Organisation internationale du travail, ses principales missions. Conventions et recommandations du travail de l'OIT, leur classification et leurs caractéristiques générales

Le résumé a été soumis au KSGU, Yalta

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ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL (OIT)

Organisation internationale dont le but est de contribuer à l'amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs. L'OIT a été créée en 1919. En 1946, un accord a été conclu entre l'ONU et l'OIT sur la coopération et la reconnaissance de l'OIT en tant qu'institution spécialisée de l'ONU, après quoi la Charte de l'OIT a été modifiée en conséquence. Les objectifs de l'OIT, conformément à la Constitution, sont d'améliorer les conditions de travail en réglementant les heures de travail, y compris l'établissement de limites maximales pour la journée et la semaine de travail; réglementation du marché du travail; prévenir le chômage; assurer le niveau des salaires correspondant aux conditions de vie ; protection des travailleurs contre les maladies professionnelles et les accidents du travail; protection du travail pour les enfants, les adolescents et les femmes; disposition pour les travailleurs âgés et les handicapés; protection des travailleurs migrants; reconnaissance du principe du salaire égal pour un travail égal; reconnaissance de la liberté d'association, d'organisation et de formation professionnelle et technique et autres mesures. L'OIT élabore et adopte des normes internationales du travail, prépare des programmes internationaux pour améliorer les conditions de travail et de vie des travailleurs; fournit des services de conseil ; effectue des recherches et des analyses de problèmes socio-économiques dans le domaine du travail; organiser des réunions et une coopération technique; diffuse des informations. Les organes exécutifs de l'OIT sont situés à Genève. La Conférence internationale du Travail s'y tient également.

Principaux buts et objectifs de l'OIT

Dans ses activités, l'Organisation internationale du Travail est guidée par quatre objectifs stratégiques :

Promouvoir et faire respecter les principes et droits fondamentaux au travail ;

Création de plus grandes opportunités pour les femmes et les hommes dans l'obtention d'un emploi et d'un revenu de qualité ;

Étendre la couverture et l'efficacité de la protection sociale pour tous ;

Renforcement du tripartisme et du dialogue social.

Si nous décrivons brièvement les activités de l'organisation, nous pouvons distinguer les principaux domaines suivants:

● élaborer des politiques et des programmes internationaux pour promouvoir les droits humains fondamentaux, améliorer les conditions de travail et de vie et élargir les opportunités d'emploi ;

Création de normes internationales du travail, soutenues par un système unique de contrôle de leur respect ; ces normes servent de guide aux autorités nationales dans la mise en œuvre de ces politiques ;

Mise en œuvre d'un vaste programme de coopération technique internationale, élaboré et mis en œuvre en partenariat actif avec les membres de l'Organisation, incl. aider les pays à sa mise en œuvre effective ;

Questions de formation et d'éducation, recherche et publication pour soutenir ces efforts.

Déclaration de l'OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail

En 1998, la Conférence internationale du Travail a adopté une déclaration solennelle relative aux principes et droits fondamentaux au travail, réaffirmant la détermination de la communauté internationale à "respecter, promouvoir et donner effet de bonne foi" au droit des travailleurs et des employeurs à la liberté d'association et de la négociation collective, d'œuvrer à l'élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire, à l'élimination totale du travail des enfants et de la discrimination dans l'emploi et l'emploi. La Déclaration souligne que tous les États parties ont l'obligation de respecter ces principes, qu'ils aient ou non ratifié les conventions pertinentes.

Problèmes de protection réelle des droits de l'homme

Les problèmes de protection réelle des droits de l'homme sont réduits à l'un des principaux problèmes - le manque d'opérationnel, et souvent l'absence totale d'informations sur l'infraction. Parfois, ce problème prend un caractère légèrement différent, lorsque les auteurs sont des fonctionnaires, qui, en principe, n'ont personne sur qui se plaindre. Un autre des principaux problèmes est la réticence du gouvernement à faire quoi que ce soit pour la protection de ces droits, dans certains cas cela se traduit par l'adoption d'une loi, sans aucun intérêt à son existence future.

Le droit le plus douloureux est le droit au travail. L'organisation du travail dans l'État, et plus encore dans le Commonwealth ou dans une autre association d'États, ne peut être à un niveau élevé tant qu'il n'y a pas un modèle général de répartition du travail dans l'État. Le problème, par exemple en Ukraine, est que la majorité des citoyens sont engagés dans la revente de produits ou de services, et une très petite partie dans la production. Ainsi, si le coût des produits ou services importés dans le pays dépasse la valeur des exportations, le déficit de la finance intérieure va croître, ce qui conduit lentement à une diminution du potentiel de production et à une réduction des emplois. Avec la transition des entreprises vers une forme de propriété privée, l'État a exprimé sa réticence à traiter les problèmes d'organisation du travail dans l'État. Et au lieu de mettre les problèmes d'organisation du travail au premier plan jusqu'à ce que l'équilibre import-export apparaisse, le gouvernement s'est attaqué aux problèmes des retraités, des handicapés, des victimes de Tchernobyl et de tout ce qui fait augmenter le budget, et en regardant le manque des finances, le parlement a commencé à réviser les lois d'imposition, et à introduire des taxes supplémentaires, tout en oubliant que le niveau des bénéfices des entreprises nationales ne peut augmenter que si la différence dans les potentiels d'importations et d'exportations augmente.

Normes internationales du travail

L'une des fonctions les plus anciennes et les plus importantes de l'OIT est l'adoption par la Conférence internationale du Travail tripartite (avec la participation de représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs) des conventions et recommandations qui établissent les normes internationales du travail. En ratifiant les conventions, les États membres s'engagent à appliquer leurs dispositions de manière cohérente. Les recommandations servent d'orientation en matière de politique, de législation et de pratique.

Les conventions et recommandations adoptées depuis 1919 couvrent la quasi-totalité des questions relatives au travail, y compris certains droits fondamentaux de l'homme (en premier lieu, la liberté d'association, le droit d'organisation et de négociation collective, l'abolition du travail forcé et des enfants, l'élimination de la discrimination dans l'emploi), la réglementation des questions de travail, les relations de travail, la politique de l'emploi, la sécurité et la santé, les conditions de travail, la sécurité sociale, l'emploi des femmes et des catégories particulières telles que les travailleurs migrants et les gens de mer.

Les États membres doivent soumettre toutes les conventions et recommandations adoptées par la Conférence aux autorités nationales compétentes, qui décident de la suite à y donner. Le nombre de ratifications de conventions continue d'augmenter. Afin d'assurer leur application en droit et en pratique, l'OIT a mis en place une procédure de contrôle la plus avancée par rapport à d'autres procédures internationales similaires. Il est basé sur une évaluation objective par des experts indépendants de la façon dont les engagements sont respectés et sur des examens de cas individuels par des organes tripartites de l'OIT. Il existe une procédure spéciale pour traiter les plaintes en violation de la liberté syndicale.

Conventions fondamentales de l'OIT

Convention n° 29 sur le travail forcé ou obligatoire, 1930. Exige l'interdiction du travail forcé ou obligatoire sous toutes ses formes. Certaines exceptions sont autorisées, comme le service militaire, les travaux correctifs correctement encadrés, les travaux d'urgence tels que la guerre, l'incendie, les tremblements de terre...

