L'ornithorynque appartient à l'ordre des mammifères. Echidna est considéré comme son proche parent, avec elle, ils représentent le détachement des monotrèmes. sur un seul continent - l'Australie.
Pour la première fois, le monde zoologique européen n'a parlé d'ornithorynques qu'en 1797. Et immédiatement après la découverte de l'animal, les disputes ont commencé à s'aiguiser, qui est-ce, un oiseau, des reptiles ou un mammifère ? La réponse à la question a été donnée par le biologiste allemand Meckel, qui a découvert des glandes mammaires chez un ornithorynque femelle. Après cette découverte, les ornithorynques ont été classés comme mammifères.
À quoi ressemble un ornithorynque ?
L'ornithorynque est un animal de petite taille, il atteint une longueur de 30 à 40 centimètres. Sa queue est plate, semblable à la queue d'un castor, uniquement recouverte de poils, de 10 à 15 cm de long.L'ornithorynque a une tête ronde, un bec plat atteignant 6,5 cm de long et 5 cm de large est placé sur le museau.La graisse se dépose à l'arrière de la queue. La structure du bec de l'ornithorynque est très différente de la structure du bec des oiseaux. Le bec de l'ornithorynque est constitué de deux longs os arqués recouverts d'une peau élastique et douce. Dans la cavité buccale, il y a des poches pour les joues dans lesquelles l'ornithorynque recueille des proies.
Les pattes de l'ornithorynque sont équipées de cinq doigts, entre lesquels se trouvent des membranes de natation. De plus, sur les doigts de l'animal, il y a des griffes conçues pour creuser la terre. Les membranes des pattes postérieures de l'ornithorynque sont peu développées, de sorte que le rôle principal dans la natation est joué par les membres antérieurs. Lorsque l'animal se déplace sur terre, sa démarche est similaire à celle d'un reptile. 
Élevage d'ornithorynques
Avant le début de la saison des amours, tous les ornithorynques entrent en hibernation pendant 5 à 10 jours. Au réveil, les animaux se mettent activement au travail. Avant le début de l'accouplement, chaque mâle courtise la femelle en lui mordant la queue. La saison des amours dure d'août à novembre.
Après l'accouplement, la femelle commence à construire un terrier à couvain. Il diffère de l'habituel par sa longueur et au bout du trou se trouve une chambre de nidification. La femelle équipe également le trou de couvée à l'intérieur, mettant différentes feuilles et tiges dans la chambre de nidification. À la fin des travaux de construction, la femelle ferme les couloirs vers la chambre de nidification avec des bouchons du sol. Ainsi, la femelle protège l'abri des inondations ou des attaques de prédateurs. La femelle pond alors des œufs. Le plus souvent, il s'agit de 1 ou 2 œufs, moins souvent de 3. Les œufs d'ornithorynque ressemblent plus à des œufs de reptiles qu'à des oiseaux. Ils ont une forme arrondie et sont recouverts d'une coquille coriace blanc grisâtre. Après la ponte, la femelle reste presque tout le temps dans le trou, les chauffant jusqu'à l'éclosion des bébés. 
Les oursons ornithorynques apparaissent le 10e jour après la ponte. Les bébés naissent aveugles et absolument sans poils jusqu'à 2,5 cm de long.Pour naître, les bébés perforent la coquille avec une dent d'œuf spéciale qui tombe immédiatement après la naissance. Seuls les petits éclos sont déplacés par la mère sur son estomac et nourris avec du lait dépassant des pores de l'estomac. La mère nouvellement créée ne laisse pas ses bébés longtemps, mais seulement quelques heures pour chasser et sécher la laine.
À la 11e semaine de vie, les bébés sont complètement recouverts de poils et commencent à voir. Les louveteaux chassent seuls dès 4 mois. Les jeunes ornithorynques mènent une vie indépendante complète sans mère après la 1ère année de vie.
L'ornithorynque est une créature étonnante du monde animal. C'est une belle créature secrète et timide. J'appelle ça une blague de Dieu. À première vue, il semble qu'il soit assemblé à partir de pièces appartenant à différents animaux. Un bec coriace, semblable à un canard, est planté sur une tête hirsute avec un masque absurde. Les membres, comme ceux des reptiles, sont largement espacés sur les côtés, et nage comme un castor, à l'aide d'une queue massive.
L'ornithorynque (lat. Ornithorhynchus anatinus) est un mammifère aquatique de l'ordre des monotrèmes qui vit en Australie. C'est le seul représentant moderne de la famille des ornithorynques (Ornithorhynchidae) ; avec les échidnés, il forme un détachement de monotrèmes (Monotremata) - des animaux proches des reptiles à bien des égards. Cet animal unique est l'un des symboles de l'Australie ; il est représenté au revers de la pièce australienne de 20 cents.
Les ornithorynques se trouvent dans l'est de l'Australie - du Queensland à la Tasmanie. Ils ont également été amenés à Kangaroo Island au large de la côte sud de l'Australie. Habituellement, ils s'installent près des marécages, le long des rives des rivières et des lacs, se sentant chez eux dans les ruisseaux alpins froids et dans les lagons tropicaux chauds. Ils construisent des terriers profonds dans lesquels ils trouvent refuge et se reproduisent. Le tunnel d'entrée exigu est conçu pour essorer l'eau du manteau de fourrure du propriétaire.
Depuis que les scientifiques ont découvert l'ornithorynque en 1797, il est immédiatement devenu un ennemi mortel de l'évolution. Lorsque cet animal étonnant a été envoyé en Angleterre, les scientifiques pensaient qu'il s'agissait d'un faux fabriqué par des farceurs chinois.À cette époque, ces artisans étaient réputés pour connecter différentes parties du corps de l'animal et fabriquer des peluches inhabituelles. Après la découverte de l'ornithorynque, George Shaw l'a présenté au public sous le nom de Platypus anatinus (traduit par canard à pieds plats). Ce nom n'a pas duré longtemps, car un autre scientifique Johann Friedrich Blumenbach l'a changé en "bec d'oiseau paradoxal", ou Ornithorhynchus paradoxus (bec d'oiseau paradoxal en traduction). Après une longue dispute entre ces deux scientifiques sur le nom de cet animal, ils ont finalement est venu à la convention et a décidé de l'appeler "l'oiseau à bec de canard" ou Ornithorhynchus anatinus.
Les systématiciens ont été forcés de séparer l'ornithorynque dans un ordre séparé car il n'appartenait à aucun autre ordre. Robert W. Feid l'explique ainsi : « Le nez de l'ornithorynque est comme le bec d'un canard. Sur chaque pied se trouvent non seulement cinq doigts, mais aussi des membranes, ce qui fait de l'ornithorynque quelque chose entre un canard et un animal qui peut creuser et creuser. Contrairement à la plupart des mammifères, les membres de l'ornithorynque sont courts et parallèles au sol. Extérieurement, l'oreille ressemble à une ouverture sans l'oreillette, qui est généralement présente chez les mammifères. Les yeux sont petits. L'ornithorynque est un animal qui mène une vie nocturne. Il attrape la nourriture sous l'eau et stocke l'approvisionnement alimentaire, c'est-à-dire vers, escargots, larves et autres vers comme les écureuils dans des sacs spéciaux qui sont derrière ses joues "
Il existe une parabole ludique selon laquelle le Seigneur, ayant créé le monde animal, a trouvé en lui-même les restes de "matériau de construction", les a rassemblés et les a reliés: nez de canard, queue de castor, éperons de coq, pieds palmés, griffes acérées, fourrure courte et épaisse, poches pour les joues, etc. .d.
Maintenant, le seul vivant en Australie s'appelle un ornithorynque, d'une manière scientifique - ornithorynque (littéralement: une patte plate), autrefois ils ont essayé de l'appeler une taupe de canard et une taupe d'eau, mais ces noms n'ont pas pris racine. On l'appelle aussi un animal oiseau. Quel est cet étrange animal ?
La longueur de son corps est d'environ 30 cm, avec la queue - jusqu'à 55 cm, le poids d'un adulte est d'environ 2 kg. Comme beaucoup d'autres espèces animales, les ornithorynques mâles sont sensiblement plus gros que les femelles. Squat, avec une grande queue, quelque chose de semblable à un castor, l'ornithorynque tire son nom éloquent en raison de son bec doux, recouvert d'une peau élastique.
L'ornithorynque est l'un des rares mammifères venimeux (avec certaines musaraignes et dents en silex) à avoir une salive toxique.
