Le principe de régionalisme dans la Charte des Nations Unies. Organisations régionales de la Charte des Nations Unies

I. Présentation……………………………………………………………………………….3

1. Caractéristiques générales des organisations internationales…………...3

2. Buts et fonctions des organisations internationales…………………..4

II. Le rôle de l'ONU dans la résolution des problèmes mondiaux contemporains……………..6

1. Le concept de problème et de problème global …………………… ..6

2. Problèmes globaux de notre temps………………………........ 7

2.1 Lutte contre le terrorisme………………………………………..7

2.2 Problème démographique ……………………………..….7

2.3 Problème alimentaire mondial…………..9

2.4 Problème environnemental ………………………………........10

3. Le rôle de l'ONU dans la résolution des problèmes mondiaux contemporains ...... 12

3.1 Objectifs, principes, structure de l'ONU………………………………......12

3.2 Actions des Nations Unies pour résoudre les problèmes signalés…………13

Organisations……………………………………………………………….……19

1. Le principe de régionalisme dans la Charte des Nations Unies……………………………19

2. Organisations régionales……………………………………...…....19

2.1 Exigences pour une organisation régionale..19

2.2 Conseil de l'Europe ……………………………………………...21

2.2.1 Objectifs du Conseil de l'Europe………………………………...21

2.2.2 Structure du Conseil de l'Europe………………………….23

IV. Conclusion………………………………………………………………..25

Liste de la littérature utilisée………………………………………..26

INTRODUCTION

1. Caractéristiques générales des organisations internationales

Les organisations internationales comptent parmi les mécanismes les plus développés et les plus diversifiés pour rationaliser la vie internationale. Une augmentation notable de l'activité des organisations internationales, ainsi qu'une augmentation significative de leur nombre total, est l'un des phénomènes remarquables du développement international moderne. À l'heure actuelle, dans la période de développement rapide du progrès scientifique et technologique, l'existence d'États sans leur interaction est impossible. Leur interaction peut s'effectuer à la fois par des relations économiques et politiques. Dans le monde moderne, c'est avec l'aide d'organisations internationales que s'effectue la coopération entre États. Les organisations internationales réglementent non seulement les relations interétatiques, mais prennent également des décisions sur les problèmes mondiaux de notre époque.

En tant que sujets des relations internationales, les organisations internationales peuvent entrer dans des relations interétatiques en leur propre nom et, en même temps, au nom de tous les États qui en font partie. Le nombre d'organisations internationales ne cesse de croître. Les organisations internationales, en règle générale, sont divisées en deux groupes principaux.

Les organisations interétatiques (intergouvernementales) sont établies sur la base d'un traité international par un groupe d'États; dans le cadre de ces organisations, l'interaction des pays membres est réalisée et leur fonctionnement est basé sur la réduction à un certain dénominateur commun de la politique étrangère des participants sur les questions qui font l'objet de l'activité du correspondant organisation.

Les organisations internationales non gouvernementales naissent non pas sur la base d'un accord entre États, mais en regroupant des personnes physiques et/ou morales dont les activités s'exercent en dehors du cadre de la politique étrangère officielle des États. Les organisations internationales non gouvernementales ne comprennent pas les structures qui visent à faire du profit (sociétés transnationales). Selon l'Union des associations internationales, en 1998. il y avait 6020 organisations internationales; au cours des deux dernières décennies, leur nombre total a plus que doublé.

2. Buts et fonctions des organisations internationales

Le but de la création de toute organisation internationale est d'unir les efforts des États dans un domaine particulier : politique (OSCE), militaire (OTAN), économique (UE), monétaire (FMI) et autres. Mais une organisation telle que l'ONU devrait coordonner les activités des États dans presque tous les domaines. Dans ce cas, l'organisation internationale agit comme intermédiaire entre les États membres. Parfois, les États renvoient les questions les plus complexes des relations internationales à des organisations pour discussion et résolution.

Dans une situation où le rôle de régulation des relations internationales au niveau multilatéral s'accroît, la participation des organisations internationales à cette régulation se diversifie de plus en plus.

Au stade actuel, les organisations internationales sont devenues des centres de conjugaison des efforts des États pour développer de nouvelles formes de coopération dans le domaine économique. En outre, ils constituent la base institutionnelle de la régulation multilatérale des relations économiques internationales et remplissent des fonctions importantes visant à assurer la libre circulation des biens, des services, des capitaux, à résoudre les différends économiques internationaux, à prendre des décisions sous diverses formes et avec des degrés d'obligation variables. pour les États participants. . Dans le contexte de la mondialisation, les États sont contraints de transférer une part importante des pouvoirs de régulation de l'activité économique étrangère, auparavant exercés par les États eux-mêmes, aux organisations internationales.

Les organisations internationales remplissent certaines fonctions : normative, consultative, de médiation, opérationnelle. Bien que, par exemple, V. Morawiecki ait distingué trois principaux types de fonctions des organisations internationales: réglementaires, de contrôle et opérationnelles.

Aujourd'hui, l'une des principales fonctions de toute organisation internationale est la fonction d'information. Elle s'effectue en deux volets : premièrement, chaque organisation publie une série de documents directement liés à sa structure, ses objectifs et ses principales activités ; deuxièmement, l'organisation publie des documents spéciaux: rapports, revues, résumés sur des questions d'actualité des relations internationales, dont la préparation constitue l'une des activités de l'organisation pour guider la coopération internationale des États dans des domaines spécifiques.

Le but de ce travail n'est pas seulement d'examiner les concepts et les objectifs des organisations internationales, mais d'examiner plus en détail des organisations internationales telles que l'ONU. Sur la base de l'analyse de la Charte de cette organisation, de ses objectifs et de ses principes, nous essaierons de montrer comment l'ONU contribue à la solution des problèmes mondiaux, considérons le concept de problème mondial et certains d'entre eux plus en détail. Donnons le concept d'une organisation régionale, considérons les principes de leurs activités, leurs exigences. Abordons plus en détail les activités du Conseil de l'Europe.

II. Le rôle de l'ONU dans la résolution des problèmes mondiaux contemporains

1. La notion de problème et de problème global

Un problème est une question théorique complexe ou une situation pratique, caractérisée par l'impossibilité, dans des conditions données, de résoudre le problème et d'obtenir le résultat souhaité. En prenant une décision de gestion, cet écart est surmonté.

Les problèmes ont toujours un certain contenu (quoi ?) ; associé à un lieu précis (où ?) ; moment de l'événement, fréquence de l'événement (quand ? ); paramètres quantitatifs (combien de « ? » ; cercle de personnes impliquées d'une manière ou d'une autre dans ceux-ci (qui » ?). Ces derniers peuvent être les coupables du problème, initiateurs ou participants à la résolution, s'intéresser à sa préservation.

Les problèmes mondiaux de notre temps sont un ensemble des problèmes mondiaux les plus aigus, dont la solution nécessite une réflexion de masse et l'unification des efforts de tous les peuples et de tous les États. Leur particularité réside dans le fait que chacun de ces problèmes est complexe, du fait de l'intégrité croissante du monde.

Le groupe des problèmes globaux comprend comme principaux:

Trouver des moyens de développement économique durable du fait que les structures technologiques modernes ont atteint la limite

Problèmes de guerre et de paix, assurer la sécurité internationale, le désarmement et la conversion, instaurer la confiance dans la coopération entre les peuples

Des problèmes écologiques qui placent l'humanité devant la menace d'un effondrement écologique, comparable aux conséquences d'une catastrophe de missile nucléaire

Le problème de l'homme, notamment la mesure du progrès social et le respect des droits et libertés sociaux, économiques et individuels de l'individu, la lutte contre la criminalité internationale et le terrorisme, l'humanisation des relations internationales.

Problème démographique, problèmes de pauvreté et de chômage.

2. Les problèmes mondiaux de notre temps

Examinons de plus près certains problèmes mondiaux.

L'un des problèmes les plus mondiaux aujourd'hui, à mon avis, est le terrorisme.

2.1 Le terrorisme sous toutes ses formes est devenu l'un des problèmes sociopolitiques et moraux dangereux par son ampleur, son imprévisibilité et ses conséquences, avec lequel l'humanité entre dans le XXIe siècle. Le terrorisme et l'extrémisme dans l'une de leurs manifestations menacent de plus en plus la sécurité de nombreux pays et de leurs citoyens, entraînent d'énormes pertes politiques, économiques et morales, exercent une forte pression psychologique sur de grandes masses de personnes, plus des personnes innocentes sont tuées. . Le terrorisme a déjà acquis un caractère international, global. Jusqu'à une date relativement récente, le terrorisme pouvait être considéré comme un phénomène local. Dans les années 80-90. Au XXe siècle, il est déjà devenu un phénomène universel.

Ce n'est que récemment que des pertes humaines et matérielles dues à des actes terroristes ont été enregistrées en Irlande du Nord, aux États-Unis, en Russie, au Kenya, en Tanzanie, au Japon, en Argentine, en Inde, au Pakistan, en Algérie, en Israël, en Égypte, en Turquie, en Albanie, en Yougoslavie, en Colombie, en Iran. et dans un certain nombre d'autres pays.

2.2. Le problème démographique a les principales composantes suivantes. Tout d'abord, nous parlons du taux de natalité et de la dynamique de la population du monde dans son ensemble et des pays et régions individuels, qui en dépendent largement.

La population de la planète n'a cessé d'augmenter tout au long de l'existence de l'humanité. Au début de notre ère, 256 millions de personnes vivaient sur Terre, en 1000 - 280 ; par 1500 - 427 millions, en 1820 - 1 milliard; en 1927 - 2 milliards de personnes.

L'explosion démographique moderne a commencé dans les années 1950-1960. En 1959, la population mondiale était de 3 milliards ; en 1974 - 4 milliards; en 1987, 5 milliards de personnes, en 1999, l'humanité a dépassé la limite du nombre de six milliards.

On s'attend à ce que d'ici 2050, il y ait une stabilisation de la population de la planète au niveau de 10,5 à 12 milliards, ce qui est la limite de la population biologique de l'humanité en tant qu'espèce.

Ainsi, dans le domaine de la fécondité et de la croissance démographique dans le monde moderne, deux tendances opposées se sont développées :

Stabilisation ou réduction de celles-ci dans les pays développés ;

Croissance rapide dans les pays en développement.

Cette situation se reflète largement dans le soi-disant concept de transition démographique.

Notion de transition démographique.

Elle procède du fait que dans une société traditionnelle les taux de natalité et de mortalité sont élevés et que la population croît lentement.

La transition démographique vers le stade actuel de reproduction de la population (faible taux de natalité - faible mortalité - faible accroissement naturel) se produit presque simultanément avec la formation d'une société industrielle. En Europe, il s'est terminé au milieu du XXe siècle, en Chine, dans certains pays d'Asie du Sud-Est et d'Amérique latine - dans son dernier quart.

Au premier stade d'une telle transition, la baisse de la mortalité (due à l'amélioration de la nutrition, à la lutte contre les épidémies et à l'amélioration des conditions sanitaires et hygiéniques pour la vie des gens) se produit plus rapidement que la baisse de la natalité, entraînant une forte augmentation de la croissance naturelle de la population (explosion démographique).

