Thème Philosophie - le problème de l'interprétation des valeurs universelles dans l'histoire de la pensée philosophique

Présentation…………………………………………………………………………… 3

1. Le concept de « valeurs universelles », classification des valeurs……. 4

2. Formation de la théorie de la valeur dans l'histoire de la philosophie européenne…...... 12

Conclusion…………………………………………………………………….. 21

Liste de la littérature utilisée…………………………………………….. 23

introduction

La pertinence de ce sujet est déterminée par le fait que le problème des valeurs vient toujours en premier dans les périodes de transition du développement social. C'est la période que traverse aujourd'hui notre société, avec son instabilité et ses bouleversements sociaux. Quelles sont les valeurs, l'individu et la société le sont aussi.

Les valeurs occupent la place la plus importante dans la vie d'une personne et d'une société, car ce sont les valeurs qui caractérisent le mode de vie humain réel, le niveau de séparation d'une personne du monde animal. Le problème des valeurs acquiert une importance particulière dans les périodes de transition du développement social, lorsque les transformations sociales cardinales conduisent à un changement radical des systèmes de valeurs qui y existaient, plaçant ainsi les gens devant un dilemme : soit maintenir des valeurs établies et familières, ou s'adapter à de nouveaux qui sont largement proposés, voire imposés, représentants de divers partis, organisations publiques et religieuses, mouvements. Donc questions : quelles sont les valeurs ; quel est le rapport de la valeur et de l'évaluation ; quelles valeurs sont les principales pour une personne et quelles sont les valeurs secondaires - sont vitales aujourd'hui.

Les valeurs sont liées à l'activité réelle d'une personne. Ce n'est que lorsque nous considérons l'existence sociale des personnes sous l'aspect de la relation sujet-objet que nous pouvons fixer le phénomène des valeurs. Le monde des valeurs est un monde particulier, caractérisé par le fait que les valeurs expriment la forme d'être sociale et personnelle des phénomènes de la réalité. La valeur est une propriété de la société et de ses composantes. Il est inséparable de la personne elle-même.

Dans cet article, nous examinerons des questions telles que le concept de valeur humaine universelle dans l'histoire de la pensée philosophique et la classification des valeurs.

Le concept de "valeurs universelles", classification des valeurs

Le problème de l'interprétation des valeurs humaines universelles est l'un des plus difficiles, affectant les intérêts de différents groupes sociaux. Une étonnante variété de points de vue sur cette question s'inscrit entre deux pôles opposés : (1) il n'y a pas de valeurs universelles ; (2) il existe des valeurs humaines universelles.

"Arguments première peut être divisé en trois types :

a) il n'y avait pas, il n'y a pas et il ne peut pas y avoir de valeurs humaines universelles ; cela découle du fait que, premièrement, toutes les personnes et communautés humaines avaient et ont des intérêts, des buts, des croyances, etc., particuliers, différents et même incompatibles; deuxièmement, comme tout problème de vision du monde, le problème de la détermination de la valeur ne peut pas du tout avoir de solution univoque, il est difficile de la formuler ; troisièmement, la solution de ce problème est largement due aux conditions historiques d'époque et concrètes, qui sont très différentes ; quatrièmement, les valeurs n'étaient et ne sont que locales dans le temps et dans l'espace ;

b) il n'y avait pas et il n'y a pas de valeurs humaines universelles, mais le concept lui-même est utilisé ou peut être utilisé à des fins bonnes ou égoïstes pour manipuler l'opinion publique ;

c) il n'y avait pas et il n'y a pas de valeurs universelles, mais puisque différentes communautés n'existent pas isolément les unes des autres, alors pour la coexistence pacifique de diverses forces sociales, cultures, civilisations, etc., il est nécessaire de développer un ensemble réellement artificiel de certaines « valeurs humaines universelles ». En d'autres termes, bien que de telles valeurs n'aient pas réellement existé et n'existent pas, elles peuvent et doivent être développées et imposées à tous les peuples, communautés et civilisations.

Arguments seconde points de vue peuvent être résumés comme suit :

a) les valeurs humaines universelles ne sont qu'un phénomène Matériel, c'est-à-dire physiques ou biologiques : (richesse, satisfaction des besoins physiologiques, etc.) ;

b) les valeurs humaines universelles sont purement spirituel phénomène (rêves abstraits sur la Vérité, la Bonté, la Justice…) ;

c) valeurs humaines universelles combinaison valeurs tant matérielles que spirituelles.

Dans le même temps, certains considèrent que les « valeurs » sont stables, inchangées, tandis que d'autres considèrent qu'elles changent en fonction des changements des conditions économiques, politiques, militaires et autres, de la politique de l'élite ou du parti au pouvoir, des changements système socio-politique, etc. Par exemple, en Russie, la domination de la propriété privée a été remplacée par la domination du public, puis du privé. Les valeurs ont changé en conséquence.

Certes, chaque personne, toute société entre dans des relations diverses avec lui-même, avec ses parties, avec le monde qui l'entoure. Toute la variété de ces relations peut être réduite à deux types : matériel et spirituel ou matériel-spirituel et spirituel-matériel. Le premier comprend tous les types d'activités pratiques: la production de biens matériels, les relations économiques, les transformations dans la sphère matérielle de la société, dans la vie quotidienne, les expériences, les expériences, etc. spirituel et matériel comprend d'abord et principalement des relations cognitives, évaluatives, normatives. Les relations cognitives contiennent certainement la recherche de solutions et le processus de résolution de ces questions universelles : « qu'est-ce que c'est ? », « comment c'est ? », « combien c'est ? », « où (d'où, d'où) ? » , "quand (combien de temps, jusqu'à ou après) ?", "comment (comment) ?", "pourquoi ?", "pourquoi ?" et etc.

Les relations évaluatives sont également associées à la recherche de questions universelles, mais d'une nature différente (questions portant sur le sens du connu ou du connu, son essentialité, les attitudes envers les gens : « vérité ou erreur (faux) ? », « intéressant ou inintéressant ». ?", "utile ou nuisible ?", "nécessaire ou inutile ?", "bon ou mauvais ?", etc.

Bien sûr, il est possible d'évaluer uniquement ce qui est au moins dans une certaine mesure connu. L'évaluation et son degré d'adéquation dépendent directement du niveau, de la profondeur et de l'exhaustivité des connaissances de la personne évaluée. De plus, cela a un effet inverse sur le cours ultérieur du processus de cognition. Si les valeurs sont impossibles sans évaluation, cela ne signifie pas qu'elles en dépendent entièrement. Toutes les valeurs universelles sont liées à la réalité objective de la nature et de la société, c'est-à-dire qu'elles existent réellement. La conscience ne peut contenir que des désirs, des idées, une compréhension des valeurs qui diffèrent selon les personnes, les communautés, etc. Mais il doit y avoir quelque chose dans les valeurs. général même pour les personnes les plus diverses, c'est-à-dire qu'il y a toujours eu et qu'il existe Les valeurs humaines.

