Le 10 janvier 1862, l'inventeur et industriel Samuel Colt décède. C'est lui qui a créé un type fondamentalement nouveau pour son temps. petites armes- revolver.
Améliorant cette arme, Colt et ses partisans ont sorti de nombreux divers modèles. Nous en avons mentionné quelques-uns.
Le revolver Colt Paterson (Colt Paterson) tire son nom de la région où se trouvait l'usine d'armes Samuel Colt dans l'État du New Jersey. À début XIX siècles, toutes les armes légères étaient des serrures à un ou deux coups, et leur conception n'a pas changé pendant plusieurs siècles.
Un type d'arme complètement nouveau, fiable et efficace que Samuel Colt a créé alors qu'il n'avait que 22 ans. L'idée lui est venue alors qu'il travaillait comme marin sur le brick Corvo. Le jeune Samuel a remarqué qu'après avoir tourné le volant, l'une de ses poignées est tombée dans l'embrayage de préhension et le volant a été fixé. Un mécanisme similaire est devenu la base du futur revolver.
Colt a d'abord fabriqué un prototype en bois du tambour pour les charges et a fabriqué un revolver en 1835. Le 25 février 1836, Samuel Colt, 22 ans, a reçu un brevet pour une invention. Mais il a fallu du temps avant que le revolver ne soit reconnu et apprécié par les militaires.
Tout d'abord, il a réussi le test lors d'escarmouches avec les Indiens, qui ont combattu avec les dragons et les Texas Rangers. Mais les experts de l'académie militaire de West Point étaient sceptiques quant au nouveau produit. Ce n'est que lorsque le corps expéditionnaire, qui a combattu avec les Indiens en Floride et au Texas, était armé de revolvers, qu'il a été reconnu. Depuis lors, la demande de revolvers Colt a commencé à croître rapidement.
En attendant, il avait aussi un inconvénient : la gâchette du revolver devait être armée manuellement après chaque tir de l'arme.
Le revolver Colt Walker est apparu pour la première fois en service armée américaine en 1847. Il est considéré comme le revolver le plus gros et le plus puissant à utiliser de la poudre noire.
Un grand rôle dans la création de ce modèle a été joué par Samuel Hamilton Walker, le célèbre ranger. Avec ses quinze collègues, Colt Patterson entre les mains, il a vaincu quatre-vingts guerriers comanches. Mais ce revolver ne convenait pas à Walker. Il imagina "... un revolver d'une demi-longueur de bras, calibre 44 ou 45...", plus fiable qu'un Paterson à cinq coups.
Walker avait besoin d'un outil pouvant être utilisé au galop, qui toucherait à la fois le cavalier et le cheval. De plus, le revolver devait être facilement rechargé. En 1847, trois personnes - Ranger Walker, l'inventeur Samuel Colt et le propriétaire de l'usine d'armes Eli Whitney Jr., se sont associées pour créer un nouveau revolver par des efforts communs.
Le résultat était un revolver capsulaire à six coups avec un cadre ouvert, calibre .44, d'une longueur totale de 15,5 pouces (375 mm), pesant 4,75 livres (environ 2,5 kg.), Mécanisme de détente et pontet améliorés. Avait une charge de poudre de 60 grains (3,9 g) dans chaque chambre. C'est le double de la charge typique lors de l'utilisation de poudre à canon dans d'autres revolvers.
Pendant la guerre américano-mexicaine (1846-1848), le revolver Colt Walker était populaire. Mais il y avait aussi des problèmes avec son utilisation. C'était assez lourd, pendant le tir le levier d'équipement des balles tombait, bloquant le tambour du revolver avec sa tige, et le tambour se cassait parfois.
Pour remplacer Walker, Samuel Colt a développé le revolver Colt Dragoon en 1848. Il est clair qu'en premier lieu la nouveauté était destinée à la cavalerie. Calibre d'arme .44, mécanisme de déclenchement à simple action, tambour à six chambres. Le chargement a été effectué du côté bouche des chambres.
Une caractéristique du revolver Colt Dragoon était le loquet du levier pour équiper le tambour, qui, lorsqu'il était tiré, ne permettait pas à l'avant du levier de tomber. Le nouveau revolver Colt Dragoon est devenu plus durable en augmentant l'épaisseur des parois des chambres, et Samuel Colt a réduit la longueur du canon de 9 pouces à 7,5 pouces. Le revolver Colt Dragoon a été produit de 1848 à 1861.
Le revolver Colt Navy est apparu en 1851. À bien des égards, il était beaucoup plus pratique que son prédécesseur, le Colt Dragoon, et a rapidement gagné en popularité. Soit dit en passant, c'est alors que la société Colt a considérablement augmenté l'exportation de ses produits.
Cela a été facilité par une grande exposition à Londres, de sorte que bientôt les Britanniques ont apprécié cette arme. De plus, le Colt pourrait être immédiatement mis en production.
Le revolver dans son ensemble était similaire au Dragoon, mais de plus petite taille. Le canon octogonal avec un bourrelet était fixé au cadre à l'aide d'une cale passant par l'axe du tambour, ainsi que d'une marée au bas du cadre. L'arme a été produite à l'usine Colt de Londres, qui a fonctionné en 1853-1857.
Ce modèle a été développé comme pistolet pour les coursiers, dont l'agence était la Wells Fargo Company. Colt a développé ce petit revolver de poche en 1848.
Il tire son nom de la société Wells Fargo Express, qui était engagée dans le transfert d'argent, de bagages, de correspondance, de cavaliers armés avec ce revolver.
Ce revolver, qui, soit dit en passant, est toujours produit aujourd'hui, est devenu une légende du Far West. Comparé à d'autres modèles, il avait beaucoup d'avantages. Par exemple, la gâchette pourrait être armée avec la main gauche.
Il était possible de recharger le revolver assez rapidement à une vitesse dont le tireur lui-même était capable - la gâchette était placée sur un demi-coq, la porte du tambour s'ouvrait, la cartouche était retirée du tambour à l'aide de l'éjecteur latéral, puis du tambour lui-même tourné et ainsi de suite 6 fois.
À la fin, bien sûr, il fallait fermer la porte du tambour, ou armer la gâchette en position de tir ou mettre la sécurité.
Le revolver de calibre .45 avec une longueur de canon de 19 cm a reçu plusieurs noms. L'un d'eux est le Colt Peacemaker, car là où il a été utilisé, la paix est rapidement venue.
Américain Revolver Colt Python a conquis de nombreux fans parmi les passionnés d'armes à feu du monde entier en raison de son design épuré. La série de revolvers Colt Python a été développée comme une arme de cible sportive chambrée pour la puissante cartouche .357 Magnum.