Les jeunes ornithorynques des deux sexes ont des rudiments d'éperons en corne sur leurs pattes postérieures. Chez les femelles, à l'âge d'un an, elles tombent, tandis que chez les mâles, elles continuent de croître, atteignant 1,2 à 1,5 cm de longueur au moment de la puberté. Chaque éperon est relié par un conduit à la glande fémorale qui, pendant la saison des amours, produit un "cocktail" complexe de poisons. Les mâles utilisent des éperons lors des combats nuptials. Le venin d'ornithorynque peut tuer un dingo ou un autre petit animal. Pour une personne, ce n'est généralement pas mortel, mais cela provoque une douleur très intense et un œdème se développe au site d'injection, qui s'étend progressivement à tout le membre. La douleur (hyperalgésie) peut durer plusieurs jours, voire plusieurs mois. D'autres ovipares - les échidnés - ont également des éperons rudimentaires sur leurs pattes postérieures, mais ils ne sont pas développés et ne sont pas vénéneux.
Cet ovipositeur a une allure provocante : un nez de canard, une queue de castor et des pattes, comme une loutre. Les naturalistes européens ont été très perplexes lorsqu'ils ont vu l'ornithorynque pour la première fois. Ils pensaient même que cet animal était le dernier développement des farceurs locaux. Mais lorsque l'oiseau-bête a injecté une portion de poison à l'un des naturalistes, il est devenu clair que c'était une affaire sérieuse.
Immédiatement après la découverte d'un animal étrange par les Européens, une copie de l'ornithorynque a été envoyée au Royaume-Uni. Les scientifiques britanniques n'en ont pas cru leurs yeux et ont avancé l'hypothèse qu'il s'agissait d'un autre métier de magiciens orientaux. Ceux-là, disent-ils, entre avaler du feu, ramasser des voiliers dans des bouteilles et conjurer des serpents en jouant de la pipe, gagnent aussi leur vie en cousant des becs de canard à des castors. Les experts ont même coupé la fourrure sur le corps de la bête pour voir s'il y avait des coutures.
Au fur et à mesure que l'étude progressait, d'autres caractéristiques de la structure d'un animal intéressant ont été révélées qui ne sont pas immédiatement évidentes. L'ornithorynque stocke des réserves de graisse non pas sous la peau, comme les humains, mais dans la queue. Son nez est comme du caoutchouc (presque comme un canard). Poids - d'un kilogramme à deux ans et demi. Et en taille, les ornithorynques mesurent environ un demi-mètre. Malgré le fait que cette créature soit un mammifère (dans le sens où elle se nourrit et se nourrit elle-même de lait maternel dans l'enfance), elle n'a pas de mamelons. Le lait est sécrété par les pores de la peau. L'ornithorynque diffère des autres mammifères d'une autre manière : sa température corporelle, en moyenne, est de 32°C, et non de 37°C, comme c'est généralement le cas chez les animaux et les humains. Et encore une chose - à la question de savoir qui pousse les pattes d'où. Ainsi, les pattes d'un animal oiseau ne poussent pas comme des animaux et même pas comme des oiseaux, mais comme des reptiles, des lézards, par exemple, ou des crocodiles, c'est-à-dire qu'elles ne poussent pas à partir de la partie inférieure du corps, mais sur les côtés. Cela affecte la marche.
L'ornithorynque est un ennemi plutôt dangereux pour ceux dont il se nourrit. Premièrement, cet animal est très vorace, il est obligé de manger 20% de son propre poids chaque jour, il chasse donc 12 heures par jour. Et deuxièmement, il est très difficile de le quitter. Le prédateur n'a que 30 secondes qu'il peut passer sous l'eau - et pendant ce temps, il doit avoir le temps de détecter et d'attraper sa proie. Mais l'ornithorynque est un excellent nageur, pagayant avec ses quatre pieds et sa queue palmés, et a une vitesse incroyable. Le chasseur amène sa proie à la surface derrière la joue, dans laquelle beaucoup est placé, et y mange. Autrefois, les gens tuaient souvent l'ornithorynque eux-mêmes - sa fourrure est très bonne. Mais déjà au début du 20e siècle, la chasse à l'oiseau duveteux était interdite. Néanmoins, l'ornithorynque n'est pas capable de vivre dans des plans d'eau pollués par l'homme, mais en captivité, il se reproduit mal, il est donc menacé d'extinction.
Les évolutionnistes sont incapables d'expliquer l'anatomie de l'ornithorynque ; ils ne peuvent pas expliquer ses caractéristiques physiologiques ; et ils ne savent pas comment expliquer cet animal en termes de processus évolutifs. Une chose est claire : la diversité des ornithorynques confond les scientifiques évolutionnistes. Cet être ne peut s'expliquer que comme le résultat de l'œuvre de la main directrice de Dieu.
L'ornithorynque est l'animal le plus primitif, combinant les caractéristiques des mammifères, des oiseaux, des reptiles et même des poissons. L'ornithorynque est si inhabituel qu'il est attribué à un détachement spécial de One-passers, dans lequel, à part lui, seuls les échidnés et les prochidnas sont inclus. Cependant, il ressemble également peu à ses proches, il est donc la seule espèce de la famille des ornithorynques.
Ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus).
La première chose qui attire votre attention lorsque vous regardez un ornithorynque est son bec. Sa présence sur le corps de la bête est tellement déplacée que les scientifiques européens ont d'abord considéré les ornithorynques empaillés comme des faux. Mais les observations des naturalistes dans la nature ont prouvé que la bête au bec d'oiseau existe réellement. En toute justice, il convient de noter que le bec de l'ornithorynque n'est vraiment pas tout à fait réel. Le fait est que sa structure interne ne ressemble pas à un dispositif de bec d'oiseau, l'ornithorynque a des mâchoires assez animales, elles sont juste recouvertes de peau à l'extérieur. Mais les ornithorynques n'ont pas de dents, d'oreillettes et l'un des ovaires est sous-développé et ne fonctionne pas - ce sont des caractéristiques typiques des oiseaux. De plus, chez les ornithorynques, les orifices excréteurs des organes génitaux, de la vessie et des intestins s'ouvrent dans un cloaque commun, c'est pourquoi ils sont appelés à passage unique.
Le corps de cet animal est légèrement allongé, mais en même temps assez arrondi et bien nourri. Les yeux sont petits, les conduits auditifs ouverts à la surface du corps par de simples trous. L'ornithorynque n'entend ni ne voit très bien, mais son odorat est excellent. De plus, le bec étonnant de l'ornithorynque confère à cette bête une autre qualité unique - la capacité d'électrolocalisation. Des récepteurs sensibles à la surface du bec sont capables de capter de faibles champs électriques et de détecter des proies en mouvement. Dans le monde animal, de telles capacités ne sont notées que chez les requins. La queue de l'ornithorynque est plate et large et ressemble fortement à la queue d'un castor. Les pattes sont courtes et les membranes natatoires sont tendues entre les doigts. Dans l'eau, ils aident l'animal à ramer, et lorsqu'ils atterrissent à terre, ils se replient et ne gênent pas la marche.
En marchant, l'ornithorynque garde ses pattes sur les côtés du corps et non sous le corps comme les mammifères typiques - c'est ainsi que les reptiles se déplacent.
Avec les reptiles, les ornithorynques ont également en commun une température corporelle basse et instable. Contrairement à la plupart des mammifères, la température corporelle de l'ornithorynque n'est en moyenne que de 32° ! Il peut être appelé à sang chaud avec un certain étirement, de plus, la température corporelle dépend fortement de la température ambiante et peut fluctuer entre 25° et 35°. Dans le même temps, les ornithorynques peuvent, si nécessaire, maintenir une température corporelle relativement élevée, mais pour cela, ils doivent bouger et manger beaucoup.
Le système reproducteur des ornithorynques est très inhabituel pour les mammifères : non seulement les femelles ont un ovaire, mais il n'y a pas non plus d'utérus, elles ne peuvent donc pas avoir de petits. Les ornithorynques résolvent simplement les problèmes démographiques - ils pondent des œufs. Mais ce signe les rapproche non pas des oiseaux, mais des reptiles. Le fait est que les œufs de l'ornithorynque ne sont pas recouverts d'une coquille calcaire dure, mais d'une cornée élastique comme chez les reptiles. En même temps, l'ornithorynque nourrit ses petits avec du lait. Certes, il s'avère qu'il n'est pas très intelligent. Les ornithorynques femelles n'ont pas de glandes mammaires formées, mais les canaux galactophores s'ouvrent directement à la surface du corps, ils ont une structure similaire aux glandes sudoripares et le lait coule simplement sur l'abdomen dans un pli spécial.