Convention n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948. Établit le droit de tous les travailleurs et entrepreneurs de créer et d'adhérer à une organisation de leur choix sans autorisation préalable et établit un certain nombre de garanties pour la liberté de leurs activités sans ingérence des autorités publiques.

Convention n° 98 sur le droit d'organisation et de négociation collective, 1949. Fournit une protection contre la discrimination antisyndicale, une protection des organisations de travailleurs et d'employeurs contre l'ingérence mutuelle, ainsi que des mesures visant à promouvoir la négociation collective.

Convention n° 100 sur l'égalité de rémunération, 1951. Réclame un salaire égal pour les hommes et les femmes pour un travail de valeur égale.

Convention n° 105 sur l'abolition du travail forcé, 1957. Interdit l'utilisation de toute forme de travail forcé ou obligatoire comme moyen de répression politique, d'éducation, de punition pour l'expression d'opinions politiques et idéologiques, de mobilisation ouvrière, de discipline du travail, de grève ou de discrimination.

Convention n° 111 concernant la discrimination (emploi et profession), 1958. Demande une politique nationale pour éliminer la discrimination dans l'emploi, la formation, les conditions de travail fondée sur la race, la couleur, le sexe, la croyance, l'opinion politique, l'origine nationale ou sociale, pour promouvoir l'égalité des chances et de traitement.

Convention n° 138 sur l'âge minimum, 1973. Vise à éliminer le travail des enfants; établit que l'âge minimum d'admission à l'emploi ne doit pas être inférieur à l'âge de fin de scolarité obligatoire.

Historique de la création, du développement et des tâches de l'OIT

L'Organisation internationale du travail a été créée en 1919 sur la base du Traité de Versailles en tant que division structurelle de la Société des Nations. Elle a été fondée à l'initiative et avec la participation active de la social-démocratie occidentale. La constitution de l'OIT a été rédigée par la Commission du travail de la Conférence de la paix et a été intégrée au XIIIe Traité de Versailles.

Le premier directeur général et l'un des principaux initiateurs de la création est l'homme politique français Albert Thomas. Le PDG actuel est Guy Ryder. En 1934, les États-Unis et l'URSS sont devenus membres de l'OIT. En 1940, en raison de la Seconde Guerre mondiale, le siège de l'OIT est temporairement transféré à Montréal, au Canada. De ce fait, la continuité des activités de l'Organisation a été maintenue. En 1940, l'URSS suspend son adhésion à l'OIT et la reprend en 1954. Depuis lors, le Bélarus et l'Ukraine sont devenus membres de l'OIT.

Les buts et objectifs de l'OIT sont proclamés dans sa Constitution. L'activité de l'OIT est construite sur la base d'une représentation tripartite des travailleurs, des employeurs et des gouvernements - le tripartisme.

L'OIT est l'une des organisations internationales les plus anciennes et les plus représentatives. Instituée sous l'égide de la Société des Nations, elle a survécu à cette dernière et est devenue depuis 1946 la première agence spécialisée de l'ONU. Si au moment de sa création 42 États y participaient, alors en 2000 il y en avait 174.

Raisons de la création de l'OIT

raison politique

La première raison de la création de l'OIT a été la révolution en Russie et dans un certain nombre d'autres pays européens. Afin de contrecarrer la résolution spontanée des contradictions qui surgissent dans la société de manière explosive, violente et révolutionnaire, les organisateurs de l'OIT ont décidé de créer une organisation internationale destinée à promouvoir le progrès social dans le monde, à établir et à maintenir la paix sociale entre les différents secteurs de la société , et contribuer à la résolution des problèmes sociaux émergents de manière pacifique et évolutive.

raison social

Les conditions de travail et de vie des ouvriers au début du XXe siècle étaient difficiles et inacceptables. Ils étaient soumis à une exploitation cruelle, leur protection sociale était pratiquement absente. Le développement social est loin derrière le développement économique, ce qui entrave le développement de la société.

Raison économique

Le désir de certains pays d'améliorer la situation des travailleurs a provoqué une augmentation des coûts, une augmentation du coût de production, ce qui a nécessité la résolution des contradictions dans les relations de travail entre l'État, les employeurs et les travailleurs dans la plupart des pays. Le préambule note que "l'échec d'un pays à fournir aux travailleurs des conditions humaines de travail est un obstacle pour les autres peuples qui souhaitent améliorer la condition des travailleurs dans leur pays".

Structure de l'OIT et ses documents fondateurs

L'organe suprême de l'OIT est la Conférence internationale du Travail, qui adopte tous les actes de l'OIT. Les délégués à la Conférence internationale sont deux représentants du gouvernement et un représentant respectivement des organisations de travailleurs et d'employeurs les plus représentatives de chaque Etat participant. Le Conseil d'administration du BIT, également organisé sur une base tripartite, est l'organe exécutif de l'OIT. Le Bureau international du travail sert de secrétariat à l'OIT.

L'OIT adopte des conventions et des recommandations sur les questions de travail. Outre les conventions et recommandations, trois déclarations ont été adoptées : la Déclaration de Philadelphie de l'OIT de 1944 sur les buts et objectifs de l'OIT (désormais incorporée dans la Constitution de l'OIT), la Déclaration de l'OIT de 1977 sur les entreprises multinationales et la politique sociale et la Déclaration de l'OIT de 1998 Déclaration relative aux droits et principes fondamentaux dans le domaine du travail.

Les conventions sont sujettes à ratification par les pays membres et sont des traités internationaux qui sont contraignants dès leur ratification. Les recommandations ne sont pas des actes juridiquement contraignants. Même si un État n'a pas ratifié une convention particulière, il est lié par le fait d'être membre de l'OIT et d'adhérer à sa constitution conformément aux quatre principes fondamentaux dans le monde du travail, inscrits dans la Déclaration de l'OIT de 1998. Ce sont les principes de la liberté d'association et du droit de négociation collective ; interdiction de la discrimination dans les relations de travail; l'éradication du travail forcé; et l'interdiction du travail des enfants. Ces quatre principes sont également consacrés à huit conventions de l'OIT (respectivement - les conventions n° 87 et 98 ; 100 et 111 ; 29 et 105 ; 138 et 182), dites fondamentales. Ces conventions ont été ratifiées par la grande majorité des États du monde et l'OIT surveille leur mise en œuvre avec une attention particulière.

Les textes des conventions et recommandations de l'OIT en russe, anglais, français, espagnol, chinois, allemand, portugais et arabe sont rassemblés dans la base de données de l'OIT sur les normes internationales du travail.

L'OIT ne peut pas appliquer les conventions même ratifiées. Cependant, il existe des mécanismes de contrôle de la mise en œuvre des conventions et recommandations par l'OIT, dont l'essence principale est d'enquêter sur les circonstances des violations alléguées des droits du travail et de leur donner une publicité internationale en cas de mépris prolongé des commentaires de l'OIT par le État partie. Ce contrôle est exercé par la Commission d'experts de l'OIT pour l'application des conventions et recommandations, la Commission de la liberté syndicale du Conseil d'administration et la Commission de la Conférence pour l'application des conventions et recommandations.