Le Colt Python est entré sur le marché de l'armement en 1955. Il était célèbre pour sa haute précision et son excellente finition. La production en série du modèle Python par Colt's Manufacturing Company a été interrompue en octobre 1999. La production de revolvers Colt Python a finalement été interrompue en 2005.
La production du modèle King Cobra a été lancée par Colt en 1986. Le revolver était en acier inoxydable avec une cartouche .357 Magnum. Le canon, comme le modèle Python, avait un boîtier d'axe extracteur sur toute la longueur de la partie extérieure du canon, mais contrairement au Python, le rail supérieur du revolver King Cobra n'était pas ventilé.
La longueur du canon variait de 102 à 152 mm. Des revolvers à canon de 51 mm ont été produits de 1988 à 1992. et de 1994 à 1998. De 1990 à 1992 une variante du revolver avec un canon de 63,5 mm a été produite.
Les viseurs consistaient en un guidon remplaçable, fixé au canon avec une goupille, et un guidon micrométrique réglable. Les joues du manche étaient en caoutchouc synthétique, au lieu du bois traditionnel.
La production du Colt King Cobra a d'abord été arrêtée en 1992, puis a repris en 1994, et finalement interrompue à nouveau en 1998.
Page 1 sur 3
Armes à feu du XIXe siècle
Développement industries techniques liés aux affaires militaires, ont eu lieu au XIXe siècle à un rythme rapide. Tout d'abord amélioré armes à feu. Jusqu'au début du siècle, on utilise des fusils à silex à canon lisse, chargés par la bouche, puis, à partir de 1820, des pistons en cuivre entrent en service. En 1823, le Français Lefoshe a introduit un pistolet à chargement par la culasse. En 1836, l'Allemand N. Dreyse a conçu un pistolet rayé à aiguille avec un verrou coulissant. Il était chargé par la culasse d'une cartouche unitaire contenant un fusible, une charge explosive et une balle. Le fusible a été brisé par un percuteur à aiguille. Dès 1840, le canon Dreyse est adopté par l'armée prussienne, et en 1866, le canon rayé Chasspo, de conception similaire, entre en service dans armée française.
Dans l'artillerie des premières décennies du XIXe siècle. des canons à canon lisse ont également été utilisés, chargés par la bouche de noyaux ronds (en fonte ou en bronze). Depuis les années 1840 des canons rayés, chargés par la culasse, équipés de serrures à coin ou à piston et tirant des projectiles explosifs cylindro-coniques, sont entrés dans la pratique. Après l'introduction de la méthode Bessemer dans la métallurgie, les outils ont commencé à être coulés en acier.
Dans le même temps, de nouveaux explosifs ont été introduits. En 1846-1847. Deux découvertes majeures ont été faites dans ce domaine : le Suisse Christian Friedrich Schönbein a inventé la pyroxyline, et l'Italien Ascanio Sobrero - la nitroglycérine. En 1862, le Suédois Alfred Nobel fonde production industrielle nitroglycérine, puis la production de dynamite.
Le premier navire de guerre a été construit par Fulton en 1814. Cependant, la présence de roues à aubes sur les côtés rendait les navires à vapeur militaires trop vulnérables. Seulement depuis les années 1840. après l'introduction des vapeurs à vis, des changements décisifs ont eu lieu dans les affaires navales. Dans les années 1850 les tatous sont apparus pour la première fois, toujours très volumineux et lents. Les tatous ont reçu un nouveau développement en Amérique dans les années guerre civile Nord et Sud.
P. L. Schilling et B. S. Jacobi ont joué un rôle de premier plan dans le développement des mines sous-marines explosées au moyen de l'électricité. Des améliorations dans le domaine de minecraft ont été utilisées par le commandement russe pendant la guerre de Crimée.
Progrès de la technologie militaire au XIXe siècle
1812-1830 - Mines électriques de Schilling.
Pavel Lvovitch Schilling (1786-1837). Ingénieur électricien russe. En 1812, il manifeste pour la première fois sur le fleuve. Neva à Saint-Pétersbourg explosion d'une mine électrique inventée par lui. Des explosions se sont répétées en 1815, 1822 et 1827. Après Guerre russo-turque 1828-1829 La mine électrique de Schilling a été soumise à des tests militaires et, à partir de 1833, elle a été maîtrisée dans une unité spéciale de sapeur.
1814 - Utilisation de la lithographie à des fins militaires.
Étant avec l'armée en Allemagne (Schilling était un officier du 3e régiment de hussards de Sumy, a reçu des ordres et un sabre nominal pour le mérite militaire), il s'est intéressé à la lithographie et a initié l'utilisation de cette méthode d'impression dans l'armée russe pour la reproduction de cartes topographiques et autres documents militaires.
1814 Navire à vapeur de Fulton.
Robert Fulton (1765-1815). Inventeur américain, créateur du premier bateau à vapeur pratique. À partir de 1797, il vit à Paris, où il construit et teste avec succès le sous-marin Nautilus et une mine flottante. En 1803 sur le fleuve. Seine fait la démonstration de son premier navire à vapeur. Mais, n'ayant pas reçu de soutien en France, puis en Angleterre, il s'installe en Amérique, où il construit le bateau à vapeur à roue Clermont, sur lequel une machine à piston à vapeur de 20 ch est installée comme moteur. Avec. En 1807, Claremont effectue son premier vol le long du fleuve. Hudson de New York à Albany, puis le trafic permanent des bateaux à vapeur s'est ouvert sur ce tronçon.
1832 Télégraphe électromagnétique de Schilling.
Simultanément à l'essai d'une mine électrique, Schilling a achevé la création d'un télégraphe électromagnétique qui transmet des signes au moyen de la position conditionnelle des flèches dans l'appareil de la station, a organisé les premières démonstrations publiques de son fonctionnement. Plus d'un an d'expériences réussies de télégraphie électrique ont clairement prouvé l'adéquation pratique de l'invention, mais mort subite a empêché Schilling de mettre en place une ligne télégraphique électromagnétique entre Peterhof et Cronstadt.
Revolver Colt de 1835 (États-Unis).
Samuel Colt (1814-1862). Armurier américain. A conçu un certain nombre de systèmes de revolvers et d'autres types petites armes. Le premier revolver de Colt était une amélioration des systèmes d'armes à tambour et des revolvers préexistants. Dans ce document, Colt a introduit des mécanismes pour faire tourner le tambour et le fixer en position pour un tir.
Depuis la fin du 19e siècle - le début du 20e siècle, l'image d'un gentleman s'est formée, et un smoking, la noblesse, les bonnes manières et les armes élégantes font partie intégrante.
