Charte de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Fondée en 1966 ; depuis 1986, c'est une agence spécialisée du système des Nations Unies. L'ONUDI compte 170 États membres.

Objectifs de l'ONUDI :

Mise en place d'un rôle de coordination dans le domaine du développement industriel au sein du système des Nations Unies ;

Promouvoir le développement industriel et la coopération aux niveaux mondial, régional, national et sectoriel ;

Promouvoir l'industrialisation des pays en développement, y compris dans le développement des ressources naturelles et le développement des infrastructures ;

Assistance aux pays à économie en transition et aux pays en développement dans le cadre de la restructuration et de la privatisation industrielles ;

Fournir une assistance technique aux pays en développement par la mise en œuvre de projets spécifiques.

L'ONUDI travaille en partenariat avec les gouvernements, les organisations et le secteur privé. Une attention particulière est accordée à la promotion de la coopération industrielle au niveau des entreprises et des sociétés grâce à l'utilisation du mécanisme de fonds fiduciaire et du programme d'investissement industriel.

Une grande importance dans les travaux de l'ONUDI est attachée à l'organisation de forums, en particulier sur l'investissement, la coopération technique et industrielle; organiser des réunions de groupes d'experts, des ateliers, des séminaires. Dans le cadre de l'ONUDI, des travaux de recherche sont menés pour généraliser la pratique commerciale internationale, des études sont publiées qui fournissent des prévisions de développement industriel dans le monde, des enquêtes par région et par pays, ainsi que par 28 secteurs industriels identifiés dans la Classification internationale type des Industries économiques.

Les principaux organes de l'ONUDI sont : la Conférence générale (Conférence) ; Conseil de développement industriel - SDP (Conseil); secrétariat, directeur général ; Bureaux extérieurs de l'ONUDI.

Les organes subsidiaires sont : le Comité du programme et budget et les comités techniques.

La Conférence générale se réunit en session ordinaire une fois tous les deux ans. Il détermine les directives et les politiques de l'ONUDI, approuve le budget et supervise l'utilisation des ressources financières. Le Conseil du développement industriel est composé de 53 membres de l'ONUDI, dont 33 sont des représentants de pays en développement, 15 de pays développés et 5 de pays à économie en transition. Le Conseil élabore des principes et des politiques pour atteindre les objectifs de l'ONUDI ; formule des propositions pour la mise en œuvre pratique de ces principes; examine et adopte le programme d'activités de l'Organisation ; discute des questions de coordination des activités du système des Nations Unies dans le domaine du développement industriel; exerce un contrôle sur l'utilisation efficace des ressources mises à la disposition de l'Organisation ; soumet à l'Assemblée générale des Nations Unies par l'intermédiaire de l'ECOCOC un rapport annuel sur les activités de l'ONUDI.

Les dépenses de fonctionnement de l'ONUDI sont financées par :

au détriment des contributions volontaires versées par les gouvernements des États membres de l'ONU par les membres des agences spécialisées ;

en participant au PNUD au même titre que les autres organisations utilisant les services de ce programme ;

grâce à l'utilisation des ressources appropriées du Programme ordinaire d'assistance technique des Nations Unies.

En outre, le Programme spécial de services industriels, les Fonds d'affectation spéciale, le Fonds général d'affectation spéciale de l'ONUDI et le Fonds de développement industriel des Nations Unies servent à financer les activités opérationnelles.

L'ONUDI EST UNE AGENCE SPÉCIALISÉE
SYSTÈMES DES NATIONS UNIES,
QUELLES ACTIVITÉS VISENT À PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL
PAYS SOUS-DÉVELOPPÉS ET EN DÉVELOPPEMENT

Histoire et raisons de la création de l'ONUDI

Dans les années 1950 et 1960 du siècle dernier, de nombreux pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine ont accédé à l'indépendance, et les pays à économie planifiée ont cherché à assurer la stabilité. En 1961, reconnaissant que l'industrie pouvait jouer un rôle essentiel dans le développement économique et le bien-être de la société, les États membres des Nations Unies ont créé le Centre pour le développement industriel, dont le siège est à New York. Le 17 novembre 1966, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 21/52 (XXI) établissant l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) en tant qu'organisme de développement industriel. Un an plus tard, l'ONUDI a déménagé son siège à Vienne, en Autriche, où il se trouve actuellement. En 1985, l'ONUDI est devenue une agence spécialisée avec son propre budget, ses États membres et son chef exécutif.

Buts ONUDI

Le travail de l'ONUDI vise à améliorer la qualité de vie des pauvres du monde en aidant les pays à parvenir à un développement industriel durable. L'ONUDI aide les pays en développement à produire des biens qu'ils peuvent commercialiser sur le marché mondial et facilite la fourniture de moyens tels que la formation, le transfert de technologie et l'investissement pour rendre ces biens compétitifs. Dans le même temps, l'ONUDI encourage l'utilisation de processus de production qui ne nuisent pas à l'environnement et n'imposent pas une lourde charge sur les ressources énergétiques limitées des pays. Plus de deux milliards de personnes, principalement dans les zones rurales des pays en développement, n'ont pas accès à l'électricité commerciale. Les priorités de l'ONUDI comprennent la promotion de l'utilisation de sources d'énergie alternatives - solaire, éolienne, biomasse et hydraulique - tout en aidant les pays et les régions touchés à atteindre la croissance économique.

Résultats obtenus par l'ONUDI

Depuis la création de l'ONUDI, l'Organisation a aidé de nombreux pays à atteindre leurs objectifs de développement grâce au développement industriel. L'Afrique subsaharienne a toujours été au centre de l'attention de l'ONUDI, mais dans de nombreux cas, des réalisations isolées ne se sont pas encore traduites par une amélioration du niveau de vie sur tout le continent. Il reste sans doute beaucoup à faire dans ce sens.

Comment fonctionne l'ONUDI

Contrairement aux années précédentes, où les efforts étaient principalement axés sur la fourniture de services individuels, l'Organisation fournit désormais des services spécialisés couvrant des domaines tels que la gestion industrielle et les statistiques industrielles, la promotion des investissements et le transfert de technologie, la compétitivité industrielle et le commerce, le développement du secteur privé, l'agro-industrie, gestion durable de l'énergie et de l'environnement. L'ONUDI aide également les pays à respecter leurs engagements au titre d'un certain nombre d'accords multilatéraux sur l'environnement, notamment les Protocoles de Kyoto et de Montréal.

Procédure de prise de décision

L'ONUDI opère conformément au Plan d'action adopté par son Conseil du développement industriel en 1997. Le Conseil, composé de 53 membres élus par rotation parmi les 171 États Membres de l'Organisation, se réunit trois fois au cours de l'exercice biennal pour examiner les activités et le budget de l'Organisation. Son organe subsidiaire, le Comité du programme et budget (27 membres), est chargé de préparer les programmes de travail et les budgets pour examen par le conseil. L'organe de décision le plus élevé est la Conférence générale, qui se réunit une fois tous les deux ans. La Conférence générale fixe les directives de l'ONUDI, élit les membres du Conseil du développement industriel et du Comité du programme et budget, et nomme le Directeur général tous les quatre ans comme chef administratif de l'Organisation. L'actuel directeur exécutif, Kande K. Yumkella, de la Sierra Leone, a pris ses fonctions en décembre 2005.

Base financière de l'ONUDI

Les ressources financières de l'ONUDI consistent en des fonds du budget ordinaire et opérationnel, ainsi que des contributions volontaires pour les activités de coopération technique. Le volume total des opérations de l'ONUDI pour 2006-2007 est d'environ 355,8 millions d'euros. Le budget ordinaire correspond aux contributions mises en recouvrement des États membres, y compris les recettes diverses, et pour la même période s'élèvera à 154 millions d'euros et le budget opérationnel à 20,2 millions d'euros. Les coûts de coopération technique, estimés à 185 millions d'euros pour 2006-2007, sont financés principalement par des contributions volontaires des pays et agences donateurs, ainsi que par des fonds multilatéraux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Base de dotation en personnel de l'ONUDI

Le nombre d'employés de l'ONUDI au Siège à Vienne et dans d'autres bureaux établis est d'environ 650. En outre, l'Organisation engage chaque année près de 2 800 experts internationaux et nationaux pour mener à bien les activités du projet. L'ONUDI a également des bureaux de liaison à Genève (Suisse), New York (États-Unis) et Bruxelles (Belgique).