Dans des cas exceptionnels, conformément à l'article 33 de la Constitution de l'OIT, la Conférence internationale du Travail peut demander à ses membres d'exercer une influence sur un État qui viole particulièrement les normes internationales du travail. En pratique, cela n'a été fait qu'une seule fois, en 2001 contre le Myanmar, qui est critiqué depuis des décennies pour avoir recours au travail forcé et refusé de coopérer avec l'OIT sur cette question. En conséquence, un certain nombre d'États ont appliqué des sanctions économiques contre le Myanmar et celui-ci a été contraint de prendre un certain nombre de mesures auprès de l'OIT.

Constitution de l'OIT

Le texte original de la Charte, rédigé en 1919, a été amendé par un amendement en 1922, qui est entré en vigueur le 4 juin 1934 ; la loi d'amendement de 1945, entrée en vigueur le 26 septembre 1946 ; la loi d'amendement de 1946, entrée en vigueur le 20 avril 1948 ; L'Amendment Act 1953, en vigueur le 20 mai 1954 ; l'Amendment Act 1962, en vigueur le 22 mai 1963 ; et l'Amendment Act, 1972, en vigueur le 1er novembre 1974.

Déclaration de l'OIT de Philadelphie

Conventions de l'OIT

Conventions de l'OIT ratifiées par la Russie

Liste des conventions de l'OIT ratifiées par la Russie

Convention N 10 "Sur l'âge minimum d'admission des enfants au travail dans l'agriculture" (1921);
Convention N 11 "Sur le droit d'organiser et d'unir les travailleurs de l'agriculture" (1921);
Convention N 13 "Sur l'emploi de la céruse en peinture" (1921);
Convention N 14 "Sur le repos hebdomadaire dans les entreprises industrielles" (1921);
Convention N 15 "Sur l'âge minimum d'admission des adolescents au travail comme chargeurs ou chauffeurs de charbon dans la flotte" (1921);
Convention N 16 "Sur l'examen médical obligatoire des enfants et adolescents employés à bord des navires" (1921);
Convention n° 23 "Sur le rapatriement des gens de mer" (1926);
Convention N 27 "Sur l'indication du poids des marchandises lourdes transportées sur les navires" (1929);
Convention n° 29 "sur le travail forcé ou obligatoire" (1930);
Convention N 32 "Sur la protection contre les accidents des travailleurs affectés au chargement ou au déchargement des navires" (1932);
Convention N 45 "Sur l'utilisation de la main-d'œuvre féminine dans les travaux souterrains dans les mines" (1935);
Convention N 47 "Sur la réduction de la durée du travail à quarante heures par semaine" (1935);
Convention N 52 "Congés annuels payés" (1936);
Convention N 58 "Sur l'âge minimum d'admission des enfants au travail en mer" (1936);
Convention N 59 "Sur l'âge minimum d'admission des enfants au travail dans l'industrie" (1937);
Convention N 60 "Sur l'âge d'admission des enfants aux travaux non industriels" (1937);
Convention n° 69 « sur la délivrance de certificats de qualification aux cuisiniers de navire » (1946) ;
Convention N 73 "Sur l'examen médical des gens de mer" (1946);
Convention N 77 "Sur l'examen médical des enfants et des adolescents en vue de déterminer leur aptitude au travail dans l'industrie" (1946);
Convention N 78 "Sur l'examen médical des enfants et des adolescents en vue de déterminer leur aptitude au travail dans des emplois non industriels" (1946);
Convention N 79 "Sur la limitation du travail de nuit des enfants et des adolescents dans les travaux non industriels" (1946);
Convention N 81 "sur l'inspection du travail dans l'industrie et le commerce" (1947);
Convention N 87 "Sur la liberté d'association et la protection du droit d'organisation" (1948);
Convention N 90 "Sur le travail de nuit des adolescents dans l'industrie" (révisée en 1948);
Convention N 92 "Sur le logement de l'équipage à bord des navires" (révisée en 1949);
Convention n° 95 "concernant la protection des salaires" (1949);
Convention n° 98 « Sur l'application des principes du droit d'organisation et de négociation collective » (1949) ;
Convention N 100 "Sur l'égalité de rémunération entre hommes et femmes pour un travail de valeur égale" (1951);
Convention N 103 "Sur la protection de la maternité" (1952);
Convention N 105 "Sur l'abolition du travail forcé" (1957);
Convention N 106 "Sur le repos hebdomadaire dans le commerce et les institutions" (1957);
Convention n° 108 "Sur la carte d'identité nationale des gens de mer" (1958);
Convention N 111 "Sur la discrimination dans le domaine de l'emploi et de la profession" (1958);
Convention N 112 "Sur l'âge minimum d'emploi des pêcheurs" (1959);
Convention N 113 "Sur l'examen médical des pêcheurs" (1959);
Convention N 115 "sur la protection des travailleurs contre les rayonnements ionisants" (1960);
Convention N 116 "Sur la révision partielle des conventions" (1961);
Convention N 119 "Sur la fourniture de machines avec dispositifs de protection" (1963);
Convention N 120 "Sur la santé au travail dans le commerce et les institutions" (1964);
Convention N 122 "sur la politique de l'emploi" (1964);
Convention N 123 "Sur l'âge minimum d'admission aux travaux souterrains dans les mines et mines" (1965);
Convention N 124 "Sur l'examen médical des jeunes en vue de déterminer leur aptitude au travail dans les travaux souterrains dans les mines et les mines" (1965);
Convention N 126 "Sur le logement de l'équipage à bord des navires de pêche" (1966);
Congés payés (révisée) Convention n° 132 (1970)
Convention N 133 « Sur le logement de l'équipage à bord des navires. Dispositions supplémentaires "(1970);
Convention N 134 "Sur la prévention des accidents du travail chez les gens de mer" (1970);
Convention N 137 "Sur les conséquences sociales des nouvelles méthodes de manutention des marchandises dans les ports" (1973);
Convention N 138 "Sur l'âge minimum d'admission au travail" (1973);
Convention N 139 "Sur la lutte contre le danger causé par les substances et agents cancérigènes dans les conditions de travail et les mesures préventives" (1974);
Convention N 142 "Sur l'orientation et la formation professionnelles dans le domaine du développement des ressources humaines" (1975);
Convention N 147 "Sur les normes minimales sur les navires marchands" (1976);
Convention N 148 "sur la protection des travailleurs contre les risques professionnels causés par la pollution de l'air, le bruit et les vibrations au travail" (1977);
Convention N 149 "Sur l'emploi et les conditions de travail et de vie du personnel infirmier" (1977);
Convention N 150 "Sur la réglementation des questions de travail: le rôle, les fonctions et l'organisation" (1978);
Convention N 152 "Sur la sécurité et la santé dans les travaux portuaires" (1979);
Convention N 155 "Sur la sécurité et la santé au travail et le milieu de travail" (1981);
Convention n° 156 sur l'égalité de traitement et l'égalité des chances pour les travailleurs et les travailleuses : travailleurs ayant des responsabilités familiales (1981) ;
Convention N 159 "Sur la réadaptation professionnelle et l'emploi des personnes handicapées" (1983);
Convention N 160 "Sur les statistiques du travail" (1985);
Convention N 162 "Sur la protection des travailleurs lors de l'utilisation de l'amiante" (1986);
Convention n° 173 pour la protection des créances des travailleurs en cas d'insolvabilité de l'employeur (1992)
Convention n° 179 "sur le recrutement et le placement des gens de mer" (1996);
Convention N 182 "sur l'interdiction et l'action immédiate pour l'élimination des pires formes de travail des enfants" (1999);
convention n° 185 sur les pièces d'identité des gens de mer;
Convention n° 187 de l'OIT sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail (2006)
Convention du travail maritime MLC (2006).
Convention N 174 de l'Organisation Internationale du Travail "Sur la Prévention des Accidents Industriels Majeurs" (Conclu à Genève le 22.06.1993)
Convention n° 175 sur le travail à temps partiel, 1994 (ratifiée en 2016)

