Épées de samouraï. Armes japonaises et leurs types

L'épée était de tout temps l'arme de la noblesse. Les chevaliers traitaient leurs lames en compagnons d'armes, et, ayant perdu son épée au combat, le guerrier se couvrit d'une honte indélébile. Parmi les glorieux représentants de ce type d'arme froide, il y a aussi leur propre "noblesse" - les fameuses lames, qui, selon la légende, auraient des propriétés magiques, par exemple pour faire fuir les ennemis et protéger leur maître. Il y a un grain de vérité dans de tels récits - une épée d'artefact par son apparence même pourrait inspirer les compagnons de son propriétaire. Présentation 1 2 plus célèbres reliques les plus meurtrières de l'histoire.

1. Épée en pierre

Beaucoup se souviennent de la légende du roi Arthur, qui raconte comment il a plongé son épée dans une pierre pour prouver son droit au trône. Malgré le fantasme total de cette histoire, elle est peut-être basée sur des événements réels, seulement qui se sont produits beaucoup plus tard que l'époque supposée du règne du roi légendaire des Britanniques.

Dans la chapelle italienne de Monte Siepi, il y a un bloc avec une lame fermement enfoncée, qui, selon certaines sources, appartenait au chevalier toscan Galliano Guidotti, qui vécut au XIIe siècle.

Selon la légende, Guidotti avait un mauvais caractère et menait une vie plutôt licencieuse, alors un jour l'archange Michel lui apparut et le pressa de prendre le chemin du service du Seigneur, c'est-à-dire de devenir moine. En riant, le chevalier déclara qu'il lui serait aussi difficile d'aller au monastère que de couper une pierre, et pour confirmer ses paroles, il frappa avec force un rocher se trouvant à proximité avec sa lame. L'archange montra le miracle têtu - la lame entra facilement dans la pierre et le blessé Galliano l'y laissa, après quoi il prit le chemin de la correction et fut plus tard canonisé, et la renommée de son épée, perçant la pierre, se répandit dans toute l'Europe.

Après avoir exposé le bloc et l'épée à une analyse au radiocarbone, Luigi Garlaskelli, employé de l'Université de Pavie, a découvert qu'une partie de cette histoire pourrait bien être vraie : l'âge de la pierre et de l'épée est d'environ huit siècles, c'est-à-dire qu'il coïncide avec la vie de Senor. Guidotti.

2. Kusanagi no tsurugi

Cette épée mythique est un symbole du pouvoir des empereurs japonais depuis plusieurs siècles. Kusanagi-no tsurugi (en japonais - "l'épée qui tond l'herbe") est également connue sous le nom d'Ame-nomurakumo-no tsurugi - "l'épée qui recueille les nuages du paradis".

L'épopée japonaise dit que l'épée a été trouvée par le dieu du vent Susanoo dans le corps d'un dragon à huit têtes qu'il avait tué. Susanoo a présenté la lame à sa sœur, la déesse du soleil Amaterasu, plus tard il s'est retrouvé avec son petit-fils Niniga, et après un certain temps est venu au demi-dieu Jimmu, qui est alors devenu le premier empereur du pays du soleil levant.

Il est intéressant de noter que les autorités japonaises n'ont jamais exposé l'épée au public, mais, au contraire, ont essayé de la cacher des regards indiscrets - même pendant les couronnements, l'épée a été réalisée enveloppée de lin. On pense qu'il est conservé au sanctuaire Atsuta dans la ville de Nagoya, mais il n'y a aucune preuve de son existence.

Le seul souverain du Japon à mentionner publiquement l'épée était l'empereur Hirohito : abandonnant le trône après la défaite du pays lors de la Seconde Guerre mondiale, il exhorta les ministres du temple à garder l'épée, quoi qu'il arrive.

3. Durendal

Pendant des siècles, les paroissiens de la chapelle Notre-Dame, située dans la ville de Rocamadour, ont pu voir une épée plantée dans le mur, qui, selon la légende, appartenait à Roland lui-même - le héros des épopées médiévales et des légendes qui existaient en réalité .

Selon la légende, il a jeté sa lame magique, protégeant la chapelle de l'ennemi, et l'épée est restée dans le mur. Attirés par ces récits de moines, de nombreux pèlerins arrivent à Rocamadour, qui se racontent l'histoire de l'épée de Roland, et ainsi la légende se répand dans toute l'Europe.

Cependant, selon les scientifiques, l'épée dans la chapelle n'est pas du tout le légendaire Durendal, avec lequel Roland a terrifié ses ennemis. Le célèbre chevalier de Charlemagne mourut le 15 août 778 lors d'une bataille avec les Basques dans les gorges du Ronseval, situées à des centaines de kilomètres de Rocamadour, et les rumeurs sur le « Durendal » retranché dans la muraille ne commencèrent à apparaître qu'au milieu du XIIe. siècle, presque simultanément avec l'écriture de "Song of Roland". Les moines ont simplement lié le nom de Roland à l'épée pour assurer un flux constant d'adorateurs. Mais rejetant la version sur Roland en tant que propriétaire de la lame, les experts ne peuvent rien offrir en retour - à qui elle appartenait restera probablement un mystère.

À propos, il n'y a maintenant plus d'épée dans la chapelle - en 2011, elle a été retirée du mur et envoyée au Musée parisien du Moyen Âge. Il est également intéressant de noter qu'en français le mot « Durandal » est féminin, donc Roland n'avait probablement pas une affection amicale pour son épée, mais une véritable passion et pouvait difficilement jeter sa bien-aimée contre le mur.

4. Lames sanguinaires de Muramasa

Muramasa est un célèbre épéiste et forgeron japonais qui a vécu au XVIe siècle. Selon la légende, Muramasa a prié les dieux de doter ses lames d'une soif de sang et d'un pouvoir destructeur. Le maître fabriquait de très bonnes épées et les dieux ont respecté sa demande, plaçant un esprit démoniaque d'extermination de tous les êtres vivants dans chaque lame.

On pense que si l'épée de Muramasa prend de la poussière depuis longtemps, elle peut inciter le propriétaire au meurtre ou au suicide, afin de "boire" du sang. Il existe d'innombrables histoires de porteurs d'épées Muramasa qui sont devenus fous ou ont tué de nombreuses personnes. Après une série d'accidents et de meurtres dans la famille du célèbre shogun Tokugawa Ieyasu, dont la rumeur populaire associait la malédiction de Muramasa, le gouvernement a déclaré les lames du maître interdites, et la plupart d'entre elles ont été détruites.

Par souci d'équité, il faut dire que l'école Muramas est toute une dynastie d'armuriers qui a existé pendant environ un siècle, donc l'histoire avec "l'esprit démoniaque assoiffé de sang" retranché dans les épées n'est rien de plus qu'une légende. La malédiction des lames fabriquées par les artisans de l'école était, aussi paradoxal que cela puisse paraître, leur qualité exceptionnelle. De nombreux guerriers expérimentés les préféraient à d'autres épées et, apparemment, grâce à leur habileté et au tranchant des lames de Muramasa, ils remportaient plus souvent des victoires que les autres.

5. Honjo Masamune

Contrairement aux épées sanguinaires de Muramasa, les lames fabriquées par le maître Masamune, selon les légendes, dotaient les guerriers de calme et de sagesse. Selon la légende, afin de découvrir quelles lames sont les meilleures et les plus tranchantes, Muramasa et Masamune ont abaissé leurs épées dans la rivière avec des lotus. Les fleurs ont révélé l'essence de chacun des maîtres: la lame de l'épée de Masamune ne leur a infligé aucune égratignure, car ses lames ne peuvent nuire à un innocent, et le produit de Muramasa, au contraire, semblait s'efforcer de couper les fleurs en petits morceaux, justifiant sa réputation.

Bien sûr, c'est de la pure fiction - Masamune a vécu près de deux siècles plus tôt que les armuriers de l'école Muramasa. Néanmoins, les épées de Masamune sont vraiment uniques : le secret de leur durabilité ne peut être révélé jusqu'à présent, même en utilisant les dernières technologies et méthodes de recherche.

