Depuis plusieurs décennies, l'intérêt porté au problème de la soi-disant "Yakut Nessies"- des monstres inconnus qui vivraient prétendument dans les lacs Labynkyr, Vorota et Khaiyr (Pestsovoe).
L'un des premiers rapports sur les mystérieux monstres du Nord est paru le 14 décembre 1958 dans le journal Komsomol Youth of Yakutia.
"Il y a un grand lac Labynkyr dans le district d'Oymyakonsky", écrit le journal. - Sa longueur est de 14 km et sa profondeur de 60 m. Le village le plus proche est le village de Tompor, situé à 120 km. Ses habitants parlent depuis longtemps d'un gros animal monstrueux qui vit dans ce lac. Ils l'appellent le diable.
Un jour, ce démon a chassé un pêcheur iakoute. L'animal avait une couleur gris foncé, une énorme bouche et la distance entre les yeux était supérieure à la largeur d'un radeau de dix bûches (!). Il y a eu un cas où il a avalé un chien nageant après des canetons. Le fermier collectif Pyotr Vinokourov dit que sur la rive nord du lac, il a trouvé la mâchoire d'un animal avec des dents. Il avait de telles dimensions que s'il était placé verticalement, un cavalier pouvait passer sous cette voûte particulière. Est devenu un mystère et un autre détail non moins intéressant. En hiver, des trous aux bords lisses se forment sur la glace de ce lac. On les appelle ici "les fenêtres du diable".
Un peu plus tard, dans la revue Vokrug Sveta (1961, n ° 2), les journaux de Viktor Ivanovich Tverdokhlebov, chef du groupe géologique de la branche sibérienne orientale de l'Académie des sciences de l'URSS, ont été publiés, où l'existence d'une créature inconnue à la science a également été confirmée. Certes, il a dit qu'il l'avait vu, avec le géologue B. Bashkatov, non pas à Labynkyr, mais à 20 km, dans le lac Vorota, qui a une longueur de 4 kilomètres et une profondeur de 60 mètres.
« L'objet a nagé et assez rapidement. C'était quelque chose de vivant, une sorte d'animal. Il s'est déplacé en arc de cercle : d'abord le long du lac, puis droit vers nous. A mesure qu'il s'approchait, un étrange engourdissement qui me faisait froid à l'intérieur me saisit. Une carcasse ovale gris foncé s'élevait légèrement au-dessus de l'eau ... deux taches lumineuses symétriques, semblables aux yeux d'un animal, se détachaient clairement, et quelque chose comme un bâton dépassait du corps ...
Nous n'avons vu qu'une petite partie de l'animal, mais un énorme corps massif a été deviné sous l'eau. Cela pourrait être deviné en voyant comment le monstre se déplace: d'un coup lourd, s'étant quelque peu levé de l'eau, il s'est précipité vers l'avant, puis s'est complètement immergé dans l'eau. Au même moment, des vagues sortaient de sa tête, nées quelque part sous l'eau. "claque sa bouche, attrape du poisson", une intuition a clignoté ...
Avant nous se trouvait un prédateur, sans doute l'un des prédateurs les plus puissants du monde : une telle férocité indomptable, impitoyable, une sorte de férocité significative se faisait sentir dans chacun de ses mouvements, dans toute son apparence... il n'y avait aucun doute : nous avons vu le diable - le monstre légendaire de ces lieux " .
Les histoires de V. I. Tverdokhlebov sur l'existence d'animaux géants dans les lacs du plateau de Sordonnokh ont été reprises par des sensationnalistes et ont servi de prétexte à l'organisation d'un certain nombre d'expéditions amateurs, spécialement engagées dans la recherche des «Nessies du nord». Leurs rapports ont été publiés dans les revues "Nature" et "Chemistry and Life", dans les journaux "Pionerskaya Pravda", "Volzhsky Komsomolets" (Kuibyshev), "Komsomolskaya Pravda" et autres.
Lac Khaiyr
Soit dit en passant, le dernier rapport de l'expédition sur la recherche du "Nessie russe" dans le lac Yakut Labynkyr a été publié dans Komsomolskaya Pravda le 15 septembre 2000.
Tous ces voyages pour percer le mystère se sont soldés par un échec : leurs participants n'ont jamais eu à voir le nord de Nessie au moins de loin, malgré des tentatives véritablement héroïques pour retrouver la mystérieuse créature.
Mythe confirmé
À cet égard, la question a commencé à se poser de plus en plus souvent; peut-être que les monstres Yakut sont un mythe ? Cependant, de manière inattendue, l'existence d'un monstre inconnu sur le plateau de Sordonnokh a été indirectement confirmée.
Sur les pages du journal "Komsomolskaya Pravda" du 21 novembre 1964, un message sensationnel est apparu sous le titre intrigant "Le mystère du lac Khaiyr". Dans ce document, G. N. Rukosuev, chef adjoint de l'expédition du Nord-Est de l'Université d'État de Moscou, a déclaré aux lecteurs qu'un certain animal mystérieux avec un long cou de serpent vit dans les profondeurs de la toundra du lac Khaiyr en Yakoutie, au-delà du cercle polaire arctique. Le texte accompagnait le dessin. Voici ce que N. F. Gladkikh, l'un des membres du détachement biologique de la branche yakoute de la branche sibérienne de l'Académie des sciences de l'URSS, a déclaré à propos de la rencontre avec la mystérieuse créature.
« Il y a deux jours, à 7 heures du matin, j'ai pris des seaux et je suis allé au lac chercher de l'eau pour faire bouillir du thé. J'avais entendu parler de l'existence avant. l'existence du "diable" dans le lac, mais je ne crois ni aux mauvais esprits ni aux démons, alors j'ai marché jusqu'au lac sans faire attention, en regardant mes pieds pour ne pas trébucher. N'atteignant pas le lac à environ 15-20 mètres, j'ai entendu quelque chose comme une éclaboussure. Quand j'ai relevé la tête, j'ai vu qu'un animal qui m'était inconnu avait rampé hors de l'eau. Son torse mesurait 4 à 4,5 mètres de long, 1,5 à 2 mètres de haut, son cou était long - peut-être un mètre et demi, et une petite tête plate, comme celle d'un serpent. Sa couleur est bleu foncé avec une teinte, la peau est lisse.
Je pensais qu'il mangeait de l'herbe. Mon cœur a commencé à battre plus vite, mes jambes ont immédiatement cédé et des seaux sont involontairement tombés de mes mains. Et quand les seaux ont cliqueté, le monstre a tourné sa tête de serpent dans ma direction. Je ne me souviens pas de ce qui s'est passé ensuite, car j'étais très excité. Je me souviens seulement que j'ai crié fort, appelant à l'aide et, me retournant, j'ai couru tête baissée vers notre camp, mais, malheureusement, les employés du détachement n'étaient pas dans le camp à ce moment-là. Quand j'ai regardé le lac, j'ai vu que des vagues se déplaçaient le long de celui-ci, bien qu'il n'y ait pas de vent, le temps était calme.
Ce message, comme les précédents, n'est pas passé inaperçu. Un an plus tard, un groupe de plongeurs moscovites et de touristes de Voronej se rend à Khaiyr pour tenter de percer le mystère du lac. Voici ce que les participants de cette expédition fascinante ont raconté sur les pages de Komsomolskaya Pravda le 27 novembre 1965.
"Nous n'avons trouvé aucune trace du monstre. À tour de rôle, plusieurs personnes ont gardé les yeux sur la surface du lac 24 heures sur 24. Le village de Khaiyr est à 2 km du lac. Peut-être que les habitants savent quelque chose sur le monstre ? En effet, parmi les Yakoutes de ce village et de nombreux autres villages de Yakoutie, il existe une légende sur un brochet taureau qui vit dans les lacs et est capable d'avaler un pêcheur avec un bateau. La légende a une base: ils ne mangent pas de brochets ici (il y a de meilleurs poissons) et les habitants les jettent lorsqu'ils tombent accidentellement dans les filets.
Par conséquent, ils sont nombreux dans les lacs et de gros spécimens peuvent en croiser. Les Yakoutes n'ont pas du tout peur et n'évitent pas le lac Khaiyr, ils nous ont souvent rendu visite et nous ont dit que certains habitants du village ont vu un gros brochet dans le lac. Un monstre semblable au dessin publié, aucun d'entre eux n'a vu.
Sur la rive la plus élevée du lac se trouve une ferme à fourrure abandonnée, dans la maison de laquelle l'équipe microbiologique de la branche yakoute de l'Académie des sciences de l'URSS travaille depuis la troisième année du printemps à la fin de l'automne. L'année dernière, le détachement était composé de 3 personnes: le chef du détachement, Kolesnikov, le biologiste Mezhenny et le gardien Gladkikh. Ce sont les trois qui, comme le prétend l'auteur de la note, ont vu le monstre. Nikolai Gladkikh est le témoin oculaire "principal" et l'auteur du dessin, cette sensation est née de sa main légère.
Nous avons rencontré Andrey Alexandrovich Mezhenny sur le lac, et il nous a dit que ni lui ni Kolesnikov n'avaient rien vu et que ce fait était une pure fiction. Le seul témoin oculaire - Nikolai Gladkikh - est parti après la fin de la saison pour son pays natal. Plus tard, après la parution de l'article dans le journal, Gladkikh écrivit à A Mezhenny qu'il avait inventé l'histoire avec le monstre.
De tout ce qui a été dit, il est bien évident qu'il n'y a pas de monstres dans le lac Khaiyr, dont chaque mètre de fond est actuellement exploré par les plongeurs. Cependant, jusqu'à présent, avec les lacs Vorota et Labynkyr, pour une raison quelconque, il apparaît dans les rapports des chasseurs de fossiles vivants comme digne d'attention. Par conséquent, encore et encore, les passionnés de la recherche de l'inconnu sont attirés par le "mystère" de Khaiyr...
Lac Labynkyr
Est-il possible que des fossiles vivants existent dans les lacs de Yakoutie ? Cette question a déjà été soulevée plus d'une fois dans les pages de la presse, et nous n'y reviendrons pas maintenant. Considérez-en un autre, non moins intéressant et mystérieux - quelle créature réelle pourrait donner naissance à la légende des "dinosaures du nord"?