Dans la deuxième étape, le taux de mortalité continue de baisser, mais le taux de natalité chute encore plus vite. En conséquence, la croissance démographique ralentit.

La troisième étape est caractérisée par un ralentissement de la baisse de la natalité avec une légère augmentation de la mortalité, de sorte que l'accroissement naturel reste à un niveau faible. Les pays industrialisés, dont la Russie, sont maintenant proches de l'achèvement de cette phase. Au quatrième stade, les taux de natalité et de mortalité deviennent approximativement les mêmes et le processus de stabilisation démographique prend fin.

2.3 Problème alimentaire mondial.

C'est l'une des plus aiguës, bien qu'au cours du dernier demi-siècle des progrès significatifs aient été réalisés ici - le nombre de personnes sous-alimentées et affamées a diminué de moitié.

Néanmoins, chaque sixième ou septième habitant de la Terre connaît une pénurie absolue de nourriture en termes de calories. Ce problème est plus aigu dans les pays les plus pauvres, comme le Togo, la Mongolie, où chaque personne a moins de 2000 kcal par jour.

Dans le même temps, dans les pays en développement comme le Brésil. Mexique. Indonésie. Argentine, Maroc. Syrie, Turquie, cette valeur dépasse 3000 kcal (en Russie aujourd'hui, elle est d'environ 2600 kcal; en URSS 3300-3400 kcal). Aux États-Unis, chaque quart souffre d'obésité (la consommation de kilocalories ici par jour pour chaque habitant est de 3600-3700).

À l'avenir, la faim n'est pas un problème inévitable en raison de l'utilisation de méthodes modernes d'intensification de la production agricole, des biotechnologies modernes et d'autres réalisations du progrès scientifique et technologique.

On pense que la production alimentaire mondiale au cours des 15 à 20 prochaines années sera généralement en mesure de répondre à la demande alimentaire, même si la population mondiale augmente de 80 millions de personnes par an.

Les États-Unis sont le principal fournisseur de produits alimentaires. Canada. Allemagne, Pays-Bas, France. Australie, Argentine. Nouvelle-Zélande.

Un tiers des achats proviennent des pays en développement. La politique de prix intérieurs élevés menée par ces pays est une véritable catastrophe ! à un surplus de nourriture et à la nécessité de subventionner sa production et ses exportations.

2.4 Le problème environnemental est généré par les activités humaines actives et comporte deux aspects.

Le premier est lié à la pollution de l'environnement par les déchets industriels et ménagers ; le second - avec l'épuisement de toutes les ressources en raison de leur utilisation prédatrice par les gens. Les raisons de l'attitude barbare envers la nature dans les deux cas sont les mêmes - le désir d'économiser de l'argent au détriment de ses avantages "gratuits", dont le principal est la capacité de l'environnement à reproduire naturellement ses éléments et à s'auto-purifier. Cependant, les possibilités des deux ne sont pas illimitées, alors que l'ampleur de l'activité humaine et de son intrusion dans la nature ne connaît pas de limite pour autant.

En conséquence, il arrive un moment où l'environnement ne peut plus faire face aux conséquences de l'intrusion humaine et commence à se dégrader.

Aujourd'hui, jusqu'à 100 000 produits chimiques (produits chimiques, pesticides, additifs alimentaires, cosmétiques, médicaments et autres préparations) sont impliqués dans l'empoisonnement de l'environnement naturel. Les fréons provoquent un effet particulièrement dangereux. À la suite de leur impact, la couche protectrice de l'atmosphère a été réduite de 2 à 5%. L'une des principales conséquences de la crise écologique est la diminution de la diversité biologique des organismes vivants. Au cours des 200 dernières années, 900 000 espèces de plantes et d'animaux ont disparu de la planète.

Aujourd'hui, le problème environnemental peut être considéré sous trois aspects principaux.

1. Violation de l'intégrité de l'atmosphère de la planète, pour les raisons suivantes : pollution de l'air par les déchets solides, liquides et gazeux des activités industrielles et économiques ;

2. Dommages à la couche d'ozone de la planète.

3. Réchauffement climatique.

Ce danger est exacerbé par la croissance incontrôlée de la consommation d'énergie, y compris dans les pays en développement (principalement en Chine et en Inde, qui augmentent considérablement leur production industrielle).

Une pollution élevée dans un certain nombre de régions d'Europe et d'Amérique conduit à un nouveau phénomène social - une augmentation de l'exode de la population.

En 1994, les pays de la communauté mondiale, s'étant unis pour résoudre ce problème, ont conclu la convention-cadre stipulant que la quantité de gaz à effet de serre (conditionnellement 00-2 en tonnes) émise dans l'atmosphère ne devrait pas dépasser le niveau de 1990 à l'avenir .pays pour leur permettre de se développer industriellement.

En décembre 1997, dans la ville japonaise de Kyoto, réunion des pays signataires de la convention. proposé de signer le Protocole, selon lequel les pays industrialisés d'ici 2008 2012. réduire leurs émissions dans l'atmosphère d'au moins 5 % par rapport au niveau de 1990. Le protocole de Kyoto, qui est devenu une sorte d'annexe à la convention-cadre, a imposé des obligations juridiques précises aux pays participants et a prévu une responsabilité en cas de non-respect la forme de grosses amendes.

Il est paradoxal que la protection et l'utilisation rationnelle de la nature soient extrêmement rentables économiquement. Une solution efficace au problème de la protection de l'environnement assure le maintien de l'équilibre écologique de notre planète, la préservation de la santé humaine et le renforcement des relations économiques internationales. Cela se traduit par des économies de coûts supplémentaires.

Mais volontairement, aucun sujet ne protège ou ne restaure la nature. La raison en est que tout le monde en profite, et un seul investit, et ses dépenses personnelles non seulement n'apportent pas d'avantages, mais ne peuvent même pas être remboursées du tout.

Par conséquent, l'État devrait traiter les questions de protection de la nature à l'aide de la législation environnementale, qui force, sous la menace d'amendes et d'autres sanctions, oblige les sujets à se conformer aux exigences établies dans ce domaine, ainsi que des organisations spécialisées qui portent les mesures environnementales nécessaires.

Au niveau international, les activités environnementales sont coordonnées par :

la Déclaration sur la protection de l'environnement (adoptée en 1992 à Rio de Janeiro par 178 pays) ;

Décisions de réunions internationales (par exemple, la Conférence des pays du monde en 1998 suite aux résultats de la mise en œuvre de ladite Déclaration) ;

Accords bilatéraux de pays individuels.

3. Le rôle de l'ONU dans la résolution des problèmes mondiaux contemporains

Puisque ces problèmes sont globaux, universels, il est naturel que leur solution soit à l'épicentre de la politique internationale. Le problème de trouver un développement économique durable, la rationalité de la production et de la consommation est particulièrement difficile, car la solution de tous les autres problèmes dépend en définitive de sa solution.

3.1 Le rôle le plus important dans la résolution des problèmes mondiaux appartient aux organisations internationales, et principalement à l'ONU. Comme toute autre organisation, elle a sa propre structure. Les organes de cette organisation sont :

Assemblée générale

Conseil de sécurité

Conseil économique et social

Conseil de tutelle

Cour internationale

Secrétariat, Secrétaire Général, Haut Commissariat aux Droits de l'Homme.

Les buts de cette organisation sont :

Soutien à la paix et à la sécurité dans le monde ;

Développement de relations amicales entre les nations fondées sur le respect du principe d'égalité et d'autodétermination des peuples;

Coopération internationale pour résoudre les problèmes économiques, sociaux, culturels et humanitaires et promouvoir le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales;

Faire de l'ONU un centre de coordination des efforts des nations pour atteindre des objectifs communs ;

Cela suggère bien sûr que les problèmes les plus urgents dans le monde doivent être résolus, sinon ces objectifs n'auraient pas de sens.

Le règlement de ces mêmes problèmes se fait guidé par les principes de l'ONU. Ils sont les suivants :

Égalité souveraine de tous les membres;

Respect consciencieux des obligations assumées conformément à la charte ;

Résoudre les différends internationaux par des moyens pacifiques et sans mettre en danger la paix mondiale ;

S'abstenir dans les relations internationales de la menace ou de la menace d'usage de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État ;

Volonté de fournir à l'ONU une assistance mondiale dans toutes les actions entreprises par elle conformément à la Charte ;

3.2. La préservation de la paix, le renforcement de la sécurité internationale et le désarmement, étant la tâche principale de l'ONU, constituent la principale condition préalable à la création d'un climat international nécessaire à la résolution des problèmes mondiaux. Une place importante dans les activités de l'ONU est occupée par les problèmes de protection de l'environnement, de soins de santé, de normalisation de la situation alimentaire, etc.

Les organisations internationales se concentrent sur les questions environnementales. Beaucoup de travail dans ce domaine est effectué par le PNUE, une organisation spéciale des Nations Unies créée en 1972 qui s'occupe des problèmes de conservation de l'habitat.

Le résultat des activités de coordination du PNUE et d'autres organisations a été le Programme des Nations Unies pour l'environnement public. En outre, le PNUE mène un certain nombre d'activités conjointes avec des organisations non gouvernementales internationales, et principalement avec l'Union internationale pour la nature et les ressources naturelles et le Comité scientifique de l'environnement du Conseil international des unions scientifiques.

Le Comité de la science et de la technologie opérant sous l'égide du Conseil économique et social des Nations Unies est orienté vers la préparation d'un plan d'action mondial pour l'application des réalisations de la science et de la technologie et le développement d'une politique scientifique et technologique unifiée.

La mise en œuvre du développement social dans les pays en développement de l'ONU est liée à l'approbation du nouvel ordre économique international. Une déclaration et un programme d'action pour l'établir ont été adoptés par l'ONU en 1974. Son objectif principal était de faire passer la part des pays en développement dans la production industrielle mondiale de 7 % au milieu des années 70 à 25 % en 2000.

Parallèlement aux tâches consistant à surmonter le retard économique des pays en développement, la solution du problème alimentaire occupe une place importante dans les activités des organisations internationales. Parmi les organisations membres du système des Nations Unies, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, le Conseil mondial de l'alimentation, le Conseil économique et social des Nations Unies et ses commissions régionales, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et d'autres organisations s'occupent avec les questions alimentaires et agricoles.

Les organisations internationales jouent un rôle important dans la résolution du problème énergétique. Parmi eux figurent l'Agence internationale de l'énergie atomique des Nations Unies (AIEA) et d'autres organisations internationales. Ils traitent non seulement des enjeux actuels du développement énergétique, mais aussi des problèmes de son développement global. Les prévisions qu'ils ont préparées permettent d'imaginer plus complètement l'avenir de l'industrie énergétique et les conséquences d'éventuelles décisions sur l'évolution de l'ordre énergétique.

