Papus- français exceptionnel occultiste et magicien XX siècle, franc-maçon, rosicrucien et médecin. Auteur de 25 livres et de plus de 400 articles sur la Kabbale. Créateur d'un système spécial cartes de tarot... Figure éminente de diverses organisations occultes et spiritualistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Il est le créateur Ordre Martiniste et "Kabbalistique Ordre de la Rose Croix». Nom complet qu'il portait depuis sa naissance était Gérard Anaclet Vincent Encausse.
Enfance et adolescence.
Gérard Encausse (Papus) est né le 13 juillet 1865 dans la ville de La Corogne en Espagne. Information précise sur les parents, malheureusement, non. La seule chose que nous savons, c'est qui ils étaient de nationalité, la mère était espagnole et le père français. Plus tard, quand Gérard avait environ 4 ans, la famille Ancausse a déménagé à Paris (France).
Déjà avec premières années Gérard a montré une soif de mysticisme. tous leurs les jeunes années, il a passé à la Bibliothèque nationale de Paris à lire et à étudier divers livres sur l'occultisme, comprenant des sciences telles que la Kabbale, la magie, alchimie. Cela vaut la peine de dire que plus grande influence sur le un jeune homme rendu les œuvres du célèbre maître de la magie rituelle connu sous le nom d'Eliphas Levi. Au fait, son futur pseudonyme" Papus", Gérard a pris de " Nyuktemeron Apollonius de Tyane " la paternité Eliphasa Lévi, et se traduit par "docteur". Le choix s'est porté sur " Papus", Puisque Gérard lui-même, plus tard, après avoir obtenu son diplôme de l'Université de Paris, est devenu docteur, et en 1894, pour une thèse d'anatomie, il a obtenu un doctorat. Une attention particulière est attirée sur le titre de la thèse - "La philosophie de l'anatomie", de nombreux admirateurs oeuvres de Papus, bien sûr, a vu le sens ésotérique de ce travail.
Mais, outre le célèbre Eliphas Levi, il convient de mentionner d'autres auteurs dont les travaux ont eu un impact énorme chez le jeune Gérard. Ce sont : les œuvres de Louis Luc (1816-1863), Antoine Fabre d'Olivet (1768-1825), Alexandre Saint-Yves d'Alvedeira et Louis Claude de Saint-Martin. Grâce au travail de tous ces auteurs, Papus rejeta le point de vue matérialiste et commença à étudier et à pratiquer pleinement l'alchimie et occulte.
Plus tard, en 1882, Papus a été ordonné "Supérieur Inconnu" (Suprême Inconnu) par un homme nommé Henri Delaage. Henri s'initie selon le système des « Initiations Gratuites » de Saint-Martin. Et à partir de ce moment, l'activité occulte active de Papus commence.
L'activité occulte de Papus.
Le travail de cet exceptionnel magicien et occultiste vraiment énorme. Il fonda plusieurs ordres, publia des revues et des livres, fut même à l'origine des églises gnostiques.
Mais commençons dans l'ordre, avec l'Ordre Martiniste. L'origine de l'Ordre a eu lieu lorsque, Papus avec son camarade idéologique Pierre Auguste Chaboseau (également initié par Saint-Martin) fondèrent en 1887 "l'Ordre du Supérieur Inconnu", ou comme on l'appelle aussi " Ordre Martiniste". Les enseignements et les rituels de cet ordre étaient basés sur trois Maçonnique De la Charte, à savoir le « Rite des Elus Coens », Martinez de Pasqualis (1700-1774), le « Rite écossais modifié de Saint-Martin » et le « Rite modifié » de Louis Claude de Saint-Martin (1743-1803 ), le célèbre élève de Pasqualis, qui travailla sous le nom secret de « Philosophe inconnu ».
Dans votre commande Papus inclus le degré d'Initiateur, empruntant pour ces rituels aux Degrés Supérieurs, qui sont décrits dans le "Rite Écossais Modifié". Papus, étant initié par la lignée maçonnique, a toujours eu de très bonnes relations avec maçons... Par conséquent, l'Ordre Martiniste avait également une relation étroite avec franc-maçonnerie et de nombreux membres de la franc-maçonnerie étaient membres de l'Ordre.
Mais Papus J'ai toujours été à la recherche de la Vérité et de nouvelles connaissances. C'est un fait connu que Papus était membre de la Société Théosophique Hélène Blavatsky(c'était en 1887). Mais, pendant longtemps, il n'y resta pas. Déçu, Papus quitte la société. Selon l'une des versions, il n'aimait pas les cultes hindous et orientaux, et n'a pas non plus accueilli favorablement le rapprochement de la théosophie avec les cultes polythéistes orientaux de l'Hindoustan, qui a eu lieu dans la société Blavadskaya. " Ordre Martiniste»Est valable à notre époque.
De plus, en 1888, les écrits de Papus, la première édition imprimée de la revue "Initiation" est publiée (le journal officiel " Ordre Martiniste"), Et a eu une grande influence dans ses années (la maison d'édition a été fermée pendant la Première Guerre mondiale). Aussi, cette année, Papus participe à l'organisation d'une autre commande - " Ordre Kabbalistique de la Rose Croix”, En cela, il est assisté de personnalités telles que : Joseph Alesandro d'Alveider et Stanislas de Guaita. La commande est toujours valable à notre époque.
