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Déterminant des maladies des arbres et arbustes. Hydropisie bactérienne Traitement de l'hydropisie bactérienne du chêne

Auto / Moto
16.06.2019

Géographie et géologie/6. Utilisation alimentaire et surveillance de l'environnement.

doctorat Savenkova I.V., Zagyparova N.

Kazakhstan du Nord Université d'État eux. M. Kozybayeva, Kazakhstan

Hydropisie bactérienne des forêts de bouleaux de la région du nord du Kazakhstan

Dans la pratique mondiale de la foresterie, à la fin du XIXe siècle, on a noté un assèchement périodique de diverses espèces d'arbres, à la fois feuillus et conifères. Ces processus ont été expliqués par l'influence d'anomalies climatiques et écologiques, ainsi que par des apparitions des épiphytoties fongiques les plus étudiées à cette époque. L'hydropisie bactérienne du bouleau, causée par la bactérie Erwinia multivora (Scz.-Parf.), a été découverte et décrite par A.L. Shcherbin-Parfenenko dans les forêts des forêts de Maikop et d'Apsheron de la République d'Adygea (Caucase du Nord) en 1963. Dans les peuplements mixtes de chênes, de charmes, de trembles, de saules et de bouleaux, la maladie n'a été détectée que sur les bouleaux, et la proportion de les jeunes arbres flétris et desséchés à la suite d'une infection bactériose était d'environ 70 %. Le développement de la bactriase a été noté aussi bien sur les taillis que sur les arbres issus de graines. âges différents. Tous les arbres des parties de Kaml avaient du bois humide. La bactériose du bouleau est connue depuis longtemps comme une maladie dangereuse qui affecte souvent les forêts de bouleaux dans diverses régions. Dans la région de Tchernihiv, au milieu du XXe siècle, en raison du développement de la bactériose, environ 2 000 m 3 de bois ont été coupés. Au milieu des années 70. Au XXe siècle, une importante épiphytotie d'hydropisie bactérienne couvrait les forêts de bouleaux de la Trans-Oural, du sud de la Sibérie occidentale et du nord du Kazakhstan. La maladie a été identifiée au printemps 1976 par la présence de gonflements caractéristiques du cortex. À l'automne de l'année suivante, il s'était largement répandu, couvrant environ 100 000 hectares de forêt et environ 60 000 hectares dans la région de Kurgan. Région de Tcheliabinsk. Au cours des mêmes années, la maladie a été notée dans les forêts de bouleaux du sud de Sverdlovsk, Omsk et Régions de Novossibirsk, dans la partie forêt-steppe Territoire de l'Altaï. Au Kazakhstan, les foyers de la maladie opéraient dans les régions de Kustanai, du nord du Kazakhstan et de Pavlodar. À une époque, les mesures de prévention et de contrôle n'étaient pas développées contre cette maladie, puisqu'au moment de la description elle était de nature unique. Pour un contrôle efficace de la maladie, son diagnostic précoce et une intervention rapide dans le processus d'affaiblissement des peuplements forestiers, il est nécessaire de connaître signes visuels maladies. Les lois générales et les caractéristiques de la propagation et de l'évolution de la bactériose sont reflétées dans un certain nombre d'ouvrages.

Lors de l'examen des bosquets de bouleaux de la forêt d'Akkayyn de l'institution d'État "Akkayynskoye GLU" de la région du nord du Kazakhstan, les foyers d'hydropisie bactérienne se trouvent principalement dans le groupe de paysages caractérisés par un mauvais drainage. Les peuplements forestiers touchés par la maladie se limitent principalement aux bas-reliefs. Le signe principal dans le diagnostic de la maladie était les signes externes les plus typiques de dommages aux troncs de bouleau - plaies exsudatives et taches brun rouille. Le bois sous les plaies était fortement humidifié et détruit.

Dans les forêts de la région du Nord-Kazakhstan, ces dernières années, une infection par l'hydropisie bactérienne du bouleau a été observée à des degrés divers de dégâts sur une superficie de 153,2 hectares. Parmi ceux-ci, 153,2 hectares ont été aménagés par des coupes sanitaires et 198,6 hectares sont actuellement en exploitation. Dans la région, afin de préserver et d'augmenter la stabilité des plantations, réduire le fond infectieux des maladies, des activités sanitaires et récréatives sont activement menées (nettoyage des déchets de coupe sur une superficie de 3379,1 hectares avec nettoyage des déchets endommagés, tombés bois 11274 m3). maisles mesures existantes pour éliminer les foyers de la maladie ne sont pas réalisées en totalité et en volume et ne sont pas en mesure d'éliminer l'agent causal de la maladie, mais elles permettent de réduire le fond infectieux et l'importance économique de la maladie chez le bouleau plantations(Tableau 1) .

Tableau 1 - Mesures de gestion forestière contre l'hydropisie bactérienne

Événements

Efficacité

An

Volume, ha

Élimination rapide du bois récolté contaminé

Réduire le fond infectieux

2009

2010

Valorisation des résidus de coupe par incinération

Empêcher l'émergence et le développement de foyers de maladie et réduire l'importance économique de la maladie

2009

2010

Reconstitution de forêts de bouleaux

Création de plantations forestières partielles

Transformation des plantations de bouleaux en plantations complexes structure des espèces

Réduire l'âge des abattages définitifs

Coupes d'éclaircie et de passage

Propositions de fabrication:

Sur la base des données de l'étude de l'hydropisie bactérienne du bouleau dans la région du nord du Kazakhstan, afin de prévenir les pertes économiques dues à la maladie et de prévoir la situation pathologique de la forêt, il est conseillé et nécessaire de prendre les mesures suivantes :

*pour la détection efficace de l'hydropisie bactérienne du bouleau et la lutte contre la maladie, il est nécessaire de mettre en place un ensemble de mesures à des fins de surveillance et sanitaires ;

**Pour surveiller l'état des forêts, la violation de leur stabilité, la surveillance des facteurs défavorables affectant l'état des forêts afin de les évaluer et de les prévoir, il est nécessaire d'organiser et de mettre en œuvre une surveillance pathologique des forêts.

Littérature:

1. Shcherbin-Parfenenko A.L. Maladies bactériennes des essences forestières. -M. : Goslesbumizdat, 1963.- S. 21 - 24.

2. V.P. israélien Maladies bactériennes des plantes. -M. : Selkhozgiz, 1952. - 344 p.

3. Sinadsky Yu.V. Bouleau. Ses ravageurs et maladies. -M. : Nauka, 1973. -174 p.

La maladie se caractérise par des dommages aux branches et aux troncs. Les branches de la cime des arbres touchés meurent, la cime s'amincit. Sous la couronne de séchage le long du tronc, dans de nombreux cas, des pousses d'eau apparaissent, qui se dessèchent également avec le temps. Avec un fort développement de la maladie, on observe un groupe qui meurt des arbres.

