L'alcoolisme dans notre pays est un problème mondial. La dépendance aux boissons alcoolisées est officiellement reconnue comme une maladie nécessitant un traitement adapté. Malgré l'amélioration de la qualité de vie, le nombre de personnes qui boivent régulièrement ne diminue pas. Les experts ont identifié les causes psychologiques de l'alcoolisme et les facteurs qui provoquent l'apparition de cette pathologie. Afin de reconnaître cette maladie à temps et d'agir, vous devez comprendre comment elle se développe.
L'alcoolisme est classé comme une maladie mentale chronique. Il s'agit d'un type de toxicomanie, caractérisé par une attirance pour l'alcool éthylique. La maladie a un développement progressif, c'est-à-dire qu'elle progresse avec une augmentation des symptômes.
Les caractéristiques de la maladie sont :
- perte de contrôle sur la quantité d'alcool consommée;
- une augmentation de la tolérance à l'éthanol, qui se traduit par une augmentation ultérieure des doses ;
- l'acquisition de symptômes de sevrage dans les stades ultérieurs - une affection grave caractérisée par un complexe de troubles physiques et mentaux.
La conséquence de l'alcoolisme est l'empoisonnement du corps par des toxines formées à la suite de la dégradation de l'éthanol. Cela provoque une perturbation de nombreux organes et des changements irréversibles dans le cerveau humain. Si la maladie n'est pas traitée, des complications graves surviennent dans son contexte, qui dans 10% des cas se terminent par la mort.
Paradoxalement, avec une augmentation du bien-être, la dépendance à l'alcool de la population ne diminue pas, mais au contraire augmente. Cette maladie est la plus fréquente en Russie, aux États-Unis, en Allemagne et en France.
Que se passe-t-il dans le corps
Tout le monde sait qu'une personne ivre se détend rapidement, devient joyeuse, commence à se sentir euphorique. Ce sont ces sensations agréables qui sont considérées comme la principale raison pour laquelle la plupart des gens ont soif d'alcool. Cependant, il est bien connu que cette dépendance détruit tous les organes et systèmes. Pour comprendre le problème, nous devons examiner de plus près les processus qui se produisent à l'intérieur de notre corps.
L'élément principal des boissons alcoolisées est l'éthanol. Lorsqu'il pénètre dans l'estomac, il est immédiatement absorbé par ses parois et pénètre dans le sang. De plus, l'éthanol est transporté dans tout le corps, y compris le cerveau. Cet organe est empêtré dans tout un réseau de vaisseaux sanguins, donc l'alcool s'y concentre.
L'éthanol dissout les liaisons intercellulaires des érythrocytes, à la suite de quoi ils se collent les uns aux autres. Le sang s'épaissit, devient visqueux. Les globules rouges forment des caillots séparés et obstruent les artères. L'approvisionnement en sang est perturbé, à la suite de quoi l'oxygène n'est pas transporté vers le cerveau.
Une hypoxie ou un manque d'oxygène se développe. Ceci est perçu par une personne comme une agréable sensation d'intoxication. En fait, les cellules du cerveau meurent, des zones entières mortes se forment. Des cicatrices, des micro-ulcères apparaissent à l'intérieur de cet organe, il diminue de taille.
En hypoxie, les conditions caractéristiques sont:
- faiblesse, réaction lente;
- vertiges;
- sensation de plaisir, d'excitation;
- incapacité à évaluer de manière critique ses propres actions.
C'est ce que ressent une personne ivre, bien que ce ne soient que des symptômes de manque d'oxygène. Les gens, ne comprenant pas les processus nocifs, s'enivrent de plus en plus. À ce moment, leur cerveau et tous les autres systèmes sont détruits.
Portrait psychologique d'un alcoolique
Étant donné que l'éthanol affecte les cellules du cerveau, le système nerveux humain s'affaiblit. Sous l'influence de cela, les personnes qui boivent pendant longtemps se dégradent psychologiquement. Leur personnalité subit des changements, ils sombrent, deviennent incapables d'être conscients de la situation. Les personnes dépendantes à l'alcool ont des caractéristiques communes : 
- Incapacité à reconnaître son propre comportement. Aucun d'entre eux n'avoue être alcoolique. À n'importe quel stade de la maladie, les gens croient qu'ils sont en bonne santé et qu'ils n'ont pas de dépendance;
- Augmentation de l'égoïsme. Une telle personne croit qu'elle peut faire ce qu'elle veut, indépendamment des autres. Il ne répond pas aux demandes et à la persuasion des êtres chers;
- Incohérence. Ils disent une chose, puis une autre, décident d'arrêter de boire, et le soir la situation se répète ;
- apathie, la réticence à changer quelque chose dans votre vie. En règle générale, rien ne les intéresse, la seule valeur est la bouteille.
Il y a une dégradation de la personnalité humaine. Pour vaincre la dépendance, il ne suffit pas de forcer un ivrogne à renoncer à l'alcool. Il est nécessaire de traiter la maladie sur le plan psychologique.
Jusqu'à ce qu'une personne acquière des valeurs morales, ne trouve pas de but dans la vie, elle sera attirée par la bouteille. C'est pourquoi il y a tant de cas de rechutes répétées dans l'alcool pendant ou après une thérapie anti-alcoolique.
Signes d'alcoolisme
Lorsqu'un être cher commence à boire, cela inquiète les proches. Ce n'est un secret pour personne que beaucoup de gens le font de temps en temps, tout en étant des membres à part entière de la société. Ils ne commencent pas à se dégrader, à vivre une vie normale, à fonder des familles, à se développer.
Il convient de noter qu'il existe une chose telle que l'ivresse domestique. Elle se caractérise par une consommation modérée d'alcool, alors que la dépendance n'est pas observée. Les gens peuvent vivre ainsi pendant des années sans tomber dans l'emprise d'une mauvaise habitude. Comment déterminer quand un alcoolisme grave commence chez une personne?