Un an plus tard, Papus organise le « Conseil suprême Ordre Martiniste", C'était dans la période de 1889 à 1891. Caractéristique distinctiveétait que le "Conseil Suprême" était composé de membres du "Kabbalistique Ordre de la Rose Croix". À partir de maintenant " Ordre de Martistevo"Est-ce pour Papus quelque chose comme" cercle extérieur", Et il décide de tous les aspects internes au " Suprême Conseil ".
Quant à l'imprimerie, elle ne s'arrête pas au magazine "Initiation". En plus des livres et des articles, Papus publie en 1890 la revue Isis Veil. Cette publication a joué un rôle énorme dans le développement de l'occultisme non seulement en France, mais aussi en Russie, puisque de nombreux ouvrages ont été traduits en russe et publiés dans le magazine russe Isis, mais plus à ce sujet plus tard.
Encore un instant digne d'attention... C'est l'ordination de Papus à la dignité ecclésiale. Il fut l'un des premiers à être ordonné évêque de l'Église gnostique, fondée par Julius Duanel. Lorsqu'il fut ordonné prêtre, il prit le nom de "Tau Vinstent", c'était en 1893. En mars de la même année, Papus décide d'entrer dans le Temple de Paris appelé "Achator", qui appartenait à A l'Ordre de l'Aube Dorée... Il a été accepté avec le diplôme de "néophyte", mais le développement ultérieur n'a pas fonctionné. En 1907, l'« Église gnostique catholique » est fondée à Paris (un an plus tard, changeant officiellement son nom en « Église gnostique universelle »), dont Papus est également répertorié.
Papuségalement connu non seulement pour son œuvres occultes, mais aussi par leurs activités sur le terrain franc-maçonnerie... En 1908, le 24 juin à Paris, il convoque un congrès de francs-maçons et spiritualistes consacré à la tradition martiniste. Lors de cette conférence, il a lui-même prononcé un discours sur Martinisme... Elle est entrée dans l'histoire sous le nom de "Conférence maçonnique internationale". Et plus tard, quand une personne célèbre est morte franc maçon John Yarker en 1913, Papusélire le prochain successeur de cette figure exceptionnelle, avec le titre de « Grand hiérophante des Anciens et des Rites Publics de Memphis et Mizraim ».
Papus en Russie
Dans toute ma vie Papus visité l'Empire russe à trois reprises, en 1901, 1905 et 1906. L'objectif principal était de donner une conférence sur de magie et occultisme... Il est à noter qu'il existe un avis selon lequel il est Papus commis le dévouement de l'empereur Nicolas II au Martinisme et qu'il a même prédit la mort du souverain.
Ordre Martiniste originaire de Empire russe en 1894, grâce aux travaux 
un délégué de l'ordre venu à Saint-Pétersbourg. Mais l'ordre russe doit son développement au frère du ministre de la Justice, le comte colonel Muravyov-Amursky V.V. Lorsque ce dernier était en France comme attaché militaire, il s'est emporté occulte, et en 1895 a été adopté par Papus v Ordre Martiniste... A la fin de son service en France, le comte retourne en Russie et fonde à Saint-Pétersbourg la Loge Martiniste sous le nom d'Apollonia, qui est entièrement subordonnée au Suprême Conseil de l'Ordre de Paris.
On pense que l'empereur Nicolas II lui-même s'est intéressé au Martinisme à cette époque. Le souverain invitait souvent un compagnon d'armes à rester avec lui. Papus, Philippe Nizier, qui pendant longtempsétait le conseiller de l'Empereur sur la médecine et l'occultisme. À la mort de Philip Nizier, alors famille royale a commencé à communiquer étroitement avec Papus lui-même, c'était en 1905. Il y a aussi le fait que Papus a organisé une séance pour l'empereur, au cours de laquelle l'esprit du tsar Alexandre III a été évoqué, le but était de connaître le sort de la Russie.
En Russie, très activement publié livres et articles de Papus v revue "Isis"(officiel édition imprimée russe Loges Martinistes). Ce magazine était analogue au magazine parisien Isis Veil. uvres de Papus eu un grand impact sur développement de l'occultisme sur le territoire de l'Empire russe.
Fin d'activité et chemin de vie.
Gérard Encausse ou mieux connu sous le nom Papusétait exceptionnel magicien et un docteur occultiste, kabbaliste et un franc-maçon. Ses œuvres, comme avant et aujourd'hui sont aides à l'enseignement pour de nombreux aspirants magiciens, occultistes et kabbalistes.
Il est décédé en 1916 le 25 octobre à l'âge de 51 ans. La raison en était la Première Guerre mondiale, pour laquelle Papus s'est porté volontaire comme médecin militaire. Au cours de son travail, il est tombé très malade et il a été libéré en raison de la tuberculose, dont il est décédé.
Mais les travaux et le travail qui Papus investi dans le développement de son Ordre et de l'occultisme en général, restait à vivre dans ses disciples.
