute sa force et ses compétences pour atteindre l'objectif. Le jeu permet de désamorcer des pulsions inconscientes interdites ou non revendiquées par la culture. Ainsi, dans de nombreux jeux, il existe des motifs sexuels compétitifs - sports, loterie, concours, danses. Dans des jeux tels que la collecte, des entraînements de thésaurisation sont réalisés, qui sont évalués dans la vie quotidienne comme une manifestation de cupidité. Enfin, il existe des jeux qui jouent sur le sens de la mort : corridas, combats de gladiateurs.
D'une part, nous pouvons aujourd'hui parler d'humanisation des jeux, du remplacement de nombreux divertissements du passé, tels que les combats de rue et les exécutions publiques, par le sport, la télévision et le cinéma. Mais d'un autre côté, le cinéma et la télévision montrent de nombreuses scènes de violence dans les films et les programmes, traumatisant le psychisme des gens, en particulier des enfants.
La fonction de socialisation et d'inculturation, ou fonction de création humaine, est la fonction la plus importante de la culture. La socialisation est le processus d'assimilation par un individu humain de certaines connaissances, normes et valeurs nécessaires à la vie en tant que membre à part entière de la société, et l'inculturation est le processus d'assimilation des compétences et des connaissances nécessaires à la vie dans une culture particulière. Ces processus proches ne sont possibles qu'avec l'aide de systèmes d'éducation et d'éducation spécialement créés par la culture. En dehors de la société, ces processus sont impossibles, donc une vraie personne ne serait jamais sortie de Mowgli ou de Tarzan. Les enfants qui, pour une raison quelconque, grandissent parmi les animaux, restent des animaux pour toujours.
Les processus de socialisation et d'inculturation impliquent le travail intérieur actif de la personne elle-même, s'efforçant d'acquérir les informations nécessaires à la vie. Par conséquent, après avoir maîtrisé le complexe de connaissances obligatoire pour une culture donnée, une personne commence à développer ses capacités individuelles, ses inclinations naturelles. Il peut s'agir du développement de capacités musicales ou artistiques, de connaissances mathématiques ou techniques, de ce qui peut être utile à la maîtrise d'un futur métier ou qui deviendra l'occupation d'une personne pendant ses loisirs.
La socialisation et l'inculturation se poursuivent tout au long de la vie, mais les connaissances les plus importantes sont acquises dans l'enfance. Ensuite, l'enfant apprend à parler sa langue maternelle, apprend les normes et les valeurs de sa culture. Cela se produit généralement automatiquement lorsque l'enfant imite d'abord le comportement de ses parents, puis celui de ses pairs, de ses enseignants et d'autres adultes. C'est ainsi que l'expérience sociale accumulée par le peuple est assimilée, la tradition culturelle est préservée et transmise de génération en génération, ce qui assure la stabilité de la culture.
Planifier
I. Le concept de "culture".
II. Fonctions culturelles :
1. Fonction cognitive (épistémologique)
2. Fonction humaine-créatrice
3. fonction d'activité
4. Fonction d'information
5. Fonction communicative
6. Fonction de réglementation (normative)
7. Fonction de valeur (axiologique)
8. fonction esthétique
9. fonction hédonique
10. Fonction humaniste
III. Conclusion.
La notion de "culture".
L'homme vit dans le monde des choses, mais aussi dans le monde des concepts. Certains d'entre eux reflètent notre vie quotidienne et sont accessibles à tous, d'autres - uniquement à un cercle restreint d'initiés. Mais il y a aussi des concepts qui, derrière leur apparente simplicité, cachent l'univers des passions humaines et de la surmenage intellectuelle à la recherche d'une réponse à la question : qu'est-ce qu'une personne et quel est le sens de son être ? L'un de ces concepts est la culture.
Les concepts d'« homme » et de « culture » sont inextricablement liés l'un à l'autre. La science du sol utilise le terme "humus" (un indicateur de la fertilité du sol). Dans le cadre de la relation entre l'homme et la culture, une conclusion métaphorique suggère que le niveau de "fertilité spirituelle" d'une personne, son "humus spirituel" est largement déterminé par l'impact de la culture sur elle, et en particulier de ses outils tels comme l'éducation, l'éducation, le développement des inclinations créatives. Au sens figuré, l'arbre de l'humanité ne peut pousser et fructifier que sur un sol culturel riche.
La culture a de multiples facettes, et ce n'est que dans le système de valeurs que ses manifestations peuvent être suffisamment significatives pour être comprises. Et ses manifestations sont infinies. Vous pouvez parler de la culture de l'humanité, des cultures de différentes époques (antique, médiévale, etc.), des cultures de divers groupes ethniques et pays (russe et russe, français et français), des cultures religieuses (bouddhiste, islamique , chrétien), des cultures de divers groupes sociaux et professionnels (paysan, propriétaire, urbain, rural.) et même sur la culture des individus (Pouchkine, Confucius, etc.).
La versatilité de la culture se reflète dans de nombreuses tentatives pour la définir et dans la variété des approches de sa définition (anthropologique, philosophique et sociologique).
Il faut tout d'abord souligner l'idée que le concept de « culture » fait partie de ces catégories historiques générales valables pour toutes les époques. La culture surgit avec l'apparition de l'humanité sur terre, et chaque pas d'une personne sur la voie du progrès social était en même temps un pas en avant dans le développement de la culture, chaque époque historique, chaque forme particulière de société avait la sienne, culture unique.
L'homme se réalise comme être culturel dans la mesure où il est affranchi du pouvoir des forces extérieures et initialement encore purement naturelles. La culture est perçue comme quelque chose qui est généré, créé par une personne elle-même, contrairement à ce qui existe indépendamment de lui. En ce sens, on peut dire que dans la découverte de la culture, s'est exprimée la conscience d'une personne de sa dépendance à elle-même, à son activité, à sa propre puissance créatrice et productive. Cette conclusion est confirmée par l'histoire du terme « culture » lui-même. La plupart des linguistes ne doutent pas qu'il provienne du latin "cutuga" (culture, transformation, soin, amélioration). En latin classique, le concept de «culture» est généralement utilisé au sens de travail du sol du travail agricole - agriculture. L'origine du terme révèle son lien avec l'activité transformatrice active des personnes.
Le concept de "culture" fixe à la fois la différence générale entre l'activité de la vie humaine et les formes biologiques de la vie, ainsi que l'originalité qualitative des formes historiquement spécifiques de cette activité de la vie à divers stades du développement social. La culture caractérise également le comportement, la conscience et les activités des personnes dans des domaines spécifiques de la vie publique.
Fonctions de la culture
La structure complexe, multiforme et à plusieurs niveaux de la culture, sa relation organique avec toutes les sphères de la vie de la société lui permet de remplir un certain nombre de fonctions sociales dans la société.
En effet, la culture en tant que forme d'activité vise en définitive à préserver et à développer son propre contenu, c'est-à-dire personne. La finalité de la culture, son « devoir » ou le rôle qu'elle joue dans la vie humaine, s'exprime dans ses fonctions. Toutes les fonctions sont exercées pour le bien de l'homme en tant qu'être social. Qu'il connaisse le monde ou qu'il essaie de protéger la nature, qu'il croie en Dieu ou partage les idéaux élevés de l'humanisme, il fait tout cela pour son propre bien. Conformément à cela, les fonctions de la culture sont appelées à servir les aspirations égoïstes d'une personne sociale.Parfois dans l'histoire de la culture sont apparus des individus qui ne pouvaient supporter son rôle purement de service. En règle générale, en raison d'une incompréhension de leurs contemporains, ils ont parfois été contraints de quitter le monde de la culture, de s'isoler de la société. Parmi ces personnalités, figure par exemple Rousseau. Ces personnes croyaient que la culture et ses fonctions ne devaient pas servir les intérêts égoïstes des gens, mais la pureté de la morale, la préservation de la nature environnante, cultiver l'amour et la foi en une personne.
Schématiquement, les fonctions de la culture peuvent être représentées comme suit :
Fonction cognitive, épistémologique.
La culture est déterminée par un certain critère de connaissance, de maîtrise des forces humaines de la nature et de la société, ainsi que du degré de développement de « l'humain » dans l'homme lui-même. Englobant toutes les formes de conscience sociale, prises dans leur unité, la culture donne une image complète de la connaissance et de l'évolution du monde. Certes, la culture ne se réduit pas à la totalité des connaissances sur le monde, mais la connaissance scientifique systématisée en est l'un des éléments les plus importants.
Cependant, la culture ne caractérise pas seulement le degré de connaissance humaine du monde environnant. Dans le même temps, la culture révèle non seulement le degré de développement des formes de conscience sociale dans leur unité, mais également le niveau de compétences et de capacités des personnes manifestées dans leurs activités pratiques. La vie est extraordinairement compliquée et tout le temps elle pose de plus en plus de nouveaux problèmes aux gens. Cela entraîne le besoin de connaissance des processus qui se déroulent dans la société, leur prise de conscience à la fois des positions scientifiques et artistiques et esthétiques.
La culture contribue également à la réalisation des objectifs heuristiques de l'homme, à sa recherche des formes les plus productives d'apprentissage de nouvelles choses, à la découverte de nouveaux modes et méthodes de vie sociale et au renforcement du pouvoir de l'homme sur les forces élémentaires de la nature.
Comme il ressort de ce qui a été dit, le rôle de la culture dans ce cas a été réduit à quelque chose de spécifique et pas beaucoup, mais important.
Dans les idées d'aujourd'hui sur les fonctions de la culture, la place la plus importante, en règle générale, est donnée à fonction humaine.
Aussi les efforts des grands penseurs, qui appelaient à ne voir dans la culture qu'une condition du développement des qualités humaines, n'ont-ils pas été vains. Mais la vraie vie de la culture ne se limite pas encore à la fonction humaine-créatrice. La variété des besoins humains a servi de base à l'émergence d'une variété de fonctions. La culture est une sorte de connaissance de soi d'une personne, car elle lui montre non seulement le monde qui l'entoure, mais aussi lui-même. C'est une sorte de miroir où une personne se voit à la fois telle qu'elle devrait devenir et telle qu'elle était et est. Les résultats de la connaissance et de la connaissance de soi sont transmis sous forme d'expérience, de sagesse mondaine, à travers des signes, des symboles de génération en génération, d'un peuple à l'autre.
fonction d'activité
Commençons par le fait que le terme même de "culture" signifiait à l'origine la culture du sol, sa culture, c'est-à-dire un changement dans un objet naturel sous l'influence d'une personne, contrairement aux changements qui sont causés par des causes naturelles. Une pierre polie par le ressac reste une composante de la nature, et la même pierre, travaillée par un sauvage, est un objet artificiel qui remplit une certaine fonction acceptée dans une communauté donnée - outil ou magie. Ainsi, dans ce contenu initial du terme, s'exprime un trait important de la culture - le principe humain qui lui est inhérent - et l'attention se porte sur l'unité de la culture, de l'homme et de son activité.
Selon la compréhension la plus courante de ce terme aujourd'hui, la culture est un aspect porteur et porteur de sens de la pratique humaine et de ses résultats, une dimension symbolique des événements sociaux qui permet aux individus de vivre dans un monde de vie particulier, qu'ils ont plus ou moins moins comprendre, et d'accomplir des actions dont la nature est comprise par tout le monde. .
L'histoire du concept de culture, la variété de ses interprétations suggèrent la réflexion suivante : est-il possible d'avoir une définition stricte et en même temps universelle de la culture ?
que cette tâche semble être aussi difficile à résoudre que d'essayer de couper la flamme d'une bougie en deux avec des ciseaux. Et pourtant, malgré la diversité des approches, la culture existe comme une sorte d'intégrité, comme une sorte de « champ de la culture ». Définissons les frontières à l'intérieur desquelles la culture existe. En tant que jalons dénotant les frontières du fonctionnement de la culture, nous fixerons un certain nombre d'approches de ce phénomène, que nous désignerons, au sens figuré, comme «Pimenovsky», «Famusovsky», «culture de masse» et «Pasternak».