Où l'ONUDI est-elle représentée

L'ONUDI est représentée dans 42 pays soit par un bureau national ou régional désigné, soit par un bureau de l'ONUDI situé dans un bureau de pays du PNUD. En outre, un réseau de 19 bureaux ou groupes de promotion des investissements et des technologies financés par les pays dans lesquels ils sont implantés a été mis en place. Il existe également 43 centres nationaux de production plus propre établis conjointement avec le PNUD Environnement et 9 centres internationaux de technologie dans divers pays. Quarante-quatre bourses de sous-traitance et de partenaires dans plus de 30 pays contribuent à maintenir les relations de travail entre les petites, moyennes et grandes entreprises manufacturières et à accéder aux marchés et chaînes d'approvisionnement mondiaux.

Récemment, les problèmes de nature sociale et économique sont devenus très aigus dans les pays en développement et les pays à économie en développement. Étant donné que la population de ces pays constitue la majorité de la population de la Terre, à mon avis, la solution de ces problèmes est primordiale pour le développement économique à long terme des pays du monde entier.

Le but de mon travail est de montrer quel rôle joue l'Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel - ONUDI (ONUDI) dans l'organisation de l'aide et de l'assistance au développement.

Chapitre 1. L'histoire de la création de l'ONU en tant que système

Le système des Nations Unies (ONU) dans sa forme actuelle a évolué sur une longue période.

Le système des Nations Unies est né il y a plus de 100 ans en tant que mécanisme de gestion de la communauté mondiale. Au milieu du XIXe siècle, les premières organisations intergouvernementales internationales apparaissent. L'émergence de ces organisations a été causée par deux raisons mutuellement exclusives. Premièrement, la formation d'États souverains à la suite de révolutions démocratiques bourgeoises, luttant pour l'indépendance nationale, et, deuxièmement, le succès de la révolution scientifique et technologique, qui a donné lieu à une tendance à l'interdépendance et à l'interconnexion des États.

Comme vous le savez, le mot d'ordre de l'inaliénabilité et de l'inviolabilité de la souveraineté du peuple et de l'État a été l'un des plus significatifs lors des révolutions démocratiques bourgeoises dans de nombreux pays européens. La nouvelle classe dirigeante a cherché à consolider sa domination avec l'aide d'un État fort et indépendant. Parallèlement, le développement des relations marchandes a stimulé l'accélération des progrès scientifiques et technologiques, y compris dans le domaine des outils de production.

Le progrès scientifique et technologique, à son tour, a conduit au fait que les processus d'intégration ont pénétré dans l'économie de tous les pays développés d'Europe et ont provoqué une connexion globale des nations les unes avec les autres. La volonté de se développer dans le cadre d'un État souverain et l'incapacité de le faire sans une large coopération avec d'autres États indépendants ont conduit à l'émergence d'une telle forme de relations interétatiques que les organisations internationales intergouvernementales.

Dans un premier temps, l'objectif principal de la coopération interétatique dans le cadre des organisations internationales pourrait être considéré comme la maîtrise des processus d'intégration. Dans un premier temps, des fonctions technico-organisationnelles plutôt que politiques ont été confiées à des organisations intergouvernementales. Ils ont été appelés à développer des tendances d'intégration afin d'impliquer les États membres. Le domaine de coopération habituel est celui des communications, des transports, des relations avec les colonies.

Le début du XXe siècle a marqué la fin du développement tranquille de nombreux États. Les contradictions inhérentes au début du développement du capitalisme ont donné lieu à une guerre mondiale. La Première Guerre mondiale a non seulement retardé le développement des organisations internationales, mais a également entraîné la dissolution de nombre d'entre elles. Dans le même temps, la prise de conscience du caractère désastreux des guerres mondiales pour l'ensemble de la civilisation humaine a eu un impact sur l'émergence de projets de création d'organisations internationales d'orientation politique afin de prévenir les guerres.

L'un de ces projets a constitué la base de la Société des Nations (1919), qui n'est jamais devenue un instrument efficace de coopération politique et internationale.

La Seconde Guerre mondiale, par son ampleur, les méthodes de terreur utilisées par les armées fascistes, a donné une puissante impulsion à l'initiative gouvernementale et publique pour organiser la paix et la sécurité.

Dans une déclaration en date du 30 octobre 1943, signée par des représentants de l'URSS, des USA, de la Grande-Bretagne et de la Chine, ces puissances déclarent qu'« elles reconnaissent la nécessité d'établir dans les plus brefs délais une organisation internationale universelle pour le maintien de la paix internationale ». et la sécurité, fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous les États épris de paix, dont tous ces États, grands et petits, peuvent être membres.

Les particularités de cette organisation devraient être qualifiées d'un caractère politique prononcé, manifesté par une orientation vers les questions de paix, de sécurité, et une compétence extrêmement large dans tous les domaines de la coopération interétatique. Ces caractéristiques n'étaient pas celles des anciennes organisations intergouvernementales.

La conférence de Dumbarton Oaks (1944), au cours de laquelle les principes et paramètres de base du mécanisme d'activité de la future organisation ont été convenus, est à juste titre qualifiée d'étape la plus importante de la création de l'ONU. La conférence de Crimée à Yalta en février 1945, avec la participation des chefs de trois gouvernements - soviétique, britannique et américain - a examiné le paquet de documents proposé par la conférence de Dumbarton Oaks, le complétant sur un certain nombre de points, et a décidé de la convocation d'une conférence des Nations Unies aux États-Unis en avril 1945.

Cette décision a été mise en œuvre lors d'une conférence à San Francisco, tenue du 25 avril au 26 juin 1945 et aboutissant à l'adoption des documents fondateurs de l'Organisation des Nations Unies. 24 octobre 1945 après le dépôt des instruments de ratification par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et la majorité des autres États, la Charte des Nations Unies est entrée en vigueur.

L'émergence d'une nouvelle organisation internationale, à la création de laquelle s'associaient les attentes d'une paix durable, laissait espérer le développement d'une coopération entre tous les États en matière de développement économique et social.

Il convient de noter qu'initialement les États alliés n'étaient pas largement d'accord sur l'étendue des compétences de la nouvelle organisation intergouvernementale. Finalement, après avoir utilisé des mesures diplomatiques, une décision de compromis a été prise pour confier à l'ONU la fonction de coordination de la coopération socio-économique interétatique. Les tâches de coordination ont été formulées sous une forme générale et confiées au Conseil économique et social (ECOSOC). Contrairement au Conseil de sécurité, l'ECOSOC disposait initialement de pouvoirs très limités dans son domaine. Cette dernière circonstance n'a pas permis à l'ONU de devenir un centre sérieux de coopération entre les États sur les questions socio-économiques. Ce domaine des relations internationales se distinguait par sa complexité et comprenait un nombre vraiment immense de relations interétatiques. Pour ces raisons, la coordination de la coopération économique interétatique à partir d'un centre unique semblait peu probable. L'approche du point de vue de la décentralisation fonctionnelle a été qualifiée de plus réaliste.

Étant donné que les paramètres structurels de l'ONU elle-même pour ces processus se sont avérés étroits, il était nécessaire de créer un système d'institutions intergouvernementales, pour lequel l'ONU agissait en tant que centre de coordination. Ce système comprend les organisations intergouvernementales spécialisées existantes et nouvellement créées.