Sur la base des relations évaluatives et de l'expérience de leur application à la nature, à la société et à l'homme, des normes et des règles de comportement sont formées, qui sont le dénominateur, le résultat général de l'expérience sociale, par lesquelles les gens sont guidés dans d'autres développements cognitifs, évaluatifs et activités pratiques. Les éléments de ces relations normatives sont généralement désignés par les termes : « principe », « règle », « exigence », « norme », « loi », « cadre », « commandement », « pacte », « interdiction », « tabou », « punition ». », « définition », « credo », « credo », « canon », etc.

Cette valeur, qui en tant que telle est réalisée par les personnes dans le cadre de leur activité, est très hétérogène. Il est donc impossible de ne pas distinguer :

1) les valeurs en tant que telles, comme initiales, fondamentales, absolues (au sens d'indiscutables), éternelles (au sens d'exister toujours), etc.

2) les valeurs qui sont de nature privée.

Puisque l'activité axiologique (évaluative) dépend directement de l'activité cognitive, alors les valeurs ne peuvent pas être ce qui est incompréhensible par notre pensée, ce qui est irréel, impossible, impraticable, inaccessible, irréalisable, imaginaire, fantastique, utopique, chimérique, etc. - un terme utilisé dans la littérature philosophique et sociologique pour indiquer la signification humaine, sociale et culturelle de certains phénomènes de la réalité. Moyens, évaluer- quelque chose de réel qui est (existe) et en même temps a une signification et une importance plus ou moins grandes pour les gens.

Lorsque l'on utilise le terme "universel", il faut garder à l'esprit au moins trois aspects interdépendants :

1) universel (au sens : commun à tous) comme ce qui concerne toute personne pratiquement en bonne santé et saine d'esprit(de l'homme primitif au moderne);

2) universel comme quelque chose qui représente un besoin absolu, durable et hautement significatif de l'humanité dans son ensemble(par exemple les valeurs environnementales);

3) universel comme quelque chose qui est ou devrait être sous les projecteurs Chaque état(par exemple, la sécurité nationale et internationale).

Tenant compte de ces aspects, nous définissons le concept de "valeurs universelles". Les valeurs humaines universelles sont quelque chose qui est vraiment important pour les gens, qui est certainement nécessaire, souhaitable, qui a une signification durable et essentielle pour presque toutes les personnes normales, quels que soient leur sexe, leur race, leur citoyenneté, leur statut social, etc. Valeurs humaines universelles sont hautement significatifs pour l'humanité en tant qu'unité de tous les peuples, ainsi que pour tout État, dans la mesure où il répond ou doit répondre aux besoins, aux intérêts, aux besoins de la société et du citoyen. 1 .

Conformément aux trois domaines d'existence des valeurs universelles, il convient de distinguer trois types de systèmes de ces valeurs : les valeurs personnelles communes, les valeurs communes à toute l'humanité et les valeurs de la sphère d'activité des États ou d'un union d'états. Le point de départ, croyons-nous, est système de valeurs personnelles ou générales.

Ces dernières années, des projets technologiques visant à moderniser diverses sphères de la vie ont été activement lancés dans notre société. Malheureusement, ils traitent exclusivement de la composante technocratique. En même temps, tous ces projets tombent sur le vieux terreau des valeurs sociales obsolètes.Les nouvelles initiatives technologiques ont besoin d'une nouvelle conception des rapports sociaux, d'un nouveau système de valeurs, qui deviendraient le ciment nécessaire pour renforcer la base innovante de ces projets.

Récemment, une expression telle que "valeurs universelles" a été retirée de la circulation publique. Je voudrais rappeler l'existence de ce concept fondamental, car c'est précisément cela qui donnera aux innovations une base solide, créera, avec la modernisation technique, un cadre spirituel fondamental conçu pour le long terme.

Les valeurs humaines sont des directives et des normes fondamentales et universelles, des valeurs morales, qui sont la norme absolue pour les personnes de toutes les cultures et de toutes les époques.

La variété stupéfiante des points de vue sur cette question contient des idées sur les valeurs humaines universelles en tant que phénomène matériel, spirituel et intellectuel. Parfois, les valeurs humaines universelles sont confondues avec les valeurs de l'humanité - eau, air, nourriture, flore et faune, minéraux, sources d'énergie, etc. etc. Par conséquent, certains considèrent que les « valeurs » sont stables, inchangées, tandis que d'autres considèrent qu'elles changent en fonction des changements dans les conditions économiques, politiques, militaires et autres, de la politique de l'élite dirigeante ou du parti, des changements dans le contexte sociopolitique. système, etc...

Nous considérerons l'OC comme un phénomène intemporel, comme les axiomes fondamentaux originels, que l'on peut appeler : "principes", "lois", "paramètres", "commandements", "alliances", "croyances", "croyances" , " canons ", " axiomes spirituels ", etc. Il s'agit d'un besoin absolu, durable et hautement significatif de l'humanité dans son ensemble et d'un individu, sans distinction de sexe, de race, de citoyenneté, de statut social, etc.

En lien direct avec la compréhension de l'OC se trouve l'idée de deux variantes des relations sociales : « Il y a deux compréhensions de la société : soit la société est comprise comme la nature, soit la société est comprise comme l'esprit. Si la société est la nature, alors la violence du fort sur le faible, la sélection du fort et du bon, la volonté de puissance, la domination de l'homme sur l'homme, l'esclavage et l'inégalité, l'homme est un loup pour l'homme, est justifiée. Si la société est un esprit, alors la valeur la plus élevée d'une personne, les droits de l'homme, la liberté, l'égalité et la fraternité sont affirmés ... C'est la différence entre les idées russes et allemandes, entre Dostoïevski et Hegel, entre L. Tolstoï et Nietzsche ” (N. Berdiaev).

L'un des CO centraux et les plus importants est une vie personne individuelle, agissant comme base ontologique (existentielle) de toutes les autres valeurs.

