Les catholiques sont divisés en « En quoi l'Église catholique est-elle différente de l'Église orthodoxe ? »

Pendant longtemps, l'Église chrétienne a été unie. En règle générale, les désaccords qui surgissent périodiquement entre les prêtres des empires romain d'Occident et d'Orient ont été rapidement éliminés lors de la discussion de questions controversées lors de conciles œcuméniques. Peu à peu, cependant, ces différences sont devenues de plus en plus aiguës. Et en 1054, le soi-disant «grand schisme» s'est produit, lorsque les chefs de Rome et de Constantinople se sont mutuellement trahis par une malédiction («anathème»). À partir de ce moment, l'Église chrétienne a été divisée entre l'Église catholique romaine, dirigée par le pape, et l'Église orthodoxe, dirigée par le patriarche de Constantinople.

Bien que cette relation mutuelle ait été abolie en 1965 par une décision conjointe des chefs des deux églises, la division entre catholiques et orthodoxes est toujours en vigueur.

Quelles différences religieuses pourraient conduire à un événement aussi triste que la division de l'église

L'Église catholique, en revanche, reconnaît le dogme de l'infaillibilité de son pasteur suprême - le Pape. Les catholiques croient que le Saint-Esprit peut venir non seulement de Dieu le Père, mais aussi de Dieu le Fils (ce qu'ils nient). De plus, lors du sacrement de la communion des laïcs, au lieu de pain à la levure - prosphore et vin rouge, les prêtres catholiques utilisent de petits gâteaux plats en pâte sans levain - des «gaufrettes» ou des «invités». Pendant le sacrement du baptême, les catholiques arrosent une personne avec de l'eau bénite et ne l'immergent pas la tête dans l'eau comme les orthodoxes.

L'Église catholique reconnaît l'existence du "purgatoire" - l'endroit entre le ciel et l'enfer, tandis que l'Église orthodoxe nie le purgatoire. Les catholiques, en revanche, croient en l'ascension corporelle posthume de la Vierge Marie. Enfin, les catholiques sont baptisés avec la "croix gauche", c'est-à-dire qu'ils mettent d'abord leurs doigts sur l'épaule gauche, puis sur la droite. Le culte se déroule dans la langue. Dans les églises catholiques, il y a aussi des sculptures (sauf les icônes) et des sièges.

La majorité des croyants sont-ils catholiques ? Il y a beaucoup de catholiques dans des pays européens comme l'Espagne, l'Italie, le Portugal, la Pologne, la France, l'Irlande, la Lituanie, la République tchèque, la Hongrie. La majorité des croyants des États d'Amérique latine sont également des adeptes du catholicisme. Parmi les pays asiatiques, les plus catholiques aux Philippines.

Le christianisme est la dénomination religieuse dominante sur la planète. Le nombre de ses adeptes est estimé à des milliards de personnes et la géographie couvre la plupart des pays développés du monde. Aujourd'hui, il est représenté par de nombreuses branches, dont les plus importantes sont les catholiques et les orthodoxes. Quelle est la différence entre eux? Pour le savoir, il faut plonger dans les profondeurs des siècles.

Racines historiques du schisme

Le grand schisme de l'église chrétienne ou schisme a eu lieu en 1054. Les points clés qui ont formé la base de l'écart fatal:

Nuances de culte. Tout d'abord, la question la plus aiguë était de savoir s'il fallait célébrer la liturgie sur des pains sans levain ou levés ;
Non-reconnaissance du concept de Pentarchie par le Siège de Rome. Il supposait une participation égale à la solution des questions de théologie de cinq départements situés à Rome, Antioche, Jérusalem, Alexandrie et Constantinople. Les Latins agissaient traditionnellement à partir d'une position de primauté papale, qui aliénait fortement les quatre autres sièges;
Controverse théologique sérieuse. En particulier, en ce qui concerne l'essence du Dieu trinitaire.

La raison formelle de la rupture était la fermeture des églises grecques du sud de l'Italie, soumises à la conquête normande. Cela a été suivi d'une réponse en miroir sous la forme de la fermeture des églises latines de Constantinople. La dernière action s'est accompagnée d'une moquerie des sanctuaires: les Saints Dons, préparés pour la liturgie, ont été piétinés.

En juin-juillet 1054, un échange mutuel d'anathèmes eut lieu, ce qui signifiait diviser qui est toujours en cours.

Quelle est la différence entre catholiques et orthodoxes ?

Existence séparée deux branches principales du christianisme dure depuis près de mille ans. Pendant ce temps, un large éventail de différences significatives de points de vue se sont accumulées qui se rapportent à n'importe quel aspect de la vie de l'église.

Orthodoxe ont les opinions suivantes, que leurs homologues occidentaux n'acceptent en aucune façon :

L'une des hypostases du Dieu trinitaire, l'Esprit Saint, ne provient que du Père (le créateur du monde et de l'homme, la base de toutes choses), mais pas du Fils (Jésus-Christ, le messie de l'Ancien Testament, qui a sacrifié lui-même pour les péchés humains);
La grâce est l'acte du Seigneur, et non quelque chose pris pour acquis de l'acte de création ;
Il y a leur propre vision de la purification des péchés après la mort. Les pécheurs catholiques sont voués aux tourments du purgatoire. Les orthodoxes, en revanche, font face à des épreuves qui les attendent - le chemin de l'unité avec le Seigneur, qui n'implique pas nécessairement la torture ;
Dans la branche orientale, le dogme de l'Immaculée Conception de la Mère de Dieu (mère de Jésus-Christ) n'est pas non plus vénéré du tout. Les catholiques croient qu'elle est devenue mère en évitant les rapports sexuels vicieux.