L'efficacité des actions des organisations internationales dans la résolution des problèmes mondiaux dépend en fin de compte de la solution du principal problème de notre temps - la guerre et la paix. La nature essentielle de ce problème ne réside pas seulement dans le fait que la course aux armements toujours croissante « engloutit » les fonds et les ressources nécessaires pour résoudre d'autres problèmes mondiaux.

En l'an 2000, les dépenses de l'humanité en armes approchaient 1,5 billion de dollars. Limiter la croissance des ressources militaires et transférer au moins une petite partie des ressources économisées grâce à la course aux armements vers le fonds pour les pays en développement augmenterait le produit national mondial de 4 %. La charge sur l'environnement serait également réduite. Une réduction de 20% des dépenses militaires générales créerait une base objective pour résoudre l'ensemble du système des problèmes mondiaux.

Les questions de désarmement, les conflits régionaux et d'autres aspects du problème de la guerre et de la paix sont régulièrement examinés à l'Assemblée générale des Nations Unies, sa plus haute instance. Un rôle important dans les affaires internationales est joué par le Conseil de sécurité, le principal organe politique de l'ONU, qui est chargé de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité.

L'ONU participe activement à la lutte contre le terrorisme.

Dans le cadre du système des Nations Unies, seize accords universels (treize accords et trois protocoles) ont été élaborés contre le terrorisme international et concernant des types spécifiques d'activités terroristes. Les États Membres, par l'intermédiaire de l'Assemblée générale, élargissent la coordination des activités antiterroristes et poursuivent leurs travaux sur l'établissement de normes juridiques. Le Conseil de sécurité participe également activement à la lutte contre le terrorisme par l'adoption de résolutions pertinentes et la création de plusieurs organes subsidiaires. Dans le même temps, un certain nombre de programmes, bureaux et organismes du système des Nations Unies participent à certaines activités de lutte contre le terrorisme, ce qui accroît l'assistance aux États Membres dans leurs activités de lutte contre le terrorisme. Résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Le 12 décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution 1368, qui « dénonce sans équivoque dans les termes les plus forts les horribles attentats » à New York, Washington et Pennsylvanie et appelle « tous les États à travailler d'urgence ensemble pour traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires » de ces attentats.

Le 28 septembre 2001, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution 1373 sur un ensemble de mesures de lutte contre le terrorisme, notamment pour freiner le soutien financier aux activités terroristes. La résolution oblige les États membres à prendre des mesures contre les terroristes dans le cadre de l'adoption préalable de mécanismes et d'accords multilatéraux et bilatéraux.

En particulier, la résolution demande aux États de criminaliser la présentation ou la collecte intentionnelle de fonds pour la commission d'actes terroristes, de geler les ressources financières et les avoirs des terroristes et de leurs partisans, d'interdire à d'autres personnes de fournir des ressources financières aux terroristes, de ne pas leur fournir avec abri, de se prêter mutuellement toute l'assistance possible dans le cadre d'enquêtes ou de poursuites pénales.

Cette résolution a créé le Comité du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (Comité antiterroriste - ATC), qui devrait assumer le rôle de mécanisme de coordination, de mécanisme de surveillance, ainsi que le rôle de stimulateur et de catalyseur pour des actions plus actives de la États membres de l'ONU dans la lutte contre le terrorisme. Le Comité est formé de représentants de 15 pays actuellement membres du Conseil de sécurité de l'ONU : cinq membres permanents et 10 membres non permanents : Colombie, Irlande, Maurice, Norvège, Singapour, Bulgarie, Cameroun, Guinée, Mexique et Syrie. Le comité est divisé en trois sous-comités.

Le 12 novembre 2001, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la résolution 1377 sur l'effort mondial de lutte contre le terrorisme. Elle appelle tous les États à prendre des mesures urgentes pour mettre pleinement en œuvre la résolution 1373 et à s'entraider pour ce faire. Le Comité contre le terrorisme est invité à explorer les moyens possibles d'apporter une assistance aux États.

Une convention globale contre le terrorisme est nécessaire. La Conférence des ministres européens de la Justice a soutenu la proposition de la Russie d'élaborer une convention antiterroriste mondiale au sein de l'ONU.

Le fait que la lutte contre le terrorisme doit être menée sur la base du droit international et sous la direction de l'ONU est confirmé par les résolutions du Conseil de sécurité. Le Conseil a adopté une décision sur les sanctions à l'encontre des talibans en raison de leur soutien au terrorisme international. La décision du 28 septembre engageait les États à prendre les mesures suivantes : assurer l'interdiction du financement des organisations terroristes, mettre fin au recrutement et à l'armement des terroristes, parvenir à l'adhésion rapide de tous les États aux conventions internationales contre le terrorisme et assurer leur pleine mise en œuvre. Un organe spécial a été créé pour surveiller la mise en œuvre de la décision.

La régulation des problèmes de la démographie, de la faim et du chômage s'effectue tant au niveau international que national.

Au niveau international, ces questions sont traitées par les organisations suivantes :

Organisation internationale du travail (OIT);

Commissions et commissariats de l'ONU pour les réfugiés, l'alimentation, les problèmes démographiques ;

Association internationale de l'alimentation (FAO).

Cette dernière bénéficie d'une assistance technique, d'une aide à la formation du personnel, d'une prestation de consultations, d'expertise, de diffusion de nouvelles cultures à haut rendement, de transfert des acquis dans le domaine de la biotechnologie, d'une aide à la construction d'infrastructures.

III. Le principe de régionalisme dans la Charte des Nations Unies et les accords internationaux régionaux

organisations

1. Principes de base du régionalisme

Les principes de base du régionalisme sont inscrits dans la Charte des Nations Unies (articles 52 à 54) et découlent également de la signification de l'art. 51 sur le droit des États membres de l'ONU à la légitime défense individuelle ou collective.

L'article 52 de la Charte définit : « 1. La présente Charte n'exclut en aucune manière l'existence d'arrangements ou d'organismes régionaux pour le règlement des questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationales qui conviennent à une action régionale, à condition que ces accords ou organismes et leur fonctionnement soient compatibles avec les objectifs et Principes de l'Organisation.

2. Les Membres de l'Organisation qui ont conclu de tels accords ou constituent de tels organismes s'efforcent de parvenir à un règlement à l'amiable des différends locaux au moyen de tels accords régionaux ou de tels organismes régionaux avant la soumission de ces différends au Conseil de sécurité. Conseil.

3. Le Conseil de sécurité devrait encourager le développement de l'application du règlement pacifique des différends locaux au moyen de tels arrangements régionaux ou de tels organes régionaux, soit à l'initiative des États concernés, soit de sa propre initiative.

2. Organisations régionales

La Charte des Nations Unies autorise l'existence d'arrangements ou d'organismes régionaux pour résoudre les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationales qui conviennent à l'action régionale, tout en stipulant que leurs activités doivent être conformes aux buts et principes des Nations Unies. La Charte oblige ses membres, par le biais d'accords ou d'instances, à assurer le règlement pacifique des différends locaux et à maintenir le contact avec le Conseil de sécurité, qui a le droit d'utiliser ces organisations pour des actions coercitives sous sa direction.

Un statut régional est également accordé à certaines organisations politiques générales ou complexes dans leurs fonctions qui assurent la coopération entre les États situés dans une zone géographique et intéressés à coordonner la politique étrangère, les relations économiques extérieures, les relations sociales, culturelles et juridiques.

2.1 Pour reconnaître une organisation en tant qu'organisation régionale, il faut :

1) l'unité spatiale des États membres, leur implantation dans une région plus ou moins intégrale ;

2) limitation spatiale des buts, objectifs et actions des États membres, c'est-à-dire une orientation fonctionnelle correspondant à la composition du sujet sans prétention à s'immiscer dans des matières qui dépassent le cadre de la coordination régionale.

De tout ce qui précède, il ressort qu'une organisation régionale est une organisation dont l'existence est prévue par la Charte des Nations Unies, qui a l'unité spatiale des États membres et qui a certains buts et objectifs limités par le cadre de coordination régionale, dont activités sont des questions liées au maintien de la paix et de la sécurité.

Il s'agit de l'Union européenne, du Conseil de l'Europe, de l'Organisation de l'unité africaine, de l'Organisation des États américains, de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est.

Notons en particulier la Communauté des États indépendants, puisque la formation de cette organisation régionale est associée à un processus aussi inhabituel que le maintien des interconnexions des anciennes républiques de l'URSS.

L'Organisation de l'unité africaine (OUA) est la plus grande organisation régionale internationale, dont les membres sont plus de 50 États africains. Il a été créé lors de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement des pays africains indépendants à Addis-Abeba, où le 25 mai 1963, la Charte de l'Organisation de l'unité africaine, qui est sa charte, a été signée (en vigueur depuis le 13 septembre 1963). Il a le statut d'observateur permanent auprès de l'ONU. "Un membre de l'Organisation de l'unité africaine peut devenir tout Etat souverain indépendant" (article 4 de la Charte). « Tous les États jouissent de droits et d'obligations égaux » (article 5 de la Charte).

2.2 Le Conseil de l'Europe est aussi une organisation régionale, comme déjà mentionné. Regardons de plus près ses activités.

Le Conseil de l'Europe en tant qu'organisation internationale a été fondé le 5 mai 1949. Au moment de sa formation, il comprenait 10 États fondateurs : la Belgique, le Danemark, la France, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède, qui ont ensuite été rejoints par la Grèce, la Turquie, l'Islande, l'Allemagne, l'Autriche. , Chypre, Suisse, Malte, Portugal, Espagne, Liechtenstein, San Marina, Finlande, Hongrie, Pologne, Bulgarie, Estonie, Lituanie, Slovaquie, Roumanie, Andorre, Lettonie, Albanie, Moldavie, Ukraine, Macédoine, Russie, Croatie, Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie.

Aujourd'hui, aucune des structures européennes ne compte un si grand nombre de participants.

2.2.1 Le Conseil de l'Europe est une organisation internationale intergouvernementale et interparlementaire dont les principaux objectifs sont :

Soutien juridique des droits de l'homme et des libertés ;

Promouvoir la prise de conscience et le développement de l'identité culturelle européenne ;

Recherche de solutions communes aux problèmes sociaux (minorités nationales, xénophobie, intolérance, protection de l'environnement, sida, bioéthique, toxicomanie, etc.) ;

Développement du partenariat politique avec les nouveaux pays démocratiques d'Europe ;

Assistance aux pays d'Europe centrale et orientale dans la réalisation de réformes politiques, législatives, constitutionnelles, etc.

Objectifs statutaires du Conseil de l'Europe

Article 1 1. Le but du Conseil de l'Europe est de réaliser une union plus étroite entre ses membres pour la protection et la mise en œuvre des idéaux et principes qui sont leur héritage et de favoriser leur progrès économique et social.

2. Ce but sera atteint grâce aux efforts des organes du Conseil de l'Europe par l'examen de questions d'intérêt commun, la conclusion d'accords et la conduite d'actions communes dans les domaines économique, social, culturel, scientifique, juridique et administratif. domaines, ainsi qu'en maintenant et en favorisant l'exercice des droits et des libertés fondamentales .

