Probablement, beaucoup de gens se souviennent de leur enfance, des jeux de plein air et des exclamations - attention, je suis dans la maison ! Coire, je suis le premier ! Et parfois j'entendais des adultes : « Église, moi !
Personnellement, je n'ai même pas pensé à quel genre d'exclamation c'était, d'où cela venait et ce que cela signifiait. Et j'ai même été surpris d'apprendre que Coire est un ancien slave et que le 27 juillet est la principale fête slave en l'honneur du dieu Coire.
Alors qui est-il ?
Il s'avère que Coire, le patron des frontières et du foyer, il garde les coutumes de la famille et protège la propriété privée.
V. O. Klyuchevsky a écrit: «L'ancêtre déifié était honoré sous le nom de chura, dans la forme slave de l'Église de schura; cette forme a survécu jusqu'à nos jours dans le mot composé ancêtre... La tradition, qui a laissé des traces dans la langue, donne à Coire un sens identique au terme romain, le sens du gardien des champs et des frontières ancestraux.
Selon la légende, Chur est le petit-fils de Svarog et Lada, le fils de Suaire ou Amulette. Sous son patronage et sa protection se trouvaient les limites des propriétés foncières.
Autrefois, les agriculteurs aux limites de leurs parcelles coulaient des monticules de terre, les clôturaient d'une palissade, cette clôture était considérée comme inviolable, et personne n'osait la franchir, encore moins l'abattre, de peur de susciter la colère des divinité qui le garde.
Plus tard, ils ont commencé à placer de grosses pierres ou des troncs d'arbres en bordure de leur site à une distance insignifiante les uns des autres.
Des charbons ardents, des céréales, du pain cuit, du miel et du vin étaient versés dans une fosse spéciale creusée ici.
Selon la légende, Coire non seulement gardait les frontières, mais se présentait aussi parfois aux lieux de consécration des frontières familiales.
Chur avait peur non seulement des gens méchants qui voulaient capturer quelqu'un d'autre, mais aussi.
Plus tard, les frontières ont commencé à mettre l'image de Coire lui-même. Dieu a été découpé dans des bûches et leurs signes familiaux ont été placés à proximité, afin que chacun puisse voir et savoir à qui appartient exactement la terre et qui est patronné par la Coire visiblement ou invisiblement présente.
La borne s'appelait aussi Kummir.
Les jours spécialement fixés à cet effet, le chef de famille, dans ce sens, faisait le tour des possessions du clan, chantait des hymnes et apportait des cadeaux à la divinité.
Ce rituel a été conservé plus tard.
Une fosse a été creusée à la borne et le jour de Chura, le treba a été apporté avec du vin, du miel et du lait.
Pendant les vacances de Chura, on ne pouvait pas aller loin de chez soi, on ne pouvait même travailler que dans sa propre cour, rendant ainsi hommage à Coire.
Churu obéit et tous les brownies. Par conséquent, en mettant une soucoupe de lait pour le brownie ou en le traitant avec un morceau de tarte, nos ancêtres ont montré du respect pour Coire lui-même.
Selon une ancienne légende slave, il était une fois l'armée Veles des défenseurs de notre monde divisée en deux parties.
La moitié de cette armée est restée au ciel, et l'autre moitié est descendue sur terre pour aider les gens, pour se défendre de toutes sortes d'ennuis. Parmi ceux qui sont descendus du ciel se trouvait le dieu Coire.
Lorsque Svarog a créé la terre, il a demandé à son petit-fils Coire de la diviser entre les gens. Et ainsi, lorsque Coire est apparue devant les gens, ils ont commencé à crier - «Coire, moi! Coire, la mienne. Et depuis lors, ils ne peuvent pas se calmer et continuer à crier ces phrases.
Coire a distribué des parcelles de terrain aux gens et leur a ordonné de couper des bûches d'arbres qui marqueraient les limites de chaque propriété foncière. Il interdit de déplacer ces rondins et de s'emparer des biens d'autrui sous peine de colère.
