1. Renseignement militaire- un ensemble de mesures prises par le commandement militaire de tous les niveaux pour obtenir et étudier des informations sur un ennemi actif ou potentiel. Selon l'ampleur et le but des tâches assignées, le renseignement militaire est subdivisé en stratégique, opérationnel et tactique.
2. Le renseignement stratégique est organisé principalement par le commandement. Les matériaux obtenus par le renseignement stratégique sont complétés par des données obtenues à la suite du travail des agences de renseignement opérationnel et tactique effectué directement sur les champs de bataille.
3. La reconnaissance opérationnelle est organisée par le commandement des fronts et des armées /s'ils disposent de moyens de reconnaissance appropriés dans leur composition de combat/ afin d'assurer la prise de décision et la conduite des opérations. La profondeur de la reconnaissance opérationnelle est déterminée par la tâche à venir du front, l'armée. Normalement, le front organise des reconnaissances de reconnaissance à une profondeur de 300 à 500 km, l'armée à 100 à 150 km.
4. Le renseignement opérationnel obtient des informations et étudie :
Zones de concentration et de déploiement des troupes ennemies avant le début de l'opération ; le nombre et la composition des troupes, les nombres d'unités et de formations, leurs groupements et intentions, la direction des frappes principales et auxiliaires, la répartition des troupes selon les directions de la frappe, les lieux d'état-major des formations.
- les zones de concentration de l'armée et des réserves de première ligne de l'ennemi, leur composition, leur regroupement, leur capacité de combat et la possibilité de diriger des actions ;
- les zones de concentration des formations blindées et motorisées ennemies, leur force de combat, le réseau d'aérodromes ennemis, la composition et l'appartenance de l'aviation à celui-ci.
Lignes défensives / lignes / de l'ennemi, leur préparation en termes d'ingénierie et le degré d'emploi des troupes.
Nouveaux moyens techniques de combat et leur utilisation opérative-tactique.
- l'agencement et le fonctionnement de l'armée et du front arrière de l'ennemi, les moyens de transport des troupes, des munitions, du carburant, l'intensité du transport, les lieux de déchargement des troupes et des marchandises, les lieux des dépôts de munitions de l'armée et du front, tous types de gares armées, de vivres, de carburant, principales et de distribution, de bureaux de transbordement et d'échange sur des pistes en terre.
Le degré d'effectif des unités et formations actives de l'ennemi, la procédure de formation de nouvelles, leur composition nationale, leur capacité de combat et leur soutien matériel, la formation du personnel,
L'état politique et moral des troupes ennemies, la population de la zone des hostilités à venir.
- le théâtre des opérations militaires et les zones opérationnelles individuelles du point de vue de la possibilité et de la commodité des actions des troupes ennemies et des leurs.
La tâche la plus importante de la reconnaissance opérationnelle est de révéler les intentions opérationnelles de l'ennemi ; comment, où et avec quoi il menace ou peut menacer nos zoisks, ainsi que déterminer quelles sont les forces et les faiblesses du plan d'action de l'ennemi.
- La reconnaissance opérationnelle est effectuée par l'aviation, les chars, les formations mécanisées et de cavalerie, les troupes aéroportées, l'équipement de reconnaissance radio, les agents, et est complétée par des données obtenues à la suite d'opérations de combat partisanes et de données de reconnaissance tactique. En règle générale, les formations d'aviation, de chars, mécanisées et de cavalerie et les troupes aéroportées effectuent une reconnaissance opérationnelle simultanément à l'exécution de leurs missions de combat.
6. La reconnaissance tactique est organisée par le commandement de l'armée, les commandants des formations, des unités et des sous-unités. Cela les aide à obtenir des informations sur l'ennemi pour la prise de décision et l'utilisation appropriée de leurs troupes au combat.
La profondeur de reconnaissance à pied dans un régiment est de 5 à 10 km, dans une division de 10 à 20 km, dans l'armée / corps / 15 à 25 km, la profondeur de reconnaissance effectuée par des troupes mobiles peut atteindre 20 à 40 km, par avion jusqu'à 100 km. Dans des conditions où il y a de grandes lacunes dans la disposition des troupes ennemies ou que les zones d'opérations sont peuplées et sympathisent avec l'Armée rouge, ou qu'elles sont peu peuplées, les agences de reconnaissance peuvent pénétrer dans la disposition ennemie à une profondeur de 50 à 70 km.
- Tâches de renseignement tactique ;
Établir le groupement de l'ennemi résistant et sa composition de combat ;
Clarifier les formations de combat, les flancs et les articulations des unités ennemies, ainsi que la nature de ses actions.
Établissez un système de défense ennemi, tous les types de tir et l'emplacement de tous les points de tir, fortifications, obstacles et barrières.
Établissez la présence et le nombre de chars, de canons automoteurs et d'artillerie dans les formations de combat ennemies.
Établir l'emplacement, la composition de combat et la propriété des réserves tactiques ennemies.
- déterminer l'emplacement du quartier général, des unités et des formations de l'ennemi, ses postes de commandement et d'observation et ses centres de communication.
- clarifier le réseau d'aérodrome avancé de l'ennemi et la base de l'aviation sur celui-ci.
- organisation de l'arrière des régiments, divisions et corps.
- étudier les tactiques d'actions de toutes les branches des troupes ennemies dans tous les types de combat.
- étudier le terrain et la zone des actions à venir, déterminer leur influence sur les actions des troupes des deux camps, notamment les chars, l'artillerie automotrice et l'artillerie.
La tâche la plus importante de la reconnaissance tactique est de déterminer la composition de combat de l'ennemi adverse, de révéler ses intentions et tous les éléments de l'ordre de bataille.
La reconnaissance tactique est menée en continu, tant par les sous-unités et unités spéciales de reconnaissance que par toutes les troupes actives, et est complétée par des données de reconnaissance opérationnelle.
- Selon les moyens d'effectuer des tâches de reconnaissance, la reconnaissance militaire est divisée en les types suivants:
- militaire;
- agence.
La reconnaissance menée au moyen de troupes / services terrestres et aériens pour résoudre le problème du renseignement opérationnel et tactique / est appelée renseignement militaire.
10. Le renseignement des troupes est le principal type de renseignement. Elle est menée par l'infanterie, la cavalerie, l'aviation, l'artillerie, les chars, le génie, les troupes chimiques, les troupes de signalisation, les forces spéciales, ainsi que les organes politiques, les services topographiques, sanitaires et vétérinaires.
11. Les tâches du renseignement militaire sont résolues :
- les activités de combat directes des troupes.
- Activités de combat des unités, sous-unités et corps de reconnaissance / photographies, écoutes clandestines, recherches, embuscades, raids, combats, actions derrière les lignes ennemies /.
– Observation /commandant, au sol, avec l'aide d'équipements spéciaux, aériens/.
- Informer, c'est-à-dire clarifier et ajouter toutes les informations de renseignement disponibles reçues des partisans / interroger les prisonniers, les transfuges arrivés du territoire ennemi, étudier les documents et les trophées, interroger les résidents locaux, reconnaître la zone et étudier la zone de \u200b\ u200bopérations. Seule la bataille vous permet d'identifier de la manière la plus fiable l'ennemi adverse.
12. Principes de base du renseignement militaire : continuité, activité, ponctualité, fiabilité des informations.
13. Le succès du renseignement militaire est atteint :
- centralisation dans une seule main de la gestion des activités de tous les moyens de reconnaissance, de la collecte d'informations et du contrôle de l'accomplissement des tâches assignées.
Définition délibérée des tâches des agences de renseignement et des communications.
- La concentration des plus grands efforts sur la direction du coup principal de nos troupes ou sur le groupement principal ennemi.
- La présence d'une réserve suffisante de moyens de reconnaissance et sa bonne utilisation.
– Garder secrètes toutes les activités préparatoires et de reconnaissance.
- Préparation minutieuse du personnel, du combat et du soutien matériel des agences de renseignement avant la représentation.
- Actions soudaines, décisives et audacieuses.
- Bonnes communications avec les agences de renseignement et transmission rapide des données de renseignement aux commandants et quartiers généraux appropriés.
- Contrôle attentif de l'exécution en temps voulu des missions de reconnaissance par les troupes.
– Connaissance de la tactique de l'ennemi, de l'organisation de ses troupes et des moyens techniques de combat utilisés par lui.
- Une étude minutieuse de toutes les informations sur l'ennemi et la capacité de tirer rapidement et correctement une conclusion sur la nature des actions et des intentions de l'ennemi.
- Transfert de toutes les données de renseignement aux unités de remplacement.
14. Organisation de la reconnaissance continue, l'une des principales tâches des commandants et des états-majors dans tous les types d'activités de combat des troupes.
15. Le commandant, sur la base de la tâche fixée par le commandant supérieur, évaluant la situation des données disponibles sur l'ennemi, indique au chef d'état-major les buts et objectifs, la détermination de l'heure à laquelle il convient d'obtenir, ainsi que donne l'ordre d'allouer les fonds nécessaires à cet effet.
16. Le commandant d'une sous-unité, unité, formation est responsable devant la plus haute autorité de l'organisation de la conduite de la reconnaissance. Il est obligé de gérer quotidiennement la reconnaissance afin de connaître les forces, les moyens, le groupement, la nature des actions et les intentions de l'ennemi adverse dans n'importe quelle situation. Formez votre personnel à l'organisation et au renseignement et soyez responsable de sa capacité à mener à bien ces tâches. Le commandant de compagnie recueille et traite personnellement les informations sur l'ennemi dans une compagnie et le commandant de bataillon dans un bataillon.
17. Le fait d'effectuer des reconnaissances par un commandant supérieur et d'attribuer des tâches de reconnaissance à un commandant subordonné ne dispense pas ce dernier de l'obligation d'effectuer des reconnaissances dans l'intérêt de l'accomplissement des tâches de sa sous-unité faisant partie d'une formation.
Les forces d'attaque au sol (forces d'opérations spéciales (SOF) sont conçues pour résoudre des tâches spécifiques dans l'intérêt d'atteindre des objectifs politiques, économiques et militaires. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France, la Belgique, l'Italie, la Grèce, la Turquie, le Pakistan, l'Afghanistan ont des forces de sabotage et de reconnaissance, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et d'autres États.
La DRF comprend des groupes de sabotage et de reconnaissance (DRG) et des forces de débarquement spécialisées (SDS), créées sur la base de détachements réguliers de reconnaissance et de sabotage (RDS) des forces d'opérations spéciales ennemies.
RDO, conçu pour les opérations de recherche et d'assaut dans le RD RD, a la force suivante :
§ du groupe SN des forces armées américaines - 14 personnes;
§ du régiment des Forces armées SN de Grande-Bretagne - 16 personnes;
§ d'un régiment de reconnaissance et de sabotage distinct des Forces armées françaises - 12 personnes.
Chaque RDO se compose d'un commandant, de son adjoint et de deux escouades identiques, qui sont composées d'éclaireurs-saboteurs. En utilisation au combat en tant que DRG, chaque RDO peut opérer à la fois en pleine force et peut être divisé en deux groupes.
