Elle appartient au groupe des méthodes objectives. Méthodes de recherche objectives

Il est important pour nous de connaître toute une gamme de méthodes psychologiques spéciales. C'est l'utilisation de techniques spécifiques et le respect de normes et de règles spéciales qui peuvent fournir des connaissances fiables. De plus, ces règles et méthodes ne peuvent être choisies spontanément, mais doivent être dictées par les caractéristiques du phénomène psychologique étudié. Notre tâche dans cette leçon est d'examiner les principales méthodes d'étude de la psychologie et leur classification, de les caractériser et de fournir des conseils et des recommandations efficaces afin que chaque lecteur puisse les utiliser dans la vie quotidienne.

Les méthodes de la psychologie ramènent le chercheur à l'objet étudié et approfondissent sa compréhension. Par essence, les méthodes sont une façon d'étudier la réalité. Chacune des méthodes consiste en plusieurs opérations et techniques qui sont effectuées par le chercheur dans le processus d'étude de l'objet. Mais chaque méthode ne correspond qu'à sa forme inhérente à ces techniques et opérations, correspondant aux buts et objectifs de l'étude. A partir d'une seule méthode, plusieurs méthodes peuvent être créées. C'est aussi un fait incontestable que la science psychologique ne dispose pas d'un ensemble de méthodes de recherche sans ambiguïté.

Dans cette leçon, nous avons divisé les méthodes de la psychologie en 2 groupes : méthodes de psychologie théorique et méthodes de psychologie pratique:

Psychologie fondamentale (générale) s'engage dans des recherches psychologiques sur les schémas généraux de la psyché humaine, ses croyances, ses comportements, ses traits de caractère, ainsi que ce qui affecte tout cela. Dans la vie ordinaire, les méthodes de la psychologie théorique peuvent être utiles pour rechercher, analyser et prédire le comportement des gens.

Psychologie pratique (ou appliquée) vise à travailler avec des personnes spécifiques et ses méthodes permettent des procédures psychologiques conçues pour modifier l'état mental et le comportement du sujet.

Partie un. Méthodes de psychologie fondamentale

Méthodes de psychologie théorique sont les moyens et les techniques par lesquels les chercheurs peuvent obtenir des données fiables et les utiliser ensuite pour créer des théories scientifiques et élaborer des recommandations pratiques. Ces méthodes sont utilisées pour étudier les phénomènes mentaux, leur développement et leur évolution. Mais non seulement les caractéristiques d'une personne sont étudiées, mais aussi des facteurs «externes»: caractéristiques d'âge, influence de l'environnement et de l'éducation, etc.

Les méthodes psychologiques sont assez diverses. Tout d'abord, il existe des méthodes de recherche scientifique et ensuite seulement des méthodes pratiques. Parmi les méthodes théoriques, les principales sont l'observation et l'expérimentation. Sont supplémentaires l'auto-observation, les tests psychologiques, la méthode biographique, l'enquête et la conversation. Des combinaisons de ces méthodes sont utilisées pour étudier les phénomènes psychologiques.

EXEMPLE: Si un employé de l'organisation fait preuve d'irresponsabilité et que cela est remarqué à plusieurs reprises lors de l'observation, alors afin de découvrir les raisons qui y contribuent, il convient de recourir à une conversation ou à une expérience naturelle.

Il est très important que les méthodes de base de la psychologie soient utilisées de manière complexe et "affinées" pour chaque cas spécifique. Tout d'abord, vous devez clarifier le problème et déterminer la question à laquelle vous souhaitez obtenir une réponse, c'est-à-dire il doit y avoir un objectif précis. Et seulement après cela, vous devez choisir une méthode.

Ainsi, les méthodes de la psychologie théorique.

Observation

En psychologie sous observation fait référence à la perception intentionnelle et à l'enregistrement du comportement de l'objet étudié. De plus, tous les phénomènes utilisant cette méthode sont étudiés dans des conditions normales pour l'objet. Cette méthode est considérée comme l'une des plus anciennes. Mais c'est l'observation scientifique qui n'a été largement utilisée qu'à la fin du XIXe siècle. Au début, il a été appliqué en psychologie du développement, ainsi qu'en psychologie éducative, sociale et clinique. Plus tard, il a commencé à être utilisé en psychologie du travail. L'observation est généralement utilisée dans les cas où il n'est pas recommandé ou impossible d'interférer avec le processus naturel du cours des événements.

Il existe plusieurs types d'observations :

• Champ - dans la vie ordinaire;
• Laboratoire - dans des conditions spéciales ;
• Indirect;
• Immédiat;
• Inclus;
• Non inclus;
• Direct;
• indirect;
• solide;
• Sélectif;
• systématique;
• Peu systématique.

Comme déjà mentionné, l'observation doit être utilisée dans les cas où l'intervention du chercheur peut perturber le processus naturel d'interaction humaine avec le monde extérieur. Cette méthode est nécessaire lorsque vous avez besoin d'obtenir une image en trois dimensions de ce qui se passe et de capturer pleinement le comportement d'une personne/d'un peuple. Les caractéristiques importantes de l'observation sont les suivantes :

• Impossibilité ou difficulté de ré-observation ;
• Coloration émotionnelle de l'observation ;
• Communication de l'objet observé et de l'observateur.

  L'observation est effectuée pour identifier diverses caractéristiques du comportement - c'est le sujet. Les objets, à leur tour, peuvent être :

• Comportement verbal : contenu, durée, intensité du discours, etc.
• Comportement non verbal : expression faciale, expression des yeux, position du corps, expression du mouvement, etc.
• Déplacement des personnes : distance, manière, caractéristiques, etc.

  Autrement dit, l'objet d'observation est quelque chose qui peut être fixé visuellement. Le chercheur dans ce cas n'observe pas les propriétés mentales, mais enregistre les manifestations évidentes de l'objet. Sur la base des données obtenues et des hypothèses sur la manifestation de leurs caractéristiques mentales, le scientifique peut tirer certaines conclusions sur les propriétés mentales de l'individu.

  Comment se déroule l'observation ?

  Les résultats de cette méthode sont généralement enregistrés dans des protocoles spéciaux. Les conclusions les plus objectives peuvent être tirées si l'observation est effectuée par un groupe de personnes, car il est possible de généraliser différents résultats. Certaines exigences doivent également être respectées lors de l'observation :

  • Les observations ne doivent pas affecter le cours naturel des événements ;
  • Il est préférable de mener des observations sur différentes personnes, car il y a une possibilité de comparer;
  • Les observations doivent être répétées et systématiques, et les résultats déjà obtenus lors d'observations passées doivent être pris en compte.

  L'observation comporte plusieurs étapes :

  1. Définition du sujet (situation, objet, etc.) ;
  2. Détermination de la méthode d'observation;
  3. Choix de la méthode d'enregistrement des données ;
  4. Créer un plan ;
  5. Le choix de la méthode de traitement des résultats ;
  6. Observation;
  7. Traitement des données reçues et leur interprétation.

  Il est également nécessaire de décider des moyens d'observation - elle peut être effectuée par un spécialiste ou enregistrée par des appareils (équipement audio, photo, vidéo, cartes de surveillance). L'observation est souvent confondue avec l'expérience. Mais ce sont deux méthodes différentes. La différence entre eux est que lors de l'observation:

  • L'observateur n'affecte pas le processus ;
  • L'observateur enregistre exactement ce qu'il observe.

  Il existe un certain code d'éthique développé par l'American Psychological Association (APA). Ce code implique que les observations sont faites selon certaines règles et précautions. Voici des exemples :

  • S'il est prévu que l'observation soit effectuée dans un lieu public, il n'est pas nécessaire d'obtenir le consentement des participants à l'expérience. Sinon, le consentement est requis.
  • Les chercheurs ne doivent pas permettre aux participants d'être blessés de quelque façon que ce soit au cours de la recherche.
  • Les chercheurs doivent minimiser leur intrusion dans la vie privée des participants.
  • Les chercheurs ne doivent pas divulguer d'informations confidentielles sur les participants.

  Toute personne, même sans être spécialiste dans le domaine de la psychologie, peut utiliser la méthode d'observation afin d'obtenir des données sur n'importe quelle question, si nécessaire.

  EXEMPLE: Vous voulez envoyer votre enfant dans une section ou un cercle. Pour faire le bon choix, il faut identifier ses prédispositions, c'est-à-dire vers lequel il gravite par lui-même sans influence extérieure. Pour ce faire, vous devez faire une observation. Regardez l'enfant de l'extérieur ce qu'il fait lorsqu'il est laissé seul, quelles actions il accomplit, ce qu'il aime faire. Si, par exemple, il dessine constamment partout, alors peut-être qu'il a un penchant naturel pour le dessin et vous pouvez essayer de l'envoyer à l'école d'art. S'il aime démonter / assembler quelque chose, alors il peut être intéressé par la technologie. L'envie constante du ballon suggère qu'il vaut la peine de le donner à une école de football ou de basket-ball. Vous pouvez également demander aux enseignants de la maternelle ou à l'école d'observer votre enfant et d'en tirer certaines conclusions. Si votre fils intimide et se bat constamment avec des garçons, ce n'est pas une raison pour le gronder, mais une incitation à s'inscrire à une sorte d'art martial. Si votre fille aime tresser ses copines, elle pourrait être intéressée à commencer à apprendre l'art de la coiffure.

  Il existe de nombreuses options de surveillance. L'essentiel est de comprendre exactement ce que vous voulez définir et de réfléchir aux meilleures façons d'observer.

  Expérience psychologique

  En dessous de expérience en psychologie, ils entendent une expérience menée sous certaines conditions afin d'obtenir de nouvelles données par l'intervention directe de l'expérimentateur dans la vie du sujet. Au cours de la recherche, le scientifique modifie un certain facteur / facteurs et voit ce qui se passe en conséquence. Une expérience psychologique peut inclure d'autres méthodes : test, questionnement, observation. Mais il peut aussi s'agir d'une méthode complètement indépendante.

  Il existe plusieurs types d'expériences (selon la méthode de conduite):

  • Laboratoire - lorsque vous pouvez contrôler des facteurs spécifiques et modifier les conditions ;
  • Naturel - effectué dans des conditions normales et une personne peut même ne pas être au courant de l'expérience ;
  • Psychologique et pédagogique - lorsqu'une personne / un groupe de personnes apprend quelque chose et forme certaines qualités en elle-même, maîtrise des compétences;
  • Pilote - une expérience d'essai menée avant la principale.

  Il existe également des expériences sur le niveau de conscience :

  • Explicite - le sujet est au courant de l'expérience et de tous ses détails ;
  • Caché - le sujet ne connaît pas tous les détails de l'expérience ou ne connaît pas du tout l'expérience ;
  • Combiné - le sujet ne connaît qu'une partie de l'information ou est délibérément induit en erreur au sujet de l'expérience.

  Organisation du processus d'expérimentation

  Le chercheur doit définir une tâche claire - pourquoi l'expérience est menée, avec qui et dans quelles conditions. De plus, certaines relations doivent être établies entre le sujet et le scientifique, et des instructions sont données au sujet (ou non données). Ensuite, l'expérience elle-même est réalisée, après quoi les données obtenues sont traitées et interprétées.

  L'expérimentation en tant que méthode scientifique doit répondre à certaines qualités :

  • Objectivité des données reçues ;
  • Fiabilité des données reçues ;
  • Validité des données reçues.

  Mais, malgré le fait que l'expérience soit l'une des méthodes de recherche les plus respectées, elle présente à la fois des avantages et des inconvénients.

  • Possibilité de choisir un point de départ pour démarrer l'expérience;
  • Possibilité de redoubler;
  • La possibilité de modifier certains facteurs, affectant ainsi le résultat.

  Inconvénients (selon certains experts):

  • La psyché est difficile à étudier ;
  • La psyché est inconstante et unique ;
  • Le psychisme a la propriété de la spontanéité.

  Pour ces raisons, lors de la réalisation d'expériences psychologiques, les chercheurs ne peuvent pas se fier uniquement aux données de cette méthode dans leurs résultats et doivent recourir à la combinaison avec d'autres méthodes et prendre en compte de nombreux indicateurs différents. Lors de la réalisation d'expériences, le code de déontologie de l'APA doit également être respecté.

  Il est possible de mener diverses expériences dans le processus de la vie sans l'aide de diplômés et de psychologues expérimentés. Naturellement, les résultats obtenus au cours d'expériences indépendantes seront purement subjectifs. Mais certaines informations peuvent encore être obtenues.

  EXEMPLE: Disons que vous voulez en savoir plus sur le comportement des gens dans certaines circonstances, voir comment ils réagiront à quelque chose et peut-être même comprendre le cours de leurs pensées. Modélisez une situation pour cela et utilisez-la dans la vie. À titre d'exemple, on peut citer ce qui suit : une personne s'est intéressée à la façon dont les gens autour de lui réagissent à une personne endormie assise à côté d'eux et s'appuyant sur eux dans les transports. Pour ce faire, il a emmené son ami, qui a filmé ce qui se passait devant la caméra, et a répété plusieurs fois le même geste : il a fait semblant de dormir et s'est appuyé sur son voisin. La réaction des gens était différente: quelqu'un s'est éloigné, quelqu'un s'est réveillé et a exprimé son mécontentement, quelqu'un s'est assis paisiblement, posant son épaule sur la personne «fatiguée». Mais sur la base des enregistrements vidéo reçus, il a été conclu que les gens, pour la plupart, réagissent négativement à un « objet étranger » dans leur espace personnel et éprouvent des émotions désagréables. Mais ce n'est que la « pointe de l'iceberg » et le rejet psychologique des gens les uns des autres peut être interprété de manière complètement différente.

  Lorsque vous menez vos expériences personnelles, soyez toujours prudent et assurez-vous que vos recherches ne causent aucun tort à autrui.

  Introspection

  Introspection C'est l'observation de soi et des particularités de son comportement. Cette méthode peut être utilisée sous forme de maîtrise de soi et joue un rôle important dans la psychologie et la vie d'une personne. Cependant, en tant que méthode, l'auto-observation dans une plus large mesure ne peut qu'indiquer le fait de quelque chose, mais pas sa cause (quelque chose oublié, mais on ne sait pas pourquoi). C'est pourquoi l'auto-observation, bien qu'il s'agisse d'une méthode de recherche importante, ne peut pas être la principale et indépendante dans le processus de compréhension de l'essence des manifestations de la psyché.

  La qualité de la méthode que nous envisageons dépend directement de l'estime de soi d'une personne. Par exemple, les personnes ayant une faible estime de soi sont plus enclines à l'introspection. Et le résultat d'une auto-observation hypertrophiée peut être l'auto-creusement, l'obsession des mauvaises actions, la culpabilité, l'auto-justification, etc.

  Une auto-observation adéquate et efficace est facilitée par :

  • Tenir des dossiers personnels (journal);
  • Comparaison de l'auto-observation avec les observations des autres;
  • Augmentation de l'estime de soi ;
  • Formations psychologiques sur la croissance et le développement personnel.

  L'utilisation de l'auto-observation dans la vie est un moyen très efficace de vous comprendre, de comprendre les motifs de vos actions, de vous débarrasser de certains problèmes de la vie et de résoudre des situations difficiles.

  EXEMPLE: Vous souhaitez augmenter votre efficacité dans les activités quotidiennes (en communication avec les gens, au travail, à la maison) ou vous débarrasser de mauvaises habitudes (pensées négatives, irritabilité, voire tabagisme). Faites-vous une règle d'être dans un état de conscience aussi souvent que possible chaque jour : faites attention à vos pensées (ce à quoi vous pensez maintenant) et à vos actions (ce que vous faites en ce moment). Essayez d'analyser ce qui vous cause certaines réactions (colère, irritation, envie, joie, satisfaction). Pour quels "crochets" les gens et les circonstances vous tirent. Procurez-vous un cahier dans lequel vous noterez toutes vos observations. Regardez simplement ce qui se passe en vous et ce qui y contribue. Après avoir analysé au bout d'un certain temps (une semaine, un mois) ce que vous avez appris sur vous-même, vous pourrez tirer une conclusion sur le sujet de ce que vous devriez cultiver en vous, et de quoi vous devriez commencer à vous débarrasser.

  La pratique régulière de l'auto-observation a un effet très positif sur le monde intérieur d'une personne et, par conséquent, sur ses manifestations extérieures.

  Tests psychologiques

  Tests psychologiques fait référence à la section de psychodiagnostic et traite de l'étude des qualités psychologiques et des traits de personnalité à travers l'utilisation de tests psychologiques. Cette méthode est souvent utilisée dans le conseil, la psychothérapie et par les employeurs lors de l'embauche. Les tests psychologiques sont nécessaires lorsque vous avez besoin d'en savoir plus sur la personnalité d'une personne, ce qui ne peut être fait avec une conversation ou un sondage.

  Les principales caractéristiques des tests psychologiques sont :

  • Validité - la correspondance des données obtenues à partir du test avec la caractéristique pour laquelle le test est effectué ;
  • Fiabilité - conformité des résultats reçus lors des tests répétés ;
  • Fiabilité - la propriété du test de donner des résultats vrais, même avec des tentatives intentionnelles ou non de les déformer par les sujets ;
  • Représentativité - respect des normes.

  Un test vraiment efficace est créé par des essais et des modifications (modification du nombre de questions, de leur composition et de leur formulation). Le test doit passer par une procédure de vérification et d'adaptation en plusieurs étapes. Un test psychologique efficace est un test standardisé, sur la base des résultats duquel il devient possible d'évaluer les caractéristiques psychophysiologiques et personnelles, ainsi que les connaissances, les compétences et les capacités du sujet.

  Il existe différents types d'épreuves :

  • Tests d'orientation professionnelle - pour déterminer la prédisposition d'une personne à tout type d'activité ou sa conformité au poste;
  • Tests de personnalité - pour étudier le caractère, les besoins, les émotions, les capacités et autres traits de personnalité;
  • Tests d'intelligence - pour étudier le degré de développement de l'intelligence;
  • Tests verbaux - pour étudier la capacité d'une personne à décrire avec des mots les actions effectuées;
  • Tests de rendement - pour évaluer le niveau de maîtrise des connaissances et des compétences.

  Il existe d'autres options de tests visant à étudier une personne et ses traits de personnalité : tests de couleur, tests linguistiques, questionnaires, analyse de l'écriture manuscrite, psychométrie, détecteur de mensonge, diverses méthodes de diagnostic, etc.

  Les tests psychologiques sont très pratiques à utiliser dans la vie de tous les jours pour mieux se connaître ou connaître les personnes qui vous sont chères.