Selon A. N. Tolstov, chercheur à l'Institut d'études sur le pergélisol de l'Académie des sciences de l'URSS, qui a travaillé à plusieurs reprises dans la République socialiste soviétique autonome de Yakut, l'animal mystérieux du lac Labynkyr est un poisson-chat géant. En effet, cet énorme monstre, dont le poids atteint 300 kg et une longueur de 5 m, peut apparaître comme un monstre cauchemardesque à n'importe qui. Il y a des cas où de tels géants attaquent des animaux terrestres et même des humains. V. A. Tverdo-Khlebov a peut-être surestimé la taille de la créature mystérieuse, car la peur a de grands yeux.
En attendant, il s'est avéré qu'une telle hypothèse ne résiste pas à la critique. Voici ce que S. K. Klumov, chercheur principal à l'Institut d'océanologie de l'Académie des sciences de l'URSS, candidat en sciences biologiques, a écrit à ce sujet dans la revue Nature :
"... le poisson-chat ne vit pas dans le bassin de l'océan Arctique", cela "est établi depuis longtemps et a été confirmé à plusieurs reprises (jusqu'à très récemment). Les conditions pour ce type de poisson à Labynkyr sont totalement inadaptées : le lac est recouvert de glace 8 mois par an. Son régime de température ne correspond pas non plus au poisson-chat habituel pour la vie et la reproduction. Pendant 4 mois, ce poisson n'a pas pu terminer le cycle de reproduction et accumuler de la force pour un hivernage aussi long (8 mois). Ainsi, l'hypothèse de A. N. Tolstov contredit les faits que nous connaissons sur la distribution et la vie du poisson-chat.
Brochet du lac Labynkyr. Peut-on y trouver des spécimens plus gros ? Sans aucun doute
Par ordre de brochet
Ensuite, le prototype du monstre était peut-être le prédateur d'eau douce bien connu - le brochet? L'un des auteurs (A. V. Potapov) en 1970 dans le lac Khaiyr l'a presque confondue avec un dinosaure. Dans l'article « The Devil of Pestsovoe Lake », publié dans la revue « Knowledge is Power » (n° 6, 1983), cet épisode est décrit comme suit :
"La première rencontre avec une créature mystérieuse s'est produite dans les circonstances suivantes. Ce matin-là, j'ai observé attentivement la surface calme du lac. Un canard se posa sur l'eau à 50 m du rivage et soudain hurla désespérément et, battant des ailes, disparut dans les abysses du lac. Apparemment, quelqu'un l'a attrapée et l'a traînée sous l'eau. Tout cela s'est passé littéralement en 2-3 secondes, mais j'ai réussi à voir clairement les longues mâchoires semi-circulaires en forme de bec de l'animal. Après cet incident, j'ai eu beaucoup de mal à me forcer à monter dans un canot pneumatique lorsque je pêchais. Tout fut calme pendant les onze jours suivants.
La deuxième réunion a eu lieu dans la même zone, mais dans des circonstances différentes. Je naviguais sur un bateau et à la surface même de l'eau, à une profondeur ne dépassant pas un demi-mètre, j'ai vu une ombre, dans ses contours ressemblant à un long cigare géant. Elle m'a accompagné à 10 m du bâbord, puis s'est lentement enfoncée dans les profondeurs. La longueur du cigare à l'œil est d'au moins 2,5 à 3 m, mais je n'ai pu voir aucun trait distinctif, car la surface du lac était un peu ondulée.
Et enfin, la dernière rencontre, qui m'a largement déçu. Maintenant, pour l'autodéfense, j'ai pris une arbalète chargée et je l'ai toujours gardée prête. Le soir, je naviguais dans mon bateau fragile, travaillant soigneusement avec des pales de rames, et près du rivage, à une faible profondeur, j'ai de nouveau remarqué un gros objet. Certes, il était plus petit que la fois précédente. "Probablement un ourson", a clignoté dans sa tête. En m'approchant prudemment de lui, je me décidai... La créature resta complètement immobile. Prenant le pistolet, j'ai visé soigneusement la prétendue tête et j'ai appuyé sur la gâchette.
Le harpon est fermement coincé dans le corps. Je l'ai senti par la force avec laquelle la ligne de nylon a été tirée, et si elle n'avait pas été attachée à ma ceinture, le pistolet m'aurait échappé des mains. Je me suis allongé sur le fond du bateau et elle, remorquée par un animal, a glissé le long de la surface en changeant de direction. Cela a duré environ une demi-heure. Puis la ligne a abandonné. J'ai levé la tête et j'ai vu que j'étais sur le rivage. En tirant le bateau près de lui, j'ai soigneusement commencé à sélectionner une épaisse corde de nylon.
Quelle ne fut pas ma surprise quand mes yeux n'étaient pas un monstre inconnu, mais... un énorme brochet. Sa longueur était d'un peu plus de 2 m ! Avec beaucoup de difficulté, je l'ai traînée jusqu'au rivage. Elle pesait au moins 35 kg ! Le harpon transperça sa tête osseuse. Je n'ai jamais vu un si grand spécimen de ce redoutable prédateur d'eau douce. La longueur du bout du nez à la queue était de 2 m 2 cm ! (Malheureusement, je n'ai pas de photos de cette coque. J'ai été pris sous une pluie battante et tous les films ont été endommagés par l'eau.)
Cet événement a grandement ébranlé ma conviction qu'un "plésiosaure" vit dans le lac. Cependant, l'existence même de brochets de cette taille est pour le moins inhabituelle. Même les poissons que j'ai tués pouvaient facilement avaler presque n'importe quelle sauvagine. Apparemment, des spécimens encore plus grands sont trouvés, ce qui a donné lieu à la légende de l'existence du «diable».
Le fait que la légende de la «ligne Labynkyr» doive également son origine à un brochet géant est également écrit par A. Pankov dans le livre «Oymyakon Meridian»:
«Ce n'est pas un hasard si le village près duquel les rivières de montagne, fusionnant, forment l'Indigirka, s'appelle Shchuchye (Sordonnokh en yakut). Il y a des légendes selon lesquelles sur la rive du lac voisin Vorota, de telles mâchoires de brochet ont été trouvées que si elles étaient posées sur le sol, un cavalier sur un cerf pourrait passer sous elles comme une porte (n'est-ce pas le nom du lac d'ici ?) ... Dans le cours inférieur de l'Indigirka, un conducteur de bulldozer m'a raconté comment il avait abattu un brochet. J'ai vu un museau terrible dans la mer, tiré, le poisson était le ventre en l'air. La longueur du brochet s'est avérée être d'environ 4 m, tout moussu, vert-brun, flasque, comme du coton. Ce n'est pas une blague : peut-être a-t-elle vécu cent ans, voire deux cents..."
Dans "Komsomolskaya Pravda" du 15 septembre 2000, un rapport d'expédition a été publié sur la recherche de "Russian Nessie" dans le lac Yakut Labynkyr. Malgré des tentatives vraiment héroïques pour trouver le monstre, les participants n'ont pas réussi à l'attraper. Nous n'avons vu que des signes qui témoignaient de son existence, et rien de plus.
UN V. Potapov, du livre "Phénomènes, secrets, hypothèses"
Les monstres sont le résultat de falsifications incessantes. Chaque année, la région du Loch Ness en Écosse est visitée par un demi-million de touristes, générant des revenus allant jusqu'à 25 millions de livres.
Monstres du lac - mammouths aquatiques
Les monstres sont des "mammouths aquatiques". Les étrangers qui ont visité la Moscovie ont écrit sur l'existence des mammouths. Les guerriers d'Ermak, qui ont conquis la Sibérie, ont également rencontré d'énormes éléphants poilus dans les forêts. Ils ont été décrits en détail par les Tatars de Sibérie et au XXe siècle par le cryptozoologue M. Bykova et les pilotes soviétiques survolant la taïga dans les années 40.
Bien sûr, il serait difficile pour un mammouth de survivre dans le rude hiver sibérien, mais pourquoi ne pas passer à un mode de vie semi-aquatique ? Ils peuvent facilement supporter un gel de 60 à 70 degrés si, comme les morses, ils se cachent dans une eau dont la température n'est pas inférieure à zéro. Le mammouth nage bien. Dans les récits de témoins oculaires, une description similaire glisse souvent: les monstres du lac ont un long cou flexible et derrière un corps dominant l'eau. Mais peut-être s'agissait-il d'un haut tronc et d'une tête de mammouth ? ..
Peut-être que ce sont d'anciens lézards
D'où viennent les monstres du lac ?
- Il peut s'agir de monstres - des plésiosaures miraculeusement survivants. Il n'y a pas d'autre opinion parmi ceux qui croient fermement en la vie de Nessie. Pourquoi pas? De temps en temps, dans les coins sauvages de la planète, on trouve des animaux considérés comme éteints depuis longtemps, on peut donc supposer que plusieurs anciens lézards pourraient bien être préservés dans un réservoir.
- Les monstres du lac sont les messagers des extraterrestres. En effet, des escadrons entiers d'OVNIS ont été vus au-dessus de nombreux lacs célèbres à différents moments. Il est difficile pour nous, humains, d'imaginer d'énormes lézards dans le rôle de pilotes de vaisseaux spatiaux, nous voulons les voir humanoïdes. Mais, très probablement, nos idées sont trop anthropomorphiques.
- À travers des "fenêtres" anormales. Il ne fait presque aucun doute que les zones de la plupart des lacs décrits sont dans une certaine mesure des zones anormales typiques, où, en plus de Nessie, d'autres phénomènes et objets anormaux sont observés. Dans de tels endroits, la formation de chronoanomalies (perturbations du processus normal du passage du temps) est tout à fait possible.
Peut-être que les monstres vivent en fait dans un passé lointain, ou en général dans des mondes parallèles, et nous sont transférés à travers les entonnoirs spatio-temporels du trou. Il est facile d'expliquer le caractère insaisissable des anciens lézards : aujourd'hui ils sont là, et demain ils sont déjà là, "hier"... Cependant, pour la même raison, il est difficile de tester cette hypothèse.
Monstres du lac - mirages
Version scientifique : les monstres sont des chrono-mirages. C'est la dernière et peut-être la seule version qui permet d'expliquer rationnellement à la fois l'extrême prévalence et le caractère insaisissable de Nessie. En fait, les monstres des lacs ne sont que des mirages, des images d'animaux disparus depuis longtemps.
