Vasily, cela ne me semble en aucun cas le cas, ce serait plutôt stupide (corrélation de la justesse et du nombre de moins). Je suis entièrement d'accord avec vos arguments. Cependant, tant dans ce cas que dans de nombreux autres cas particuliers (y compris ceux auxquels la controverse est consacrée), les parties passent souvent à côté de facteurs importants, à l'existence desquels, pour une raison quelconque, elles ne peuvent ou ne veulent pas croire. Le nombre d'arguments nécessaires est souvent presque impossible à apporter à la fois, et de nombreux faits, hélas, sont cachés. Ma réponse sera plutôt irrégulière, dans l'espoir que, dans votre esprit, vous serez en mesure de rassembler les éléments logiques en une sorte d'image claire.
Êtes-vous d'accord avec moi qu'une approche scientifique qui ignore délibérément les faits cesse d'être scientifique ?
Donc, à propos de l'argumentation et des faits : j'essaie de penser en termes fondamentaux et d'absorber autant de connaissances que possible. Beaucoup de choses doivent être triées - l'humanité a accumulé une énorme quantité de bric-à-brac sous la forme de quasi-sciences, d'enseignements déformés (un Darwin s'en est débarrassé) et de contrefaçons historiques et de déchets plus banals sous la forme de théories économiques et , par exemple, les modèles de marché.
J'en ai besoin pour le travail, je suis un stratège marketing et je ne suis pas intéressé par ce que Bloomberg dit (à titre d'exemple) - car c'est juste un outil d'influence pour l'un des groupes. Nous ne sommes pas surpris que, supposons, McDonald's ou Coca-Cola ne révèlent pas leurs secrets ? Il est facile de deviner que la raison en est l'argent. Continuez cette réflexion et vous vous rendrez compte qu'à bien des niveaux, il n'est PAS FAVORABLE de dire la vérité. C'est du business. Pour moi, c'est une réalité quotidienne.
Il existe toute une chaîne de processus allant de l'acheteur au fabricant, à l'investisseur, au niveau interétatique et au niveau supranational - tout cela est à 80% des faits généralement acceptés, que j'omettrai.
J'ai décidé de le raccourcir... pour vous donner un exemple précis : wikileaks.org. Dans les archives des lettres de Mme Clinton, composez le 1606 et, si l'anglais le permet, lisez. Et demandez-vous - "est-ce que je comprends tout correctement de ce qui se passe autour de moi?". Si vous n'allez pas le lire, vous abandonnerez ce savoir, comme des dizaines d'"intellectuels en moins". Si vous y allez, vous penserez ouvertement. Et la question du terrorisme ne trouvera peut-être pas la même réponse qu'hier.
je résume. Le marketing stratégique nous est venu de l'Occident, et aujourd'hui il est engagé dans la création de modèles de réalité confortables pour les acheteurs, dans lesquels des cycles incessants de consommation et d'achat de n'importe quoi sont justifiés. Ces entreprises s'arrêtent rarement aux barrières morales. Les gens sont pleins de stéréotypes, ils en profitent, en construisent de nouveaux, démolissent les anciens s'ils interfèrent avec l'intégration des couches dans les relations marchandes. Je peux décrire ce processus longuement et au final vous verrez que c'est un arbre avec de nombreuses branches (science, show business, culture). Aujourd'hui, ces messieurs se sont tournés vers quelque chose de plus global et la terreur n'est qu'un des outils pour atteindre ces objectifs. Certaines personnes comprennent cela et elles n'aiment pas ça.
Comme George Bush l'a dit un jour, en répondant à des questions sur le sujet iranien : "Parfois, l'argent l'emporte sur la paix". Ainsi, je développerai et réfuterai légèrement le point de vue d'Anatoly Alexandrovitch : si nécessaire, les citoyens américains seront également sacrifiés. Hélas, je ne doute même pas que cela se produira définitivement - c'est dans la logique de ce système, il n'y a pas d'aspects moraux, il n'y a que de l'argent.