Différenciation rituelle

Les différences dans le domaine du culte ne sont pas rigides, mais quantitativement elles le sont beaucoup plus :

La personne du prêtre. L'Église catholique romaine y attache une grande importance dans la liturgie. Il a le droit de prononcer des mots symboliques en son propre nom lors de l'exécution de rituels. La tradition constantinopolitaine assigne au prêtre le rôle de « serviteur de Dieu » et rien de plus ;
Le nombre de services autorisés par jour diffère également. Le rite byzantin ne permet de le faire qu'une seule fois sur un trône (temple sur l'autel) ;
Le baptême d'un enfant uniquement chez les chrétiens d'Orient se fait par immersion obligatoire dans un bénitier. Dans le reste du monde, il suffit d'asperger l'enfant d'eau bénite ;
Dans le rite latin, des salles spécialement désignées, appelées confessionnaux, sont utilisées pour la confession;
L'autel (autel) seul à l'Est est séparé du reste de l'église par une cloison (iconostase). Le presbytère catholique, en revanche, est conçu comme un espace architectural ouvert.

Les Arméniens sont-ils catholiques ou orthodoxes ?

L'Église arménienne est considérée comme l'une des plus distinctives du christianisme oriental. Il possède un certain nombre de caractéristiques qui le rendent absolument unique :

Jésus-Christ est reconnu comme un être surhumain qui n'a pas de corps et n'éprouve aucun besoin inhérent à toutes les autres personnes (même la nourriture et la boisson) ;
Les traditions de la peinture d'icônes ne sont pratiquement pas développées. Il n'est pas habituel d'adorer des images artistiques de saints. C'est pourquoi l'intérieur des églises arméniennes est si différent de tous les autres ;
Suivant les latins, les vacances sont liées au calendrier grégorien ;
Il existe une «table des grades» religieuse unique et différente de tout, qui comprend cinq étapes (contre trois dans le ROC);
En plus du Carême, il y a une période supplémentaire d'abstinence appelée arachawork ;
Dans les prières, il est d'usage de ne louer qu'une seule des hypostases de la Trinité.

L'attitude officielle de l'Église orthodoxe russe envers la confession arménienne est résolument respectueuse. Cependant, ses fidèles ne sont pas reconnus comme orthodoxes, c'est pourquoi même une visite dans une église arménienne peut être un motif suffisant d'excommunication.

Par conséquent, les Arméniens croyants sont catholiques.

Caractéristiques d'honorer les vacances

Il n'est pas du tout surprenant que des différences existent dans la célébration des fêtes :

Le poste le plus important dans toutes les églises chrétiennes, appelé Super, dans le rite latin commence le mercredi de la septième semaine avant Pâques. Chez nous, l'abstinence commence deux jours plus tôt, le lundi ;
Les méthodes de calcul de la date de Pâques diffèrent considérablement. Ils coïncident assez rarement (en règle générale, dans 1/3 des cas). Dans les deux cas, le point de départ est le jour de l'équinoxe de printemps (21 mars) selon le calendrier grégorien (à Rome) ou julien ;
L'ensemble des jours rouges du calendrier de l'église en Occident comprend des jours fériés inconnus en Russie pour honorer le Corps et le Sang du Christ (60 jours après Pâques), le Sacré-Cœur de Jésus (8 jours après le précédent), la Fête de la Cœur de Marie (le lendemain);
Et vice versa, nous célébrons des fêtes totalement inconnues des adeptes du rite latin. Parmi eux - le culte de certaines reliques (les reliques de Nicolas le Merveilleux et les chaînes de l'apôtre Pierre);
Si les catholiques nient complètement la célébration du sabbat, les orthodoxes le considèrent comme l'un des jours du Seigneur.

Rapprochement des orthodoxes et des catholiques

Les chrétiens du monde entier ont aujourd'hui bien plus en commun qu'il y a cent ans. Tant en Russie qu'en Occident, l'Église est profondément assiégée par la société laïque. Le nombre de paroissiens parmi les jeunes diminue d'année en année. De nouveaux défis culturels émergent sous la forme de sectarisme, de mouvements pseudo-religieux et d'islamisation.

Tout cela fait que les anciens ennemis et concurrents oublient les vieux griefs et essaient de trouver un langage commun dans une société post-industrielle :

Comme indiqué au Concile Vatican II, les différences entre les théologies orientales et occidentales sont complémentaires plutôt que contradictoires. Le décret "Unitatis Redintegratio" déclare que de cette manière la vision la plus complète de la vérité chrétienne est atteinte;
Le pape Jean-Paul II, qui a porté la tiare papale de 1978 à 2005, a noté que l'église chrétienne doit "respirer avec les deux poumons". Il a souligné la synergie du latin rationnel et des traditions mystiques-intuitives byzantines;
Il a été repris par son successeur, Benoît XVI, qui a déclaré que les Églises orientales n'étaient pas séparées de Rome ;
Depuis 1980, des réunions plénières régulières de la Commission pour le dialogue théologique entre les deux Églises ont eu lieu. La dernière rencontre consacrée aux questions de catholicité s'est tenue en 2016 en Italie.