Entendu par beaucoup. Quelqu'un peut dire avec certitude pourquoi il est devenu célèbre, quelqu'un haussera les épaules.
Et un nom étrange : Papus. N'est-ce pas? Tout le monde n'appelle pas ses enfants Papus à chaque coin de rue.
Alors qui est-il et quel est le secret de son nom ?
Voyons maintenant. Il y a beaucoup de mystères dans le monde. Mais ce n'est qu'à première vue. Et toutes les choses compliquées sont vraiment simples.
Dans cet article, vous retirerez le masque de Papus et le regarderez bien en face ! Vous vous libérerez du brouillard mystique qui enveloppe ce nom.
Né le 13 juillet 1865 à La Coruca, Espagne.
Sa mère était espagnole. Un gitan espagnol qui était un excellent lecteur de cartes.
Le garçon a vu des cartes depuis l'enfance. Et l'événement même de la bonne aventure sur les cartes était courant dans sa famille. Pas surnaturel, pas quelque chose de secret, mais banal. La même chose que faire la vaisselle ou préparer un repas.
Son père était français et un chimiste très célèbre.
Bien sûr, les expériences, les tubes à essai, les réactifs, les poudres et les liquides multicolores ne pouvaient pas être ignorés par la curiosité des enfants. Les lettres et les chiffres étranges dans les formules étaient juste hypnotiques.
Après tout, tous les enfants croient aux contes de fées et à la magie. Et le monde fantastique vit dans l'imagination des enfants, eh bien, jusqu'à ce que, bien sûr, les adultes commencent à leur inspirer que le monde est cruel et dangereux. Et au début, les enfants sont propres, gentils et naïfs.
Que pensez-vous, si vous montrez à un enfant que vous pouvez laisser tomber un peu de vert dans un pot de liquide jaune et que le mélange change immédiatement de couleur en gris-brun-violet, commence à siffler et déborde sur le bord du pot, va à au moins un enfant reste indifférent ? Bien sûr que non! Vous deviendrez immédiatement pour lui meilleur ami et un sorcier Son père était comme ça à ses yeux.
Donc, je suis né en Espagne. Mais lorsqu'il a 4 ans, sa famille s'installe à Paris. Là, il a grandi et étudié.
Ses parents se disputaient souvent et, pour ne pas écouter les scandales familiaux interminables, il se rendit à la bibliothèque de Paris. Là, il a passé beaucoup de temps à étudier la Kabbale, le tarot, la magie, l'alchimie, ainsi que les œuvres de célèbres et grands occultistes.
La jeunesse est passée, l'école est finie et il est temps d'avoir une éducation sérieuse et adulte. Avec qui pensez-vous qu'il est allé étudier? Quel type d'enseignement avez-vous choisi ?
Étonnamment, mais il a suivi les traces de son père. Il est entré à l'Université de Paris pour obtenir un diplôme de médecine ! Cela ne l'a cependant pas empêché de continuer à étudier le tarot, la magie et l'astrologie.
Après avoir obtenu son diplôme universitaire, il a obtenu un doctorat en médecine, a ouvert sa propre clinique et a réussi dans la pratique médicale.
Son vrai nom - Gérard Anaclet Vincent Encausse. Durant toute son enfance et son adolescence, il fut Ancausse.
C'est son pseudonyme.
La passion pour l'occultisme ne lui a pas permis de vivre en paix, bien qu'il soit déjà un médecin respecté. Il se plongea aussi tête baissée dans les livres d'alchimie et de Kabbale, étudia les tarots et pratiqua la magie. De plus en plus, les racines tziganes de la mère se font sentir.
Il a reçu sa renommée et sa gloire non pas tant en tant que médecin, mais en tant qu'occultiste et magicien.
Il a pris le pseudonyme du livre "Nyuktemeron Apollonius de Tyane", écrit par l'occultiste E. Levi.
Ça veut dire docteur.
Il a tenu ses conférences et séminaires partout dans le monde.
Il est aussi venu en Russie.
Même le tsar Nicolas II l'a consulté.
Nous voici avec vous et révélons le secret de cette nom mystérieux... Vous savez maintenant d'où il vient. Un homme qui avait 2 passions dans la vie : l'occultisme et la médecine, qui possédait sa propre clinique et qui ne pouvait pas choisir entre ces passions. Il penchait plus vers connaissance secrète, à la magie, mais n'a pas arrêté de guérir les gens. Il a même pris pour lui-même un pseudonyme ésotérique, dont le sens était « docteur ». Reçu une renommée étonnante en tant que magicien. Mais il publia sous un nom qui lui rappelait inlassablement qu'il était appelé à guérir les âmes et les corps des gens.
As-tu entendu parler de ça?
J'espère que cet article vous a été utile et intéressant. N'oubliez pas de laisser vos commentaires dans les commentaires.
Enfance et jeunesse de Papus
Le vrai nom de Papus est Gérard Anaclet Vincent Encausse. Il est né en Espagne dans un endroit appelé La Corogne. Cela s'est passé le 13 juillet 1865. Mais il est parti très tôt Espagne chaude, ayant déménagé avec ses parents à Paris, d'où était originaire son père. A cette époque, Papus n'avait que 4 ans.