L'expérience de la Société des Nations en la matière a été prise en compte dans la Charte des Nations Unies, qui a déclaré que les institutions interétatiques spécialisées établissent des relations avec l'ONU afin de conclure des accords spéciaux avec l'ECOSOC de l'ONU.

Ainsi, les institutions interétatiques spécialisées demeuraient des organisations intergouvernementales indépendantes, leurs relations avec l'ONU étaient de l'ordre de la coopération et de la coordination des actions.

En 1946, l'Organisation internationale du travail (Genève 1919) - OIT est entrée sous les auspices de l'ONU, en 1947 - la plus ancienne organisation internationale - l'Union internationale des télécommunications (UIT, 1865, Genève), en 1948 - l'Union postale universelle (UPU , 1874, Berlin) , en 1961 - l'Organisation météorologique mondiale (OMM, 1878, Genève).

Dans les mêmes années, de nouvelles structures intergouvernementales ont été formées. En 1944, la création d'un groupe financier et économique du système des Nations Unies a commencé. Le Fonds monétaire international (FMI) a commencé à fonctionner, dont l'objectif statutaire était d'assurer des relations ordonnées dans le domaine monétaire, de surmonter la dépréciation compétitive des monnaies, et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), conçue pour aider au redressement et au développement des États membres. Par la suite, la BIRD a servi de base à la création d'un groupe d'organisations qui ont constitué la Banque mondiale (BM). La Banque mondiale comprenait trois structures aux mécanismes identiques et aux fonctions similaires : la BIRD elle-même, la Société financière internationale (IFC, 1956), qui vise à aider au financement des entreprises privées, l'Association internationale de développement (IDA, 1960), qui vise à fournir une assistance aux pays en développement à des conditions préférentielles. La Banque mondiale fonctionne en étroite relation avec le FMI, tandis que toutes ses organisations sont liées par des accords de coopération au sein de l'ONU.

En 1946, les organisations intergouvernementales suivantes ont été créées - l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO, Paris), l'Organisation mondiale de la santé (OMS, Genève), l'Organisation internationale des Nations Unies pour les réfugiés (IRA, a cessé d'exister en 1952) , et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO, Rome 1945). En 1947, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI, Montréal, 1944) reçoit le statut d'agence spécialisée. Au cours des années suivantes, le processus de création d'institutions spécialisées n'a pas été aussi intensif, en 1958 l'Organisation maritime internationale (OMI, Londres) est apparue, en 1967 - l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI, Genève), en 1977 - le Fonds international pour l'agriculture développement industriel (FIDA), en 1966 - l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), créée en tant qu'organe subsidiaire de l'ONU. Dans le cadre de l'ONUDI, en 1975, la décision a été prise de la transformer en une agence spécialisée de l'ONU, beaucoup de travail a été fait pour développer un document constitutif - la Charte, et après sa ratification par 80 États membres, l'ONUDI reçu ce statut en 1985.

Dans le système des Nations Unies, la position de deux organisations internationales est différente - l'AIEA et le GAATT. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA - Vienne, 1956) opère sous les auspices de l'ONU, puisqu'elle est liée à cette dernière non par l'ECOSOC, mais par l'Assemblée générale. Plus compliqué est le lien de l'ONU avec l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GAATT), qui n'est pas formellement une agence spécialisée, mais est relié au système de l'ONU par le biais d'accords avec la Conférence sur le commerce et le développement (CNUCED, 1966) et le Conseil mondial. Groupe bancaire. Le développement du GATT implique la création d'une nouvelle organisation internationale dans le domaine du commerce.

Au cours du fonctionnement du système des Nations Unies, qui comprenait les éléments déjà mentionnés de l'ONU, des institutions spécialisées, de l'AIEA et du GATT, il est nécessaire de créer des institutions intergouvernementales d'un type particulier. Leur création a été provoquée par l'évolution des besoins de la coopération économique et sociale internationale, qui tend à s'approfondir et à s'étendre. De plus, dans la seconde moitié du XXe siècle, la coopération interétatique a été fortement influencée, d'une part. Le mouvement de libération nationale des peuples coloniaux, et d'autre part, l'émergence de problèmes qualifiés de mondiaux - la prévention de la guerre nucléaire, les problèmes démographiques, alimentaires, énergétiques, environnementaux.

La nécessité de résoudre ces problèmes a entraîné des changements structurels caractéristiques dans le système des Nations Unies. Tout d'abord, cela s'est traduit par le fait que des organes subsidiaires sont apparus au sein de l'ONU elle-même avec la structure et les fonctions d'organisations intergouvernementales avec des sources de financement indépendantes. Les organes subsidiaires des Nations Unies, créés par résolution de l'Assemblée générale, comprennent : le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF, 1946), créé pour aider les enfants de l'Europe d'après-guerre, puis des pays coloniaux et postcoloniaux, la Conférence sur le commerce et le développement (CNUCED, 1966) , conçu pour promouvoir le commerce entre les pays à différents niveaux de développement économique. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD, 1965) vise à fournir une assistance technique et de pré-investissement aux pays en développement.

Ainsi, à ce jour, un système stable des Nations Unies a été formé, qui comprend les principaux organes :

l'Assemblée générale de l'ONU,

Conseil de sécurité des Nations Unies,

Conseil économique et social des Nations Unies,

Le Conseil de tutelle des Nations Unies,

· Cour internationale de Justice, Secrétariat de l'ONU.

Le système comprend également des institutions spécialisées :

·Fond monétaire international,

Banque internationale pour la reconstruction et le dévéloppement,

· Société financière internationale,

· Association internationale de développement,

Organisation maritime internationale,

· Organisation de l'aviation civile internationale,

·L'Organisation Internationale du Travail,

L'Union internationale des télécommunications,

L'Union postale universelle,

Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture,

L'Organisation mondiale de la santé,

Organisation mondiale de la propriété intellectuelle,

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel,

Organisation pour l'alimentation et l'agriculture

Les Nations Unies,

L'Organisation météorologique mondiale,

Fonds international de développement agricole,

agence internationale de l'énergie atomique

Chapitre 2. ONUDI(ONUDI)

L'ONUDI est une agence spécialisée des Nations Unies qui met tout en œuvre pour améliorer la vie des populations des pays en développement et des pays à économie en transition grâce au développement de leurs industries.

Les services de l'ONUDI sont conçus pour aider ces pays à surmonter les défis sociaux et économiques et à mieux participer au marché mondial. Il joue le rôle de catalyseur du changement et fournit d'importants services industriels aux consommateurs qui les aident à assurer leur propre bien-être économique et à développer les capacités nationales.

Paragraphe 1. Rôle de l'ONUDI

L'ONUDI rassemble 169 pays et offre un forum unique pour discuter des questions de développement industriel au niveau mondial. Intermédiaire honnête, il utilise les compétences complémentaires de ses clients pour développer des partenariats industriels à l'échelle internationale.

L'ONUDI remplit une double tâche, agissant en tant que :

Forum mondial pour soutenir et stimuler le développement

Dans ce rôle, l'ONUDI fournit une assistance dans des domaines tels que :

Développement de partenariats et mise en œuvre d'initiatives pour soutenir la coopération industrielle mondiale ;

Diffusion des connaissances sur les technologies et les approches du développement industriel ;

Transfert d'expérience dans le domaine du développement industriel par le biais de réunions et de publications spécialisées ;

Stimulation de la coopération économique entre les pays en développement ;

Fourniture de statistiques industrielles et garantie de la comparabilité internationale des données et des normes dans le domaine de l'industrie ;

Assistance à l'élaboration et à l'application des conventions internationales, telles que le Protocole de Montréal, ainsi que des normes et standards, notamment ISO 9000 et ISO 14000;

Agit en tant qu'intermédiaire honnête en matière de technologie, de services industriels et d'investissements.