Il y a quelques centaines d'années, les contradictions religieuses provoquaient de graves conflits même dans les pays européens prospères. Cependant, la sécularisation a fait son travail: qui sont catholiques et orthodoxes, quelle est la différence entre eux - cela importe peu à l'homme moderne de la rue. L'agnosticisme et l'athéisme omnipotents ont réduit en cendres un conflit chrétien vieux d'un millénaire, le laissant à la merci d'anciens aux cheveux gris et vêtus qui rampent sur le sol.

Vidéo : l'histoire de la scission entre catholiques et orthodoxes

Dans cette vidéo, l'historien Arkady Matrosov vous expliquera pourquoi le christianisme s'est scindé en deux mouvements religieux, qui l'ont précédé :

L'orthodoxie diffère du catholicisme, mais tout le monde ne répondra pas à la question de savoir quelles sont exactement ces différences. Il existe des différences entre les églises dans le symbolisme, le rituel et la partie dogmatique.

Nous avons différentes croix

La première différence externe entre les symboles catholiques et orthodoxes concerne l'image de la croix et du crucifix. Si dans la tradition chrétienne primitive, il existait 16 types de formes de croix, aujourd'hui la croix traditionnellement à quatre côtés est associée au catholicisme et la croix à huit ou six branches à l'orthodoxie.

Les mots sur la tablette sur les croix sont les mêmes, seules les langues sont différentes, dans lesquelles l'inscription «Jésus de Nazareth, roi des Juifs. Dans le catholicisme, c'est le latin : INRI. Dans certaines églises orientales, l'abréviation grecque INBI est utilisée à partir du texte grec Ἰησοῦς ὁ Ναζωραῖος ὁ Bασιλεὺς τῶν Ἰουδαίων.

Dans ce document, au deuxième paragraphe de la première partie, le texte du Credo est donné dans la formulation sans le filioque : « Et in Spiritum Sanctum, Dominum et vivificantem, qui ex Patre procedit, qui cum Patre et Filio simul adoratur et conglorificatur, qui locutus est per prophetas". (« Et dans le Saint-Esprit, le Seigneur, qui donne la vie, qui procède du Père, qui, avec le Père et le Fils, doit être adoré et glorifié, qui a parlé par les prophètes. »)

Aucune décision officielle et conciliaire n'a suivi cette déclaration, la situation avec le filioque reste donc la même.

La principale différence entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique est que le chef de l'Église orthodoxe est Jésus-Christ, dans le catholicisme, l'église est dirigée par le vicaire de Jésus-Christ, son chef visible (Vicarius Christi), le pape de Rome.

Le catholicisme comme l'une des principales tendances du christianisme s'est finalement formé à la suite du premier grand schisme (séparation des églises) du christianisme en 1054. Il est distribué principalement en Occident (France, Belgique, Italie, Portugal) et en Orient (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Lituanie, en partie Lettonie et régions occidentales de l'Ukraine) Europe, dans la plupart des pays d'Amérique du Sud ; elle est pratiquée par près de la moitié des croyants en Amérique du Nord. Il y a aussi des catholiques en Asie et en Afrique, mais l'influence du catholicisme est insignifiante ici.

Il a beaucoup en commun avec l'Orthodoxie (croyance en deux sources de dogme - l'Écriture Sainte, la Sainte Tradition, en la divine Trinité, la mission salvatrice de l'Église, en l'immortalité de l'âme, l'au-delà) et en même temps diffère de d'autres domaines du christianisme par le système du dogme, du culte, sorte d'adaptation à un changement rapide de l'activité sociale et à une nouvelle conscience religieuse. Il a complété le Credo avec de nouveaux dogmes que l'Église orthodoxe ne connaît pas.

Les principaux dogmes du catholicisme, qui le distinguent des autres courants du christianisme, sont le dogme de la descente du Saint-Esprit non seulement de Dieu le Père, mais aussi de Dieu le Fils, ainsi que l'infaillibilité du Pape. La papauté n'a obtenu l'adoption de ce dogme qu'en 1870 par le Concile œcuménique au Vatican. Dans la lutte pour le pouvoir spirituel et séculier, les papes ont conclu de nombreuses alliances avec les rois, ont bénéficié de la tutelle de puissants seigneurs féodaux et ont renforcé le flux politique.

Un autre dogme du catholicisme sur le "purgatoire" - adopté en 1439 au Concile de Florence. Son essence réside dans le fait que l'âme d'une personne après la mort entre dans le "purgatoire" - un endroit entre l'enfer et le paradis, a la possibilité d'être purifiée des péchés, après quoi elle va en enfer ou au paradis. Les dates sont effacées par divers tests.Les parents et amis du défunt, avec l'aide de prières et de dons à l'église, peuvent faciliter le test de l'âme qui est au "purgatoire", accélérer sa sortie de là. Ainsi, le sort de l'âme était déterminé non seulement par le comportement d'une personne dans la vie terrestre, mais également par les possibilités matérielles des proches du défunt.