Des taches déprimées apparaissent sur les branches et les troncs minces des arbres affectés en raison de la mort de la partie libérienne de l'écorce et du cambium et du manque de croissance de la couche annuelle externe de bois pour cette raison. Sous l'écorce, aux endroits où les bactéries se développent, on observe des taches humides brun rouille de liber mort. Aux endroits où se trouvent les taches, un liquide incolore ou trouble (exsudat) contenant un grand nombre de cellules bactériennes (début infectieux) de l'agent causal de la maladie. Liquide sur en plein air s'assombrit, tachant le tronc d'une teinte ressemblant à du goudron. Sur un arbre, un grand nombre de taches de couleur foncée apparaissent, situées sur toute la longueur du tronc et sur les branches. La longueur des taches le long de la circonférence du tronc atteint 10 cm et jusqu'à 30 cm ou plus. Le bois du tronc dans les zones adjacentes aux tissus morts se caractérise par une teneur en humidité accrue.

Les bactéries Erwinia multivora ont la forme de bâtonnets, solitaires, rarement reliés par paires. La bactérie est péritriche, ne forme pas de spores, les flagelles sont longs, dépassant de 4,5 fois la longueur de la cellule, gram-négatif, se colore bien, aérobie ou anaérobie conditionnel, forme des capsules et une zooglea.

Partout. Pour la première fois dans les conditions de la Biélorussie, cette maladie a été signalée dans un certain nombre de forêts au printemps 2003 et s'est rapidement propagée sur tout le territoire.

Bactéries du genre Erwinia, agents responsables de l'hydropisie bactérienne du bouleau.

Les espèces de bouleau et d'autres feuillus sont touchées.

L'infection se propage par l'eau de pluie qui coule le long du tronc, ainsi qu'avec la participation d'insectes qui endommagent les tissus tégumentaires des branches et des troncs. La pénétration de l'infection dans le tronc peut se produire par les endroits des branches mortes, des dommages mécaniques, des passages naturels dans l'écorce du tronc.

Reconnaissance:

Elle est réalisée à la fin du printemps et au début de l'automne par la présence de traînées de liquide bactérien (exsudat) sur les troncs des arbres atteints avec l'établissement de la prévalence de la maladie et de la zone du foyer.

Détaillé:

Une surveillance détaillée est effectuée simultanément avec la surveillance de l'état sanitaire des plantations de bouleaux sur des parcelles d'essai permanentes. Les arbres sur PPP sont décrits selon un ensemble de caractéristiques et affectés à l'une des 6 catégories d'état conformément au TCP 026-2006, indiquant le nombre de taches d'hydropisie. Il est possible d'analyser 2 à 3 arbres modèles avec leur écorçage ultérieur pour déterminer la zone affectée par les taches bactériennes sur la surface latérale du tronc .

Préventif:

Création ou formation de plantations de bouleaux mixtes en composition;

Désinfection des endroits endommagés des troncs de bouleau après la fin de la saison de coupe;

Limitation de l'entaillage du bouleau dans les peuplements forestiers infectés par l'hydropisie bactérienne;

Prévention des dommages mécaniques aux troncs des arbres en croissance pendant divers types activités forestières;

Prévention de la formation de centres de reproduction massive de ravageurs des feuilles et des tiges dans les plantations de bouleaux.

Sanitaire et récréatif :

Abattage prioritaire pour l'usage principal dans les plantations matures et surannées touchées par l'hydropisie;

Enlèvement du bois récolté contaminé, brûlage des résidus de coupe pouvant servir de source d'infection ;

Éclaircie et abattage sanitaire opportuns dans les plantations de bouleaux avec un échantillon d'arbres infectés par l'hydropisie, rabougris et peuplés de ravageurs des tiges d'arbres ;

Réaliser des boutures sélectives pendant la période automne-hiver.

Les bouleaux, comme d'autres plantes, sont sensibles à divers types de maladies. Classiquement, ils peuvent être divisés en maladies infectieuses, non infectieuses et causées par des agents pathogènes. Les infections peuvent affecter non seulement les arbres faibles et endommagés, mais aussi les arbres sains affaiblis par des conditions défavorables. environnement- fluctuations de température, humidité élevée, manque d'arrosage ou d'éclairage, etc. Les agents infectieux les plus courants sont les champignons, ainsi que les bactéries, les nématodes, les mycoplasmes et les virus. Les infections se propagent par l'air, les oiseaux, les insectes et même les humains.

champignon amadou

Tout le monde connaît le champignon de l'amadou. La maladie survient principalement sur les arbres affaiblis. Les spores du champignon pénètrent à travers l'écorce endommagée, où elles commencent à se développer. Si la maladie a frappé un jeune arbre, sa durée de vie est considérablement réduite. Dans des conditions défavorables, le jeune bouleau atteint meurt après 3-4 ans. Les arbres matures sont plus résistants, mais les experts recommandent de les abattre quand même pour prévenir l'infection des arbres sains.

L'infection par un champignon se produit imperceptiblement. Premièrement, les feuilles acquièrent une couleur argentée, qui est causée par un empoisonnement par des toxines que le champignon libère au cours de sa vie. Ensuite, sur le tronc d'un bouleau, aux endroits où l'écorce est endommagée, vous pouvez voir des chapeaux de champignons rougeâtres. Si vous voyez ces chapeaux à plusieurs endroits, l'arbre sera difficile à sauver.

balai de sorcière

La formation de "balais de sorcière" sur un bouleau peut également être attribuée à des maladies fongiques. L'agent causal est le champignon marsupial Taphrina, qui pénètre dans la zone touchée de la branche, y germe et forme un mycélium. Le mycélium, en se développant, irrite l'arbre, à cause duquel les cellules commencent à se multiplier activement. Les bourgeons dormants germent, formant des pousses. Cependant, ces pousses se développent avec une certaine laideur - les feuilles sont de plus petite taille et un revêtement cireux apparaît sur leur face arrière - ce sont des spores du champignon.

Sur un arbre, avec une forte défaite, jusqu'à 20 "balais de sorcière" peuvent se former. Il n'y a pas de retard significatif dans le développement de l'arbre, cependant, les propriétés décoratives d'un tel bouleau en souffrent grandement.

oïdium

L'oïdium est la maladie la plus courante qui affecte presque toutes les plantes à feuilles caduques. Les spores d'oïdium sont sélectives. Si vous trouvez de l'oïdium sur des feuilles de lilas, il est peu probable que la maladie se propage au bouleau. Et, si le bouleau, les lilas, les orties et les concombres sont malades, alors, très probablement, 4 types de champignons se développent immédiatement sur le site.