Récemment, l'État islamique terroriste, interdit en Russie, a porté un très grand danger international. Il a été officiellement établi en 2006 sur le territoire de la Syrie et de l'Irak et n'est toujours pas reconnu diplomatiquement. Ce groupe attire chaque mois, chaque année de nombreuses personnes de divers pays vers les terroristes, maintenant ISIS compte environ huit millions de personnes, et ce nombre augmente chaque jour.
Au départ, le chef du groupe terroriste non officiel de l'époque était Abu Musab al-Zarqawi, né en Jordanie en 1966. Il a commencé à s'impliquer dans le crime, mais à un moment donné, il s'est retrouvé à Amman, située non loin de sa ville natale, pour des cours de religion. Mais il a été emprisonné en 1992 pour meurtre présumé du roi de Jordanie. C'était juste le commencement.
Là, il a recruté des codétenus dans un futur groupe terroriste. Les premiers attentats terroristes ont eu lieu en Irak. Abu Musab est mort à Barghada sous les bombes, avant la formation officielle de l'État islamique. Mais sa cause a été poursuivie par des partisans, en particulier l'actuel chef de l'Etat islamique, Abu Bagr al-Baghdade. Pour eux, les gens sont divisés en amis et ennemis, et il n'y a pas de place sur terre pour le second.
« pain» L'État terroriste, c'est le pétrole. C'est le principal contrebandier de pétrole au monde, donnant un prix de 200 dollars le baril. La deuxième chose dont vivent les citoyens de l'Etat islamique est la confiscation des biens de " étrangers et les réfugiés et les braquages de banque que ISIS prend en charge.
En outre, il y a une vente active de personnes en esclavage, comme des choses ordinaires. Aujourd'hui, le budget de l'État islamique est de plusieurs milliards de dollars.
ISIS ou dinar d'or islamique - la monnaie officielle de l'État islamique - est égal à 139 dollars. Ils sont si précieux que ces pièces sont en or pur et en argent. Sur le recto de la pièce, soit sept épis de maïs sont représentés, soit une carte du territoire que les terroristes rêvent de capturer. Et au verso - inscriptions en arabe.
Aller en prison dans cet état est facile. Voici des lois et des règles incroyablement strictes, devant lesquelles absolument toutes les personnes sont égales, quel que soit leur statut. Il y a un code vestimentaire strict ici.: si un homme est vu en jean moulant, il sera emprisonné. S'ils les voient une deuxième fois, ils seront exécutés. Il est également strictement interdit de fumer, d'être en retard pour un service de prière, de jouer au billard.
Il existe un cas connu où des enfants ont été tués simplement pour avoir regardé un match de football. Et pour le travail d'un juge, ils peuvent pendre du tout, car seul Dieu peut juger. Les exécutions ici sont devenues l'événement le plus courant et le moins attrayant.
Dans l'État islamique, une femme n'a absolument aucun droit. Elle est là - seulement un objet pour l'esclavage et sexuelle. Il est utilisé comme une chose, se vendant pour des centaines, des milliers de dollars.
Elle peut facilement être battue avec des bâtons ou même tuée d'un seul faux mouvement. Certaines filles sont kidnappées par l'Etat islamique et réduites en esclavage. Et certains y vont volontairement, y compris des filles russes.
Il existe des écoles dans l'État islamique, mais elles n'enseignent pas les matières enseignées dans d'autres pays. Voici la soi-disant zombification des enfants, l'introduction des valeurs islamiques. De plus, les élèves de la cinquième à la onzième année étudient ensemble.
Cependant, les cours sont souvent annulés car de nombreux enseignants disent adieu à la vie sous les bombes. En conséquence, l'Etat islamique reçoit sur commande des enfants capables de tirer sur n'importe qui de sang-froid.
La Russie dépense plus de 2,5 milliards de dollars pour combattre Daech. Si la guerre contre l'État islamique dure trop longtemps, elle pourrait toucher durement le budget russe.
Le nombre de supporters du groupe le plus important et le plus dangereux augmente chaque jour. ISIS, dans une tentative de convertir de plus en plus de terroristes potentiels à ses côtés, attire l'attention avec n'importe quoi - à travers les réseaux, les médias, les programmes de télévision, attirant ainsi de plus en plus de personnes du monde entier.