Le corps de l'ornithorynque est couvert de poils bruns courts. Ces animaux présentent un dimorphisme sexuel. Les mâles atteignent une longueur de 50 à 60 cm et pèsent de 1,5 à 2 kg, les femelles sont nettement plus petites, leur longueur corporelle n'est que de 30 à 45 cm et leur poids est de 0,7 à 1,2 kg. Dans le même temps, la longueur de la queue est de 8 à 15 cm.De plus, les mâles diffèrent des femelles par des éperons sur leurs pattes postérieures. Chez les femelles, ces éperons ne sont présents que dans l'enfance, puis ils disparaissent, chez les mâles leur longueur atteint quelques centimètres. Mais le plus étonnant, c'est que ces éperons sécrètent du poison !
Éperon ornithorynque venimeux.
Chez les mammifères, c'est le phénomène le plus rare et, à part l'ornithorynque, seuls les dents fendues peuvent s'en vanter. Des scientifiques de l'Université australienne de Canberra ont découvert que les ornithorynques n'ont pas un, mais jusqu'à 5 paires de chromosomes sexuels ! Si chez tous les animaux, les combinaisons de chromosomes sexuels ressemblent à XY (mâles) ou XX (femelles), alors chez les ornithorynques, elles ressemblent à XYXYXYXYXY (mâles) et XXXXXXXXXX (femelles), et une partie des chromosomes sexuels de l'ornithorynque est similaire à celle des oiseaux. C'est à quel point cette bête est incroyable!
Les ornithorynques sont endémiques à l'Australie, ils ne vivent que sur ce continent et les îles voisines (Tasmanie, Kangourou). Auparavant, les ornithorynques se trouvaient dans de vastes régions du sud et de l'est de l'Australie, mais maintenant, en raison de la grave pollution du principal système hydrographique du continent, les rivières Murray et Darling, ils n'ont survécu que dans la partie orientale du continent. Les ornithorynques mènent une vie semi-aquatique, ils sont donc étroitement associés aux plans d'eau. Leurs habitats préférés sont les rivières calmes avec un courant calme et des berges légèrement surélevées, qui coulent généralement à travers les forêts. Sur les côtes des mers, sur les rives des rivières de montagne à courant rapide et dans les marécages stagnants, les ornithorynques ne vivent pas. Les ornithorynques sont sédentaires, occupent la même section de la rivière et ne s'éloignent pas du repaire. Leurs abris sont des terriers que les animaux creusent seuls sur le rivage. Le terrier a un dispositif simple: c'est une chambre à coucher avec deux entrées, une entrée est ouverte sous l'eau, la seconde - au-dessus du bord de l'eau à une hauteur de 1,2 à 3,6 m dans un endroit isolé (dans les fourrés, sous les racines des arbres) .
Les ornithorynques sont des animaux nocturnes. Ils sont occupés à chercher de la nourriture tôt le matin et le soir, moins souvent la nuit, pendant la journée ils dorment dans un trou. Ces animaux vivent seuls, aucun lien social développé entre eux n'a été trouvé. Il faut dire que les ornithorynques sont généralement des animaux très primitifs, ils ne font pas preuve de beaucoup d'intelligence, mais ils sont très prudents. Ils n'aiment pas être vus, ils ne tolèrent pas l'anxiété, mais là où ils ne sont pas touchés, ils peuvent vivre même à la périphérie des villes. Fait intéressant, les ornithorynques qui vivent dans des climats chauds hibernent pendant l'hiver. Cette hibernation est courte (seulement 5 à 10 jours) et a lieu en juillet avant la saison de reproduction. La signification biologique de l'hibernation n'est pas claire, peut-être que les animaux en ont besoin pour accumuler des réserves d'énergie avant la saison des amours.
Les ornithorynques se nourrissent de petits invertébrés - crustacés, mollusques, vers, têtards, qui sont recherchés au fond des réservoirs. Les ornithorynques sont de bons nageurs et plongeurs et peuvent rester longtemps sous l'eau. Pendant la chasse, ils remuent le limon du fond avec leur bec et y sélectionnent leurs proies. L'ornithorynque pose les créatures vivantes capturées par les joues, puis sur le rivage avec des mâchoires édentées broie la proie. Afin de ne pas manger par inadvertance quelque chose d'immangeable, les ornithorynques utilisent leurs électrorécepteurs, de sorte qu'ils peuvent même distinguer un être vivant immobile d'un objet inanimé. En général, ces animaux sont sans prétention, mais plutôt voraces, surtout pendant la lactation. Un cas est connu lorsqu'une femelle ornithorynque a mangé une quantité de nourriture presque égale à son poids pendant la nuit !
Ornithorynque nageant.
La saison de reproduction des ornithorynques a lieu une fois par an entre août et novembre. Pendant cette période, les mâles nagent jusqu'aux sites des femelles, le couple tourbillonne dans une sorte de danse : le mâle attrape la femelle par la queue et ils nagent en cercle. Il n'y a pas de combats d'accouplement entre les mâles; ils ne forment pas non plus de couples permanents. La gestation de la femelle ne dure que 2 semaines, durant cette période elle est occupée à préparer le terrier à couvain. Le trou de couvée de l'ornithorynque est plus long que d'habitude, la femelle y range la litière. Elle le fait à l'aide de ... une queue, capturant un bouquet d'herbe, elle le presse contre son corps avec sa queue et le porte dans le trou. Après avoir préparé le «lit», la femelle obstrue le trou afin de se protéger de la pénétration des prédateurs. Elle obstrue l'entrée avec de la terre qu'elle enfonce à coups de queue. Les castors utilisent également leur queue de la même manière.
Les ornithorynques ne sont pas fertiles, la femelle pond 1-2 (rarement 3) œufs. À première vue, ils sont difficiles à repérer dans le nid car ils sont disproportionnellement petits et de couleur brunâtre. La taille de l'œuf d'ornithorynque n'est que de 1 cm, c'est-à-dire la même que celle des passereaux ! La femelle "incube" de minuscules œufs, ou plutôt les réchauffe en s'enroulant autour d'eux. La période d'incubation dépend de la température, chez une mère attentionnée, les œufs éclosent au bout de 7 jours, chez une mauvaise mère, l'incubation peut prendre jusqu'à 10 jours. Les ornithorynques éclosent nus, aveugles et impuissants, leur longueur est de 2,5 cm.Les petits ornithorynques sont aussi paradoxaux que leurs parents. Le fait est qu'ils naissent avec des dents, les dents sont conservées pendant que la femelle nourrit les petits avec du lait, puis ils tombent ! Tous les mammifères font le contraire.
Bébé ornithorynque.
La femelle place les petits sur son ventre, ils lèchent le lait qui coule du pli sur son abdomen. Les ornithorynques grandissent très lentement, ils ne commencent à voir clairement qu'après 11 semaines ! Aucun animal n'a une plus longue période de cécité infantile. La femelle passe beaucoup de temps dans le trou avec les oursons, ne la laissant que peu de temps pour se nourrir. 4 mois après la naissance, les oursons passent à une alimentation indépendante. Les ornithorynques vivent dans la nature jusqu'à 10 ans, dans les zoos, une telle espérance de vie n'est observée qu'avec de bons soins.
Les ennemis de l'ornithorynque sont peu nombreux. Ce sont des pythons et des varans qui peuvent ramper dans des trous, ainsi que des dingos qui attrapent des ornithorynques sur le rivage. Bien que les ornithorynques soient maladroits et généralement sans défense, mais attrapés, ils peuvent utiliser leur seule arme - des éperons venimeux. Le venin d'ornithorynque peut tuer les dingos, mais pour les humains, sa dose est trop faible et non létale. Mais cela ne signifie pas que le poison est totalement inoffensif. Au site d'injection, il provoque un gonflement et une douleur intense qui ne peuvent être soulagés par les analgésiques conventionnels. La douleur peut durer des jours voire des semaines. Un effet de douleur aussi fort peut également servir de protection fiable.