Poing américain-revolver Apash
En 1869, l'armurier belge Louis Dolne de Liège présente au public son extraordinaire invention - le revolver-poing américain-poignard Apache. Les contemporains de ce gentleman respecté étaient aussi des gars dont les exploits se sont rapidement fait connaître en dehors de Paris et de ses environs. Le gang criminel "Apache" a longtemps terrifié les habitants de la capitale française, une réponse digne leur a été préparée par un voisin attentionné. L'arme, bien sûr, n'a pas été créée pour glorifier le banditisme, mais pour le contrer efficacement au moment d'une rencontre inattendue.
Le tir ciblé peut être effectué à une distance de 3 à 5 mètres. Le calibre 7 mm et les cartouches en épingle à cheveux lefochet ne garantissent pas le succès si l'attaquant peut augmenter la distance. Le poignard de 89 mm n'est pas très grand et avec une lame mince, même en combat rapproché, ne semblait pas être un moyen fiable d'autodéfense, et les coups de poing américains causaient plus de désagréments à celui qui le serrait dans son poing, et non à l'ennemi.
Poids léger 385 gr. et la petite taille de 110 mm une fois pliée permettait de le cacher dans une poche de pantalon, mais ici l'échec était assuré - le pistolet pouvait être déchargé directement dans le pantalon du propriétaire, causant des inconvénients importants. Jusqu'au milieu des années 1880, plusieurs milliers d'entre eux étaient fabriqués et même exportés vers l'Amérique du Sud.
Canne de chasse Saint-Étienne
A la fin du XIXe siècle, l'Europe a plus que jamais besoin assistance fiable, les armuriers français se sont avérés plus rapides que les autres. Cependant, la canne de tir n'a pas été créée pour se cacher des regards indiscrets dans l'agitation de la ville, au contraire, pour ne pas attirer l'attention dans le désert. Ce type d'arme était populaire chez les braconniers (Gentleman Poaching), à cette époque il était courant de se promener dans la forêt avec une canne à la main.
Extérieurement, un bâton de bambou noir ordinaire et à l'intérieur une arme à canon lisse pour une cartouche en épingle à cheveux de calibre 12-14 mm, poids total 1010 grammes, longueur 1190 mm. Un intellectuel ordinaire pourrait être distingué d'un vil braconnier en regardant le manche de la poignée, où le fabricant "St. Étienne. Malheureusement, personne n'a réussi à avertir les habitants à plumes de la forêt et les petits animaux.
Revolver-sabre L.E.G
L'arme, que l'on trouve aujourd'hui chez les antiquaires pour 8 000 $, est apparue en 1840 en Belgique. Le revolver sabre est un vrai classique et est assez rare. L'arme était pratique à utiliser dans différentes situations, y compris sur un cheval de guerre, elle pouvait être attachée à la ceinture à l'aide d'anneaux spéciaux. Quel a été l'effet de surprise lorsque l'ennemi, au lieu d'être touché avec un sabre, a reçu une balle dans le front, on ne peut que le deviner.
Les experts attirent l'attention sur l'attrait esthétique de ce modèle, le sabre a une longueur totale de 825 mm et se compose d'un manche en noyer et d'une lame incurvée. Le mécanisme de l'arme à feu est conçu pour la cartouche en épingle à cheveux, le tambour en forme de cylindre pour six cartouches est capable de protéger contre les mouvements accidentels et brusques du propriétaire, ce qui pourrait avoir des conséquences potentiellement fâcheuses. Sur la surface du tambour se trouve une marque du fabricant "L.E.G.".
Pistolet en épingle à cheveux à un canon Delvin
En janvier 1852, un pistolet en épingle à cheveux Delvigne de 9 mm a été breveté dans les bureaux français à haut plafond. La production de ce pistolet de poche a été établie à Liège, en Belgique, comme en témoignent le poinçon « ELG » et les lettres « F.T » sur le fond de la chambre, symboles de la société d'armement belge Falisse & Trapmann. Cet échantillon est encore plus difficile à trouver de nos jours, de sorte que les experts ont du mal à nommer sa valeur.
Le pistolet en épingle à cheveux Delvigne a une longueur totale de 114 mm, une longueur de canon de 76 mm, ressemble à un rectangle et des cartouches en épingle à cheveux à allumage circulaire Lefoshe de 6-9 mm ont été utilisées comme munitions. L'histoire connaît l'existence d'un prédécesseur moralement obsolète - le pistolet d'amorçage Delvin.
Harmonica pistolet A.E. Jarra
Dans la compétition tacite entre la France et la Belgique sur l'invention d'armes originales, les Français prennent la tête. L'inventeur Jarre a reçu plusieurs brevets et, entre autres, américain, il l'a déposé en 1873. L'originalité et en même temps la complexité de son idée était que le bloc pour la chambre était horizontal, un tel agencement créait des difficultés pour le travail mécanisme de déclenchement. La première impression à la vue de l'arme s'est reflétée dans le nom (Harmonica Pistol ou Harmonica Pistol Jarre), mais cela n'a pas apporté le résultat souhaité à l'auteur de l'invention.
L'arme était imparfaite point technique Compte tenu du fait que la conception des blocs affectait la précision du tir et ne correspondait pas à l'esprit de l'époque, les cartouches en épingle à cheveux remplaceront bientôt les cartouches à anneau et à allumage central. Aujourd'hui, A.E. Zharra peut être acheté au prix de 10 mille dollars.
La photo de droite montre les revolvers Colt-Patterson 5e modèle (à gauche) et Smith & Wesson modèle 610 (à droite).
Le chemin épineux de Sa Majesté le Revolver depuis les serrures à silex et à mèche XVI des siècles aux derniers chefs-d'œuvre de haute technologie du XXIe siècle, capables d'abattre un éléphant du premier coup à 100 mètres avec des lignes d'apparence parfaites.
Le mot "revolver" lui-même vient du mot latin revolvere, qui se traduit par "tourner", la raison de ce concept est le tambour, la principale partie distinctive du revolver. GOST domestique selon les définitions des armes légères indique qu'un revolver est un type de pistolet à tambour. A la fin du 19ème siècle, cette définition n'aurait pas soulevé de questions, mais aujourd'hui un pistolet et un revolver sont des concepts différents, un spécialiste n'appellera jamais un revolver un pistolet, bien qu'il s'agisse en fait d'une sorte de pistolet qui a un tambouriner. Mais les temps changent et ces changements apportent leurs propres modifications aux concepts et aux définitions des choses, bien qu'officielles, il est incorrect d'appeler un revolver un pistolet aujourd'hui, malgré le fait qu'il soit écrit ainsi dans GOST.