En effet, des images d'événements passés lointains sont observées de temps en temps dans le ciel (principalement des batailles sanglantes et les "Flying Dutchmen"); Le mécanisme d'apparition et d'action de ces images n'est pas encore clair. Pourquoi n'apparaissent-ils pas sur l'eau sous la forme de lézards du Jurassique, par exemple. Les chrono-mirages et les visions de monstres ont de nombreux signes extérieurs en commun.
Notez également que les chrono-mirages et les monstres des lacs apparaissent dans les mêmes pays, directement dans les mêmes provinces et districts. On superpose la carte des chrono-mirages sur la carte de « règlement de Nessie » et on obtient… la même chose.
Les habitats de ce qui est considéré comme des animaux de lac reliques couvrent vraiment le monde entier. Les légendes de monstres lézards sont courantes en Angleterre, en Écosse, en Irlande, en Suède, en Russie, en Europe du Nord-Ouest, en Asie, au Tadjikistan, au Kazakhstan, en Turquie, aux États-Unis et dans un certain nombre d'autres pays.
Une telle échelle suggère que la plupart vivent partout sur notre planète. Mais malgré une si vaste géographie de répartition des monstres reliques, il n'y a toujours pas de réponse à la question de savoir quel genre d'animaux inhabituels vivent (ou apparaissent?) Dans de nombreux réservoirs de la Terre ...
Le thème des monstres lacustres évoque avant tout le « plésiosaure » écossais Nessie du Loch Ness. Cependant, ce charme est loin d'être épuisé. Après tout, les monstres des lacs se trouvent non seulement là-bas, mais aussi dans d'autres lacs d'Écosse, ainsi qu'en Norvège, en Suède, au Canada, aux États-Unis, en Russie, en Chine ... Sans prétendre à une couverture universelle, nous parlerons de certains des ces monstres.
L'HORREUR DES LACS CELTIQUES
En Ecosse et en Irlande, il existe un certain nombre de lacs où l'on trouve également des monstres comme Nessie du Loch Ness. De plus, des preuves de rencontres avec ces monstres peuvent être trouvées dans les chroniques médiévales.
Dans les mythes irlandais, par exemple, il y a des démons aquatiques appelés chevaux anguille. Écrit au 12ème siècle, Le livre du sceau gris raconte l'histoire d'un énorme cheval d'anguille qui vivait dans le petit lac sans fond de Slive Miss dans le comté de Kerry. Cette bête a dévoré le bétail et même les gens, qui n'ont été sauvés que par les murs de pierre de la forteresse construite au bord du lac. Selon la légende, le héros de l'épopée irlandaise Cuchulain, qui une nuit se trouva près de ce lac, entendit le pas lourd du monstre et, malgré tout son courage, eut si peur qu'en un clin d'œil il enjamba la forteresse mur et se trouva hors de portée de la bête.
Les légendes attribuent à de nombreux saints irlandais des exploits glorieux dans la lutte contre ces énormes monstres. Saint Mochua de Balla a vaincu le monstre de Connaught, et Saint Senanus et Saint Kevin ont prévalu contre les monstres de Scattery et Glendalough. St. Patrick a réussi à attirer le cheval d'anguille dans un énorme tonneau, et St. Colman de Dromore a réussi à sauver la fille, que le monstre a presque avalée alors qu'elle rinçait des vêtements dans le lac. Un grand nombre de légendes anciennes sur les monstres du lac témoignent du fait que la croyance en leur existence était la plus répandue.
En Irlande et en Écosse, il existe des légendes sur les chevaux aquatiques qui ressemblent beaucoup aux vrais, et les gens les confondent parfois avec des chevaux terrestres. La légende raconte que dans le comté de Cavan, des chevaux aquatiques sont sortis du Loch Ramore la nuit et ont pâturé dans les champs d'avoine. Un certain fermier a réussi à attraper un tel poulain et à le faire travailler dans le champ. Mais un soir, alors que le fermier passait devant le lac, les chevaux d'eau hennirent et le poulain se précipita dans l'eau, entraînant avec lui le cavalier, que personne n'a revu depuis.
Le même sort a été préparé pour un jeune homme travaillant près de Loch Kaoh dans le comté de Leitrim, qui a attrapé un cheval perdu - comme il le pensait - et a commencé à labourer un champ dessus. Cependant, l'animal s'est soudainement précipité directement dans le lac et a entraîné à la fois la herse et le jeune homme au fond.
Certains rapports récents soulignent également la similitude des monstres aquatiques avec les chevaux. Par exemple, Patrick Canning, qui s'est retrouvé en 1955 sur le lac Shanakiver, dans le comté de Galway, a rencontré une créature qu'il a appelée "un merveilleux poulain noir". Selon Patrick, il a commencé à pleuvoir, et il est allé après l'âne pour le ramener chez lui, mais s'est arrêté à environ 200 mètres quand il a vu qu'un animal noir de la taille d'un poulain tournait près de l'âne. Canning a attiré l'attention sur le cou anormalement long de la créature et a clairement distingué la tête aux oreilles saillantes. Apercevant un homme, une étrange créature se précipita dans l'eau.
Quant au Loch Ness et à son mystérieux habitant, devenu mondialement célèbre dans les années trente du siècle dernier, cette histoire semble y avoir aussi de très longues racines. On prétend parfois que pendant de nombreux siècles, le lac a été considéré comme un lieu étrange habité par des créatures incompréhensibles et mystérieuses. Une sculpture sur bois néolithique à Balkmaan, près du Loch Ness, représente le monstre pour la première fois et sert en quelque sorte d'illustration aux récits de ceux qui l'ont vu, décrivant à la fois des mouvements ondulants verticaux et une tête large. L'historien romain Dio Cassius a mentionné que parmi les Calédoniens, une tribu qui vivait sur les rives du lac à l'époque de l'Empire romain, il y avait un tabou sur la consommation de poisson du Loch Ness.
La première preuve écrite de l'existence du monstre est le 27e chapitre du deuxième livre de la Vie de saint Colomb, écrit vers 565. Son compilateur, Adamnan, un auteur hautement crédible, raconte comment saint Colomb est venu sur la tombe d'un homme qui avait été attaqué par un monstre.
Colomb décida de tenter sa chance et ordonna à l'un de ses hommes de traverser le lac à la nage après le bateau. Après cela, un monstre est apparu, qui s'est précipité vers le nageur. Alors Christophe Colomb ordonna au monstre de s'éloigner à la nage, et au son de la voix du saint, il se retira à grande vitesse.
Une chronique écossaise indique que la « dernière fois » que le monstre a été vu remonte à 1520. Dans "l'Histoire de l'Ecosse" d'Hector Boethius, écrite au 16ème siècle, il y a une histoire sur la façon dont un "monstre terrible" est sorti des eaux du lac un jour "au petit matin, vers le milieu de l'été", renversé plusieurs arbres et a tué trois personnes.
Les Mémoires du Nord de Richard Frank (1694) mentionnent une île flottant dans le Loch Ness, ressemblant à la nageoire d'un monstre dépassant de l'eau. Daniel Defoe dans "Voyage à travers toute l'île de Grande-Bretagne" raconte les "léviathans", qui en 1726 ont été vus en train de faire sauter la route militaire le long des rives du lac par les soldats du général Wade. En 1771, Patrick Rose a entendu parler d'un monstre, "un croisement entre un cheval et un chameau", qui avait été vu dans le lac peu de temps auparavant. À l'été 1885, des rumeurs sur un étrange monstre aperçu près du Loch Ness circulaient à nouveau activement. Il est devenu si célèbre qu'il a même été écrit dans le Glasgow Evening News en 1886. En novembre de la même année, une gravure sur bois réaliste représentant le monstre et un article du journal Constitution (Atlanta, USA) consacré au mystère du Loch Ness sont parus.
Au XXe siècle, sur un autre lac écossais - le Loch Morar - les résidents locaux ont observé un monstre semblable à Nessie environ 30 fois, ce qui est beaucoup, étant donné que ce lac n'est pas du tout aussi habité et populaire que le Loch Ness, et les routes le long de celui-ci n'existe pas.
Les observations de divers monstres lacustres en Irlande ne sont pas si nombreuses même en comparaison avec le Loch Morar, mais elles sont très colorées. Parfois, des monstres irlandais attaquaient même des gens.
Un tel cas est mentionné dans l'histoire de Georgina Kerberry, qui en 1954 a vu un monstre sur le Loch Faddah dans le comté de Galway, où elle est venue pêcher avec trois amis. Mlle Carbury a travaillé comme bibliothécaire à Clifden et dans les années soixante a dit au chasseur de monstres F.-W. Vacances. Le Loch Faddah est de petite taille - il a une longueur de 1,95 km et une largeur de 550 mètres. Lorsque les pêcheurs se sont amarrés au rivage pour réchauffer le thé et déjeuner, l'un d'eux a attiré l'attention de ses camarades sur un homme qui nageait vers le rivage. Cependant, à l'approche du nageur, il est devenu clair qu'il ne s'agissait pas d'une personne, mais d'une sorte de créature sans précédent. Alors qu'il ne restait plus que 20 mètres devant lui, les pêcheurs se levèrent d'un bond et s'éloignèrent rapidement du rivage.
Mlle Kerberry se souvenait distinctement de la "grande bouche blanche" ouverte du monstre. Le monstre était "un ver... dégoûtant" et son corps "semblait être en mouvement constant". La tête d'une bête inconnue, couronnant un long cou, s'élevait au-dessus de l'eau ; au fur et à mesure que les observateurs se retiraient sur terre, la créature se déplaçait autour du rocher et, sous cet angle, la queue fourchue et les deux crêtes sur son dos devinrent visibles. Mlle Kerberry a été tellement choquée qu'elle a fait des cauchemars pendant des semaines après.
Un monstre très étrange a été rencontré sur le Loch Dub, dans le comté de Galway, par l'instituteur Alphonse Mullany et son fils. Ce lac a longtemps été considéré comme habité par des monstres inconnus. La rencontre de M. Mullany et de son fils avec une créature inconnue a eu lieu en mars 1962. Voici ce que l'aîné d'entre eux a rapporté au journal : "Après l'école, nous avons travaillé dans le marais, et j'ai promis d'emmener pêcher Alphonse Jr. Nous avions une canne à pêche de quatre mètres avec un leurre pour la perche ou le brochet, qui abondent dans le Loch Dabb.