Méthodes de travail et principaux domaines d'activité

Les principaux objectifs de l'OIT sont de promouvoir le progrès social et économique, d'améliorer le bien-être et les conditions de travail des personnes et de protéger les droits de l'homme. L'OIT a quatre objectifs stratégiques principaux:

promouvoir et faire respecter les principes et droits fondamentaux au travail; autonomiser les femmes et les hommes pour un emploi décent; accroître la couverture et l'efficacité de la sécurité sociale pour tous; renforcer le tripartisme et le dialogue social. Ces tâches sont résolues de différentes manières :

par le développement de politiques et de programmes internationaux visant à soutenir les droits fondamentaux de l'homme, à améliorer les conditions de travail et de vie, à élargir les possibilités d'emploi ; l'adoption de normes internationales du travail sous forme de conventions et de recommandations, appuyées par un système unique de contrôle de leur respect; par le biais de programmes de coopération technique internationale à grande échelle ; par la formation et l'éducation, la recherche et l'édition pour soutenir ces efforts.

Etats membres de l'OIT

Liste des États membres de l'OIT

Australie
L'Autriche
Azerbaïdjan
Albanie
Algérie
Angola
Antigua-et-Barbuda
Argentine
Arménie
Afghanistan
Bahamas
Bengladesh
Barbade
Bahreïn
Biélorussie
Bélize
Belgique
Bénin
Bulgarie
Bolivie
Bosnie Herzégovine
Bostwana
Brésil
Burkina Faso
Burundi
L'ex-République yougoslave de Macédoine
Hongrie
Venezuela
Viêt Nam
Gabon
Haïti
Guyane
Gambie
Guatemala
Guinée
Guinée-Bissau
Allemagne
Honduras
Grenade
Grèce
Géorgie
Danemark
Djibouti
Dominique
République Dominicaine
Egypte
Zambie
Zimbabwe
Israël
Inde
Indonésie
Jordan
République islamique d'Iran
Irlande
Islande
Espagne
Italie
Yémen
Cap-Vert
Kazakhstan
Cambodge
Cameroun
Canada
Qatar
Kenya
Kiribati
Chine
Colombie
Comores
Congo
République de la Corée
Costa Rica
Côte d'Ivoire
Koweit
Kirghizistan
République démocratique populaire lao
Lettonie
Lesotho
Libéria
Liban
Jamahiriya arabe libyenne
Lituanie
Luxembourg
Maurice
Mauritanie
Madagascar
Malawi
Malaisie
Malte
Maroc
Mexique
Mozambique
Moldavie, République
Mongolie
Birmanie
Namibie
Népal
Niger
Nigeria
Pays-Bas
Nicaragua
Nouvelle-Zélande
Norvège
Emirats Arabes Unis
Pakistan
Panama
Papouasie Nouvelle Guinée
Paraguay
Pologne
le Portugal
La fédération Russe
Rwanda
Roumanie
Salvador
Saint Marin
Sao Tomé et Principe
Arabie Saoudite
Swaziland
les Seychelles
Sénégal
Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Saint Christophe et Nevis
Sainte-Lucie
Singapour
République arabe syrienne
Slovaquie
Slovénie
Royaume-Uni
les états-unis d'Amérique
Îles Salomon
Somalie
Soudan
Suriname
Sierra Leone
Tadjikistan
Thaïlande
Tanzanie, République unie
Trinité-et-Tobago
Tunisie
Turkménistan
Turquie
Ouganda
Ouzbékistan
Ukraine
Uruguay
Fidji
Philippines
Finlande
La France
Croatie
République centrafricaine
République Tchèque
la Suisse
la Suède
Sri Lanka
Equateur
Guinée Équatoriale
Érythrée
Estonie
Ethiopie
Yougoslavie
République d'Afrique du sud
Jamaïque
Japon

Organisation internationale du travail (OIT)- une agence spécialisée du système des Nations Unies, qui vise à promouvoir les principes de justice sociale, les droits de l'homme internationalement reconnus et les droits au travail. Créée en 1919, l'OIT est devenue la première institution spécialisée de l'ONU en 1946.

L'OIT a quatre objectifs stratégiques principaux:

promouvoir et faire respecter les principes et droits fondamentaux au travail;
autonomiser les femmes et les hommes pour un emploi décent;
accroître la couverture et l'efficacité de la sécurité sociale pour tous;
renforcer le tripartisme et le dialogue social.

Ces tâches sont résolues de différentes manières :

par le développement de politiques et de programmes internationaux visant à soutenir les droits fondamentaux de l'homme, à améliorer les conditions de travail et de vie, à élargir les possibilités d'emploi ;
l'adoption de normes internationales du travail sous forme de conventions et de recommandations, appuyées par un système unique de contrôle de leur respect;
par le biais de programmes de coopération technique internationale à grande échelle ;
par la formation et l'éducation, la recherche et l'édition pour soutenir ces efforts.

Le siège de l'OIT est situé à Genève, en Suisse. Guy Ryder est Directeur général du BIT depuis le 1er octobre 2012.

L'Unité d'assistance technique pour le travail décent et le Bureau de l'OIT pour l'Europe orientale et l'Asie centrale (jusqu'en avril 2010 - le Bureau sous-régional de l'OIT pour l'Europe orientale et l'Asie centrale) opèrent à Moscou depuis 1959. Le Bureau coordonne les activités de l'OIT dans dix pays - la Fédération de Russie, l'Azerbaïdjan, l'Arménie, le Bélarus, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ouzbékistan.

Au sein du système des Nations Unies, l'OIT a une structure tripartite unique. Les représentants des employeurs et des travailleurs - les "partenaires sociaux" de l'activité économique - y ont, avec les représentants des gouvernements, une voix égale dans la détermination des politiques et des programmes. L'OIT encourage ce type de tripartisme au sein des États membres en promouvant le "dialogue social" entre les syndicats et les employeurs, avec la participation de représentants gouvernementaux, pour formuler et mettre en œuvre des politiques nationales dans les domaines social, économique et bien d'autres.

Les principaux domaines d'activités du Bureau sont la promotion des programmes nationaux de travail décent dans les pays de la région, le développement du dialogue social, la protection sociale, le développement de l'emploi, la protection du travail, l'égalité des sexes dans le monde du travail, le VIH/SIDA dans le lieu de travail, l'élimination du travail des enfants, etc.

Domaines de coopération avec la Fédération de Russie pour 2013-2016 définis dans le programme de coopération entre la Fédération de Russie et l'Organisation internationale du travail (signé à Moscou en décembre 2012).

Historique de la création et du développement de l'OIT

Structure et constitution de l'OIT, conventions et méthodes de travail de l'OIT

Section 1. Historique de la création de l'OIT.