Très importante dans le catholicisme est la disposition sur le rôle spécial du clergé, selon laquelle une personne ne peut pas gagner la miséricorde de Dieu par elle-même, sans l'aide du clergé, qui a des avantages significatifs sur les laïcs et devrait avoir des droits et privilèges spéciaux. En particulier, la doctrine catholique interdit aux croyants de lire la Bible, puisque c'est le droit exclusif du clergé. Le catholicisme ne considère comme canonique que la Bible écrite en latin, qui n'est pas possédée par la plupart des croyants. Le clergé a des droits spéciaux pour recevoir le sacrement. Si les laïcs ne participent qu'au "corps de Dieu" (pain), alors le clergé participe à son sang (vin), ce qui souligne leurs mérites particuliers devant Dieu. Le célibat (célibat) est obligatoire pour tout le clergé.

Le dogme catholique établit la nécessité d'une confession systématique des croyants devant le clergé. Tout catholique doit avoir son confesseur et lui rendre régulièrement compte de ses pensées et de ses actes ; sans confession systématique, le salut est impossible. Grâce à cette exigence, le clergé catholique pénètre dans la vie privée des croyants, dont chaque pas est sous le contrôle d'un prêtre ou d'un moine. La confession systématique permet à l'Église catholique d'influencer la société, en particulier les femmes.

Le dogme affirme que le Christ, la Mère de Dieu et les saints ont tellement de récompenses qu'elles sont suffisantes pour offrir une félicité d'un autre monde à toute l'humanité existante et future. Tout ce potentiel que Dieu a mis à la disposition de l'Église catholique ; elle peut, à sa discrétion, déléguer une certaine partie de ces travaux aux croyants pour l'expiation des péchés et le salut personnel, mais les croyants doivent payer cela à l'église. La vente de la grâce divine relevait d'un tribunal spécial sous le pape. Là, pour de l'argent, vous pouviez obtenir une indulgence - une lettre papale qui donnait l'absolution aux croyants ou déterminait le temps pendant lequel il était possible de pécher.

Il y a beaucoup de choses particulières dans le culte catholique, qui se caractérise par la pompe et la solennité. Le service est accompagné de musique d'orgue, de chants solistes et choraux. Cela se passe en latin. On croit que pendant la liturgie (messe) il y a une transformation du pain et du vin dans le corps et le sang de Jésus-Christ. C'est pourquoi en dehors du sacrement de l'Eucharistie (communion), et donc - en dehors de l'église, le salut est impossible.

Le culte de la Vierge, ou Madone, joue un rôle très important. Le christianisme l'a emprunté aux religions anciennes, la Mère de Dieu était vénérée comme la Déesse Mère. Déesse de la fertilité. Dans la religion chrétienne, la Mère de Dieu est représentée par la vierge immaculée Marie, qui a donné naissance du Saint-Esprit à l'enfant Jésus, le Fils de Dieu. Dans le catholicisme, la vénération de la Mère de Dieu a été érigée en dogme, et son culte a même relégué en quelque sorte au second plan le culte de Dieu le Père et du Christ lui-même. L'Église catholique prétend que dans la Vierge Marie les femmes ont leur intercesseur devant Dieu, qu'elle peut les aider dans toutes les situations de la vie. Lors du troisième concile œcuménique (Éphèse, 431), Marie fut reconnue comme Theotokos et, en 1854, la preuve fut acceptée de sa conception immaculée et de son ascension corporelle au ciel. Les catholiques croient que Marie est montée au ciel non seulement dans son âme, mais aussi dans son corps. Même une direction théologique spéciale a été formée - la mariologie.

Le culte des saints, le culte des reliques et des reliques, était largement répandu. Au cours de l'existence de l'Église catholique, jusqu'à 20 000 saints et près de 200 000 bienheureux ont été proclamés. Ce processus s'est intensifié au cours des dernières décennies. Le pape Pie XI a proclamé 34 saints et 496 bienheureux au cours des 17 années de son pontificat, tandis que Pie XII a proclamé en moyenne 5 saints et 40 bienheureux chaque année.

L'idéologie catholique est extrêmement mobile. Cela se voit clairement dans les décisions du Concile Vatican II, qui a révisé de nombreuses idées, a cessé de correspondre à la tâche de préserver la religion, a adopté 16 documents qui révèlent l'essence du modernisme catholique moderne.

La constitution cathédrale sur la liturgie permet la simplification de nombreux rites et leur adaptation aux conditions. En particulier, il est permis de tenir une partie de la messe non pas en latin, mais dans la langue locale en utilisant la musique nationale ; il est recommandé de consacrer plus de temps aux sermons et de tenir des cultes plusieurs fois par jour, afin que les personnes employées à la production puissent y assister à un moment opportun.

Le conseil a fait des recommandations sur l'inclusion d'éléments des religions locales dans le culte catholique, le rapprochement avec d'autres églises chrétiennes, la reconnaissance des sacrements et des rites pratiqués sur les catholiques d'autres confessions chrétiennes. En particulier, le baptême des catholiques dans les églises orthodoxes et orthodoxes - dans les églises catholiques, a été reconnu comme valide. Les catholiques de Chine ont été autorisés à adorer Confucius, à honorer leurs ancêtres selon la coutume chinoise, etc.