  EXEMPLE: Fatigué de gagner de l'argent d'une manière qui n'apporte pas de satisfaction morale, psychologique ou émotionnelle. Rêver d'arrêter et de faire autre chose. Mais voici ce que vous ne savez pas. Trouvez des tests d'orientation professionnelle et testez-vous. Il est tout à fait possible que vous appreniez des choses sur vous-même que vous ne saviez même pas auparavant. Les résultats de ces tests peuvent vous aider à découvrir de nouvelles facettes de vous-même et vous aideront à comprendre ce que vous aimeriez vraiment faire et ce pour quoi vous avez un penchant. Et sachant tout cela, il est beaucoup plus facile de trouver quelque chose à votre goût. De plus, il est également bon qu'une personne, faisant ce qu'elle aime et en profitant, devienne plus heureuse et plus satisfaite dans la vie et, en plus, commence à gagner plus.

  Les tests psychologiques contribuent à une meilleure compréhension de soi, de ses besoins et de ses capacités, et indiquent également souvent la direction d'un développement personnel ultérieur.

  méthode biographique

  Méthode biographique en psychologie- c'est une méthode par laquelle le chemin de vie d'une personne est étudié, diagnostiqué, corrigé et projeté. Diverses modifications de cette méthode ont commencé à se développer au début du 20e siècle. Dans les méthodes biographiques modernes, la personnalité est étudiée dans le contexte de l'histoire et des perspectives de son développement individuel. Ici, il est censé obtenir des données, dont la source est des techniques autobiographiques (autobiographies, entretiens, questionnaires), ainsi que des témoignages oculaires, l'analyse de notes, lettres, journaux, etc.

  Cette méthode est souvent utilisée par les dirigeants de diverses entreprises, les biographes qui étudient la vie de certaines personnes et simplement dans la communication entre des personnes peu connues. Il est facile à utiliser lors d'une communication avec une personne pour dresser son portrait psychologique.

  EXEMPLE: Vous êtes à la tête d'une organisation et vous embauchez un nouvel employé. Vous devez découvrir de quel genre de personne il s'agit, quelles sont les caractéristiques de sa personnalité, quelle est son expérience de vie, etc. En plus de remplir des questionnaires et de mener des entretiens, vous pouvez utiliser la méthode biographique pour cela. Parlez à une personne, laissez-la vous raconter les faits de sa biographie et quelques moments significatifs de son chemin de vie. Demandez-lui ce qu'il peut dire sur lui-même et sur sa vie de mémoire. Cette méthode ne nécessite pas de compétences et de formation particulières. Une telle conversation peut se dérouler dans une atmosphère légère et détendue et, très probablement, sera agréable pour les deux interlocuteurs.

  L'utilisation de la méthode biographique est un excellent moyen d'apprendre à connaître une nouvelle personne et de voir ses forces et ses faiblesses, ainsi que d'imaginer une perspective possible d'interaction avec elle.

  Sondage

  Sondage- une méthode verbale-communicative, au cours de laquelle il y a une interaction entre le chercheur et la personne étudiée. Le psychologue pose des questions et le chercheur (répondant) y répond. Cette méthode est considérée comme l'une des plus courantes en psychologie. Les questions qu'il contient dépendent des informations qui doivent être obtenues au cours de l'étude. En règle générale, une enquête est une méthode de masse car elle est utilisée pour obtenir des informations sur un groupe de personnes, et non sur une seule personne.

  Les sondages sont divisés en :

  • Standardisé - strict et donnant une idée générale du problème;
  • Non standardisé - moins strict et vous permet d'étudier les nuances du problème.

  Lors du processus de création d'enquêtes, tout d'abord, des questions programmatiques sont formulées qui ne sont compréhensibles que par des spécialistes. Après cela, ils sont traduits en questions de questionnaire plus compréhensibles pour le profane moyen.

  Types d'enquêtes :

  • Écrit vous permet d'obtenir des connaissances superficielles sur le problème;
  • Oral - vous permet de pénétrer plus profondément dans la psychologie d'une personne que par écrit;
  • Interrogatoire - réponses préliminaires aux questions avant la conversation principale ;
  • Tests de personnalité - pour déterminer les caractéristiques mentales d'une personne;
  • Entretien - une conversation personnelle (s'applique également à la méthode de conversation).

  Lorsque vous rédigez des questions, vous devez suivre certaines règles :

  • Séparation et concision ;
  • Exclusion de termes spécifiques ;
  • brièveté;
  • spécificité;
  • Sans allusions;
  • Les questions fournissent des réponses non modèles ;
  • Les questions ne doivent pas être repoussantes ;
  • Les questions ne doivent rien suggérer.

  Selon les tâches, les questions sont divisées en plusieurs types :

  • Ouvert - offrant des réponses sous forme libre ;
  • Fermé - offrant des réponses préparées ;
  • Subjectif - sur l'attitude d'une personne envers quelque chose / quelqu'un;
  • Projectif - à propos d'une troisième personne (sans indiquer le répondant).

  Une enquête, comme déjà mentionné, est la plus appropriée pour obtenir des informations auprès d'un grand nombre de personnes. Cette méthode vous permet d'établir les besoins des masses ou de déterminer leur opinion sur une question particulière.

  EXEMPLE: Vous êtes dirigeant d'une entreprise de services et vous avez besoin d'avoir l'avis de vos collaborateurs pour améliorer les conditions de travail et attirer plus de clients. Afin de le faire le plus rapidement et le plus efficacement possible, vous pouvez créer (par exemple, avec un analyste interne) une série de questions dont les réponses vous aideront à résoudre vos problèmes. A savoir: rendre le processus de travail des employés plus agréable pour eux et trouver des moyens (peut-être très efficaces) d'élargir la clientèle. Sur la base des résultats d'une telle enquête, vous recevrez des informations sur des points très importants. Tout d'abord, vous saurez exactement de quels changements vos employés ont besoin pour améliorer l'ambiance au sein de l'équipe et le travail apporte des émotions positives. Deuxièmement, vous aurez une liste de toutes sortes de méthodes pour améliorer votre entreprise. Et, troisièmement, vous pourrez probablement distinguer une personne prometteuse et prometteuse de la masse générale des employés qui peuvent être promus, améliorant ainsi les performances globales de l'entreprise.

  Les sondages et les questionnaires sont un excellent moyen d'obtenir des informations importantes et à jour sur des sujets d'actualité auprès d'un grand nombre de personnes.

  Conversation

  Conversation est une forme d'observation. Il peut être oral ou écrit. Son but est d'identifier une gamme particulière de questions qui ne sont pas disponibles dans le processus d'observation directe. La conversation est largement utilisée dans la recherche psychologique et revêt une grande importance pratique. Par conséquent, il peut être considéré, bien que pas le principal, mais une méthode indépendante.

  La conversation se déroule sous la forme d'un dialogue détendu avec la personne - l'objet d'étude. L'efficacité de la conversation dépend du respect d'un certain nombre d'exigences :

  • Il est nécessaire de réfléchir à l'avance au plan et au contenu de la conversation;
  • Établir le contact avec la personne recherchée;
  • Éliminer tous les moments qui peuvent causer de l'inconfort (vigilance, tension, etc.);
  • Toutes les questions posées au cours de la conversation doivent être claires ;
  • Les questions orientées ne doivent pas conduire à des réponses ;
  • Pendant la conversation, vous devez observer la réaction d'une personne et comparer son comportement avec ses réponses.
  • Le contenu de la conversation doit être mémorisé afin de pouvoir ensuite l'enregistrer et l'analyser ;
  • Ne prenez pas de notes pendant la conversation, car cela peut provoquer un malaise, une méfiance, etc.;
  • Faites attention au « sous-texte » : omissions, lapsus, etc.

  La conversation en tant que méthode psychologique aide à obtenir des informations de la "source originale" et à établir des relations plus confiantes entre les personnes. À l'aide d'une conversation bien menée, vous pouvez non seulement obtenir des réponses aux questions, mais aussi mieux connaître l'interlocuteur, comprendre quel genre de personne il est et «comment il vit».

  EXEMPLE: Jiteisky. Vous remarquez que votre ami proche se promène avec un regard tombant et abattu depuis des jours. Il répond aux questions par monosyllabes, sourit rarement et évite sa société habituelle. Les changements sont évidents, mais lui-même ne commente pas cela. Cette personne est proche de vous et son sort ne vous est pas indifférent. Que faire? Comment puis-je savoir ce qui se passe et l'aider ? La réponse est à la surface - parlez-lui, ayez une conversation. Essayez de deviner le moment où personne ne sera là ou invitez-le spécifiquement à boire une tasse de café avec vous. Ne démarrez pas la conversation directement - avec des phrases telles que : "Que s'est-il passé ?" ou "Allez, dis-moi ce que tu as!". Même si vous avez de bonnes amitiés, commencez la conversation avec des mots sincères indiquant que vous avez remarqué des changements en lui, qu'il vous est cher et que vous aimeriez l'aider, lui conseiller quelque chose. "Retournez" la personne à vous-même. Faites-lui sentir qu'il est VRAIMENT important que vous sachiez ce qui s'est passé et que vous le comprendrez de toute façon. Très probablement, sous votre bonne pression, votre ami « éteindra » son mécanisme de défense et vous dira ce qui se passe. Presque chaque personne a besoin que les autres participent à sa vie. Il est important de sentir qu'il n'est pas seul et qu'il n'est pas indifférent. Surtout à vos amis.

  Une conversation est toujours bonne lorsqu'il y a une opportunité de parler en face à face, car c'est lors d'une conversation (officielle ou confidentielle) que vous pouvez parler en toute sécurité de ce dont, pour une raison quelconque, vous ne pouvez pas parler dans l'agitation des affaires ordinaires.

  Les méthodes de la psychologie théorique sont loin d'être épuisées là-dessus. Il en existe de nombreuses variantes et combinaisons. Mais nous avons appris à connaître les principaux. Or, pour que la compréhension des méthodes de la psychologie devienne plus complète, il est nécessaire d'envisager des méthodes pratiques.

  Deuxième partie. Méthodes de psychologie pratique

  Les méthodes de la psychologie pratique incluent les méthodes des domaines qui forment la science psychologique générale : la psychothérapie, le conseil et la pédagogie. Les principales méthodes pratiques sont la suggestion et le renforcement, ainsi que les méthodes de conseil et de travail psychothérapeutique. Parlons un peu de chacun d'eux.

  Suggestion

  suggestion est le processus d'insertion de certaines formules, attitudes, positions ou points de vue dans la personne étudiée en dehors de son contrôle conscient. La suggestion peut être communicative directe ou indirecte (verbale ou émotionnelle). La tâche de cette méthode est de former l'état ou le point de vue requis. Les moyens de suggestion ne jouent pas un rôle particulier. La tâche principale est de le mettre en œuvre. C'est pourquoi l'empreinte émotionnelle, la confusion, la distraction, l'intonation, les remarques et même la désactivation du contrôle conscient d'une personne (hypnose, alcool, drogues) sont largement utilisées lors de la suggestion.

  Des autres appels (demandes, menaces, instructions, exigences, etc.), qui sont aussi des méthodes d'influence psychologique, la suggestion diffère par des réactions involontaires et automatiques, et aussi en ce qu'elle n'implique pas d'efforts volitionnels faits consciemment. Dans le processus de suggestion, tout se passe tout seul. Les suggestions affectent chaque personne, mais à des degrés divers.

  Il existe plusieurs types d'offres :

  • Direct - impact à l'aide de mots (ordres, commandes, instructions);
  • Indirect - caché (actions intermédiaires, irritants);
  • Intentionnel;
  • Involontaire;
  • positif;
  • Négatif.

  Il existe également différentes méthodes de suggestion :

  • Méthodes de suggestion directe - conseil, commande, instruction, ordre;
  • Méthodes de suggestion indirecte - condamnation, approbation, allusion ;
  • Techniques de suggestion cachée - la fourniture de toutes les options, l'illusion du choix, le truisme.

  Initialement, la suggestion était utilisée inconsciemment par des personnes dont les compétences en communication s'étaient développées à un niveau élevé. Aujourd'hui, la suggestion joue un rôle énorme dans la psychothérapie et l'hypnothérapie. Très souvent, cette méthode est utilisée en hypnose ou dans d'autres cas lorsqu'une personne est en état de transe. Les suggestions font partie de la vie humaine depuis l'enfance, parce que sont utilisés dans le processus d'éducation, dans la publicité, la politique, les relations, etc.

  EXEMPLE: Un exemple bien connu de suggestion, appelé effet "placebo", est le phénomène d'amélioration de l'état du patient lors de la prise d'un médicament qui, selon lui, possède certaines propriétés, alors qu'il s'agit en fait d'un mannequin. Vous pouvez mettre cette méthode en pratique. Si, par exemple, l'un de vos proches a soudainement mal à la tête, donnez-lui une simple capsule vide sous le couvert d'un remède contre le mal de tête - après un certain temps, le «médicament» fonctionnera et le mal de tête s'arrêtera. C'est ce que c'est.

  Renforcement

  renforts est la réaction instantanée (positive ou négative) du chercheur (ou de l'environnement) aux actions du chercheur. La réaction doit en effet être instantanée pour que le sujet ait immédiatement la possibilité de l'associer à son action. Si la réaction est positive, c'est un signe qu'il faut continuer à agir ou agir de la même manière. Si la réaction est négative, alors vice versa.

  Le renforcement peut être des types suivants :

  • Positif - le comportement/action correct est corrigé ;
  • Négatif - les comportements/actions incorrects sont évités ;
  • Conscient;
  • Inconscient;
  • Spontané - arrive par accident (brûlure, choc électrique, etc.);
  • Action intentionnelle - consciente (éducation, formation);
  • Une fois;
  • systématique;
  • Direct;
  • indirect;
  • De base;
  • secondaire;
  • Compléter;
  • Partiel.

  Le renforcement est une partie importante de la vie humaine. Elle, comme la suggestion, est présente en elle dès l'enfance dans le processus d'éducation et d'acquisition d'expérience de vie.

  EXEMPLE: Des exemples de renforcement sont tout autour de nous à chaque tournant : si vous plongez votre main dans de l'eau bouillante ou essayez de toucher le feu, vous vous brûlerez certainement - il s'agit d'un renforcement élémentaire négatif. Le chien, suite à un ordre, reçoit une friandise et la répète avec plaisir - un renforcement intentionnel positif. Un enfant qui a reçu un deux à l'école sera puni à la maison, et il essaiera de ne pas apporter plus de deux, car s'il le fait, il sera à nouveau puni - un renforcement négatif ponctuel / systématique. Le bodybuilder sait que seul un entraînement régulier donnera le résultat - un renforcement positif systématique.

  Consultation psychologique

  Consultation psychologique- il s'agit, en règle générale, d'une conversation unique entre un psychologue et un client, l'orientant dans la situation de vie actuelle. Cela implique un démarrage rapide des travaux, car. le client n'a pas besoin de préparation spéciale et le spécialiste avec lui peut comprendre les circonstances et décrire les étapes pour obtenir le résultat souhaité.

  Les principaux problèmes pour lesquels les gens demandent l'avis d'un psychologue sont :

  • Relations - jalousie, infidélité, difficultés de communication, parentalité ;
  • Problèmes individuels - santé, malchance, auto-organisation ;
  • Travail - licenciement, intolérance à la critique, bas salaires.

  La consultation psychologique comprend plusieurs étapes :

  • Contact;
  • Enquête;
  • Planifier;
  • Mise en place pour le travail ;
  • Mise en œuvre;
  • Tâches à domicile ;
  • Achèvement.

  La méthode de consultation psychologique, comme toute autre méthode de psychologie, consiste en une combinaison de méthodes de recherche théoriques et pratiques. Aujourd'hui, il existe diverses variantes et types de consultations. Se tourner vers un psychologue pour obtenir de l'aide peut être une solution à de nombreux problèmes de la vie et un moyen de sortir de situations difficiles.

  EXEMPLE: L'incitation à recourir à des conseils psychologiques peut être absolument n'importe quelle situation de la vie, avec la solution à laquelle une personne ne peut pas faire face seule. C'est l'apparition de problèmes au travail et de troubles dans les relations familiales, la dépression, la perte d'intérêt pour la vie, l'incapacité de se débarrasser des mauvaises habitudes, la discorde, la lutte avec soi-même et bien d'autres raisons. Par conséquent, si vous sentez que vous avez été submergé et dérangé par des pensées ou des états obsessionnels pendant une longue période et que vous comprenez que vous ne pouvez pas y faire face seul, et qu'il n'y a personne à proximité qui pourrait vous soutenir, alors sans l'ombre d'un un doute et une hésitation, demandez l'aide d'un spécialiste. Aujourd'hui, il existe un grand nombre de bureaux, de cliniques et de centres d'assistance psychologique où des psychologues expérimentés hautement qualifiés fournissent leurs services.

  Ceci conclut l'examen de la classification des principales méthodes de la psychologie. D'autres méthodes (auxiliaires) comprennent : la méthode des tests psychologiques expérimentaux, la méthode d'explication et de formation, la formation, le coaching, les jeux d'entreprise et de rôle, le conseil, la méthode de correction du comportement et de la condition, la méthode de transformation de l'espace de vie et de travail , et plein d'autres.

  Tout processus mental doit être considéré par la science psychologique tel qu'il est dans la réalité. Et cela implique son étude en relation étroite avec le monde environnant et les conditions extérieures dans lesquelles vit une personne, car elles se reflètent dans sa psyché. Tout comme la réalité qui nous entoure est en mouvement et en changement constants, son reflet dans la psyché humaine ne peut être inchangé. Afin d'apprendre à comprendre plus profondément les caractéristiques du monde intérieur d'une personne et l'essence des choses en général, il faut également se rendre compte du fait que l'un des fondements de cette compréhension est précisément la psychologie humaine.

  Maintenant, dans le domaine public, il existe une quantité incalculable de matériaux pour l'étude de la science psychologique et de ses caractéristiques. Afin que vous ne vous perdiez pas dans toute cette diversité et que vous sachiez par où commencer vos études, nous vous suggérons de vous familiariser avec les œuvres d'auteurs tels que A. G. Maklakov, S. L. Rubinshtein, Yu. B. Gippenreiter, A. V. Petrovsky, NA Rybnikov, S. Buhler, BG Ananiev, NA Loginova. Et en ce moment, vous pouvez regarder une vidéo intéressante sur le thème des méthodes de psychologie :

  Testez vos connaissances

  Si vous souhaitez tester vos connaissances sur le sujet de cette leçon, vous pouvez passer un court test composé de plusieurs questions. Une seule réponse peut être correcte pour chaque question. Après avoir sélectionné l'une des options, le système passe automatiquement à la question suivante. Les points que vous recevez sont affectés par l'exactitude de vos réponses et le temps passé à réussir. Veuillez noter que les questions sont différentes à chaque fois et que les options sont mélangées.

subjectif méthodes sont basés sur des auto-évaluations ou des auto-rapports des sujets, ainsi que sur l'opinion des chercheurs sur un phénomène observé particulier ou sur des informations reçues. Avec la séparation de la psychologie en une science indépendante, les méthodes subjectives ont reçu un développement prioritaire et continuent d'être améliorées à l'heure actuelle. Les toutes premières méthodes d'étude des phénomènes psychologiques ont été surveillance, introspection et sondage.

