La place de la philosophie dans la culture spirituelle de la société moderne. La place de la philosophie dans la culture spirituelle et sa signification

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1. Vision du monde, son essence, sa structure et ses fonctions

La philosophie est une théorie générale du monde et de l'homme en lui,- si brièvement, vous pouvez répondre à la question de savoir ce que c'est. Cependant, nous commençons la divulgation de ce sujet par l'utilisation du concept de "vision du monde". Le fait est que la philosophie et la vision du monde sont organiquement liées l'une à l'autre. Ils jouent un rôle particulier dans les activités spirituelles et pratiques de l'homme.

perspectives("vision du monde") est une couche incroyablement complexe du monde spirituel de l'homme. Ils ne se limitent pas aux connaissances et aux informations sur le monde extérieur. Une vision du monde est un système de vues sur le monde objectif et la place d'une personne dans celui-ci, sur l'attitude d'une personne envers la réalité qui l'entoure et envers elle-même, ainsi que les positions de vie des personnes découlant de ces vues, leurs croyances et leurs idéaux, la principes de connaissance et d'activité pratique, orientations de valeurs et aspirations.

De toute évidence, la vision du monde ne se limite pas aux connaissances et aux idées d'une personne sur le monde extérieur et sur elle-même. ce n'est pas seulement image du monde, mais attitude au monde, intéressé ou indifférent, bon ou mauvais, etc. Une vision du monde ne peut se former par elle-même, en dehors des activités spirituelles et pratiques d'une personne, du développement de la science et de la technologie et de la culture de la société. Sans vision du monde, une personne n'est pas encore une personne, et elle agira par la méthode des "essais et erreurs", parce que. sans le savoir, à l'aveuglette. Par conséquent, une vision du monde n'est pas seulement un résultat cumulatif, un résultat, mais aussi état pour l'activité pratique d'une personne, en changeant le monde extérieur et lui-même. Sans vision du monde, une personne ne peut pas devenir une personne, c'est-à-dire être social.

Concernant matière(porteur) de la vision du monde, alors c'est tout le monde en pensant individuel, individuel. C'est toujours unique avec lui, puisque toute personne a sa propre expérience et sa propre connaissance du monde extérieur. De grands groupes sociaux de personnes (classes, strates, etc.) ont également une vision du monde. Dans ce cas, il comprend les points de vue, les évaluations et les idéaux typiques de ces groupes. En étudiant la fiction, on peut parler, par exemple, de la vision du monde de l'intelligentsia russe du XIXe siècle. Les sociologues s'intéressent à la vision du monde des jeunes d'aujourd'hui. Il existe également une vision du monde d'une société historiquement spécifique, c'est-à-dire les idées établies et les plus courantes, les opinions sur le monde, les valeurs spirituelles. Ceci, par exemple, est la vision du monde de la société antique, la vision du monde de la Renaissance, etc.

La structure de la vision du monde comprend principalement connaissance. Ils sont le lien initial, les perspectives « cellulaires ». La connaissance peut être ordinaire ("quotidienne") et scientifique. S'il n'y a pas de connaissance, alors il n'y a pas de vision du monde. Cependant, toutes les connaissances ne sont pas incluses dans la vision du monde, mais seulement celles dont une personne a besoin pour s'orienter dans le monde.

Croyances signifie la ferme confiance d'une personne dans la vérité de ses connaissances et de ses idées, dans l'exactitude de sa position de vie. La présence de croyances est l'un des indicateurs de la maturité sociale d'une personne, de sa formation en tant que personne. Bien sûr, la force des croyances ne signifie pas qu'elles ne peuvent pas être modifiées et raffinées sous l'influence de nouvelles connaissances et de nouveaux faits.

La foi (rationnelle ou irrationnelle) est un état spirituel particulier d'une personne, une attitude psychologique pour percevoir une réalité imaginaire comme existant réellement, la confiance dans le succès d'une entreprise et dans un avenir meilleur. La foi intellectuelle est basée sur la connaissance et les faits (par exemple, la confiance dans la venue du printemps), et la foi irrationnelle est basée sur des conjectures, des fantasmes et des dogmes.

Il est impossible d'imaginer la vision du monde d'une personne sans espoir comme une unité de connaissance et de foi, une attente joyeuse d'un événement ou d'un résultat. Le monde spirituel d'une personne est impensable sans amour, si nous entendons par là une attitude bienveillante et désintéressée envers le monde extérieur, envers les autres, la recherche d'une personne vraiment parfaite.

L'idéal est une image de l'avenir souhaité en tant qu'objectif et programme d'action pour une personne, expression de ses objectifs les plus élevés. Souvent, pour le plaisir, les gens se renient beaucoup, font délibérément des sacrifices et des difficultés, comme l'a fait le héros du roman «Comment l'acier a été trempé» P. Korchagin. Cependant, il n'y a pas seulement des idéaux élevés, mais aussi des idéaux bas, utopiques, réactionnaires et autres. A.M. Gorky a remarqué que la nature privait une personne de la possibilité de se déplacer à quatre pattes, mais lui offrait plutôt un idéal en tant que personnel comme soutien dans la vie.

La vision du monde comprend également des principes, c'est-à-dire les idées directrices et les règles de conduite les plus importantes au monde. Un rôle important dans la vie d'une personne est joué par ses valeurs spirituelles, c'est-à-dire idées et concepts par lesquels les gens définissent les choses du monde comme positives ou négatives pour eux (bons ou mauvais, beaux ou laids, etc.)

Tout ce qui précède peut être représenté sous la forme la plus simple formules de perspectives. En bref, vision du monde = attitude (côté émotionnel-psychologique de M.) + vision du monde (côté rationnel de M.) + attitude d'une personne envers le monde extérieur et envers elle-même. Il est évident que la vision du monde est, pour ainsi dire, à trois niveaux en termes de contenu interne.

Une vision du monde peut être scientifique ou non scientifique, progressiste ou réactionnaire, optimiste ou pessimiste, prendre une autre forme. De plus, à chaque époque historique, il existe généralement un type (forme) dominant de vision du monde. Par exemple, dans le monde antique, c'était mythologique, au Moyen Âge, c'était religieux, et à l'époque moderne, une «vision du monde juridique» est apparue avec son idée de droits humains naturels.

La vision du monde est toujours multiforme en termes de contenu. Par conséquent, un certain nombre d'aspects (côtés) peuvent y être distingués. Un rôle particulier dans la vision scientifique du monde est toujours joué par les informations sur la nature, sa structure et ses formes de manifestation, les lois de développement et de fonctionnement. Le côté économique de la vision du monde signifie les idées des gens sur l'économie de la société, le rôle du travail et de la technologie, le marché et l'argent. L'aspect socio-politique est les idées d'une personne sur les relations entre les grands groupes sociaux, sur la vie politique dans la société. Il y a aussi des aspects moraux et esthétiques, juridiques, historiques, écologiques et autres.Dans l'ensemble, la vision du monde remplit avant tout la fonction de la connaissance d'une personne du monde environnant et de son orientation. C'est le rôle principal de la vision du monde, découlant de son essence.

Comme vous pouvez le voir, la vision du monde a différents types, aspects et types. Quant aux types (formes) de la vision du monde, ils diffèrent par leur interprétation particulière des phénomènes du monde extérieur et de la personne elle-même. Nommons et caractérisons brièvement ces formes.

La base de la vision du monde mythologique est la fantaisie, la fiction. G. Hegel a remarqué que le mythe est une manifestation de l'impuissance de l'esprit devant le monde. Les premiers mythes de l'humanité sont apparus dans les temps anciens et étaient une histoire sur l'origine et le destin du monde. Par exemple, dans la mythologie grecque antique, on prétendait que le monde était né du Chaos. Puis la Terre, le jour et la nuit, les dieux (êtres omnipotents) sont apparus - Zeus, Poséidon, Hadès et d'autres, et ce monde lui-même est devenu l'arène de leur activité et de leur rivalité. La mythologie exprimait la conscience de l'ère de "l'enfance" de l'humanité et, par essence, était émotionnellement figuratif regard des gens de l'époque.

Vision religieuse du monde sa principale caractéristique est la croyance en un pouvoir surnaturel (Dieu) et son culte. Elle est apparue comme une expression de la faiblesse humaine, son oppression par des forces extérieures naturelles et sociales. La religion en tant que vision du monde est basée sur le dogme de la création du monde et de l'homme par Dieu. C'est pourquoi ils l'appellent parfois dogmatique ou vision mystique du monde.

base perspective scientifique sont des connaissances fiables d'une personne sur le monde extérieur et sur lui-même. La science est une expression du pouvoir cognitif et du pouvoir social de l'homme. Pour elle, il n'y a pas de miracles, mais seulement des phénomènes inconnus. La science est essentiellement "désenchantement" monde, et par conséquent, il a toujours été un soutien et un allié fiable pour un certain nombre de courants philosophiques. Les débuts de la science ("pré-science") sont apparus dans le monde antique. La science systématique s'est formée au XVIIe siècle. et a eu un impact énorme sur le cours de l'histoire humaine, à la fois mentale et matérielle. Contrairement à d'autres formes, la science est avant tout perspective conceptuelle, rechercher la profondeur et la précision de la connaissance du monde.

Vision du monde ordinaire est formé sur la base des connaissances et des idées les plus simples d'une personne sur le monde qui l'entoure. Il incarne l'expérience personnelle des personnes, les conditions immédiates d'existence et d'activité. La vision du monde ordinaire ou «quotidienne» est étroitement liée aux formes de sagesse populaire des gens (exemples, légendes, aphorismes, etc.), dans lesquelles s'accumule l'expérience cognitive cumulative de toute l'humanité.

La philosophie comme spécial vision du monde et en tant que sphère d'activité spirituelle est née et s'est formée à la jonction des quatre formes de vision du monde que nous avons nommées ci-dessus, dans lesquelles certains "caillots" de l'expérience spirituelle de l'humanité sont représentés. Elle est sortie d'eux comme de ses sources, mais n'a pas perdu son lien organique avec eux. La philosophie est née d'un besoin résumer l'ensemble expérience de la connaissance du monde par une personne, pour former une image théorique holistique du monde, pour identifier la place d'une personne dans le monde, pour déterminer son attitude envers le monde. Quelle est la relation entre la vision du monde et la philosophie ?