Contrairement à d'autres directions du christianisme, le catholicisme a un centre de contrôle international - le Vatican et le chef de l'église - le pape, qui est élu à vie. En 756, sur un petit territoire de l'Italie moderne, un État ecclésiastique est né - les États pontificaux. Il a duré jusqu'en 1870. Dans le processus d'unification italienne, il a été inclus dans l'État italien. Après la Première Guerre mondiale, la papauté a conclu une alliance avec le régime existant en Italie. En 1929, Pie XI a conclu les accords de Latran avec le gouvernement de Mussolini, selon lesquels l'État papal, le Vatican, a été relancé. Sa superficie est de 44 hectares. Il a tous les attributs de l'État (armoiries, drapeau, hymne, forces armées, argent, prison), des relations diplomatiques avec 100 pays du monde. Sous le pape, il y a un gouvernement (romain, curie), dirigé par un cardinal - secrétaire d'État (il est également ministre des Affaires étrangères), ainsi qu'un organe consultatif - un synode. Le Vatican dirige 34 associations politiques internationales non ecclésiastiques, coordonne les activités de nombreux journaux et magazines et des établissements d'enseignement.

Les enseignements religieux du catholicisme ennemi étaient appelés hérésies et leurs partisans - hérétiques. L'Église leur livra une lutte extrêmement cruelle. Pour cela, un tribunal spécial de l'église a été introduit - l'Inquisition. Ceux qui ont été accusés d'apostasie des enseignements de l'église ont été jetés en prison, torturés, condamnés à être brûlés sur le bûcher. Avec une cruauté particulière, l'Inquisition agit en Espagne. La liste des "criminels religieux" approuvés par elle était si longue que peu de personnes ne tombaient pas sous son action (non seulement les hérétiques, mais aussi ceux qui les protégeaient et les cachaient).

La hiérarchie de l'Église catholique repose sur une centralisation stricte et une subordination inconditionnelle des organes ecclésiastiques inférieurs supérieurs. Le Sacré Collège des Cardinaux dirige la hiérarchie catholique. Cardinal - la personne spirituelle la plus élevée après le pape. Certains d'entre eux vivent en permanence à Rome et dirigent les institutions du Vatican, d'autres sont dans différents pays où, au nom du Vata Kanu, ils dirigent des organisations locales. Le pape nomme les cardinaux. La Secrétairerie d'État est une institution permanente du Vatican. Il connaît les affaires diplomatiques avec les pays avec lesquels le Vatican entretient des relations. Les ambassadeurs permanents sont des nonces papaux. L'Italie et le Vatican échangent également des ambassadeurs. En l'absence de relations diplomatiques permanentes, le Vatican envoie des représentants temporaires - des légats.

Les ordres de moines fonctionnent selon des chartes spéciales, ont une structure strictement centralisée. Ils sont dirigés par des généraux, maîtres généraux, auxquels les provinciaux (prieurs provinciaux), les maîtres sont subordonnés, et les abbés et prieurs conventuels sont subordonnés aux maîtres. Tous sont dominés par le chapitre général - une réunion de dirigeants de différents rangs, qui a lieu toutes les quelques années. Les ordres sont directement subordonnés au pape, quel que soit le pays où ils se trouvent. L'un des premiers d'entre eux est l'Ordre des Bénédictins, fondé en Italie au VIe siècle. Benoît Nourisky. Il a joui d'une influence particulière aux X-XI siècles. Maintenant, les bénédictins existent dans les pays d'Europe et d'Amérique, ils ont leurs propres écoles et universités, des périodiques.

Aux XI-XIII siècles. de nombreux ordres monastiques ont surgi. Parmi eux, une place importante revient aux ordres dits mendiants ; Franciscain, fondé au XVIIIe siècle. Saint François - 27 mille personnes; Dominicain - 10 mille personnes. Pour entrer dans les ordres des Carmélites et des Augustins, il fallait renoncer à ses biens personnels et vivre d'aumônes. L'ordre franciscain a reçu certains privilèges du pape - le droit de prêcher et d'accomplir les sacrements, l'enseignement gratuit dans les universités. L'Inquisition était entre ses mains. L'Ordre des Dominicains (frères-prêcheurs), fondé en 1215 par Dominique, est appelé à lancer une lutte contre l'hérésie médiévale, principalement contre les Albigeois, participants au mouvement hérétique des XIIe-XIIIe siècles. en France, dirigée contre la position dominante de l'Église catholique dans la vie économique et spirituelle de la cité médiévale.

En 1534, l'ordre des Jésuites (Société de Jésus) est né, fondé par Ignace sébacé (1491-1556) pour combattre la Réforme. Étant l'une des organisations militantes de l'Église catholique, elle a persécuté les scientifiques, supprimé la libre pensée, compilé un index des livres interdits et contribué à la consolidation du pouvoir papal illimité. Les Jésuites, en plus des trois vœux monastiques (célibat, obéissance, pauvreté), jurent obéissance absolue au Pape, même mentalement ils ne peuvent remettre en question son vimogi1. La charte de l'ordre dit : pour ne pas se tromper dans la vie, il faut appeler blanc noir, si l'église l'exige. Sur la base de cette position, l'ordre des Jésuites a développé des normes morales. L'ordre des jésuites diffère des autres en ce qu'il n'exige pas que ses membres vivent dans des monastères et portent des vêtements monastiques. Ils peuvent également être des membres secrets de l'ordre. Par conséquent, les données sur son nombre sont approximatives (jusqu'à 90 000 personnes).