En règle générale, l'infection des arbres se produit au début de l'été. C'est pendant cette période qu'un revêtement blanc semblable à une toile d'araignée peut être trouvé sur les feuilles. Les feuilles meurent progressivement et le champignon se propage aux jeunes pousses, arrêtant leur développement. A la fin de l'été, le mycélium se forme fructifications, que l'on retrouve sur les feuilles abîmées sous forme de points foncés. Avec les feuilles, le champignon de l'oïdium tolère bien l'hiver, de sorte qu'au printemps, il recommencera à infecter les feuilles.

hydropisie bactérienne

Institution d'État fédérale "Institut panrusse de recherche forestière et

mécanisation forestière » (VNIILM)

BOULEAU D'ÉDUCATION BACTÉRIENNE

Institution d'État fédérale "Institut panrusse de recherche sur la foresterie et la mécanisation forestière" (VNIILM)

BOULEAU D'ÉDUCATION BACTÉRIENNE

Pouchkino 2006 © Gninenko Yu.I., Zhukov A.M. ©VNIILM Gninenko Yu.I., Zhukov A.M. Recommandations scientifiques et méthodologiques pour identifier les foyers et diagnostiquer l'hydropisie bactérienne du bouleau. / VNIILM, Pushkino, 2006, P. 18.

Une description du développement de l'hydropisie bactérienne du bouleau dans les peuplements forestiers de la partie européenne de la Russie est donnée. Son rôle dans la vie de la forêt est montré, étant donné information brève sur certains porteurs de l'agent pathogène et les principaux signes diagnostiques de dommages aux arbres, à l'aide desquels il est possible d'identifier en temps opportun la formation de foyers de la maladie.

Conçu pour les praticiens de la foresterie et de la protection des forêts.

Ils ont été développés par le directeur du Laboratoire de protection des forêts contre les organismes envahissants et de quarantaine, Ph.D. biol. Sciences Gninenko Yu.I. et directeur de recherche de ce laboratoire, docteur en biol. Sciences Joukov A.M.

Conçu pour les spécialistes de la foresterie et de la protection des végétaux qui sont professionnellement impliqués dans le boisement, la protection des forêts et le suivi de l'état des forêts.

1. PRINCIPALES MALADIES BACTÉRIENNES EN FORÊT

1.1. Informations générales sur les bactéries phytopathogènes

1.2. Gamme de plantes affectées

1.3. Les principaux agents responsables des maladies bactériennes des espèces forestières

2. ÉDUCATION BACTÉRIENNE DU BOULEAU

2.1. La propagation de l'hydropisie bactérienne du bouleau

2.2. Étiologie de l'hydropisie bactérienne du bouleau

2.3. Le degré de dommages causés aux arbres par la maladie

2.4. Causes de la maladie et de son développement

3. INSECTES CAPABLES DE PROPAGER L'HYDROPYDINE

4. DÉTECTION DE L'ÉDUCATION BACTÉRIENNE DU BOULEAU DANS LES BÉBERGEMENTS

INTRODUCTION

Des épidémies de reproduction massive d'insectes forestiers nuisibles se produisent souvent dans les forêts et des épiphytoties de diverses maladies se développent. Les foyers de ravageurs et de maladies couvrent certaines années de vastes zones et causent des dommages importants aux forêts du pays. Habituellement, les spécialistes de la foresterie et de la protection des forêts, par un certain nombre de signes extérieurs, déterminent facilement les espèces d'agents pathogènes qui ont affecté une zone particulière de la forêt.

Cependant, ces dernières années, dans les forêts de bouleaux de la partie européenne de la Russie et de la Sibérie, on a noté le développement d'une hydropisie bactérienne, dont le diagnostic a causé certaines difficultés aux travailleurs forestiers. Cela est dû au fait que des lésions sévères antérieures de l'hydropisie n'ont pas été observées. De plus, la détermination de l'espèce de l'agent pathogène nécessite des connaissances et des compétences spécifiques.

Le manque de compétences dans l'identification des bactérioses du bouleau et d'autres espèces forestières conduit souvent à une comptabilisation incomplète de leurs foyers et à des erreurs dans la désignation des mesures de protection.

Ces recommandations visent, dans une certaine mesure, à combler le manque de littérature spécialisée sur les bactérioses des espèces d'arbres et à aider les forestiers à identifier les foyers d'hydropisie bactérienne dans les forêts de bouleaux et à identifier les agents pathogènes des bactérioses.

1. PRINCIPALES MALADIES BACTÉRIENNES EN FORÊT

1.1. Informations générales sur les bactéries phytopathogènes Les bactéries sont les plus petits organismes cellulaires à structure cellulaire procaryote. Leurs tailles varient de 0,5 à 4,5 µm de longueur et de 0,3 à 1,3 µm de largeur.

La plupart des bactéries sont des organismes hétérotrophes, ne consommant que des produits prêts à l'emploi matière organique. Les bactéries se reproduisent en divisant les cellules en deux parties. Parmi les bactéries, les formes sporulées et non sporulées, on distingue les formes mobiles et immobiles, mais la plupart des bactéries sont mobiles.

De forme, toutes les bactéries phytopathogènes sont des bâtonnets, le plus souvent droits aux extrémités arrondies. Les plus courantes sont des cellules bactériennes simples ou connectées par paires.

La nutrition bactérienne se produit par osmose, directement à travers la membrane cellulaire.

Les enzymes sécrétées par les bactéries contribuent au fait que les substances qui les entourent d'indigestes deviennent digestibles pour elles.

Certaines bactéries forment des capsules autour des cellules, qui se forment en raison de la libération de polysaccharides vers l'extérieur. L'une des fonctions de ces capsules muqueuses est de protéger les cellules du dessèchement et de l'action du rayonnement solaire. De plus, la capsule protège les bactéries phytopathogènes de leur fixation, endophytes dans les espaces intercellulaires des plantes, par les membranes des cellules hôtes. Par conséquent, les formes capsulaires de bactéries sont plus virulentes que les formes non capsulaires. L'exsudat, c'est-à-dire les sécrétions muqueuses des bactéries qui forment des capsules, est souvent perceptible sur les organes végétaux affectés par les bactéries.

Les bactéries phytopathogènes au cours de la vie sont bien colorées avec des colorants basiques à base d'aniline et se développent bien sur des milieux nutritifs artificiels. L'écrasante majorité des bactéries phytopathogènes sont des aérobies, et seule une petite partie d'entre elles sont des anaérobies facultatifs.

Le transfert de bactéries phytopathogènes des plantes malades aux plantes saines ou des parties malades des plantes aux parties non affectées pendant la saison de croissance se produit de plusieurs façons.

