Selon les dernières estimations, en 2017, il y a 251 pays dans le monde. Tous diffèrent les uns des autres par la taille, le nombre d'habitants et leur nationalité, la forme de gouvernement et le degré de développement. Mais l'une des caractéristiques les plus importantes de l'État, dont dépend tout le mode de vie de la population, est le régime politique. C'est lui qui détermine les méthodes et les formes de gouvernement qui domineront le pays.

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Il n'y a que trois régimes politiques principaux :

• Le régime totalitaire, qu'on appelle aussi totalitarisme, c'est que l'état contrôle toutes les sphères de la vie. Les autorités comptent sur la force, toute opposition est interdite et le chef est exalté.
• Un régime autoritaire se caractérise par une règle de pouvoir un peu plus « soft ». À la barre se trouve un groupe de personnes ou une personne qui a un pouvoir illimité, mais en même temps, certaines libertés civiles et économiques des citoyens sont déjà autorisées. L'autoritarisme est une forme atténuée d'un régime totalitaire.

Le régime politique le plus répandu dans le monde, suivi par de nombreux États, est la démocratie. . En premier lieu dans ce mode sont placés la liberté et les droits des citoyens. En bref, le principe fondamental de la démocratie est que la société se voit accorder un grand nombre de libertés et de droits, y compris le droit de participer pleinement à la vie de l'État.

Signes de démocratie

Chacun des régimes politiques a des signes, des traits distinctifs, qui sont leur essence. Le gouvernement démocratique ne fait pas exception. Elle présente plusieurs caractéristiques qui la distinguent des autres modes de gouvernement et qui définissent ce qu'est la démocratie.

• Le mot lui-même signifie le pouvoir du peuple. C'est les gens qui sont avec elle principale et unique source d'énergie.
• Le peuple élit des représentants du pouvoir - des députés. La société le fait d'une seule manière - des élections équitables, ouvertes et libres.
• Le pouvoir ne se choisit pas une fois pour toutes : un trait distinctif de la démocratie est que les députés sont élus pour un certain et pas très long terme, après quoi les élections auront lieu à nouveau.
• L'égalité des droits pour toute personne est une autre caractéristique de ce régime. Chaque individu a des droits qu'elle peut défendre avec l'aide de mécanismes indépendants - les tribunaux.
• L'ensemble de la structure de l'État, l'ensemble de l'appareil d'État n'est pas concentré dans un groupe restreint de personnes - il est divisé en branches du pouvoir : législatif, judiciaire et exécutif.
• Si sous le totalitarisme, l'opposition a été supprimée et détruite par tous les moyens, alors la démocratie en la matière diffère radicalement - l'opposition est libre exprime son mécontentement, organise des marches, des manifestations politiques, des rassemblements et d'autres formes de protestation et de désaccord.
• Les médias indépendants de l'État, qui parlent librement de ce qui se passe dans le pays, sont la base d'une structure démocratique.

Toute l'essence de la démocratie réside dans le pouvoir du peuple - vote, référendums, manifestations, dans lesquels la société exprime ses revendications, ses préférences, ses désaccords, etc.

Important! La démocratie ne garantit pas les droits et libertés d'absolument tous les citoyens. Par exemple, une personne qui a violé une loi devra être punie sous forme de restriction de ces mêmes droits et libertés.

Formes de démocratie

Il existe deux formes de ce régime politique : la démocratie directe et la démocratie représentative. Quelle est la différence? Essayons de comprendre.

Les principales caractéristiques distinctives résident dans leur nom. La forme directe de la démocratie se caractérise par le fait que le gouvernement, c'est-à-dire le pouvoir, s'exerce directement par les personnes par des votes et des référendums.

Pour une meilleure compréhension, donnons un exemple: dans l'état, il a été proposé d'adopter une certaine loi. Afin de décider si cette loi sera adoptée, un référendum est organisé dans lequel tous ceux qui veulent voter pour ou contre l'adoption d'un nouveau projet de loi. De cette manière ou de manières similaires, les questions les plus importantes sont résolues en démocratie directe.

La démocratie représentative est fondamentalement différente. L'exemple précédent avec un nouveau projet de loi fonctionnerait aussi : les députés qui ont été élus par le peuple par élections libres et équitables.

La principale différence semble être claire, mais chacune des formes a ses avantages et ses inconvénients : les gens, sous la domination de la première forme, prennent leurs propres décisions, mais tous ne connaissent pas bien la jurisprudence, les lois, toutes les les subtilités et les nuances de tels cas. Avec la deuxième forme le pouvoir du peuple est limité, car il choisit ceux qui prendront les décisions, et ne les prend pas lui-même. Dans ce cas, il peut y avoir beaucoup d'insatisfaits.

Fonctions de la démocratie

Toute méthode de gouvernement remplit certaines fonctions pour l'existence normale du pays et sa prospérité. La démocratie a plusieurs objectifs :

• La première et la plus importante est la fonction de protection. La société d'un État développé moderne reçoit des garanties de sécurité, de respect des lois, de protection de la dignité, de l'honneur, des droits et libertés de tout citoyen.
• L'organisation et la formation de l'État en tant qu'appareil, en tant que système d'autorités centrales et d'organes d'autonomie locale par le biais d'élections équitables et libres, sont assurées par la fonction constituante.
• La fonction organisationnelle-politique assure que les gens sont source unique et permanente de pouvoir.
• La fonction de régulation assure le bon fonctionnement de tous les sujets nécessaires pour garantir les droits et libertés des citoyens.

Ce n'est que lorsque toutes les fonctions décrites sont remplies que l'on peut dire qu'un régime démocratique prévaut dans l'État.

Avantages et inconvénients de la démocratie

Chaque mode reflète à la fois les côtés positifs et négatifs, car il n'y a pas d'options idéales. Avec tous les progrès qu'apporte la démocratie, elle a des inconvénients qui affectent d'une manière ou d'une autre la vie de la société.

avantages	Les moins
Cette forme d'organisation assure un bon contrôle des fonctionnaires et des institutions démocratiques.	Un très grand nombre de citoyens adhèrent à une position neutre et indifférente, c'est-à-dire qu'ils n'ont aucun désir de participer à la vie politique de l'État.
La démocratie prévient et réprime de toutes les manières possibles les abus de pouvoir des fonctionnaires et de tout fonctionnaire.	Combien de personnes - autant d'opinions. Cette règle dans les grands États rend parfois très difficile la prise de la bonne et unique décision.
Avec cet appareil, la voix de chacun ne sera pas seulement entendue, elle sera prise en compte dans la prise de toute décision.	Le vrai pouvoir n'appartiendra probablement pas au peuple, puisque toutes les décisions sont prises par des représentants élus.
Dans la grande majorité des pays où règne une véritable démocratie, il existe une prospérité stable dans toutes les sphères de la société, de la culture et du développement au pouvoir militaire.	La bureaucratie fleurit le plus souvent dans les pays démocratiques.

Avec tous ces désavantages assez importants qui apparaissent sous la démocratie, les avantages ont un effet positif beaucoup plus important sur la vie de la société.

Important! Il ne faut pas oublier qu'à la question de savoir qui sont les démocrates, il ne faut pas répondre qu'ils sont des résidents de pays dotés d'un tel régime. Les démocrates sont des partisans de la direction politique, défendant les principes de la démocratie.

Démocraties modernes

Pour considérer visuellement l'impact de la démocratie sur la vie de la société, prenons les pays démocratiques qui ont obtenu le plus de succès.

• Suisse est l'un des pays les plus développés économiquement. Ses habitants sont riches, les commodités sont au plus haut niveau et le monde entier est égal à la médecine, à l'éducation et aux autres structures nécessaires en Suisse. La démocratie est le système politique établi ici depuis très longtemps.

• Deuxième plus grand pays du monde Canada, est également l'un des pays les plus développés économiquement au monde. Le PIB par habitant est extrêmement élevé, c'est-à-dire que le niveau de vie de la population est très développé. Ici, les institutions de la démocratie travaillent au bénéfice de la société. De plus, le Canada a un taux de criminalité inhabituellement bas, ainsi qu'un excellent pays.

• Nouvelle-Zélande est situé dans la partie sud-ouest de l'océan Pacifique et est un autre pays démocratique. Une économie très développée, un faible taux de criminalité - tout cela peut se vanter de la Nouvelle-Zélande, où règne la démocratie.

• Grèce n'est pas simplement un autre État doté d'un régime démocratique, mais un État où la démocratie est née. C'est dans la Grèce antique que pour la première fois les citoyens ont été autorisés à élire des « hauts fonctionnaires ». Ce pays fait partie des pays développés avec un PIB en croissance rapide.