Section 2. Raisons de la création de l'OIT

Section 3 Structure de l'OIT.

Section 4 Constitution de l'OIT.

Section 5. Règlement intérieur de la Conférence internationale du Travail.

Section 6 Conventions de l'OIT

Section 7. Méthodes de travail et principaux domaines d'activité

Section 8 États membres de l'OIT.

Section 9 Directeurs générauxOIT.

Organisation internationale du travail (OIT) est une agence spécialisée du système des Nations Unies, qui vise à promouvoir les principes de justice sociale, les droits de l'homme internationalement reconnus et les droits au travail.

Il s'agit d'une agence spécialisée des Nations Unies, une organisation internationale qui s'occupe de la réglementation des relations de travail.

L'Organisation internationale du travail(ILO, English International Labour Organization, ILO) est une agence spécialisée des Nations Unies, une organisation internationale traitant de la réglementation des relations de travail. Pour 2012, 185 Etats sont membres de l'OIT. Depuis 1920, le siège de l'Organisation - le Bureau International du Travail, est situé à Genève.

L'Organisation internationale du travail - c'est l'une des plus anciennes et des plus grandes organisations internationales traitant de la réglementation des relations de travail.

L'Organisation internationale du travail - C'est une organisation intergouvernementale créée en 1919 qui est devenue plus tard une agence spécialisée des Nations Unies. L'OIT est l'une des organisations qui s'occupe le plus régulièrement des droits des travailleurs et de la réglementation du travail.

L'Organisation internationale du travail - c'est l'une des agences du système des Nations Unies. Ses activités visent à donner aux femmes et aux hommes les moyens d'obtenir un emploi décent et productif dans des conditions de liberté, de justice, de sécurité sociale et de respect de la dignité humaine. Les principaux objectifs de l'Organisation sont de promouvoir la protection des droits du travail, l'élargissement des possibilités d'emploi décent, le renforcement de la protection sociale et le développement du dialogue sur les questions liées au monde du travail.

L'Organisation internationale du travail - c'est la seule agence « tripartite » des Nations Unies au sein de laquelle les représentants du gouvernement, des employeurs et des travailleurs élaborent conjointement ses politiques et ses programmes.

L'Organisation internationale du travail - il s'agit d'un organisme international chargé d'élaborer et de faire respecter les normes internationales du travail.

L'Organisation internationale du travail - est une agence spécialisée des Nations Unies qui, selon la Charte, est appelée à promouvoir l'instauration d'une paix universelle et durable fondée sur la justice sociale en améliorant les conditions de travail (réglementation du temps de travail, lutte contre le chômage, protection des travailleurs contre les maladies et accidents du travail, protection des enfants, des adolescents et des femmes, égalité salariale, garantie salariale, organisation de la formation professionnelle, etc.).

L'Organisation internationale du travail -

Historique de la création, du développement et des tâches de l'OIT

L'OIT a été créée en 1919 dans le cadre du Traité de Versailles qui a mis fin à la Première Guerre mondiale pour refléter l'idée qu'une paix générale et durable ne pouvait être atteinte que si elle était fondée sur la justice sociale.

Les fondateurs de l'OIT ont fortement plaidé pour la création de conditions de travail humaines, contre l'injustice, les privations et la pauvreté. En 1944, au cours de la deuxième période de crise de l'histoire mondiale, les membres de l'OIT ont réaffirmé ces objectifs en adoptant la Déclaration de Philadelphie ; elle proclame que le travail n'est pas une marchandise et définit les droits humains et économiques fondamentaux sur la base du principe selon lequel "la pauvreté, où qu'elle se trouve, est une menace pour le bien-être général".

La constitution a été rédigée entre janvier et avril 1919 par une commission du travail mise en place par une conférence de paix, qui s'est d'abord réunie à Paris, puis à Versailles. La Commission, présidée par Samuel, président de l'American Federation of Labour (AFL) aux États-Unis, est composée de représentants de neuf pays :

Belgique, Cuba, Tchécoslovaquie,

France, Italie, Japon,

Pologne, Royaume-Uni, États-Unis.

Cela a conduit à une organisation tripartite des employeurs et des employés au sein de l'exécutif. La constitution contient des idées testées par l'Association internationale du droit du travail, fondée à Bâle en 1901. Le plaidoyer de l'organisation internationale du travail a commencé au XIXe siècle, mené par deux industriels, Robert Owen (1771-1853) au Pays de Galles. Les éléments moteurs de la création de l'OIT sont des considérations sécuritaires, humanitaires, politiques et économiques. En les résumant, le préambule de la Constitution de l'OIT stipule que les Parties contractantes étaient « mus par des sentiments de justice et d'humanité, et par le désir d'assurer une paix mondiale permanente... » Il y avait une conscience aiguë de l'importance de la justice sociale pour assurer la paix , sur fond d'exploitation des travailleurs dans le temps. Il y avait également une meilleure compréhension de l'interdépendance économique mondiale et de la nécessité d'une coopération pour obtenir des conditions de travail similaires dans les pays concurrents sur les marchés.

Reflétant ces idées, le préambule déclare :

Alors qu'une paix universelle et durable ne peut s'établir que sur la base de la justice sociale ;

Et tandis que les conditions de travail existent avec une telle difficulté d'injustice et de privation pour un grand nombre de personnes, pour produire des troubles si grands que la paix et l'harmonie du monde sont menacées, et l'amélioration de ces conditions est nécessaire de toute urgence ;

Considérant aussi l'échec d'un pays à fournir aux travailleurs des conditions de travail humaines, c'est un obstacle pour les autres peuples qui veulent améliorer la situation des travailleurs dans leur pays.

Pour améliorer les travaux du préambule qui restent d'actualité aujourd'hui, par exemple :

Réglementation des heures de travail, y compris l'établissement d'une journée et d'une semaine de travail maximales ;

Réglementation des ressources en main-d'œuvre, prévention du chômage et fourniture d'un salaire de subsistance adéquat ;

Protéger les travailleurs contre les maladies, les affections et les blessures résultant de son travail ;

Protection des enfants, des adolescents et des femmes ;

Prévoyance vieillesse et accidents, protégeant les intérêts des travailleurs travaillant dans des pays autres que le leur;

Reconnaissance du principe du salaire égal pour un travail de valeur égale ;

Reconnaissance du principe de la liberté d'association ;

Organisation de l'enseignement professionnel et autres mesures.

Elle a été la première organisation-commission intergouvernementale à élaborer des conventions et des recommandations sur la législation du travail, la promotion du progrès socio-économique, l'amélioration du bien-être et des conditions de travail des personnes et la protection des droits de l'homme.

Raisons de la création de l'OIT

raison politique.

La première raison de la création de l'OIT a été la révolution en Russie et dans un certain nombre d'autres pays européens. Afin de résoudre les contradictions qui surgissent dans la société de manière explosive, violente et révolutionnaire, les organisateurs de l'OIT ont décidé de créer une organisation internationale destinée à promouvoir le progrès social dans le monde, à établir et à maintenir la paix sociale entre les différents secteurs de la société et à aider résoudre les problèmes sociaux émergents de manière pacifique et évolutive.

raison social.

Les conditions de travail et de vie des travailleurs étaient difficiles et inacceptables. Ils étaient soumis à une exploitation cruelle, leur protection sociale était pratiquement absente. Le développement social est loin derrière le développement économique, ce qui entrave le développement de la société.

raison économique.