Un LTO peut inclure jusqu'à deux à quatre RDO. Il n'est pas exclu que le SDS soit équipé d'unités des troupes aéroportées. La composition du DRG-6-10 personnes, DSN-20-60 personnes.
Avec des forces et des moyens réguliers, le groupe SN peut :
§ effectuer des tâches dans le cadre de la MTR ou de manière indépendante ;
§ gérer les unités régulières et rattachées ;
§ organiser une base opérationnelle pour les forces spéciales ;
§ déployer jusqu'à 3 bases d'opérations avancées ;
§ procéder au transfert des détachements opérationnels sur l'arrière de l'ennemi, ainsi qu'organiser sa sortie vers l'emplacement de ses troupes par voie terrestre et aérienne ;
§ mener des opérations de combat sur le territoire occupé par l'ennemi pendant une longue période avec un soutien logistique externe minimal ;
§ de créer, d'équiper, d'armer des formations issues de la population locale pour la conduite d'opérations partisanes, ainsi que de réaliser leur entraînement au combat ;
§ effectuer des missions de combat jusqu'à une profondeur de 3 000 km.
Forces d'opérations spéciales des États-Unis.
Bataillon des Rangers
L'armée américaine compte trois bataillons de Rangers : des "bérets noirs" - dans les troupes régulières et deux compagnies distinctes - dans la garde nationale. Les bataillons de Rangers ont été administrativement organisés en 75th Rangers Infantry Regiment.
Le bataillon "Rangers" est conçu pour effectuer indépendamment des tâches individuelles de reconnaissance et de sabotage, mener des opérations d'assaut et de raid derrière les lignes ennemies jusqu'à une profondeur de 500 km.
Les tâches principales du bataillon "Rangers":
§ effectuer des raids pour désactiver les installations clés et détruire les armes nucléaires d'attaque (NSA) de l'ennemi dans sa profondeur opérationnelle et tactique ;
§ préparer des embuscades ;
§ la saisie d'importants échantillons d'armes et de matériel militaire ;
§ violation des lignes de communication ;
§ désorganisation du système de contrôle et de communication, interdiction de l'avancée des seconds échelons (réserves) de l'ennemi ;
§ obtenir des renseignements.
Sur la base du bataillon, 10 à 30 détachements de sabotage et d'assaut de type "R", chacun comptant 20 à 60 personnes, peuvent être formés. Au total, 50 à 150 détachements de sabotage et d'assaut de type "R" peuvent être créés dans le cadre du commandement conjoint des SOF.
Forces spéciales "Delta"
Le détachement des forces spéciales du Delta est subordonné sur le plan opérationnel au comité des chefs d'état-major des forces armées américaines. L'objectif principal du détachement est de libérer des otages, de combattre des groupes terroristes, d'enlever ou de tuer des personnalités politiques, étatiques et militaires de premier plan, de saisir (évacuer) des échantillons d'armes, d'équipements et de documents militaires, et d'effectuer d'autres tâches de sabotage et de reconnaissance. L'effectif du détachement est d'environ 300 personnes.
La force opérationnelle est la principale unité de combat de l'escouade Delta. Il est armé des armes et des équipements militaires les plus modernes (stations de communication par satellite de petite taille, fusils de sniper télescopiques), ainsi que de poisons, de médicaments, etc. Pour mener à bien les missions de combat, le détachement "delta" est capable de déployer 18 à 20 détachements opérationnels de type "D", comptant 16 personnes chacun.
Compagnie de reconnaissance profonde
Compagnie de reconnaissance profonde - une unité spéciale de renseignement militaire. Ses unités sont conçues pour mener des activités de reconnaissance et de sabotage derrière les lignes ennemies.
Les principales tâches des patrouilles de reconnaissance profonde:
§ pénétration secrète dans l'emplacement des troupes ennemies à des fins de reconnaissance et rapport au commandement sur le déploiement des unités et formations ennemies et la nature de leurs activités ;
§ déterminer l'emplacement des véhicules de livraison d'armes nucléaires, chimiques et biologiques, des dépôts d'armes nucléaires, des postes de commandement et d'autres installations importantes derrière les lignes ennemies ;
§ évaluation des dommages infligés à l'ennemi, y compris du fait de l'utilisation d'armes nucléaires, chimiques et biologiques ;
§ sélection de zones adaptées aux opérations aéroportées et aéromobiles ;
§ détermination des coordonnées des cibles pour effectuer des frappes aériennes et de roquettes d'artillerie ciblées contre elles.
Forces d'opérations spéciales britanniques.
Les unités de reconnaissance et de sabotage des forces terrestres britanniques sont regroupées au sein du service SAS. Le siège du service est à Chelsea (banlieue de Londres). Un groupe de forces spéciales et un bataillon de l'aviation de l'armée SV ont été mis en service. Un escadron d'avions et d'hélicoptères à usage spécial de l'Armée de l'Air est sous contrôle opérationnel.
L'utilisation au combat des détachements opérationnels SN derrière les lignes ennemies, selon les vues du commandement britannique, permet de résoudre les tâches suivantes :
§ reconnaissance (obtenir des informations sur l'ennemi, déterminer les coordonnées des cibles, appeler le feu et le corriger);
§ sabotage (mise hors service d'installations ennemies, enlèvements et meurtres, utilisation d'armes de destruction massive, etc.);
§ spécial (assurer la sécurité intérieure d'un État étranger) ;
§ psychologique (sabotage idéologique, terreur, propagande, chantage) ;
§ anti-terroriste (libération d'otages, détermination de la vulnérabilité des installations nationales, etc.) ;
§ organisationnel (livraison à l'arrière, recrutement, création d'organisations clandestines et de réseaux d'agents).
Les détachements sont armés de fusils de 7,62 mm, de mitraillettes de 9 mm, de mitrailleuses de 7,62 mm, de grenades et de mines de grande puissance. Les détachements disposent d'équipements de communication et de renseignement électronique, ainsi que d'autres équipements spéciaux.
Un régiment à usage spécial est capable de former 24 à 26 détachements de reconnaissance et de sabotage de 8 à 16 personnes chacun, et au total 72 à 144 formations du nombre indiqué peuvent être créées par M2.
Forces d'opérations spéciales des forces armées allemandes.
Pour mener des activités de reconnaissance et de subversion dans les profondeurs tactiques et opérationnelles de l'ennemi, les forces terrestres allemandes disposent d'unités de reconnaissance en profondeur. Ils sont utilisés pour la reconnaissance des armes nucléaires, la concentration des troupes, les postes de commandement, les positions de tir d'artillerie, pour la désignation de cibles dans l'intérêt des missiles nucléaires et de l'aviation, ainsi que pour l'organisation et la réalisation de sabotages derrière les lignes ennemies.
Pour résoudre ces problèmes, les 1er, 2e et 3e corps d'armée de la SV disposent de compagnies distinctes (respectivement 100, 200 et 300e) de reconnaissance profonde, ainsi que de compagnies de reconnaissance (800e et 850e) des commandements territoriaux "Nord" et " Sud".
Le nombre total de détachements que le commandement de la Bundeswehr est capable de déployer au début de la guerre peut être d'environ 250 à 270, dont 100 détachements de reconnaissance et de sabotage, 50 détachements de sabotage et d'assaut.
Forces d'opérations spéciales des armées françaises.
Dans les forces terrestres françaises, pour la reconnaissance et le sabotage derrière les lignes ennemies, il est prévu d'utiliser des détachements opérationnels formés sur la base du 11e régiment de reconnaissance et de sabotage séparé et du 13e régiment de reconnaissance profonde séparé (chacun avec 1000 personnes), 3e et 5e régiments séparés, ainsi que la 13e demi-brigade de la légion étrangère. L'effectif du 3e régiment - 900 personnes, le 5e régiment - 1200 personnes, la 13e semi-brigade - 1600 personnes.
Ces unités peuvent être comparées à leurs homologues des forces d'opérations spéciales américaines ; régiment de reconnaissance et de sabotage - avec un groupe de forces spéciales, des parties de la légion étrangère - avec des bataillons de Rangers, le 13e régiment de reconnaissance profonde séparé, composé de compagnies - avec des compagnies américaines de reconnaissance profonde. Le régiment de reconnaissance profonde peut déployer jusqu'à 90 détachements de reconnaissance et de sabotage de 5 personnes chacun. Sur la base des unités d'une légion étrangère, 40 détachements de sabotage et d'assaut d'environ 30 personnes chacun peuvent être créés, et sur la base d'un régiment de reconnaissance et de sabotage - jusqu'à 50 détachements de 12 personnes chacun.
Au début de la guerre, la France peut déployer environ 260 détachements en Europe. Ils opéreront sur des théâtres terrestres.
Pour mener des opérations d'assaut à l'arrière afin de détruire (détruire) des objets de grande surface de l'ennemi, le commandement des forces armées françaises peut utiliser 4 régiments de parachutistes distincts (1500 personnes chacun), chacun pouvant former 10- 15 unités d'assaut aérien de 100 à 150 personnes.
Ainsi, la France peut mener des opérations de combat derrière les lignes ennemies sur le théâtre de guerre européen avec les forces de 350-370 détachements de reconnaissance et de sabotage et de sabotage et d'assaut.
Forces d'opérations spéciales des forces armées espagnoles.
Les forces terrestres espagnoles disposent de 20 compagnies spécialisées, dont 2 sont distinctes et peuvent être utilisées à la profondeur opérationnelle du théâtre pour effectuer les tâches de reconnaissance et de sabotage les plus critiques et les plus complexes. Le personnel des 18 compagnies restantes est formé dans le cadre du programme commando et est destiné à des opérations en détachements de 5 personnes jusqu'à une profondeur de 100 km, soit effectuer une reconnaissance approfondie dans l'intérêt des brigades d'infanterie de défense territoriale individuelles, dans lesquelles elles se trouvent (chaque brigade a 2 compagnies de SN).
Au début de la guerre, 12 détachements de reconnaissance et de sabotage de 12 à 14 personnes chacun et environ 160 groupes opérationnels de 5 personnes chacun peuvent être formés dans les forces armées espagnoles.
Forces d'opérations spéciales des forces armées grecques.
Afin de coordonner les opérations de reconnaissance et de sabotage dans tout le pays, les dirigeants militaro-politiques de la Grèce, dans le cadre du quartier général principal des forces terrestres, ont créé un département des forces d'opérations spéciales.
Au total, 50 détachements de reconnaissance et de sabotage, 30 détachements d'assaut aérien peuvent être créés dans les forces armées grecques.
Forces d'opérations spéciales des forces armées turques.
Actuellement, les formations, unités et sous-unités des forces spéciales font partie des troupes SV, de la marine et de la gendarmerie de Turquie.