Dans l'enfance et la jeunesse, le futur occultiste aimait beaucoup la lecture, c'est pourquoi, dès qu'il maîtrisa cette compétence, il passa le plus clair de son temps dans les murs de la Bibliothèque nationale de Paris, où il étudia scrupuleusement des ouvrages sur la magie, la Kabbale, le tarot. et alchimie. Mais il a été particulièrement impressionné par les livres d'Eliphas Levi, en fait, imitant dont il a pris un pseudonyme - Papus.
D'autres personnalités éminentes qui ont profondément influencé la formation de la vision du monde de Papus étaient Louis Lucas, Antoine Fabre d'Olivet, Alexandre Saint-Yves d'Alvedeira et Louis Claude de Saint-Martin.
Première initiation de Papus et début de l'Ordre Martiniste
Papus reçut sa première initiation à l'ordre occulte en 1882. C'était le diplôme "Supérieur Inconnu".
Cinq ans plus tard, avec Pierre Auguste Chaboseau, Papus fonda l'Ordre du Supérieur Inconnu, qui devint plus tard connu dans le monde entier sous le nom d'Ordre Martiniste.
La doctrine et son côté pratique (rituels) reposaient sur l'élaboration de trois Rites Maçonniques « endormis » : 1) Rite des Elus Coens 2) « Le Rite Ecossais Modifié de Saint-Martin » 3) « Le Rite Modifié de Louis Claude de Saint-Martin"
L'idée de Papus s'est avérée si tenace que l'ordre existe encore aujourd'hui.
Quête mystique et activité de Papus
Vers la même période où Papus a fondé l'Ordre Martiniste, il a également rejoint la Société Théosophique de l'époque, mais il a très vite perdu ses illusions et l'a quittée. Mais ce qui a exactement causé le rejet de la théosophie par Papus n'est pas connu avec certitude - ni les relations personnelles avec les membres de la société, ni son orientation excessive vers "l'est".
L'activité occulte active de Papus comprend également son Travail littéraire sur la revue "Initiation", qu'il publie depuis 1888. C'est lui qui devint le bulletin imprimé officiel de l'Ordre Martiniste. Le magazine a connu un tel succès qu'il a survécu jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Papus a également participé à la création d'un autre magazine occulte - "Le Voile d'Isis".
Un autre domaine des activités mystiques de Papus était la création de l'Ordre kabbalistique de la Rose + Croix, qu'il a fondé avec deux autres occultistes célèbres - Stanislas de Guaita et Joseph Alexander Saint-Yves d'Alweider. L'ordre existe toujours aujourd'hui.
Au cours de 1889-1891, Papus a organisé le "Conseil suprême de l'ordre martiniste", et en 1893, Papus a été l'un des premiers à être initié comme évêque de l'Église gnostique.
Un an plus tard, l'Université de Paris décernait à Papus le titre et le grade de docteur en médecine pour une thèse sur la « philosophie de l'anatomie ».
Papus - Fondateur des Loges Occultes
Papus a consacré beaucoup de son temps et de son énergie au développement des Loges occultes. Ainsi, en 1901 il installe à Paris la Loge du « Rite Originel et Authentique Suédoisborgien », puis fonde la « Grande Loge Suédoisborgienne de France. Le 15 novembre 1906, Papus crée une Loge sous le nom "Humanidad" (Humanité) n°240. D'ailleurs, c'est dans cette loge qu'un autre occultiste hors pair, René Guénon, qui sera personnellement élevé au grade de Maître par Papus sera initiée.
Papus en Russie
Tout au long de sa vie, Papus est allé trois fois en Russie - en 1901, 1905, 1906. Le but principal de ces voyages était de répandre les idées de l'occultisme à travers des conférences. Mais à côté de cela, Papus exerçait d'autres activités. Ainsi, il a personnellement consacré sa dédicace à l'empereur Nicolas II du Martinisme et, selon certaines légendes, lors de cette initiation, il a prédit sa mort.
Mort de Papus
Malheureusement, en 1914, le premier Guerre mondiale interrompu actif activités occultes Papus - il s'est porté volontaire pour le front, où il travaille sans relâche comme médecin dans un hôpital de campagne. Mais c'est là qu'il contracte la tuberculose, dont il mourra bientôt. Elle se déroulera à Paris le 25 octobre 1916 à l'âge de 51 ans.
Héritage occulte
Papus a laissé un énorme héritage occulte - plus de 400 articles sur divers aspects de l'occultisme, son système de travail avec les cartes de tarot, l'Ordre Martiniste, l'Ordre Kabbalistique de la Rose + Croix, loges occultes et beaucoup plus.
Mais surtout parmi l'ensemble de l'héritage de Papus, il faut noter ses 25 livres sur la magie et l'ésotérisme, parmi lesquels les plus populaires et célèbres sont "Occultisme Moderne", "Occultisme : Information Initiale", "Clé des Sciences Occultes : Tarot Gypsy" , "Science des magiciens", "Un guide méthodologique de la magie pratique", "Tarot prédictif", "Genèse et développement des symboles maçonniques".
Sur le ce moment, les écrits de Papus sont les livres les plus publiés sur la magie pratique et l'occultisme.