La méthode d'observation en psychologie est l'une des plus anciennes et, à première vue, la plus simple. Elle repose sur l'observation systématique des activités des personnes, qui s'effectue dans des conditions de vie ordinaires sans aucune ingérence délibérée de la part de l'observateur. L'observation en psychologie implique une description complète et précise des phénomènes observés, ainsi que leur interprétation psychologique. C'est précisément le but principal de l'observation psychologique : elle doit, à partir des faits, révéler leur contenu psychologique. Surveillance - c'est une méthode que tout le monde utilise. Cependant, l'observation scientifique et l'observation que la plupart des gens utilisent dans la vie quotidienne présentent un certain nombre de différences significatives. L'observation scientifique est systématique et effectuée sur la base d'un certain plan afin d'obtenir une image objective. Par conséquent, l'observation scientifique nécessite une formation particulière, au cours de laquelle sont acquises des connaissances particulières et des qualités qui contribuent à l'objectivité de l'interprétation psychologique.

L'observation peut être effectuée de différentes manières. Par exemple, la méthode d'observation incluse est largement utilisée. Cette méthode est utilisée dans les cas où le psychologue lui-même participe directement aux événements. Cependant, si sous l'influence de la participation personnelle du chercheur, sa perception et sa compréhension de l'événement peuvent être faussées, alors il vaut mieux se tourner vers l'observation par un tiers, ce qui permet de juger plus objectivement les événements qui se déroulent. Dans son contenu, l'observation participante est très proche d'une autre méthode - l'auto-observation.

Introspection, c'est à dire. l'observation de ses propres expériences est l'une des méthodes spécifiques utilisées uniquement en psychologie. Il convient de noter que cette méthode, en plus des avantages, présente un certain nombre d'inconvénients. Premièrement, il est très difficile d'observer vos expériences. Soit ils changent sous l'influence de l'observation, soit ils s'arrêtent complètement. Deuxièmement, dans l'auto-observation, il est très difficile d'éviter la subjectivité, car notre perception de ce qui se passe a une coloration subjective. Troisièmement, dans l'auto-observation, il est difficile d'exprimer certaines nuances de nos expériences.

Néanmoins, la méthode d'auto-observation est très importante pour un psychologue. Confronté en pratique au comportement d'autrui, le psychologue cherche à en comprendre le contenu psychologique. En même temps, dans la plupart des cas, il se tourne vers sa propre expérience, y compris l'analyse de ses expériences. Par conséquent, pour travailler avec succès, un psychologue doit apprendre à évaluer objectivement son état et ses expériences.

Introspection souvent appliqué v conditions expérience. Dans ce cas, elle acquiert le caractère le plus précis et il est d'usage de l'appeler auto-observation expérimentale. Son trait caractéristique est que l'interrogation d'une personne s'effectue dans des conditions d'expérience précisément prises en compte, aux moments qui intéressent le plus le chercheur. Dans ce cas, la méthode d'auto-observation est très souvent utilisée en conjonction avec méthode sondage.

Une enquête est une méthode basée sur l'obtention des informations nécessaires auprès des sujets eux-mêmes par le biais de questions et de réponses. Il existe plusieurs options pour mener une enquête. Chacun d'eux a ses propres avantages et inconvénients. Allouer Trois Majeur gentil enquête : orale, l'écriture et gratuit. L'interrogatoire oral, en règle générale, est utilisé dans les cas où il est nécessaire de surveiller les réactions et le comportement du sujet. Ce type d'enquête vous permet de pénétrer plus profondément dans la psychologie humaine qu'une enquête écrite, car les questions posées par le chercheur peuvent être ajustées au cours du processus de recherche en fonction des caractéristiques du comportement et des réactions du sujet. Cependant, cette version de l'enquête nécessite plus de temps à mener, ainsi que la disponibilité d'une formation spéciale pour le chercheur, car le degré d'objectivité des réponses dépend très souvent du comportement et des caractéristiques personnelles du chercheur lui-même. Un sondage écrit vous permet de toucher un plus grand nombre de personnes dans un délai relativement court. La forme la plus courante de cette enquête est un questionnaire. Mais son inconvénient est qu'il est impossible de prévoir la réaction des sujets à ses questions et de modifier son contenu au cours de l'étude. Sondage gratuit - une sorte d'enquête écrite ou orale, dans laquelle la liste des questions posées n'est pas déterminée à l'avance.

Un examen objectif peut révéler des modifications structurelles (hypertrophie cardiaque, hypertrophie du foie, œdème, etc.), ainsi que des troubles fonctionnels (augmentation de la pression artérielle, de la température corporelle, etc.).

Étapes de l'examen d'un patient malade

Lors de l'examen d'un patient, il est conseillé de respecter le schéma suivant:

Étape I - examen utilisant les principales méthodes:

1. questionnement (recherche subjective);
2. examen objectif (examen général et local, palpation, percussion, auscultation) ;
3. justification du diagnostic préliminaire;

Stade II - examen utilisant des méthodes supplémentaires nécessaires pour confirmer le diagnostic et le diagnostic différentiel :

1. élaboration d'un plan d'études de laboratoire et instrumentales, consultations de spécialistes;
2. justification et formulation d'un diagnostic final détaillé (maladie sous-jacente, ses complications et maladies concomitantes).

L'examen du patient selon les principales méthodes est effectué dans tous les cas d'examen (primaire ou répété). Ce n'est qu'après avoir appliqué les principales méthodes de recherche que le médecin décide lesquelles des méthodes supplémentaires (de laboratoire et instrumentales) sont nécessaires pour clarifier le diagnostic dans cette situation clinique. Dans certains cas (hémoculture pour stérilité, données de biopsie, etc.), des méthodes de recherche complémentaires sont cruciales pour le diagnostic.

Les principales méthodes d'examen d'un patient malade

interrogatoire

Interroger (interroger) - une méthode de recherche basée sur l'analyse et l'évaluation des expériences et des sensations du patient, ainsi que de ses souvenirs de la maladie et de la vie. L'interrogatoire se déroule selon un certain schéma et des règles.

Le schéma général d'interrogation comprend :

1. données de passeport ;
2. analyse des plaintes des patients;
3. antécédents médicaux;
4. anamnèse de la vie.

L'analyse des plaintes prévoit la sélection des principales et des supplémentaires. Les principales plaintes indiquent la localisation du processus pathologique et les plaintes supplémentaires indiquent sa gravité.

La principale exigence lors de la collecte d'une anamnèse de la maladie est de révéler la dynamique du processus pathologique depuis l'apparition de la maladie jusqu'à l'admission du patient à la clinique. Par conséquent, l'anamnèse de la maladie comprend trois sections principales chronologiquement liées:

1. Démarrer;
2. résultats d'études en laboratoire et instrumentales;
3. traitement antérieur.

L'anamnèse de la vie comprend cinq sections:

1. développement physique et intellectuel du patient (avec l'attribution de mauvaises habitudes et de maladies antérieures);
2. conditions matérielles et de vie de sa vie;
3. histoire du travail d'expert;
4. antécédents allergiques ;
5. histoire héréditaire.

Symptômes caractéristiques(pathognomoniques, décisives) ne sont caractéristiques que de cette maladie et ne se présentent pas sous d'autres formes. Ainsi, par exemple, le souffle présystolique n'est observé qu'avec une sténose mitrale, la présence de paludisme à Plasmodium dans le sang et de Mycobacterium tuberculosis dans les expectorations est absolument pathognomonique pour ces maladies. Cependant, il convient de rappeler qu'il n'y a pas autant de symptômes caractéristiques isolés en pathologie; souvent, ils ne sont pas attribués immédiatement, mais seulement dans une certaine phase de la maladie. Par conséquent, le diagnostic est généralement établi sur la base d'une comparaison de tous les symptômes.

Un examen objectif du patient doit commencer par un examen général.

Passez ensuite à l'étude des organes internes.

Inspection

Lors de l'examen, l'aspect général du patient et son état général sont déterminés - satisfaisant, modéré, sévère et très sévère.

La position du patient. Si le patient est au lit, mais peut se retourner indépendamment, s'asseoir, se lever, cette position est dite active.

Les patients très faibles ou inconscients restent généralement immobiles dans leur lit et ne peuvent pas changer de position sans aide ; cet état est appelé la position passive. Dans certaines maladies, les patients ne se sentent plus ou moins tolérables que dans une certaine position forcée. Par exemple, dans les maladies cardiaques graves, un patient en raison d'un essoufflement est souvent obligé de prendre une position assise avec les jambes suspendues au lit (orthopnée). Avec une péricardite moite, les patients sont assis penchés en avant; chez certaines personnes souffrant d'ulcère gastrique, la douleur est soulagée par la position genou-coude du corps.

État de conscience. Différents degrés de troubles de la conscience sont observés.

Le coma est une perte de conscience complète associée à des dommages aux centres vitaux du cerveau. Avec un coma, une relaxation musculaire, une perte de sensibilité et de réflexes sont observées, il n'y a aucune réaction à aucun stimuli - douleur, lumière, son. Le coma survient avec des hémorragies cérébrales, un diabète sucré, des lésions hépatiques graves, une néphrite chronique et un empoisonnement.

Sopor - un état d'hibernation. Si le patient est sorti de cet état par un appel fort ou un freinage, il peut répondre aux questions, puis retombe dans un sommeil profond.

La stupeur est un état assourdissant, lorsque le patient est mal orienté dans l'environnement, répond lentement et tardivement aux questions.

Parallèlement à la dépression, il existe des troubles de la conscience, qui sont basés sur l'excitation du système nerveux central. Ceux-ci incluent le délire, les hallucinations qui surviennent à une température corporelle élevée dans le cas de maladies infectieuses, la pneumonie lobaire, le typhus, etc.

Expression faciale. Par l'expression faciale, on peut juger de l'état interne du patient. Une expression faciale particulière est observée chez les patients fébriles (fébris): rougeur des joues, éclat humide des yeux, excitation. Dans les maladies graves de la cavité abdominale, accompagnées d'une inflammation aiguë du péritoine, avec une diarrhée très sévère, l'expression faciale du patient change radicalement: les yeux s'enfoncent, le nez s'aiguise, la peau du visage devient flasque, pâle, avec une teinte bleuâtre , couvert de sueurs froides. Cette expression a été décrite pour la première fois par Hippocrate et s'appelle (fades Hippocratica).

Structure générale du corps. Tynes constitutionnels ​​(selon M. V. Chernorutsky). Par l'aspect général du patient, on peut juger de la structure du corps et du développement du squelette. Distinguer les personnes à croissance élevée, faible et moyenne. En moyenne, la taille des hommes varie de 160 à 180 cm, celle des femmes de 150 à 160 cm.La taille supérieure à 190 cm est considérée comme gigantesque, inférieure à 140 cm pour les hommes et 130 cm pour les femmes - naine.

Selon la structure du corps, il existe trois principaux types constitutionnels de personnes : les asthéniques, les hypersthéniques et les normosthéniques. Le type normosthénique, moyen, se caractérise par une proportionnalité dans la structure du corps. Ce sont des personnes avec de la graisse sous-cutanée modérément développée, des muscles forts, une poitrine en forme de cône, un angle épigastrique droit (l'angle de convergence des bords inférieurs des côtes au niveau du processus xiphoïde). La longueur des bras, des jambes et du cou des normosthéniques correspond à la taille du corps. Un trait caractéristique des personnes de type asthénique est la prédominance des dimensions longitudinales sur les dimensions transversales. La graisse sous-cutanée et le système musculaire sont peu développés. La peau est fine, sèche et pâle. La poitrine est étroite et plate, les côtes sont dirigées obliquement, l'angle épigastrique est aigu, les omoplates sont en arrière de la poitrine. Le cou, les bras et les jambes sont longs.

Chez les personnes de type hypersthénique, au contraire, les dimensions transversales sont accentuées. Ils se distinguent par un développement important de la graisse sous-cutanée et des muscles puissants. La poitrine est courte, large, la direction des côtes est horizontale, l'angle épigastrique est obtus. L'abdomen est plein, le cou, les bras et les jambes sont courts.

Ces types constitutionnels diffèrent par leurs caractéristiques fonctionnelles. Chez les hypersthéniques, le métabolisme est ralenti, ils sont sujets au dépôt de tissu adipeux, aux troubles métaboliques. Les asthéniques ont des processus métaboliques actifs, ils n'accumulent même pas des quantités normales de tissu adipeux. Les asthéniques sont plus susceptibles de souffrir de tuberculose. Il y a eu des tentatives par physique pour déterminer les caractéristiques mentales d'une personne (caractère, tempérament) et même une prédisposition à certaines maladies mentales (schizophrénie, épilepsie, etc.). IP Pavlov était un opposant à de telles définitions et a montré de manière convaincante que le principal critère qui détermine les propriétés physiologiques de l'organisme est l'état fonctionnel du système nerveux central et, tout d'abord, son département supérieur - le cortex cérébral.

État de puissance. L'état de nutrition est déterminé par le développement de la couche de graisse sous-cutanée et des muscles (chez les personnes en bonne santé de nutrition normale, l'épaisseur du pli cutané sur l'abdomen est d'environ 1 cm).

Avec un rapport poids/taille normal, le poids en kilogrammes est approximativement égal à la taille en centimètres moins 100, ajustée pour le type constitutionnel (hypersthéniques - plus 10%, asthéniques - moins 10%).

L'état de nutrition réduite, ou d'épuisement, est le plus souvent causé par une introduction insuffisante de nourriture dans le corps (manque d'appétit, rétrécissement de l'œsophage, vomissements), une mauvaise absorption des aliments, par exemple une inflammation de l'intestin grêle; augmentation de la dépense énergétique (augmentation de la fonction thyroïdienne - hyperthyroïdie, fièvre) ou troubles métaboliques.

Peau et muqueuses visibles. L'examen de la peau et des muqueuses révèle une décoloration, une pigmentation, une éruption cutanée, une desquamation, une hémorragie, des cicatrices, des égratignures, des escarres, etc. La pâleur de la peau et des muqueuses peut être associée à une perte de sang aiguë et chronique (ulcère peptique, saignement utérin). La pâleur est également observée dans l'anémie, l'évanouissement. Une pâleur temporaire de la peau peut survenir avec des spasmes des vaisseaux cutanés lors de frissons, avec angine de poitrine, refroidissement, peur.

Une rougeur anormale de la peau dépend principalement de l'expansion et du débordement du sang dans les petits vaisseaux de la peau. Ceci est observé lors de l'éveil mental. Chez certaines personnes, le sentiment de honte s'accompagne de l'apparition de taches rouges sur le visage, le cou et la poitrine.

Un nodule (papule), tubercule (tuberculum) est une accumulation facilement palpable de cellules dans la peau. Ces formations se retrouvent parfois dans les rhumatismes : des tubercules légèrement douloureux de la taille d'une cerise apparaissent sur les membres, recouverts d'une peau rougie (érythème en dosym).

Les hémorragies cutanées se produisent avec des ecchymoses, des lésions infectieuses et toxiques des petits vaisseaux, le béribéri.

Humidité de la peau. La teneur en humidité de la peau dépend de la séparation de la sueur. Une sécheresse excessive de la peau indique un épuisement du corps en eau (par exemple, avec une diarrhée abondante, du sucre et un diabète insipide), une malnutrition, un épuisement général, un myxœdème.

Une augmentation de la transpiration et une augmentation de l'humidité de la peau sont observées dans les rhumatismes, la tuberculose, la maladie de Graves, en cas de prise d'antipyrétiques, comme l'aspirine.

Turgescence cutanée. La turgescence cutanée doit être comprise comme sa tension. Cette propriété de la peau est principalement déterminée par la palpation, pour laquelle vous devez prendre la peau dans un pli avec deux doigts, puis la relâcher. Le pli avec une turgescence normale se redresse rapidement. La turgescence cutanée dépend de la teneur en liquide intracellulaire, sang, lymphe et du degré de développement de la graisse sous-cutanée.

D'importance clinique est la turgescence réduite, qui se traduit par une forte perte de poids (cachexie), une perte importante de liquide (diarrhée, sténose du pylore ou de l'œsophage). Avec une turgescence cutanée réduite, un pli pris sur l'abdomen ou le dos de la main ne se redresse pas pendant longtemps.

État des cheveux et des ongles. L'absence ou la rareté des poils sur le pubis et sous les aisselles indique une fonction réduite des gonades. La croissance excessive des poils et leur localisation dans des zones dépourvues de poils sont révélatrices de certains troubles endocriniens. La perte de cheveux et la fragilité sont notées avec la maladie de Basedow, la pelade sur la tête - avec la syphilis. La calvitie précoce peut survenir comme une caractéristique familiale et dans ce cas n'a aucune valeur diagnostique.

La fragilité et le délaminage des ongles sont observés en violation du métabolisme des vitamines. Les ongles atteints d'infections fongiques (épidermophytose, trichophytose) deviennent ternes, épaissis et s'effritent.

Examen des systèmes lymphatique, musculaire et squelettique. Le degré d'élargissement, de consistance, de mobilité et de sensibilité des ganglions lymphatiques est déterminé par l'examen et la palpation. Les ganglions lymphatiques élargis peuvent être régionaux (locaux) ou systémiques. Un élargissement réactif des ganglions lymphatiques se développe en présence d'un foyer d'infection le long de la sortie lymphatique. Par exemple, les ganglions sous-maxillaires et cervicaux augmentent avec l'amygdalite, la stomatite. L'élargissement multiple des ganglions lymphatiques est observé avec la lymphadénose, la lymphogranulomatose, la tuberculose. Des ganglions lymphatiques denses, bosselés et indolores soudés à la peau sont palpés avec des métastases cancéreuses. Rougeur de la peau dans la région des ganglions lymphatiques, leur fluctuation (gonflement) se produit lors de processus inflammatoires, avec leur fonte purulente. La palpation de ces nœuds est douloureuse.