En 2015, il y avait plus de 20 000 nouveaux combattants de l'Etat islamique qui ont échangé une vie normale contre une brutalité de sang-froid. Au total, il y a plus de huit millions de ces terroristes.
L'État islamique utilise des produits chimiques dans ses opérations militaires. D'où est ce que ça vient? L'Etat islamique possède ses propres entrepôts et usines pour la production et le stockage d'armes. Les habitants de la zone où se trouvent ces usines sont obligés de souffrir de fuites constantes de gaz et de chlore.
L'ISIS a détruit un grand nombre de monuments historiques et d'artefacts, y compris le site de l'UNESCO Hatra - une ancienne ville du nord de l'Irak, un nombre incroyable de monuments d'une grande valeur historique, car ils ont plus de 30 siècles. Selon les terroristes, les monuments sont des idoles et les vénérer est un péché.
10 faits terrifiants sur ISIS que vous ignorez peut-être. Quelle est cette organisation terroriste et pourquoi est-il si important de la détruire ?
Le groupe terroriste islamiste ISIS est considéré par de nombreux experts comme la principale menace pour le monde à l'heure actuelle. Cette organisation était à l'origine une cellule distincte d'Al-Qaïda, mais est ensuite devenue une force complètement indépendante. Aujourd'hui, c'est la plus grande organisation terroriste au monde. L'histoire d'ISIS fera l'objet de notre étude.
Contexte de la création d'ISIS
Voyons d'abord à quoi est liée l'émergence d'ISIS, quel est le contexte de sa formation. Pour ce faire, nous devons nous pencher sur les années 90 du siècle dernier.
A l'origine du groupe, qui s'est ensuite transformé en Daech, se tenait Abu Musab al-Zarqawi. Né en 1966, dans sa jeunesse, il a combattu l'armée soviétique en Afghanistan. Après son retour en Jordanie, il s'est engagé dans des activités dirigées contre le régime du pays, pour lesquelles, depuis 1992, il a été emprisonné pendant sept ans.
En 1999, immédiatement après sa libération, al-Zaqrawi a créé une organisation islamiste salafiste, qui a adopté le nom de Monothéisme et Jihad. L'objectif initial de ce groupe était de renverser la dynastie royale en Jordanie, qui, selon al-Zaqrawi, menait une politique anti-islamique. C'est cette organisation qui a formé la base sur la base de laquelle «l'État» ISIS a été formé à l'avenir.
Après le début de l'opération américaine en Irak en 2001, des représentants de l'organisation "Monothéisme et Jihad" ont lancé des activités actives dans le pays. On pense qu'al-Zarqawi est devenu à cette époque l'un des organisateurs d'un autre grand groupe, Ansar al-Islam. Il opérait principalement dans et dans les régions sunnites d'Irak. Son chef officiel est Faraj Ahmad Najmuddin, qui est situé et dirige les activités d'Ansar al-Islam à partir de là. De 2003 à 2008, le groupe a adopté le nom de Jamaat Ansar al-Sunna, mais est ensuite revenu à son ancien nom. Après l'intervention des forces alliées en Irak en 2003, nombre de ses combattants ont rejoint les rangs de l'organisation « Monothéisme et Jihad ». Actuellement, Ansar al-Islam est l'un des principaux alliés de l'Etat islamique.
Alliance avec al-Qaïda
C'est après le renversement du dirigeant irakien Saddam Hussein en 2003 que l'organisation Monothéisme et Jihad s'est solidement implantée dans ce pays. Elle a mené une série d'attentats terroristes très médiatisés, les exécutions publiques avec décapitations sont devenues sa marque de fabrique. Plus tard, cette tradition sanglante, dont le but était l'intimidation, a été adoptée par l'héritier de l'organisation "Monothéisme et Jihad" - le groupe ISIS. "Monothéisme et Jihad" sont devenus la principale force anti-gouvernementale en Irak, dont l'objectif était de renverser le gouvernement de transition, de détruire les partisans du chiisme et d'établir un État islamique.