Ils disent qu'au début les gens avaient peur de la colère divine et ces bûches s'appelaient Churami. Et puis ils ont perdu leur peur, ont commencé à prendre la terre à ceux qui étaient proches et éloignés, et les signes qu'ils appelaient Churami ont commencé à s'appeler Churki.
Mais, comme le disent les légendes, le dieu Coire n'est allé nulle part, ce gardien céleste strict garde toujours les frontières et les frontières et écrit les noms de tous les contrevenants dans son livre céleste.
Mais depuis la création de la terre et sa distribution à la propriété des races et des clans, tant de temps s'est écoulé que non seulement les bornes frontières ont été effacées, mais toutes les frontières inviolables, et nul ne sait s'il les franchit ou non. Et où se trouve maintenant Kummir, probablement seul le Dieu Gardien omniscient le sait.
Par conséquent, passons des limites de la terre aux limites du spirituel. Après tout, Dieu Chur a protégé non seulement la propriété d'une personne, mais aussi lui-même des forces obscures, des gens fringants et de tout ce qui est méchant.
Pour obtenir la protection de Coire, il suffit, selon les parapsychologues, de dire encore à haute voix : « Coire, moi ! c'est-à-dire "Coire, protège-moi !". Et il protégera des mauvaises pensées, des pensées mauvaises et envieuses des autres, des commérages, d'un œil au beurre noir et d'autres énergies sombres.
Et s'il s'agit de propriété, alors "Chur, mine!".
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Il y a environ deux ans, une de mes amies s'est plainte à moi que ses voisins de datcha déplaçaient constamment sa clôture, laissaient leurs poulets dans sa parcelle ou versaient de la boue juste sous la clôture. Je lui ai alors parlé de Coire et elle, désespérée, a demandé à un ami de lui découper une figure dans une bûche, l'a appelée Coire et l'a placée près de la clôture.
Je ne sais pas si c'est une coïncidence ou autre chose, mais les voisins à côté de sa clôture à un mètre de distance ont mis une autre clôture, y ont planté une haie, et maintenant elle a été libérée de leurs empiétements. Et elle marche et chérit la figure de Coire et remercie pour la protection.
Mais, comme le stipulent les magiciens, le dieu gardien Coire aide ceux dont les propres pensées sont pures, qui ne pratiquent pas la sorcellerie, ne souhaitent pas de mal à leur prochain.
Cependant, comme le disent les sages, en cas d'urgence, en cas de danger, tout le monde peut se tourner vers le Dieu Grand Protecteur et s'éloigner en disant : « Chur me, Chur ! On dit qu'il ne refuse pas.
Les anciens disaient que les démons, les petits démons et les méchants terrestres avaient peur de Coire. C'est juste qu'au cours des derniers siècles, personne ne s'est rarement tourné vers lui pour se protéger. Dans les temps anciens, sans le dieu Chur, pas un seul rite de purification et de protection n'a été effectué.
Je pense que si vous le souhaitez, même maintenant, vous pouvez respecter Coire même le 27 juillet, si vous n'avez pas à vous précipiter pour travailler, restez chez vous.
Pour ceux qui vivent dans une maison privée, il est plus facile d'apaiser le dieu gardien. Par exemple, placez une friandise sur la bordure de votre site. Les magiciens conseillent de laisser la bouillie enveloppée dans quelque chose de chaud afin qu'elle ne refroidisse pas avant minuit. Coire ne refusera pas le lait, le miel, le pain. Vous pouvez creuser un trou et y mettre tout.
Certes, les voisins peuvent mal comprendre le déroulement du rituel. Le plus simple est probablement de traiter le brownie, et il remettra Chura.
Autrefois, lors des vacances en famille, des friandises étaient offertes non seulement aux membres de la famille, mais aussi à Coire.