Examinons de plus près chacun d'eux. En même temps, nous ferons une réserve que chacun d'eux dans la forme limitative fixe une des fonctions de la culture.
Dans son drame "Boris Godounov", A.S. Pouchkine met l'idée suivante dans la bouche du chroniqueur Pimen :
Un jour un moine industrieux
Trouvera mon travail acharné, sans nom,
Et balayant la poussière des siècles des chartes.
Les histoires vraies seront réécrites...
Sous forme poétique, Pouchkine a enregistré l'une des caractéristiques fondamentales de la culture - la tradition, c'est-à-dire coutumes, coutumes, règles de conduite qui ont été historiquement développées et transmises de génération en génération.
« Chaque époque choisit pour elle-même dans le passé, tantôt consciemment, tantôt spontanément, des traditions qui lui sont proches en esprit, servant de corrélat à son expérience » .
La justesse de cette observation est confirmée par de nombreux faits : déjà les Romains cherchaient et trouvaient des traditions correspondant à leur expérience dans l'homme hellénistique et sa culture ; La Renaissance et les Lumières ont choisi un homme de l'antiquité classique comme standard traditionnel; roman du XIXe siècle trouvé un idéal pour eux-mêmes dans le monde du Moyen Age, et les gens du XXe siècle. de plus en plus tournent les yeux vers l'homme de l'Orient ancien - une énigme que l'homme curieux et urbanisé de notre temps veut certainement résoudre, car la rapidité et la vitesse du temps dans lequel nous vivons nous poussent vers quelque chose de stable, de stable.
La tradition en tant que principe fondamental du fonctionnement de la culture a été mise en œuvre dans les anciennes sociétés orientales. En raison de prérequis socio-historiques, naturels-géographiques, religieux-éthiques et autres, le "concept d'image" de l'Est, avec toutes ses nombreuses transformations, a longtemps incarné pour un Européen un type d'arrangement de vie différent de celui auquel il était lui-même appartenait. À ce titre, le concept d'Orient servait de tel schéma universel, qui, tout en étant préservé, pouvait en même temps être rempli d'un contenu nouveau à des moments différents et dans des circonstances différentes.
Les anciens Grecs ont été les premiers en Europe à s'opposer à l'Orient. Ils ont attribué le concept d'Orient à la Perse et à d'autres terres situées à l'Est du monde grec. Mais déjà dans la Grèce antique, ce concept n'était pas seulement géographique, il avait une signification plus large. La délimitation de l'Orient et de l'Occident est devenue une forme de désignation de l'opposé de l'hellénique et du barbare, c'est-à-dire « civilisation » et « sauvagerie ».
La différence des cultures présente beaucoup de divergences, des différences importantes. Par exemple, le symbole de la beauté masculine en Chine ressemblait à ceci : chauve, gros, avec un ventre rond, avec de longs ongles, sur lesquels étaient posés des doigts spéciaux. Le symbole de la beauté masculine du modèle occidental ressemble à l'opposé: c'est un Apollon harmonieusement développé, qui est obligé de polir à la fois son corps et son âme. De plus, la beauté d'Apollon, selon les Grecs, est meilleure que celle du mandarin chinois, puisque le corps d'Apollon assume une vie plus active dans le sens physique et mental que la vie d'un fonctionnaire chinois qui a acquis son obésité par paresse et gourmandise.
Mais tout ce que nous n'acceptons pas et ne comprenons pas n'est pas toujours une illusion. Chaque culture a sa propre spécificité. L'Occident a cherché à répondre aux questions de ce qu'est le monde et quelle est la place de l'homme dans ce monde, tandis que l'Orient a reproduit le monde à partir de son sentiment intérieur et de sa compréhension de l'homme comme la seule valeur de soi digne d'attention.
S'agissant de la pratique de l'enseignement dans l'Inde ancienne, ils y trouvent beaucoup d'originalité. L'apprentissage ne se limitait pas au transfert d'informations par l'enseignant à l'élève. Dans l'enseignement, le transfert des qualités personnelles de l'enseignant à l'élève a été poursuivi. C'était cela - la personnalité vivante de l'enseignant en tant qu'être spirituel - qui était le contenu qui apparaissait dans le processus de transmission de la culture.
L'essence de la traduction de la culture traditionnelle réside dans le fait qu'avec l'aide d'un certain nombre de techniques spéciales, la personnalité spirituelle de l'enseignant renaît chez l'élève. La situation de l'Europe occidentale des « pères et fils » n'a pas sa place ici. Ceci, soit dit en passant, exclut la trahison d'un enseignant par son élève pour des raisons opportunistes, politiques et autres.
Acceptant de son mentor ce contenu « éternel » de sa personnalité, jadis posé à la base de la tradition par son ancêtre, le maître « dissout » ce contenu dans sa personnalité et ne transmet pas tout à fait à l'élève ce qu'il percevait. Il est clair qu'au cours de plusieurs centaines d'années, une telle masse de ces «petits changements» peut s'accumuler qu'il ne reste presque plus rien du contenu original de la tradition.
Toute grande tradition spirituelle est une machine savamment construite pour lutter contre le temps, mais quelles que soient les ruses, le temps finit par la briser. De telles considérations troublantes ont dû traverser l'esprit des enseignants des cultures traditionnelles plus d'une fois, et ils ont essayé de trouver une issue à l'impasse. L'une des solutions possibles suggérées par le bon sens est de renforcer par tous les moyens la fiabilité de la transmission de la culture - de la protéger soigneusement de toutes les distorsions, réinterprétations et surtout innovations imaginables. Malheureusement pour certains et heureusement pour d'autres, il s'avère en réalité que « l'utilisation de tels moyens, aussi performants soient-ils localement, ne parvient pas à sauver la culture de la nécrose interne.
Toute la culture orientale s'est efforcée de reproduire dans le temps une quantité colossale de détails. Elle utilisait volontiers les hiéroglyphes, car elle supposait la fixation d'une masse d'informations. En revanche, la culture grecque antique a choisi une voie différente - réduisant toute la richesse des connaissances à un petit nombre de positions initiales (géométrie euclidienne, logique aristotélicienne). Au lieu de mémorisation, les anciens sages grecs ont mis le dialogue et un concours d'esprits. Et cette méthode s'est avérée plus efficace et productive.
Aux antipodes de « Pimenov », on peut considérer l'approche dite « Famus » de la culture. Cette thèse radicalement négative est exprimée succinctement par la remarque suivante de Famusov (le personnage d'A.S. Griboedov "Woe from Wit") :
Si le mal doit être arrêté :
Enlevez tous les livres et brûlez-les.
Ce paramètre n'est pas aussi anodin qu'il y paraît à première vue. C'est elle qui devient décisive dans une ère de crise (politique, idéologique, spirituelle).
De plus, cette approche rompt radicalement avec les traditions, rompant ainsi l'unité du processus culturel. L'histoire de la culture apparaît comme une chaîne de catastrophes continues. Chaque nouvelle génération, conformément à une telle vision du processus culturel, devrait créer les mêmes structures à partir de zéro, ou, en d'autres termes, réinventer la roue. Ayant oublié le passé, on ne peut guère compter sur la mémoire des descendants. Un coup de fusil dans le passé, en règle générale, répond par une volée de canon dans le présent du futur.
Fonction d'information.
C'est le transfert de l'expérience sociale. Dans la société, il n'y a pas d'autre mécanisme de transmission de l'expérience sociale que la culture. Les qualités sociales d'une personne ne sont pas transmises par le programme génétique. Grâce à la culture, la transmission, la transmission de l'expérience sociale s'effectue aussi bien d'une génération à l'autre, qu'entre les pays et les peuples.
La culture remplit cette fonction sociale importante à travers un système de signes complexe qui préserve l'expérience sociale des générations dans les concepts et les mots, les symboles mathématiques et les formules de la science, les langages artistiques particuliers, dans les produits du travail humain - outils de production, biens de consommation , c'est à dire contient tous ces signes qui parlent d'une personne, de ses pouvoirs créatifs et de ses capacités. En ce sens, la culture peut être qualifiée de "mémoire" de l'humanité. Cependant, il faut souligner que la culture n'est pas seulement un "garde-manger" de l'expérience sociale accumulée par l'humanité, mais un moyen de son traitement actif, sélection de l'information dont la société a besoin, qui a une valeur nationale et universelle.
La fonction informative de la culture est très appréciée par les représentants de l'approche sémiotique de la culture. Dans cette fonction, la culture relie les générations, enrichissant chaque génération suivante de l'expérience des précédentes. Mais cela ne signifie pas qu'il suffit de vivre dans le monde d'aujourd'hui et de lire des livres modernes pour rejoindre l'expérience de la culture mondiale. Il faut distinguer les notions de « culturel » et de « modernité ». Pour devenir cultivé, une personne doit passer par, comme I.V. Goethe, "à travers toutes les époques de la culture mondiale".
Les strophes poétiques de Pasternak sont remplies de profondes réflexions sur l'essence de la culture :
Je veux aller au fond de tout.
Au travail, à la recherche d'un chemin,
En peine de coeur.
À l'essence des jours passés.
Jusqu'à leur raison
Jusqu'aux racines, jusqu'aux racines
Au coeur
Saisissant sans cesse le fil des destins, des événements,
Vivre, penser, ressentir, aimer.
Ouverture complète.
Ici, la culture n'est pas considérée comme quelque chose d'extérieur à une personne qui détermine les formes de sa vie, mais comme un moyen de réaliser son potentiel créatif.
Il convient également de noter que la culture est présentée non pas comme un processus linéaire consistant en une séquence temporelle irréversible du passé, du présent et du futur, mais comme un système dans lequel le passé, le présent et le futur coexistent et entre lesquels un dialogue est possible. Et ce dialogue interculturel se réalise dans une personne.
La culture ne peut vivre uniquement de la tradition, elle est constamment soutenue par la pression des nouvelles générations entrant dans la société dans des conditions historiques quelque peu modifiées. Cette caractéristique du processus socio-historique oblige les représentants de la nouvelle génération à s'engager dans un traitement créatif des réalisations culturelles du passé. La continuité et l'innovation imprègnent la vie culturelle de la société.
J'illustrerai cette idée par l'exemple quotidien suivant tiré de l'histoire de la mode. Le fonctionnement de la coutume (tradition) est étroitement lié à l'action de la mode. Il existe des interactions particulières et complexes entre la coutume et la mode. Si l'on compare la coutume à la pierre, et la mode à l'eau, on peut dire, selon le dicton, que l'eau use la pierre. La mode, n'entrant pas, en règle générale, en contradiction flagrante avec la coutume et même pour la plupart comme si elle était basée sur elle, en même temps remplace progressivement certains éléments, «éliminant» de la coutume ce qui est en conflit avec le changement conditions et ajout de nouveau dans la coutume. Dans cette interaction, des situations assez cocasses se créent parfois, comme, par exemple, au Moyen-Orient, où les jeunes filles de la ville se promènent en voile (coutume) et en minijupe (mode). En même temps, du point de vue de cette culture, l'un ne contredit pas l'autre. La coutume, étant un phénomène plus durable et plus conservateur, résiste à la mode, mais, en règle générale, n'en triomphe pas.
La deuxième idée fructueuse dans la compréhension de la culture est liée à la réalisation du potentiel créatif humain dans les valeurs. Cette idée contient la fonction fondamentale de la culture - créative (créative, générative). En ce qui concerne le travail de représentants exceptionnels de la science, de l'art et de la philosophie, on ne peut que constater que leurs efforts titanesques ont conduit à une percée d'un paradigme culturel à un autre. Ainsi, par exemple, l'œuvre marquante de N. Copernic «Sur les rotations des sphères célestes» est la transition de l'image géocentrique du monde à l'image héliocentrique. Ou les artistes de la Renaissance, ayant abandonné les canons du christianisme en peinture (perspective inversée, combinaison temporaire de l'intrigue sacrée, rôle subalterne du paysage, canonisation des couleurs, etc.) et introduisant une perspective directe, le paysage en tant qu'objet d'admiration esthétique indépendante et personne empirique, mortelle, atteint ce réalisme qui leur a permis, ainsi qu'à leurs descendants, de se tourner vers la nature comme une auto-évaluation, c'est-à-dire déplacez votre regard du monde céleste vers le monde terrestre. C'était l'une des conditions préalables à la formation des connaissances scientifiques.