Les médecins ont identifié plusieurs signes de la présence de cette maladie. Lors de l'examen d'un patient, un syndrome de dépendance est déterminé. Sa présence signifie que l'alcool est la principale valeur d'une personne, devant laquelle tout le reste pâlit. Ce syndrome survient si les symptômes suivants sont observés :
- il y a une incapacité à refuser l'alcool;
- incapacité à contrôler la dose, arrêter de boire de l'alcool;
- une augmentation constante du nombre de verres consommés ;
- renoncer à d'autres intérêts en faveur de la consommation d'alcool;
- poursuite de la consommation d'alcool en cas de conséquences négatives (problèmes hépatiques, troubles cardiaques, dépression, etc.).
Si au moins trois de ces facteurs sont présents chez une personne, la dépendance aux boissons alcoolisées est reconnue. Lors de l'examen d'un patient, la durée et le nombre de ses prises, les caractéristiques du comportement humain sont prises en compte.
L'alcoolisme est diagnostiqué en présence des symptômes suivants:
- caractère ivre de l'ivresse;
- absence de réaction normale du corps à l'empoisonnement (réflexe de vomissement);
- la présence d'un syndrome de sevrage (sevrage sévère après avoir bu de l'alcool);
- amnésie de nature rétrograde (incapacité à se souvenir des événements survenus avant la crise de boulimie);
- perte totale de contrôle sur soi-même en état d'ébriété.
Stades de la maladie
L'alcoolisme se développe en douceur, progressant avec le temps. Il existe plusieurs stades de la maladie, au cours desquels il y a une augmentation progressive de la dépendance. La ligne entre ces étapes est presque indiscernable, elles passent en douceur l'une dans l'autre. Par conséquent, de nombreuses personnes deviennent imperceptiblement des alcooliques chroniques. Eux-mêmes ne comprennent pas comment cela se produit.
Parallèlement à l'augmentation de la dépendance, la maîtrise de soi diminue, l'empoisonnement du corps augmente et la santé est de plus en plus détruite. Il existe trois stades de développement de la maladie, qui diffèrent par les niveaux de dégradation humaine, la quantité d'alcool consommée :
- initiale;
- moyen;
- alcoolisme chronique.
La phase initiale est précédée d'une ivresse quotidienne, qui n'est pas considérée comme une dépendance. Ici, une personne n'a pas besoin de boire de l'alcool, cela se fait au hasard (pour remonter le moral, soutenir l'entreprise). Lors de la prise d'une forte dose, les vomissements commencent, ce qui est une réaction salvatrice du corps. Après un festin, une personne ne peut pas regarder l'alcool pendant plusieurs jours.
Souvent, l'ivresse domestique crée les conditions préalables nécessaires à la progression de la maladie.
Au stade initial, il existe déjà une forte envie de boire, très difficile à surmonter. Ici, la dose d'alcool commence à augmenter. La première étape est caractérisée par une agression, une irritabilité excessive, apparaissant dans un état d'ébriété. 
Peu à peu, la pensée critique se perd, au lieu de cela, il y a un désir de justifier la consommation d'alcool pour une raison quelconque. La dépendance du corps à l'alcool commence à se former, le réflexe nauséeux disparaît. Ici, une personne est toujours consciente de ses actions nuisibles, mais elle ne juge pas nécessaire de les combattre.
Au deuxième stade, le contrôle de la quantité d'alcool disparaît complètement, à cause de quoi le patient commence à trop boire. Il existe une dépendance physique à l'alcool. La destruction commence dans divers systèmes corporels. Maladies des organes internes, le cerveau peut se développer.
Le syndrome de sevrage est ici clairement exprimé. Une personne, aux prises avec un terrible état de gueule de bois, essaie de la traiter en consommant de l'alcool à plusieurs reprises, ce qui entraîne plusieurs jours de consommation d'alcool. Des changements importants se produisent dans la psyché. Des troubles nerveux sont souvent observés. Une personne descend progressivement, ne suit pas son apparence, de graves problèmes commencent avec les proches.
Le troisième stade de la maladie se caractérise par une dégradation complète de la personnalité. Une personne a une valeur restante - une bouteille, en plus de laquelle elle ne voit rien. Pour tomber dans un état d'ébriété, une petite dose d'alcool suffit. Les crises de boulimie prolongées s'accompagnent d'amnésie. Il existe de graves troubles mentaux.
Souvent, une personne ne peut pas arrêter de boire sans aide médicale. Avec le refus de l'alcool, le délire alcoolique commence - le delirium tremens. Avec des rechutes répétées, la maladie peut se terminer par la mort.
Causes de la maladie
Pour les personnes dont les proches souffrent d'alcoolisme chronique, la question se pose : pourquoi certains deviennent alcooliques, et d'autres non. Beaucoup de gens se retrouvent dans des situations de vie difficiles, mais tout le monde ne commence pas à boire en même temps. L'étiologie de cette maladie n'est pas entièrement comprise.
Des experts en psychosomatique ont révélé qu'il existe un facteur tel que la protection biologique. Il s'agit d'un complexe de caractéristiques physiques et psychologiques d'une personne, qui affecte la formation de la dépendance. Ceux-ci inclus:
- caractéristiques du métabolisme, taux d'élimination des toxines du corps;
- état des systèmes et organes humains;
- caractère, niveau de développement de la psyché.
On pense que les personnes souffrant de labilité émotionnelle (instabilité) sont plus sensibles à la maladie. Les personnes ayant un faible niveau de conscience deviennent ivres plus rapidement que les personnes qui sont à un stade plus élevé. L'âge et le sexe comptent.
Il a été prouvé que chez les femmes, le développement de la maladie est plus rapide que chez les hommes. C'est parce que le corps féminin est physiquement plus faible.
Il existe les principales causes suivantes de l'alcoolisme :
- plan physiologique (présence d'un traumatisme crânien);
- génétique - mauvaise hérédité;
- social - éducation de l'individu dans une société malsaine.
Le groupe à risque de dépendance à l'alcool comprend les personnes qui ont subi de graves traumatismes crâniens. Dans ce cas, le travail du cerveau est perturbé, ce qui entraîne une modification de la psyché. Cela provoque le développement de la maladie.