© Alexey Kupreichik
Papus était mourant... Mathilde aux yeux secs était de service au lit de son mari, en train de changer les serviettes dans lesquelles il crachait du sang. Les gens autour étaient perplexes : le plus puissant occultiste d'Europe, magicien et guérisseur, meurt dans la force de l'âge à l'âge de cinquante et un ans, incapable de s'en empêcher !
Papus est tombé malade de la tuberculose au front, d'où il est parti en 1914, dès le début de la guerre. Il s'est comporté désespérément et a aidé tout le monde - les Français, les Allemands, les Britanniques, sans diviser les blessés et les malades en "amis" et "étrangers". Beaucoup avaient le sentiment que cette personne cherchait la mort...
Le 25 octobre 1916, Papus dit à sa femme une phrase étrange : " Monsieur Philippe me rappelle". Et il est mort. Puis Mathilde n'a pas compris le sens de ces mots. Ce n'est que de nombreuses années plus tard, lorsque les détails de sa biographie mari célèbre, l'énigme sera éclaircie dans une certaine mesure. Un certain Monsieur Philip - une personnalité très remarquable - a vraiment joué un rôle particulier dans le destin de Papus et a laissé une empreinte significative sur sa vie difficile.
Papus a découvert Philippe grâce à sa future épouse. Fin 1894, elle se présente à l'hôpital de la rue Rodin pour un rendez-vous avec Gérard Encausse, qui vient d'obtenir son doctorat en médecine avec une thèse en « anatomie occulte ». Le docteur avait l'air imposant : un homme grand, voire obèse, aux cheveux ébouriffés et au regard étrangement fixe. Mathilde avait de l'eczéma aux deux jambes et elle croyait que le médecin commencerait l'examen par les pieds. Cependant, elle se trompait. Assis sur une haute chaise antique, Encausse demanda à la jeune fille de se placer devant lui et de fermer les yeux. Mathilde obéit. Lorsqu'on lui a permis d'ouvrir les yeux, elle a été surprise de constater que le médecin était toujours assis et regardait comme à travers Mathilde. Elle se sentait en quelque sorte mal à l'aise. Dix minutes plus tard, le médecin a annoncé que la patiente souffrait d'une "maladie des esprits", qui nécessitait un traitement magique, et lui a remis des amulettes protectrices, qu'il a ordonnées d'appliquer sur les points douloureux. Mais le temps a passé et il n'y a eu aucune amélioration, et à la fin Mathilde a cessé de se rendre à l'hôpital.
Quelques mois plus tard, Papus a accidentellement rencontré Mademoiselle d'Argens dans les jardins du Luxembourg et lui a demandé si ses amulettes l'avaient aidé. Mathilde secoua joyeusement la tête - ils disent, non, ils n'ont pas aidé. Papus haussa les sourcils de surprise, et la jeune fille en réponse releva timidement ses jupes et montra des jambes blanches comme neige, sur lesquelles il n'y avait même pas une trace d'eczéma ! Il s'est avéré qu'un autre médecin l'a guérie. « Qui est ce faiseur de miracles, mademoiselle ? demanda Papus d'un air grognon. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'un certain docteur Philip de Lyon. « Comment vous a-t-il traité ? » - Papus n'a pas pu résister. Mathilde fouilla dans son sac à main et tendit à Gérard un morceau de papier froissé. « Jetez un œil à la recette, si vous voulez ! » Papus déchiffra le nom d'une pommade parfaitement ordinaire. En dessous, il remarqua quelque chose d'illisible - soit un post-scriptum, soit un dessin. Les icônes étaient très familières, mais impossibles à lire. Papus haussa les épaules, stupéfait. « Je ne comprends pas en quoi des moyens aussi primitifs pourraient vous aider ! »
Après ça rencontre par hasard dans les jardins du Luxembourg, ils se sont rencontrés plusieurs fois à des connaissances mutuelles, et un semblant d'un roman a pris naissance entre eux. Mais Papus n'avait absolument pas le temps de courtiser. Assis le soir devant les manuscrits, il se rendit compte que le joli visage de Mathilde revenait de temps en temps dans sa mémoire. Le 23 février 1895, Papus épousa mademoiselle d'Argens.
Gérard Vincent Encausse était loin d'être un médecin ordinaire. Fils d'un français chimiste Louis Ancassa et l'espagnol gitans(à propos, elle était excellente pour deviner sur les cartes), déjà à l'âge de seize ans, il s'intéressait sérieusement à la Kabbale, à la magie et au tarot. L'ésotérique de l'ancienne génération, Henri Delage, un an plus tard, consacre le jeune comme membre de l'ordre martiniste autrefois puissant. Ensuite, Gérard a reçu un nouveau nom - Papus, qui signifiait "docteur".