Toutes les lames survivantes de l'œuvre du maître sont des trésors nationaux du pays du soleil levant et sont soigneusement gardées, mais la meilleure d'entre elles, Honjo Masamune, a été transférée au soldat américain Colde Bimor après la capitulation du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, et ses allées et venues sont actuellement inconnues. Le gouvernement du pays essaie de trouver une lame unique, mais jusqu'à présent, hélas, en vain.

6. Joyeuse

Selon la légende, la lame Joyeuse (traduit du français « joyeuse » - « joyeuse ») appartenait au fondateur du Saint Empire romain germanique Charlemagne et l'a servi fidèlement pendant de nombreuses années. Selon la légende, il pouvait changer la couleur de la lame jusqu'à 30 fois par jour et éclipser le Soleil par son éclat. Actuellement, il y a deux lames que le célèbre monarque pourrait manier.

L'un d'eux, qui a été utilisé pendant de nombreuses années comme épée de couronnement des rois de France, est conservé au Louvre, et pendant des centaines d'années, il y a eu un débat pour savoir si la main de Charlemagne serrait réellement sa poignée. L'analyse au radiocarbone prouve que cela ne peut pas être vrai : la partie ancienne préservée de l'épée exposée au Louvre (au cours des centaines d'années, elle a été modifiée et restaurée plus d'une fois) a été créée entre le Xe et le XIe siècle, après la mort de Charlemagne (l'empereur mourut en 814). Certains pensent que l'épée a été fabriquée après la destruction de la vraie Joyeuse et qu'elle en est une copie exacte, ou qu'elle contient une partie de "Joyful".

Le deuxième prétendant à l'appartenance au roi légendaire est le soi-disant sabre de Charlemagne, qui se trouve maintenant dans l'un des musées de Vienne. Quant à l'époque de sa fabrication, les avis des experts divergent, mais beaucoup admettent qu'elle pourrait encore appartenir à Karl : il s'est probablement emparé de l'arme comme trophée lors d'une de ses campagnes en Europe de l'Est. Bien sûr, ce n'est pas la célèbre Joyeuse, mais, néanmoins, le sabre n'a aucune valeur en tant qu'artefact historique.

7. Épée de Saint Pierre

Il existe une légende selon laquelle la lame, qui fait partie de l'exposition du musée de la ville polonaise de Poznan, n'est rien de plus que l'épée avec laquelle l'apôtre Pierre a coupé l'oreille du serviteur du grand prêtre lors de l'arrestation de Jésus-Christ. dans le jardin de Gethsémani. Cette épée a été apportée en Pologne par l'évêque Jordan en 968, qui a assuré à tout le monde que la lame appartenait à Pierre. Les adeptes de ce mythe croient que l'épée a été forgée au début du 1er siècle quelque part à la périphérie orientale de l'Empire romain.

La plupart des chercheurs, cependant, sont sûrs que l'arme a été fabriquée bien plus tard que les événements décrits dans la Bible, cela est confirmé par l'analyse du métal à partir duquel l'épée et la lame du type "falchion" ont été fondues - au moment de les apôtres de telles épées n'étaient tout simplement pas fabriquées, elles ne sont apparues qu'au 11ème siècle ...

8. L'épée de Wallace

Selon la légende, Sir William Wallace, le commandant et chef des Écossais dans la lutte pour l'indépendance de l'Angleterre, après avoir remporté la bataille de Stirling Bridge, enveloppa la garde de son épée avec le cuir du trésorier Hugh de Cressingham, qui percevait les impôts pour les Britanniques. Vraisemblablement, le malheureux trésorier a dû endurer de nombreuses minutes terribles avant sa mort, car en plus du manche, Wallace a fabriqué un fourreau et une ceinture d'épée à partir du même matériau.

Selon une autre version de la légende, Wallace n'a fabriqué qu'un harnais en cuir, mais il est incroyablement difficile de dire quoi que ce soit avec certitude maintenant, car à la demande du roi Jacques IV d'Écosse, l'épée a été modifiée - la vieille garniture usée de l'épée a été remplacée par une plus digne de ce grand artefact.

Peut-être Sir William aurait-il vraiment pu orner ses armes d'une peau de trésorier : en tant que patriote de son pays, il haïssait les traîtres qui collaboraient avec les occupants. Cependant, il existe une autre opinion - beaucoup pensent que l'histoire a été inventée par les Britanniques afin de créer l'image d'un monstre assoiffé de sang pour le combattant pour l'indépendance de l'Écosse. Nous ne découvrirons probablement jamais la vérité.

9. Épée de Goujian

En 1965, dans l'une des anciennes tombes chinoises, les archéologues ont trouvé une épée sur laquelle, malgré l'humidité qui l'entourait pendant de nombreuses années, il n'y avait pas un seul grain de rouille - l'arme était en excellent état, l'un des scientifiques a même s'est coupé le doigt en vérifiant le tranchant des lames. Après avoir soigneusement étudié la découverte, les experts ont été surpris de découvrir qu'elle avait au moins 2,5 mille ans.

Selon la version la plus répandue, l'épée appartenait à Goujian, l'un des wans (dirigeants) du royaume Yue pendant la période des Printemps et Automnes. Les chercheurs pensent que cette lame particulière a été mentionnée dans l'ouvrage perdu sur l'histoire du royaume. Selon l'une des légendes, Goujian considérait cette épée comme la seule arme debout de sa collection, tandis qu'une autre légende dit que l'épée est si belle qu'elle n'a pu être créée que par les efforts conjoints de la Terre et du Ciel.

L'épée était parfaitement conservée uniquement grâce à l'art des anciens armuriers chinois : la lame était fabriquée à l'aide d'un alliage inoxydable inventé par eux, et le fourreau de cette arme était si étroitement attaché à la lame que l'accès à l'air était pratiquement bloqué.

10. Épée à sept dents

Cette lame d'une beauté inhabituelle a été découverte en 1945 au sanctuaire Isonokami-jingu dans la ville japonaise de Tenri. L'épée est remarquablement différente des armes blanches qui nous sont familières au pays du soleil levant, tout d'abord par la forme complexe de la lame - elle a six branches bizarres, et la septième, évidemment, était la pointe de la lame - donc l'arme trouvée s'appelait Nanatsusaya-no-tachi (dans la ruelle . avec le japonais - "Epée à sept dents").

L'épée a été stockée dans des conditions terribles (ce qui est très inhabituel pour les Japonais), donc son état laisse beaucoup à désirer. Il y a une inscription sur la lame, selon laquelle le souverain de Corée a présenté cette arme à l'un des empereurs chinois.

Une description d'exactement la même lame se trouve dans Nihon shoki, l'ouvrage le plus ancien sur l'histoire du Japon : selon la légende, l'épée à sept dents aurait été offerte en cadeau à l'impératrice semi-mythique Jingu.

Après avoir soigneusement étudié l'épée, les experts sont arrivés à la conclusion qu'il s'agissait très probablement du même artefact légendaire, car l'heure estimée de sa création coïncide avec les événements décrits dans Nihon shoki, en outre, il mentionne également le sanctuaire Isonokami-jingu , donc la relique est restée là pendant plus de 1,5 mille ans, jusqu'à ce qu'ils la trouvent.

11. Tizona

L'arme ayant appartenu au légendaire héros espagnol Rodrigo Diaz de Vivar, mieux connu sous le nom d'El Cid Campeador, se trouve aujourd'hui dans la cathédrale de Burgos et est considérée comme un trésor national de l'Espagne.

Après la mort de Sid, l'arme tomba aux mains des ancêtres du roi espagnol Ferdinand II d'Aragon, et le roi qui en hérita présenta la relique au marquis de Falses. Pendant des centaines d'années, les descendants du marquis ont soigneusement conservé l'artefact et en 1944, avec leur permission, l'épée est devenue une partie de l'exposition du Musée royal militaire de Madrid. En 2007, le propriétaire de l'épée l'a vendue aux autorités de la région de Castille-et-León pour 2 millions de dollars, et ils l'ont transférée à la cathédrale, où est enterré El Cid.