J'ai laissé mon fils pêcher avec cette canne, et j'ai pris une canne plus petite pour moi et j'ai pêché avec un ver. Cependant, il n'y avait pas de morsure. Finalement, j'ai décidé qu'il ne serait pas possible d'attraper du poisson ce soir-là. Au cas où, j'ai pris une grosse canne à pêche et je suis descendu dans les bas-fonds. Soudain, la ligne se contracta. Pensant que le crochet pourrait s'accrocher à un accroc, j'ai tiré faiblement - il n'a pas cédé. Il recula un peu et tira plus fort - la canne à pêche crépita. J'étais complètement occupé par un problème désagréable lorsque le cri perçant de mon fils a retenti. C'est alors que j'ai vu un animal étrange - je n'avais jamais rien vu de tel auparavant. Pattes courtes et épaisses, visage d'hippopotame, petites oreilles et une corne pointue blanche sur le nez. Gris foncé, couvert de poils courts ou de poils comme ceux d'un cochon.
Alphonse Jr. a crié de peur : le monstre a avalé le leurre et est ressorti avec des intentions clairement agressives. Père et fils se sont enfuis. Mullany a rapidement rassemblé les voisins - armés de fusils, les hommes se sont rendus au lac, mais ils n'y ont trouvé personne.
Un autre rapport curieux concernait le Loch Breen, dans le comté de Kerry, situé à huit kilomètres de la voie ferrée et accessible uniquement par une route de campagne en mauvais état. À l'été 1979, deux agriculteurs ont rencontré une créature ressemblant à un reptile, un croisement entre un phoque géant et un dragon mythique. Noir comme du charbon, long de plus de trois mètres, il traversa lentement la quasi-totalité du lac d'environ 450 mètres de large et disparut sous l'eau.
SELMA ET AUTRES
Le journaliste norvégien Eric Knetterud a estimé que dans une vingtaine de lacs de ce pays scandinave, les riverains observent périodiquement d'étranges créatures. Ce n'est peut-être pas surprenant, car la Norvège est un pays peu peuplé. Sa superficie est de 385 mille mètres carrés. km, ce qui est supérieur à celui du Royaume-Uni (243 000 km2) ou de l'Italie (301 000 km2). Cependant, il y a beaucoup moins de personnes vivant dans ces espaces que dans ces pays. Dans le royaume norvégien - 5,06 millions de personnes, tandis qu'au Royaume-Uni - 63,18 millions de personnes et en Italie - 61,48 millions de personnes. Certains monstres lacustres norvégiens ont même leur propre nom : Selma, Remmy, Cadulla. Il y a aussi un monstre lacustre dans le royaume voisin - la Suède avec ses conditions naturelles et géographiques similaires.
Le monstre lacustre norvégien le plus célèbre est Selma, qui vit dans le lac glaciaire Seljord (Seljordsvatnet), situé à environ 175 kilomètres à l'ouest d'Oslo. La longueur du lac dépasse légèrement 19 kilomètres, la largeur approche deux ans et demi. La première preuve d'un grand reptile l'habitant remonte au milieu du XVIIIe siècle.
Les habitants décrivent Selma principalement comme un grand serpent mesurant jusqu'à 10 à 15 mètres de long. L'une des premières rencontres documentées avec un monstre a été le cas de Bjorn Bjorg et de sa mère Gunhild, qui s'est produit dans les années quatre-vingt du XIXe siècle. Ils ont réussi à couper en deux le serpent rampant sur le rivage. Selon leur témoignage, le dos de la créature a glissé dans le lac, tandis que l'avant a été laissé pourrir sur la rive. Plusieurs décennies passèrent, et au petit matin de l'été 1918, un certain Karl Carlson alla pêcher à Seljord. Le temps était beau et calme, et l'eau était comme un miroir. Soudain, il vit un animal étrange se déplacer rapidement sous l'eau. Il approchait et Carlson avait tellement peur qu'il a laissé tomber sa canne à pêche et s'est enfui. Selon sa description, la tête de l'animal ressemblait à un cheval et dominait à un mètre au-dessus de l'eau.
En 1996, deux hommes sont allés pêcher au crépuscule sur un lac lorsque le silence a été rompu par une vague soudaine sur l'eau. Près des pêcheurs, le cou d'un animal, couronné d'une tête de cheval, sortait de l'eau jusqu'à trois mètres. Après un certain temps, l'animal a de nouveau plongé dans l'eau et a disparu. Au petit matin de juillet 2001, le père et le fils d'Oslo, qui n'ont pas voulu donner leur nom, sont descendus au lac pour se baigner. À une distance d'environ 100 mètres, ils ont remarqué quelque chose d'étrange sur la plage, semblable à un tas de pneus de voiture jetés. En s'approchant, jusqu'à une distance de 10 mètres, ils ont réalisé avec étonnement qu'un énorme serpent gisait au bord de l'eau. Le fils trébucha, fit du bruit, l'animal tourna son long cou et les regarda. Sa tête était aussi grosse que celle d'une vache. Les gens et la créature inconnue se sont regardés pendant environ dix secondes, après quoi la bête a tourné la tête vers le lac et s'est glissée dans l'eau. Il semble faire 10 mètres de long.
Il existe plusieurs photographies amateurs et des séquences vidéo de Selma. Le cryptozoologue suédois Jan Ove Sandberg, président et fondateur de GUST (Global Underwater Search Team), recueille des témoignages depuis 1977 et tente de traquer le monstre à l'aide de sonar et d'hydrophones. Il a même essayé de piéger Selma avec un piège rempli de poissons, mais en vain. Cependant, les écoutes téléphoniques à long terme des profondeurs du lac lui ont permis de conclure qu'à Seljord "il y a quelque chose d'anormal". Quant aux hypothèses des cryptozoologues et autres passionnés, certains croient que Selma est une anguille géante, d'autres qu'il s'agit d'un poisson-chat géant, une sorte de créature préhistorique, un serpent de mer, ou même un anaconda, inconnu car il s'est retrouvé en Europe.
Un autre monstre scandinave, Remmy, vit dans une petite maison de 14 m². km, lac Remmen dans le comté d'Ostfold, dans le sud-est de la Norvège. Presque tous les habitants de la ville de Remskog située sur les rives du lac sont sûrs qu'il y a quelque chose dans les eaux locales, mais ils ne savent pas ce que c'est. Il y a quelques années, le conseil municipal de Remskog a même fixé une prime de 10 000 NOK à quiconque fournirait des preuves de l'existence du monstre, qu'il s'agisse de photographies claires, d'échantillons d'excréments ou de toute autre chose. Cependant, le prix est resté non réclamé.
Les premières preuves de rencontres avec ce quelque chose remontent au début du XVIIIe siècle. L'habitant du lac Remmen, selon des témoins oculaires, avait la tête d'un veau et un corps qui ressemblait à une bûche. La première preuve documentée d'une rencontre avec Remmy remonte à 1929. Puis la jeune fille Astrid Myhrvold est allée chercher de l'eau au lac. Sur le chemin du retour, elle s'est arrêtée pour se reposer. Le soleil se couchait, il n'y avait pas de brise et l'eau du lac ressemblait à un miroir lisse. Soudain, Astrid a remarqué ce qui ressemblait à un gros tuyau noir sur le rivage. Soudain, le "tuyau" a glissé dans l'eau et a commencé à se frayer un chemin à travers les roseaux et les carex qui poussaient près du rivage. La jeune fille vit la végétation se déplacer sur le chemin du monstre. Au-dessus de l'eau se dressait une tête, un peu comme un cheval, aux oreilles décollées. La queue de la créature ressemblait à une nageoire et se tordait comme celle d'un serpent. Astrid se précipita chez elle et appela sa mère, mais lorsqu'ils arrivèrent à la plage, Remmy avait déjà disparu. Les frères d'Astrid se moquaient d'elle et pensaient qu'elle voyait des canards. Plusieurs années plus tard, Astrid a vu une image du monstre du Loch Ness dans un magazine et s'est dit : "C'est lui que j'ai vu alors."
Cinq ans plus tard, le voisin d'Astrid, Asbjorn Holmedal, rentrait chez lui tard dans la nuit à travers les bois depuis un village voisin. Soudain, à quelques mètres de lui, il a vu une terrible créature ressemblant à un serpent, mais de quatre mètres de long. Asbjorn a été terriblement effrayé et s'est enfui vers le lac. Il lui sembla que le monstre le poursuivait. Holmedal a couru encore plus vite et, ayant atteint le lac, s'est engagé sur le chemin qui longe la rive. Entendant une forte éclaboussure, il se retourna et vit la créature sauter dans l'eau.
L'autre observation crédible de Remmy date du 20 septembre 1976. Eric Gustafson conduisait un bus de Lilleström via Remskog vers la frontière suédoise. En plus d'Eric, sa femme et 15 écoliers âgés de huit à treize ans étaient dans le bus. Lorsqu'ils atteignirent le carrefour près de l'église de Remskog, Erik regarda le lac et vit de grosses vagues entre le rivage et l'île de Bjornoy. Le conducteur s'est arrêté et les passagers sont sortis de la voiture. La vue était limitée aux buissons, mais il était clair qu'une grande créature nageait à travers le lac. Eric a d'abord cru que c'était un orignal. Les enfants ont crié lorsque le monstre a commencé à souffler sur le rivage. Tout le monde a parfaitement vu que le monstre avait un corps serpentin d'environ 10 mètres de long, et quatre ou cinq bosses sur le dos. Eric a voulu se rapprocher, mais l'animal a encore plongé. Apparemment, Remmy a nagé profondément, car la surface du lac n'était plus agitée. Hjalmar Monte-Kaas, professeur à l'Université d'Oslo, a suggéré que Gustavson et les étudiants aient vu la bûche. Cependant, Eric était sceptique quant au commentaire du professeur : "Comment une bûche a-t-elle pu flotter, faire des vagues, puis ramper jusqu'à terre, faire demi-tour et sauter à l'eau ?"