En 2004, al-Zarqawi a juré allégeance à Oussama ben Laden, chef de la plus grande organisation extrémiste islamique au monde à l'époque, al-Qaïda. Depuis lors, le groupe Monothéisme et Jihad est devenu connu sous le nom d'Al-Qaïda en Irak. L'histoire d'ISIS a pris un nouveau tournant depuis cette époque.
De plus en plus, le groupe dirigé par al-Zarqawi a commencé à utiliser des méthodes terroristes non pas contre l'armée américaine, mais contre les citoyens irakiens - principalement chiites. Cela a provoqué une baisse de la popularité d'Al-Qaïda en Irak parmi la population locale. Afin de rendre les cotes et de consolider les forces de résistance aux troupes de la coalition, al-Zarqawi a organisé en 2006 "l'Assemblée consultative des moudjahidines", qui comprenait, en plus d'Al-Qaïda, 7 autres grands groupes islamistes sunnites.
Mais en juin 2006, al-Zarqawi a été tué à la suite d'un bombardement par des avions américains. Abu Ayyub al-Masri est devenu le nouveau chef de l'organisation.
État islamique en Irak
Après l'élimination d'al-Zarqawi, l'histoire de l'Etat islamique a de nouveau changé de direction. Cette fois, la tendance est à la rupture avec al-Qaïda.
En octobre 2006, « l'Assemblée consultative des moudjahidines » a proclamé la création de l'État islamique d'Irak (ISI), et l'a fait de son propre chef, sans attendre l'assentiment des dirigeants d'Al-Qaïda. Mais la rupture définitive avec cette organisation terroriste était encore loin.
La capitale de cet "état" a été proclamée la ville irakienne de Baakuba. Son premier émir était Abu Umar al-Baghdadi, dont on sait seulement qu'il est un citoyen irakien et qu'il dirigeait auparavant «l'Assemblée consultative des moudjahidines». En 2010, il a été tué à Tikrit suite à une frappe de missile américano-irakienne. La même année, le chef d'Al-Qaïda en Irak, Abu Ayyub al-Masri, qui était également considéré comme l'un des dirigeants de l'Etat islamique, est décédé.
Abu Bakr al-Baghdadi, auparavant détenu dans un camp de concentration américain pour suspicion d'extrémisme, est devenu le nouvel émir de l'ISI. Al-Qaïda en Irak est dirigée par son compatriote Abu Suleiman al-Nasir. Parallèlement, il est nommé conseiller militaire de l'ISI et devient en 2014 le chef du conseil militaire de l'État islamique.
Formation de l'Etat islamique
L'émergence d'ISIS en tant qu'organisation, comme on peut le voir, remonte à la première décennie du XXIe siècle, mais ce nom lui-même n'est apparu qu'en avril 2013, lorsque l'ISIS a étendu ses activités à la Syrie, c'est-à-dire aux pays du Levant. Par conséquent, ISIS signifie État islamique d'Irak et du Levant. Le nom de cette organisation en translittération arabe est DAISH. Presque dès que l'Etat islamique a commencé ses opérations actives, il a commencé à attirer de plus en plus de combattants d'autres groupes islamistes. En outre, des militants de l'UE, des États-Unis, de Russie et de plusieurs autres pays ont commencé à affluer vers cette organisation.
La Syrie est plongée dans une guerre civile qui oppose les forces gouvernementales à un certain nombre de groupes antigouvernementaux de diverses tendances. Par conséquent, l'Etat islamique syrien a pu facilement prendre le contrôle de vastes zones du pays. Cette organisation a connu un succès particulier en 2013-2014. La capitale a été déplacée de Baakuba vers la ville syrienne de Raqqa.
Dans le même temps, le territoire de l'Etat islamique a atteint sa plus grande expansion en Irak. Le groupe a pris le contrôle de presque toute la province d'Anbar, ainsi que des villes importantes de Tikrit et de Mossoul, lors du soulèvement contre le gouvernement chiite d'Irak.
Départ définitif d'Al-Qaïda
Initialement, « l'État » de l'EI a tenté de s'allier avec d'autres forces rebelles en Syrie contre le régime d'Assad, mais en janvier 2014, il est entré dans un conflit armé ouvert avec la principale force d'opposition, l'Armée syrienne libre.