Article 2 Chaque membre du Conseil de l'Europe doit reconnaître le principe de l'Etat de droit et le principe selon lequel toutes les personnes relevant de sa juridiction doivent jouir des droits de l'homme et des libertés fondamentales et coopérer sincèrement et activement à la réalisation de l'objectif du Conseil tel qu'il est défini au chapitre 1.

Article 3 Tout Etat européen jugé capable et désireux de se conformer aux dispositions de l'article 3 du Statut du Conseil de l'Europe peut être invité par le Comité des Ministres à devenir membre du Conseil de l'Europe. Tout Etat ainsi invité est considéré comme membre du Conseil de l'Europe à compter de la date à laquelle l'instrument d'adhésion au présent Statut est transmis au Secrétaire Général au nom de cet Etat.

Tout Etat européen peut devenir membre du Conseil de l'Europe, à condition qu'il reconnaisse l'Etat de droit et garantisse à toute personne relevant de sa juridiction la jouissance des libertés et droits fondamentaux.

Le siège du Conseil de l'Europe est Strasbourg. Les langues officielles du Conseil de l'Europe sont l'anglais et le français. Le Règlement intérieur du Comité des Ministres et de l'Assemblée Consultative détermine les circonstances et les conditions dans lesquelles d'autres langues peuvent être utilisées.

2.2.2 Les organes exécutant les activités de cette organisation sont le Comité des Ministres ; Assemblée Consultative, Secrétariat du Conseil de l'Europe.

Le Comité des Ministres est l'organe agissant au nom du Conseil de l'Europe. Un membre du Conseil de l'Europe a un représentant au Comité des Ministres et chaque représentant dispose d'une voix. Les représentants au sein du Comité sont les ministres des affaires étrangères. Le Comité des Ministres, sur recommandation de l'Assemblée Consultative ou de sa propre initiative, envisage des mesures visant à atteindre les objectifs du Conseil de l'Europe, y compris la conclusion de conventions et d'accords et la mise en œuvre par les gouvernements d'une politique commune sur des questions spécifiques .

Les conclusions du Comité des Ministres sont communiquées par le Secrétaire Général aux Membres du Conseil de l'Europe. Le Comité des Ministres peut, à sa discrétion, créer des comités et des commissions à caractère consultatif ou technique pour atteindre des objectifs spécifiques. Toutes les questions sont discutées lors des réunions du Comité des Ministres Le Comité des Ministres soumet tous les résultats de ses travaux à l'Assemblée Consultative sous la forme d'un rapport.

L'Assemblée Consultative est l'organe délibérant du Conseil de l'Europe. L'Assemblée Consultative peut discuter et faire des recommandations sur toute question qui est conforme à l'objet et à la compétence du Conseil de l'Europe. Elle délibère sur les questions relevant de sa compétence telle que définie dans le présent Statut et communique ses avis au Comité des Ministres sous forme de recommandations. L'Assemblée Consultative peut créer des comités et des commissions pour examiner toute question relevant de sa compétence. Elle délibère également et peut faire des recommandations sur toute question qui lui est soumise pour décision par le Comité des Ministres.

L'Assemblée Consultative tient chaque année une session ordinaire dont la date d'ouverture et la durée sont fixées par l'Assemblée de manière à éviter, dans la mesure du possible, les chevauchements avec les sessions des Parlements des États membres et les sessions des l'Assemblée générale de l'ONU. La durée des sessions ordinaires ne peut en aucun cas excéder un mois, à moins que l'Assemblée et le Comité des Ministres n'en décident autrement d'un commun accord.

L'Assemblée Consultative peut être convoquée en session extraordinaire à l'initiative soit du Comité des Ministres, soit du Président de l'Assemblée après accord entre eux, notamment sur la date et le lieu de la session.

Les réunions sont publiques à moins qu'il n'en décide autrement.

IV. Conclusion

Ainsi, nous voyons que les organisations internationales sont un mécanisme très important dans l'organisation de la vie internationale. Nous avons réservé une place spéciale à la soi-disant << organisation des organisations >>, l'ONU, car elle occupe une position de premier plan dans le règlement de tant de problèmes internationaux. Parmi ces questions, une place particulière est occupée par la question des problèmes mondiaux de notre temps, qui nécessite sans aucun doute une solution au niveau international. L'ONU, à la fois avec l'aide de ses structures et en créant des organisations spéciales, essaie de trouver des moyens de résoudre ces problèmes. Il s'agit d'organisations telles que le PNUE, le Comité de la science et de la technologie, la FAO, l'OIT, l'AIEA. Et cette liste d'organisations n'est pas exhaustive.

L'ONU prévoit également l'existence d'organisations régionales. L'une de ces organisations est le Conseil de l'Europe. Elle mène des travaux sur la protection juridique des droits et libertés de l'homme, recherche des solutions aux problèmes sociaux, développe la coopération politique avec les nouveaux pays européens, etc.

De ce qui précède, nous pouvons conclure que les objectifs de notre travail, discutés précédemment, ont été atteints. Il est difficile de dire si nous avons pu apprécier pleinement le rôle de l'ONU dans les questions liées à notre travail, mais une chose est claire, le travail de cette organisation est très important pour le droit international.

Liste de la littérature utilisée

Règlements:

1. Charte du Conseil de l'Europe du 5 mai 1949 // Loi du Conseil de l'Europe et de la Russie. Collecte de documents et de matériaux. – Éd. 2ème ajout. Krasnodar, 1996

2. Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine du 25 mai 1963 //Organisation de l'Unité Africaine (historique de la création et des activités). Collecte de documents. M., "Sciences", 1970.

Littérature:

1. Droit international. Manuel pour les universités. rép. éd. prof. GV Ignatenko et le prof. O.I. Tiounov - M. NORMA - INFRA. M, 1999

2. Droit international : Manuel. 2e éd., ajout. et retravaillé. rép. éd. Yu.Kolosov, V.I.Kuznetsov. - M. : Relations internationales, 1998.

3. Kolyar K. Organisations et institutions internationales. M., 1972

4. Moravetsky V. Fonctions des organisations internationales. M., 1976

5. Shibaeva E., Potochny M. Questions juridiques de la structure et des activités des organisations internationales. M., 1988

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Shibaeva E., Potochny M. Questions juridiques de la structure et des activités des organisations internationales. M., 1988. S. 76

Statut du Conseil de l'Europe du 5 mai 1949, articles 11-12. // Droit du Conseil de l'Europe et de la Russie. Collecte de documents et de matériaux. – Éd. 2ème ajout. Krasnodar, 1996

L'Organisation des Nations Unies (ONU) est une organisation internationale universelle créée pour maintenir la paix et la sécurité internationales et développer la coopération entre les États. La Charte des Nations Unies a été signée le 26 juin 1945 lors de la Conférence de San Francisco et est entrée en vigueur le 24 octobre 1945.

La Charte des Nations Unies est le seul document international dont les dispositions s'imposent à tous les États. Sur la base de la Charte des Nations Unies, un vaste système de traités et d'accords multilatéraux conclus au sein de l'ONU a émergé.

Le document fondateur de l'ONU (Charte des Nations Unies) est un traité international universel et établit les fondements de l'ordre juridique international moderne.

L'ONU a les objectifs suivants :

1) maintenir la paix et la sécurité internationales et, à cette fin, prendre des mesures collectives efficaces pour prévenir et éliminer les menaces à la paix et réprimer les actes d'agression ;

2) développer des relations amicales entre les États sur la base du respect du principe de l'égalité des droits et de l'autodétermination des peuples ;

3) mener une coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux de nature économique, sociale, culturelle et humanitaire et en promouvant le respect des droits de l'homme ;

4) être le centre de coordination des actions des États dans la réalisation de ces objectifs communs.

Pour atteindre ces objectifs, l'ONU agit conformément aux principes suivants :

1) l'égalité souveraine des membres de l'ONU ;

2) le respect consciencieux des obligations en vertu de la Charte des Nations Unies ;

3) règlement des différends internationaux par des moyens pacifiques ;

4) la renonciation à la menace ou à l'usage de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique, ou de toute manière incompatible avec la Charte des Nations Unies ;

5) la non-ingérence dans les affaires intérieures des États ;

6) prêter assistance à l'ONU dans toutes les actions entreprises en vertu de la Charte, assurer par l'Organisation une situation telle que les États qui ne sont pas membres de l'ONU agissent conformément aux principes énoncés dans la Charte (article 2), et un certain nombre d'autres principes.

Dans le même temps, si les obligations des membres de l'ONU en vertu de la Charte sont en conflit avec leurs obligations en vertu de tout autre accord international, les obligations en vertu de la Charte des Nations Unies prévaudront (article 103 de la Charte).

Les membres originels de l'ONU sont les États qui, ayant participé à la conférence de San Francisco sur la création de l'ONU ou ayant préalablement signé la Déclaration des Nations Unies du 1er janvier 1942, ont signé et ratifié la Charte des Nations Unies.

Tout État épris de paix qui accepte les obligations contenues dans la Charte et qui, de l'avis de l'ONU, est capable et désireux de remplir ces obligations, peut être membre de l'ONU. L'admission en tant que membre de l'ONU est faite par une décision de l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.

Dans le cas où le Conseil de sécurité prend des mesures coercitives contre un membre de l'ONU, l'Assemblée générale, sur recommandation du Conseil de sécurité, a le droit de suspendre l'exercice des droits et privilèges découlant de l'appartenance à l'ONU. Un État qui viole systématiquement les principes de la Charte peut être expulsé de l'ONU par décision de l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.

À l'heure actuelle, l'ONU continue d'être le principal instrument de maintien de la paix et de la sécurité internationales; Dans le cadre de l'ONU, un grand nombre de traités internationaux sont en cours d'élaboration, des décisions sont prises pour débloquer les conflits internationaux et assurer l'ordre public et la légalité dans les relations internationales.

Lors de la conférence de San Francisco et est entré en vigueur le 24 octobre 1945. À l'heure actuelle, 192 États sont membres de l'ONU. Le Monténégro est devenu le dernier membre de l'ONU conformément à la résolution 60/264 de l'Assemblée générale du 28 juin 2006.

Le document fondateur de l'ONU (Charte des Nations Unies) est un traité international universel et établit les fondements de l'ordre juridique international moderne.

L'ONU a les objectifs suivants :

2) développer des relations amicales entre les États sur la base du respect du principe de l'égalité des droits et de l'autodétermination des peuples ;

3) mener une coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux de nature économique, sociale, culturelle et humanitaire et en promouvant le respect des droits de l'homme ;

4) être le centre de coordination des actions des États dans la réalisation de ces objectifs communs.

Pour atteindre ces objectifs, l'ONU agit conformément aux principes suivants :

1) l'égalité souveraine des membres de l'ONU ;

2) le respect consciencieux des obligations en vertu de la Charte des Nations Unies ;

3) règlement des différends internationaux par des moyens pacifiques ;

4) la renonciation à la menace ou à l'usage de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique, ou de toute manière incompatible avec la Charte des Nations Unies ;

5) la non-ingérence dans les affaires intérieures des États ;

Les membres originels de l'ONU sont les États qui, ayant participé à la Conférence de San Francisco sur la création de l'ONU ou ayant précédemment signé la Déclaration des Nations Unies du 1er janvier 1942, ont signé et ratifié la Charte des Nations Unies.