Les premiers colons australiens chassaient les ornithorynques pour leur fourrure, mais ce commerce s'éteignit rapidement. Bientôt, les ornithorynques ont commencé à disparaître à proximité des grandes villes en raison des perturbations, de la pollution des rivières et de la poldérisation. Plusieurs réserves ont été créées pour les protéger et des tentatives ont été faites pour élever des ornithorynques en captivité, mais cela s'est heurté à de grandes difficultés. Il s'est avéré que les ornithorynques ne tolèrent pas très bien même un peu de stress, tous les animaux initialement transportés vers d'autres zoos sont rapidement morts. Pour cette raison, les ornithorynques sont maintenant gardés presque exclusivement dans les zoos australiens. Mais un grand succès a été obtenu dans leur élevage, maintenant dans les zoos, les ornithorynques vivent non seulement longtemps, mais se reproduisent également. Merci à la protection de leur nombre dans la nature ne suscite pas d'inquiétude.
(Ornithorhynchidés); avec les échidnés, il forme un détachement de monotrèmes (Monotremata) - mammifères, à plusieurs égards proches des reptiles. Cet animal unique est l'un des symboles de l'Australie ; il est représenté au revers de la pièce australienne de 20 cents.
Histoire de l'étude
L'ornithorynque a été découvert au 18e siècle lors de la colonisation de la Nouvelle-Galles du Sud. Une liste des animaux de cette colonie publiée en 1802 mentionne « un animal amphibie du genre Mole. Sa qualité la plus curieuse est qu'il a, au lieu d'une bouche ordinaire, un bec de canard, qui lui permet de se nourrir dans le limon, comme les oiseaux.
La première peau d'ornithorynque a été envoyée en Angleterre en 1797. Son apparition a suscité de vifs débats au sein de la communauté scientifique. Au début, la peau était considérée comme le produit d'un taxidermiste, qui cousait un bec de canard à la peau d'un animal qui ressemblait à un castor. Ce soupçon a été dissipé par George Shaw, qui a étudié le paquet et est arrivé à la conclusion qu'il ne s'agissait pas d'un faux (pour cela, Shaw a même coupé la peau à la recherche de points de suture). La question s'est posée de savoir à quel groupe d'animaux appartient l'ornithorynque. Déjà après avoir reçu son nom scientifique, les premiers animaux ont été livrés en Angleterre, et il s'est avéré que l'ornithorynque femelle n'a pas de glandes mammaires visibles, mais cet animal, comme les oiseaux, a un cloaque. Pendant un quart de siècle, les scientifiques n'ont pas pu décider où attribuer l'ornithorynque - aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles ou même à une classe distincte, jusqu'à ce qu'en 1824, le biologiste allemand Meckel découvre que l'ornithorynque a toujours des glandes mammaires et que la femelle se nourrit ses petits avec du lait. Que l'ornithorynque ponde des œufs n'a été prouvé qu'en 1884.
Le nom zoologique de cet étrange animal a été donné en 1799 par le naturaliste anglais George Shaw - Ornithorynque anatinus, de l'autre grec. πλατύς - large, plat, πούς - patte et lat. anatinus- canard. En 1800, Johann-Friedrich Blumenbach, afin d'éviter l'homonymie avec le genre des scolytes Ornithorynque changé le nom générique en Ornithorhynchus, de l'autre grec. ὄρνις - oiseau, ῥύγχος - le bec. Les aborigènes d'Australie connaissaient l'ornithorynque sous de nombreux noms, notamment mallangong, boondaburra et Tambreet. Les premiers colons européens l'appelaient "ornithorynque" (bec de canard), "taupe de canard" (duckmole) et "taupe d'eau" (taupe d'eau). Le nom couramment utilisé en anglais est ornithorynque.
Apparence
La longueur du corps de l'ornithorynque est de 30 à 40 cm, la queue de 10 à 15 cm, il pèse jusqu'à 2 kg. Les mâles sont environ un tiers plus gros que les femelles. Le corps de l'ornithorynque est trapu, à pattes courtes; la queue est aplatie, semblable à la queue d'un castor, mais couverte de poils, qui s'amincit sensiblement avec l'âge. Dans la queue de l'ornithorynque, comme le diable de Tasmanie, des réserves de graisse sont déposées. Son pelage est épais, doux, généralement brun foncé sur le dos et rougeâtre ou gris sur le ventre. La tête est ronde. En avant, la section faciale est allongée en un bec plat d'environ 65 mm de long et 50 mm de large. Le bec n'est pas dur, comme chez les oiseaux, mais doux, recouvert d'une peau nue élastique, qui s'étend sur deux os fins, longs et arqués. La cavité buccale est élargie en poches pour les joues, dans lesquelles la nourriture est stockée pendant l'alimentation. À la base du bec, les mâles possèdent une glande spécifique qui produit une sécrétion à l'odeur musquée. Les jeunes ornithorynques ont 8 dents cependant, elles sont fragiles et s'usent rapidement, laissant place à des plaques kératinisées.
Les pattes de l'ornithorynque sont à cinq doigts, adaptées à la fois pour nager et creuser. La membrane de natation sur les pattes avant dépasse devant les orteils, mais peut être pliée de manière à ce que les griffes soient exposées vers l'extérieur, transformant le membre nageur en membre creusant. Les toiles des pattes postérieures sont beaucoup moins développées ; pour nager, l'ornithorynque n'utilise pas ses pattes arrière, comme les autres animaux semi-aquatiques, mais ses pattes avant. Les pattes postérieures agissent comme un gouvernail dans l'eau et la queue sert de stabilisateur. La démarche de l'ornithorynque sur terre rappelle davantage la démarche d'un reptile - il pose ses jambes sur les côtés du corps.
Ses ouvertures nasales s'ouvrent sur la face supérieure du bec. Il n'y a pas d'oreillettes. Les ouvertures des yeux et des oreilles sont situées dans les rainures sur les côtés de la tête. Lorsque l'animal plonge, les bords de ces sillons, comme les valves des narines, se ferment, de sorte que ni la vue, ni l'ouïe, ni l'odorat ne peuvent fonctionner sous l'eau. Cependant, la peau du bec est riche en terminaisons nerveuses, ce qui confère à l'ornithorynque non seulement un sens du toucher très développé, mais également la capacité d'électrolocaliser. Les électrorécepteurs du bec peuvent détecter des champs électriques faibles, tels que ceux produits par les contractions musculaires des crustacés, qui aident l'ornithorynque dans sa recherche de proies. Tout en le cherchant, l'ornithorynque bouge continuellement sa tête d'un côté à l'autre pendant la chasse sous-marine.
Systèmes d'organes
Caractéristiques des organes sensoriels
L'ornithorynque est le seul mammifère qui a développé l'électroréception. Des électrorécepteurs ont également été trouvés chez l'échidné, mais il est peu probable que son utilisation de l'électroréception joue un rôle important dans la recherche de proies.
Caractéristiques du métabolisme
L'ornithorynque a un métabolisme remarquablement faible par rapport aux autres mammifères; sa température corporelle normale n'est que de 32°C. Cependant, en même temps, il sait parfaitement réguler la température corporelle. Ainsi, étant dans une eau à 5 ° C, l'ornithorynque peut maintenir une température corporelle normale pendant plusieurs heures en augmentant le taux métabolique de plus de 3 fois.
venin d'ornithorynque
L'ornithorynque est l'un des rares mammifères venimeux (avec certaines musaraignes et dents en silex qui ont une salive toxique, ainsi que des loris lents, le seul genre de primates venimeux connus).
Les ornithorynques juvéniles des deux sexes ont des rudiments d'éperons en corne sur leurs pattes postérieures. Chez les femelles, à l'âge d'un an, ils disparaissent, tandis que chez les mâles, ils continuent de croître, atteignant 1,2 à 1,5 cm de longueur au moment de la puberté. Chaque éperon est relié par un conduit à la glande fémorale, qui produit un "cocktail" complexe de poisons pendant la saison des amours. Les mâles utilisent des éperons lors des combats nuptials. Le venin d'ornithorynque peut tuer un dingo ou un autre petit animal. Pour une personne, ce n'est généralement pas mortel, mais cela provoque une douleur très intense et un œdème se développe au site d'injection, qui s'étend progressivement à tout le membre. La douleur (hyperalgésie) peut durer plusieurs jours, voire plusieurs mois.
Mode de vie et alimentation
la reproduction
Chaque année, les ornithorynques tombent dans une hibernation hivernale de 5 à 10 jours, après quoi ils ont une saison de reproduction. Elle se poursuit d'août à novembre. L'accouplement a lieu dans l'eau. Le mâle mord la femelle par la queue et pendant un certain temps, les animaux nagent en cercle, après quoi l'accouplement a lieu (en outre, 4 autres variantes du rituel de parade nuptiale ont été enregistrées). Le mâle couvre plusieurs femelles ; les ornithorynques ne forment pas de paires permanentes.