Entre-temps, l'Etat islamique a finalement rompu avec al-Qaïda. La direction de ce dernier a exigé que l'EI retire les militants de Syrie et retourne en Irak. Le Front Al-Nusra était censé être le seul représentant d'Al-Qaïda en Syrie. C'est elle qui a officiellement représenté l'organisation terroriste internationale dans le pays. L'Etat islamique a refusé de se plier aux exigences des dirigeants d'Al-Qaïda. En conséquence, en février 2014, al-Qaïda a déclaré qu'elle n'avait rien à voir avec l'Etat islamique et qu'elle ne pouvait donc pas contrôler cette organisation ni être responsable de ses actes.
Peu de temps après, des combats ont éclaté entre Daech et le Front al-Nosra.
Proclamation du califat
L'histoire d'ISIS prend une tout autre ampleur après la proclamation du califat. Cela s'est passé fin juin 2014. Ainsi, l'organisation a commencé à revendiquer non seulement le leadership dans la région, mais le leadership dans l'ensemble du monde islamique, avec la perspective d'établir un califat mondial. Après cela, il a commencé à être simplement appelé "l'État islamique" (IS) sans spécifier de région spécifique. Abu Bakr al-Baghdadi a pris le titre de calife.
L'annonce du califat, d'une part, a encore renforcé l'autorité de l'EI aux yeux de nombreux musulmans radicaux, ce qui a entraîné une augmentation du flux de militants souhaitant rejoindre le groupe. Mais d'un autre côté, cela a provoqué une confrontation encore plus grande avec d'autres organisations islamistes qui ne voulaient pas accepter la primauté de l'EI.
Opération alliée contre l'Etat islamique
Entre-temps, il est devenu de plus en plus conscient du danger que représente l'État islamique, car le territoire de l'État islamique n'a cessé de s'étendre.
Depuis la mi-2014, les États-Unis ont commencé à fournir une assistance militaire directe au gouvernement irakien pour combattre l'EI. Un peu plus tard, la Turquie, l'Australie, la France et l'Allemagne sont intervenues dans le conflit. En 2014-2015, ils ont coordonné les bombardements de l'emplacement des militants de l'EI en Irak et dans l'État syrien.
À partir de septembre 2015, à la demande du gouvernement syrien, la Russie a commencé à participer à la lutte contre l'EI. Ses forces aériennes ont également commencé à frapper à l'emplacement du groupe extrémiste. Certes, il n'a pas été possible de parvenir à des accords sur la coordination des actions entre la Russie et la coalition des pays occidentaux, en raison d'un certain nombre de contradictions.
L'assistance militaire du contingent international a contribué au fait que le territoire de l'Etat islamique en Irak a été considérablement réduit. L'offensive des militants en Syrie a également été suspendue et un certain nombre de postes clés leur ont été repris. Le chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi a été grièvement blessé.
Mais il est encore trop tôt pour parler de la victoire de la coalition sur l'Etat islamique.
Propagation de l'Etat islamique
L'arène principale des actions de l'État islamique est le territoire de l'Irak et de la Syrie. Mais l'organisation a étendu son influence à d'autres pays. L'Etat islamique contrôle directement certains territoires en Libye et au Liban. En outre, le groupe a récemment commencé à opérer activement en Afghanistan, recrutant dans ses rangs d'anciens partisans des talibans. Les dirigeants du groupe terroriste islamiste nigérian Boko Haram ont juré allégeance au calife de l'État islamique, et les territoires contrôlés par cette organisation sont devenus la province de l'État islamique. En outre, l'EI a des succursales en Égypte, aux Philippines, au Yémen et dans de nombreuses autres entités étatiques.
Les dirigeants de l'État islamique revendiquent le contrôle de tous les territoires qui faisaient autrefois partie du califat arabe et de l'empire ottoman, dont ils se considèrent comme les héritiers.