Et tous les 12 ans, selon les anciennes croyances, le propriétaire du terrain doit exprimer son respect et sa gratitude particuliers à Coire pour sa protection et son patronage.
Il est intéressant de noter que le Dieu de la frontière n'était pas seulement parmi les Slaves. Ainsi, chez les anciens Romains, le dieu de la frontière était Term. En l'honneur de ce dieu et de l'inviolabilité des frontières, une fête a eu lieu - Terminalium. Et il est décédé le 23 février.
Et la Coire slave, bien que partiellement oubliée par nous, est restée dans notre langue.
Par exemple, dans le mot artsy.
D'après les leçons de l'histoire, nous nous souvenons que le prince Svyatoslav a dit - "Je vais à toi!"
Il s'avère donc que prétentieux - au-delà des frontières de Coire. De même avec le mot - aussi - le sens - il dépasse toutes les frontières.
Le mot est fuir - clôturer, tracer une ligne entre quelque chose ou quelqu'un et soi-même, se protéger.
Puisse-t-il y avoir moins de ce que nous devrions éviter dans notre vie, et le chemin sera toujours protégé et protégé par Dieu-Gardien Coire.
Lipnya 27 (26 juillet) est la fête de Chura - le dieu de la protection, la protection de la propriété, le gardien des coutumes tribales, le patron des frontières, le foyer. Les Slaves se souviennent de leurs ancêtres insensés pour prendre soin de notre pain, pour garder non seulement nos gerbes, mais aussi notre Russie et notre grande culture séculaire. Ce jour-là, Churu est apporté avec du lait. Un trou est creusé à la borne et du lait y est versé. Pendant les vacances de Chura, vous ne pouvez pas travailler loin de chez vous. Le propriétaire doit être dans sa cour, honorant ainsi Coire.
Chur parmi nos ancêtres païens, il n'était pas une divinité du plus haut rang, mais son nom est encore connu et honoré partout. Il était vénéré comme le patron et le gardien des frontières des propriétés foncières.
Aux limites de leurs parcelles, les agriculteurs ont coulé des buttes, les entourant d'une palissade, et personne n'a osé déchirer une telle butte de peur de mettre la divinité en colère. La bande frontière était considérée comme inviolable, personne ne pouvait la franchir arbitrairement. Certains jours, le chef de famille faisait le tour de la propriété en suivant cette ligne, conduisant devant lui des animaux sacrificiels, chantant des hymnes et apportant des cadeaux à la divinité ; ici, à une certaine distance les uns des autres, de grosses pierres ou des troncs d'arbres ont été placés, portant des noms de termes. Des charbons ardents, des céréales, des pains, des fruits, du miel et du vin étaient versés dans la fosse dans laquelle le terme était établi. Ici, tout était soumis à Coire, et l'endroit où il dominait, et parfois se présentait, recevait une mystérieuse consécration, et donc les esprits hostiles n'osaient pas franchir la ligne des possessions ancestrales. 
Plus tard, aux frontières, ils ont commencé à mettre l'image de Coire lui-même.
Malgré la rudesse du travail et l'insignifiance du matériau dans lequel ils étaient taillés, ils étaient considérés comme sacrés et inviolables. Sur les champs gagnés sur des forêts denses et des steppes sans limites, Coire gardait les limites des possessions de différents propriétaires, restait insolente envers les contrevenants magistrales, arrêtait la charrue de défrichement de quelqu'un d'autre et émoussait la hache divergente.
Coire était personnifiée dans une image en bois, qui avait la forme d'un rond, une courte souche aussi épaisse qu'une main. Sur le. des signes conventionnels y étaient découpés, désignant les propriétaires d'un terrain particulier. Ces souches ont conservé leur ancien nom dans des mots bien connus qui ont survécu jusqu'à nos jours : chump, chump, cale,
imbécile.
Lorsque le grand Dy créa la terre, il ordonna à l'un des dieux - son nom était Chur - de doter les gens de terres. Ici, Coire vole vers une localité vers une habitation humaine, conduit une foule de gens vers un bosquet ou une vallée et demande :
- Ces terres - à qui ?