Plus grâce à des écrits imprimés qu'à des activités pratiques, Papus s'est rapidement fait connaître en tant qu'occultiste et magicien de la mammite, dont les possibilités sont vraiment infinies. Autrefois le ministre des Colonies Antoine Guillain fut conduit à Papus en voiture fermée. M. Guillain était menacé de démission, qui ne pouvait être empêchée que par un miracle. Papus a tout d'abord invité l'invité à se joindre à l'ordre, expliquant que sans cela il ne pourrait pas aider. Guyenne accepta à contrecœur. Gérard a lu le rituel à venir dans un vieux livre. Dans une pièce sombre, près d'une fenêtre couverte de rideaux aveugles, il y avait une table recouverte de toile blanche, sur laquelle se trouvait un autel orienté vers l'est. A proximité se trouvait le texte du serment de la soumission des esprits. Guyenne se tenait avec une expression sombre, se maudissant d'avoir accepté ce stand. Papus a gardé le ministre pendant cinq heures d'affilée, accomplissant le rite de passage en pleine forme. Ce n'est qu'après cela, a-t-il soutenu, qu'on pourra demander aux esprits d'aider le frère au lit. Le plus surprenant, c'est que le discours de Guillain a fait sensation au conseil des ministres !
Depuis lors, Papus a souvent été visité par l'élite bureaucratique.
Quant à la pratique médicale, ici Papus avait des ratés de temps en temps. L'histoire avec Mathilde, qui n'a pas été aidée par un traitement magique, était loin d'être la dernière. Habituellement Papus essayait d'oublier rapidement les échecs. Les méchants jetaient régulièrement boites aux lettres lettres dans lesquelles Papus était appelé un charlatan.
Il est difficile de dire qui a confié à Papus la mission de répandre le Martinisme en Russie (cela fut peut-être décidé lors d'une réunion des loges de plusieurs pays européens), mais en 1895, le Grand Maître ordonna solennellement à la confrérie le premier attaché militaire russe à Paris Valérien Valerianovich Muravyov-Amursky (frère du ministre de la Justice). Ensuite, l'actrice Olga Musina-Pushkina est devenue membre de la loge.
En septembre 1900, dans sa résidence parisienne, Muravyov-Amourski organise pour Papus une rencontre avec de nouveaux martinistes potentiels - le Grand-Duc Pierre Nikolaevitch, grand oncle Nicolas II, son épouse Militsa et la sœur de son épouse la princesse Anastasia de Leuchtenberg. Quand le café fut servi, la belle Anastasia prit Papus à part et demanda si M. Gérard pouvait l'aider dans une affaire très délicate. "Vous pouvez tout faire. Cela ne vous coûte rien", flatta la princesse Papus. La demande s'est vraiment avérée très inhabituelle: la princesse a demandé de connaître l'avenir de la maison des Romanov.
Papus s'est tourné vers le tarot (peut-être a-t-il reçu le don de voir l'avenir par les cartes de sa mère devin). Les cartes montraient une menace imminente menaçant la maison régnante russe. Ensuite, Papus a essayé de savoir s'il était possible d'empêcher la menace. Non... Il étendit à nouveau les cartes. Au deuxième essai, une petite chance s'est présentée...
Quelques mois plus tard, Papus était présenté à l'empereur Nicolas II et sa femme Alexandra Fedorovna. Le monarque demanda si le docteur Gérard avait le temps et le désir d'une visite amicale en Russie, car il aurait été honoré d'arriver en tant qu'invité personnel. Papus accepta l'invitation avec reconnaissance. Bientôt, il fut surpris d'apprendre que M. Philip voyageait avec lui à Saint-Pétersbourg - le même médecin qui l'avait autrefois guéri Mathilde ! Il a également été personnellement invité par le tsar russe ! Or Papus avait pris la peine de s'enquérir de cet homme. Et j'ai appris que Philippe est issu d'une famille paysanne, vit à Lyon, où il a étudié la pharmacie, ayant reçu une formation médicale incomplète. Pourquoi parle-t-on constamment de Philippe comme d'un guérisseur miraculeux, se demanda Papus. Très probablement, il est un banal abandon de charlatan. Ces Russes sont étonnamment crédules...
Les deux invités d'honneur sont arrivés en Russie au début de 1901. Ils se sont installés au palais de Tsarskoïe Selo et Papus a progressivement commencé à regarder de près son compatriote. Il s'est avéré être une petite brune sèche avec une démarche d'oiseau rebondissante et des cheveux fins. Philip s'habillait d'une manière emphatiquement modeste, en restant fidèle à la même redingote noire boutonnée.
Papus et l'empereur passèrent beaucoup de temps dans des conversations solitaires. Très probablement, l'invité français a convaincu Nicolas que rejoindre la loge martiniste aurait un puissant effet protecteur sur la maison régnante et les affaires de l'État. Selon certains rapports, Nikolai a finalement accepté de prendre l'initiation. Les détails de l'événement ont été gardés dans le plus grand secret, on sait seulement qu'au printemps 1901, en présence de Papus et de M. Philip, Nicolas a présidé la boîte, qui a reçu le nom de "Croix et étoile". Outre le couple royal, de nombreux représentants de la plus haute aristocratie ont également rejoint la loge.
Papus vit avec quelque mécontentement que son collègue, M. Philip, était arrêté à Saint-Pétersbourg, et que de nobles messieurs faisaient la queue pour lui.
