JSC Tominsky GOK est une société russe, opérateur du développement du gisement Tominsky de minerais de cuivre porphyrique dans le district de Sosnovsky de la région de Tcheliabinsk et du Tominsky GOK en construction (pour 2017). Le projet est mis en œuvre (RMC) par un homme d'affaires. Le capital social de Tominsky GOK JSC appartient à deux sociétés offshore chypriotes : Groundhill Enterprises Limited et Metallstar Holdings Limited, qui détiennent respectivement 74,51 % et 25,49 % des actions.
Il est prévu que le GOK produise jusqu'à 28 millions de tonnes de minerai de cuivre par an et produise plus de 500 000 tonnes de concentré de cuivre. Le complexe d'installations industrielles comprendra deux fosses à ciel ouvert d'une profondeur d'environ 540 mètres (Tominsky) et 350 mètres (Kalinovskiy) d'une superficie totale de près de 4 000 hectares. En outre, le complexe GOKA comprendra une usine d'enrichissement avec une halde à résidus (une installation de stockage de déchets à ciel ouvert) d'une superficie de 800 hectares et un barrage en remblai de près d'une centaine de mètres de hauteur, une installation de production hydrométallurgique avec lixiviation en tas et solution ateliers de traitement, bassins technologiques, installations de stockage d'acide sulfurique et de carburant. Le volume des investissements dans le projet Tominsky GOK, selon les données de 2016, était d'environ 55 milliards de roubles, pour 2018 - 77,8 milliards de roubles. Le projet de construction du GOK a provoqué de violentes manifestations publiques dans la région de Tcheliabinsk. Site officiel .
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Les discussions actives sur le projet de construction se poursuivent dans le sud de l'Oural Usine d'extraction et de traitement de Tominsky . Initiateur de chantier - Compagnie russe du cuivre (RMC)- convainc tout le monde que l'usine sera totalement sûre pour les personnes, accordera d'importantes déductions fiscales et des milliers de personnes obtiendront un emploi. Dans le même temps, l'avis de nombreux opposants à la construction, qui mettent en garde contre la possibilité d'une catastrophe environnementale majeure, est pratiquement ignoré.
La Russian Copper Company souligne que la production répondra à toutes les exigences modernes, respectueuses de l'environnement, et que les déchets seront presque exclusivement de l'eau et du sable, laissés après le traitement des roches. Et en général, les mêmes œuvres Mikheïevski GOK, il n'y a aucun problème avec ça. Les opposants à la construction remarquent que tous les arguments RMK similaires à des mots généraux, mais il n'y a pas encore de réponses à des questions spécifiques.
Voici les principaux risques liés à la construction Tominski GOK.
Troisièmement, selon les experts, en plus du sable et de l'eau, les déchets contiendront du zinc et d'autres métaux lourds.
Il n'est pas surprenant que depuis de nombreux mois de nombreux rassemblements et piquets d'opposants à la construction aient eu lieu à Tcheliabinsk et dans la région. Dans le réseau social VKontakte, il y a près de 30 000 personnes dans le groupe de personnes insatisfaites. Diverses conférences sont organisées, "autour les tables ", séminaires. Il y a même eu une initiative pour organiser un référendum municipal.
Mais dans le RMK, apparemment, ils ont choisi la tactique d'ignorer les questions inconfortables. Mais l'entreprise est activement impliquée dans divers projets visant à créer une image positive. Si vous ne connaissez pas le mécontentement massif des habitants à l'égard du projet du Tominsky GOK, le RMK peut donner l'impression d'être très socialement responsable. « RMK est une entreprise véritablement russe, un symbole de la nouvelle Russie. Notre objectif est de devenir l'entreprise de cuivre la plus efficace et la plus innovante au monde. écrit sur le site officiel.
Il est intéressant de noter qu'ils ne parlent pratiquement pas du problème et des autorités de la région de Tcheliabinsk. D'un autre côté, ce n'est guère surprenant. On sait que le directeur des relations publiques de la Russian Copper Company Oleg Gratchev a travaillé comme adjoint de l'ancien gouverneur Mikhaïl Iourevitch. Et l'actuel ministre de la région pour l'écologie a travaillé au CJSC Tominsky GOK Irina Gladkova.
Les citoyens ordinaires sont encore, au mieux, dans une ignorance totale des risques possibles. Ils ne comptent que sur leur activité civique et espèrent que la direction de la Compagnie russe du cuivre et les autorités de la région entendront leurs questions.
Toute une gamme de risques est associée à la construction du Tominsky GOK, - estime écologiste de Tcheliabinsk, docteur en sciences techniques, professeur Sergey Denisov.
Tout d'abord, la construction d'un parc à résidus de 95 mètres de haut fait peur. Le risque de destruction d'une telle structure dépasse de 1,6 fois le maximum autorisé, même selon les calculs des concepteurs. Les substances toxiques - les résidus de pyrite, c'est-à-dire l'eau technique avec les résidus de traitement et les réactifs chimiques utilisés dans l'enrichissement du minerai, doivent être collectés dans la décharge de résidus. C'est un tel mélange eau-sable avec des produits chimiques, à cause duquel rien ne pousse du tout. Ici, nous avons la décharge de résidus de Karabash, il n'y a plus rien qui y vive depuis 70 ans.
La décharge de résidus conçue contiendra 600 millions de mètres cubes de ce liquide toxique. La percée d'un barrage similaire en novembre dernier au Brésil a conduit au fait que des substances toxiques se sont répandues sur 500 kilomètres et sont entrées dans l'océan.
À Chelyabinsk, la seule source d'eau est le réservoir Shershnevskoye, qui se trouve à seulement 9 kilomètres de cette installation de résidus projetée.
En général, je ne connais pas un tel type de structures en Russie qu'il y ait un barrage circulaire aussi haut. Il ne s'agit pas d'un barrage droit qui repose sur le roc, mais d'un barrage circulaire.