Lors de l'examen des muscles, le degré de leur développement est déterminé, ainsi que la paralysie et l'atrophie, la douleur.

Chez une personne en bonne santé, même les muscles détendus sont toujours dans un état de tension. Cette condition est appelée tonus musculaire. Une diminution ou une augmentation du tonus musculaire est observée dans un certain nombre de maladies du système nerveux central (paralysie, névrite, poliomyélite).

Lors de l'examen des os et des articulations, une attention particulière doit être portée aux symptômes tels que la douleur, l'épaississement, l'usure, les déformations, le gonflement des articulations, ainsi que l'amplitude des mouvements.

La méthode d'examen objectif des organes et des systèmes est décrite en détail dans les sections de pathologie privée. Ici, seules des informations générales sont fournies.

Sentiment (palpation)

La palpation est l'une des méthodes importantes d'examen objectif du patient. La palpation vous permet d'établir les propriétés physiques de la zone du corps examinée, sa température, sa douleur, son élasticité, la compaction des tissus, les limites des organes, etc. Des données très précieuses pour le diagnostic peuvent être obtenues en sentant la zone de ​​​​le cœur, les articulations, la poitrine, et surtout lors de l'examen des organes abdominaux. La méthode de palpation est différente selon la zone étudiée, par conséquent, les données de palpation pour les maladies de divers organes sont présentées dans les sections pertinentes. Le patient doit être palpé avec des mains propres et chaudes.

Percussions (percussions)

La percussion en tant que méthode de recherche a été introduite en médecine en 1761 par Auenbrugger et est largement utilisée aujourd'hui. La percussion peut être effectuée directement avec la pulpe de l'index sur la zone étudiée, mais il est préférable de le faire avec un doigt sur le doigt.

Technique de percussion :

1. Le plesimètre (doigt de la main gauche) doit être fermement attaché à la zone du corps.
2. Le marteau (le majeur de la main droite) doit frapper perpendiculairement au doigt du plesimètre.
3. Les coups de doigt de marteau doivent être de force moyenne, saccadés; ils sont appliqués avec le pinceau entier, qui doit être détendu.

Trois sons principaux sont normalement détectés au-dessus du corps : clair, sourd et tympanique. Ils sont à leur tour caractérisés par le degré d'intensité et de durée. Ces propriétés sonores des différents tissus dépendent de plusieurs facteurs : les propriétés élastiques du tissu, la teneur en air des organes et l'homogénéité de la structure de l'organe.

Un son clair (fort, grave et prolongé) est détecté dans les poumons, qui contiennent du tissu élastique et de l'air. Le son de percussion au-dessus des muscles, au contraire, est calme, aigu et court - terne (structure tissulaire homogène et manque d'air).

Au-dessus des organes creux à parois élastiques (intestin, estomac), un son tympanique est normalement détecté. Il peut avoir un ton différent, être plus aigu ou sourd, en fonction de la quantité d'air contenue et de la tension des parois élastiques de l'organe (par exemple, avec une grande accumulation de gaz dans l'intestin, un son tympanique aigu et fort apparaît).

Auscultation (écoute)

Distinguez entre une auscultation médiocre, lorsqu'elle est réalisée à l'aide de n'importe quel appareil, et directe, lorsque le médecin ou l'ambulancier écoute le patient directement avec son oreille.

Technique d'auscultation :

1. L'extrémité étroite du stéthoscope ou la tête du phonendoscope doit être bien ajustée contre la zone du corps. L'extrémité étendue du stéthoscope ou les tubes en caoutchouc du phonendoscope sont également étroitement connectés à l'oreillette de l'examinateur.
2. Si la respiration par le nez est libre, le patient doit respirer par le nez, si difficile - par la bouche.
3. La respiration ne doit pas être très fréquente et bruyante.

Actuellement, l'auscultation est principalement utilisée à l'aide de stéthoscopes ou de phonendoscopes de divers appareils. Écoutez le larynx, les poumons, l'aorte et les autres gros vaisseaux, le cœur et l'abdomen. Au-dessus de ces organes, on entend principalement des sons calmes - des bruits. Normalement, deux bruits principaux se font entendre au-dessus des poumons : vésiculaire, ou pulmonaire, et laryngo-trachéal, ou bronchique.

Le bruit vésiculaire se fait entendre sur la poitrine à la projection du tissu pulmonaire : dans l'espace interscapulaire, au-dessus et au-dessous des clavicules et au-dessous des omoplates. Ce son ou ce bruit se manifeste au plus fort de l'inspiration et ressemble au son lors de la prononciation de la lettre "f". Cela se produit lorsque les alvéoles sont dilatées par l'air qui y pénètre depuis les bronchioles.

Le bruit laryngo-trachéal ou bronchique est normalement entendu au-dessus de la trachée ou près de l'apophyse épineuse de la VIIe vertèbre cervicale. Dans les cas pathologiques, des souffles bronchiques peuvent être entendus au site où les souffles vésiculaires sont habituellement entendus.

Il existe un bruit laryngo-trachéal au niveau de la glotte lors du passage de l'air lors de l'expiration. Cela est dû au fait que lors de l'expiration, la glotte est rétrécie. Plus la glotte ou la bronche est rétrécie, plus le souffle est long et élevé. Le son de la respiration bronchique est généralement comparé à la prononciation de la lettre "x", et lors de l'expiration, ce son est plus rugueux et plus long que lors de l'inhalation.

Les méthodes de recherche psychologique révèlent une dépendance vis-à-vis des principes théoriques de base mis en œuvre par la psychologie et des tâches spécifiques qu'elle résout.

La base théorique de la psychologie soviétique est le matérialisme dialectique et historique, et par conséquent l'approche raisonnée de la recherche psychologique est déterminée par les exigences de la méthode dialectique. La méthode dialectique présuppose l'étude d'un objet dans toutes ses connexions et médiations et, surtout, l'élucidation des connexions et relations essentielles des phénomènes et des modèles, la considération de ce qui est étudié dans le développement, la révélation des contradictions, l'unité et lutte des contraires, passage de la quantité à la qualité. Une approche historique des méthodes de la psychologie est nécessaire. À cet égard, les méthodes de la psychologie subissent des changements historiques aussi importants que son objet. La nature particulière du sujet de la recherche psychologique ne pouvait que conduire à l'idée de la nécessité de méthodes spéciales pour son étude.La psychologie idéaliste pourrait offrir la seule méthode par laquelle elle tentait de pénétrer dans «l'âme» d'une personne. . L'auto-observation (ou l'introspection, c'est-à-dire la vision intérieure) était une telle méthode.

Le choix de l'auto-observation comme seule, par essence, méthode d'étude des phénomènes mentaux était dû à l'idée que «l'âme» (psyché, conscience) est un monde intérieur spécial fermé en lui-même, une substance spirituelle spéciale (le principe fondamental ) qui n'est pas connecté avec le monde extérieur et donc pas compris autrement que par la vision intérieure. En même temps, l'auto-observation en tant que méthode subjective s'oppose particulièrement aux méthodes utilisées par les autres sciences sociales et naturelles. Les psychologues idéalistes ont soutenu que les phénomènes psychiques ne pouvaient être connus que par l'auto-observation.

Pendant ce temps, la reconnaissance de l'auto-observation comme la seule méthode de la psychologie est tout autant une illusion que la reconnaissance d'une âme spéciale non matérielle comme objet de la psychologie, dont l'activité est censée ne pas être soumise aux lois des sciences naturelles. Les données obtenues uniquement par auto-observation manquent de crédibilité scientifique, même si l'auto-observation est confiée à des psychologues spécialement formés. Encore plus loin de la science se trouvent les tentatives d'interpréter la psyché d'un petit enfant ou d'un animal sur la base des données d'auto-observation d'un adulte instruit. Pendant ce temps, même de telles tentatives ont été faites par les psychologues-introspectivistes les plus cohérents. Ainsi, le scientifique américain Titchener écrit que le psychologue « essaie, dans la mesure du possible, de se mettre à la place d'un animal, de trouver des conditions dans lesquelles ses propres mouvements expressifs seraient en général du même genre ; puis il essaie de recréer la conscience de l'animal selon les propriétés de sa conscience humaine.

Qu'est-ce qui permet d'affirmer le caractère illusoire de la méthode d'introspection ? En témoigne l'interprétation dialectico-matérialiste de la psyché, qui ne laisse aucune place aux méthodes de recherche subjectives, ouvrant en même temps la voie à des méthodes objectives en psychologie, qui ne sont pas fondamentalement différentes des méthodes de recherche utilisées dans d'autres sciences naturelles. et sciences sociales.

La base de la méthode objective dans la recherche psychologique est le principe de l'unité de la conscience et de l'activité accepté dans la psychologie scientifique.

Les méthodes objectives en psychologie réalisent l'étude du psychisme en étudiant les conditions objectives d'émergence des phénomènes mentaux et leurs manifestations objectives. Ainsi, le principe objectif de la recherche n'est pas une méthode d'observation directe des phénomènes mentaux par une sorte de vision intérieure, mais un moyen de leur cognition indirecte (c'est-à-dire une recherche par l'analyse de leurs manifestations objectives dans l'activité). En étudiant l'activité humaine qui se déroule dans des conditions précisément prises en compte, nous avons la possibilité de juger des processus mentaux. Dans le même temps, une étude objective de ses propres processus mentaux s'effectue fondamentalement de la même manière indirecte que l'évaluation des processus mentaux d'une autre personne (nous jugeons comment le processus de mémorisation s'est déroulé par les résultats de la reproduction, cela ne change rien différence si nous parlons de quelqu'un d'autre ou de notre propre mémoire).

De la même manière, l'idée que nous obtenons des connaissances sur les caractéristiques psychologiques individuelles (traits de caractère, capacités, qualités de l'esprit, etc.) par l'introspection est illusoire.

Comme le montrent de nombreuses études, la caractérisation correcte de la personnalité d'une personne n'est pas donnée par elle-même, mais par les personnes qui l'entourent et celles qui la connaissent depuis longtemps. Ceci, en particulier, est mis en évidence par les données d'une étude sur l'adolescence, d'où il ressort qu'un jeune homme apprend d'abord à évaluer objectivement les caractéristiques psychologiques individuelles de ses camarades et de ses proches, puis, pour ainsi dire, transfère l'expérience de manière empirique acquis des connaissances psychologiques pour lui-même et commence à évaluer assez correctement ses propres caractéristiques et propriétés.

Ainsi, un certain nombre de faits confirment que la psychologie enrichit le fonds de ses connaissances non pas à l'aide de l'auto-observation, mais par des méthodes objectives.

La nature illusoire de la possibilité d'introspection découle également de la compréhension de l'essence et des spécificités de l'activité mentale réflexive. En essayant de «regarder en soi» de manière introspective, de voir ses processus mentaux, leurs connexions, leurs dépendances, leurs mécanismes, une personne regarde toujours «à l'extérieur» et voit le monde objectif se refléter dans le cerveau, et non le cerveau lui-même avec ses propriétés mentales. Ainsi, l'introspection s'avère être la même illusion que l'âme, dont parlaient les psychologues idéalistes.

La négation de l'auto-observation en tant que méthode directe spéciale d'étude de la psyché ne conduit pas à la négation de l'auto-observation en général. L'auto-observation, qui prend la forme d'un rapport verbal sur ce qu'une personne voit, entend, ressent, éprouve, désire, etc., est tout à fait acceptable. Un tel rapport verbal est fixe, comme toute expression objective externe et manifestation des états mentaux d'une personne. Mais il faut souligner que dans ce cas nous avons devant nous non pas une méthode, mais un objet d'étude. Il y a aussi la possibilité d'observer ses actions et ses actions à travers une sorte d'auto-observation, c'est-à-dire de les soumettre à une considération et à une analyse en principe par les mêmes moyens que les autres personnes qui étudient ces actions ont à leur disposition. Mais une telle auto-observation ne peut être identifiée à l'introspection, puisqu'il s'agit d'une méthode de recherche médiatisée et non directe. Elle ne diffère de l'observation ordinaire que par un moindre degré de fiabilité en raison d'éventuelles interprétations subjectives. Enfin, il ne faut pas confondre la réflexion avec l'introspection (penser et expérimenter ses propres états mentaux et qualités), qui, à son tour, est de nature indirecte et est un traitement de données de rapport verbal, une analyse de ses propres actions, des conclusions à ce sujet , une comparaison de sa propre opinion sur soi-même avec les opinions d'autres personnes, etc.

Les principes subjectifs et objectifs de l'étude en psychologie se nient l'un l'autre. Une psychologie véritablement scientifique devrait être basée sur l'utilisation de méthodes objectives d'étude de la psyché et sur la compréhension qu'il ne peut y avoir d'autres méthodes en science.

Une autre exigence importante que la psychologie moderne impose à la recherche scientifique est de suivre le principe de l'étude génétique (historique) des faits psychiques. L'essence du principe génétique est que le phénomène mental étudié est considéré comme un processus et que le chercheur cherche à restituer tous les moments de son développement dialectique, à voir et à comprendre comment ils se remplacent, tente de présenter le fait mental étudié dans son histoire spécifique.

Dans la psychologie soviétique, la nécessité d'utiliser le principe génétique a été établie grâce aux travaux de P. P. Blonsky, L. S. Vygotsky, S. L. Rubinshtein, A. N. Leontiev. Comme l'a souligné L. S. Vygotsky, l'essence même de ce principe est la compréhension historique des phénomènes de la psyché humaine comme « l'application de la catégorie du développement à l'étude des phénomènes ».

Des exemples d'application du principe génétique à la recherche psychologique sont contenus dans les travaux de L. S. Vygotsky. C'est précisément la nature de son étude du soi-disant "discours égocentrique de l'enfant" - un type particulier de discours des jeunes enfants, qui ne sert pas à des fins de communication, ne change rien au comportement de l'enfant, mais seulement accompagne ses activités et ses expériences en tant qu'accompagnement. Le discours égocentrique est le discours d'un petit enfant adressé à lui-même. À chaque année de développement, ce discours devient de plus en plus incompréhensible pour les autres et sa part dans les réactions de discours des enfants («coefficient de discours égocentrique») tombe à zéro au début de l'âge scolaire. Certains psychologues (en particulier l'éminent psychologue suisse J. Piaget) pensaient que le discours égocentrique s'éteignait tout simplement, disparaissait au seuil de l'âge scolaire. L. S. Vygotsky a abordé cette question différemment. Appliquant le principe génétique, il a suggéré que la parole égocentrique ne disparaît pas, mais passe dans le plan intérieur, devient la parole intérieure, qui joue un rôle important dans le contrôle du comportement humain. Ainsi, les caractéristiques les plus importantes du discours intérieur (qui est très difficile à étudier expérimentalement) pourraient être comprises génétiquement, en analysant le développement et le changement du discours égocentrique.

Ces dernières années, le principe génétique de la conception de la recherche s'est répandu dans la psychologie de l'enfant en tant que méthode dite d'étude longitudinale de la personnalité d'un enfant (méthode longitudinale). À l'aide de cette méthode, le développement mental n'est pas révélé par sections (c'est-à-dire les caractéristiques des différents stades de développement par âge et en les comparant les unes aux autres), mais à la suite d'une longue étude sur plusieurs années de la personnalité de l'enfant dans des conditions spécialement organisées pour son éducation.

Comme toutes les sciences naturelles et sociales, la psychologie a deux méthodes pour obtenir des faits qui font l'objet d'une analyse plus approfondie - les méthodes d'observation et d'expérimentation, qui, à leur tour, ont un certain nombre de modifications qui ne changent pas leur essence. La nécessité de souligner la présence de ces outils de connaissance scientifique en psychologie (bien que cela semble, en général, tout à fait évident pour toute science) est due au fait que la psychologie idéaliste, pour les raisons qui ont été décrites ci-dessus, l'observation réduite à l'auto-observation (introspection) et l'expérience s'est vu refuser tout rôle significatif dans la recherche psychologique, en particulier dans l'étude des processus mentaux supérieurs.

L'observation ne devient une méthode d'étude psychique que si elle ne se limite pas à décrire des phénomènes extérieurs, mais passe à l'explication de la nature psychologique de ces phénomènes. L'essence de l'observation n'est pas simplement l'enregistrement des faits, mais l'explication scientifique des causes de ces faits psychologiques. L'enregistrement des faits est limité aux observations dites quotidiennes, dans lesquelles une personne recherche les causes de certaines actions et actions par le toucher. Les observations quotidiennes diffèrent de l'observation scientifique principalement par leur caractère aléatoire, leur désorganisation et leur manque de planification. Ils prennent rarement en compte toutes les conditions essentielles qui conditionnent l'émergence d'un fait psychique et son évolution. Cependant, les observations quotidiennes, compte tenu du fait qu'elles sont innombrables et ont pour critère l'expérience quotidienne, donnent parfois un grain rationnel de sagesse psychologique. D'innombrables observations psychologiques quotidiennes sont accumulées dans les proverbes et les dictons et présentent un intérêt particulier pour l'étude.

L'observation psychologique scientifique, contrairement à l'observation quotidienne, présuppose une transition nécessaire de la description du fait observé du comportement et de l'activité à l'explication de son essence psychologique interne. La forme de cette transition est une hypothèse qui surgit au cours de l'observation. Sa vérification ou sa réfutation est affaire d'observations ultérieures. Une exigence essentielle pour l'observation psychologique est la présence d'un plan clair, ainsi que la fixation des résultats obtenus dans un journal spécial.

Une sorte d'observation sera l'analyse psychologique des produits de l'activité. Dans ce cas, tout se passe comme si ce n'était pas l'activité elle-même qui était étudiée, mais seulement son produit ; en fait, l'objet d'étude sont les processus mentaux qui se réalisent à la suite de l'action. Ainsi, en psychologie de l'enfant, l'étude des dessins d'enfants joue un rôle important. Cela inclut également la méthode de généralisation des caractéristiques indépendantes obtenues en observant une personne dans diverses activités.

L'outil principal pour obtenir de nouveaux faits psychologiques et des connaissances scientifiques objectives est la méthode expérimentale. N'ayant acquis des droits en psychologie qu'au cours des cent dernières années, il sert désormais de principal fournisseur de connaissances psychologiques et de base à de nombreuses théories.

Contrairement à l'observation, une expérience psychologique implique la possibilité d'une intervention active du chercheur dans l'activité du sujet. Ainsi, le chercheur crée des conditions dans lesquelles un fait psychologique peut être clairement révélé, peut être modifié dans la direction souhaitée par l'expérimentateur, peut être répété à plusieurs reprises pour une considération globale.

Il existe deux grands types de méthodes expérimentales : l'expérimentation en laboratoire et l'expérimentation naturelle.