La possibilité unique de la culture se manifeste dans son dialogue. La culture est impossible sans « appel nominal » interne. Les « personnages » des cultures passées ne quittent pas la scène, ne disparaissent pas et ne se dissolvent pas dans le nouveau, mais dialoguent à la fois avec leurs frères du passé et avec les héros qui sont venus les remplacer. Et à ce jour, les gens s'inquiètent des images tragiques d'Eschyle et de Sophocle ; Les héros de Pouchkine et de Shakespeare nous font continuer à penser au bien et au mal, et les idées de Kant sur le monde universel sont en phase avec notre époque. Faire appel à la culture du passé, repenser ses valeurs à la lumière de l'expérience moderne est l'un des moyens de réaliser le potentiel créatif d'une personne. Comprendre et repenser le passé, un penseur et un artiste, un scientifique et un inventeur créent de nouvelles valeurs, enrichissent le monde objectif de la culture.
En définissant la culture comme un moyen de réaliser le potentiel créatif d'une personne, ce serait une erreur de faire sortir le potentiel d'innovation de l'individu des parenthèses de la culture. Dans son influence sur la nature, dans la recherche et la production de moyens pour satisfaire ses besoins, l'homme forme un monde particulier d'objets (de
de l'aiguille à coudre au vaisseau spatial, d'une organisation ecclésiastique à une chambre judiciaire, du concept de beauté à une abstraction scientifique de la courbure de l'espace), objectivant son monde intérieur et élargissant ainsi le champ thématique de la culture. En travaillant avec ce domaine, une personne s'objective involontairement, élargissant l'éventail de ses besoins et de ses capacités. Ce cercle comprend des fins et des moyens. Les objectifs innovants, en règle générale, sont basés sur les résultats obtenus, qui, à leur tour, deviennent les moyens de l'expansion culturelle humaine et impliquent la transformation des valeurs matérielles et spirituelles existantes.
L'homme lui-même est une valeur culturelle, et la partie la plus importante de cette valeur est son potentiel créatif, tout le mécanisme de mise en œuvre des idées et des plans : des inclinations naturelles impliquées dans le processus créatif, des systèmes neurodynamiques du cerveau aux plus des idéaux esthétiques raffinés et élevés et des abstractions scientifiques «sauvages», des expériences émotionnelles, se précipitant pour s'exprimer à l'extérieur, aux systèmes de signes les plus complexes. Et il est naturel qu'un moyen adéquat pour réaliser le potentiel créatif d'une personne soit la culture, l'aspect porteur et porteur de sens de la pratique humaine et de ses résultats.
Ainsi, le monde subjectif d'une personnalité créative et le monde objectif des valeurs culturelles sont connectés dans la culture. Il se ferme pour qu'une personne puisse rompre cette unité avec toute la tension de sa vie difficile et encore une fois, sur une nouvelle base, la recréer avec ses efforts créatifs. Sans une telle unité, l'existence humaine est impossible.
Le rôle de la culture comme moyen de réaliser le potentiel créatif d'une personne est varié. La culture n'invite pas seulement l'individu à créer. Elle lui impose également des restrictions.
Ces restrictions s'appliquent non seulement à la société, mais aussi à la nature. Les interdits culturels protègent la société des actions destructrices et destructrices des éléments antisociaux, admirateurs de l'égoïsme animal, trompette de la force physique, du fascisme et du racisme. Mais l'absence de restrictions culturelles dans les tentatives de contrôle des forces de la nature est également dangereuse. Crise écologique. Maintenant vécue par l'humanité, dans une certaine mesure - le résultat de l'absence de normes universelles qui prescrivent un certain ordre par rapport à la société à la nature. La culture en tant que moyen de réaliser le potentiel créatif d'une personne ne peut qu'inclure une compréhension de la valeur de la nature en tant qu'habitat pour les personnes, en tant que fondement inébranlable du développement culturel de la société.
fonction communicative.
Cette fonction est inextricablement liée à l'information. Percevant les informations contenues dans les monuments de la culture matérielle et spirituelle, une personne entre ainsi dans l'indirect. Communication indirecte avec les personnes qui ont créé ces monuments.
Le moyen de communication entre les personnes est avant tout le langage verbal. Le mot accompagne tous les processus de l'activité culturelle des gens. La langue, essentiellement littéraire, est la « clé » de la maîtrise d'une culture nationale particulière. Dans le processus de communication, les gens utilisent également des langages artistiques spécifiques (musique, théâtre, cinéma, etc.), ainsi que des langages scientifiques (symboles et formules mathématiques, physiques, chimiques et autres). Grâce à la culture et, surtout, à l'art, une personne peut être transportée dans d'autres époques et pays, communiquer avec d'autres générations, des personnes dans les images desquelles l'artiste reflète non seulement ses propres idées, mais aussi des sentiments, des humeurs, des points de vue contemporains.
Les cultures de différents peuples, ainsi que les personnes - représentants de différentes cultures, s'enrichissent mutuellement en raison de la fonction informative. B. Shaw compare les résultats de l'échange d'idées avec l'échange de pommes. Quand on échange des pommes, chaque camp n'a qu'une pomme ; quand on échange des idées, chaque camp a deux idées. L'échange d'idées, contrairement à l'échange d'objets, cultive chez une personne sa culture personnelle. Il ne s'agit pas seulement d'acquérir des connaissances, mais aussi de cette réponse, de ce mouvement idéologique ou émotionnel réciproque qu'elles suscitent chez une personne. S'il n'y a pas un tel mouvement, alors il n'y a pas de croissance culturelle. Une personne grandit vers l'humanité, et non vers le nombre d'années vécues. La culture est un culte de la croissance, comme on dit parfois. Et la croissance se produit parce qu'une personne rejoint, sans se perdre, la sagesse de la race humaine.
Le concept de « culture de masse » reflète des changements importants dans le mécanisme de la culture moderne : le développement des médias de masse (radio, cinéma, télévision, journal, magazine, disque phonographique, magnétophone) ; la formation d'une production de type industriel-commercial et la distribution de biens spirituels standardisés ; démocratisation relative de la culture et élévation du niveau d'éducation des masses ; augmentation du temps libre et des dépenses de loisirs dans le budget familial. Tout ce qui précède transforme la culture en une branche de l'économie, la transformant en culture de masse.
Grâce au système de communication de masse, les produits imprimés et électroniques atteignent la majorité des membres de la société. Par un mécanisme unique de la mode, la culture de masse oriente, subjugue tous les aspects de l'existence humaine : du style de logement et de vêtement au type de passe-temps, du choix de l'idéologie aux formes de rituels des relations intimes. À l'heure actuelle, la culture de masse s'est tournée vers la "colonisation" culturelle du monde entier.
La naissance de la culture de masse peut être considérée comme l'année 1870, lorsqu'une loi sur l'alphabétisation universelle obligatoire a été adoptée au Royaume-Uni. Le principal type de créativité artistique du XIXe siècle est devenu accessible à tous. - roman. La deuxième étape est 1895. Cette année-là, la cinématographie a été inventée, ce qui ne nécessite même pas une alphabétisation élémentaire pour percevoir les informations dans les images. La troisième étape est la musique légère. Le magnétophone et la télévision ont renforcé la position de la culture de masse.
Le mécanisme de diffusion de la culture de masse est directement lié au marché. Ses produits sont destinés à la consommation des masses. Cet art s'adresse à tout le monde, et il doit tenir compte de ses goûts et de ses besoins. Quiconque paie peut commander sa propre musique. L'art a ouvert la chasse à un adolescent - un garçon et une fille, une femme au foyer, un athlète, un ouvrier, etc.
Malgré son caractère apparemment démocratique, la culture de masse est lourde de menaces réelles de réduire le créateur humain au niveau d'un mannequin programmé, d'un rouage humain. Le caractère sériel de ses produits présente un certain nombre de spécificités :
a) primitivisation des relations entre les personnes ;
b) divertissant, amusant, sentimental ;
c) saveur naturaliste de la violence et du sexe ;
d) le culte du succès, une forte personnalité et le désir de posséder les choses ;
e) le culte de la médiocrité, la conventionnalité du symbolisme primitif.
La culture de masse est aussi la culture, plus précisément, une partie de celle-ci. Et le mérite de ses œuvres n'est pas d'être démocratiques, compréhensibles par tous, mais de se fonder sur des archétypes. Ces archétypes incluent l'intérêt inconscient de tous pour l'érotisme et la violence. Et dans toute société, un tel intérêt cherche des moyens de le satisfaire. C'est pour ainsi dire un intérêt quotidien, et c'est à la base du succès de la culture de masse, de ses œuvres.
La conséquence catastrophique de la culture de masse est la réduction de l'activité créatrice humaine à un acte élémentaire de consommation aveugle. La haute culture demande un effort intellectuel élevé. Et rencontrer la « Monna Lisa » dans le showroom, ce n'est pas du tout comme la rencontrer sur une étiquette de boîte d'allumettes ou sur un T-shirt. La compréhension du problème de la culture de masse a été amorcée par les livres de O. Spengler « Le déclin de l'Europe », A. Schweitzer « Culture et éthique », H. Orte-gui-et-Gasset « La révolte des masses », E. Fromm « Avoir ou être », où la culture de masse est interprétée comme l'expression ultime du manque spirituel de liberté, un moyen d'aliénation et d'oppression de la personne humaine.
La culture d'élite agit comme une opposition culturelle à la culture de masse, dont la tâche principale est de préserver la créativité et le pathos dans la culture.
Critique d'art russe P.P. Muratov. écrit : « L'art contemporain s'est révélé être un appareil mental très sensible... La prédominance sans précédent des abstractions est stupéfiante. Le peintre d'aujourd'hui pense en catégories abstraites de couleur, de composition, d'espace, de forme, de texture... L'homme est le début et la fin de tout dans l'art ancien et européen occidental. L'anthropomorphisme était l'attitude de base qui a rendu cet art possible.
A la fin du XIXème siècle. ce sous-sol de l'attitude européenne est clairement vacillant. La nature devient un ensemble de faits objectifs qui peuvent être séparés par l'analyse artistique... L'artiste a cessé de tout voir et de tout ressentir à son image et à sa ressemblance. Le monde représenté n'a pas le centre qu'une personne avait l'habitude d'être. L'apparence même de l'homme est sujette au développement, à la division en ces éléments primaires dans lesquels se décompose l'apparence des objets. Il n'y a pas de sentiment de l'organisme ni dans la nature ni dans l'homme, mais au lieu de cela il y a une conscience de la construction.
La culture performe et réglementaire. ou réglementaire fonction, agissant comme un système de mesures et d'exigences de la société pour tous les aspects de l'activité humaine (travail, vie, sphères d'activité socio-politique et relations interpersonnelles). La fonction régulatrice de la culture est soutenue par des systèmes normatifs tels que la morale et la loi, les traditions établies, les rituels, les coutumes, les modèles de comportement qui sont dans sa structure. Agissant comme une caractéristique évaluative du degré de conformité du comportement et des activités d'un groupe social ou d'un individu particulier avec certaines normes et principes sociaux et moraux, la culture régule le comportement humain dans toutes les sphères de la vie publique.