Les employés du ministère de la Culture ont été offensés par la vente de l'épée et ont commencé à répandre des informations selon lesquelles il s'agissait d'une contrefaçon ultérieure, sans rapport avec de Vivard. Cependant, une analyse approfondie a confirmé que bien que la poignée "indigène" usée de l'arme ait été remplacée par une autre au XVIe siècle, sa lame a été fabriquée au XIe siècle, c'est-à-dire que l'épée appartenait probablement à un héros.

12. Ulfbert

À notre époque, de telles épées étaient pratiquement oubliées, mais au Moyen Âge, lorsque le mot "ulfbert" était utilisé, les ennemis des Vikings éprouvaient une véritable horreur. L'honneur de posséder une telle arme appartenait exclusivement à l'élite des forces armées scandinaves, car les ulfberts étaient beaucoup plus forts que les autres épées de l'époque. La plupart des armes à tranchant médiévales ont été moulées à partir d'acier fragile à faible teneur en carbone avec un mélange de laitier, et les Vikings pour leurs épées ont acheté de l'acier pour creuset d'Iran et d'Afghanistan, qui est beaucoup plus solide.

Maintenant, on ne sait pas qui était cet Ulfbert, et s'il a été le premier à deviner pour créer de telles épées, mais c'était sa marque qui figurait sur toutes les épées fabriquées en Europe à partir de métal iranien et afghan. Les Ulfberts sont peut-être les armes blanches les plus avancées du début du Moyen Âge, bien en avance sur leur temps. Des lames de résistance comparable n'ont commencé à être produites en série en Europe que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, avec le début de la révolution industrielle mondiale.

Claymore (claymore, claymore, claymore, du gaulois claidheamh-mòr - "grande épée") est une épée à deux mains qui s'est répandue parmi les montagnards écossais depuis la fin du XIVe siècle. En tant qu'arme principale des fantassins, la claymore était activement utilisée lors d'affrontements entre tribus ou de batailles frontalières avec les Britanniques. Claymore est le plus petit de tous ses frères. Cependant, cela ne signifie pas que l'arme est petite: la longueur moyenne de la lame est de 105 à 110 cm et, avec le manche, l'épée a atteint 150 cm.Son trait distinctif était la courbure caractéristique des arcs de croix. - vers le bas vers la pointe de la lame. Cette conception a permis de saisir efficacement et de retirer littéralement n'importe quelle arme longue des mains de l'ennemi. De plus, la décoration des cornes de l'arc - poinçonnage en forme de trèfle à quatre feuilles stylisé - est devenue un signe distinctif par lequel tout le monde reconnaissait facilement l'arme. En termes de taille et d'efficacité, le claymore était sans doute la meilleure épée à deux mains. Il n'était pas spécialisé et était donc utilisé assez efficacement dans n'importe quelle situation de combat.

Zweichander

Le Zweichander (en allemand Zweihänder ou Bidenhänder / Bihänder, « épée à deux mains ») est une arme d'une unité spéciale de landsknechts, qui sont à double salaire (doppelsoldner). Si le claymore est l'épée la plus modeste, alors le Zweihander se distinguait vraiment par sa taille impressionnante et atteignait dans de rares cas deux mètres de long, poignée comprise. De plus, il se distinguait par une double garde, où des "crocs de sanglier" spéciaux séparaient la partie non affûtée de la lame (ricasso) de la partie affûtée.

Une telle épée était une arme à usage très restreint. La technique de combat était assez dangereuse : le propriétaire du Zweichander agissait aux premiers rangs, poussant comme un levier (ou même coupant complètement) le manche des piques et des lances ennemis. Posséder ce monstre nécessitait non seulement une force et un courage remarquables, mais aussi une habileté considérable d'épéiste, de sorte que les mercenaires ne recevaient pas un double salaire pour leurs beaux yeux. La technique de combat avec des épées à deux mains ressemble peu à l'escrime à lames habituelle : une telle épée est beaucoup plus facile à comparer avec un roseau. Bien sûr, le Zweichander n'avait pas de fourreau - il était porté à l'épaule comme une rame ou une lance.

Flamberg

Flamberge (« épée flamboyante ») est une évolution naturelle de l'épée droite régulière. La courbure de la lame a permis d'augmenter la létalité de l'arme, cependant, dans le cas des grandes épées, la lame est sortie trop massive, fragile et ne pouvait toujours pas pénétrer dans une armure de haute qualité. De plus, l'école d'escrime d'Europe occidentale suggère d'utiliser l'épée principalement comme arme de poussée et, par conséquent, les lames incurvées ne convenaient pas. Aux XIV-XVI siècles. / bm9icg ===> Les réalisations d'ekam en métallurgie ont conduit au fait que l'épée tranchante est devenue pratiquement inutile sur le champ de bataille - elle ne pouvait tout simplement pas pénétrer l'armure en acier durci avec un ou deux coups, ce qui a joué un rôle essentiel dans les batailles massives. Les armuriers ont commencé à chercher activement un moyen de sortir de cette situation, jusqu'à ce qu'ils aient finalement trouvé le concept d'une lame ondulée, qui présente un certain nombre de courbures d'antiphase successives. De telles épées étaient difficiles à fabriquer et coûteuses, mais l'efficacité de l'épée était indéniable. En raison d'une réduction significative de la zone de la surface de frappe, au contact de la cible, l'effet destructeur a été considérablement renforcé. De plus, la lame agissait comme une scie, coupant la surface affectée. Les blessures infligées par Flamberg n'ont pas guéri pendant très longtemps. Certains généraux ont condamné à mort des épéistes capturés uniquement pour avoir porté de telles armes. L'Église catholique a également maudit ces épées et les a qualifiées d'armes inhumaines.

Espadon

L'espadon (français espadon de l'espagnol espada - épée) est un type classique d'épée à deux mains avec une section de lame à quatre côtés. Sa longueur atteignait 1,8 mètre et la garde se composait de deux arches massives. Le centre de gravité de l'arme était souvent déplacé vers le bord, ce qui augmentait le pouvoir de pénétration de l'épée. Au combat, ces armes étaient utilisées par des guerriers uniques qui n'avaient généralement pas d'autre spécialisation. Leur tâche consistait à, en balançant d'énormes lames, détruire la formation de combat ennemie, renverser les premiers rangs de l'ennemi et ouvrir la voie au reste de l'armée. Parfois, ces épées étaient utilisées au combat avec la cavalerie - en raison de la taille et de la masse de la lame, l'arme permettait de couper très efficacement les jambes des chevaux et de transpercer l'armure de l'infanterie lourde. Le plus souvent, le poids des armes militaires variait de 3 à 5 kg, et les spécimens plus lourds étaient des récompenses ou des cérémonies. Des répliques de lames de guerre lestées étaient parfois utilisées à des fins d'entraînement.

Estok

L'Estok (fr. Estoc) est une arme perforante à deux mains conçue pour percer l'armure des chevaliers. Une longue lame à quatre côtés (jusqu'à 1,3 mètre) avait généralement une nervure de renforcement. Si les épées précédentes étaient utilisées comme moyen de contre-mesures contre la cavalerie, alors l'estok, au contraire, était l'arme du cavalier. Les cavaliers le portaient sur le côté droit de la selle afin d'avoir un moyen supplémentaire d'autodéfense en cas de perte de la lance. Dans les combats équestres, l'épée était tenue d'une seule main et le coup était porté en raison de la vitesse et de la masse du cheval. Dans une escarmouche à pied, le guerrier le prit à deux mains, compensant le manque de masse par sa propre force. Certains exemplaires du XVIe siècle ont une garde complexe, comme une épée, mais le plus souvent on n'en avait pas besoin.

L'épée européenne a deux parties principales:

Le dispositif de l'épée à une main européenne

1) Poignées, qui à son tour consiste en pommeau (pomme), poignée, garde (croix), tige

2) Lame de lame, qui consiste à son tour à partir d'un foulon, d'une lame et d'une pointe.

Lame

Lame- a de nombreuses interprétations unies par un message commun. Une lame est : 1) la partie coupante d'une arme froide ou d'un couteau (dictionnaire, Ouchakov) ; 2) la partie coupante et poignardée des armes blanches (dictionnaire, Ozhegov); 3) une bande, en général, une partie en acier d'une arme froide et tranchante (à l'exception d'une baïonnette) et un couteau (dictionnaire, Dal).