Un trait caractéristique d'une expérience de laboratoire n'est pas seulement qu'elle est réalisée dans des conditions de laboratoire à l'aide d'un équipement psychologique spécial et que les actions du sujet sont déterminées par les instructions, mais aussi l'attitude du sujet, qui sait qu'il est expérimenté (bien que, en règle générale, il ne sache pas quelle est l'essence de l'expérience, ce qui est exactement étudié et dans quel but). À l'aide d'une expérience de laboratoire, il est possible d'étudier les propriétés de l'attention, les caractéristiques de la perception, de la mémoire, etc. À l'heure actuelle, une expérience de laboratoire est souvent construite de telle manière que certains aspects psychologiques de l'activité qu'une personne effectue dans des conditions familières y sont modélisées (par exemple, dans une expérience, des situations de stress émotionnel important doivent être simulées, au cours desquelles le sujet de test - un pilote de profession - doit prendre des décisions significatives, effectuer des mouvements complexes qui nécessitent un degré élevé de coordination des mouvements, répondre aux relevés des instruments, etc.).

L'expérience naturelle (proposée pour la première fois par L.F. Lazursky en 1910) doit exclure la tension qui surgit chez le sujet, qui sait qu'il est expérimenté, et transférer l'étude dans des conditions ordinaires et naturelles (leçon, conversation, jeu, préparation des devoirs, etc.).

Un exemple d'expérience naturelle est l'étude de la dépendance de la productivité de la mémorisation sur l'attitude envers la rétention à long terme du matériel en mémoire. Dans un groupe, les élèves sont initiés à la matière qu'ils doivent étudier, et l'enseignant dit qu'une enquête sur cette matière aura lieu le lendemain. Dans un autre groupe, dans les mêmes conditions de présentation du matériel pédagogique, on annonce aux élèves que l'enquête se déroulera dans une semaine. En fait, les étudiants ont été interrogés deux semaines plus tard dans les deux groupes. Au cours de cette expérience naturelle, les avantages de la mise en place pour une rétention à long terme du matériel en mémoire ont été révélés.

Une expérience naturelle qui résout les problèmes de la recherche psychologique et pédagogique s'appelle une expérience psychologique et pédagogique. Son rôle est exceptionnellement important dans l'étude des capacités cognitives des élèves à différents âges, dans la clarification des manières spécifiques de façonner la personnalité d'un élève, etc.

Les différences entre le laboratoire et l'expérience naturelle sont actuellement très conditionnelles et ne doivent pas être absolutisées.

Les méthodes qui ont été discutées jusqu'ici sont des méthodes de recherche ; avec leur aide, un scientifique peut établir des faits importants pour la connaissance scientifique, découvrir la présence de certains modèles et découvrir le mécanisme intime des phénomènes mentaux. En d'autres termes, l'objet de la recherche effectuée au moyen de ces méthodes coïncide avec l'objet de la psychologie en tant que science.

Les méthodes psychologiques peuvent être utilisées non seulement à des fins de recherche, mais également à des fins de test. Dans ce dernier cas, la tâche n'est pas d'obtenir de nouvelles données qui seraient nécessaires pour approfondir davantage les connaissances scientifiques, mais de découvrir comment les qualités psychologiques du sujet correspondent à des normes et standards psychologiques préalablement identifiés. De telles méthodes par lesquelles un psychologue cherche à établir certaines qualités psychologiques d'une personne sont des tests.

Le test est une tâche à court terme, dont l'exécution peut servir d'indicateur de la perfection de certaines fonctions mentales. À l'aide de tests, ils cherchent à identifier la présence ou l'absence de certaines capacités, compétences, aptitudes, à caractériser le plus précisément certains traits de personnalité, à déterminer le degré d'aptitude au travail dans le domaine d'une profession particulière, etc. Psychologique les tests sont utilisés lorsqu'il est nécessaire, par exemple, de déterminer le degré de préparation psychologique du cosmonaute au vol spatial, lorsqu'il est nécessaire d'établir comment les sujets du groupe expérimental ont maîtrisé les connaissances, où des méthodes d'enseignement spéciales ont été utilisées , et dans bien d'autres cas. La valeur diagnostique du test dépend en grande partie du niveau d'expérimentation scientifique et de la fiabilité du fait psychologique qui était à la base du test, c'est-à-dire de la manière dont ce test a été conçu - qu'il soit le résultat d'un important travail expérimental préliminaire ou qu'il ait été le résultat d'observations approximatives, aléatoires et de surface. Des tests psychologiques insuffisamment étayés et vérifiés peuvent engendrer de graves erreurs qui peuvent causer des dommages importants dans la pratique enseignante, dans le domaine de la sélection professionnelle, dans le diagnostic des défauts et des retards temporaires du développement mental.

Le concept de "méthode de recherche psychologique" peut également être utilisé dans le sens d'une technique spéciale pour résoudre un problème psychologique scientifique spécifique. Dans ces méthodes spécifiques, bien sûr, des principes méthodologiques sont mis en œuvre et des méthodes de cognition communes non seulement à ce problème, mais aussi à beaucoup d'autres se manifestent. Cependant, la spécificité de méthodes spécifiques est déterminée principalement par la nature du problème scientifique qui est résolu avec leur aide. L'arsenal de techniques psychologiques spécifiques utilisées par la psychologie moderne est extrêmement vaste. Les formes qu'ils prennent sont également très diverses et sont déterminées par l'unicité du domaine de la psychologie et du problème qui a nécessité cette méthode d'étude, c'est-à-dire une méthodologie spécifique.

En même temps, certaines caractéristiques communes caractéristiques de la plupart des méthodes psychologiques spécifiques peuvent être distinguées. Montrons cela par l'exemple d'une étude dont la tâche était d'étudier les différences liées à l'âge dans la stabilité de l'attention d'enfants normaux et retardés mentaux (oligophrènes).

L'étude se décompose généralement en quatre étapes. La première étape est préparatoire. Au cours de celle-ci, ils étudient le matériel par divers moyens, collectent des informations préliminaires (ils utilisent l'observation lors de sessions de formation et de travail, à la maison, au cours de conversations délibérément organisées, parfois ils utilisent un questionnaire avec des questions spécialement sélectionnées, identifient des biographies données, recueillir une anamnèse, c'est-à-dire décrire les conditions précédant l'émergence du fait étudié, etc.).

Dans l'étude considérée, nous avons observé la stabilité de l'attention (c. Ces observations ont été faites dans différents contextes et ont été accompagnées de la collecte d'informations complémentaires. En règle générale, à la suite de la phase préparatoire, le chercheur commence à naviguer dans le matériel, établit les contacts nécessaires avec le sujet et, plus important encore, l'expérimentateur commence à formuler une hypothèse sur l'essence des faits psychologiques étudiés, qui doit être vérifiée et confirmée au cours d'études ultérieures. Dans cette étude, une telle hypothèse était l'hypothèse que la stabilité de l'attention chez les enfants normaux et les enfants retardés mentaux ne diffère pas tant quantitativement que qualitativement.

La deuxième étape, celle expérimentale proprement dite, met en œuvre une méthodologie de recherche spécifique et se décompose à son tour en plusieurs maillons inclus séquentiellement, les séries expérimentales.

Dans l'étude à l'étude, une telle technique était le soi-disant test de relecture - les sujets devaient parcourir la page imprimée, composée d'un ensemble chaotique de lettres, ligne par ligne, barrant les lettres «c» et «c» . Dans le même temps, un contrôle minute par minute était utilisé - chaque minute, un signal était donné et le sujet devait cocher la lettre qu'il regardait à cette seconde. Ainsi, il a été possible d'enregistrer avec précision le nombre de lignes et de lettres vues par minute, ainsi que le nombre d'erreurs commises. Il s'agissait de la première série, au cours de laquelle il s'est avéré que les oligophrènes, bien qu'ils soient en retard sur les enfants normaux dans le nombre de lignes scannées et commettent plus d'erreurs, cependant, ces différences ne sont pas si importantes. La deuxième série consistait dans le fait que, tout en conservant les mêmes instructions (barrer «s» et «c»), tous les sujets recevaient un texte significatif - une histoire courte. Dans le même temps, il s'est avéré que les écoliers normaux (élèves de cinquième année) font plus d'erreurs que les oligophrènes. Ce fait apparemment paradoxal s'explique comme suit: les enfants normaux ne pouvaient s'empêcher de lire le texte et, étant distraits, faisaient des erreurs, alors que les oligophrènes n'étaient pas soumis à de telles «tentations». La deuxième a été suivie des troisième, quatrième et cinquième séries, à la suite desquelles de nouvelles données ont été obtenues.

La troisième étape de l'étude est le traitement quantitatif des données de l'étude. Cela implique l'utilisation de l'appareil mathématique de la psychologie - l'utilisation de diverses techniques statistiques et l'application des dispositions de base de la théorie des probabilités, qui permettent de juger de la fiabilité des conclusions obtenues, confirmant l'hypothèse initialement avancée.

La quatrième étape de l'étude est l'interprétation des données obtenues, leur interprétation sur la base de la théorie psychologique, la clarification finale de l'exactitude ou de l'erreur de l'hypothèse.

Ainsi, l'utilisation de cette technique particulière, appelée test de correction, comprend de nombreux traits caractéristiques d'une étude psychologique objective, dont la justification méthodologique fondamentale a été mentionnée ci-dessus. Observation, analyse des produits d'activité, conversations, clarification des données anamnestiques, expérience, traitement mathématique de ses résultats, conclusions et leur interprétation - tout cela est organiquement inclus dans le cours de l'étude.

La solution scientifique des problèmes psychologiques suppose la capacité, si nécessaire, d'appliquer la méthodologie psychologique spécifique appropriée (un certain nombre de ces méthodes seront envisagées au cours de la présentation des grandes parties du cours de psychologie générale). La large utilisation de méthodes objectives d'étude psychologique, l'utilisation d'une variété de méthodes spécifiques assure un haut niveau de recherche en psychologie moderne.

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes

Résumé

Fondements méthodologiques de l'étude de l'homme. Principes généraux de la connaissance du monde. L'approche de BG Ananiev à l'étude de l'homme en tant qu'être biosocial. Les notions d'"individu", "sujet d'activité", "personnalité". Propriétés primaires et secondaires d'une personne en tant qu'individu. Caractéristiques générales de la personnalité. Caractéristiques distinctives d'une personne en tant que sujet d'activité. Les concepts de "conscience" et "d'activité".

Sciences de l'homme et de l'humanité.Études de l'homme en tant qu'espèce biologique, les travaux de K. Linnaeus. Idée générale de l'anthropologie. Aspects psychologiques de l'étude de l'homme en tant qu'espèce biologique : psychologie comparée, zoopsychologie, psychologie générale. Problèmes généraux de l'étude du passage de l'homme du monde animal au monde social. Sciences qui étudient la sociogenèse humaine. Les sciences qui étudient l'interaction de l'homme avec la nature. Problèmes généraux de l'étude de l'homme en tant qu'individu et de son ontogenèse.

La psychologie comme science. La psychologie comme science humaine. Connaissances psychologiques quotidiennes et scientifiques. La signification du terme "psychologie". La psychologie comme une araignée sur la psyché et les phénomènes mentaux. Le sujet de la psychologie. Classification des phénomènes mentaux : processus mentaux, états mentaux, propriétés mentales. Processus mentaux : cognitifs, émotionnels, volitionnels. Les états mentaux comme caractéristique de l'état général de la psyché. Les principales caractéristiques des états mentaux : durée, direction, stabilité, intensité. Propriétés mentales de la personnalité : orientation, tempérament, capacités, caractère.

Méthodes de base de la recherche psychologique. Idée générale des méthodes de recherche scientifique. Les principaux groupes de méthodes psychologiques: objectifs et subjectifs. Les principales méthodes subjectives de la psychologie : observation, observation participante, auto-observation, enquête (écrite, orale, libre). Méthodes subjectives d'évaluation quantitative des phénomènes mentaux. Les principaux rangs des tests psychologiques. Historique de la création des tests. Tests projectifs et expérimentation (laboratoire, naturel). Idée générale des méthodes de modélisation.

1.1. Fondements méthodologiques pour l'étude de l'homme

Comment comprendre le comportement d'une autre personne ? Pourquoi les gens ont-ils des capacités différentes ? Qu'est-ce que "l'âme" et quelle est sa nature ? Ces questions et d'autres ont toujours occupé l'esprit des gens et, au fil du temps, l'intérêt pour une personne et son comportement n'a cessé d'augmenter.

Une approche rationnelle de la cognition du monde est basée sur le fait que la réalité qui nous entoure existe indépendamment de notre conscience, peut être étudiée de manière empirique et que les phénomènes observés sont tout à fait explicables d'un point de vue scientifique. Pour mettre en œuvre cette démarche, il est nécessaire d'avoir une idée générale du sujet de recherche. Dans divers domaines de la science, les scientifiques ne

Noms

Ananiev Boris Gerasimovitch(1907-1972) - un psychologue russe exceptionnel. Il a commencé son activité scientifique en tant qu'étudiant de troisième cycle à l'Institut du cerveau du vivant de V. M. Bekhterev. En 1968-1972. Doyen de la Faculté de psychologie de l'Université d'État de Leningrad. Il est le fondateur de l'école psychologique de Leningrad. Auteur d'ouvrages fondamentaux dans le domaine de la perception sensorielle, de la psychologie de la communication, de la psychologie pédagogique. Il a proposé un système de connaissance humaine, dans lequel des données issues de diverses sciences humaines ont été intégrées.

une fois tenté de formuler une vision holistique d'une personne. Bien sûr, une telle notion existe aussi en psychologie.

L'une des approches les plus populaires de l'étude de l'homme dans la psychologie russe a été proposée par B. G. Ananiev. Pour évaluer l'importance des activités d'Ananiev pour les sciences domestiques, il faut d'abord souligner qu'il a développé une approche méthodologique fondamentalement nouvelle pour l'étude de la psyché humaine. Cela a permis non seulement de distinguer de nouvelles sections de la psychologie qui n'existaient pas auparavant en tant que sections indépendantes, mais aussi de porter un nouveau regard sur la personne elle-même. Parlant des principales caractéristiques du développement des connaissances scientifiques sur l'homme, Ananiev a noté que le problème de l'homme devient un problème commun à toute la science dans son ensemble. Dans le même temps, la connaissance scientifique de l'homme se caractérise à la fois par la différenciation et la spécialisation toujours croissantes des disciplines individuelles et par la tendance à combiner diverses sciences et méthodes d'étude de l'homme. La science moderne s'intéresse de plus en plus aux problèmes liés à la santé humaine, à sa créativité, à son apprentissage et, bien sûr, à ses pensées et à ses expériences, et l'étude de l'homme et de l'activité humaine est menée de manière globale, en tenant compte de tous les aspects de ces problèmes.

Ananiev a distingué quatre concepts principaux dans le système de la connaissance humaine : individu, sujet d'activité, personnalité et individualité.

La notion d'« individu » a plusieurs interprétations. Principalement, un individu est une personne en tant qu'être naturel unique, représentant d'une espèceHomo sapiens. Dans ce cas, l'essence biologique de l'homme est soulignée. Mais parfois, ce concept est utilisé pour désigner une personne en tant que représentant distinct de la communauté humaine, en tant qu'être social utilisant des outils. Cependant, dans ce cas, l'essence biologique de l'homme n'est pas niée.

Une personne en tant qu'individu a certaines propriétés (Fig. 1.1). Ananiev a distingué les propriétés primaires et secondaires de l'individu. Il a attribué aux propriétés primaires inhérentes à toutes les personnes, telles que les caractéristiques d'âge (correspondance à un certain âge) et le dimorphisme sexuel (appartenance à un certain sexe), ainsi que les caractéristiques individuelles typiques, y compris les caractéristiques constitutionnelles (caractéristiques de composition corporelle), neurodynamique

14 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Riz. 1.1. La structure du concept "d'individu" (selon B. G. Ananiev)

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes 1 5

propriétés du cerveau, caractéristiques de la géométrie fonctionnelle des hémisphères cérébraux. L'ensemble des propriétés primaires de l'individu détermine ses propriétés secondaires : la dynamique des fonctions psychophysiologiques et la structure des besoins organiques. À son tour, l'intégration de toutes ces propriétés détermine les caractéristiques du tempérament et les inclinations d'une personne.

Un autre concept qui caractérise une personne en tant qu'objet du monde réel est la "personnalité". Ce concept, comme le concept d'« individu », a diverses interprétations. En particulier, une personne est comprise comme un individu en tant que sujet de relations sociales et d'activité consciente. Certains auteurs comprennent la personnalité comme une propriété systémique d'un individu, qui se forme dans les activités et la communication conjointes. Il existe d'autres interprétations de ce concept, mais elles s'accordent toutes sur une chose : le concept de "personnalité caractérise une personne en tant qu'être social(Fig. 1.2). Dans le cadre de ce concept, les propriétés psychologiques d'une personne telles que la motivation, le tempérament, les capacités et le caractère sont prises en compte.

Riz. 1.2. La structure du concept - "personnalité" (selon B. G. Ananiev)

Le concept suivant qu'Ananiev a distingué lors de l'étude d'une personne est «sujet d'activité». Ce concept dans son contenu occupe une position intermédiaire entre les concepts d' « individu » et de « personnalité ». Le sujet de l'activité combine le principe biologique et l'essence sociale d'une personne en un seul tout. Si une personne n'avait pas la capacité d'agir en tant que sujet d'activité, alors elle pourrait difficilement être considérée comme un être social, puisque son évolution et son développement social sont impossibles sans activité.

Avant de caractériser une personne comme sujet d'activité, il est nécessaire de comprendre le sens du concept de « sujet » comme catégorie philosophique. Le plus souvent, ce concept est utilisé conjointement avec le concept d'"objet". L'objet et le sujet sont toujours dans une certaine relation. Un objet est un objet ou un phénomène du monde réel qui existe indépendamment de notre conscience, agissant comme un objectif vers lequel l'activité d'une personne est dirigée - le sujet d'influence. Une personne est toujours entourée de certains objets ou fait face à des phénomènes du monde réel. Selon quoi ou à qui son activité est dirigée, tel ou tel objet peut agir comme un objet. L'objet peut être l'activité humaine elle-même.