Qu'est-ce que la démocratie, ses types, ses avantages et ses inconvénients

Démocratie, exemples de pays

Conclusion

La démocratie fleurit dans de nombreux pays du monde, et dans la plupart d'entre eux amélioration significative de la vie, augmentation du PIB, développement de l'éducation, de la médecine et d'autres sphères de la société. Le régime démocratique est le plus progressiste de tous ceux qui existent, car quoi de plus précieux pour une personne que la vie et sa sécurité, la liberté de choix et la garantie des droits.

DÉMOCRATIE DÉMOCRATIE (du grec. demos - peuple, kratos - pouvoir, conseil) - une forme de gouvernement dans laquelle les citoyens personnellement ou par l'intermédiaire de représentants élus exercent le droit de prendre des décisions (politiques). D. repose sur la reconnaissance du peuple comme source de pouvoir et assume le pouvoir de la majorité, l'égalité des citoyens, l'État de droit, etc. Avec la démocratie directe, les principales décisions sont prises par les électeurs eux-mêmes (par exemple, par le biais de référendums), tandis qu'avec la démocratie représentative, les décisions sont prises par des institutions élues (par exemple, les parlements). La forme de gouvernement, où le pouvoir de la majorité s'exerce dans le cadre de restrictions constitutionnelles qui garantissent à la minorité l'exercice de certains droits individuels ou collectifs (comme, par exemple, la liberté d'expression, de religion, etc.), est appelée libérale ou constitutionnelle, D.
Pour la première fois, une forme démocratique de gouvernement a été établie à Dr. Grèce. Père grec. D. est considéré comme Solon, qui a commencé en 594 av. réforme du gouvernement d'Athènes. Les premières traces écrites du mot "D." trouvé, cependant, que dans les textes de la seconde. étage. 5e s. AVANT JC. (Eschyle, Hérodote). Il a fallu au moins un demi-siècle pour comprendre la nouvelle réalité - la démocratie. La démocratie était absente de la société féodale médiévale, qui n'avait ni État ni société civile au sens moderne. À partir du 17ème siècle. le mode de gouvernement démocratique s'établit progressivement dans les pays développés d'Europe occidentale. Ainsi, en France en 1814, il y avait 100 000 électeurs avec une population de 30 millions. Les femmes n'ont obtenu le droit de vote qu'après la Première Guerre mondiale (en Suisse en 1971). Seulement dans les années 1970. l'âge des plus jeunes électeurs a été ramené à 18 ans.
La définition de la démocratie comme un système social dans lequel le pouvoir est entre les mains du peuple ne satisfaisait ni Platon ni Aristote, qui faisaient la distinction entre une démocratie régie par des lois et une démocratie dépourvue de règles. Dans ce dernier cas, le peuple, c'est-à-dire la majorité, tombant sous l'influence des démagogues, établit son pouvoir illimité sur ceux qui restent dans la minorité. La démocratie purement formelle, non limitée par des exigences substantielles, est capable de conduire à la domination des masses (ochlocratie) et à l'établissement des formes les plus extrêmes d'un système administratif, jusqu'à une société ouvertement totalitaire. On sait qu'Hitler est arrivé au pouvoir en 1933 à la suite d'élections complètement démocratiques. « La démocratie formelle, c'est-à-dire le droit au vote libre, égal et secret en tant que tel n'est nullement une garantie de la liberté, au contraire, plutôt une menace pour celle-ci » (K. Jaspers).
D. signifie le renouvellement périodique du système de pouvoir par la libre expression de la volonté des citoyens réglementée par la loi. La notion de "D." est inextricablement liée au concept de « société civile », qui couvre la sphère de l'auto-manifestation spontanée des individus et des associations bénévoles protégées par la loi et comprend l'ensemble des relations non politiques dans la société. L'État établit des lois qui empêchent l'ingérence directe et la réglementation arbitraire des activités des citoyens par les autorités de l'État. Le principal instrument de retour d'information de la société civile sur l'État est D. Les élections démocratiques des autorités de l'État sont des périodes courtes et régulièrement répétées de domination de la société civile sur l'État, dirigée sur les gestionnaires. Le résultat de cette domination est un État renouvelé, plus en phase avec la société civile.
Le D. à part entière n'est possible que s'il existe une société civile stable capable de l'utiliser comme un outil pour rendre l'État plus conforme aux valeurs que partage la société civile. À son tour, l'existence même de la société civile, guidée dans sa vie par les règles établies par l'État, est stable et productive si la société civile dispose de D. comme moyen décisif d'influencer l'État. Le lien de D. avec une société civile développée est la clé pour comprendre D. et expliquer pourquoi dans les pays où l'État n'a pas la société civile comme contrepoids, D. s'avère inefficace, voire parfois nuisible.
La société est, pour ainsi dire, deux modèles d'interdépendance humaine, qui se chevauchent et s'alternent. La société du premier modèle apparaît comme un système structurel, différencié et souvent hiérarchisé de régulations politiques, juridiques et économiques avec de nombreux types d'évaluations qui séparent les personnes selon le type de « plus » ou de « moins ». La société du deuxième modèle se révèle être une communauté non structurelle ou structurée rudimentaire, indifférenciée de personnalités égales. Les relations structurelles suggérant ouvertement l'inégalité des personnes incluent, en particulier, leurs relations dans les positions, les statuts, les rôles sociaux, etc. À l'opposé de ces relations se trouvent les relations communautaires, ou communautaires, qui supposent l'égalité des personnes et se manifestent particulièrement clairement dans les situations de transition : révolutions, élections (communauté d'électeurs égaux), changement d'emploi (communauté des chômeurs), mouvement dans espace (passagers de transport), etc. .P. Les relations communautaires dominent dans les communautés religieuses, dans les communautés universitaires, dans les rassemblements et manifestations, dans les partis politiques, etc. Les exemples paradigmatiques les plus frappants, pourrait-on dire, de relations communautaires sont les relations d'amis et d'amoureux véritables. Dans les deux cas, les gens entrent dans des relations en tant qu'individus à part entière, égaux les uns aux autres en tout. Les relations structurelles sont parfois appelées verticales, tandis que les relations communautaires sont appelées horizontales. « Toute société - moderne ou traditionnelle, féodale ou capitaliste - est caractérisée par un système de communications et d'échanges interpersonnels, formels et informels. Certains de ces liens sont principalement de nature "horizontale", rassemblant des personnes de statut et d'opportunités égaux. Dr. les liens sont majoritairement « verticaux » et rapprochent des personnes inégales à travers des relations asymétriques de répression et de dépendance. Dans le monde réel, bien sûr, les connexions des deux types sont adjacentes ... »(R. Putnam). Les relations communautaires expriment l'essence profonde d'une personne - l'unité de tous les peuples, leur communauté tribale. Dans un certain sens, elles sont plus fondamentales que les relations structurelles.
La vie sociale est une dynamique complexe et un équilibre instable de « communauté », ou égalité, et de structure, ou inégalité. D. est le principal moyen par lequel la société amène les relations structurelles et communautaires à une relative conformité et à un équilibre temporaire. D., c'est quelques jours et quelques heures où tous les membres de la société deviennent égaux les uns aux autres (en tant qu'électeurs) pour, par leur libre choix, recréer immédiatement, mais peut-être déjà sous une forme modifiée, l'inégalité qui existe constamment entre eux. D. comme une domination périodique à court terme des relations communautaires sur les relations structurelles dans le but de changer et de mettre à jour ces dernières n'est efficace que dans les conditions d'une société individualiste, mais pas collectiviste ( cm. SOCIÉTÉ INDIVIDUALISTE ET SOCIÉTÉ COLLECTIVISTE).
Une société collectiviste n'a pas besoin de recourir à D. pour renouveler sa structure. Même s'il conserve des procédures démocratiques, comme c'était le cas dans une société communiste, D. devient purement formel. La participation aux élections est faite non seulement du droit d'un citoyen, mais aussi de son devoir, le «choix» est proposé d'être fait à partir d'un candidat incontesté, les résultats du vote sont résumés par des personnes autorisées à le faire par l'élite dirigeante, etc. La société nationale-socialiste méprisait généralement D. et n'estimait pas nécessaire d'organiser au moins des élections démocratiques formelles. Le véritable renouvellement de la structure d'une société collectiviste n'est pas effectué par les électeurs ordinaires, mais par l'élite dirigeante, agissant selon ses propres règles. L'équilibre entre les relations structurelles et communautaires est atteint en postulant un monde futur parfait dans lequel les relations communautaires régneront en maître. La société réellement existante, qui se caractérise par une structure particulièrement rigide, est déclarée temporaire et transitoire, juste un seuil imparfait du futur. Le communisme est proclamé comme l'ère de la domination des relations communautaires dans une société communiste, dans la société nationale-socialiste - le futur État purement aryen, qui a gagné tout le nécessaire pour son existence stable ("millénaire"). L'équilibre actuel des relations communautaires et structurelles dans une société collectiviste contribue en partie au soi-disant. D. quotidien : réunions régulières ; manifestations et rassemblements bondés ; les vacances, qui sont extrêmement nombreuses ; les jours d'élection (pas de choix), toujours organisés en jour férié, etc.
D. n'est enraciné ni dans la nature de l'homme, ni dans la nature de la société. Ce n'est ni universel, ni valeur sociale universelle et suppose pour l'efficacité un certain nombre de conditions sociales et de camaraderie. L'une des principales conditions est l'existence d'une société civile stable. Dr. la condition est un état-in légal - un état-in, dans lequel les lois ont la même force pour tous et le changement des lois ne se produit que par des moyens légaux. Un tel état offre à une personne cette protection contre la violence, dans laquelle seule la signification de ses opinions et de sa volonté peut se manifester.
D. suggère, en outre, la possibilité d'une discussion ouverte et sans restriction. Pour que celle-ci soit menée sur la base d'une véritable prise de conscience, la liberté de la presse, la liberté de réunion, la liberté d'expression sont nécessaires. D. requiert également l'existence de partis politiques concurrents. La stabilité de D. est également conférée par ce qu'on peut appeler un mode de vie démocratique : la masse de la population doit constamment avoir conscience de la liberté et avoir conscience du prix qu'elle a gagné. La conscience de la valeur de la liberté doit être complétée par la présence dans la masse de la population de certaines habitudes (ethos) de vivre ensemble, devenant en quelque sorte une propriété évidente de la nature humaine (respect de la loi, tolérance à l'égard des communication, respect des droits d'autrui, attention et volonté d'aider, renoncement à la violence à l'égard des groupes minoritaires, volonté constante de faire des compromis dans les affaires de tous les jours, etc.).
Une autre condition importante pour D. est un niveau suffisamment élevé de développement social et économique de la société. « L'expérience empirique montre qu'une démocratie efficace est un corrélat de la modernisation socio-économique... La protection sociale allège les charges, tant publiques que privées, et améliore le tissu social » (Putnam).
D. présuppose également une constitution écrite ou non écrite qui protège la liberté, les droits de l'homme et l'État de droit contre les empiétements du parti majoritaire temporairement au pouvoir. D. exige la séparation de la politique de l'économie, la division du pouvoir en trois branches et un système judiciaire efficace.
D. existe toujours dans un certain contexte social, ses formes, sa portée et son efficacité changent avec un changement dans ce contexte.