Il y a maintenant environ 180 ordres monastiques. Réunissant près d'un million et demi de moines, ils jouent un rôle important dans la mise en œuvre de la politique du Vatican et des activités missionnaires.

L'ensemble du territoire de diffusion du catholicisme est divisé en régions (archidiocèses). Actuellement, grâce aux pays d'Afrique et d'Asie, leur nombre est en augmentation. Les principaux diocèses ont des évêques vicaires (évêques assistants). Dans les pays avec un grand nombre de diocèses et avec l'autonomie de l'église nationale, l'ancien sur tous les évêques est la réserve. En l'absence d'une telle autonomie, chaque évêque est directement subordonné à Rome.

Les institutions du Vatican regroupent 9 congrégations, avec des tribunaux et plusieurs secrétariats. Congrégations - ministères d'origine, dirigés par un groupe de cardinaux (3-4 personnes) et le chef - le préfet. Le plus important d'entre eux; Congrégation du Saint-Office et Congrégation pour la Propagation de la Foi (réalise des activités missionnaires principalement en Asie et en Afrique). C'est la congrégation la plus riche qui reçoit diverses subventions d'hommes d'affaires catholiques, voire de représentants d'autres confessions religieuses (baptistes) pour créer un réseau de séminaires, d'universités, d'écoles qui éduquent la population locale dans l'esprit de la foi catholique. La congrégation a sa propre maison d'édition, des hospices et des écoles.

Le catholicisme s'est "intégré" avec succès aux sociétés industrielles et post-industrielles. L'adaptation de l'Église aux conditions du capitalisme mûr a été fondée par le pape Léon XIII dans l'encyclique "Des choses nouvelles", qui était, en fait, la première encyclique sociale. Il a formulé l'attitude de l'Église catholique face aux nouvelles réalités de la société industrielle à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Elle condamnait la lutte des classes, proclamait l'inviolabilité de la propriété privée, le patronage des salariés, etc.

Les nouvelles réalités sociales apparues au milieu du XXe siècle ont influencé les activités du pape Jean XXIII. Dans les tentatives d'éviter la menace de mort de l'humanité dans une guerre nucléaire, le soutien de l'Église catholique au principe de coexistence pacifique d'États dotés de systèmes sociaux différents a joué un rôle important. Le pape a préconisé l'interdiction des armes nucléaires, soutenu les actions conjointes des croyants et des non-croyants pour la défense de la paix. Le Vatican a commencé à adopter une position plus clairvoyante et plus réaliste sur les problèmes de l'Afrique, de l'Amérique latine et de l'Asie. La délimitation opportune du colonialisme classique a eu un effet bénéfique sur la propagation du catholicisme dans les pays d'Afrique et d'Amérique latine.

Adaptation du catholicisme aux réalités de la société post-industrielle, en tenant compte des processus sociaux ; se déroulant dans le dernier quart du XXe siècle, associé au nom du pape Jean-Paul II, dans les activités duquel trois directions sont clairement tracées : la première concerne la politique intérieure de l'Église ; le second - les problèmes sociaux; le troisième est la politique étrangère. Dans la politique interne de l'Église, il adhère aux positions traditionnelles: il condamne catégoriquement les divorces, les avortements, les tentatives d'égaliser les droits des religieuses avec les prêtres, la participation des dirigeants de l'Église aux activités politiques, etc. Le pape a sévèrement condamné les tendances pluralistes qui se manifestaient dans l'ordre des jésuites. Selon ses instructions, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (anciennement l'Inquisition) a condamné des jésuites individuels des États-Unis, de Suisse, d'Allemagne et des Pays-Bas. Au même moment, lors des réunions de l'Académie pontificale au Vatican, en l'honneur du centenaire de la naissance de l'éminent scientifique Albert Einstein, Jean-Paul II lui-même a prononcé un discours, reconnaissant la condamnation de Galileo Galilei par l'Inquisition comme erronée et injuste.

La famille n'est pas laissée sans l'attention de l'Église catholique. Un large éventail de ses problèmes est pris en compte par le programme "Famille et Foi", conçu pour les conjoints, les parents et les enfants. Ils ont formulé le point de vue de l'Église catholique sur les causes des phénomènes de crise dans la famille, l'aliénation des enfants à leurs parents.

À la fin des années 1950, la réorientation de la politique européenne du Vatican s'amorce : l'idée d'une « petite Europe » est modifiée par la volonté d'élargir une « Europe unie ». Avec l'accession au trône de Jean-Paul II, cette compréhension était fondée sur la thèse des racines chrétiennes communes des nations européennes. Pour propager le concept de "néo-européanisme", la tribune de l'UNESCO et les forums culturels internationaux sont utilisés.