Une autre grande valeur humaine est création. C'est la créativité qui permet à une personne de se sentir, de se réaliser en tant que créateur, créateur de l'inédit, jusqu'alors inexistant. Cela élève une personne, rend son «je» non seulement particulièrement significatif, mais aussi unique. Il s'agit d'une valeur active. Les résultats de la créativité capturent l'unité des mondes externe et interne de l'homme. L'homme primitif, l'enfant et l'adulte moderne éprouvent des émotions spéciales et joyeuses lorsqu'ils parviennent à découvrir, inventer, inventer, concevoir, créer quelque chose de nouveau qui n'existe pas dans la nature ou améliorer quelque chose déjà créé plus tôt.

La créativité se manifeste non seulement dans les activités utilitaires, cognitives, de recherche, mais aussi morale et surtout brillamment dans la sphère artistique et esthétique. Déjà dans la société primitive, les gens dessinaient, sculptaient, sculptaient, découpaient, décoraient leurs maisons, articles ménagers, vêtements, armes, outils, objets religieux, eux-mêmes; ils ont chanté, joué de la musique, dansé, représenté des scènes d'une autre nature. Cela suggère que, belle (beauté)– peut être considérée comme la valeur esthétique la plus élevée.

Les gens ont toujours ressenti le besoin de chercher vérité. À l'ère pré-scientifique, la compréhension de la vérité par les gens était très ambiguë : elle comprenait des connaissances vécues et sacrées, des légendes, des croyances, des signes, des espoirs, des croyances, etc. Ses porteurs jouissaient d'un respect particulier : vieillards, sorciers, sorciers, devins, prêtres. , philosophes, scientifiques. Les dirigeants clairvoyants se souciaient du développement de la science et de l'éducation... C'est pourquoi la vérité peut être mise sur un pied d'égalité avec d'autres valeurs initiales. C'est la plus haute valeur intellectuelle, la valeur de l'homme en tant qu'Homo sapiens.

En unité avec les valeurs considérées, il se forme et agit Sens de la justice. La justice c'est assurer les intérêts des personnes, le respect de leur dignité. L'affirmation de la justice génère de la satisfaction chez les personnes. Alors que l'injustice provoque ressentiment, indignation, colère, haine, envie, vindicte, etc., elle pousse à se battre pour le rétablissement de la justice. Cela suggère que la justice est la valeur morale et juridique la plus importante.

Un certain nombre d'auteurs dans ce contexte interprètent le bien matériel comme la valeur utilitaire la plus élevée pour une personne en tant qu'être corporel. (Cependant, dans l'approche que nous avons choisie, une telle interprétation du bien matériel « ne convient manifestement pas »).

Deux "rangs" d'opposés s'alignent : " vie - bien (bon) - créativité - vérité - beauté - justice" et " mort - oisiveté - mal - mensonge - laid - injustice". Dans la première chaîne de concepts, les valeurs sont interconnectées par une sorte de leur correspondance, leur parenté, elles sont en unité les unes avec les autres, et dans la seconde, toutes les anti-valeurs sont dans leur unité, leur correspondance, leur parenté.

Certains auteurs distinguent l'homme biologique de l'homme social. Si le premier est soucieux de satisfaire ses besoins - en nourriture, en habillement, en logement, en reproduction des siens... Alors le second, tel un chapelet, parcourt les options : ce qui est rentable et ce qui ne l'est pas... Il a pas de restrictions internes, il est généralement privé de conscience. Le troisième type de personne est une personne spirituelle - ceci, pour le dire brièvement, un homme avec une conscience. En d'autres termes, avec la capacité de faire la distinction entre le bien et le mal. Les OC incluent également des valeurs telles que comme sens de la vie, bonheur, bonté, devoir, responsabilité, honneur, dignité, foi, liberté, égalité...

À l'ère moderne du changement global, les valeurs absolues revêtent une importance particulière. bonté, beauté, vérité et foi comme fondements fondamentaux des formes correspondantes de culture spirituelle, suggérant l'harmonie, la mesure, l'équilibre du monde intégral de l'homme et son affirmation constructive de la vie dans la culture. La bonté, la beauté, la vérité et la foi signifient l'adhésion aux valeurs absolues, leur recherche et leur acquisition.

Les commandements moraux bibliques sont d'une importance durable : les dix commandements de Moïse de l'Ancien Testament et le sermon du Nouveau Testament sur la montagne de Jésus-Christ.

Dans l'histoire de chaque nation, de chaque culture, il y a du changeant et du permanent, du temporaire et de l'intemporel. L'un grandit, s'épanouit, vieillit et meurt, tandis que l'autre, sous une forme ou sous une autre, passe d'une forme à l'autre, sans changer intérieurement, mais seulement extérieurement. OC est quelque chose qui reste éternel et inchangé à travers l'histoire, restant dans les profondeurs de la culture humaine universelle. C'est une axiomatique morale, quelque chose d'incontestable et d'universel, ces piliers spirituels qui "tiennent" le monde, comme les constantes physiques sur lesquelles repose toute connaissance scientifique.

L'expression même «valeurs universelles» a été introduite par M. S. Gorbatchev pendant la perestroïka comme contrepoids à la «morale de classe» qui avait prévalu en URSS auparavant.

Il existe une opinion selon laquelle l'adhésion aux valeurs humaines universelles contribue à la préservation de l'espèce humaine. Dans le même temps, un certain nombre de valeurs humaines universelles peuvent exister en tant qu'archétypes.

Exemples

De nombreuses lois fondamentales qui existent dans presque tous les pays concernent les valeurs humaines universelles (par exemple, l'interdiction du meurtre, du vol, etc.).

De nombreux principes libéraux, tels que la liberté d'expression, les droits de l'homme, sont des valeurs universelles.

Certaines religions considèrent leurs lois comme des valeurs universelles. Par exemple, les chrétiens se réfèrent aux Dix Commandements en tant que tels.

On prétend souvent que la soi-disant "règle d'or de la moralité" - "Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" - peut être un exemple de valeur humaine universelle.

Dans la préparation du matériel utilisé: Encyclopédie de sociologie, Wikipédia, articles de V. Efimov, V. Talanov et autres.

Culture et civilisation, leur relation.