Aussi, parmi les facteurs physiologiques d'acquisition d'une mauvaise habitude, on distingue la production de dopamine par l'organisme. C'est une hormone du plaisir produite par le cerveau. De nombreux experts pensent que les causes de la dépendance à l'alcool sont enracinées dans cette propriété de l'alcool.
L'éthanol est une substance toxique qui a un fort effet sur le psychisme. Il a les propriétés des médicaments des groupes opiacés et dopamine. Ces substances induisent la libération d'une hormone qui provoque une sensation de plaisir. En état d'ébriété, la dopamine est libérée, une personne se sent joyeuse et heureuse.
Le corps, ayant reçu une dose d'une substance de l'extérieur, réduit la production de ses propres hormones naturelles. Par conséquent, après un certain temps, le buveur commence à se sentir misérable. Avec la prochaine consommation d'alcool, la dopamine est à nouveau libérée et l'euphorie est obtenue.
Le cerveau reçoit un signal pour arrêter de produire ses propres hormones et leur niveau tombe à zéro. Un alcoolique est déprimé. Par la suite, il commencera à boire encore plus pour obtenir l'effet désiré. C'est ainsi que se forme la dépendance.
La réaction positive du cerveau à ces substances s'établit au cours de l'évolution. Lorsqu'une personne tire du plaisir de toute action, elle est encouragée par la psyché en tant que comportement biologiquement correct. Le travail des mécanismes biochimiques est activé, ce qui vise à répéter des actions bénéfiques pour l'individu.
Parmi les autres causes graves de la maladie figurent des facteurs génétiques. Il est établi qu'un enfant issu d'une famille dont au moins un des parents est alcoolique le devient plus tard lui-même. C'est parce que les enfants copient toujours le comportement de leurs soignants. En grandissant, une personne peut être consciente qu'elle se comporte mal, mais inconsciemment, elle continuera à le faire.
Le facteur social est également très important. Le mode de vie des connaissances, la publicité constante des boissons alcoolisées ont une forte influence sur l'éducation d'un adolescent. L'alcool est abordable et facile à obtenir, même pour les mineurs.
De plus, chaque groupe de sexe a des causes négatives supplémentaires pour le développement de la maladie. Chez les hommes, la dépendance est aggravée par :
- Activité physique intense. Une personne essaie de soulager la fatigue après une journée de travail ;
- Faible niveau de vie, pauvreté. Il n'y a pas assez d'argent pour subvenir aux besoins d'une famille. Un homme cherche le salut dans une bouteille ;
- Incompréhension de la part du conjoint, nombreuses revendications, comportement dominant d'une femme dans la famille. Le mari se sent inférieur, essaie de s'affirmer autrement ;
- Complexité, timidité dans la communication avec le sexe opposé. Le jeune homme essaie de paraître plus confiant, fort, pour lequel il boit de l'alcool.
Les femmes consomment moins d'alcool que les hommes, mais deviennent plus rapidement dépendantes. Ceci est facilité par divers facteurs psychologiques :
- solitude, absence d'un être cher;
- trahison d'un conjoint, séparation;
- la perte d'un être cher suite à son décès ;
- manque d'attrait physique, incapacité à établir des relations avec le sexe opposé;
- cercle social établi.
Comme on peut le voir ci-dessus, les personnes ayant une psyché instable, moralement faibles, sont sujettes à la dépendance à l'alcool. Ils ne savent pas comment et ne veulent pas surmonter les difficultés de la vie, apprendre quelque chose. Il leur est plus facile de s'éloigner de la résolution de problèmes que d'assumer la responsabilité de leurs actes.
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Comment commence l'alcoolisme ? Où est la frontière entre boire pour le plaisir, vous garder de bonne humeur et être prêt à donner votre vie pour l'alcool ? Les enfants et les adolescents boivent beaucoup plus vite que les adultes, les femmes boivent plus vite que les hommes. Si les adolescents essaient l'alcool, cette maladie peut se développer dès l'âge de 13 à 17 ans. Les adolescents sont peu conscients des dangers de la dépendance à l'alcool et consomment généralement des doses moyennes et importantes de boissons alcoolisées dès le début. A l'instar de leurs aînés, ils boivent en leur compagnie, dans le but de s'enivrer. Souvent, ils sont curieux de savoir comment cela se passe. Si l'entreprise commence à s'associer à la consommation d'alcool et que les rencontres avec certaines personnes sont traditionnellement associées dans l'esprit à la consommation de bière, de vin ou d'autres boissons éventuellement plus fortes, la personne immature perd rapidement le contrôle de la quantité d'alcool consommée. Dans le même temps, la tolérance à l'alcool augmente.
Selon les médecins, plusieurs jours, voire plusieurs semaines, d'ivresse chez une personne sont possibles avant même le développement d'un syndrome de sevrage de la gueule de bois.
Un tel syndrome ne commence pas à se former immédiatement, mais seulement après 1 à 3 ans de consommation systématique. Les crises de boulimie, le désir de "continuer le banquet" - tout cela se produit précisément parce que le syndrome de la gueule de bois s'éternise progressivement avec le temps. 2 à 5 ans suffisent pour le développement d'une maladie alcoolique. L'expérience montre que ce sont les jeunes de moins de 20 ans et les adolescents qui ajoutent facilement à l'abus d'alcool l'abus de drogues, principalement du groupe des barbituriques.
L'alcoolisme chez les femmes a aussi ses propres caractéristiques. Le plus souvent, il se développe et se manifeste entre 30 et 45 ans. L'ivresse féminine, en règle générale, est cachée au premier stade: boire seul quand personne n'est à la maison, ou dans un cercle étroit d'amis constant... Si une femme commence à boire régulièrement en compagnie d'hommes, alors très probablement sa tendance à boire de l'alcool est déjà allée trop loin. Peut-être qu'elle a déjà une maladie alcoolique avec des changements de personnalité prononcés.
