L'attitude à son égard a changé au cours des siècles, tout comme les concepts religieux ont changé. Et si auparavant l'existence d'une force surnaturelle n'était presque jamais remise en question, le rôle de la religion dans la société moderne n'est plus si grand. De plus, elle fait aujourd'hui l'objet de disputes incessantes, de discussions, et souvent de condamnations.
En plus des trois religions mondiales - le bouddhisme, le christianisme et l'islam - il existe de nombreuses autres tendances. Chacun d'eux est la source la plus importante d'un ensemble de règles et de valeurs morales, d'une manière ou d'une autre proche d'un certain peuple. En réalité, les normes religieuses ne sont que le reflet des opinions dominantes de tel ou tel groupe ethnique. Par conséquent, le rôle de la religion dans la société a toujours eu un caractère dogmatique et a aidé une personne à combattre les tentations et le côté obscur de son âme.
Le sens de la religion aujourd'hui ne peut pas être le même qu'il l'était, disons, aux 5e-6e siècles. Et tout cela parce que l'existence de Dieu expliquait l'origine de l'homme, de notre planète, de la vie en général. Mais le rôle de la religion dans le monde moderne à cet égard est négligeable, car les preuves scientifiques montrent l'incohérence des points de vue théologiques. Cependant, même aujourd'hui, il y a une grande proportion de ceux qui préfèrent croire qu'un certain Créateur a donné la vie.
Le rôle de la religion dans la société moderne a également une base politique. Ceci est particulièrement visible dans les pays de l'Est, où le Coran (avant et maintenant) est la base de toutes les sphères de la vie : du spirituel et culturel à l'économique et politique.
L'influence de l'Église n'a pas non plus épargné l'éducation. En Russie, depuis plusieurs années (à titre expérimental), la matière « Fondements de la culture orthodoxe » est inscrite au programme de l'école primaire. Certains pensent que d'autres soutiennent que c'est l'imposition d'opinions inutiles. La part de ceux qui considèrent cela comme une opportunité d'en apprendre davantage sur la culture de notre pays est malheureusement faible. En tout cas, on peut parler de l'importance du rôle de la religion dans la société moderne, y compris dans le domaine de l'éducation.
Il est intéressant de noter qu'autrefois, l'église en tant qu'organisation n'était soumise à aucune étude extérieure. Aujourd'hui, de nombreux scientifiques - principalement des historiens - sont engagés dans la recherche et l'analyse du sens de la religion à certaines étapes du développement de la société. En tant que sujet d'étude, il vous permet de prédire, de prédire la suite des événements, d'évaluer la situation dans le monde. Diverses guerres et révolutions, dont l'une des causes était l'église, sont des indicateurs de combien le rôle de la religion dans la société moderne diffère de son rôle, disons, au Moyen Âge.
Aujourd'hui, l'autorité de l'Église n'a plus la même force. Partout dans le monde, des manifestations sont organisées contre les actions du clergé. L'athéisme est de plus en plus répandu : adhérant à un mode de vie sain dans tous les sens, les gens rejettent la religion comme un phénomène qui peut rendre l'humanité meilleure. Cependant, pour beaucoup, l'Église dans un monde plein de guerres et de haine est le seul refuge spirituel, et il est donc insensé de nier le rôle important de la religion dans la société moderne.
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION ET DES SCIENCES
FÉDÉRATION RUSSE
MOU SOSH № 6 avec étude approfondie
articles individuels
Stavropol, 2011
Pendant le système communiste en Union soviétique, la religion en tant qu'institution d'État n'existait pas. Et la définition de la religion était la suivante : "... Toute religion n'est rien de plus qu'un reflet fantastique dans la tête des gens de ces forces extérieures qui les dominent dans leur vie quotidienne - un reflet dans lequel les forces terrestres prennent la forme de ..." (9, p. .328).
Ces dernières années, le rôle de la religion s'est accru de plus en plus, mais, malheureusement, la religion à notre époque est un moyen de profit pour certains et un hommage à la mode pour d'autres.
Afin de clarifier le rôle des religions du monde dans le monde moderne, il est nécessaire de mettre d'abord en évidence les éléments structurels suivants, qui sont fondamentaux et connectés pour le christianisme, l'islam, le bouddhisme.
La foi est l'élément original des trois religions du monde.
L'enseignement, le soi-disant ensemble de principes, d'idées et de concepts.
Activité religieuse, dont le noyau est le culte - ce sont des rituels, des services, des prières, des sermons, des fêtes religieuses.
Les associations religieuses sont des systèmes organisés fondés sur l'enseignement religieux. Ils signifient églises, madrasas, sangha.
Concepts de base.
Sujet Page
1. Présentation 3
2.Concepts de base 5
3. Variétés de religions 6
4. Athéisme 14
5. Les principales fonctions des religions 15
6. Comment évaluer l'influence de la religion sur la vie des gens 17
7. Religion et culture 20
8. Religion et politique 22
9. Religion et moralité 23
Introduction.
A notre époque, la religion joue un rôle croissant dans la vie de la société. Après que de nombreuses églises aient été détruites et pillées pendant le communisme et la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses personnes ont perdu la foi en Dieu. Bientôt, les gens ont commencé à ramener un morceau du surnaturel dans leur cœur, à la recherche de paix, peut-être à cause des déceptions de la vie. À tout moment, la religiosité a fait réfléchir une personne avant de commettre un crime, pas toujours en pensant à la punition que les forces de l'ordre allaient infliger. La religiosité, la croyance en l'origine divine et la vie après la mort, favorise la conscience, l'honnêteté, la gentillesse chez une personne, c'est-à-dire traits positifs. De nos jours, de plus en plus de personnes sont fanatiques de leur foi, ce qui entraîne des conséquences désastreuses, parfois catastrophiques tant par rapport à soi que par rapport aux autres.
De plus, la religion peut servir de levier négatif entre les mains d'un criminel. Ainsi, les terroristes religieux, commettant leurs crimes, comptent sur le fait qu'après la mort, ils trouveront une sorte de tranquillité d'esprit, de récompense. Dans ce cas, il y avait un stéréotype, la peur, sur le fanatisme religieux des musulmans. Par conséquent, de nombreuses personnes craignent et détestent de plus en plus les musulmans, ce qui peut conduire à des conflits religieux.
À notre époque, les criminels gagnent aussi de l'argent grâce à la religiosité des gens. Les fraudeurs trompent les gens en les poussant dans des sectes, dans lesquelles ils peuvent conduire les gens à la folie, ou les obligent à donner leurs biens et leur argent aux dirigeants de la secte. Afin d'attirer le plus de gens possible dans leur secte, les criminels de notre époque se sont activement engagés dans la « charité » - ils réparent de vieilles églises abandonnées et donnent leurs cours dans ces églises. Des gens sans méfiance font confiance aux hooligans avec un cœur si "pur" et "gentil"
La religion fait partie intégrante de la vie sociale. Avec son aide, des limites (cadres) d'interaction d'éléments de la société sont établies, ce qui ne peut pas être établi au moyen de la loi. La tâche de la religion est d'unir les éléments de la société et de les rassembler autour d'un but immatériel, dont la réalisation se fait par les moyens de la foi.
À mon avis, la société n'est pas possible à la fois sans le côté matériel et sans le côté spirituel, puisque la réalisation du principe spirituel de l'individu, et absolument tout le monde peut s'y référer, qu'il soit ou non en contact social avec la société, ou s'éloigne du contact, ment par l'existence matérielle, et il n'y a pas moyen d'y échapper. L'influence de la religion sur la société est ambiguë et ne peut pas être telle, car une personne est essentiellement égoïste et atteint parfois son objectif de la manière la plus sophistiquée. La religion a été un tel outil à plusieurs reprises dans l'histoire. Mais il y a aussi beaucoup d'événements dans lesquels seulement grâce à la foi et à l'espérance d'une aide extérieure, sans rien y appliquer d'autre, cette aide est venue (Miracle ? Accident ?). Tout le monde considère cela par sa propre foi.
La religion affecte notre vie quotidienne à un degré ou à un autre. Il forme notre vision du monde, notre attitude envers de nombreuses choses, actions ou événements se produisant dans la vie.
Concepts de base .
Religion- une forme particulière de compréhension du monde, conditionnée par la croyance au surnaturel, qui comprend un ensemble de normes morales et de types de comportements, de rituels, d'actions cultuelles et fédérant les personnes au sein d'une organisation (église, communauté religieuse).
D'une autre manière, on peut dire que religion - c'est une des formes de la conscience sociale ; un ensemble d'idées spirituelles basées sur la croyance en des forces et des êtres surnaturels (dieux, esprits) qui font l'objet d'un culte.
La religion a un grand nombre de définitions scientifiques (environ 500), en termes généraux, cette définition ressemblera à ceci :
1. Religion- l'une des composantes de la sphère spirituelle de la société.
2. Religion- l'une des institutions les plus importantes de la société humaine.
3. Religion- la sphère de la conscience publique avec une particularité - la croyance au surnaturel.
4... Religion- un type spécifique de vision du monde, avec des visions du monde en tant que création de Dieu.
5... Religion il y a un mode de vie avec ses propres ordres, normes, lois qui règlent le comportement des croyants.
6. Religion- un ensemble d'actions rituelles par lesquelles le croyant exprime son attitude envers Dieu.
7... Religion- un groupe, une communauté, une organisation, une union qui lie des personnes de même foi et avec des obligations mutuelles.
8... Religion- un système de croyances et d'actions.
Le système religieux de représentation du monde (vision du monde) est basé sur la foi ou l'expérience mystique et est associé à la relation avec des entités supérieures non matérielles. Les concepts tels que le bien et le mal, la moralité, le but et le sens de la vie, etc. revêtent une importance particulière pour la religion.
Les bases des concepts religieux de la plupart des religions du monde sont écrites par des personnes dans des textes sacrés, qui, selon les croyants, sont soit dictés ou inspirés directement par Dieu ou des dieux, soit écrits par des personnes qui ont atteint le plus haut niveau de développement spirituel à partir du point de vue de cette religion, de grands maîtres, surtout éclairés ou initiés, des saints, etc.
Variétés de religions.
Toutes les religions sont divisées en polythéiste archaïque et monde monothéiste religion.
1. Les religions polythéistes archaïques(totémisme, fétichisme, animisme).
totémisme- l'une des religions les plus anciennes et universelles de l'humanité primitive. On retrouve des traces de totémisme dans toutes les religions et même dans les rituels, les contes de fées et les mythes. Le totémisme est une idée du lien d'une personne avec le monde qui l'entoure, suggérant une union de parenté imaginaire avec l'un ou l'autre objet-totem naturel : un animal, une plante, un objet inanimé, un phénomène naturel.
Animisme- croyance dans les esprits et les êtres d'un autre monde et l'animalité de tous les objets et choses autour d'une personne.
fétichisme- croyance en des objets dotés de divers pouvoirs surnaturels.
Le totémisme, le fétichisme et l'animisme se construisent sur l'exaltation excessive de quelque chose ou de quelqu'un : un animal, un objet, un esprit. La prochaine étape sur cette voie est la transformation de la vénération d'objets individuels en un système complexe d'admiration pour un sanctuaire, comprenant non pas une, mais de nombreuses actions, rituels, cérémonies, leur conférant une signification et une signification particulières et cosmiques. En d'autres termes, l'émergence d'une religion culte.
Culte- l'un des principaux éléments de la religion ; action (mouvement du corps, lecture ou chant de certains textes, etc.) visant à donner une expression visible au culte religieux ou à attirer le « pouvoir » divin sur leurs interprètes.
Certains érudits considèrent le système de culte comme l'élément principal de toute religion. C'est une collection de certains rituels.
Rite (Rituel) - un ensemble d'actions conventionnelles et traditionnelles, dépourvues d'opportunité pratique directe, mais servant de symbole à certaines relations sociales, une forme de leur expression visuelle et de leur consolidation.
Tout rite a symbolique personnage.
symbole- un signe idéal remplaçant un objet matériel. Et dans un rite religieux, tout mouvement, geste, mot ou objet est rempli d'un certain sens et agit comme un symbole.
De nombreux rituels et cultes, ayant surgi dans les religions archaïques, se sont ensuite transmis aux religions modernes. Ainsi, par exemple, les rituels de nettoyage associés à l'immersion dans l'eau et symbolisant le nettoyage des impuretés sont apparus dans la société primitive, mais ont pris racine avec succès dans la société moderne. Dans le christianisme, un rite de purification de l'eau Baptême marque la purification du péché originel et l'adhésion à l'église.
Non moins ancien est le rite du sacrifice, qui appartient à la catégorie des actions propices. Depuis les temps anciens, les gens ont fait des sacrifices aux ancêtres, aux dieux et aux esprits afin de conjurer leur colère ou de les remercier de leur miséricorde. Souvent, des animaux étaient sacrifiés, généralement un mouton et une vache.
2. Religions monothéistes mondiales.(Par religions du monde, il est d'usage de comprendre le bouddhisme, le christianisme, l'islam (indiqué dans l'ordre d'origine). Pour qu'une religion soit considérée comme mondiale, elle doit avoir un nombre important d'adeptes à travers le monde et en même temps doit ne pas être associé à une communauté nationale ou étatique).
bouddhisme
"... Le bouddhisme est la seule vraie religion positiviste de toute l'histoire - même dans sa théorie de la connaissance..." (4; p. 34).
LE BOUDDHISME, une doctrine religieuse et philosophique qui est apparue dans l'Inde ancienne aux 6-5 siècles. AVANT JC. et s'est transformé au cours de son développement en l'une des trois religions mondiales, avec le christianisme et l'islam.
Le fondateur du bouddhisme, Sidhartha Gautama, était le fils du roi Shuddhodana, le souverain des Shakyas, qui a quitté une vie luxueuse et est devenu un vagabond sur les chemins d'un monde plein de souffrance. Il a cherché la libération dans l'ascèse, mais convaincu que la mortification de la chair conduit à la mort de l'esprit, il l'a abandonnée. Puis il se tourna vers la méditation et après, selon diverses versions, quatre ou sept semaines sans nourriture ni boisson, il atteignit l'éveil et devint un bouddha. Après quoi il prêcha sa doctrine pendant quarante-cinq ans et mourut à l'âge de 80 ans (10, p. 68).
Tripitaka, Tipitaka (Skt. "Trois paniers") - trois blocs de livres de l'Écriture bouddhiste, perçus par les croyants comme une collection de révélations de Bouddha présentées par ses disciples. Décoré au 1er siècle. AVANT JC.
Le premier bloc - Vinaya Pitaka : 5 livres caractérisant les principes d'organisation des communautés monastiques, l'histoire du monachisme bouddhiste et des fragments de la biographie de Bouddha-Gautama. Le deuxième bloc - Sutta-Pitaka : 5 recueils, présentant les enseignements du Bouddha sous forme de paraboles, d'aphorismes, de poèmes, ainsi que le récit des derniers jours du Bouddha. Le troisième bloc - Abhidharma Pitaka : 7 livres, interprétant les idées principales du bouddhisme.
En 1871, à Mandalay (Birmanie), une cathédrale de 2 400 moines approuva un texte unique du Tripitaka, qui fut gravé sur 729 dalles du mémorial de Kutodo, lieu de pèlerinage des bouddhistes du monde entier. Vinaya occupait 111 plaques, Sutta - 410, Abhidharma - 208 (2; p. 118).
Dans les premiers siècles de son existence, le bouddhisme s'est scindé en 18 sectes, et au début de notre ère le bouddhisme s'est scindé en deux branches, le Hinayana et le Mahayana. Aux 1-5 siècles. les principales écoles religieuses et philosophiques du bouddhisme ont été formées dans le Hinayana - Vaibhashika et Sautrantika, dans le Mahayana - Yogachara, ou Vij-Nyanavada, et Madhyamika.
Originaire du nord-est de l'Inde, le bouddhisme s'est rapidement répandu dans toute l'Inde, atteignant sa plus grande floraison au milieu du 1er millénaire avant JC - au début du 1er millénaire après JC. A la même époque, à partir du IIIe siècle. J.-C., il couvrit l'Asie du Sud-Est et centrale, et en partie aussi l'Asie centrale et la Sibérie. Face aux conditions et à la culture des pays du nord, le Mahayana a donné naissance à divers courants qui se sont mêlés au taoïsme en Chine, au shintoïsme au Japon, aux religions locales au Tibet, etc. Dans son développement interne, éclaté en plusieurs sectes, le bouddhisme du Nord a formé notamment la secte Zen (actuellement la plus répandue au Japon). Au Ve siècle. Le vajrayana apparaît, parallèlement au tantrisme hindou, sous l'influence duquel apparaît le lamaïsme, concentré au Tibet.
Un trait caractéristique du bouddhisme est son orientation éthique et pratique. Le bouddhisme mis en avant comme problème central - le problème de l'être de l'individu. Le contenu central du bouddhisme est le sermon du Bouddha sur les « quatre nobles vérités » : la souffrance, la cause de la souffrance, la libération de la souffrance, le chemin menant à la libération de la souffrance.
La souffrance et la libération apparaissent dans le bouddhisme comme des états différents d'un même être ; la souffrance est un état d'être manifesté, la libération - non manifestée.
Psychologiquement, la souffrance se définit d'abord comme l'attente de l'échec et de la perte, comme une expérience d'angoisse en général, qui repose sur un sentiment de peur, indissociable de l'espoir présent. En substance, la souffrance est identique au désir de satisfaction - la cause psychologique de la souffrance, et finalement n'importe quel mouvement interne et est perçue non pas comme une violation du bien originel, mais comme un phénomène organiquement inhérent à la vie. La mort due à l'adoption par le bouddhisme du concept de renaissance sans fin, sans changer la nature de cette expérience, l'approfondit, la transformant en un inévitable et sans fin. Cosmiquement, la souffrance se révèle comme une "excitation" sans fin (apparition, disparition et réapparition) d'éléments éternels et immuables d'un processus de vie impersonnel, explosions d'une sorte d'énergie vitale, psychophysique dans leur composition - les dharmas. Cette « excitation » est causée par l'absence de la vraie réalité du « moi » et du monde (selon les écoles Hinayana) et des dharmas eux-mêmes (selon les écoles Mahayana, qui ont étendu l'idée d'irréalité à sa logique fin et a déclaré toute existence visible shunya, c'est-à-dire la vacuité). La conséquence de ceci est le déni de l'existence de la substance à la fois matérielle et spirituelle, en particulier le déni de l'âme dans le Hinayana, et l'établissement d'une sorte d'absolu - shunyata, vacuité qui ne peut être comprise ou expliquée - dans le Mahayana.
Le bouddhisme de libération imagine, tout d'abord, comme la destruction du désir, ou plutôt - l'extinction de leur passion. Le principe bouddhiste de la voie du milieu recommande d'éviter les extrêmes - à la fois l'attirance pour la gratification sensorielle et la suppression complète de cette attraction. Le concept de tolérance, de « relativité », du point de vue duquel les prescriptions morales ne sont pas obligatoires et peuvent être violées (l'absence du concept de responsabilité et de culpabilité en tant qu'absolu, se reflète dans la sphère morale et émotionnelle, reflet de cette est l'absence dans le bouddhisme d'une ligne claire entre les idéaux de la morale religieuse et laïque et, en particulier, l'atténuation et parfois la négation de l'ascétisme dans sa forme habituelle). L'idéal moral apparaît comme un non-mal absolu aux autres (ahinsa) résultant de la douceur générale, de la gentillesse et d'un sentiment de complète satisfaction. Dans la sphère intellectuelle, la distinction entre les formes sensorielles et rationnelles de la cognition est éliminée et la pratique de la pensée contemplative (méditation) est établie, dont le résultat est l'expérience de l'intégrité de l'être (non-discrimination de l'interne et de l'externe), du soi complet -absorption. La pratique de la pensée contemplative n'est pas tant un moyen de connaître le monde que l'un des principaux moyens de transformer la psyché et la psychophysiologie d'une personne - les dhyanas, appelés yoga bouddhiste, sont particulièrement populaires en tant que méthode spécifique. L'équivalent de l'extinction des désirs est la libération, ou le nirvana. Sur le plan cosmique, il agit comme un arrêt à l'agitation des dharmas, qui est décrit plus tard dans les écoles Hinayana comme un élément immobile et immuable.