Il y a aussi un monstre lacustre dans la Suède voisine. Il porte le nom extrêmement délicat de Storsbodyuret et vit dans le lac Storsjon, situé presque exactement au centre du pays. Le lac est grand, a une longueur de 70 kilomètres et une largeur de 25. La profondeur maximale atteint 91 mètres. Selon les chroniques officielles, le monstre est observé ici depuis 1686. Mais parmi les gens, les légendes sur le monstre qui vit dans le lac sont bien plus anciennes. En tout cas, en 1635, le prêtre Mugens Pedersen a écrit une légende expliquant comment un monstre est apparu dans le lac. Selon elle, un jour, deux trolls ont décidé de se faire bouillir de l'eau sur les rives du Storsjön. Ils allumèrent un petit feu et y suspendirent une bouilloire. Bien que l'eau ait bouilli pendant longtemps, ils n'ont toujours pas retiré la bouilloire et ont fait bouillir l'eau au point qu'une terrible créature avec une tête de chat et un corps de serpent a sauté de la bouilloire. Il a rapidement regardé autour de lui et a disparu dans le lac. Selon une autre version légendaire, le monstre serait sorti du chaudron de bière. L'imagination sauvage des roturiers suédois dans ce cas n'est apparemment pas trop perturbée par l'idée qu'une créature, qui est attribuée à une longueur de trois à 15 mètres, pourrait tenir dans une théière ou un chaudron.
De plus, même une dalle de pierre portant l'une des plus anciennes inscriptions runiques de Suède, située sur une île au milieu du lac, est obstinément liée par la rumeur populaire à un monstre du lac. Autrefois, il aurait beaucoup harcelé les habitants, puis ils se sont tournés vers un puissant sorcier pour obtenir de l'aide. Il a mis un sort runique sur une dalle de pierre et l'a placé sur l'île, ce qui a forcé la bête à se comporter plus silencieusement. Les habitants des environs sont toujours convaincus que si la dalle est renversée ou détruite, Storsbodyuret recommencera à faire rage. Et en effet, il y a plusieurs siècles, lorsqu'une pierre a été accidentellement renversée lors d'une sorte de conflit armé, la bête a recommencé à faire rage. Les outrages se sont poursuivis jusqu'à ce que les habitants donnent à nouveau à la dalle une position verticale.
Le nombre d'observations de la mystérieuse créature au 19e siècle se chiffrait à des centaines. Les choses en sont venues au point qu'avec le soutien du roi Oscar II en 1894, un officier de marine suédois, le capitaine Dedering, fonde une société par actions dont le but est de capturer le monstre. Rien n'en est sorti, cependant. Mais en 1986, dans le cadre du 300e anniversaire des observations officielles du monstre du lac Storsyon, les autorités de la ville d'Östersund située sur ses rives ont adopté une loi déclarant le monstre lui-même, ses nids et sa progéniture inviolables. En 2005, cependant, les autorités municipales sont redevenues sérieuses et ont abrogé la loi. Cela n'empêche pas le monstre d'apparaître parfois de manière tout à fait inattendue et inopportune.
Ainsi, il y a quelques années, un douanier chargé de l'inspection de la pêche, Ragnar Bjorks, vérifiait les certificats de droit de pêcher sur un lac lorsqu'il a failli faire un accident vasculaire cérébral. Hors des eaux complètement calmes, à côté du bateau de quatre mètres de long de Björks, une énorme queue a soudainement émergé de l'eau. L'énorme animal qui suivait sa propre queue mesurait environ six mètres de long, de couleur gris-brun sur le dos et avec un ventre jaune. Lorsque le monstre arriva à la hauteur du bateau de Bjorks, il le frappa dans le dos avec une rame. Surpris, l'animal a heurté l'eau avec sa queue et le bateau a été projeté à trois mètres de haut. "Je n'ai jamais cru qu'il y avait un monstre dans le lac Storsjön... mais maintenant j'en suis sûr", a déclaré l'officiel stupéfait aux journalistes.
Non, il faut quand même faire attention aux monstres du lac !
LA BETE DU LAC DE VAN
Le lac de Van est situé à l'est de la Turquie, sur les hauts plateaux arméniens, près de la frontière avec l'Iran. Elle est si grande que les habitants l'appellent la mer de Van. En effet, parmi les lacs du Moyen-Orient en taille, il n'est le deuxième que le lac iranien Urmia et est en même temps le plus grand "lac de soude" au monde. La largeur du lac de Van atteint 119 kilomètres, la superficie est de 3755 mètres carrés. km, hauteur de la surface au-dessus du niveau de la mer - 1640 mètres. Dans le même temps, contrairement à Urmia, c'est aussi en haute mer, les profondeurs moyennes sont d'environ 160 à 170 mètres, tandis que la plus grande atteint 451 mètres.
Le dimanche, les habitants font la lessive dans le lac sans utiliser de savon ni de détergent. L'eau ici est six fois plus salée que l'eau de mer et, surtout, contient de la soude en très grande quantité. Cela vaut la peine de nager - vous deviendrez propre, comme si vous utilisiez le meilleur savon. Pas étonnant que les fabricants locaux obtiennent des détergents en évaporant les sels de l'eau. Ces sels dans leur composition rappellent quelque peu les sels curatifs de la mer Morte israélienne beaucoup plus célèbre dans le monde. L'eau du lac de Van peut également être traitée. Les personnes âgées locales l'utilisent avec succès pour traiter l'arthrite et les rhumatismes. Dans le même temps, la concentration de sels n'est toujours pas si élevée. Bien que l'eau du lac de Van soit totalement impropre à la consommation, elle contient des poissons, dont un mulet perlé unique que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde.
Le lac est entouré de montagnes, dont les volcans éteints voisins Nemrud et Supkhan. Les montagnes protègent le lac des vents froids et les eaux du lac, à leur tour, adoucissent le climat, ce qui permet de faire pousser des fleurs et des fruits étonnants sur ses rives. Cependant, il n'y a pas un seul pâturage sur les rives du lac - après tout, l'eau à boire par les ongulés ne convient pas non plus.
Mais des chats extravagants vivent sur le lac. Presque les seuls au monde qui aiment et savent bien nager et bien pêcher. Ils sont appelés ainsi - "Chats de Van". Si vous avez de la chance, les plus chanceux pourront observer les ronronnements faire de véritables baignades au petit matin. Chacun de ces chats est très apprécié et protégé par la loi, leur exportation de Turquie n'est possible qu'avec une autorisation officielle. On croit que ces chats sont marqués par la bénédiction d'Allah. Ceci est indiqué par des rayures spécifiques sur le museau, du nez jusqu'au bord antérieur de l'oreille, et des yeux de différentes couleurs : l'un est vert, l'autre est bleu. Ce n'est donc pas un hasard si à l'entrée de la ville de Van, les visiteurs sont accueillis par deux immenses statues de chats blancs de cette race étrange.
Cependant, récemment, le lac a été presque le plus souvent mentionné en relation avec le monstre du lac local, rappelant quelque peu le célèbre Nessie. Il existe d'anciennes légendes arméniennes selon lesquelles le "Monstre de Van" vit dans le lac. Même les chroniqueurs arméniens Movses Khorenatsi et Anania Shirakatsi ont écrit sur les vishaps vivant dans le lac. Ces monstres étaient si grands qu'ils auraient menacé d'engloutir tout le monde habité. Cependant, pendant presque tout le XXe siècle, en raison de la situation politique dans la région, personne ne se souciait du monstre et il nageait calmement dans le réservoir, ne se montrant qu'occasionnellement aux yeux des résidents locaux. Mais dans les années 90, les créatures étranges ont commencé à se souvenir plus souvent.
"Au petit matin, nous nous tenions sur le pont du ferry, attendant la fin du chargement. Soudain, un objet flottant rapidement de couleur sombre est apparu à la surface de l'eau. Je travaille sur ce ferry depuis près de 20 ans et j'ai entendu parler à plusieurs reprises du monstre vivant dans les profondeurs du lac, mais ne croyait pas en son existence Et ce jour-là, quelque chose de terrible est apparu devant mes yeux ... " De telles histoires ont commencé à apparaître de plus en plus souvent sur les pages du presse turque. Les témoins oculaires, en règle générale, parlent d'une créature "gris sale, d'environ 20 mètres de long, avec une tête couverte de poils et une rangée de crêtes sur le dos". Il flotte à la surface principalement tôt le matin et après quelques minutes se cache à nouveau sous l'eau. Les habitants des villages environnants disent que le monstre est curieux: lève périodiquement la tête au-dessus de l'eau sur un long cou et la tourne, comme s'il surveillait les environs.
Les scientifiques sont sceptiques. Ainsi, Erkut Kivanch, docteur en biologie à l'Université d'Ankara, dans une interview au journal Hürriyet a déclaré : « Dans le lac, où l'eau est riche en soude, et il n'y a pratiquement pas d'algues et de poissons, les grandes créatures ne peuvent pas vivre. ce problème n'est possible que si les photos sont claires". Mais certains cryptozoologistes ont une opinion différente. A une certaine époque, Jacques-Yves Cousteau lui-même, célèbre explorateur des océans, loin de croire à toutes sortes de miracles, s'intéressa au mystérieux habitant du lac de Van. Malheureusement, fin juin 1997, la mort l'empêche d'effectuer le voyage prévu au lac.
Le 12 juin 1997, le monstre du lac de Van est filmé pour la première fois. Unal Kozak, un enseignant de 26 ans dans une université locale, a eu de la chance ce jour-là. Le tournage du monstre du lac n'a duré que quelques secondes. Dans la vidéo, vous pouvez voir un objet brun noir avec une bosse, sur le côté duquel un œil semble être visible. Kozak affirme que la créature a atteint une longueur de plus de 20 mètres ! Au total, le jeune chercheur a été témoin de l'apparition d'un monstre de l'eau à trois reprises et a recueilli environ un millier de témoignages oculaires. Après avoir étudié les photographies prises par Kozak, les scientifiques ont confirmé leur authenticité. Pendant un certain temps, un quartier général opérationnel a même travaillé à l'Université de Van pour collecter des rapports de rencontres avec un monstre et le rechercher. Des cinéastes japonais ont visité le lac. Maintenant, un groupe de spécialistes turcs y travaille, qui disposent de l'équipement approprié. Une délégation représentative de cryptozoologues du Royaume-Uni va leur venir en aide. Inutile de dire que des amateurs munis de matériel photo et vidéo plantent des tentes au bord du lac de Van dans l'espoir d'avoir la chance de photographier une créature mystérieuse. Les résidents locaux, ainsi que les touristes étrangers, s'abstiennent désormais de nager dans le lac pour améliorer leur santé.