Philosophie : dictionnaire encyclopédique. - M. : Gardariki. Edité par A.A. Ivine. 2004.

LA DÉMOCRATIE ( grec - démocratie, du - peuple et - du pouvoir), une forme d'État-politique. structure de la société, fondée sur la reconnaissance du peuple comme source de pouvoir, sur les principes d'égalité et de liberté. Le terme "D." également utilisé en relation avec l'organisation et les activités otd. politique et institutions sociales par exemple. partie D., production. D. D. comme une forme de politique d'État. Le dispositif est né avec l'émergence de l'État, qui a remplacé l'autonomie tribale et tribale communale primitive. Contrairement aux autres formes Etat dispositif, sous D. le pouvoir de la majorité, l'égalité des citoyens, l'état de droit sont officiellement reconnus, l'élection est effectuée principale autorités de l'État et t. n. Distinguer directement. et présent. D. Dans le premier cas principale les décisions sont prises directement par les électeurs (par exemple sur nar. réunions, par voie de référendums), dans les secondes institutions élues (ex. parlements). Mais dans les conditions d'une société d'exploitation, d'une démocratie les formes et les institutions restent inévitablement limitées et formelles, et à travers D. en tant que forme de l'État, la domination de la classe entre les mains de laquelle se trouvent les moyens de production et le pouvoir politique s'exerce. Puissance. L'historique le plus développé, type D. dans une société d'exploitation - bourgeois D. - est une forme de dictature de la bourgeoisie. Véritablement scientifique La compréhension de D. a d'abord été développée par les classiques du marxisme-léninisme. Analyser l'essentiel bourgeois D., le marxisme-léninisme révèle tout d'abord son contenu de classe, en soulignant que peu importe le degré de développement démocratique. établissements et civil droits, tant qu'il y a propriété privée des moyens de production et exploitation du travail, tout en étant politique. le pouvoir est entre les mains de la bourgeoisie, D. est inévitablement borné et hypocrite. Limité par . à ce qui ne s'applique pas à la chose la plus importante - aux conditions de la vie matérielle des gens, où l'inégalité flagrante et l'exploitation de certaines classes et groupes sociaux par d'autres continuent d'exister ; hypocrite car elle retient toutes les contradictions entre les slogans proclamés et la réalité. Révéler l'essentiel bourgeois D. comme forme de domination de classe des capitalistes, le marxisme-léninisme désigne ch. caractéristique qui le distingue de autres formes d'États exploiteurs : dans la démocratie bourgeoise. Dans la république, le pouvoir du capital ne s'exerce pas directement, mais indirectement. L'existence d'un électorat universel. la loi, le parlement et le gouvernement responsable devant lui, les procès devant jury, le système d'autonomie locale, l'inviolabilité officiellement proclamée de la personne et du domicile, la liberté de la presse et de réunion - tout cela crée l'apparence d'une « autocratie du peuple ». " En fait, pour les démocrates. la coquille cache la puissance du grand capital. Mais caractère de classe limité bourgeois La démocratie ne signifie pas que ses institutions ne peuvent pas être utilisées par la classe ouvrière. Démocratique principes, droits, institutions - le résultat de la lutte nar. poids Peu importe à quel point ils peuvent être limités et formels sous le capitalisme, la classe ouvrière les utilise pour protéger ses intérêts économiques. et politique intérêts, pour l'auto-organisation et l'éducation des masses laborieuses. Bien que sous démocratie Dans une république, l'Etat reste une machine d'oppression d'une classe par une autre, un instrument de la dictature de la bourgeoisie, cela ne veut pas dire cela. que la forme d'oppression est indifférente à la classe ouvrière. Plus le prolétariat conquiert de droits et de libertés, meilleures sont les conditions de son organisation dans révolutionnaire parti pour propager des idées scientifique le communisme et l'inclusion de larges nar. masses dans la lutte contre le pouvoir du capital, plus large est la possibilité d'utiliser la démocratie. institutions capitalistes. États, d'avoir leur propre presse, de solliciter l'élection de leurs représentants dans les organes de l'autonomie locale, d'envoyer des députés au parlement. Par conséquent, la classe ouvrière se bat pour la préservation et le développement de D. Sous conditions moderne révolutionnaire Pendant la période de transition du capitalisme au socialisme, la lutte pour la démocratie devient partie intégrante de la lutte pour le socialisme. Burzh. D. est un énorme progrès par rapport à l'état-politique. organisme Mer-siècle. société. Mais ce fut et reste une forme de domination de classe par la bourgeoisie, qui n'a pas été bien comprise par K. Kautsky et autres dirigeants de la 2e Internationale qui ont défendu l'idée soi-disant. pur D. et qui croyait que sur la base d'un tel D., quel que soit son contenu de classe, le prolétariat est capable de résoudre les défis auxquels il est confronté. révolutionnaire Tâches. Mais l'histoire a réfuté ces notions. Si l'utilisation des travailleurs démocratique. les droits et les institutions menacent réellement d'affecter principaleéconomique intérêts et politique. le pouvoir de la bourgeoisie, celle-ci renonce à la légitimité qu'elle s'est créée, piétine brutalement la démocratie et recourt à la violence directe. Avec l'avènement du régime soviétique état, un nouvel historien est apparu. type D. - socialiste D. Le socialisme revient pour la première fois au concept de D. son vrai sens, remplit la démocratie, les principes d'un contenu réel. Mais cela arrive mais à la suite d'un seul révolutionnaire le transfert du pouvoir à la classe ouvrière et à ses alliés. Formation et développement du socialiste. D. assez longtemps. processus. Principale principes socialistes. la démocratie ont été formulés par K. Marx et F. Engels et sont entrés dans la théorie scientifique communisme dans le cadre de la doctrine du socialiste. Etat. V. I. Lénine a non seulement développé de manière exhaustive cette doctrine, mais a également supervisé directement la construction du socialiste. D. Les principes d'un nouveau type de D. sont devenus une réalité au cours PL. des pays. Socialiste D. est devenu un phénomène établi. Le développement du socialisme D. a trouvé une incarnation détaillée dans la Constitution de l'URSS. Pour le socialiste D. sont caractéristiques Piste. particularités. Être qualitativement nouveau dans son contenu de classe politique. phénomène, il hérite de tout le meilleur de la démocratie. acquis des travailleurs, les adapte aux conditions nouvelles, les renouvelle et les enrichit substantiellement. Parallèlement à la création en utilisant l'héritage du passé, le socialisme crée des principes et des formes de démocratie complètement nouveaux, jusque-là inconnus, et les possibilités pour cela sont inhérentes à la nature même du socialisme. immeuble. Donc, domination des sociétés. la propriété des moyens de production signifie que l'objet de la démocratie. la gestion et le contrôle deviennent l'économie et la culture, couvertes de conditions moderne monopole d'état le capitalisme n'est que partiellement régulé bourgeois Etat. La caractéristique fondamentale du socialisme D. consiste également dans le fait qu'il se développe et s'améliore constamment. Avec la construction d'un socialiste développé. société et à mesure que nous avançons vers le communisme, de nouveaux moyens et méthodes de participation des travailleurs aux affaires de la société voient le jour. La croissance constante des sociétés. la richesse élargit les droits sociaux des travailleurs, et le développement de la culture, idéologique et morale. la conscience du peuple crée les conditions d'un usage toujours plus large du politique. liberté. La démocratie en politique le système du socialisme est fourni par une combinaison de méthodes présentera. et directement. D. En URSS, le principe nar. la représentation est incarnée dans les Conseils nar. les députés, qui forment de haut en bas un système unique d'autorités qui gère les affaires de l'État. Méthodes directement. D. sont utilisés sous le socialisme à une échelle qui était impensable dans le passé. C'est universel. discussion des projets de loi les plus importants, activités partie., syndicat, Komsomol et autres sociétés. organisations, système nar. contrôle, fermes. coopératives, créatives syndicats, sociétés diverses (par profession, par intérêt, par lieu de résidence, par département, affiliation et t. P.), à travers lequel les citoyens sont largement impliqués dans la résolution politique., productions. et les problèmes domestiques. La force dirigeante de ces organisations est le socialiste. la société est communiste. l'envoi. La direction de la société par le communiste. partie fournit ch. conditions d'une véritable démocratie Etat pouvoir - la conformité de sa politique aux intérêts de tout le peuple. Dans les conditions d'un socialiste développé La société en URSS a développé une socio-politique. et l'unité idéologique de tout le peuple. Identité des principaux intérêts hiboux. les gens ne nient pas, cependant, la diversité est spécifique. intérêts sociaux divers, nat., âge, prof. et d'autres groupes de population. Agir en tant que porte-parole des intérêts communs de tous hiboux. personnes, le parti en même temps prend en compte et s'accorde sur le particulier. intérêts des différents groupes de la population, veille à leur satisfaction dans le cadre d'une politique unique. La direction du parti garantit et autres condition essentielle de la démocratie Etat pouvoir - la correspondance de sa politique avec les intérêts du développement progressif de la société. Bâtissant ses activités sur la base de la théorie marxiste-léniniste, PCUS cherche non seulement Max. satisfaction des besoins matériels et spirituels des travailleurs, mais aussi un mouvement constant vers les buts indiqués scientifique communisme. L'un des principes fondamentaux de D. est l'égalité. Sous le capitalisme, la mise en œuvre de ce principe n'était limitée que par l'égalité formelle des citoyens devant la loi. Transfert des moyens de production aux sociétés. la propriété provoqua un bouleversement radical dans tout le système des sociétés. rapports. Les conditions de l'exploitation de l'homme par l'homme ont été éliminées, et ainsi le seul fondement fiable et réel de l'égalité a été créé. Politique l'égalité des citoyens socialistes. la société se manifeste clairement dans le fait que tous les citoyens peuvent participer aux affaires de l'État, indépendamment de leur race et nat. affiliation, sexe, religion, éducation, résidence, origine sociale, fortune. poste et activités passées. D'énormes progrès ont également été accomplis pour surmonter divers types d'inégalités sociales, pour établir l'égalité des nations, l'égalité des droits des hommes et des femmes. Socialiste D. crée les conditions de la liberté de l'individu. Constitutions socialistes. des pays, autres lois ainsi que de larges socio-économiques. liberté d'expression, de la presse, de réunion, liberté de conscience, inviolabilité du domicile, secret de la correspondance et autres civil liberté. De plus, ces éléments inaliénables de la démocratie ne sont pas simplement proclamés mais effectivement garantis par le transfert des moyens de production, de toutes les sociétés, entre les mains du peuple. la richesse, le mode de vie même sous le socialisme. Dans le socialiste pays, les droits et libertés des citoyens sont inséparables de leurs devoirs. Socialiste La démocratie sous le communisme se transformera en un système d'autonomie sociale communiste, ce qui, cependant, ne signifie pas l'abolition de la démocratie démocratique. principes et institutions. Au contraire, chez les communistes société, il faut les développer davantage, et seul l'État en tant qu'instrument de la volonté politique dépérit. puissance et la forme de D. qui lui est associée. 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LA DÉMOCRATIE (du grec demos - peuple et kratos - pouvoir)
une forme de structure étato-politique de la société dans laquelle le peuple est la source du pouvoir. Le droit du peuple de participer à la décision des affaires de l'État, combiné à un large éventail de droits et libertés civils, est reconnu.