Après l'accouplement, la femelle creuse un terrier à couvain. Contrairement au terrier habituel, il est plus long et se termine par une chambre de nidification. À l'intérieur, un nid est construit à partir de tiges et de feuilles; La femelle porte le tissu en appuyant sa queue sur son ventre. Elle bouche ensuite le couloir avec un ou plusieurs bouchons de terre de 15-20 cm d'épaisseur pour protéger le terrier des prédateurs et des inondations. La femelle fabrique des bouchons à l'aide de sa queue, qu'elle utilise comme truelle de maçon. L'intérieur du nid est toujours humide, ce qui empêche les œufs de se dessécher. Le mâle ne participe pas à la construction du terrier et à l'élevage des petits.
2 semaines après l'accouplement, la femelle pond 1 à 3 (généralement 2) œufs. Les œufs d'ornithorynque ressemblent aux œufs de reptiles - ils sont ronds, petits (11 mm de diamètre) et recouverts d'une coquille coriace blanc cassé. Après la ponte, les œufs se collent avec une substance collante qui les recouvre de l'extérieur. L'incubation dure jusqu'à 10 jours; pendant l'incubation, la femelle quitte rarement le terrier et reste généralement recroquevillée autour des œufs.
Les oursons ornithorynques naissent nus et aveugles, mesurent environ 2,5 cm de long.Lorsqu'ils éclosent d'un œuf, ils perforent la coquille avec une dent d'œuf, qui tombe immédiatement après avoir quitté l'œuf. La femelle, allongée sur le dos, les déplace vers son ventre. Elle n'a pas de pochette. La mère nourrit les petits avec du lait qui sort par les pores dilatés de son estomac. Le lait coule le long du pelage de la mère, s'accumule dans des rainures spéciales et les petits le lèchent. La mère ne laisse la progéniture que pendant une courte période pour nourrir et sécher la peau; en partant, elle obstrue l'entrée avec de la terre. Les yeux des oursons s'ouvrent à 11 semaines. L'allaitement au lait dure jusqu'à 4 mois; à 17 semaines, les oursons commencent à quitter le trou pour chasser. Les jeunes ornithorynques atteignent leur maturité sexuelle à l'âge de 1 an.
La durée de vie des ornithorynques dans la nature est inconnue; en captivité, ils vivent en moyenne 10 ans.
Statut et protection de la population
Les ornithorynques étaient autrefois un objet de commerce en raison de leur fourrure précieuse, mais au début du XXe siècle, leur chasse était interdite. Actuellement, leur population est considérée comme relativement stable, bien qu'en raison de la pollution de l'eau et de la dégradation de l'habitat, l'aire de répartition de l'ornithorynque devienne de plus en plus mosaïque. Les lapins apportés par les colons ont également causé quelques dégâts qui, en creusant des trous, ont dérangé les ornithorynques, les obligeant à quitter leurs lieux d'habitation.
Les Australiens ont créé un système spécial de réserves et de "refuges" (sanctuaires), où les ornithorynques peuvent se sentir en sécurité. Parmi eux, les plus connus sont Hillsville Reserve dans le Victoria et West Burley dans le Queensland. L'ornithorynque est un animal facilement excitable et timide, il n'a donc pas été possible pendant longtemps d'exporter des ornithorynques vers des zoos d'autres pays. L'ornithorynque a été emmené avec succès à l'étranger pour la première fois en 1922 au zoo de New York, mais il n'y a vécu que 49 jours. Les tentatives d'élevage d'ornithorynques en captivité n'ont réussi que quelques fois.
Évolution de l'ornithorynque
Les monotrèmes sont les représentants survivants de l'une des premières branches de mammifères. Le plus ancien monotrème découvert en Australie a 110 millions d'années ( Stéropodon). C'était un petit animal ressemblant à un rongeur qui était nocturne et, très probablement, ne pondait pas d'œufs, mais donnait naissance à des oursons gravement sous-développés. La dent fossilisée d'un autre ornithorynque fossile (Obdurodon), découverte en 1991 en Patagonie (Argentine), indique que, très probablement, les ancêtres de l'ornithorynque sont venus d'Amérique du Sud en Australie, lorsque ces continents faisaient partie du supercontinent Gondwana. Les ancêtres les plus proches de l'ornithorynque moderne sont apparus il y a environ 4,5 millions d'années, tandis que le plus ancien spécimen fossile en fait Ornithorhynchus anatinus datée du Pléistocène. Les ornithorynques fossiles ressemblaient aux ornithorynques modernes, mais étaient de plus petite taille.
En mai 2008, il a été annoncé que le génome de l'ornithorynque avait été déchiffré.
Ornithorynques en culture
Les ornithorynques sont les héros de plusieurs séries animées, telles que Phineas and Ferb et The Tasmanian Devil.
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Remarques
Littérature
- M. L. Augee : Platypus et Echidnas. La Royal Zoological Society, Nouvelle-Galles du Sud 1992. ISBN 0-9599951-6-1.
- TR Grant : Faune d'Australie. 16. Ornithorhynchidés.
- Bernard Grzimek : Grzimeks Tierleben. Bd 10. Säugetiere 1. Droemer Knaur, Munich 1967, Bechtermünz, Augsbourg 2000. ISBN 3-8289-1603-1.
- Anne Moyal : Ornithorynque. L'histoire extraordinaire de la façon dont une créature curieuse a déconcerté le monde. Smithsonian Press, Washington DC 2001. ISBN 1-56098-977-7.
- Ronald Strahan : Mammifères d'Australie. Smithsonian Press, Washington DC 1996. ISBN 1-56098-673-5.
- Jaime Gongora, Amelia B. Swan et autres : . Journal de zoologie. Vol. 286, éd. 2, p. 110–119, février 2012 .
Liens
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- (Anglais)
- Jaime Gongora, Amelia B. Swan et al. : Structure génétique et phylogéographie des ornithorynques révélées par l'ADN mitochondrial. Journal de zoologie. Vol. 286, éd. 2, p. 110–119, février 2012 .
Un extrait caractérisant l'Ornithorynque
Pour lui, la conviction n'est pas nouvelle que sa présence aux quatre coins du monde, de l'Afrique aux steppes de la Moscovie, émerveille et plonge également dans la folie de l'oubli de soi. Il ordonna qu'on lui amène un cheval et se rendit à son camp.Une quarantaine de lanciers se noient dans le fleuve, malgré les bateaux envoyés à l'aide. La plupart sont rejetés sur ce rivage. Le colonel et plusieurs hommes traversèrent la rivière à la nage et grimpèrent difficilement de l'autre côté. Mais dès qu'ils sont sortis dans une robe mouillée qui les avait giflées, coulant à flots, ils ont crié: "Vivat!", Regardant avec enthousiasme l'endroit où se tenait Napoléon, mais où il n'était plus là, et à ce moment s'estimaient heureux.
Dans la soirée, Napoléon, entre deux ordres - l'un de livrer dès que possible les faux billets russes préparés pour l'importation en Russie, et l'autre de tirer sur un Saxon, dans la lettre interceptée duquel des informations sur les commandes de l'armée française ont été trouvées - a fait un troisième ordre - sur le compte du colonel polonais qui s'est jeté inutilement dans le fleuve à la cohorte d'honneur (Légion d "honneur), dont Napoléon était le chef.
Qnos vult perdere - démentat. [Qui veut détruire - priver de raison (lat.)]
Pendant ce temps, l'empereur russe vivait déjà à Vilna depuis plus d'un mois, faisant des revues et des manœuvres. Rien n'était prêt pour la guerre que tout le monde attendait et en préparation pour laquelle l'empereur était venu de Pétersbourg. Il n'y avait pas de plan d'action général. Les hésitations quant à savoir quel plan, parmi tous ceux proposés, devait être adopté, ne firent que s'intensifier après le séjour d'un mois de l'empereur dans l'appartement principal. Dans les trois armées, il y avait un commandant en chef distinct dans chacune, mais il n'y avait pas de commandant commun sur toutes les armées, et l'empereur n'a pas assumé ce titre.
Plus l'empereur vivait à Vilna, moins ils se préparaient à la guerre, fatigués de l'attendre. Toutes les aspirations du peuple entourant le souverain, semblait-il, ne visaient qu'à faire oublier au souverain, tout en s'amusant, la guerre à venir.