Au cœur du bouddhisme se trouve l'affirmation du principe de personnalité, indissociable du monde environnant, et la reconnaissance de l'existence d'une sorte de processus psychologique, dans lequel le monde est également impliqué. Le résultat de ceci est l'absence dans le bouddhisme de l'opposition du sujet et de l'objet, de l'esprit et de la matière, un mélange de l'individuel et du cosmique, du psychologique et de l'ontologique, et en même temps l'accentuation des forces potentielles spéciales cachées dans l'intégrité de ce être spirituel et matériel. Le principe créateur, la cause ultime de l'être, est l'activité mentale d'une personne, qui détermine à la fois la formation de l'univers et son déclin : il s'agit d'une décision volontaire du « je », compris comme une sorte d'intégrité spirituelle-corporelle. , n'est pas tant un sujet philosophique qu'une personnalité pratiquement agissante qu'une réalité morale et psychologique. Du sens non absolu pour le bouddhisme de tout ce qui existe, quel que soit le sujet, de l'absence d'aspirations créatrices de l'individu dans le bouddhisme, la conclusion découle, d'une part, que Dieu en tant qu'être suprême est immanent à l'homme ( le monde), d'autre part, que dans le bouddhisme il n'y a pas besoin de Dieu en tant que créateur, sauveur, providence, c'est-à-dire en général, comme, bien entendu, l'être suprême, transcendant à cette communauté ; de là découle aussi l'absence dans le bouddhisme du dualisme du divin et du non-divin, de Dieu et du monde, etc.
En commençant par le déni de la religiosité extérieure, le bouddhisme au cours de son développement est venu à sa reconnaissance. Le panthéon bouddhiste se développe en raison de l'introduction de toutes sortes de créatures mythologiques, assimilées d'une manière ou d'une autre au bouddhisme. Très tôt dans le bouddhisme, une communauté monastique sangha apparaît, à partir de laquelle une sorte d'organisation religieuse s'est développée au fil du temps.
La propagation du bouddhisme a contribué à la création de ces complexes culturels syncrétiques, dont la totalité forme le soi-disant. Culture bouddhiste (architecture, sculpture, peinture). L'organisation bouddhiste la plus influente est la Société mondiale des bouddhistes, créée en 1950 (2; p. 63).
Actuellement, il y a environ 350 millions d'adeptes du bouddhisme dans le monde (5 ; p. 63).
A mon avis, le bouddhisme est une religion neutre, elle, contrairement à l'islam et au christianisme, n'oblige personne à suivre les enseignements de Bouddha, elle donne le choix à une personne. Et si une personne veut suivre le chemin de Bouddha, alors elle doit appliquer des pratiques spirituelles, principalement la méditation, et alors elle atteindra l'état de nirvana. Le bouddhisme, prêchant le "principe de non-ingérence", joue un rôle important dans le monde moderne et, malgré tout, gagne de plus en plus d'adeptes.
Christianisme
"... En parlant du développement du monde européen, on ne peut manquer le mouvement de la religion chrétienne, qui est attribué à la recréation du monde antique, et à partir duquel commence l'histoire de la nouvelle Europe..." ( 4 ; p. 691).
LE CHRISTIANISME (du grec - "oint", "messie") est l'une des trois religions du monde (avec le bouddhisme et l'islam) apparue au 1er siècle. en Palestine.
Le fondateur du christianisme est Jésus-Christ (Yeshua Mashiach). Jésus - la prononciation grecque du nom hébreu Yeshua, est né dans la famille du charpentier Joseph, un descendant du légendaire roi David. Le lieu de naissance est la ville de Bethléem. Le lieu de résidence des parents est la ville de Nazareth en Galilée. La naissance de Jésus a été marquée par un certain nombre de phénomènes cosmiques, qui ont donné lieu à considérer le garçon comme le Messie et le roi nouveau-né des Juifs. Le mot "Christ" est la traduction grecque du grec ancien "Machia'h" ("l'oint"). Âgé d'environ 30 ans, il se fait baptiser. Les qualités dominantes de sa personnalité étaient l'humilité, la patience et la bienveillance. Quand Jésus avait 31 ans, parmi tous ses disciples, il en choisit 12, qu'il détermina comme les apôtres du nouvel enseignement, dont 10 furent exécutés (7; p. 198-200).
La Bible (biblio grecque - livres) est une collection de livres que les chrétiens considèrent comme divinement révélés, c'est-à-dire donnés d'en haut, et qu'ils appellent la Sainte Écriture.
La Bible se compose de deux parties : l'Ancien et le Nouveau Testament ("alliance" - un contrat ou une union mystique). L'Ancien Testament, créé du IVe à la seconde moitié du IIe siècle. avant JC e., comprend 5 livres attribués au prophète hébreu Moïse (le Pentateuque de Moïse, ou Torah), ainsi que 34 œuvres de nature historique, philosophique, poétique et purement religieuse. Ces 39 livres officiellement reconnus (canoniques) constituent l'Écriture Sainte du Judaïsme - Tanakh. À eux ont été ajoutés 11 livres, qui sont considérés, bien que non divinement inspirés, mais, néanmoins, religieusement utiles (non canoniques) et sont vénérés par la plupart des chrétiens.
L'Ancien Testament expose l'image juive de la création du monde et de l'homme, ainsi que l'histoire du peuple juif et les principales idées du judaïsme. La composition finale de l'Ancien Testament a été fixée à la fin du Ier siècle. n.m. e.
Le Nouveau Testament a été créé dans le processus de formation du christianisme et est en fait la partie chrétienne de la Bible, il contient 27 livres : 4 évangiles, qui décrivent la vie terrestre de Jésus-Christ, décrivent son martyre et sa résurrection miraculeuse ; Actes des apôtres - disciples du Christ; 21 épître des apôtres Jacques, Pierre, Jean, Jude et Paul; Apocalypse de l'Apôtre Jean le Divin (Apocalypse). La composition finale du Nouveau Testament a été établie dans la seconde moitié du IVe siècle. n.m. e.
Actuellement, la Bible est entièrement ou partiellement traduite dans presque toutes les langues des peuples du monde. Pour la première fois, la Bible slave complète fut publiée en 1581, et la Bible russe en 1876 (2 ; p. 82 - 83).
Initialement, le christianisme s'est répandu parmi les Juifs de Palestine et de la diaspora méditerranéenne, mais déjà dans les premières décennies, il a gagné de plus en plus d'adeptes d'autres nations ("païens"). Jusqu'à 5 pouces. la propagation du christianisme a eu lieu principalement dans les limites géographiques de l'Empire romain, ainsi que dans la sphère de son influence politique et culturelle, plus tard parmi les peuples germaniques et slaves, et plus tard (aux XIIIe-XIVe siècles) également parmi les peuples peuples baltes et finlandais.
L'émergence et la propagation du christianisme primitif ont eu lieu dans le contexte de l'aggravation de la crise de la civilisation antique.
Les premières communautés chrétiennes présentaient de nombreuses similitudes avec les associations et les communautés cultuelles caractéristiques de la vie de l'Empire romain, mais contrairement à ce dernier, elles enseignaient à leurs membres à penser non seulement à leurs besoins et intérêts locaux, mais au sort du monde entier. .
L'administration des Césars a longtemps considéré le christianisme comme un déni complet de l'idéologie officielle, incriminant les chrétiens avec « la haine de la race humaine », refus de participer aux cérémonies religieuses et politiques païennes, entraînant des répressions sur les chrétiens.
Le christianisme, comme l'islam, hérite de l'idée d'un Dieu unique qui a mûri dans le judaïsme, propriétaire de la bonté absolue, de la connaissance absolue et du pouvoir absolu, par rapport auquel toutes les créatures et précurseurs sont ses créations, tout est créé par Dieu à partir de rien.
La situation humaine est considérée comme extrêmement contradictoire dans le christianisme. L'homme a été créé comme porteur de "l'image et la ressemblance" de Dieu, dans cet état initial et dans le sens final de Dieu à propos de l'homme, la dignité mystique appartient non seulement à l'esprit humain, mais aussi au corps.
Le christianisme apprécie hautement le rôle purificateur de la souffrance - non pas comme une fin en soi, mais comme l'arme la plus puissante dans la guerre contre le mal mondial. Ce n'est qu'en « acceptant sa croix » qu'une personne peut vaincre le mal en elle-même. Toute obéissance est un apprivoisement ascétique, dans lequel une personne « coupe sa volonté » et, paradoxalement, devient libre.
Une place importante dans l'orthodoxie est occupée par les cérémonies sacramentelles, au cours desquelles, selon l'enseignement de l'église, une grâce particulière descend sur les croyants. L'Église reconnaît sept sacrements :
Le baptême est un sacrement dans lequel le croyant, lorsque le corps est immergé trois fois dans l'eau avec l'invocation de Dieu le Père et le Fils et le Saint-Esprit, acquiert une naissance spirituelle.
Dans le sacrement de la chrismation, le croyant reçoit les dons du Saint-Esprit, le rétablissant et le renforçant dans la vie spirituelle.
Dans le sacrement de la communion, le croyant, sous couvert de pain et de vin, participe au Corps et au Sang du Christ pour la Vie éternelle.
Le sacrement de repentance ou confession est la confession de ses péchés devant le prêtre, qui les pardonne au nom de Jésus-Christ.
Le sacrement de la prêtrise est accompli par l'ordination épiscopale lorsqu'une personne est ordonnée prêtre. Le droit d'accomplir ce sacrement n'appartient qu'à l'évêque.
Dans le sacrement du mariage, qui est célébré dans l'église lors du mariage, l'union conjugale des mariés est bénie.
Dans le sacrement de bénédiction d'huile (onction), lors de l'onction du corps avec de l'huile, la grâce de Dieu est invoquée sur le malade, qui guérit les faiblesses mentales et corporelles.
Devenu officiellement autorisé en 311, et à la fin du 4ème siècle. religion dominante dans l'Empire romain, le christianisme est placé sous le patronage, la tutelle et le contrôle du gouvernement, soucieux de développer une même opinion parmi ses sujets.
Les persécutions subies par le christianisme au cours des premiers siècles de son existence ont profondément marqué sa vision du monde et son esprit. Les personnes qui ont subi l'emprisonnement et la torture pour leur foi (confesseurs) ou qui ont été exécutées (martyrs) ont commencé à être vénérées dans le christianisme comme des saints. En général, l'idéal du martyr devient central dans l'éthique chrétienne.
Le temps passait. Les conditions de l'époque et de la culture ont changé le contexte politique et idéologique du christianisme, ce qui a provoqué un certain nombre de divisions de l'église - le schisme. En conséquence, des variétés rivales de christianisme - "la croyance" - ont émergé. Ainsi, en 311, le christianisme devient officiellement autorisé et, à la fin du IVe siècle, sous l'empereur Constantin, il devient la religion dominante sous la tutelle du pouvoir de l'État. Cependant, l'affaiblissement progressif de l'Empire romain d'Occident s'est finalement soldé par son effondrement. Cela a contribué au fait que l'influence de l'évêque romain (pape), qui a assumé les fonctions d'un souverain séculier, a considérablement augmenté. Déjà aux Ve-VIIe siècles, au cours des querelles dites christologiques qui clarifiaient la relation entre le principe divin et le principe humain en la personne du Christ, les chrétiens d'Orient se sont séparés de l'église impériale : les monophistes, etc. Le conflit entre la théologie byzantine de l'État sacré - la position des hiérarques ecclésiastiques subordonnés au monarque - et la théologie latine de la papauté universelle, qui cherchait à subjuguer le pouvoir séculier.
Après la mort sous les assauts des Turcs ottomans de Byzance en 1453, la Russie devint le principal bastion de l'Orthodoxie. Cependant, des différends sur les normes de la pratique rituelle ont conduit ici au 17ème siècle à un schisme, à la suite duquel les Vieux-croyants se sont séparés de l'Église orthodoxe.
En Occident, l'idéologie et la pratique de la papauté au Moyen Âge ont suscité de plus en plus de protestations à la fois des classes supérieures laïques (en particulier les empereurs allemands) et des classes inférieures de la société (le mouvement Lollard en Angleterre, les Hussites en République tchèque République, etc.). Au début du XVIe siècle, cette protestation prend forme dans le mouvement de la Réforme (8; p. 758).
Environ 1,9 milliard de personnes professent le christianisme dans le monde (5; p. 63).
À mon avis, le christianisme joue un grand rôle dans le monde moderne. On peut maintenant l'appeler la religion dominante du monde. Le christianisme pénètre dans toutes les sphères de la vie des personnes de différentes nationalités. Et dans le contexte de nombreuses actions militaires dans le monde, se manifeste son rôle de maintien de la paix, qui en soi est multiforme et comprend un système complexe visant à former une vision du monde. Le christianisme est l'une des religions du monde qui s'adapte autant que possible aux conditions changeantes et continue d'avoir un grand impact sur les mœurs, les coutumes, la vie personnelle des gens, leurs relations dans la famille.
Islam
« … De nombreux conflits politiques et religieux aigus sont liés à l'Islam. L'extrémisme islamique se tient derrière lui ... »(5; p. 63).
ISLAM (littéralement - s'abandonner (à Dieu), obéissance), l'islam, l'une des trois religions du monde avec le bouddhisme et le christianisme. Elle est née au Hedjaz (au début du VIIe siècle) parmi les tribus d'Arabie occidentale, dans les conditions de la désintégration du système clanique patriarcal et du début de la formation d'une société de classe. Elle s'est rapidement propagée lors de l'expansion militaire arabe du Gange à l'est jusqu'aux frontières sud de la Gaule à l'ouest.
Le fondateur de l'Islam Muhammad (Mohammed, Muhammad). Né à La Mecque (vers 570), est devenu orphelin de bonne heure. Il était berger, épousa une riche veuve et devint marchand. Il n'a pas été soutenu par les Mecquois et en 622 il s'installe à Médine. Il mourut (632) au milieu de la préparation des conquêtes, à la suite desquelles, par la suite, un immense État se forma - le califat arabe (2; p. 102).
Le Coran (littéralement - lire, réciter) est la sainte écriture de l'Islam. Les musulmans croient que le Coran existe éternellement, est gardé par Allah, qui, par le tour de l'ange Jabrail, a transmis le contenu de ce livre à Muhammad, et il a informé oralement ses adeptes de cette révélation. La langue du Coran est l'arabe. Compilé, édité et publié sous sa forme actuelle après la mort de Mahomet.
L'essentiel du Coran est une polémique sous forme de dialogue entre Allah, parlant soit à la première personne soit à la troisième personne, puis par des intermédiaires (« esprit », Jabrail), mais toujours par la bouche de Muhammad, et les opposants du prophète, ou l'appel d'Allah avec des avertissements et des instructions à ses disciples (1; p. 130).
Le Coran se compose de 114 chapitres (sourates), qui n'ont aucun lien sémantique ni séquence chronologique, mais sont organisés selon le principe du volume décroissant : les premières sourates sont les plus longues et les dernières sont les plus courtes.
Le Coran contient l'image islamique du monde et de l'homme, l'idée du Jugement dernier, du Ciel et de l'Enfer, l'idée d'Allah et de ses prophètes, dont le dernier est Mahomet, la compréhension musulmane des problèmes sociaux et moraux .
Le Coran a commencé à être traduit dans les langues orientales à partir des Xe-XIe siècles, et dans les langues européennes bien plus tard. La traduction russe de l'ensemble du Coran ne parut qu'en 1878 (à Kazan) (2; p. 98).
Les concepts les plus importants de la religion musulmane sont "Islam", "Din", "Iman". L'Islam au sens large a commencé à désigner le monde entier, au sein duquel les lois du Coran ont été établies et fonctionnent. L'Islam classique, en principe, ne fait pas de distinctions nationales, reconnaissant trois statuts de l'existence humaine : en tant que "fidèle", en tant que "patronisé" et en tant que polythéiste qui doit soit être converti à l'Islam, soit exterminé. Chaque groupe religieux s'est uni en une communauté distincte (ummah). La Oumma est une communauté ethnique, linguistique ou religieuse de personnes qui devient l'objet de divinités, le plan de salut, en même temps, la Oumma est aussi une forme d'organisation sociale des personnes.
L'État au début de l'Islam était considéré comme une sorte de théocratie laïque égalitaire, au sein de laquelle seul le Coran a autorité dans le domaine législatif ; le pouvoir exécutif, à la fois civil et religieux, appartient à un seul dieu et ne peut être exercé que par le calife (sultan) - le chef de la communauté musulmane.
Dans l'Islam, il n'y a pas d'église en tant qu'institution, il n'y a pas de clergé au sens strict du terme, puisque l'Islam ne reconnaît aucun médiateur entre Dieu et l'homme : en principe, tout membre de la Oummah peut accomplir un culte.
"Din" - les divinités, l'institution conduisant les gens au salut - signifie principalement les devoirs que Dieu a prescrits à l'homme (une sorte de "loi de Dieu"). Les théologiens musulmans incluent trois éléments principaux dans le vacarme : les cinq piliers de l'Islam, la foi et les bonnes actions.
Les cinq piliers de l'Islam sont :
1) la confession du monothéisme et la mission prophétique de Mahomet ;
2) cinq prières quotidiennes ;
3) jeûner une fois par an pendant le mois de Ramadan ;
4) l'aumône de purification volontaire;
5) pèlerinage (au moins une fois dans sa vie) à La Mecque ("hajj").
"Iman" (foi) est compris principalement comme "preuve" de l'objet de sa foi. Dans le Coran, tout d'abord, Dieu rend témoignage à lui-même ; la réponse du croyant est comme un témoignage rendu.
Il y a quatre sujets principaux de la foi dans l'Islam :
en un seul dieu ;
dans ses messagers et ses écritures ; Le Coran nomme cinq prophètes - messagers ("rasul") : Noé, avec qui Dieu renouvela l'alliance, Abraham - le premier "numin" (croyant en un seul dieu) ; Moïse, à qui Dieu a donné la Torah pour les « fils d'Israël », Jésus, par qui Dieu a communiqué l'Évangile aux chrétiens ; enfin, Muhammad - "le sceau des prophètes" qui a complété la chaîne de la prophétie;
en anges ;
sur la résurrection après la mort et le jour du jugement.
La différenciation des sphères laïque et spirituelle est extrêmement amorphe dans l'Islam et a laissé une empreinte profonde sur la culture des pays où elle s'est propagée.
Après la bataille de Siffin en 657, l'islam s'est scindé en trois grands domaines, en lien avec la solution de la question du pouvoir suprême dans l'islam : sunnites, chiites et ismailis.
Au sein de l'Islam orthodoxe au milieu du XVIIIe siècle. un mouvement religieux et politique des wahhabites surgit, prêchant un retour à la pureté de l'islam primitif à l'époque de Mahomet. Fondée en Arabie au milieu du XVIIIe siècle par Muhammad ibn Abd al-Wahhab. L'idéologie du wahhabisme était soutenue par les Saoudiens, qui se battaient pour la conquête de toute l'Arabie. Actuellement, les enseignements wahhabites sont officiellement reconnus en Arabie saoudite. Les wahhabites sont parfois appelés groupes religieux et politiques dans différents pays, financés par le régime saoudien et prêchant les slogans de l'instauration du « pouvoir islamique » (3 ; p. 12).