Dans les forces terrestres de la Turquie, pour mener des activités de reconnaissance et de sabotage derrière les lignes ennemies, il est prévu d'utiliser des brigades aéroportées séparées (Kayseri) et une brigade de commando 2, qui font partie du 4e corps d'armée, la 1re brigade de commando (Hakkeri) et 2 -ème régiment séparé "commandos" (Siversk) du 7ème corps d'armée; Les 1ère et 2ème brigades de commando séparées ont été formées dans le cadre des forces terrestres turques et sont conçues pour résoudre des missions de sabotage et de reconnaissance derrière les lignes ennemies.
Sur la base de la brigade, environ 50 détachements de reconnaissance et de sabotage de 12 à 14 personnes chacun avec une profondeur de déploiement à l'arrière pouvant atteindre 250 km peuvent être formés, et sur la base de compagnies - 24 détachements de 5 personnes maximum chaque.
Les capacités de mobilisation de la Turquie permettent de former 200 détachements de reconnaissance et de sabotage pour des opérations en territoire ennemi.
Forces d'opérations spéciales des forces armées iraniennes.
Dans les forces terrestres iraniennes, les forces d'opérations spéciales comprennent les brigades aéroportées de la 23e division aéroportée de la SN, qui sont conçues pour effectuer des missions de sabotage et de reconnaissance dans les directions Transcaucasie et Turkestan. L'effectif de la brigade est d'environ 4000 personnes, principalement des sous-officiers et des officiers.
L'équipe A (l'unité tactique principale pour la mise en œuvre des tâches spéciales) se compose de 12 sections, dont chacune compte 12 sous-officiers et officiers. L'équipe B comprend 4 sections de 12 personnes chacune, conçues pour les opérations en montagne. L'équipe C est composée de 2 sections de 12 personnes chacune et est conçue pour assurer les tâches des sections des équipes A et B.
Forces d'opérations spéciales des forces armées israéliennes.
Pour les opérations spéciales, les forces spéciales suivantes des forces armées israéliennes sont utilisées:
§ 268, 424, 483, 484e bataillons de commando de reconnaissance et de sabotage séparés stationnés à Shuufat, Ein Yahav, Nazareth et Tel Aviv, respectivement ;
§ bataillon de reconnaissance et de sabotage de la marine (emplacement - Atlit);
§ formation spéciale pour la lutte contre les terroristes "Sarayet-Mashkal".
Au total, 300 groupes de reconnaissance et de sabotage sont affectés à partir du bataillon commando dans le cadre de l'escouade.
Forces d'opérations spéciales des forces armées de la République de Corée.
Les forces spéciales de la République de Corée sont destinées à être utilisées sur le territoire de la RPDC dans le but de mener des opérations de sabotage et de reconnaissance généralisées, des actes terroristes, d'organiser un mouvement partisan (insurgé) et de démoraliser la population et les troupes.
Les forces spéciales sont armées d'armes légères, de mines et d'autres armes explosives, d'installations acoustiques, de projecteurs, de véhicules, d'avions légers et d'hélicoptères. Le nombre total de troupes du SN est supérieur à 6 000 personnes. Sur le plan organisationnel, ils sont inclus dans le commandement des opérations spéciales de combat.
Dans la brigade aéroportée - 1160 personnes, 930 fusils (M16) et pistolets, 230 mitrailleuses, 145 stations de radio et autres équipements et armes spéciaux.
Forces d'opérations spéciales des forces armées japonaises.
Les unités des forces spéciales des forces terrestres du Japon sont conçues pour mener des actions de sabotage, de reconnaissance, terroristes et autres types d'actions subversives sur le territoire ou derrière les lignes ennemies, y compris l'organisation d'un mouvement insurrectionnel et de guérilla. De plus, ils peuvent être impliqués dans le cadre d'opérations de débarquement aérien et maritime, ainsi que dans la lutte contre les groupes de sabotage ennemis à l'arrière de leurs troupes.
Les principales tâches des unités des forces spéciales:
§ effectuer la reconnaissance d'objets importants derrière les lignes ennemies, principalement les sites de lancement de lanceurs de missiles, les aérodromes, les quartiers généraux et les postes de commandement, les entrepôts et les points d'approvisionnement en munitions ;
§ commission de sabotage aux objets identifiés du système de contrôle et de communication, ponts, tunnels et autres objets importants ;
§ organiser, équiper, entraîner et diriger les actions des détachements insurgés et partisans.
En temps de paix, la base du contingent des forces spéciales de l'armée japonaise est constituée d'une compagnie de rangers de la 1re brigade mixte, de pelotons (indépendants) de rangers dans les compagnies de reconnaissance des divisions d'infanterie et des compagnies aéroportées de la brigade aéroportée, d'escadrons (indépendants ) rangers dans les compagnies d'infanterie des divisions d'infanterie. Le nombre total d'employés de la compagnie de gardes forestiers peut atteindre 130 personnes.
En temps de guerre, le commandement japonais prévoit la formation de nouvelles unités et sous-unités de forces spéciales: dans chacune des 5 armées - un bataillon de rangers (similaire aux bataillons du SN du US Army Corps), et dans chaque division d'infanterie d'une brigade mixte et aéroportée - une compagnie de rangers.
Au total, dans le nord-est du Japon en temps de guerre, sur 5 bataillons et 26 compagnies de rangers, jusqu'à 215 DRG de 20 personnes chacun peuvent être affectés.
Cette composition des forces d'opérations spéciales n'inclut pas les unités de nageurs de combat.
En moyenne, les formations de sabotage et de reconnaissance sont composées de 12 à 14 personnes, à l'exception de la France, de la Belgique, du Danemark, de la Norvège, de la Grèce, où leur nombre est de 5 à 8 personnes.
ARMES DRF.
Armement du groupe SN :
§ Fusils de 5,56 mm - 1439 pièces;
§ Lance-grenades M 203-108 ;
§ Lance-grenades 90 mm - 13 pièces;
§ pistolets - 43 pièces;
§ set pour les travaux de démolition - 383 pièces;
§ voitures - 91 unités;
§ hélicoptères légers - 4 pièces ;
§ avion - 2 pièces ;
§ parachutes - 2236 pièces;
§ stations de radio - 408 unités ;
§ mines nucléaires de petite taille M 129, M 159 (capacité 0,02 et 0,05 kt, masse 27 kg) ;
§ munitions chimiques, biologiques, poisons, médicaments, matériel de guerre électronique portable.
§ Les MVS suivants peuvent être en service avec un DRG de 6 à 10 personnes :
§ 1-2 charges creuses pour la destruction d'objets fixes ;
§ 3-4 mines polyvalentes pour la destruction sélective des unités RK et des véhicules en mouvement ;
§ 3-4 mines magnétiques pour la destruction des équipements lors de leur installation cachée ;
§ 4-6 mines à fragmentation antipersonnel pour détruire le personnel des unités de sécurité et de défense ;
§ 1-2 charges de déminage portables pour faire un passage dans le champ de mines du système de barrage BSP.
Lors de l'exécution de tâches assignées, les saboteurs de reconnaissance peuvent disposer de lanceurs ATGM avec une portée de tir allant jusqu'à 1 à 4 km. La DRF peut opérer sur des véhicules de combat capturés et utiliser des armes capturées. La composition spécifique des armes et de l'équipement dépendra du degré de tâches à résoudre.
Stratégie russe
Appel nominal d'édition
Intelligence opérationnelle- un ensemble de mesures pour obtenir et étudier des informations sur l'ennemi actuel ou potentiel et la zone d'opérations militaires présumées afin de préparer le bon déroulement de l'opération par les troupes (forces) de la formation.
Dans l'école militaire soviétique et russe, il fait partie intégrante du renseignement militaire et est interconnecté avec ses autres parties - le renseignement stratégique et tactique.
Le but ultime du renseignement opérationnel en temps de paix et en temps de guerre est d'obtenir les informations suivantes :
Le renseignement opérationnel sur la zone de combat fournit les informations suivantes :
La profondeur de la reconnaissance opérationnelle est déterminée par la nature et la portée des hostilités, les missions de combat assignées à la formation, la profondeur de la formation opérationnelle des troupes ennemies, la nature du théâtre des opérations et d'autres conditions.
Une reconnaissance opérationnelle à part entière consiste en la réception en temps voulu de toutes les données nécessaires dans toute la zone et dans toute la profondeur des hostilités menées par l'association. L'analyse des données fournies par le renseignement opérationnel permet au commandant et au quartier général de la formation de calculer les changements possibles de la situation et de gérer rationnellement les troupes et les armes pendant les opérations de combat.
La principale différence entre la reconnaissance opérationnelle et la reconnaissance tactique est la profondeur étudiée de l'arrière de l'ennemi.
En reconnaissance opérationnelle, l'arrière de l'ennemi est étudié à distance de la ligne de contact des troupes jusqu'à une profondeur de défense de la formation jusqu'à 1 000 kilomètres. Toutes les actions de renseignement opérationnel se déroulent derrière la ligne de front (à l'exception du renseignement radio et électronique).
Une autre différence principale entre le renseignement opérationnel et le renseignement tactique est l'utilisation d'agents illégaux. Si la reconnaissance tactique est effectuée exclusivement par les forces des unités de reconnaissance des troupes (dont renseignement tactique autrement appelé renseignement militaire), puis dans le renseignement opérationnel, la nécessité d'une pénétration beaucoup plus profonde derrière les lignes ennemies, ainsi que d'une infiltration secrète dans les autorités étatiques et militaires, nécessite l'utilisation d'agents illégaux de services spéciaux. De plus, pour la conduite du renseignement opérationnel, le recrutement de militaires et de civils de l'ennemi est utilisé.
Les principales méthodes de collecte d'informations dans le renseignement opérationnel sont les suivantes :
Le terme même de "renseignement opérationnel" est officiellement entré en usage dans les forces armées de l'URSS à partir des années 40.
Les références documentaires au fait que la reconnaissance opérationnelle devait être effectuée dans les formations remontent au début des hostilités de la Grande Guerre patriotique. Par exemple, dans le rapport du commandant du 12e corps mécanisé daté du 29 juillet 1941, il est noté que pendant la période initiale des hostilités, l'unité n'a pas reçu de données de renseignement opérationnel du quartier général de la 8e armée.
Dans diverses sources, différentes définitions sont données pour désigner une partie intégrante de la reconnaissance opérationnelle effectuée par des formations de reconnaissance au sol loin derrière les lignes ennemies, qui sont pour le moment synonymes.
Les premières formations de reconnaissance à plein temps, conçues pour travailler profondément derrière les lignes ennemies, ont été créées par directive du chef d'état-major de l'Armée rouge n ° 137 / ss du 25 janvier 1934. À cette période historique, on supposait que ces formations étaient censées organiser des sabotages et créer des détachements partisans parmi les résidents locaux. À cet égard, le terme «renseignement spécial» est entré en usage, désignant l'organisation d'opérations de reconnaissance et de sabotage.
Les fonctions de conduite du renseignement opérationnel dans leur ensemble ne s'appliquaient pas à eux dans cette période historique.