Et en réponse, des dizaines de voix se sont disputées :
- Coire, moi ! Coire, la mienne !
Ensuite, Dieu ordonne de tailler des rondins et de les enfoncer dans le sol aux limites des possessions, afin qu'il n'y ait plus de disputes et de conflits civils.
Depuis, nous disons, comme nos ancêtres :
- Coire, moi ! Coire, la mienne !
Coire a également protégé une personne et toute sa bonté des mauvais esprits: en tant qu'habitant des passants - des routes passantes, il avait plus de pouvoir sur les démons. Par conséquent, en cas de danger, il est toujours conseillé de se souvenir de ce dieu et de s'éloigner en disant: "Tenez-vous loin de moi!", C'est-à-dire demandez:
"Coire, prends soin de moi !" Il garde même les secrets des pensées d'une personne. Si quelqu'un vous dit quelque chose de désagréable, fermez-le. : "Chur ta langue !"
- et le vœu diabolique ne se réalisera pas. Eh bien, si vous trouvez quelque chose de précieux et que vous ne voulez le partager avec personne, priez immédiatement : « Coire, à moi ! »- et le bon dieu ancien ne sauvera votre trouvaille que pour vous seul.
L'un des principaux dieux du panthéon slave, dont le véritable sens a été détruit tradition chrétienne et ne peut être que partiellement restauré à partir de fragments d'épopées et de proverbes. La racine "chur" en russe est bien connue. Des bûches de bois marquaient les limites des possessions tribales et tribales. Dans la conscience primitive des Slaves, ils ont reçu une signification magique et ont été brièvement appelés "monstres". Dans le dictionnaire de V. Dahl, cela signifie une ligne, une frontière, une frontière, une frontière, un bord, une redistribution, une mesure (l'adverbe est trop, c'est-à-dire "sur la mesure", jusqu'à récemment, il a été écrit "trop" ). Le sens incantatoire du mot "chur" est encore plus archaïque, lorsqu'ils ont essayé d'éloigner les mauvais esprits avec son aide : "Coire, moi!", "Coire-chur!", "Coire, pas moi!" Coire a également été abordée comme une divinité de mesure et une division équitable : "Coire, en deux !", "Coire, ensemble !" etc.
Actuellement, Coire est connue comme le dieu de la protection des droits de propriété, de la protection, du patron des frontières, de l'intégrité, de la protection, de la maison. Ses fonctions comprenaient la protection des frontières, des frontières terrestres et même des frontières. Coire gardait les possessions tribales et tribales, et les forces impures ne pouvaient pas franchir leurs frontières. Aux frontières, aux frontières de leurs possessions, nos ancêtres plaçaient une idole sur laquelle étaient gravés des signes tribaux symboliques, considérés comme sacrés. Coire a protégé une personne de toute "corruption", "forces impures".
Cependant, on sait moins que Coire est l'un des rares noms survivants de l'ancien dieu slave, dont les fonctions correspondaient exactement à l'Hermès grec. PA Bessonov ((4 (16) juin 1828, Moscou, Empire russe - 22 février (6 mars 1898, Kharkov) - philologue slave russe, folkloriste, éditeur de recueils de folklore bulgare, serbe et russe. Appartenait au " Russe "direction historique.) a absolument souligné le fait incontestable de la similitude entre le sort russe lors de la déclaration des droits personnels sur une découverte ou une proie - "Coire, ensemble" - et son équivalent sémantique grec ancien, littéralement traduit par "Hermès est commun!" ” Selon les philologues, "le mot "chur" chez les Slaves orientaux et les Bulgares signifiait pénis, ce qui équivaut au véritable sens originel du culte itiphallique d'Hermès". Dans la Grèce antique, les bornes-frontières et les poteaux routiers, les soi-disant hermès, étaient installés de la même manière.