Premièrement, perspectives embrasse la totalité l'expérience humaine du monde qui l'entoure. La philosophie se concentre sur la révélation des principes les plus généraux de la structure de ce monde et de ses caractéristiques, méthodes et formes les plus importantes d'activité humaine cognitive et pratique. Elle n'essaie pas de répondre tout questions cognitives. Avec ses propres moyens, elle ne décide que le plus commun(« vision du monde »). Celles-ci incluent, tout d'abord, des questions sur ce qu'est le monde, qu'est-ce que l'homme, etc. Aux questions privées comme "Quelle est la vitesse de la lumière ?", "Quelle est la composition de l'eau ?" etc. les réponses sont fournies par les sciences pertinentes (physique, chimie, etc.) et d'autres sources de connaissances sur le monde extérieur.

En deuxième, avec l'aide de la philosophie, la vision du monde atteint un degré élevé d'ordre, de généralisation et théorique(rationalité). D'autre part, les tournants majeurs dans le développement des connaissances scientifiques, en règle générale, ont conduit à un changement dans les idées philosophiques existantes sur le monde. Il en fut ainsi, par exemple, après les découvertes de N. Copernic, C. Darwin, A. Einstein.

Troisièmement, une vision du monde développée et riche en contenu stimule et facilite la formulation et la compréhension par une personne de philosophie, c.-à-d. les questions les plus courantes. Cela devient possible grâce aux connaissances les plus diverses sur le monde qu'une personne acquiert au fur et à mesure que sa propre vision du monde se forme.

Quatrième, la philosophie définit souvent personnage et général orientation vision du monde. Par exemple, à la Renaissance, il était anthropocentrique en relation avec la compréhension active du phénomène humain en philosophie. L'idée de l'homme comme une sorte de centre de l'univers a imprégné non seulement la pensée philosophique avancée de cette époque, mais aussi d'autres formes de conscience sociale.

Cinquièmement, la vision du monde et la philosophie sont unies par la formulation et la solution du problème de l'homme sous ses divers aspects. La vision du monde comprend une grande variété d'informations sur une personne, tirées de nombreuses sources - de la religion, des connaissances quotidiennes, de la science, etc. La philosophie résout ce problème sous la forme la plus générale, répondant principalement à des questions sur ce qu'est une personne, ce place dans le monde et pourquoi il vit

Dans les systèmes de vision du monde développés, la philosophie est toujours le principal principe d'intégration. Sans elle, il n'y a pas et ne peut pas y avoir de vision du monde complète. C'est pourquoi il est communément admis que la philosophie est la base théorique, le cœur de la vision du monde. En grande partie dû principalement à ce fait, le rôle particulier de la philosophie dans la vie spirituelle de l'homme et de la société en découle.

1. La philosophie dans le système de culture spirituelle de l'homme et de la société

La philosophie est née il y a environ 2,5 mille ans dans les pays de l'Orient ancien (Chine, Inde), en Grèce et à Rome. Il a acquis les formes les plus développées à cette époque dans la Grèce antique. Les premiers philosophes étaient Fal her, Anaximandre, Héraclite, Pythagore et d'autres. Le terme « philosophie » lui-même est généralement traduit par « amour de la sagesse ». De tout temps, la philosophie a été associée au désir de répondre aux questions les plus difficiles concernant l'essence et la nature du monde, l'existence de l'homme en lui. La pensée philosophique a d'abord tenté d'absorber toute l'expérience cognitive de l'humanité, et il n'est pas surprenant que tant de philosophes se soient distingués par une riche érudition et une haute culture de la pensée.

L'origine de la philosophie est due au fait que certains types de connaissances (mathématiques, astronomie, etc.) de par leur nature ne sont pas capables de donner une image complète du monde et de la personne qui s'y trouve. Cela est également apparu en raison du fait que dans la société de classe primitive, il était nécessaire de développer une alternative par rapport à la mythologie et à la religion. rationnel image (théorique) du monde. Sur cette base, des questions philosophiques telles que "Qu'est-ce que le monde?", "Quelle est sa base?", "Ce monde est-il fini ou infini?", "Qu'est-ce qu'un homme?", "Qu'est-ce que la vérité?" . La philosophie est également née en relation avec l'apparition dans la société antique d'une petite couche de citoyens libres qui ont choisi la philosophie comme vision du monde.

La question de savoir ce qu'est le monde est essentiellement question fondamentale de la philosophie. Il découle du désir naturel de la philosophie de comprendre le monde qui entoure l'homme comme Célibataire, révéler la relation entre l'homme et le monde extérieur. C'est une question sur l'essence (essence) du monde et ses propriétés les plus importantes, sur la possibilité de connaître ce monde. La question principale comme question du rapport de l'homme au monde a été identifiée au cours de l'émergence et du développement de la pensée philosophique. Cette question est inépuisable et donc éternelle, bien qu'elle soit souvent formulée différemment dans divers courants et écoles philosophiques. Sa décision indique les principales approches de compréhension et de nombreuses autres questions et problèmes philosophiques. La présence de cette question « radicale », selon V.I. Lénine, a conduit à la désintégration de l'histoire de la pensée philosophique en deux directions principales il contient le matérialisme philosophique ("la lignée de Démocrite") et l'idéalisme philosophique ("la lignée de Platon"). Ils avaient de nombreuses formes historiques et constituaient par conséquent une image très complexe et multicolore d'un processus historique et philosophique unique et en même temps contradictoire.

Nous pouvons dire que la philosophie commence là où et quand une personne essaie de comprendre l'essence du monde, d'y déterminer sa place, de comprendre ses propres objectifs de vie et sa vocation dans ce monde. En ce sens, la philosophie est la théorie générale du monde et la compréhension théorique de l'homme en lui.

La philosophie s'est toujours intéressée non seulement au monde extérieur à l'homme. Dans la même mesure, elle a cherché à comprendre et m ir de l'homme lui-même. La véritable philosophie considère toujours le monde pris avec l'homme. L'homme naît et meurt dans ce monde, il vit, se réjouit et souffre, apprend et agit dans ce monde. La philosophie est une branche du savoir « humanisé » dans sa nature et son contenu. Aucune des sciences n'est en mesure d'explorer toute la richesse du lien complexe "Monde - Homme". Ces deux réalités forment deux pôles dans le domaine de la philosophie. Ils sont les principaux centres de son attention et la créent domaine thématique, celles. éventail de questions clés.

La philosophie est la doctrine du monde dans son ensemble et de la place de l'homme en lui, de la relation entre l'homme et du monde, sur les voies et moyens de la connaissance et de la transformation du monde par l'homme, sur l'avenir de ce monde. De cette définition, il ressort clairement que le sujet de la philosophie diffère fortement des sujets de connaissance des autres sciences. La philosophie est un système très vaste de connaissances théoriques. Il comprend des domaines tels que l'ontologie, l'épistémologie, la théorie du développement, l'anthropologie, la philosophie sociale, etc. Au fur et à mesure que la philosophie se développait, des branches de connaissances en sont issues, qui sont finalement devenues des sciences indépendantes - esthétique et éthique, psychologie, science politique.

La spécificité du sujet de la philosophie détermine également les caractéristiques de la connaissance philosophique. Citons les plus significatifs d'entre eux.

On sait que l'expérience spirituelle de l'humanité se manifeste dans trois domaines principaux. Ce sont comme la vérité (science et idéologie), la bonté (morale et religion) et la beauté (l'art sous ses diverses formes et formes). La philosophie a toujours été et est à la jonction de ces domaines. Elle s'appuie sur eux et absorbe ainsi toute la richesse et la diversité de la culture spirituelle de la société. De toute évidence, par exemple, une énorme influence sur la pensée philosophique de la Russie au XIXe siècle. de la fiction domestique de cette époque en la personne de A.I. Herzen, L.N. Tolstoï, F.M. Dostoïevski et d'autres écrivains. La philosophie est également influencée par les sciences privées. Ils fournissent la matière première pour des généralisations philosophiques profondes, comme cela s'est produit, par exemple, avec la théorie de la sélection naturelle de Charles Darwin. La philosophie pour ces sciences agit comme une méthode générale ("chemin") de la connaissance. C'est pourquoi on dit parfois que la philosophie est, selon les mots de L. Feuerbach, « la mère des sciences ». G. Hegel l'a appelée "la reine des sciences", ce qui mène un dialogue actif avec les sciences privées. Au sens figuré, la philosophie est un "toit" sur la construction de la culture spirituelle de la société, l'achèvement de l'expérience cognitive de l'humanité.

La philosophie tend à tendre vers généralisation maximale résultats de la connaissance et à la divulgation des caractéristiques et des propriétés les plus courantes, les lois du monde environnant. Elle étudie non pas le monde « dans son ensemble », mais le monde « dans son ensemble », ce que G. Hegel aimait à souligner. La philosophie, comme il le dit, est « une époque saisie par la pensée ». K. Marx l'a qualifiée de « quintessence spirituelle » de son temps. Contrairement à la mythologie et à la religion, la philosophie essaie de s'appuyer sur des faits scientifiques exacts, et donc la vraie philosophie est toujours abstraite, hautement théorique. C'est en quelque sorte une "théorie pure" avec un appareil conceptuel ramifié et complexe et un riche volume de connaissances.

orientation humanitaire, celles. l'accent mis sur l'étude du phénomène de l'homme caractérise également la philosophie. Cette tradition de la philosophie a commencé avec Socrate, qui a appelé l'homme à se connaître. Selon L. Feuerbach, l'homme est le sujet suprême de la philosophie. Le philosophe russe N.A. Berdyaev a défini la philosophie principalement comme la doctrine du sens de l'existence humaine et de la destinée humaine. À l'heure actuelle, l'orientation humanitaire de la connaissance philosophique se manifeste dans le désir de comprendre les problèmes et les valeurs humaines universelles, le destin de l'humanité moderne. "La philosophie est humaine, la connaissance philosophique est la connaissance humaine", - N.A. Berdyaev a écrit à propos de cette caractéristique de la philosophie. L'appel de la philosophie au thème du monde spirituel intérieur d'une personne en fait non seulement une science, mais une unité science et sagesse, l'homme pense à lui-même. L'homme est indissociable de la philosophie, et la vraie philosophie est toujours anthropologique et humaine.