16

Riz. 1.3. La structure du concept de "sujet d'activité" (selon B. G. Ananiev)

La principale caractéristique d'une personne en tant que sujet, qui la distingue des autres êtres vivants, est la conscience (Fig. 1.3). La conscience est la forme la plus élevée de développement mental, inhérente uniquement à l'homme. Il détermine la possibilité de cognition de la réalité objective, la formation d'un comportement intentionnel et, par conséquent, la transformation du monde environnant. À son tour, la capacité de l'activité consciente à transformer le monde environnant est une autre caractéristique d'une personne en tant que sujet. De cette façon, le sujet est un individu en tant que porteur de conscience, possédant la capacité d'agir. Ainsi, une personne peut être considérée, premièrement, comme un représentant

la nature vivante, objet biologique, d'autre part, comme sujet d'activité consciente et, troisièmement, comme être social. Autrement dit, une personne est un être biosocial doté d'une conscience et de la capacité d'agir. La combinaison de ces trois niveaux en un tout forme une caractéristique intégrale d'une personne - son individualité.

L'individualité est une combinaison de caractéristiques mentales, physiologiques et sociales d'une personne particulière en termes d'unicité, d'originalité et d'unicité. La condition préalable à la formation de l'individualité humaine est les inclinations anatomiques et physiologiques, qui sont transformées dans le premier processus d'éducation, qui a un caractère socialement conditionné. Une variété de conditions d'éducation et de caractéristiques innées donne lieu à une grande variabilité dans les manifestations de l'individualité.

Ainsi, nous pouvons conclure qu'une personne est l'un des objets les plus complexes du monde réel. L'organisation structurelle d'une personne est à plusieurs niveaux et reflète son essence naturelle et sociale (Fig. 1.4). Il n'est donc pas surprenant qu'il existe un nombre important de sciences qui étudient l'homme et ses activités.

1.2. Sciences Humaines et Humaines

La science moderne étudie une personne, premièrement, en tant que représentant d'une espèce biologique ; deuxièmement, il est considéré comme un membre de la société ; troisièmement, l'activité de sujet d'une personne est étudiée; quatrièmement, les modèles de développement d'une personne particulière sont étudiés.

Chapitre 1 . matière de psychologie, sa tâches et méthodes 1 7

Riz. 1.4. La structure du concept d '"individualité" (selon B. G. Ananiev)

Le début d'une étude délibérée de l'homme en tant qu'espèce biologique peut être considéré comme les travaux de Carl Linnaeus, qui l'a distingué comme une espèce indépendante d'Homo sapiens dans l'ordre des primates. Ainsi, la place de l'homme dans la vie sauvage a été déterminée pour la première fois. Cela ne signifie pas qu'auparavant une personne ne suscitait pas l'intérêt des chercheurs. La connaissance scientifique de l'homme trouve son origine dans la philosophie naturelle, les sciences naturelles et la médecine. Cependant, ces études étaient de profil étroit, insuffisamment systématisées et, surtout, de nature contradictoire, et les gens étaient le plus souvent opposés à ce que la nature y vive. K. Linnaeus a proposé de considérer une personne comme un élément de la faune. Et ce fut une sorte de tournant dans l'étude de l'homme.

L'anthropologie est une science spéciale de l'homme en tant qu'espèce biologique particulière. La structure de l'anthropologie moderne comprend trois sections principales: morphologie humaine(l'étude de la variabilité individuelle du type physique, des stades d'âge - des premiers stades du développement embryonnaire à la vieillesse inclusive, du dimorphisme sexuel, des modifications du développement physique d'une personne sous l'influence de diverses conditions de vie et d'activité), le doctrine de anthropogenèse(sur le changement de nature de l'ancêtre le plus proche de l'homme et de l'homme lui-même au cours de la période quaternaire), composé de la science des primates, de l'anatomie humaine évolutive et de la paléoanthropologie (étude des formes fossiles de l'homme) et science raciale.

En plus de l'anthropologie, il existe d'autres sciences connexes qui étudient les humains en tant qu'espèce biologique. Par exemple, le type physique d'un humain en tant qu'organisation somatique générale est étudié par des sciences naturelles telles que l'anatomie et la physiologie humaines, la biophysique et la biochimie, la psychophysiologie et la neuropsychologie. Une place particulière dans cette série est occupée par la médecine, qui comprend de nombreuses sections.

La doctrine de l'anthropogenèse - l'origine et le développement de l'homme - est également associée aux sciences qui étudient l'évolution biologique sur Terre, car la nature humaine ne peut être comprise en dehors du processus d'évolution général et en constante évolution du monde animal. La paléontologie, l'embryologie, ainsi que la physiologie comparée et la biochimie comparée peuvent être attribuées à ce groupe de sciences.

18 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Il convient de souligner que des disciplines particulières ont joué un rôle important dans le développement de la doctrine de l'anthropogénèse. Parmi eux, il faut tout d'abord inclure la physiologie de l'activité nerveuse supérieure. Grâce à ET. P. Pavlov, qui a montré un grand intérêt pour certains problèmes génétiques de l'activité nerveuse supérieure, le département le plus développé de la physiologie comparée était la physiologie de l'activité nerveuse supérieure des anthropoïdes.

Un rôle énorme dans la compréhension du développement de l'homme en tant qu'espèce biologique est joué par la psychologie comparée, qui combine la zoopsychologie et la psychologie humaine générale. Le début des études expérimentales sur les primates en zoopsychologie a été posé par les travaux scientifiques de scientifiques tels que V. Koehler et N. N. Ladygina-Kots. Grâce aux succès de la zoopsychologie, de nombreux mécanismes du comportement humain et les schémas de son développement mental sont devenus clairs.

Il existe des sciences qui sont en contact direct avec la doctrine de l'anthropogénèse, mais qui jouent un rôle important dans son développement. Ceux-ci incluent la génétique et l'archéologie. spécial la place est occupée par la paléolinguistique, qui étudie l'origine de la langue, ses moyens sonores et ses mécanismes de contrôle. L'origine du langage est un des moments centraux de la sociogenèse, et l'origine de la parole est le moment central de l'anthropogenèse, puisque la parole articulée en est un ;

l'une des principales différences entre les humains et les animaux.

En relation avec le fait que nous avons abordé les problèmes de la sociogenèse, il convient de noter les sciences sociales, qui sont les plus étroitement liées au problème de l'anthropogenèse. Celles-ci incluent la paléosociologie, qui étudie la formation de la société humaine, et l'histoire de la culture primitive.

Ainsi, une personne en tant que représentant d'une espèce biologique est l'objet d'étude de nombreuses sciences, y compris la psychologie. Sur la fig. 1.5 présente la classification de B. G. Ananiev des principaux problèmes et sciences de l'Homo sapiens . L'anthropologie occupe une place centrale parmi les sciences qui étudient l'origine et le développement de l'homme en tant qu'espèce biologique indépendante. La principale conclusion qui permet de dresser l'état actuel de l'anthropologie par rapport au développement humain peut être formulée comme suit : à un certain stade du développement biologique, une personne a été isolée du monde animal (le stade limite de « l'anthropogénèse-sociogénèse ») et la sélection naturelle arrêtée dans l'évolution humaine basée sur l'opportunité biologique et la survie des individus et des espèces les plus adaptés à l'environnement naturel. Avec la transition de l'homme du monde animal au monde social, avec sa transformation en un être biosocial, les lois de la sélection naturelle ont été remplacées par des lois de développement qualitativement différentes.

La question de savoir pourquoi et comment la transition d'une personne du monde animal au monde social a eu lieu est centrale dans les sciences qui étudient l'anthropogénèse, et jusqu'à présent il n'y a pas de réponse sans ambiguïté. Il existe plusieurs points de vue sur ce problème. L'une d'elles repose sur l'hypothèse suivante : à la suite d'une mutation, le cerveau humain s'est transformé en un super cerveau, ce qui a permis à une personne de se démarquer du monde animal et de créer une société. P. Shoshar adhère à ce point de vue. Selon ce point de vue, dans le temps historique, le développement organique du cerveau est impossible en raison de son origine mutationnelle.

Il existe un autre point de vue, qui repose sur l'hypothèse que le développement organique du cerveau et le développement de l'homme en tant qu'espèce ont conduit à la qualité

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes 19

Riz. 1.5. Sciences qui étudient la personne en tant qu'objet biologique

changements structurels naturels dans le cerveau, après quoi le développement a commencé à se dérouler selon d'autres lois qui diffèrent des lois de la sélection naturelle. Mais ce n'est pas parce que le corps et le cerveau restent en grande partie inchangés qu'il n'y a pas de développement. Les études de I. A. Stankevich témoignent que des changements structurels se produisent dans le cerveau humain, un développement progressif de diverses parties de l'hémisphère, l'isolement de nouvelles circonvolutions et la formation de nouveaux sillons sont observés. Par conséquent, la question de savoir si une personne va changer peut être répondue par l'affirmative. Cependant, ces changements évolutifs

20 Partie I. Introduction à la psychologie générale

concernera les conditions sociales de la vie humaine et son développement personnel, et les changements biologiques de l'espèce Homosapiens sera d'importance secondaire.

Ainsi, l'homme en tant qu'être social, en tant que membre de la société, n'est pas moins intéressant pour la science, puisque le développement moderne de l'homme en tant qu'espèce Homosapiens ne se fait plus selon les lois de la survie biologique, mais selon les lois du développement social.

Le problème de la sociogenèse ne peut être considéré en dehors des sciences sociales. La liste de ces sciences est très longue. Ils peuvent être divisés en plusieurs groupes selon les phénomènes qu'ils étudient ou auxquels ils sont associés. Par exemple, les sciences associées à l'art, au progrès technologique, à l'éducation.

À leur tour, selon le degré de généralisation de l'approche de l'étude de la société humaine, ces sciences peuvent être divisées en deux groupes : les sciences qui considèrent le développement de la société dans son ensemble, dans l'interaction de tous ses éléments, et les sciences qui étudier certains aspects du développement de la société humaine. Du point de vue de cette classification des sciences, l'humanité est une entité intégrale qui se développe selon ses propres lois et, en même temps, une multitude d'individus. Toutes les sciences sociales peuvent donc être attribuées soit aux sciences de la société humaine, soit aux sciences de l'homme comme élément de la société. Dans le même temps, il convient de garder à l'esprit que dans cette classification, il n'y a pas de ligne suffisamment claire entre les différentes sciences, car de nombreuses sciences sociales peuvent être associées à la fois à l'étude de la société dans son ensemble et à l'étude d'un individu.

Ananiev estime que le système des sciences sur l'humanité (société humaine) en tant que phénomène holistique devrait inclure les sciences sur les forces productives de la société, les sciences sur l'établissement et la composition de l'humanité, les sciences sur la production et les relations sociales, sur la culture, l'art et la science elle-même en tant que système de connaissance, science des formes de société à divers stades de son développement.

Il est nécessaire de mettre en évidence les sciences qui étudient l'interaction de l'homme avec la nature et l'humanité avec l'environnement naturel. Un point de vue intéressant a été tenu sur cette question par V. I. Vernadsky, le créateur de la doctrine biogéochimique, dans lequel il a distingué deux fonctions biogéochimiques opposées qui sont en interaction et sont associées à l'histoire de l'oxygène libre - la molécule O 2 . Ce sont les fonctions d'oxydation et de réduction. D'une part, ils sont associés à la fourniture de la respiration et de la reproduction, et d'autre part, à la destruction des organismes morts. Selon Vernadsky, l'homme et l'humanité sont inextricablement liés à la biosphère - une certaine partie de la planète sur laquelle ils vivent, car ils sont géologiquement naturellement liés à la structure matérielle et énergétique de la Terre.

L'homme est indissociable de la nature, mais contrairement aux animaux, il a une activité visant à transformer le milieu naturel afin d'assurer des conditions optimales de vie et d'activité. Dans ce cas, on parle de l'émergence de la noosphère.

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes 21

Le concept de "noosphère" a été introduit par Le Roy avec Teilhard de Chardin en 1927. Ils étaient basés sur la théorie biogéochimique exposée par Vernadsky en 1922-1923. en Sorbonne. Selon Vernadsky, la noosphère, ou "couche pensante", est un nouveau phénomène géologique sur notre planète. L'homme y apparaît pour la première fois comme la plus grande force géologique capable de transformer la planète.

Il y a des sciences dont le sujet est une personne spécifique. Cette catégorie peut inclure les sciences de ontogénie - processus de développement de l'organisme individuel. Dans le cadre de cette direction, le sexe, l'âge, les caractéristiques constitutionnelles et neurodynamiques d'une personne sont étudiés. En outre, il existe des sciences sur la personnalité et son chemin de vie, dans le cadre desquelles sont étudiés les motifs de l'activité humaine, sa vision du monde et ses orientations de valeurs, ses relations avec le monde extérieur.

Il convient de garder à l'esprit que toutes les sciences ou domaines scientifiques qui étudient une personne sont étroitement interconnectés et donnent ensemble une vision holistique d'une personne et de la société humaine.

Cependant, quelle que soit la direction considérée, à un degré ou à un autre, elle représente diverses sections de la psychologie. Ce n'est pas accidentel, puisque les phénomènes que la psychologie étudie dans une large mesure déterminent l'activité d'une personne en tant qu'être biosocial.

Ainsi, une personne est un phénomène à multiples facettes. Sa recherche doit être holistique. Ce n'est donc pas un hasard si l'un des principaux concepts méthodologiques utilisés pour étudier une personne est le concept d'approche systématique. Elle reflète la nature systémique de l'ordre mondial. Selon ce concept, tout système existe parce qu'il existe un facteur de formation de système. Dans le système des sciences qui étudient l'homme, un tel facteur est l'homme lui-même, et il est nécessaire de l'étudier dans toute la variété des manifestations et des connexions avec le monde extérieur, car ce n'est que dans ce cas qu'il est possible d'obtenir une image complète de l'homme et les lois de son développement social et biologique. Sur la fig. 1.6 montre un schéma de l'organisation structurelle d'une personne, ainsi que ses relations internes et externes.

1.3. La psychologie comme science

Lors de la division des sciences en groupes selon le sujet d'étude, on distingue les sciences naturelles, humanitaires et techniques. La première étudie la nature, la seconde - la société, la culture et l'histoire, la troisième est associée à l'étude et à la création de moyens de production et d'outils. L'homme est un être social, et tous ses phénomènes mentaux sont en grande partie conditionnés socialement, c'est pourquoi la psychologie est généralement qualifiée de discipline humanitaire.

Le concept de "psychologie" a une signification à la fois scientifique et quotidienne. Dans le premier cas, il est utilisé pour désigner la discipline scientifique concernée, dans le second - pour décrire le comportement ou les caractéristiques mentales d'individus et de groupes de personnes. Par conséquent, à un degré ou à un autre, chacun se familiarise avec la "psychologie" bien avant son étude systématique.

Déjà dans la petite enfance, l'enfant dit « je veux », « je pense », « je ressens ». Ces mots indiquent qu'une petite personne, ne réalisant pas ce qu'elle fait, explore son monde intérieur. Tout au long de la vie, chaque personne, consciemment ou inconsciemment, s'étudie et étudie ses capacités. Il convient de noter que le niveau de connaissance de son monde intérieur détermine en grande partie à quel point une personne peut comprendre les autres, à quel point elle peut établir des relations avec eux.

Une personne est un être social, et elle ne peut pas vivre en dehors de la société, sans contacts avec les autres. Dans la pratique de la communication en direct, chaque personne comprend de nombreuses lois psychologiques. Ainsi, depuis l'enfance, chacun de nous a pu "lire" par des manifestations extérieures - expressions faciales, gestes, intonation, comportement - l'état émotionnel d'une autre personne. Ainsi, chaque personne est une sorte de psychologue, car il est impossible de vivre dans une société sans certaines idées sur la psyché des gens.

Cependant, la connaissance psychologique du monde est très approximative, vague et diffère à bien des égards de la connaissance scientifique. Quelle est cette différence (Fig. 1.7) ?

Premièrement, la connaissance psychologique du monde est spécifique, liée à des situations, des personnes et des tâches spécifiques. La psychologie scientifique s'efforce de généraliser, pour laquelle les concepts correspondants sont utilisés.

Deuxièmement, la connaissance psychologique du monde est intuitive. Cela est dû à la manière dont ils sont obtenus - l'expérience aléatoire et son analyse subjective au niveau inconscient. En revanche, les connaissances scientifiques sont basées sur l'expérience et les connaissances acquises sont tout à fait rationnelles et conscientes.

Troisièmement, il existe des différences dans la manière dont les connaissances sont transférées. En règle générale, les connaissances de la psychologie quotidienne sont transférées avec beaucoup de difficulté, et souvent ce transfert est tout simplement impossible. Comme l'écrit Yu. B. Gippenreiter, "l'éternel problème des "pères et des enfants" consiste précisément dans le fait que les enfants ne peuvent et ne veulent même pas adopter l'expérience de leurs pères". En même temps, en science, les connaissances s'accumulent et se transfèrent beaucoup plus facilement.

Chapitre 1 . matière de psychologie, sa tâches et méthodes 23

Riz. 1.7. Les principales différences entre les connaissances psychologiques quotidiennes et scientifiques

Quatrièmement, la psychologie scientifique dispose d'un matériel factuel vaste, varié et parfois unique, inaccessible dans son intégralité à tout porteur de la psychologie quotidienne.

Qu'est-ce donc que la psychologie en tant que science ?

Le mot "psychologie" en traduction du grec ancien signifie littéralement "la science de l'âme" (psyché-"âme", logos- notion, doctrine). Le terme "psychologie" est apparu pour la première fois dans l'usage scientifique au 16ème siècle. Initialement, il appartenait à une science spéciale qui s'occupait de l'étude des phénomènes dits mentaux, ou mentaux, c'est-à-dire ceux que chacun détecte facilement dans son propre esprit à la suite de l'auto-observation. Plus tard, aux XVII-XI X siècles. le domaine étudié par la psychologie s'élargit et comprend non seulement des phénomènes conscients, mais aussi inconscients. De cette façon, la psychologie est la science de l'esprit et des phénomènes mentaux. Quel est le sujet d'étude de la psychologie à notre époque ?

24 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Pour répondre à cette question, il est nécessaire de construire une classification des phénomènes mentaux. Il convient de noter qu'il existe différents points de vue sur la structure des phénomènes mentaux. Par exemple, certains phénomènes mentaux, selon l'auteur de la position, peuvent être attribués à différents groupes structurels. De plus, très souvent dans la littérature scientifique on peut rencontrer une confusion des concepts. Ainsi, certains auteurs ne partagent pas les caractéristiques des processus mentaux et les propriétés mentales d'une personne. Nous diviserons les phénomènes mentaux en trois classes principales : processus mentaux, états mentaux et propriétés mentales de la personnalité(Fig. 1.8).