Le désir de chaque pays d'améliorer la situation des travailleurs a provoqué une augmentation des coûts, une augmentation du coût de production, ce qui a rendu difficile la concurrence et a nécessité la solution des problèmes sociaux dans la plupart des pays. Le préambule note que "l'échec d'un pays à fournir aux travailleurs des conditions humaines de travail est un obstacle pour les autres peuples qui souhaitent améliorer la condition des travailleurs dans leur pays".

Structure de l'OIT et ses documents fondateurs

Une caractéristique distinctive de l'OIT est sa structure tripartite, au sein de laquelle des négociations ont lieu entre les gouvernements, les organisations de travailleurs et d'employeurs. Les délégués de ces trois groupes sont représentés et se concertent sur un pied d'égalité à tous les niveaux de l'Organisation.

Le Conseil d'administration du BIT, également organisé sur une base tripartite, est l'organe exécutif de l'OIT.

Le Bureau international du travail sert de secrétariat à l'OIT. L'OIT adopte des conventions et des recommandations sur les questions de travail. Outre les conventions et recommandations, trois déclarations ont été adoptées : la Déclaration de Philadelphie de l'OIT de 1944 sur les buts et objectifs de l'OIT (désormais incorporée dans la Constitution de l'OIT), la Déclaration de l'OIT de 1977 sur les entreprises multinationales et la politique sociale et la Déclaration de l'OIT de 1998 Déclaration relative aux droits et principes fondamentaux dans le domaine du travail. Les conventions sont sujettes à ratification par les pays membres et sont des traités internationaux qui sont contraignants dès leur ratification.

Les recommandations ne sont pas des actes juridiquement contraignants. Même si l'État n'a pas ratifié une convention particulière, il est lié par le fait de son adhésion à l'OIT et de son adhésion à sa constitution selon les quatre principes fondamentaux dans le monde du travail, inscrits dans la Déclaration de l'OIT de 1998.

Ce sont les principes de la liberté d'association et du droit de négociation collective ; interdiction de la discrimination dans les relations de travail; l'éradication du travail forcé; et l'interdiction du travail des enfants. Ces quatre principes sont également consacrés à huit conventions de l'OIT (respectivement - les conventions n° 87 et 98 ; 100 et 111 ; 29 et 105 ; 138 et 182), dites fondamentales. Ces conventions ont été ratifiées par la grande majorité des États du monde et l'OIT surveille leur mise en œuvre avec une attention particulière.

L'OIT ne peut pas appliquer les conventions même ratifiées. Néanmoins, il existe des mécanismes de contrôle de l'OIT pour la mise en œuvre des conventions et recommandations, dont l'essence principale est d'enquêter sur les circonstances des violations des droits du travail et de leur donner une publicité internationale en cas de mépris prolongé des commentaires de l'OIT par l'État partie. Ce contrôle est exercé par la Commission d'experts de l'OIT pour l'application des conventions et recommandations, la Commission de la liberté syndicale du Conseil d'administration et la Commission de la Conférence pour l'application des conventions et recommandations.

Dans des cas exceptionnels, conformément à l'article 33 de la Constitution de l'OIT, la Conférence internationale du Travail peut demander à ses membres d'exercer une influence sur un État qui viole particulièrement les normes internationales du travail. Dans la pratique, cela n'a été fait qu'une seule fois, en 2001 contre le Myanmar, qui pendant des décennies a été critiqué pour avoir recours au travail forcé et refusé de coopérer avec l'OIT sur cette question. En conséquence, un certain nombre d'États ont appliqué des sanctions économiques contre le Myanmar, et celui-ci a été contraint de prendre un certain nombre de mesures auprès de l'OIT.

Constitution de l'OIT

Déclaration de l'OIT de Philadelphie.

En 1944, lors d'une session à Philadelphie (Etats-Unis), la Conférence internationale du Travail adopte la Déclaration de Philadelphie, qui précise les buts et objectifs de l'Organisation.

La Déclaration incarne les principes suivants :

le travail n'est pas une marchandise ;

la liberté d'expression et la liberté d'association sont une condition nécessaire pour un progrès constant ;

la pauvreté partout est une menace pour le bien-être général ;

tous les êtres humains, sans distinction de race, de croyance ou de sexe, ont le droit de jouir de leur développement matériel et spirituel dans des conditions de liberté et de dignité, de stabilité économique et d'égalité des chances.

Règlement de la Conférence internationale du Travail

Conférence internationale du Travail CIT.

La conférence est un forum mondial pour discuter des problèmes sociaux et de travail communs et des normes internationales du travail; il détermine la politique générale de l'Organisation. Tous les deux ans, la Conférence adopte un programme de travail et budget biennal pour l'OIT, qui est basé sur les contributions des pays Membres.

Conseil d'administration.

Le Conseil d'administration est l'organe exécutif de l'OIT. Il dirige les travaux de l'Organisation entre les sessions de la Conférence générale et détermine la procédure de mise en œuvre de ses décisions. Trois sessions du Conseil d'administration ont lieu chaque année - en mars, juin et novembre.

Le Conseil d'administration est composé de 56 membres (28 représentants gouvernementaux, 14 employeurs et 14 travailleurs) et de 66 suppléants (28 gouvernements, 19 employeurs et 19 travailleurs). Dix sièges des membres du Conseil d'administration représentant les gouvernements sont réservés à titre permanent aux représentants des gouvernements des principaux pays du monde :

Brésil, Royaume-Uni, Allemagne,

Inde, Italie, Chine,

Fédération de Russie, États-Unis, France et Japon.

Les membres restants du Conseil, représentant les gouvernements des autres États, sont réélus par la Conférence à tour de rôle tous les trois ans.

Bureau international du travail de l'OIT

Le Bureau international du Travail à Genève est le secrétariat permanent, le siège opérationnel, le centre de recherche et de publication de l'OIT. Le Bureau prépare les documents et rapports qui sont utilisés lors des conférences et réunions de l'Organisation (par exemple, le rapport général de la Commission d'experts pour l'application des normes, les rapports du Conseil d'administration et de ses commissions, etc.). Le Bureau administre également les programmes de coopération technique qui appuient les activités normatives de l'OIT.

Le Bureau a un département chargé de toutes les questions relatives aux normes internationales du travail, ainsi que des départements responsables des activités des employeurs et des travailleurs. Les questions d'administration et de gestion sont décentralisées et transférées au niveau régional et sous-régional et aux représentations dans les différents pays.

Le Bureau, dirigé par un Directeur général, élu pour un mandat de cinq ans avec droit de réélection, emploie environ 2 500 personnes et experts, basés au siège à Genève et dans plus de 40 bureaux à travers le monde. Des réunions régionales des États membres de l'OIT se tiennent régulièrement pour discuter de questions présentant un intérêt particulier pour la région.

Le Conseil d'administration et le Bureau international sont assistés dans leurs activités par des commissions tripartites couvrant les principaux secteurs d'activité, ainsi que par des commissions d'experts sur des questions telles que la formation professionnelle, le développement de la gestion, la protection du travail, les relations professionnelles, la formation professionnelle, ainsi que des commissions spéciales problèmes de certaines catégories de travailleurs (jeunes, personnes handicapées) .