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Nous, les gens modernes, prononçant certains mots, n'imaginons même pas à quel point ils nous relient aux esprits de nos ancêtres. Cela s'applique à un grand nombre de mots et d'unités phraséologiques, saturés de mythologie slave et de sens profond. Les historiens et les linguistes affirment que les branches des Slaves utilisent encore beaucoup de mots charmés ou magiques qui ont une signification sacrée. Le sujet de notre article était le mot mystérieux "chur", qui est fermement entré dans nos vies. Qu'est-ce que ça veut dire? Et dans quel sens est-il appliqué ?
Mythologie des anciens Slaves
Nos ancêtres ont vécu sur terre et en ont reçu presque tous les bienfaits de la vie. Par conséquent, il n'est pas surprenant qu'ils aient déifié de nombreux phénomènes naturels et leur aient fait des sacrifices lors de diverses fêtes. Les esprits protecteurs de la maison jouissaient d'un honneur particulier. Le plus célèbre est le brownie. Il maintenait l'ordre dans la hutte, conduisait les étrangers sur le seuil et s'occupait des petits enfants. On croyait que dans une maison propre et hospitalière, le brownie aiderait toujours les propriétaires non seulement avec la protection, mais aussi avec les actes. Cela peut empêcher le lait de s'acidifier ou trouver un objet perdu coûteux. Mais quand tout est à l'envers dans la maison, cela témoigne de la colère du brownie contre les propriétaires négligents. Ici, tous les membres de la famille ont essayé d'apaiser l'esprit, sinon il n'y aurait pas de repos et de paix dans la famille.
En plus du brownie bien connu, il y avait d'autres esprits protecteurs, ils vivaient dans des bains publics, dans une basse-cour et dans un poulailler. Malheureusement, leurs noms sont inconnus des gens modernes. Mais coire est maintenant mentionnée très souvent. Quelle est cette divinité qui a conservé son importance à travers les âges ?
Coire - quel genre de "bête" est-ce ?
Les historiens ont plus de dix esprits gardiens, dont la dernière place n'était pas chur. Cette divinité était vénérée par tous les cultivateurs sans exception, car c'était la terre qui était en charge de cet esprit. Dans la traduction littérale, le mot "chur" est "frontière", "frontière" ou "ligne". Il sépare clairement les possessions du maître du reste du monde hostile. Par conséquent, dans la mythologie slave, chur est une divinité gardant les limites de la cour. Cet esprit contourne constamment l'attribution des terres le long du périmètre et protège la terre de son propriétaire des empiétements de voisinage ou des interférences accidentelles d'étrangers entrants.
Culte de Coire dans l'ancienne mythologie slave
Bien sûr, on ne peut pas dire que Coire est une divinité de haut rang, mais son importance dans la vie de nos ancêtres ne peut guère être surestimée. Après tout, absolument tous les Slaves, sans exception, croyaient au pouvoir de cet esprit. On croyait que quiconque violerait le territoire protégé par l'église serait immédiatement puni. Cela peut se traduire par une maladie soudaine, une mauvaise récolte ou un grand nombre de problèmes qui tombent littéralement sur la tête du délinquant.
Afin que chacun puisse voir où passe la frontière des terres protégées, les Slaves ont creusé plusieurs petits monticules de terre à la frontière, qu'ils ont clôturés avec de minces piquets. À partir de ce moment, le territoire était considéré comme protégé, et si l'un des voisins touchait accidentellement une telle colline, il essayait de tout remettre immédiatement dans son état d'origine.
Certains jours, l'homme le plus âgé de la famille se promenait autour du périmètre du territoire, glorifiant l'église et conduisant devant lui les animaux qui étaient sacrifiés. Souvent, de grosses pierres et des bûches taillées étaient placées à la frontière terrestre. Des trous profonds étaient creusés pour leur installation, ils étaient remplis de céréales, de vin ou de miel. Ce sacrifice aurait dû plaire à l'Église, et ce n'est que dans ce cas qu'il a rempli son devoir de protéger la terre.