La plupart des questions philosophiques sont éternel en raison de son inépuisabilité. Ils se reproduisent encore et encore dans de nouvelles conditions historiques, mais sont résolus d'une manière différente par de nouvelles générations de personnes entrant dans la vie indépendante. Il est impossible, par exemple, d'imaginer que la question du sens de la vie humaine puisse être résolue une fois pour toutes. Un intérêt accru pour les questions philosophiques s'observe généralement aux tournants de l'histoire. À de telles époques, la société semble se demander : qui sommes-nous et d'où venons-nous ? Qui est coupable ? Que faire?

La connaissance philosophique porte toujours l'empreinte de la personnalité du penseur. En ce sens, par exemple, la philosophie d'Aristote, bien sûr, diffère de la philosophie de Voltaire, et l'œuvre de Platon est complètement différente de l'œuvre de K. Marx. Il n'est pas étonnant que la philosophie dans la société ne soit pas la seule, bien qu'elle en soit une. Étant une «question de libre pensée», comme V.S. Soloviev l'a caractérisée, elle porte l'attitude personnelle du penseur face aux problèmes à l'étude. Cette caractéristique de la connaissance philosophique est l'une des raisons de la grande diversité en philosophie des directions et des courants, des écoles et des enseignements spécifiques, des idées. La philosophie peut être représentée au sens figuré comme un bouquet luxuriant de différentes fleurs. Il est toujours coloré par les émotions et les passions des penseurs vivants qui expriment leur attitude envers le monde à travers lui. La pensée philosophique de la société est toujours un vaste et profond océan d'enseignements et d'idées.

La philosophie est organiquement tissée dans le tissu de la société humaine c est fortement influencé par ce dernier. Dans la plus grande mesure, la pensée philosophique est influencée par des institutions de la société telles que le système politique et social, l'État, la religion, etc. Ce ne sera pas une erreur de dire que la philosophie est la "fille" de la démocratie, d'abord, parce qu'en l'absence de démocratie avec son esprit de liberté humaine, la philosophie ne peut tout simplement pas exister. D'autre part, la philosophie elle-même influence activement le processus historique avec ses idées avancées. On sait, après tout, que les plus grandes révolutions de l'histoire de l'humanité (la Grande Révolution française et la Grande Révolution d'Octobre en Russie) ont d'abord mûri dans l'esprit des gens sous la forme d'idées avancées, et ce n'est qu'ensuite qu'elles ont été réalisées dans entraine toi.

révélateur fonction sociale connaissances philosophiques, nous soulignons que la philosophie multifonctionnel.

La philosophie remplit d'abord une fonction idéologique. La tâche de la philosophie est avant tout, selon les mots de G. Hegel, de « comprendre ce qui est » et de former une image complète du monde et de l'homme qui s'y trouve. C'est la fonction principale ou « générale » du savoir philosophique tout au long de son histoire. Résolvant sa question principale, la philosophie développe en même temps les approches et les orientations les plus importantes pour comprendre d'autres problèmes de vision du monde.

La philosophie a aussi une fonction méthodologique ou exploratoire. Généralisant l'expérience cognitive cumulative de l'humanité, la philosophie formule les principes initiaux (règles) de la connaissance pour l'ensemble du complexe des sciences particulières. Ce sont, par exemple, le principe de l'unité et du développement du monde, le principe de la liberté créatrice humaine, et d'autres. Ces principes sont mis en œuvre dans toutes les formes de connaissance (en art, en science) et au cours des activités pratiques des personnes.

La fonction de la critique sociale signifie que la philosophie est une critique des êtres, c'est-à-dire l'ordre existant des choses dans la société (système politique, morale, etc.). Socrate, mort en prison des persécutions des autorités, a également adhéré à cette tradition. En parlant de cette fonction, il convient de rappeler le grand potentiel de la critique sociale dans la philosophie marxiste classique. Réfléchissant à cette fonction, le célèbre philosophe soviétique M. Mamardashvili soulignant que la philosophie, contrairement à la religion, ne peut s'arrêter aux états de révérence, d'obéissance et de respect.

La fonction constructive de la philosophie signifie sa capacité à répondre à la question de savoir si Quel devrait être à l'avenir, pour remplacer l'ancien dans la société. NA Zabolotsky a dit à ce sujet dans le langage de la poésie : « Le monde devrait être différent, / Le monde devrait être rond, / Plus majestueux, plus propre, plus juste, / Le monde devrait être plus raisonnable et plus heureux, / Qu'il ne l'était et ce qu'il est maintenant. La philosophie est un regard sur l'avenir, sa prévision et son anticipation. Cette fonction (« principe de Kassandra ») est remplie par la futurologie en tant que doctrine philosophique du futur.

Philosophies inhérent et idéologique une fonction qui signifie la participation de la philosophie au développement de l'idéologie en tant que système de vues, de valeurs et d'idéaux d'un groupe social particulier. L'idéologie reflète les besoins et les intérêts de grands groupes sociaux et sert pour de ces groupes par le programme de leurs activités pratiques.

Une fonction reflets(généralisations) de la culture suggère que la philosophie est le noyau ("l'âme") de la culture spirituelle de la société. Elle capture et formule les idées et les idéaux les plus typiques et significatifs de son temps. Pour cela, il s'appuie sur toutes les autres sphères de la culture spirituelle de la société (science, art, etc.) et, pour ainsi dire, y est présent de l'intérieur.

En plus de ceux mentionnés ci-dessus, la philosophie effectue également intellectuel une fonction. Puisque la philosophie est une synthèse de la connaissance totale de l'humanité, son étude (en particulier dans l'histoire de la pensée philosophique) est une voie directe vers le développement de la capacité d'une personne à théorique en pensant. Grâce à la philosophie, l'expérience cognitive et les schémas (méthodes) de pensée sont transmis de génération en génération. Comme l'écrivait P.L. Lavrov, philosopher, c'est développer une personne en soi comme un seul être harmonieux. R. Descartes souligne que la philosophie nous distingue des sauvages et des barbares, et que tout peuple est d'autant plus civique et instruit qu'il y philosophe mieux.

Lorsqu'il s'agit d'évaluer « l'utilité » de la philosophie dans la vie publique, l'approche dite utilitaire ne peut être appliquée. Contrairement aux ustensiles ménagers et à d'autres choses, la culture spirituelle de la société ne contient pas d'avantages pratiques directs. Le rôle de la philosophie est mieux comparé au rôle de l'art sérieux. En effet, est-il possible de parler du "bénéfice" de la musique de Mozart, des tableaux de Raphaël, des livres de L.N. Tolstoï ? Il est évident que d'autres mesures sont nécessaires ici.

On sait que l'art développe la sensualité et la pensée figurative (artistique) d'une personne. La philosophie forme l'intellect, développe la capacité de réflexion théorique. L'art vous apprend à trouver la beauté dans la vie, et la philosophie vous apprend à penser librement et de manière critique. L'art aide une personne à donner naissance à des fantasmes et la philosophie à faire des généralisations élevées. Il est, selon I. Kant, « le législateur de l'esprit humain ».

En bref, la philosophie développe la capacité d'une personne à penser théoriquement et à former sa propre vision du monde. En ce sens, comme le notait G. Hegel, "pour il n'y a pas pire moyen de gagner son pain quotidien que la philosophie." Elle est avant tout art de penser, conçu pour aider une personne à gagner sagesse, ou "bon esprit" comme une caractéristique intellectuelle importante. La vraie sagesse consiste, selon les mots d'Héraclite, « à dire la vérité et, en écoutant la voix de la nature, à agir selon elle ». Sage est celui qui non seulement pense correctement, mais agit également correctement.

Alors, La philosophie est un phénomène très ancien et multidimensionnel de la culture spirituelle de l'humanité. Sa spécificité et son rôle particulier dans la vie de la société et de l'individu (le développement de la capacité de réflexion théorique et la formation d'une vision du monde) exigent une attitude sérieuse et réfléchie à son égard. La philosophie est la synthèse de la Vérité, de la Bonté et de la Beauté, le noyau de la culture spirituelle de la société humaine.

Philosophie(du grec. amour de la sagesse)- forme de conscience sociale; la doctrine des principes généraux de l'être et de la connaissance, la relation d'une personne au monde, la science des lois universelles du développement de la nature, de la société et de la pensée. F-I développe un système généralisé de vues sur le monde, la place des gens dans celui-ci ; il explore les valeurs cognitives, l'attitude socio-politique, morale et esthétique d'une personne face au monde.

Chaque personne est confrontée aux problèmes abordés dans le phil-ii. Comment va le monde ? Le monde évolue-t-il ? Qui ou quoi détermine ces lois de développement ? La position d'une personne dans le monde : mortelle ou immortelle ? Problèmes moraux : conscience, responsabilité, justice, bien et mal. Telle ou cette question détermine la direction de la vie d'une personne. Phil-I est appelé à résoudre correctement ces problèmes, à aider à transformer les vues formées spontanément dans la vision du monde, ce qui est nécessaire à la formation d'une personne.

F-I donne un système de connaissances sur le monde dans son ensemble. Sa tâche- pas un côté de l'existant, mais tout l'existant. Le but de la fonction- la connaissance, dégagée des intérêts pratiques ordinaires. L'utilité n'est pas son but.

Objets F-iiyavl-Xia : la nature, la société, l'homme.

Sujet F-ii- non pas un côté de l'existence, mais toute l'existence dans la plénitude de son contenu et de son sens. Les sujets de f-ii sont : ontologie ou métaphysique - enseignements sur les principes universels de l'existence de l'univers; Sciences sociales-la doctrine de l'essence et du développement de la société humaine; ontothropologie philosophique- la doctrine de la personne et de son être au monde ; épistémologie-la connaissance du monde; éthique-la doctrine de la morale;l'histoire– de base

modèles de développement de l'histoire; axiologie– la doctrine des valeurs;esthétique– la doctrine de la beauté. En général f-th peut être défini comme une science, étudier les lois fondamentales du développement et des êtres de la nature, de la société, des personnes et le monde dans son ensemble.