La civilisation et la culture sont des concepts étroitement liés les uns aux autres. Il est entendu qu'à l'ère primitive de l'histoire de l'humanité, tous les peuples, toutes les tribus n'ont pas encore développé ces normes de communication, qui sont devenues plus tard connues sous le nom de normes civilisationnelles. Il y a environ 5 000 ans, dans certaines régions de la Terre, des civilisations sont apparues, c'est-à-dire des associations de personnes, une société basée sur des principes d'organisation et de communication qualitativement nouveaux. Étapes de formation de la relation entre civilisation et culture: 1. Société communale primitive - Moyen Âge. Culture et civilisation ne sont pas divorcées, la culture est considérée comme une personne suivant l'ordre cosmique du monde, et non comme le résultat de sa création. 2. Réveil. Pour la première fois, la culture a été associée à la créativité individuelle et personnelle d'une personne et la civilisation - au processus historique de la société civile, mais aucune divergence n'est encore apparue. 3. Lumières - temps nouveau. La culture est une structure individuelle-personnelle, en même temps sociale-civile de la société, les concepts se chevauchent. Les éclaireurs européens ont utilisé le terme "civilisation" pour désigner une société civile dans laquelle règnent la liberté, l'égalité, l'éducation, l'illumination. 4. Heure la plus récente. Culture et civilisation sont divorcées, ce n'est pas un hasard si déjà dans le concept de Spengler, culture et civilisation agissent aux antipodes.

La science, son rôle et sa place dans la culture.

La science dans la société moderne joue un rôle important dans de nombreuses industries et domaines de la vie des gens. Le niveau de développement de la science peut être l'un des principaux indicateurs du développement de la société, et c'est aussi un indicateur du développement économique, culturel, civilisé, éduqué et moderne de l'État. Les fonctions de la science sont très importantes force sociale dans la résolution des problèmes mondiaux de notre temps. Comme vous le savez, la rapidité des progrès scientifiques et technologiques est l'une des principales causes de phénomènes aussi dangereux pour la société et l'homme que l'épuisement des ressources naturelles de la planète, la pollution de l'air, de l'eau et des sols. Par conséquent, la science est l'un des facteurs de ces changements radicaux et loin d'être anodins qui s'opèrent aujourd'hui dans l'environnement humain. Les preuves scientifiques jouent également un rôle de premier plan dans la détermination de la portée et des paramètres dangers environnementaux. Le rôle croissant de la science dans la vie publique a donné lieu à son statut particulier dans la culture moderne et à de nouvelles caractéristiques de son interaction avec les différentes couches de la conscience sociale. A cet égard, le problème des particularités de la connaissance scientifique et de sa corrélation avec d'autres formes d'activité cognitive (art, conscience quotidienne, etc.) se pose avec acuité. Ce problème, étant de nature philosophique, a en même temps une grande signification pratique. Comprendre les spécificités de la science est un préalable nécessaire à l'introduction de méthodes scientifiques dans la gestion des processus culturels. Comme critères principaux pour distinguer les fonctions de la science, il faut prendre les principales activités des scientifiques, leurs termes de référence et leurs tâches, ainsi que les domaines d'application et de consommation des connaissances scientifiques. Fonctions principales: 1) cognitive - connaissance de la nature, de la société et de l'homme, compréhension rationnelle-théorique du monde, découverte de ses lois et modèles, explication d'une grande variété de phénomènes et de processus, mise en œuvre d'une activité pronostique, c'est-à-dire , la production de nouvelles connaissances scientifiques ; 2) fonction idéologique - développement d'une vision scientifique du monde et d'une image scientifique du monde, étude des aspects rationalistes de l'attitude d'une personne face au monde, justification d'une vision scientifique du monde. 3) la production, la fonction technique et technologique est conçue pour introduire dans la production des innovations, de nouvelles technologies, des formes d'organisation, etc.. 4) culturelle, éducative - la science est un phénomène culturel, un facteur important dans le développement culturel des personnes et de l'éducation. Cette fonction de la science s'exerce à travers les activités culturelles et politiques, le système éducatif et les médias, les activités éducatives des scientifiques, etc.

Le problème de l'homme en philosophie.

La philosophie est une sphère de connaissance, qui est habillée de certaines valeurs humaines. La philosophie s'intéresse au monde humain, les questions tournent autour du sens de l'existence humaine dans ce monde. L'homme est un sujet capable de changer le monde matériel et lui-même. L'idée d'une personne est en constante évolution. Platon a défini l'homme comme l'incarnation d'une âme immortelle. Aristote : l'homme est un animal politique (la composante sociale de l'homme). Dans la philosophie médiévale : l'image de l'homme est

théocentrique, une personne croit en Dieu, une personne est un serviteur de Dieu, le monde terrestre est un moment de mouvement vers Dieu, il faut prendre soin de l'âme. Thomas d'Aquin : homme-acteur de tragédies et comédies divines. La volonté est supérieure à l'intellect, supérieure à l'esprit humain - A. Augustin. Thomas d'Aquin : il n'y a pas de base substantielle dans l'homme, sauf pour l'âme rationnelle. Une personne ne peut pas recevoir la connaissance de manière indépendante et s'ouvrir aux révélations. Les personnages de la Renaissance chantaient l'harmonie de l'âme et du corps. L'homme est la couronne de la nature, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Machiavel: les désirs humains sont insatiables, la nature a doté une personne du désir de lutter pour tout et la fortune n'est pas favorable à tout le monde. M. Montaigne : tous les traits d'une personne diffèrent par l'éducation, car l'âme d'un cordonnier et l'âme d'un monarque sont les mêmes dès la naissance. Le problème de l'homme est le problème fondamental de la philosophie. L'homme ne peut commencer à philosopher qu'à partir de la connaissance de lui-même. L'homme restait un mystère pour lui-même. Platon : homme-animal, bipède, sans plumes. L'homme est une sorte de créature, et toutes les créatures sont divisées en sauvages et apprivoisées. L'homme est un animal docile. L'homme est un être qui sait fabriquer et utiliser des outils, mais il y a ceux qui n'ont pas fabriqué un seul outil de toute leur vie.

L'homme est Homo sapiens, l'homme est un être social. Toutes les personnes

unique - il est ce qu'il fait de lui-même. Le problème est déterminé par la nature de l'homme, considérée dans le cadre de l'anthropologie philosophique. Environ 50 domaines d'études humaines ont été ouverts à l'Institut de l'Homme. La nature humaine n'a pas été déterminée.

Personnalité et société.