Après de nombreux bals et vacances avec les magnats polonais, avec les courtisans et avec le souverain lui-même, au mois de juin, un des adjudants généraux polonais du souverain eut l'idée de donner un dîner et un bal au souverain au nom de ses adjudants généraux. Cette idée a été bien accueillie par tous. L'Empereur accepta. L'adjudant général percevait de l'argent par souscription. La personne qui pouvait plaire le plus au souverain était invitée à être l'hôtesse du bal. Le comte Benigsen, propriétaire terrien de la province de Vilna, offrit sa maison de campagne pour cette fête, et le 13 juin un dîner, un bal, une navigation de plaisance et des feux d'artifice étaient programmés à Zakret, la maison de campagne du comte Benigsen.
Le jour même où Napoléon donne l'ordre de franchir le Neman et que ses troupes avancées, repoussant les cosaques, traversent la frontière russe, Alexandre passe la soirée à la datcha de Benigsen - à un bal donné par l'adjudant général.
C'était des vacances gaies et brillantes; les experts du secteur ont déclaré que tant de beautés se réunissaient rarement au même endroit. La comtesse Bezukhova, parmi d'autres dames russes venues chercher le souverain de Saint-Pétersbourg à Vilna, était à ce bal, obscurcissant les dames polonaises sophistiquées avec sa lourde beauté soi-disant russe. Elle fut remarquée et le souverain l'honora d'une danse.
Boris Drubetskoy, en garçon (célibataire), comme il l'a dit, ayant laissé sa femme à Moscou, était également à ce bal et, bien que n'étant pas adjudant général, était un grand participant à l'abonnement pour le bal. Boris était maintenant un homme riche qui était allé loin dans les honneurs, ne recherchant plus le patronage, mais se tenant sur un pied d'égalité avec le plus élevé de ses pairs.
A midi du matin, ils dansaient encore. Hélène, qui n'avait pas de gentilhomme digne, offrit elle-même la mazurka à Boris. Ils étaient assis dans la troisième paire. Boris, regardant froidement les épaules nues brillantes d'Hélène, dépassant d'une robe de gaze sombre avec de l'or, parla de vieilles connaissances et en même temps, imperceptiblement pour lui-même et pour les autres, n'arrêta pas de regarder le souverain une seconde, qui était dans le même salle. Le souverain ne dansait pas ; il se tenait à la porte et arrêtait l'un ou l'autre avec ces mots aimables que lui seul savait prononcer.
Au début de la mazurka, Boris a vu que l'adjudant général Balashev, l'une des personnes les plus proches du souverain, s'est approché de lui et s'est arrêté courtoisement près du souverain, qui parlait à une dame polonaise. Après avoir parlé avec la dame, l'empereur a regardé d'un air interrogateur et, réalisant manifestement que Balashev ne l'avait fait que parce qu'il y avait des raisons importantes à cela, a légèrement hoché la tête à la dame et s'est tourné vers Balashev. Balashev venait de commencer à parler, tandis que la surprise s'exprimait sur le visage du souverain. Il a pris le bras de Balashev et a marché avec lui à travers le hall, dégageant inconsciemment des sazhens des deux côtés des trois larges routes qui se tenaient à l'écart devant lui. Boris remarqua le visage agité d'Arakcheev, tandis que le souverain accompagnait Balashev. Arakcheev, regardant le souverain en fronçant les sourcils et reniflant son nez rouge, sortit de la foule, comme s'il s'attendait à ce que le souverain se tourne vers lui. (Boris s'est rendu compte qu'Arakcheev était jaloux de Balashev et était mécontent du fait que certaines nouvelles, évidemment importantes, n'étaient pas transmises au souverain par son intermédiaire.)
Mais le souverain avec Balashev passa, sans remarquer Arakcheev, par la porte de sortie dans le jardin illuminé. Arakcheev, tenant son épée et regardant autour de lui avec colère, marcha vingt pas derrière eux.
Tant que Boris a continué à faire les figures de la mazurka, il n'a jamais cessé d'être tourmenté par l'idée du genre de nouvelles que Balashev apportait et comment le découvrir avant les autres.
Dans la figure où il devait choisir les dames, chuchotant à Helen qu'il voulait emmener la comtesse Pototskaya, qui, semble-t-il, est sortie sur le balcon, lui, glissant ses pieds sur le parquet, a couru par la porte de sortie dans le jardin et, voyant le souverain entrer avec Balashev sur la terrasse, il s'arrêta. L'Empereur et Balashev se dirigeaient vers la porte. Boris, pressé, comme s'il n'avait pas le temps de s'éloigner, se serra respectueusement contre le linteau et inclina la tête.
Le souverain, avec l'excitation d'une personne personnellement offensée, termina les mots suivants :
- Sans déclarer la guerre, entrez en Russie. Je ne ferai la paix que lorsqu'il ne restera plus un seul ennemi armé sur ma terre », a-t-il déclaré. Comme il semblait à Boris, il était agréable pour le souverain d'exprimer ces paroles: il était satisfait de la forme d'expression de ses pensées, mais était mécontent du fait que Boris les ait entendues.
- pour que personne ne sache rien ! ajouta le souverain en fronçant les sourcils. Boris comprit qu'il s'agissait de lui et, fermant les yeux, inclina légèrement la tête. L'empereur entra de nouveau dans la salle et resta au bal pendant environ une demi-heure.
Boris a été le premier à apprendre la nouvelle de la traversée du Neman par les troupes françaises, et grâce à cela, il a eu l'occasion de montrer à certaines personnes importantes qu'il en sait beaucoup qui est caché aux autres, et grâce à cela, il a eu l'occasion monter plus haut dans l'opinion de ces personnes.
La nouvelle inattendue que les Français avaient traversé le Neman était particulièrement inattendue après un mois d'attentes non satisfaites, et au bal ! L'empereur, dans la première minute de la réception de la nouvelle, sous l'influence de l'indignation et de l'insulte, découvrit que, qui devint plus tard célèbre, un dicton qu'il aimait lui-même et exprimait pleinement ses sentiments. De retour du bal, à deux heures du matin, le souverain envoya chercher le secrétaire Chichkov et lui ordonna d'écrire un ordre aux troupes et un rescrit au maréchal prince Saltykov, dans lequel il exigeait certainement que soient placées des paroles qu'il ne concilierait pas. jusqu'à ce qu'au moins un Français armé reste sur le sol russe.
Le lendemain, la lettre suivante était écrite à Napoléon.
Monsieur mon frère. J"ai appris hier que malgre la loyaute avec laquelle j"ai maintenu mes engagements envers Votre Majeste, ses troupes ont franchis les frontieres de la Russie, et je recois al"instant de Petersbourg une note par laquelle le comte Lauriston, pour cause de cette agression, annonce que votre majesté s"est considérée comme en état de guerre avec moi du moment ou le prince Kourakine a fait la demande de ses passeports. Les motifs sur lesquels le duc de Bassano fondait son refus de les lui délivrer, n'auraient jamais pu me faire supposer que cette démarche servirait jamais de prétexte à l'agression. En effet cet ambassadeur n"y a jamais ete autorise comme il l"a declare lui meme, et aussitot que j"en fus informe, je lui ai fait connaitre combien je le desapprouvais en lui donnant l"ordre de rester a son poste. Si Votre Majesté n"est pas intentionnée de verser le sang de nos peuples pour un malentendu de ce genre et qu"elle consente a retiré ses troupes du territoire russe, je regardeai ce qui s"est passé comme non avenue, et un accommodement entre nous sera possible. Dans le cas contraire, Votre Majesté, je me verrai forcer de repousser une attaque que rien n'a provoquée de ma part. Il dépend encore de Votre Majesté d'"éviter à l'humanité les calamites d'une nouvelle guerre".
Je suis, etc.
(signé) Alexandre.
[« Mon seigneur frère ! Hier, j'ai réalisé que, malgré la franchise avec laquelle j'ai observé mes obligations vis-à-vis de Votre Majesté Impériale, Vos troupes ont traversé les frontières russes, et ce n'est que maintenant qu'elles ont reçu une note de Pétersbourg, que le comte Lauriston m'informe de cette invasion, que Votre Majesté se considère en relations hostiles avec moi depuis l'époque où le prince Kurakin a demandé ses passeports. Les raisons sur lesquelles le duc de Bassano fondait son refus de délivrer ces passeports n'auraient jamais pu me faire supposer que l'acte de mon ambassadeur était un prétexte à une attaque. Et en fait, il n'avait aucun ordre de ma part de le faire, comme il l'a lui-même annoncé ; et dès que j'ai appris cela, j'ai immédiatement exprimé mon mécontentement au prince Kurakin, lui ordonnant de remplir les devoirs qui lui étaient confiés comme auparavant. Si Votre Majesté n'est pas disposée à verser le sang de nos sujets à cause d'un tel malentendu, et si vous acceptez de retirer vos troupes des possessions russes, alors j'ignorerai tout ce qui s'est passé, et un accord entre nous sera possible. Sinon, je serai obligé de repousser une attaque qui n'a été initiée par rien de ma part. Votre Majesté, vous avez encore la possibilité de sauver l'humanité du fléau d'une nouvelle guerre.