Il existe un autre danger pour le réservoir Shernevsky. Toutes les émissions de poussière qui seront générées à la suite de l'exploitation minière se déposeront sur le bassin versant du réservoir, c'est-à-dire sur le territoire à partir duquel les précipitations s'écoulent dans le réservoir. De plus, il y aura environ 2000 hectares de dépotoirs, les substances qui en proviennent se mélangeront aux précipitations et s'écouleront vers le réservoir.
Bien sûr, il y aura contamination des eaux souterraines. Malheureusement, nous n'avons pas de telles entreprises qui ne pollueraient pas les eaux souterraines. Bien qu'ils parlent d'imperméabilisation, il n'y a pas d'entreprises absolument sûres dans le monde.
Il s'avère qu'une entreprise très toxique devrait apparaître près d'une millionième ville. Une ville qui peut être considérée comme l'un des bastions de notre capacité de défense et de la sécurité du pays. Il ne sert à rien d'exposer Tcheliabinsk à un tel danger. Le profit prévu ne peut être comparé à une grande ville.
Le projet Tominsky GOK ne causera pas de dommages à la nature et en particulier au réservoir Shershnevsky s'il est modifié. Une telle déclaration à la suite des résultats d'un audit environnemental indépendant a été faite lors d'une conférence de presse à Tcheliabinsk le 23 juin. Ce qui, selon les scientifiques, doit être corrigé au profit de la Russian Copper Company (RCC) et de la tranquillité d'esprit du sud de l'Oural, quelles mesures le gouverneur prendra-t-il et si la mine Korkinsky deviendra une décharge de résidus - dans le matériel Chelyabinsk.ru.
Les organisateurs ont été les premiers à connaître les résultats de l'audit environnemental - Gouverneur de la région de Tcheliabinsk Boris Dubrovsky Et Ministre de l'écologie de la région Irina Gladkova. Avant d'annoncer les résultats de l'expertise, ils ont tenu une rencontre avec les vérificateurs environnementaux et la direction du RCC.
La principale conclusion des experts de l'Université d'État des mines de l'Oural (UGGU) est que la construction et l'exploitation de l'usine sont possibles, en tenant compte des recommandations en matière de protection de l'environnement et de réduction des risques. Les auditeurs ont recommandé d'abandonner la technologie de production hydrométallurgique et ont suggéré de stocker les sables provenant des résidus d'enrichissement du Tominsky GOK dans la fosse à ciel ouvert de Korkinsky.
"Le rejet de la technologie de production hydrométallurgique garantit l'élimination complète de l'impact négatif du Tominsky GOK sur le réservoir Shershnevskoye", a souligné Professeur du Département d'hydrologie, de géologie de l'ingénieur et de géoécologie de l'USGU Olga Guman. "Nous recommandons également d'envisager des options alternatives pour le stockage des résidus déshydratés, y compris leur transport et leur remblayage en goaf, par exemple, pour éliminer la mine Korkinsky."
Président de CJSC Russian Copper Company Vsevolod Levin a remercié Boris Dubrovsky d'avoir organisé l'audit environnemental et a déclaré que l'entreprise était d'accord avec les recommandations des auditeurs, et le gouverneur a souligné que les recommandations de l'audit environnemental adoptées par le RCC changeaient l'architecture du projet, le rendant plus respectueux de l'environnement : « Le nouveau projet résout l'ancien problème de la mine Korkinsky. C'est un argument important pour construire un dialogue avec la société civile. Nous nous entendons, nous sommes à la recherche d'un compromis et nous arriverons à une solution commune qui conviendra à toutes les parties intéressées.
Ainsi, selon les conclusions de l'audit, les activités prévues par les solutions de conception sont généralement conformes aux exigences établies par la réglementation et les documents en termes d'exhaustivité et de fiabilité des données présentées et d'évaluation de l'impact environnemental de toutes les installations de JSC "Tominsky OK". Et la mise en œuvre des « activités prévues dans les solutions de conception existantes, en tenant compte des recommandations concernant la protection de l'environnement et la réduction des risques sociaux » a été reconnue comme possible, malgré les risques qui sont supprimés par la mise en œuvre des recommandations.
"Nous avons vu les risques associés à la nouvelle construction des résidus, des installations d'eau et d'autres problèmes", a déclaré Vice-gouverneur Oleg Klimov. "Mais nous sommes heureux de constater que les recommandations que nous mettrons en œuvre seront également adoptées par RCC, et nous nous éloignons de la grande majorité des risques graves (résidus et production hydrométallurgique)."
Selon le chef adjoint de la région, les auditeurs ont proposé "un modèle de stockage très intéressant dans la mine Korkinsky". "De cette façon, nous résoudrons deux problèmes - la remise en état de la mine et la libération du territoire des résidus", a-t-il déclaré. – Jusqu'à présent, nous sommes au début du chemin que nous avons emprunté avec le RCC et les scientifiques. Si le projet est mis en œuvre, il sera complètement différent.
Le vice-gouverneur a ajouté que les autorités avaient reçu de nombreuses demandes du sud de l'Oural, préoccupées par l'absence d'une évaluation compétente du projet Tominsky GOK. "Nous comprenons qu'il devrait y avoir une justification scientifique claire pour le projet après avoir analysé la documentation existante", a souligné Oleg Klimov. - Par conséquent, une décision a été prise d'auditer, RMK a accepté. Les scientifiques ont fait un travail tout simplement titanesque, après avoir étudié 588 volumes de conception et de documentation technologique. Nous avons transmis aux experts les préoccupations structurées de nos concitoyens.