Place du f-ii dans la culture spirituelle de la société :

FI et sciences :La F-I est-elle une science ? La science est une connaissance systématique, démonstrative et vérifiable, les conclusions de la science doivent être testées dans la pratique. En f-ii il y a aussi une systématique, factuelle, vérifiable. Les philosophes essaient de tester leurs conclusions avec des faits. La principale valeur de la science est vrai. Puisque la philosophie lui accorde une attention primordiale, la philosophie est la science ("f-ya" est l'amour de la sagesse, de la vérité). Les conclusions obtenues dans le cadre de f-ii servent non seulement de moyen d'obtenir des connaissances scientifiques, mais sont également elles-mêmes inclus dans le contenu de la science. Ce n'est pas un hasard si de nombreux scientifiques éminents dans le domaine des sciences concrètes sont également des représentants de f-ii (Pythagore, Aristote, Copernic). Conventionnellement, on pourrait dire que f-i est la science de tout. Mais les connaissances philosophiques ne sont pas vérifiables expérimentalement, et ne peuvent donc être obligatoires et généralement acceptées de la même manière que les connaissances physiques, mathématiques, chimiques. Il s'avère que F-I n'est pas une science. Les systèmes Phil sont basés sur l'intelligence et la logique, étant le résultat de réflexions et d'activités analytiques.

Cette. f-i et la science sont assez fortement interconnectés, ils ont beaucoup en commun, mais il y a aussi des différences essentielles, donc, f -yu ne peut pas être classé comme une science, mais sa nature scientifique ne peut pas non plus être niée.

F-I et religion : Religion ( piété, piété) - ceune telle forme de vision du monde, dans laquelle le développement du monde s'effectue par son dédoublement dans ce monde - "terrestre", perçu par les sens et d'un autre monde - "céleste", surnaturel. La base de la religion est Foi dans quelque chose de surnaturel. La proximité de la philosophie et de la religion réside dans le fait que les deux sont des formes socio-historiques de vision du monde, résolvant des problèmes similaires de compréhension du monde. En religion, comme en f-ii, on parle des idées les plus générales sur le monde, sur Dieu, etc. Mais la différence entre f-ii et religion est aussi grande : r religion m e besoin de preuve. F- moi a besoin de preuve.Pour la pensée philosophique, la libre pensée est caractéristique, mais les personnes les plus éduquées à tout moment pouvaient penser librement. Contrairement à une vision du monde religieuse, f-I a mis en avant les aspects intellectuels de la vision du monde, reflétant la nécessité de comprendre le monde et les gens du point de vue connaissance, intelligence. Elle a agi comme une recherche sagesse.

F-I et art :les fonctions en tant que type de connaissance sont caractérisées par des traits caractéristiques du développement artistique de la réalité, c'est-à-dire pour l'art. Art- pratiquement esprit activité pour le développement et la mise en œuvre des valeurs esthétiques. A la Renaissance, l'art contenait toute la composition des pensées fondamentales sur le monde et allait donc « main dans la main » avec f-she. V XX v. Schelling et d'autres placent l'art au-dessus de la science et du f-ii, et Hegel, au contraire. Cependant, bientôt la question de la relation entre l'art et la fonction a été reprise, et la fonction et l'art ont été unis au motif qu'ils sont également éloignés de la pratique et que les deux sont une compréhension holistique de la vie, utilisant moins la logique des concepts que intuition.

Cette. il existe une relation profonde entre ces 2 types d'activité spirituelle, mais il n'y a pas d'identité interne complète. f-i et l'art, comme l'a dit Bakhtine, "inséparables, mais aussi inséparables."

Dans la culture, on distingue les sphères matérielles et spirituelles, qui diffèrent dans la manière dont les résultats des efforts humains sont réalisés. Culture matérielle - toute la sphère de l'activité matérielle humaine (outils et objets de travail, habitations, vêtements, articles ménagers, équipements, etc.). La culture spirituelle est la sphère de la conscience, de la connaissance, de l'éducation et de l'illumination. La division en culture matérielle et spirituelle est largement arbitraire, puisque tous les objets de la culture matérielle sont l'incarnation d'idées et de connaissances, c'est-à-dire un produit de la conscience humaine, et les phénomènes de la culture spirituelle sont toujours objectivés dans des objets matériels.

L'univers de la culture spirituelle comprend la science, la philosophie, l'art, la religion, la mythologie, le droit, la morale. Les principales composantes de la culture spirituelle sont également appelées formes de conscience sociale. Chacune de ces formes a son objet propre, isolé du conglomérat général de la culture, et son mode de fonctionnement spécifique.

Philosophie - du grec. "L'amour de la sagesse" - surgit au 7ème-6ème siècle. AVANT JC. dans la Grèce antique et en Orient - en Inde et en Chine. Depuis lors, les disputes sur le sujet des réflexions philosophiques, le but de la philosophie, sa relation avec d'autres formes de culture spirituelle humaine n'ont pas cessé.

Pour déterminer la place de la philosophie dans le système de la culture et établir sa relation avec les autres formes, il est nécessaire de caractériser plus en détail la culture spirituelle du point de vue de ses fondements.

Le fondement de la culture est :

Connaissances formulées en concepts et fixées en langage ;

Des valeurs qui satisfont les besoins des personnes et déterminent leurs intérêts.

La philosophie est à la fois savoir et valeurs, on l'appelle souvent réflexion sur les fondements de la culture, quintessence de la conscience de soi de l'époque historique. La philosophie, traitant d'une réalité en constante évolution, forme des significations universellement significatives et durables, les transmettant sous une forme rationnelle aux générations futures. Le noyau de la philosophie est constitué de valeurs existentielles ou signifiantes : le bien et le mal, la vérité et l'erreur, la beauté et la laideur, la liberté et la dépendance, la vie et la mort, le sens et le but de la vie, etc. Dans le cadre de la philosophie, d'autres problèmes sont également abordés, cependant, il est fondamentalement centré précisément sur le groupe de valeurs existentielles, qui déterminent la nature idéologique de la connaissance philosophique.

La philosophie tire tous ses problèmes de la vie. Mais en même temps, la pensée philosophique cherche toujours à dépasser le déjà connu, certain, cherche à regarder au-delà de l'horizon du connu. La philosophie existe à la frontière du possible et de l'impossible, repoussant les limites de l'expérience scientifique et de la vie à une époque particulière. C'est pourquoi toutes les questions philosophiques dépassent le monde empirique, habituellement identifié à l'univers des faits simples. La connaissance philosophique n'est pas la connaissance des faits. De plus, la philosophie ne pense pas à la réalité naturelle ou sociale en elle-même, mais à sa réflexion dans d'autres formes culturelles : science, religion, art, etc. C'est pourquoi la philosophie ne peut pas être directement corrélée avec la réalité quotidienne et empirique.

Fin du travail -

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Le sujet de la philosophie

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Philosophie et vision du monde
La vision du monde joue un rôle important dans la vie de chaque personne. La vision du monde est un ensemble de points de vue et de croyances, d'évaluations et de normes, d'idéaux et d'attitudes qui déterminent l'attitude d'une personne face au monde.

Le sujet et la méthode de la philosophie. Caractéristiques des problèmes philosophiques
Le sujet de la philosophie est les connexions universelles dans le système "l'homme - le monde", la philosophie est une compréhension rationnelle-théorique de ces connexions. Diverses écoles philosophiques et directions de différentes manières

Les principales fonctions de la philosophie
La fonction principale de la philosophie est la vision du monde. Étant le noyau théorique de la vision du monde, la philosophie comprend les fondements ultimes de la culture, définissant le système de coordonnées des activités quotidiennes.

La structure du savoir philosophique
Toute la variété des problèmes philosophiques peut être réduite à cinq groupes principaux : ontologiques ; épistémologique; axiologique; praxéologique; fr

Directions en ontologie
Évidemment, les méthodes de typologisation des doctrines philosophiques énumérées ci-dessus souffrent d'un inconvénient commun : elles sont de nature empirique. Plus acceptable et théoriquement justifiée est la classe

La question de la connaissabilité du monde
La classification peut être construite en fonction de la nature de la réponse à la question de l'adéquation des connaissances. Ensuite, l'ensemble des enseignements se divise en trois types : l'agnosticisme extrême, l'agnosticisme modéré

Méthodes de philosophie
Les catégories et principes philosophiques sont universels et fondamentaux. Ainsi, par exemple, en physique, les causes des processus et des phénomènes peuvent être clarifiées, et en philosophie, la question se pose de la cause du

Image mythologique du monde
Mythologie (du grec mythos - légende, légende et logos - mot, concept, enseignement) - une façon de comprendre le monde dans les premières étapes de l'histoire humaine, des histoires fantastiques sur sa création, sur

Philosophie et religion
Religion (de religio - sainteté, bonté) - une forme particulière de conscience, une institution sociale particulière, une forme spécifique de relations sociales et un type particulier d'activité basée sur la foi en Dieu, la foi

1. Les principales caractéristiques de la philosophie antique La philosophie antique est la philosophie de la Grèce antique et de la Rome antique au VIe siècle. AVANT JC. -V c. UN D Philosophie antique - la première forme

Périodisation de la philosophie antique
Dans la philosophie antique, deux directions de la philosophie ont été posées - idéaliste (les enseignements de Platon) et matérialiste - (la ligne de Démocrite). La philosophie antique se divise en plusieurs

La doctrine de l'anamnèse dans la philosophie de Platon
Futurgus est le principe divin. Crée des ensembles finis d'idées. Démiurge - (selon Platon - le créateur du monde) la connexion des idées avec la matière. Hara est la pro-matière primaire et impersonnelle. Alimenté par

Doctrine philosophique d'Aristote
Concept métaphysique d'Aristote, critique de Platon. Aristote : La métaphysique sur l'essence des choses est la philosophie. Comment et à partir de quoi ce monde est arrangé. Vraiment exister

Le principe d'entéléchie dans la philosophie d'Aristote
L'essence d'une chose est la forme. La forme est idéale, elle ne se sent pas, la forme est présente dans l'objet lui-même. La forme est associée à une chose précise et répond à la question : qu'est-ce qu'une chose ? Entilechia - certains

Idéaux éthiques de l'épicurisme et du stoïcisme
Stoïciens. Une personne doit vivre courageusement, héroïquement et sans peur. La principale exigence éthique est de "vivre en harmonie avec la nature", c'est-à-dire avec la nature et l'ordre du monde - le logos. En éthique

Scolastique
"Moyen Âge" - le terme apparaît au XVIIIe siècle. - comme désignation de l'espace temporaire entre l'antiquité et les temps modernes. Le début du Moyen Âge est associé à la chute de l'Empire romain d'Occident.