Et pourtant, quel devrait être le concept clé ? Il sera juste de se référer à notion juridique les mots lame- une ogive métallique étendue d'armes blanches avec une pointe, avec une pointe et une ou deux lames, ou avec deux lames, qui fait partie d'une bande, cette définition est inscrite dans GOST R 51215 98. C'est la compréhension généralement acceptée de le mot - une lame.

Cependant, on en déduira aussi le concept spécifique d'une lame associé à la réalité de l'atelier Zbroevy Falvarak, la lame de l'atelier ZF, c'est une ogive métallique étendue du produit, avec une pointe, avec une pointe et une ou deux lames, ou avec deux lames, qui fait partie d'une bande, extérieurement et structurellement similaire aux armes froides.

La caractéristique principale : les artisans de ZF ne fabriquent pas d'armes blanches, mais font des copies en masse).

1) Considérons plus en détail les différentes parties de la poignée :

Haut (pomme):

Haut- cet élément du dispositif d'épée est conçu pour l'équilibrer, seule une épée équilibrée convient à un escrime habile, l'équilibre peut être différent dans différentes écoles d'armement. Cependant, il est considéré comme la manière généralement acceptée de mesurer l'équilibre d'une épée - c'est une mesure avec les doigts de la main, en règle générale, un bon équilibre pour une lame européenne devrait être à quatre doigts de la garde de l'épée.

Comment équilibrer avec les doigts ?

Nous prenons la lame de l'épée et regardons son équilibre, pour cela nous mettons la lame sur un doigt de la main, en retirant ou en rapprochant le doigt de la garde, nous trouvons un point où aucun côté ne l'emporte sur l'autre. C'est à cet endroit que se fera l'équilibre.

De plus, le pommeau sert à reposer la main, ce qui est particulièrement important car pendant la bataille, l'épée commence à glisser jusqu'à ce que la main repose sur le pommeau.

Poignée de l'épée:

Garde d'épée - conçu pour tenir l'épée avec la main. La poignée de l'épée doit reposer confortablement dans la main, car une poignée inconfortable peut être votre chance lors de l'escrime. Par conséquent, lors de l'achat d'une épée, vous devez faire attention à la façon dont la poignée s'adapte à votre main. Pour le moment, il est prudent de distinguer et de classer les épées par le nombre de prises avec la main du manche. Donc, pour le moment, les épées sont divisées en :

- Épées à une main
- Épées à une main et demie
- Épées à deux mains

Généralement sous épées à une main c'est-à-dire des lames européennes légères, conçues pour l'escrime rapide d'une seule main, ces épées sont généralement légères et ont une lame de 50 à 80 cm et sont une arme classique à la fois des participants au mouvement de jeu de rôle et des participants au Moyen Age mouvement de reconstruction.

Sous les épées avec une poignée et demie(bâtards), signifie des épées qui peuvent être tenues à la fois avec une main et deux. L'épéiste, selon la situation, peut clôturer d'une main et tenir le bouclier de l'autre, mais si nécessaire, il peut prendre une telle épée à deux mains et clôturer avec, la tenant à deux mains, réduisant ainsi la fatigue de une main. Selon les normes médiévales, une épée à une main et demie était à hauteur de poitrine pour son porteur. Cette longueur vous permet de garder un adversaire avec une épée à une main à une plus grande distance et ainsi d'avoir la possibilité de frapper à une plus grande distance. Maintenant, il y a des cas où l'épée bâtarde devient une arme pour un débutant qui commence tout juste à comprendre les bases de l'escrime. Ce type d'épée est répandu parmi les rôlistes et les reconstituteurs du Moyen Âge.

Épées à deux mains En règle générale, ce sont de grandes et lourdes épées de chevalier du type espadon, l'escrime avec une telle épée nécessite une force physique et des compétences importantes. Cette épée est conçue pour la tenue et l'escrime à deux mains, en raison de sa longueur de lame de plus de 110 cm, c'est une arme à longue portée. Selon les normes médiévales, l'épée à deux mains était jusqu'au menton pour le porteur. En général, les épées à deux mains sont très dangereuses en escrime, car elles provoquent très souvent des blessures importantes. À l'heure actuelle, les épées de ce type sont assez rares dans le mouvement de jeu de rôle et de reconstitution. Dans le mouvement du jeu de rôle, cette épée a gagné en importance en raison du fait que de telles épées, grâce aux règles d'interaction au combat dans le jeu de rôle, infligent plus de dégâts à l'ennemi qu'une main ou une main et un -épée à la main. Mais leur fabrication nécessite une quantité importante et une haute qualité de matériau, associée à des compétences élevées du maître - par conséquent, les épées à deux mains sont beaucoup moins courantes que les épées à une main et demie ou à deux mains. De plus, ces épées deviennent souvent des artefacts ou un autre symbole magique dans les RPG. Dans le mouvement des reconstituteurs du Moyen Âge, le double étage n'est pas très courant du fait qu'un épéiste a besoin d'un complexe d'armure de protection de très haute qualité pour travailler à deux mains dans les combats ou les buhurts.

La classification et les tailles spécifiées des épées sont relatives et tirées de notre expérience et de l'expérience d'autres artisans. Par exemple, au Japon, une épée de 50 cm de long comme un wakizashi ou une épée de 70 cm de long comme un katana ont une prise à deux mains. Avec le même succès, le bâtard européen peut être avec une prise à deux mains.

Comme le pommeau, la poignée est incluse dans le système équilibrer la lame... Cette déclaration s'applique particulièrement aux épées fabriquées selon le système "coupelle soudée" puis par le système de "tuyau d'acier", "plaques d'acier soudées"... Pour les épées historiques, cela est moins pertinent, car le manche de ces épées est en bois, bien que, par exemple, une épée de ninja, shinobi-ken, ait un manche d'épée tout en métal.

Gardes (croix, on trouve aussi le nom "kresalo")

Garde d'épée- cet élément de la garde de l'épée est conçu pour protéger la main lors de l'escrime, des coups de la lame de l'épée de l'adversaire. Différents pays et peuples ont créé des gardes de différentes formes. En plus de tout, la garde sert d'équilibriste pour l'épée.

Jarret

le gardien peut être présent ou non. On pense que la présence d'une tige sur l'épée permet à la lame de mieux absorber l'énergie d'impact et de protéger ainsi la lame des vibrations et du desserrage du manche.

2) Considérez plus en détail les différentes parties de la lame :

Lame d'épée

Lame d'épée- le tranchant d'un outil de coupe et de hachage (dictionnaire explicatif, Ozhegov); le côté tranchant (partie active) de la lame (Dictionnaire historique). Alors, la lame est la partie combattante et coupante de la lame.

- rainure, évidement longitudinal sur la lame... La fonction première et la plus évidente des foulons est d'alléger la lame : à dimensions égales, la lame avec les foulons a un poids sensiblement moindre. Si les rainures sont formées avec un outil de coupe dans un matériau homogène, alors avec une légère diminution de la résistance mécanique (par rapport à la pièce), le poids est sensiblement perdu (en particulier avec de larges rainures sur une longue lame). Lors de la flexion et de la torsion, la partie médiane de la lame est légèrement chargée, elle peut donc être retirée presque sans douleur. En coupe transversale, la pale à larges lobes symétriques ressemble à une poutre en I, qui est connue en architecture pour sa grande rigidité et sa faible masse. Selon certaines sources, le profil I en architecture a été emprunté précisément aux armes blanches. Si la cuillerée est forgée, alors à cet endroit (généralement plus près de la crosse) le matériau de la lame est renforcé, ce qui permet de former la lame par forgeage sans craindre une déformation importante (courbure) dans le plan de la lame, fort "renflement" du bord de la lame au-dessus de la ligne de crosse. Pendant le traitement thermique, la lame mince et le talon épais de la lame chauffent et refroidissent de manière inégale. Les vallons égalisent les régimes de température, réduisant la masse de la partie épaisse de la pale. L'équilibre de la garde de la lame change avec le chariot. Sur certains types de couteaux, de larges vallées empêchent le collage (gel en conditions hivernales) du produit coupé sur la lame, réduisant ainsi la zone de contact de la lame de la lame avec le plan de coupe. La fonction esthétique est la plus importante sur les armes et instruments à lame courte. Le dol donne à la lame une vitesse et une agressivité externes, ajoute une troisième dimension (profondeur) au plan du couteau, porte une charge associative, car il est associé dans la culture au roman des armes à lame longue, aux finlandais criminels et est émotionnellement appelé « évacuation du sang ».
Bord de la lame