Les stades de l'alcoolisme chez les femmes sont beaucoup plus difficiles à identifier que chez les hommes.
Ceci est facilité non seulement par l'ivresse cachée, mais aussi par la spécificité de l'évolution de la maladie chez le sexe «faible». Le fait est que les troubles caractéristiques d'un stade particulier de l'alcoolisme chez les femmes peuvent être totalement absents ou apparaître indistinctement. Toutes les tentatives d'enquêter sur le moment de l'apparition du syndrome de sevrage alcoolique chez les femmes ont donné des résultats contradictoires, et les scientifiques n'ont pas encore été en mesure de généraliser l'image jusqu'au bout. La phase initiale de l'alcoolisme féminin peut être très longue. Mais le plus souvent, une gueule de bois et des troubles corporels, caractéristiques du deuxième stade de la maladie, apparaissent après 1 à 3 ans d'ivresse systématique. En règle générale, au cours du développement de l'alcoolisme, une femme boit régulièrement, mais parfois l'ivresse est cyclique, de temps en temps. Dans le même temps, la consommation d'alcool est retardée et se transforme en une frénésie pouvant durer jusqu'à 2 mois. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de subir des changements dans le foie et le tractus gastro-intestinal. Les femmes alcooliques se tournent généralement vers le médecin avec leurs maladies tardivement.
Le ratio femmes/hommes parmi les alcooliques dans les pays développés d'Europe et des États-Unis se situe entre 1:5 et 1:2, bien que dans un passé récent, il était de 1:12 ou moins.
Dans notre pays, le rapport entre les femmes et les hommes alcooliques enregistrés au milieu des années 80 du XXe siècle était de 1:12, en 1991 - 1:9 et en 1995 - 1:6.
Mais pour des raisons de justice, il faut dire qu'il y a encore moins de femmes alcooliques que de représentants du sexe «fort» qui sont frappés d'une maladie sur place. C'est pour cette raison que l'alcoolisme masculin est beaucoup mieux documenté.
Les hommes n'ont pas de limite d'âge moyenne pour l'apparition de l'alcoolisme. Cela est peut-être dû au fait que dans leur jeunesse, les hommes ont tendance à essayer l'alcool plus tôt que les femmes. Il a été observé que si un homme commence à boire systématiquement à l'âge de 25 ans, alors il peut devenir alcoolique à l'âge de 35 ans, ou au moins 45 ans. Mais souvent ça va beaucoup plus vite.
Une personne peut dormir complètement en quelques années seulement. En moyenne, il a un "cinq ans" pour cela. Dans chaque cas individuel, en raison du caractère unique de chaque organisme et de chaque individu, le moment de la chute dans l'abîme peut être différent. Et c'est de cela qu'ils dépendent.
Les gens s'endorment plus vite si :
1.
Ils ont un corps affaibli. La faiblesse est facilitée par diverses maladies passées ou chroniques. Plus vous êtes malade, plus vite l'alcool a une chance de vous vaincre. Après tout, une personne malade a une immunité affaiblie et le corps n'a pas assez de force pour combattre les effets nocifs. Le corps est également affaibli en raison d'une alimentation irrationnelle, d'un apport insuffisant en vitamines.
2. Expérimenter un stress excessif sur le corps. Il peut s'agir d'une surcharge physique et mentale, mais le plus souvent, il s'agit d'une combinaison des deux. C'est une épée à double tranchant : d'une part, la surcharge provoque souvent la consommation d'alcool, car les gens veulent se détendre et s'éteindre, au moins pour une courte période, pour sortir de cet état de tension dans lequel ils résident constamment. Mais si cela est inclus dans une sorte de «programme obligatoire» de repos, alors une vie active avec surcharge devient un facteur qui augmente le risque d'alcoolisme. Cela est vrai pour des catégories de population telles que, par exemple, les étudiants (en particulier ceux qui combinent études et travail), les athlètes et les hommes d'affaires. Cela s'applique également aux personnes trop responsables, qui prennent sur leurs épaules un lourd fardeau et y font face avec difficulté.
En plus de l'alcool, consommez d'autres drogues. Il n'est pas du tout nécessaire d'être un toxicomane classique ou un toxicomane. Le corps perd des forces, obligé de se défendre "sur deux fronts", même si on s'adonne régulièrement à la cigarette. Les gros fumeurs sont plus susceptibles de dormir. Si vous buvez beaucoup de café, vous risquez d'en boire moins et de le remplacer par de l'alcool. Heureusement, les vrais amateurs de café ne sont généralement pas enclins à changer leur dépendance à la vodka. Mais dans tous les cas, le café et les cigarettes commencent souvent à prédominer dans l'alimentation par rapport aux aliments, en particulier les produits précieux pour la santé, ce qui conduit au schéma décrit au paragraphe 1. Consciemment à la recherche d'un "high" d'ivresse. Ce n'est peut-être pas seulement parce qu'une personne, par exemple, a trouvé du plaisir dans un état d'ébriété. Peut-être cherche-t-il ainsi à oublier les ennuis. En tout cas, nous ne parlons pas maintenant de ceux qui boivent simplement "pour l'entreprise", "pour faire avancer la conversation". Si les moments de joie, de bonheur, d'émancipation, d'insouciance, de confiance en soi, etc. sont fortement associés à la consommation d'alcool, une personne a déjà formé une attitude psychologique forte envers un tel passe-temps. Il est plus difficile de surmonter cela, mais quand même, avec un fort désir, c'est tout à fait possible. »
Pourquoi est-ce que je dis cela avec tant de confiance ? Parce qu'une personne qui a appris à boire beaucoup doit avoir une forte volonté. Alors qu'il était à un moment débutant dans le domaine de l'ivresse, la vodka lui a-t-elle fait une impression indélébile avec son goût merveilleux ? Peut-être a-t-elle séduit le "baptême du feu alcoolique" passager avec son arôme subtil et raffiné ? Non, nous buvons tous les cinquante premiers grammes pas du tout tentés par le goût et l'arôme, pas parce que nous salivons. Nous les buvons devant d'autres personnes et essayons de montrer que nous sommes déjà des adultes et que nous pouvons aussi rejoindre la tradition de boire pour une bonne raison. N'est-ce pas ainsi que tout a commencé ?