Philosophie de la patristique
La patristique est l'enseignement philosophique des Pères de l'Église. Le représentant le plus éminent de la patristique était Augustin le Bienheureux (354-430). a eu une forte influence sur la philosophie médiévale,

Scolastique
Les principaux enjeux de la philosophie scolastique sont les problèmes de la relation entre la foi et la raison, l'individuel et le général, comme auparavant, les questions sur l'existence de Dieu, la possibilité de

Idées philosophiques de la Renaissance
1. Humanisme et anthropocentrisme. 2. Pensée socio-politique. La Renaissance couvre la période du XIVe au XVIe siècle. Sa base

Humanisme et anthropocentrisme
À la Renaissance, une nouvelle vision du monde commence à prendre forme, qui place non pas Dieu, mais l'homme au centre du monde. Cette vision du monde s'appelle l'humanisme (du latin homo - man et hu

Pensée socio-politique
A la Renaissance, non seulement la place de l'homme dans l'Univers, la nature de ses capacités cognitives, mais aussi la structure interne de la société, les relations qui existent en elle entre

Rationalisme et empirisme des temps modernes
La philosophie des temps modernes remonte au XVIIe siècle. Cette époque de l'histoire de l'Europe occidentale est marquée par le développement rapide des sciences naturelles : physique, chimie, astronomie, mathématiques, dont les principales

Sensationnalisme (J. Berkeley, D. Hume)
Dans les temps modernes, une version idéaliste du sensationnalisme s'est également formée, autrement appelée idéalisme subjectif. Les représentants de cette tendance sont George Berkeley et David Hume. idéaliste

Philosophie des Lumières
La philosophie du 18e siècle s'appelle la philosophie des Lumières, et le 18e siècle lui-même s'appelle le "siècle philosophique", le "siècle des Lumières". Les temps modernes, le XVIIe siècle, n'ont pas encore osé donner à l'esprit une totale liberté. V

Philosophie de L. Feuerbach
Les principaux représentants de la philosophie classique allemande (XVIII-XIX siècles) sont Immanuel Kant, Johann Gottlieb Fichte, Friedrich Wilhelm Schelling, Georg Wilhelm Friedrich Hegel et Ludwig Feuerbach.

Philosophie critique de I. Kant
Une nouvelle idée de la nature, des possibilités et des tâches de l'esprit était déjà proposée dans le premier système de la philosophie classique allemande - l'idéalisme transcendantal de I. Kant. Dans sa philosophie critique

Idéalisme objectif G.W.F. Hegel
Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) considère qu'un principe spirituel impersonnel est à la base de tout ce qui existe, qu'il appelle «l'idée absolue». De par sa nature, c'est un principe actif. E

Philosophie de L. Feuerbach
L'achèvement de la philosophie classique allemande est le matérialisme anthropologique de L. Feuerbach. Ludwig Feuerbach (1804-1872), était, selon lui, un homme qui se querellait avec Dieu et le monde, ses idées

Prémisses philosophiques du marxisme
Karl Marx (1818-1883) et Friedrich Engels (1820-1895) ont développé un système de vues scientifiques et politiques qui est utilisé non seulement par les scientifiques, mais aussi par les mouvements sociaux et politiques dans de nombreux pays.

Dialectique de K. Marx et F. Engels
Toutes ces découvertes scientifiques ont permis à Marx et Engels de donner une nouvelle interprétation de la dialectique : elle était désormais considérée comme une théorie du développement de la nature, de la société humaine et de la pensée. Nouveau concept

matérialisme historique
Deux caractéristiques de la nouvelle forme de matérialisme - dialectique et historique - ont été données afin de souligner que dans la philosophie marxiste, pour la première fois, il était possible d'étendre les idées du matérialisme à

1. Philosophie russe du XVIIIe siècle. Le premier penseur russe d'importance mondiale est M.V. Lomonossov (1711-1765) - un brillant scientifique encyclopédique, enrichi

Philosophie du cosmisme
Le cosmisme russe est une tendance philosophique avec de grandes traditions dans la culture russe et unit non seulement des philosophes, mais aussi des scientifiques, des penseurs religieux, des écrivains, des poètes et des artistes. SA

flux de sciences naturelles. La troisième synthèse du cosmos par V.I.Vernadsky
Vernadsky a créé sa propre idée de la biosphère (la troisième synthèse du cosmos), basée sur la matière vivante, qui possède tous les mouvements minéraux et chimiques, et à laquelle les processus sont associés

Philosophie cosmique de K.E. Tsiolkovsky
La philosophie spatiale de K.E. Tsiolkovsky est l'un des piliers du cosmisme russe. Il a influencé de manière tangible la civilisation moderne à travers l'astronautique, qui est devenue l'une des principales tendances.

Substrat naturel unique de A.L. Chizhevsky
K.E. Tsiolkovsky a eu une grande influence sur la formation de la vision scientifique du monde et les méthodes de travail scientifique de A.L. Chizhevsky. L'idée de l'unité du vivant et du non-vivant, de l'homme et du Cosmos, du mental et du physique

Philosophie de la volonté et philosophie de la vie
Arthur Schopenhauer, un jeune contemporain de G. Hegel, est considéré comme le créateur de la philosophie de la volonté et le fondateur de l'irrationalisme moderne. Son concept est aussi appelé volontarisme. L'essence de la vie et des gens

Phénoménologie
La phénoménologie est la direction la plus influente de la philosophie du XXe siècle, associée au nom d'Edmund Husserl. Des idées phénoménologiques distinctes peuvent être trouvées dans la philosophie antérieure, en particulier chez F.

Anthropologie philosophique
L'anthropologie philosophique est née dans les années 1920 et 1930. et est associé aux noms de Max Scheler, Helmut Plesner, Arnold Gehlen et d'autres. Une école particulière de la philosophie occidentale moderne ne doit pas être identifiée

Existentialisme
L'existentialisme s'est formé en Europe dans la première moitié du XXe siècle. Ses sources sont la philosophie de S. Kierkegaard, les idées principales de la philosophie de la vie et la phénoménologie de E. Husserl. Le concept d'"existentialisme"

herméneutiques
L'herméneutique en tant que direction philosophique est née au milieu du XXe siècle. Les idées herméneutiques se retrouvent dans les enseignements de divers philosophes appartenant à des directions très différentes : en philosophie en

Néo-positivisme et post-positivisme
Le positivisme passe par trois étapes dans son développement. Le premier positivisme est né au milieu du XIXe siècle. et est associé aux noms de O. Comte, G. Spencer et J. Mill. Le second positivisme, ou empiriocriticisme, est né sur la base de

Postmodernisme
Le postmodernisme en tant que courant philosophique s'est formé au cours des dernières décennies du XXe siècle. et représente une version moderne du relativisme et du scepticisme. Les principaux représentants du postmodernisme

La question de l'être comme question fondamentale de la philosophie
La première question par laquelle la philosophie commence est la question de l'être. La destruction de la certitude du mythe et l'interprétation mythologique de la réalité ont forcé les philosophes grecs à chercher de nouvelles

La catégorie de l'être dans l'histoire de la philosophie
Le problème de l'être a été formulé dans la philosophie antique au tout premier stade de son existence. Les premiers philosophes naturels grecs ont cherché à identifier les fondements ultimes, les premiers principes du monde, garantissant

Être et substance
La catégorie de substance reflète le contenu concret du concept vide et abstrait d' « être ». En introduisant le concept de substance, les philosophes passent de l'affirmation de l'existence de l'être à la clarification de la question de ce qui

Le concept de matière
La catégorie de matière, considérée comme centrale dans toute forme de matérialisme, a traversé plusieurs étapes de son contenu sémantique. La première étape est la conception naturalo-philosophique de la matière.

Le problème de l'unité et de la diversité du monde
Le problème de l'unité du monde est l'un des problèmes centraux de l'ontologie et, malgré son apparente simplicité, est le plus complexe. Son essence peut être formulée comme suit : comment et pourquoi le monde, étant un dans la base,

Le mouvement comme mode d'existence de la matière
La diversité du monde peut s'expliquer en supposant l'existence du mouvement en son sein. Être signifie être en mouvement, l'être immobile ne peut être révélé, car il n'interagit pas avec les autres.

L'espace et le temps comme formes d'existence de la matière
Déjà les anciens reliaient les questions sur l'être, le mouvement de l'espace et du temps. Dans l'histoire de la philosophie, on peut distinguer deux manières d'interpréter le problème de l'espace et du temps. Le premier est le sujet

Organisation systémique du monde
La vision du monde philosophique moderne suppose l'ordre et l'organisation du monde, et le problème de l'auto-organisation de l'être est l'un des problèmes centraux de la science et de la philosophie modernes. Genèse n

Déterminisme et indéterminisme. Le concept de causalité
Tous les phénomènes et processus dans le monde sont interconnectés. Le principe ontologique du déterminisme est une expression de cette relation et apporte une réponse à la question de savoir s'il existe un ordre et un conditionnement dans le monde.