(signé) Alexandre. ]
Le 13 juin, à deux heures du matin, le souverain, après avoir appelé Balashev et lui avoir lu sa lettre à Napoléon, lui ordonna de prendre cette lettre et de la remettre personnellement à l'empereur des Français. En envoyant Balashev, le souverain lui répéta de nouveau les paroles qu'il ne concilierait pas tant qu'au moins un ennemi armé ne resterait pas sur le sol russe, et ordonna que ces paroles soient transmises à Napoléon sans faute. L'empereur n'écrivit pas ces paroles dans une lettre, parce qu'il sentait avec son tact que ces paroles étaient incommodes à transmettre au moment où se faisait la dernière tentative de réconciliation ; mais il ordonna certainement à Balashev de les remettre personnellement à Napoléon.
Parti dans la nuit du 13 au 14 juin, Balashev, accompagné d'un trompettiste et de deux cosaques, arrive à l'aube dans le village de Rykonty, aux avant-postes français de ce côté du Neman. Il est arrêté par des sentinelles de cavalerie française.
Un sous-officier de hussard français, vêtu d'un uniforme cramoisi et d'un chapeau à poils longs, a crié à Balashev, qui s'approchait, lui ordonnant de s'arrêter. Balashev ne s'est pas immédiatement arrêté, mais a continué à avancer le long de la route à un rythme.
Le sous-officier, fronçant les sourcils et marmonnant une sorte de malédiction, a déplacé la poitrine de son cheval vers Balashev, a pris son sabre et a crié grossièrement au général russe, lui demandant: est-il sourd qu'il n'entend pas ce qu'ils lui disent. Balashev s'est nommé. Le sous-officier a envoyé un soldat à l'officier.
Ne prêtant aucune attention à Balashev, le sous-officier a commencé à parler avec ses camarades de ses affaires régimentaires et n'a pas regardé le général russe.
Il était extraordinairement étrange pour Balashev, après avoir été proche de la plus haute puissance et puissance, après une conversation il y a trois heures avec le souverain et généralement habitué aux honneurs à son service, de voir ici, sur le sol russe, cet hostile et, surtout, attitude irrespectueuse de force brute envers lui-même.
Le soleil commençait à peine à se lever derrière les nuages ; l'air était frais et couvert de rosée. En chemin, le troupeau a été chassé du village. Dans les champs, une à une, comme des bulles dans l'eau, les alouettes éclatent en ricanant.
Balashev regarda autour de lui, attendant l'arrivée d'un officier du village. Les cosaques russes, le trompettiste et les hussards français se regardaient silencieusement de temps en temps.
Un colonel de hussards français, apparemment juste sorti du lit, est sorti du village sur un beau cheval gris bien nourri, accompagné de deux hussards. Sur l'officier, sur les soldats et sur leurs chevaux, il y avait un air de contentement et de panache.
C'était la première fois de la campagne, alors que les troupes étaient encore en bon ordre, presque égales à une activité de guet et pacifique, seulement avec une touche de militantisme élégant dans les vêtements et avec une touche morale de ce plaisir et de cette entreprise qui accompagnent toujours le début des campagnes.
Le colonel français pouvait à peine retenir un bâillement, mais il était courtois et, apparemment, comprenait toute la signification de Balashev. Il le conduisit devant ses soldats par la chaîne et l'informa que son désir d'être présenté à l'empereur serait probablement exaucé immédiatement, puisque l'appartement impérial, à sa connaissance, n'était pas loin.
Ils passèrent devant le village de Rykonty, passèrent devant les postes d'attelage des hussards français, des sentinelles et des soldats saluant leur colonel et examinant curieusement l'uniforme russe, et se rendirent de l'autre côté du village. Selon le colonel, le chef de la division était à deux kilomètres, qui recevrait Balashev et l'escorterait jusqu'à sa destination.
Le soleil s'était déjà levé et brillait joyeusement sur la verdure éclatante.
Ils venaient de quitter la taverne sur la montagne, lorsqu'un groupe de cavaliers apparut à leur rencontre sous la montagne, devant laquelle, sur un cheval noir avec un harnais brillant au soleil, chevauchait un homme de grande taille avec un chapeau à plumes et cheveux noirs bouclés jusqu'aux épaules, dans un manteau rouge et avec de longues jambes dépassant vers l'avant, comme la chevauchée française. Cet homme a galopé vers Balashev, brillant et flottant sous le soleil éclatant de juin avec ses plumes, ses pierres et ses galons d'or.
Balashev était déjà à une distance de deux chevaux du cavalier galopant vers lui avec un visage solennellement théâtral en bracelets, plumes, colliers et or, lorsque Yulner, un colonel français, chuchota respectueusement : « Le roi de Naples ». [Roi de Naples.] En effet, c'était Murat, maintenant appelé le roi napolitain. Bien qu'il soit complètement incompréhensible pourquoi il était un roi napolitain, il s'appelait ainsi, et lui-même en était convaincu et avait donc un air plus solennel et important qu'auparavant. Il était si sûr d'être vraiment le roi de Naples, que lorsque, la veille de son départ de Naples, au cours de sa promenade avec sa femme dans les rues de Naples, plusieurs Italiens lui crièrent : "Viva il re !", [Longue vie au roi! (italien)], il se tourna vers sa femme avec un sourire triste et dit : « Les malheureux, ils ne savent pas que je les quitte demain ! [Malheureusement, ils ne savent pas que je les quitte demain !]
Mais malgré le fait qu'il croyait fermement qu'il était le roi napolitain, et qu'il regrettait le chagrin de ses sujets qui le quittaient, ces derniers temps, après avoir reçu l'ordre de reprendre le service, et surtout après une rencontre avec Napoléon à Dantzig, lorsque l'auguste beau-frère lui dit : « Je vous ai fait roi pour regner a maniere, mais pas à la votre ». à la mienne.] - il commença allègrement une affaire qui lui était familière, et, comme un cheval qui en avait marre, mais pas engraissé, apte au service, se sentant dans un harnais, jouait dans les brancards et, ayant déchargé aussi coloré et cher que possible, gai et content, galopant, ne sachant où ni pourquoi, le long des routes de Pologne.
A la vue du général russe, il rejeta royalement, solennellement, la tête en arrière, les cheveux bouclés jusqu'aux épaules, et regarda d'un air interrogateur le colonel français. Le colonel a respectueusement transmis à Sa Majesté la signification de Balashev, dont il ne pouvait prononcer le nom.
– De Bal machette ! - dit le roi (avec sa détermination à surmonter la difficulté présentée au colonel), - charme de faire votre connaissance, général, [c'est très agréable de vous rencontrer, général] - ajouta-t-il avec un geste royalement gracieux. Dès que le roi se mit à parler fort et vite, toute dignité royale le quitta instantanément, et lui-même, sans s'en apercevoir, prit son ton habituel de familiarité bon enfant. Il posa sa main sur le garrot du cheval de Balashev.
L'ornithorynque est un animal étonnant qui ne vit qu'en Australie, sur l'île de Tasmanie. Le miracle extravagant appartient aux mammifères, mais, contrairement aux autres animaux, il pond des œufs comme un oiseau ordinaire. Les ornithorynques sont des mammifères pondeurs - une espèce rare d'animaux qui n'ont survécu que sur le continent australien.
Historique de la découverte
Des créatures étranges peuvent se vanter d'une histoire inhabituelle de leur découverte. La première description de l'ornithorynque a été donnée par des pionniers australiens au début du 18ème siècle. Pendant longtemps, la science n'a pas reconnu l'existence des ornithorynques et a considéré leur mention comme une blague inepte des résidents australiens. Enfin, à la fin du XVIIIe siècle, des scientifiques d'une université britannique reçurent d'Australie un colis contenant la fourrure d'un animal inconnu, semblable à un castor, avec des pattes comme celles des loutres et un nez comme celui d'un canard domestique ordinaire. Un tel bec avait l'air si ridicule que les scientifiques ont même rasé les poils du museau, croyant que des farceurs australiens avaient cousu un nez de canard à la peau d'un castor. Ne trouvant aucune couture, aucune trace de colle, les experts ont juste haussé les épaules. Personne ne pouvait comprendre où il habitait ni comment se reproduisait l'ornithorynque. Quelques années plus tard seulement, en 1799, le naturaliste britannique J. Shaw prouva l'existence de ce miracle et donna la première description détaillée de la créature, qui reçut plus tard le nom d'"ornithorynque". Une photo d'un animal oiseau ne peut être prise qu'en Australie, car c'est le seul continent sur lequel vivent actuellement ces animaux exotiques.