Structure organisationnelle de l'État islamique
L'État islamique sous forme de gouvernement peut être appelé Calife, c'est un organe qui a une fonction consultative, appelé Shura. Les ministères sont analogues au Conseil du renseignement, au conseil militaire et judiciaire, au service de santé, etc. L'organisation est constituée de nombreuses cellules dans de nombreux pays du monde, qui disposent d'une autonomie de gestion assez forte.
Le territoire revendiqué par l'EI est divisé en 37 wilayats (divisions administratives).
perspectives
L'État islamique est une organisation terroriste relativement jeune qui se répand sur la Terre à très grande vitesse. Il revendique le leadership non seulement dans la région du Moyen-Orient, mais dans tout le monde musulman. Un nombre croissant de personnes radicales rejoignent ses rangs. Les méthodes de combat de l'Etat islamique sont extrêmement brutales.
Seules des actions coordonnées et opportunes de la communauté internationale peuvent arrêter la poursuite des progrès de cette organisation.
En contact avec
L'une des réalisations les plus choquantes du Moyen-Orient est le développement effréné du terrorisme dans des États comme l'Irak et la Syrie, qui se traduit par des exécutions massives, la torture et la prolifération de groupes terroristes qui menacent non seulement les États voisins, mais le monde entier.
La montée du terrorisme a commencé en 2003 à la suite du mouvement anti-américain qui a suivi la guerre en Irak. La base des terroristes sont les groupes ethniques. Aujourd'hui, les groupes les plus célèbres opèrent dans le monde entier et contrôlent de vastes zones dans les États islamiques. L'un des dirigeants du groupe État islamique d'Irak et du Levant (ISIS) est Abu Bakr al-Baghdadi, dont les photographies peuvent parfois être vues dans les médias. Son groupe est connu pour sa brutalité et son extrémisme.
10. ISIS recrute des soldats dans le monde entier
L'organisation ISIS est active sur Internet, grâce à laquelle elle peut recruter de nouveaux membres. En 2015, ISIS compte 20 000 membres du monde entier, dont des femmes et des hommes des États-Unis et d'Europe. Environ 3 400 personnes venues d'Occident viennent au Moyen-Orient pour combattre les « infidèles ». En France et en Russie, il y a jusqu'à 1 200 membres d'ISIS, en Allemagne et au Royaume-Uni - jusqu'à 600 chacun, aux États-Unis - 180, au Canada - 130. Ces personnes rejoignent les rangs d'ISIS. L'un des participants actifs est Jihad John du Royaume-Uni, qui est connu comme un bourreau qui capture ses exécutions sur vidéo.
9. ISIS détruit l'histoire humaine
Des dizaines de monuments historiques ont été saisis et détruits par ISIS, car ils croient que les gens ne devraient pas adorer les idoles, leur religion l'interdit. Ces monuments anciens ont été reconnus comme des idoles par les dirigeants de l'Etat islamique et chaque membre estime qu'il est de son devoir de tout détruire. Parmi les sites détruits par les islamistes figurent des musées et des sites archéologiques, tels que Hatra, un site de l'UNESCO, le deuxième plus grand musée d'Irak, le musée de Mossoul, dont beaucoup ont bien plus de 3 000 ans. Les terroristes ont rasé ces objets avec des bulldozers. Mais en même temps, leurs croyances n'empêchent pas les terroristes de cambrioler des sites historiques et de vendre des objets de valeur sur le marché noir afin d'avoir de l'argent pour leurs sales actions.
8 ISIS est trop extrême pour Al-Qaïda
Il y a un an, le président Barack Obama a déclaré que l'Etat islamique n'était pas intrinsèquement al-Qaïda, arguant que porter un uniforme des Lakers à un junior sportif universitaire ne ferait pas de lui Kobe Bryant. L'analogie est étrange, mais l'essentiel est que les États-Unis ne considéraient pas l'EI comme une menace égale pour al-Qaïda. Dans le même temps, le président américain a noté qu'al-Qaïda et l'Etat islamique sont en conflit, le premier considérant l'Etat islamique trop extrême. En d'autres termes, la brutalité avec laquelle ISIS opère est trop sanglante.