Coire: comment la divinité était représentée
Il n'était pas habituel pour les Slaves de doter les esprits païens de traits humains. Par conséquent, leur apparence a une ressemblance très éloignée avec les humains. La statue chura était faite d'un petit morceau de bois aussi épais que la main d'un adulte. Quelque chose de semblable aux traits du visage masculin a été sculpté dans la partie supérieure, puis l'idole a été placée à la porte afin qu'elle soit toujours dans le champ de vision des voisins et des passants.
Certains linguistes soutiennent que c'est de cette idole que sont issus les mots "choc" et l'expression "imbécile insensible", car, malgré sa petite taille, l'esprit était un gardien très vindicatif et redoutable des limites du maître.
"Chur me !" : que signifie cette expression ?
Dans la vie de tous les jours, nous appelons souvent l'ancienne divinité sans être conscient de nos actions. Jugez par vous-même. Lorsque nous apprenons une nouvelle qui peut nous nuire, nous disons souvent inconsciemment : « Éloignez-vous de moi ! Que signifie cette phrase? Que voulons-nous dire avec et pourquoi le répétons-nous dans différentes situations de la vie ?
Le fait est que les Slaves considéraient la chura non seulement comme la gardienne des limites du territoire de la cour, mais aussi comme l'esprit qui peut sauver de nombreux problèmes. Donc, en cas de danger, c'était toujours lui qui était appelé à la garde. La phrase chérie qui évoquait l'esprit était l'exclamation bien connue "Restez loin de moi!" En le disant, vous demandez à l'esprit de vous protéger d'un danger imminent et de ne pas le laisser entrer dans votre vie.
Il est surprenant que des siècles plus tard, les descendants des anciens Slaves se tournent inconsciemment vers la foi de leurs ancêtres dans les situations les plus difficiles. Cela prouve la version des linguistes sur la mémoire collective du peuple, dont nous sommes tous dotés. Il contient les informations les plus importantes qui vous permettent de sauver la nation.
Le mot "trop": le sens et l'histoire de l'occurrence
Souvent, quand nous voulons dire que quelque chose devient trop difficile ou impossible pour nous, nous utilisons le mot « trop ». Tout le monde comprend que cela signifie une extrême sévérité. On peut dire que c'est une ligne qui a déjà été franchie. Les linguistes ne peuvent pas déterminer d'où vient ce mot dans notre langue. En soi, il ne porte aucune charge sémantique. Mais seulement tant que vous ne le divisez pas en deux parties. Ensuite, tout se met instantanément en place. Allons vérifier.
Si au lieu de l'habituel "trop" nous disons "trop", alors le sens de l'unité phraséologique devient extrêmement clair. Après tout, la Coire, perçue comme la gardienne d'une certaine frontière, ne permet à personne de l'extérieur de la franchir. L'invasion non autorisée est quelque chose d'incroyablement effrayant, c'est un acte inimaginable pour les anciens Slaves. Par conséquent, le mot "trop" dénote une mesure d'inconduite ou toute action avec une connotation très négative.
L'utilisation du mot dans le jeu
Avez-vous déjà regardé passer un jeu d'enfant ? "Coire, ne touchez pas !", "Coire, ne me suivez pas !" - ces phrases sont souvent entendues dans le processus. De plus, le jeu peut être absolument n'importe qui, mais les mots ne changent pas. Que signifient-ils dans ce cas ?
Lorsque le mot "chur" est utilisé dans un tel contexte, il a un sens prohibitif. C'est comme si l'enfant fixait une frontière invisible et la marquait à l'aide d'un mot sacré, il concluait un contrat oral avec un autre participant au jeu, et une ancienne divinité agissait ici de manière invisible comme témoin. Après la phrase prononcée, la frontière devient inviolable, en cas de non-respect des conditions, le jeu s'arrête instantanément. Son sens est complètement perdu.