La naissance du revolver
Les premiers revolvers sont apparus au XVIe siècle. C'était une arme très peu fiable et dangereuse à manipuler, puisque l'allumage de la poudre à canon dans la chambre du tambour provenait du travail d'un silex ou allumette. Ce principe obligeait à verser de la poudre à canon sur l'étagère avant chaque coup de feu, qui, après s'être enflammé à partir d'une étincelle de silex ou d'une mèche fumante, initiait la charge principale dans la chambre du tambour. Un tel système était dangereux car les étincelles et les particules brûlantes de poudre à canon de l'étagère pouvaient enflammer non seulement la charge qui se trouvait dans la chambre souhaitée du tambour, mais également les charges des chambres voisines. De plus, lors du tir, lorsque la balle franchit l'espace entre le tambour et le canon, des miettes de poudre brûlante tombaient facilement dans les chambres voisines devant, sur les balles, et entre la balle et les parois des chambres, il y avait souvent des grains de poudre à canon qui s'est enflammé lorsque la poudre brûlante est entrée dans cette chambre à partir de l'espace entre la charge tirée par la chambre et le canon. À la suite de l'inflammation des grains de poudre, ceux qui étaient coincés entre la balle et la chambre de la charge intacte, la charge entière s'est enflammée, respectivement, la balle a volé, bien sûr, non pas dans le canon, mais au-delà, ce qui conduit à la défaillance de l'arme, parfois accompagnée de blessures du tireur. En termes simples, il y a eu un double coup, provenant de deux chambres du tambour en même temps.
De tels revolvers à l'époque étaient très coûteux à fabriquer, après avoir tiré sur tout le tambour, il fallait un temps irréaliste pour le charger pour la bataille, en plus des inconvénients ci-dessus. En conséquence, il devient clair pourquoi ces revolvers n'étaient pratiquement utilisés par personne, ni l'armée, ni les forces de l'ordre, ni les citoyens ne s'intéressaient à ces armes.
Le premier revolver à silex plus ou moins performant a été conçu par l'armurier américain Artemas Wheeler en 1818. Mais les circonstances étaient telles que ce créateur obtint un brevet pour une invention dans son pays natal, en Amérique du Nord, et à cette époque, les brevets européens, notamment britanniques, étaient beaucoup plus importants. Le designer lui-même n'a pas navigué en Angleterre, au lieu de lui, avec toute la documentation nécessaire, son ami, collègue et compatriote nommé Collier s'y est installé. Cet homme a déposé un brevet à son nom, apportant quelques modifications au design, l'améliorant quelque peu. Après avoir reçu un brevet, Collier a immédiatement commencé à fabriquer des armes de ce système en Angleterre, sans retourner en Amérique. Dans une usine rapidement organisée, Collier a produit à la fois le revolver conçu par Wheeler et le pistolet à tambour du même principe. Le principal avantage du revolver, par rapport aux développements précédents, était l'exclusion de la percée des gaz en poudre dans l'espace entre la chambre du tambour et le canon. Ceci a été réalisé en déplaçant le tambour sous l'action du ressort vers l'avant pendant le tir, avec ce mouvement la chambre a été placée sur la partie conique en saillie du canon. Ce principe a ensuite formé la base de nombreux modèles de revolvers, y compris les revolvers Colt Primer et le dernier revolver Nagant. Avec Nagan, il s'est avéré que de nombreux non-initiés pensaient qu'un tel système de mise en place de la chambre du tambour sur la culasse était une puce de conception inventée par Nagan. Sans surprise, par rapport à un tel arme légendaire presque toujours parmi les gens, il y a beaucoup de contes et d'illusions. Mais revenons à ce revolver à silex. Le monde a reconnu cette arme sous le nom de "revolver de Collier".
Revolver à silex de Collier.
Mais ce revolver n'a pas été distribué, après tout, à cette époque, il n'était pas possible de fabriquer une telle arme à des coûts optimaux, et aussi dans le revolver Collier il y avait toutes ces lacunes énumérées par rapport aux revolvers à silex, à l'exception du problème de la percée des gaz de poudre entre le tambour et la culasse du canon . Les revolvers étaient à nouveau en panne.
Le deuxième cycle d'évolution est la capsule.
Tout a changé avec l'avènement de l'amorce, qui était, bien sûr, l'une des percées les plus importantes dans le secteur des armes. L'amorce a été créée en Angleterre par l'armurier J. Egg bien avant l'apparition du premier revolver à amorce, en 1818, tandis que le premier revolver à amorce a été conçu en 1835. Ironiquement, l'année de la création de la première amorce a coïncidé avec l'année de la création du premier revolver à silex par l'américain Wheeler, dans lequel le tambour se déplaçait vers le canon lors du tir. Avec la diffusion de l'amorce, l'ère des armes à silex a pris fin et il est devenu possible d'augmenter la cadence de tir. La substance, conçue pour enflammer la charge principale lorsqu'elle était allumée, était pressée dans un capuchon en cuivre ou en laiton - une amorce placée sur un tube creux vissé dans la culasse de l'arme. Après avoir appuyé sur la gâchette, l'amorce s'est enflammée, la flamme à travers le tube est tombée dans la culasse du canon et a déclenché la charge principale. Contrairement aux systèmes d'armes précédents, la conception des capsules ne dépendait pas de la météo, les ratés étaient minimisés. Mais l'arme était chargée, comme auparavant, par le museau, la poudre à canon et une balle existaient séparément, bien qu'avec l'invention de l'amorce, l'apparition de cartouches unitaires n'était qu'une question de temps.
Le premier brevet au monde pour l'invention d'un revolver à capsule a été reçu par un jeune et inconnu armurier designer Samuel Colt en 1835, ce qui a été le premier pas du jeune Sam vers la renommée mondiale. Le nouveau revolver s'appelait Colt-Paterson (Colt-Paterson), Paterson est la ville où se trouvait l'usine, où la production de ce revolver a commencé en 1836. Le tambour du revolver Colt-Paterson contenait 5 charges de calibre .36 - .38 (9 mm), avec une longueur de canon de 190 mm et une longueur totale de 349 mm. La masse d'un revolver non chargé était de 1,2 kg. Sur le verso chaque chambre du tambour du revolver était équipée de tubes sur lesquels étaient posés des bouchons. Le mécanisme de déclenchement était à simple action, pour un tir, il était nécessaire d'armer manuellement la gâchette à chaque fois, puis d'appuyer sur la gâchette. Lorsque la gâchette a été enfoncée, la gâchette est tombée de l'armement sous l'action du ressort moteur et a heurté l'amorce, à partir de laquelle l'amorce explose et enflamme la charge de poudre dans la chambre du tambour en transférant la flamme à travers le canal du tube vers la chambre. Il y a un coup de feu.