Dans l'école militaire soviétique, depuis les années 50, les termes suivants sont utilisés comme synonymes de renseignement spécial et des formations qui l'exécutent : « renseignement profond », « renseignement spécial » (en abrégé « renseignement des forces spéciales ») et « renseignement spécial de l'armée ». les forces". Pour les formations spéciales de renseignement de la marine de l'URSS, le synonyme «forces spéciales maritimes» a été utilisé.
De plus, dans la terminologie militaire soviétique / russe, le terme «forces spéciales» n'était pas et n'est pas appliqué aux formations spéciales de renseignement du GRU. Un terme similaire est utilisé exclusivement pour les formations exerçant des fonctions similaires dans le cadre des forces armées d'un certain nombre de pays de l'OTAN, conformément au concept russe et littéralement traduit par "unités de reconnaissance à une plus grande profondeur" (eng. unité de surveillance à longue portée) .
Le besoin de renseignement opérationnel est apparu au XXe siècle du fait que les hostilités ont commencé à prendre le caractère d'une opération. La planification de l'opération, comme le calendrier des opérations militaires pour l'unification, a nécessité le calcul de scénarios possibles pour le développement des événements.
Le développement ultérieur du renseignement opérationnel s'est déroulé sous l'influence de facteurs tels qu'un changement dans les moyens et les méthodes de lutte armée, l'arrivée à la disposition du commandement opérationnel de l'OTRK et du MLRS à longue portée. De tels changements dans les armes ont nécessité l'amélioration et la création de nouveaux moyens de renseignement opérationnel capables de détecter avec une grande précision en peu de temps des cibles ennemies importantes pour effectuer une frappe primaire, à la portée maximale des armes disponibles pour la formation.
La pratique des conflits armés dans l'histoire récente a montré que plus de 85% des informations du renseignement sont obtenues par les moyens techniques des systèmes radio-électroniques installés sur les engins terrestres, aériens et spatiaux. Par conséquent, l'accent principal dans le développement du renseignement opérationnel est mis sur l'équipement technique des troupes.
But et tâches de l'armée de l'air
L'armée de l'air des forces armées RF est une branche des forces armées RF.
L'armée de l'air des forces armées RF est conçue pour mener des actions indépendantes et conjointes avec d'autres types de forces armées pour vaincre les groupements aériens, terrestres et maritimes de l'ennemi, saper son potentiel militaire et économique, désorganiser l'administration étatique et militaire, perturber le l'arrière et le transport, ainsi que le soutien aérien de ses forces terrestres et des forces de la flotte, le débarquement (largage) des forces d'assaut aéroportées, la conduite de la reconnaissance aérienne et le transport aérien.
Conformément à leur mission, les unités de combat et les formations de l'armée de l'air résolvent les tâches suivantes :
1. ouvrir le début d'une attaque par un ennemi aérien;
2. notification de l'état-major principal des forces armées, de l'état-major des districts militaires, des forces aéroportées, des organes de protection civile ;
3. gagner et maintenir la suprématie aérienne;
4. couvrir les troupes, les installations arrière de reconnaissance aérienne, les frappes aériennes et spatiales ;
5. appui aérien à l'Armée et à la Marine ;
6. défaite des objets du potentiel militaro-économique de l'ennemi;
7. violation de l'administration militaire et étatique de l'ennemi ;
8. Vaincre les groupes d'aviation et anti-aériens ennemis ;
9. défaite des groupes de missiles nucléaires ennemis ;
10. défaite des réserves stratégiques, opérationnelles et tactiques de l'ennemi;
11. Vaincre les groupements navals ennemis dans l'océan (mer), dans les bases navales, les ports et les bases ;
12. largage (débarquement) de troupes et de matériel militaire ;
13. transport aérien de troupes et de matériel militaire ;
14. défaite des forces d'assaut aéroportées ennemies sur les aérodromes (sites) de chargement, dans les airs, dans les zones d'atterrissage (largages);
15. défaite des forces d'assaut amphibies ennemies dans les zones de formation, aux passages en mer et dans les zones de débarquement ;
16. effectuer des reconnaissances aériennes stratégiques, opérationnelles et tactiques ;
17. exécution de tâches spéciales ;
18. contrôle de l'utilisation de l'espace aérien à la frontière
L'armée de l'air mène des opérations militaires dans l'aérospatiale,
qui comprend tout l'espace s'étendant au-dessus de la surface terrestre (terre, mer), dans l'atmosphère et dans l'espace, par divers moyens et méthodes.
L'armée de l'air dans la guerre conventionnelle joue un rôle décisif dans la conquête de la suprématie aérienne.
L'obtention de la suprématie aérienne est l'une des principales conditions permettant aux forces terrestres, aux forces de la marine et de l'armée de l'air d'accomplir leurs tâches sans opposition significative de la part des systèmes d'aviation et de défense aérienne ennemis. L'importance pratique de la lutte pour la suprématie aérienne a augmenté dans les conditions modernes.
De nouvelles fonctionnalités sont apparues dans la lutte pour la suprématie aérienne, à savoir :
¾ recours massif à la guerre électronique ;
¾ utilisation généralisée d'armes de haute précision (missiles de croisière de la classe
missiles de croisière air-sol, air-navire, air-radar, lance-mer);
¾ utilisation de véhicules aériens sans pilote, d'aides à la navigation spatiale, d'avions furtifs.
Les porte-avions polyvalents sont devenus une partie intégrante de nombreux conflits militaires récents, fournissant de grands groupements aériens et divers moyens de frapper des cibles, par conséquent, sans leur défaite, il est impossible de résoudre avec succès le problème de l'obtention de la suprématie aérienne et, en particulier , dans les zones côtières.
Une autre tâche importante de l'armée de l'air est le soutien aérien des forces terrestres (SV). Il fait partie intégrante de l'engagement du feu de l'ennemi dans son
profondeur opérationnelle et tactique.
Les calculs montrent que l'efficacité de l'appui aérien aux forces terrestres peut augmenter de 10% en raison de la redistribution des efforts des chasseurs de première ligne et des chasseurs de défense aérienne et de l'adoption d'avions multifonctionnels. Il est important de noter que dans les conditions modernes, les unités d'aviation sont presque le seul moyen d'infliger des dégâts de feu décisifs aux réserves ennemies dans la profondeur opérationnelle et opérationnelle-tactique la plus proche. À des distances de plus de 100 km de la ligne de front, l'aviation domine sans partage dans le domaine de la destruction par le feu des cibles ennemies.
Caractéristiques de l'armée de l'air en tant que type de forces armées RF
Avant de caractériser l'Armée de l'Air moderne comme une branche des Forces Armées RF, rappelons l'officier d'artillerie italien Giulio Due (1869 - 1930), qui en 1910 avança l'idée du rôle prépondérant de l'aviation dans une guerre future ( "Droit doctrinal"). Cependant, cette idée n'a pas trouvé de support pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918). Plus tard, il est apparu dans ses écrits : « Suprématie dans les airs » et « Formes probables d'une guerre future » en tant que théoricien de la guerre aérienne. Dans ces ouvrages, Douai soutenait que l'aviation, ayant acquis la suprématie aérienne, pouvait seule remporter la victoire dans la guerre par des frappes contre l'État et les centres économiques de l'ennemi.
À l'heure actuelle, on peut dire avec raison que nombre des prédictions de Douai deviennent pertinentes et influencent la théorie de l'art militaire et la construction organisationnelle de l'armée de l'air.
Les forces aériennes modernes des forces armées RF sont également construites d'une nouvelle manière, avec les principales caractéristiques suivantes:
1. Puissance de combat élevée ;
2. Préparation au combat élevée, qui détermine la capacité de déclencher les hostilités dans toutes les conditions de la situation à temps;
3. La polyvalence, qui détermine la capacité à mener des opérations de combat efficaces :
¾ simultanément dans divers environnements physiques : au sol (couvrant des troupes et détruisant des cibles au sol), en mer (détruisant des objets de surface et sous-marins) et dans les airs ;
¾ jour et nuit, dans diverses conditions climatiques et météorologiques ;
¾ avec des frappes aériennes à courte, moyenne et longue portée et en hauteur à l'aide d'armes aériennes de haute précision et non guidées dans des ogives conventionnelles et nucléaires.
De plus, l'armée de l'air moderne des forces armées RF surveille en permanence l'espace aérien du pays afin d'alerter ses troupes, et est également capable de remplir ses fonctions face aux tirs ennemis et à l'utilisation de la guerre électronique par lui.
Haute mobilité - la capacité de transporter rapidement et en temps voulu des troupes et du matériel militaire par voie aérienne sur de longues distances, d'une direction stratégique à une autre, ainsi que de réagir rapidement à l'évolution des situations et d'influencer immédiatement le cours de la confrontation armée.
Dans le même temps, lors de la caractérisation de l'armée de l'air, il ne faut pas oublier que l'aviation nécessite des bases spécialement préparées, elle est vulnérable au sol, notamment lors d'une frappe préventive de l'ennemi, en plus de son efficacité
le fonctionnement dépend en grande partie des conditions météorologiques.
Ainsi, les forces aériennes des forces armées RF se distinguent par leur grande puissance de feu et de frappe, leur portée et leur capacité à déplacer rapidement les efforts d'une direction à l'autre, mais en même temps, elles ne sont pas sans certaines lacunes.
Structure organisationnelle et composition de l'armée de l'air
La structure organisationnelle de toute troupe est formée selon un certain nombre de principes, dont le principe de sa conformité aux exigences d'une utilisation efficace au combat est décisif.
En d'autres termes, la composition qualitative et l'organisation des sous-unités, unités et formations déterminent le succès dans la conduite des opérations de combat.
La structure organisationnelle doit garantir la pleine utilisation des capacités de combat des équipements, un contrôle efficace, fiable et pratique, une répartition optimale des forces et des moyens dans l'exécution des missions de combat, une grande maniabilité, une facilité de base, etc.
Après avoir fusionné avec les forces de défense aérienne du pays, qui étaient auparavant un type d'avion, l'armée de l'air comprend actuellement à la fois des forces et des moyens purement aériens et des systèmes de défense aérienne basés au sol (systèmes de missiles anti-aériens et systèmes radio pour fins diverses).
Actuellement, l'armée de l'air comprend les types de troupes suivants :
¾ aviation (types d'aviation : bombardier, d'assaut, de chasse, de reconnaissance, de transport, spéciale) ;
¾ troupes de missiles anti-aériens ;
¾ troupes du génie radio;
¾ parties et subdivisions : communications, communications et RTO, guerre électronique, troupes du génie,
¾ pièces et unités de l'arrière.
L'aviation de bombardement est armée de moyens stratégiques, à longue portée et
bombardiers de première ligne (tactiques) de différents types. Il est conçu pour vaincre des groupements de troupes, détruire d'importantes installations militaires, énergétiques et des centres de communication principalement dans la profondeur stratégique et opérationnelle de la défense de l'ennemi. Les bombardiers peuvent transporter des bombes de différents calibres, conventionnels et nucléaires, ainsi que des missiles guidés air-sol.