Aux XIXe et XXe siècles, en grande partie en réaction à l'influence socio-politique et culturelle de l'Occident, apparaissent des idéologies religieuses et politiques fondées sur des valeurs islamiques (panislamisme, fondamentalisme, réformisme, etc.) (8 ; p. . 224).
Actuellement, environ 1 milliard de personnes professent l'Islam (5; p. 63).
À mon avis, l'Islam commence progressivement à perdre ses fonctions principales dans le monde moderne. L'islam est persécuté et devient progressivement une « religion interdite ». Son rôle est actuellement assez important, mais, malheureusement, il est associé à l'extrémisme religieux. En effet, dans cette religion, ce concept a lieu. Les membres de certaines sectes islamiques croient qu'eux seuls vivent selon les lois divines et professent correctement leur foi. Souvent, ces personnes prouvent leur cas par des méthodes brutales, sans s'arrêter avant les attaques terroristes. L'extrémisme religieux, malheureusement, reste un phénomène assez répandu et dangereux - une source de tension sociale.
Christianisme- l'une des religions les plus populaires de la planète (environ 2,1 milliards d'adhérents sur la planète). Le christianisme est né au 1er siècle après JC. e. en Palestine, d'abord chez les Juifs. Pour le christianisme, « il n'y a ni grec ni juif », au sens où n'importe qui peut être chrétien, quelle que soit sa nationalité. Par conséquent, contrairement au judaïsme, qui est une religion nationale, le christianisme est devenu une religion mondiale. En ne prenant du judaïsme que ce qui se rapporte directement à la religion, le christianisme a ainsi supprimé de nombreuses restrictions pour ses adeptes.
L'objet du culte dans le christianisme est Jésus Christ.
Jésus Christ, aussi connu sous le nom Jésus deNazareth- une personne qui est la figure centrale du christianisme, qui le voit comme le Messie prédit dans l'Ancien Testament, et la plupart des confessions chrétiennes croient qu'il est le Fils de Dieu ressuscité des morts, tandis que l'Islam considère Jésus comme un prophète et aussi le Messie. Plusieurs autres religions le vénèrent également à leur manière.
La plupart des chrétiens croient que Jésus est la deuxième personne (l'hypostase de la Trinité du peuple incarné par Dieu, qui a pris sur lui les péchés des gens, est mort pour eux, puis est ressuscité des morts, qui est inscrit dans le Credo chrétien de Nicée. D'autres croyances chrétiennes incluent la conception immaculée de Jésus, l'accomplissement de miracles, l'ascension au ciel et la seconde venue imminente. Bien que la doctrine de la Trinité soit acceptée par la plupart des chrétiens, certains groupes la rejettent en tout ou en partie comme non biblique.
Islam Jésus (Isa) est considéré comme l'un des prophètes importants de Dieu, qui a apporté les Écritures, et un faiseur de miracles. Jésus est aussi appelé le "Messie", mais l'Islam n'enseigne pas qu'il était divin. L'Islam enseigne que Jésus est monté physiquement au ciel, sans aucune crucifixion de la résurrection, contrairement à la croyance chrétienne traditionnelle sur la mort et la résurrection de Jésus-Christ
Il y a 3 tendances principales dans le christianisme : Catholicisme, Orthodoxie et Protestantisme.
Mais avant de parler des branches populaires du christianisme, vous devez mentionner sur le Grand Schisme.
Le schisme de l'église chrétienne en 1054, aussi Grand schisme schisme ecclésiastique, après quoi la division de l'Église a finalement eu lieu, l'Église catholique romaine à l'Ouest avec le centre à Rome et l'Église orthodoxe à l'Est avec le centre à Constantinople.
En fait, les désaccords entre le pape, le patriarche romain de Constantinople, ont commencé bien avant 1054. Cependant, c'est en 1054 que le pape Léon IX envoya des délégués à Constantinople, dirigés par Scardinal Humbert, pour résoudre le conflit, qui commença avec la fermeture des églises latines de Constantinople en 1053 par ordre du patriarche Michel Kirularius, en vertu duquel son Sacellarius Constantin, jeté hors des tabernacles, prépara la coutume des pains sans levain et les foula aux pieds. Cependant, il n'a pas été possible de trouver un moyen de réconciliation, et le 16 juillet 1054, à la cathédrale de Sainte-Sophie, les légats du pape ont annoncé la déposition de Kirularius et son excommunication de l'Église. En réponse, le 20 juillet, le patriarche a trahi les légats à l'anathème.
Le schisme n'a pas encore été surmonté, bien qu'en 1965 les malédictions mutuelles aient été levées.
Catholicisme- la branche la plus importante du christianisme en termes de nombre d'adhérents (environ 1 milliard 147 millions de personnes fin 2007), formée au 1er millénaire après JC. e. sur le territoire de l'Empire romain d'Occident.
Le catholicisme est particulièrement populaire en Europe, dans des pays tels que : FranceItalieEspagnePortugalAutricheBelgiqueLituaniePologneRépublique tchèqueHongrieSlovaquieSlovénieCroatieIrlandeMalte, etc. Le catholicisme est la religion principale. Dans l'hémisphère occidental de la Terre, le catholicisme est répandu dans toute l'Amérique du Sud et centrale, au Mexique, à Cuba, au Canada, aux États-Unis.
Orthodoxie L'utilisation du mot moderne au sens large signifie la direction du christianisme, qui a pris forme à l'est de l'Empire romain au cours du premier millénaire de notre ère. e. sous la direction et à la cathédrale principale de l'évêque de Constantinople - Nouvelle Rome.
L'orthodoxie est historiquement répandue dans les Balkans - parmi les Grecs des Bulgares, les Monténégrins, les Macédoniens, les Roumains et une partie des Albanais ; en Europe orientale - les peuples slaves du Moyen-Orient, ainsi que les Gagaouzes, les Géorgiens, les Abkhazes, les Moldaves ossètes et, avec les Russes, parmi un certain nombre d'autres peuples de la Fédération de Russie, les Tchouvaches, les Mari, les Oudmourtes, les Komikarelmordviens et certains autres. Dans le monde moderne, les pays avec une majorité de la population orthodoxe comprennent : la Biélorussie, la Bulgarie, la Grèce, la Géorgie, Chypre, la Macédoine, la Moldavie, la Russie, la Roumanie, la Serbie, l'Ukraine, le Monténégro. L'orthodoxie est également bien présente en Bosnie-Herzégovine, en Finlande, au nord du Kazakhstan et dans les îles Aléoutiennes de l'État américain d'Alaska. De plus, il est professé en Estonie, Lettonie, Kirghizistan, Albanie. Depuis la fin du 20e siècle, l'Afrique (au sud du Sahara) est devenue l'une des zones de diffusion relativement rapide de l'orthodoxie.
protestantisme l'une des trois, avec le scatholicisme et l'orthodoxie, les principales directions du christianisme, qui est une collection d'Églises d'identités nombreuses et indépendantes, associées par leur origine à la Réforme - un large mouvement anti-catholique du XVIe siècle en Europe. Le protestantisme se caractérise par une extrême variété de formes et de pratiques extérieures d'église en église et de dénomination en dénomination.
Actuellement, le protestantisme est la religion prédominante dans les pays scandinaves, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En Allemagne, aux Pays-Bas, au Canada, en Suisse, le protestantisme est l'une des deux religions dominantes (avec le catholicisme)
Le protestantisme est l'une des rares religions à se répandre dans le monde aujourd'hui. A ce jour, 15-20% de la population du Brésil, 15-20% de la population du Chili, environ 20% de la population de la Corée du Sud ont adopté le protestantisme.
Bible - livre chrétien de base et le plus important
textes sacrés des chrétiens, consistant en l'Ancien Nouveau Testament Ancien Testament Tanakh) est un texte sacré pour les Juifs.
L'Ancien Testament est écrit en hébreu (hébreu biblique), à l'exception de certaines parties écrites en araméen. Le Nouveau Testament est écrit en grec ancien.
La paternité des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament est souvent écrite dans les titres des livres (par exemple, « Les Proverbes du roi Salomon », « L'Évangile de Jean »). L'Église orthodoxe prétend garder la tradition de l'authenticité des livres de l'Écriture sainte, qui se fonde sur l'héritage patristique : les saints hommes des premiers siècles, qui pouvaient entendre la prédication de l'Évangile soit des Apôtres eux-mêmes, soit des leurs disciples les plus proches, ont compilé un canon de livres qui pourraient être appelés Écritures Saintes (contrairement à la tradition et aux apocryphes). L'authenticité des livres est déterminée par l'Église orthodoxe en fonction de la correspondance du contenu des livres avec la foi apostolique.
Cependant, la plupart des scientifiques pensent le contraire. En raison du fait que la plupart des livres ont été fortement édités et modifiés, il est impossible de restaurer le contenu original à notre époque.
Islam- l'une des religions les plus massives de la Terre. L'Islam est né au 7ème siècle après JC. e. sur la péninsule arabique. Du point de vue du Coran, l'Islam est la seule vraie religion de l'humanité, qui a été proclamée par tous les prophètes. Dans sa forme définitive, l'islam a été présenté dans les sermons du prophète Mahomet, qui a reçu des informations sur la nouvelle religion sous la forme du Coran. La plupart des islamistes vivent au Moyen et en Extrême-Orient.
Les principales tendances islamiques sont : le sunnisme, le chiisme, le salafisme, le soufisme, le kharijisme et l'ismaélisme.
La divinité en Islam est Allah.
Allah est un mot arabe signifiant le Dieu unique. Dans le Wislam, le mot "Allah" est traditionnellement utilisé dans n'importe quelle langue pour signifier réellement Dieu. Le mot Allah n'est pas un nom propre, mais est utilisé comme titre, tout comme Dieu en russe.
Selon les musulmans, Allah est le créateur et le souverain de tout ce qui existe. A part lui, personne ne possède ces qualités. L'existence d'Allah est nécessaire à l'univers, et son absence est impossible. Allah n'a pas d'égal, et cela exprime Son unité absolue.
Allah est le mot correspondant au vrai Dieu, Créateur et Seigneur de toutes choses, le propriétaire de tous les excellents noms et qualités, l'Un, l'Unique. Allah est éternel et n'a ni commencement ni fin. Sa compréhension par l'esprit humain est impossible. Cependant, certaines de ses qualités attributives se prêtent à une description approximative en termes de catégories de l'appareil conceptuel humain, c'est-à-dire, par exemple, on peut parler de son existence ou de sa perfection.
Littérature principale de l'Islam - Coran.
Coran- le livre saint des musulmans). Le mot "Coran" vient de l'arabe "lecture à haute voix", "édification".
Le Coran a été écrit à partir des paroles de Mahomet par les Compagnons. Les musulmans croient que la transmission du Coran a été effectuée par l'ange Jabrail et a duré près de 23 ans, et Mahomet a reçu sa première révélation à l'âge de quarante ans, la nuit du pouvoir du Ramadan).
Dans les pays islamiques, le Coran sert de base à la législation, à la fois religieuse, civile et pénale.
Les musulmans croient que le Coran est :
la direction divine pour l'humanité, la dernière Sainte Ecriture, envoyée par Allah ;
la Parole incréée du Seigneur, le témoignage éternel de la prophétie et la dernière révélation céleste, qui a confirmé la vérité de toutes les écritures précédentes, a annulé les lois qu'elles ont proclamées et a établi la dernière et la plus parfaite législation céleste ;
un miracle, une des preuves de la mission prophétique de Mahomet, l'aboutissement d'une série de messages divins. Les messages divins ont commencé avec Adam, y compris les rouleaux d'Abraham, Taurat (Torah Zabur (Psautier) et Ingil (Evangile). Selon les musulmans, le Coran a remplacé les lois des prophètes précédents.
bouddhisme- un enseignement religieux-philosophique sur l'éveil spirituel, né vers le VIe siècle av. e. en Asie du Sud. Le fondateur de l'enseignement était Siddhartha Gautama. La majeure partie des adeptes du bouddhisme vit dans les pays d'Asie du Sud, du Sud-Est et de l'Est.
bouddhisme-la religion sans Dieu (au sens où les études religieuses occidentales donnent ce concept). Dans le bouddhisme, Dieu est un idéal abstrait auquel aspirent les croyants.
Les principales directions du bouddhisme : Theravada, Mahayana, Vajrayana et bouddhisme tibétain.
L'idéal et fondateur de l'enseignement est Bouddha (Siddhartha Gautama). D'où le nom de bouddhisme.
Les rituels et les fêtes religieuses sont une partie importante de toute religion.
judaïsme- l'une des plus anciennes religions monothéistes de l'humanité. Le judaïsme est la foi de tout le peuple juif, dans la plupart des langues les concepts de « juif » et de « juif » sont désignés par le même terme et ne sont pas différenciés au cours de la conversation. Les treize principes de la foi sont la base de la foi . (Ces principes résument ce en quoi le Juif croit. Le nombre 13 lui-même n'est pas accidentel - selon la tradition juive, c'est le nombre des propriétés du Très-Haut). Le judaïsme n'est pas une religion mondiale, mais on ne peut que dire de cette religion, car elle est très populaire à notre époque.
Les principales directions du judaïsme sont Litvaki et Hasidim.
La littérature principale est Tanakh - "-" Bible hébraïque ",» mieux connu comme L'Ancien Testament.
Les religions archaïques sont plus anciennes. Ils sont basés sur croyances et mythes qui forment la base mythologie... Les religions du monde sont plus jeunes, leur base est la foi religieuse.
Croyance- conviction, engagement affectif à toute idée, réelle ou illusoire. Les anciens croyaient que la Terre était plate et soutenue par trois baleines. Ils ne considéraient pas cela comme une illusion ou une fausse information, mais la considéraient comme une connaissance prouvée. Les mythes reposent sur des croyances.
Mythe- une histoire comme expression symbolique de certains événements qui se sont déroulés chez certains peuples à une certaine époque, à l'aube de leur histoire. En ce sens, le mythe est présenté comme une représentation des événements de la vie populaire à la lumière de la croyance religieuse.
Mythe- une image fantastique et fictive du monde dans son ensemble, de la place de la société et de l'homme dans celui-ci. Les mythes existaient non seulement dans la société primitive ou ancienne, où les phénomènes naturels et sociaux se reflétaient dans l'image des dieux ou des héros légendaires, mais existent également dans la société moderne.
Mythologie- un système complet de règles (à commencer par les coutumes établies par les ancêtres) pour l'inclusion d'une personne dans une équipe, une équipe dans le monde surnaturel, et la sienne dans l'espace.
Les religions de l'Egypte ancienne, de l'Inde, de la Grèce, des Aztèques, des Mayas, des anciens Allemands, de la Russie ancienne étaient caractérisées par le polythéisme - le polythéisme
Le monothéisme (monothéisme) est typique de religions telles que le judaïsme, le christianisme, l'islam, le sikhisme et quelques autres. Du point de vue des croyants, adeptes des religions ci-dessus, leur apparition était le résultat de l'action divine.
Il existe aussi des religions sans Dieu (au sens où les études religieuses occidentales donnent ce concept) - croyance en un idéal abstrait : bouddhisme, jaïnisme.
Athéisme.
Athéisme- le déni de l'existence des dieux surnaturels, d'autres êtres et forces immatériels, de l'au-delà, etc., au sens le plus large, l'athéisme est le manque de foi en leur existence. En ce qui concerne la religion, l'athéisme est un système de croyances qui nie la religion en tant que croyance au surnaturel. L'athéisme se caractérise par une croyance en l'autosuffisance du monde naturel (la nature) et en l'origine humaine (non surnaturelle) de toutes les religions, y compris les religions de la révélation. Beaucoup de ceux qui se considèrent athées sont sceptiques à l'égard de tous les êtres, phénomènes et forces surnaturels, soulignant le manque de preuves scientifiques de leur existence. D'autres plaident pour l'athéisme basé sur la philosophie, la sociologie ou l'histoire. La plupart des athées sont des partisans de philosophies laïques telles que l'humanisme, le naturalisme. Il n'y a pas d'idéologie ou de modèle de comportement unique qui soit commun à tous les athées. L'athéisme peut être un élément fondamental de tout système politique. L'exemple le plus célèbre est un pays avec un système communiste.
La civilisation occidentale moderne se caractérise par un déclin de l'intérêt pour la religion parmi de larges couches de la population, en particulier parmi l'intelligentsia technique. Dans les pays développés, la fréquentation des temples diminue, le nombre de cérémonies diminue, il y a une augmentation du nombre de personnes qui se considèrent comme Kagnostians ou athées, même parmi les croyants, la religion perd sa position dominante
La situation avec la propagation de l'athéisme en Russie est également ambiguë. Selon les recherches du Centre Levada, 30% des personnes interrogées se définissent comme indifférentes à la religion, aux agnostiques ou aux athées, et la part de ces derniers est d'environ 10%. Bien que 66% des personnes interrogées se considèrent comme orthodoxes et 3% à l'islam, seulement 42% de toutes les personnes interrogées font pleinement confiance aux organisations religieuses et seulement 8% assistent régulièrement (au moins une fois par mois) aux services religieux.
Les principales fonctions de la religion.
Vision du monde- la religion, selon les croyants, remplit leur vie d'un sens et d'un sens particuliers.
compensatoire, ou réconfortant, psychothérapeutique, est également associée à sa fonction idéologique et à sa partie rituelle : son essence réside dans la capacité de la religion à compenser, compenser une personne pour sa dépendance aux cataclysmes naturels et sociaux, éliminer les sentiments de sa propre impuissance, les lourdes expériences d'échecs personnels, les griefs et la sévérité de l'être, la peur de la mort.
Communicatif- communication des croyants entre eux, "communication" avec les dieux, les anges (esprits), les âmes des morts, les saints qui agissent comme médiateurs idéaux dans la vie quotidienne et dans la communication entre les personnes. La communication est réalisée, y compris dans les activités rituelles.
Réglementaire- la conscience de l'individu du contenu de certaines attitudes de valeur et normes morales qui sont développées dans chaque tradition religieuse et agissent comme une sorte de programme de comportement humain.
Intégrative- permet aux gens de se réaliser en tant que communauté religieuse unique, attachée à des valeurs et à des objectifs communs, donne à une personne la possibilité de s'autodéterminer dans un système social dans lequel il existe les mêmes points de vue, valeurs et croyances.
Politique- les dirigeants de diverses communautés et États utilisent la religion pour justifier leurs actions, rallier ou diviser les gens selon l'appartenance religieuse à des fins politiques.
Culturel- la religion contribue à la diffusion de la culture du groupe porteur (écriture, peinture d'icônes, musique, étiquette, morale, philosophie, etc.)
Désintégration- la religion peut être utilisée pour diviser les gens, pour inciter à l'hostilité et même aux guerres entre différentes religions et confessions, ainsi qu'au sein du groupe religieux lui-même. La propriété de désintégration de la religion, en règle générale, est propagée par des adeptes destructeurs qui violent les commandements fondamentaux de leur religion.
psychothérapeutique- la religion peut être utilisée comme moyen de psychothérapie.
Conclusion.
Le rôle de la religion dans la vie de personnes, de sociétés et d'États spécifiques n'est pas le même. Certains vivent selon les lois strictes de la religion (par exemple, l'Islam), d'autres offrent une liberté totale en matière de foi à leurs citoyens et n'interfèrent généralement pas dans la sphère religieuse, et la religion peut être interdite. Au cours de l'histoire, la situation de la religion dans un même pays peut changer. La Russie en est un exemple frappant. Et les confessions ne sont en aucun cas les mêmes dans les exigences qu'elles imposent à une personne dans leurs règles de conduite et leurs codes de moralité. Les religions peuvent unir ou séparer les peuples, inspirer des travaux créatifs, des exploits, appeler à l'inaction, à la paix et à la contemplation, favoriser la diffusion de la livresque et le développement de l'art et en même temps limiter toutes les sphères de la culture, imposer des interdictions à certains types d'activité, de science, etc. Le rôle de la religion doit toujours être vu spécifiquement comme le rôle d'une religion donnée dans une société donnée et à une certaine époque. Son rôle pour l'ensemble de la société, pour un groupe particulier de personnes ou pour une personne particulière peut être différent.