Une personne ne peut pas communiquer. Même lorsqu'il est seul, il continue à mener un dialogue inaudible avec des personnes proches ou éloignées de lui, avec les héros des livres, avec Dieu ou avec lui-même, tel qu'il se voit. Dans une telle communication, cela peut être complètement différent de la communication en direct. La culture de la communication en direct n'implique pas seulement la politesse et le tact. Cela implique la capacité et la capacité de chacun de nous à amener la communicativité de la culture dans le cercle d'une telle communication, c'est-à-dire notre lien avec l'humanité que nous ressentions lorsque nous étions seuls. Être soi-même et reconnaître le droit d'autrui à le faire, c'est reconnaître l'égalité de chacun par rapport à l'humanité et à sa culture. C'est un trait caractéristique ou une norme de l'humanisme. Bien sûr, dans la culture, il existe de nombreuses normes et règles de comportement. Tous servent un objectif commun : l'organisation de la vie commune des personnes. Il y a des normes de droit et de morale, des normes dans l'art, des normes de conscience et de comportement religieux. Toutes ces normes réglementent le comportement humain, l'obligent à respecter certaines limites considérées comme acceptables dans une culture particulière.
Depuis des temps immémoriaux, la société a été divisée en groupes sociaux. Les groupes sociaux sont des agrégats relativement stables de personnes qui ont des intérêts, des valeurs et des normes de comportement communs qui se développent dans le cadre d'une société historiquement définie. Chaque groupe incarne certaines relations spécifiques des individus entre eux et avec la société dans son ensemble.
Les intérêts du groupe peuvent s'exprimer par le biais de la caste, de la succession, de la classe et des intérêts professionnels.
La caste est le plus pleinement révélée dans la culture de l'Inde. À ce jour, l'Inde s'est obstinément accrochée à ce phénomène qui divise. Même l'éducation moderne ne peut vaincre chez l'Hindou son appartenance à la caste.
Dans le livre "La culture de l'Inde", S.F. Oldenburg raconte ce qu'un hindou éduqué en Europe a dû affronter dans son pays natal, qui souhaitait visiter l'Exposition universelle en Europe. De retour chez lui, il est expulsé de la caste. Le jeune homme était terriblement inquiet de cette punition et a intenté une action en justice demandant le rétablissement de ses droits. Et la base d'une peine aussi sévère était l'accusation de notre voyageur d'avoir dîné avec des étrangers, ce qui est strictement interdit par l'hindouisme. Au tribunal, l'expulsé de la caste a déclaré qu'il avait une réserve de riz sur le navire et qu'il préparait son propre dîner. "Malheureusement pour lui, les témoins ont découvert qu'il était à la table commune sur le bateau à vapeur, et son dossier a été perdu."
L'épisode en lui-même est amusant, si ce n'est le drame de l'exclusion de la caste, qui prive l'hindou de tout soutien social dans sa patrie. La caste la plus élevée en Inde est la caste brahmane. Brahmane n'a pas le droit de s'incliner devant qui que ce soit. Il accepte les révérences des autres, les bénissant en retour. L'hindouisme exige des croyants qu'ils coordonnent chacun de leurs pas avec les brahmanes. Sans leur bénédiction, il n'y a pas de vie et de mort justes. Mais être brahmane est honorable et responsable. La moindre violation des normes éthiques par un brahmane le menace de disgrâce et d'expulsion de la caste.
Un autre exemple caractéristique de la manifestation du principe de groupe dans la culture est la chevalerie :
Les chevaliers sont des représentants de la classe dirigeante, mais leur vie était soumise à des règles strictes. Le code d'honneur du chevalier prescrivait des procédures et une étiquette complexes, dont une dérogation, même pour de petites choses, pouvait abaisser la dignité du chevalier aux yeux des autres membres de la classe privilégiée. Parfois, la réglementation de cette étiquette semblait dépourvue de bon sens. Par exemple, ayant galopé vers le roi au milieu d'une bataille avec un rapport important, le chevalier ne pouvait pas se tourner vers lui en premier et attendait que le souverain lui parle. Mais dans ces moments, le sort de la bataille et de ses compagnons d'armes pourrait être décidé.
Le chevalier était chargé de connaître et d'accomplir un certain nombre de fonctions rituelles de cour : chanter, danser, jouer aux échecs, à l'escrime, accomplir des exploits pour la gloire d'une belle dame, etc. Le chevalier devait être lui-même. exemple d'étiquette de cour.
Le phénomène de la chevalerie a introduit dans la culture un certain nombre de valeurs universellement significatives, telles que l'amour sublime pour une femme, la valeur inhérente de l'honneur et de la dignité, la fidélité à un mot donné et un comportement impeccable.
Une manifestation du groupe dans la culture est aussi une classe. Les classes sont perçues comme des groupes socio-économiques stables de la société, dont l'appartenance dicte aux individus une certaine culture de comportement.
La méthode d'analyse de classe a une longue histoire et est une réalisation importante de la sociologie scientifique, particulièrement précieuse dans l'étude des processus sociaux de l'ère industrielle. Mais l'absolutisation des caractéristiques de classe, la subordination de tous les aspects de l'existence humaine à celles-ci, est apparemment fausse et contient un puissant principe destructeur. L'élévation de l'approche de classe à « l'impératif catégorique » du savoir historique conduit à une impasse cognitive et socio-pratique.
La mise en œuvre cohérente de l'approche de classe se réalise à travers des relations de domination et de subordination, où certains - avertis, éclairés, avancés et conscients - commandent les autres, ordonnant à chacun de suivre la même méthode, de mettre clairement en œuvre le principe : "qui n'est pas avec nous est contre nous." Dans l'idéologie prolétarienne, même le langage de la conscience de classe acquiert un caractère militaire (l'avant-garde avancée, les combats d'arrière-garde, la lutte pour le pouvoir, le front idéologique, etc.).
Le classisme sociologique vulgaire a coupé le fil de la continuité historique du développement de la Russie, présentant son histoire sous les couleurs les plus sombres. La division entre « rouges » et « blancs », « nous » et « eux », « révolutionnaires » et « contre-révolutionnaires », culture « progressiste » et « réactionnaire », la recherche de racines « nobles » et « prolétariennes » dans les biographies et les œuvres d'écrivains, de philosophes et de scientifiques ont effacé des époques entières, des directions et des couches de culture de l'histoire.
La classe est une catégorie socio-économique, mais dans l'idéologie marxiste, elle était considérée comme la source cachée de tous les motifs et objectifs sociaux, ce qui a conduit au diktat de la politique dans toutes les sphères de la vie. Ceci, à son tour, a donné naissance à une forme de pensée totalitaire, qui dans ce cas est comprise comme unidimensionnelle, la réduction de la diversité à l'uniformité.
Zamyatin E. déjà en 1920 a réalisé l'horreur des conséquences du principe de classe dans la culture, estimant que rien de bon ne peut être attendu d'une culture dans laquelle tout est subordonné à la déification de l'avenir et au culte du «nous» au détriment des intérêts de la raison et de la personnalité.
L'absolutisation de l'affrontement de classe se transforme inévitablement en une justification de la violence et une monstrueuse exagération de son rôle non seulement en théorie mais aussi en pratique, c'est-à-dire la culture est orientée vers l'anti-humanisme. L'homme nouveau doit calmement se rapporter au tragique, vivre la beauté de l'horreur, lutter, être capable d'apprécier son héroïsme dans la souffrance des héros et ne pas prêter attention à leurs blessures et à leurs gémissements. La liberté de la peur mesquine, de la lâcheté s'achète au prix de l'habitude du terrible.
Toute « vérité » de classe est imparfaite et partielle, ne serait-ce qu'en raison de l'égoïsme de groupe pressant de l'intérieur, prétend à l'exclusivité. La différence qui lui est inhérente se transforme tôt ou tard en division, et la division en antagonisme, vouant l'humanité aux schémas globaux de la logique à deux valeurs : conflits sans fin, guerres et troubles civils. L'apologétique de classe est devenue un tremplin pour ériger le rideau de fer, le mur de Berlin et d'autres symboles de confrontation idéologique. Grâce à elle, la non-classe, et plus encore l'universel, a été déclarée hostile au mouvement communiste, aux idéaux communistes.
Bien sûr, l'approche de classe a le droit d'exister, et tant que les classes existent, elle est inévitable. Inutile de la stigmatiser et de l'opposer aux valeurs humaines universelles. Il est logique de comprendre que la priorité des valeurs humaines universelles n'exclut pas une évaluation objective des intérêts de classe, mais s'oppose à l'attitude qui considère les valeurs de classe comme les plus hautes et les seules. Les valeurs de classe ne sont pas abolies, mais prennent place au sein des valeurs humaines universelles, à côté de celles hors classe.
Qu'est-ce que l'universel ? Les philosophes y ont pensé depuis l'Antiquité. Ainsi, Platon a soutenu que l'universel est quelque chose d'idéal qui a le statut de réalité. Aristote, d'autre part, croyait que l'universel n'a pas de réalité réelle, l'individuel et le particulier naissent de l'universel, mais il n'y a ni individualité pure ni universalité pure.
Les traces d'un dilemme classique se retrouvent dans le débat actuel sur les valeurs humaines universelles. On croit que l'universel est une pure idéalisation, quelque chose d'irréalisable et qui n'existe pas dans la réalité. Mais les gens ont des idées à leur sujet, les désignent avec des termes différents et veulent les rejoindre. Ce sont les idéaux que les gens créent pour que la vie ait un but et ait un sens.
Une autre interprétation est plus prosaïque : universelle - ce sont les conditions de vie des hommes et les règles de coexistence humaine communes à toutes les époques historiques. Ici, les « intérêts naturels » sont présentés comme humains universels : thésaurisation et consommation, soif de vivre et désir de pouvoir personnel, danger de mort et peur de celle-ci. Mais dans chaque religion ces "intérêts naturels" sont traités différemment. Et cela crée une situation de confrontations - religions : quelle religion est la plus naturelle et la plus parfaite ? De la confrontation des religions, on peut passer soit au pluralisme des valeurs religieuses, soit au dialogue des cultures. Le pluralisme des valeurs est un équilibre statique, dépourvu de vérité et un principe humain universel.
Il est naïf de penser que les valeurs humaines universelles peuvent simplement être inventées. Ni les philosophes, ni les politiciens, ni les pères de l'Église ne pourront les imposer à la société. L'universel ne peut être hors du temps et de l'espace. L'universel est une forme idéale d'universalité, effectivement réalisée par l'humanité à une étape donnée de l'histoire et qui se révèle directement dans le dialogue des cultures.
Cette fonction est associée fonction axiologique (valeur) de la culture, il capture la capacité d'accumulation des valeurs artistiques dans la culture et leur influence sur la façon de penser et le comportement humain. Toute la variété de la culture matérielle et spirituelle peut agir comme des valeurs matérielles et spirituelles, qui sont évaluées en termes de vérité ou de non-vérité, de beau ou de laid, de permis ou d'interdit, de juste ou d'injuste, etc.
L'ensemble des orientations de valeurs établies, bien établies, de l'individu forment une sorte d'axe de sa conscience, assurant une certaine continuité de culture et de motivation à son comportement. De ce fait, les orientations sont le facteur le plus important de régulation et de détermination des actions humaines. Les orientations de valeurs développées sont un signe de la maturité d'une personne, un indicateur de la mesure de sa socialité. C'est le prisme de la perception non seulement du monde extérieur, mais aussi du monde intérieur de l'individu. Ainsi, la fonction axiologique ou de valeur de la culture se manifeste non seulement dans l'évaluation de la culture, de ses réalisations, mais aussi dans la socialisation de l'individu, dans la formation des relations sociales et le comportement des gens.