Les processus mentaux agissent comme des régulateurs primaires du comportement humain. Les processus mentaux ont un début, un déroulement et une fin définis, c'est-à-dire qu'ils ont certaines caractéristiques dynamiques, qui, tout d'abord, incluent des paramètres qui déterminent la durée et la stabilité du processus mental. Sur la base de processus mentaux, certains états sont formés, des connaissances, des compétences et des capacités sont formées. À leur tour, les processus mentaux peuvent être divisés en trois groupes : cognitif, émotionnel et volitionnel.

À processus mentaux cognitifs comprennent les processus mentaux associés à la perception et au traitement de l'information. Ceux-ci incluent la sensation, la perception, la représentation, la mémoire, l'imagination, la pensée, la parole et l'attention. Grâce à ces processus, une personne reçoit des informations sur le monde qui l'entoure et sur elle-même. Cependant, une information ou une connaissance en elle-même ne joue aucun rôle pour une personne si elle n'est pas significative pour elle. Vous avez probablement fait attention au fait que certains événements restent longtemps dans votre mémoire, tandis que vous en oubliez d'autres le lendemain. D'autres informations peuvent généralement rester inaperçues pour vous. Cela est dû au fait que toute information peut avoir ou non une connotation émotionnelle, c'est-à-dire qu'elle peut être significative ou non. Par conséquent, avec les processus mentaux cognitifs, processus mentaux émotionnels. Dans le cadre de ce groupe de processus mentaux, des phénomènes mentaux tels que les affects, les émotions, les sentiments, les humeurs et le stress émotionnel sont pris en compte.

Nous avons le droit de croire que si un certain événement ou phénomène évoque des émotions positives chez une personne, cela a un effet positif sur son activité ou son état et, inversement, les émotions négatives entravent l'activité et aggravent l'état d'une personne. Néanmoins, il existe des exceptions. Par exemple, un événement qui a provoqué des émotions négatives augmente l'activité d'une personne, la stimule à surmonter les obstacles et les obstacles qui se sont présentés. Une telle réaction indique que pour la formation du comportement humain, non seulement émotionnel, mais aussi processus mentaux volitionnels, qui se manifestent le plus clairement dans des situations liées à la prise de décision, au dépassement de difficultés, à la gestion de son comportement, etc.

Parfois, ils distinguent comme indépendant un autre groupe de processus mentaux - processus inconscients. Cela inclut les processus qui se produisent ou sont exécutés en dehors du contrôle de la conscience.

Les processus mentaux sont étroitement liés et agissent comme des facteurs primaires dans la formation des états mentaux d'une personne. Psi-

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes 25

états chimiques caractérisent l'état de la psyché dans son ensemble. Comme les processus mentaux, ils ont leur propre dynamique, caractérisée par la durée, la direction, la stabilité et l'intensité. En même temps, les états mentaux affectent le cours et le résultat des processus mentaux et peuvent favoriser ou inhiber l'activité. Les états mentaux comprennent des phénomènes tels que l'exaltation, la dépression, la peur, la gaieté, le découragement. Il convient de noter que les états mentaux peuvent être des phénomènes extrêmement complexes qui ont des conditions objectives et subjectives, mais leur caractéristique commune est le dynamisme. L'exception concerne les états mentaux causés par les caractéristiques dominantes de la personnalité, y compris les caractéristiques patho-caractérologiques. De tels états peuvent être des phénomènes mentaux très stables qui caractérisent la personnalité d'une personne.

La classe suivante de phénomènes mentaux - les propriétés mentales de la personnalité - se caractérise par une plus grande stabilité et une plus grande constance. En dessous de propriétés mentales La personnalité est généralement comprise comme les caractéristiques les plus essentielles de la personnalité, fournissant un certain niveau quantitatif et qualitatif d'activité et de comportement humains. Les propriétés mentales comprennent l'orientation, le tempérament, les capacités et le caractère. Le niveau de développement de ces propriétés, ainsi que les caractéristiques du développement des processus mentaux et les états mentaux prédominants (les plus caractéristiques d'une personne) déterminent le caractère unique d'une personne, son individualité.

26 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Les phénomènes étudiés par la psychologie sont associés non seulement à une personne particulière, mais aussi à des groupes. Les phénomènes mentaux associés à l'activité vitale des groupes de collectifs sont étudiés en détail dans le cadre de la psychologie sociale. Nous ne considérerons qu'une brève description de tels phénomènes mentaux.

Tous les phénomènes mentaux de groupe peuvent également être divisés en processus mentaux, états mentaux et propriétés mentales. Contrairement aux phénomènes mentaux individuels, les phénomènes mentaux des groupes et des collectifs ont une division plus claire en interne et externe.

Les processus mentaux collectifs qui agissent comme le principal facteur de régulation de l'existence d'une équipe ou d'un groupe comprennent la communication, la perception interpersonnelle, les relations interpersonnelles, la formation de normes de groupe, les relations intergroupes, etc. Les états mentaux d'un groupe comprennent le conflit, la cohésion, la climat, ouverture ou proximité du groupe, panique, etc. Parmi les propriétés mentales les plus importantes du groupe figurent l'organisation, le style de leadership, l'efficacité de la performance

Ainsi, le sujet de la psychologie est la psyché et les phénomènes mentaux d'une personne en particulier et les phénomènes mentaux observés dans des groupes et des collectifs. À son tour, la tâche de la psychologie est l'étude des phénomènes mentaux. Décrivant la tâche de la psychologie, S. L. Rubinshtein écrit : « La connaissance psychologique est une connaissance indirecte du mental par la révélation de ses connexions essentielles et objectives »*.

1.4. Méthodes de base

recherche psychologique

La psychologie, comme toute autre science, a ses propres méthodes. Les méthodes de recherche scientifique sont les méthodes et les moyens par lesquels ils obtiennent les informations nécessaires pour formuler des recommandations pratiques et élaborer des théories scientifiques. Le développement de toute science dépend de la perfection des méthodes qu'elle utilise, de la façon dont elles fiable et sont valides. Tout cela est vrai par rapport à la psychologie.

Les phénomènes étudiés par la psychologie sont si complexes et divers, si difficiles pour la connaissance scientifique, que tout au long du développement de la science psychologique, son succès a directement dépendu du degré de perfection des méthodes de recherche utilisées. La psychologie ne s'est imposée comme une science indépendante qu'au milieu du XIXe siècle. Elle s'appuie donc très souvent sur les méthodes d'autres sciences plus anciennes - philosophie, mathématiques, physique, physiologie, médecine, biologie et histoire. De plus, la psychologie utilise les méthodes des sciences modernes, telles que l'informatique et la cybernétique.

Il convient de souligner que toute science indépendante n'a que ses méthodes inhérentes. Il existe de telles méthodes en psychologie. Tous peuvent être divisés en deux groupes principaux: subjectif et objectif(Fig. 1.9).

* Rubinstein S. L.

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes 27

Dois savoir

Validité et fiabilité du test psychodiagnostique

Pour caractériser la capacité d'un test à mesurer le niveau réel d'une propriété ou d'une qualité mentale, le concept de « validité » est utilisé. La validité du test montre dans quelle mesure il mesure la qualité (propriété, capacité, caractéristique, etc.) pour laquelle il est destiné à évaluer. Les tests non valides, c'est-à-dire non valides, ne conviennent pas à une utilisation pratique. La validité et la fiabilité sont des concepts liés. Leur relation peut être illustrée par l'exemple suivant. Supposons qu'il y ait deux flèches A et B. Tireur UNE assomme 90 points sur 100, et le tireur V- seulement 70. En conséquence, la fiabilité du tireur UNE est de 0,90 et la flèche B est de 0,70. Cependant, le tireur A tire toujours sur les cibles des autres, donc ses résultats ne comptent pas dans la compétition. Le deuxième tireur sélectionne toujours correctement les cibles. Par conséquent, la validité de la flèche A est nulle et la flèche B est de 0,70, c'est-à-dire numériquement égale à la fiabilité. Si le tireur A choisit correctement ses cibles, sa validité sera également égale à sa fiabilité. S'il confond parfois mi-

Si le score est trop élevé, alors certains des résultats ne seront pas comptés et la validité du tireur A sera inférieure à la fiabilité. Dans notre exemple, l'analogue de la fiabilité est la précision du tireur, et l'analogue de la validité est également la précision du tir, mais pas à n'importe quel objectif, mais à une cible «propre» strictement définie. Il y a eu des cas dans l'histoire où des tests reconnus invalides pour mesurer certaines propriétés se sont avérés valides pour d'autres. La fiabilité est donc une condition nécessaire à la validité. Un test non fiable ne peut pas être valide, et inversement, un test valide est toujours fiable. La fiabilité d'un test ne peut être inférieure à sa validité ; à son tour, la validité ne peut pas dépasser la fiabilité. En psychométrie moderne, il existe trois principaux types de validité : 1) significative (logique) ; 2) empirique et 3) conceptuel. Par: Melnikov V.M., Yampolsky L.T. Introduction à la psychologie expérimentale de la personnalité : Proc. allocation d'écoute. IPK, maître de conférences péd. disciplines de l'un-tov et ped. dans- Camarade . - Moscou : Lumières, 1985.

Les méthodes subjectives sont basées sur des auto-évaluations ou des auto-rapports des sujets, ainsi que sur l'opinion des chercheurs sur un phénomène observé particulier ou sur des informations reçues. Avec la séparation de la psychologie en une science indépendante, les méthodes subjectives ont reçu un développement prioritaire et continuent d'être améliorées à l'heure actuelle. Les toutes premières méthodes d'étude des phénomènes psychologiques étaient l'observation, l'auto-observation et le questionnement.

Méthode d'observation en psychologie est l'une des plus anciennes et, à première vue, la plus simple. Elle repose sur l'observation systématique des activités des personnes, qui s'effectue dans des conditions de vie ordinaires sans aucune ingérence délibérée de la part de l'observateur. L'observation en psychologie implique une description complète et précise des phénomènes observés, ainsi que leur interprétation psychologique. C'est précisément le but principal de l'observation psychologique : elle doit, à partir des faits, révéler leur contenu psychologique.

L'observation est une méthode que tout le monde utilise. Cependant, l'observation scientifique et l'observation que la plupart des gens utilisent dans la vie quotidienne présentent un certain nombre de différences significatives. L'observation scientifique est systématique et effectuée sur la base d'un certain plan afin d'obtenir une image objective. Par conséquent, l'observation scientifique nécessite une formation particulière, au cours de laquelle sont acquises des connaissances particulières et des qualités qui contribuent à l'objectivité de l'interprétation psychologique.

28 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Riz. 1.9. Méthodes de base de la recherche psychologique

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes 29

L'observation peut être effectuée de différentes manières. Par exemple, la méthode largement utilisée observation incluse. Cette méthode est utilisée dans les cas où le psychologue lui-même participe directement aux événements. Cependant, si sous l'influence de la participation personnelle du chercheur, sa perception et sa compréhension de l'événement peuvent être faussées, alors il vaut mieux se tourner vers l'observation par un tiers, ce qui permet de juger plus objectivement les événements qui se déroulent. Dans son contenu, l'observation incluse est très proche d'une autre méthode - auto-observation.

L'auto-observation, c'est-à-dire l'observation de ses propres expériences, est l'une des méthodes spécifiques utilisées uniquement en psychologie. Il convient de noter que cette méthode, en plus des avantages, présente un certain nombre d'inconvénients. Premièrement, il est très difficile d'observer vos expériences. Soit ils changent sous l'influence de l'observation, soit ils s'arrêtent complètement. Deuxièmement, dans l'auto-observation, il est très difficile d'éviter la subjectivité, car notre perception de ce qui se passe a une coloration subjective. Troisièmement, dans l'auto-observation, il est difficile d'exprimer certaines nuances de nos expériences.

Néanmoins, la méthode d'auto-observation est très importante pour un psychologue. Confronté en pratique au comportement d'autrui, le psychologue cherche à en comprendre le contenu psychologique. En même temps, dans la plupart des cas, il se tourne vers sa propre expérience, y compris l'analyse de ses expériences. Par conséquent, pour travailler avec succès, un psychologue doit apprendre à évaluer objectivement son état et ses expériences.

L'auto-observation est souvent utilisée dans des conditions expérimentales. Dans ce cas, elle acquiert le caractère le plus précis et il est d'usage de l'appeler auto-observation expérimentale. Son trait caractéristique est que l'interrogation d'une personne s'effectue dans des conditions d'expérience précisément prises en compte, aux moments qui intéressent le plus le chercheur. Dans ce cas, la méthode d'auto-observation est très souvent utilisée en conjonction avec la méthode sondage.

Une enquête est une méthode basée sur l'obtention des informations nécessaires auprès des sujets eux-mêmes par le biais de questions et de réponses. Il existe plusieurs options pour mener une enquête. Chacun d'eux a ses propres avantages et inconvénients. Il existe trois principaux types d'enquêtes : orales, écrites et gratuites.

interrogatoire oral, en règle générale, il est utilisé dans les cas où il est nécessaire de surveiller les réactions et le comportement du sujet. Ce type d'enquête vous permet de pénétrer plus profondément dans la psychologie humaine qu'une enquête écrite, car les questions posées par le chercheur peuvent être ajustées au cours du processus de recherche en fonction des caractéristiques du comportement et des réactions du sujet. Cependant, cette version de l'enquête nécessite plus de temps à mener, ainsi que la disponibilité d'une formation spéciale pour le chercheur, car le degré d'objectivité des réponses dépend très souvent du comportement et des caractéristiques personnelles du chercheur lui-même.

Sondage écrit permet de toucher un grand nombre de personnes en un temps relativement court. La forme la plus courante de cette enquête est un questionnaire. Mais son inconvénient est qu'il est impossible de prévoir la réaction des sujets à ses questions et de modifier son contenu au cours de l'étude.

Sondage gratuit - un type d'enquête écrite ou orale, dans laquelle la liste des questions posées n'est pas déterminée à l'avance. Lors du sondage de ce

30 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Dois savoir

Principes moraux de l'activité d'un psychologue

La conduite d'une recherche psychologique est toujours associée à l'implication des sujets dans celle-ci. Dès lors, se pose la question de l'éthique de la relation entre le psychologue et les sujets. Sur quels principes doivent-ils s'appuyer ? L'American Psychological Association (APA) et des organisations similaires au Canada et au Royaume-Uni ont élaboré des lignes directrices de base pour le traitement des sujets, tant humains qu'animaux (American Psychological Association, 1990). Par exemple, aux États-Unis, la loi fédérale exige que toute organisation qui mène des recherches financées par le gouvernement fédéral ait un comité d'examen interne. Ce conseil devrait superviser les recherches en cours et s'assurer que le traitement des sujets est effectué selon des lignes directrices fondées sur certains principes éthiques. Le premier principe du traitement éthique des sujets humains est la minimisation des risques. Aux États-Unis, les directives fédérales pertinentes stipulent que, dans la plupart des cas, le risque perçu dans la conduite d'une étude ne doit pas dépasser le risque associé à la vie quotidienne normale. De toute évidence, une personne ne devrait pas être physiquement blessée ou blessée, mais il n'est pas toujours possible de décider sans ambiguïté du niveau de stress psychologique qui est éthiquement justifié dans un projet de recherche particulier. Bien sûr, dans la vie ordinaire, les gens se comportent souvent de manière impolie, mentent et causent des problèmes aux autres. Dans quelles conditions serait-il éthiquement justifiable qu'un chercheur fasse de même avec un sujet pour mener à bien un projet de recherche ? Ce sont précisément les questions que le conseil de surveillance devrait examiner dans chaque cas individuel. Le deuxième principe du traitement éthique des sujets humains exige leur consentement éclairé. Les sujets doivent participer à l'étude volontairement et doivent avoir le droit de se retirer de l'étude à tout moment et sans pénalité. Ils sont également tenus d'être avertis à l'avance de toute caractéristique de l'étude susceptible d'affecter leur volonté de coopérer. Comme le principe du risque minimum, l'exigence du consentement éclairé n'est pas toujours facile à mettre en œuvre. En particulier, cette exigence entre parfois en conflit avec une autre exigence généralement acceptée pour mener une étude : que le sujet ne sache pas quelles hypothèses sont testées dans cette étude. Si vous envisagez de comparer la mémorisation de mots familiers par certains sujets et de mots non familiers par d'autres, alors il n'y aura aucun problème éthique si vous dites simplement aux sujets à l'avance qu'ils mémoriseront des listes de mots : ils n'ont pas besoin de savoir comment les les mots diffèrent

type, il est possible de changer la tactique et le contenu de l'étude de manière assez flexible, ce qui permet d'obtenir une variété d'informations sur le sujet. Dans le même temps, une enquête standard nécessite moins de temps et, surtout, les informations reçues sur un sujet particulier peuvent être comparées à des informations sur une autre personne, car dans ce cas, la liste des questions ne change pas.