Experte Olga Guman a noté l'importance du gisement de Tominsky pour l'industrie russe et la sécurité de la production: «Parmi les gisements connus de minerais de cuivre porphyrique en Russie, Tominskoye semble être le plus important et appartient aux gisements d'importance fédérale. Il existe des analogues mondiaux du développement de gisements de cuivre à proximité des grandes villes - Séville en Espagne (à 20 km de la ville) et Salt Lake City aux États-Unis (à 8 km de la ville). Les résidus n'endommageront pas les eaux souterraines de la section Korkinsky. Les dommages au réservoir Shershnevsky sont également exclus, compte tenu de nos recommandations. Ce n'est pas une météorite qui s'est envolée vers vous, c'est une solution d'ingénierie normale, et l'abandon de la production hydrométallurgique est bénéfique pour le RCC.
La performance d'Olga Guman s'est terminée par des applaudissements liquides, qui ont provoqué des rires d'une partie du public.
«Nous sommes reconnaissants pour l'idée d'un audit – les résidents verront l'avis des spécialistes, l'évaluation du projet. Nous avons entendu les recommandations, nous allons tout retravailler techniquement et, si c'est techniquement et économiquement possible, nous les accepterons », a-t-elle déclaré. Natalia Gonchar, directrice du RCC pour l'écologie. "Nous prendrons une décision quant à la construction d'une décharge de résidus ou à l'utilisation de la mine Korkinsky après avoir reçu toute la documentation et les calculs économiques."
À la fin de la conférence de presse, Natalya Gonchar a souligné que l'acide sulfurique ne serait pas utilisé au Tominsky GOK : « Les minerais oxydés seront traités avec les minerais sulfurés à l'usine de traitement. Tout sera travaillé et calculé. Nous dirigeons les résidus par hydrotransport dans un rapport de un à trois. Si nous parlons de remplir la section Korkinsky, il n'est pas pratique de conduire un tel volume, nous devons donc considérer la technologie d'épaississement de la pâte, lorsque nous réduisons le volume d'eau de 50% et que le rapport solide sur liquide est de un à deux sur le site lui-même. Nous refusons également la hauteur du barrage - 91 m. L'option avec une décharge de résidus et l'option avec épaississement de la pâte et transport vers la mine Korkinsky doivent être évaluées, et seulement après cela, une décision sera prise.
Selon Chelyabinsk.ru, les négociations avec la Chelyabinsk Coal Company (CHUK) durent depuis longtemps et RCC avait initialement prévu de poser des tuyaux de la production à la mine à ciel ouvert de Korkinsky. Une source informée du site rapporte que cette option est théoriquement et techniquement possible, et que le projet sera sans danger tant que l'équipement sera neuf, cependant, la section peut être complètement remplie en 20 ans (le volume de la section est de 1,8 milliard tonnes, le volume de déchets du Tominsky GOK est d'environ 800 à 900 millions de tonnes). Mais, selon l'expert, les résidus n'éteindront pas immédiatement les incendies endogènes - uniquement lorsque la carrière sera pleine.
"Dans le même temps, personne n'a étudié l'écoulement des eaux souterraines - l'eau des puits jaillit dans la section, et rien ne garantit qu'ils ne sont pas connectés aux frelons et à d'autres plans d'eau", a souligné la source de Chelyabinsk.ru. - Dans 23 km autour du Mikheevsky GOK, il n'y a même pas de spermophiles, mais ici il y a une telle proximité avec la ville d'un million d'habitants, et l'absence totale d'études hydrologiques. En 2018, la coupe sera fermée et transférée à la propriété municipale de Tcheliabinsk, car Korkino ne réussira pas - les députés et l'administration ne sont pas intéressés et il n'y aura pas assez d'argent. C'est si RMK ne rachète pas la carrière.
Précédemment Timofey Kolotovkin, attaché de presse de RMK ont réfuté les rapports sur l'utilisation future de la fosse à ciel ouvert de Korkinsky pour une décharge de résidus: "La société n'achète pas la fosse à ciel ouvert de Korkinsky, ce n'est pas vrai, bien que la possibilité de la participation de RMK à la remise en état de la fosse à ciel ouvert ait été discutée." Maintenant, le RMK parle ouvertement de l'utilisation de la coupe, mais de manière évasive - le consentement du PMC n'a pas encore été reçu.
Directeur général de PMC Valeriy Kalyanov Jeudi, il a déclaré à un correspondant de Chelyabinsk.ru qu'il n'était pas très satisfait de cette évolution des événements : « Oui, ils essaient de créer un groupe de travail pour élaborer une définition de la possibilité, mais jusqu'à présent au stade des conversations. Ce n'est pas la première fois que nous y revenons, mais jusqu'à présent, aucune décision n'a été prise. Aujourd'hui, lors d'une réunion avec le gouverneur, j'ai dit que nous continuons à mettre en œuvre notre projet de remise en état, nous n'allons pas nous en écarter, nous approchons pratiquement de la fin. Ils m'ont demandé : "Tu es contre ?", et en tant que leader je pense qu'il est impossible de faire deux projets en même temps. Pour re-cultiver la coupe, vous devez la fermer. Soit nous extrayons du charbon, soit nous déversons des déchets. Eh bien, quand la coupe est fermée, je perds mon emploi, et avant cela, je dois licencier 700 employés. Dans l'ensemble, c'est beaucoup de problèmes pour moi."
51% des habitants du sud de l'Oural et 73% des habitants de Tcheliabinsk se sont prononcés contre la construction du GOK. Hommes d'affaires de Tcheliabinsk, le président d'Opora Rossii s'est également prononcé contre GOK
Tominski GOK, CJSC est une usine russe d'extraction et de traitement basée sur le gisement de Tominskoye. Le début de la libération du projet en 2009, le début prévu des travaux de l'usine est 2017.
Tominsky GOK est un autre projet RCC dans le sud de l'Oural
Le gisement de cuivre porphyrique de Tominsky dans la région de Tcheliabinsk en Fédération de Russie est l'un des plus grands gisements de cuivre de Russie : le groupe international indépendant de conseil analytique CRU a inclus le gisement dans les 50 plus grands gisements de cuivre au monde. Les minerais de cuivre porphyrique du gisement Tominsky contiennent du cuivre, de l'or et de l'argent. La teneur en métal du minerai étant la plus faible de Russie, de grands volumes de traitement sont nécessaires pour un fonctionnement efficace. Les réserves opérationnelles de minerai du gisement atteignent 491 millions de tonnes.