Dans la plupart des cas, les bactéries phytopathogènes ne peuvent pas se propager directement dans l'air sur de longues distances. Ce mode de transport, notamment en air sec, a une importance locale limitée. Cela est dû au fait que la plupart des bactéries phytopathogènes sont des bâtonnets non sporulés qui meurent assez rapidement à l'air sec, surtout sous l'influence de rayons de soleil. Ils se propagent mieux dans l'air humide.

L'humidité de l'environnement est l'une des conditions de réussite de la propagation des bactéries phytopathogènes. Pendant la saison des pluies, la plupart des bactéries peuvent se propager avec des gouttelettes d'eau, y compris celles qui causent la tache des feuilles, la brûlure des pousses, etc. Les insectes dans un certain nombre de cas ont une relation étroite avec les agents responsables de la bactériose. Ils sont capables de propager une infection bactérienne tout au long de la saison de croissance. Le plus courant est le transfert mécanique de bactéries. Les insectes (scolytes, barbillons, scolytes) des parties malades de la plante les transfèrent sur le tégument de leur corps ou sur les organes buccaux aux plantes saines. Par exemple, la survenue d'une infection bactérienne du chêne dans les lieux de localisation des passages de Tripodendron domesticum, Cryptorrhynchus lapathi, Agrilus biguttatus, hêtre - dans les lieux de peuplement d'Agrillus viridis, sapin - dans les lieux de peuplement de Sirex argonautorum a été établie de manière fiable.

Les bactérioses sont un groupe répandu, mais encore relativement peu étudié, de maladies des arbres et des arbustes. Le rôle des bactérioses dans la vie de la forêt et leur importance économique sont particulièrement flous.

Actuellement, des bactérioses ont été notées dans les arbres et arbustes des familles suivantes :

Pinaceae, Salicaceae, Fagaceae, Juglandaceae, Ulmaceae, Moraceae, Berberdaceae, Lauraceae, Rosaceae, Tiliaceae, Ericacaea, Oleaceae.

Le plus souvent, des bactérioses sont notées dans les plantes d'arbres et d'arbustes des genres suivants:

Pinus, Cupresus, Juniperus, Populus, Salix, Juglands, Quercus, Corylus, Castanea, Ulmus, Morus, Betulus, Berberis, Ribes, Pirus, Sorbus, Crataegus, Rosa, Prunus, Acacia, Fraxinus.

Alors large éventail des plantes affectées par des maladies bactériennes indique l'étendue des maladies bactériennes parmi les plantes en général et, en particulier, parmi les arbres et les arbustes.

1.3. Les principaux agents responsables des maladies bactériennes des espèces forestières Malgré le fait qu'il soit connu grand nombre maladies bactériennes des essences forestières, tous leurs agents pathogènes appartiennent à deux familles : les Enterobacteriaceae et les Pseudomanadaceae.

La famille des Enterobacteriaceae comprend les bactéries du genre Erwinia, qui provoquent la nécrose des tissus parenchymateux. Les bactéries de ce genre infectent un grand nombre d'espèces de plantes ligneuses et les symptômes résultants du développement de la maladie sont similaires chez différentes espèces. L'écrevisse humide bactérienne (hydropisie) a été décrite et étudiée sur l'épicéa, le sapin, le chêne, le hêtre, le tilleul, le frêne, le peuplier et d'autres espèces. Cette maladie est causée par la bactérie Erwinia raultivora Scz.-Parf. Cette bactériose se caractérise par la formation de plaies humides et de fissures dans le cortex, à travers lesquelles un liquide muqueux est libéré - l'exsudat. La bactérie provoque la dégradation des tissus affectés en libérant des enzymes nécrotiques.

La brûlure bactérienne est causée par la bactérie Erwinia amylovora (Burrill) Com. La maladie se traduit par le noircissement et le dessèchement des feuilles, des branches, des fruits des plantes fruitières, le gonflement de l'écorce, l'exfoliation du périderme et l'exsudat à la surface de l'écorce.

Avec le développement de la bactériose dans les arbres, de longues tiges sèches se forment sur les troncs.

Le gonflement de l'écorce et l'exfoliation du périderme sont particulièrement évidents dans les roches à liber mou. Chez le bouleau, l'écorce de bouleau élastique se gonfle sous forme de nodules (gonflements) remplis de liquide. Dans ce cas, l'écorce affectée sèche rapidement. Les dommages causés aux plantes à écorce épaisse (par exemple, le chêne) peuvent être jugés par l'exsudat dépassant des fissures. L'écorce séchée se fissure transversalement et le long du tronc, exposant l'aubier mort. Avec une lésion articulaire d'une brûlure bactérienne et de l'hydropisie d'un arbre, une culture mixte de bactéries pathogènes est isolée de l'écorce et du bois.

Lors de la différenciation des bactérioses, il convient de garder à l'esprit que la brûlure survient le plus souvent selon le type d'équitation : la couronne et le tronc sont touchés. Pour l'hydropisie, le type de base est plus caractéristique, dans lequel les parties bout à bout des troncs et des racines sont affectées. La brûlure de l'écorce est plus sèche, la macération (désagrégation des tissus) s'exprime mal. Avec l'hydropisie, les tissus sont saturés d'humidité, macérés, l'exsudat a une odeur aigre. La brûlure se développe rapidement, tandis que l'hydropisie est plus caractéristique de l'évolution chronique de la maladie, au cours de laquelle se produit une mort progressive des tissus. Lors d'un brûlage, des bactéries vivent dans les couches de bois adjacentes à l'écorce. Avec l'hydropisie, les bactéries vivent dans les couches profondes du bois jusqu'à sa partie sonore.

La famille des Pseudomanadaceae comprend des espèces des genres Pseudomonas et Xanthomonas. Les bactéries du genre Pseudomonas provoquent des maladies mixtes (généralisées) et hyperplasiques. Parmi les bactéries de ce genre, on connaît P. saliciperda Lind., responsable de la trachéobactériose des saules, P. pini Wuill. et P. walepensis L., qui cause le cancer des troncs et des racines chez les pins, P. tumefaciens (Smith et Town.) Stevens., qui cause le cancer des troncs et des branches chez les sapins, les cyprès et les genévriers, P. ceras Griffin, et P. .pruni Smith ., provoquant des tumeurs cancéreuses chez les coings, pommiers, poiriers, pruniers et aubépines. P. savastanoi (Smith) Stevens, qui provoque des tumeurs cancéreuses des troncs et des sous-bois, et P. quercina Schem, qui provoque des « cancers transversaux superficiels », ont été trouvés sur chêne. Sur frêne, le cancer de la tige est causé par P. savastanoi var. Fraxini Brun.