- c'est la partie de l'épée directement destinée à infliger un coup tranchant et tranchant à l'ennemi. Selon le type et le type - l'épée peut être à double tranchant, c'est-à-dire avoir deux tranchants, ou n'en avoir qu'un, comme un faucon, un sabre, une épée large, un katana. Il y avait aussi des lames triangulaires et des lames tétraédriques (estok, konchar), mais elles étaient exclusivement des armes poignardées et servaient à percer les armures. La section intérieure de la lame est différente, il peut s'agir d'un losange, d'un ovale, etc.
Fer de lance

- la pointe est conçue pour poignarder. Au début du Moyen Âge, il était souvent plus tranchant, simplement arrondi. Mais déjà à l'époque des croisades, le tranchant de l'épée commençait à être aiguisé pour porter des coups de couteau aux points faibles de l'armure.

Gaine

- conçu pour protéger l'épée de l'environnement extérieur, ainsi que pour porter l'épée.
Épée fourreau bouche

- une plaque métallique remplissant une fonction décorative, en outre, elle sert à renforcer l'entrée du fourreau, ne permettant pas aux moitiés du fourreau de se disperser.
Pointe de fourreau

- une plaque métallique qui remplit une fonction décorative comme la bouche d'une épée, en outre, elle sert à resserrer la peau dont, en règle générale, l'épée est enveloppée.
La bouche et la pointe sont apparues à l'époque des croisades. Et ils ont été empruntés au fourreau des épées orientales.

Il existe de nombreuses légendes sur les épées japonaises, qui ne sont souvent pas justifiées. Probablement, beaucoup de gens répondront à la question de savoir comment s'appelle l'épée japonaise - Katana. C'est en partie correct, mais seulement en partie. La classification des sabres japonais n'est pas facile. La classification la plus simple, à mon avis, est par longueur.

On sait que les samouraïs portaient deux épées - une longue et une courte... Une telle paire s'appelait Daisho(lit. "plus grand et plus petit") et se composait de Daito ("plus grande épée"), nous l'appellerons Katana, qui était l'arme principale des samouraïs, et Seto ("plus petite épée"), dans le futur Wakazashi, qui servait d'arme de rechange ou d'appoint.utilisée au corps à corps, pour trancher la tête ou le hara-kiri, si le samouraï n'avait pas de poignard Kusungobu ou Tanto spécialement conçu. Si le port de la grande épée Katana n'était autorisé qu'aux guerriers des samouraïs et des aristocrates, alors Wakazashi avait le droit d'être porté aussi bien par les artisans que par les marchands.

Kusungobu - Dague de mêlée

Alors la longue épée s'appelait Daito (Katana)- 95-120 cm, court - Seto (Wakazashi)- 50-70 cm Le manche du Katana est généralement conçu pour 3,5 poings, Wakazashi - pour 1,5. La largeur de la lame des deux épées est d'environ 3 cm, l'épaisseur du dos est de 5 mm, tandis que la lame est tranchante comme un rasoir. Le manche est généralement recouvert de peau de requin ou enveloppé de telle manière qu'il ne glisse pas dans les mains. Le poids du Katana est d'environ 4 kg. La garde des deux épées était petite, ne couvrait que légèrement la main, avait une forme ronde, en pétales ou à multiples facettes. On l'appelait "tsuba".

Katana et d'autres épées japonaises ont été conservés sur un support spécial - Katanakake.

Le katana a plusieurs variétés, l'une d'entre elles est le Ko-katana (kokatana) - une variante du katana court qui est inclus avec le katana dans l'ensemble habituel d'armes de mêlée des samouraïs. Le manche du kokatan est droit sans arc, la lame est légèrement recourbée. Le spécimen décrit dans la littérature nationale a une longueur de 690 mm, une longueur de lame de 520 mm.

Kokatana est une variété de katana

Le katana était attaché à la ceinture ou derrière le dos. Attaché avec une corde spéciale Sageo, cette corde pouvait également être utilisée pour attacher l'ennemi. Pour porter le katana derrière le dos, des gaines spéciales ont été utilisées (Watarimaki est la partie de la gaine d'une arme japonaise qui touche le dos lorsqu'elle est portée). Il y a un manchon sur le fourreau - un anneau qui entoure le fourreau, avec lequel il est attaché à une ceinture d'épée ou à une ceinture.

Le katana est le type le plus moderne et le plus parfait des armes blanches japonaises, sa production a été améliorée pendant des siècles, les prédécesseurs du katana étaient :

Tati - une épée courante au Japon du Xe au XVIIe siècle, de longueur égale au Katana. Bien que les épées Katana aient également une courbure de lame décente, elle est généralement moins courbée que Tachi. Leur finition extérieure diffère également. Elle est beaucoup plus simple et stricte que celle de Tati. A une tsuba ronde. Tachi était généralement porté avec la lame vers le bas, associé au kosigatana.

Tanto - petite épée de samouraï.

Kozuka - Couteau de combat japonais utilisé comme arme de corps à corps ou de lancer. Dans la vie de tous les jours, il jouait le rôle d'un couteau de ménage.

Ta-chi - une épée à un seul tranchant de petite courbure, portée derrière le dos. Longueur totale 710 mm.

En plus du Daisé, le samouraï pouvait aussi porter Nodachi - "l'épée des champs" avec une lame de plus d'un mètre de long et une longueur totale d'environ 1,5 mètre, sa longueur atteint parfois trois mètres ! Plusieurs samouraïs brandissaient une telle épée à la fois, et sa seule utilité était la défaite des troupes montées.

Nodachi

Katana est l'épée la plus puissante du monde

La technologie de production du katana est très complexe - traitement spécial de l'acier, forgeage multicouche (multiple), durcissement, etc. Katana est l'épée la plus puissante au monde, elle est capable de couper des matériaux de presque toutes les duretés, que ce soit de la viande, des os, le fer. Les maîtres qui connaissaient l'art de combattre un katana dans une bataille avec un guerrier armé d'une épée européenne ordinaire pouvaient couper cette épée en deux, la puissance de la frappe du samouraï et l'acier du katana permettaient de le faire (Monuchi est un partie de la lame d'une arme à lame japonaise, qui représente le coup principal).

Avec un katana, il était tout aussi facile de poignarder et de hacher. Le long manche vous permet de manœuvrer activement l'épée. Dans ce cas, la prise principale est la position où l'extrémité de la poignée repose contre le milieu de la paume et la main droite la tient près de la garde. Le mouvement simultané des deux mains permet à l'épée de décrire une large gamme sans trop d'effort. Le Katana et l'épée européenne droite du chevalier pèsent beaucoup, mais les principes de leurs coups tranchants sont complètement différents. La plupart des coups sont délivrés dans un plan vertical. Il n'y a presque pas de division en « grève de bloc » acceptée en Europe. Il y a des coups de renversement aux bras ou aux armes de l'ennemi, projetant son arme hors de la ligne d'attaque et permettant d'infliger un coup frappant à l'ennemi à l'étape suivante.

Faiblesses Katana

Parlant des particularités de la technologie de fabrication d'une épée de samouraï, il convient de noter les faiblesses de ce processus, à savoir, acquérir une plus grande dureté et puissance le long de l'axe de la lame, ce type d'épée est plus vulnérable s'il est frappé sur son côté plat . Avec un tel coup, vous pouvez battre le Katana même avec une courte masse (ou des nunchakus d'Okinawa, qui étaient spécialement utilisés pour casser les épées de samouraï). Et si l'épée européenne se brise généralement à une distance de la paume ou de deux doigts de la garde, alors l'épée japonaise - à une distance de 1/3 ou 1/2 de la longueur de la lame de la garde.