Dictionnaire encyclopédique philosophique. 2010.

DÉMOCRATIE (grec δημοκρατία - pouvoir du peuple, de δῆμος - peuple et κράτος - pouvoir). Le terme "D." utilisé: 1) pour désigner la démocratie, 2) pour caractériser l'état-va, k-ros diffère dans un certain nombre de juridiques. signes (reconnaissance de la volonté de la majorité comme source du pouvoir et déclaration de liberté et d'égalité des citoyens), 3) comme synonyme des droits et libertés des citoyens. Cependant, en quelque sens que soit défini D., il s'agit dans tous les cas de politique. formes de dictature de classe, instrument de la lutte des classes. D'innombrables des définitions les plus courantes de D., données par bourgeois. science, peut être conditionnellement divisé en 3 principaux. groupes : 1) D. signifie Ch. arr. ou exclusivement une forme de gouvernement qui se distingue des autres formes de gouvernement par sa spécificité. panneaux; 2) D. n'est pas seulement une forme de gouvernement, mais la "philosophie de la société" au sens d'idéaux et de principes qui orientent et contrôlent le comportement des membres de la société ; 3) Les définitions de D., qui incluent dans une combinaison ou une autre des éléments des définitions des deux premiers groupes. Les auteurs du premier groupe de définitions se réfèrent généralement aux signes et critères de l'État démocratique. dispositif, la séparation des pouvoirs, la suprématie du parlement sur le gouvernement, l'indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis de l'exécutif. pouvoir, élire. loi et certaines autres garanties légales proclamées par les constitutions. Les auteurs des définitions incluses dans le deuxième groupe mettent en évidence le système de l'éthique abstraite. idéaux, "prérequis moraux" (hautes qualités morales des personnalités, capacité à progresser, etc.) qui régissent le comportement des membres de la société et étendent la démocratie non seulement aux relations politiques, mais aussi économiques, sociales et culturelles entre les personnes . Les auteurs du troisième groupe de définitions estiment que D. comprend des éléments juridiques et moraux, ils comprennent D. comme le "mode de vie" du peuple. Les idéologues de la bourgeoisie et les réformistes sociaux identifient D. avec les bourgeois. parlementarisme, to-ry en fait est un politique. un système qui ne crée pas les conditions nécessaires à la participation active des travailleurs à la vie politique. la vie. La science marxiste ne considère pas la dialectique comme quelque chose d'absolu et de figé, de constant et d'immuable. La démocratie est née et s'est développée sous l'influence de la lutte des classes ; l'essence de classe et les institutions de la démocratie, le degré de son application et son rôle dans la lutte des classes ont changé. Par conséquent, nous pouvons parler du propriétaire d'esclaves, de la querelle. et bourgeois types D. Avec la victoire du socialiste. révolution, un nouveau type de démocratie plus élevé est apparu - le socialiste. D. D. et dictature - corrélats. notions. Etat sous n'importe quelle forme et à toutes les étapes de l'histoire. le développement est politique. instrument de la dictature d'une classe ou d'une autre. La dictature ne signifie pas nécessairement la destruction de D. pour la classe qui l'exerce sur une autre classe, mais elle signifie nécessairement la destruction ou la restriction de D. pour la classe contre laquelle la dictature est dirigée. Burzh. La démocratie, par exemple, « exprime en réalité tantôt la dictature de la bourgeoisie, tantôt le réformisme impuissant du philistinisme qui se soumet à cette dictature » (V. I. Lénine, Soch., 4e éd., vol. 28, p. 278). La dictature du prolétariat « combine la violence contre la bourgeoisie, c'est-à-dire la minorité de la population, avec le plein développement de la démocratie, c'est-à-dire la participation vraiment égale et vraiment universelle de toute la masse de la population à toutes les affaires de l'État et à toutes les questions difficiles de la liquidation du capitalisme » (V. I. Lénine, ibid., vol. 23, p. 13). Dans les conditions du socialisme victorieux, lorsque les restes des classes exploiteuses ont été complètement éliminés et que la fonction de leur suppression s'est éteinte, ch. contenu du socialiste D. en tant qu'outil entre les mains du peuple pour la construction d'une nouvelle société trouve sa pleine manifestation. D. et l'état ne sont pas des identités. notions. L'État-va peut être antidémocratique et antidémocratique. Tels sont, par exemple, le despotisme. monarchies à l'ère de l'esclavage, monarchies absolues à l'époque de la décadence du féodalisme, États fascistes et semi-fascistes à l'ère de la crise générale du capitalisme. D. est une sorte d'état-va (république démocratique bourgeoise, république démocratique populaire, république soviétique), qui se caractérise par officiel. reconnaissance du principe de subordination de la minorité à la majorité (voir V. I. Lénine, ibid., vol. 25, p. 428). Mais D. ne peut pas être compris isolément de l'essence et du rôle de l'État, il ne doit pas être identifié à la subordination de la minorité à la majorité. La reconnaissance par l'État du principe de subordination de la minorité à la majorité a un sens inégal à antagoniste. socio-économique formations et dans la période de transition du capitalisme au socialisme. La volonté de la majorité peut devenir valide. Etat ne le sera que lorsqu'il sera déterminé. conditions liées à la nature de la propriété des moyens de production, à la composition de classe de la société. Pour cela, il faut que le les outils et les moyens de production n'étaient pas entre les mains d'une minorité insignifiante de membres de la société, mais entre les mains de la majorité ou du peuple tout entier. Dans l'antagoniste formations de classe - esclavagistes, féodales et capitalistes - dominées par la propriété privée des outils et des moyens de production. Cela détermine la nature des sociétés. et Mme. construire et desservir Ch. la cause de la domination de la minorité exploiteuse et de l'assujettissement de la majorité à elle. L'expérience de l'histoire montre que le peuple ne peut gouverner si son économie est ou non économique par la coercition, ou par les deux méthodes, ils sont forcés de travailler pour la minorité exploiteuse. Socialiste la révolution qui a gagné en URSS, puis dans un certain nombre d'autres pays, a tourné la page. outils et moyens de production dans la société. propres. Grâce à cela, la vraie démocratie est devenue possible. D. dépend des formes de propriété, des industries. relations et, à leur tour, les influencer. « Toute démocratie, comme toute superstructure politique en général (inévitable jusqu'à ce que la destruction des classes soit achevée, jusqu'à ce qu'une société sans classes soit créée), sert en définitive la production et est déterminée en définitive par les rapports de production d'une société donnée » (Lénine V.I., ibid. , volume 32, p. 60). Pour valide. domination de la volonté de la majorité il faut que c'est la classe qui met effectivement en œuvre l'Etat. dirigeant de la société, seul (ou avec ses alliés) constituait la majorité de la population du pays. Cette condition se remarque chez le capitaliste. société, car elle n'existait pas aux époques précédant le capitalisme. Cette condition surgit à l'époque de la dictature du prolétariat. Pour valide. l'identification et la mise en œuvre de la volonté de la majorité, il est nécessaire que l'État proclame et garantisse les droits et libertés des citoyens, assurant la mise en œuvre de cette volonté dans la législation, l'administration et dans d'autres formes de manifestation de l'État. les autorités. Cette condition ne se retrouve dans aucune des institutions antagonistes de classe. société. C'est évident dans les conditions de la dictature du prolétariat. Burzh. l'état-in reconnaît le principe de subordination de la minorité à la majorité et établit certaines politiques. (parlements, gouvernements locaux, etc.) et juridiques. institutions (libertés politiques des citoyens, égalité des citoyens devant la loi et devant la loi, etc.) afin de donner à leur volonté de classe l'apparence d'un vsenar. la volonté ou la volonté de la majorité du peuple. Toutes les déclarations bourgeoises. des idéologues sur la liberté abstraite et l'égalité sans égard à la nature de la production. les relations de classe, la composition de classe de la population et le