L'aviation d'assaut est destinée au soutien aérien des troupes, à la destruction de la main-d'œuvre et des objets principalement sur la ligne de front, dans la profondeur opérationnelle tactique et immédiate de l'ennemi, ainsi qu'à la lutte contre les avions ennemis dans les airs. L'une des principales exigences d'un avion d'attaque est la grande précision de frappe des cibles au sol. Armement : canons de gros calibre, bombes, roquettes.
L'aviation de chasse est la principale force de manœuvre et est conçue pour détruire les moyens d'attaque aérienne ennemis afin de couvrir les troupes, les directions et les objets les plus importants de leur impact et d'assurer les opérations de combat d'autres types d'aviation.
L'aviation de reconnaissance est conçue pour effectuer une reconnaissance aérienne de l'ennemi, du terrain et des conditions météorologiques, et peut détruire des objets cachés ennemis. Les vols de reconnaissance peuvent également être effectués par des bombardiers, des chasseurs-bombardiers, des avions d'attaque et de chasse. Pour ce faire, ils sont spécialement équipés de matériel photographique pour la prise de vue de jour comme de nuit dans divers
balances, stations radio et radar à haute résolution, radiogoniomètres, matériel d'enregistrement sonore et de télévision, magnétomètres. L'aviation de reconnaissance est subdivisée en aviation de reconnaissance tactique, opérationnelle et stratégique.
L'aviation de transport est conçue pour transporter des troupes, du matériel militaire, des armes, des munitions, du carburant, de la nourriture, des atterrissages aériens, l'évacuation des blessés, des malades, etc.
L'aviation spéciale est conçue pour la détection et le guidage radar à longue portée, le ravitaillement en vol des avions, la conduite de la guerre électronique, la radioprotection, la protection chimique et biologique, le contrôle et les communications, le soutien météorologique et technique, le sauvetage des équipages en détresse, l'évacuation des blessés et des malades .
Les troupes de missiles anti-aériens sont conçues pour protéger les installations et les groupes de troupes les plus importants du pays contre les frappes aériennes ennemies. Ils constituent la principale puissance de feu du système de défense aérienne (AD). Les ZRV sont armés de systèmes de missiles anti-aériens et de systèmes de missiles anti-aériens à des fins diverses, qui ont une grande puissance de feu et une grande précision pour détruire les armes d'attaque aérienne ennemies.
Les troupes radiotechniques agissent comme la principale source d'informations sur un ennemi aérien et sont conçues pour effectuer sa reconnaissance radar, contrôler les vols de leurs aéronefs et respecter toutes les règles départementales d'utilisation de l'espace aérien par les aéronefs. Ils émettent des informations sur le début d'une attaque aérienne, des informations de combat pour les forces de missiles anti-aériens et l'aviation de défense aérienne, ainsi que des informations pour contrôler les formations, unités et sous-unités de défense aérienne. Les troupes radiotechniques sont armées de stations radar et de complexes radar capables de détecter non seulement des cibles aériennes mais également des cibles de surface à tout moment de l'année et de la journée, quelles que soient les conditions météorologiques et les interférences.
Les unités et sous-unités de communication sont conçues pour déployer et exploiter des systèmes de communication afin d'assurer le commandement et le contrôle des troupes dans tous les types d'activités de combat.
Les unités et sous-unités de communication et de soutien technique radio sont conçues pour assurer le contrôle des unités et sous-unités d'aviation, la navigation des aéronefs, le décollage et l'atterrissage des aéronefs et des hélicoptères.
Les unités et sous-unités de guerre électronique sont conçues pour interférer avec les radars aéroportés, les viseurs, les moyens de communication et de radionavigation des attaques aériennes ennemies.
Les unités et sous-unités des troupes du génie, ainsi que les unités et sous-unités de radioprotection, de protection chimique et biologique sont conçues pour effectuer respectivement les tâches les plus complexes du génie et du soutien chimique.
Sur le plan organisationnel, l'armée de l'air se compose de bases aériennes des groupes d'aviation de première et deuxième catégorie.
La base aérienne comprend le commandement, les unités de combat, les unités de soutien.
La structure de l'arrière de la base aérienne est illustrée à la fig. 3., la structure organisationnelle d'une base aérienne typique est illustrée à la fig. 4.
Adjoint com. Bases logistiques - responsable de la logistique
service de production
Bataillon de la garde
ingénieur environnemental
Cantines
TEC (technicien automobile) Entrepôts
Contrôle et point technique
Société d'exploitation d'aérodrome
Riz. 3. La structure de l'arrière de la base aérienne
commandant de la base
Succursale de BP
Service spécial
Groupe de gestion des vols
Service PS et PD
Service photographique aérien
escadron d'aviation
Service métrologique
Service AI
Département de RTO
Service RKhBZ
Service EW
Bataillon de communications RTO et ACS
Groupe de régulation et de maintenance
Détachement d'aviation
Riz. 4. Structure organisationnelle typique de la base aérienne
Pour effectuer les tâches pertinentes, le commandant de la base aérienne, par l'intermédiaire du commandant adjoint de la base pour la logistique, est subordonné aux services arrière, et par l'intermédiaire du chef d'état-major - le commandant adjoint de la base - le bataillon des communications, RTO et ACS, le poste de commandement, ainsi que les services: ingénierie, spécial, photographie aérienne, RKhBZ, guerre électronique, ZGT, météorologique et topographique, en outre, le département opérationnel, le département communication et technique, le département organisation-mobilisation et recrutement, et le service ZGT sont subordonné au chef d'état-major.
Les unités de combat de la base aérienne sont 2-3 escadrons d'aviation (groupes d'aviation).
L'escadron d'aviation est la principale unité tactique et de tir. Un escadron d'aviation peut être basé sur un aérodrome séparé.
Chaque escadron se compose de 2-3 détachements (liens) et d'un lien de 3-4 avions.
La liaison aérienne (détachement) est la plus petite unité tactique et de tir.
L'équipage d'aviation de l'aéronef se compose du commandant d'équipage, d'autres membres du personnel navigant, du personnel d'ingénierie et de maintenance engagé dans la préparation et l'exploitation de l'aéronef. La composition de l'équipage est déterminée en fonction du type d'aviation et des tâches effectuées.
Principes fondamentaux de la préparation au combat des unités et sous-unités d'aviation
La préparation au combat est la capacité des troupes, dans n'importe quelle situation, à commencer les opérations de combat à temps et à mener à bien les tâches assignées. Cela dépend de la formation au combat et des qualités morales et psychologiques du personnel, du degré de maîtrise de l'équipement militaire, du niveau de discipline et d'organisation, de la fiabilité du commandement et du contrôle des subordonnés, du degré de dotation en personnel et en équipement militaire, le degré d'entretien de l'équipement, etc.
La préparation au combat se caractérise par la durée des opérations de combat continues face à l'opposition active de l'ennemi, qui détermine sa capacité de survie. L'un des principaux indicateurs de l'état de préparation au combat est le moment où les unités d'aviation (sous-unités, escadrons) sont prêtes à effectuer une mission de combat (vol de combat), qui détermine sa mobilité au combat.
Comme le montre l'expérience, la guerre commence soudainement, de sorte que le temps nécessaire pour amener les unités et les formations d'aviation à la préparation au combat est limité.
Les degrés suivants de préparation au combat des unités et formations d'aviation sont distingués:
¾ constante ;
¾ augmenté ;
¾ danger militaire ;
¾ plein.
La préparation au combat, constante, est un état dans lequel l'aviation
les unités et les formations ont toujours une capacité de combat élevée, effectuent en permanence un entraînement au combat et peuvent à tout moment se préparer aux opérations de combat de manière organisée et dans les délais impartis.
Avec une préparation au combat "constante", les vols sont organisés conformément au plan de formation. Les postes de commandement ont pour fonction d'assurer le contrôle du vol et le devoir de combat. Un pourcentage fixe d'état de fonctionnement de l'équipement aéronautique est maintenu, il y a un équipage prêt au combat pour chaque avion. Les moyens d'appui sont dans les parcs en postes.
Préparation au combat, accrue - un tel état des unités d'aviation dans lequel une partie des forces peut immédiatement commencer des sorties de combat et terminer les préparatifs des opérations de combat dans leur ensemble dans les plus brefs délais. Dans le même temps, un service 24 heures sur 24 est introduit au quartier général, des unités et des formations sont préparées pour le redéploiement, une mise en service accélérée des avions du TEC et des ateliers de réparation d'avions (AWS) est organisée, la sécurité et la défense de l'aérodrome se renforce, une permanence est organisée au poste de commandement, les avions
s'apprête à décoller.
La préparation au combat, le danger militaire est un tel état d'unités et de formations d'aviation dans lequel elles, dans leur ensemble, peuvent commencer à effectuer des missions de combat dans les plus brefs délais.
Les unités et formations d'aviation sont rééquipées, des missions de combat sont assignées aux équipages de conduite, des armes personnelles sont distribuées, le système de contrôle est entièrement déployé, etc.
Préparation au combat, complète - c'est l'état des unités et des formations d'aviation dans lesquelles elles peuvent immédiatement commencer à mener à bien les missions de combat assignées. L'équipage de conduite est dans l'avion.
Au cours des opérations de combat, les équipages d'aéronefs sont à des degrés divers de préparation pour le vol de combat avant de décoller pour effectuer une mission de combat.
Trois degrés de préparation au combat des équipages pour le vol de combat sont établis. La préparation n ° 1 prévoit l'emplacement des aéronefs à proximité du départ.
Les moteurs ont été testés, les avions ont été ravitaillés, les roquettes et les bombes ont été suspendues, les canons ont été chargés. Les pilotes sont dans les cockpits, le staff technique de l'avion. La mission est fixée. Le calcul du poste de commandement est sur le lieu de travail, l'équipement est prêt à fonctionner. Dans les unités VTA et hélicoptères, le matériel militaire est chargé, les troupes sont dans les cockpits.
Le séjour continu dans la préparation numéro un est établi en une heure.
État de préparation n° 2. Les aéronefs sont stationnés, camouflés, mais prêts à décoller immédiatement. Le personnel est situé à proximité de l'avion. Le calcul du poste de commandement est prêt pour l'activation immédiate de l'équipement. Dans les unités VTA et hélicoptères, la force d'atterrissage est dans sa position initiale d'atterrissage.
Préparation n ° 3. Les aéronefs (hélicoptères) sont préparés pour une sortie, dispersés, déguisés. Des roquettes et des bombes sont prêtes à être suspendues sous l'avion et sont situées à proximité des avions. Le personnel navigant et technique est dans la salle de classe, travaille ou se repose aux endroits établis par le commandant de bord et est prêt à suivre immédiatement l'avion.
Une partie du personnel technique est de service à bord de l'avion, prête à commencer immédiatement la suspension des bombes et des missiles et à démarrer les moteurs. Selon la mission de combat assignée, il peut y avoir
toutes les unités basées sur le même aérodrome.