En 1839, le revolver a été modernisé, ce qui a rendu le processus de chargement plus simple, plus rapide et de meilleure qualité. L'arme a reçu un levier pour presser les balles dans le tambour. Le levier était situé sous le canon sur une charnière. Après avoir chargé la chambre du tambour avec de la poudre à canon et une balle, la chambre a été amenée au point le plus bas, après quoi le levier est descendu à la main et en tournant sur l'axe a poussé la tige de travail dans la chambre du tambour, ce qui a pressé la balle dans la chambre du tambour . A partir de là, le tir était plus efficace, plus haute pression que lors de l'installation d'une balle avec une baguette, car le levier permettait d'exercer une pression plus forte, il était possible de charger des balles d'un diamètre légèrement plus grand, puis le pressage était serré. Il était difficile de charger l'arme avec une baguette.
Revolver à capsulePoulain- Paterson Texasmodèle 1936 (en bas) et deux revolversPoulain- Patersonmodèle 1839 avec leviers pour presser les balles dans le tambour.
Il y avait plusieurs tentatives infructueuses créant un revolver Colt selon ce schéma, mais il n'était pas demandé, Samuel Colt était au bord de la ruine presque immédiatement après le début de la production de Colt-Paterson. Ensuite, l'un des modèles intermédiaires a été commandé dans un lot assez important, ce qui a sauvé l'entreprise de la ruine. Et bientôt, en 1851, un modèle très réussi de revolver à capsule basé sur Paterson fut finalement créé - Colt modèle 1851 Navy (Colt modèle 1851 "Naval"). Ce modèle conservait l'ancien calibre 38 (9 mm), mais le tambour contenait déjà 6 charges. La longueur totale de l'arme est devenue plus petite - 328 mm, mais la longueur du canon a été préservée - 190 mm. En raison de la réduction des dimensions, le poids du Colt Navy 1851 déchargé a également diminué et avait une masse de 1,1 kg. Le canon du nouveau modèle avait 7 rayures à gauche, dont le pas changeait à mesure que la balle se déplaçait le long de l'alésage, les rayures de la culasse au museau devenaient plus raides. La balle a accéléré dans ce canon jusqu'à 220 m / s. Le principe du dispositif du mécanisme de déclenchement est resté à simple action (Single-Action).
Ce modèle Colt est produit depuis plus de 20 ans, avec une demande toujours croissante. La popularité des revolvers à capsule de Colt était si grande que même à notre époque, ils suscitent un intérêt accru, ces armes sont toujours en cours de production, certaines sociétés d'armement fabriquent encore des répliques des revolvers à capsule de Colt.
Revolver à capsulePoulain maquette 1851 Marine, conservé en parfait état depuis l'époque de la guerre américaine avec le Mexique enXIXe siècle.
Le mêmePoulain maquette 1851 Marineen état de démontage.
Capsule ornée et exclusivePoulain maquette 1851 Marine.
La troisième étape de l'évolution est une cartouche unitaire avec un manchon métallique. L'apparition des premières cartouches unitaires de revolver en épingle à cheveux, qui a conduit à l'apparition de cartouches unitaires modernes pour revolvers. Un coup de pouce à ce que nous sommes honorés de voir maintenant.
Un nouveau cycle de développement de revolvers s'est produit avec l'avènement d'une cartouche unitaire. Une cartouche unitaire est lorsque tous les composants de la charge sont connectés en un seul ensemble. C'est-à-dire que la charge d'amorçage (piston ou amorce), la charge de poudre principale et la balle sont unies par un corps commun (manchon). La première cartouche unitaire au monde a été créée en 1827 par le spécialiste allemand N. Dreyse. Mais la cartouche Dreyse ressemblait peu à la cartouche unitaire que nous voyons aujourd'hui, mais ressemblait beaucoup plus à une cartouche qu'à une balle et à une poudre à canon chargées séparément, enflammées par une amorce séparée, comme c'était le cas avant la cartouche unitaire dans les revolvers à amorce. Cette cartouche était destinée aux armes à canon long, elle n'était pas utilisée dans les revolvers. Mais l'idée même d'une cartouche unitaire a été mise en œuvre, incarnée dans le produit. C'est-à-dire qu'avant l'apparition d'une cartouche unitaire pour un revolver, il ne reste plus qu'à attendre le moment où quelqu'un devine utiliser non pas du papier, mais du métal comme manchon.
La première cartouche Dreyse unitaire au monde. À gauche, un schéma du dispositif de la cartouche, à droite, une photographie de la cartouche. Lettre sur le schémaOun spiegel est indiqué, qui est une sorte de conteneur pour une balle, à l'arrière duquel se trouve un piston, la charge d'amorçage, indiquée par la lettre C. La charge de poudre est située derrière le piston, c'est-à-dire le percuteur à aiguille perce d'abord la base en papier du dos de la cartouche, puis perce la charge de poudre et passe à travers la poudre jusqu'au piston et la perce, après quoi le piston s'enflamme et, par conséquent, la poudre à canon.
En 1852, l'armurier français Lefaucheux crée la cartouche de revolver unitaire en épingle à cheveux dans une douille métallique qui le rend célèbre. La cartouche était un manchon en cuivre, au bas duquel un apprêt était fixé de l'intérieur, un trou était percé dans la paroi du manchon sur le côté de l'amorce, dans lequel une goupille pointue était installée (d'où le nom - un cartouche en épingle à cheveux). Cette goupille avec son extrémité pointue repose contre l'amorce, et l'extrémité opposée est à l'extérieur du manchon. Devant l'amorce dans la manche se trouve la charge de poudre principale, devant la poudre à canon, une balle est roulée.
Cartouche en épingle à cheveux conçue par Lefoshe. Sur la photo de gauche à droite :
Le manchon de la cartouche de revolver en épingle à cheveux Lefoshe calibre 12x15 mm fabriqué par Selye et Bello, fabriqué à Prague au débutXIXesiècle. Le goujon est manquant, mais le trou pour celui-ci est visible. Vous trouverez ci-dessous une telle cartouche dans le contexte. On peut voir une épingle à cheveux posée avec sa pointe acérée dans une amorce qu'elle casse, une cavité pour une charge de poudre et une balle.
Le manchon de la cartouche de revolver en épingle à cheveux Lefoshe calibre 7 mm. La marque se lit "PF russe". Vous pouvez voir l'épingle qui sort du manchon.
Dessin schématique de la cartouche en épingle à cheveux rotative Lefoshe.