Mais pour prouver votre âge adulte, votre indépendance et votre indépendance, ou que vous êtes un vrai homme, vous avez dû surmonter un moment de dégoût. Rappelez-vous ce chic spécial - pour montrer que vous pouvez non seulement boire, mais même boire sans boire cette boue ? C'est-à-dire que ce n'est pas particulièrement dégoûtant pour vous ... Mais si vous ne l'avouez pas aux autres, alors vous pouvez vous admettre : c'était un mensonge. Vous avez simplement rassemblé votre volonté dans un poing et surmonté votre aversion pour l'alcool dans le but d'augmenter le prestige dans l'entreprise alors réunie.
Si vous pensez à l'évolution de la situation, tout semble absurde. Nous affirmons notre indépendance et prouvons notre autonomie dans la décision de boire ou non en nous forçant à consommer quelque chose qui peut, des années plus tard, nous priver complètement d'indépendance, d'indépendance et de décisions. Au mieux, ces dernières ne resteront que des intentions. "Boire ou ne pas boire - telle est la question" dans un sens pratique, alors il se peut même qu'il ne se lève pas ...
Bien sûr, vous pouvez vivre un jour sans vous embêter avec de telles pensées. La vie est belle - du moins pour l'instant... Laissons les autres deviner sur les cartes combien de temps elle sera belle. Vous ne voulez pas le savoir car cela vous facilite la vie ? Mais qu'est-ce qui attend une personne qui vit dans le présent sans penser à l'avenir ?
Comment reconnaître un alcoolique à l'avance à l'avenir et est-il possible de le savoir? Après tout, dans notre jeunesse, quand nous, obsédés par le romantisme, commençons tout juste à rencontrer une personne, tombons amoureux de lui et de tout mon cœur voulons connecter la vie avec lui, nous, bien sûr, n'imaginons même pas ce que c'est résultera plus tard. Et si, après des années passées ensemble, nous continuons toujours à aimer notre partenaire de vie accro au biberon, nous culpabilisons. Il nous semble que quelque chose a été négligé, quelque part ils ont été cruels, à certains égards, ils ont prêté peu d'attention à une personne. C'est alors qu'il a commencé à s'endormir. Est-ce vrai ? Et ainsi, et pas ainsi.
Pourquoi les gens deviennent-ils alcooliques ? Difficile de trouver une réponse définitive. La raison en est peut-être une prédisposition génétique, le désir de se cacher des troubles de la vie, des relations familiales tendues, l'influence des autres... Il est généralement admis que les personnes à faible volonté, pour la plupart, boivent trop. Cependant, il arrive aussi qu'une personne volontaire, capable d'actions décisives, commence soudainement à s'appliquer à la bouteille, se transformant lentement mais sûrement en alcoolique chronique.
Les alcooliques ne deviennent pas soudainement et loin de tous les buveurs, donc la réponse exacte à la question: "Pourquoi les gens deviennent-ils alcooliques?" non. Parfois, une personne prédisposée à l'alcoolisme peut être reconnue par certains aspects de son comportement. Supposons qu'un beau jeune homme, charmant, sociable, l'âme de l'entreprise, apparaisse souvent à un rendez-vous légèrement sous la garde-robe. Au début, la fille aime même ça - il est joyeux, sociable, bavard. La jeune femme serait méfiante ici - il y a des signes d'alcoolisme - mais elle est sereine - après tout, la fille aime tellement ce jeune homme, où est la raison et le pragmatisme ici ! Eh bien, le fait qu'il boive ... C'est vrai, les frais d'une jeunesse turbulente. "Ça va passer !", décide la demoiselle et se rend avec le mec à l'état civil.
Les années passent et la dépendance à l'alcool d'un homme non seulement ne disparaît pas, mais elle grandit presque chaque jour. Et maintenant, au lieu d'un beau mec en bonne santé devant une femme épuisée et prématurément vieillie, il y a un homme voûté en désordre avec un regard nuageux, serrant la main et avec des signes évidents d'alcoolisme déjà chronique. Il n'a qu'un seul objectif dans la vie : remplir un verre vide. Tout le reste - enfants, femme, travail - est relégué au second plan. En le regardant, les personnes proches éprouvent à la fois du dégoût, de la honte, de la douleur et de l'aliénation. Et, en même temps, de la tendresse, de l'amour et de l'espoir. Que doit faire la femme d'un alcoolique ? Quelqu'un ne supporte pas un tel test et se débarrasse du fardeau. Mais il y en a aussi beaucoup qui, contrairement aux conseils des autres, abandonnent les tentatives désespérées de le corriger, restent proches de la personne qui boit et cherchent des moyens de l'aider.
Que pouvez-vous conseiller à la femme d'un alcoolique qui a décidé de se sacrifier ? Malheureusement, il n'existe pas de méthodes universelles pour aider à ramener un gros buveur à une vie normale. Néanmoins, il existe des options pour le comportement de ses proches et amis, qu'il est conseillé de respecter si l'on a l'intention d'être proche de cette personne jusqu'au bout.
Comment faire face à un alcoolique ?
La vie avec un alcoolique est difficile en général, et si c'est aussi un proche, cela devient doublement difficile. Les maris, les enfants, les parents qui boivent trop sous nos yeux sont extrêmement douloureux et effrayants. Après tout, nous nous souvenons d'eux différemment - joyeux, gais, déterminés ! Et maintenant devant nous se trouve une personne inférieure dégradée, de temps en temps, et souvent très souvent, montrant une agression injustifiée. Comment traiter un alcoolique pour ne pas lui faire de mal et obtenir le résultat le plus positif?