Afin d'augmenter la préparation au combat sur les aérodromes et les postes de commandement, des missions de combat peuvent être introduites. Il prévoit le maintien de forces et de moyens spécialement affectés en vue de résoudre des tâches soudaines ou de mener des opérations de combat. Pendant le service de combat, les aéronefs peuvent être à l'aérodrome ou dans les airs. Les forces et moyens en service agissent sur ordre des commandants supérieurs et en cas d'urgence - sur décision des commandants des unités en service (unités)
Dispositions de base pour la conduite des opérations de combat par les unités, unités et formations d'aviation
Soutien au combat
L'appui au combat consiste en l'organisation et la mise en œuvre de mesures visant à atteindre une efficacité élevée dans les opérations de combat de sa propre aviation et à réduire l'efficacité de l'utilisation des forces et des moyens ennemis.
Les types de soutien au combat sont :
¾ reconnaissance aérienne ;
¾ guerre électronique ;
¾ aide à la navigation ;
¾ génie des communications et radio;
¾ déguisement tactique;
¾ radioprotection chimique et biologique ;
¾ sécurité nucléaire ;
¾ support topographique et géodésique ;
¾ assistance météorologique ;
¾ soutien technique ;
¾ aide à la recherche et au sauvetage ;
¾ lutte psychologique ;
¾ couverture rapprochée et défense au sol.
Reconnaissance aérienne(VR) est le type de soutien au combat le plus important. Il vise à obtenir, collecter et étudier des données sur l'ennemi aérien et terrestre, le terrain et la zone de combat.
La réalité virtuelle en temps de paix est organisée et réalisée aux fins suivantes : révéler les signes de la préparation de l'ennemi aux opérations militaires, l'heure et les directions possibles pour le début de l'invasion ; clarification de la composition du combat et changements dans la nature des activités des groupements de forces ennemis; détermination des coordonnées et autres caractéristiques des objets d'actions ; obtenir les données de renseignement nécessaires à l'entraînement au combat, à la planification des opérations et à l'entraînement au combat
Actions.
La VR avec le déclenchement des hostilités est organisée et conduite afin de : fournir au commandement et aux états-majors des formations, formations et unités les données de renseignement nécessaires pour prendre des décisions éclairées et mener efficacement les opérations (conduite des hostilités) ; clarification de l'emplacement et de la nature des activités des objets de frappe et contrôle de l'efficacité de leur destruction; identifier les changements dans la situation opérationnelle et tactique dans les zones de combat ; révélant la préparation de l'ennemi à l'utilisation des armes nucléaires.
Les principales tâches du VR sont les suivantes: identifier et clarifier la composition au combat, la position et la nature des activités des groupements de forces ennemis, tout d'abord, ses systèmes de missiles nucléaires, l'aviation sur les aérodromes, les systèmes de défense aérienne et les principales installations de commandement et de contrôle ; reconnaissance supplémentaire des objets d'action dans le but de livrer la première frappe et les suivantes; désignation des cibles et orientation des groupes de frappe de l'aviation sur les objets d'action ; révéler les zones de formation des réserves ennemies et les directions de leur avance; surveiller les résultats des frappes contre des cibles ennemies ; effectuer des reconnaissances météorologiques, des reconnaissances de rayonnement sur les routes de vol et dans les zones de combat.
Les principaux moyens de reconnaissance aérienne sont les avions de reconnaissance habités et non habités. Ils sont capables d'atteindre rapidement des cibles de reconnaissance situées à une distance considérable, d'inspecter de vastes zones en peu de temps, d'obtenir des données de renseignement fiables sur l'ennemi et de les transmettre rapidement au commandement. Afin de fournir le soutien le plus complet et le plus opportun aux opérations de combat, la reconnaissance aérienne doit constamment interagir avec d'autres types de reconnaissance. Dans l'armée de l'air, la reconnaissance est divisée en deux composantes, à savoir la reconnaissance aérienne et la reconnaissance au sol. La reconnaissance aérienne est effectuée par des unités de reconnaissance aérienne régulières et non standard, et la reconnaissance au sol comprend la reconnaissance radar et la reconnaissance par observation visuelle.
Guerre électronique(EW) est organisé et mené afin d'identifier et de contrôler le fonctionnement des objets électroniques, de collecter, d'analyser et de synthétiser des données sur la situation électronique, de désorganiser le commandement et le contrôle des troupes (forces) ennemies, de réduire l'efficacité de l'utilisation de ses armes, équipements militaires et moyens techniques de reconnaissance et de guerre électronique, ainsi que pour assurer le fonctionnement stable des systèmes et moyens de commandement et de contrôle de ses propres troupes (forces) et armes. Elle est menée en étroite combinaison avec la destruction par le feu des principaux objets des systèmes et moyens de commandement et de contrôle des troupes (forces), des armes, de la reconnaissance et de la guerre électronique de l'ennemi et d'autres types d'appui au combat.
Les objectifs de la guerre électronique sont atteints en effectuant des tâches de suppression électronique (REW) des objets radio-électroniques des systèmes de commandement et de contrôle des troupes (forces), des armes, de la reconnaissance et de la guerre électronique de l'ennemi ; protection radio-électronique (REZ) des moyens radio-électroniques de leurs systèmes de commandement et de contrôle des troupes (forces) et des armes ; l'appui de l'information radioélectronique (RIO) à l'emploi de leurs forces et moyens.
La guerre électronique est réalisée en influençant les objets radio-électroniques des systèmes de contrôle des troupes (forces), des armes, de la reconnaissance et de la guerre électronique de l'ennemi au moyen de la destruction fonctionnelle, de la suppression électronique, des armes à tête chercheuse, ainsi qu'en modifiant les conditions de la propagation (réflexion) des ondes électromagnétiques.
REZ est réalisée en réalisant des mesures et des actions de troupes (forces) pour éliminer ou réduire l'impact sur leurs objets radio-électroniques des moyens de destruction électronique ennemis, la protection contre ses moyens de renseignement électronique et les interférences radio involontaires (garantissant la compatibilité électromagnétique de moyens radio-électroniques).
RIO est réalisé en menant des activités et des actions de troupes (forces) pour identifier et contrôler le fonctionnement des objets électroniques, collecter, analyser et synthétiser des données sur la situation électronique pour la destruction électronique et la protection électronique.
Les composantes du support d'information électronique sont : la reconnaissance électronique (RER) des objets électroniques ennemis ; contrôle technique complexe (CTC) de l'état de protection contre les moyens techniques de reconnaissance de l'ennemi; collecte, analyse et généralisation des données électroniques de situation. Pour résoudre les problèmes de guerre électronique dans les unités d'aviation, des systèmes aéroportés standard et des moyens de destruction électronique, ainsi que des moyens d'unités de soutien, sont impliqués. Assurer les opérations de combat de l'aviation
les unités sont impliquées dans les forces et les moyens de guerre électronique du chef supérieur.
Prise en charge de la navigation les opérations militaires sont un ensemble de mesures développées et mises en œuvre afin d'atteindre une précision de navigation élevée et l'efficacité de l'utilisation au combat d'armes d'aviation (atterrissage), de reconnaissance et de guerre électronique, d'augmenter la fiabilité des avions de pointage au sol (mer) et dans les airs cibles.
Ingénierie des communications et radio (RTO) les actions de combat sont organisées et menées dans le but d'échanger en temps opportun, de manière fiable et sûre tous les types de messages (informations) dans le système de contrôle des unités d'aviation, la formation et la diffusion d'informations sur l'emplacement des aéronefs à bord des équipages et de points de contrôle dans la zone de responsabilité de l'unité.
L'organisation des communications et de la RTO est une activité ciblée des organes de commandement et de contrôle (fonctionnaires) pour la préparation et l'utilisation au combat des unités et sous-unités de communications et de RTO, y compris la planification, la définition des tâches, leur gestion dans le processus de déploiement, d'exploitation, de réduction et mouvement des systèmes de communication et RTO.
La communication s'effectue à l'aide de moyens de communication radio, satellite, relais radio, troposphériques, filaires, optoélectroniques, mobiles et de signalisation, à l'aide desquels différents types de communication sont assurés : téléphone, visiophone, télégraphe (auditif et direct). impression), télécopie, transmission de données. Ces types de communication peuvent être classifiés ou non classifiés. Avec l'utilisation de moyens de communication mobiles, une communication courrier-poste est fournie, une communication par signal est fournie.
Le support technique radio est réalisé avec l'utilisation d'équipements techniques radio. Les installations RTO de vol comprennent : les aides à la radionavigation - radiobalises à portée azimutale, stations de radionavigation à longue portée, localisation des stations radio d'aérodrome, radiogoniomètres automatiques, radiobalises de marquage ; moyens radar - systèmes radar d'atterrissage, radars de répartition (surveillance), radars d'atterrissage, radars de surveillance d'aérodrome; radiophares de systèmes d'atterrissage instrumentaux - cap, radiophares d'alignement de descente; matériel d'éclairage - matériel d'éclairage, code
balises (à impulsions), stations de projecteurs d'aérodrome; équipement des lieux de travail pour le personnel de fracturation hydraulique au KDP (SKP) - indicateurs à distance du système d'atterrissage avec équipement d'affichage des informations de navigation, moyens de communication et contrôle objectif; système de contrôle à distance centralisé pour les installations RTO.
déguisement tactique est un complexe de mesures interdépendantes et coordonnées en termes d'objectif, de temps et de lieu de mesures organisationnelles, tactiques et militaro-techniques visant à tromper les renseignements ennemis.
Le camouflage tactique est organisé et réalisé afin de rendre difficile pour la reconnaissance ennemie d'obtenir des informations vraies sur l'état, les intentions et les actions de nos troupes et vise à maintenir la préparation au combat et à surprendre dans les actions d'une unité d'aviation.
Le camouflage tactique est effectué à la fois en temps de paix dans le cadre des activités quotidiennes, et dans la préparation et la conduite des hostilités. Il doit être effectué de manière continue, active et complète.
Les principales tâches du camouflage tactique sont les suivantes : assurer le secret du fonctionnement de l'unité d'aviation et tromper la reconnaissance ennemie sur son activité ou sa base.
Les concepts fondamentaux du déguisement sont : la dissimulation, l'imitation, les actions démonstratives, la désinformation.
La dissimulation consiste en l'élimination ou l'affaiblissement des signes démasquants sur les véritables objets de base aéronautique.
L'imitation consiste à reproduire des signes plausibles de démasquage sur de faux objets aéronautiques.
Les actions démonstratives consistent en l'affichage délibéré d'actions aériennes sur de fausses directions et zones (secondaires) conformément au plan de camouflage tactique.
La désinformation consiste à apporter de fausses informations (partiellement vraies, déformées, périmées) à l'ennemi.
Radioprotection chimique et biologique (RCBZ) dans les unités d'aviation, il est planifié, organisé et exécuté afin d'assurer l'exécution des missions de combat dans des conditions de contamination NBC, de minimiser la perte de personnel et d'accroître la protection des unités contre les armes de haute précision et autres types d'armes ennemies.
Les objectifs du RCBZ sont atteints en résolvant les tâches suivantes: identifier et évaluer l'ampleur et les conséquences de l'utilisation d'armes de destruction massive par l'ennemi, la destruction (accidents) de radiations, d'objets chimiquement et biologiquement dangereux; la mise en œuvre d'une protection directe du personnel contre les substances radioactives, toxiques, toxiques et les agents biologiques; réduire la visibilité des troupes et des objets.