La notion de droit. Modèles dynamiques et statistiques
Le caractère non causal de la relation entre phénomènes et événements n'exclut pas le caractère régulier et ordonné des relations de détermination. C'est ce jugement qui exprime l'essence du principe de régularité. C

La cognition est sans aucun doute l'un des besoins humains fondamentaux. Certains scientifiques parlent même de la curiosité innée ou de l'instinct cognitif d'une personne. Cognition, connaissance

La conscience comme réalité
La conscience est le sujet d'étude le plus complexe et le plus subtil. Il résout pour nous avec succès les énigmes du monde, tout en restant lui-même son énigme principale. Et pourtant le mystère (mystérieux et inexplicable

Conscience et réflexion
Toute matière a une propriété proche de la conscience, la propriété de réflexion. La réflexion est la préhistoire de la conscience, son sol, son fondement, sa source. À cet égard, on ne peut pas être d'accord avec les concepts d'hylozoïsme et de pan

Échelle de réflexion évolutive
La réflexion est présente à tous les niveaux structurels de la matière. Dans la nature inanimée, on peut distinguer des formes mécaniques, physiques et chimiques de réflexion. La transition vers la faune dans le plan envisagé d

Spécificité de la conscience
La spécificité (hauteur) de la conscience humaine est mieux mise en valeur par la psyché des animaux. La psyché humaine et la psyché animale ont beaucoup en commun. Ils ont, disons, une base physiologique commune - l'activité de l'organe central

La nature créatrice de la conscience
Il faut dire que le terme même de "réflexion" n'est pas très approprié pour exprimer la nature créatrice de la conscience humaine. Il est involontairement associé à un miroir, mécanique, linéaire ak

La conscience comme expérience
La conscience est l'unité de la connaissance et de son expérience. La connaissance est le principal mode d'existence de la conscience. Caractéristiques des formes spécifiques de connaissances - dans le sujet suivant. Nous traiterons ici

Conscience et inconscient
La conscience est le noyau, le noyau de la psyché humaine. En plus de la conscience, l'inconscient se distingue également dans la psyché humaine. L'inconscient est un ensemble de pulsions irrationnelles (instincts, pulsions), sinon

Idéalité de la conscience
La conscience par rapport à la réalité objective agit comme son image idéale. Dans l'idéalité, il faut voir la certitude essentielle de la conscience humaine. L'idéalité signifie que la conscience n'est pas

Conscience et langage
Le langage est l'enveloppe matérielle, la réalité immédiate de la pensée. "Le langage", écrivait K. Marx à ce propos, "est aussi ancien que la conscience. Le langage est pratique, existant pour les autres.

Interaction cognitive sujet-objet
La cognition est un processus d'interaction active du sujet, c'est-à-dire celui qui sait, avec l'objet, c'est-à-dire ce qui est connu. Parfois, ils disent qu'il connaît l'esprit, une sorte de soi humain universel. Ou même &q

Le caractère créatif de la connaissance
Dans la cognition, une personne non seulement capture, fixe, enregistre passivement des impressions venant de l'extérieur - elle participe activement à la construction d'une image de la réalité. De plus, la mesure de l'objectivité (

Cognition sensorielle
Les principales formes de connaissances sensorielles : sensation, perception, représentation. La sensation est le reflet des propriétés individuelles, des côtés, des facettes d'un objet ou d'un phénomène. Au cas où

cognition rationnelle
L'approfondissement de la cognition, la séparation de l'objectif de cette fusion sujet-objet qui distingue le stade sensuel de la cognition, nous conduit à la cognition rationnelle (parfois appelée aussi abstraction).

Raisonnement abductif
Une forme importante de cognition rationnelle est également l'abduction1. Le philosophe américain Ch.S. Pierce, un développeur bien connu, en fait l'auteur de cette forme de raisonnement, définit l'abduction comme "

La querelle entre empirisme et rationalisme
Qu'est-ce qui est le plus important dans la cognition - un début sensuel ou rationnel ? En réponse(s) à cette question, nous rencontrons deux points de vue directement opposés : l'empirisme et le rationalisme.

Cognition et science
La cognition, d'une manière ou d'une autre, accompagne tous les efforts et entreprises de la vie d'une personne, toutes les formes, types et sphères de son activité. Il existe dans la littérature et l'art, dans la lutte des partis et des idéologies, dans l'occupation

Caractéristiques essentielles de la connaissance scientifique
Passons maintenant aux caractéristiques distinctives de la science. La science, c'est avant tout des idées. Qui? D'une manière ou d'une autre systématisé, introduit dans le système. La science est l'antipode du désordre et du chaos, pas avec

Environnement scientifique et culturel
La science, bien sûr, n'est pas seulement des idées ou des connaissances. C'est aussi une certaine institution sociale, composée d'institutions de recherche, d'associations, de centres, et, par conséquent, de relations entre les personnes.

Connaissance et vérité
Le plus noble, le plus sublime et le plus significatif dans le processus de connaissance du monde (la nature, la société, l'homme) est justement associé à la vérité. La vérité est le processus d'une réflexion adéquate (vraie, correcte)

Vérité absolue et relative
La vérité absolue est une connaissance complète, exhaustive et précise de l'objet d'étude, une connaissance qui n'est pas réfutée, mais seulement complétée et développée par le développement ultérieur de la science. De telles vérités

Sur le caractère concret de la vérité
Il est important de prêter attention au caractère concret de la vérité. Il n'y a pas de vérité abstraite. La vérité est toujours "assignée" à un certain lieu et à un certain moment. Il a un certain domaine et est également défini

Critériologie de la vérité
Passons maintenant à la certification ou au critère de vérité. Le critère de la vérité ne peut être la reconnaissance publique ou universelle. Si certaines informations sont partagées par la majorité, cela ne signifie pas que la majorité est de son côté.

Critère pratique de vérité
En fait, il existe de nombreux critères de vérité. Cela aide à s'assurer que les lois de la logique, l'interdiction de leur violation doivent être strictement et strictement respectées. La fonction de critère est également remplie par les sciences découvertes antérieurement.

Caractéristiques de la connaissance des phénomènes sociaux
Les traits se révèlent toujours par opposition. Ainsi en est-il ici : les phénomènes sociaux doivent être opposés aux phénomènes naturels, la science sociale - à la science naturelle. Pour la première fois, cette opposition était claire

Lois et événements
En ce qui concerne l'opposition du général (répéter) au singulier (unique, unique), il convient de noter ce qui suit. Le fait qu'il n'y a pas d'uniformité dans l'histoire, qu'au contraire, c'est une diversité continue

Les spécificités de l'objet de la cognition sociale
La spécificité de la connaissance des phénomènes sociaux, la spécificité des sciences sociales est déterminée par de nombreux facteurs. Et, peut-être, le principal d'entre eux est la société elle-même (l'homme) en tant qu'objet de connaissance. En toute rigueur, c'est

De la prédiction dans le domaine social et humanitaire
Contrairement aux sciences naturelles, les prédictions sont impossibles (ou très limitées) en sciences sociales. Ils sont arrêtés ici par ce que K. Popper a appelé l'effet œdipien : influence (positive ou négative

Instrumental-quantitatif et matériel-expérimental
En sciences sociales, encore une fois, contrairement aux sciences naturelles, les méthodes essentiellement quantitatives ne sont pas utilisées. Ils ne sont pas très efficaces ici. Un incident anecdotique me vient à l'esprit à ce sujet. en quelque sorte

5. Le sens de la vie - qu'est-ce que c'est ? Toutes les intrigues philosophiques, comme Kant l'a montré de manière convaincante, sont couvertes et complétées par une question : qu'est-ce qu'une personne ? Humain

nature humaine
L'horizon sémantique et la déviation « métaphysique »

Précisions méthodologiques
Compte tenu de la dialectique du général et de l'individuel, du sociologique général et de l'historique concret, il ne faut pas parler contre la nature de l'homme ("l'homme en général"), mais contre des idées non scientifiques et peu convaincantes.

Comprendre et poursuivre la recherche
Ceux qui nient la réalité de la nature humaine et ne voient pas "l'homme en général" ont cependant une justification - le fait que la plupart des gens ne s'élèvent jamais à leur essence générique.

Unité naturelle et générique des besoins humains fondamentaux
Définir la nature d'une personne comme un agrégat, ou un complexe, de ses besoins fondamentaux permet d'approfondir au maximum son analyse problématique. Oui, et vous ne devez pas commencer à zéro - il y a un correspondant

Le système des besoins humains fondamentaux
Le besoin fondamental initial d'une personne, selon Maslow, est le besoin de vivre lui-même (le besoin fondamental de vivre), c'est-à-dire un ensemble de besoins physiologiques et sexuels - pour se nourrir, se vêtir, se loger

L'attractivité du concept de besoins fondamentaux
Qu'y a-t-il d'intéressant dans le quinquennat envisagé ? D'abord sa cohérence, donc sa clarté et sa certitude. Certes, ce n'est pas complet, ce n'est pas exhaustif. Assez pour dire

Il est facile de voir que la conception de Maslow de la nature humaine semble trop optimiste. Il s'avère qu'il consiste en certaines qualités-besoins positives et constructives. Comment expliquer

Une dimension prospective de la nature humaine
Les besoins fondamentaux d'une personne, qui dans l'unité constituent sa nature, diffèrent dans leur focalisation non pas tant sur le passé, sur leur genèse, mais sur l'avenir. La direction vers l'avenir est ici seulement

La justice comme repère social et moral de l'existence humaine
"Y a-t-il quelque chose de plus agréable pour une personne raisonnable que la possibilité de parler plus souvent d'un tel sujet (de justice - P.G.) ?" - le grand Platon a déclaré une fois de manière rhétorique.

Induction socio-historique de la justice
La justice suppose un travail particulier et prospectif de la conscience humaine. Il devient essentiel dans le sens d'un véritable élément de travail du développement historique de l'homme précisément avec

Justice et inégalité
La justice comme éducation sociale et morale a beaucoup de comparaisons et d'oppositions : égalité, bonté, liberté, conscience, honneur, dignité, etc. Le plus souvent, cependant, elle est comparée à p

Justice et égalité
La logique inverse est également ambiguë, pour ne pas dire contestable - une convergence excessive, voire une identification de la justice et de l'égalité. "Tous les hommes sont par nature égaux" - id

Naturel dans la structure de l'archétype de l'égalité
Ainsi, la nature, naturelle dans la structure de l'archétype de l'égalité. L'inégalité naturelle, et en fait l'inégalité génétique naturelle des personnes n'a pas besoin de preuve - elle va de soi. Diversité, différenciation

Le social dans la structure de l'archétype de l'égalité
Passons maintenant à la couche sociale de l'archétype de l'égalité qui sous-tend la justice. Contrairement à la couche naturelle, descriptive, existant dans sa certitude, elle est prescriptive, c'est-à-dire normative

Egalité des conditions sociales initiales
L'égalité des conditions sociales initiales n'est, comme l'égalité en général, qu'un idéal, une idée régulatrice, une situation supposée idéale. En effet, nous sommes constamment confrontés ici aux inégalités sociales.