Ainsi, on peut mettre en évidence les principales fonctions de la religion (en particulier les religions du monde) :
1. La religion forme le système de principes, de vues, d'idéaux et de croyances d'une personne, explique la structure du monde à une personne, détermine sa place dans ce monde, lui montre quel est le sens de la vie.
2. La religion donne aux gens la consolation, l'espoir, la satisfaction spirituelle, le soutien.
3. Une personne, ayant devant elle un certain idéal religieux, change intérieurement et devient capable de porter les idées de sa religion, d'affirmer le bien et la justice (comme les comprend l'enseignement donné), se résignant aux épreuves, ne faisant pas attention à ceux qui ridiculisent ou offensent le sien. (Bien sûr, un bon début ne peut être affirmé que si les autorités religieuses qui conduisent une personne sur cette voie sont elles-mêmes pures d'âme, morales et s'efforcent d'atteindre l'idéal.)
4. La religion contrôle le comportement humain à travers son système de valeurs, d'attitudes morales et d'interdictions. Elle peut influencer de manière significative de grandes communautés et des États entiers vivant selon les lois d'une religion donnée. Bien sûr, il ne faut pas idéaliser la situation : l'appartenance au système religieux et moral le plus strict n'empêche pas toujours une personne de commettre des actes inconvenants, et la société de l'immoralité et de la criminalité.
5. La religion contribue à l'unification des peuples, aide à la formation des nations, à la formation et au renforcement des États. Mais le même facteur religieux peut conduire à la division, à la désintégration des États et des sociétés, lorsque de grandes masses de personnes commencent à s'affronter sur une base religieuse.
6. La religion est un facteur d'inspiration et de préservation dans la vie spirituelle de la société. Elle préserve le patrimoine culturel public, bloquant parfois littéralement la voie à toutes sortes de vandales. La religion, constituant la base et le noyau de la culture, protège l'homme et l'humanité de la décadence, de la dégradation et même, peut-être, de la mort morale et physique, c'est-à-dire de toutes les menaces que la civilisation peut entraîner.
Ainsi, la religion joue un rôle culturel et social.
7. La religion contribue à la consolidation et à la consolidation de certains ordres sociaux, traditions et lois de la vie. Puisque la religion est plus conservatrice que toute autre institution sociale, dans la plupart des cas, elle s'efforce de préserver les fondements, la stabilité et la paix.
Beaucoup de temps s'est écoulé depuis l'émergence des religions du monde, que ce soit le christianisme, le bouddhisme ou l'islam - une personne a changé, les fondements des États ont changé, la mentalité même de l'humanité a changé et les religions du monde ont cessé de répondre aux exigences. d'une nouvelle société. Et il y a depuis longtemps des tendances à l'émergence d'une nouvelle religion mondiale, qui répondra aux besoins d'une nouvelle personne et deviendra une nouvelle religion mondiale pour toute l'humanité.
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Comment évaluer l'influence de la religion sur la vie des gens.
En principe (c. conséquences négatives). Comment évaluer sous une forme généralisée (dans son ensemble) l'influence de la religion sur la vie des gens ? Comment positif? Comment négatif? Ou comment contradictoire?
Les ecclésiastiques et les théologiens qui divisent les religions en vraies, en partie vraies et fausses, croient que les vraies religions jouent un rôle inconditionnellement positif, les fausses - certainement négatives et en partie vraies - un rôle contradictoire.
Parmi les athées, il y en a (on les appelle « les athées extrêmes ») qui croient que toute religion ne joue qu'un rôle négatif. En règle générale, ils sont guidés par la déclaration de V. I. Lénine, qui a appelé la religion (la religion en général, toute religion) "l'ennemi de la culture et du progrès".
Dans le problème du « rôle de la religion », il y a aussi le point de vue du personnage dit « du juste milieu ».
La tendance hostile à la culture et au progrès est particulièrement évidente dans la pathologie dite religieuse.
Le mot grec pathos signifie maladie. La pathologie est comprise comme la doctrine des processus douloureux, et ces processus douloureux eux-mêmes au sein des organismes vivants et des phénomènes sociaux. La pathologie religieuse est un processus douloureux au sein des confessions religieuses. Comprendre le rôle de la religion implique de comprendre la nature de l'influence de la pathologie religieuse sur les croyants eux-mêmes et sur l'environnement dans lequel ils vivent. La pathologie religieuse trouve son expression dans le fanatisme religieux, l'extrémisme religieux et le crime religieux. Et ces trois phénomènes sont mutuellement connectés et se transforment mutuellement.
L'extrémisme religieux est une forme extrême de fanatisme religieux. L'essence de tout extrémisme, y compris l'extrémisme religieux, est le recours à la violence contre les dissidents. Les faits de fanatisme (y compris l'extrémisme) ont lieu dans de nombreuses religions. Par exemple, voici ce que l'écrivain Sergei Kaledin a raconté sur les faits de fanatisme religieux à Jérusalem dans l'histoire « Tahana la marquisite ». L'un des personnages de l'histoire, un jeune homme nommé Mikhail, présente à un invité de Russie certaines des pratiques du sabbat à Jérusalem. Dans ce cas (et l'histoire reflète les faits qui se déroulent dans la réalité) le fanatisme ne consiste pas dans le fait que les croyants eux-mêmes ne travaillent pas le samedi, ne conduisent pas de voiture et ne téléphonent pas. Ce n'est pas du fanatisme, mais un comportement conforme à leurs croyances religieuses. Le fanatisme commence là quand ils essaient de forcer les dissidents à adopter le même comportement.
Le degré de violence peut également varier : du blocage de la route samedi aux passages à tabac de dissidents et même à leur destruction physique. Et ici, l'extrémisme religieux se transforme en crime religieux. La criminalité religieuse peut se manifester dans une mesure relativement faible et à un degré très élevé. Les crimes religieux peuvent être commis par des individus, des organisations religieuses individuelles (les chefs d'organisations religieuses et les auteurs spécifiques de « directives » pénales, mais, bien sûr, ce ne sont pas les croyants ordinaires qui sont à blâmer pour de tels crimes) et même des États entiers (encore une fois, le le blâme dans ce cas n'est pas sur les citoyens ordinaires de ces États, mais sur leurs dirigeants et sur les exécuteurs des ordres criminels).
Dans le passé, l'une des manifestations les plus évidentes du crime religieux était la soi-disant "Nuit de la Saint-Barthélemy" à Paris (la nuit du 24 août 1572). L'écrivain français Prosper Mérimée a parlé d'elle de manière très vivante dans son roman "La Chronique des temps de Charles IX".
Mais même à la fin du XXe siècle, le crime religieux s'exprime parfois sous une forme très cruelle. Les conséquences les plus tragiques ont été provoquées au Japon par les activités criminelles des fanatiques religieux de la dénomination AUM Senrikye.
Le fanatisme au sein de certaines confessions est sans aucun doute une manifestation de pathologie religieuse. Par exemple, il y a eu des cas où, dans les communautés pentecôtistes, la procédure consistant à « chasser les démons » s'est transformée en tortures douloureuses pour les malheureux. Dans un certain nombre de communautés, les cérémonies se sont transformées en crises hystériques et des croyants individuels, étant dans un état de conscience crépusculaire, ont commis des infractions pénales.
Mais peut-être que ce qu'on appelle ici pathologie religieuse n'a rien à voir avec la religion ? Après tout, la religion, par définition, est une synthèse de la croyance au surnaturel et des rituels adressés au surnaturel. Et où sont la foi ou les rituels ici ? Mais, d'abord, la foi est présente ici : parce que dans tous les cas de fanatiques (y compris les extrémistes et les criminels), une sorte de compréhension de la croyance au surnaturel poussé vers un comportement non civilisé, inhumain. Et deuxièmement, selon une autre définition, la religion est une activité par laquelle la croyance au surnaturel s'exprime et se réalise. Et, comme le montrent les faits, la croyance au surnaturel peut s'exprimer non seulement par des activités civilisées, mais aussi par des activités pathologiques non civilisées.
La pathologie religieuse est-elle la règle ou l'exception ? La pathologie religieuse a toujours eu lieu dans l'histoire des religions. L'histoire ne connaît pas de périodes de développement exemptes de manifestations de pathologie religieuse. Et en ce sens, la pathologie religieuse est la règle.
Mais d'un autre côté, les phénomènes pathologiques (même dans leur manifestation la plus faible : comme le fanatisme sans violence) n'ont jamais caractérisé toutes les religions et tout dans les religions. La forme civilisée de l'existence des idées religieuses a toujours eu lieu dans les mouvements religieux. Son échelle s'est élargie de plus en plus au fil du temps. Et à notre époque, la civilisation religieuse l'emporte dans une large mesure sur la pathologie religieuse. Et en ce sens, la pathologie religieuse est devenue une exception.
La pathologie religieuse n'est rien de plus que le fanatisme religieux sous diverses formes et à divers degrés de sa manifestation. Comme le montre le passé historique de la religion et comme le montre son présent, le fanatisme religieux est un phénomène négatif dans la vie de la société. Tous les peuples civilisés - croyants et non-croyants - au nom du bonheur de l'humanité, au nom de leur propre bonheur, au nom du bonheur de leurs enfants et petits-enfants, doivent lutter pour vaincre le fanatisme religieux. Mais comment?
Le problème nécessite une enquête. Comme disent les gens intelligents, il faut s'asseoir à table, se prendre la tête entre les mains et réfléchir. Mais une étape initiale et obligatoire doit être dite maintenant. Nous sommes convaincus que cette étape obligatoire est un exemple personnel. Il ne faut pas oublier que le fanatisme religieux n'est pas un phénomène social isolé, mais une partie du fanatisme en général. Le fanatisme n'est pas seulement religieux, mais aussi athée (par exemple, attitude irrespectueuse des incroyants envers les croyants), et politique (intolérance envers les personnes ayant des opinions politiques différentes) et quotidien (par exemple, lorsqu'un mari et sa femme ne peuvent pas se disputer sans irritation, quand les enfants ne veulent pas comprendre leurs parents, et les parents d'enfants). Et cela signifie que les gens ne pourront d'abord limiter puis vaincre le fanatisme religieux que lorsqu'ils combattront avec succès le fanatisme en général, avec toutes sortes et manifestations de fanatisme. Et un exemple personnel consiste, à notre avis, tout d'abord dans l'observation stricte et cohérente de deux règles fondamentales d'une attitude civilisée envers les dissidents. Première règle : il faut écouter les dissidents, les laisser s'exprimer. Et la deuxième règle : vous ne pouvez offenser les dissidents ni par votre comportement, ni par vos propos, ni par un ton de conversation irrité ou ironique.
Religieuse et culturelle.
La culture est divisée en matériel et spirituel. La fonction de transmission de la culture de la religion révèle l'attitude de la religion envers la culture spirituelle. Et la culture spirituelle est comprise comme l'ensemble des réalisations positives de l'humanité dans les sphères intellectuelle et émotionnelle de son activité. La culture spirituelle comprend des éléments structurels tels que les activités des musées, des bibliothèques, de l'éducation, de la science, de la philosophie, de l'art, de la moralité... L'interaction de la religion avec la moralité est particulièrement importante et fondamentale. Et donc, bien que la moralité soit un élément de la culture spirituelle, l'interaction avec elle se révèle à travers la fonction morale spéciale de la religion.
A chaque étape du développement historique dans des religions spécifiques, deux tendances opposées coexistent : une tendance à promouvoir le développement de la culture spirituelle (une tendance qui génère des "plus") et une tendance à s'opposer au développement de la culture spirituelle (une tendance qui donne lieu à des "désavantages"). Les "plus" et "moins" de l'attitude de la religion envers la culture sont particulièrement clairement visibles dans l'exemple de l'attitude de la religion envers l'art.
Le premier "plus" est le souci des organisations religieuses pour la préservation de l'art religieux. L'art religieux est une activité artistique et ses résultats qui peuvent soutenir la croyance des croyants dans le surnaturel. En particulier, l'art religieux comprend : l'architecture des temples, les icônes, la musique religieuse, la fiction religieuse. L'art religieux, comme tout art, est porteur d'un contenu esthétique et humaniste positif. La présence de matériel religieux au sein de ces œuvres fait de ces œuvres d'art des produits d'une demande accrue pour les croyants. Ainsi, à travers l'art religieux, la religion développe et renforce la perception artistique des croyants, les introduit dans le monde de l'art. L'art religieux donne avant tout une charge humaniste et esthétique positive aux croyants. Tout d'abord, mais pas seulement. En principe, tous les représentants de la partie civilisée de l'humanité sont les consommateurs de ce type d'art, ainsi que de l'art en général.
La religion a, à un certain égard, un effet bénéfique sur l'art profane (l'art profane s'appelle telle activité artistique et tels résultats qui ne soutiennent pas la croyance au surnaturel). La religion, pour ainsi dire, "donne" aux artistes de nombreuses images, intrigues, métaphores et autres matériaux artistiques. Sans l'utilisation de ce matériau, l'art profane serait beaucoup plus pauvre dans son expression artistique.
D'autre part, de nombreuses religions spécifiques mettent en avant certains obstacles à la participation des croyants aux activités artistiques laïques. L'un de ces obstacles est l'interdiction religieuse directe de certains aspects de la création artistique et de la perception artistique. Ces interdictions existent toujours, mais elles étaient surtout nombreuses dans le passé. Ainsi, l'Église orthodoxe russe depuis sa création (fin du Xe siècle) a persécuté l'art populaire des bouffons et a obtenu au XVIIe siècle son interdiction et sa destruction. Et l'Islam dans le passé a universellement interdit aux musulmans de représenter des êtres vivants. Les interdictions de certains types d'art dans certains pays ont survécu jusqu'à ce jour. Par exemple, dans le principal pays du monde musulman - l'Arabie saoudite - le théâtre et le cinéma sont interdits.
Un autre obstacle à la participation des croyants aux activités artistiques laïques est l'atmosphère de condamnation morale créée dans de nombreuses communautés pour les croyants friands de culture laïque : fiction, théâtre, cinéma, danse, etc.
Religion et politique.
La politique est, d'une part, le rapport entre les partis, les classes, les nationalités, les peuples, les États, et d'autre part, l'attitude des individus envers les partis, les classes, les nationalités, les peuples, les États. Les idées politiques reflètent ces relations et les actions politiques les expriment. La politique peut être progressiste (c'est la politique qui promeut le progrès social) et réactionnaire (c'est la politique qui s'oppose au progrès social). L'idéologie politique et l'activité politique ont surgi avec la montée des classes. Depuis lors, la participation des organisations religieuses à la politique est devenue inévitable. La seule question était de savoir quelle politique ils avaient choisie. Et si une organisation religieuse par la bouche de ses dirigeants déclare qu'elle ne participe pas à l'activité politique (comme le font, par exemple, les dirigeants de la Société internationale des Témoins de Jéhovah), alors cela ne signifie qu'une chose : elle ne participe pas à ces formes d'activité politique qui sont proposées par l'État et les forces politiques existantes dans le pays (partis, syndicats, etc.). En même temps, la non-participation même aux formes proposées d'activité politique est une sorte d'activité politique, dont l'essence est un boycott politique des formes généralement acceptées de politique. En d'autres termes, c'est une politique de passivité sociale.
Le « plus » de la fonction politique de la religion est de favoriser le progrès social par les organisations religieuses. Le "moins" de cette fonction est donc l'opposition des organisations religieuses au progrès social. Ainsi, au XVIe siècle, l'Église luthérienne a introduit un « plus » politique dans la vie des croyants et de la société en favorisant le développement des relations bourgeoises en Europe. À la même époque, l'Église catholique, défendant des relations féodales obsolètes, a introduit un « moins politique » dans la vie des croyants et de la société.
Religion et morale.
La valeur positive de la fonction morale de la religion est de promouvoir des normes morales positives. Le « désavantage » de cette fonction est la promotion simultanée de certaines normes morales négatives. Cependant, il faut souligner encore une fois que seuls les historiens considèrent la fonction morale de la religion comme contradictoire dans ses résultats. Quant aux théologiens, selon eux, toutes les normes morales que la religion propage ne sont que positives (c'est-à-dire utiles à la société et à l'individu). Les historiens illustrent souvent leur point de vue sur l'exemple du christianisme. Voilà à quoi ressemble leur raisonnement.
Le principal moyen d'établir des normes morales chrétiennes était leur inclusion dans le texte de la Bible. Les normes incluses dans la Bible sont de la plus haute importance pour les croyants, car leur source est, selon les chrétiens, la volonté de Dieu. Du point de vue des historiens, il y a quelque chose de négatif dans ces normes. En particulier, ils se réfèrent aux exigences énoncées dans l'Évangile de Matthieu comme des normes négatives : tendez l'autre joue, aimez vos ennemis, ne prêtez pas de serments, ne vous inquiétez pas du lendemain, ne condamnez personne, pardonnez « jusqu'à soixante-dix fois », ne divorcer).
Les historiens évaluent également négativement les passages des évangiles qui, à leur avis, orientent les croyants vers le refus de communiquer avec les dissidents. Si dans l'Évangile de Matthieu l'appel à refuser la communication avec les dissidents découle en conclusion de l'interprétation de certains passages du texte, alors dans les Psaumes de David cet appel résonne directement et directement : « Béni soit l'homme qui ne va pas le conseil des méchants..."
Cependant, selon les historiens de la Bible, la première place dominante est occupée par la morale positive. La principale norme positive est l'exigence d'une attitude humaine envers les gens. Les évangiles contiennent deux formulations différentes de cette norme. La première est : « Ce que tu veux que les gens te fassent, fais-en autant à eux » (Matthieu 7 :12). Avec une légère permutation des mots, cette même norme morale est répétée dans le septième chapitre de l'Évangile de Luc. Cette formulation a ensuite été appelée par les personnalités culturelles la « règle d'or » de la moralité. C'est à la fois une exigence pour faire le bien et un critère de moralité, un moyen de savoir quelle action est bonne et laquelle est mauvaise. La règle d'or de la morale est formulée dans certains documents du passé plus anciens que les évangiles. Cependant, des millions de personnes n'ont appris cette règle que dans les évangiles. La deuxième formulation de l'exigence de l'humanisme sonne comme ceci : « Aime ton prochain comme toi-même » (Matthieu 19 :19 et autres).
Mais ce n'est pas seulement la formulation des normes qui est importante, mais aussi leur clarification. Dans ce cas, il est important de comprendre ce que signifie aimer son prochain et qui est exactement son prochain. Les évangiles répondent à ces questions dans un esprit humain : aimer son prochain, c'est l'aider, et tous ceux qui ont besoin d'aide sont des voisins.
Il existe de nombreuses autres normes morales positives dans les évangiles et autres livres de la Bible : ne pas tuer, ne pas commettre d'adultère, ne pas voler, ne pas mentir (plus précisément, ne pas porter de faux témoignage), honorer son père et sa mère, nourrissez les affamés, n'offensez pas les gens, ne vous fâchez pas contre les gens en vain, faites la paix avec ceux avec qui vous vous êtes disputé, faites l'aumône et n'insistez pas, notez vos lacunes, évaluez les gens non pas par leurs paroles, mais par leurs actes , ne vous enivrez pas de vin, etc. ne mangez pas" (3 : 10).