Une fois l'impératrice, ayant rencontré Papus en promenade, lui demanda soudain avec un sourire embarrassé si elle et M. Philippe accepteraient de subir un petit test. "Pour l'édification de nos ennemis", a ajouté Alexandra Feodorovna. Papus savait par son élève Musina-Pushkina que certaines personnes à Saint-Pétersbourg appelaient les invités en visite des charlatans et exigeaient que le souverain les expulse de Russie.
Cependant, le « petit test » s'est avéré être un examen sérieux. Commission des principaux médecins de Saint-Pétersbourg (parmi eux, par exemple, comprenait un psychiatre bien connu Bekhterev, également martiniste) avec les invités se sont rendus à l'hôpital militaire de Saint-Pétersbourg. Là, Papus et Philip ont été présentés à vingt patients gravement malades et ont été invités à les diagnostiquer en premier. Monsieur Philippe s'approcha de tout le monde avec sa démarche sautillante, fixa une seconde ou deux le malade et annonça le diagnostic. Après chaque verdict de M. Philip, les professeurs russes, vérifiant les antécédents médicaux, haletaient de joie : il ne commettait pas une seule erreur.De plus, Philip disait que sur les patients qu'il examinait, seize personnes se rétabliraient et quatre mourraient. Sa prédiction s'est exactement réalisée. Papus se trompait exactement la moitié du temps. Après l'examen, l'Académie impériale de médecine militaire a décerné à Philip un doctorat en médecine. Mais quelle ne fut pas la surprise de Papus lorsqu'il apprit que ce guérisseur-décrocheur possédait tout un tas de diplômes honorifiques « pour mérite médical et humanitaire » : de l'Université de Cincinnati dans l'État américain de l'Ohio, de l'Académie de Marseille de Christophe Colomb, du L'Académie royale de Rome et la ville italienne d'Acri ont fait de Philippe son citoyen d'honneur, après avoir guéri le maire d'une maladie mortelle. Papus se sentit déshonoré.
De retour en France, il subit une série d'échecs dans la prise en charge de patients de haut rang. La notoriété commença à se répandre autour de Papus. Inquiet de ce qui se passait, Gérard a décidé d'humilier sa fierté et de se tourner vers M. Philippe pour obtenir de l'aide. Dans l'une des lettres, il a même écrit que soi-disant un collègue était venu à lui dans un rêve prophétique.
« Je vous demande de m'accepter comme disciple », demanda humblement Papus à M. Philippe en arrivant à Lyon. Papus a été impressionné par le mobilier modeste de la salle d'attente du guérisseur : un canapé, une simple table en bois et deux chaises. En réponse à la demande, le propriétaire a éclaté d'un rire bon enfant : « Tu es bien plus intelligent que moi, Gérard, où dois-je t'apprendre ! » Mais Papus a insisté.
"Pureté de cœur et pureté de prière,- dit Philippe. - Je n'ai besoin de rien d'autre. Pas de passes et de sorts".
En août 1904, Mathilde envoie une bonne à la clinique de son mari avec la nouvelle : Victoria Lalande, fille de Monsieur Philippe, est gravement malade. Et Philippe demande à Papus de venir d'urgence. Papus s'est demandé : comment peut-il aider si le professeur lui-même est impuissant ?
La maison du guérisseur était en émoi. Madame Philippe, en larmes, se jeta aux pieds de Papus : « Gérard, on dit de toi que tu peux tout faire ! Sauve Victoria ! Son père, apparemment, est resté puissance plus élevée".
Un monsieur Philip pâle et hagard se tenait au chevet de sa fille qui s'agitait dans la chaleur. Gérard prit la main de la fille pour sentir le pouls, et son cœur se serra : oui, le pouls mourant, pour le comprendre, pas besoin d'être magicien ! Philip a donné à Victoria à boire, dont elle s'est presque immédiatement endormie, et a invité Papus à se promener. "Je t'ai appelé pour apprendre une leçon," dit Philip d'un ton morne. "Après tout, tu l'as demandé. Alors, le destin veut que Victoria meure. vitalitéépuisé ... Je peux résister à la guérir, mais alors je perdrai le don de guérir les autres ... "
« Mais c'est votre fille, monsieur Philippe, murmura Gérard choqué. Qu'ont les autres ici ?... Vous, grand magicien, ne savez rien du sacrifice ?
La nuit après la mort de Victoria, Philip a dit à Papus qu'il vivrait une autre année et pendant ce temps, il aurait le temps d'aider exactement 750 êtres humains. « Voulez-vous guérir ? » demanda-t-il à Papus. Gérard hocha la tête convulsivement. "Alors oublie-toi. Ne prends aucune récompense. Et sois prêt au sacrifice. C'est la chose principale." Philip a également ajouté qu'en s'approchant du patient, il se sent comme une personne sans valeur, un moucheron et implore l'intercession suprême. Papus toujours, essayant de guérir, se sentait au moins un demi-dieu.
Après ça rencontre mémorable avec Monsieur Philippe, les procédures magiques que Gérard a utilisées dans son hôpital ont eu un succès inattendu à presque cent pour cent. La pratique de Papus a triplé et les revenus ont également augmenté. Mathilde en était innocemment heureuse et allait déjà acheter un domaine de vente à Grasse, mais son mari a ruiné ses plans en donnant l'argent à la Croix-Rouge française. Désormais, il accueillait gratuitement les malades pauvres, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant.