rapport de forces réel dans la lutte des classes sont une tromperie des travailleurs. Burzh. État-dans la reconnaissance formelle de la liberté universelle et l'égalité couvre factuel. non-liberté et économique l'inégalité de la grande majorité des membres du capitalisme. société et la dictature de la bourgeoisie. La bourgeoisie subdivise les droits de l'individu en droits de l'homme et du citoyen. L'individu considéré dans le cadre de la soi-disant. société civile, la bourgeoisie appelle une personne, et le même individu vivant et agissant dans une politique. sphère, appelle un citoyen. Cette division des droits de l'individu est causée par des antagonistes. la nature du capitaliste la société et la nature de la bourgeoisie. état-va, qui représente et protège les intérêts non pas de la société dans son ensemble, mais seulement des égoïstes. intérêts d'une minorité de ses membres - la bourgeoisie. Moderne bourgeois politique des personnalités et des théoriciens parlent hypocritement du caractère sacré et inviolable des droits et libertés de l'homme. C'est délibérément étouffé que le but du capitaliste. la production n'est pas la satisfaction des besoins matériels et culturels de l'homme, mais l'extraction du capitalisme. arrivée. La campagne largement organisée contre les droits et les libertés gagnés par les travailleurs pendant de nombreuses années est laissée dans l'ombre. Le terme "D." les impérialistes dénotent la domination de l'impérialisme dans l'international. arène dirigée contre les peuples véritablement libres ou libérés de l'esclavage social et colonial. Burzh. D. dans différents pays et dans différents historiques. stades a un degré de développement différent. La libre concurrence correspond généralement à D. en politique. la vie de la société et le capitaliste. monopoles - une tendance à la politique. réactions sur toutes les lignes. Pendant la période de monopole le capitalisme aiguise les contradictions de classe (voir Impérialisme). La classe ouvrière unit toutes les démocraties forces, à-seigle opposé anti-démocratique. tendances du capitalisme. "La démocratie restreinte et la sécurité sociale limitée dont jouissent les travailleurs sous le capitalisme ont été obtenues et maintenues à la suite de nombreuses années de batailles acharnées" (Foster W., The superiority of world socialism over world capitalism, voir "To Help Political Self -Éducation", 1958, n° 8, p. 66). La bourgeoisie, voyant pour elle-même un danger dans le développement du délire, tente de l'annuler en implantant et en utilisant le factuel. privilèges minoritaires, et surtout comme les privilèges de la richesse, bourgeois. l'éducation, les relations, ainsi qu'un rejet direct du D. La classe ouvrière ne peut être indifférente aux formes de gouvernement de la bourgeoisie. La lutte pour l'établissement, la préservation et l'expansion de la démocratie dans le capitalisme pays est d'une grande importance pour le cours et l'issue de toute la lutte de classe des masses laborieuses. L'issue de la lutte moderne ère dépend de l'équilibre des forces de classe dans le capitalisme. pays, sur une coupe de créatures. l'influence est exercée par la croissance de la puissance du monde socialiste. systèmes nationaux et l'essor de la gratuité nationale. mouvement. Burzh. D., étant un grand historien. progrès par rapport à la querelle. état-tion, est pourtant « un paradis pour les riches, un piège et une tromperie pour les exploités, pour les pauvres » (Lénine V.I. , Soch., 4e éd., volume 28, p. 222). La révolution socialiste change radicalement l'essence de classe et le contenu de la démocratie, déplace le centre de gravité de la reconnaissance formelle des droits et libertés vers la réalité. leur faisabilité (garanties de D.) et étend la démocratie non seulement au domaine politique. vie, mais aussi sur toutes les autres sphères de la société. la vie. Sous le capitalisme, D. s'exerce exclusivement dans le politique. région et se réduit principalement à la démocratie des élections aux parlements et aux gouvernements locaux. Socialiste la révolution établit l'égalité de tous les travailleurs, détruit le social, nat. et l'oppression raciale, proclame le droit au travail et au repos, la liberté de conscience au sens de la liberté de religion et d'anti-religion. propagande, crée les conditions de la libre activité de nombreux. sociétés. organisations de travailleurs - partis, syndicats et autres sociétés volontaires. Tout cela signifie une expansion sans précédent de D. pour les travailleurs. Sous la dictature du prolétariat, la démocratie les droits et les libertés sont réels et garantis. Le contenu du socialiste D. se caractérise par la participation constante et décisive des masses les plus larges de la population du pays à la vie politique. vie, dans la gestion de l'état-tion, l'égalité des citoyens et leur réelle possibilité de jouir démocratique. droits et libertés : liberté d'expression, de la presse, rassemblements et réunions, marches et manifestations, élus actifs et passifs. droit, quel que soit le sexe, nat. et l'identité raciale. Organisation et activités du socialiste. état-va, communiste. les partis et autres associations de travailleurs qui font partie du système de la dictature du prolétariat sont basés sur les principes du centralisme démocratique. La classe ouvrière ne peut exercer sa dictature que sur la base de la démocratie présentera. institutions d'un type nouveau et supérieur. Les classiques du marxisme ont donné une analyse approfondie des personnes présentes. institutions créées par la Commune de Paris en 1871. une sorte de parlementaires, "doivent travailler eux-mêmes, faire leurs propres lois, vérifier eux-mêmes ce qui se passe dans la vie, ils répondent eux-mêmes directement à leurs électeurs" (ibid., vol. 25, p. 396). Un signe nécessaire et obligatoire. condition du socialiste D. dans la période de transition du capitalisme au socialisme est la suppression de la résistance des exploiteurs, dont le degré et les formes sont différents selon les pays et à différents stades de leur développement et dépendent de Ch. arr. de la force de la résistance des classes renversées. D'où la variété des méthodes de suppression. De plus, aucun d'entre eux ne peut être absolu. En URSS, pendant la période de transition au socialisme, les exploiteurs ont perdu leur électorat. droits. Avec la création du parti socialiste sociétés. construire les Hiboux. état-in passé à l'électorat universel. droit. Lénine prévoyait cela dans le futur socialiste. les révolutions n'appliqueront pas nécessairement la privation politique de la bourgeoisie. droits. En République populaire de Chine et dans d'autres pays. La démocratie s'est débrouillée sans priver la bourgeoisie de ses électeurs. droits, sauf pour la partie de celui-ci, qui a fourni une résistance armée au nouveau gouvernement. Homme socialiste. la société est pleine dans les fermes. la vie de la société. Il a dans le domaine de la production et de la distribution de la richesse DOS. droits: le droit au travail, au repos, à la sécurité matérielle dans la vieillesse, en cas de maladie et d'invalidité, le droit à la propriété personnelle, le droit d'en hériter. Socialiste état-in, accordant une grande importance à ces enjeux socio-économiques. droits, ne diminue en rien le rôle et l'importance des libertés des citoyens dans d'autres sphères de la vie. Burzh. et socialiste de droite les auteurs opposent le socio-économique. les droits et la sécurité matérielle des citoyens du socialiste. état de leur politique. liberté. Beaucoup d'entre eux considèrent les États-Unis, l'Angleterre et certains autres capitalistes. politique standard du pays. D. Par exemple, G. Stassen dans le livre. « L'homme est né pour être libre » (N. Stassen, L'homme était censé être libre, 1951) dépeint les États-Unis et l'Angleterre comme des bastions politiques. liberté des citoyens. Cependant, en parlant de liberté d'expression, de presse, de personnalité, de bourgeois. les politiciens et les scientifiques sont silencieux sur des libertés telles que la liberté du peuple contre l'exploitation, la liberté des travailleurs contre l'économie. crise, chômage et pauvreté. Il n'y a pas de telles libertés dans le capitalisme. des pays. Ces libertés sont caractéristiques du socialiste. société. Socialiste D., qui est un historique mondial. progrès par rapport aux bourgeois. état-vom et bourgeois. D., représente le plein pouvoir et les pleins droits