Les principales composantes innovantes du projet seront une méthode spéciale de préparation de la charge à partir de différents types de minerais, ainsi qu'un traitement hydrométallurgique dans le complexe de production de l'usine d'extraction et de traitement.
Le projet de construction de l'usine d'extraction et de traitement "Tominsky" d'une capacité allant jusqu'à 28 millions de tonnes de minerai par an est un projet d'importance fédérale, la plus grande usine d'extraction et de traitement à être construite "à partir de rien" dans l'ère post-soviétique espacer. Un projet similaire, le Mikheevsky GOK, est mis en œuvre par la Russian Copper Company sur le gisement de Mikheevskoye.
Savoir-faire projet innovant utilisé par les spécialistes du RCC pour le projet :
- méthode de mélange de différents types de minerais ;
- utilisation d'équipements performants d'origine pour le traitement des minerais de cuivre porphyrique extra-durs ;
- l'utilisation de réactifs nouvellement développés pour augmenter l'extraction du cuivre et du molybdène dans les produits finis ;
- méthode hydrométallurgique de traitement des minerais oxydés et en vrac.
Prestation prévue :
jusqu'à 28 millions de tonnes de minerai de cuivre par an (deux lignes d'une capacité allant jusqu'à 14 millions de tonnes chacune) - traitement du minerai, qui se traduit par
jusqu'à 264 000 tonnes de concentré de cuivre.
Lancer:
Phase I - 2017 (selon les informations préliminaires, les échéances seront repoussées d'un an)
IIe étape - 2019
Composition du projet :
Mine "Tominsky"
Il est prévu d'exploiter le gisement dans une fosse à ciel ouvert - une carrière à une profondeur de 380 m. L'utilisation d'équipements performants (Atlas Copco, Komatsu et Terex, Caterpillar, BelAZ) augmentera l'efficacité et la fiabilité des opérations minières et se conformer aux normes mondiales de sécurité du travail pour le personnel de l'usine d'extraction et de traitement.
Tissu Obage
La conception est réalisée par la société d'ingénierie TOMS (Saint-Pererburg, Russie).
Il est prévu d'installer dans l'usine de concentration le plus grand équipement de Russie fabriqué par les leaders mondiaux: broyeurs SAG d'un diamètre de 11 m, broyeurs à boulets d'un diamètre de 8 m, machines de flottation Outotec avec un volume de chambre de 300 m3.
Tominski GOK. référence
En 2011, la Russian Copper Company a lancé deux grands projets d'investissement dans le domaine de l'extraction et de l'enrichissement du cuivre - la mine Mikheevsky et la mine Tominsky, dont la mise en œuvre augmentera considérablement la production de ses propres matières premières minérales (cuivre dans un concentré de cuivre) . L'investissement total dans ces projets est d'environ 1,3 milliard de dollars. Le lancement de deux usines d'extraction et de traitement, Mikheevsky et Tominsky, permettra à RCC de devenir l'un des plus grands acteurs du marché des concentrés de cuivre en Asie centrale et en Chine : ensemble, les deux usines sont capables de traiter le volume de minerai un et une fois et demie plus que le volume total de minerai de cuivre extrait en Mongolie.
Le projet de construction de l'usine d'extraction et de traitement de Tominsky implique le traitement du minerai de cuivre porphyrique du gisement de Tominsky dans la région de Tcheliabinsk. Les réserves d'exploitation de minerai du gisement sont estimées à 491 millions de tonnes. La mine devrait être construite à 30 km de Tcheliabinsk. Jusqu'à 28 millions de tonnes de minerai seront traitées par an et 264 000 tonnes de concentré de cuivre seront produites. Deux lignes d'une capacité allant jusqu'à 14 millions de tonnes seront lancées respectivement en 2015 et 2017. RMK prévoit d'investir 44,4 milliards de roubles dans le projet.
Fin 2013, l'Agence fédérale pour l'utilisation du sous-sol et le parquet environnemental de la région de Tcheliabinsk ont reçu une résolution contre la construction (la principale après le projet de la Russian Copper Company dans la région), signée par les députés du Établissement rural de Tominsky.
Dans leur appel, les députés de Tominsk ont demandé de nouvelles audiences publiques sur le projet de construction de l'usine d'extraction et de traitement, soulignant que les représentants du RCC n'avaient pas fourni les résultats de l'évaluation d'impact environnemental requise par la loi. De plus, les députés ont fait appel au gouverneur avec une demande d'arrêter les travaux préparatoires sur le chantier de construction du Tominsky GOK.
En 2016, VTsIOM a mené une enquête auprès de la population de la région de Tcheliabinsk, au cours de laquelle il a été révélé que 51% de la population de la région s'oppose à la construction du Tominsky GOK. Parmi les habitants de Tcheliabinsk, plus de 70% de ces répondants se sont avérés être.
Le gouverneur Boris Dubrovsky a chargé le gouvernement régional de procéder à un examen environnemental du projet GOK. Le ministère du Développement environnemental a déterminé le gagnant par la méthode des enchères, qui doit procéder à un audit avant le 1er juillet 2016. Ils sont devenus l'Université minière d'État de l'Oural. Boris Dubrovsky a annoncé la nécessité d'un examen approfondi de la future entreprise.