Un État qui viole systématiquement les principes de la Charte peut être expulsé de l'ONU par décision de l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.

Système d'organes de l'ONU. L'ONU compte six organes principaux : l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de Justice et le Secrétariat.

1. L'Assemblée générale se compose de tous les États membres de l'ONU. La délégation de chaque État membre de l'ONU est composée de cinq représentants au maximum et de cinq suppléants.

L'Assemblée générale est compétente, dans le cadre de la Charte des Nations Unies, pour discuter de toute question relevant de la Charte, à l'exception de celles examinées par le Conseil de sécurité de l'ONU, pour faire des recommandations aux membres de l'ONU ou du Conseil de sécurité sur toute de tels problèmes.

L'Assemblée générale, notamment :

1) considérer les principes de coopération dans le domaine de la garantie de la paix et de la sécurité internationales ;

2) élire les membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, membres du Conseil économique et social ;

4) conjointement avec le Conseil de sécurité, élit les membres de la Cour internationale de Justice ;

5) coordonne la coopération internationale dans les domaines économique, social, culturel et humanitaire ;

6) exercer d'autres pouvoirs prévus par la Charte des Nations Unies. L'Assemblée Générale travaille en session. Séances

L'Assemblée générale a lieu chaque année, en octobre - mars. À la demande du Conseil de sécurité ou de la majorité des membres de l'ONU, des sessions spéciales ou d'urgence de l'Assemblée générale peuvent être convoquées. Les travaux de la session se déroulent sous forme de séances plénières et de réunions de comités et commissions.

L'Assemblée générale compte sept commissions principales, chacune représentant tous les membres de l'ONU : la Commission politique et de sécurité (Première Commission), la Commission spéciale

comité politique; Commission des affaires économiques et sociales (Deuxième Commission); Commission des affaires sociales et humanitaires (Troisième Commission); Commission de la tutelle et des territoires non autonomes (Quatrième Commission); Commission de l'administration et du budget (Cinquième Commission); Commission des affaires juridiques (Sixième Commission).

Outre les commissions principales, l'Assemblée générale a créé un grand nombre de commissions et de comités subsidiaires.

2. Le Conseil de sécurité est l'un des principaux organes de l'ONU et joue un rôle majeur dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Le Conseil de sécurité est composé de 15 membres : cinq membres permanents (Russie, États-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine) et 10 membres non permanents élus conformément à la Charte des Nations Unies. La liste des membres permanents est fixée dans la Charte des Nations Unies. Les membres non permanents sont élus par l'Assemblée générale des Nations Unies pour deux ans sans droit de réélection immédiate.

Le Conseil de sécurité est habilité à enquêter sur tout différend ou toute situation susceptible de donner lieu à des frictions internationales ou à un différend, afin de déterminer si la poursuite de ce différend ou de cette situation pourrait menacer la paix et la sécurité internationales. À tout stade d'un tel différend ou d'une telle situation, le Conseil peut recommander une procédure ou des méthodes de règlement appropriées.

Les parties à un différend, dont la continuation peut menacer la paix ou la sécurité internationales, ont le droit de décider en toute indépendance de la soumission du différend au règlement du Conseil de sécurité. Toutefois, si le Conseil de sécurité estime que la poursuite du différend peut menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales, il peut recommander les conditions de règlement du différend qu'il juge appropriées.

Un État qui n'est pas membre de l'ONU peut également attirer l'attention sur tout différend auquel il est partie si, à l'égard de ce différend, il accepte à l'avance les obligations stipulées dans la Charte des Nations Unies pour le règlement pacifique des différends.

En outre, le Conseil de sécurité constate l'existence de toute menace contre la paix, de toute rupture de la paix ou de tout acte d'agression, et fait des recommandations aux parties ou décide des mesures à prendre pour rétablir la paix et la sécurité internationales. Le Conseil peut exiger des parties au différend qu'elles se conforment aux mesures conservatoires qu'il juge nécessaires. Les décisions du Conseil de sécurité sont contraignantes pour tous les membres de l'ONU.

Chapitre VIII. Droit des organisations internationales

Le Conseil est également habilité à décider des mesures non militaires à prendre pour mettre en œuvre ses décisions et à demander aux Membres de l'Organisation de mettre en œuvre ces mesures. Ces mesures peuvent comprendre une interruption totale ou partielle des relations économiques, ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radio ou autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques.

Si le Conseil de sécurité considère que ces mesures s'avèrent ou se sont révélées insuffisantes, il peut prendre les mesures aériennes, maritimes ou terrestres nécessaires au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité. Les États membres de l'Organisation des Nations Unies s'engagent à mettre à la disposition du Conseil les forces armées nécessaires au maintien de la paix.

Dans le même temps, il faut tenir compte du fait que la Charte des Nations Unies n'affecte en rien le droit inaliénable de chaque État à la légitime défense individuelle ou collective en cas d'attaque armée contre un membre de l'ONU jusqu'à ce que le Conseil de sécurité prenne les mesures appropriées pour maintenir la paix et la sécurité.

Chaque État membre du Conseil de sécurité y a un représentant. Le Conseil de sécurité établit son propre règlement intérieur, y compris le mode d'élection de son président.

Les décisions du Conseil de sécurité sur les questions de procédure sont considérées comme adoptées si elles sont votées par neuf membres du Conseil. Sur les autres questions, les décisions sont considérées comme adoptées lorsqu'elles ont été votées par neuf membres du Conseil, y compris les voix concordantes de tous les membres permanents du Conseil, et la partie au différend doit s'abstenir de voter. Si, lors d'un vote sur une question non procédurale, l'un des membres permanents du Conseil vote contre, la décision est considérée comme non adoptée (droit de veto).

Le 15 septembre 2004, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a fait une déclaration sur la nécessité de réformer le Conseil de sécurité de l'ONU. Cela a conduit à une véritable bataille pour le statut des membres permanents du Conseil de sécurité. Selon l'un des plans proposés par K. Annan, le Japon, l'Allemagne, le Brésil et l'Inde pourraient devenir membres permanents du Conseil de sécurité. Parallèlement, selon un autre plan, les nouveaux membres du Conseil de sécurité seront réélus après un certain délai. Les autres membres non permanents tourneront tous les deux ans selon le principe de la représentation régionale.

Brésil, Allemagne, Inde et Japon depuis le milieu des années 1990. insisté sur la réforme de l'ONU et l'élargissement du Conseil de sécurité. Puis

§ 7. ONU : charte, buts, principes, composition

L'Indonésie, quant à elle, a déclaré qu'elle devrait être représentée au Conseil de sécurité en tant que pays musulman le plus peuplé (230 millions d'habitants) de la planète. Et l'Italie a proposé de fournir un siège permanent à l'ensemble de l'Union européenne avec le droit de transférer des pouvoirs d'un État de l'UE à un autre.

Trois pays africains, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Nigeria, ont également fait part de leurs revendications et vont représenter leur continent au Conseil de sécurité. En mai 2005, ils ont proposé à l'Assemblée générale de l'ONU un projet de résolution portant le nombre de membres du Conseil de sécurité de 15 à 25, et le nombre de pays qui y siègent en permanence de 5 à 11. Outre les initiateurs de la réforme eux-mêmes, deux États africains comptaient sur l'adhésion permanente. Les candidats les plus probables sont l'Egypte, le Nigeria et l'Afrique du Sud.

Il a également été proposé d'introduire en plus quatre sièges pour les membres non permanents du Conseil de sécurité, qui seront élus « selon le principe de la rotation » parmi les pays d'Asie, d'Afrique, des Caraïbes, d'Amérique latine et d'Europe de l'Est.

La Chine et les États-Unis se sont opposés à l'élargissement du Conseil de sécurité. Washington s'oppose par principe à une augmentation du nombre de membres du Conseil de sécurité, car cela compliquerait le processus décisionnel. Le Pakistan est catégoriquement contre l'adhésion au Conseil de son adversaire géopolitique - l'Inde, la Chine pour la même raison ne veut pas voir le Japon au Conseil de sécurité.

Une autre initiative concurrente de cinq pays (Italie, Pakistan, Canada, Espagne et Mexique) circulait également dans les cercles onusiens. Ils ont suggéré de se limiter à ouvrir 10 sièges supplémentaires aux membres non permanents du Conseil de sécurité.

Le 9 juin 2005, le Quartet a soumis un projet de résolution amendé pour examen par l'Assemblée générale des Nations Unies, selon lequel les nouveaux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies seront privés du droit de veto pour les 15 prochaines années.

La question de l'élargissement du Conseil de sécurité de l'ONU a également été discutée officieusement lors du sommet du G8 du 6 au 8 juillet 2005 à Gleneagles (Ecosse).

Depuis 2008, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas été réformé.

Le Conseil de sécurité est souvent critiqué en raison du droit de veto de ses membres permanents. Toute décision importante qui cause des dommages à un pays - un membre permanent, peut être bloquée, et les membres non permanents ne peuvent pas l'empêcher.

3. Le Conseil économique et social (ECOSOC) se compose de 54 membres de l'ONU élus par l'Assemblée générale. Les 18 membres de l'ECOSOC sont élus chaque année pour un mandat de trois ans.

Chapitre VIII. Droit des organisations internationales

L'ECOSOC est autorisé à entreprendre des recherches et à rédiger des rapports sur des questions internationales dans le domaine de l'économie, de la sphère sociale, de la culture, de l'éducation, de la santé et d'autres questions.

2) préparer des projets de conventions sur les questions de leur compétence ;

3) conclure des accords avec diverses agences spécialisées du système des Nations Unies et d'autres organisations internationales ;

4) convoquer des conférences internationales sur des questions relevant de sa compétence ;

5) effectuer d'autres actions prévues par la Charte des Nations Unies. Chaque membre de l'ECOSOC dispose d'une voix. Les décisions sont prises

Le mécanisme auxiliaire de l'ECOSOC comprend les commissions fonctionnelles suivantes : la Commission de statistique, la Commission de la population, la Commission du développement social, la Commission de la condition de la femme, la Commission des stupéfiants. Outre:

1) cinq commissions économiques régionales (pour l'Europe, pour l'Asie et le Pacifique, pour l'Afrique, pour l'Amérique latine, pour l'Asie occidentale) ;

2) six commissions permanentes (de programme et de coordination, des ressources naturelles, des sociétés transnationales, etc.) ;

3) un certain nombre d'organismes permanents d'expertise sur des questions telles que la prévention et la lutte contre la criminalité, la coopération internationale en matière fiscale, etc.