du peuple travailleur, dirigé par la classe ouvrière. Elle est différente. tranquillité. Il s'oppose à l'impérialisme guerres, les considère comme le crime le plus grave. « La guerre impérialiste », écrivait V. I. Lénine, « est un triple, pourrait-on dire, déni de démocratie (a – toute guerre remplace les « droits » par la violence ; b – l'impérialisme en général est un déni de démocratie ; c – la guerre impérialiste assimile complètement républiques avec des monarchies), mais le réveil et la croissance du soulèvement socialiste contre l'impérialisme sont inextricablement liés à la croissance de la résistance et de l'indignation démocratiques » (Soch., 4e éd., vol. 23, p. 13). Burzh. D., premièrement, n'exclut pas l'international. politique capitaliste. monopoles, pour lesquels la "guerre froide" est caractéristique, préparation d'une guerre mondiale, militaire. aventures, oppression nationale-coloniale sans précédent, étranglement et pillage des pays faibles par le capitaliste "avancé". pouvoirs; deuxièmement, le capitalisme est utilisé. monopoles contre les masses laborieuses luttant pour la paix. Sous la protection de D. bourgeois. les États prennent des mesures législatives, administratives, policières et judiciaires dirigées contre le mouvement pacifiste, les organisations progressistes qui dénoncent les préparatifs d'une nouvelle guerre mondiale et prônent l'interdiction des armes atomiques et à hydrogène. La lutte des peuples les masses pour la démocratie, les droits et les libertés est inextricablement liée à la lutte pour la paix. Socialiste La démocratie passe dans son développement par une période de transition du capitalisme au socialisme, une période de socialisme et une transition progressive du socialisme au communisme. Le modèle de son développement est l'expansion et le renforcement, la croissance des opportunités matérielles et des garanties de la démocratie et de ces libertés et droits qui découlent du pouvoir du peuple. Le 21e Congrès du PCUS (1959) notait que la période de construction à grande échelle du communisme en URSS était caractérisée par le déploiement à outrance du socialisme. D., l'implication des couches les plus larges de la population dans la gestion de toutes les sociétés. affaires, augmentant le rôle des sociétés. org-tions dans tous les domaines des états., fermes. et la vie culturelle du pays, le transfert progressif des sociétés. org-tions d'un certain nombre d'état. fonctions, renforçant les garanties démocratiques. libertés et droits de l'homme. Le marxisme-léninisme procède du fait que D. en tant que politique. l'institution dépérira sous le communisme avec la même fatalité que l'État, "les fonctions de l'administration publique perdront leur caractère politique et se transformeront en une gestion populaire directe des affaires de la société" (Khrouchtchev N. S., Sur les figures de contrôle pour le développement de l'économie nationale de l'URSS pour les années 1959-1965, 1959, p. 119), mais les principes de D. ne disparaîtront pas, mais seront transformés. Exécution des sociétés. les fonctions qui seront préservées sous le communisme (répartition planifiée et organisée du travail, réglementation des heures de travail, etc.) seront exercées sur la base de l'autonomie des masses laborieuses. Dans les sociétés. Dans les organisations de travailleurs, le plein D. sera le début principal de leur activité indépendante. Lénine a écrit que dans le communiste la société sera "une démocratie vraiment complète, qui devient une habitude et donc en voie de disparition ... Une démocratie complète n'équivaut pas à une démocratie. Ce n'est pas un paradoxe, mais la vérité!" ("Marxisme sur l'État", 1958, p. 55). 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LA DÉMOCRATIE LA DÉMOCRATIE (du grec δημοκρατία - régime populaire) est une forme de gouvernement dans laquelle le régime populaire de la majorité de la population s'exerce dans l'intérêt de la majorité et avec l'aide de la majorité. Pour la première fois, un système d'État démocratique a été mis en place dans la Grèce antique à Athènes sous Solon (7ème siècle avant JC) et développé par Clisthène (fin 6ème siècle avant JC) dans son «gouvernement représentatif» - le Conseil des Cinq-Cents. Le terme «démocratie» lui-même a commencé à être utilisé pour désigner la forme de gouvernement qui a existé à Athènes plus tard, à partir du milieu. 5e s. Initialement, le mot « isonomie » (Ισονομία - égalité de tous devant la loi) et « iségorie » (?σηγορία - le droit pour tous les citoyens de prendre la parole dans l'assemblée populaire et voter), « isocratie » (?σοκρατία - autonomie) ont été utilisées initialement. Les auteurs anciens (Platon, Aristote, Hérodote) considéraient cette forme de gouvernement comme un dispositif de la polis, dans lequel seuls les citoyens-autochtones libres jouissaient de l'intégralité et de l'égalité des droits. Les Meteki (colons semi-citoyens) étaient considérablement limités dans leurs droits et les esclaves n'avaient aucun droit. Les libertés démocratiques des temps modernes sont beaucoup plus larges que les libertés de l'ancienne république fondée sur l'esclavage, puisqu'elles deviennent un droit formel de tous, et non le privilège de quelques-uns. L'idée de subordination de tous les citoyens, de l'État et des organisations publiques a reçu un développement particulier dans le concept de démocratie d'A. de Tocqueville, le plus influent des études socio-politiques modernes. Tocqueville entendait par « démocratie » non seulement une certaine forme d'organisation de la société. Selon lui, c'est aussi un processus qui se déroule dans la société. Tocqueville a été le premier à avertir du danger de combiner égalité formelle et pouvoir absolu - le "despotisme démocratique". La base philosophique de la démocratie est le rapport de la liberté et de l'égalité en tant que valeurs sociopolitiques, dont la véritable incarnation a lieu dans les institutions étatiques pertinentes de la démocratie - directe ou représentative. Cette dernière est aujourd'hui la plus courante sous la forme d'un État de droit avec son pouvoir suprême, qui ne s'étend cependant pas aux droits inséparables et inaliénables de l'individu. La garantie des droits individuels dans un tel État est la séparation des pouvoirs - législatif, exécutif et judiciaire, la décentralisation du pouvoir dans les sphères socio-économiques et culturelles (théorie de "l'infrastructure institutionnelle" des autorités). Parallèlement, les associations démocratiques - civiles et politiques - se chargent de la protection des droits des citoyens. Ils deviennent des intermédiaires entre le pouvoir central et les différentes couches de la société, représentant les intérêts de ces dernières, défendant le droit inaliénable des citoyens à l'indépendance et à la libre initiative, subordonnée à la loi. La liberté de la presse et le procès devant jury servent également à réaliser les droits de l'homme dans la société. Selon les théoriciens de la démocratie du XXe siècle. (par exemple, à I. Schumpeter et W. Rostow), les valeurs universelles libérales telles que le respect de l'individu et l'égalité de tous, la liberté d'expression et de presse, la liberté de conscience, etc., sont mieux assurées précisément par le l'élargissement de la participation des masses à la vie politique. R. Dahl et C. Lindblom utilisent la catégorie de « polyarchie » pour mener une analyse plus réaliste des systèmes démocratiques existants, laissant de côté les idéaux démocratiques abstraits. La mise en œuvre réelle de la démocratie est considérablement entravée par la concentration du pouvoir économique dans la société moderne entre les mains de «l'élite dirigeante», qui crée un modèle oligarchique de pouvoir et de politique, passant souvent de la démocratie à la kleptocratie. Lit. : Dahl R. Introduction à la théorie de la démocratie. M., 1991; Leipmrt A. La démocratie dans les sociétés à composantes multiples. M 1997; Novgorodtsev P. I. La crise de la conscience juridique moderne. M., 1909 ; Sciences politiques : nouvelles orientations. M., 1999 ; Tocqueville A. De. Démocratie en Amérique. M 1992; Schumpeter I. Capitalisme, socialisme et démocratie. M 1995; Halt PR Gouvernant l'économie: la politique de l'intervention obsolète en Grande-Bretagne et en France. Cambr., 1986 : Huffman G. État, pouvoir et démocratie. Brighton, 1988 ; f/ordlmser E. n l'autonomie de l'État démocratique. Cambr., 1981. VI Shamshurin