Certains auteurs font la distinction entre normes-régulations et normes-orientations, ou normes de fixation d'objectifs. Les deux derniers sont liés à la fonction évaluative (axiologique). Nous avons déjà évoqué les valeurs et leur rôle dans la culture au début de ce sujet. Lorsque l'idée de valeurs se perd dans la société ou qu'elle coïncide avec l'idée de normes-réglementations, l'impulsion créatrice de la culture, pour ainsi dire, se tarit. C'est dans une telle société que s'opère progressivement la bureaucratisation de toutes les relations. Et vice versa: si les valeurs semblent être quelque chose de plus significatif que les normes-réglementations, alors le développement de la culture reçoit souvent une impulsion supplémentaire. C'est ainsi qu'est née la culture de la Renaissance, qui a placé la valeur d'une personne libre et créative au-dessus des normes - les réglementations de la religion médiévale, de la scolastique et de la classe. Les fonctions énumérées de la culture se réfèrent généralement uniquement au spirituel. Ayant convenu que la culture spirituelle joue le rôle principal, nous considérerons que ses fonctions sont toujours les fonctions principales de la culture. Quant aux fonctions de la culture matérielle, elles découlent finalement de sa fonction principale, de son rôle : être le fondement de la culture spirituelle et de ses fonctions.
fonction esthétique la culture, tout d'abord, se manifeste dans l'art, dans la créativité artistique. Comme vous le savez, dans la culture, il y a une certaine sphère "d'esthétique". C'est ici que se révèle l'essence du beau et du laid, du sublime et du vil, du tragique et du comique. Cette sphère est étroitement liée à l'attitude esthétique envers la réalité, envers la nature. V. Solovyov a noté que "la beauté, répandue dans la nature dans ses formes et ses couleurs, est concentrée, condensée, accentuée dans l'image", et le lien esthétique entre l'art et la nature "ne consiste pas dans la répétition, mais dans la poursuite de ce travail artistique qui a été lancé par la nature ".
Le sens esthétique de la beauté accompagne constamment une personne, vit dans sa maison, est présent à tous les événements les plus importants de sa vie. Même dans les moments graves de l'histoire de l'humanité - moments de mort, de destruction, d'exploit - une personne se tourne à nouveau vers le beau. Au moment de la mort du paquebot anglais Titanic, entré en collision avec un iceberg, les musiciens, qui n'avaient pas assez de bateaux, ont joué la Symphonie héroïque de Beethoven. Et combien de fois pendant la Grande Guerre patriotique les marins de Russie ont courageusement accepté la mort avec une chanson sur l'immortel "Varyag".
L'art d'élite se développe sous deux formes théoriques principales - l'isolationnisme esthétique et le panestisme. Une manifestation typique de l'isolationnisme esthétique est le concept «d'art pur ou« l'art pour l'art », qui s'est réalisé en Russie dans l'association artistique «World of Art». Cette association prend forme en 1898-1899. à Pétersbourg. UNE. Benoit (chef de groupe), K.A. Somov, M.V. Dobuzhinsky, E.E Lancers, L.S. Bakst sont les principaux membres de l'association. Le principal rôle d'organisation appartenait à S.P. Diaghilev et V.A. Serov, M.V. Vroubel, K.A. Korovine, I.Ya. Bilibine, c'est-à-dire Grabar et autres.
Le Monde de l'Art a défendu la liberté d'auto-manifestation individuelle dans l'art. Tout ce que l'artiste aime et vénère dans le passé et le présent a le droit d'être incarné dans l'art, quel que soit le sujet du jour. Dans le même temps, la beauté était reconnue comme la seule source pure d'enthousiasme créatif, et le monde moderne, à leur avis, est dépourvu de beauté. La vie n'intéresse les représentants du "Monde des Arts" que dans la mesure où elle s'est déjà exprimée dans l'art. Le genre dominant en peinture est le genre historique. L'histoire n'apparaît pas ici dans les mouvements de masse, mais dans des détails particuliers de la vie passée, mais la vie est nécessairement belle, esthétiquement conçue.
L'apogée de l'activité théâtrale et décorative du «Monde des arts» est associée aux saisons russes de Diagelev à Paris, où les plus grandes forces de l'art russe ont été attirées: F. Shalyagosh, A-Pavlova, V. Nezhinsky, Fokin, etc.
Le panesthésisme « élève » l'art au-dessus de la politique, de la science, de la morale. Les formes artistiques et intuitives de la cognition se voient attribuer un rôle messianique pour «sauver le monde». Ces idées se retrouvent dans l'œuvre de nombreux poètes russes. Ils sont également exprimés dans les concepts théoriques de F. Schlegel, A. Bergson et F. Nietzsche.
En ce qui concerne la culture d'Europe occidentale, il n'est pas difficile de trouver les premières tentatives de compréhension de l'élitisme dans les œuvres d'Héraclite et de Platon. Platon divise la connaissance humaine en connaissance et opinion. La connaissance est accessible à l'intellect des philosophes, et l'opinion est accessible à la foule. Par conséquent, ici, pour la première fois, l'élite intellectuelle se distingue comme un groupe professionnel spécial - le gardien et le porteur d'un savoir supérieur.
A la Renaissance, le problème de l'élite a été posé par F. Pétrarque dans son célèbre discours « De la véritable noblesse ». Noblesse d'intellect, et non de naissance, hommage aux mérites personnels, et non aux titres de noblesse, voilà le fondement de la nouveauté fondamentale dans la formulation de cette question par les humanistes. Lorsqu'en 1487 l'empereur Frédéric III couronne de lauriers le poète Konrad Celtis, l'élevant au-dessus de tous les courtisans, c'est un hommage au talent. Mais Celtis est le fils d'un simple paysan. Celtis est fier de sa lignée, s'en souvenant constamment. Et cela ne l'empêche pas d'être un invité d'honneur dans les maisons des personnes les plus distinguées et les plus riches de son temps, car il a été honoré par l'empereur lui-même de faire partie de l'élite artistique.
Les "mobiles", "méprisables" pour les humanistes sont des concitoyens incultes, des ignorants autosatisfaits.
C'est par rapport à eux que la communauté humaniste se place en position de société élue, d'élite intellectuelle. C'est ainsi qu'apparaît cette catégorie de personnes, connue plus tard sous le nom d'"intelligentsia".
La théorie de l'élite est la conclusion logique des processus qui se sont déroulés dans la pratique artistique de la culture de l'Europe occidentale dans la seconde moitié du XIXe - milieu du XXe siècle : l'effondrement du réalisme dans les arts plastiques, l'émergence et la marche victorieuse de l'impressionnisme au post-impressionnisme et même au cubisme, la transformation du récit romanesque en « courant de vie » et en « courant de conscience » chez M. Proust et J. Joyce, une symbolique singulièrement fleurie en poésie, manifestée dans les travaux de A. Blok et A. Bely.
Sur cette base, un besoin s'est fait sentir pour une compréhension théorique du concept de culture d'élite, qui s'est reflétée dans les travaux de F. Nietzsche, J. Ortega y Gasset, V. Pareto et d'autres.
Le concept le plus complet et le plus cohérent de culture d'élite est présenté dans les travaux de J. Ortega y Gasset. Observant la naissance de nouvelles formes d'art avec leurs innombrables manifestes scandaleusement bruyants, leurs techniques artistiques extraordinaires, Ortega a dressé un bilan philosophique de cette avant-garde du XXe siècle. Son évaluation se résume à l'affirmation que les impressionnistes, futuristes, surréalistes, abstractionnistes divisent les amateurs d'art en deux groupes : ceux qui comprennent l'art nouveau, et ceux qui ne sont pas capables de le comprendre, c'est-à-dire à « l'élite artistique et au grand public ».
Selon Ortega, il existe une élite dans chaque classe sociale. L'élite est la partie de la société la plus capable d'activité spirituelle, dotée de hautes inclinations morales et esthétiques. C'est elle qui fait des progrès. Par conséquent, l'artiste s'y réfère très consciemment, et non aux masses. Tournant le dos au profane, l'artiste fait abstraction de la réalité et dote l'élite d'images compliquées de la réalité, dans lesquelles il combine de manière bizarre le réel et l'irréel, le rationnel et l'irrationnel.
Associé à la fonction esthétique fonction hédonique. Hédonisme en grec signifie plaisir. Les gens aiment lire un livre, visiter des ensembles architecturaux, des musées, visiter des théâtres, des salles de concert, etc. Le plaisir contribue à la formation des besoins et des intérêts et influence le mode de vie des gens.
La principale fonction de synthèse de la culture, reflétant sa signification sociale, est fonction humaniste Toutes les fonctions mentionnées ci-dessus sont en quelque sorte liées à la formation de la personnalité, au comportement humain dans la société, à l'expansion de son activité cognitive, au développement des capacités intellectuelles, professionnelles et autres.
La fonction humaniste se manifeste dans l'unité de processus opposés, mais organiquement interconnectés : la socialisation et l'individualisation de l'individu. Dans le processus de socialisation, une personne maîtrise les relations sociales, les valeurs spirituelles, les transformant en son essence profonde. personnalité, dans leurs qualités sociales. Mais ces relations, des valeurs qu'une personne maîtrise à sa manière, uniquement, sous une forme individuelle. La culture est un mécanisme social particulier qui met en œuvre la socialisation et assure l'acquisition de l'individualité.
Conclusion
La question de la haute dimension culturelle de l'homme à l'aube du XXIe siècle. se lève avec beaucoup de persévérance. Si au Moyen Âge les penseurs, réfléchissant sur le destin de l'homme et sa finalité, éludaient l'idée que la fin du monde est inéluctable, aujourd'hui, vivant dans un monde déchiré et "saignant", nous sommes personnellement convaincus que c'est précisément le cours de ces années qui détermineront comment l'humanité "vivra le troisième millénaire".
Deux guerres mondiales, révolutions et contre-révolutions sanglantes, la lutte pour le nouveau partage du monde, les guerres coloniales et interethniques, les régimes totalitaires et les camps de concentration ont montré que l'individu n'est pas le seul être biologique fragile. La pratique de l'extermination massive de personnes sans procès ni enquête a prouvé que même des millions de citoyens peuvent être « soudainement mortels ».
XX. siècle a également découvert qu'une personne peut être spirituellement mortelle. Remplacer le sens le plus élevé de l'existence par la réalisation du bien-être, le bonheur par la consommation, les idéaux supérieurs par l'aspect pratique, la spiritualité par un rationalisme sec - c'est le véritable chemin vers la dégradation spirituelle de l'individu, car sans principes moraux, sauvagerie, appauvrissement, le manque de respect envers soi-même et le manque de respect envers les autres sont inévitables. Comme l'écrivait Malraux, nous avons affaire à « la première civilisation qui peut conquérir la terre entière, mais qui n'est capable d'inventer ni ses temples ni ses tombeaux ». Il est repris par J. Ortega y Gasset : amère est « notre époque corrompue, où se mêlaient coups d'État ratés, technologie folle, dieux morts et idéologues épuisés, où des forces médiocres peuvent tout détruire aujourd'hui, mais ne peuvent plus gagner, où la raison a sombré ». à la servitude avant la haine et l'oppression."
Ces réflexions peuvent suggérer que tous les phénomènes de la vie sociale ne peuvent être attribués à la culture. Des phénomènes sociaux tels que le cannibalisme, les guerres, les camps de concentration sont ces «trous d'ozone» sur le corps de la culture qui conduisent à la rupture de ce corps et, par conséquent, à la déformation du monde spirituel humain.
Il existe des lois de la race humaine, à l'intérieur desquelles un individu peut exister en tant que personne. L'homme, "un affranchi de la nature", peut ne pas compter avec ses lois, mais la rétribution dans ce cas est inévitable, inévitable. De la même manière, une personne est obligée de compter avec les lois de l'économie, de la politique, de la logique et de la beauté.
En ce sens, on peut dire qu'il y a une rétribution pour le mal. Le mal est punissable parce qu'en commettant de mauvaises actions, une personne lève la main contre elle-même, amincissant et détruisant l'humain en lui-même, se privant de la possibilité d'une vraie vie.
La morale et, par conséquent, la spiritualité, sont appelées à remplir dans notre époque difficile un rôle particulier d'interdits - un tabou pour tous les empiètements contre l'idée de la valeur intrinsèque de la vie humaine.
Cette interdiction peut être formulée sous la forme de la fameuse exigence kantienne : « Ne jamais traiter une personne comme un moyen ».