Plus de 600 organisations non gouvernementales ont un statut consultatif auprès de l'ECOSOC sur les questions relevant de la compétence de

La portée de l'ECOSOC est d'examiner les questions suivantes :

L'état de la situation économique et sociale mondiale et du commerce international ;

Problèmes environnementaux;

Questions relatives à la fourniture d'une assistance économique et scientifique aux pays en développement, ainsi que certains aspects de l'état du problème alimentaire dans ces pays ;

§ 7. ONU : charte, buts, principe, composition

Etat des problèmes des statistiques socio-économiques, de la population et des ressources naturelles ;

Le problème de la planification et de la mobilisation des ressources financières, ainsi que le rôle des secteurs étatique et coopératif dans l'économie des pays en développement ;

Problèmes de coopération régionale.

L'importance des tâches envisagées et résolues par l'ECOSOC est attestée par le fait que les activités de son personnel, ainsi que la mise en œuvre des programmes adoptés, représentent 70% de toutes les sources de financement allouées au budget de l'ONU.

Les activités de l'ECOSOC sont basées sur la Déclaration et le Programme d'action sur le nouvel ordre économique international adoptés par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1974.

Pour la première fois, l'exigence de l'instauration d'un nouvel ordre international est formulée lors de la 4e conférence au sommet des pays non alignés en 1973 à Alger. L'essence de ce concept est de reconnaître la forme de la lutte des pays en développement pour la libération économique, pour l'élimination des inégalités dans le système mondial et des relations injustes entre pays développés et pays en développement. Depuis l'adoption de la Déclaration et du Programme, tant le problème lui-même que les tâches stratégiques de restructuration des relations internationales sur une base équitable sont devenus le thème principal des travaux de l'ECOSOC, de ses organes et organisations. Par exemple, le Conseil a élaboré et mis en œuvre les Programmes de la Décennie (1970-1980 ; 1980-1990 ; 1991-2000) en mettant l'accent sur les pays en développement.

La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) est un organisme international destiné à réglementer les relations commerciales mondiales. Le fait est que l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), créé après la Seconde Guerre mondiale, a fonctionné jusqu'en 1997 en dehors du cadre onusien. Par conséquent, de nombreux pays ont confié à l'ONU la tâche de créer dans sa structure un organe plus indépendant et universel, appelé à régler les problèmes complexes du commerce international au nom de la communauté mondiale. À ces fins, en 1964, la Commission du commerce et du développement a été créée en tant qu'organe autonome des Nations Unies pour promouvoir le commerce international, négocier et élaborer des traités et des recommandations internationaux dans ce domaine. L'organe principal de la CNUCED est la conférence, qui se réunit en sessions deux fois par an. Le secrétariat est situé à Genève. Les sessions des comités du Conseil du commerce et du développement sont convoquées plus souvent : sur les matières premières, sur les produits finis et semi-finis, sur les transports maritimes,

Chapitre VIII. Droit des organisations internationales

transfert de technologie, coopération économique entre pays en développement, etc.

Une place particulière dans le système des organes de l'ONU est occupée par des programmes spéciaux :

Programme des Nations Unies pour le développement ;

Programme des Nations Unies pour l'environnement;

Programme des universités et instituts des Nations Unies ;

Programme du Fonds des Nations Unies pour l'enfance.

Ce dernier a été créé par une décision de l'Assemblée générale des Nations Unies en 1965. Ses activités sont financées par des contributions volontaires des États et coordonnées par le Conseil des gouverneurs, qui comprend des représentants d'environ 50 États élus par l'ECOSOC pour une période de trois ans.

Actuellement, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est l'organisation internationale la plus influente avec des bureaux dans plus de 100 pays à travers le monde qui préparent des recommandations pour l'aide financière aux pays en développement. Une assistance spécifique du PNUD est fournie pour des plans quinquennaux et pour des projets spécifiques. Dans le même temps, la part du financement extérieur peut varier de 50 à 100 %, selon le niveau de développement d'un État particulier qui a besoin d'une telle assistance. Le PNUD entretient des liens étroits avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, avec laquelle il coordonne ses activités dans la pratique. Le Conseil d'administration du PNUD gère plusieurs fonds d'assistance volontaire autonomes, dont le plus important est le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

La Commission pour le développement industriel des pays en développement (ONUDI), dans le cadre de ses sections constitutives, est engagée dans des projets coordonnés et de développement pour les pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine dans le domaine de la formation de personnel pour eux dans tous les secteurs de l'économie. En 1987, il a été sérieusement réorganisé afin d'améliorer l'efficacité de son travail sur le terrain. Ainsi, le Comité consultatif des représentants sur le terrain (FARC) a été créé pour élaborer et formuler des directives pour la sélection, la classification, le recrutement, la nomination, le placement, l'établissement de rapports, la gestion et l'évaluation des conseillers régionaux principaux en développement industriel (SIAD). En outre, la flexibilité opérationnelle de l'ONUDI a été considérablement améliorée, facilitée par la création de la Section des projets industriels intégrés. La fonction principale de cette nouvelle unité est de développer, coordonner et contrôler les guêpes

§ 7. ONU : charte, buts, principe, composition

l'existence de projets techniques individuels à grande échelle. Cette section est également responsable du développement et de la gestion des programmes de coopération technique conjoints avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), ainsi que de la supervision des projets en cours de développement.

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a été créé sur les recommandations de la Conférence internationale de Stockholm en 1972 afin d'établir une coopération internationale étroite sur les problèmes environnementaux. Il fonctionne comme un organe autonome de l'ONU, coordonné par l'ECOSOC. Le programme est dirigé par un conseil d'administration d'environ 60 membres, élus pour un mandat de trois ans, basé à Nairobi. Les fonctions du PNUE comprennent la recherche sur les problèmes de protection des sols et des eaux, la flore et la faune, les aspects socio-économiques de l'énergie, la coopération dans le domaine de l'éducation et l'échange d'informations sur la protection de l'environnement, l'organisation de réunions et de séminaires internationaux sur le problème sous prise en compte, développement et mise en œuvre des tâches de sécurité environnementale. Le financement des travaux dans le cadre du programme est assuré par le fonds volontaire du PNUE.

L'objectif principal du PNUE est l'organisation et la mise en œuvre de mesures visant à protéger et à améliorer l'environnement au profit des générations présentes et futures. Le slogan du programme est « Environnement pour le développement ».

Le PNUE a son siège à Nairobi, au Kenya. Le PNUE a également six grands bureaux régionaux et des bureaux dans divers pays. Le PNUE est chargé de résoudre tous les problèmes environnementaux aux niveaux mondial et régional.

Les activités du PNUE comprennent divers projets dans le domaine de l'atmosphère terrestre, des écosystèmes marins et terrestres. Le PNUE joue également un rôle important dans l'élaboration de conventions internationales dans le domaine de l'écologie et de la protection de l'environnement. Le PNUE collabore fréquemment avec des gouvernements et des organisations internationales non gouvernementales. Le PNUE parraine et facilite également souvent la mise en œuvre de projets environnementaux.

Le PNUE participe également à l'élaboration de recommandations et d'instruments internationaux sur des questions telles que les produits chimiques potentiellement dangereux, la pollution atmosphérique transfrontalière et la pollution des voies de navigation internationales.

Sous les auspices du PNUE, la Journée mondiale de l'environnement est célébrée chaque année.

Chapitre VIII. Droit des organisations internationales

L'Université des Nations Unies a également été fondée en 1972 et fonctionne à Tokyo depuis 1975. Elle est financée uniquement par des sources volontaires, principalement par le Japon. Il est dirigé par un recteur nommé par le Secrétaire général de l'ONU en accord avec le Directeur général de l'UNESCO et sur recommandation du Conseil de l'Université, lui-même composé de 24 membres nommés par le Secrétaire général de l'ONU et le Directeur général de l'UNESCO. L'objectif principal de l'Université est la mise en œuvre de programmes de recherche et d'enseignement dans lesquels la formation et le recyclage de spécialistes sont effectués.

En 1963, l'Institut de formation et de recherche des Nations Unies est devenu un autre centre scientifique pour la mise en œuvre des objectifs des programmes des Nations Unies, d'où sortent du personnel administratif et diplomatique diplômé pour les pays en développement.

La mise en œuvre d'un certain nombre de fonctions ciblées du Fonds des Nations Unies pour l'enfance - UNICEF jouxte les activités des programmes des Nations Unies. L'UNICEF est l'un des premiers programmes d'aide du système des Nations Unies, créé en 1946 pour venir en aide aux enfants d'une Europe dévastée. Peu à peu, les fonctions de l'UNICEF ont changé, se sont élargies, ses activités ont commencé à se concentrer sur l'aide aux enfants des pays en développement.

4. Le Conseil de tutelle des Nations Unies est l'un des principaux organes de l'ONU, qui a été créé pour superviser l'administration des territoires sous tutelle dans le cadre du régime international de tutelle.

Le Conseil de tutelle de l'ONU comprend : les États qui administrent les territoires sous tutelle ; les membres permanents de l'ONU n'administrant pas de territoires sous tutelle; le nombre d'autres membres de l'ONU élus par l'Assemblée générale nécessaire pour assurer l'égalité entre les membres de l'ONU administrant et n'administrant pas les zones sous tutelle. Aujourd'hui, le Conseil est composé de représentants de tous les membres permanents du Conseil de sécurité. Chaque membre du Conseil dispose d'une voix.

Le Conseil de tutelle a suspendu ses travaux le 1er novembre 1994, après que les 11 territoires sous tutelle ont obtenu leur indépendance, le dernier d'entre eux, Palau, le 1er octobre 1994. Après cela, Kofi Annan a proposé que cet organe de l'ONU devienne un forum pour la garde collective de l'environnement. .

5. La Cour internationale de Justice est le principal organe judiciaire de l'Organisation des Nations Unies. La Cour internationale de Justice fonctionne sur la base de la Charte des Nations Unies et du Statut de la Cour internationale de Justice, qui fait partie intégrante de la Charte.

§ 7. ONU : charte, buts, principe, composition

Les États non membres de l'ONU peuvent également participer au Statut de la Cour internationale de Justice dans des conditions déterminées au cas par cas par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.

La Cour est composée de 15 juges indépendants, choisis parmi des personnalités de haute moralité, qui remplissent les conditions requises par leur pays pour être nommés aux plus hautes fonctions judiciaires, ou qui sont des juristes d'une autorité reconnue dans le domaine du droit international. En même temps, deux citoyens du même État ne peuvent pas être membres de la Cour. Les membres de la Cour agissent à titre personnel et ne sont pas des représentants de l'État dont ils ont la nationalité. Les membres de la Cour ne peuvent exercer aucune fonction politique ou administrative et ne peuvent se consacrer à aucune autre occupation de caractère professionnel. Les membres de la Cour jouissent des privilèges et immunités diplomatiques dans l'exercice de leurs fonctions judiciaires.

Les États soumettent une liste de candidatures à la Cour au Secrétaire général des Nations Unies. Les membres de la Cour sont élus lors de réunions distinctes de l'Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité (huit voix sont nécessaires au sein du Conseil pour être élus). Le mandat des juges est de neuf ans, cinq juges étant réélus tous les trois ans. Le quorum est la présence de neuf juges.