De nombreux Pseudomonas infectent les feuilles de diverses espèces végétales, provoquant la formation de taches entourées d'un halo lumineux, qui se forme en raison de l'infiltration de toxines bactériennes dans les tissus environnants, provoquant la dégradation des chloroplastes. L'affiliation spécifique de ces agents pathogènes est déterminée par la plante hôte. L'utilisation de méthodes génétiques systématiques a montré que les différences entre elles ne vont pas au-delà des variations intraspécifiques. Par conséquent, 45 espèces responsables de la tache foliaire ont été combinées en 2 espèces qui, selon la règle de priorité, ont reçu les noms P. syringae et P. savastanoi, avec un grand nombre de variantes pathologiques : P.

seringues pv. tabaci, P. savastanoi pv. phaseolicola, etc.

La connaissance des signes externes (symptômes) des maladies des plantes est nécessaire pour un diagnostic correct de la maladie. Les symptômes de certaines bactérioses végétales sont si caractéristiques qu'ils permettent de juger avec précision à quel type de maladie nous avons affaire. Souvent, cependant, un examen externe ne suffit pas et il faut recourir à recherche en laboratoire. Cela devrait être fait en particulier lors de la détection initiale d'une bactériose dans une localité donnée. Le diagnostic par signes extérieurs permet de n'avoir qu'un jugement sur les agents causals probables de la maladie.

Selon la nature des symptômes, la bactériose est généralement divisée en quatre groupes :

parenchymateuses, vasculaires, mixtes ou généralisées (vasculaires-parenchymateuses) et hyperplasiques (tumeurs ou néoplasmes) (Tarr, 1975).

Nécrose des tissus parenchymateux - symptôme caractéristique de nombreuses brûlures bactériennes qui affectent les pousses des plantes et la pourriture humide des branches et des troncs. Avec des taches bactériennes et des brûlures, la lésion peut affecter presque toutes les parties aériennes de la plante - feuilles, bourgeons, fruits et tiges. Les brûlures bactériennes sont souvent causées par les espèces Pseudomonas et Xanthomonas.

La pourriture molle bactérienne est souvent causée par des espèces du genre Erwinia.

Dans les maladies vasculaires, les bactéries remplissent les vaisseaux du xylème et s'y multiplient, ainsi que dans les tissus parenchymateux adjacents. La défaite se manifeste par le flétrissement et la mort subséquente de la plante. Sur les sections transversales de la tige, les vaisseaux sont souvent anormalement colorés et obstrués par une masse visqueuse de bactéries. Maladies vasculaires causée par les espèces Xanthomonas et Erwinia.

Dans les maladies généralisées ou mixtes, les tissus parenchymateux et vasculaires sont touchés de sorte que l'infection se propage presque dans toute la plante. Les agents responsables de ces maladies sont des bactéries du genre Pseudomonas.

Les maladies hyperplasiques se développent lorsque les bactéries ont un effet stimulant sur la plante. Dans les tissus infectés, la division cellulaire se déroule rapidement et de manière aléatoire, à la suite de laquelle divers néoplasmes apparaissent - galles, tumeurs, balais de sorcière, etc. Avec ce type de maladie, des tumeurs peuvent apparaître sur les racines, les tiges, les branches et leur taille, ainsi que leur structure, dépendent du type de plante : chez les plantes herbacées, les tumeurs sont molles, et chez les ligneuses, elles sont ligneuses. Les agents responsables de l'hyperplasme sont des bactéries du genre Pseudomonas (Agrobacterium).

2. ÉDUCATION BACTÉRIENNE DU BOULEAU

2.1. Répartition de l'hydropisie bactérienne du bouleau L'hydropisie bactérienne du bouleau, causée par la bactérie Erwinia multivora, a été découverte et décrite par A.L. Shcherbin-Parfenenko dans les forêts des forêts de Maikop et d'Apsheron de la République d'Adygea (Caucase du Nord) en 1963. Dans un peuplement mixte de chênes, de charmes, de trembles, de saules et de bouleaux, la maladie n'a été détectée que sur les bouleaux, et la proportion des jeunes arbres flétris et desséchés à la suite d'une bactériose s'élevait à environ 70 %. Le développement de bactérioses a été noté aussi bien sur des taillis que sur des arbres issus de graines d'âges différents. Tous les arbres rétrécis avaient du bois humide dans les parties de crosse.

La bactériose du bouleau est connue depuis longtemps comme une maladie dangereuse qui affecte souvent les forêts de bouleaux dans diverses régions. Dans la région de Tchernihiv, au milieu du XXe siècle, en raison du développement de la bactériose, environ 2000 m3 de bois ont été abattus (Balabas, 1966). Des bactérioses ont également été notées dans les forêts de bouleaux de Pologne (Koehler, 1978).

Au milieu des années 70. Au XXe siècle, une importante épiphytotie d'hydropisie bactérienne couvrait les forêts de bouleaux de la Trans-Oural, du sud de la Sibérie occidentale et du nord du Kazakhstan (Gninenko, Bezruchenko, 1983). La maladie a été identifiée au printemps 1976 par la présence de gonflements caractéristiques du cortex. À l'automne de l'année suivante, il s'était largement répandu, couvrant le territoire Région de Kourgan environ 100 000 hectares de forêt et environ 60 000 hectares dans la région de Tcheliabinsk. Au cours des mêmes années, la maladie a été notée dans les forêts de bouleaux du sud de Sverdlovsk, ainsi que dans les régions d'Omsk et de Novossibirsk, et dans la partie forêt-steppe du territoire de l'Altaï.

Au Kazakhstan, les foyers de la maladie opéraient dans les régions de Kustanai, du nord du Kazakhstan et de Pavlodar.

Les foyers de la maladie dans les forêts de cette zone se forment généralement dans les forêts de bouleaux poussant sur les parties élevées du relief et les pentes des bassins versants exposés au sud. La densité des cimes dans ces peuplements forestiers était de 0,5...0,7, qualité III-VI, l'âge des arbres de la canopée principale était de 20...60 ans.

La principale essence forestière était le bouleau verruqueux Betula pendula avec un léger mélange de peuplier faux-tremble Populus tremula et de pin Pinus silvestris. De plus, la maladie n'a pas été observée sur le pin, et sur certains trembles, son dessèchement en masse a également été marqué dans toutes les zones steppiques et steppiques forestières de cette vaste région.

2.2. Étiologie de l'hydropisie bactérienne du bouleau Les signes extérieurs de la maladie sont la minceur de la cime et la présence de branches sèches dans celle-ci. Le feuillage des cimes est relativement plus petit que celui des arbres sains, la feuille a une teinte jaunâtre. Dans la partie inférieure de la cime apparaissent des pousses d'eau, parfois nombreuses.