La prochaine usine d'extraction et de traitement de la société russe de cuivre dans la région de Tcheliabinsk devrait devenir la deuxième plus grande après le Mikheevsky GOK. L'investissement total dans le projet est de 22,24 milliards de roubles. La capacité prévue de l'entreprise pour l'extraction et le traitement du minerai est de 14 millions de tonnes de minerai par an à la première étape des travaux, pour ensuite atteindre la capacité de conception jusqu'à 28 millions de tonnes par an. L'entreprise produira du concentré de cuivre et du cuivre cathodique comme produits commerciaux.Actuellement, le cuivre cathodique et le fil machine sont produits par l'usine de cuivre électrolytique de Kyshtym, le cuivre blister est produit par CJSC Karabashmedium (une autre entreprise de RMK).
L'avantage pour le budget régional de Tominsky GOK est de 766 millions de roubles par an sous la forme de déductions fiscales de l'entreprise.L'ouverture du Tominsky GOK est prévue pour 2017.
Menaces et risques de Tominsky GOK pour la population
La proximité du Tominsky GOK avec Tcheliabinsk a sérieusement alarmé les écologistes et le public conscient, d'autant plus que les travaux sur le gisement de Tominsky seront effectués de manière explosive à ciel ouvert, ce qui menace gravement la poussière industrielle de l'usine. Avec le lancement de l'usine d'extraction et de traitement, les habitants de Tcheliabinsk et de sa banlieue (sans parler des habitants de la colonie de Tomino) auront de nombreuses opportunités pour . Avec la seule modification que les explosions ne seront pas à des dizaines de kilomètres de Tcheliabinsk, mais pratiquement à portée de main.
Source : Yandex.Maps
De plus, pour les besoins de la production du GOK, des réserves d'eau considérables seront nécessaires, ce qui menace les plans d'eau aux alentours de Tcheliabinsk.
L'avis des militants des droits de l'homme et des écologistes
«Pour nous, les habitants de Tcheliabinsk, un tel quartier, c'est le moins qu'on puisse dire, sera terrible, -. - Sur la base du volume de production estimé (14 millions de tonnes par an), des milliers de tonnes de poussière s'élèveront chaque jour dans l'air. Des explosions de carrière, des usines de traitement (broyage, séchage, etc.) et des industries connexes. Les courants d'air transporteront la poussière sur des kilomètres. Considérant que nous avons principalement des vents d'ouest, il est clair où ces nuages de poussière auront tendance à se diriger. Probablement, la pollution de l'air existante ne nous suffit pas. Pour être honnête, cela ne me vient même pas à l'esprit : comment pouvez-vous commencer à construire la plus grande usine d'extraction et de traitement du pays sans une conclusion positive de l'examen environnemental de l'État ? L'obligation de procéder à un tel examen est une exigence stricte de la loi. Sinon, plusieurs lois fédérales ont été violées et les contrevenants doivent être poursuivis en responsabilité pénale plutôt qu'administrative. De plus, cela devait être fait dès que le premier bulldozer est apparu sur le chantier.».
Selon la législation environnementale, le promoteur doit soumettre la conception et d'autres documents pour examen environnemental avant même le début de la construction. Les experts doivent répondre à la question de savoir si le projet respecte ou non les exigences environnementales établies.
« La loi a consacré une disposition très importante - la présomption de danger environnemental de toute activité économique qui affecte l'environnement - poursuit Talevlin. - Au départ, tout projet est assumé et reconnu comme dangereux, et sa sécurité ne fait que confirmer la conclusion de l'examen environnemental. C'est dans le cadre de l'examen que la suffisance de la taille de la zone de protection sanitaire est confirmée. Dans notre cas, à en juger par les informations du bureau du procureur, aucune zone de ce type n'a été établie.».
La réaction de la Russian Copper Company
Le battage médiatique soulevé par les écologistes a forcé RCC à prendre des mesures de rétorsion. Le gouvernement de la région de Tcheliabinsk a également défendu le projet. Vice-président de la Russian Copper Company Iouri Korol a déclaré que le RMK attend les résultats de l'expertise technique de l'État, et jusqu'à ce moment, il est inutile de publier des informations.
Cependant, Yury Korol a indirectement reconnu que la procédure d'examen environnemental obligatoire n'avait pas encore commencé. En réponse à la demande des députés de la colonie rurale de Tominsky de fournir au moins, sinon les résultats préliminaires de cet examen du projet GOK, mais la documentation du projet, le roi a déclaré que de nouvelles audiences publiques se tiendraient au cours de la examen environnemental. Dans son cadre, des audiences publiques auront lieu, au cours desquelles des commentaires et des suggestions seront formulés.
Les militants des droits de l'homme et les écologistes du sud de l'Oural exigent de plus en plus que le gouvernement de la région de Tcheliabinsk mette fin au projet Compagnie de cuivre russe pour la construction de l'usine d'extraction et de traitement de Tominsky près de Tcheliabinsk. La dernière manifestation a eu lieu en avril dans le centre de Tcheliabinsk.
Le gouverneur par intérim de la région de Tcheliabinsk, à la suite d'une réunion avec des représentants de la Russian Copper Company, a chargé Ivan Feklin de diriger le groupe de travail sur le projet de construction du Tominsky GOK.
Le chef de la région a invité la direction du RCC, les représentants des autorités fédérales, les dirigeants du district de Sosnovsky et la colonie rurale de Tominsky à un dialogue.
"Il y a un certain nombre de problèmes qui concernent la population et moi personnellement", a déclaré Boris Dubrovsky. - C'est d'abord une question d'interaction avec la société civile. En 2012, des audiences publiques préliminaires ont eu lieu, mais la tension se fait toujours sentir, et cela se comprend : l'usine d'extraction et de traitement sera construite à proximité immédiate de Tcheliabinsk, dans le district de Sosnovsky, où le développement résidentiel est activement en cours.
Dubrovsky a chargé le vice-gouverneur de former un groupe de travail qui ne traiterait pas tant de l'évaluation de la menace pour les habitants de Tcheliabinsk et de la région de Sosnovsky que de la réhabilitation des informations du projet.