La personnalité et la société sont un problème socio-philosophique, dont l'essence est de savoir quelles conditions chaque O. historiquement spécifique présente pour la formation et le développement de L. et dans quelle mesure l'activité de L. affecte O., comment les intérêts de O. et L. sont liés. Au cœur des théories sociales prémarxistes se trouve l'idée de l'irréductibilité et de l'éternité de la contradiction entre O. et L., une vision d'eux comme une sorte d'intégrité indépendante. Ainsi, dans O. esclavagiste, ainsi que les théories de Platon et d'Aristote, qui ont justifié la nécessité de la subordination de l. ensemble politique - l'État, il y avait des théories des stoïciens, des sceptiques, des épicuriens, dans lesquelles le pouvoir de l'État était considéré comme une force écrasante et hostile. Dans la formation féodale, la consolidation rigide de la position, des droits et des obligations de L, ; La structure succession-caste d'O. se reflétait dans l'idéologie religieuse dominante sans partage avec son apologie de la hiérarchie ! prêcher l'obéissance à Dieu, etc. : L'émergence du capitalisme détruit la fusion de l'homme avec la communauté, la classe, la caste, la guilde et forme un soi-disant sp. séparés aux individus. O. apparaît devant lui comme un ensemble de propriétaires privés formellement égaux, auxquels il doit offrir les meilleures opportunités de manifestation des capacités et de l'énergie personnelles. Aux XVIIe - XVIIIe siècles. les théories du contrat social sont développées de manière intensive, selon lesquelles la structure sociale et étatique est un produit du contrat des individus et peut être transformée si elle cesse de servir le bien des gens, c'est-à-dire si elle viole le contrat. Cependant, l'établissement et le développement du capitalisme, en particulier à l'ère de l'impérialisme, ont montré que la libération de la Lituanie s'est avérée être en fait son asservissement par des relations de propriété, des liens monétaires. La déshumanisation et la dépersonnalisation d'une personne couvrent ici non seulement la sphère du travail, mais aussi la sphère de l'activité mentale, la sphère bureaucratisée de la gestion, et même la sphère des loisirs et des divertissements. Ce processus se reflète dans la philosophie bourgeoise, qui est incapable de révéler la dépendance du conflit entre O. et L. des relations de propriété privée, ce qui en fait une sorte de contradiction métaphysique éternelle et inamovible. Le marxisme, ayant montré que le développement et le changement des formations sont en même temps le processus historique de la formation et du développement du L. humain, a lié l'émergence d'une contradiction entre O. et l. avec l'existence de relations sociales antagonistes, a révélé la nature spécifique de sa manifestation et les modalités de son inévitable dépassement. L'élimination des classes antagonistes et des formes de division du travail héritées de l'histoire crée les conditions pour la formation de L. Déjà au stade du socialisme développé, les possibilités d'une combinaison harmonieuse des intérêts publics et personnels augmentent, lorsque, d'une part, l'organisation fait tout au nom de la personne et pour son bien, et d'autre part, les membres de l'organisation servir consciemment les intérêts publics, en augmentant leur niveau de culture professionnelle et générale, leur responsabilité sociale, leur organisation et leur discipline, c'est-à-dire se développer en tant que L.

Liberté et responsabilité.

La liberté est une manière spécifique d'être une personne, associée à sa capacité à choisir une décision et à accomplir un acte conformément à ses objectifs. Il ne peut y avoir de liberté absolue et illimitée ni dans l'aspect physique ni dans l'aspect social de l'existence humaine. La liberté complète de l'un signifierait l'arbitraire par rapport à l'autre. Dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, dont tous les articles sont consacrés aux droits et libertés de l'individu, le dernier, contenant une mention des devoirs, précise que dans l'exercice de ses droits et libertés, chacun ne doit être soumis qu'à restrictions visant à assurer la reconnaissance et le respect des droits d'autrui.

La responsabilité est un autorégulateur de l'activité d'un individu, un indicateur de la maturité sociale et morale d'un individu. La responsabilité implique qu'une personne ait le sens du devoir et de la conscience, la capacité d'exercer la maîtrise de soi et l'autonomie gouvernementale. La conscience agit en tant que contrôleur de toutes les actions humaines. Le choix fait par une personne, la décision prise, signifie qu'une personne est prête à assumer l'entière responsabilité et même pour ce qu'elle ne pouvait pas prévoir. Le caractère inéluctable du risque de faire « mal » ou « mal » implique qu'une personne ait le courage nécessaire à toutes les étapes de son activité : tant au moment de prendre une décision, que dans le processus de sa mise en œuvre, et surtout en cas d'échec. Ainsi, la liberté est associée non seulement à la nécessité et à la responsabilité, mais aussi à la capacité d'une personne à faire le bon choix, à son courage et à un certain nombre d'autres facteurs.

Les valeurs humaines et leur rôle dans le monde moderne.

Valeurs humaines - valeurs morales théoriquement existantes, qui sont la norme absolue pour les personnes de toutes les cultures et de toutes les époques

Il existe une opinion selon laquelle les valeurs humaines universelles sont justifiées sur la base de l'éthologie, par exemple, en tant que valeurs dont la préservation contribue à la préservation de l'espèce humaine. Selon un autre point de vue, les valeurs morales dominantes ont émergé à la suite du processus de compétition civilisationnelle. Une civilisation qui a réussi une telle compétition a établi ses valeurs comme "universelles".Les valeurs humaines peuvent être dans le subconscient, par exemple, sous la forme d'archétypes. Cependant, toutes les cultures ne considèrent pas les valeurs humaines universelles comme importantes. La « règle d'or » contredit, par exemple, le principe « œil pour œil » adopté dans certaines sociétés, ainsi que les conséquences pratiques de ce dernier, comme les vendettas. De nombreuses cultures favorisent le principe selon lequel les forts ont toujours raison.

Le rôle le plus important non seulement dans la vie de chaque individu, mais aussi dans l'ensemble de la société dans son ensemble est joué par les valeurs et les orientations de valeurs, qui remplissent principalement une fonction d'intégration. C'est sur la base des valeurs (tout en se concentrant sur leur approbation dans la société) que chacun fait son propre choix de vie. Les valeurs, occupant une position centrale dans la structure de la personnalité, ont un impact significatif sur la direction d'une personne et le contenu de son activité sociale, son comportement et ses actions, sa position sociale et son attitude générale envers le monde, envers elle-même et envers les autres. . Par conséquent, la perte du sens de la vie par une personne est toujours le résultat de la destruction et de la refonte de l'ancien système de valeurs, et pour retrouver ce sens, il doit créer un nouveau système basé sur l'expérience humaine universelle et en utilisant les formes de comportement et d'activités acceptées dans la société.

Les valeurs sont une sorte d'intégrateur interne d'une personne, concentrant autour d'elles tous ses besoins, intérêts, idéaux, attitudes et croyances. Ainsi, le système de valeurs dans la vie d'une personne prend la forme du noyau interne de toute sa personnalité, et le même système dans la société est le noyau de sa culture. Les systèmes de valeurs, fonctionnant à la fois au niveau de l'individu et au niveau de la société, créent une sorte d'unité. Cela est dû au fait que le système de valeurs personnelles est toujours formé sur la base des valeurs dominantes dans une société particulière, et elles, à leur tour, influencent le choix de l'objectif individuel de chaque individu et déterminent les moyens d'atteindre ce.