Après avoir examiné la méthode d'enquête, nous nous sommes rapprochés du problème de l'exactitude de la mesure des informations reçues, ainsi que des caractéristiques quantitatives et qualitatives en psychologie. D'une part, ce problème est étroitement lié au problème de l'objectivité de l'étude. Les psychologues se sont longtemps posé la question : « Comment prouver qu'un phénomène observé n'est pas accidentel ou qu'il existe objectivement ? Au cours du processus de formation et de développement de la psychologie, la méthodologie permettant de confirmer l'objectivité des résultats de l'expérience a été déterminée. Par exemple, une telle confirmation peut être la répétition de résultats dans des études avec d'autres sujets dans des conditions similaires. Et plus le nombre de coïncidences est élevé, plus la probabilité d'existence du phénomène détecté est élevée. D'autre part, ce problème est lié au problème d'appariement

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes 31

Dois savoir

dans diverses matières. Il n'y aura pas de problèmes éthiques sérieux même si les sujets reçoivent un test surprise pour la connaissance de mots qu'ils ne s'attendaient pas à tester. Mais que se passerait-il si le chercheur comparait la mémorisation des mots par des sujets neutres d'esprit avec la mémorisation des mots par des sujets en état de colère ou de confusion ? Il est clair que cette étude ne donnera pas de conclusions valables si les sujets doivent être informés à l'avance qu'ils seront intentionnellement en colère (en étant grossiers) ou délibérément embarrassés (en leur faisant croire qu'ils ont accidentellement cassé un appareil). A cette occasion, les instructions disent que de telles études peuvent être menées, mais les sujets doivent être sortis de l'ignorance le plus tôt possible après leur participation. En même temps, on devrait leur expliquer pourquoi ils ont dû être tenus dans l'ignorance ou trompés, et, en outre, leur colère ou leur confusion résiduelles devraient être supprimées afin de ne pas porter atteinte à leur dignité, et l'évaluation de la recherche en cours out augmente. Le comité d'examen doit être convaincu que la procédure de retrait des sujets de l'étude est conforme à ces exigences. Le troisième principe éthique de la recherche est le droit des sujets à la confidentialité. Les informations sur une personne obtenues au cours de la recherche doivent être considérées comme confidentielles et leur accès par d'autres personnes sans son consentement doit être exclu. Habituellement, à cette fin, les noms des sujets et d'autres informations permettant de les identifier sont séparés des données reçues. Dans ce cas, l'identification des données est effectuée par un code alphabétique ou numérique. Ainsi, seul l'expérimentateur a accès aux résultats du sujet testé. Environ 7 à 8 % de toutes les expériences psychologiques utilisent des animaux (principalement des rongeurs et des oiseaux), et très peu d'entre elles impliquent des animaux soumis à des procédures douloureuses ou nocives. Cependant, ces dernières années, il y a eu un intérêt accru pour cette question et une controverse sur l'utilisation des animaux dans la recherche scientifique, leur entretien et leur manipulation; Les directives fédérales et APA exigent que toutes les procédures douloureuses ou nocives pour l'animal soient pleinement justifiées par les connaissances résultant de ces recherches. Il existe également des règles particulières régissant les conditions de vie des animaux de laboratoire et les procédures de soins à leur prodiguer. En plus des instructions spécifiques, il existe un principe éthique général selon lequel les participants aux expériences psychologiques doivent être considérés comme des partenaires à part entière du chercheur. Par; Atkinson R. L., Atnson R. S., Smith E. E. et autres Introduction à la psychologie : Un manuel pour les universités / Per. de l'anglais. en dessous de. éd. V. P. Zinchenko. - M. : Trivola, 1999.

viabilité des résultats. Comment comparer la sévérité d'une certaine caractéristique psychologique chez différentes personnes ?

Des tentatives de quantification des phénomènes psychologiques ont commencé à être faites à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, lorsque le besoin s'est fait sentir de faire de la psychologie une science plus précise et plus utile. Mais encore plus tôt, en 1835, le livre du créateur de la statistique moderne A. Quetelet (1796-1874) "Physique sociale" a été publié. Dans ce livre, Quetelet, s'appuyant sur la théorie des probabilités, a montré que ses formules permettent de déceler la subordination du comportement des gens à certains schémas. En analysant le matériel statistique, il a obtenu des valeurs constantes qui donnent une description quantitative d'actes humains tels que le mariage, le suicide, etc. Ces actes étaient auparavant considérés comme arbitraires. Et bien que le concept formulé par Quetelet soit inextricablement lié à l'approche métaphysique des phénomènes sociaux, il introduit un certain nombre de points nouveaux. Par exemple, Quetelet a exprimé l'idée que si le nombre moyen est constant, alors derrière il devrait y avoir une réalité comparable à la physique, ce qui permet de prédire divers phénomènes.

32 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Bekhterev Vladimir Mikhaïlovitch (1857-1927)- russe

physiologiste, neuropathologiste, psychiatre, psychologue. Sur la base du concept réflexe d'activité mentale proposé par I. M. Sechenov, il a développé une théorie des sciences naturelles du comportement, qui s'appelait à l'origine psychologie objective (1904), puis psychoréflexologie (1910) et plus tard réflexologie (1917). Bekhterev a apporté une contribution significative au développement de la psychologie expérimentale. Il a été le créateur du premier laboratoire psychologique expérimental en Russie, qui a été ouvert en 1885 à la clinique de l'Université de Kazan. Plus tard, en 1908, Bekhterev a fondé l'Institut psychoneurologique de Saint-Pétersbourg, qui porte actuellement son nom.

(y compris psychologique) sur la base de lois statistiques. Pour la connaissance de ces lois, il est inutile d'étudier chaque personne individuellement. L'objet de l'étude du comportement devrait être de grandes masses de personnes et la méthode principale devrait être les statistiques variationnelles.

Déjà les premières tentatives sérieuses pour résoudre le problème des mesures quantitatives en psychologie ont permis de découvrir et de formuler plusieurs lois qui relient la force des sensations humaines aux stimuli exprimés en unités physiques qui affectent le corps. Celles-ci incluent les lois de Bouguer-Weber, Weber-Fechner, Stevens, qui sont des formules mathématiques qui déterminent la relation entre les stimuli physiques et les sensations humaines, ainsi que les seuils relatifs et absolus des sensations. Par la suite, les mathématiques ont été largement incluses dans la recherche psychologique, ce qui, dans une certaine mesure, a accru l'objectivité de la recherche et contribué à la transformation de la psychologie en l'une des sciences les plus pratiques. L'introduction généralisée des mathématiques dans la psychologie a déterminé la nécessité de développer des méthodes permettant de mener à plusieurs reprises le même type de recherche, c'est-à-dire qu'il a fallu résoudre le problème de la normalisation des procédures et des méthodes.

Le point principal de la standardisation est que pour assurer la moindre probabilité d'erreur lors de la comparaison des résultats d'examens psychologiques de deux personnes ou de plusieurs groupes, il faut d'abord s'assurer de l'utilisation des mêmes méthodes, de manière stable, c'est-à-dire indépendamment de conditions externes qui mesurent la même caractéristique psychologique.

Ces méthodes psychologiques sont essais. Cette méthode est utilisée le plus souvent. Sa popularité est due à la possibilité d'obtenir une description précise et qualitative d'un phénomène psychologique, ainsi qu'à la possibilité de comparer les résultats de l'étude, ce qui est principalement nécessaire pour résoudre des problèmes pratiques. Les tests diffèrent des autres méthodes en ce qu'ils ont une procédure claire de collecte et de traitement des données, ainsi qu'une interprétation psychologique des résultats.

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes 33

Il est d'usage de distinguer plusieurs variantes de tests : tests de questionnaire, tests de tâches, tests projectifs.

Questionnaire d'essai comme une méthode basée sur l'analyse des réponses des sujets à des questions permettant d'obtenir des informations fiables et fiables sur la présence ou la gravité d'une certaine caractéristique psychologique. Le jugement sur le développement de cette caractéristique est effectué sur la base du nombre de réponses qui coïncidaient dans leur contenu avec l'idée de celle-ci. Tâche d'essai consiste à obtenir des informations sur les caractéristiques psychologiques d'une personne à partir d'une analyse de la réussite de certaines tâches. Dans les tests de ce type, le sujet est invité à effectuer une certaine liste de tâches. Le nombre de tâches accomplies est la base pour juger de la présence ou de l'absence, ainsi que du degré de développement d'une certaine qualité psychologique. La plupart des tests de QI entrent dans cette catégorie.

L'une des premières tentatives de développement de tests a été faite par F. Galton (1822-1911). Lors de l'Exposition internationale de Londres en 1884, Galton organise un laboratoire anthropométrique (plus tard transféré au South Kensington Museum de Londres). Plus de neuf mille sujets y sont passés, au cours desquels, outre la taille, le poids, etc., divers types de sensibilité, de temps de réaction et d'autres qualités sensorimotrices ont été mesurés. Les tests et les méthodes statistiques proposés par Galton ont ensuite été largement utilisés pour résoudre des problèmes pratiques de la vie. Ce fut le début de la création de la psychologie appliquée, appelée "psychotechnique".

Ce terme est entré dans le lexique des scientifiques après la publication d'un article de D. Cattell (1860-1944) « MentalEssaisetDes mesures "("Mental Tests and Measurements") en 1890 dans la revue L'esprit avec postface de Galton. « La psychologie », écrit Cattell dans cet article, « ne peut devenir aussi solide et précise que les sciences physiques si elle n'est pas basée sur l'expérience et la mesure. Un pas dans cette direction peut être franchi en appliquant une série de tests mentaux à un grand nombre de personnes. Les résultats peuvent être d'une valeur scientifique considérable pour découvrir la constance des processus mentaux, leur interdépendance et leurs changements dans différentes circonstances.

En 1905, le psychologue français A. Binet a créé l'un des premiers tests psychologiques - un test d'évaluation de l'intelligence. Au début du XXe siècle. Le gouvernement français a chargé Binet d'établir une échelle des capacités intellectuelles des écoliers afin de l'utiliser pour la bonne répartition des écoliers selon les niveaux d'enseignement. Par la suite, divers scientifiques créent toute une série de tests. Leur focalisation sur la solution rapide des problèmes pratiques a conduit à l'utilisation rapide et généralisée des tests psychologiques. Par exemple, G. Munsterberg (1863-1916) a proposé des tests de sélection professionnelle, qui ont été créés comme suit : ils étaient initialement testés sur un groupe de travailleurs qui obtenaient les meilleurs résultats, puis les nouveaux embauchés y étaient soumis. De toute évidence, la prémisse de cette procédure était l'idée de l'interdépendance entre les structures mentales nécessaires à la bonne exécution de l'activité et les structures grâce auxquelles le sujet fait face aux tests.

34 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Pendant la Première Guerre mondiale, l'utilisation des tests psychologiques s'est généralisée. À cette époque, les États-Unis se préparaient activement à entrer en guerre. Cependant, ils n'avaient pas un tel potentiel militaire que les autres belligérants. Par conséquent, avant même d'entrer en guerre (1917), les autorités militaires se sont tournées vers les principaux psychologues du pays E. Thorndike (1874-1949), R. Yerkes (1876-1956) et G. Whipple (1878-1976) avec une proposition de diriger la solution au problème de l'application de la psychologie dans les affaires militaires. L'American Psychological Association et les universités ont rapidement commencé à travailler dans ce sens. Sous la direction de Yerkes, les premiers tests de groupe ont été créés pour l'évaluation de masse de l'aptitude (principalement par le renseignement) des conscrits au service dans diverses branches de l'armée: le test militaire "alpha" pour les alphabétisés et le test militaire "bêta " pour les analphabètes. Le premier test était similaire aux tests verbaux d'A. Binet pour les enfants. Le deuxième test consistait en des tâches non verbales. 1 700 000 soldats et environ 40 000 officiers ont été examinés. La répartition des indicateurs a été divisée en sept parties. Conformément à cela, selon le degré d'aptitude, les sujets ont été divisés en sept groupes. Les deux premiers groupes comprenaient les personnes les plus aptes à exercer les fonctions d'officiers et à envoyer dans les établissements d'enseignement militaire appropriés. Trois groupes ultérieurs avaient des indicateurs statistiques moyens des capacités de la population étudiée de personnes.

Dans le même temps, le développement de tests en tant que méthode psychologique a également été réalisé en Russie. Le développement de cette direction dans la psychologie domestique de cette époque est associé aux noms de A. F. Lazursky (1874-1917), G. I. Rossolimo (1860-1928), V. M. Bekhterev (1857-1927) et P. F. Lesgaft ( 1837-1909).

Une contribution particulièrement notable au développement des méthodes de test a été apportée par G. I. Rossolimo, connu non seulement en tant que neurologue, mais également en tant que psychologue. Pour diagnostiquer les propriétés mentales individuelles, il a développé une méthode pour leur évaluation quantitative, qui donne une vision holistique de la personnalité. La technique a permis d'évaluer 11 processus mentaux, qui, à leur tour, ont été divisés en cinq groupes : attention, réceptivité, volonté, mémorisation, processus associatifs (imagination et pensée). Pour chacun de ces processus, des tâches ont été proposées, en fonction de leur réalisation, la «force» de chaque processus a été évaluée sur une échelle spéciale. La somme des réponses positives était indiquée par un point sur le graphique. La connexion de ces points a donné un "profil psychologique" d'une personne. Les tâches variaient selon les catégories de sujets (pour les enfants, pour les adultes intelligents, pour les adultes non intelligents). De plus, Rossolimo a proposé une formule pour convertir les données graphiques en arithmétique.

Les tests sont la méthode de recherche psychologique la plus largement utilisée aujourd'hui. Néanmoins, il convient de noter que les tests occupent une position intermédiaire entre les méthodes subjectives et objectives. Cela est dû à la grande variété de méthodes de test. Il existe des tests basés sur l'auto-évaluation des sujets, tels que des tests de questionnaire. Lorsque vous faites des données essais le sujet de test peut consciemment ou inconsciemment influencer le résultat du test, surtout s'il sait comment ses réponses seront interprétées. Mais il existe des tests plus objectifs. Parmi eux, tout d'abord, il faut inclure épreuves projectives. Cette catégorie de tests n'utilise pas les auto-évaluations des sujets. Ils suggèrent une libre interprétation de la recherche

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, sa tâches et méthodes 35

le superviseur des tâches effectuées par le sujet de test. Par exemple, selon le choix le plus préféré des cartes de couleurs pour le sujet, le psychologue détermine son état émotionnel. Dans d'autres cas, le sujet est présenté avec des images illustrant une situation incertaine, après quoi le psychologue propose de décrire les événements reflétés dans l'image, et sur la base de l'analyse de l'interprétation de la situation représentée par le sujet, une conclusion est tirée sur les traits de sa psyché. Cependant, les tests de type projectif imposent des exigences accrues au niveau de la formation professionnelle et de l'expérience pratique d'un psychologue, et nécessitent également un niveau de développement intellectuel suffisamment élevé dans la matière.

Des données objectives peuvent être obtenues en utilisant expérimenter - une méthode basée sur la création d'une situation artificielle dans laquelle la propriété étudiée est distinguée, manifestée et évaluée de la meilleure façon. Le principal avantage de l'expérience est qu'elle permet, plus fiable que d'autres méthodes psychologiques, de tirer des conclusions sur les relations de cause à effet du phénomène étudié avec d'autres phénomènes, d'expliquer scientifiquement l'origine du phénomène et son développement. Il existe deux principaux types d'expériences : en laboratoire et naturelles. Ils diffèrent les uns des autres par les conditions de l'expérience.

Une expérience de laboratoire consiste à créer une situation artificielle dans laquelle la propriété étudiée peut être mieux évaluée. Une expérience naturelle est organisée et réalisée dans des conditions de vie ordinaires, où l'expérimentateur n'interfère pas dans le cours des événements, les fixant tels quels. L'un des premiers à utiliser la méthode d'expérimentation naturelle a été le scientifique russe A.F. Lazursky. Les données obtenues dans une expérience naturelle correspondent le mieux au comportement de vie typique des personnes. Cependant, il convient de garder à l'esprit que les résultats d'une expérience naturelle ne sont pas toujours précis en raison du manque de contrôle strict de l'influence de divers facteurs sur la propriété étudiée par l'expérimentateur. De ce point de vue, l'expérience de laboratoire gagne en précision, mais concède en même temps en degré de correspondance avec la situation de vie.

Un autre groupe de méthodes de la science psychologique est formé par les méthodes la modélisation. Elles doivent être attribuées à une classe indépendante de méthodes. Ils sont utilisés lorsque d'autres méthodes sont difficiles à utiliser. Leur particularité est que, d'une part, ils sont basés sur certaines informations sur un phénomène mental particulier, et, d'autre part, lors de leur utilisation, en règle générale, la participation des sujets ou la prise en compte de la situation réelle est non requis. Par conséquent, il peut être très difficile d'attribuer diverses techniques de modélisation à la catégorie des méthodes objectives ou subjectives.

Les modèles peuvent être techniques, logiques, mathématiques, cybernétiques, etc. Dans la modélisation mathématique, on utilise une expression ou une formule mathématique qui reflète la relation des variables et la relation entre elles, reproduisant des éléments et des relations dans les phénomènes étudiés. La modélisation technique implique la création d'un appareil ou d'un appareil qui, dans son action, ressemble à ce qui est étudié. La modélisation cybernétique est basée sur l'utilisation de concepts issus du domaine de l'informatique et de la cybernétique pour résoudre des problèmes psychologiques. La modélisation logique est basée sur les idées et le symbolisme utilisés dans la logique mathématique.

36 Partie I. Introduction à la psychologie générale

Le développement d'ordinateurs et de logiciels pour eux a donné une impulsion à la modélisation des phénomènes mentaux basée sur les lois du fonctionnement informatique, car il s'est avéré que les opérations mentales utilisées par les gens, la logique de leur raisonnement dans la résolution de problèmes, sont proches des opérations et la logique sur la base desquelles je travaille "des programmes informatiques. Cela a conduit à des tentatives de représentation et de description du comportement humain par analogie avec le travail d'un ordinateur. Dans le cadre de ces études, les noms des scientifiques américains D. Miller, Y. Galanter , K. Pribram, ainsi que le psychologue russe LM Wecker sont devenus largement connus.

En plus de ces méthodes, il existe d'autres méthodes d'étude des phénomènes mentaux. Par exemple, conversation - possibilité de sondage. Le mode de conversation diffère de l'enquête par une plus grande liberté de procédure. En règle générale, la conversation se déroule dans une atmosphère détendue et le contenu des questions varie en fonction de la situation et des caractéristiques du sujet. Une autre méthode est

méthode d'étude des documents, ou Analyse de l'activité humaine. Il convient de garder à l'esprit que l'étude la plus efficace des phénomènes mentaux est réalisée avec l'application complexe de diverses méthodes.

Questions de contrôle

1. Parlez-nous des principaux éléments structurels de l'approche de B. G. Ananyev pour l'étude d'une personne: un individu, un sujet d'activité, une personnalité, une individualité.

2. Donnez une description des propriétés primaires et secondaires d'une personne en tant qu'individu.

3. Expliquez pourquoi le concept de « personnalité » se réfère uniquement aux humains et ne peut pas se référer aux représentants du monde animal.

4. Décrire les principales propriétés d'une personne en tant que sujet d'activité.

5. Expliquez l'essence du concept d'"individualité".

6. Parlez-nous des sciences modernes qui étudient l'homme biologiquement ! voir.

7. Que savez-vous des recherches sur les problèmes de l'anthropogénèse et de la sociogénèse humaine ?

8. Parlez-nous de la relation de l'homme avec la nature. Quelles sont les principales idées intégrées dans la théorie biogéochimique de V. I. Vernadsky ?

9. Définir la psychologie comme une science.

10 Quelles sont les différences entre la psychologie scientifique et mondaine ?

11. Quel est le sujet de la psychologie ? Donner une classification des phénomènes mentaux.

12. Quels processus mentaux connaissez-vous ?

13. Quelle est la principale différence entre les états mentaux et les processus mentaux ?

14. Quels sont les principaux traits de personnalité.

15. Quelles méthodes de recherche psychologique connaissez-vous ?

16. Qu'est-ce qu'un examen ? Quels sont les tests ?

Chapitre 1. Le sujet de la psychologie, ses tâches et ses méthodes37

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