En 1853, le monde a vu le premier revolver en épingle à cheveux du système Lefoshe, qui utilisait une cartouche créée un an plus tôt. C'était le premier revolver à utiliser une cartouche unitaire à enveloppe métallique. Le tambour de ce revolver contenait 6 cartouches à goujons, disposées de manière à ce que le goujon dépassant de chaque manchon, lorsqu'il est aligné avec la chambre à tambour correspondante avec le canon, soit frappé par la gâchette. C'est-à-dire que lorsque la gâchette est enfoncée, la gâchette frappe l'extrémité supérieure du goujon, le goujon, à son tour, transmet le coup avec son extrémité pointue à l'amorce, à partir de laquelle cette dernière explose, enflammant la poudre à canon. Ensuite, les gaz en poudre poussent la balle hors du manchon et l'accélèrent davantage lors du passage à travers la section avant de la chambre du tambour et continuent d'accélérer lorsque la balle tourne le long des rayures du canon. L'utilisation d'une approche fondamentalement nouvelle des munitions de revolver, qui glorifiait le grand Français, n'était pas la seule innovation de ce revolver. Un mécanisme de déclenchement à armement automatique a été utilisé dans l'arme double action, c'est-à-dire qu'il était possible de tirer à partir d'un revolver non seulement après avoir armé manuellement la gâchette, mais également en s'auto-armant, simplement en appuyant sur la gâchette. Ce principe d'auto-armement de l'USM a également été inventé en France, peu avant le développement du revolver Lefoshe. Cette invention a été brevetée par l'armurier français Chene, en 1853.
Système de revolver en épingle à cheveux Lefoshe, la première modification.
Parlons maintenant des défauts des cartouches en épingle à cheveux et des armes dans lesquelles elles ont été utilisées. Il était nécessaire de manipuler avec précaution les cartouches en épingle à cheveux et les revolvers qui en étaient chargés afin de ne pas pousser accidentellement l'épingle à cheveux en saillie, car un tir spontané pouvait survenir à la suite d'un mouvement imprudent, car l'épingle à cheveux était constamment en alerte, avec une pointe sur l'amorce . De plus, des gaz en poudre éclataient parfois au visage du tireur, les obus étaient difficiles à retirer, surtout s'ils étaient gonflés. En général, les systèmes en épingle à cheveux ont été contraints de battre en retraite.
Cartouches de revolver unitaires de combat central et latéral. La fiabilité et l'efficacité du revolver augmentent rapidement.
En 1878, le fabricant belge Emile Nagant fabriqua le premier revolver à succès qu'il conçut, les cartouches du revolver étaient unitaires, à poudre noire et avec une amorce au fond de l'étui de la cartouche, l'amorce se cassait avec un percuteur, comme dans revolvers modernes. Ce revolver de 9,4 mm a été mis en service dans l'armée belge.
Revolver à système Nagant modèle 1878, modèle "Belge".
Après cela, les revolvers du système Nagant ont été modernisés à plusieurs reprises, de nouveaux modèles sont apparus, qui étaient armés de forces de l'ordre et d'armées. différents pays. En 1886, un modèle est créé pour les cartouches équipées de poudre sans fumée, calibre 7,5 mm. Le revolver est devenu plus simple et plus fiable, la précision du tir a augmenté. À l'avenir, la popularité de l'arme a augmenté de façon exponentielle et en 1892, une conception a été développée à l'exception de la percée des gaz en poudre, dans laquelle, lors du tir, la chambre du tambour avançait sur le canon, et une cartouche spécialement conçue pour ce revolver avec de la poudre sans fumée a renforcé l'obturation. Cette cartouche était une manche longue, la balle était située à l'intérieur et le museau de la manche était rétréci à l'extrémité.
Cartouches utilisées dans les revolvers du système Nagant, dans les modèles depuis 1893. À gauche se trouve la première version de la cartouche, avec un manchon cylindrique rétréci, à droite une version ultérieure, avec un rétrécissement en douceur du manchon.
Au moment d'armer la gâchette lors d'un tir à armement automatique ou d'un armement manuel, la chambre du tambour a avancé sur le canon et le boîtier rétréci est entré dans l'alésage du canon. Par conséquent, l'obturation est devenue un ordre de grandeur plus élevé que dans tous les types de revolvers précédents. Toutes ces solutions de conception ont été incarnées dans le modèle du revolver Nagant du modèle 1895. Nouveau motif absorbé ces éléments de conception qui étaient également caractéristiques de tous les modèles principaux précédents de Nagans. Parmi eux, on peut distinguer un cadre solide, à armement automatique USM, une baguette passée par le centre creux de l'axe du tambour à sept coups, qui servait au nettoyage des armes et à l'extraction des douilles. L'extraction a été effectuée comme suit: l'extracteur de baguette était situé dans le support, qui était articulé sur le canon, la baguette a été retirée de l'axe du tambour, tournée sur le support, à la suite de quoi il s'est avéré être en face de la chambre du tambour, située à ce moment-là sur la droite. Puis la porte s'est repliée, se fermant côté droit l'extrémité arrière du tambour, à partir de laquelle le fond de la douille située dans la chambre a été ouvert. Ensuite, en appuyant sur l'extrémité de la tête de la baguette, il était possible de pousser l'étui usé ou une cartouche entière hors du tambour avec sa pointe. Le chargement du revolver a également été effectué une cartouche à la fois, à travers une chambre accessible après l'ouverture du couvercle du tambour. Dans le modèle de 1895, tout cela a été fait par le frère d'Emil Nagant, Leon Nagant, car Emil était déjà presque aveugle à ce stade. Le revolver du modèle 1895 était apprécié des militaires pour sa fiabilité, sa tolérance à la poussière et à la saleté, ainsi que pour la précision et la force de la bataille.
Revolver du système Nagant du modèle 1895, modèle d'une des premières séries, produit en 1898.
Ainsi, en 1895, Leon Nagant a développé un modèle amélioré avec un mécanisme de déclenchement à double effet à armement automatique, une obturation améliorée et un cadre monolithique, qui a glorifié l'armurier partout dans le monde. Ce revolver a été utilisé partout dans le monde, y compris en Russie. La production du Nagant russe a été établie à l'usine impériale de Tula, il y avait des revolvers dits "d'officiers" avec un mécanisme de déclenchement à armement automatique et des "soldats", dans lesquels la gâchette devait être armée avant chaque tir, l'auto -l'armement a été délibérément bloqué afin d'économiser les munitions. Le modèle Nagant 1895 du calibre 7,62 mm a été très largement utilisé dans les deux guerres mondiales et a servi dans de nombreuses armées jusqu'au milieu du XXe siècle, et même plus tard à certains endroits. Peut-être que le Nagant de 1895 était et est le revolver le plus célèbre au monde, beaucoup confondent même ces concepts, "revolver" et "Nagant".