Aujourd'hui, nous croyons fermement que nous sommes très différents de nos ancêtres. Nous nous semblons plus intelligents et plus éclairés, mais dans les moments difficiles, pour une raison quelconque, quelque chose d'ancien se réveille en nous, prêt à faire appel à tous les esprits païens qui peuvent aider dans absolument n'importe quelle situation. Alors, peut-être ne devriez-vous pas perdre le contact avec les ancêtres ?
Dans la mythologie slave ancienne, de nombreux dieux différents sont représentés, à la fois suprêmes et de rang inférieur. Certains patronnent les phénomènes naturels, d'autres contribuent à la naissance de l'amour vivifiant, d'autres les protègent du mal du monde et d'autres les dirigent vers le chemin de la vérité. La liste peut être longuement dressée, car chaque Dieu a sa propre mission sur terre. Mais surtout, ces images sacrées sont étroitement liées, de sorte que même les divinités inférieures de la mythologie slave jouent un rôle énorme dans la préservation des anciennes traditions de tout le peuple.
Si c'est la première fois que vous rencontrez l'amulette de Coire, ne soyez pas surpris - une telle amulette slave existe vraiment, il y a tout simplement très peu d'informations à ce sujet aujourd'hui, et nous essaierons de la réparer. Le symbole sacré personnifie la protection du foyer familial et la préservation des limites des territoires privés. Selon la légende, le symbole de Coire a une signification similaire au terme romain, qui est le gardien des champs et des frontières ancestraux.
Origine du symbole
Après que le dieu suprême des Slaves, Svarog, ait achevé le processus de création du monde, il a demandé à son petit-fils Coire de répartir équitablement les possessions terrestres entre les gens. La légende dit : lorsque le dieu Coire descendit du ciel au firmament de la terre pour diviser les territoires, de nombreuses personnes, essayant d'attirer l'attention du saint patron des frontières, se mirent à crier "Coire, à moi, Coire, moi !". Cette expression est encore utilisée aujourd'hui.
Pour désigner les biens privés, Coire a ordonné à tous d'installer des poteaux en bois sur les limites des lotissements, que personne n'avait le droit de déplacer à l'insu du propriétaire. Un peu plus tard, les gens ont commencé à sculpter des idoles de Dieu lui-même à partir des piliers de la frontière afin de montrer aux autres que les biens étaient sous la protection d'un puissant protecteur et pour effrayer les mauvais esprits. Au fil du temps, les premières amulettes slaves sont apparues avec l'image du symbole de Coire, qui a commencé à être utilisé pour protéger la maison et le foyer familial.
Quelle est la signification de l'amulette
En plus de protéger les biens personnels, Dieu Chur protège également une personne des mauvais esprits, des malédictions ancestrales et des calomnies humaines. Très 
souvent nos ancêtres utilisaient l'amulette de Coire pour purifier le lieu de divers rites magiques. Au moment du danger, les gens criaient souvent "Chur me, Chur", appelant ainsi à l'aide du grand patron. Comme le montre la pratique, les amulettes slaves en argent sont les plus efficaces, car le métal noble augmente la puissance de l'énergie interne. Par conséquent, nous vous suggérons d'acheter l'amulette de Coire dans ce design particulier.
Le mot "Coire" était utilisé pour désigner un champ magique capable de retenir tout esprit maléfique. Par conséquent, ce symbole est souvent interprété dans le sens de "protégez-vous autour". Les anciennes idées slaves sur Coire, ainsi que sa véritable essence et son image, sont stockées dans la langue elle-même. Par exemple, le mot "chur" est une expression souvent utilisée dans le sens d'une frontière, d'une limite, et parfois même pour manifester son propre mécontentement ou sa désapprobation. "S'éloigner" signifie clôturer, s'écarter, éviter. L'amulette de Coire aide non seulement à protéger la maison et la famille de tout empiètement de l'extérieur, mais nettoie également de tout ce qui est impur et mauvais.