Conférence internationale du travail :

Rappelle :

Qu'en adhérant librement à l'Organisation internationale du Travail, tous les États Membres ont reconnu les principes et droits consacrés dans la Constitution et dans la Déclaration de Philadelphie, et se sont engagés à réaliser tous les objectifs de l'Organisation, en utilisant tous les moyens à leur disposition et en tenant pleinement compte de leurs caractéristiques inhérentes ;

que ces principes et droits ont été exprimés et développés sous la forme de droits et d'obligations spécifiques dans les Conventions, reconnus comme fondamentaux tant au sein de l'Organisation elle-même qu'à l'extérieur de celle-ci.

Déclare que tous les États membres, même s'ils n'ont pas ratifié lesdites conventions, ont l'obligation, découlant du fait même de leur appartenance à l'Organisation, d'observer, de promouvoir et de mettre en pratique de bonne foi, conformément à la Charte, les principes relatifs aux droits fondamentaux qui font l'objet de ces Conventions, à savoir :

liberté d'association et reconnaissance effective du droit de négociation collective;

l'abolition de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire;

l'interdiction effective du travail des enfants;

et la non-discrimination dans l'emploi et la profession.

Décide qu'afin d'assurer la pleine mise en œuvre de la présente Déclaration, un mécanisme facilitant sa mise en œuvre, fiable et efficace, sera appliqué conformément aux mesures énumérées à l'annexe suivante, qui fait partie intégrante de la présente Déclaration.

Conventions de l'OIT

Convention n° 1 sur la durée du travail (industrie), 1919

Convention n° 2 sur le chômage, 1919

Convention n° 3 sur la protection de la maternité, 1919

Convention n° 4 sur le travail de nuit, 1919

Convention n° 5 sur l'âge minimum, 1919 pour l'admission dans l'industrie

Convention n° 6 sur le travail de nuit des adolescents (industrie), 1919

Convention n° 7 sur l'âge minimum, 1920 pour le travail en mer

Convention n° 8 sur les prestations de chômage des naufragés, 1920

Convention n° 9 sur l'emploi des gens de mer, 1920

Convention n° 10 sur l'âge minimum (agriculture), 1921

Convention n° 11 sur le droit d'association dans l'agriculture, 1921

Convention n° 12 sur la réparation des dommages causés par l'agriculture, 1921

Convention n° 13 sur la céruse (peinture), 1921

Convention n° 14 sur le repos hebdomadaire (industrie), 1921

Convention n° 15 sur l'âge minimum, 1921 pour les charbonniers et les chauffeurs de la marine

Convention n° 16 sur l'examen médical des adolescents à bord (navires), 1921

Convention n° 17 sur l'indemnisation des travailleurs en cas d'accidents du travail, 1925

Convention n° 18 sur les maladies professionnelles, 1925

Convention n° 19 sur l'égalité de traitement (indemnisation), 1925

Convention n° 20 sur le travail de nuit dans les boulangeries, 1925

Convention n° 21 sur l'inspection des émigrants, 1926

Convention n° 22 sur les contrats d'engagement des gens de mer, 1926

Convention n° 23 sur le rapatriement des gens de mer, 1926

Convention n° 24 sur l'assurance-maladie (industrie), 1927

Convention n° 25 sur l'assurance-maladie des travailleurs agricoles, 1927

Convention n° 26, 1928, concernant la procédure de fixation des salaires minima

Convention n° 27, 1929, concernant l'indication du poids des marchandises transportées à bord des navires

Convention n° 28 pour la protection des dockers contre les accidents, 1929

Convention n° 29 sur le travail forcé, 1930

Convention n° 30 sur la durée du travail (commerce et bureaux), 1930

Convention n° 31 sur la durée du travail (mines de charbon), 1931

n° 32 Convention sur la protection des dockers contre les accidents accidentels (révisée), 1932

Convention n° 33 sur l'âge minimum, 1932 dans les professions non industrielles

N° 34 Convention de 1933 sur les bureaux de placement salarié.

Méthodes de travail et principaux domaines d'activité de l'OIT

Les principaux objectifs de l'OIT sont de promouvoir le progrès social et économique, d'améliorer le bien-être et les conditions de travail des personnes et de protéger les droits de l'homme.

Sur la base de ces objectifs, les principales tâches de l'OIT sont

élaboration d'une politique et de programmes coordonnés visant à résoudre les problèmes sociaux et du travail;

élaboration et adoption de normes internationales du travail sous forme de conventions et de recommandations;

aide aux pays participants pour résoudre les problèmes d'emploi, réduire le chômage et réglementer les migrations;

protection des droits de l'homme (droits au travail, d'association, de négociation collective, protection contre le travail forcé, la discrimination, etc.) ;

la lutte contre la pauvreté, pour l'amélioration du niveau de vie des travailleurs, le développement de la sécurité sociale ;

aide à la formation professionnelle et à la reconversion des salariés et des chômeurs;

élaboration et mise en œuvre de programmes dans le domaine de l'amélioration des conditions et du milieu de travail, de la sécurité et de la santé au travail, de la protection et de la restauration de l'environnement;

assistance aux organisations de travailleurs et d'entrepreneurs dans leur travail avec les gouvernements sur la réglementation des relations sociales et du travail;

élaboration et mise en œuvre de mesures visant à protéger les groupes de travailleurs les plus vulnérables (femmes, jeunes, personnes âgées, travailleurs migrants).

L'OIT utilise diverses méthodes dans son travail. Parmi celles-ci, quatre principales peuvent être distinguées :

développement d'un partenariat social entre les gouvernements, les organisations de travailleurs et d'entrepreneurs;

élaboration et adoption de normes internationales du travail: conventions et recommandations;

aide aux pays pour résoudre les problèmes sociaux et du travail.

Au sein de l'Organisation internationale du travail, cela s'appelle la coopération technique.

Le tripartisme est la principale méthode de travail de l'OIT, sa caractéristique distinctive de toutes les organisations internationales. La solution de tous les problèmes sociaux et du travail ne peut réussir que grâce à des actions coordonnées des gouvernements, des travailleurs et des entrepreneurs.

Hongrie, Venezuela, Vietnam

Gabon, Haïti, Guyane, Gambie, Ghana,

Guatemala, Guinée, Guinée-Bissau, Allemagne, Honduras, Grenade, Grèce, Géorgie

Danemark, Djibouti, Dominique, République dominicaine

Égypte, Zaïre, Zambie, Zimbabwe

Israël, Inde, Indonésie, Jordanie,

Iraq, République islamique d'Iran, Irlande, Islande, Espagne, Italie, Yémen

Cap Vert, Kazakhstan, Cambodge, Cameroun, Canada,

Qatar, Kenya, Chypre, Kiribati, Chine, Colombie,

Comores, Congo, Corée, République, Costa Rica,

Côte d'Ivoire, Cuba, Koweït, Kirghizistan.