Les proches d'une personne qui boit, essayant de l'aider, commettent souvent les mêmes erreurs. Bien sûr, ils ont pitié de leurs alcooliques, expliquant à tout le monde qu'une personne a simplement une volonté faible, et par une telle explication, tout d'abord, se protégeant du négatif du problème. Quelqu'un commence à cacher des bouteilles et de l'argent, quelqu'un oblige le buveur à admettre son propre alcoolisme et à jurer que cela ne se reproduira plus, quelqu'un l'oblige à accepter un traitement. Malheureusement, toutes ces méthodes ne peuvent pas être une aide efficace pour les alcooliques. Jusqu'à ce qu'il ait lui-même un désir indestructible et violent de se débarrasser d'une dépendance nocive, aucune bouteille et aucun argent cachés, aucun désir de lui arracher des serments d'influence n'aura d'effet. Il trouvera une bouteille à l'extérieur de la maison, oubliera ses vœux et le traitement obligatoire des alcooliques donne très rarement des résultats positifs stables. Une personne qui boit elle-même comprend parfaitement qu'elle est détruite et ressent un sentiment de culpabilité, qui s'exprime souvent sous la forme d'agression. La pression de l'extérieur ne fait qu'exacerber la condition des toxicomanes, et il ne s'agit plus d'aider les alcooliques, mais de nuire : celui qui vient de s'engager dans cette voie, sous les assauts de ses proches, peut très vite glisser tout en bas.
Nous avons déjà dit que les gens deviennent alcooliques pour de nombreuses raisons. Peut-être, après avoir déterminé la cause, peut-on comprendre comment guérir un alcoolique et éradiquer le problème lui-même? Hélas, il ne suffit pas de déterminer la cause de l'ivresse profonde d'une personne. Il est vraiment malade et il est impossible de réorienter instantanément la psyché, même s'il s'agit d'un ancien alcoolique, vers un mode de vie sain. Cela demande du temps, pendant lequel les proches devront consacrer beaucoup de force mentale à sa rééducation. Dans le traitement des alcooliques, la période de rééducation est très importante. Il faut leur donner quelque chose en échange du bonheur ivre, et ce "quelque chose" doit être trouvé. Un tel substitut peut être le voyage, la communication avec des personnes intéressantes (en aucun cas ivres), la randonnée dans la nature, la visite de cinémas, de théâtres - n'importe quoi, tant qu'il captive autant que possible l'ancien alcoolique.
En général, lorsqu'une personne boit, il ne faut pas lui en faire le reproche et parler de ses sentiments : douleur, impuissance, indignation. Cela le rendra défensif et le comportement de l'alcoolique manifestera de plus en plus d'agressivité. Inutile de dire que la vie avec un alcoolique dans ce cas deviendra complètement insupportable ? La meilleure réponse à la question : "Comment faire suivre un traitement à un alcoolique ?" est, si possible, une démonstration calme d'altruisme de la part de ses proches et l'expression ouverte d'une position du type : "Je te sauve". Cela fournira l'occasion de trouver des moyens de résoudre le problème, comment arrêter l'alcoolique, qui, très probablement, commencera activement à chercher des moyens de se sauver.
Certains maris, épouses, mères, enfants, épuisés par la vie avec un alcoolique et ne désespérant pas de sauver un être cher de la dépendance, le libèrent de tout devoir. C'est la mauvaise décision - une personne épuisée par l'alcool ne peut pas percevoir correctement la réalité et, très probablement, percevra les tentatives de ses proches pour soulager son sort comme un désir de se débarrasser de lui. Une personne qui boit devrait sentir qu'elle est demandée dans ce monde, qu'elle ne peut pas se passer de lui et qu'elle a besoin de lui. Cette compréhension est un outil très puissant dans la lutte contre l'alcoolisme et l'une des principales réponses à la question de savoir comment traiter un alcoolique.
L'alcoolique doit arriver à comprendre qu'il est vital d'arrêter de boire. Bien sûr, sa famille, qui réfléchit à la façon de traiter un alcoolique, devrait se préparer à ce moment et se renseigner sur les centres de réadaptation et les clubs des Alcooliques anonymes opérant à proximité. Il n'est pas nécessaire, en même temps, d'écrire la personne qui recueille complètement se débarrasser de la dépendance d'un proche à un rendez-vous avec un spécialiste à son insu. Une persistance excessive dans cette affaire peut faire du mal. Un alcoolique doit se rendre chez un spécialiste sans la moindre pression de l'extérieur.
Les proches d'une personne qui boit doivent se rappeler: l'abstinence à long terme de l'alcool n'est hélas pas encore un indicateur de la guérison complète de la dépendance. Les rechutes sont encore très probables. Comment arrêter un alcoolique, l'empêcher de sombrer à nouveau au plus profond de la vie ? Vous devez être préparé au fait qu'il sera de mauvaise humeur pendant longtemps, commencera à scandaliser, à critiquer les autres et en aucun cas à se disputer avec lui, ajoutant de l'huile sur le feu. Oui, cette période de la vie avec un alcoolique est très difficile. Mais, si nous avons l'intention de restaurer complètement une personne, nous devrons endurer et l'accepter comme un non-buveur.
Il convient de noter que souvent dans les familles, ils considèrent qu'un grand nombre de buveurs réguliers et réguliers sont des alcooliques et commencent à appliquer des mesures renforcées pour leur réhabilitation, jusqu'au traitement. Ce n'est pas la bonne façon - tous les buveurs ne sont pas des alcooliques, mais sous la pression de l'extérieur, tout le monde peut le devenir. Comment identifier un alcoolique pour ne pas commettre une telle erreur ?
Comment définir un alcoolique ?
L'alcoolisme n'est pas défini par la fréquence ou la quantité d'alcool qu'une personne boit. Les alcooliques sont ceux qui ont établi une forte dépendance à l'alcool. Comment identifier un alcoolique et le distinguer d'un buveur ordinaire ? Si une personne présente au moins trois symptômes d'alcoolisme chronique, il est temps que ses proches sonnent la cloche - la maladie commence. Ce sont des symptômes tels que :
- Une personne prend souvent de l'alcool, malgré le fait qu'elle doit accomplir certaines tâches;
- Une personne boit plus et plus longtemps que prévu ;
- Une personne doit augmenter régulièrement la dose pour atteindre un état d'intoxication ou, au contraire, elle commence à s'enivrer à partir de doses beaucoup plus faibles qu'auparavant.