Oui, les histoires où Katana coupait du métal sont également vraies. C'est possible! Il est documenté, lorsque le maître frappe avec une telle lame, la vitesse de la pointe de l'épée (Kisaki) dépassait la vitesse du son... Et si nous prenons en compte le fait que les épées Katana sont l'une des plus durables au monde, alors la conclusion s'impose.

Tati - une épée de longueur égale à Katana

Tachi à épée longue japonaise. Le motif de jamon ondulé sur la lame est clairement visible.

Les plus anciens katanas faits à la main (le fourreau du katana était également décoré d'ornements) sont avant tout appréciés et transmis de génération en génération en tant qu'héritage familial. De tels katanas sont très chers, surtout si vous pouvez y voir Mei - une marque portant le nom du maître et l'année de fabrication sur la tige d'une arme à lame japonaise - de n'importe quel maître célèbre.

De nombreux armuriers de différents pays ont essayé de copier le katana, à la suite de quoi des épées célèbres telles que: Trois - une épée tibétaine copiant une épée de samouraï; Taijinjian (épée chinoise de la grande limite) est un type de jian ; Épée coréenne, le nom japonais du katana aux VIIe-XIIIe siècles ; etc. Mais, le vrai katana ne se trouve qu'au Japon, et si un katana n'est pas fabriqué au Japon, ce n'est plus un katana !

Composants d'un katana :

Une parure attenante à la tsuba, un anneau qui renforce la poignée (pochette) - Fuchi,
Cordon - Ito,
Lame - Kami,
Anneau supérieur (tête) du manche - Kashira,
Entrée de la gaine - Koiguchi,
Fin du fourreau - Kojiri,
Cravate Boutonnière - Kurikata,
Coin en bambou pour fixer la lame dans le manche - Mekugi,
Décoration sur le manche sous (ou au dessus) la tresse - Menuki,
Shank - Nakago,
Cordes - Sageo,
Cuir galuchat sur la poignée - Idem,
Fourreau - Saya,
Joint entre garde et bague (rondelle) - Seppa,
Marteau d'épée - Tetsu,
Lame - Tosin,
Garde - Tsuba,
Poignée - Tsuka,
Tresse - Tsukamaki,
Pochette pour fixer une épée dans un fourreau - Habaki.

Épée courte japonaise wakizashi. Lame et épée au fourreau.

Wakizashi est une courte épée japonaise traditionnelle.

Principalement utilisé par les samouraïs et porté à la ceinture. La longueur de la lame est de 30 cm à 61 cm. La longueur totale est de 50 à 80 cm. Wakizashi a la forme d'un katana. Il était porté avec un katana, également branché à la ceinture avec la lame vers le haut.

Dans une paire de daish (les deux épées principales d'un samouraï : longue et courte), le wakizashi était utilisé comme une épée courte (shoto).

Les samouraïs utilisaient le wakizashi comme une arme lorsque le katana n'était pas disponible ou applicable. Au début de l'histoire du Japon, la petite épée tanto était portée à la place du wakizashi. Et aussi lorsque les samouraïs portaient une armure, le tachi et le tanto étaient généralement utilisés à la place du katana et du wakizashi. En entrant dans la pièce, le guerrier a laissé le katana avec le serviteur ou sur le katanakake. Wakizashi était toujours transporté et n'était retiré que si le samouraï restait longtemps. Les bushi qualifiaient souvent cette épée de « gardienne de leur honneur ». Certaines écoles d'escrime enseignaient à utiliser à la fois le katana et le wakizashi.

Contrairement au katana, que seuls les samouraïs pouvaient porter, le wakizashi était autorisé pour les marchands et les artisans. Ils utilisaient cette épée comme une arme à part entière, car de par leur statut, ils n'avaient pas le droit de porter un katana.

Classification plus correcte : Il est quelque peu conditionnellement possible de classer les armes selon la longueur de la lame. "Tanto" doit avoir une lame d'au moins 30 cm et d'au plus 40 cm, "wakizashi" - de 41 à 60 cm, "katana" - de 61 à 75 cm, "tachi" - de 75 à 90 cm. " Odachi" de 3 shaku 90,9 cm. Le plus grand odachi qui a survécu à ce jour mesure 3 m 77 cm de long.

De nombreux arts martiaux ont été inventés au Japon. Beaucoup d'entre eux nécessitent le maniement d'armes de mêlée. Les samouraïs viennent immédiatement à l'esprit - des guerriers qui ont combattu principalement de cette manière. Et aujourd'hui, l'escrime avec une épée japonaise est assez populaire, surtout dans le pays où cet art est apparu.

Mais à la question : « Quel est le nom de l'épée japonaise ? - il ne peut y avoir de réponse définitive. Cependant, si vous le demandez à une personne qui ne le sait pas, la réponse sera dans la plupart des cas : "Katana". Ce n'est pas tout à fait vrai - l'épée japonaise ne peut pas être limitée à un seul nom. Il faut comprendre qu'il existe un grand nombre de représentants de cette arme froide. Les types d'épées japonaises peuvent être énumérés depuis longtemps, il en existe des dizaines, ci-dessous seront les plus célèbres d'entre eux.

Fabrication

La tradition de l'art de l'escrime remonte à un passé lointain, à l'époque des samouraïs. L'épée japonaise est une arme dangereuse. La fabriquer est toute une science qui se transmet de maître en maître. Bien sûr, il est presque impossible de parler pleinement de la façon dont un véritable travail est créé entre les mains des forgerons, chacun utilise une technique différente et des ajouts et astuces spéciaux. Cependant, en général, tout le monde adhère à ce qui suit.

L'utilisation d'acier multicouche à teneur en carbone contrôlée est obligatoire. Cela donne à l'épée une flexibilité et une force spéciales en même temps. L'acier affiné est affiné à haute température, le fer devient pur.

Sori

Absolument toutes les épées japonaises ont une courbure caractéristique appelée sori. Il peut être réalisé en différentes versions. L'évolution séculaire de ce type d'arme froide, et en même temps l'équipement du samouraï, a permis de trouver une option presque idéale.

L'épée est une extension du bras et le bras de l'épéiste est presque toujours légèrement plié, de sorte que l'arme a également une courbure. Tout est simple, mais en même temps c'est sage. Sori est dû en partie à un traitement spécial qui utilise des températures énormes. Le durcissement n'est pas uniforme, mais zonal, certaines parties de l'épée sont exposées à un impact beaucoup plus important. Soit dit en passant, en Europe, les maîtres n'utilisaient que cette méthode. Après toutes les procédures, l'épée japonaise a une dureté différente, la lame est de 60 unités selon Rockwell et le verso n'est que de 40 unités. Quel est le nom de l'épée japonaise ?

Bokken

Pour commencer, il convient d'identifier la plus simple de toutes les épées japonaises. Le Bokken est une arme en bois, il est utilisé à l'entraînement, car il est difficile de leur infliger des blessures graves, seuls les maîtres de l'art sont capables de les tuer. Par exemple, vous pouvez désigner l'aïkido. L'épée est créée à partir de différentes essences de bois : chêne, hêtre et charme. Ils sont originaires du Japon et sont assez durables, le choix est donc clair. Pour la conservation et l'apparence, on utilise souvent de la résine ou du vernis. La longueur du bokken est d'environ 1 m, le manche est de 25 cm, la lame est de 75 cm.

Les armes doivent être suffisamment solides, donc la fabrication demande également des compétences. Bokken résiste aux coups puissants avec la même épée et avec un jo, une perche en bois. Le plus dangereux est la pointe, qui peut gravement nuire.

Comme mentionné, le professionnel est capable de porter un coup fatal à l'aide d'une épée japonaise en bois. Par exemple, il suffit de prendre l'épéiste Miyamoto Musashi, qui utilisait souvent une épée en bois dans les combats, le plus souvent la bataille se terminait par la mort de l'ennemi. Par conséquent, au Japon, ils ont un grand respect non seulement pour les vraies lames, mais aussi pour le bokken. Par exemple, en entrant dans l'avion, il doit être enregistré comme bagage. Et si vous n'utilisez pas de couverture, cela équivaut à porter une arme froide. Cette épée japonaise est dangereuse. Le nom peut être appliqué à toutes les épées en bois.