Pendant ce temps, les médias turcs ont rapporté un autre miracle de la nature apparu dans le lac Gölü. D'après ceux qui l'ont vu, c'est juste horrible. Un monstre poilu effrayant a attiré l'attention même des députés du parlement turc. Selon des articles de presse, cela s'est produit après que le gouverneur de la province, qui se reposait avec sa famille sur les rives du lac Golyu, a vu le monstre émerger. Avant cela, personne n'avait prêté attention aux témoignages des riverains qui avaient vu le monstre à plusieurs reprises. Maintenant, une commission spéciale s'occupera de l'ichtyosaure de Golyui. Et le réservoir, comme le lac de Van, pourrait bien devenir un lieu de pèlerinage pour les amateurs de sensations du monde entier.
MYSTÈRE DU LAC KANAS
Le lac Kanas est situé dans les montagnes de l'Altaï, au nord de la région de l'Altaï de la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine. Il est situé à 30 kilomètres au sud de la jonction des frontières de la Chine, de la Russie et du Kazakhstan. Ses eaux se jettent dans l'Irtysh et, par conséquent, c'est l'un des rares en Chine à faire partie du système de réservoirs qui alimentent l'Arctique. La longueur du lac atteint 25 kilomètres, la largeur - 2, la hauteur du bord de l'eau au-dessus du niveau de la mer - 1340 mètres, les profondeurs maximales atteignent 188,5 voire 285 mètres. Le lac est alimenté principalement par les plus grands glaciers de l'Altaï, situés dans le massif Tavan-Bogdo-Ula.
"Kanas" en mongol signifie un lac magnifique, riche et mystérieux dans la gorge. Et le lac est vraiment magnifique et plein de secrets. Les eaux de Kanas ont une étonnante capacité à changer de couleur plusieurs fois par an. En mai, lors du dégel, l'eau du lac devient bleu grisâtre, en juin - bleu ciel, comme si elle reflétait toute la verdure de l'Altaï. En juillet, lorsque la crue commence, Kanas devient blanc laiteux. En août, de fortes pluies colorent les eaux du lac d'une couleur verdâtre, qui vire au vert émeraude vif en septembre et octobre.
Les rives du Kanas sont couvertes de forêts qui abritent 798 espèces végétales et 39 espèces animales, 117 espèces d'oiseaux, quatre espèces d'amphibiens, sept espèces de poissons et plus de 390 espèces d'insectes. Sur la côte sud-est se trouve la colonie touvane de Dengelem.
Depuis les temps anciens, ils parlent de trois vues du lac. La première attraction est un barrage en bois d'origine naturelle, long de plus d'un kilomètre. Il est situé dans la partie nord du lac. De nombreux arbres morts sont à jamais entrelacés dans un ensemble sinistre dépassant une largeur de 100 mètres. Toute grume retirée du barrage, remorquée en aval, flotte tôt ou tard vers l'embâcle. Et il y a une explication scientifique à cela : les troncs d'arbres flottent sur les rivières dans le lac, suivent le courant, mais à un certain moment, des rafales de vent du sud « soufflent » les arbres vers le nord. Pendant des milliers d'années, les arbres ne peuvent pas sortir de Kanas, l'imposant barrage naturel ne cesse de grandir et de grandir.
La deuxième attraction est les dragons ou monstres vivant dans les eaux du lac, mentionnés dans les chroniques anciennes, capables de tirer un cheval d'un abreuvoir dans les profondeurs. Dans l'épopée de Tuvan, ce monstre, fait intéressant, non seulement vole du bétail, mais respire également des brouillards et des nuages. La troisième attraction est le "rayonnement du Bouddha": un phénomène atmosphérique extrêmement rare, lorsqu'une figure humaine est vue dans les nuages qui scintillent au-dessus du lac.
Si le "rayonnement du Bouddha" est un phénomène extrêmement rare, et, au contraire, n'importe qui peut toujours voir un barrage d'arbres, alors le monstre du lac occupe exactement une position intermédiaire. Il n'y a pas si peu de témoins de son apparition, ils ont même réussi à les fixer sur des photos et des vidéos, mais ils ne le voient toujours pas si souvent que vous ne le montrerez pas aux touristes. Cependant, les vagues lancées par "hu guai" sont apparues plus d'une fois dans le cadre. On pense parfois que pour la première fois une énorme créature a été vue par des étudiants d'une université locale en 1985. Bientôt, il y eut des rumeurs selon lesquelles le monstre traînait régulièrement des animaux et des oiseaux sous l'eau. Dans les années 90, il a été temporairement oublié, mais au nouveau millénaire, il a recommencé à attirer l'attention. Ainsi, le 27 septembre 2003, immédiatement après un tremblement de terre dévastateur qui a endommagé de nombreux équipements sociaux et bâtiments résidentiels dans la République russe de l'Altaï, et qui a également été ressenti dans le district chinois de l'Altaï, des témoins oculaires ont remarqué un "énorme objet noir" à la surface du lac. Le monstre a nagé vers le rivage.
Le 5 juillet 2007, plusieurs voyageurs ont réussi à faire une vidéo de huit minutes du mouvement d'un groupe d'environ 15 individus géants de créatures inconnues à Kanas. Les "Poissons" se sont approchés et ont divergé sous l'eau, plus comme une flotte. En 2011, des témoins oculaires ont de nouveau réussi à capturer l'insaisissable "hu guai" en vidéo. Dans la plupart des cas, le monstre n'apparaît que sur les photographies, où apparaissent de grosses vagues et des taches incompréhensibles. On pense que les photographies et les vidéos attirent des touristes supplémentaires sur les rives pittoresques du Kanas.
Cependant, les "dragons" de Kanas sont-ils si mystérieux ? En effet, à la fin des années quatre-vingt du siècle dernier, une histoire apparemment semi-mythique a commencé à acquérir des détails assez scientifiques. Puis un groupe de scientifiques de l'Université du Xinjiang a découvert un banc de poissons géants dans les eaux de Kanas, s'étendant sur des dizaines de mètres. Littéralement deux jours plus tard, un autre groupe de scientifiques a non seulement observé un étrange troupeau, mais a également pu capturer les créatures sur film photo et vidéo. Les biologistes, après avoir étudié les matériaux, ont décidé: un troupeau de taimens géants s'est installé dans le lac Kanas. Taimen est un genre de grands saumons prédateurs qui vivent jusqu'à 200 ans, mesurent jusqu'à deux ou trois mètres de long et pèsent des centaines de kilogrammes. Les Tuvans locaux, hélas, n'ont pas cru les scientifiques, et à Kanas, ils essaient de ne pas attraper de poisson - ils ont peur d'encourir la colère des monstres.
À l'avenir, les scientifiques chinois ont continué à défendre l'hypothèse d'un taimen géant. C'est juste que la taille et le poids ont dû être corrigés afin de l'aligner sur le "hu guay". En 2010, ils ont parlé de taimen, atteignant un poids de deux à trois tonnes et une longueur de 12 à 15 mètres. Un poisson prédateur aussi énorme peut très bien se nourrir de ses homologues relativement petits, ainsi que de la sauvagine, des loutres, et peut très bien entraîner des animaux domestiques du rivage.
Alors qu'est-ce qu'un taimen ? Il s'agit d'un gros poisson saumon, le plus ancien de cette série. Si d'autres saumons sont apparus sur notre planète il y a deux ou trois millions d'années, alors taimen - jusqu'à dix-huit millions. Chez les petits spécimens, 8 à 10 rayures transversales sont clairement visibles sur les côtés du corps; de petites taches sombres en forme de X et semi-circulaires sont également courantes. Pendant le frai, le corps devient rouge cuivré. Taimen est largement répandu, dans presque tous les grands fleuves de Sibérie et d'Extrême-Orient, ainsi que dans l'Altaï. À l'époque soviétique, lorsque l'environnement était meilleur, des boîtes de taimen apparaissaient de temps en temps en vente.
Ce poisson peut atteindre une taille très impressionnante. En 1943, à Kotun, un taimen de 210 centimètres de long et pesant 105 kg est pris dans le filet. Le taimen vit plus longtemps que les autres saumons : l'âge du taimen, capturé en 1944 dans le Yenisei, près de Krasnoïarsk, a été déterminé à 55 ans. Son poids était de 56 kg. Au cours des trois ou quatre premières années de vie, le taimen mange principalement des insectes et des poissons juvéniles, puis passe presque complètement à la nourriture pour poissons. Parallèlement, il s'intéresse à la sauvagine, principalement les canetons, ainsi qu'aux petits mammifères : musaraignes, campagnols. Les pêcheurs profitent de cette faiblesse du taimen, et l'attrapent sur une "souris" qui imite une telle proie.
La tête de tous les taimen est grande et quelque peu plate, ce qui leur permet d'ouvrir grand la bouche et d'avaler de grosses proies. Un corps puissant en forme de torpille avec un dos large caractérise le taimen comme un nageur fort et robuste. Taimen préfère les rivières de montagne rapides et les lacs aux eaux froides et claires. Selon les ichtyologistes, dans une eau dont la température dépasse +18 degrés, tous les processus vitaux de ces poissons sont inhibés et ils doivent rechercher des endroits plus appropriés, par exemple des fosses profondes ou des sources froides de montagne.
Il est facile de voir que Kanas avec ses eaux glaciaires qui fondent est un véritable paradis pour les taimen. Il peut même être si béni qu'ils peuvent y pousser jusqu'à 12 à 15 mètres de long et deux ou trois tonnes de poids.
OGOPOGO : QUE CE SOIT UN LÉZARD, OU UN SERPENT, OU UNE BALEINE
Le lac Okanagan est situé à l'extrême ouest du Canada, dans la province de la Colombie-Britannique, presque à la même latitude que le célèbre Loch Ness. L'Okanagan a une forme fortement allongée et sinueuse: sa longueur atteint 135 kilomètres, sa largeur jusqu'à 6,4 kilomètres et sa profondeur maximale est de 230 mètres. Curieusement, il abrite également un monstre lacustre, surnommé Ogopogo. Ce monstre est à juste titre considéré comme la principale attraction locale. Sur les armoiries de la ville de Kelowna, située sur les rives de l'Okanagan, il y a une image d'un hippocampe - un hippocampe avec une queue de poisson - comme la plus proche en héraldique de la description d'Ogopogo. L'image du monstre orne l'emblème du club de hockey local Kelowna Rockets. Dans la ville même, non loin de la côte, une statue grandeur nature d'Ogopogo est installée.