Prestataire de services de coopération technique à guichet unique

L'ONUDI met en pratique les principes énoncés lors des forums mondiaux en fournissant des services intégrés aux gouvernements, aux institutions et aux entreprises dans des domaines tels que :

Élaboration et mise en œuvre de la politique industrielle ;

Développement de sous-secteurs industriels individuels ;

Développement du secteur privé ;

Développement et transfert de technologies respectueuses de l'environnement ;

Promouvoir le développement de partenariats et d'investissements dans l'industrie ;

Développement des ressources humaines.

L'ONUDI fournit des services dans les domaines de la nourriture, du logement, de l'habillement, de la santé, de la protection de l'environnement et de la conservation de l'énergie, c.-à-d. dans les domaines d'activité industrielle qui contribuent directement au développement de la production et de l'emploi, à la réduction de la pauvreté et à la prévention des tensions sociales.


L'ONUDI occupe une position unique au sein du système des Nations Unies et de la communauté internationale car elle possède une expertise en matière de développement sectoriel, une expertise industrielle et des ressources humaines qui lui permettent de guider les entreprises vers le développement de partenariats solides et mutuellement bénéfiques au niveau international. Elle possède également un savoir-faire dans des domaines tels que l'investissement, la technologie et la protection de l'environnement. Tout cela en fait un partenaire clé du système des Nations Unies : par ses services industriels spécialisés, il complète les efforts d'autres organisations de développement, notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et les institutions financières de Bretton Woods.

Les services de l'ONUDI sont fournis par 356 ingénieurs, économistes et spécialistes de la technologie et de l'environnement à son siège à Vienne, ainsi que par 115 professionnels travaillant dans ses bureaux de promotion des investissements et de la technologie (réseau ITPO) et ses bureaux extérieurs, ainsi que par plus de 850 experts internationaux et consultants.

Paragraphe 2. Priorités

Afin de répondre aux besoins de ses clients de la manière la plus efficace et d'utiliser au mieux ses ressources, l'ONUDI s'appuie sur sept domaines prioritaires clés:

Stratégies, politiques et structure organisationnelle pour l'intégration économique mondiale

environnement et énergie

petites et moyennes entreprises : politique, réseaux de communication et support technique de base

l'innovation, la productivité et l'amélioration de la qualité afin d'atteindre la compétitivité internationale

information industrielle, promotion des investissements et application des technologies

développement industriel des zones rurales

· L'Afrique et les pays les moins avancés : construire des liens entre l'industrie et l'agriculture.

Paragraphe 3. Ressources

Les sources de financement comprennent les contributions statutaires des États Membres, les fonds du système des Nations Unies, les fonds publics, les organismes de financement du développement et les fonds d'affectation spéciale.

Dans le domaine de l'assistance technique, l'ONUDI dispose, en plus des fonds du PNUD, du Fonds de développement industriel (FDI), des fonds du Protocole de Montréal et des fonds fiduciaires. En 1995, les fonds alloués aux projets approuvés au titre du FDR s'élevaient à 24,7 millions de dollars EU et les fonds fiduciaires à un total de 8,5 millions de dollars EU. Les fonds alloués aux projets approuvés en 1995 dans le cadre du programme du Protocole de Montréal se sont élevés à 37 millions de dollars.

Chaque année, l'ONUDI signe environ 200 contrats d'une valeur de 14 millions de dollars et passe des commandes d'équipements d'une valeur de 20 millions de dollars. Les dépenses annuelles de formation de l'Organisation sous forme de bourses, de voyages d'étude et d'apprentissage collectif s'élèvent à près de 14 millions de dollars.

Section 4. Réforme

Confrontée aux défis de l'évolution des conditions économiques et des priorités de développement dans les années 90, l'ONUDI s'est lancée en 1993 dans une réforme majeure et un renouvellement du programme. Les réformes ont été initiées par la Déclaration de Yaoundé adoptée lors de la cinquième session de la Conférence générale de l'ONUDI.

Les efforts de réforme se sont concentrés sur les principaux domaines suivants :

· concentration plus claire sur les services de l'ONUDI

Amélioration des processus de gestion et coupes budgétaires

Changements structurels pour améliorer l'efficacité

En moins de deux ans, les résultats de ces réformes ont transformé l'ONUDI, devenant l'une des premières organisations des Nations Unies à réaliser une transformation rapide et efficace.

Le changement de nature des activités de l'ONUDI s'est opéré selon trois grands axes :

· une couverture mondiale avec un accent sur les régions, en particulier les pays les plus pauvres du monde, en particulier en Afrique

Réduire le nombre de sous-secteurs industriels en mettant l'accent sur l'agriculture, la transformation des aliments, l'habillement et le logement

· sept thèmes prioritaires (voir ci-dessus à la page 13) avec des domaines d'action clés clairement définis qui guident le programme de travail de l'Organisation.

Des changements radicaux dans la gestion et la structure ont affecté pratiquement tous les aspects des activités de l'ONUDI, de la réduction des coûts administratifs à la redéfinition des responsabilités du personnel.

Ces changements, qui ont été effectués conformément à la nouvelle orientation stratégique de l'Organisation, ont permis d'obtenir de grands résultats. Un maillon de la haute direction a été supprimé; La structure organisationnelle de l'ONUDI s'est simplifiée et rationalisée, ce qui a entraîné d'importantes réductions budgétaires. Par rapport à 1993, les effectifs de l'ONUDI ont été réduits de 38 % et le budget général de l'Organisation pour l'appui administratif a été ramené à 12 %; à l'heure actuelle, 88 % de ses coûts de fonctionnement sont directement affectés à la fourniture de services aux pays consommateurs.

En 1994-1995, 40 % des projets approuvés concernaient le continent africain, qui est une priorité élevée dans les programmes d'assistance de l'ONUDI, avec un nombre croissant de projets dans le secteur privé. Le nombre de représentants du secteur privé des pays en développement dans leur ensemble a doublé au cours des trois dernières années, atteignant environ 50 % de l'Organisation. Dans le même temps, le nombre de particuliers du secteur privé bénéficiant d'une assistance au titre de la coopération technique a augmenté et représente désormais 80 % de cette assistance.

Paragraphe 5. Structure

Les fonctions de Directeur général de l'ONUDI sont exercées par Carlos Alfredo Magariños (Argentine), qui a été élu pour un mandat de quatre ans en 1997 et réélu pour un autre mandat en 2001. Les organes directeurs de l'Organisation sont la Conférence générale, qui se tient en règle générale tous les deux ans, le Conseil du développement industriel et le Comité du programme et budget. La sixième session de la Conférence générale s'est tenue à Vienne en décembre 1995. Le Conseil est composé de représentants de 53 États membres, élus par la Conférence générale pour un mandat de quatre ans, dans le respect du principe d'une répartition géographique équitable. Le Comité est composé de 27 États membres, également élus par la Conférence générale pour un mandat de deux ans. En novembre 2003, l'ONUDI regroupe 171 États.

La structure organisationnelle de l'ONUDI est présentée à l'annexe 1.



Paragraphe 6. Structure et représentation du personnel

L'ONUDI compte environ 816 agents des services généraux et administrateurs basés à Vienne et dans les bureaux extérieurs d'autres pays. En outre, l'ONUDI emploie chaque année quelque 850 experts de plus de 100 pays, dont 40 % de pays en développement.

L'ONUDI a des bureaux à Genève et à New York qui entretiennent des contacts avec les États Membres et d'autres organisations du système des Nations Unies. Les directeurs de pays (CD) de l'ONUDI sont responsables des activités du secteur industriel dans le cadre des programmes de pays du PNUD. Les représentants résidents du PNUD et de la CD sont assistés par des administrateurs auxiliaires (JEA), qui sont financés par les contributions des pays donateurs.

L'ONUDI maintient des bureaux de promotion des investissements et de la technologie (ITPO) à Athènes, Amman, Bahreïn, Varsovie, Vienne, Milan, Moldavie, Moscou, Paris, Pékin, Séoul, Slovaquie, Istanbul, Tunis, Tokyo et Zurich et plus de 50 points focaux) autour le monde.