Fait intéressant, il existe trois types d'épées en bois : mâle, femelle et d'entraînement. Cependant, ne pensez pas que seul le beau sexe utilise le second. La femelle est la plus populaire, car elle a une courbure et une légèreté particulières. Homme - avec une lame épaisse et une simplicité. L'entraînement imite une lame d'acier, la lame a un épaississement particulièrement important, impliquant le poids du fer. Quels sont les autres types d'épées japonaises ?

Daisho

Le nom se traduit littéralement par "grand-petit". C'est l'arme principale du samouraï. L'épée longue est appelée daito. Sa longueur est d'environ 66 cm.Une courte épée japonaise (poignard) est un ensemble (33-66 cm), qui sert d'arme secondaire d'un samouraï. Mais c'est une erreur de croire que ce sont les noms de certaines épées. Tout au long de l'histoire, le bundle a changé, différents types ont été utilisés. Par exemple, jusqu'au début de la période Muromachi, le tachi était utilisé comme une longue épée. Ensuite, il a été supplanté par un katana, qui était porté dans un fourreau, fixé avec un ruban. Si un poignard (épée courte) de tanto était utilisé avec du tachi, alors le wakizashi - des épées japonaises, dont une photo peut être vue ci-dessous, était généralement prise avec.

En Europe et en Russie, on pense que le katana est une longue épée, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Il l'est depuis longtemps, mais son utilisation est une question de goût. Il est intéressant de noter qu'au Japon, seul l'usage du daish par les samouraïs était strictement observé. Les chefs militaires et les shoguns vénéraient sacrément cette règle et promulguaient les décrets appropriés. Les samouraïs eux-mêmes traitaient les armes avec une inquiétude particulière, ils les gardaient près d'eux même pendant le sommeil. L'épée longue a été retirée à l'entrée de la maison, et la courte était toujours avec vous.

D'autres classes de la société n'étaient pas autorisées à utiliser le daish, mais elles pouvaient les prendre séparément. Un tas d'épées était la partie principale du costume d'un samouraï. C'était elle qui était la confirmation de l'appartenance de classe. Dès leur plus jeune âge, les guerriers apprenaient à bien prendre soin des armes de leur maître.

Katana

Et enfin, peut-être la plus populaire des meilleures épées japonaises. Katana en langage moderne désigne absolument tout représentant de ce type d'arme. Comme mentionné ci-dessus, il était utilisé par les samouraïs comme une longue épée, le plus souvent il est associé au wakaji. Les armes sont toujours gainées afin d'éviter les blessures accidentelles aux autres et à soi-même. Fait intéressant, l'angle auquel le katana est généralement placé sur la ceinture vous permet de cacher sa vraie longueur du reste. Le moyen astucieux et simple remonte à la période Sengoku. À cette époque, les armes n'étaient plus une nécessité, elles étaient davantage utilisées pour des raisons de tradition.

Fabrication

Comme toute épée japonaise, le katana a un design complexe. Le processus de fabrication peut prendre plusieurs mois, mais une véritable œuvre d'art en sort. Tout d'abord, les morceaux d'acier, empilés, sont versés avec une solution d'argile et d'eau, et également saupoudrés de cendres. Cela est nécessaire pour que le laitier qui se forme pendant le processus de fusion soit absorbé. Une fois l'acier chauffé au rouge, les pièces sont assemblées.

Après cela, le processus le plus difficile commence - le forgeage. Les pièces sont aplaties et pliées à plusieurs reprises, permettant ainsi au carbone d'être uniformément réparti sur la pièce. Si vous le pliez 10 fois, vous obtenez 1024 couches. Et ce n'est pas la limite. Pourquoi est-ce nécessaire ? Pour que la dureté de la lame soit la même. S'il existe des différences significatives, alors dans des conditions de charges lourdes, la probabilité de rupture est élevée. Le forgeage dure plusieurs jours, pendant lesquels les couches atteignent un nombre vraiment important. La structure de la lame est créée par la composition des bandes métalliques. C'est son apparence initiale, plus tard il fera partie de l'épée.

La même couche d'argile est appliquée pour éviter l'oxydation. Puis le durcissement commence. L'épée est chauffée à une certaine température, qui dépend du type de métal. Ensuite, un refroidissement instantané se produit. Le tranchant devient dur. Puis le travail final est effectué : affûtage, polissage. Le maître travaille soigneusement la lame pendant longtemps. A la fin, lorsque les bords sont plats, il travaille avec de petites pierres qu'il maintient avec un ou deux doigts, certains à l'aide de planches. Aujourd'hui, la gravure est devenue populaire, qui représente généralement des scènes avec des thèmes bouddhistes. Le manche est en cours de travail, ce qui prend encore quelques jours, et le katana est prêt. Cette épée japonaise est dangereuse. Le nom peut être attribué à un grand nombre de représentants qui diffèrent les uns des autres.

Voir

Les vraies épées japonaises doivent non seulement avoir une lame tranchante et une force, mais aussi une durabilité. Ils ne doivent pas casser avec des coups violents et se passer d'affûtage pendant longtemps. Le carbone donne de la dureté, mais en même temps l'épée perd de son élasticité, ce qui la rend cassante. Les forgerons au Japon ont inventé diverses formes qui pourraient fournir à la fois élasticité et résilience.

En fin de compte, il a été décidé que la superposition résout le problème. La technique traditionnelle consiste à fabriquer le noyau de la lame en acier doux. Le reste des couches est élastique. Diverses combinaisons et méthodes aident à créer une telle épée japonaise. Une lame de guerre doit être confortable pour un guerrier spécifique. De plus, le forgeron peut changer le type d'acier, ce qui affecte grandement l'ensemble de l'épée. En général, les katanas peuvent être très différents les uns des autres pour les raisons ci-dessus.

En raison de la difficulté de fabrication, les conceptions des pales coûtent différemment. Par exemple, la moins chère implique l'utilisation d'une seule nuance d'acier. Habituellement utilisé pour créer du tanto. Mais le kitae suceur est la structure la plus complexe, il comporte sept couches d'acier. L'œuvre exemplaire créée avec son application est une œuvre d'art. L'un des premiers à utiliser des kitae suceurs fut le forgeron Masamune.

Dans la maison et dans la rue

Comme vous le savez, il existe au Japon un grand nombre de traditions, dont beaucoup sont directement liées aux armes blanches. Par exemple, en entrant dans une maison, un guerrier n'enlevait jamais une courte épée de samouraï japonaise. Wakaji resta dans le fourreau pour rappeler la vigilance de l'invité. C'était différent avec le katana (épée longue). Le samouraï le tenait dans sa main gauche s'il craignait pour sa propre vie. En signe de confiance, il pouvait le déplacer vers la droite. Lorsque le guerrier s'assit, il ne se sépara pas non plus de ses épées.

Dans la rue, un samouraï portait un katana dans un fourreau appelé sai. La monture de l'épée s'appelait koshirae. Si nécessaire, le guerrier ne s'est pas du tout séparé du katana. Cependant, en temps de paix, l'épée longue était laissée à la maison. Là, il a été conservé dans un montage spécial de shirasaya, créé à partir de bois de magnolia non traité. Elle a pu protéger la lame de la corrosion.

Si nous comparons le katana avec ses homologues russes, il ressemble surtout à un damier. Cependant, grâce à la longue poignée, le premier peut être utilisé à deux mains, ce qui est une particularité. Une propriété utile du katana est qu'avec son aide, il est également facile de donner des coups perçants, car la courbure de la lame est petite et la lame est tranchante.

Résistant

Le katana était toujours porté à gauche du corps dans une gaine. La ceinture obi sécurise l'épée en toute sécurité et l'empêche de tomber. Dans la société, la lame doit toujours être plus haute que le manche. C'est une tradition, pas une nécessité militaire. Mais dans les conflits armés, un samouraï tenait un katana dans sa main gauche, c'est-à-dire en état d'alerte. En signe de confiance, comme déjà mentionné, l'arme est passée dans la main droite. L'épée japonaise katana a supplanté le tachi à la fin du 14ème siècle.