Seul un État peut être partie à une affaire devant la Cour. Les personnes physiques et morales ne sont pas habilitées à saisir la Cour.

La compétence de la Cour comprend toutes les affaires qui lui sont soumises par les parties, ainsi que les questions spécifiquement prévues par la Charte des Nations Unies ou les conventions existantes.

En règle générale, la compétence de la Cour est facultative. En d'autres termes, la Cour n'a le droit d'examiner des différends spécifiques impliquant un État particulier qu'avec son consentement. Toutefois, les États peuvent faire des déclarations reconnaissant la juridiction obligatoire de la Cour dans tous les différends juridiques concernant : l'interprétation d'un traité ; toute question de droit international; l'existence d'un fait qui, s'il était établi, constituerait une violation d'une obligation internationale; la nature et le montant de l'indemnisation pour violation d'une obligation internationale. Dans ce cas, la Cour est compétente pour connaître de l'affaire à la demande de l'une des parties.

Les affaires sont introduites devant la Cour par notification (annonce) de l'accord des parties ou par déclaration écrite de l'une des parties.

Le contentieux devant la Cour comporte deux phases : écrite et orale. La procédure écrite consiste en une communication à la Cour

Chapitre VIII. Droit des organisations internationales

et les parties aux mémorandums, contre-mémoires, réponses à ceux-ci, dépôt d'autres documents et dure, en règle générale, plusieurs mois. Au cours de la phase orale, la Cour entend des témoins, des experts, des représentants des parties, des avocats et d'autres participants à la procédure. Il est intéressant que la Cour puisse prendre des mesures pour recueillir des preuves. Ainsi, la Cour a le droit de confier la conduite d'une enquête ou d'un examen à toute personne ou organe de son choix.

L'audience d'une affaire devant la Cour est publique, à moins que les parties ne demandent qu'elle soit tenue à huis clos.

Après la fin des plaidoiries des parties, la Cour se retire pour délibérer, qui a lieu à huis clos. Toutes les questions sont tranchées par la Cour à la majorité des voix des présents ; en cas d'égalité des voix, la voix du président est prépondérante.

A la fin du procès, une décision est rendue. La décision indique les noms des juges, les considérations sur lesquelles elle se fonde. La décision est signée par le président et le secrétaire de la Cour et annoncée en séance publique. Dans ce cas, les juges ont droit à une opinion dissidente.

Il convient de garder à l'esprit que la décision de la Cour n'a pas le caractère d'un précédent et ne lie que les parties impliquées dans l'affaire et uniquement dans la présente affaire. La décision de la Cour est définitive et sans appel, mais peut être révisée sur la base de circonstances nouvellement découvertes.

La Cour est habilitée à donner des avis consultatifs sur toute question juridique à la demande de toute institution autorisée à formuler de telles demandes en vertu de la Charte des Nations Unies. La Cour rend des avis consultatifs en audience publique.

La Cour tranche les différends sur la base du droit international et applique : les conventions internationales qui établissent des règles reconnues par les États en litige ; douanes internationales; principes généraux de droit reconnus par les nations civilisées, sous réserve des décisions judiciaires et des doctrines des spécialistes les plus qualifiés en droit public des divers pays comme aide à la détermination des règles de droit.

Les langues officielles de la Cour sont le français et l'anglais. La Cour est tenue, à la demande de tout pays, de lui accorder le droit d'utiliser une autre langue, mais les décisions de la Cour sont rendues en français et en anglais. Le siège de la Cour est La Haye (Pays-Bas).

§ 7. ONU : charte, buts, principe, composition

6. Le Secrétariat de l'ONU est chargé d'assurer le fonctionnement normal des autres organes principaux et subsidiaires de l'ONU, de servir leurs activités, de mettre en œuvre leurs décisions et de mettre en œuvre les programmes et politiques de l'ONU. Le Secrétariat de l'ONU assure le travail des organes de l'ONU, publie et distribue les documents de l'ONU, stocke les archives, enregistre et publie les traités internationaux des États membres de l'ONU.

Le Secrétariat de l'ONU comprend les unités suivantes : le Département des affaires politiques et du Conseil de sécurité, le Département des affaires économiques et sociales, le Département de la tutelle et des territoires non autonomes, le Cabinet du Secrétaire général, le Bureau des deux adjoints chargés des affaires spéciales. Affaires politiques, Bureau du Secrétaire général adjoint à l'administration et à la gestion, Bureau de l'administration et de la gestion, Bureau du Contrôleur, Bureau du personnel, Bureau des affaires juridiques, Bureau des affaires interinstitutions, Bureau des droits de l'homme, Bureau de l'information publique, Bureau des services de conférence, Bureau des services généraux, Secrétaires des quatre commissions économiques régionales, centres d'information dans 60 pays du monde (dont la Russie), Bureau des Nations Unies à Genève.

Le secrétariat est dirigé par le Secrétaire général de l'ONU, qui est le chef de l'administration de l'ONU. Le Secrétaire général est nommé pour un mandat de cinq ans par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.

Secrétaire général de l'ONU :

1) assure la direction générale des divisions du Secrétariat ;

2) soumet à l'Assemblée générale un rapport sur les travaux de l'ONU ;

3) participe aux travaux des conférences internationales tenues sous les auspices de l'ONU ;

4) nomme le personnel du Secrétariat et gère son travail. Personnel du secrétariat nommé par le secrétaire général

selon les règles établies par l'Assemblée générale. Le recrutement au Secrétariat et la détermination de ses conditions se font sur une base contractuelle, en tenant compte de la nécessité d'assurer un haut niveau d'efficacité, de compétence et d'intégrité. Amender la Charte des Nations Unies est un processus long et complexe : les amendements entrent en vigueur après avoir été adoptés par les deux tiers des membres de l'Assemblée générale et ratifiés

Chapitre VIII. Droit des organisations internationales

les deux tiers des membres de l'ONU, y compris tous les membres permanents du Conseil de sécurité. Le huitième Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon (depuis le 1er janvier 2007) a succédé à Kofi Annan à ce poste. Diplomate de carrière, il a précédemment été ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de la République de Corée1.

L'article 52 de la Charte des Nations Unies n'interdit pas la création d'organisations internationales régionales pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, à condition que leurs activités soient conformes aux buts et principes des Nations Unies, c'est-à-dire qu'elles doivent être fondées sur les principes de respect de la souveraineté de l'État, non-ingérence dans les affaires intérieures de l'autre et rejet de l'usage illégal de la force, règlement pacifique des différends.

Conformément à la Charte des Nations Unies, les Membres de l'Organisation des Nations Unies qui ont conclu de tels accords ou constituent de tels organes s'efforcent de parvenir à un règlement à l'amiable des différends locaux par le biais de ces accords régionaux ou de ces organes régionaux avant la soumission de ces différends au Conseil de sécurité.

Les organisations régionales ne sont pas autorisées à prendre des décisions sur des questions affectant les intérêts de tous les États du monde ou les intérêts d'États appartenant à plusieurs régions, les participants à un accord régional n'ont le droit de résoudre que les questions qui ne concernent que les États de une zone géographique.

Les organisations régionales comprennent notamment l'Organisation de l'unité africaine (OUA), une organisation politique régionale interétatique créée en mai 1963. Les États africains sont membres de l'OUA. Les objectifs de l'OUA sont de renforcer l'unité des pays africains, de coordonner et de développer une coopération tous azimuts, de protéger la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance des pays du continent.

Les grands principes de l'activité de l'OUA sont l'égalité, la non-ingérence dans les affaires intérieures, le respect de l'intégrité territoriale et de l'indépendance des États et le règlement pacifique des différends entre États.

Les principaux organes de l'OUA comprennent l'Assemblée des chefs d'État et de gouvernement (se réunit une fois par an) ; Conseil des ministres de l'OUA (se réunit deux fois par an) ; Le Secrétariat général est un organe administratif permanent. L'OUA a également des commissions - sur les questions économiques et sociales; sur l'éducation, la science, la culture et la santé ; sur les questions de défense.

La Ligue des États arabes (LEA) est une organisation régionale d'États arabes indépendants fondée le 22 mars 1945.

Les objectifs de la Ligue arabe sont de renforcer les relations entre les États membres, de coordonner leurs activités politiques, de mettre en œuvre une coopération globale étroite dans le domaine de l'économie, de la culture, des finances, des transports, en matière de citoyenneté, de protéger l'indépendance et la souveraineté des pays participants.

L'organe suprême de la LEA est le Conseil (conférence) de la Ligue, composé des chefs d'État et de gouvernement (se réunit en session deux fois par an). Pendant les pauses entre les sessions, les activités de la LAS sont gérées par le Secrétariat général, dirigé par le Secrétaire général, qui est élu pour cinq ans.

L'Organisation des États américains (OEA) a été créée conformément au Traité interaméricain d'assistance mutuelle de 1947. La Charte de l'OEA a été adoptée le 30 avril 1948 et est entrée en vigueur le 13 décembre 1951. Plus de 30 États d'Amérique et les Caraïbes sont membres de l'OEA.

Conformément à la Charte, les objectifs de l'OEA sont le maintien de la paix et de la sécurité dans l'hémisphère occidental, le règlement des différends entre les États membres, le développement de la coopération dans les domaines économique, politique, social, scientifique, technique et culturel, l'organisation d'actions communes contre l'agression, la coopération dans la lutte contre la criminalité.

L'OEA fonctionne selon les principes d'égalité souveraine, de non-ingérence dans les affaires intérieures, de règlement pacifique des différends, de respect de l'intégrité territoriale et des frontières existantes.

L'organe suprême de l'OEA est l'Assemblée générale (Washington), dans laquelle tous les États membres sont représentés. Des sessions régulières ont lieu une fois par an. Ils abordent des questions importantes des activités de l'organisation.

L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), qui a été créée en 1967. L'ANASE a été officialisée en 1976 sur la base du Traité d'amitié et de coopération en Asie du Sud-Est et de la Déclaration de consentement de l'ANASE.

Les objectifs de l'ASEAN sont d'organiser la coopération dans les domaines économique, social et autres, de promouvoir la paix et la stabilité en Asie du Sud-Est.

L'organe suprême de l'ASEAN est la Conférence des chefs d'État et de gouvernement, qui doit se réunir une fois tous les trois ans. Entre les conférences, il y a une commission permanente présidée par le ministre des affaires étrangères du pays où s'est tenue la conférence. Les organes de travail sont le secrétariat et 11 commissions sectorielles.

La littérature scientifique a exprimé à plusieurs reprises l'idée que la Charte des Nations Unies est le document le plus important du XXe siècle, incorporant non seulement les idées les plus progressistes accumulées par l'humanité au cours de son histoire, mais jetant également les bases du développement ultérieur de la communauté mondiale.