Paragraphe 7. Centres de science moderne

Créé à l'initiative de l'ONUDI, le Centre international de génie génétique et de biotechnologie (ICGEB) avec des bureaux à Delhi (Inde) et à Trieste (Italie) a acquis en 1995 le statut d'organisation internationale indépendante. En outre, l'ONUDI soutient des centres tels que le Centre international pour la science et la technologie avancée () à Trieste et le Centre d'application de l'énergie solaire (SPCE) à Perth, en Australie.

Section 8. Publications périodiques

"Questions ONUDI"

· "Bulletin des services d'investissement de l'ONUDI"

"ProInvest"

"Rapport annuel de l'ONUDI"

"Révision annuelle"

"Rapport sur le développement industriel mondial"

· Série "Monitor" de l'"Annuaire international des statistiques industrielles"

· "Lignes directrices de l'ONUDI sur les opportunités de formation pour le développement industriel"

Paragraphe 9. Réseaux d'information et bases de données

Banque d'information industrielle et technologique (BPTI)

Service de réseau d'investissement mondial (WIS)

· Réseau mondial des opportunités d'éducation commerciale et industrielle (GLOBE-IN)

· Base de données des statistiques industrielles (INDSTAT) Base de données des statistiques sur les stocks de produits (KOMBAL)

Bulletin abstrait du développement industriel (IDA)

Système international de référence pour les sources d'information (IRS)

Système de gestion des ressources informationnelles (SUIR)

· Système d'information et de référence pour la formation et l'expertise (TCRS-INRES)

À l'heure actuelle, bon nombre de ces ressources sont disponibles par l'intermédiaire de l'échange Internet.

Chapitre 3. Programme de coopération ONUDI - Fédération de Russie pour 2003-2005

Le programme de coopération entre la Fédération de Russie et l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel pour 2002-2005 a été élaboré sur la base des résultats et de l'expérience acquise lors de la mise en œuvre du premier programme-cadre de coopération entre la Russie et l'ONUDI pour 1999-2002. L'objectif principal du programme est d'accroître l'efficacité de la coopération bilatérale conformément aux nouvelles priorités de réforme de l'économie du pays et de maximiser l'utilisation des capacités de l'ONUDI.

Principaux domaines thématiques :

· Développement technologique et soutien à l'investissement:

o Prospective technologique - accroître la compétitivité de l'économie innovante ;

o Transfert de technologie et coopération transnationale ;

· Programmes de développement et de partenariat avec le secteur privé:

o Assistance technique au développement de l'industrie agro-alimentaire ;

o Accroître la compétitivité des petites entreprises de l'industrie de la chaussure ;

o Promouvoir la mise en place d'un système de gestion de la qualité dans les petites entreprises à forte intensité scientifique ;

· Sécurité environnementale, économie d'énergie et production plus propre :

o Développement industriel régional.

Paragraphe 1. La prospective technologique - accroître la compétitivité d'une économie innovante

Prospective - prévision de scénarios de développement socio-économique : options de développement possibles - pour l'économie, l'industrie, la société - dans une perspective de 10-20 ans.

Membres:

Académie russe des sciences, centres de recherche indépendants, ministères et départements : ministère du Développement économique, ministère de l'Industrie et des Sciences, etc. Cercles d'affaires - RSPP (Union russe des industriels et entrepreneurs), sociétés Yukos, Basic Element, etc.

L'ONUDI fournit une assistance dans les domaines suivants :

Elaboration de concepts et coordination de projet

Utilisation de la meilleure expérience mondiale

Transfert de connaissances et d'expérience

· Le recyclage des déchets

· Agriculture et industrie de transformation

· Gestion des ressources humaines

· Création d'infrastructures

Développement et accompagnement de l'entrepreneuriat

Organisation du financement

Distribution du modèle dans d'autres régions

Le programme prévoit la solution des problèmes suivants:

Développement des infrastructures externes et internes

Construction d'entrepôts et de bâtiments industriels

· Mobilisation de ressources financières et recherche d'investisseurs stratégiques

Création du Centre Technologique Intégré

· Mise en place du Centre de Formation

Construction d'usines de transformation

Paragraphe 4. Accroître la compétitivité des entreprises de l'industrie de la chaussure

Le programme comprend :

· Transfert de technologie et fourniture d'équipements ;

· Entraînement;

· Introduction de normes internationales et d'un système de contrôle de la qualité ;

· Réorganisation des entreprises d'exploitation, création d'une production modulaire moderne.

Membres: Roslegprom, entreprises "Commune de Paris" (Moscou), "Kalita" (Kaluga).

Partenaires investisseurs stratégiques- Entreprises italiennes .

Paragraphe 5. Promouvoir la mise en œuvre d'un système de gestion de la qualité dans les petites entreprises à forte intensité de connaissances

Membres: Rosstandrt, Fund for Support of Small Enterprises in the Science-Intensive Sphere, PNUD, petites entreprises à forte intensité scientifique (Moscou, Saint-Pétersbourg, Tatarstan, Oudmourtie, Astrakhan, Belgorod).

Paragraphe 6. Production plus propre, économie des ressources et efficacité énergétique

Membres: régions du district nord-ouest, région de Kaliningrad, centres de production propre, partenaires étrangers.

Paragraphe 7. Développement industriel régional

Orientations principales :

· Assistance à l'élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie de développement industriel régional ;

· Évaluation de la compétitivité de l'industrie régionale, diagnostics des entreprises industrielles, comparaisons entre pays ;

· Promouvoir la création d'agences régionales de développement industriel, d'incubateurs d'entreprises, de parcs technologiques et industriels, etc.

Régions partenaires potentielles : Républiques du Bachkortostan, des Komis, de la région de Tomsk, du territoire de Krasnodar, etc.

Chapitre 4. Programmes intégrés de l'ONUDI

Programmes intégrés est un ensemble de modules de services interconnectés conçus pour aider le pays au niveau national (régional) à surmonter les problèmes de développement industriel.

Les objectifs du programme intégré sont :

Identification et solution des problèmes entravant le développement industriel du pays

· Identifier les domaines où l'expertise et l'assistance de l'ONUDI serviront de catalyseur pour le développement

Chercher des moyens de s'intégrer à d'autres programmes d'assistance des Nations Unies et à d'autres organisations

Atteindre un équilibre raisonnable entre le développement de l'économie, la solution des problèmes sociaux et l'environnement

Les programmes intégrés sont des séquences complexes d'activités qui nécessitent une conception soignée. La décision d'élaborer un programme intégré dépend d'un certain nombre de facteurs, allant du nombre et du type de demandes reçues à la présence d'une représentation de l'ONUDI dans la région et à l'engagement politique (promesses) de l'administration. Une attention particulière est portée à la possibilité de financement du programme, au nombre, au niveau des partenaires potentiels et à la correspondance de leurs buts et objectifs.

L'ONUDI doit également s'assurer que les activités du programme seront coordonnées avec celles d'autres organisations et programmes du système des Nations Unies (par exemple, les institutions de financement du développement, les organisations non gouvernementales (ONG) internationales, etc.)

À l'heure actuelle, un programme fédéral et 4 programmes intégrés régionaux ont été élaborés et sont mis en œuvre en Russie :

Chapitre 5. Bureaux

Les bureaux de promotion des investissements et de la technologie (ITPO) se trouvent à pays suivants:

En 1985, l'ONUDI est devenue la seizième institution spécialisée des Nations Unies. En tant que plus jeune institution spécialisée, elle a reçu un mandat qui tient compte des réalités économiques de la croissance industrielle dans le monde moderne. L'Acte constitutif de l'ONUDI stipule que l'Organisation doit aider à l'élaboration de programmes de développement, de programmes scientifiques et technologiques et de plans d'industrialisation dans les secteurs public, coopératif et privé.