L'Europe, selon les déclarations du Pape, est un ensemble de nations devenues telles par l'évangélisation. L'unité intérieure de l'Europe n'est pas seulement une nécessité culturelle mais aussi une nécessité sociale. L'Europe a également un rôle de premier plan dans le contexte mondial, grâce à sa tradition culturelle spécifique et à l'inépuisabilité de ses forces. Dans l'Europe réelle, il n'y a pas de contradictions entre l'Est et l'Ouest, c'est la seule famille de peuples avec des complémentarités diverses. Le rapprochement et l'intégration des nations européennes doivent se développer simultanément tant sur le plan religieux que culturel.

Pour justifier le néo-européanisme, Jean-Paul II a créé sa propre conception de la nation. Au premier plan, le peuple, puis la patrie, la religion, l'art, la culture nationale. L'Europe, unie par une origine commune, une histoire et des traditions culturelles, des valeurs et des principes fondamentaux de l'organisation de la vie, peut être sauvée des dangers internes et des conflits apocalyptiques.

Européenne : la culture s'appuie sur un grand héritage - juif, grec, romain, chrétien. Mais cet héritage est en crise profonde. Ainsi, la création d'une « nouvelle Europe » est liée à l'espoir d'un renouveau religieux. Selon Jean-Paul II, "la renaissance dans l'esprit chrétien est un moyen de sauver l'Europe". En 1985, le pape a publié une encyclique "Apôtres des Slaves", dont l'idée principale est la nécessité d'unir les pays européens sur la base de la culture chrétienne. Le chemin vers l'unité entre l'Orient et l'Occident, selon le Vatican, réside dans l'unification des Églises chrétiennes dans l'Église universelle et l'évangélisation commune, dont l'essence est l'établissement, avant tout, de la supériorité morale de l'Église catholique. Il y a là des objectifs politiques clairs. Promouvoir l'unité de l'Europe, Jean-Paul II souligne l'avantage de l'Église catholique romaine, puisque les "apôtres des Slaves" auraient travaillé avec la bénédiction et sous le contrôle des papes Nicolas Ier, Andrien II et Jean VIII, étant sujets de la Grand Empire. Des documents historiques témoignent cependant que Cyrille et Méthode se sont tournés vers Rome pour des questions diplomatiques.

années 80 du XXe siècle est devenu une étape importante pour le catholicisme. Lors du Synode extraordinaire des évêques, consacré au 20e anniversaire du Concile Vatican II, les affaires ecclésiastiques des 20 années qui ont suivi le Concile ont été analysées dans le contexte de l'évolution de la société moderne. Parmi les problèmes ont été nommés complications dans la relation de l'église avec le monde. Les pays riches ont appris la laïcité, l'athéisme, le matérialisme pratique. Cela provoqua une profonde crise des valeurs morales fondamentales. Dans les pays en développement, la pauvreté, la faim, la misère règnent. Le synode est arrivé à la conclusion que la volonté de rénover uniquement les structures extérieures a conduit à l'oubli de l'Église du Christ. Dans la déclaration "L'appel de Dieu à tous les peuples", le synode appelle tout le monde (pas seulement les catholiques) à participer à la création d'une "civilisation de la solidarité et de l'amour", car ce n'est que par un renouveau religieux que l'état apocalyptique de la culture moderne peut être surmonter.

Le théologien catholique Carl Rahner évalue l'état actuel de l'Église catholique comme suit : « Aujourd'hui, on peut entendre de nombreuses déclarations de l'Église au nom de « l'esprit » du Concile Vatican II, qui n'ont rien à voir avec cet esprit. Trop Le conservatisme règne dans l'église moderne. Aux autorités ecclésiastiques de Rome, il semble plus susceptible d'un retour au bon vieux temps que d'une réelle compréhension de la situation du monde moderne et de l'humanité. Nous n'avons pas encore réalisé une synthèse entre la vraie spiritualité et une réelle responsabilité face à un monde menacé par une catastrophe. Au seuil du troisième millénaire, il y a un désir croissant parmi les catholiques de créer une large plate-forme pour unir toutes les personnes de bonne volonté sur la base de valeurs universelles pour le le salut et l'enrichissement de la culture spirituelle de l'humanité."

Après la déclaration d'indépendance de l'État, un renouveau des communautés et des églises catholiques a commencé en Ukraine, les relations avec le Vatican ont quelque peu repris.

Questions et tâches pour consolider les connaissances

1. Décrire les principales différences dogmatiques et canoniques entre

catholicisme et orthodoxie.

2. Quelles étaient les caractéristiques de la lutte de l'Église catholique contre les hérésies ?

3. Quelle est la différence entre l'attitude des églises catholiques et orthodoxes face aux tendances du développement de l'humanité ?

4. Dans quelle mesure, selon vous, la structure et le système de gestion de l'Église catholique correspondent-ils aux exigences de centralisation et de liberté des formations religieuses nationales ?

5. Quelles étaient les positions des communautés catholiques à différentes étapes de l'histoire de l'Ukraine ?

Sujets d'essai

1. Orientations socio-politiques du catholicisme.

2. Ordres monastiques catholiques : histoire et modernité.

3. La doctrine sociale du catholicisme, les étapes de son développement.

4. La cariologie en tant que branche de la théologie catholique.

5. Histoire de la papauté.

6. Pontificat du pape Jean-Paul II.

7. Catholicisme en Ukraine.

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Dieu est un, Dieu est amour - ces déclarations nous sont familières depuis l'enfance. Pourquoi alors l'Église de Dieu est-elle divisée en Catholique et Orthodoxe ? Et dans chaque direction, il y a beaucoup plus de confessions ? Toutes les questions ont leurs réponses historiques et religieuses. Nous allons apprendre à connaître certains d'entre eux maintenant.