Les cartouches de revolver de combat latéral n'ont pas reçu beaucoup de popularité. Les cartouches de ce principe, à la fois dans les revolvers et dans toutes les autres armes à feu rayées, n'ont pas réussi. La seule cartouche à tir latéral vraiment courante et largement utilisée était la cartouche .22 LR (Long Rifle) de calibre 5,6 mm. La cartouche a un manchon métallique à paroi mince, une balle en plomb sans chemise de différentes conceptions (parfois enrobée, parfois même gainée) et une petite charge de poudre. Les principaux paramètres par lesquels cette cartouche peut être déterminée sont subsonique vitesse de démarrage(dans la plupart des cas), une énergie très faible et une courte distance d'un tir ciblé efficace. Actuellement le plus couramment utilisé dans les carabines et pistolets à cible sportive, rarement utilisé dans les revolvers.
Trois cartouches différentes.22G / D(calibre 5,6 mm).
Revolver. Aujourd'hui.
Au fil du temps, une variété de revolvers ont commencé à apparaître, tout type de mécanisme d'extraction et de rechargement de douille de cartouche était proposé, les plus viables étaient les options avec un tambour penché sur le côté (le Nagant, modèle 1910 avait cette conception) et les options avec un partie supérieure du cadre qui s'est repliée. Il y avait même des revolvers automatiques qui utilisaient l'énergie de combustion des gaz en poudre pour faire reculer la partie supérieure du cadre, un exemple de cette conception est le revolver britannique Webley Fosbery du modèle 1896.
À ce moment les modèles de revolvers les plus populaires sont les armes à gâchette à double action à armement automatique, avec une inclinaison sur côté gauche un tambour, au centre duquel se trouve un extracteur, lorsqu'il est pressé, tous les manchons sont retirés du tambour en même temps. Dans certains modèles modernes, un tel mécanisme est fourni lorsque seules les cartouches usagées sont étendues lors de l'extraction et que les cartouches inutilisées restent en place dans les chambres à tambour. De nombreux revolvers sont fabriqués dans des calibres puissants, .357 Magnum et .44 Magnum. Les cartouches de revolver ont généralement des étuis à rebord afin que le rebord maintienne la cartouche dans le tambour afin que la cartouche ne tombe pas. Mais il est également possible d'utiliser des cartouches de pistolet, sans jante. Dans ce cas, des supports sont utilisés, qui ressemblent à des plaques en forme de deux croissants avec des croissants pour chaque cartouche. Ce support s'accroche des deux côtés cartouches de pistolet, pénétrant par ses parties arrondies dans les rainures des manchons. C'est-à-dire que les cartouches sans jantes sont maintenues par cette partie dans le tambour, sans déplacement.
Aussi pour Ces derniers temps beaucoup de revolvers sont apparus sous des cartouches lourdes, mais ce sont plus de records que de banal. Parmi ces modèles monstrueux, je citerai le monstre le plus diabolique, qui mord parfois non seulement la cible, mais aussi le tireur. Recul de cette arme si fort que même homme fort peut obtenir une aiguille à gâchette ou un cadre sur le front.
Le revolver Pfeifer Zeliska le plus puissant au monde en calibre .600 Nitro Express. Calibre de fusil, dit "Africain", destiné aux ferrures et fusils à verrou destinés à la chasse aux éléphants, buffles et autres représentants des "Big Five" vivant en Afrique.
Les variantes les plus courantes des revolvers modernes sont des modèles de calibres .357 Magnum et .44 Magnum. Sans exception, tous les géants du monde - les fabricants d'armes, dans la gamme desquels il y a des revolvers, ont créé ces armes dans ces deux calibres d'une charge renforcée de poudre à canon, le mot magique "Magnum" jamais auparavant, et maintenant n'indique pas non plus le marque d'armes, contrairement aux affirmations de nombreux amateurs intéressés. Magnum, dans le contexte de notre sujet, n'est qu'une cartouche de puissance accrue, comme dans tous les autres cas. Beaucoup considèrent que le calibre de revolver idéal est le .357 Magnum. C'est une affaire personnelle, mais une telle affirmation, à mon avis, est très vraie, sinon la seule vraie. Lorsque vous tirez avec un revolver .357 Magnum, vous disposez d'une arme à canon court très puissante, qui, de plus, est tout à fait contrôlable, c'est-à-dire que le recul d'une cartouche haute puissance est tolérable, vous pouvez toucher une cible sans tirer des milliers de coups de ce revolver. Le recul est normal. Vous pouvez tirer et frapper, vous pouvez rapidement ramener l'arme sur la ligne de visée et tirer à nouveau. Et la puissance de la cartouche est très homogène au niveau. Mais le .44 Magnum est déjà beaucoup plus compliqué, d'une part, le calibre nominal est beaucoup plus gros, et d'autre part, la charge de poudre est beaucoup plus importante. Autrement dit, les armes de ce calibre sont beaucoup plus difficiles à contrôler. Un autre avantage du 357 est que les cartouches spéciales .38 peuvent être chargées dans le même cylindre, ce qui est beaucoup plus léger en termes de recul, mais l'effet sur la cible du .38 n'est pas aussi mortel que celui de la balle du .357. Cartouche Magnum. Habituellement, les propriétaires de revolvers chambrés pour .357 Magnum tirent beaucoup de cartouches .38 Special, généralement lors d'une séance d'entraînement afin que la main «grandisse» vers le revolver.
Le revolver Colt Python 357 (calibre Colt "Python" .357 Magnum) est le plus populaire parmi les amateurs d'armes à feu et connu même de ceux qui ne sont pas particulièrement intéressés. Cette arme est produite depuis longtemps, mais dernièrement, un revolver de ce modèle peut être acheté soit à la main (mais les propriétaires de Colt Python sont rarement pressés de vendre ce magnifique revolver), soit dans une version exclusive moderne.
Un exemple de revolver nickelé modernePoulain Python357 avec un canon de six pouces et une poignée ergonomique en bois.
De plus, en parlant de revolvers modernes, il convient de noter de nombreux modèles, dont je ne vois pas l'intérêt, nous avons un catalogue d'armes, pour ceux qui sont intéressés - lisez-le. Mais en général, je donnerai quelques modèles supplémentaires:
Revolver Ruger GP-100. Il peut constituer l'un des exemples les plus réussis de conceptions modernes de revolvers de calibre .357 Magnum de dimensions relativement petites. La photo montre un superbe exemplaire avec une poignée en caoutchouc ergonomique conçue pour adoucir le recul. À côté du revolver se trouvent des cartouches de calibre .357 Magnum avec une balle en demi-coquille et une tête plate.