Le 2 août 1905, Monsieur Philippe décède. Un nombre sans précédent de personnes se sont réunies pour les funérailles, des condoléances ont été envoyées de différents pays, y compris du tribunal russe. Et en octobre, Papus a reçu une invitation de Nicolas II à venir en Russie sans délai. Saint-Pétersbourg a rencontré Gérard avec des coups de feu et des foules en colère et affamées. A Tsarskoïe Selo, en revanche, il y avait une sorte de silence oppressant. La famille de Nikolai et son entourage se sont précipités autour de l'immense palais sombre comme des ombres.
... Dans les chambres isolées du palais de Tsarskoïe Selo, quatre se sont réunis : Nicolas II avec sa femme, le capitaine Mandryka, l'adjudant de l'empereur, et Papus. A la demande du souverain, le magicien français dut invoquer l'esprit d'Alexandre III, afin que l'empereur demande conseil à son père. Dans le silence retentissant, Papus dessina sur le sol signes magiques et a prononcé des sorts. À ce moment-là, ses yeux se sont révulsés et il est devenu mou comme une poupée de chiffon. Pendant un certain temps, le médium était en transe, lorsque la conscience lui revint, le public entendit ce qui suit : "Vous devez supprimer la révolution qui commence par tous les moyens. Mais, hélas, elle revivra encore, et une catastrophe est inévitable. Quoi qu'il en soit. arrive, courage, mon fils. N'arrête pas de te battre. " Le regard vitreux de Nicholas perça Papus. « Que dit-il d'autre ? Cela veut-il dire ne pas donner de constitution ? - "Alors, ne donne pas" ...
La séance se termina et tous les quatre restèrent longtemps assis dans un silence complet. L'Impératrice fut la première à le briser, demandant s'il était possible d'empêcher ce qui avait été prédit.
Papus réfléchit. "Peut-être, peut-être..."
Il passa plusieurs jours enfermé, étudiant les tables kabbalistiques, et informa bientôt le couple royal qu'il avait répondu à la demande. Cependant, le sort protégeant les Romanov de la catastrophe ne sera efficace que jusqu'à ce que Papus lui-même "disparaisse du plan physique". C'est remarquable, mais c'est l'un des rares cas dans la pratique de Papus, où il était lui-même inébranlable convaincu de l'efficacité de son sortilège.
En remerciement, la reine offrit au Dr.Gerard une louche dorée massive, décorée de pierres précieuses... Hélas, autre destin le don est inconnu, mais il est probable que Papus en ait fait don à une œuvre caritative.
En 1906, il effectue pour la troisième fois une courte visite en Russie et, selon les rumeurs, il en parle à Nicolas, le convainquant de se préparer à la guerre avec l'Allemagne.
En regardant vers l'avenir, nous dirons que le couple impérial a correspondu avec Papus jusqu'à sa mort. Curieusement, le Dr Gérard les a plus tard mis en garde contre l'influence de Raspoutine. En apprenant la mort de Papus en 1916, Alexandra Feodorovna écrit à son mari au front : « Papus est mort, ce qui veut dire que nous sommes condamnés.
Onze ans après le mariage, un miracle se produit dans la famille Papus : le 2 janvier 1906, Mathilde donne naissance à un garçon, leur unique enfant. Papus nomma son fils Philippe, en l'honneur de celui qu'il considérait pendant quelque temps comme son seul maître.
Fin 1913 (le garçon avait sept ans), il coupa couteau de cuisine doigt, et la plaie s'est infectée. L'empoisonnement du sang a commencé. Aucun laissez-passer, peu importe combien Gérard les a faits sur son fils, n'a aidé. L'homéopathie et les médicaments sont les mêmes. Papus tomba dans le désespoir.
La nuit, il rêvait de M. Philippe qui disait : « Rendez le garçon. A sa grande horreur, Gérard comprit l'allusion du professeur : c'était un "sacrifice". Mais non, il n'en est pas capable. Il ne peut pas laisser mourir son fils unique adoré. Monsieur Philippe a eu cinq enfants, ça change rien ? Le soir, Papus a accroché un talisman autour du cou du garçon avec symboles magiques et se mit à conjurer les esprits, leur ordonnant de quitter le corps de son fils. Le troisième jour, Philip se sentit mieux et il commença progressivement à récupérer.
Cependant, après la guérison miraculeuse de l'enfant, la propre santé de Papus s'est fortement détériorée. Des voix et des visions commencèrent à le hanter. Les capacités de guérison ont également disparu, les patients sont décédés de plus en plus souvent à la clinique Papus. Mathilde était sûre que quelqu'un avait envoyé des dégâts à son mari, mais Papus lui-même savait très bien ce qui s'était passé. Après avoir étalé le tarot, il a calculé la date de sa mort imminente au jour le plus proche.
Cette date, comme il s'est avéré, Papus a prédit assez précisément : le 25 octobre 1916. Il accepta calmement la mort, interdisant à Mathilde et à ses proches de pleurer. Ainsi se termina l'apprentissage de Papus avec Antelam Philip.