"Les gens ne comprennent pas pleinement tous les détails du projet, nous devons donc continuer à travailler pour le clarifier et obtenir le soutien de la société", a déclaré Dubrovsky. "De plus, le projet lui-même a un statut et une importance fédérale, nous devons nous enrôler et être sûrs de son soutien de la part de la population."
Natalya Gonchar, directrice du département de l'écologie, de la santé au travail et de la sécurité industrielle au RCC, a déclaré que l'entreprise travaille sur de nouvelles propositions et modifications des termes de référence pour l'élaboration d'une évaluation préliminaire de l'impact environnemental.
Dubrovsky a noté que Tominsky GOK créera 1 000 nouveaux emplois et fournira un total de 30 milliards de roubles de déductions fiscales au budget régional pour toute la période de mise en œuvre.
Apparemment, Yuri Korol n'a pas réussi à changer l'opinion publique, alors la Russian Copper Company a décidé de recruter un ancien fonctionnaire qui était en charge de la politique d'information sous l'ancien gouverneur Mikhail Yurevich. Il est probable qu'Oleg Grachev devra réduire le niveau de négatif par rapport au Tominsky GOK, qui s'est développé au cours de l'année.
Photo du service de presse du gouverneur de la région de Tcheliabinsk
"Grachev devra trouver un compromis sur le Tominsky GOK"
Selon Aleksey Shirinkin, Oleg Grachev est un spécialiste hors pair et l'un des meilleurs managers de médias, qui a un sérieux travail à faire pour corriger l'opinion publique concernant les projets de la Russian Copper Company dans la région.
"La Russian Copper Company jouissait des faveurs de l'ancien gouverneur, mais étant une entreprise très dépendante de l'opinion publique, elle n'a pratiquement fait aucun effort pour créer une image favorable auprès de la population du sud de l'Oural", a déclaré le politologue. DK.RU. - Ils n'ont pas du tout traité l'image de Tominsky GOK, franchement",.
Selon Aleksey Shirinkin, le travail au RCC sera un sérieux défi pour Grachev, qui devra adoucir l'opinion publique concernant le Tominsky GOK, qui est de plus en plus mentionné comme une menace environnementale pour Tcheliabinsk.
"Toute industrie, en particulier dans la région de Tcheliabinsk, est une menace environnementale", a noté Aleksey Shirinkin. - La tâche de Grachev est d'établir un travail avec le gouvernement et de trouver un compromis sur le Tominsky GOK. A mon avis, c'est possible."
RMK réfléchit à comment changer l'opinion publique
Fin mars, la direction de CJSC" » a reçu une offre de sur la réalisation d'activités supplémentaires pour discuter d'une version préliminaire de l'évaluation de l'impact de l'usine d'extraction et de traitement sur l'environnement.
Les entreprises d'Igor Altushkin ont proposé d'organiser une exposition dans la Maison de l'architecte, a précisé le service de la politique d'information de la municipalité.
"En cas de consentement de l'usine d'extraction et de traitement de ZAO Tominsky, la date et l'heure de l'exposition seront également annoncées", a indiqué le service de presse de l'administration.
Dans une interview avec DK.RU, l'attachée de presse de la Russian Copper Company, Evgenia Chaplygina, a déclaré que des accords avaient été conclus sur la tenue de discussions supplémentaires sur le projet Tominsky GOK lors d'une réunion de représentants du RCC avec.
"Il n'a pas encore été décidé dans quelle version cela sera organisé", a déclaré Evgenia Chaplygina. "La discussion publique du projet est prévue pour septembre, avant ce mois-ci nous prendrons une décision."
Concernant la proposition de l'administration de Tcheliabinsk d'organiser une exposition sur le Tominsky GOK à la Maison des architectes, le RMK a parlé sans ambiguïté - il n'y aura pas une telle exposition.
"Nous ne prévoyons pas d'organiser une quelconque exposition", a déclaré l'attaché de presse de RMK. Il est peu probable que quelqu'un soit intéressé. Notre société ne s'occupe pas des galeries d'art. Nous chercherons une option qui conviendra à toutes les parties.
RMK et les autorités régionales seront engagés dans la réhabilitation de l'usine d'extraction et de traitement parmi la population
Rappelons qu'au début du mois d'avril de cette année, Boris Dubrovsky a chargé le vice-Premier ministre , qui ne traitera pas tant de l'évaluation de la menace pour les habitants de Tcheliabinsk et de la région de Sosnovsky, mais de la réhabilitation des informations du projet.
"Les gens ne comprennent pas pleinement tous les détails du projet, nous devons donc continuer à travailler pour le clarifier et obtenir le soutien de la société", a déclaré Dubrovsky. De plus, le projet lui-même a un statut et une portée fédérale, il faut s'enrôler et s'assurer de son adhésion à la population.
Natalya Gonchar, directrice du département de l'écologie, de la santé au travail et de la sécurité industrielle au RCC, a déclaré que l'entreprise travaille sur de nouvelles propositions et modifications des termes de référence pour l'élaboration d'une évaluation préliminaire de l'impact environnemental de Tominskiy GOK.
En outre, la Russian Copper Company. Il a été nommé vice-président du développement. Grachev devra s'occuper de projets régionaux, dont le Tominsky GOK.
"L'expérience d'Oleg Grachev et sa connaissance des spécificités de la région de Tcheliabinsk et de l'ensemble du district fédéral de l'Oural permettront d'accroître l'efficacité du développement des projets régionaux du groupe", a déclaré le service de presse RCC.
En réponse à la perspective de la construction du GOK, le mouvement public "Stop GOK" a été organisé, exprimant la position d'annuler la construction et arguant qu'il s'agissait d'une catastrophe environnementale prometteuse. Cependant, l'expertise écologique a reconnu le Tominsky GOK comme sûr. Cela sape l'argument principal du mouvement Stop GOC. Secondaires, mais non confirmées, étaient telles que la vente de ressources russes à des États étrangers, par exemple.