Egalité des Chances
Egalité des chances... Il semblerait que l'égalité complète doive prévaloir à cet égard. Formellement, ça l'est. Les opportunités peuvent en effet être égales - comme une offre qui s'ouvre

Égalité des résultats
Passons à l'analyse du troisième élément de l'archétype de l'égalité (sa couche sociale), qui sous-tend la justice - à l'analyse de l'égalité des résultats. L'égalité des résultats, pour ainsi dire, complète l'ensemble de la com

Sens hédoniste de la vie
Le sens de la vie, dérivé de l'expérience des sens, est généralement associé aux plaisirs qu'ils, c'est-à-dire sentiments, nous livrons ou livrons. C'est pourquoi on l'appelle hédoniste (gr. hedone - us

Sens ascétique de la vie
Le sens de la vie, si vous la menez « selon la raison », conformément à un certain devoir, peut prendre diverses formes. L'ascèse en fait partie. Il prescrit telle ou telle suppression des impulsions sensuelles.

Humble sens stoïcien de la vie
L'humilité est une autre forme du sens de la vie comme un devoir, une obligation. L'humilité n'est rien de plus que l'humilité, la soumission de soi à une loi ou à une autre nécessité découverte par l'esprit. Cette

Catégoriquement - sens impératif de la vie
L'idée du sens de la vie en tant que devoir a trouvé son expression la plus complète dans la philosophie de Kant. Le but ou le sens de la vie, selon Kant, est de vivre moralement, c'est-à-dire toujours agir selon la loi morale.

Sens religieux de la vie
A un certain nombre de formes du sens de la vie, dérivées de l'expérience de l'esprit, se rattachent également les problèmes religieux correspondants. Il est assez large - ses traces se retrouvent facilement dans une variété de sens de la vie.

Sens humaniste effectif de la vie
Cette signification se révèle à travers l'actualisation et la réalisation substantielle du potentiel intérieur d'une personne, l'identification active de sa nature intégrale. Il donne de la valeur à l'expression ou à l'affirmation de soi

Spécificité de l'approche philosophique de l'étude de la société
Dans la structure de la connaissance philosophique, une section spéciale de la philosophie, appelée "philosophie sociale", est directement liée à l'étude de la vie sociale (société). Si la mise au point

La structure de la société, ses principaux sous-systèmes (sphères)
Considérant la société comme une formation systémique intégrale, on ne peut ignorer les questions sur sa structure. Comme tout système, la société comprend des composantes qualitativement définies, stables

La notion de culture. Principales approches théoriques de l'étude de la culture
Le mot "culture" est d'origine latine et est entré dans les langues européennes avec le sens que nous connaissons tous maintenant, aux XVIIe - XVIIIe siècles. Au XVIIe siècle, le juriste allemand Samuel Pufendorf (1632-1

Caractéristiques générales du contenu de la dialectique
Les chapitres précédents montrent comment le désir de la philosophie d'une conceptualisation extrêmement générale de la connaissance du monde s'est réalisé dans des versions diverses, y compris opposées, de son origine et de sa structure.

Lois de la dialectique
La loi de l'unité et la lutte des contraires. Selon cette loi, la contradiction est la source et le moteur de tout développement. "La contradiction est ce qui anime vraiment le monde, et

Catégories de dialectique
Les catégories de la dialectique sont des concepts extrêmement larges, dont le contenu est les aspects universels de l'existence et du développement du monde objectif ; ce sont les formes originelles de la pensée, quand son objet

Le sens de la dialectique
En découvrant le sens de la dialectique, nous nous efforçons d'amener sa conscience à un niveau auquel l'idée originale sera découverte, révélant son objectif. Décrire le contenu du dialecti

danger militaire
La plupart des problèmes d'aujourd'hui ont pris un caractère mondial, ils sont devenus omniprésents, interdépendants et dérangeants pour tous, et les possibilités de leur solution sont associées à un plan général.

danger militaire
Au XXe siècle. l'humanité s'est retrouvée dans une situation sans précédent - un réel danger d'autodestruction. Le résultat de la confrontation entre les deux superpuissances de l'URSS et des États-Unis a été une folle course aux armements, principalement

Le droit en tant que régulateur étatique des relations publiques
1. Régulation sociale. Le concept, les fonctions et les types de normes sociales La société, en tant qu'ensemble d'activités humaines diverses, nécessite une gestion appropriée et claire.

Les normes sociales ont les caractéristiques suivantes
1.Il s'agit de règles générales. Cela signifie que les normes sociales établissent les règles de comportement dans la société, c'est-à-dire déterminer ce que le comportement du sujet peut ou doit être

Normes économiques
Ces normes régissent les relations entre les industries, l'agriculture et le commerce. Les normes du droit économique régissent le système monétaire et financier, les activités des banques, des bourses, des impôts

Normes politiques
Ils régissent les relations des citoyens et des groupes sociaux avec le pouvoir étatique, les relations entre les groupes sociaux, les nations et les peuples. Les normes politiques régissent la participation des personnes à la vie publique

Normes religieuses
Les normes religieuses sont une sorte de normes sociales établies par diverses confessions et ayant un sens obligatoire pour ceux qui professent l'une ou l'autre confession. Extérieurement, ces normes ont un certain

Coutumes et traditions
Les règles de comportement d'un genre particulier sont les coutumes, les habitudes, les traditions. Contrairement aux normes juridiques, morales et d'entreprise qui sont proches de l'idéologie, les coutumes et autres règles sont associées au ps social

Réglementation d'entreprise
Un groupe important de normes sociales sont les normes d'entreprise, les réglementations adoptées dans les organisations publiques, les collectifs de travail, les établissements d'enseignement, les syndicats d'entreprises, etc.

Système réglementaire et normes sociales
Système de réglementation - un ensemble de normes sociales qui régissent le comportement des personnes dans la société. Le système réglementaire est divisé en :

Relation entre le droit et la morale
La morale et le droit ont un certain nombre de caractéristiques communes, ou plutôt similaires. La réglementation légale est presque impossible sans s'appuyer sur la moralité. La plupart des règles de droit contenant des interdits relèvent directement de la morale (n

Signes de l'état de droit
1. L'État de droit, ce qui signifie que la loi n'est pas considérée comme un simple outil entre les mains de l'État, affirmant le pouvoir politique du pouvoir d'État. Dans un État de droit, la loi

PHILOSOPHIE

Notes de lecture

Thème 1. La philosophie dans le système de culture spirituelle 2

Thème 2. Sujet et fonctions de la philosophie 2

Sujet 3. Images de vision du monde du monde 3

Thème 4. Philosophie de l'antiquité 5

Thème 5. Philosophie médiévale 7

Thème 6. Philosophie de la Renaissance 8

Thème 7. Philosophie du New Age 9

Thème 8. Philosophie étrangère moderne 13

Thème 9. Philosophie domestique 17

Sujet 10. Le problème d'avoir 21 ans

Thème 12. Mouvement, espace et temps 22

Thème 13. Dialectique et métaphysique 24

Thème 14. Le problème de la conscience 25

Thème 15. Capacités cognitives humaines 27

Thème 16. Le problème de la vérité 29

Thème 17. Connaissances scientifiques 30

Thème 18. L'homme et la nature 33

Thème 19. L'homme et la société 34

Thème 20. L'homme et la culture 36

Thème 21. Le sens de la vie humaine 37

Thème 22. La société en tant que système 38

Thème 23. Le problème du développement de la société 40

Thème 24. Technologie et société 42

Thème 25. Problèmes mondiaux de notre temps 44

Thème 1. La philosophie dans le système de culture spirituelle

La philosophie est un type particulier de vision du monde.

perspectives- un système de visions d'une personne sur le monde, sur elle-même et sur sa place dans le monde ; comprend vision du monde, vision du monde et vision du monde.

Mythologie - c'est historiquement la première forme d'une vision du monde holistique et figurative. Fonction mythe – consolidation des traditions et des normes établies.

Religion - un type de vision du monde, déterminé par la croyance en l'existence de forces surnaturelles. La religion vise à comprendre le monde sacré. Les valeurs religieuses sont exprimées dans les commandements. Dans la vie de la société, la religion est la gardienne des valeurs intemporelles.

Philosophie est une vision du monde systématiquement rationalisée , c'est à dire. un système de vues rationnellement justifiées sur le monde et la place de l'homme dans celui-ci. La philosophie est née aux VIIe-VIe siècles. AVANT JC. en dépassant le mythe. Initialement, la philosophie était comprise comme "l'amour de la sagesse". La philosophie européenne est née dans la Grèce antique. Le premier à utiliser le terme "sage d'esprit", c'est-à-dire a commencé à se dire philosophe, était Pythagore. Jusqu'au milieu du XIXème siècle. il y avait une croyance que la philosophie est la "reine des sciences".

La philosophie en tant que doctrine des premiers principes de l'être s'appelle métaphysique. La philosophie vise à comprendre les connexions universelles dans la réalité. La valeur la plus importante en philosophie est la vraie connaissance.

La philosophie justifie théoriquement les principes de base de la vision du monde. La philosophie est le noyau théorique, le noyau de la culture spirituelle de l'homme et de la société, l'expression de la conscience de soi de l'ère historique. La connaissance philosophique, utilisée dans diverses sphères de la vie des gens comme guide pour les activités, agit comme une méthodologie

L'assimilation de la pensée philosophique contribue à la formation de traits de personnalité tels que l'esprit critique et l'autocritique.

Philosophie et Sciences. En tant que connaissance rationnelle, dans laquelle se révèlent les liens essentiels de la réalité, la philosophie agit comme Les sciences. Le rôle de la philosophie dans la science réside dans la méthodologie de la connaissance scientifique. Contrairement à la science, la philosophie se caractérise par le fait que la plupart des énoncés philosophiques ne sont pas empiriquement démontrables ; la philosophie comprend le monde dans son intégrité universelle.

Philosophie et art. Réalisant une approche personnelle dans la compréhension de la réalité, la philosophie apparaît comme art. Comme la philosophie, l'art est personnel. Contrairement à la philosophie, en art, l'expérience se transmet en images (en philosophie, en concepts et théories).

Philosophie et religion. La différence entre philosophie et religions consiste dans le fait qu'elle est une forme théorique de maîtrise de l'univers, et aussi qu'en philosophie la fonction cognitive y préside.

Thème 2. Le sujet et les fonctions de la philosophie

spécifique objet de philosophie c'est être dans son ensemble. La philosophie explore les interrelations universelles dans le système "l'homme - le monde". Problèmes philosophiques se caractérisent par le fait qu'elles ont un caractère universel, limitatif et sont fondamentalement ouvertes à de nouvelles solutions (« questions éternelles »).