Habituellement, tout le monde choisissait une poignée décorée d'éléments décoratifs, et personne n'en choisissait une moche et non traitée. Cependant, à la fin du 19ème siècle au Japon, il était interdit de porter des épées, toutes sauf celles en bois. Et le manche brut a commencé à gagner en popularité, car la lame n'était pas visible dans le fourreau et l'épée pouvait être confondue avec un bokken. En Russie, le katana est caractérisé comme un sabre à deux mains avec une lame de plus de 60 cm.

Cependant, non seulement le katana était utilisé par les samouraïs. Il existe des types d'épées japonaises moins connus et populaires. Il est écrit à leur sujet ci-dessous.

Vikazashi

Il s'agit d'une courte épée japonaise. Le type traditionnel d'arme froide était très populaire parmi les samouraïs. Souvent, il était porté avec un katana. La longueur de la lame en fait en fait non pas une épée, mais plutôt un poignard, elle mesure environ 30-60 cm.L'ensemble du wakizashi mesurait environ 50-80 cm, selon l'indicateur précédent. La petite courbure le faisait ressembler à un katana. L'affûtage était unilatéral, comme la plupart des épées japonaises. Le renflement est beaucoup plus grand que celui du katana, les objets mous ont donc été coupés plus fortement. Une caractéristique distinctive est la poignée carrée.

Wakizashi était très populaire, de nombreuses écoles d'escrime ont appris à leurs élèves à l'utiliser et le katana en même temps. L'épée était appelée la gardienne de son honneur et était traitée avec un respect particulier.

Cependant, le principal avantage du katana était le port gratuit du wakizashi pour absolument tout le monde. Si seulement les samouraïs avaient le droit d'utiliser une longue épée, une courte était souvent prise par les artisans, les ouvriers, les marchands et autres. En raison de la longueur considérable du wakizashi, il était souvent utilisé comme une arme à part entière.

Tati

Le long sabre japonais, qui a été supplanté par le katana, était très populaire à l'époque. Les différences fondamentales entre eux pouvaient être identifiées même au stade de la création de la lame - une conception différente a été utilisée. Katana a de bien meilleures performances, cependant, tachi mérite l'attention. Il était de coutume de porter une longue épée avec la lame baissée ; un bandage spécial était attaché à sa ceinture. Le fourreau était généralement enveloppé pour éviter tout dommage. Si le katana faisait partie des vêtements civils, alors le tachi était exclusivement militaire. Une épée tanto était associée à lui. En outre, le tachi était souvent utilisé comme arme de cérémonie lors de divers événements et dans les cours des shoguns et des empereurs (les premiers peuvent également être appelés princes).

Par rapport au même katana, la lame du tati est plus courbée et aussi plus longue, environ 75 cm.Le katana est droit et relativement court. La poignée du tachi, comme l'épée elle-même, est plutôt incurvée, ce qui est le principal côté distinctif.

Tachi avait aussi un deuxième nom - Daito. En Europe, il est généralement prononcé « daikatana ». Erreur due à une mauvaise lecture des hiéroglyphes.

Tanto

Associé à tati était une épée courte, qui pourrait également être attribuée à des poignards. Tanto est une phrase, donc au Japon il n'est pas considéré comme un couteau. Il y a aussi une autre raison. Tanto a été utilisé comme une arme. Cependant, le couteau kozuka était porté dans le même fourreau. La longueur de la lame était comprise entre 15 et 30 cm.Le plus souvent, la lame était unilatérale, mais parfois des lames à double tranchant étaient créées, mais à titre exceptionnel.

Fait intéressant, le wakizashi, le katana et le tanto sont les mêmes épées, ne différant que par la longueur. Il y avait un type de yoroi-doshi qui avait une lame à trois tranchants. Il était nécessaire de percer l'armure. Tanto n'était pas interdit aux gens ordinaires, donc non seulement les samouraïs le portaient, mais aussi les médecins, les commerçants et autres. En théorie, un tanto, comme toute épée courte, est un poignard. Une autre variété était le kaiken, qui était plus court. Il était le plus souvent porté par les femmes de la haute société dans une ceinture obi et utilisé pour l'autodéfense. Tanto n'a pas disparu, il est resté dans les cérémonies traditionnelles des mariages royaux. Et certains samouraïs le portaient à la place du wakizashi en conjonction avec un katana.

Odachi

En plus des types d'épée longue ci-dessus, il y en avait des moins connus et communs. L'un d'eux est odati. Le terme est souvent confondu avec nodachi, qui est décrit ci-dessous, mais ce sont deux épées différentes.

Littéralement, odachi se traduit par "grande épée". En effet, la longueur de sa lame dépasse 90,9 cm, mais il n'y a pas de définition exacte, ce qui est observé chez d'autres espèces. En fait, toute épée qui dépasse la taille ci-dessus peut être appelée un odachi. La longueur est d'environ 1,6 m, bien qu'elle la dépasse souvent, le manche de l'épée japonaise était considérable.

Les épées n'ont pas été utilisées depuis la guerre d'Osaka-Natsuno-Jin en 1615. Après elle, une loi spéciale a été promulguée interdisant l'utilisation d'armes blanches d'une certaine longueur. Malheureusement, aujourd'hui, il n'y a qu'une maigre quantité d'odachi. La raison en est que les propriétaires ont coupé leurs propres armes blanches afin de se conformer aux normes. Après l'interdiction, les épées ont été utilisées comme cadeaux car elles étaient très précieuses. C'est devenu leur objectif. Le coût élevé était dû au fait que la fabrication était extrêmement difficile.

Nodachi

Littéralement, le nom signifie une épée de champ. Nodachi, comme l'odachi, était de grande longueur. A cause d'elle, la création était difficile. L'épée était portée derrière le dos, car seule cette méthode était possible. Nodachi ne s'est pas répandu précisément en raison de la complexité de la fabrication. De plus, il exigeait également des compétences au combat. La technique complexe de possession était due à sa grande taille et son poids énorme. Il était presque impossible de saisir une épée par derrière dans le feu de l'action. Mais où, alors, a-t-il été utilisé ?

Peut-être que la meilleure application était de combattre les cavaliers. La longue longueur et l'extrémité pointue ont permis d'utiliser le nodachi comme une lance, de plus, frappant à la fois une personne et un cheval. De plus, l'épée était assez efficace pour infliger des dégâts à plusieurs cibles à la fois. Mais pour le combat rapproché, le nodachi est totalement inadapté. Les samouraïs, si nécessaire, jetaient l'épée et prenaient un katana ou un tachi plus confortable dans leurs mains.

Kodachi

Le nom se traduit par "petit tati". Le Kodachi est une arme tranchante japonaise qui ne peut être attribuée ni à des épées longues ni à des épées courtes. C'est plutôt quelque chose entre les deux. En raison de sa taille, il peut être facilement et rapidement arraché et parfaitement clôturé. La polyvalence de l'épée, de par sa taille, a permis de l'utiliser en combat rapproché, où les mouvements sont contraints et à distance.

Kodachi est le meilleur comparé au wakizashi. Bien que leurs lames soient très différentes (la première en a une plus large), la technique est similaire. Les longueurs de l'un et de l'autre sont également similaires. Kodachi était autorisé à être porté par tout le monde, car il ne pouvait pas se référer à de longues épées. Il est souvent confondu avec le wakizashi pour les raisons décrites ci-dessus. Kodachi était porté comme tachi, c'est-à-dire avec une courbure vers le bas. Le samouraï qui l'a utilisé n'a pas pris une seconde arme de mêlée dans le daishho en raison de sa polyvalence. L'épée de combat japonaise n'était pas requise dans un paquet.

Au Japon, un grand nombre d'épées ont été créées, pour lesquelles il n'y avait pas de définition précise. Certains, petits, pourraient être portés par tout le monde. Le samouraï choisissait généralement les types d'épées qu'il utilisait dans un tas de daisho. Les épées se sont repoussées, car les nouvelles avaient de meilleures caractéristiques, le tachi et le katana en sont un excellent exemple. Hautement conçues par de grands artisans, ces épées étaient de véritables œuvres d'art.