Des taches rougeâtres sont visibles sur l'écorce à cause de l'exsudat sortant du liber humide. Le liber et le bois dans les zones touchées sont humides, de couleur brun foncé, avec une odeur aigre caractéristique. Chez les jeunes bouleaux atteints de bactériose, les branches se dessèchent, des plaies cancéreuses unilatérales déprimées jusqu'à 1 m de long apparaissent à la base des troncs, elles sont recouvertes d'écorce à l'extérieur, n'ont pas de crête calleuse et sont à peine perceptibles. Ces plaies sont situées dans Différents composants tronc, y compris le cou de la racine. Parfois, des fissures avec écoulement de mucus se produisent sur l'écorce.

Habituellement, le principal signe précoce du développement de la bactériose dans un peuplement forestier est la faible densité de la cime, l'apparition de cimes mortes chez certains arbres, et plus tôt que dans les peuplements sains, le jaunissement automnal et la chute des feuilles. Si de tels signes sont révélés dans le peuplement forestier, il convient de prêter attention à la présence de protubérances brunes d'exsudat sur les branches squelettiques inférieures et sur les cimes rétrécies.

Dans le cas où les forêts de bouleaux ont été soumises à un effet stressant, par exemple la sécheresse, la défoliation dans les couronnes causée par les larves d'insectes mangeurs de feuilles, etc., puis lors d'un printemps sec avec un grand nombre de jours de ensoleillement, il est possible, tout d'abord, sur les bords sud et sur les versants sud, sur des troncs de bouleau de renflements de tailles et de configurations diverses. Dans de tels gonflements, l'exsudat s'accumule, qui traverse rapidement l'écorce et s'écoule à la surface du tronc, formant des stries brun-brun vif. Dans les parties de la crosse des bouleaux, où l'écorce a une structure grossièrement fissurée, les gonflements ne se forment pas et des taches brunes d'exsudat sont visibles sur l'écorce. L'exsudat a généralement une odeur aigre-douce prononcée.

Des gonflements se forment aux endroits où le liber et le cambium meurent en raison du développement de la bactériose.

Les bactéries en développement émettent des gaz au cours de leur activité vitale qui, s'accumulant sous l'écorce de bouleau, dense et imperméable aux gaz, forment des renflements remplis d'exsudat. Les arbres sur lesquels de tels gonflements se sont formés, si les taches du liber mort et du cambium entourent le tronc dans sa partie inférieure, meurent. Si les gonflements n'ont pas sonné le tronc, l'arbre continue de vivre. Des pousses d'eau se forment sur le tronc, qui peut vivre 1 à 2 ans.

Si l'affaiblissement dû à l'hydropisie est important et que les conditions de croissance ne se sont pas améliorées (c'est-à-dire que le peuplement continue d'être affecté par la sécheresse, les phytophages mangeurs de feuilles, etc.), les arbres commencent à se dessécher.

À cette époque, lorsque les troncs de bouleaux sont fortement arrosés en raison du développement de la maladie, ils sont activement peuplés d'arbres à tige tels que les bûcherons familiaux et non appariés.

L'apparition de pousses d'eau sur les troncs indique le début de la dernière étape du développement de la maladie, qui est généralement suivie de la mort de l'arbre. Lors de l'abattage d'arbres à ce stade du développement de la maladie, aucune pousse ne se forme sur les souches restantes, ou elle meurt en période au début son développement, généralement dans les 1-2 mois après le début. Cela indique que les arbres sont déjà si gravement affaiblis par la maladie qu'il est généralement impossible de restaurer leur activité vitale.

Dans la plupart des foyers d'hydropisie bactérienne, la proportion d'arbres touchés par la maladie est faible. Cependant, dans les zones où les forêts de bouleaux ont été gravement touchées par la sécheresse et ont été utilisées pour le pâturage intensif pendant plusieurs années, les arbres ont été davantage touchés : dans de telles conditions, jusqu'à 70 % des arbres sont morts d'hydropisie et la décomposition des peuplements forestiers a commencé à partir de les bords.

Les enquêtes ont montré que l'hydropisie bactérienne la plus sévère affecte les arbres poussant sur les bords sud des peuplements forestiers (jusqu'à 54%), moins sur le nord (44%), tandis qu'à l'intérieur du peuplement forestier, à environ 100 ... 150 m de la bords, il s'est avéré être touché par la maladie.seulement 28% des arbres.

Significativement moins que sur les bassins versants, les peuplements forestiers poussant à proximité des plans d'eau souffrent de maladies. Ainsi, la prise en compte de l'état des arbres sur les parcelles d'essai a montré que parmi les arbres poussant à moins de 10 m du bord de l'eau, seuls 2 % étaient atteints par la maladie. Parmi les arbres poussant à une distance de 10 à 20 m, 37 % sont touchés par la maladie, et à une distance de 20 à 60 m de l'eau, 69 % des arbres du peuplement forestier sont touchés par la maladie.

Dans les peuplements forestiers touchés par l'hydropisie bactérienne, les arbres rabougris souffrent davantage de la maladie. Ainsi, sur les parcelles d'essai, le diamètre moyen des arbres restants non affectés était presque 2 fois supérieur au diamètre des arbres desséchés par la maladie.

Des observations quadriennales réalisées sur deux placettes échantillons ont montré que durant cette période, 20 à 30 % des arbres sont morts dans les peuplements (tableau 1).

Prise en compte de l'évolution de l'état des arbres dans les foyers d'hydropisie bactérienne sur les parcelles d'essai permanentes du peuplement forestier Outre la sécheresse, les dégâts causés aux forêts par les phytophages phyllophages ont contribué au développement de l'hydropisie bactérienne. Les foyers de la maladie ont agi à plusieurs reprises dans les forêts de bouleaux de la Trans-Oural, de la Sibérie occidentale et du nord du Kazakhstan après de graves dommages causés par les chenilles spongieuse et les espèces du groupe été-automne.

Des signes de dommages aux arbres par l'hydropisie bactérienne apparaissent sur l'arbre généralement au printemps, lorsque la formation de gonflements remplis d'exsudat peut être observée sur l'écorce. Il peut y avoir beaucoup de tels gonflements sur le cortex. Sous un tel gonflement, le liber et le cambium brunissent et meurent.

Après un certain temps, l'écorce sur le gonflement se fissure et un liquide brun-brun s'écoule sur le tronc. C'est à cette époque qu'en raison des stries brun-brun formées sur le tronc, la maladie est généralement facilement détectée.

Après la mort de la couche cambiale autour de l'ulcère, du tissu calleux commence à se former, l'écorce du gonflement se fissure et une plaie aux bords déchirés se forme sur le tronc.

L'agent causal de l'hydropisie bactérienne peut dans certains cas devenir la cause première du dessèchement des arbres, et cela se produit le plus souvent dans les meilleures conditions de croissance, parfois sans la participation conjointe d'insectes nuisibles et de champignons pathogènes. Mais dans sa pathogénie, la maladie est associée à des insectes (principalement des tiges) en tant que porteurs de l'agent pathogène.