Les valeurs dans la vie d'une personne sont à la base du choix des objectifs, des méthodes et des conditions d'activité, et l'aident également à répondre à la question, pourquoi exerce-t-il telle ou telle activité? De plus, les valeurs sont le noyau formant le système de l'idée (ou du programme), de l'activité humaine et de sa vie spirituelle intérieure, car les principes spirituels, les intentions et l'humanité ne se rapportent plus à l'activité, mais aux valeurs et aux orientations de valeur.

Le rôle des valeurs dans la vie humaine: approches théoriques du problème

Valeurs humaines modernes- le problème le plus urgent de la psychologie théorique et appliquée, car ils influencent la formation et sont la base intégrative de l'activité non seulement d'un individu, mais aussi d'un groupe social (grand ou petit), d'une équipe, d'un groupe ethnique, une nation et toute l'humanité. Il est difficile de surestimer le rôle des valeurs dans la vie d'une personne, car elles illuminent sa vie, la remplissant d'harmonie et de simplicité, ce qui détermine le désir d'une personne pour le libre arbitre, pour la volonté de possibilités créatives.

Le problème des valeurs humaines dans la vie est étudié par la science de l'axiologie ( dans la voie du grec axia / axio - valeur, logos / logos - un mot raisonnable, enseignement, étude), plus précisément, une branche distincte des connaissances scientifiques de la philosophie, de la sociologie, de la psychologie et de la pédagogie. En psychologie, les valeurs sont généralement comprises comme quelque chose de significatif pour la personne elle-même, quelque chose qui donne une réponse à ses significations personnelles réelles. Les valeurs sont également considérées comme un concept qui désigne des objets, des phénomènes, leurs propriétés et des idées abstraites qui reflètent des idéaux sociaux et sont donc la norme du dû.

Il convient de noter que l'importance et la signification particulières des valeurs dans la vie humaine ne surviennent qu'en comparaison avec le contraire (c'est ainsi que les gens luttent pour le bien, car le mal existe sur terre). Les valeurs couvrent toute la vie d'une personne et de l'ensemble de l'humanité, alors qu'elles affectent absolument tous les domaines (cognitif, comportemental et émotionnel-sensoriel).

Le problème des valeurs intéressait de nombreux philosophes, sociologues, psychologues et éducateurs bien connus, mais l'étude de cette question a commencé dans l'Antiquité. Ainsi, par exemple, Socrate a été l'un des premiers à essayer de comprendre ce que sont la bonté, la vertu et la beauté, et ces concepts ont été séparés des choses ou des actions. Il croyait que la connaissance obtenue grâce à la compréhension de ces concepts est la base du comportement moral d'une personne. Ici, il convient également de se référer aux idées de Protagoras, qui croyait que chaque personne est déjà une valeur en tant que mesure de ce qui existe et de ce qui n'existe pas.

En analysant la catégorie de « valeur », on ne peut passer par Aristote, car c'est de lui que le terme « thymia » (ou valorisé) est né. Il croyait que les valeurs de la vie humaine sont à la fois la source des choses et des phénomènes et la cause de leur diversité. Aristote a identifié les avantages suivants :

valorisé (ou divin, auquel le philosophe attribuait l'âme et l'esprit) ;
loué (éloge impudent);
opportunités (ici le philosophe attribuait la force, la richesse, la beauté, le pouvoir, etc.).

Les philosophes des temps modernes ont apporté une contribution significative au développement des questions sur la nature des valeurs. Parmi les figures les plus importantes de cette époque, il convient de souligner I. Kant, qui a qualifié la volonté de catégorie centrale pouvant aider à résoudre les problèmes de la sphère des valeurs humaines. Et l'explication la plus détaillée du processus de formation des valeurs appartient à G. Hegel, qui a décrit les changements de valeurs, leurs connexions et leur structure dans les trois étapes de l'existence de l'activité (ils sont décrits plus en détail ci-dessous dans le table).

Caractéristiques des valeurs changeantes dans le processus d'activité (selon G. Hegel)

Étapes de l'activité	Caractéristiques de la formation des valeurs
première	l'émergence d'une valeur subjective (sa définition se produit avant même le début des actions), une décision est prise, c'est-à-dire que la valeur-objectif doit être concrétisée et corrélée aux conditions changeantes externes
seconde	La valeur est au centre de l'activité elle-même, il y a une interaction active, mais en même temps contradictoire, entre la valeur et les moyens possibles d'y parvenir, ici la valeur devient un moyen de former de nouvelles valeurs
la troisième	les valeurs sont tissées directement dans l'activité, où elles se manifestent comme un processus objectivé

Le problème des valeurs humaines dans la vie a été profondément étudié par des psychologues étrangers, parmi lesquels il convient de noter les travaux de V. Frankl. Il a dit que le sens de la vie humaine en tant que son éducation de base trouve sa manifestation dans le système de valeurs. Sous les valeurs elles-mêmes, il a compris les significations (il les a appelées «universels de significations»), qui sont caractéristiques d'un plus grand nombre de représentants non seulement d'une société particulière, mais de l'humanité dans son ensemble tout au long du chemin de son développement (historique). Viktor Frankl s'est concentré sur la signification subjective des valeurs, qui s'accompagne, tout d'abord, d'une personne assumant la responsabilité de sa mise en œuvre.

Dans la seconde moitié du siècle dernier, les valeurs étaient souvent considérées par les scientifiques à travers le prisme des concepts d'"orientations de valeurs" et de "valeurs personnelles". La plus grande attention a été accordée à l'étude des orientations de valeur de l'individu, qui était comprise à la fois comme une base idéologique, politique, morale et éthique pour l'évaluation d'une personne de la réalité environnante, et comme un moyen de différencier les objets en fonction de leur signification. pour l'individu. La principale chose à laquelle presque tous les scientifiques ont prêté attention était que les orientations de valeur ne se forment que grâce à l'assimilation de l'expérience sociale par une personne, et qu'elles trouvent leur manifestation dans des objectifs, des idéaux et d'autres manifestations de la personnalité. À son tour, le système de valeurs dans la vie humaine est à la base du côté contenu de l'orientation de l'individu et reflète son attitude interne dans la réalité environnante.