Dans la plupart des descriptions, Ogopogo apparaît comme un animal de 4 à 6 mètres de long et de 30 à 40 centimètres de diamètre. La forme de la tête varie de celle d'un cheval à celle d'une chèvre. Mentionnez souvent la similitude du corps avec une bûche. Des pictogrammes anciens représentant ce monstre au long cou et à quatre nageoires ont été trouvés près du lac, et les premières informations à ce sujet ont été reçues des Indiens au 17ème siècle. Ils ont parlé d'une énorme créature avec un long cou et une bosse sur le dos. Les peuples autochtones d'Amérique considéraient le monstre vivant dans l'Okanagan comme un esprit maléfique et affirmaient que les restes de créatures vivantes déchirées par des monstres se retrouvaient souvent sur les rives rocheuses de l'une des îles. Une légende indienne raconte que dans les temps anciens, un certain vagabond a tué un vieil homme respectable sur la rive du lac et, en guise de punition, a été transformé en monstre du lac Nha-a-tika. Traversant l'Okanagan en canot, les Indiens emmenaient à chaque fois avec eux un petit animal et le jetaient à mi-chemin dans l'eau afin d'apaiser cet esprit maléfique. Dans certaines parties du lac, les Indiens n'ont jamais pêché. Ainsi, le révérend Upton, dans The History of the Okanagan Mission, écrit que les Indiens n'ont jamais pêché près de Squally Point.
Les premiers colons européens, à leur tour, devinrent tellement convaincus de la réalité de Nha-a-tika qu'ils organisèrent même des patrouilles côtières pour se protéger du monstre. En 1926, lorsqu'un traversier commença à opérer sur le lac, les autorités entendaient le doter de moyens pour faire fuir le monstre. Les premiers cas documentés de son observation remontent à 1872. En juillet 1890, le capitaine Thomas Shorts conduisait le bateau à vapeur Jubilee sur le lac lors de la traversée de Squally Point et a vu un animal de 15 pieds de long avec un marteau. Le soleil jouait dans ses nageoires. En 1914, sur la rive du lac en face de l'île Rattlesnake, la carcasse d'un animal à quatre nageoires, pesant 160 kilogrammes et mesurant un mètre et demi à deux mètres, a été jetée à terre. Au début, on a supposé qu'il s'agissait d'un lamantin, mais on a également émis l'hypothèse qu'il s'agissait du corps d'un monstre du lac, dont le cou était déjà complètement pourri. La preuve la plus massive d'une rencontre avec un monstre du lac remonte à 1926, lorsque les passagers d'environ 30 voitures l'ont vu en même temps. Après cela, le rédacteur en chef du Vancouver Sun a écrit: "Trop de gens dignes l'ont vu pour ignorer la signification des faits réels." Puis, dans les années vingt, un nouveau nom Ogopogo fut attribué au monstre. C'est arrivé après qu'un certain farceur ait écrit une chanson joyeuse à son sujet.
En 1947, Ogopogo a été observé simultanément par des passagers de plusieurs bateaux. Le 2 juillet 1950, un « dinosaure nageur » a été repéré par Mme Cray et la famille Watson de Montréal, qui visitaient les lacs canadiens. Mme Cray a raconté plus tard qu'il s'agissait d'un animal "d'environ 30 pieds de long, avec un corps d'environ cinq bosses ondulantes dépassant de l'eau". Après avoir navigué vers le nord pendant plusieurs minutes, l'étrange créature a tourné doucement dans la direction opposée, poursuivant apparemment un banc de poissons. Il a laissé derrière lui une traînée d'eau tumultueuse. Le poisson, apparemment, est la base du régime alimentaire du parent Okanagan Nessie. Cependant, en 1936, alors qu'il pêchait, un certain M. Crichton a vu comment Ogopogo a soudainement émergé de sous l'eau et a attrapé une mouette béante. Mais son alimentation peut être encore plus large. Des centaines de témoins affirment que la créature les a menacés, et certains les ont même traqués. Jusqu'à 30 personnes meurent chaque année sur le lac Okanagan, et certaines noyades semblent très mystérieuses. La rumeur dans ces cas pèche souvent sur Ogopogo.
Sur les rives du lac, des traces d'un monstre mystérieux ont été retrouvées à plusieurs reprises. Certains étaient informes, d'autres en forme de bocal, d'autres ressemblaient à des empreintes de pattes de dinosaure à trois doigts, tandis que le quatrième laissait une patte molle à huit doigts. Cependant, comme l'écrit le Dr Roy Makel, cryptozoologiste : « Le problème avec les empreintes est qu'elles peuvent être falsifiées par n'importe qui.
En particulier, les observations d'Ogopogo sont devenues plus fréquentes après l'ouverture en 1958 d'un pont flottant d'un kilomètre de long. Beaucoup de nouveaux messages sont venus des personnes traversant ce pont. Dans la plupart des cas, comme le souligne Roy Makel, les témoins parlent d'un corps lisse de couleur brun verdâtre ou brun doré, avec du chaume ou une crinière autour de la tête. Si le célèbre Nessie est considéré par beaucoup comme un dinosaure ayant survécu à ce jour, alors une telle unanimité n'est pas observée en ce qui concerne Ogopogo. Certains, comme le journaliste de Kelowna Frank Lillquist, croient qu'il est un plésiosaure. Roy Makel pense que nous parlons d'une baleine préhistorique primitive Zeiglodon, ou Basilosaurus, qui se distinguait juste par une forme de corps en forme de serpent. Enfin, on peut parler d'un grand serpent d'eau.
Dans le même temps, de sérieux doutes sont exprimés sur la possibilité même de l'existence d'Ogopogo, notamment, sur la base du fait que la biomasse du lac n'est soi-disant pas capable de supporter l'existence d'un animal d'une si grande taille. La conservatrice du musée de Kelowna, Celeste Ganassen, souligne la similitude des légendes des monstres lacustres parmi les tribus amérindiennes du Canada comme preuve que le Nha-a-tik n'est qu'un mythe. Une explication alternative suggère que les observateurs ont pu voir une portée de loutres nageant les unes après les autres, dont le dos était visible depuis l'eau. D'autres explications alternatives incluent les esturgeons et autres gros poissons, ainsi que les castors, les cerfs et simplement les bûches.
Cependant, de nombreuses photographies d'Ogopogo existent. Celles-ci incluent la photographie Parmenter de 1964, la photographie Fletcher de 1976, les photographies Gaal de 1978, 1979 et 1981, la photographie Wachlin de 1981 et la photographie Svenson de 1984. Le monstre a également frappé les objectifs des caméras de cinéma et des caméras vidéo.
Par une journée ensoleillée d'août 1968, le travailleur de la scierie Arthur Folden rentrait chez lui en voiture avec sa femme. Soudain, ils remarquèrent quelque chose de très massif se déplaçant rapidement dans les eaux calmes du lac. Folden arrêta la voiture et sortit sa caméra. Pendant une minute entière, il a filmé un objet vivant massif flottant à 60-70 mètres du rivage. Évitant le ridicule, Folden n'a montré les images à personne pendant une année entière, jusqu'à ce que finalement ses proches le convainquent de montrer le film à de nombreux téléspectateurs. Les partisans de la version de la réalité du monstre considèrent que les images qu'il a tournées en sont l'une des preuves les plus convaincantes. En 1989, selon le journal Globe and Mail, un certain Ken Chaplin aurait filmé une vidéo de trois minutes et demie, dans laquelle on peut voir un long corps se tortiller sous la surface de l'eau.
En 1976, un autre incident remarquable s'est produit. Ed Fletcher, mentionné ci-dessus, naviguait sur un bateau sur le lac, quand soudain un certain objet en mouvement a coupé son chemin. Il se souvient : "Si je n'avais pas éteint le moteur, je l'aurais percuté ou sauté sur son dos, car le bateau n'était qu'à 30 pieds." Fletcher et sa fille Diana ont nagé à terre pour un appareil photo. Lorsqu'ils retournèrent à leur place d'origine, Ogopogo réapparut des profondeurs. Fletcher, sa fille et un autre passager qu'ils ont embarqué à leur retour pour la caméra ont observé le monstre pendant une heure. "Il descendait, nageait quelques pâtés de maisons sous l'eau, puis remontait et nous continuions à nager après lui", a déclaré Ed. Selon ses calculs, le monstre du lac a refait surface plus de dix fois. Au début, Ogopogo nageait, se recroquevillait en boule, puis s'étirait sur toute sa longueur. Fletcher a pris cinq photographies. Selon sa fille, la peau d'Ogopogo était lisse et brunâtre, comme celle d'une baleine, avec de petites bosses sur le dos. Il nageait en se tortillant sous la forme d'un tire-bouchon. Des témoins oculaires ont également remarqué que deux saillies dépassaient au-dessus de la tête du monstre, comme les oreilles d'un Doberman Pinscher.
Parfois Ogopogo dans les eaux claires du lac est observé à une profondeur sous l'eau. Par exemple, en 1985, John Raside et sa famille faisaient du ski nautique et ont vu un gros objet sous l'eau se déplacer "comme une baleine". Mais il y a des cas loin d'être aussi anodins. Ainsi, à l'été 1988, un certain Allan Scarbo de Peachland invite ses amis à séjourner dans sa nouvelle péniche. La casquette du capitaine Dan Kerr a été emportée par le vent et il a plongé vers elle. Après la troisième tentative d'obtenir le capuchon par le bas, Kerr a disparu. La police a été appelée, mais le corps de la victime n'a jamais été retrouvé. Beaucoup pensaient qu'Ogopogo l'avait entraîné. Allan Scarbo a eu tellement peur qu'il a vendu sa péniche et n'a plus jamais osé vivre sur le lac.
Les monstres des lacs dans le monde sont assez courants. Voici une liste de dix créatures qui, comme le célèbre Nessie, prétendent être les lauriers des dinosaures qui ont survécu jusqu'à ce jour.
Laf Ness. C'est le nom d'un jeune parvenu anglais qui vit dans les environs de la ville de Loughborough dans le comté britannique du Leicestershire. Pour surpasser son cousin écossais, le monstre de Loughborough mange occasionnellement des canards de la surface du lac local.
Najuélito. Vit dans un lac au nom romantique de Nahuel Huapi en Patagonie argentine. Les photographies prises par les cryptozoologues locaux montrent que Najuelito ressemble à la fois à Nessie et aux plésiosaures qui se sont éteints il y a 65 millions d'années.