7. La décapitation en tant que marque d'ISIS
L'Etat islamique est connu pour avoir publié en ligne des vidéos de personnes innocentes décapitées, y compris l'exécution de dix chrétiens d'Egypte. Connue sous le nom de "Jahadi John", cette vidéo de propagande distingue l'Etat islamique des autres organisations terroristes. Ses membres potentiels perçoivent une telle vidéo comme une manifestation de la force de l'organisation et cherchent à rejoindre ses rangs. De plus, ces vidéos répandent la peur parmi les gens.
6. Les médias au service des terroristes
L'organisation ISIS est activement engagée dans la propagande sur les réseaux sociaux et dans les médias, renforçant sa position sur la scène mondiale. Pour cela, elle utilise la chaîne islamiste Al-Khayat, média professionnel, faisant des déclarations, téléchargeant des vidéos. Si Al-Qaïda est engagé dans des sermons à la télévision, alors l'Etat islamique télécharge non seulement des vidéos cruelles, mais diffuse également des chansons de propagande, des exécutions démonstratives - ils mènent une politique agressive active, attirant de nouvelles recrues dans leurs rangs. ISIS opère sur Instagram, Facebook et Twitter, partout où de nouveaux membres peuvent être recrutés.
5. ISIS contrôle une vaste zone
Grâce à la guerre civile syrienne, l'Etat islamique contrôle le territoire du nord de l'Irak et de la Syrie, atteignant la frontière avec la Turquie. L'organisation est en mesure d'étendre ses frontières de manière extensive aux dépens de la ville multimillionnaire de Mossoul et d'autres villes de la région de Falluya et de Ramadi, malgré l'opposition de la guérilla de Tikrit et de l'armée irakienne. Al-Qaïda, en revanche, est incapable de mener des opérations militaires à grande échelle pour s'emparer de territoires.
4. ISIS gagne des millions de dollars par jour
La participation des médias et les campagnes militaires demandent beaucoup d'argent, les soldats veulent manger, des armes et des uniformes sont nécessaires. L'organisation a développé plusieurs façons de gagner de l'argent et a établi des flux entiers. Par exemple, 425 millions de dollars ont été volés dans une banque de Mossoul, d'autres fonds proviennent de criminels et du marché noir. Si ISIS réussit à prendre le contrôle de tout l'Irak et de toute la Syrie, alors l'organisation aura de grandes capacités énergétiques. C'est aujourd'hui l'organisation terroriste la plus riche du monde.
3. Alliés de l'Etat islamique
Avant que l'Etat islamique ne prenne le contrôle de vastes zones et ne commence à utiliser le produit de la vente de pétrole, d'artefacts et du crime, l'organisation cherchait de riches mécènes et investisseurs. Les alliés américains ont soutenu financièrement les opposants au dictateur Bachar al-Assad, qui s'est détourné des cercles dirigeants d'Arabie saoudite, du Koweït et du Qatar. Au début du soulèvement contre le dictateur syrien, les rebelles étaient intéressés à voir le président abdiquer. Cependant, après que les membres d'ISIS ont rejoint le mouvement, les rebelles ont eu des appels radicaux dirigés vers l'intégrisme, et l'argent des États occidentaux s'est installé sur les comptes d'ISIS.
2. Le califat contrôle le monde
L'idéologie d'ISIS est basée sur les postulats extrêmes du Coran. Tous les musulmans doivent vivre dans un califat, dans un seul État islamique, et respecter strictement les lois islamiques, y compris la lapidation et l'équarrissage comme punitions. Alors qu'al-Qaïda est occupé à construire un califat, mais n'a jamais contrôlé de vastes zones, l'Etat islamique contrôle déjà de vastes zones et cherche à se créer un califat, exterminant les infidèles et les opposants à l'Etat islamique.
1. Précurseurs de l'Apocalypse
Les partisans de l'Etat islamique croient qu'ils sont le "fléau d'Allah" et veulent détruire le monde afin de créer un califat universel avec le chef Abou Bakr al-Baghdadi et les lois islamiques du Moyen Âge. Ils croient que 12 califes gouverneront le monde, que Jérusalem sera une ville musulmane et que Jésus dirigera l'armée islamique et la conduira à la victoire.