Origine
L'apparition des ornithorynques fait référence à ces temps lointains où il n'y avait pas de continents modernes. Toutes les terres étaient unies en un immense continent - le Gondwana. C'est alors, il y a 110 millions d'années, que les ornithorynques sont apparus dans les écosystèmes terrestres, prenant la place des dinosaures récemment disparus. Migrant, les ornithorynques se sont installés sur tout le continent et, après l'effondrement du Gondwana, ils sont restés vivre sur une grande partie de l'ex-continent, qui s'appelait plus tard l'Australie. En raison de l'emplacement isolé de leur patrie, les animaux ont conservé leur apparence d'origine même après des millions d'années. Diverses espèces d'ornithorynques habitaient autrefois l'immensité de tout le pays, mais une seule espèce de ces animaux a survécu à ce jour.
Classification
Pendant un quart de siècle, les grands esprits européens se sont demandé comment classer la bête d'outre-mer. Une difficulté particulière était le fait que la créature s'est avérée avoir beaucoup de signes que l'on trouve chez les oiseaux, les animaux et les amphibiens.
L'ornithorynque conserve toutes les réserves de graisse dans la queue et non sous les poils du corps. Par conséquent, la queue de la bête est solide, lourde, capable non seulement de stabiliser le mouvement de l'ornithorynque dans l'eau, mais constitue également un excellent moyen de défense. Le poids de l'animal oscille autour d'un kilo et demi à deux kilogrammes pour une longueur d'un demi-mètre. Comparez avec un chat domestique, qui, avec les mêmes dimensions, pèse beaucoup plus. Les animaux n'ont pas de mamelons, bien qu'ils produisent du lait. La température de l'animal oiseau est basse, atteignant à peine 32 degrés Celsius. Celle-ci est bien inférieure à celle des mammifères. Entre autres choses, les ornithorynques ont une autre caractéristique frappante au sens littéral. Ces animaux peuvent frapper avec du poison, ce qui en fait des adversaires assez dangereux. Comme presque tous les reptiles, l'ornithorynque pond des œufs. Les ornithorynques ont en commun avec les serpents et les lézards à la fois la capacité de produire du poison et la disposition des membres, comme ceux des amphibiens. Incroyable promenade de l'ornithorynque. Il se déplace en pliant son corps comme un reptile. Après tout, ses pattes ne poussent pas du bas du corps, comme les oiseaux ou les animaux. Les membres de cet oiseau ou animal sont situés sur les côtés du corps, comme ceux des lézards, des crocodiles ou des varans. Haut sur la tête de l'animal se trouvent les trous pour les yeux et les oreilles. On les trouve dans des dépressions situées de chaque côté de la tête. Les oreillettes sont absentes, en plongée, il ferme les yeux et les oreilles avec un pli cutané spécial.
jeux d'accouplement
Chaque année, les ornithorynques entrent en hibernation, qui dure 5 à 10 jours d'hiver courts. Ceci est suivi d'une période d'accouplement. Comment l'ornithorynque se reproduit, les scientifiques l'ont découvert relativement récemment. Il s'avère que, comme tous les événements majeurs de la vie de ces animaux, le processus de parade nuptiale se déroule dans l'eau. Le mâle mord la queue de la femelle qu'il aime, après quoi les animaux se tournent dans l'eau pendant un certain temps. Ils n'ont pas de couples permanents, les enfants de l'ornithorynque ne restent qu'avec la femelle, qui s'occupe elle-même de leur culture et de leur éducation.
En attendant les petits
Un mois après l'accouplement, l'ornithorynque creuse un long trou profond, le remplissant de brassées de feuilles humides et de broussailles. La femelle porte tout le nécessaire, couvrant ses pattes et rentrant sa queue plate par le bas. Lorsque l'abri est prêt, la future mère est placée dans le nid et l'entrée du trou est recouverte de terre. Dans cette chambre de nidification, l'ornithorynque pond ses œufs. La couvée contient généralement deux, rarement trois petits œufs blanchâtres, qui sont collés ensemble avec une substance collante. La femelle incube les œufs pendant 10 à 14 jours. L'animal passe ce temps recroquevillé en boule sur la maçonnerie, caché par des feuilles humides. Parallèlement, la femelle ornithorynque peut occasionnellement sortir du trou pour prendre une collation, se nettoyer et humidifier le pelage.
Naissance des ornithorynques
Après deux semaines de résidence, un petit ornithorynque apparaît dans la couvée. Le bébé casse des œufs avec une dent d'œuf. Une fois que le bébé est sorti de la coquille, cette dent tombe. Après la naissance, l'ornithorynque femelle déplace les oursons sur son abdomen. L'ornithorynque est un mammifère, la femelle nourrit donc ses petits avec du lait. Les ornithorynques n'ont pas de mamelons, le lait des pores dilatés de l'estomac du parent coule le long de la laine dans des rainures spéciales, d'où les oursons le lèchent. La mère sort de temps en temps pour chasser et se nettoyer, tandis que l'entrée du trou est bouchée par de la terre.
Jusqu'à huit semaines, les oursons ont besoin de la chaleur de leur mère et peuvent geler s'ils sont laissés sans surveillance pendant une longue période.
À la onzième semaine, les yeux des petits ornithorynques s'ouvrent, après quatre mois, les bébés atteignent 33 cm de long, poussent des cheveux et passent complètement à la nourriture pour adultes. Un peu plus tard, ils quittent le trou et commencent à mener une vie d'adulte. A l'âge d'un an, l'ornithorynque devient un individu adulte sexuellement mature.
Les ornithorynques dans l'histoire
Avant l'apparition des premiers colons européens sur les côtes australiennes, les ornithorynques n'avaient pratiquement pas d'ennemis extérieurs. Mais la fourrure étonnante et précieuse en a fait un objet de commerce pour les Blancs. Les peaux d'ornithorynques, brun noir à l'extérieur et grises à l'intérieur, servaient autrefois à confectionner des manteaux de fourrure et des chapeaux pour les fashionistas européennes. Oui, et les locaux n'ont pas hésité à tirer sur l'ornithorynque pour leurs besoins. Au début du XXe siècle, la baisse du nombre de ces animaux est devenue effrénée. Les naturalistes ont tiré la sonnette d'alarme, et l'ornithorynque a rejoint les rangs. L'Australie a commencé à créer des réserves spéciales pour des animaux étonnants. Les animaux ont été emmenés sous la protection de l'État. Le problème était compliqué par le fait que les endroits où vit l'ornithorynque doivent être protégés de la présence d'une personne, car cet animal est timide et sensible. De plus, la distribution massive de lapins sur ce continent a privé les ornithorynques de leurs lieux de nidification habituels - des extraterrestres à oreilles occupaient leurs trous. Par conséquent, le gouvernement a dû allouer de vastes zones, protégées de l'ingérence de tiers, afin de préserver et d'augmenter la population d'ornithorynques. Ces réserves ont joué un rôle décisif dans la préservation de la population de ces animaux.
Ornithorynques en captivité
Des tentatives ont été faites pour réinstaller cet animal dans des zoos. En 1922, le premier ornithorynque est arrivé au zoo de New York et n'a vécu en captivité que 49 jours. En raison de leur désir de silence et de leur timidité accrue, les animaux n'ont jamais maîtrisé les zoos; en captivité, l'ornithorynque pond à contrecœur, la progéniture n'a été obtenue que quelques fois. Aucun cas de domestication de ces animaux exotiques par l'homme n'a été enregistré. Les ornithorynques étaient et restent des aborigènes australiens sauvages et distinctifs.
Ornithorynque aujourd'hui
Désormais, les ornithorynques ne sont plus considérés. Les touristes sont heureux de visiter les endroits où vit l'ornithorynque. Les voyageurs publient volontiers des photos de cet animal dans leurs récits de circuits australiens. Les images d'un animal oiseau servent de marque de fabrique à de nombreuses entreprises australiennes de produits et de fabrication. Avec le kangourou, l'ornithorynque est devenu un symbole du continent australien.