Entre les normes négatives et positives de la Bible, un état de contradiction logique surgit souvent, car dans ses textes il y a des enseignements qui s'excluent mutuellement dans leur contenu. Par exemple, la Bible enseigne simultanément aux croyants à aimer tout le monde et à ne pas être en communion avec les dissidents. Mais une chose exclut l'autre. D'après nos observations, dans de tels cas, les croyants ne choisissent qu'un côté de la contradiction, et « oublient » temporairement la présence d'une autre indication, directement opposée.
Quant aux normes négatives de la Bible, leur « exactitude » n'est reconnue par la majorité des chrétiens qu'en paroles. Il y a une contradiction entre les normes morales négatives et le comportement pratique des croyants. Cette contradiction est "bonne", utile pour la vie des croyants. En évaluant positivement toutes les normes écrites dans la Bible, dans la pratique, les croyants et même les ecclésiastiques agissent souvent non seulement différemment, mais exactement à l'opposé de ce qui a été dit dans l'enseignement biblique. Ainsi, dans le cinquième chapitre de l'Évangile de Matthieu, au nom de Jésus-Christ, les croyants reçoivent la recommandation suivante : « Ne résistez pas au malin. Mais quiconque vous frappe sur la joue droite, présentez-lui aussi l'autre. " Cependant, le clergé lui-même, par exemple, repousse souvent les voleurs.
Ou un autre exemple. Dans le cinquième chapitre de l'évangile de Matthieu, il est interdit aux hommes de regarder les femmes "avec convoitise". En pratique, la "luxure" se traduit par une expérience esthétique - admirer la beauté d'une femme. L'Évangile dit qu'un homme qui ne remplit pas cette exigence doit soit s'arracher l'œil, soit lui couper la main. Comment les hommes croyants voient-ils les belles femmes ? Ils ont l'air normaux, comme devraient l'être les hommes, - ils admirent. Mais y a-t-il beaucoup d'hommes borgnes et manchots parmi les croyants ? Il y en a, mais pas tous.
Les idéaux moraux sont l'un des moyens importants de préserver et de renforcer la moralité positive. Un idéal moral est une image d'une personne historique ou d'un héros littéraire, dont les qualités morales et les actions sont un exemple à suivre. Dans les religions, le rôle des idéaux moraux est joué par des personnages religieux, dont la vie et les actes sont décrits dans la littérature religieuse. Parmi ceux-ci, le plus connu est Jésus-Christ. Arrêtons-nous sur les caractéristiques de ses qualités morales, que nous rencontrons dans les pages des évangiles.
Les chrétiens donnent à la personne du Christ une valeur morale absolue. À leur avis, c'était une personne parfaite qui n'a pas donné une seule mauvaise recommandation et n'a pas commis une seule mauvaise action. Du point de vue de la doctrine religieuse, le Christ n'est pas sujet à critique. Un chrétien qui voit dans ses paroles ou ses actes des erreurs, même insignifiantes, cesse ainsi immédiatement d'être chrétien.
Les historiens, comme les croyants, considèrent cependant l'image du Christ évangélique comme l'incarnation de l'idéal moral, avec une réserve essentielle. Ils partent du fait que dans la vie, l'idéal moral n'est pas celui qui est impeccable à tous égards (de telles personnes n'existent tout simplement pas), mais celui qui, malgré les erreurs et les lacunes individuelles, contribue plus que d'autres à l'affirmation de la bonté. dans la vie de la société. L'expression d'un tel idéal moral vital est le Christ. Il a donné de mauvais conseils, fait de mauvaises actions. Mais les historiens croient que les gens et les héros littéraires devraient être jugés non pas par leurs erreurs individuelles, mais par leur vie prise dans son ensemble.
Le bien a prévalu dans les actes et les enseignements du Christ. Il a enseigné à agir de manière à ce que tout le monde se sente bien, c'est-à-dire enseigné l'humanisme. Il condamne la cruauté, la violence, l'injustice, le meurtre, le vol, la débauche, la tromperie ; a exhorté les gens à aimer leurs voisins, à respecter leurs parents, à être honnêtes, pacifiques, agréables, généreux. Et un bon début domine aussi dans ses actions. Presque tous les miracles qu'il a accomplis sont de bons miracles. Il guérit les malades, nourrit les affamés, apprivoise la tempête, ressuscite les morts. Tout cela est fait pour les gens, tout cela dans le but d'améliorer leur vie. Mais l'acte le plus important de sa vie est l'exploit d'abnégation. Il est allé au martyre et à la mort au nom du bien des gens, sachant que seules sa souffrance et sa mort peuvent ouvrir la voie aux gens vers un avenir meilleur. Dans les années vingt, des conflits publics sur la religion ont eu lieu dans notre pays, au cours desquels le métropolite Vvedensky a parlé du point de vue de la religion et le commissaire du peuple à l'éducation A.V. Lunacharsky du point de vue de l'athéisme. Lors d'une de ces disputes, le métropolite a déclaré que tout le monde aimerait avoir le Christ dans son camp. Lunacharsky a répondu: "Mais nous n'en avons pas. Nous n'avons pas besoin du Christ." La vie a montré que les incroyants ont également besoin du Christ, mais ils n'ont pas besoin du Christ Dieu, mais du Christ - un héros littéraire qui est devenu un symbole de grand bien dans l'opinion publique mondiale et dans l'art mondial.
Résumé >> Religion et mythologieAutres monde religions numéro mondes dans le bouddhisme, il est pratiquement infini. Les textes bouddhistes disent que leur Suite...
1. Religions
1. Christianisme
3. Bouddhisme
Situation religieuse dans le monde moderne
Tendances de développement de la religion
Conclusion
Les références
1.Religion
Pour commencer, comprenons par nous-mêmes ce qu'est religion.
Certaines des définitions populaires sont :
L'une des formes de conscience sociale, un ensemble d'idées spirituelles basées sur la croyance en des forces et des êtres surnaturels (dieux, esprits) qui font l'objet d'un culte.
Foi, foi spirituelle, confession, culte ou croyances spirituelles de base.
Un ensemble de façons pour une personne d'atteindre l'unité avec l'être idéal le plus élevé, qui peut être comprise de différentes manières. Par exemple, comme une sorte de force (les esprits de la nature, le mental supérieur), la loi universelle (dharma, tao) ou une personne divine (Dieu, Elohim, Allah, Krishna).
Une forme particulière de compréhension du monde, conditionnée par la croyance au surnaturel, qui comprend un ensemble de normes morales et de types de comportement, des rituels, des actions de culte et l'unification des personnes dans une organisation (église, communauté religieuse).
Ainsi, nous arrivons à une définition générale et plutôt courte : la religion est la croyance des gens en des forces et des êtres surnaturels, un ensemble de normes de comportement, de cultes, de rituels et de croyances spirituelles.
Dans le monde moderne, il existe des dizaines de milliers de religions et divers cultes religieux. Aucune source ne peut donner un chiffre exact, car certaines croyances et cultes ne sont pas consignés par écrit, mais sont transmis oralement de génération en génération, certaines religions et cultes cessent d'exister ou fusionnent en une seule croyance, de nombreuses religions ont plusieurs variétés et tendances différentes.
Cependant, de la masse totale d'une énorme variété hétéroclite, se démarquer Trois Religions du monde(à ne pas confondre avec les religions du monde, qui ne sont que des milliers d'espèces et de tendances), en quoi diffèrent-elles et se démarquent-elles de la variété des religions du monde ?
religion du monde- une religion qui s'est répandue parmi les peuples de divers pays et continents. Actuellement, ce terme désigne :
Christianisme
Contrairement aux religions nationales et nationales, dans lesquelles le lien confessionnel entre les personnes coïncide avec les liens ethniques et politiques (par exemple, l'hindouisme, le confucianisme, le shintoïsme, le judaïsme), les religions mondiales ou supranationales unissent des personnes de foi commune, indépendamment de leur appartenance ethnique, linguistique ou des liens politiques.
De plus, lorsqu'on considère la religion comme religion mondiale, son influence sur le cours de l'histoire et l'échelle de distribution sont prises en compte.
Ce sont ces trois religions qui ont rassemblé sous leurs bannières la majorité de la population croyante de la planète, et ce sont leur rôle, leur influence et leurs tendances de développement qui sont considérés comme une norme. Pour une meilleure perception et compréhension, nous effectuerons un bref aperçu et ferons une brève description des trois religions du monde.
1.1 Christianisme
Religion abrahamique monothéiste mondiale (religions monothéistes issues d'une tradition ancienne remontant au patriarche des tribus sémitiques Abraham, toutes les religions abrahamiques reconnaissent d'une manière ou d'une autre les Saintes Ecritures de l'Ancien Testament).
Le christianisme est la plus grande religion du monde à la fois en termes de nombre d'adhérents, dont il y a environ 2,1 milliards, et en termes de répartition géographique - presque tous les pays du monde ont au moins une communauté chrétienne.
Il est né au premier siècle de notre ère en Palestine parmi les Juifs. Basé sur la vie et les enseignements de Jésus-Christ décrits dans le Nouveau Testament. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie, le Fils de Dieu et le Sauveur de l'humanité.
Initialement, le christianisme s'est répandu parmi les Juifs de Palestine et de la diaspora méditerranéenne, mais dès les premières décennies, notamment grâce aux activités de l'apôtre Paul, il a gagné de nombreux adeptes parmi d'autres nations (« païens »).
Le christianisme adopte l'Ancien Testament, remontant à Abraham, la tradition de vénérer un seul Dieu (monothéisme), le créateur de l'univers et de l'homme. Parallèlement, les grandes orientations du christianisme introduisent l'idée de la Trinité dans le monothéisme : trois hypostases (Dieu le Père, Dieu le Fils, le Saint-Esprit), unies dans leur nature divine.
Aujourd'hui, dans le christianisme, il y a les directions principales suivantes:
catholicisme
Orthodoxie
Protestantisme.
catholicisme- la branche la plus importante du christianisme en termes de nombre d'adhérents (environ 1 milliard 147 millions de personnes fin 2007), formée au 1er millénaire après JC. e. sur le territoire de l'Empire romain d'Occident. Dans l'historiographie, le schisme avec l'Église chrétienne orientale, qui a été nommé orthodoxe, est attribué à 1054. Cependant, des ruptures dans la communion eucharistique entre les sièges de Constantinople et de Rome se sont produites à plusieurs reprises à partir du milieu du 1er millénaire après JC. e., mais ils ont tous été vaincus.
L'Église catholique a un gouvernement centralisé - le Vatican, où le pape ou le pontife romain, qui signifie « grand prêtre », a pleine autorité pour gouverner toutes les églises catholiques. Pendant longtemps, l'Église romaine s'est subordonnée au pouvoir séculier des rois d'Europe occidentale, sur la base de la Charte de Constantin, qui aurait été présentée par l'empereur Constantin au pape Sylvestre Ier et proclamerait le pouvoir papal au-dessus du pouvoir séculier des rois. Au XVe siècle, le philosophe Lorenzo Valla a prouvé sa fausseté, et depuis lors, le pouvoir séculier a progressivement commencé à s'affranchir de l'influence papale.
L'enseignement catholique est basé sur la Sainte Ecriture et la Sainte Tradition. La traduction canonique de la Bible en latin s'appelle la Vulgate. Seuls les membres du clergé ont le droit d'interpréter la Bible.
La Tradition sacrée est constituée des décisions de vingt et un conciles et des réflexions des papes sur diverses questions religieuses et laïques. La différence entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe réside dans la compréhension du symbole de la foi. La pierre d'achoppement était le soi-disant felioque, qui signifie en latin « et du Fils ». En 589, lors du Concile de la ville espagnole de Tolède, un felioque a été ajouté au credo officiel du Concile de Nicée (325 après JC). Maintenant, le credo catholique sur la procession du Saint-Esprit sonnait comme si le Saint-Esprit venait de Dieu le Père et de Dieu le Fils.
Le catholicisme est la religion principale dans de nombreux pays européens (France, Italie, Espagne, Portugal, Autriche, Belgique, Lituanie, Pologne, République tchèque, Hongrie, Slovaquie, Slovénie, Croatie, Irlande, Malte, etc.). Au total, dans 21 États d'Europe, les catholiques constituent la majorité de la population, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse - la moitié.
Dans l'hémisphère occidental, le catholicisme est répandu dans toute l'Amérique du Sud et centrale, au Mexique, à Cuba, au Canada et aux États-Unis.
En Asie, les catholiques prédominent aux Philippines et au Timor oriental ; il y a un grand nombre de catholiques au Vietnam, en Corée du Sud et en Chine.
Au Moyen-Orient, il y a beaucoup de catholiques au Liban (maronites, etc.)
L'Afrique abrite environ 110 à 175 millions de catholiques.
Jusqu'en 1917, selon les données officielles, plus de 10 millions de catholiques vivaient dans l'Empire russe (principalement dans le Royaume de Pologne). Selon le recensement de 1897, le nombre total de catholiques romains était de 11 468 000. Dans la Russie moderne (2005), il y a 426 paroisses, un quart d'entre elles n'ont pas de temples. Les estimations du nombre total de catholiques en Russie varient de 200 000 à 1,5 million. Le répertoire de la hiérarchie catholique donne un chiffre de 789 mille.
Orthodoxie- l'orientation du christianisme, qui se dessine à l'est de l'Empire romain au cours du premier millénaire de notre ère. e. sous la direction et avec le rôle principal du Siège de l'Évêque de Constantinople - Nouvelle Rome. L'orthodoxie professe le Credo de Nicée-Constantinople et reconnaît les décrets des sept conciles œcuméniques.
L'orthodoxie n'a pas de centre unique auquel toutes les églises sont soumises. Dans l'orthodoxie, il existe des églises autocéphales (indépendantes) et autonomes qui ont conclu un accord d'indépendance avec l'une des églises autocéphales. La principale et la plus grande autocéphalie orthodoxe est Constantinople, Antioche, Alexandrie, Jérusalem, russe, géorgienne, grecque, chypriote, bulgare, serbe, tchécoslovaque, polonaise, roumaine, etc.
Ces églises sont dirigées par des patriarches. Le patriarche de Constantinople est reconnu comme œcuménique, mais cela signifie seulement qu'il est le premier parmi ses égaux, c'est-à-dire qu'il n'a pas les pouvoirs d'autorité qui lui donnent le droit de s'ingérer dans les affaires des autres Églises.
L'Église orthodoxe, qui s'est développée à l'origine dans le cadre de l'empire byzantin, a immédiatement pris une position subordonnée par rapport au puissant pouvoir impérial. L'empereur était en fait le chef de l'Église et de l'État.
Comme vous le savez, l'orthodoxie est arrivée en Russie au 10ème siècle. Kievan Rus fait de l'orthodoxie la religion officielle de l'État en 988. Le grand-duc de Kiev Vladimir Ier décide d'accepter le christianisme dans son interprétation orthodoxe après de longues délibérations. L'adoption d'une religion monothéiste contribua à la consolidation du pouvoir grand-ducal centralisé, rallia les associations tribales disparates au niveau spirituel. En outre, le grand pouvoir princier a été attiré par des moments tels que la subordination de l'église au pouvoir séculier et le droit de diriger des services divins dans la langue nationale. L'adoption de l'orthodoxie byzantine a contribué au renforcement des liens commerciaux entre la Russie kiévienne et l'empire byzantin.
L'orthodoxie est historiquement répandue dans les Balkans - chez les Grecs, les Bulgares, les Serbes, les Monténégrins, les Macédoniens, les Roumains et une partie des Albanais ; en Europe de l'Est - parmi les peuples slaves de l'Est, ainsi que les Géorgiens, les Gagaouzes, les Abkhazes, les Ossètes, les Moldaves et, avec les Russes, parmi un certain nombre d'autres peuples de la Fédération de Russie : Tchouvaches, Mari, Oudmourtes, Komi, Caréliens, Mordoviens et quelques autres.
Dans le monde moderne, les pays avec une majorité de la population orthodoxe comprennent : la Biélorussie, la Bulgarie, la Grèce, la Géorgie, Chypre, la Macédoine, la Moldavie, la Russie, la Roumanie, la Serbie, l'Ukraine, le Monténégro. L'orthodoxie est également bien présente en Bosnie-Herzégovine, en Finlande, au Kazakhstan et dans les îles Aléoutiennes de l'État américain d'Alaska. De plus, une partie de la population de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, du Kirghizistan, de l'Albanie, de la République tchèque, de la Pologne et du Japon professe l'orthodoxie.
Depuis la fin du 20e siècle, l'une des zones de propagation relativement rapide de l'orthodoxie a été l'Afrique subsaharienne, ainsi que l'Asie du Sud-Est et la Corée du Sud.
Des estimations approximatives du début du XXIe siècle citent généralement des nombres de l'ordre de 225 à 300 millions de personnes, ce qui fait de l'orthodoxie la deuxième plus grande confession chrétienne après le catholicisme.
protestantisme- l'un des trois, avec le catholicisme et l'orthodoxie, les principales directions du christianisme, qui est un ensemble d'Églises indépendantes, d'unions ecclésiastiques et de confessions associées à leurs origines avec la Réforme - un large mouvement anti-catholique du XVIe siècle en Europe .
La doctrine du protestantisme surgit à l'ère de la réforme, qui tire son nom d'une tentative de réforme de l'Église catholique. Insatisfait de la politique de l'Église catholique a protesté ouvertement et a donc reçu le nom de protestants.
La plupart des protestants prônaient un nettoyage moral et religieux de l'Église catholique et appelaient à un retour aux idéaux évangéliques.
Le début du mouvement protestant est associé à des noms tels que John Wyclif (1320-1384) en Angleterre, Jan Huss (1369-1415) en Bohême, Martin Luther en Allemagne, etc.
Le protestantisme partage des idées chrétiennes communes sur l'existence de Dieu, sa trinité, l'immortalité de l'âme, le ciel et l'enfer (tout en rejetant la doctrine catholique du purgatoire). Les protestants croient qu'une personne peut recevoir la rémission des péchés en croyant en Jésus-Christ (croyant en sa mort pour les péchés de tous et en sa résurrection d'entre les morts).
Actuellement, le protestantisme est la religion prédominante dans les pays scandinaves, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En Allemagne, aux Pays-Bas, au Canada, en Suisse, le protestantisme est l'une des deux religions dominantes (avec le catholicisme).
Le protestantisme est l'une des rares religions à se répandre dans le monde aujourd'hui. A ce jour, 15-20% de la population brésilienne, 15-20% de la population chilienne, environ 20% de la population sud-coréenne ont adopté le protestantisme.
1.2 Islam
Religion mondiale monothéiste. Le mot "Islam" est traduit par "obéissance", "obéissance" (aux lois d'Allah).
Dans la terminologie de la charia, l'islam est complet, le monothéisme absolu, l'obéissance à Allah, ses ordres et ses interdictions, l'éloignement du polythéisme. Les adeptes de l'islam sont appelés musulmans.
Du point de vue de l'Islam, les peuples se sont éloignés du chemin originel qu'Allah leur avait indiqué, et les textes sacrés des livres anciens ont été progressivement déformés. A chaque fois, du point de vue des croyants musulmans, pour revenir à la vraie foi (c'est-à-dire l'Islam), Allah a envoyé ses prophètes-messagers dans différentes nations, dont Abraham, Moïse, Jésus. Le dernier prophète messager parmi les prophètes, du point de vue de tous les musulmans, est Mahomet, qui a apporté la foi à l'humanité sous sa forme originale à partir de la position des croyants musulmans.
Le principal livre sacré de l'Islam est le Coran. La langue du culte est l'arabe classique. L'islam a finalement été formulé dans les sermons du prophète Mahomet au 7ème siècle.
L'islam est une religion relativement jeune. Au moment de son émergence, du point de vue d'un certain nombre d'érudits européens et américains, c'était une religion syncrétique qui absorbait des éléments des anciennes croyances et cultes préislamiques des Arabes, de l'hanifisme, du judaïsme, du christianisme et du mazdéisme.