S'appuyant sur sa riche expérience acquise au cours de 30 années de soutien au développement industriel dans le monde, l'ONUDI a obtenu des résultats impressionnants. Au cours des 20 dernières années, il a réalisé plus de 16 000 projets et fourni des investissements à près de 2 000 entreprises industrielles. En 1995, l'ONUDI a réalisé des activités de coopération technique d'une valeur de 108,5 millions de dollars et a négocié 129 projets réussis de promotion des investissements d'une valeur de plus d'un milliard de dollars dans les pays en développement et les pays à économie en transition.

Pièce jointe 1

Direction de la gestion des ressources humaines



Bureau des pays arabes



Fig.1 Structure organisationnelle de l'ONUDI.

Bibliographie

1. Site officiel http://www.unido.org

2. Site officiel http://www.unido.ru

3. Site officiel http://www.un.org

4. Lomakin A.N., Shitov Yu.G. Économie mondiale. - M. : Lumières,

5. « Économie mondiale et relations internationales », revues n° 3,4-2005

6. Khasboulatov V.S. Économie mondiale. - M. : VLADOS, 1999 - 297p.

7. Krasavina L.N. Monétaire et financier international

rapports. - M. : Finances et statistiques, 2005 - 573s.

8. Shevchuk V.A. Nations Unies. – M. : Ankil, 2000 – 351 p.

9. “Business Week” – Foresight : Amélioration de la compétitivité de l'ONUDI –

10. Katasonov V.Yu. Financement de projets : expérience internationale et

perspectives pour la Russie. – M. : Ankil, 2004 – 204 p.


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  • Comparaison des indicateurs de la conjoncture du marché des matières premières
  • Section 2. Prévision des indicateurs clés du marché
  • Section 3 Suggestions et recommandations
  • 2.3. Activités de marketing
  • Chapitre 3. La tarification dans le commerce international
  • 3.1. Classement des prix
  • 3.2. Détermination des prix à l'exportation
  • 1. Informations sur le marché dans son ensemble
  • 3.3. Modèles de formation des prix sur les marchés mondiaux
  • Détermination du prix des produits selon la méthode du coût complet (coûts mensuels, dollars)
  • Détermination du prix selon la méthode des coûts directs (coûts mensuels, dollars)
  • Niveau de protection tarifaire des marchés des produits de base dans les pays industrialisés avant et après le Cycle d'Uruguay, %
  • Structure par produit des exportations de diverses régions du monde, % de leurs exportations totales
  • La structure des exportations en janvier - novembre 1996 et 1997 (hors commerce non organisé)
  • La structure des importations en janvier-novembre 1996 et 1997 (hors commerce non organisé)
  • Chapitre 4. Commerce international et politique de commerce extérieur
  • 4.1. L'essence du commerce international et ses caractéristiques au stade actuel
  • Répartition des exportations et importations mondiales par pays, %
  • Quotas d'exportation et d'importation par pays (1994), %
  • 4.2. Politique de commerce extérieur
  • Chapitre 5. Le commerce extérieur de la Russie et sa réglementation
  • 5.1. Le commerce extérieur de la Russie et sa place dans l'économie mondiale
  • 5.2. Structure géographique et par produits du commerce extérieur
  • Part des pays et régions dans les exportations mondiales, %
  • Dynamique et structure géographique du commerce extérieur russe
  • Structure des exportations et des importations russes, %
  • Commerce extérieur de la Russie en 1995-1999 (y compris commerce non organisé, milliards de dollars)
  • 5.3. Structure du commerce extérieur
  • 5.4. Formes de politique de commerce extérieur
  • 5.5. Réglementation étatique du commerce extérieur
  • 5.6. Réglementation monétaire de l'État et contrôle des devises dans les conditions modernes
  • 5.7. Services bancaires dans le commerce extérieur
  • Conditions de base des Incoterms (version abrégée)
  • Droits et obligations en vertu des Incoterms
  • Coûts et risques
  • Chapitre 6. Marché mondial des services
  • 6.1. Prérequis et conditions pour la formation du marché mondial des services
  • Dynamique des exportations mondiales de services
  • Indicateurs du rôle du secteur des services dans l'économie
  • 6.2. La structure du marché des services
  • Bilan des services facteurs et non facteurs, en milliards de roubles
  • 6.2.1. tourisme international
  • Recettes et dépenses touristiques dans les pays de l'UE, en milliards USD
  • Nombre d'arrivées et revenus du tourisme international en 1990-1997
  • Nombre d'arrivées et revenus du tourisme international en 1997
  • 6.2.2. Marché technologique international
  • 6.2.2.1. Marché des licences et brevets
  • 6.2.3. Marché mondial des services d'ingénierie
  • Position des sociétés d'ingénierie de l'UE en 1994
  • Ventes générales de services d'ingénierie et de conseil des pays de l'UE
  • Répartition géographique des contrats des 225 principales entreprises contractantes, milliards USD
  • 6.2.4. Des services de consultation
  • 6.2.5. Services d'information
  • 6.2.6. Marché des services de transport
  • Capacité de levage totale, millions de tpl
  • La part des transporteurs russes dans le volume total du trafic international
  • 6.2.7. Marché des assurances et des services bancaires
  • 6.3. Régulation du marché des services
  • Chapitre 7. L'exportation de capitaux comme forme de relations économiques internationales
  • 7.1. Exportation de capitaux : essence et tendances
  • 7.2. Formes d'exportation de capitaux
  • 7.3. Investissements directs et de portefeuille
  • 7.4. L'évolution de l'exportation de capitaux dans les conditions modernes
  • Investissements étrangers des principaux pays capitalistes en 1914-1960, milliards de dollars (au début de l'année)
  • Investissements étrangers des USA en 1940-1960, milliards de dollars, (au début de l'année)
  • Investissements étrangers en Angleterre en 1938-1960, milliards de dollars (à la fin de l'année)
  • Chapitre 8. Investissements étrangers en Russie
  • 8.1. Le concept, les participants, les volumes et la structure des investissements étrangers dans la Fédération de Russie
  • La structure de la dette extérieure de la Fédération de Russie
  • Flux d'investissements directs dans certains pays de l'OCDE, en milliards de dollars EU
  • Structure des investissements étrangers attirés par la Fédération de Russie par principaux pays investisseurs, au 1er janvier 1998
  • 8.2. Aspects régionaux et sectoriels de l'investissement étranger dans l'économie russe
  • La structure des investissements étrangers dans l'économie de la Fédération de Russie par régions à partir de 1998
  • Structure sectorielle des investissements étrangers dans l'économie de la Fédération de Russie depuis 1998
  • Base organisationnelle et juridique des activités de la joint-venture dans les systèmes juridiques insulaires et continentaux
  • 8.3. Aspects juridiques de la réglementation des investissements étrangers en Russie
  • 8.4. Zones économiques franches: concept, types, leur formation en Russie
  • 8.5. Conséquences de l'afflux d'investissements étrangers dans l'économie russe
  • Investissements des non-résidents sur le marché GKO-OFZ, milliards de dollars
  • Dynamique du service de la dette extérieure de la Russie
  • Calendrier des paiements pour le service de la dette extérieure de la Russie
  • Chapitre 9. Processus d'intégration dans l'économie mondiale
  • 9.1. L'intégration comme forme de développement de l'internationalisation des relations économiques
  • 9.2. Principaux types d'associations d'insertion
  • 9.2.1. Le mécanisme et les phases du passage à l'euro
  • 9.2.2. Association européenne de libre-échange - est
  • 9.2.3. Association nord-américaine de libre-échange - Naphta
  • 9.2.4. Association de coopération économique Asie-Pacifique - APEC
  • 9.2.5. Association des nations de l'Asie du Sud-Est - ASEAN
  • 9.2.6. Associations d'intégration d'Amérique latine
  • 9.2.7. Associations africaines d'intégration
  • 9.3. Problèmes d'intégration économique de la CEI
  • 9.4. Relations entre la Russie et l'UE
  • Chapitre 10. Organisations économiques internationales
  • 10.1. Aspects généraux du développement
  • 10.2. Les Nations Unies
  • 10.3. programme de développement des Nations unies
  • 10.4. Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)
  • 1. Mondialisation et stratégie de développement.
  • 2. Commerce international de biens, de services et de matières premières.
  • 3. Investissement, technologie et développement des entreprises.
  • 4. Infrastructure de services pour le développement et l'efficacité commerciale.
  • 5. Pays les moins avancés, enclavés et insulaires.
  • 10.5. Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI)
  • 10.6. Organisation mondiale du commerce (OMC)
  • 10.7. commission économique des nations unies pour l'europe
  • Chapitre 11. Enjeux mondiaux et relations économiques internationales
  • 11.1. Essence et concept des problèmes mondiaux dans les conditions modernes
  • 11.2. Les principales orientations de la coopération économique internationale dans le domaine des problèmes mondiaux
  • 11.3. Les moyens de résoudre les problèmes mondiaux mondiaux et le rôle de la Russie dans leur mise en œuvre
  • Bibliographie
  • Contenu
  • Chapitre 10. Organisations économiques internationales 209
  • 10.5. Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI)