Les symptômes généraux de l'alcoolisme chronique sont exprimés comme suit :
- Une personne essaie de réduire au minimum sa consommation d'alcool, mais elle n'y parvient pas;
- Une personne peut consacrer beaucoup de temps à se procurer de l'alcool, boire beaucoup et être ivre et revenir à la normale pendant très longtemps, en ayant une grave gueule de bois;
- Une personne boit malgré le fait que sa consommation d'alcool a entraîné des problèmes dans la famille et au travail;
- Une personne ne peut pas sortir d'une gueule de bois sans boire d'alcool.
Si on a une idée de comment reconnaître un alcoolique, et qu'on a remarqué la présence de ces symptômes chez un proche, il faut se méfier. Manquer le moment où vous pouvez encore l'arrêter est assez facile, pas difficile. La vie, le travail et les tracas quotidiens prennent beaucoup de temps, et, fatigués, nous sommes parfois trop frivoles face au fait que nos proches (et souvent nous-mêmes) sautent un verre ou deux chaque jour « par appétit ». Non, parfois ce n'est que pour l'appétit ou pour soulager le stress, mais la frontière entre la norme et les excès est très mince, et cela passe inaperçu. Les personnes qui l'entourent, même en sachant comment définir un alcoolique, peuvent d'abord le prendre calmement et ne comprendre que lorsque les choses vont trop loin. Par conséquent, il serait préférable que celui qui est sujet à l'alcoolisme contrôle lui-même le processus de consommation d'alcool et ne franchisse pas les limites de ce qui était autorisé.
Comment reconnaître l'alcoolique en soi et ne pas le laisser gagner ? L'alcoolique intérieur se manifeste par un désir incontrôlable d'en ajouter plus. Si vous ne cliquez pas dessus, les ajouts peuvent continuer jusqu'à ce que la réalité perde sa forme et s'estompe complètement. Un alcoolique qui s'est installé en nous se fait sentir avec des trous de mémoire matinaux, un mal de tête sévère, de l'apathie et le désir de boire le matin après un festin.
Comment faire face à cet alcoolique interne ? Premièrement, il ne faut pas se persuader de ne pas boire si l'on a vraiment envie de boire : le fruit défendu est sucré, et plus on essaie de l'oublier, plus il nous fait signe. Le désir de boire chez une personne normale qui évalue correctement son état est toujours lié à quelque chose. Il peut s'agir de stress, de tensions prolongées, de fortes fatigues physiques et psychologiques, et même de très grandes joies. S'il est apparu, il vaut mieux essayer de se distraire avec quelque chose d'excitant : regarder un bon film, lire un livre merveilleux, se promener dans de belles rues et admirer la nature, etc. Quand c'est complètement insupportable, on peut boire de l'alcool de qualité, mais il faut le faire en bonne compagnie avec des gens agréables et autonomes. Le dernier conseil ne s'applique pas à ceux qui étaient des alcooliques chroniques : il leur est fortement déconseillé de boire de l'alcool.
En général, la vie est tellement incroyable qu'elle ne nécessite pas d'embellissement à l'aide d'alcool. Le monde est plein de miracles et vous ne devriez pas les chercher au fond de la bouteille - ils sont toujours à portée de main. Alors n'enlevons pas la possibilité d'une joie de vivre sincère ni à nous-mêmes ni à nos proches.
Il n'y a aucun doute sur les dangers de l'alcool. Il semblerait que cela devrait être une raison pour qu'il y ait moins d'alcooliques. Malheureusement, le nombre de personnes qui boivent augmente chaque jour et une personne prospère et aisée peut devenir un ivrogne. Une question naturelle se pose : quand une personne perd-elle le contrôle et devient-elle dépendante ? Ceteris paribus, certains commencent à être fortement dépendants de l'alcool, tandis que d'autres ne deviennent pas dépendants, même s'ils ont toujours accès à des produits contenant de l'alcool et ont une bonne raison de boire.
Selon les médecins, , caractéristiques individuelles de l'organisme, et surtout - l'environnement dans lequel se trouve la personne.
Une personne devient alcoolique si elle perd le sens de la vie et ne peut résister à l'assaut des facteurs de stress. Le problème de l'alcoolisme a un arrière-plan psychologique. On entend souvent parler de volonté, présente chez certains et peu abondante chez d'autres. En effet, les personnes fortes n'ont pas besoin de nourriture supplémentaire sous forme d'alcool. Ils sont capables de résoudre leurs problèmes par eux-mêmes, moins susceptibles de tomber dans la dépression, supportent plus facilement les coups du sort. Le stress est plus difficile pour les personnes faibles d'esprit, elles ont donc recours à l'alcool pour étouffer la douleur mentale et trouver, à leur avis, la bonne issue à la situation.
Le premier pas vers l'alcoolisme
La dépendance se forme progressivement et beaucoup ne remarquent pas comment ils deviennent alcooliques. L'ivresse précède. En fait, toute personne qui consomme périodiquement de l'alcool est un ivrogne domestique. Si pas un seul séjour n'est complet sans produits alcoolisés, nous pouvons déjà parler des conditions préalables à l'alcoolisme. Une personne en bonne santé et un abstinent idéologique refuseront l'alcool, même s'il est dans une entreprise de boissons. L'ivresse domestique est dangereuse car elle ne provoque pas de condamnation chez les autres et est souvent bien accueillie par les amis et les collègues de travail.
Les gens sous-estiment l'impact négatif de l'alcool. Si une personne commence à se détendre avec de l'alcool ou soulage le stress après une journée de travail avec une bouteille de bière, vous devez vous méfier. Lorsque les produits contenant de l'alcool deviennent une source de joie et provoquent des émotions positives, nous pouvons alors parler de la première étape de l'alcoolisme. Dans ce cas, il semble que l'alcool améliore l'humeur, aide à trouver un langage commun avec les autres, soulage la tension nerveuse et améliore le bien-être.