Ainsi, les orientations de valeurs en psychologie étaient considérées comme un phénomène socio-psychologique complexe qui caractérisait l'orientation de la personnalité et le côté contenu de son activité, qui déterminait l'approche générale d'une personne envers elle-même, les autres et le monde dans son ensemble. , et a également donné un sens et une direction à sa personnalité, son comportement et ses activités.

Les formes d'existence des valeurs, leurs signes et leurs caractéristiques

Tout au long de son histoire de développement, l'humanité a développé des valeurs universelles ou universelles qui n'ont pas changé de sens ni diminué leur importance depuis de nombreuses générations. Ce sont des valeurs telles que la vérité, la beauté, la bonté, la liberté, la justice et bien d'autres. Ces valeurs et bien d'autres dans la vie d'une personne sont associées à la sphère des besoins de motivation et constituent un facteur de régulation important dans sa vie.

Les valeurs de la compréhension psychologique peuvent être représentées en deux sens:

sous la forme d'idées, d'objets, de phénomènes, d'actions, de propriétés de produits (tant matériels que spirituels) existant objectivement ;
comme leur signification pour une personne (système de valeurs).

Parmi les formes d'existence des valeurs, il y a : sociale, sujette et personnelle (elles sont présentées plus en détail dans le tableau).

Formes d'existence des valeurs selon l'O.V. Soukhominski

Les études de M. Rokeach revêtent une importance particulière dans l'étude des valeurs et des orientations de valeur. Il comprenait par valeurs des idées positives ou négatives (et abstraites), qui ne sont en aucun cas liées à un objet ou à une situation particulière, mais ne sont que l'expression de croyances humaines sur les types de comportement et les objectifs dominants. Selon le chercheur, toutes les valeurs ont les caractéristiques suivantes :

le nombre total de valeurs (significatives et motivées) est faible ;
toutes les valeurs chez les gens sont similaires (seules les étapes de leur signification sont différentes);
toutes les valeurs sont organisées en systèmes ;
les sources des valeurs sont la culture, la société et les institutions sociales ;
les valeurs ont un impact sur un grand nombre de phénomènes qui sont étudiés par une variété de sciences.

De plus, M. Rokeach a établi une dépendance directe des orientations de valeur d'une personne sur de nombreux facteurs, tels que son niveau de revenu, son sexe, son âge, sa race, sa nationalité, son niveau d'éducation et d'éducation, son orientation religieuse, ses convictions politiques, etc.

Quelques signes de valeurs ont également été proposés par S. Schwartz et W. Bilisky, à savoir :

les valeurs sont comprises soit comme un concept, soit comme une croyance ;
ils se réfèrent aux états finaux souhaités de l'individu ou à son comportement ;
elles ont un caractère supra-situationnel ;
sont guidés par le choix, ainsi que l'évaluation du comportement et des actions humaines ;
ils sont classés par importance.

Classement des valeurs

Aujourd'hui, en psychologie, il existe un grand nombre de classifications de valeurs et d'orientations de valeurs très différentes. Une telle diversité est apparue du fait que les valeurs sont classées selon divers critères. Ils peuvent donc être combinés en certains groupes et classes, en fonction des types de besoins que ces valeurs satisfont, du rôle qu'elles jouent dans la vie d'une personne et dans quel domaine elles sont appliquées. Le tableau ci-dessous montre la classification la plus généralisée des valeurs.

Classement des valeurs

Critères	Les valeurs peuvent être
objet d'assimilation	matériel et moral
contenu du sujet et de l'objet	socio-politique, économique et morale
sujet d'assimilation	social, classe et valeurs des groupes sociaux
but de l'assimilation	égoïste et altruiste
niveau de généralisation	concret et abstrait
mode de manifestation	persistant et situationnel
le rôle de l'activité humaine	terminale et instrumentale
contenu de l'activité humaine	cognitives et transformatrices d'objets (créatives, esthétiques, scientifiques, religieuses, etc.)
qui appartiennent	individuel (ou personnel), collectif, collectif, public, national, universel
relation groupe-société	positif et négatif

Du point de vue des caractéristiques psychologiques des valeurs humaines, la classification proposée par K. Khabibulin est intéressante. Leurs valeurs ont été réparties comme suit :

selon le sujet d'activité, les valeurs peuvent être individuelles ou agir comme valeurs d'un groupe, d'une classe, d'une société;
selon l'objet de l'activité, le scientifique a distingué les valeurs matérielles de la vie humaine (ou vitale) et sociogéniques (ou spirituelles);
selon le type d'activité humaine, les valeurs peuvent être cognitives, professionnelles, éducatives et sociopolitiques ;
le dernier groupe est constitué de valeurs en fonction de la manière d'effectuer les activités.

Il existe également une classification basée sur l'attribution de valeurs vitales (idées humaines sur le bien, le mal, le bonheur et la peine) et universelles. Cette classification a été proposée à la fin du siècle dernier par T.V. Butkovskaïa. Les valeurs universelles, selon le scientifique, sont :

vital (vie, famille, santé);
reconnaissance sociale (valeurs telles que le statut social et la capacité de travailler);
reconnaissance interpersonnelle (exhibition et honnêteté);
démocratique (liberté d'expression ou liberté de parole);
particulier (appartenant à une famille);
transcendantal (manifestation de la foi en Dieu).

Il convient également de s'attarder séparément sur la classification des valeurs selon M. Rokeach, l'auteur de la méthode la plus célèbre au monde, dont le but principal est de déterminer la hiérarchie des orientations de valeur d'une personne. M. Rokeach a divisé toutes les valeurs humaines en deux grandes catégories :

terminaux (ou objectifs de valeur) - la conviction de la personne que l'objectif ultime vaut tous les efforts pour l'atteindre ;
instrumental (ou méthodes de valeur) - la conviction d'une personne qu'un certain comportement et certaines actions sont les plus efficaces pour atteindre l'objectif.

Il existe encore un grand nombre de classifications de valeurs différentes, dont un résumé est donné dans le tableau ci-dessous.

Classements de valeur

Scientifique	Valeurs
V.P. Tugarinov	spirituel	l'éducation, l'art et la science
	socio-politique	justice, volonté, égalité et fraternité
	Matériel	divers types de biens matériels, technologie
V.F. Sergents	Matériel	outils et méthodes de mise en œuvre
V.F. Sergents	spirituel	politique, morale, éthique, religieuse, juridique et philosophique
A.Maslow	être (valeurs B)	supérieur, caractéristique d'une personne qui s'actualise (valeurs de beauté, de bonté, de vérité, de simplicité, d'unicité, de justice, etc.)
A.Maslow	rare (valeurs D)	inférieur, visant à satisfaire un besoin qui a été frustré (des valeurs comme le sommeil, la sécurité, la dépendance, la tranquillité d'esprit, etc.)