République démocratique populaire lao, Lettonie,

Lesotho, Libéria, Liban, Jamahiriya arabe libyenne, Lituanie, Luxembourg

Maurice, Mauritanie, Madagascar, Malawi,

Malaisie, Mali, Malte, Maroc, Mexique, Mozambique, Moldavie, République, Mongolie, Myanmar

Namibie, Népal, Niger, Nigéria, Pays-Bas, Nicaragua, Nouvelle-Zélande, Norvège

Emirats Arabes Unis, Oman

Pakistan, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pérou, Pologne, Portugal

Fédération de Russie, Rwanda, Roumanie

Salvador, Saint-Marin, Sao Tomé-et-Principe, Arabie Saoudite,

Swaziland, Seychelles, Sénégal, Saint-Vincent-et-les Grenadines,

Saint-Christophe-et-Nevis, Sainte-Lucie, Singapour, République arabe syrienne, Slovaquie, Slovénie, Royaume-Uni,

États-Unis d'Amérique, Îles Salomon, Somalie, Soudan, Suriname, Sierra Leone.

Tadjikistan, Thaïlande, Tanzanie,

République-Unie, Togo, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turkménistan, Turquie

Ouganda, Ouzbékistan, Ukraine, Uruguay

Fidji, Philippines, Finlande, France

Croatie, République centrafricaine, Tchad, République tchèque, Chili

Suisse, Suède, Sri Lanka

Équateur, Guinée équatoriale, Érythrée, Estonie, Éthiopie

Yougoslavie, République d'Afrique du Sud

Événements

1818. Au Congrès de la Sainte-Alliance en Allemagne, l'industriel anglais Robert Owen insiste sur l'introduction de dispositions pour la protection des travailleurs et la création d'une commission sur les questions sociales.

1831-1834. Deux soulèvements de tisserands dans les filatures de soie de Lyon sont brutalement réprimés.

1864. La 1ère Internationale "Association Internationale des Ouvriers" est fondée à Londres

1866. Le Congrès de la 1ère Internationale demande l'adoption d'une législation internationale du travail.

1867. Publication du premier volume du Capital de Karl Marx.

1833-1891. Adoption en Allemagne de la première législation sociale en Europe.

1889 La 2e Internationale ouvrière est fondée à Paris.

1890. Lors d'une réunion à Berlin, des représentants de 14 pays présentent des propositions qui affecteront la législation nationale du travail d'un certain nombre de pays.

1900. Lors d'une conférence à Paris, la première association pour la protection des travailleurs est créée.

1906. Lors d'une conférence à Berne, deux conventions internationales sont adoptées - sur la limitation de l'utilisation du phosphore blanc toxique dans la production d'allumettes et sur l'interdiction du travail de nuit des femmes.

1919. Naissance de l'OIT. La première Conférence internationale du Travail adopte six conventions, la première instaure une journée de travail de 8 heures et une semaine de travail de 48 heures.

1927 La première session de la Commission d'experts pour l'application des conventions a lieu.

1930. La Convention pour l'abolition graduelle du travail forcé et obligatoire est adoptée.

1944. La Déclaration de Philadelphie réaffirme les objectifs fondamentaux de l'OIT.

1946 L'OIT devient la première institution spécialisée associée à l'ONU.

1969 L'OIT reçoit le prix Nobel de la paix.

2002. La Journée mondiale contre le travail des enfants est instituée.

Sources

Wikipédia - L'Encyclopédie Libre, WikiPedia

ilo.org - Site officiel de l'OIT

calend.ru - Calendrier des événements

académique.ru - Dictionnaires et encyclopédies

un.org - Déclarations

L'Organisation internationale du travail (OIT) est une agence spécialisée des Nations Unies, une organisation internationale traitant de la réglementation des relations de travail. En 2009, 182 États étaient membres de l'OIT. Depuis 1920, le siège de l'Organisation, le Bureau international du Travail, est situé à Genève. Le bureau du Bureau sous-régional pour l'Europe orientale et l'Asie centrale est situé à Moscou.

Trois domaines d'activité de l'OIT sont actuellement prioritaires:

promouvoir la démocratie et l'interaction tripartite (tripartisme),

la lutte contre la pauvreté et

protection des travailleurs.

Les principaux objectifs de l'OIT sont de promouvoir le progrès social et économique, d'améliorer le bien-être et les conditions de travail des personnes et de protéger les droits de l'homme.

Sur la base de ces objectifs, les principales tâches de l'OIT sont les suivantes:

· élaboration d'une politique et de programmes coordonnés visant à résoudre les problèmes sociaux et du travail;

· l'élaboration et l'adoption de normes internationales du travail sous forme de conventions et de recommandations et le contrôle de leur mise en œuvre ;

· assistance aux pays participants pour résoudre les problèmes d'emploi, réduire le chômage et réguler les migrations;

· protection des droits de l'homme (droits au travail, d'association, de négociation collective, protection contre le travail forcé, la discrimination, etc.) ;

· la lutte contre la pauvreté, pour l'amélioration du niveau de vie des travailleurs, le développement de la sécurité sociale ;

· promotion de la formation professionnelle et de la reconversion des salariés et des chômeurs ;

· Élaboration et mise en œuvre de programmes dans le domaine de l'amélioration des conditions et du milieu de travail, de la sécurité et de la santé, de la protection et de la restauration de l'environnement ;

· assistance aux organisations de travailleurs et d'entrepreneurs dans leur travail avec les gouvernements sur la réglementation des relations sociales et du travail ;

· développement et mise en œuvre de mesures pour protéger les groupes de travailleurs les plus vulnérables (femmes, jeunes, personnes âgées, travailleurs migrants).

L'OIT utilise diverses méthodes dans son travail. Parmi ceux-ci, quatre principaux peuvent être distingués : 1. développement du partenariat social entre les gouvernements, les organisations de travailleurs et d'entrepreneurs (tripartisme) 2. développement et adoption des normes internationales du travail : conventions et recommandations et contrôle de leur utilisation (activités normatives ) - problèmes de travail. Au BIT, cela s'appelle coopération technique 4. recherche et publication sur les questions sociales et du travail. Le tripartisme est la principale méthode de travail de l'OIT, sa caractéristique distinctive de toutes les organisations internationales. La solution de tous les problèmes sociaux et du travail ne peut réussir que grâce à des actions coordonnées des gouvernements, des travailleurs et des entrepreneurs.

Les principales orientations modernes dans les activités de l'OIT:

1. Protéger les droits de l'homme et surveiller la mise en œuvre des normes juridiques internationales.

2. Egalité de chances et de traitement entre hommes et femmes.

3. Promotion de l'emploi et ajustement structurel.

4. Améliorer les conditions de vie et de travail dans les secteurs rural et informel.

5. Protection de l'environnement.

Les domaines d'activité prioritaires de l'OIT découlent de sa Constitution et de la Déclaration de Philadelphie. Cette:

• adoption et mise en œuvre des normes internationales du travail ;

· soutien au développement et à la réforme des infrastructures sociales et des systèmes de sécurité sociale ;

· fourniture de consultations sur l'élaboration de la législation dans le domaine social et du travail ;

· soutien au développement du partenariat social, principalement des syndicats indépendants et des organisations d'employeurs, ainsi que des institutions tripartites qui promeuvent le dialogue social entre l'Etat et les partenaires sociaux ;

Améliorer les conditions de travail et de vie, protéger les travailleurs contre les accidents et les risques pour la santé sur le lieu de travail ;

· conseiller sur la mise en œuvre d'une politique active sur le marché du travail, le développement d'une réglementation efficace des questions de travail;

· formation du personnel d'encadrement et aide au développement des petites et moyennes entreprises.