Tout le monde parle de Tominsky GOK ces derniers temps, mais peu, en même temps, peuvent au moins expliquer clairement où il se trouve. Par conséquent, la principale chose que nous avons essayé de comprendre lors des audiences publiques tenues le 21 juillet est ce qu'est exactement Tominsky GOK. Et voici la photo que nous avons.
Le gisement Tominsky de minerais de cuivre porphyrique dans la région de Tcheliabinsk est l'un des plus grands gisements de cuivre de Russie. Il fait partie des 50 plus grands gisements de cuivre au monde. En 2003, la Russian Copper Company (RMK) a acquis une licence pour son développement.
Parmi les plus connues des habitants de Tcheliabinsk figurent des entreprises qui font partie du RMK, telles que Karabashmed et l'usine d'électrolyte de cuivre de Kyshtym.
En 2013, RCC a mis en œuvre un projet similaire au Tominsky GOK au Mikheevsky GOK (district de Varnensky). Le projet a été mis en œuvre sans aucun scandale, même si, selon les observateurs, cela est dû à l'éloignement important de l'installation (à environ 250 km de Tcheliabinsk).
Avec Tominsky GOK, tout est différent.
Lieu
Le champ est situé au sud-ouest de Tcheliabinsk dans le district de Sosnovsky. Il n'est qu'à 20 km de la ville et à 10 km du réservoir Shershnevsky.
À seulement 20 km de Tcheliabinsk et à 10 km du réservoir Shershnevsky
Selon la "rose des vents" à Tcheliabinsk, les vents du sud, du sud-ouest et du nord-ouest prédominent. C'est d'ici que les principales masses d'air entrent dans la ville. Et c'est pourquoi cette direction est souvent appelée les «poumons de Tcheliabinsk».
Ce n'est pas un hasard si Tcheliabinsk se développe le plus activement dans cette direction. Ici, à l'ouest et au nord-ouest, dans les environs de Shershny, les projets de construction les plus ambitieux de ces dernières années sont mis en œuvre, dont certains ont déjà dépassé les frontières de Tcheliabinsk dans le district de Sosnovsky.
Les experts ont exprimé à plusieurs reprises l'opinion que dans le cas de la construction du Tominsky GOK, le prix de l'immobilier et des terrains dans les quartiers les plus populaires et les plus chers de Tcheliabinsk aujourd'hui baissera fortement.
Qu'est-ce qu'il serait
Deux énormes carrières(Tominsky et Kalinovsky), usine d'enrichissement et production hydrométallurgique, résidus (stockage des déchets).
- Carrière Tominsky - la profondeur prévue est de 540 mètres.
- Carrière de Kalinovsky - la profondeur prévue est de 300 à 350 mètres.
- Décharges pouvant atteindre une centaine de mètres de haut.
En comparaison:
- Section Korkinsky - une profondeur d'environ 520 mètres;
- Chelyabinsk-CITY - hauteur 111 mètres (avec la flèche);
- Tour de télévision Ostankino - hauteur 540 mètres.
résidus(stockage des déchets) - volume total 482 millions de mètres cubes (m3).
Dans le même temps, les déchets (résidus) doivent être remplis d'eau. On suppose qu'il proviendra du lac Sineglazovo et des réservoirs adjacents.
Le volume du lac voisin Sineglazovo, selon Wikipedia, est de 33 millions de m3.
Le volume du réservoir Shershnevsky est de 160 millions de m3.
Les dimensions de la décharge de résidus, selon les écologistes (les représentants du RCC n'ont pas réfuté ces données), sont comparables au site couvrant Sverdlovsky Prospekt, Komsomolsky Prospekt et Ul. Chichérine.
Principaux risques environnementaux
Poussière des décharges des carrières et des industries.
Selon la RMK, l'arrosage régulier prévu des dépotoirs permettra d'éviter une pollution importante de l'environnement. Le volume de pollution supplémentaire (à celui existant à Tcheliabinsk) est estimé par RMK à 2,3 %.
Eaux usées et la pollution de l'environnement par les déchets stockés dans les résidus.
Selon RMC :
- L'entreprise connaîtra une pénurie d'eau, elle n'est donc pas intéressée par l'écoulement de l'eau des résidus (à notre avis, un argument moyen).
- Le niveau de la décharge de résidus est inférieur au niveau de Shershnei, de sorte que la sortie de déchets toxiques dans le réservoir est exclue.
- Le RCC se réfère à l'expertise réalisée par SUSU, qui aurait établi que la pollution des eaux souterraines est exclue.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi le stockage des déchets solides n'était pas envisagé, le représentant du RCC a répondu que cette approche n'était pas économiquement réalisable (lire : est-ce moins cher de stocker les déchets dans une immense piscine ?)
Risque de dépôt de résidus et urgences
- Selon la RMK, le risque est négligeable, et même dans ce cas, les déchets liquides s'écouleront en sens inverse des Hornets.
Explosions régulières dans le développement des carrières et leurs conséquences possibles pour les zones voisines, y compris la section Korkinsky.
- Le RMK se réfère aux études des instituts de recherche, selon lesquelles le développement des carrières n'aura pas d'impact sur la mine à ciel ouvert de Korkinsky.
Décharges et leur impact ultérieur sur l'environnement
- Selon les représentants du RCC, les dépotoirs seront régulièrement assainis (en fait, plantés de verdure), se transformant au fil du temps en collines "naturelles".
Et les autorités ?
Mais rien. Le gouverneur Dubrovsky s'est plaint que RMK doit apprendre à négocier avec les gens. Il semble que l'administration de la région ait pris ses distances avec le problème de l'usine minière et de traitement et attende que quelqu'un parle à quelqu'un ... La position, à notre avis, est mauvaise. A en juger par l'ampleur du projet (et l'ampleur des problèmes possibles), le projet Tominsky GOK devrait attirer une attention accrue (sinon primaire) de la part des autorités. Après tout, si "quelque chose ne va pas", le problème ne sera même pas régional, mais russe. Laisser cela à la merci des autorités de district, des organisations publiques et des entreprises est tout simplement dangereux.