En analysant la classification présentée, la question se pose, quelles sont les principales valeurs de la vie humaine? En fait, ces valeurs sont nombreuses, mais les plus importantes sont les valeurs communes (ou universelles) qui, selon V. Frankl, reposent sur trois principaux existentiels humains - la spiritualité, la liberté et la responsabilité. Le psychologue a identifié les groupes de valeurs suivants (« valeurs éternelles ») :

la créativité qui permet aux gens de comprendre ce qu'ils peuvent apporter à une société donnée ;
expériences, grâce auxquelles une personne réalise ce qu'elle reçoit de la société et de la société;
relations qui permettent aux gens de prendre conscience de leur place (position) par rapport à ces facteurs qui limitent d'une manière ou d'une autre leur vie.

Il convient également de noter que la place la plus importante est occupée par les valeurs morales dans la vie humaine, car elles jouent un rôle de premier plan dans les décisions des personnes liées à la moralité et aux normes morales, ce qui indique à son tour le niveau de développement de leur personnalité et orientation humaniste.

Le système de valeurs dans la vie humaine

Le problème des valeurs humaines dans la vie occupe une place prépondérante dans la recherche psychologique, car elles sont au cœur de la personnalité et déterminent son orientation. Dans la résolution de ce problème, un rôle important appartient à l'étude du système de valeurs, et ici aux recherches de S. Bubnova, qui, sur la base des travaux de M. Rokeach, a créé son propre modèle du système d'orientations de valeurs (c'est hiérarchique et composé de trois niveaux), a eu un impact sérieux. Le système de valeurs dans la vie humaine, à son avis, consiste en:

les valeurs-idéaux, qui sont les plus générales et les plus abstraites (cela inclut les valeurs spirituelles et sociales) ;
valeurs-propriétés fixées dans le processus de la vie humaine;
valeurs-modes d'activité et de comportement.

Tout système de valeurs combinera toujours deux catégories de valeurs : les valeurs-buts (ou terminales) et les valeurs-méthodes (ou instrumentales). Terminal comprend les idéaux et les objectifs d'une personne, d'un groupe et d'une société, et instrumentaux - des moyens d'atteindre des objectifs qui sont acceptés et approuvés dans une société donnée. Les valeurs-objectifs sont plus stables que les valeurs-méthodes, elles agissent donc comme un facteur de formation de système dans divers systèmes sociaux et culturels.

Au système de valeurs spécifique qui existe dans la société, chaque personne montre sa propre attitude. En psychologie, il existe cinq types de relations humaines dans le système de valeurs (selon J. Gudechek):

actif, qui se traduit par un haut degré d'internalisation de ce système;
confortable, c'est-à-dire accepté de l'extérieur, mais en même temps une personne ne s'identifie pas à ce système de valeurs;
indifférent, qui consiste en la manifestation de l'indifférence et du désintérêt total pour ce système ;
désaccord ou rejet, se manifestant par une attitude critique et une condamnation du système de valeurs, avec l'intention de le changer ;
opposition, qui se manifeste à la fois en contradiction interne et externe avec ce système.

Il convient de noter que le système de valeurs dans la vie d'une personne est l'élément le plus important de la structure de la personnalité, alors qu'il occupe une position limite - d'une part, c'est un système de significations personnelles d'une personne, d'autre part l'autre, sa sphère de besoin motivationnel. Les valeurs et les orientations de valeur d'une personne agissent comme la principale qualité d'une personne, soulignant son caractère unique et son individualité.

Les valeurs sont le régulateur le plus puissant de la vie humaine. Ils guident une personne sur la voie de son développement et déterminent son comportement et ses activités. De plus, la concentration d'une personne sur certaines valeurs et orientations de valeurs aura certainement un impact sur le processus de formation de la société dans son ensemble.

Les valeurs humaines sont l'indestructible qui unit les gens, quels que soient leur race, leur sexe, leur éducation, leur niveau de prospérité et de développement culturel, leurs préférences politiques.
Que peut-on attribuer à cette catégorie ? Il me semble qu'il comprend les concepts qui forment le système de principes moraux et éthiques de chaque personne. Ce sont la gentillesse, la miséricorde, le sens de la dignité et de l'honneur, la noblesse, le respect de l'ancienne génération, l'esprit national, l'amour de la patrie, le patriotisme, l'intelligence et la justice.
Malheureusement, aujourd'hui, l'éducation morale d'une personne se voit accorder un rôle secondaire. Par conséquent, de nombreuses valeurs humaines universelles se sont transformées en un concept fantomatique, et leur mention ne provoque qu'un sourire arrogant dans la génération moderne.
Mais, en réalité, les valeurs humaines universelles n'ont pas perdu et ne perdront jamais leur pertinence. Les personnes qui se respectent avant tout elles-mêmes respecteront toujours certaines règles de conduite et la parole d'honneur ne deviendra pas un vain mot.
Pourquoi avons-nous besoin de valeurs humaines universelles ? À mon avis, ils servent de lien. Le fait est que chaque humain est une individualité brillante, avec sa propre compréhension de concepts tels que le bien et le mal. Mais la société est un organisme intégral, il est donc nécessaire d'avoir des facteurs unificateurs, des normes généralement acceptées. C'est à ce titre qu'agissent les valeurs humaines universelles.
Par exemple, un concept tel que l'humanisme empêche la propagation de la violence, de la cruauté et de la guerre, contribuant à la paix et à l'harmonie dans le monde.
Un sens de la dignité nationale est nécessaire pour le développement et le développement spirituel de chaque nation et de chaque pays. La miséricorde purifie et unit le cœur des gens, quels qu'ils soient et quoi qu'ils fassent. Les gens s'entraident, parfois au péril de leur vie. Un exemple frappant en est les exploits des bénévoles qui se rendent de manière désintéressée dans les points les plus chauds de la planète pour aider ceux qui en ont besoin !
Et la principale valeur éternelle qui forme la culture spirituelle de l'humanité est l'amour. Amour des enfants, amour du prochain, amour de la nature, amour de la terre natale... Selon moi, c'est ce sentiment qui contribue au règlement des conflits et à la coexistence harmonieuse des peuples sur la planète.

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Les valeurs humaines

introduction

Le concept de "valeurs universelles", classification des valeurs

Le rôle des valeurs dans la vie humaine: approches théoriques du problème

Les formes d'existence des valeurs, leurs signes et leurs caractéristiques

Classement des valeurs

Le système de valeurs dans la vie humaine