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Démocratie : concept, principes, types et formes. Signes de démocratie

Il y a assez longtemps, la littérature a exprimé à plusieurs reprises l'idée que la démocratie deviendra naturellement et inévitablement une conséquence du développement de l'État. Le concept a été interprété comme un état naturel qui viendra immédiatement à un certain stade, indépendamment de l'aide ou de la résistance des individus ou de leurs associations. Les tout premiers à utiliser le terme étaient des penseurs grecs anciens. Examinons plus en détail ce qu'est la démocratie (concepts de base).

Terminologie

La démocratie est un concept introduit dans la pratique par les anciens Grecs. Littéralement, cela signifie "la règle du peuple". C'est une forme de gouvernement qui implique la participation des citoyens, leur égalité devant les normes de la loi, l'octroi de certaines libertés et droits politiques à l'individu. Dans la classification proposée par Aristote, cet état de société exprimait le « pouvoir de tous », qui se distinguait de l'aristocratie et de la monarchie.

Démocratie : concept, types et formes

Cet état de société est considéré en plusieurs sens. Ainsi, la démocratie est un concept qui exprime le mode d'organisation et de fonctionnement des organes étatiques et des organisations non étatiques. On l'appelle aussi le régime juridique établi et le type d'État. Quand ils disent qu'un pays est démocratique, ils veulent dire la présence de toutes ces valeurs. Dans le même temps, l'État présente un certain nombre de caractéristiques distinctives. Ceux-ci inclus:

1. Reconnaissance du peuple comme source suprême du pouvoir.
2. Élection des principaux organes de l'État.
3. L'égalité des citoyens, d'abord, dans le processus d'exercice de leurs droits électoraux.
4. La subordination de la minorité à la majorité dans le processus de prise de décision.

La démocratie (le concept, les types et les formes de cette institution) a été étudiée par divers scientifiques. À la suite de l'analyse des dispositions théoriques et de l'expérience pratique, les penseurs sont arrivés à la conclusion que cet état de société ne peut exister sans l'État. Le concept de démocratie directe est distingué dans la littérature. Elle implique l'exercice de la volonté du peuple à travers des organes élus. Il s'agit notamment des structures de pouvoir local, des parlements, etc. Le concept de démocratie directe implique la mise en œuvre de la volonté de la population ou d'associations sociales spécifiques par le biais d'élections, de référendums, de réunions. Dans ce cas, les citoyens décident indépendamment de certaines questions. Cependant, ceux-ci sont loin de toutes les manifestations extérieures qui caractérisent la démocratie. Le concept et les types d'institutions peuvent être considérés dans le contexte de certaines sphères de la vie : sociale, économique, culturelle, etc.

Caractère d'état

De nombreux auteurs, expliquant ce qu'est la démocratie, caractérisent le concept, les signes de cette institution selon un certain système. Tout d'abord, ils indiquent l'appartenance au régime étatique. Cela se manifeste dans la délégation par la population de ses pouvoirs aux organismes gouvernementaux. Les citoyens participent à l'administration des affaires directement ou par l'intermédiaire de structures élues. La population ne peut exercer de manière indépendante tout le pouvoir qui lui appartient. Par conséquent, il transfère une partie de ses pouvoirs aux organes de l'État. L'élection des structures autorisées est une autre manifestation du caractère étatique de la démocratie. De plus, elle s'exprime dans la capacité des autorités à influencer les activités et les comportements des citoyens, à les subordonner à la gestion de la sphère sociale.

Le concept de démocratie politique

Cette institution, comme une économie de marché, ne peut exister sans concurrence. Dans ce cas, on parle de système pluraliste et d'opposition. Cela se manifeste dans le fait que la démocratie, le concept et les formes de l'institution, en particulier, forment la base des programmes des partis dans leur lutte pour le pouvoir de l'État. Dans cet état de société, la diversité des opinions existantes, les approches idéologiques pour résoudre les problèmes urgents sont prises en compte. En démocratie, la censure d'État et le diktat sont exclus. La législation contient des dispositions garantissant le pluralisme. Il s'agit notamment du droit de choisir, du scrutin secret, etc. Le concept et les principes de la démocratie reposent avant tout sur l'égalité des droits de vote des citoyens. Il donne la possibilité de choisir entre différentes options, directions de développement.

Garantie de réalisation des droits

Le concept de démocratie dans la société est associé aux possibilités juridiques de chaque citoyen consacrées au niveau législatif dans diverses sphères de la vie. En particulier, nous parlons de droits économiques, sociaux, civils, culturels et autres. Dans le même temps, des obligations pour les citoyens sont également établies. La légalité agit comme un mode de vie socio-politique. Elle se manifeste dans l'établissement d'exigences pour tous les sujets, principalement pour les organismes gouvernementaux. Ces derniers doivent être créés et agir sur la base de l'application régulière et stricte des normes existantes. Chaque organe de l'État, fonctionnaire ne devrait avoir que l'autorité nécessaire. La démocratie est un concept associé à la responsabilité mutuelle des citoyens et de l'État. Cela implique l'établissement d'une obligation de s'abstenir d'actions qui violent les libertés et les droits, créent des obstacles à l'accomplissement des devoirs des participants au système.