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La culture joue un rôle important dans la vie sociétés qui consiste principalement dans le fait que la culture agit comme un moyen d'accumulation, de stockage et de transmission de l'expérience humaine.
Ce rôle de la culture se réalise à travers un certain nombre de fonctions :
1) Fonction éducative et pédagogique.Vous pouvez dire ce que fait la culture Humain personnalité. Un individu devient un membre de la société, une personne en se socialisant, c'est-à-dire en maîtrisant les connaissances, la langue, les symboles, les valeurs, les normes, les coutumes, les traditions de son peuple, son groupe social et toute l'humanité. Le niveau de culture d'un individu est déterminé par sa socialisation - familiarisation avec le patrimoine culturel, ainsi que par le degré de développement des capacités individuelles. La culture de la personnalité est généralement associée à des capacités créatives développées, à l'érudition, à la compréhension des œuvres art, maîtrise des langues maternelles et étrangères, précision, politesse, maîtrise de soi, haute moralité, etc. Tout cela est réalisé dans le processus éducation et éducation.
2) Fonctions d'intégration et de désintégration de la culture. E. Durkheim a accordé une attention particulière à ces fonctions dans ses études. Selon E. Durkheim, le développement de la culture crée chez les personnes - membres d'une communauté particulière un sentiment de communauté, d'appartenance à une nation, un peuple, une religion, un groupe, etc. Ainsi, la culture unit les personnes, les intègre, assure l'intégrité de la communauté. Mais unissant certains sur la base d'une sous-culture, il les oppose à d'autres et sépare des communautés et des communautés plus larges. Au sein de ces communautés et communautés plus larges, des conflits culturels peuvent survenir. Ainsi, la culture peut et remplit souvent une fonction de désintégration.
3) Fonctions sociales que la culture performe permet aux gens de mener des activités collectives, de la meilleure façon pour satisfaire leurs besoins. Les principales fonctions de la culture sont :
intégration sociale - assurer l'unité de l'humanité, une vision commune du monde (avec l'aide du mythe, de la religion, de la philosophie);
l'organisation et la régulation de la vie commune des personnes par la loi, la politique, la morale, les coutumes, l'idéologie, etc. ;
la fourniture des moyens de subsistance des personnes (telles que la connaissance, la communication, l'accumulation et le transfert de connaissances, l'éducation, l'éducation, la stimulation des innovations, la sélection des valeurs, etc.) ;
régulation des sphères individuelles de l'activité humaine (culture de la vie, culture des loisirs, culture du travail, culture de l'alimentation, etc.).
Ainsi, le système de la culture est non seulement complexe et diversifié, mais aussi très mobile. La culture est une composante indispensable de la vie de la société dans son ensemble et de ses sujets étroitement liés : individus, communautés sociales, institutions sociales.
4) Fonction régulatrice de la culture. Comme indiqué précédemment, au cours de la socialisation, les valeurs, les idéaux, les normes et les modèles de comportement font partie de la conscience de soi de l'individu. Ils façonnent et régulent son comportement. On peut dire que la culture dans son ensemble détermine le cadre dans lequel une personne peut et doit agir. La culture régule le comportement humain dans famille, à l'école, au travail, à la maison, etc., mettant en avant un système de prescriptions et d'interdits. La violation de ces prescriptions et interdits déclenche certaines sanctions qui sont établies par la communauté et soutenues par le pouvoir de l'opinion publique et diverses formes de coercition institutionnelle.
5) Fonction d'accumulation et de stockage des informations est inextricablement liée à la fonction cognitive, puisque la connaissance, l'information sont le résultat de la cognition du monde. Le besoin d'informations sur une variété de questions est une condition naturelle de la vie d'un individu et de la société dans son ensemble. Une personne doit se souvenir de son passé, être capable de l'évaluer correctement, admettre ses erreurs; doit savoir qui il est, d'où il vient et où il va. Pour répondre à ces questions, l'homme a créé des systèmes de signalisation qui collectent, organisent et stockent les informations nécessaires. Dans le même temps, la culture peut être représentée comme un système de signes complexe qui assure la continuité historique et le transfert de l'expérience sociale de génération en génération, d'époque en époque, d'un pays à l'autre, ainsi que le transfert synchrone d'informations entre les personnes. vivant en même temps. Divers systèmes de signes aident une personne non seulement à comprendre le monde, mais aussi à fixer cette compréhension, à la structurer. L'humanité n'a qu'un seul moyen de préserver, d'accroître et de diffuser les connaissances accumulées dans le temps et dans l'espace - à travers la culture.
Les moyens de stockage, d'accumulation et de transmission de l'information sont la mémoire naturelle de l'individu, la mémoire collective du peuple, ancrée dans la langue et la culture spirituelle, les moyens symboliques et matériels de stockage de l'information - livres, œuvres d'art, tout objet créé par l'homme, puisque ce sont aussi des textes. Récemment, les moyens électroniques de stockage d'informations ont commencé à jouer un rôle de plus en plus important. La société a également créé des institutions spéciales pour remplir cette fonction de la culture - bibliothèques, écoles et universités, archives, autres services de collecte et de traitement de l'information.
6) La fonction de traduction (transfert) de l'expérience sociale souvent appelée fonction de continuité historique, ou informationnelle. La culture, qui est un système de signes complexe, transmet l'expérience sociale de génération en génération, d'époque en époque. En plus de la culture, la société n'a pas d'autres mécanismes pour concentrer toute la richesse de l'expérience accumulée par les gens. Ce n'est donc pas un hasard si la culture est considérée comme la mémoire sociale de l'humanité.
7) Fonction cognitive (épistémologique) est étroitement liée à la fonction de transmission de l'expérience sociale et, en un certain sens, en découle. La culture, concentrant la meilleure expérience sociale de nombreuses générations de personnes, acquiert la capacité d'accumuler les connaissances les plus riches sur le monde et de créer ainsi des opportunités favorables à sa connaissance et à son développement. On peut affirmer qu'une société est aussi intellectuelle qu'elle utilise pleinement les connaissances les plus riches contenues dans le pool génétique culturel de l'humanité. Tous les types de société qui vivent aujourd'hui sur Terre diffèrent considérablement principalement sur cette base.
Fonction cognitive (épistémologique) se manifeste le plus pleinement dans la science et la connaissance scientifique. La culture concentre l'expérience et les compétences de nombreuses générations de personnes, accumule de riches connaissances sur le monde et crée ainsi des opportunités favorables à sa connaissance et à son développement. Bien sûr, les connaissances sont acquises non seulement en science, mais aussi dans d'autres domaines de la culture, mais là, elles sont un sous-produit de l'activité humaine, et en science, l'obtention de connaissances objectives sur le monde est l'objectif le plus important.
La science est longtemps restée un phénomène de la civilisation et de la culture européennes uniquement, tandis que d'autres peuples ont choisi une manière différente de comprendre le monde qui les entoure. Ainsi, en Orient, à cette fin, les systèmes philosophiques et psychotechniques les plus complexes ont été créés. Ils ont sérieusement discuté de ces façons de comprendre le monde, inhabituelles pour les esprits européens rationnels, comme la télépathie (transmission de pensées à distance), la télékinésie (la capacité d'influencer les objets avec la pensée), la clairvoyance (la capacité de prédire l'avenir), etc.
8) Fonction de réglementation (normative) lié principalement à la définition (régulation) de divers aspects, types d'activités sociales et personnelles des personnes. Dans le domaine du travail, de la vie quotidienne, des relations interpersonnelles, la culture influence d'une manière ou d'une autre le comportement des personnes et règle leurs actions et même le choix de certaines valeurs matérielles et spirituelles. La fonction régulatrice de la culture est soutenue par des systèmes normatifs tels que la morale et le droit.
Fonction normative (réglementaire) la culture se manifeste comme un système de normes et d'exigences de la société pour tous ses membres dans tous les domaines de leur vie et de leur activité - travail, vie, famille, relations intergroupes, interethniques, interpersonnelles.
Dans toute communauté humaine, il est nécessaire de réguler le comportement des individus qui la composent afin de maintenir l'équilibre au sein de la communauté elle-même et pour la survie de chaque individu. Les produits de la culture qu'une personne a à sa disposition dessinent le champ de son activité possible, permettent de prédire le développement de divers événements, mais ne déterminent pas comment
une personne doit agir dans une situation donnée. Chaque personne doit accomplir consciemment et de manière responsable ses actions, sur la base des normes et des exigences du comportement des personnes qui se sont historiquement développées dans la société et sont clairement ancrées dans notre conscience et notre subconscient.
Les normes de comportement humain, à la fois permissives et prohibitives, sont une indication des limites et limites autorisées dans lesquelles une personne doit agir pour que son comportement reçoive une évaluation positive des autres et de la société dans son ensemble. Chaque culture a son propre code de conduite. Il y a des cultures avec un fort côté normatif (Chine) et des cultures où la normativité est moins prononcée (cultures européennes). La question de l'existence de normes universelles reste discutable.
À travers les normes, la culture régule, coordonne les actions des individus et des groupes humains, développe des moyens optimaux pour résoudre les situations conflictuelles et formule des recommandations lors de la résolution de problèmes vitaux.
Fonction de régulation la culture se fait à plusieurs niveaux :
la morale et toutes les normes strictement observées, malgré l'absence d'institutions spéciales de contrôle ; la violation de ces normes se heurte à une condamnation sévère de la société ;
règles de droit, qui sont détaillées dans la constitution et les lois du pays. Leur respect est contrôlé par des institutions spécialement créées - le tribunal, le parquet, la police, le système pénitentiaire ;
coutumes et traditions, qui constituent un système stable de comportement des personnes dans différentes sphères de la vie et différentes situations, qui est devenu la norme et se transmet de génération en génération. En règle générale, ils prennent la forme d'un certain stéréotype, ils sont stables pendant des siècles avec tous les changements sociaux;
normes de comportement humain au travail, à la maison, en communication avec d'autres personnes, en relation avec la nature, y compris un large éventail d'exigences - de la propreté élémentaire et du respect des bonnes manières aux exigences générales du monde spirituel humain.
9) Fonction de signe est le plus important dans le système de la culture. Représentant un certain système de signes, la culture implique la connaissance, la possession de celui-ci. Il est impossible de maîtriser les réalisations de la culture sans étudier les systèmes de signes correspondants. Ainsi, la langue (orale ou écrite) est un moyen de communication entre les personnes. La langue littéraire agit comme le moyen le plus important de maîtriser la culture nationale. Des langages spécifiques sont nécessaires pour comprendre le monde de la musique, de la peinture, du théâtre. Sciences naturelles ont également leurs propres systèmes de signalisation.
Signe, fonction significative(dénommage) est associé à la culture en tant qu'image du monde. La formation des noms et des titres est très importante pour une personne. Si un objet ou un phénomène n'est pas nommé, n'a pas de nom, n'est pas désigné par une personne, ils n'existent pas pour elle. Après avoir donné un nom à un objet ou à un phénomène et l'avoir évalué comme menaçant, une personne reçoit simultanément les informations nécessaires qui lui permettent d'agir pour éviter le danger, car lors du marquage d'une menace, on ne lui donne pas seulement un nom, mais il correspond dans la hiérarchie de l'être. Prenons un exemple. Chacun de nous a été malade au moins une fois dans sa vie (pas d'un léger rhume, mais d'une maladie assez grave). Dans le même temps, une personne éprouve non seulement des sensations douloureuses, des sentiments de faiblesse et d'impuissance. Habituellement, dans cet état, des pensées désagréables viennent à l'esprit, y compris sur une éventuelle issue fatale, les symptômes de toutes les maladies dont vous avez entendu parler sont rappelés. La situation est simple selon J. Jérôme, dont l'un des héros du roman "Trois hommes dans un bateau, sans compter le chien", étudiant un ouvrage médical de référence, a trouvé en lui toutes les maladies, à l'exception de la fièvre puerpérale. En d'autres termes, une personne éprouve de la peur à cause de l'incertitude de son avenir, parce qu'elle ressent une menace, mais n'en sait rien. Cela aggrave considérablement l'état général du patient. Dans de tels cas, un médecin est appelé, qui établit généralement un diagnostic et prescrit un traitement. Mais le soulagement survient avant même la prise de médicaments, puisque le médecin, après avoir posé un diagnostic, a donné un nom à la menace, l'inscrivant ainsi dans l'image du monde, qui a automatiquement donné des informations sur les moyens possibles de la combattre.