    L'ONUDI a été créée en 1966 en tant qu'organe autonome des Nations Unies pour promouvoir la croissance industrielle dans les pays en développement. En 1979, la Conférence des Nations Unies sur la transformation de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel a adopté la Charte de l'ONUDI en tant qu'institution spécialisée sous les auspices de l'ECOSOC. L'organisation promeut le développement industriel et la coopération aux niveaux mondial, régional et national, ainsi que dans tous les secteurs industriels.

    Pour atteindre ses objectifs, l'organisation mène des activités de recherche et d'analyse, élabore des stratégies et des programmes de développement régional, organise des conférences et des publications sur des questions relevant de sa compétence et fournit une assistance technique aux pays en développement. Environ 150 pays sont actuellement membres de l'ONUDI. L'adhésion à l'organisation est ouverte à tous les pays qui partagent ses principes. En outre, les sujets ayant le statut d'observateurs peuvent participer à ses travaux. L'organisation est située à Vienne (Autriche).

    Les principaux organes directeurs de l'ONUDI sont : la Conférence générale de l'ONUDI (Conférence), le Conseil du développement industriel (Conseil) et le Secrétariat. En outre, un Comité du programme et budget a été créé pour assister le Conseil. Il existe d'autres organes subsidiaires, tels que les comités techniques. La structure organisationnelle moderne de l'ONUDI est illustrée à la fig. 10.7.

    La conférence réunit des représentants de tous les membres de l'organisation. Elle se réunit en session ordinaire tous les deux ans. Des sessions extraordinaires peuvent être convoquées par le Directeur général à l'initiative du Conseil ou à la demande de la majorité des membres de l'organisation.

    La conférence remplit les fonctions principales suivantes :

    Définir les lignes directrices et les politiques de l'organisation;

    Examen des rapports du Conseil, du Directeur général et des organes subsidiaires ;

    Approbation du programme de travail, des budgets ordinaire et opérationnel, ainsi que de l'établissement d'un barème des contributions obligatoires et du suivi de l'efficacité de l'utilisation des ressources de l'organisation ;

    Le Conseil est composé de 53 membres de l'organisation, élus par la Conférence sur une base géographique. Il tient au moins une session ordinaire par an. Des sessions extraordinaires sont convoquées par le Directeur général à la demande de la majorité des membres du Conseil.

    Fonctions du conseil :

    Surveiller la mise en œuvre du programme de travail, des budgets ordinaire et opérationnel, ainsi que d'autres décisions de la Conférence ;

    Rendre compte de ses activités aux sessions ordinaires de la Conférence ;

    Collecte d'informations auprès des membres de l'organisation sur leurs activités par le biais de l'ONUDI ;

    Habiliter le Directeur général à prendre des décisions concernant des événements imprévus entre les sessions du Conseil ;

    Préparation des projets d'ordre du jour des sessions ordinaires de la Conférence.

    Le Comité du programme et budget est composé de 27 membres de l'organisation, également élus par la Conférence sur une base géographique. Le Comité tient au moins une session par an. Des sessions supplémentaires peuvent être convoquées par le directeur général à la demande du conseil ou du comité. Les fonctions du Comité sont :

    Préparation du barème des contributions au budget ordinaire pour soumission au Conseil ;

    Exécuter les fonctions dans le domaine des questions financières qui lui sont confiées par la Conférence ou le Conseil ;

    Rapport sur ses travaux en sessions ordinaires et recommandations au Conseil financier.

    Le secrétariat est composé du directeur général et de ses adjoints pour les activités fonctionnelles et régionales, ainsi que d'autres employés qui assurent sa mise en œuvre. Le Directeur général est nommé par la Conférence sur recommandation du Conseil pour une période de quatre ans. En tant qu'administrateur en chef de l'organisation, il gère ses activités quotidiennes, en particulier, est responsable de la nomination, de l'organisation et des résultats du travail du personnel. Le directeur général rend compte au conseil d'administration, qui contrôle ses activités. Les employés du Secrétariat, dans l'exercice de leurs fonctions, sont guidés uniquement par les intérêts de l'ONUDI. Le Directeur général prépare un rapport annuel sur les activités des organisations, ainsi que d'autres documents à la demande de la Conférence ou du Conseil.

    Les activités de l'ONUDI sont menées conformément à son programme de travail et à ses budgets. Les dépenses couvertes par les cotisations obligatoires conformément au barème établi sont appelées budget ordinaire. Les dépenses couvertes par des contributions volontaires et autres recettes éventuellement prévues par le règlement financier sont appelées budget opérationnel. Le budget ordinaire est consacré à l'administration, à la recherche et aux autres dépenses ordinaires de l'organisation. Le budget opérationnel finance l'assistance technique ainsi que les activités connexes.

    Le programme de travail de l'organisation et les prévisions de dépenses correspondantes pour l'année suivante, qui sont élaborés sous la direction du Directeur général, sont soumis au Conseil par l'intermédiaire du Comité du programme et budget avec les recommandations de ce dernier pour approbation et approbation par la Conférence.

    L'ONUDI dispose d'un Fonds de développement industriel financé par le budget opérationnel. Le Directeur général administre ce fonds pour répondre rapidement et avec souplesse aux besoins des pays en développement, conformément aux directives et à la capacité financière de l'organisation.

    Dans le cadre de l'exercice de leurs fonctions L'ONUDI exécute les tâches principales suivantes :

    Promouvoir l'expansion et l'accélération de l'industrialisation des pays en développement, en particulier la modernisation de leurs industries ;

    Coordination et contrôle des activités des agences des Nations Unies dans le domaine du développement industriel ;

    Création de nouveaux concepts et développement de concepts et d'approches existants pour la mise en œuvre du développement industriel à tous les niveaux, ainsi que généralisation des résultats de la recherche dans ce domaine ;

    Encouragement et assistance aux pays dans l'élaboration de programmes de développement et de plans d'industrialisation dans les secteurs public, coopératif et privé de l'économie ;

    Faciliter les contacts entre les pays en développement et les pays industrialisés en termes de compétence de l'organisation ;

    Assistance aux pays en développement dans l'utilisation intégrée et complète des ressources locales disponibles pour la production de biens destinés aux marchés nationaux et étrangers ;

    Organisation de la diffusion et de l'échange d'informations sur tous les aspects du développement industriel ;

    Faciliter le transfert de technologies industrielles des pays développés vers les pays en développement et entre ces derniers ;

    Appui aux programmes de formation pour l'industrie dans les pays en développement;

    Assistance à la création et au fonctionnement de l'infrastructure institutionnelle pour la fourniture de services juridiques et consultatifs à l'industrie ;

    Assistance, à la demande des gouvernements des pays en développement, pour accéder à des ressources financières extérieures pour la mise en œuvre de projets industriels sélectionnés.