En l'an 610 du Ramadan, alors que le prophète Mahomet avait 40 ans, il se retira dans la grotte de Hira. Une nuit, l'ange Jibril lui apparut et dit au prophète Mahomet : « Lis ! », Mais Mahomet lui répondit qu'il ne savait pas lire. Puis l'ange serra sa poitrine jusqu'à la limite et lui ordonna à nouveau de lire. Muhammad a de nouveau répondu qu'il ne savait pas lire. Puis l'ange le pressa à nouveau jusqu'à la limite et lui ordonna à nouveau de lire. Muhammad a de nouveau répondu qu'il ne savait pas lire. Puis l'ange le serra pour la troisième fois et récita les cinq premiers versets du Coran. Cette année (610) peut être considérée comme l'année de l'émergence de l'Islam.
Pendant 3 ans après le début de sa mission de messager, le prophète Mahomet a prêché secrètement parmi ses amis et ses proches. Au cours de cette période, l'islam a été accepté par environ 40 personnes, parmi lesquelles l'épouse de Khadija, Ali ibn Abu Talib, Abu Bakr et d'autres. En 613, Mahomet a parlé publiquement à La Mecque en tant que prophète. Les cercles dirigeants de La Mecque étaient hostiles à Mahomet, sa position à La Mecque est devenue précaire et en 622, il a été contraint de déménager (hijra) à Médine. Les tribus Ausa et Khazraj habitant Médine, s'étant converties à l'islam, sont devenues le principal groupe d'adhérents de Mahomet. Vers la fin de la vie de Mahomet, un État théocratique islamique a été formé qui a occupé toute la péninsule arabique - le califat arabe.
Peu de temps après la mort du prophète Mahomet (632), un groupe de chiites s'est formé dans l'islam, qui a reconnu son gendre Ali ibn Abu Talib comme le successeur légitime de Mahomet et a rejeté la dynastie omeyyade. Leurs opposants sont devenus connus sous le nom de sunnites.
Allah est Dieu, créateur, créateur et organisateur de toutes choses. A part lui, selon les croyances musulmanes, personne ne possède ces qualités. Selon le Coran, Allah est éternel, n'est pas né et n'a pas enfanté. L'existence d'Allah est nécessaire à l'univers, et son absence est impossible. Lui, comme décrit dans le Coran, n'a pas d'égal, et cela exprime son unicité.
Selon le Coran, l'essence d'Allah est incompréhensible pour l'esprit humain. Valeria Porokhova, dans ses commentaires au Coran canonique, caractérise Allah comme "l'élément de départ de tout ce qui existe, la source première de toute vie et dans Sa perfection absolue n'en possède pas l'essence...". Allah a tout donné à partir de rien et l'a doté d'une mesure. Tout doté d'une composante algorithmique, organisé tous les processus et événements. Il peut tout contrôler et changer tout ce qu'il a créé à tout moment. Allah est le créateur de toutes les formes de vie.
Coran (Coran an) est le livre saint de l'Islam. Selon les enseignements de la majorité des sunnites et des chiites qui sont douze, le Coran est la parole directe, éternelle et incréée de Dieu. Le Coran a été envoyé par Dieu au septième ciel, puis l'ange Gabriel l'a transmis en partie au prophète Mahomet à travers l'Apocalypse pendant 23 ans de son activité prophétique. Le Coran est l'Amanat pour tous les musulmans.
Muhammad (c. 570 - 8 juin 632) - le prophète de l'Islam, dirigé par Dieu à toute l'humanité. Les musulmans croient qu'à travers Mahomet, Dieu a envoyé aux peuples du monde une nouvelle religion - l'Islam - dans sa forme complète, ainsi que le Coran - la dernière révélation divine. Selon les principes de l'Islam, Muhammad est le dernier messager de Dieu, après lui il n'y aura pas de messagers jusqu'au jour du Jugement dernier. Muhammad est venu de la tribu Mecquoise Quraysh. Sa généalogie remonte au prophète Abraham et à son fils Ismaël.
Une mosquée (masjid) est un bâtiment pour la prière collective et d'autres types de culte dans l'Islam. Les musulmans visitent la mosquée pour le quintuple quotidien obligatoire ainsi que les prières du vendredi. En outre, la mosquée peut servir de lieu de rencontre pour que les gens prennent des décisions communes et de centre de formation. Les mosquées sont généralement des bâtiments spécialement construits, souvent avec des dômes et des minarets. Avec l'unité des éléments fonctionnels, la disposition et la décoration de la mosquée reflètent les traditions nationales.
L'Islam, selon ses adhérents, poursuit l'objectif de former une personne vertueuse, une famille saine et une société harmonieuse. L'islam est la deuxième religion en importance; selon diverses estimations, de 1,2 à 1,5 milliard de personnes le professent. Seuls 18% des musulmans vivent dans les pays arabes. Près de la moitié de tous les musulmans vivent en Afrique du Nord, environ 20% - au Pakistan et au Bangladesh, plus de 10% en Inde, la première place parmi les pays en termes de nombre de musulmans appartient à l'Indonésie.
1.3 Bouddhisme
Enseignement religieux et philosophique (dharma) sur l'éveil spirituel (bodhi), apparu vers le VIe siècle av. e. dans l'Inde ancienne. Le fondateur de la doctrine est Siddhartha Gautama, qui reçut plus tard le nom de Bouddha Shakyamuni.
Les adeptes de cet Enseignement l'appelaient eux-mêmes "Dharma" (Loi, Enseignement) ou "Buddhadharma" (Enseignement de Bouddha). Le terme « bouddhisme » a été inventé par les Européens au XIXe siècle.
On pense que c'est l'une des plus anciennes religions du monde, reconnue par une variété de peuples avec des traditions complètement différentes. "Sans comprendre le bouddhisme, il est impossible de comprendre les grandes cultures de l'Est - indienne, chinoise, sans parler des cultures du Tibet et de la Mongolie, imprégnées de l'esprit du bouddhisme jusqu'à leurs dernières fondations."
Le bouddhisme est originaire du nord-est de l'Inde, où se trouvaient les anciens États de Magadha, Koshala et Lichchavi, au milieu du 1er millénaire avant notre ère. La rareté des données scientifiques sur la société indienne à cette époque ne nous permet pas de donner des réponses claires à de nombreuses questions, cependant, on peut supposer des raisons assez évidentes pour l'émergence et le renforcement du bouddhisme dans la société indienne ancienne :
Milieu du 1er millénaire avant JC e. était en Inde une période de crise aiguë de l'ancienne religion védique, qui a provoqué l'émergence de nouveaux enseignements alternatifs peu orthodoxes. Ils ont été créés par des philosophes errants, des ascètes, des sramana. L'un d'eux était Siddhartha Gautama, le fondateur historique du bouddhisme.
Dans le même temps, des processus intensifs de renforcement du pouvoir de l'État ont eu lieu, ce qui a nécessité une augmentation de l'autorité des rois et des guerriers (varna kshatriyas) par opposition aux brahmanes (les ouvrages de la fin du Moyen Âge et de la littérature puranique indiquent indirectement la présence d'un tel conflit entre le pouvoir séculier et le sacerdoce). Le bouddhisme étant une doctrine opposée au brahmanisme, il a été choisi pour renforcer le pouvoir des Kshatriyas. Que le bouddhisme en Inde était une « religion royale » est illustré par l'exemple suivant. Aux VII-XIII siècles. les rois de certains États indiens ont cessé de soutenir le bouddhisme et il a commencé à y disparaître. Mais dans les pays dont les dirigeants ont continué à patronner le bouddhisme (la dynastie Pala), son épanouissement s'est poursuivi.
Après plusieurs années d'observation de sa conscience, Bouddha Shakyamuni est arrivé à la conclusion que la cause de la souffrance des gens est leurs propres actions, et pour arrêter la souffrance, pour atteindre le nirvana, vous pouvez pratiquer la maîtrise de soi et la méditation. Bouddha a soutenu que son Enseignement n'est pas une révélation divine, mais reçu par lui à travers la contemplation méditative de son propre esprit et de toutes choses. L'enseignement n'est pas un dogme, et les résultats dépendent de la personne elle-même.
Pendant deux mille cinq cents ans en train de se répandre, le bouddhisme a absorbé de nombreuses croyances et pratiques rituelles différentes. Certains adeptes du bouddhisme mettent l'accent sur la connaissance de soi par la méditation, d'autres - sur les bonnes actions, et d'autres encore - sur l'adoration de Bouddha. Les différences d'idées et de règles dans les différentes écoles bouddhistes obligent à « reconnaître » le bouddhisme tout enseignement qui était lui-même considéré comme une tradition bouddhiste. » Mais ils sont tous basés sur les doctrines suivantes :
Quatre Nobles Vérités,
la doctrine de l'origine causale et du karma,
Doctrine Anatmavada (principe de non-essence, "sans âme")
doctrine Kshanikavada (doctrine de l'instantanéité),
cosmologie bouddhique.
Tous les bouddhistes croient que ces principes ont été proclamés par le Bouddha lui-même, mais leurs interprétations peuvent être très différentes.
Contrairement aux religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islam), le bouddhisme n'a ni Dieu tout-puissant ni âme éternelle. Les mêmes thèses et la négation du système des castes distinguent le bouddhisme de l'hindouisme et du brahmanisme, bien qu'il reconnaisse la doctrine du karma.
Les estimations du nombre d'adeptes du bouddhisme dans le monde fluctuent considérablement selon la méthode de calcul, mais les chiffres les plus bas oscillent autour de 350 à 500 millions de personnes. La majorité des bouddhistes vivent dans les pays d'Asie du Sud, du Sud-Est et de l'Est : Bhoutan, Vietnam, Inde, Cambodge, Chine (ainsi que la population chinoise de Singapour et de Malaisie), Corée, Laos, Mongolie, Myanmar, Népal, Thaïlande, Tibet, Sri Lanka, Japon. En Russie, le bouddhisme est traditionnellement pratiqué par les habitants de Bouriatie, de Kalmoukie, de Touva, et ces dernières années, des communautés bouddhistes ont émergé à Moscou, Saint-Pétersbourg et d'autres grandes villes de Russie.
2.Situation religieuse dans le monde moderne
La position de la religion dans la société moderne est assez contradictoire et il est tout simplement impossible d'évaluer son rôle, ses opportunités et ses perspectives de manière univoque. On peut certainement dire qu'un processus caractéristique et naturel de la modernité est le développement de la sécularisation (en sociologie, le processus de réduction du rôle de la religion dans l'esprit des gens et la vie de la société ; le passage d'une société régie principalement par la tradition religieuse à un modèle laïc de structure sociale basé sur des normes rationnelles (non religieuses), des politiques gouvernementales visant à réduire l'influence et le rôle de la religion (par exemple, la sécularisation de l'éducation ) conscience publique, ce qui fait que la religion perd son ancienne influence sur la vie de la société et de l'individu. Cependant, la sécularisation ne détermine qu'une tendance générale, qui n'exclut pas la possibilité de renforcer la position de la religion, sous l'influence de facteurs qui lui sont favorables. Toute l'expérience du XXe siècle. a montré l'incohérence des prévisions unilatérales concernant le sort futur de la religion : soit son dépérissement inévitable et imminent, soit la renaissance prochaine de son ancien pouvoir. Aujourd'hui, il est clair que la religion joue un rôle important dans la vie de la société et qu'elle connaît des changements profonds et irréversibles.
Selon l'Encyclopedia Britannica, au début du troisième millénaire, le nombre de croyants chrétiens était de 2 milliards de personnes, dont catholiques - 968 millions, protestants - 466 millions, orthodoxes - 218 millions, autres confessions chrétiennes - 275 millions ; professant l'islam - 1 milliard de personnes, l'hindouisme - 780 millions, le bouddhisme - 324 millions. Ce ne sont pas toutes les religions traditionnelles, mais à part elles marché religieux offre des centaines de cultes et de religions aujourd'hui.
Si nous jugeons l'état de la religiosité aujourd'hui par le nombre de personnes qui croient en Dieu, alors le tableau est impressionnant. Cependant, le nombre de croyants - bien qu'important, mais pas le seul et peut-être pas le principal indicateur du niveau réel de religiosité. Des sondages menés dans les années 80 du siècle dernier aux États-Unis ont montré que seulement 6 % nient l'existence de Dieu, et plus de 80 % croient en Dieu. comment le comprennent-ils ... Mais en même temps, il s'est avéré que la plupart d'entre eux imaginent Dieu non pas comme l'enseigne l'église - non pas comme une personne qui peut répondre aux prières qui lui sont adressées, mais comme une sorte de bien, l'humanité, la raison, l'Univers, etc. quiconque croit dans un tel principe abstrait peut nier tout surnaturel et, par essence, être des gens qui ne sont pas du tout religieux. Des sociologues américains citent des données selon lesquelles, sous l'influence de la science et de l'éducation, la proportion de croyants en Dieu en tant que personne a diminué au cours des 300 dernières années, de 1700 à 1980, d'environ un tiers.
Les religions sont entrées dans notre siècle avec le poids d'une tradition de résistance aux nouveaux savoirs et mouvements pour le renouveau de la société. Les églises traditionnelles bénéficiaient du soutien de l'État et d'une reconnaissance officielle, s'opposant vigoureusement aux mouvements démocratiques. En conséquence, la croyance était répandue parmi de larges couches de la population dans de nombreux pays que la religion n'a pas aidé les opprimés et exploités dans leur lutte pour de meilleures conditions de vie, mais a souvent entravé leurs efforts.
Dans ce contexte, l'influence du marxisme s'est renforcée ; sa critique de la religion en tant que force sociale réactionnaire a trouvé un écho auprès de certaines couches sociales. La religion telle qu'elle existait au début du siècle a été critiquée à juste titre pour le fait qu'elle traite des problèmes d'un autre monde, alors qu'une personne souffre ici et maintenant. Cette critique visait également catholiquela hiérarchie des pays européens et latino-américains, et en russe Orthodoxel'église qui servait l'autocratie, et sur protestantéglises qui ont défendu les intérêts des classes supérieures et moyennes en Angleterre, en Amérique du Nord, en Belgique, en Allemagne et musulmanulema, soucieux principalement des intérêts des grands propriétaires terriens.
La Première Guerre mondiale, qui a coûté la vie à 10 millions de personnes, a sapé la foi en un Dieu tout bon, la rationalité et la justice de l'ordre social établi par lui. Cela a considérablement miné la crédibilité des autorités ecclésiastiques en justifiant leurs gouvernements , leur participation à la guerre. Les églises, et surtout catholique, se discréditent en soutenant des régimes odieux et antipopulaires dans divers pays.
Après la Première Guerre mondiale, la religion a subi des pertes importantes. En Russie soviétique, les bolcheviks ont lancé une campagne active anti-religieuxpropagande, démystifiant l'église et le clergé comme le soutien de l'ordre haï, renversé par la révolution. Les transformations progressives en cours dans de nombreux pays ont été menées sous des slogans anti-religieux. Ainsi, en Turquie, la charia, loi musulmane, a été remplacée par les codes juridiques et les coutumes occidentaux. Les mouvements anti-religieux de la Chine ont eu un impact significatif sur la vie publique d'autres pays d'Asie et d'Amérique latine.
Cependant, déjà dans les années 20-30 du siècle dernier, et surtout après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des facteurs sont entrés en jeu qui ont contribué au renforcement de la position de la religion, à la croissance de son influence. La crise de la civilisation européenne qui a suivi la Première Guerre mondiale a sapé la foi dans la science et le progrès, dans l'efficacité des valeurs humanistes laïques. L'inhumanité des régimes totalitaires devient de plus en plus évidente. Christianl'humanisme faisait partie intégrante, un soutien spirituel faisant partie de la résistance antifasciste.
Au XXe siècle. par renouveau de la religion une partie de l'intelligentsia parle, y compris certains écrivains et personnalités de la culture européenne. G. Chesterton, Graham Greene, A. Morua ont appelé au renouveau des valeurs médiévales et des idéaux chrétiens.
En Russie au début du siècle dernier, le développement de philosophie religieuse (N. Berdiaev, S. Boulgakov, S. Frank et autres), les sentiments de recherche de Dieu se reflètent dans la poésie, la littérature, la peinture. L'athéisme radical et l'hostilité à la religion caractéristiques de l'intelligentsia au début du siècle dernier commencent à céder dans les milieux scientifiques, sinon à l'acceptation de la religion, du moins à une attitude intéressée et tolérante à son égard.
La religion a réussi à renforcer sa position dans le monde d'après-guerre, rejoignant le mouvement de renouveau national et de libération dans différentes régions. Les partis démocrates-chrétiens ont joué un rôle important dans la structure d'après-guerre de l'Europe. Christianles églises sont devenues de plus en plus activement impliquées dans la résolution des problèmes les plus urgents de notre temps - économiques, politiques, sociaux, spirituels.
Un rôle actif dans les mouvements nationaux a été joué par Islam, bouddhisme... Par exemple, une orientation motivée par la religion vers la reconstruction de la société, qui est particulièrement répandue en Amérique latine. théologie de la libération qui vient du fait qu'on ne peut pas être Christiansans s'engager dans la lutte contre le mal social et l'injustice, contre le néo-colonialisme et l'impérialisme. Ou révolution islamique1978 en Iran, dont le leader l'ayatollah Khomeiny était guidé par les idées du renouveau islamique.
Un trait caractéristique de la vie idéologique de la société occidentale au XXe siècle. - la lutte qui se déroule entre Christianismeet le marxisme, qui a joué un rôle particulièrement important dans guerre froide , la confrontation entre les deux systèmes dans le monde d'après-guerre. Bien que les positions politiques des organisations religieuses, des diverses églises soient ambiguës, la foi chrétienne est perçue comme une alternative communisme athée.
Modernisme théologique- une tendance de la religion qui se donne pour tâche de mettre la religion à jour, en l'adaptant aux réalités modernes, en particulier, à la recherche d'opportunités démythifier Christianisme, pour surmonter l'opposition de Dieu en tant qu'entité surnaturelle d'un autre monde à ce monde mondain. Position renouvellement modéré devient prédominante dans la seconde moitié du XXe siècle. non seulement dans Christianismemais aussi dans Islam, et en bouddhisme.
La vieille idée de Dieu en tant que faiseur de miracles et libérateur, que nous attirons pour aider uniquement lorsque nous ne sommes pas satisfaits des réponses de la science ou lorsque nous ne pouvons pas faire face à nos propres problèmes, l'idée de Dieu en tant que créature habitant quelque part en dehors du monde, sur les étoiles , est devenu obsolète, admet le théologien catholique G. Kyung. Dieu ne doit pas être recherché hors du monde, mais dans le monde lui-même. Le modernisme théologique rapproche Dieu du monde parfois tellement qu'ils se confondent, il arrive sécularisation de la foi.
Parallèlement à la croissance de l'activité sociale, le dialogue entre les religions est également un signe des temps ... Dans les années d'après-guerre, le mouvement œcuménique s'est généralisé, réunissant la plupart des Églises protestantes et orthodoxes. En 1948 a été créé Conseil œcuménique des Églises (COE), a façonné le mouvement œcuménique sur le plan organisationnel. Dans les années 60, l'Église orthodoxe russe y est également entrée. Le mouvement œcuménique cherche à surmonter les différences dans l'interprétation de la doctrine par des branches égales du christianisme, bien qu'il ne se donne pas la tâche de créer une seule église. Le COE développe activement des programmes de lutte contre la faim, la pauvreté, l'injustice, le racisme, la protection de l'environnement, etc. Une église catholique romaineproclame également des objectifs œcuméniques, mais n'est pas inclus dans le COE.