La spécificité et l'agressivité de la bactérie consistent en l'accumulation rapide (en 2-3 jours) de la masse infectieuse, à condition que la plante hôte soit préparée biochimiquement, la présence d'une quantité suffisante de nutriments, et est due aux enzymes et aux toxines sécrétées par l'agent pathogène, qui sont les produits de son activité vitale.

Il a été établi que l'activité saisonnière des bactérioses (printemps, automne) est associée à la nature de la nutrition glucidique, notamment la redistribution saisonnière de l'amidon et une augmentation de la concentration des sucres dans le bois.

Les bactéries réduisent également considérablement la résistance au gel des arbres, étant les centres de cristallisation de la glace, et les produits de leur métabolisme (avec hydropisie du tronc) provoquent l'apparition de fissures de gel.

3. INSECTES CAPABLES DE PROPAGER L'HYDROPYDINE

Le scolyte occidental non apparié Xyloborus (Anisandrus) dispar F. est largement répandu en Europe et en Sibérie. Large polyphage (tableau 2). Habite les forêts de feuillus et mixtes de feuillus et de conifères avec une densité de 0,1 à 0,5 ans depuis les jeunes plantations jusqu'aux peuplements matures et surannés. Lors de l'installation, il préfère les arbres sains issus de graines, en particulier ceux qui se trouvent dans les zones clairsemées, à la périphérie des clairières et dans les fenêtres. Habite souvent Figure 1 - Pronotum hivernant à la fois dans les passages et dans la litière.

femelles de la femelle occidentale non appariée La longueur du corps de la femelle est de 3,0...3,5 mm, le pronotum est court et le scolyte (Stark, 1952) est large, presque sphérique et de profil très convexe (Figure Figure 2 - Pronotum du scolyte occidental impair mâle (Stark, 1952) Polyphage, ou familial Le scolyte Xyloborus saxeni Ratz, comme l'espèce précédente, est largement répandu en Europe. Asie centrale, en Sibérie, y compris le sud de la Yakoutie, Sakhaline et Kamtchatka. Connu en Mongolie, Corée, Chine du Nord, Japon, Inde, Iran et Amérique du Nord. Large polyphage (tableau 2). Préfère s'installer dans des endroits éclairés (lisières, zones clairsemées), que l'on trouve sur du bois coupé. Habite à la fois les arbres affaiblis sur pied et les coups de vent et les troncs dans les sites d'exploitation forestière et les entrepôts. Peut se déposer sur les troncs, les branches et les souches (Stark, 1952).

Les coléoptères portaient le canal d'entrée le long du rayon médullaire. Il passe dans le passage utérin, se courbant généralement et longeant ensuite les anneaux de croissance. Il peut y avoir deux passages utérins allant dans des directions différentes. Les femelles pondent leurs œufs en petits groupes. Les larves se nourrissent en rongeant le passage familial. Ce parcours a la forme d'une cavité plate située au-dessus ou au-dessous du passage utérin.

Races alimentaires de scolytes occidentaux impairs et familiaux (Stark, 1952) Polyphages, ou chêne, charme, frêne, orme, bouleau, pin, cèdre de Sibérie et poirier, scolytes de la famille aulne, peuplier, tremble, châtaignier de Corée, mélèze, prunier Femelle longueur du corps 2,3 ... 2,5 mm (Figure 3), a une forme cylindrique. Couleur du corps brun rouille, brillant; antennes et lanki un peu plus pâles. Longueur du pronotum (Figure 4) sensiblement plus longue que sa largeur, avec des bords parallèles des côtés.

De petits tubercules acérés et des poils saillants sont présents sur la moitié antérieure. Sa moitié postérieure est presque lisse, avec des poils très fins.

Sur les élytres, les stries sont très petites, étroites, discrètes. Les rainures sur le clivus ne sont pas claires (Figure 5).

Le mâle est plus abondamment couvert de poils que la femelle. Sa forme de corps est plus plate, la longueur du corps est de 1,7 à 2,3 mm. Les dents du pronotum sont petites. Il n'y a pas d'élytres pointillés Figure 3 - Femelle Choisissant des peuplements clairsemés pour s'établir, coléoptères du scolyte familial Figure 4 - Pronotum du scolyte familial et se développe en conséquence

4. DÉTECTION DE L'ÉDUCATION BACTÉRIENNE DU BOULEAU DANS LES BÉBERGEMENTS

Toutes les forêts de bouleaux touchées par la défoliation par des ravageurs foliaires l'année suivante après la non-défoliation par des ravageurs foliaires l'année suivante après des dommages sont soumises à un examen pour identifier l'éventuelle apparition de foyers d'hydropisie bactérienne; touchés par de graves sécheresses, des changements dans les niveaux des eaux souterraines et d'autres facteurs de stress.

L'enquête devrait débuter au printemps pendant la période de flux de sève intensif. Dans le même temps, une zone de comptabilisation temporaire doit être aménagée dans le peuplement forestier examiné, sur laquelle au moins 100 arbres doivent être comptés selon les catégories de condition acceptées. Les catégories d'état du bouleau affecté par l'hydropisie bactérienne présentent un certain nombre de spécificités qui doivent être prises en compte lors de l'examen (tableau 3).

Parfois, les forestiers procèdent à des coupes sanitaires claires ou sélectives dans les foyers d'hydropisie bactérienne en fonction de l'état réel des peuplements forestiers, sans déterminer la cause de l'affaiblissement et du dessèchement des arbres. Si vous devez vous assurer que l'hydropisie bactérienne est la cause du trouble dans une zone particulière de la forêt, vous devez tenir compte de l'état des souches.

Ce décompte se fait au plus tard 1 an après la mise à l'arrêt du site. Dans le même temps, la présence d'hydropisie peut être établie sur la base des résultats des enquêtes sur l'état des souches (tableau 4).

Caractéristiques des catégories d'état des arbres dans les foyers d'hydropisie bactérienne debout affaibli Le feuillage de la cime est plus petit que d'habitude, la cime est clairsemée. En automne, le jaunissement est fortement atténué.Sur les branches inférieures de la cime, il y a des tentatives de tassement ou un seul dessèchement.Sur le tronc, de nombreuses stries ou renflements de l'écorce. Bois mort frais le long du tronc Il n'y a pas de feuillage vivant dans la couronne, il peut être partiellement conservé du vieux bois mort Sur les branches squelettiques de la couronne et le long de tout le tronc Fructifications du bouleau Compte tenu de l'état des souches après la coupe du bouleau dans le foyer de l'hydropisie bactérienne Catégorie Souche d'un arbre sain Croissance des souches nombreuse, saine . Habituellement, la hauteur Souche d'hydropisie affectée La croissance de la souche est petite, petite, une partie des pousses d'un arbre se desséchant de l'hydropisie, une tache brune d'un faux noyau est visible Les données obtenues lors de tels examens pathologiques forestiers doivent être complétées par la détermination en laboratoire de les causes des maladies des arbres Pour cela, des échantillons de bois doivent être prélevés sur des arbres présentant des signes clairement visibles de développement de bactériose. Les échantillons doivent être prélevés en utilisant l'une des deux méthodes recommandées.