Ce qui se passe réellement :
- le besoin d'alcool comme source d'émotions positives augmente;
- perte de contrôle sur son propre comportement et sur la quantité d'alcool consommée;
- signes atténués d'intoxication alcoolique.
C'est l'absence de signes caractéristiques d'empoisonnement qui indique l'apparition de l'alcoolisme. Dès qu'une personne commence à s'enivrer après avoir bu, on peut immédiatement dire qu'elle est alcoolique.
Dans des conditions normales, le corps ne pourra pas tolérer la prochaine dose d'alcool après une intoxication précédente. Lorsque, dans un état de gueule de bois, l'alcool apporte un soulagement, cela signifie que les organes et les systèmes internes du corps sont empoisonnés par l'alcool et fonctionnent avec des violations.
Les soirées entre amis se transforment imperceptiblement en alcool ordinaire. Il sera difficile de trouver une langue commune sans alcool, et passer du temps ensemble « au sec » semble ennuyeux et morne. Si une personne ne trouve pas d'alternative à l'alcool pendant cette période, elle passera à l'étape suivante, dont il lui sera extrêmement difficile de sortir.
Dépendance au niveau de la physiologie
Toute boisson alcoolisée crée une dépendance, donc ceux qui boivent du vin ou de la bière et sont sûrs de ne pas devenir alcooliques se trompent. Si vous prenez de l'alcool quotidiennement, même à des doses minimes, la dépendance se formera nécessairement. De plus, il existe au début une dépendance psychologique, qui peut être surmontée par vous-même ou avec l'aide d'un psychologue qualifié. Il est beaucoup plus difficile de faire face à la dépendance physique, car le corps humain ne peut plus se passer d'alcool en raison d'une violation des processus de fermentation.
Un alcoolique n'admettra jamais qu'il est malade, bien que la dépendance à l'alcool soit l'une des maladies les plus graves avec une forte probabilité de rechutes ultérieures. Lorsque la maladie atteint un stade critique, le traitement est prescrit de force, mais une telle thérapie ne soulage pas réellement l'alcoolisme et il est presque impossible de revenir au point de santé précédent.
Avec la dépendance physique, l'alcoolique ressent constamment le besoin d'alcool. Il peut avoir de graves problèmes de santé. Il fait souvent des beuveries. La présence d'une entreprise pour un passe-temps amusant n'est plus requise pour lui. Un tel ivrogne peut prendre de l'alcool seul pour se débarrasser de la douleur et de l'inconfort.
A ce stade, les signes caractéristiques suivants de l'alcoolisme apparaissent :
- trous de mémoire et problèmes de réflexion;
- , comportement agressif, accès de rage ou d'apathie ;
- , foie, système cardiovasculaire et cerveau ;
- tremblement constant des membres et rigidité musculaire.
Pourquoi le travail des organes vitaux est-il perturbé ? Lorsque l'alcool est décomposé, de l'acétaldéhyde est libéré. Cette substance a un haut degré de toxicité et affecte le foie, le cerveau et les organes digestifs. En conséquence, des processus érosifs se forment sur les muqueuses de l'œsophage, de l'estomac et des intestins. Le foie prend le plus gros coup. Si les processus pathologiques atteignent un niveau dangereux, une insuffisance hépatique et une cirrhose se forment.
Avec l'alcoolisme progressif, il est dangereux pour une personne d'arrêter immédiatement de boire. Plus précisément, il faudra abandonner l'éthanol, mais à ce stade l'aide de médecins qualifiés est nécessaire. Le fait est que le refus de l'alcool s'accompagne d'un fort syndrome de sevrage. Dans cet état, une personne peut se comporter de manière inappropriée et même faire des tentatives de suicide. Dans le contexte du syndrome de sevrage, le soi-disant delirium tremens se produit - une condition accompagnée d'hallucinations, d'angoisse sévère et de fragilité.
Les personnes qui boivent ont souvent des problèmes domestiques. Les querelles et les conflits dans la famille ne s'apaisent pas. L'ivrogne ne peut pas évaluer adéquatement l'état dans lequel il se trouve et cause du tort à autrui. Les conjoints et les enfants sont les premiers à en souffrir. Habituellement, le problème de l'alcoolisme est soigneusement caché, mais avec des crises de boulimie fréquentes, il est impossible de garder le silence sur le problème. Au lieu de cacher l'alcoolisme de l'un des membres de la famille, un traitement immédiat doit être instauré.
Comment aider un alcoolique
Nous avons compris comment se forme la consommation d'alcool et pourquoi les gens deviennent alcooliques. Reste à savoir quoi faire dans une telle situation et comment aider le toxicomane. Le problème est généralement compliqué par le fait que le buveur lui-même ne veut pas être traité et ne se considère pas du tout comme dépendant. Dans ce cas, les médicaments proposés sur Internet seront efficaces. Ils conviennent au traitement à domicile et, en outre, ils peuvent être ajoutés en secret par un alcoolique. Certains de ces médicaments aident à se débarrasser complètement de l'alcoolisme, mais si la maladie est en cours, les médicaments anti-alcool aideront à bloquer les principaux symptômes de la maladie au moins pendant un certain temps. En ce moment, il est nécessaire de connecter l'aide de médecins et d'inviter un psychologue expérimenté à travailler avec une personne malade.
Le schéma thérapeutique traditionnel implique une désintoxication du corps, une thérapie vitaminique, l'utilisation de médicaments pour former une résistance à l'alcool. Le patient peut se voir recommander diverses méthodes de codage, parmi lesquelles le traitement médicamenteux, le laser et le codage hypnotique sont particulièrement populaires. L'environnement familial est d'une grande importance. Le patient ne doit pas être réprimandé, accusé d'alcoolisme ou humilié. Pendant la période de traitement et de rééducation, il est nécessaire de tout mettre en œuvre pour élever l'estime de soi du toxicomane, diversifier sa vie et trouver de nouveaux intérêts.
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