Quoi qu'il en soit, il est devenu évident aujourd'hui que la vieille querelle entre Christiandénominations nuit gravement aux intérêts de la foi et doit être surmontée. La nécessité d'un dialogue entre les plus grandes religions du monde devient une évidence, qui s'est de plus en plus développée ces dernières années. Si les Églises elles-mêmes ne voient pas encore la perspective réelle d'établir une organisation unifiée universelle, alors de nombreux penseurs laïcs commencent de plus en plus à plaider en faveur de la création d'une sorte d'Organisation des religions unies, qui aiderait les États et les organisations internationales dans leur responsabilité morale. autorité dans la lutte pour le bien commun. Un certain nombre de penseurs se prononcent en faveur du point de vue selon lequel l'avenir appartient à une religion universelle, universelle, commune à toute l'humanité.
3. Tendances dans le développement de la religion
Chacune des grandes théories sociologiques de la religion a présenté comme résultat de son analyse une prévision sur le sort futur de la religion, d'une manière ou d'une autre, définissant son attitude vis-à-vis du modèle évolutif de l'humanité, qui est au centre de la discussion, allant de le sacré au profane. .
La religion n'est-elle pas en train de perdre son ancien signe, son influence sur la société ? Si tel est le cas, le résultat final de ce processus pourrait-il être complètement irréligieuxsociété? Cette question se pose principalement en relation avec le développement de deux sphères de la vie sociale qui ont l'impact le plus puissant sur la religion - les scienceset Les politiciens.
La première prévision sociologique de l'avenir de la religion a été donnée par O. Comtésur la base de sa célèbre la loi des trois étapes : la religion finira par être supplantée et remplacée par la science. Cette idée, formulée par O. Comte, a été largement diffusée en dehors de la communauté scientifique. Beaucoup tenaient pour acquis, sans avoir besoin de preuves spéciales, que la religion et les sciences naturelles étaient incompatibles, et que la victoire de la science sur la religion était inévitable.
O. Comte a qualifié son point de vue de positivisme. Certes, O. Comte lui-même, en tant que sociologue, a bien compris la fonction sociale de la religion. Il a compris que la société a besoin d'un idéal qui va au-delà de l'idéal déjà atteint et existant, capable d'inspirer, de susciter l'altruisme, l'abnégation et la générosité. C'est pourquoi O. Comte a proposé une nouvelle religion rationnelle pour une étape positive et scientifique de l'histoire : l'avenir doit devenir l'objet de la vénération religieuse, l'état vers lequel le genre humain va et pour lequel il existe.
A cette occasion, E. Durkheim nota plus tard qu'O. Comte avait oublié une circonstance importante - les religions ne sont jamais nées d'efforts conscients d'une personne : elles étaient, pour ainsi dire, arrivé , sont nés d'eux-mêmes, en tant que produit de la vie sociale des gens. La religion ressemble le moins à une construction rationnelle.
En faveur d'un tel état d'esprit positiviste et d'une vision pessimiste de l'avenir de la religion, il y a le fait qu'à l'heure actuelle la science a vraiment une influence décisive sur toute notre vie. Tout d'abord - en raison de la technologie moderne créée sur la base de la science, qui a changé le mode de vie même des gens, mais aussi - et la façon de penser, l'ancienne volonté d'accepter comme vérité ce qui ne peut être prouvé ou visuellement confirmé. Un homme moderne qui a maîtrisé les méthodes scientifiques de la cognition, selon D. Bonhoeffer, l'un des théologiens les plus influents de ce siècle, ne voit plus la nécessité de se tourner vers Dieu pour expliquer le monde.
Des calculs montrent que sous l'influence de la science et du développement de l'éducation, la proportion de personnes qui croient en Dieu sous sa forme traditionnelle - Dieu le Père , Dieu en tant que personne etc. diminué d'un tiers au cours des trois derniers siècles. Comme le montrent les études sociologiques, de nombreux croyants croient aujourd'hui en Dieu comme une sorte d'incarnation du bien, un principe rationnel, etc. comme une sorte de commencement abstrait, pas nécessairement surnaturel, souvent impersonnel.
Mais, d'une manière générale, ce genre de données ne fixe que le déclin de la religion traditionnelle. On peut dire que les sources qui l'alimentaient auparavant se tarissent. Mais ils n'excluent nullement la possibilité que de nouveaux apparaissent et que le besoin religieux lui-même, capable de nourrir la créativité religieuse sous des formes renouvelées, puisse rester urgent. En tout cas, le XXe siècle - âge de la science - n'a pas confirmé la prévision d'O. Comte : la religion continue d'exister, elle n'a pas été supplantée par la science.
Dans le domaine politique, le développement de l'État moderne, un État laïc, séparé de l'Église, a supplanté la religion, a contribué au fait qu'il a largement perdu son ancienne influence.
Une autre théorie sociologique qui a prédit la disparition de la religion était la théorie de Karl Marx. Dans la religion, K. Marx voyait d'abord une manifestation du phénomène d'aliénation, et croyait donc que dans la mesure où l'oppression économique et les formes qui l'accompagnaient seraient surmontées monde pervers , la religion fera place à une compréhension adéquate et réaliste de la vie sociale. Pour Karl Marx, la religion est l'une des formes la fausse conscience , masquant la cruelle vérité, la violence et l'exploitation de l'homme par l'homme d'illusions. La religion, réduite à son seul modèle, dans laquelle elle dirige l'énergie d'une personne pour acquérir Royaume du Paradis et à cet égard s'oppose au socialisme comme construction d'une vie décente déjà ici, par terre , - la religion, résultat du passage d'une société de classe à une société sans classe, un saut du domaine de la nécessité au domaine de la liberté, devrait s'éteindre ... Avec l'affirmation de principes humains, vraiment humains dans la vie de la société, elle diminue régulièrement, comme peau de galets , l'espace dans lequel la religion existe. Il existe une proportionnalité inverse entre progrès social et religion : dans la mesure où une transformation véritablement progressive de la société s'opère, la religion est éliminée par la dynamique sociale elle-même.
En effet, à plusieurs égards, les recherches sociologiques réparer la perte de la religion en ce siècle de son ancienne influence... Non seulement dans les pays où la nature laïque de l'État et de l'éducation est inscrite dans la constitution, mais même là où il y a eu une relation historiquement étroite entre la religion et la forme de gouvernement. L'influence de la religion sape ces valeurs société de consommation qui guident les gens vers banal bon. Les gens font souvent ce que l'église interdit(par exemple, les lois dans la grande majorité des pays développés l'avortement est autorisé, ce qui est interdit par l'Église catholique). De nombreuses fêtes religieuses se sont terminées sécularisé et commercialisé (surtout Noël et Pâques, si l'on veut parler des pays occidentaux). Assez souvent, en général, ce qui était une propriété religieuse, par exemple, les principes éthiques, sont retirés du contexte religieux et deviennent partie intégrante de la culture générale, c'est-à-dire. il y a un transfert de contenu religieux vers la sphère mondaine.
Dans l'ensemble, la prévision de Karl Marx n'est pas encore vérifiable, puisque l'aliénation humaine n'a pas été surmontée. Néanmoins, au XXe siècle, surtout dans sa première moitié, des transformations progressives dans de nombreux pays se sont déroulées sous des slogans anti-religieux (Russie, Turquie, Chine, etc.). Après la Première Guerre mondiale, la religion a subi des pertes importantes, mais toujours temporaires. Déjà dans la seconde moitié du XXe siècle. la religion a réussi à renforcer sa position en rejoignant le mouvement de libération et de renouveau national dans de nombreuses régions (Inde, monde arabe, Israël, etc.). Les organisations religieuses s'impliquent de plus en plus activement dans des activités visant à résoudre les problèmes les plus urgents de notre temps (écologie, apartheid, mouvement anti-guerre, etc.).
Théorique insolvabilitédes théories sociologiques qui considéraient sans équivoque la religion comme un obstacle au progrès social ont été présentées par M. Weber. Si nous voyons dans la religion la force qui aide une personne à redéfinir le sens de sa vie à chaque fois dans des conditions modifiées, alors il faut reconnaître qu'elle contient le potentiel de changements sociaux, y compris les plus radicaux.
M. Weber, à la suite d'O. Comte et de K. Marx, a également prédit le déclin de la religion, la mort sacré ... Cependant, cette prévision de M. Weber était étayée d'une autre manière, et l'évaluation de ses conséquences était exactement le contraire. M. Weber a vu une menace dans la domination de la technologie et de la bureaucratie dans le monde moderne, dont le résultat est la limitation de l'expérience humaine, le rétrécissement de son horizon. La conscience d'une personne vivant dans une telle société est fermée par des intérêts pragmatiques d'utilité, de confort matériel. Une société surorganisée, entièrement intégrée et entièrement planifiée est assimilée à une cage de fer. Technocratieéteint les plus grandes impulsions et passions humaines, le pouvoir poétique de l'imagination, l'amour de la beauté, les sentiments héroïques et l'extase religieuse. Développement dans ce sens M. Weber appelle la désillusion du monde, son désenchantement. Si le déclin de la religion a été considéré par O. Comte comme le résultat de l'action libératrice et éclairante des sciences naturelles modernes, alors selon M. Weber, le tableau scientifique du monde conduit à le triomphe du calcul banal.
Toutes les prévisions que nous avons considérées qui prédisaient le déclin et le dépassement de la religion, bien qu'étayées par des positions différentes, n'ont pas trouvé de confirmation définitive : la religion continue d'exister et fait partie du bagage culturel de l'humanité au troisième millénaire.
E. Durkheim donne une autre prévision pour l'avenir de la religion. Son approche permet de considérer la religion comme un phénomène spécifiquement humain persistant sous une forme ou une autre. Comme M. Weber, E. Durkheim s'est rendu compte que pour ses contemporains, qui se sont formés sous l'influence des institutions sociales et de la science expérimentale des temps modernes, les religions traditionnelles n'avaient que peu d'intérêt.
L'idée que les religions traditionnelles ne correspondent plus à l'expérience sociale de l'homme moderne, il la formule en 1912 ainsi : Les anciens dieux meurent ou sont déjà morts, et les nouveaux ne sont pas encore nés ... Cela signifie-t-il que la religion cessera d'exister ? E. Durkheim ne l'affirme pas. Sa compréhension de la religion lui permet de supposer qu'il y a quelque chose dans la religion. éternel, quelque chose qui sous-tend tous les symboles transitoires dans lesquels la conscience religieuse s'exprime à différentes époques historiques. E. Durkheim voit dans la religion une manière de percevoir la société inhérente à l'homme.
Si E. Durkheim ne nie pas le facteur idéologique de la religion comme l'une de ses composantes, il n'y réduit pas la religion. Il considère qu'il est erroné de considérer la religion comme une fausse conscience qui se trompe dans la résolution des mystères de la vie et s'oppose donc à la science et est détruite par elle. Il n'accepte pas non plus l'explication psychologique de la religion comme une projection de l'inconscient qui répond à divers besoins mentaux.
Jusqu'où la religion peut-elle aller sur la voie de la recherche de l'harmonie avec le monde, sur la voie du compromis ? L'analyse de la religion sous cet aspect se fonde sur son lien avec un groupe social, c'est-à-dire d'une manière ou d'une autre inhérente à ce groupe en tant que porteur d'une attitude religieuse envers le monde ... Cette question est envisagée par la sociologie de la religion, dans le cadre de la dichotomie proposée par Troelch et M. Weber l'église est une secte.
Comme nous l'avons déjà vu, un groupe religieux, une secte, née sur la base de motivations spécifiquement non-mondaines, au cours de son développement subit une évolution toujours plus grande par rapport à le monde - du rejet du monde à la réconciliation avec lui. Sectese développe dans églisemarcher le chemin sécularisationfaire un compromis avec le monde. Dans quelle mesure cette évolution est-elle possible ? Où est la frontière, franchissant laquelle la religion se transforme en doctrine philosophique ou éthique laïque ?
En général, d'une manière ou d'une autre, toutes les questions concernant l'avenir de la religion se résument au fait que la société se complique, d'une manière essentielle, que la vie des gens change et qu'ils s'efforcent d'atteindre de nouvelles valeurs spirituelles, y compris la compréhension du sens de religion. La conscience religieuse se manifeste sous des formes nouvelles, souvent inattendues et inhabituelles. L'important est la conviction croissante des sociologues qu'il est impossible de faire une distinction radicale entre le sacré et le profane si nous voulons comprendre les dieux d'aujourd'hui.
Conclusion
religion foi spirituel culte
À l'avenir, le plus probable semble être l'intégration de la religion dans les aspects laïques de la vie, l'exercice du rôle d'un certain arbitre par la religion, avec des situations de conflit entre États se produisant si souvent dans le monde moderne, il est peu probable que la religion deviendra une sorte de force politique sérieuse, bien que diverses utilisations négatives de la religion par diverses organisations politiques à des fins personnelles, ce fait suggère déjà que le rôle de la religion non seulement ne diminue pas, mais se renforce plutôt, car une personne a besoin d'un soutien moral dans temps difficiles, que la religion fournit et fournira à l'avenir. Par conséquent, les prévisions d'éminents scientifiques sur l'élimination de la religion, non seulement ne se sont pas réalisées, mais ne se réaliseront apparemment pas à l'avenir.
Dans plusieurs régions, l'adhésion de certaines couches de la population à des formes traditionnelles de religion ( Christianisme, Islam) signifie un défi, une résistance à l'air du temps, le renouveau de la vie, la pensée scientifique critique et son orientation humanitaire. La religion sous cette forme symbolise l'adhésion de ses adeptes aux modèles politiques ou culturels du passé. Dans de tels cas, elle reçoit souvent le soutien de personnes qui, par essence, n'ont aucune conscience religieuse, mais sont intéressées à protéger l'ancien ordre des choses. La composante idéologique de cette forme de religion est assez évidente, qui, en règle générale, bénéficie du soutien de forces politiques conservatrices ou carrément réactionnaires. Ce type de religiosité capture l'expérience du passé, il est lié aux étapes de développement franchies par la société.
Aujourd'hui dans la conscience religieuse est représentée, et assez largement, la tendance opposée, un type de religiosité, qui peut être caractérisé comme ouvert , - ouvert aux contacts avec d'autres religions (dialogue interreligieux, œcuménisme) et même avec un phénomène tel que l'humanisme. Cette tendance est représentée dans la pensée religieuse russe au début du siècle, qui a proposé un programme de renouveau et de renouveau religieux, dans la pensée catholique et protestante moderne, qui a trouvé un sens religieux dans l'aspiration humaniste d'aider une personne à être humaine, à trouver un sens de la solidarité avec les autres et partager la responsabilité de leur sort. Ce courant - la découverte religieuse de l'humanisme - est profondément en phase avec l'esprit du temps de la naissance. conscience planétaire , éthique de la solidarité humaine universelle, dépassant ces traditions qui séparent et opposent les gens.
Le renouvellement de la religion dans le monde moderne n'est possible que sur la voie de l'acquisition d'une nouvelle expérience religieuse, l'expérience humaine dans l'homme. Une telle expérience religieuse a aujourd'hui une base sociale sérieuse, base qui, selon E. Durkheim, nourrit la religion et permet d'y voir une valeur constante, une certaine éternel contenu caché derrière les formes transitoires de son expression.
Cette base sociale est la formation de la communauté humaine à l'échelle mondiale. La vie de tous les habitants de la Terre aujourd'hui est liée en un seul ensemble par une base technique commune, de nouveaux moyens de communication et de transport, un réseau intercontinental de liaisons scientifiques et d'information, le commerce et l'industrie, des menaces communes qui remettent en cause l'existence même de l'humanité, un destin commun.
Aujourd'hui, les habitants de notre planète ont des problèmes communs et cherchent également des moyens de les résoudre. Ils ne peuvent résoudre bon nombre de ces problèmes qu'ensemble, uniquement en trouvant une opportunité de s'unir. Mais ce n'est pas un problème facile. L'explosion de l'identité ethnique aujourd'hui témoigne de la peur vivante d'égaliser les tendances, la peur de perdre son identité et ses traditions nationales. C'est l'un des facteurs qui s'opposent à la formation de la communauté mondiale et, en même temps, un indicateur de combien l'esprit de solidarité et de coopération est nécessaire aujourd'hui.
Si la chose la plus importante dont dépend le destin de l'humanité sont les qualités humaines des milliards de personnes qui l'habitent, alors l'avenir de la religion dépend de la mesure dans laquelle sa contribution socialement significative à la recherche d'une réponse à la question de savoir ce que cela signifie être humain peut être.
Les références
Garadja V.I. Études religieuses : manuel. manuel pour les étudiants du supérieur. étudier. établissements et prép. mer écoles. - 6e éd., complété. -M. : Aspect Presse, 2005.- 351 p.
Dans l'histoire de la société et de la civilisation planétaire moderne, un grand nombre de religions ont existé et existent toujours. Les principales religions sont présentées dans les tableaux 1, 2 et fig. 2. Ilyin V.V. Études religieuses / V.V. Ilyin, A.S. Karmin, N.V. Nosovich. - SPb. : Pierre, 2008 .-- S. 33-34.
Tableau 1 - Les plus grandes religions et visions du monde dans le monde moderne
L'arrangement suivant des croyants est typique pour la Russie : Orthodoxie - 53% ; Islam - 5%; Bouddhisme - 2%; autres religions - 2%; l'a trouvé difficile - 6%; 32% ne se considèrent pas croyants.
Tableau 2 - Religions et sectes, dont le nombre d'adhérents est supérieur à 1 million de personnes, mais moins de 1% de la population mondiale
Figure 2 - Structure confessionnelle du monde moderne (pourcentage de religions et de visions du monde dans le monde)
Toutes les religions actuellement existantes peuvent être conditionnellement divisées en trois groupes :
- - croyances primitives tribales;
- - état-national- associés à un ou plusieurs peuples particuliers (les plus grandes religions nationales sont : hindouisme en Inde, au Népal, au Pakistan, au Bangladesh, etc. ; shintoïsme au Japon et en Chine ; sikhisme en Inde; judaïsme en Israël, etc.) ;
- - religions du monde- ceux qui ne reconnaissent pas les différences nationales. A.V. Klimenko Sciences sociales : manuel. / A.V. Klimenko, V.V.Rumynina. - M. : Outarde, 2004.-- P.40.
Grandes religions du monde dans le monde moderne: Christianisme, Islam, Bouddhisme(fig. 3).
Figure 3 - Religions du monde
Environ la moitié de la population mondiale adhère à l'une de ces trois religions mondiales. Les signes des religions du monde incluent :
- a) un grand nombre d'adeptes dans le monde entier ;
- b) le cosmopolitisme : ils sont de nature inter et supra-ethnique, dépassant les frontières des nations et des États ;
- c) ils sont égalitaires (prêcher l'égalité de tous, faire appel aux représentants de tous les groupes sociaux) ;
- d) ils se distinguent par une activité de propagande et de prosélytisme extraordinaires (le désir de convertir des personnes d'autres confessions à leur foi).
Toutes ces propriétés ont conduit à la large diffusion des religions du monde. Au même endroit. - P.41. Examinons plus en détail les principales religions du monde.
bouddhisme- la religion la plus ancienne du monde, la plus répandue en Chine, en Thaïlande, en Birmanie, au Japon, en Corée et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est. Les centres russes du bouddhisme sont situés en Bouriatie, en Kalmoukie et dans la République de Touva.
Le bouddhisme est basé sur l'enseignement de quatre nobles vérités :
- - tout dans la vie humaine est souffrance - naissance, vie, vieillesse, mort, tout attachement, etc.;
- - la cause de la souffrance réside dans la présence de désirs chez une personne, y compris le désir de vivre ;
- - la cessation de la souffrance est associée à la libération des désirs ;
- - pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d'adhérer à l'octuple chemin du salut, qui comprend l'assimilation des quatre nobles vérités, leur acceptation comme programme de vie, en s'abstenant de paroles qui ne sont pas liées au but moral , ne pas nuire aux vivants, transformer les actions vraies en mode de vie, maîtrise de soi constante, détachement du monde, immersion spirituelle.