Histoire du catholicisme

Il est clair qu'un catholique est une personne qui professe le christianisme dans sa branche appelée catholicisme. Le nom remonte aux racines latines et romaines antiques et se traduit par « correspondant à tout », « cohérent avec tout », « cathédrale ». C'est-à-dire universel. La signification du nom souligne qu'un catholique est un croyant appartenant à ce mouvement religieux, dont le fondateur était Jésus-Christ lui-même. Lorsqu'il est né et s'est répandu sur la Terre, ses adeptes se considéraient comme des frères et sœurs spirituels. Ensuite, il y avait une opposition: un chrétien - un non-chrétien (païen, orthodoxe, etc.).

La partie occidentale de l'ancien empire romain est considérée comme le berceau des confessions. C'est là que les mots eux-mêmes sont apparus : Cette direction s'est formée pendant tout le premier millénaire. Pendant cette période, les textes spirituels, les chants et les services étaient les mêmes pour tous ceux qui vénèrent le Christ et la Trinité. Et ce n'est que vers 1054 que l'Oriental, avec son centre à Constantinople, et le Catholique proprement dit, l'Occidental, dont le centre était Rome. Depuis lors, on considère qu'un catholique n'est pas seulement un chrétien, mais un adepte précisément de la tradition religieuse occidentale.

Raisons de la scission

Comment expliquer les causes de discorde, devenues si profondes et inconciliables ? Après tout, ce qui est intéressant : pendant longtemps après le schisme, les deux Églises ont continué à se dire catholiques (au même titre que « catholiques »), c'est-à-dire universelles, œcuméniques. La branche gréco-byzantine, en tant que plate-forme spirituelle, s'appuie sur les "Révélations" de Jean le Théologien, la branche romaine - "Sur l'épître aux Hébreux". La première se caractérise par l'ascèse, la quête morale, « la vie de l'âme ». Pour le second - la formation d'une discipline de fer, une hiérarchie stricte, la concentration du pouvoir entre les mains des prêtres des plus hauts rangs. Les différences dans l'interprétation de nombreux dogmes, rituels, administration de l'église et d'autres domaines importants de la vie de l'église sont devenues la ligne de partage qui séparait le catholicisme et l'orthodoxie de différents côtés. Ainsi, si avant le schisme, le sens du mot catholique était égal au concept de «chrétien», alors après cela, il a commencé à indiquer la direction occidentale de la religion.

Catholicisme et Réforme

Au fil du temps, le clergé catholique s'est tellement écarté des normes que la Bible affirmait et prêchait que cela a servi de base à l'organisation au sein de l'Église d'une direction telle que le protestantisme. La base spirituelle et idéologique en était l'enseignement et ses partisans. La Réforme a donné naissance au calvinisme, au baptême, à l'anglicanisme et à d'autres confessions protestantes. Ainsi, les luthériens sont des catholiques, ou, en d'autres termes, des chrétiens évangéliques qui étaient contre l'ingérence active de l'église dans les affaires du monde, afin que les prélats papaux aillent de pair avec le pouvoir séculier. La vente d'indulgences, les avantages de l'Église romaine sur celle d'Orient, l'abolition du monachisme - ce n'est pas une liste complète de ces phénomènes que les adeptes du Grand Réformateur ont activement critiqués. Dans leur foi, les luthériens s'appuient sur la Sainte Trinité, adorant en particulier Jésus, reconnaissant sa nature divino-humaine. Leur principal critère de foi est la Bible. Une caractéristique distinctive du luthéranisme, ainsi que d'autres, est une approche critique de divers livres et autorités théologiques.

Sur la question de l'unité de l'Église

Cependant, à la lumière des matériaux considérés, ce n'est pas tout à fait clair : les catholiques sont-ils orthodoxes ou non ? Cette question est posée par beaucoup de ceux qui ne sont pas trop versés dans la théologie et toutes sortes de subtilités religieuses. La réponse est à la fois simple et difficile. Comme déjà mentionné ci-dessus, initialement - oui. Alors que l'Église était une chrétienne, tous ceux qui en faisaient partie priaient de la même manière, adoraient Dieu selon les mêmes règles et utilisaient des rituels communs. Mais même après la séparation, chacun - tant catholique qu'orthodoxe - se considère comme le principal successeur de l'héritage du Christ.

Relations inter-églises

En même temps, ils se traitent avec suffisamment de respect. Ainsi, le décret du Concile Vatican II note que les personnes qui acceptent le Christ comme leur Dieu, croient en lui et se font baptiser, sont considérées par les catholiques comme des frères dans la foi. Il a également ses propres documents, confirmant également que le catholicisme est un phénomène dont la nature est liée à la nature de l'orthodoxie. Et les différences dans les postulats dogmatiques ne sont pas si fondamentales que les deux Églises sont hostiles l'une à l'autre. Au contraire, les relations entre eux doivent être construites de manière à servir ensemble la cause commune.