Pour décrire la Charte des Nations Unies, il est nécessaire de la considérer sous au moins deux aspects, bien qu'ils soient étroitement liés. Le premier volet - politique, et de ce point de vue, la Charte est précisément un document politique avec l'inévitable caractère déclaratif et imprécis de la formulation de tels actes. En tant que document politique, la Charte des Nations Unies reflète certaines valeurs de la communauté mondiale, la philosophie du monde d'après-guerre et les attentes romantiques des États qui lui sont associés. Parlant de la composante politique de la Charte des Nations Unies, il est difficile d'être en désaccord avec les idées et les principes qui y sont proclamés, car tous sont imprégnés de l'esprit d'humanisme, de paix, d'égalité, etc. Il semble que le préambule de la Charte sera pertinent à n'importe quelle étape du développement des relations internationales.

Le deuxième aspect est juridique approprié, puisque la Charte est formellement un acte constitutif, l'objet d'un accord interétatique. En ce sens, la Charte des Nations Unies contient les obligations juridiques des États, réglemente les questions d'adhésion à l'ONU, fixe le statut et les fonctions de ses organes, ainsi que le mécanisme de prise de décisions et leur mise en œuvre. Comme le montre la pratique, c'est le contenu juridique de la Charte aujourd'hui qui est de plus en plus en décalage avec la réalité et doit être repensé.

Même pendant l'élaboration du texte de la Charte, deux principales approches fondamentales du statut et des objectifs de l'organisation en cours de création ont été révélées. Le premier point de vue (il était défendu par la Grande-Bretagne) se résumait au fait que l'ONU devait s'occuper exclusivement des problèmes de sécurité internationale, c'est-à-dire réglementer l'aspect militaro-politique de la coopération internationale entre États. Selon le deuxième concept (proposé par l'URSS), l'ONU devait devenir le centre de la coopération interétatique sur le plus large éventail de questions, y compris la solution de tous les problèmes internationaux mondiaux. En fin de compte, c'est le deuxième point de vue qui l'a emporté, ce qui est facile à voir lorsqu'on analyse les buts et principes statutaires de l'Organisation.

La Charte des Nations Unies s'est avérée être un document juridique assez stable. En plus d'un demi-siècle d'histoire de l'ONU, des amendements n'ont été apportés qu'à quatre de ses articles et ont porté exclusivement sur la structure organisationnelle de l'Organisation et les questions de procédure. En particulier, en 1963, le nombre des membres du Conseil de sécurité est passé de 11 à 15 et celui des membres du Conseil économique et social de 18 à 27.

La Charte des Nations Unies (article 1) consacre trois objectifs principaux de l'Organisation :

1) maintenir la paix et la sécurité internationales par des mesures collectives pour prévenir et éliminer les menaces contre la paix et réprimer les actes d'agression ou autres violations de la paix, ainsi que par le règlement pacifique des différends internationaux ;

2) le développement de relations amicales entre les nations sur la base du principe d'égalité et d'autodétermination des peuples ;

3) mise en œuvre de la coopération internationale dans la résolution des problèmes internationaux de nature économique, sociale, culturelle et humanitaire et dans la promotion et le développement du respect des droits de l'homme.

En outre, conformément à l'article 1 de la Charte, l'ONU cherche à être le centre d'harmonisation des actions des nations dans la poursuite de ces objectifs communs.

Principes de la Charte des Nations Unies contenue dans l'Article 2 de la Charte devrait être la base des activités non seulement de l'Organisation elle-même, mais de tous ses membres. Ces principes sont :

Égalité souveraine des membres de l'ONU ;

Respect consciencieux par les membres de l'ONU de leurs obligations en vertu de la Charte ;

Règlement des différends internationaux par des moyens pacifiques ;

Non-recours dans les relations internationales à la force et à la menace de la force d'une manière incompatible avec les objectifs de l'Organisation ;

La fourniture par tous les membres de l'ONU des Nations Unies de toute l'assistance possible à l'Organisation dans toutes les actions qu'elle entreprend conformément à la Charte, et s'abstenir de fournir une assistance à tout État contre lequel l'ONU prend des mesures préventives ou coercitives.

Ainsi, la Charte des Nations Unies contient cinq principes, dont quatre, avec une formulation légèrement modifiée, sont des principes impératifs universellement reconnus du droit international. Les cinq principes restants (intégrité territoriale des États, non-ingérence dans leurs affaires intérieures, coopération, respect universel des droits de l'homme et égalité et autodétermination des peuples) ne sont pas nommés en tant que tels dans la Charte, bien qu'ils découlent de son contenu empiriquement.

Selon la Charte, tous les États épris de paix qui acceptent les obligations contenues dans la Charte et, de l'avis de l'Organisation elle-même, sont capables et désireux de remplir ces obligations, peuvent être membres de l'ONU. La Charte identifie une telle catégorie de membres de l'ONU comme des "membres originaux" - les États qui ont pris part à la Conférence de San Francisco ou ont précédemment signé la Déclaration des Nations Unies du 1er janvier 1942 et ont ensuite ratifié la Charte. Tous les autres membres de l'ONU sont des membres affiliés. L'admission d'un État à l'adhésion à l'ONU se fait par décision de l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité. Une procédure similaire est prévue pour la suspension des droits et privilèges de membre de l'Organisation, ainsi que pour l'exclusion d'un État de l'ONU. La base de la suspension de l'adhésion à l'ONU est la mise en œuvre par le Conseil de sécurité contre l'État de mesures de nature préventive ou coercitive, et pour l'exclusion - la violation systématique par l'État des principes de la Charte. Le rétablissement des droits et privilèges suspendus d'un membre de l'Organisation est effectué par décision du Conseil de sécurité.

Le 28 mai 1948, la Cour internationale de justice rend un avis consultatif sur les conditions d'admission d'un État à l'ONU. En conclusion, 5 conditions d'admission à l'Organisation d'un nouveau membre sont nommées. Il doit : 1) être un état ; 2) être pacifique ; 3) assumer les obligations prévues par la Charte ; 4) être en mesure de les remplir ; 5) avoir l'intention de les remplir. La Cour internationale de justice a décidé que cette liste était exhaustive et qu'il appartenait aux États votants de déterminer la présence ou l'absence de ces conditions. Le 3 mars 1950, la Cour internationale de justice a émis un autre avis consultatif - cette fois sur la compétence de l'Assemblée générale des Nations Unies dans le domaine de l'admission d'un nouveau membre. En conclusion, la Cour a souligné que la présence d'une recommandation positive du Conseil de sécurité est une condition préalable à l'admission d'un État à l'ONU et qu'en l'absence d'une telle recommandation, l'Assemblée générale n'est pas habilitée à se prononcer sur l'admission. .

Les principaux organes de l'ONU, selon la Charte, sont l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de Justice et le Secrétariat. En outre, afin d'atteindre les objectifs statutaires, l'Organisation peut créer des organes subsidiaires. (Sur la compétence des organes principaux de l'ONU et de ses organes subsidiaires - plus loin dans ce chapitre).

La Charte des Nations Unies contient un mécanisme de règlement pacifique des différends (chapitre VI de la Charte), ainsi que la procédure relative aux activités du Conseil de sécurité en cas de menaces contre la paix, de violations de la paix et d'actes d'agression (voir chapitre 16). En outre, la Charte prévoit le maintien de la paix et de la sécurité internationales par le biais d'accords ou d'organismes régionaux, à condition que leurs activités soient conformes aux buts et principes des Nations Unies. Le Conseil de sécurité peut utiliser ces arrangements ou organes régionaux pour des mesures coercitives sous sa propre direction. Dans le même temps, aucune action coercitive des structures régionales elles-mêmes ne devrait être entreprise sans l'autorisation du Conseil de sécurité (article 53 de la Charte). Les États participant à des accords ou organes régionaux sont tenus d'informer le Conseil de sécurité de toutes les mesures (prises ou prévues) visant à maintenir la paix et la sécurité internationales.

Dans le domaine de la coopération économique et sociale internationale, les membres de l'ONU se sont engagés à mener une action conjointe et indépendante pour atteindre les objectifs suivants :

Élever le niveau de vie, le plein emploi de la population, créer les conditions du progrès et du développement économique et social ;

Résolution des problèmes internationaux dans le domaine de l'économie, de la sphère sociale, de la santé, ainsi que l'approfondissement de la coopération internationale dans le domaine de la culture et de l'éducation ;

Respect universel et respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales sans aucune discrimination.

L'obligation statutaire de tous les membres de l'ONU est également de promouvoir le progrès politique, économique et social des peuples qui n'ont pas atteint la pleine autonomie (article 73 de la Charte). À cette fin, les États responsables de l'administration des territoires non autonomes devraient, par tous les moyens possibles, développer l'autonomie de ces peuples et les aider à développer des institutions politiques libres, ainsi que transmettre au Secrétaire général des Nations Unies des statistiques et autres informations relatives aux conditions économiques et sociales de ces régions. En outre, pour l'administration des territoires individuels, la Charte prévoyait la création d'un système international de tutelle, au sein duquel les États individuels assumaient la responsabilité du développement des peuples vivant sur ces territoires. Les obligations spécifiques des États administrateurs devaient être régies par des accords spéciaux approuvés par le Conseil de sécurité de l'ONU. Le contrôle de l'application de ces accords était confié au Conseil de tutelle.

Comme indiqué précédemment (voir chapitre 8), la Charte des Nations Unies oblige tous les Membres de l'Organisation à enregistrer auprès du Secrétariat à la première occasion tous les accords internationaux entrés en vigueur, qui sont ensuite soumis à publication. L'importance de l'enregistrement est qu'aucune partie à un accord qui n'est pas enregistré auprès du Secrétariat ne peut se référer à cet accord dans l'un des organes des Nations Unies.

Enfin, parmi les obligations statutaires des États membres de l'ONU figure la reconnaissance sur leurs territoires de la capacité juridique de l'Organisation qui peut être nécessaire à l'exercice de ses fonctions et à la réalisation de ses objectifs. En outre, chaque État doit reconnaître les privilèges et immunités appropriés de l'ONU, de ses représentants et fonctionnaires. La consolidation juridique et la précision de cette partie de la Charte sont contenues dans la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies du 13 février 1946 et dans la Convention sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées du 21 novembre 1947.

L'article 103, selon lequel les obligations statutaires des membres de l'Organisation sont déclarées prioritaires par rapport à toute autre obligation internationale. Ainsi, la Charte des Nations Unies est une sorte de "constitution" juridique internationale, dont les normes ont la plus haute force juridique. Tout accord international entre membres de l'ONU contraire aux dispositions de la Charte de l'Organisation est juridiquement nul et non avenu dès sa conclusion et ne doit pas être mis en œuvre.

Les amendements à la Charte peuvent être apportés à la majorité qualifiée de l'Assemblée générale des Nations Unies (deux tiers requis). Ces amendements n'entrent en vigueur pour tous les membres de l'Organisation qu'après avoir été ratifiés par les deux tiers de tous les États membres, y compris tous les membres permanents du Conseil de sécurité. La révision de la Charte n'est possible que par la décision appropriée de la Conférence générale de tous les membres de l'ONU. La révision de la Charte doit être appuyée par au moins les deux tiers des membres de l'Assemblée générale d'au moins neuf des membres du Conseil de sécurité.