RKhBZ comprend :
¾ cran d'explosions nucléaires ;
¾ renseignement et contrôle du RCB ;
¾ collecte, traitement de données sur la situation NBC et fourniture aux autorités des informations nécessaires sur les faits, l'ampleur et les conséquences de l'utilisation d'armes de destruction massive par l'ennemi ;
¾ notification des unités et divisions militaires de l'infection RCB ;
¾ utilisation en temps voulu des équipements de protection individuelle et collective, des propriétés protectrices du terrain, des équipements et autres objets ; spécial
traitement des unités militaires (subdivisions) et désinfection des aérodromes, positions, terrains, structures et autres objets ;
¾ contre-mesures aérosols des armes de reconnaissance et de ciblage de l'ennemi ;
Application aux ¾ d'enduits de mousse de masquage.
Sécurité nucléaire organisé et exécuté afin de fournir en temps voulu des unités de la base d'aviation d'avions porteurs en munitions nucléaires, de les préparer et de les maintenir prêtes à être utilisées au combat, dans le strict respect de la sécurité nucléaire, du secret et de l'exclusion des actions non autorisées à toutes les étapes du travail avec des munitions nucléaires.
Support topographique et géodésique- il s'agit d'un ensemble de mesures prises pour créer les conditions d'étude et d'évaluation du terrain lors de la prise de décision, de la planification des opérations militaires, de l'organisation de l'interaction, du contrôle, ainsi que de l'utilisation efficace des armes et des équipements militaires.
Les tâches principales du support topographique et géodésique sont :
¾ alimentation du siège en cartes topographiques et spéciales ;
Conformément aux documents directeurs de l'Alliance de l'Atlantique Nord, le terme "opération spéciale" signifie organisé et coordonné en termes d'objectif, de lieu et de moment d'action d'unités et de sous-unités des forces armées spécialement formées, entraînées et équipées pour accomplir des tâches spéciales dans le but d'atteindre des objectifs politiques, militaires et économiques.
Le principal avantage des MTR est leur formation spéciale et leur disponibilité constante à être utilisées déjà en temps de paix, lorsque l'utilisation de forces armées conventionnelles est considérée comme politiquement inappropriée ou prématurée, ainsi que les méthodes et tactiques spécifiques de leurs actions dans l'exécution de leurs tâches.
En fonction de la situation actuelle et des tâches assignées, les forces d'opérations spéciales des forces armées des États étrangers peuvent effectuer :
actions de reconnaissance et de sabotage ;
subversion;
actions spéciales;
les actions visant à assurer la sécurité intérieure sur le territoire d'un autre État ;
impact psychologique;
opérations d'information;
action habilitante.
Pour les opérations de reconnaissance et de sabotage comprennent: obtenir des informations sur l'ennemi, effectuer des sabotages, déterminer les coordonnées de divers objets, guider des avions, ajuster les tirs d'artillerie et les frappes de missiles, détruire les armes de haute précision ennemies, mener des activités de renseignement électronique et de guerre électronique. Dans des conditions d'égalité approximative des armes dans les armes conventionnelles, le commandement des armées des pays de l'OTAN par de telles actions s'attend à atteindre la supériorité sur l'ennemi, le privant d'une partie importante de son potentiel militaire, ainsi qu'à violer le commandement et le contrôle de troupes et armes.
Subversion basés sur l'utilisation de tactiques de guérilla, consistent à organiser un mouvement insurrectionnel et de guérilla en territoire ennemi.
Actions spéciales impliquent la saisie d'échantillons d'armes, de matériel militaire, de documents importants, ainsi que de personnalités politiques, étatiques et militaires de premier plan, la libération de prisonniers de guerre et de prisonniers et la conduite d'une lutte antiterroriste. Dans le même temps, la lutte antiterroriste implique à la fois des mesures préventives et la destruction directe des terroristes et la libération des otages.
Actions visant à assurer la sécurité intérieure sur le territoire d'un autre État Elles supposent d'abord la lutte contre les mouvements partisans et insurgés, c'est-à-dire la lutte contre-partisane et contre-insurrectionnelle. Ils font partie intégrante des programmes d'assistance militaire aux États étrangers avec lesquels le bloc de l'OTAN est lié par des obligations contractuelles.
Impact psychologique est l'une des principales tâches de la MTR, car les résultats de sa mise en œuvre affectent de manière significative le succès de l'opération dans son ensemble. Les mesures d'impact psychologique, réalisées par les unités et sous-unités des forces d'opérations spéciales, impliquent : la création d'un environnement politique « favorable » ; formation de l'opinion publique internationale; décomposition de l'esprit combatif de l'ennemi et atteinte à son autorité; travailler avec les prisonniers et la population.
Les forces d'opérations spéciales mènent des opérations psychologiques seules ou dans le cadre d'une opération de théâtre. Le personnel des unités MTR, qui connaît la langue, la culture et les caractéristiques de la région, élabore et met en œuvre des programmes d'impact psychologique lors d'opérations psychologiques (le contenu de ces programmes comprend généralement des informations générales, un avertissement sur la présence de tout danger, appels à la reddition accompagnés d'explications et de promesses appropriées, déclarations de disponibilité à fournir une assistance à la population pendant et après l'achèvement de l'opération militaire, etc.).
Opérations d'information sont menées dans le but de désinformer et d'induire l'ennemi en erreur, en supprimant ses flux et systèmes d'information, notamment en lançant des frappes ponctuelles contre des supports d'information clés. À cette fin, des groupes de reconnaissance et de sabotage équipés d'équipements spéciaux peuvent être utilisés pour se connecter à des canaux d'information et diffuser rapidement des informations via des satellites, Internet, la télévision, la radio et d'autres médias.
Activation des actions peuvent être menées en temps de paix et en temps de guerre.
Ces actions comprennent :
effectuer des reconnaissances dans l'intérêt des actions des forces d'opérations spéciales ;
organiser le repli ou le déploiement sur l'arrière des détachements opérationnels et leur évacuation du territoire ennemi ;
soutien au combat et logistique, évacuation des blessés et des malades, déploiement d'hôpitaux pour partisans et insurgés, entraînement des formations de combat des forces de résistance ;
impact psychologique sur la population et les troupes ennemies.
Selon les experts militaires des pays membres de l'OTAN, au stade de l'escalade de la situation militaro-politique, les principaux efforts se concentrent sur les actions de soutien afin de créer des conditions favorables à la transition ultérieure vers des actions subversives et spéciales actives. Quelques jours avant le déclenchement de la guerre, le groupement MTR déployé en territoire ennemi procède à des opérations de reconnaissance et de sabotage dans le but de créer des conditions favorables à la frappe de groupements de troupes.
L'utilisation au combat des forces d'opérations spéciales est envisagée, avant tout, dans l'intérêt des premières batailles de la période initiale de la guerre. Au cours des hostilités, les forces d'opérations spéciales accomplissent des tâches stratégiques et opérationnelles.
Lors de l'organisation de la formation des forces d'opérations spéciales pour l'accomplissement des tâches conformément à leur destination, une attention particulière est accordée aux tactiques d'opérations dans les zones de première ligne et de première ligne. Sur la base de l'expérience des conflits modernes, les dirigeants des forces armées des États-Unis et d'autres pays membres de l'OTAN ont élaboré l'utilisation de groupes de reconnaissance et de sabotage (DRG) des forces d'opérations spéciales dans le but de fournir des troupes de premier échelon, y compris des brigades jusqu'à une profondeur de 40 km, des divisions jusqu'à une profondeur de 100 km , des corps - à moins de 300 km et des formations opérationnelles conjointes - 700 à 800 km.
Le repli du DRG derrière les lignes ennemies peut s'effectuer :
par voie terrestre - en traversant la frontière ou la ligne de front ;
par avion - par avions, hélicoptères, deltaplanes, autres moyens;
par l'eau - à l'aide de cotres, de bateaux, d'équipements de plongée légers, etc.
Le mouvement du DRG derrière les lignes ennemies s'effectue de manière secrète, principalement de nuit ou dans des conditions de visibilité limitée, avec le respect obligatoire des mesures de sécurité et de camouflage, y compris sur les équipements de combat et autres capturés à l'ennemi. En même temps, la transition quotidienne de la marche peut être
30 - 50 kilomètres. Les groupes subversifs et de reconnaissance sont capables de rester derrière les lignes ennemies pendant 30 jours ou plus. Dans les zones de destination, il est prévu d'opérer seul, en binôme ou en petits groupes, tandis que diverses méthodes de camouflage sont largement utilisées (des documents de couverture aux uniformes militaires ennemis ou aux vêtements civils).
Les postes de commandement et les centres de communication, les lanceurs de missiles, les éléments importants des aérodromes, les installations logistiques et de défense aérienne, les centres de communication et autres objets, dont la désactivation perturbe le fonctionnement des systèmes de contrôle ennemis, sont généralement affectés à des groupes de sabotage et de reconnaissance pour destruction (destruction ). Ils peuvent créer des zones d'inondation, de destruction et de contamination, et isoler certaines zones.
La destruction (incapacité) des objets ennemis est effectuée: en infligeant des dégâts avec des armes à feu; saper avec l'utilisation de moyens explosifs de mine; incendie criminel à l'aide de substances incendiaires et combustibles; destructions et dommages mécaniques, électromagnétiques ; suppression électronique; inondation, empoisonnement ou pollution des réservoirs et des sources d'eau.
Le DRG est capable d'ouvrir (détecter et déterminer les coordonnées) jusqu'à deux objets par jour, de frapper un gros objet stationnaire et de détruire jusqu'à trois cibles mobiles. La probabilité d'achever la tâche du DRG de détruire un objet typique est de 0,5 à 0,7, ce qui place les agences d'opérations spéciales sur un pied d'égalité avec les armes de haute précision en termes de capacités de frappe.
Au cours de la période précédant les hostilités, et avec leur début, jusqu'à 75 % de la population ennemie de la composition actuelle du groupement des forces d'opérations spéciales. Dans le même temps, jusqu'à 25 % peuvent être utilisés dans l'intérêt de la préparation des hostilités, jusqu'à 60 % dans l'exécution de la tâche immédiate et jusqu'à 15 % dans l'intérêt de l'achèvement de la tâche finale. créés par les DRG.
La profondeur optimale des actions de reconnaissance et de sabotage est de 50 à 150 km, et les actions spéciales et subversives sont généralement menées à une profondeur opérationnelle et stratégique.
Les bases des actions tactiques de la DRG sont : plaque; actions d'embuscade; sabotage; recherche d'objets ; pointer des missiles et des armes aériennes de haute précision sur des cibles à l'aide de radiobalises et de dispositifs d'éclairage laser ; observation.
Les caractéristiques de ces actions tactiques sont des frappes soudaines à court terme utilisant la manœuvre et une sortie rapide de la bataille, en règle générale, la nuit ou dans des conditions de visibilité limitée.