On peut dire que la culture en tant qu'image et image du monde est un schéma ordonné et équilibré du cosmos, c'est le prisme à travers lequel une personne regarde le monde. Elle s'exprime à travers la philosophie, la littérature, la mythologie, l'idéologie et les actions humaines. La plupart des membres de l'ethnie sont fragmentairement conscients de son contenu, dans son intégralité, il n'est accessible qu'à un petit nombre de spécialistes des études culturelles. La base de cette image du monde sont les constantes ethniques - les valeurs et les normes de la culture ethnique.
8) Valeur, ou axiologique, la fonction reflète l'état qualitatif le plus important de la culture. La culture en tant que certain système de valeurs forme les besoins et les orientations de valeur bien définis d'une personne. Par leur niveau et leur qualité, les gens jugent le plus souvent le degré de culture d'une personne. Le contenu moral et intellectuel, en règle générale, sert de critère pour une évaluation appropriée.
10)Fonction adaptative
La structure complexe et à plusieurs niveaux de la culture détermine la diversité de ses fonctions dans la vie d'une personne et d'une société. Mais sur le nombre de fonctions de la culture chez les culturologues, il n'y a pas unanimité complète. Néanmoins, tous les auteurs sont d'accord avec l'idée de multifonctionnalité de la culture, avec le fait que chacune de ses composantes peut remplir des fonctions différentes.
fonction adaptative est la fonction la plus importante de la culture, assurant l'adaptation de l'homme à l'environnement. On sait que l'adaptation des organismes vivants à leur environnement est une condition nécessaire à leur survie dans le processus d'évolution. Leur adaptation se fait grâce au travail des mécanismes de sélection naturelle, d'hérédité et de variabilité, qui assurent la survie des individus les plus adaptés à l'environnement, la préservation et la transmission des traits utiles aux générations suivantes. Mais cela se passe d'une manière complètement différente: une personne ne s'adapte pas à l'environnement, aux changements de l'environnement, comme les autres organismes vivants, mais modifie l'environnement en fonction de ses besoins, en le refaisant pour elle-même.
Lorsque l'environnement est transformé, un nouveau monde artificiel est créé - la culture. En d'autres termes, une personne ne peut pas mener un mode de vie naturel, comme les animaux, et pour survivre, elle crée un habitat artificiel autour de lui, se protégeant des conditions environnementales défavorables. Une personne devient progressivement indépendante des conditions naturelles: si d'autres organismes vivants ne peuvent vivre que dans une certaine niche écologique, alors une personne est capable de maîtriser toutes les conditions naturelles pour estimer la formation d'un monde artificiel de la culture.
Bien sûr, une personne ne peut pas atteindre une indépendance totale vis-à-vis de l'environnement, car la forme de culture est en grande partie due aux conditions naturelles. Le type d'économie, les habitations, les traditions et les coutumes, les croyances, les rites et les rituels des peuples dépendent des conditions naturelles et climatiques. Alors. la culture des peuples montagnards diffère de la culture des peuples menant un mode de vie nomade ou pratiquant la pêche en mer, etc. Les peuples du Sud utilisent beaucoup d'épices dans la cuisine pour retarder la détérioration dans les climats chauds.
A mesure que la culture se développe, l'humanité s'offre une sécurité et un confort toujours plus grands. La qualité de vie s'améliore constamment. Mais après s'être débarrassé des vieilles peurs et des dangers, une personne se retrouve face à de nouveaux problèmes qu'elle se crée. Par exemple, aujourd'hui, on ne peut pas avoir peur des terribles maladies du passé - la peste ou la variole, mais de nouvelles maladies sont apparues, comme le sida, pour lequel aucun remède n'a encore été trouvé, et d'autres maladies mortelles créées par l'homme lui-même attendent dans les laboratoires militaires. Par conséquent, une personne doit se protéger non seulement de l'habitat naturel, mais également du monde de la culture, créé artificiellement par l'homme lui-même.
La fonction adaptative a une double nature. D'une part, il se manifeste par la création de moyens spécifiques de protection d'une personne - les moyens de protection nécessaires à une personne du monde extérieur. Ce sont tous les produits de la culture qui aident une personne à survivre et à avoir confiance dans le monde : l'utilisation du feu, le stockage de la nourriture et d'autres choses nécessaires, la création d'une agriculture productive, la médecine, etc. Dans le même temps, ils incluent non seulement les objets de la culture matérielle, mais également les moyens spécifiques qu'une personne développe pour s'adapter à la vie en société, l'empêchant de s'exterminer et de mourir mutuellement - structures étatiques, lois, coutumes, traditions, normes morales, etc. d.
D'autre part, il existe des moyens non spécifiques de protéger une personne - la culture dans son ensemble, existant comme une image du monde. Considérant la culture comme une «seconde nature», un monde créé par l'homme, nous soulignons la propriété la plus importante de l'activité et de la culture humaines - la capacité de «doubler le monde», en y séparant les couches sensorielles-objectives et idéales-figuratives. En reliant la culture au monde idéal de l'image, nous obtenons la propriété la plus importante de la culture - être une image du monde, une certaine grille d'images et de significations à travers laquelle le monde environnant est perçu. La culture en tant qu'image du monde permet de voir le monde non pas comme un flux continu d'informations, mais comme une information ordonnée et structurée. Tout objet ou phénomène du monde extérieur est perçu à travers cette grille symbolique, il a sa place dans ce système de significations, et il sera évalué comme utile, nuisible ou indifférent à une personne.
11) La fonction communicative de la culture assure la communication entre les personnes. Une personne ne peut résoudre aucun problème, quelle que soit sa complexité, sans l'aide d'autres personnes. Les gens entrent en communication dans le processus de tout type d'activité de travail. Sans communication avec les siens, une personne ne peut pas devenir un membre à part entière de la société, développer ses capacités. Une longue séparation de la société conduit l'individu à la dégradation mentale et spirituelle, le transformant en animal. La culture est la condition et le résultat de la communication humaine. Ce n'est que par l'assimilation de la culture que les gens deviennent membres de la société. La culture donne aux gens les moyens de communiquer. À leur tour, en communiquant, les gens créent, préservent et développent la culture.
La nature n'a pas doté une personne de la capacité d'établir des contacts émotionnels, d'échanger des informations sans l'aide de signes, de sons, de lettres, et pour la communication, une personne a créé divers moyens de communication culturelle. Les informations peuvent être transmises par des méthodes verbales (verbales), non verbales (expressions faciales, gestes, postures, distance de communication, informations transmises par des objets matériels, par exemple à l'aide de vêtements, en particulier d'uniformes) et paraverbales (taux de discours, intonation, volume, articulation, ton de la voix, etc.).
Pour communiquer avec d'autres personnes, une personne utilise des langages naturels, des langages artificiels et des codes - symboles et formules informatiques, logiques, mathématiques, panneaux de signalisation, ainsi qu'une variété de dispositifs techniques.
Le processus de communication comprend trois étapes :
codage des informations à transmettre au destinataire, c'est-à-dire le traduire sous une forme symbolique ;
transmission sur des canaux de communication, alors que des interférences et la perte de certaines informations sont possibles ;
décodage du message reçu par le destinataire, et en raison de différences d'idées sur le monde, d'expériences individuelles différentes de l'expéditeur et du destinataire du message, le décodage se produit avec des erreurs. Par conséquent, la communication n'est jamais réussie à 100%, des pertes plus ou moins importantes sont inévitables. L'efficacité de la communication est assurée par un certain nombre de conditions culturelles, telles que la présence d'une langue commune, des canaux de transmission de l'information, une motivation appropriée, des règles éthiques et sémiotiques, qui déterminent en fin de compte qui, quoi, quand et comment peut être communiqué et à partir de qui et quand attendre un message de réponse.
Le développement des formes et des méthodes de communication est l'aspect le plus important de la formation de la culture. Aux premiers stades de l'histoire humaine, les possibilités de communication se limitaient aux contacts directs entre les personnes et, pour transmettre des informations, elles devaient s'approcher à une distance de visibilité et d'audibilité directes. Au fil du temps, les gens ont trouvé un moyen d'augmenter la portée de la communication, par exemple à l'aide d'appareils spéciaux. C'est ainsi que sont apparus les tambours de signalisation et les feux de joie. Mais leurs capacités se limitaient à ne transmettre que quelques signaux. Par conséquent, l'étape la plus importante dans le développement de la culture a été l'invention de l'écriture, qui a permis de transmettre des messages complexes sur de longues distances. Dans le monde moderne, les médias de masse deviennent de plus en plus importants, principalement la télévision, la radio, la presse écrite, ainsi que les réseaux informatiques, qui s'imposent comme moyen de communication entre les personnes.
Dans les conditions modernes, l'importance de la fonction communicative de la culture croît plus rapidement que toute autre fonction. Le développement des capacités de communication conduit à l'effacement des caractéristiques nationales et contribue à la formation d'une seule civilisation universelle, c'est-à-dire processus de mondialisation. Ces processus, à leur tour, stimulent le progrès intensif des moyens de communication, qui se traduit par une augmentation de la puissance et de la portée des moyens de communication, une augmentation des flux d'informations et une augmentation de la vitesse de transmission des informations. Parallèlement à cela, la compréhension mutuelle des gens, leur capacité à sympathiser et à faire preuve d'empathie progressent.
12) Fonction intégrative de la culture est lié à la communication et est lié au fait que la culture unit toutes les communautés sociales - peuples, groupes sociaux et États. La base de l'unité de ces groupes est: une langue commune, un système unique de valeurs et d'idéaux qui crée une vision du monde commune, ainsi que des normes communes qui régissent le comportement des personnes dans la société. En conséquence, il existe un sentiment de communauté avec des personnes qui sont membres de leur propre groupe, par opposition à d'autres personnes qui sont perçues comme des « étrangers ». De ce fait, le monde entier est divisé en « nous » et « eux », en nous et eux. En règle générale, une personne a plus confiance en «la sienne» qu'en «étrangers» qui parlent une langue incompréhensible et se comportent de manière incorrecte. Par conséquent, la communication entre représentants de cultures différentes est toujours difficile, il y a un risque élevé d'erreurs qui donnent lieu à des conflits et même des guerres. Mais récemment, dans le cadre des processus de mondialisation, du développement des médias de masse et de la communication, les contacts interculturels se sont renforcés et élargis. Ceci est largement facilité par la culture de masse moderne, grâce à laquelle les livres, la musique, les réalisations scientifiques et technologiques, la mode, etc. deviennent accessibles à de nombreuses personnes dans différents pays. Internet joue un rôle particulièrement important dans ce processus. On peut dire que la fonction intégratrice de la culture a récemment contribué au ralliement non seulement des groupes sociaux et ethniques individuels, mais de l'humanité dans son ensemble.
13) Fonction axiologique (évaluative) la culture est associée à ses orientations de valeurs. La régulation culturelle de l'activité humaine s'effectue non seulement de manière normative, mais également à travers un système de valeurs - des idéaux que les gens s'efforcent d'atteindre. Les valeurs impliquent le choix de l'un ou l'autre objet, état, besoin, objectif conformément au critère de leur utilité pour la vie humaine et aident la société et une personne à séparer le bien du mal, la vérité de l'erreur, le juste de l'injuste, le permis de interdit, etc... La sélection des valeurs se produit dans le processus d'activité pratique. Au fur et à mesure que l'expérience s'accumule, les valeurs se forment et disparaissent, sont révisées et enrichies.