Après avoir écrit cet article, la nouvelle est tombée :". Eh bien, il ne reste plus qu'à attendre les résultats.
Exigences des écologistes
Si nous évitons les escarmouches verbales et mettons de côté (pendant un certain temps) la demande directe d'arrêter le développement du projet Tominsky GOK, alors les demandes les plus logiques du public ressemblent à ceci :
Transfert des audiences publiques à Tcheliabinsk- Le RCC utilise l'emplacement du dépôt dans le district de Sosnovsky pour la tenue d'audiences dans le village de Dolgoderevenskoye (décret du chef du district V. Kotov). Dans le même temps, il est évident pour la majorité que les GOK auront un impact sur Tcheliabinsk et Korkino, de sorte que l'obligation de porter la question à l'attention d'un public plus large semble au moins logique.
Pendant tout l'événement, la salle a crié à plusieurs reprises :
« Pourquoi tenez-vous des audiences à Dolgoderevenskoïe ? Organisez-les dans la Tractor Arena.
Il est cependant évident que le transfert des audiences publiques à Tcheliabinsk risque d'affaiblir davantage la position du RCC. Le district de Sosnovsky devient progressivement une partie de l'agglomération urbaine de Tcheliabinsk. C'est ici que sont mis en œuvre les plus grands projets de construction de logements abordables (les complexes résidentiels voisins Bely Khutor, Zalesye, Prostory, Genève), et c'est ici que se trouvent les zones les plus populaires pour la construction de faible hauteur (Malinovka, Zapadny, Sargazy, Sineglazovo et autres).
En attendant, le RCC essaie de limiter la discussion du problème GOK au district de Sosnovsky. Peu importe à quel point les représentants de l'entreprise parlent des informations publiées (et tout (!) Un point de connaissance du projet à Tcheliabinsk a été publié dans Rossiyskaya Gazeta), la situation ressemble surtout à une scène du célèbre livre de Douglas Adams, The Guide de l'auto-stoppeur de la galaxie :
Cependant, M. Dent, l'itinéraire a été exposé au public au bureau d'urbanisme local et y a été accroché pendant neuf mois.
- Ouais, dès que je l'ai su, je me suis immédiatement précipité au bureau. C'était hier midi. Vous ne vous êtes pas soucié des avertissements, n'est-ce pas ? Je veux dire : pas un mot à personne, pas une seule âme, n'est-ce pas ?
- Mais l'itinéraire a été rendu public pour...
- Publié? J'ai fini par devoir descendre au sous-sol pour le trouver !
- C'est vrai, nous avons un service d'information là-bas.
- Avec une lampe de poche !
- Probablement, il n'y avait pas de lumière.
- Et les marches aussi !
- Mais écoute, tu as trouvé un plan !
- Oui, - dit Arthur, - trouvé. Au fond d'une armoire verrouillée dans un placard placardé. Et sur la porte une pancarte était accrochée : "Attention au léopard !"
Connaissance gratuite du projet GOK et expertise indépendante.
Selon les représentants du public (et aucun des représentants du RCC ne l'a nié), seuls 30 jours ont été accordés pour se familiariser avec le projet (plus de 80 volumes). Dans le même temps, le temps et le lieu de lecture étaient limités (horaires de travail en semaine), il était interdit de copier les documents du projet (!).
Ici, la position de RMK est au moins faible.
Premièrement, une entreprise qui prétend être prête à coopérer avec le public et vous permet de vous familiariser avec les matériaux du projet uniquement pendant les heures de travail sans possibilité de copier ou de photographier quoi que ce soit (secret commercial ?), semble étrange.
Plus de 80 volumes du projet Tominsky GOK devaient être étudiés par le public dans les 30 jours. Pendant les heures de travail et sans droit de copier des documents
Deuxièmement, au cours de toutes les auditions, il n'y a pas eu un seul discours des représentants des mêmes instituts de recherche qui sont censés garantir la sécurité des GOK. Les intérêts de RMK étaient en effet exclusivement défendus par la directrice adjointe de la société, Natalia Gonchar. Et, bien que cette belle femme ait parlé de manière convaincante et, comme on dit, «a gardé le coup» - pourquoi diable les personnes présentes devraient-elles croire que «l'employé sur le salaire» n'est pas clair.
Troisièmement, nous avons « entendu par hasard » la plupart des données de cet article lors d'audiences publiques ou nous les avons extraites des sites Web d'organisations environnementales. Sur le site de RMK GOK, des pages "une et demie" sont consacrées, et les dernières nouvelles datent de l'automne dernier. Tout cela semble frivole dans le contexte de l'ampleur du projet.
L'un des rares défenseurs du RMK, le chef de la région de Varna (c'est là que le RMK a construit le Mikheevsky GOK), prenant la défense du GOK, a déclaré :
En ce qui concerne la construction du Mikheevsky GOK, une commission a été réunie dans la région de Varna à partir d'un professeur de biologie, d'un écologiste et d'un médecin et les a envoyés dans des entreprises similaires. On s'est penché sur l'espérance de vie, la morbidité... Les carassins vivent-ils dans les lacs. Et les membres de la commission ont vu que là où il y a des entreprises similaires, l'espérance de vie est la même, il n'y a pas de maladies ...
Et avec les carassins, apparemment, tout va bien. Mais pour une raison quelconque, il nous semble peu probable qu'avec l'aide de tels arguments, le RCC puisse convaincre la population d'une ville d'un million d'habitants et de plusieurs zones adjacentes de l'opportunité d'avoir une carrière "à proximité" dans laquelle la tour de télévision Ostankino peut être placée et une installation de stockage des déchets de la taille du réservoir Shershnevskoye.
Le représentant du RCC a essayé d'être persuasif, mais peu de gens ont été convaincus
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