Plaque (schémas 1,2) est le moyen le plus courant d'actions tactiques du DRG. Il prévoit une attaque soudaine contre un objet dans le but de le détruire et de le neutraliser, en détruisant le personnel et le matériel. Le raid comprend une sortie cachée vers la zone désignée, l'infliction rapide de dégâts de feu, une sortie rapide de la bataille et une retraite.
Le raid est précédé d'une reconnaissance approfondie, à la suite de laquelle les éléments suivants sont établis : l'emplacement de l'objet ; la composition, l'armement et la nature des actions de l'ennemi sur celui-ci ; approches secrètes de l'objet et de la direction (lieu) qui procure la plus grande surprise de l'attaque ; la présence d'obstacles et de barrières aux abords de l'objet; la direction (zone) à partir de laquelle l'ennemi peut fournir une assistance à l'objet, par quelles forces et moyens ; les voies d'évacuation.
Pour effectuer un raid, en règle générale, trois sous-groupes sont formés à partir du DRG: assaut, appui-feu et appui au combat (interdisant l'approche des renforts), ainsi que des observateurs (deux reconnaissance - saboteurs). Lors d'un raid, la DRG peut effectuer : la détonation à distance d'engins explosifs miniers et nucléaires par des canaux de contrôle radio et laser ignifugés et conducteurs d'électricité ; effectuer des tirs ciblés à partir de divers types d'armes ; guidage des avions d'attaque par désignation de cible.
Actions d'embuscade (schémas 3,4) consistent en l'avance et la localisation secrète du DRG sur les itinéraires de mouvement attendus ou probables de l'ennemi pour une attaque surprise contre lui dans le but de capturer des prisonniers, des documents, des armes, du matériel et des équipements militaires, désorganiser et retarder leur avance, provoquant la panique et la destruction (capture) de main-d'œuvre et de matériel militaire. Les embuscades sont organisées sur n'importe quel terrain, à tout moment de l'année, de jour comme de nuit et dans diverses conditions météorologiques.
Pour réaliser une embuscade, les sous-groupes suivants sont généralement formés à partir du DRG :
sous-groupe de tir - pour détruire l'ennemi avec le feu d'armes légères, de lance-grenades et de grenades à main;
un - deux sous-groupes d'exploitation minière - pour l'installation d'obstacles explosifs de mines dans des zones sélectionnées du terrain (route) et leur détonation à l'heure convenue;
sous-groupe de capture - pour une attaque directe contre l'ennemi afin de capturer des prisonniers, des documents, des armes et du matériel militaire;
sous-groupe de soutien - pour couvrir de feu les actions des autres sous-groupes pendant le raid et lorsqu'ils se retirent après avoir terminé la tâche;
observateurs (deux saboteurs de reconnaissance) - pour avertir en temps opportun les sous-groupes du DRG de l'approche de l'ennemi sur le site de l'embuscade.
Déviation (schéma 5) prévoit des actions secrètes et soigneusement préparées par le DRG ou des saboteurs de reconnaissance individuels pour désactiver les objets les plus importants ou leurs éléments en utilisant des méthodes de destruction mécaniques, chimiques et autres non liées à la lutte contre les incendies pour atteindre l'objectif fixé. Le sabotage peut être effectué avec pénétration légale ou illégale de l'objet. Le sabotage, en règle générale, est précédé d'une reconnaissance supplémentaire approfondie de l'objet, au cours de laquelle l'ordre de protection et de défense, les endroits (éléments) les plus vulnérables de l'objet, les approches cachées et les voies d'évacuation sont déterminés.
Au cours des actions de sabotage, il est envisagé :
mettre hors de combat des objets particulièrement importants de l'ennemi ou leur destruction;
interruption ou défaillance des lignes de communication ;
la saisie d'individus ou d'échantillons d'armes et d'équipements militaires, leur transfert vers des zones désignées ;
la destruction ou la neutralisation d'éléments de l'infrastructure militaire ;
dommages aux infrastructures d'information ennemies.
Rechercher un objet (schémas 6,7) consiste en une inspection séquentielle du terrain dans une zone donnée afin de détecter un objet, d'identifier ses éléments, son état et sa nature d'activité, puis de déterminer les coordonnées exactes de sa localisation. Lors de l'organisation et de la conduite d'une recherche de moyens radioélectroniques ennemis, un équipement spécial de radiogoniométrie de petite taille est utilisé.
La recherche est effectuée par plusieurs groupes de reconnaissance (RG) nommés par les DRG, dont la composition et le nombre dépendent de la zone de la zone de reconnaissance, des informations sur l'ennemi, de la disponibilité des communications radio, des conditions du terrain et d'autres facteurs. . Dans le cadre du groupe de travail, deux ou plusieurs saboteurs de reconnaissance avec équipement de communication peuvent opérer.
Le groupe de reconnaissance se voit attribuer une voie ou la direction de la reconnaissance est indiquée. Le commandant du DRG devrait être avec le RG opérant dans la direction de l'emplacement le plus probable de l'objet de recherche, ou dans le cadre des forces principales du DRG, en maintenant une communication constante avec le RG. Après avoir découvert un objet à détruire, les RG se rendent dans la zone de rassemblement, effectuent les préparatifs appropriés, puis le RG dirige les avions ou appelle le feu des troupes d'artillerie et de missiles.
L'utilisation de radiobalises ou la mise en œuvre d'un éclairage laser d'objets identifiés (cibles) pour le ciblage d'armes de frappe (schémas 8.9). Cette méthode d'actions tactiques du DRG est réalisée dans l'ordre suivant: après la détection de l'objet, ses coordonnées sont déterminées, les moyens de guidage et de désignation de cible laser sont secrètement installés à proximité immédiate de l'objet et l'observation est organisé. Une fois la frappe terminée, une reconnaissance supplémentaire des résultats de la défaite est effectuée et, si nécessaire, les coordonnées des éléments survivants (non endommagés) de l'objet (cible) sont spécifiées.
Observation (schéma 10) prévoit une inspection visuelle de la zone afin d'obtenir les informations les plus fiables sur l'ennemi. L'observation est organisée et conduite en continu à tout moment de l'année et de la journée. La nuit et dans des conditions de visibilité réduite, la surveillance est complétée par des écoutes clandestines. Lors de l'organisation de l'observation, des secteurs d'observation, des points de repère et des noms conditionnels d'objets locaux sont établis. La nuit et dans des conditions de visibilité réduite, la surveillance est effectuée à l'aide d'appareils de vision nocturne et d'autres moyens techniques. La profondeur de la reconnaissance par observation dépend de la nature du terrain, des conditions météorologiques, des moyens optiques et autres moyens techniques de reconnaissance. Lors de l'observation des mouvements de l'ennemi, des zones où sont basés leurs avions (aviation de l'armée), des équipements de reconnaissance et de signalisation sont utilisés.
Des observateurs ou des postes d'observation (PO) composés d'au moins deux personnes, dont un cadre supérieur, sont nommés pour effectuer l'observation. Le lieu d'observation est choisi de telle sorte qu'il offre une bonne visibilité sur une longue distance, un camouflage et des approches secrètes. La tâche d'un observateur (OP) est généralement définie sur le terrain, mais dans certains cas, elle peut également être définie dans une base (camp de jour) avec une sortie ultérieure vers le lieu d'observation. Le secteur d'observation est divisé par profondeur en zones: proche - jusqu'à
400m; moyen - jusqu'à 1 km; éloigné - jusqu'aux limites de la visibilité. Les limites des zones sont définies de manière conditionnelle en fonction des points de repère et des objets locaux.
Pour les reconnaissances écoute clandestine des saboteurs de reconnaissance sont nommés qui ont une bonne ouïe, connaissent la langue de l'ennemi et savent bien naviguer la nuit. L'écoute clandestine est effectuée à tout moment de la journée, en particulier la nuit et dans d'autres conditions de visibilité limitée, sans l'utilisation (avec l'utilisation) de moyens techniques et complète l'observation. L'écoute sans l'utilisation de moyens techniques de reconnaissance permet de détecter l'ennemi par des signes sonores (à l'oreille), de déterminer sa localisation et la nature de son activité. La profondeur de reconnaissance par écoute dépend de la nature du terrain, des conditions météorologiques et des activités menées par l'ennemi et peut aller de 100 m à plusieurs kilomètres. L'écoute clandestine à l'aide de moyens techniques est effectuée par des saboteurs de reconnaissance opérant directement à l'emplacement de l'ennemi.
L'expérience des conflits militaires des dernières décennies, en particulier leur phase post-conflit, a nécessité l'élaboration de dispositions conceptuelles pour un nouveau type d'opération : la stabilisation. Pour la première fois, les principes de conduite des opérations de stabilisation ont été énoncés dans la charte de terrain de l'US Army FM 3-0 "Operations" en 2002, et dans la nouvelle édition de la charte en 2008, les fondements théoriques de ce type de fonctionnement ont été révisés. Les actions visant à stabiliser la situation sont actuellement placées sur un pied d'égalité avec des types d'actions militaires telles que la défense et l'offensive. Selon les dispositions des nouvelles chartes, outre la capacité de remporter la victoire militaire sur l'ennemi, l'armée doit être en mesure de mener des opérations de stabilisation afin de consolider les résultats des opérations militaires et de créer les conditions de développement dans la période post-conflit .
Opérations de stabilisation sont une combinaison d'actions offensives et défensives traditionnelles, ainsi que de diverses mesures non militaires visant à établir des contacts avec la population locale, à les aider à établir et à maintenir la stabilité dans le pays, à restaurer les infrastructures et à fournir une aide humanitaire, menées en étroite collaboration coopération avec d'autres organismes chargés de l'application des lois, des organisations et des institutions internationales non gouvernementales.
Le processus de stabilisation est divisé en plusieurs étapes, caractérisées par un rapport et une échelle différents d'utilisation d'outils électriques et non électriques. Au fur et à mesure que nous avançons sur la voie de la stabilisation de la situation, l'intensité du recours à la force militaire doit diminuer régulièrement.
Les "instruments de stabilisation" de la force les plus actifs sont utilisés dans la période qui suit immédiatement la cessation du conflit armé.
Selon les chartes de l'armée américaine, lors des opérations de stabilisation, des groupes tactiques sont créés pour effectuer des missions de combat basées sur la structure typique d'une brigade, d'un bataillon, d'une compagnie et d'un peloton, renforcés par des unités de branches militaires et de forces spéciales. Souvent, la structure de ces groupes tactiques diffère considérablement de la composition des forces terrestres participant aux hostilités.
Toutes les unités faisant partie du groupe-brigade de combat participant à l'opération de stabilisation opèrent dans la zone de responsabilité de la formation, dont les limites coïncident généralement avec les limites des unités administratives locales.
Au cours des opérations de stabilisation, les unités appliquent les principales méthodes tactiques :
recherche et destruction de l'ennemi;
blocage et recherche ;
actions de raid ;
actions d'embuscade;
patrouiller;
actions défensives.