Les valeurs donnent la spécificité de chaque culture. Ce qui est important dans une culture peut ne pas l'être du tout dans une autre. Chaque nation forme sa propre hiérarchie de valeurs, bien que l'ensemble de valeurs ait un caractère universel. Par conséquent, il est possible de classer conditionnellement les valeurs fondamentales comme suit :
valeurs vitales - vie, santé, sécurité, bien-être, force, etc.;
social - statut social, travail, profession, indépendance personnelle, famille, égalité des sexes ;
politique - liberté d'expression, libertés civiles, légalité,
monde civil;
morale - bien, bien, amour, amitié, devoir, honneur, désintéressement, décence, fidélité, justice, respect des aînés, amour des enfants;
valeurs esthétiques - beauté, idéal, style, harmonie, mode, originalité.
Chaque société, chaque culture est guidée par son propre ensemble de valeurs, qui peuvent manquer certaines des valeurs ci-dessus. De plus, chaque culture représente certaines valeurs à sa manière. Ainsi, les idéaux de beauté parmi les différentes nations sont assez différents. Par exemple, dans la Chine médiévale, les femmes aristocratiques, conformément à l'idéal de beauté qui existait alors, devaient avoir des pieds minuscules ; le souhait a été atteint par des procédures douloureuses de bandage des pieds, auxquelles les filles à partir de cinq ans ont été soumises, à la suite desquelles elles sont devenues littéralement paralysées.
Les valeurs guident le comportement des gens. Une personne ne peut pas traiter de la même manière les contraires qui composent le monde, elle doit privilégier une chose. La plupart des gens croient qu'ils aspirent au bien, à la vérité, à l'amour, mais ce qui semble bon pour l'un peut s'avérer mauvais pour les autres. Cela conduit à nouveau à la spécificité culturelle des valeurs. Sur la base de nos idées sur le bien et le mal, nous agissons comme des "évaluateurs" du monde qui nous entoure toute notre vie.
14) Fonction récréative de la culture(libération mentale) est l'opposé de la fonction normative. La régulation et la régulation du comportement sont nécessaires, mais leur conséquence est la restriction de la liberté des individus et des groupes, la suppression de certains de leurs désirs et inclinations, ce qui conduit au développement de conflits et de tensions cachés. Une personne arrive au même résultat en raison d'une spécialisation excessive de l'activité, d'une solitude forcée ou d'un excès de communication, de besoins insatisfaits d'amour, de foi, d'immortalité, de contact intime avec une autre personne. Toutes ces tensions ne sont pas rationnellement résolubles. Par conséquent, la culture est confrontée à la tâche de créer des modes de détente organisés et relativement sûrs qui ne violent pas la stabilité sociale.
La fonction axiologique de la philosophie (traduite du grec axios- précieux) consiste à évaluer les choses, les phénomènes du monde environnant du point de vue de diverses valeurs - morales, éthiques, sociales, idéologiques, etc. Le but de la fonction axiologique est d'être un "tamis" à travers lequel tout le nécessaire , laissez-passer précieux et utiles et obsolètes. La fonction axiologique est particulièrement renforcée dans les périodes critiques de l'histoire (le début du Moyen Âge - la recherche de nouvelles valeurs (théologiques) après l'effondrement de Rome ; la Renaissance ; la Réforme ; la crise du capitalisme à la fin du XIXe - début du XXe siècle, etc.).
fonction sociale.
Fonction sociale - pour expliquer la société, les raisons de son émergence, son évolution, son état actuel, sa structure, ses éléments, ses forces motrices; révéler des contradictions, indiquer des moyens de les éliminer ou de les atténuer, améliorer la société.
fonction d'intégration.
Comme vous le savez, la philosophie généralise les connaissances accumulées par l'humanité, les systématise et les intègre dans un système unique, et élabore des critères pour sa subordination. Cela nous permet de parler de la fonction intégrative de la philosophie par rapport à la connaissance.
De plus, la philosophie formule les principes les plus généraux de l'ordre mondial, ainsi que les exigences de la relation d'une personne au monde, à la société et à elle-même. Assimilés au cours de l'éducation, devenant la propriété de personnes différentes, ces principes leur fournissent la formation de positions proches dans leur contenu, ce qui contribue à l'intégration de la communauté sociale en un tout unique. Cela montre un autre plan pour la mise en œuvre de la fonction intégratrice de la philosophie.
fonction idéologique.
En relation étroite avec ces fonctions, la philosophie est capable de fixer et de promouvoir les intérêts des couches sociales et des groupes de la société, c'est-à-dire d'agir comme une idéologie, d'exercer une fonction idéologique. Cette fonction peut être spécifique selon les intérêts des groupes sociaux dont cette philosophie s'exprime. Comme vous le savez, les intérêts des groupes peuvent être progressistes ou réactionnaires. En dépend l'orientation de la mise en œuvre de la fonction idéologique, qui peut avoir une grande influence sur la manifestation d'autres fonctions de la philosophie. Les idéologies réactionnaires sont capables de ralentir le développement de la philosophie, de déformer et de déformer son contenu, de réduire sa valeur sociale et de réduire la portée de son application dans la pratique.
fonction éducative.
Un rôle important est joué par la fonction éducative de la philosophie, qui découle de la capacité de cette discipline à avoir, au fur et à mesure de l'acquisition de connaissances à son sujet, un effet formateur sur l'intellect humain pour les personnes ayant une activité productive. Dans le cas où une personne maîtrise une philosophie réactionnaire, cela peut entraîner une attitude passive envers les affaires, une aliénation des gens, des réalisations de la culture, ou se transformer en une activité dirigée contre la société ou une partie de celle-ci.
fonction prédictive.
Parallèlement aux fonctions ci-dessus, la philosophie est engagée dans la prévision, remplit une fonction de pronostic. De nombreux philosophes du passé ont agi comme des prophètes, prédisant l'avenir. Certaines des prédictions étaient utopiques, loin de la réalité, mais parfois les prophéties de penseurs éminents atteignaient une grande adéquation. Bien sûr, il est difficile de prévoir l'avenir, mais la valeur des avertissements des philosophes sur les dangers imminents, par exemple, générés par la consommation irréfléchie et prédatrice des ressources naturelles, dans le cadre des règles que l'économie mondiale utilise aujourd'hui, est Très haut. Pour cela fixe la tâche d'améliorer les normes qui régissent la relation entre la société et la nature afin d'assurer la survie des personnes.
La fonction axiologique (évaluative) de la culture est associée à ses orientations de valeurs. La régulation culturelle de l'activité humaine s'effectue non seulement de manière normative, mais également à travers un système de valeurs - des idéaux que les gens s'efforcent d'atteindre. Les valeurs impliquent le choix de l'un ou l'autre objet, état, besoin, objectif conformément au critère de leur utilité pour la vie humaine et aident la société et une personne à séparer le bien du mal, la vérité de l'erreur, le juste de l'injuste, le permis de interdit, etc... La sélection des valeurs se produit dans le processus d'activité pratique. Au fur et à mesure que l'expérience s'accumule, les valeurs se forment et disparaissent, sont révisées et enrichies.
Les valeurs donnent la spécificité de chaque culture. Ce qui est important dans une culture peut ne pas l'être du tout dans une autre. Chaque nation forme sa propre hiérarchie de valeurs, bien que l'ensemble de valeurs ait un caractère universel. Par conséquent, il est possible de classer conditionnellement les valeurs fondamentales comme suit :
valeurs vitales - vie, santé, sécurité, bien-être, force, etc.;
social - statut social, travail, profession, indépendance personnelle, famille, égalité des sexes ;
politique - liberté d'expression, libertés civiles, légalité,
monde civil;
morale - bien, bien, amour, amitié, devoir, honneur, désintéressement, décence, fidélité, justice, respect des aînés, amour des enfants;
valeurs esthétiques - beauté, idéal, style, harmonie, mode, originalité.
Chaque société, chaque culture est guidée par son propre ensemble de valeurs, qui peuvent manquer certaines des valeurs ci-dessus. De plus, chaque culture représente certaines valeurs à sa manière. Ainsi, les idéaux de beauté parmi les différentes nations sont assez différents. Par exemple, dans la Chine médiévale, les femmes aristocratiques, conformément à l'idéal de beauté qui existait alors, devaient avoir des pieds minuscules ; le souhait a été atteint par des procédures douloureuses de bandage des pieds, auxquelles les filles à partir de cinq ans ont été soumises, à la suite desquelles elles sont devenues littéralement paralysées.
Les valeurs guident le comportement des gens. Une personne ne peut pas traiter de la même manière les contraires qui composent le monde, elle doit privilégier une chose. La plupart des gens croient qu'ils aspirent au bien, à la vérité, à l'amour, mais ce qui semble bon pour l'un peut s'avérer mauvais pour les autres. Cela conduit à nouveau à la spécificité culturelle des valeurs. Sur la base de nos idées sur le bien et le mal, nous agissons comme des "évaluateurs" du monde qui nous entoure toute notre vie.
11. Fonction normative de la culture.
fonction normative. Un rôle tout aussi important est joué par la fonction normative de la culture. Elle se manifeste dans le fait que c'est la culture qui est chargée de créer des normes, des standards, des règles et des recettes.
le comportement des gens. Ils ont une variété de noms - coutumes et traditions, ordres, décrets, ordonnances, lois, actes constitutionnels, étiquette, mœurs, mœurs. Ils peuvent être appelés les premiers éléments constitutifs de la fonction normative. Des bâtiments de complexes plus grands et plus complexes de loi, de moralité, d'idéologie sont formés à partir de ces blocs de construction. L'ensemble des normes existant dans la société, et il y en a un grand nombre, nous ne soupçonnons même pas à quel point
beaucoup d'entre eux dans la société moderne peuvent être conditionnellement situés le long d'une ligne droite, à une extrémité de laquelle il y aura des normes fortement associées à des valeurs vitales pour la société, et à l'autre, faiblement ou pas du tout associées à celles-ci. Nous appelons un pôle valeur, et l'autre rationnel. Étonnamment, tous les complexes de normes que nous connaissons - morale, loi, idéologie - sont concentrés sur le pôle des valeurs. Le rationnel est resté nu. On ne sait pas pourquoi nous en avions besoin.
Mais ne nous précipitons pas pour prendre une décision. Il existe de nombreuses règles, normes, interdictions qui ne peuvent être qualifiées de morales, légales ou idéologiques. Disons que la règle de marcher vers la droite est absolument sans jugement. Il est difficile de l'appeler morale, légale ou idéologique. Elle est pragmatique, utilitaire-pratique, mais pas universelle. En Angleterre, la circulation des voitures et des piétons se fait dans un ordre différent.
Cette règle n'existait pas dans une société traditionnelle, par exemple tribale ou rurale, où il n'y a tout simplement pas de foule dans la rue. Les cultures et les pays du monde peuvent à nouveau être conditionnellement divisés en cultures de saturation intensive avec des normes et des cultures de saturation non intensive. Parmi les pays européens, la plupart des normes, règles, standards, lois, selon l'opinion unanime des experts, existent dans l'Allemagne moderne. Pays à la fin
Europe de l'Est, y compris la Russie. Forte saturation des normes, coutumes et traditions des cultures orientales. Conventionnellement parlant, le nombre de traditions et de coutumes par kilomètre carré de territoire est le plus élevé en Chine, en Inde et au Japon. Ici, presque tout phénomène de la vie, surtout un phénomène culturel, est en quelque sorte désigné, normalisé, évalué. C'est ici que se trouvent les règles d'étiquette les plus subtiles et les plus élaborées. La fonction normative peut être mesurée non seulement par le degré de saturation de la culture avec les coutumes et les traditions.
Les experts introduisent le terme de redondance normative afin d'indiquer un autre aspect des normes culturelles - la mesure de leur rigidité. On pense qu'une régulation excessive du comportement est caractéristique des sociétés à culture pauvre.