Sections de connaissances philosophiques:

Ontologie- la doctrine de l'être.

Épistémologie- la doctrine de la connaissance et de la cognition.

Anthropologie- la doctrine de l'origine, de l'essence et de l'évolution de l'homme.

Praxéologie- l'étude de l'activité humaine.

Axiologie- doctrine des valeurs .

Esthétique- la doctrine de la beauté.

Logiques- la doctrine des lois fondamentales et des formes de pensée.

Épistémologie- la doctrine de la connaissance scientifique et fiable.

Éthique- la doctrine de la morale, la moralité, la vertu.

philosophie sociale- la doctrine de la société comme un type particulier de réalité.

Histoire de la philosophie- la philosophie, étudiée dans le processus de sa préhistoire, de son émergence, de sa formation et de son développement.

Philosophie de l'histoire- la doctrine du processus de la vie sociale.

Fonctions de la philosophie:

– idéologique(forme une image du monde et l'être de l'homme en elle; aide une personne à décider du sens de la vie);

– épistémologique(accumule, généralise et transmet de nouvelles connaissances ; aide une personne à comprendre sa place dans la nature et la société) ;

– méthodologique(analyse les méthodes de cognition, clarifie les problèmes de sciences spécifiques, sert de base à l'orientation des activités);

– logique-épistémologique(justifie les structures conceptuelles et théoriques de la connaissance scientifique);

– explicatif et informatif, idéologique(forme une vision du monde en accord avec les dernières réalisations de la science et la réalité sociale existante);

– critique(enseigne à ne rien accepter ou rejeter immédiatement sans une réflexion et une analyse profondes et indépendantes);

– heuristique(capable, en alliance avec la science, de prédire le cours général du développement de l'être ; cette fonction est liée à la signification méthodologique de la philosophie) ;

en intégrant(combine les réalisations des sciences en un seul tout);

– axiologique(forme des orientations de valeur et des idéaux);

– humaniste(fournit une justification de la valeur d'une personne et de sa liberté, « purification de l'âme » ; aide à trouver le sens de la vie dans les situations de crise) ;

– pratique(développe des stratégies pour la relation entre l'homme et la nature).

Sujet 3. Images de vision du monde du monde

Image du monde- une composante intellectuelle de tout type de vision du monde, un système d'idées sur la structure générale de l'univers. Toute image du monde met en évidence les aspects essentiels de la réalité, mais en même temps simplifie et schématise la réalité.

Pour image mythologique du monde caractéristique : anthropomorphisme, humanisation de la nature, c'est-à-dire transfert des principales caractéristiques de l'humanité à l'univers; imagerie artistique, syncrétisme, cosmocentrisme.

Pour image religieuse du monde caractéristique : la croyance en l'existence d'un monde surnaturel, le théocentrisme, le principe du créationnisme (la création du monde par Dieu), la confiance dans les écritures, le principe de la révélation, l'influence inconditionnelle de l'autorité.

Pour image scientifique du monde caractéristique: formalisation mathématique, concentration sur la vraie connaissance des causes, validité par les faits, capacité à faire des prédictions correctes. D'abord classique scientifique l'image du monde du XVIIe siècle était de nature mécanique. Transition vers non classique image scientifique (moderne) du monde a commencé au tournant des XIX-XX siècles. en lien avec les découvertes de la présence du hasard et de l'évolution de la nature (physique quantique, théorie de la relativité, synergétique).

Image philosophique du monde liée à la question du rapport de la pensée à l'être ("la question principale de la philosophie", selon F. Engels). Les philosophes sont divisés en matérialistes et idéalistes en fonction de la sphère de l'être qui est prioritaire - la nature ou l'esprit.

Matérialisme - une direction philosophique qui considère le principe matériel comme la base de l'être (« la matière est première, la conscience est secondaire » ; « l'être détermine la conscience »). Selon le matérialisme, il n'y a rien en dehors de la nature et de l'homme, et les êtres supérieurs ne sont que nos fantasmes. L'être est la révélation des forces essentielles de la matière elle-même, son auto-mouvement en tant que substance. Types de matérialisme : matérialisme métaphysique (mécaniste) et dialectique.

Matérialisme métaphysique (mécaniste) - un courant philosophique, selon lequel la nature ne se développe pas, est qualitativement inchangé (Démocrite, Leucippe, Épicure, F. Bacon, J. Locke, J. La Mettrie, Helvétius, etc.).

Matérialisme dialectique - un courant philosophique selon lequel tout ce qui existe est considéré comme l'auto-développement de la matière (le monde naturel) selon des lois dialectiques (Marx, Engels, Lénine, Plekhanov, etc.).

Idéalisme – une direction philosophique qui considère le principe spirituel comme la base de l'être (« le spirituel est premier, la matière est secondaire » ; « la conscience détermine l'être »). Types d'idéalisme : objectif, subjectif, solipsisme.

Idéalisme objectif croit que l'origine de toutes choses est une entité idéale qui existe objectivement, c'est-à-dire quelle que soit la conscience humaine (Dieu, Absolu, Idée, Esprit du Monde, etc.). Les représentants les plus célèbres : Platon, Aurèle Augustin, Thomas d'Aquin, Hegel.

Idéalisme subjectif croit que toute réalité n'existe que dans l'esprit du sujet connaissant; le monde est une projection d'un complexe de sensations humaines (J. Berkeley, D. Hume).

Solipsisme prétend que l'on ne peut parler de manière fiable que de l'existence de mon propre "moi" et de mes sensations.

Théisme(Grec Theos - Dieu) - une direction qui reconnaît l'existence de Dieu comme une réalité spirituelle indépendante, indépendante de la conscience humaine ("Dieu a créé l'homme"). Les théistes sont des idéalistes.

Athéisme- une direction dans laquelle Dieu est déclaré produit de l'imagination humaine (L. Feuerbach) et on soutient que l'essence de la religion réside dans un reflet fantastique dans la tête des gens des forces extérieures qui les dominent dans leur vie sociale (Marx, Engels, Lénine).

Selon monisme, tout ce qui existe a un le commencement, une seule base (substance), matérielle ou idéale.

Selon dualisme, au cœur de tout ce qui existe deuxégal et irréductible l'un à l'autre premier principe (substance): matériel et idéal (par exemple, chez Descartes - pensée et substance étendue).

Selon pluralisme, supposé un tas de fondements initiaux et commencements d'être, matériels (Démocrite) ou idéaux (Leibniz).

Rationalisme (lat. ratio - esprit) affirme que le monde est arrangé rationnellement, selon les lois de la logique, et donc l'esprit est le principal outil de connaissance et le critère de vérité (Platon, Hegel, etc.).

Irrationalisme (lat. irrationalis - déraisonnable) - une direction qui nie la structure rationnelle de l'être et la possibilité de sa connaissance et de son amélioration rationnelles et logiques. Ici, la volonté, l'instinct, l'intuition, l'expérience, la foi, la révélation, etc. sont reconnus comme le principal type de connaissance. (Schopenhauer, Nietzsche, Kierkegaard, Bergson et autres).

Déterminisme(lat. determino - je détermine) - la doctrine de la relation objective et nécessaire et de l'interdépendance des phénomènes du monde matériel et spirituel. Le noyau central du déterminisme est la position sur l'existence de la causalité.

Indéterminisme- une doctrine dans laquelle, d'une manière ou d'une autre, les relations causales dans la nature, la société et la connaissance sont niées. Les indéterministes mettent l'accent sur la volonté et la liberté de choix d'une personne et accusent les déterministes de fatalisme.

La philosophie est un phénomène de la vie spirituelle de la société, sa culture spirituelle. culture spirituelle est une manifestation de l'esprit humain ou de l'âme humaine, ou de l'âme du peuple. C'est une culture de la pensée humaine, de l'intuition, des sentiments humains à multiples facettes. La culture spirituelle s'exprime dans la science, l'art, la moralité, la religion, la communication spirituelle quotidienne entre les gens. La science est principalement une manifestation de la pensée rationnelle, strictement logique, bien que l'intuition s'y manifeste. V art la pensée logique apparaît également, mais elle a beaucoup plus d'intuition et de sentiments que la science. Il s'agit souvent d'une impulsion de l'âme humaine, difficile à exprimer logiquement, et en général avec des mots (musique, peinture, etc.). La manifestation de la culture spirituelle est la moralité, en tant que système de sentiments moraux, de croyances et de valeurs morales, en tant que qui les idées des gens sur la bonté, la conscience, l'honneur, le sens de la vie, etc., ressortent. Tous ces éléments sont des manifestations de la culture spirituelle des gens, de leur spiritualité, y compris la spiritualité religieuse et la culture religieuse. La philosophie occupe une place particulière dans le système de la culture spirituelle. Il reproduira le monde dans son unité et son intégrité et agit comme le noyau de la vision du monde de l'individu.

Telle ou cette perspective philosophique : 1. Dirige dans une large mesure la recherche d'un scientifique. 2. Sous-tend l'artiste orienté vers la créativité. 3. Forme un système de valeurs morales de grandes masses de personnes. Formant une certaine vision du monde chez les gens, la philosophie dirige leur activité spirituelle et dirige ainsi le développement de tous les éléments de la culture spirituelle, y compris la science, l'art, la moralité, la religion - tous les types de communication spirituelle entre les gens. Le rôle de la philosophie dans le développement de la culture spirituelle est fondamental. Selon le philosophe allemand Hegel, « la philosophie est une époque saisie par la pensée. Toute l'époque." En d'autres termes, la philosophie reflète toute l'époque et influence son contenu spirituel. Le mot même "philosophie" signifie "amour de la sagesse". Les philosophes à la fois en Orient et en Occident agissaient comme des sages. « Être philosophe signifie être sage », disait Pythagore. Le philosophe russe du 19ème siècle Vladimir Solovyov a développé la doctrine de Sophia comme une manifestation de l'âme et de la sagesse du monde. La sagesse humaine n'est pas seulement la connaissance. La sagesse est la capacité de voir profondément l'essence du problème et de prendre des décisions appropriées basées sur la connaissance, l'expérience et l'intuition. La philosophie concerne tous ces aspects de l'activité spirituelle humaine. Il enseigne à penser et à comprendre la spiritualité humaine dans toutes ses manifestations. Cela détermine son rôle dans le développement spirituel de l'humanité et sa culture spirituelle.