Eh bien, c'est un représentant de la même merveilleuse entreprise Ruger, mais à un niveau différent - c'est un puissant arme d'épaule Ruger Super Redhawk en .44 Magnum. En plus du calibre principal, ce revolver est produit dans les calibres .45 Long Colt, .454 Casull, .480 Ruger.
Sur la photo, un revolver Ruger Super Redhawk avec un compensateur de frein de bouche et viseur optique. Certains tireurs avec de tels revolvers prennent le "Big Five" sur Safari en Afrique, c'est-à-dire cinq sama
À la fin du XIXe siècle, entre 1859 et 1862 environ, l'inventeur français A.E. Jarre a reçu plusieurs brevets pour des armes d'une conception très inhabituelle. Un brevet américain a été déposé en 1873. Les cartouches à plots utilisées à cette époque, du fait des plots dépassant des fourreaux, créaient des difficultés pour leur centrage par rapport à la partie impact de la détente dans une arme à répétition
Jarre a décidé de faire un bloc horizontal de chambres dans lesquelles se trouvaient les cartouches. En fait, il s'est avéré être un tambour déployé dans une ligne horizontale. En raison du fait que le bloc de chambres le long apparence ressemblant beaucoup à un harmonica, l'arme s'appelait le pistolet Harmonica (Harmonica Pistol ou Harmonica Pistol Jarre).
Pistolet Bergmann Simplex (Bergmann Simplex)
Le pistolet Bergmann Simplex utilisé nouvelle cartouche calibre 8 mm.
Longueur du manchon de la cartouche 18 mm.
Anneau de revolver de Forsyth
Les anneaux de tir sont une variété assez inhabituelle d'armes atypiques.Le prêtre écossais Alexander John Forsyth a été le fondateur des systèmes d'allumage à capsule qui ont remplacé le silex et les verrous de roue.
L'anneau de revolver se compose d'une base réalisée sous la forme d'un anneau, d'un tambour et d'un mécanisme de déclenchement. Le ressort de barillet est réalisé sous la forme d'une plaque mince fixée sur la surface extérieure de l'anneau. D'une part, le ressort de barillet entre sous la saillie de la gâchette, d'autre part, il est fixé à la base de l'anneau avec une vis. Le tambour de l'anneau de revolver est à cinq coups, de forme cylindrique avec des encoches le long du contour pour faciliter la rotation avec les doigts de la main. Des canaux de connexion perpendiculaires sont réalisés dans le tambour - cinq chambres. Des granulés de fulminate de mercure sont placés dans les canaux parallèles à l'axe du tambour et des billes de plomb rondes sont placées dans les canaux perpendiculaires à l'axe du tambour. Le tambour est fixé à la base de l'anneau au moyen d'une vis, qui sert d'axe au tambour. La gâchette est fixée à la base sur l'axe et se compose d'un rayon et d'une partie cylindrique d'amortisseur. Un loquet est installé sur l'une des surfaces latérales de l'anneau du revolver. La saillie du loquet pénètre dans les évidements à l'arrière du tambour et maintient le tambour de telle sorte que ses chambres avec la composition de percussion soient strictement opposées au percuteur du marteau.
Le long ou à travers ? Il est évident pour tout le monde que pour tout revolver, le tambour tourne dans un plan vertical et que son axe de rotation est parallèle à l'alésage. Cependant, il y a 150-200 ans, ce n'était pas évident pour tout le monde. Ensuite, avec les revolvers du schéma "classique", des revolvers ont été produits, dans lesquels l'axe du tambour et le canon étaient perpendiculaires, et les charges dans le tambour étaient placées avec un "astérisque", comme des cartouches à disque mitrailleuses, comme "Lewis" ou DP. L'adepte le plus ardent de ces systèmes était l'inventeur de New York, John Cochrane. Pendant près de 40 ans de son activité de conception, il a reçu 25 brevets, la plupart pour divers types d'armes à charges multiples avec des tambours montés perpendiculairement au canon. Il fait breveter le premier revolver de ce genre le 22 octobre 1834, un an et demi avant que Samuel Colt n'organise la production de son "grand égaliseur". Comparé au produit de renommée mondiale de Colt, le revolver Cochrane s'est avéré plus lourd, plus volumineux et inconfortable à porter, mais il a également été produit en série et a été vendu à environ 150 exemplaires.
Premier revolver Cochrane, modèle 1834. Le revolver à 7 coups de 0,4 pouce avait un allumage par amorce et tirait des balles rondes en plomb. La gâchette, située en dessous, devant le pontet, était armée manuellement, tandis que le tambour tournait de manière synchrone. Pour recharger et remplacer les capsules, le tambour devait être retiré.
Revolver Cochrane à joues en bois, produit par l'usine d'armes Allen à Springfield, Massachusetts. Ce revolver a récemment été vendu aux enchères pour 10 000 $.
En plus des revolvers, des fusils à répétition Cochrane avec les mêmes tambours ont été produits, et ils étaient plus demandés - environ 200 personnes les ont achetés.
Pistolet à six coups de Charles Bayle Le Musée de la Préfecture de Police de Paris conserve une étonnante exposition en réserve. C'est l'un de ces exemples de pistolets, en regardant où l'on ne cesse d'être surpris des différentes directions que les concepteurs ont prises pour assurer non seulement une charge multiple, mais aussi une arme compacte. Suffisant armes similaires est apparu à la fin du 19e et au début du 20e siècle, lorsque les armuriers cherchaient des moyens de répondre à la demande du marché pour des armes fiables et arme efficace auto défense. Charles Bayle, courtier en matières premières, reçoit le 26 juillet 1879 le premier brevet français numéro 131971 pour un pistolet à plusieurs coups. L'arme était pompeusement décrite comme une mitrailleuse de poche Bayle.
Le pistolet de Charles Bayle se composait d'un cadre en laiton dans lequel le mécanisme de déclenchement et l'unité de canon étaient fixés. Le cadre du pistolet était creux, grâce auquel les pièces du mécanisme de mise à feu étaient placées à la vue de tous et ne dépassaient pas les dimensions du cadre. C'est ce qui assurait l'épaisseur minimale de l'arme et la possibilité de la transporter discrètement dans une poche de vêtements ou de bagages. Le bloc de canon était une plaque métallique rectangulaire dans laquelle 6 canaux de canon avec des chambres étaient usinés. L'unité de canon est articulée dans le cadre du pistolet et, en position de tir, est empêchée de tourner par un loquet à ressort spécial situé au bas du cadre.