    Dans la poursuite de ses objectifs aux niveaux mondial, régional et national, l'ONUDI coopère avec de nombreuses agences du système des Nations Unies, ainsi qu'avec des organisations intergouvernementales, gouvernementales et non gouvernementales extérieures à ce système. Les résultats de nombreuses années d'activité de l'organisation se concrétisent dans de nombreux accords internationaux dont la mise en œuvre permet d'accélérer l'essor industriel des pays en développement et leur intégration dans l'économie mondiale.

    L'ONUDI a été créée en 1966 en tant qu'organe autonome des Nations Unies pour promouvoir la croissance industrielle dans les pays en développement. En 1979, la Conférence des Nations Unies sur la transformation de l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel a adopté la Charte de l'ONUDI en tant qu'institution spécialisée sous les auspices de l'ECOSOC.

    L'organisation promeut le développement industriel et la coopération aux niveaux mondial, régional et national, ainsi que dans tous les secteurs industriels.

    Pour atteindre ses objectifs, l'organisation mène des activités de recherche et d'analyse, élabore des stratégies et des programmes de développement régional, organise des conférences et des publications sur des questions relevant de sa compétence et fournit une assistance technique aux pays en développement. Environ 150 pays sont actuellement membres de l'ONUDI. L'adhésion à l'organisation est ouverte à tous les pays qui partagent ses principes. En outre, les sujets ayant le statut d'observateurs peuvent participer à ses travaux. L'organisation est située à Vienne (Autriche).

    Les principaux organes directeurs de l'ONUDI sont : la Conférence générale de l'ONUDI (Conférence), le Conseil du développement industriel (Conseil) et le Secrétariat. En outre, un Comité du programme et budget a été créé pour assister le Conseil. Il existe d'autres organes subsidiaires, tels que les comités techniques. La structure organisationnelle moderne de l'ONUDI est illustrée à la fig. 10.7.

    La conférence réunit des représentants de tous les membres de l'organisation. Elle se réunit en session ordinaire tous les deux ans. Des sessions extraordinaires peuvent être convoquées par le Directeur général à l'initiative du Conseil ou à la demande de la majorité des membres de l'organisation.

    La conférence remplit les fonctions principales suivantes :

    Définir les lignes directrices et les politiques de l'organisation;

    Examen des rapports du Conseil, du Directeur général et des organes subsidiaires ;

    Approbation du programme de travail, des budgets ordinaire et opérationnel, ainsi que de l'établissement d'un barème des contributions obligatoires et du suivi de l'efficacité de l'utilisation des ressources de l'organisation ;

    Le Conseil est composé de 53 membres de l'organisation, élus par la Conférence sur une base géographique. Il tient au moins une session ordinaire par an. Des sessions extraordinaires sont convoquées par le Directeur général à la demande de la majorité des membres du Conseil.

    Fonctions du conseil :

    Surveiller la mise en œuvre du programme de travail, des budgets ordinaire et opérationnel, ainsi que d'autres décisions de la Conférence ;

    Rendre compte de ses activités aux sessions ordinaires de la Conférence ;

    Collecte d'informations auprès des membres de l'organisation sur leurs activités par le biais de l'ONUDI ;

    Habiliter le Directeur général à prendre des décisions concernant des événements imprévus entre les sessions du Conseil ;

    Préparation des projets d'ordre du jour des sessions ordinaires de la Conférence.

    Le Comité du programme et budget est composé de 27 membres de l'organisation, également élus par la Conférence sur une base géographique. Le Comité tient au moins une session par an. Des sessions supplémentaires peuvent être convoquées par le directeur général à la demande du conseil ou du comité. Les fonctions du Comité sont :

    Préparation du barème des contributions au budget ordinaire pour soumission au Conseil ;

    Exécuter les fonctions dans le domaine des questions financières qui lui sont confiées par la Conférence ou le Conseil ;

    Rapport sur ses travaux en sessions ordinaires et recommandations au Conseil financier.

    Le secrétariat est composé du directeur général et de ses adjoints pour les activités fonctionnelles et régionales, ainsi que d'autres employés qui assurent sa mise en œuvre. Le Directeur général est nommé par la Conférence sur recommandation du Conseil pour une période de quatre ans. En tant qu'administrateur en chef de l'organisation, il gère ses activités quotidiennes, en particulier, est responsable de la nomination, de l'organisation et des résultats du travail du personnel. Le directeur général rend compte au conseil d'administration, qui contrôle ses activités. Les employés du Secrétariat, dans l'exercice de leurs fonctions, sont guidés uniquement par les intérêts de l'ONUDI. Le Directeur général prépare un rapport annuel sur les activités des organisations, ainsi que d'autres documents à la demande de la Conférence ou du Conseil.

    Les activités de l'ONUDI sont menées conformément à son programme de travail et à ses budgets. Les dépenses couvertes par les contributions fixées conformément au barème établi sont appelées budget ordinaire. Les dépenses couvertes par les contributions volontaires et les autres recettes éventuellement prévues par le règlement financier sont appelées budget de fonctionnement. Le budget ordinaire est consacré à l'administration, à la recherche et aux autres dépenses ordinaires de l'organisation. Le budget opérationnel finance l'assistance technique ainsi que les activités connexes.

    Le programme de travail de l'organisation et les prévisions de dépenses correspondantes pour l'année suivante, qui sont élaborés sous la direction du Directeur général, sont soumis au Conseil par l'intermédiaire du Comité du programme et budget avec les recommandations de ce dernier pour approbation et approbation par la Conférence.

    L'ONUDI dispose d'un Fonds de développement industriel financé par le budget opérationnel. Le Directeur général administre ce fonds pour répondre rapidement et avec souplesse aux besoins des pays en développement, conformément aux directives et à la capacité financière de l'organisation.

    Dans le cadre de l'exercice de ses fonctions, l'ONUDI exécute les tâches principales suivantes :

    Promouvoir l'expansion et l'accélération de l'industrialisation des pays en développement, en particulier la modernisation de leurs industries ;

    Coordination et contrôle des activités des agences des Nations Unies dans le domaine du développement industriel ;

    Création de nouveaux concepts et développement de concepts et d'approches existants pour la mise en œuvre du développement industriel à tous les niveaux, ainsi que généralisation des résultats de la recherche dans ce domaine ;

    Encouragement et assistance aux pays dans l'élaboration de programmes de développement et de plans d'industrialisation dans les secteurs public, coopératif et privé de l'économie ;

    Faciliter les contacts entre les pays en développement et les pays industrialisés en termes de compétence de l'organisation ;

    Assistance aux pays en développement dans l'utilisation intégrée et complète des ressources locales disponibles pour la production de biens destinés aux marchés nationaux et étrangers ;

    Organisation de la diffusion et de l'échange d'informations sur tous les aspects du développement industriel ;

    Faciliter le transfert de technologies industrielles des pays développés vers les pays en développement et entre ces derniers ;

    Appui aux programmes de formation pour l'industrie dans les pays en développement;

    Assistance à la création et au fonctionnement de l'infrastructure institutionnelle pour la fourniture de services juridiques et consultatifs à l'industrie ;

    Assistance, à la demande des gouvernements des pays en développement, pour accéder à des ressources financières extérieures pour la mise en œuvre de projets industriels sélectionnés.

    Dans la poursuite de ses objectifs aux niveaux mondial, régional et national, l'ONUDI coopère avec de nombreuses agences du système des Nations Unies, ainsi qu'avec des organisations intergouvernementales, gouvernementales et non gouvernementales extérieures à ce système. Les résultats de nombreuses années d'activité de l'organisation se concrétisent dans de nombreux accords internationaux dont la mise en œuvre permet d'accélérer l'essor industriel des pays en développement et leur intégration dans l'économie mondiale.