1. Avec une foreuse incrémentale, il faut obtenir un noyau en bois et le placer dans un sac en papier. L'endroit où l'échantillon a été prélevé et la date doivent être inscrits sur le sac. Le sachet doit être placé dans un sac de terrain et livré au laboratoire pour analyse en laboratoire au plus tard 5 à 7 jours après la prise lorsqu'il est conservé dans un endroit sec.

2. Si nécessaire, il est possible de prélever un échantillon de bois après l'abattage de l'arbre. Dans le même temps, un cercle plat est découpé dans un arbre tombé de n'importe où dans le tronc. Le cercle scié est fendu radialement et une puce de 2 ... 5 cm de large est prise avec une hache, de préférence le long du rayon du tronc. L'échantillon prélevé est également placé dans un sac en papier comme décrit ci-dessus.

Rappelons qu'il n'est possible de placer un échantillon de bois dans une éprouvette, un sac plastique ou un contenant similaire que s'il est livré au laboratoire au plus tard le lendemain. Sinon, l'échantillon peut se couvrir de mycélium de divers champignons, ce qui peut fausser les résultats de l'analyse.

En laboratoire, l'analyse doit être effectuée en plaçant un échantillon de bois dans un milieu nutritif sélectif approprié et, par la nature du développement de la masse bactérienne qu'il contient et par les résultats de la microscopie, l'espèce de la bactérie pathogène est déterminé.

Imprimé à partir de la mise en page originale finie dans FGU VNIILM 141200, Pushkino, région de Moscou, st. Institutskaïa, d.

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L'hydropisie bactérienne du bouleau a été décrite pour la première fois par le scientifique Shcherbin-Parfenenko dans le Caucase, explique Artur Anvartdinovich. - Au Bachkortostan, jusqu'à la fin des années 1990, cette maladie n'était pas répandue. Mais après la sécheresse de 2010, il a recommencé à se développer rapidement.

Les arbres en ville reçoivent une forte charge négative. Ils sont affectés par les substances émises par les véhicules, les rayonnements électromagnétiques, les dommages mécaniques, le compactage du sol : un arbre échange non seulement à travers les feuilles, mais aussi "respire" avec ses racines - il aime que l'air soit présent dans le sol. Par conséquent, le vieillissement biologique d'un arbre en conditions urbaines se produit beaucoup plus rapidement.

Si la sécheresse s'ajoute à cela, l'arbre commence à "mourir de faim" et devient plus sensible aux ravageurs. modifié composition chimique les feuilles aident les insectes qui les mangent à augmenter considérablement leur nombre, à la suite de quoi reproduction de masse organismes nuisibles.

Pourquoi cette maladie est-elle dangereuse ?

Une partie vivante et extrêmement importante de l'arbre - le phloème - est affectée, à la suite de quoi des massifs de bouleaux entiers meurent en un an. Ce problème a été traité par l'Institut panrusse de recherche sur la foresterie et la mécanisation forestière, dont les spécialistes (Yu.I. Gninenko) ont découvert que les insectes - ravageurs des tiges, en particulier l'aubier du bouleau, contribuent à la propagation de la maladie. Ajoutez à cela les dommages mécaniques au coffre lors du nettoyage des zones urbaines. La moindre blessure au tronc est la porte d'entrée de l'infection la plus dangereuse. Cela est particulièrement vrai pour la période d'écoulement de la sève. Malheureusement, certains citoyens essaient d'extraire la sève et abîment l'écorce des arbres. Tout le monde ne sait pas que la coupe en vue d'en extraire le jus s'effectue selon Certaines règles: autorisé uniquement sur les arbres qui vont être abattus dans un proche avenir. Sans compter qu'il vaut mieux le faire en dehors de la ville.

L'hydropisie bactérienne peut-elle être guérie?

Il n'y a qu'un seul moyen de le combattre - en abattant les arbres malades. Pour l'homme, la maladie n'est pas dangereuse, des cas de transmission d'infection n'ont pas été constatés.

Étant donné que l'organisme nuisible n'est pas capable de s'enraciner et de se déplacer par lui-même - il a besoin d'un porteur (eau, vent, insecte ou objet), les arbres affectés doivent être enlevés en hiver ou pendant la période sèche.

Maintenant, il est nécessaire de le faire dès que possible, jusqu'à ce qu'il fasse plus chaud et que la fonte des neiges et le flux de sève commencent. J'aimerais que les gens n'aient pas peur d'abattre des bouleaux malades. S'ils ne sont pas supprimés, les conséquences peuvent être catastrophiques. D'autres arbres doivent être plantés à la place de ceux qui ont été abattus.

Comment aider les arbres en ville ?

Les aimer. Ils ont besoin de soins, comme tout organisme vivant. Avec des soins appropriés, la propagation de l'hydropisie à une telle échelle aurait pu être évitée. L'attention et le soin des arbres est le devoir de chacun de nous. Les entreprises qui ont des plantations sur leur territoire pourraient les arroser en saison sèche, organiser la couverture du sol, par exemple avec de la sciure ou des écorces broyées, afin de retenir l'humidité, et les nourrir avec des engrais.

Nous avons mené une enquête sur les arbres poussant le long des rues. Beaucoup d'entre eux souffrent de maladies de pourriture, dont la principale cause est les dommages mécaniques au tronc. Lorsque l'écorce est endommagée, les champignons peuplent - le processus de propagation du mycélium commence. Cela s'accompagne de pourriture, à la suite de quoi l'arbre est détruit. Il est facile d'éviter cela - soyez prudent, évitez d'endommager l'écorce, installez des clôtures temporaires lors du déneigement mécanique, effectuez des élagages anti-âge et autres à temps pour protéger la coupe.

Ville et organismes publics mènent de nombreuses campagnes de plantation d'arbres, et il est très désagréable de voir les citadins piétiner les plants. Les jeunes arbres sont notre futur bouclier vert pour nos enfants et petits-enfants. J'espère que dans 30 ans ils se souviendront de nous mot gentil, comme nous nous souvenons aujourd'hui de l'arboriste Rutte, grâce à qui de nombreux espaces verts sont apparus à Ufa.