Suivre ce chemin conduit une personne au nirvana - un état d'absence, surmontant la souffrance. La sévérité de la morale bouddhiste et la complexité de la technique avec laquelle on peut atteindre le nirvana ont conduit à l'attribution de deux voies de salut - le Hinayana ("char étroit"), accessible uniquement aux moines, et le Mahayana ("char large") , à la suite de quoi les profanes ordinaires peuvent agir, en sauvant les autres et vous-même. Le bouddhisme se mêle facilement aux religions nationales telles que le confucianisme et le taoïsme en Chine ou le shintoïsme au Japon.
Christianisme est le deuxième en temps d'occurrence ; la religion la plus répandue et l'une des plus développées du monde. La particularité du christianisme en tant que religion est qu'il ne peut exister que sous la forme de l'Église. Bible- la source principale de la foi chrétienne. Il comprend l'Ancien Testament, commun aux Juifs (la religion du peuple juif, dans laquelle le Christ est reconnu comme un seul des Messies) et aux chrétiens, et le Nouveau Testament, qui se compose des quatre évangiles (évangile), ainsi que comme les Actes des Apôtres, les Épîtres des Apôtres et la Révélation de Jean le Divin (Apocalypse). Le christianisme est une religion de rédemption et de salut. Les chrétiens croient en l'amour miséricordieux du Dieu trinitaire pour l'humanité pécheresse, pour le salut duquel le Fils de Dieu Jésus-Christ a été envoyé dans le monde, qui est devenu humain et est mort sur la croix. L'idée du Dieu-Homme-Sauveur est au cœur du christianisme. Le croyant doit suivre les enseignements du Christ afin de participer au salut.
Il existe trois courants principaux du christianisme : Catholicisme, Orthodoxie et Protestantisme.
Quelles sont les différences dogmatiques fondamentales des églises ?
L'Église catholique prétend que le Saint-Esprit vient à la fois de Dieu le Père et de Dieu le Fils. L'Église d'Orient ne reconnaît la procession du Saint-Esprit qu'à partir de Dieu le Père. L'Église catholique romaine proclame le dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie, son élue par Dieu pour le rôle de Mère Jésus-Christ et son ascension au ciel après la mort, d'où le culte de la Vierge dans le catholicisme. L'Église orthodoxe n'accepte pas le dogme de l'infaillibilité du pape en matière de foi, et l'Église catholique romaine considère le pape comme le gouverneur de Dieu sur terre, par la bouche duquel Dieu lui-même parle en matière de religion. L'Église catholique romaine, avec l'enfer et le paradis, reconnaît l'existence du purgatoire et la possibilité d'expiation pour les péchés déjà sur terre en acquérant une particule du stock super approprié de bonnes actions accomplies par Jésus-Christ, la Mère de Dieu et le saints, dont l'église "dispose".
Dans les pays d'Europe occidentale aux XV-XVI siècles. le mouvement de la Réforme s'est déroulé, ce qui a conduit à la séparation d'avec l'Église catholique d'une partie importante des chrétiens. Un certain nombre d'églises protestantes chrétiennes ont émergé de l'autorité du pape. Les plus importants d'entre eux sont le luthéranisme (Allemagne et pays baltes), le calvinisme (Suisse et Pays-Bas), l'Église anglicane (Angleterre). Les protestants reconnaissent l'Écriture Sainte (Bible) comme la seule source de la foi et croient que chaque personne sera récompensée selon sa foi, quel que soit le moyen de son expression extérieure. Le protestantisme a déplacé le centre de la vie religieuse de l'église vers l'individu. Le catholicisme est resté une religion strictement centralisée. Parmi les pays européens, le catholicisme est le plus répandu en Italie, Espagne, France, Pologne, Portugal. Un nombre important de catholiques vivent en Amérique latine. Mais dans aucun de ces pays, le catholicisme n'est la seule religion.
Malgré la division du christianisme en églises séparées, elles ont toutes une base idéologique commune. Un mouvement œcuménique se renforce dans le monde, luttant pour le dialogue et le rapprochement de toutes les Églises chrétiennes.
Les trois directions du christianisme opèrent dans la vie religieuse de la Russie moderne ; l'écrasante majorité des croyants de notre pays sont orthodoxes. L'orthodoxie est représentée par l'Église orthodoxe russe, diverses directions des vieux-croyants, ainsi que des sectes religieuses. Le catholicisme a aussi un certain nombre d'adeptes. Le protestantisme parmi les citoyens de la Russie est représenté à la fois par les églises officielles, par exemple le luthéranisme, et les organisations sectaires.
Islam- la dernière religion mondiale en termes de temps d'émergence, répartie principalement dans les États arabes (Moyen-Orient et Afrique du Nord), en Asie du Sud et du Sud-Est (Iran, Irak, Afghanistan, Pakistan, Indonésie, etc.). Un nombre important de musulmans vivent en Russie. C'est la deuxième religion la plus adhérente après l'orthodoxie.
L'islam est né dans la péninsule arabique au 7ème siècle. n.m. c'est-à-dire lorsque le centre religieux des tribus arabes a été formé à La Mecque et qu'un mouvement est né pour le culte de l'unique Dieu suprême-Allah. L'activité du fondateur de l'Islam, le Prophète Muhammad (Mohammed), a commencé ici. Les musulmans croient que le Dieu unique et tout-puissant - Allah - a transmis aux gens par la bouche du prophète Mahomet par la médiation de l'ange Jebrail le livre saint - le Coran, qui est une autorité indiscutable dans la vie spirituelle, la loi, la politique et l'activité économique . Il y a cinq prescriptions les plus importantes du Coran : la connaissance du symbole de la foi ; cinq fois la prière (namaz); observance du jeûne Parfois tout le mois de Ramadan ; distribution d'aumônes; faire un pèlerinage à La Mecque (hajj). Étant donné que le Coran contient des prescriptions relatives à tous les aspects de la vie des musulmans, le droit pénal et civil des États islamiques était fondé et, dans un certain nombre de pays, est toujours fondé sur la loi religieuse - la charia.
La formation de l'islam a eu lieu sous l'influence notable des religions les plus anciennes d'origine moyen-orientale - le judaïsme et le christianisme. Par conséquent, le Coran contient un certain nombre de personnalités bibliques (les archanges Gabriel, Michel et d'autres, les prophètes Abraham, David, Moïse, Jean-Baptiste, Jésus), le livre, la Torah, sacrée pour les Juifs, est mentionné, ainsi comme l'Evangile. L'expansion de l'Islam a été facilitée par les conquêtes des Arabes et des Turcs, qui ont défilé sous la bannière de la religion.
Au XXe siècle. en Turquie, en Égypte et dans un certain nombre d'autres États, des réformes ont été menées pour limiter la portée des lois religieuses, séparer l'Église de l'État et introduire l'éducation laïque. Mais dans certains pays musulmans (par exemple, l'Iran, l'Afghanistan) l'intégrisme islamique est extrêmement fort, ce qui nécessite l'organisation de toutes les sphères de la vie sur les principes du Coran et de la charia.
Les aires de répartition des plus grandes religions du monde moderne sont illustrées à la figure 4.
Figure 4 - Aires de répartition des plus grandes religions (la couleur foncée indique l'aire de répartition du christianisme, dans ses trois directions)
Christianisme distribué principalement en Europe, Amérique du Nord et Latine, ainsi qu'en Asie (Philippines, Liban, Syrie, Jordanie, Inde, Indonésie et Chypre), Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique (Afrique du Sud et Gabon, Angola, Congo, etc. ). Puisque le christianisme en tant que tel n'existe pas, il existe un certain nombre de ses directions et tendances, nous donnerons des informations sur chacune de ses directions principales.
catholicisme en Europe prévaut en Italie, en Espagne, au Portugal, en Irlande, en France, en Belgique, en Autriche, au Luxembourg, à Malte, en Hongrie, en République tchèque et en Pologne. La foi catholique est également détenue par environ la moitié de la population de l'Allemagne, de la Suisse, des Pays-Bas, d'une partie de la population de la péninsule des Balkans, des Ukrainiens occidentaux (l'Église uniate), etc. En Asie, les Philippines sont majoritairement un pays catholique, mais de nombreux citoyens du Liban, de la Syrie, de la Jordanie, de l'Inde et de l'Indonésie professent également le catholicisme... En Afrique, de nombreux habitants du Gabon, de l'Angola, du Congo, des États insulaires de Maurice, du Cap-Vert sont catholiques. Le catholicisme est également répandu aux États-Unis, au Canada et dans les pays d'Amérique latine.
protestantisme n'est pas très homogène, c'est un ensemble de nombreux mouvements et églises dont les plus influents sont le luthéranisme (principalement les pays d'Europe du Nord), le calvinisme (dans certains pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord) et l'anglicanisme, dont la moitié des adhérents sont britanniques.
Orthodoxie traditionnellement avoué en Russie, en Ukraine, en Biélorussie et dans certains autres pays d'Europe de l'Est (Bulgarie, Serbie, Hongrie, Moldavie, Roumanie).
Islam- contrairement au christianisme, l'islam est répandu de manière plus compacte : principalement au Proche et Moyen-Orient (du nom des régions situées de l'Asie occidentale au Pakistan, et en Afrique du Nord), ainsi qu'en Afrique. Dans des pays comme l'Égypte, l'Arabie saoudite, l'Iran, le Pakistan et d'autres, l'islam est la religion d'État. En Europe, l'islam est largement pratiqué dans des pays comme l'Albanie, la Macédoine, la Bosnie-Herzégovine et la Russie. De plus, il existe également de petites communautés musulmanes en Chine, en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, aux États-Unis, etc.
Dans la Russie moderne, l'islam est traditionnellement répandu parmi les habitants du Tatarstan et du Bachkortostan, les républiques du Caucase du Nord, dont les habitants professent principalement l'orthodoxie. Parmi les musulmans, il y a des représentants de la grande diaspora azerbaïdjanaise.
hindouisme- répartis principalement parmi les habitants de l'Inde et du Népal. Les autres pays où les hindous constituent une proportion importante de la population sont le Bangladesh, le Sri Lanka, le Pakistan, l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, Maurice, Fidji, le Suriname, la Guyane, Trinité-et-Tobago, le Royaume-Uni et le Canada.
Religions tribales- répandu parmi les peuples non écrits d'Afrique, d'Australie, d'Océanie, de Sibérie, des Indiens d'Amérique du Nord et du Sud, etc.
Religions traditionnelles chinoises(principalement le taoïsme et le confucianisme) - répandu en RPC, à Taiwan, à Hong Kong, en Corée et dans les communautés d'immigrants chinois aux États-Unis.
bouddhisme Direction hinayaniste distribué principalement en Asie du Sud (bouddhisme du sud) : au Sri Lanka, certains états de l'Inde, Myanmar, Thaïlande, Laos, Cambodge. Mahayana propagation au nord (bouddhisme du nord) : en Chine, Corée, Japon, Vietnam. Une des variétés de Mahayana - lamaïsme- domine au Tibet, en Mongolie, au Bhoutan, ainsi que dans certaines régions de Russie - régions de Bouriatie, de Touva, de Kalmoukie, de Tchita et d'Irkoutsk.
Ainsi, la religion est un phénomène multiforme et multiforme. Elle est engendrée par les lois spécifiques du développement de la société et en dépend.
Et aussi leurs classements. Dans les études religieuses, les types suivants sont distingués: religions tribales, nationales et mondiales.
bouddhisme
- la religion mondiale la plus ancienne. Il est né au VIe siècle. avant JC e. en Inde, et est actuellement distribué dans les pays du Sud, du Sud-Est, de l'Asie centrale et de l'Extrême-Orient et compte environ 800 millions d'adeptes. La tradition lie l'émergence du bouddhisme au nom du prince Siddhartha Gautama. Le père cachait de mauvaises choses à Gautama, il vivait dans le luxe, épousa sa fille bien-aimée, qui lui donna un fils. L'impulsion pour un bouleversement spirituel pour le prince, comme le dit la légende, était de quatre réunions. Il vit d'abord un vieillard décrépit, puis atteint de la lèpre et un cortège funèbre. Alors Gautama a appris la vieillesse, la maladie et la mort - le sort de tous... Puis il vit un mendiant vagabond pacifié qui n'avait besoin de rien de la vie. Tout cela a choqué le prince, l'a fait réfléchir au sort des gens. Il quitta secrètement le palais et la famille, à l'âge de 29 ans il devint ermite et tenta de trouver le sens de la vie. À la suite de profondes réflexions à l'âge de 35 ans, il est devenu un bouddha - illuminé, éveillé. Pendant 45 ans, le Bouddha a prêché ses enseignements, qui peuvent être résumés dans les idées principales suivantes.
La vie souffre, qui est causée par les désirs et les passions des gens. Pour se débarrasser de la souffrance, il faut renoncer aux passions et aux désirs terrestres. Ceci peut être réalisé en suivant le chemin du salut indiqué par le Bouddha.
Après la mort, toute créature vivante, y compris les humains, renaît à nouveau., mais déjà sous la forme d'un nouvel être vivant, dont la vie est déterminée non seulement par son propre comportement, mais aussi par le comportement de ses « prédécesseurs ».
Nous devons lutter pour le nirvana, c'est-à-dire l'impartialité et la paix, qui s'obtiennent en abandonnant les attachements terrestres.
Contrairement au christianisme et à l'islam Le bouddhisme manque de l'idée de Dieu en tant que créateur du monde et son souverain. L'essence de la doctrine bouddhiste se résume à un appel à chaque personne à s'engager sur le chemin de la recherche de la liberté intérieure, la libération complète de toutes les entraves que la vie porte.
Christianisme
Elle est apparue au 1er siècle. n.m. e. dans la partie orientale de l'Empire romain - la Palestine - comme adressé à tous les humiliés, assoiffés de justice. Il est basé sur l'idée du messianisme - l'espoir du divin libérateur du monde de toutes les mauvaises choses sur Terre. Pour les péchés des gens, Jésus-Christ a souffert, dont le nom traduit du grec signifie "Messie", "Sauveur". Par ce nom, Jésus est associé aux légendes de l'Ancien Testament sur la venue en Israël du prophète, le Messie, qui libérera le peuple de la souffrance et établira une vie juste - le royaume de Dieu. Les chrétiens croient que la venue de Dieu sur Terre s'accompagnera du Jugement dernier, quand Il jugera les vivants et les morts, les dirigera vers le ciel ou l'enfer.
Idées chrétiennes de base :
- La croyance que Dieu est un, mais qu'Il est une Trinité, c'est-à-dire que Dieu a trois "personnes": Père, Fils et Saint-Esprit, qui forment un seul Dieu qui a créé l'Univers.
- La foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ est la deuxième personne de la Trinité, Dieu le Fils est Jésus-Christ. Il a deux natures à la fois : divine et humaine.
- La foi en la grâce divine est une puissance mystérieuse envoyée par Dieu pour libérer une personne du péché.
- Croyance en la rétribution posthume et la vie après la mort.
- Croyance en l'existence de bons esprits - anges et mauvais esprits - démons, avec leur souverain Satan.
Le livre saint des chrétiens est Bible, qui en traduction du grec signifie "livre". La Bible est divisée en deux parties : l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. L'Ancien Testament est la partie la plus ancienne de la Bible. Le Nouveau Testament (en fait des œuvres chrétiennes) comprend : quatre évangiles (de Luc, Marc, Jean et Matthieu) ; les actes des saints apôtres ; Épîtres et Apocalypse de Jean l'évangéliste.
Au IVe siècle. n.m. e. L'empereur Constantin a déclaré que le christianisme était la religion d'État de l'empire romain. Le christianisme n'est pas un... Il s'est divisé en trois flux. En 1054, le christianisme était divisé en Églises catholique romaine et orthodoxe. Au XVIe siècle. la Réforme, un mouvement anti-catholique, a commencé en Europe. Le résultat fut le protestantisme.
Et reconnaître sept sacrements chrétiens: baptême, onction, repentir, sacrement, mariage, prêtrise et onction d'huile. La source du credo est la Bible. Les principales différences sont les suivantes. Dans l'orthodoxie il n'y a pas de chapitre unique, il n'y a pas de concept de purgatoire comme lieu d'hébergement temporaire des âmes des morts, le sacerdoce ne fait pas vœu de célibat, comme dans le catholicisme. À la tête de l'Église catholique se trouve le pape, qui est élu à vie ; le centre de l'Église catholique romaine est le Vatican, un État qui occupe plusieurs pâtés de maisons à Rome.
Il comporte trois flux principaux : Anglicanisme, Calvinisme et Luthéranisme. Les protestants croient que la condition du salut d'un chrétien n'est pas l'observance formelle des rituels, mais sa foi personnelle sincère dans le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. Leur enseignement proclame le principe d'un sacerdoce universel, ce qui signifie que tout laïc peut prêcher. Pratiquement toutes les confessions protestantes ont réduit le nombre de sacrements au minimum.
Islam
Il est né au VIIe siècle. n.m. e. parmi les tribus arabes de la péninsule arabique. C'est le plus jeune du monde. Il y a des adeptes de l'Islam plus d'un milliard de personnes.
Le fondateur de l'Islam est un personnage historique. Il est né en 570 dans la ville de La Mecque, qui était à l'époque une assez grande ville à l'intersection des routes commerciales. À La Mecque, il y avait un sanctuaire vénéré par la plupart des Arabes païens - la Kaaba. La mère de Muhammad est décédée quand il avait six ans, son père est décédé avant la naissance de son fils. Muhammad a été élevé dans la famille de son grand-père, une famille noble mais appauvrie. À l'âge de 25 ans, il devient le gérant du domaine de la riche veuve Khadija et l'épouse bientôt. À l'âge de 40 ans, Mahomet a agi comme prédicateur religieux. Il a déclaré que Dieu (Allah) l'a choisi comme son prophète. La prédication n'aimait pas l'élite dirigeante de La Mecque et, en 622, Muhammad dut déménager dans la ville de Yathrib, rebaptisée plus tard Médine. L'année 622 est considérée comme le début de la chronologie musulmane selon le calendrier lunaire, et La Mecque est le centre de la religion musulmane.
Le livre sacré des musulmans est un enregistrement traité des sermons de Mahomet. Pendant la vie de Mahomet, ses déclarations étaient perçues comme le discours direct d'Allah et étaient transmises oralement. Quelques décennies après la mort de Mahomet, elles ont été écrites et seront le Coran.
Dans la doctrine des musulmans, un rôle important est joué Sunna - une collection d'histoires édifiantes sur la vie de Mahomet et Charia - un ensemble de principes et de règles de conduite obligatoires pour les musulmans. Les ipexa.Mii les plus graves chez les musulmans sont l'usure, l'ivresse, le jeu et l'adultère.
Le lieu de culte des musulmans s'appelle une mosquée. L'Islam interdit de représenter des humains et des animaux ; les mosquées creuses ne sont décorées que d'ornements. Dans l'Islam, il n'y a pas de division claire entre le clergé et les laïcs. Tout musulman qui connaît le Coran, les lois musulmanes et les règles du culte peut devenir mollah (prêtre).
Le rituel est d'une grande importance dans l'Islam. Vous ne connaissez peut-être pas les subtilités de la foi, mais vous devez suivre strictement les principaux rituels, les soi-disant cinq piliers de l'Islam :
- prononcer la formule de la confession de foi : « Il n'y a de Dieu qu'Allah, et Muhammad est son prophète » ;
- effectuer une prière quotidienne de cinq fois (namaz);
- observance du jeûne du mois de Ramadan;
- faire l'aumône aux pauvres;
- faire un pèlerinage à La Mecque (hajj).