Ishi. Le monstre lacustre le plus célèbre du Japon a été vu plusieurs fois dans le lac Ikeda au cours des 30 dernières années. Isshi est devenu célèbre en tant que nageur très rapide et a même réussi à prendre part à un affrontement avec l'armée. En 1961, un avion à réaction américain s'est écrasé dans les environs d'Ikeda, et pendant sa recherche, le sonar du contingent militaire américain a repéré un gros objet au fond du lac. Cependant, les plongeurs qui ont examiné le fond n'ont pas trouvé un avion, mais un gros animal tacheté qui s'est comporté de manière très agressive.
Monstre du lac Tianchi. Tout un troupeau de monstres de jusqu'à 20 têtes vit dans un lac de haute altitude à la frontière de la Chine et de la Corée du Nord. Les premières informations à leur sujet sont apparues en 1903, lorsque quelque chose ressemblant à un buffle rugissant géant a attaqué trois passants sur le lac. Ce n'est qu'après le sixième coup que le monstre a disparu dans l'eau.
Dragon Brosno. Cet animal a été nommé d'après le lac Brosno à l'ouest de la région de Tver en Russie. Certains cryptozoologues pensent que le dragon de Brosno n'est pas un dinosaure, mais un castor géant muté. Il se distingue par des sentiments patriotiques, a attaqué plus d'une fois les envahisseurs tatars-mongols et, pendant la Seconde Guerre mondiale, il a attrapé un avion de la Luftwaffe volant à basse altitude au-dessus du lac.
Monstre de la forteresse de Varberg. Les premiers rapports faisant état d'un démarrage de monstre dans les douves du château suédois de Varberg remontent au XIIIe siècle. L'animal peut être vu très rarement, mais en 2006, les touristes qui ont visité le château l'ont vu. Selon eux, le monstre est dépourvu de fourrure et a une queue de 16 pouces.
Ver de Lagarflot. L'Islande est une île remplie de légendes. De nombreux Islandais croient encore aux trolls et autres êtres surnaturels, il n'est donc pas étonnant qu'ils aient leur propre monstre lacustre. Il est « inscrit » au lac de Lagarflot et atteint 100 mètres de long. Selon l'Institut Arnie Magnusson pour la recherche islandaise, la Chronique islandaise mentionne pour la première fois le ver Lagarflöt en 1345. Selon la légende, l'apparition de la bosse du monstre hors de l'eau indiquait une bonne nouvelle imminente.
Chipekwe ou Emela-ntouka. Ce monstre centrafricain est aussi appelé le "tueur d'éléphants". Il vit dans les lacs peu profonds, les rivières et les marécages et ressemble un peu à un rhinocéros. Il n'y a presque aucune information fiable à son sujet, et les principales sources d'information sont les pygmées, connus comme de grands fans d'histoires sur les esprits de la forêt et d'autres mythes.
Bagyip. Selon les histoires des aborigènes australiens, le monstre vit non seulement dans les lacs, mais en général dans tous les réservoirs. Ses descriptions vont d'un gros chien à une étoile de mer géante, mais dans tous les cas, la voix forte du monstre sert de signal pour la fuite immédiate des indigènes.
Ogopogo. Les Indiens du Canada croient qu'un démon qui ressemble exactement à Nessie vit dans le lac Okanagan en Colombie-Britannique. L'animal, avec plusieurs bosses, émerge parfois de l'eau, et a même été filmé avec succès.
Ceci, bien sûr, n'est en aucun cas une liste exhaustive des monstres du lac. On dit qu'ils habitent à la fois le lac Champlain américain et le Labynkyr yakoutien. En conclusion, il ne reste plus qu'à dire qu'aux alentours de ce même Loch Ness en 2003, un plésiosaure a néanmoins été découvert. Certes, il n'était pas vivant, mais pétrifié et a passé des millions d'années emprisonné dans la roche.
Malgré le fait qu'il ne reste pratiquement plus de points blancs sur la carte de la Terre, et même les profondeurs océaniques et cosmiques ont finalement abandonné et levé le voile du mystère qui les entourait jusque-là, il reste encore de la place pour le mystérieux et mystérieux dans nos vies. Les traditions et légendes sur des monstres inconnus de la science, même au 21e siècle, continuent d'exciter l'esprit des gens. Et cela est particulièrement vrai des créatures vivant dans toutes sortes de plans d'eau, dont les histoires peuvent être entendues dans le monde entier.
Le monstre du Loch Ness de renommée mondiale (il est à noter qu'à proximité du Loch Ness en 2003 un plésiosaure a été découvert, cependant, un pétrifié), vous pouvez trouver un parent dans presque tous les pays si vous demandez soigneusement aux habitants. Nous vous parlerons d'une dizaine de créatures qui ne sont unies au célèbre Nessie que par le fait qu'elles ont choisi n'importe quel lac de notre planète comme habitat.
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Monstre du ciel
Le lac Tianchi en Chine s'est formé dans le cratère du volcan Pektusan. Littéralement, le nom du lac peut être traduit par "Heavenly" - ce réservoir est répertorié dans le Livre Guinness des records comme le lac de cratère le plus haut du monde (2000 mètres d'altitude). Pour la première fois, un monstre des légendes a été rencontré ici en 1903: quelque chose ressemblant aux contours d'un énorme buffle a attaqué les chasseurs qui se trouvaient sur le rivage depuis l'eau. Par la suite, des témoins oculaires ont observé plus d'une fois le mystérieux résident de Tianchi et, en 2007, ils ont vu ici en même temps jusqu'à 6 créatures inconnues de la science.
Nahuel Huapi
Dans ce lac de la Patagonie argentine au nom mystérieux qui évoque des associations intéressantes chez un Russe, vit son propre monstre du Loch Ness - Najuelito. Selon les descriptions des témoins oculaires, il s'agit d'un énorme reptile gris argenté d'au moins 20 mètres de long avec des crêtes déchiquetées sur le dos. Le 4 janvier 1994, une vingtaine de personnes ont vu Najuelito patauger dans le lac, faisant de petites vagues.
Dragon de Brosno
Cet animal est notre compatriote, "enregistré" au lac Brosno, situé à l'ouest de la région de Tver. Selon une version, le monstre Brosnensky est un plésiosaure arrivé ici, d'autres pensent qu'il s'agit d'un castor géant muté. Quoi qu'il en soit, le dragon de Brosno a fait preuve d'un véritable patriotisme et d'une adhésion aux valeurs spirituelles: selon la légende, il a combattu plus d'une fois le joug tatar-mongol et, pendant la Seconde Guerre mondiale, il a avalé un Messerschmitt allemand volant à basse altitude au-dessus du lac.
monstre d'amour
Le cousin britannique de la célèbre Nessie vit dans un lac près de la ville de Loveborough dans le Leicestershire. Au fond, il est devenu célèbre pour le fait qu'il mange de temps en temps des canards qui ont l'imprudence de s'écraser sur l'étendue faussement sereine du lac.
Monstre Varberg
Il est documenté que le monstre vivant dans les douves du château suédois de Varberg a été vu dès le 13ème siècle. Cet animal se distingue par son caractère extrêmement secret, mais les touristes qui l'ont vu en 2006 ont réussi à discerner que le monstre n'est couvert ni de fourrure ni d'écailles et qu'il est l'heureux propriétaire d'une queue d'environ 40 centimètres.
issy
La légende d'Isshi, le monstre japonais du lac Ikeda, est une légende sur une jument blanche qui vivait autrefois avec son poulain sur la rive du lac. Mais le poulain a été kidnappé par un samouraï et, par chagrin, la jument s'est jetée dans le lac, se transformant en un monstre ressemblant à un lézard. Issy a été vu plusieurs fois, principalement en 1991. Ensuite, les Japonais ont signalé une créature étrange avec des bosses noires qui sortaient de l'eau, jusqu'à 5 mètres de long chacune.
Ogopogo
Le nom indien original de ce monstre est Naitaka, qui se traduit par "démon du lac". Ce démon vit sur l'île de Rattlesnake, sur le lac Okanagan en Colombie-Britannique, au Canada. Selon les descriptions des témoins oculaires, et il y en avait plus de deux cents, le monstre a un corps en forme de bûche de 4 à 9 mètres de long et une tête de chèvre ou de cheval. Les documents d'archives d'Ogopogo remontent à 1872, mais il est apparu dans les légendes amérindiennes bien plus tôt.
Serpent Lagarfljot
Il n'y a rien d'étonnant au fait qu'en Islande, une île où les gens croient encore aux trolls et aux esprits, il y ait son propre lac monstre. Le soi-disant serpent ou ver de Lagarfljout vit, comme vous pouvez le deviner, dans le lac Lagarfljout. Pour la première fois, des techniciens posant un câble téléphonique sur le lac en 1983 ont rencontré un serpent géant d'une centaine de mètres (la longueur d'un terrain de football !). Il est vite devenu évident que quelque chose (ou quelqu'un ?) avait endommagé le câble. Mais, personne ne voulait savoir comment et quoi.
Chipekwe
Les premières informations sur Chipekwa - le mangeur d'hippopotame - sont venues des pygmées vivant dans la vallée le long des rives du fleuve Congo. Cette zone est couverte de forêts denses et est encore mal connue. En Europe, ils ont découvert le Chipekwa grâce au célèbre chasseur de gros gibier G. Schomburg. Lorsqu'en 1907 il chassait près du lac Bangweolu, il remarqua l'absence d'hippopotames, dont les conditions étaient idéales pour vivre ici. Des aborigènes, Schomburg a obtenu la reconnaissance qu'un animal semblable à un rhinocéros au long cou vit dans le lac, se régalant de la viande de chevaux de rivière. Selon certains cryptozoologistes, le Chipeque est un ceratosaurus qui a survécu jusqu'à ce jour.
Bunyip
Lorsqu'une atrocité est commise parmi les aborigènes australiens, il y en aura toujours un parmi eux qui, après avoir fait des gestes magiques de protection contre les forces obscures, murmurera : "c'est l'œuvre du bunyip". La première mention d'une créature aussi insidieuse remonte à 1801. Le Français Charles Bailly et ses camarades, ayant atterri et approfondi dans un continent inconnu, ont été contraints de se retirer à la hâte, après avoir entendu un rugissement diabolique plein de rage dans les fourrés entourant la rivière Swan. Plus tard, le bunyip a été rencontré dans diverses parties de l'Australie et décrit de différentes manières. Le plus souvent, c'était un animal de couleur foncée avec un long cou, une tête de kangourou et une bouche énorme.