Les fonctions

Expliquant le concept de démocratie, il est nécessaire de dire séparément les tâches que cette institution met en œuvre. Les fonctions sont les principales directions d'influence sur les relations sociales. Leur but est d'accroître l'activité de la population dans la gestion des affaires publiques. Le concept de démocratie est associé non pas à l'état statique, mais à l'état dynamique de la société. À cet égard, les fonctions de l'institut à certaines périodes de développement historique ont subi certains changements. Actuellement, les chercheurs les divisent en deux groupes. Les premiers révèlent le lien avec les relations sociales, les seconds expriment les tâches internes de l'État. Parmi les fonctions les plus importantes de l'institut figurent:

relations sociales

La connexion avec eux reflète les trois premières fonctions mentionnées ci-dessus. Le pouvoir politique dans l'État est organisé sur une base démocratique. Dans le cadre de cette activité, l'auto-organisation de la population (self-government) est envisagée. Elle agit comme une source de pouvoir étatique et s'exprime dans la présence de liens appropriés entre les sujets. La fonction de régulation-compromis est d'assurer le pluralisme des activités des participants à des relations dans le cadre de la coopération, de la consolidation et de la concentration autour des intérêts de la population et de l'état des différentes forces. Le moyen juridique d'assurer cette fonction est la réglementation des statuts juridiques des sujets. Dans le processus de développement et de prise de décision, seule la démocratie peut avoir un effet stimulant socialement sur l'État. Le concept et les formes de cette institution assurent le service optimal des autorités à la population, la considération et l'application de l'opinion publique, l'activité des citoyens. Cela se manifeste notamment dans la capacité des citoyens à participer aux référendums, à envoyer des lettres, des déclarations, etc.

Tâches d'état

Le concept de «démocratie représentative» est associé à la capacité de la population à former des organes de pouvoir d'État et d'autonomie territoriale. Cela se fait par vote. Les élections dans un État démocratique sont secrètes, universelles, égales et directes. La garantie du travail des organes de l'État relevant de leur compétence conformément aux dispositions de la loi est assurée par la mise en œuvre de la fonction de contrôle. Elle présuppose également la responsabilité de toutes les parties de l'appareil administratif du pays. La fonction protectrice de la démocratie est considérée comme l'une des principales. Elle implique la fourniture par les agences gouvernementales de la sécurité, de la protection de la dignité et de l'honneur, des libertés et des droits de l'individu, des formes de propriété, de la répression et de la prévention des violations de la loi.

Exigences initiales

Ce sont les principes sur lesquels repose le régime démocratique. Leur reconnaissance par la communauté internationale est déterminée par la volonté de renforcer la position antitotalitaire. Les principes clés sont :

Moyens de mettre en œuvre la volonté de la population

Les fonctions de la démocratie s'exercent à travers ses institutions et ses formes. Il y a pas mal de ces derniers. Les formes de démocratie sont considérées comme son expression extérieure. Les principaux incluent:

1. Participation des citoyens à la gestion des affaires sociales et étatiques. Il est mis en œuvre par la démocratie représentative. Dans ce cas, le pouvoir s'exerce en révélant la volonté des personnes autorisées par le peuple dans les organes élus. Les citoyens peuvent également participer directement à la gouvernance (par le biais d'un référendum, par exemple).
2. Création et fonctionnement d'un système d'organes de l'État fondé sur la publicité, la légalité, le chiffre d'affaires, l'élection, la séparation des pouvoirs. Ces principes empêchent l'abus de l'autorité sociale et de la position officielle.
3. Juridique, tout d'abord, consolidation constitutionnelle du système des libertés, devoirs et droits d'un citoyen et d'une personne, assurant leur protection conformément aux normes internationales établies.

Instituts

Ce sont des composantes légales et légitimes du système qui forment directement le régime démocratique par la mise en œuvre des exigences initiales. La condition préalable à la légitimité de toute institution est son enregistrement légal. La légitimité est assurée par la reconnaissance publique et la structure organisationnelle. Les institutions peuvent différer dans leur objectif initial de résoudre les problèmes urgents de l'État. Il y a notamment :

1. Institutions structurelles. Il s'agit notamment des commissions adjointes, des sessions parlementaires, etc.
2. établissements fonctionnels. Ce sont des mandats d'électeurs, d'opinion publique, etc.

Selon l'importance juridique, les institutions sont distinguées:

Autogestion

Il est basé sur une réglementation, une organisation et des activités indépendantes des participants aux relations civiles. La population établit certaines règles et normes de comportement, mène des actions organisationnelles. Le peuple a le droit de prendre des décisions et de les mettre en œuvre. Dans le cadre de l'autonomie gouvernementale, le sujet et l'objet de l'activité coïncident. Cela signifie que les participants ne reconnaissent l'autorité que de leur propre association. L'autonomie est basée sur les principes d'égalité, de liberté, de participation à l'administration. Ce terme est généralement utilisé en relation avec plusieurs niveaux de rapprochement :

1. A toute la société dans son ensemble. Dans ce cas, on parle d'autonomie publique.
2. aux territoires individuels. Dans ce cas, l'autonomie locale et régionale a lieu.
3. à des industries spécifiques.
4. aux associations publiques.

Le pouvoir du peuple comme valeur sociale

La démocratie a toujours été comprise et interprétée de différentes manières. Cependant, il ne fait aucun doute que, en tant que valeur juridique et politique, elle est devenue une composante intégrale de l'organisation du monde. En attendant, il n'y a pas une telle étape finale à laquelle tous ses sujets seraient satisfaits. Une personne qui subit des limitations entre dans un différend avec l'État, ne trouvant pas justice dans la législation. Le conflit surgit lorsque l'inégalité du mérite et des capacités naturelles n'est pas prise en compte, il n'y a pas de reconnaissance selon l'expérience, la compétence, la maturité, etc. Le désir de justice ne peut être pleinement satisfait. Dans la société, il doit y avoir un éveil constant de la volonté, le développement d'un désir d'exprimer son opinion, ses points de vue et d'être actif.
La valeur intrinsèque de la démocratie s'exprime à travers sa signification sociale. Elle, à son tour, réside dans le service au profit de l'individu, de l'État, de la société. La démocratie contribue à établir la conformité entre les principes réellement opérants et formellement proclamés d'égalité, de liberté, de justice. Il veille à leur mise en œuvre dans la vie étatique et sociale. Le système démocratique combine des principes sociaux et de pouvoir. Il contribue à la formation d'une atmosphère d'harmonie entre les intérêts de l'État et de l'individu, à la réalisation d'un compromis entre les sujets. Sous un régime démocratique, les participants à la relation réalisent les avantages du partenariat et de la solidarité, de l'harmonie et de la paix. La valeur instrumentale d'une institution se manifeste à travers sa finalité fonctionnelle. La démocratie est un moyen de résoudre les affaires étatiques et publiques. Il vous permet de participer à la création d'organismes étatiques et de structures de pouvoir locales, d'organiser de manière indépendante des mouvements, des syndicats, des partis et d'assurer une protection contre les actions illégales. La démocratie implique le contrôle des activités des institutions élues et des autres sujets du système. La valeur personnelle de l'institution s'exprime par la reconnaissance des droits individuels. Ils sont formellement inscrits dans des actes normatifs, sont en fait fournis par la formation de garanties matérielles, spirituelles, juridiques et autres.
Dans le cadre d'un régime démocratique, la responsabilité est prévue en cas de manquement aux devoirs. La démocratie n'agit pas comme un moyen d'atteindre des objectifs personnels ambitieux en portant atteinte aux libertés, aux intérêts et aux droits d'autrui. Pour les personnes prêtes à reconnaître l'autonomie de l'individu et sa responsabilité, cette institution constitue les meilleures opportunités pour la réalisation des valeurs humanistes existantes : créativité sociale, justice, égalité et liberté. Dans le même temps, la participation de l'État au processus de garantie et de protection des intérêts de la population est d'une importance incontestable. C'est sa principale fonction dans une société démocratique.

Qu'est-ce qu'un État démocratique ?

Pour la première fois, le terme «démocratie» a été utilisé dans les travaux de l'historien grec Hérodote. Le président américain Abraham Lincoln a défini ce concept comme le pouvoir du peuple, qu'il élit et dans l'intérêt duquel il s'exerce. Pour comprendre ce qu'est un État démocratique, il faut considérer ses principales caractéristiques, principes et fonctions.

Définitions du terme "démocratie"

A ce jour, la science juridique et la science politique donnent plusieurs définitions au concept de « démocratie » :

1. Une forme spéciale d'organisation de l'État, dans laquelle le pouvoir appartient à tous ses citoyens, qui jouissent de droits égaux pour gouverner.

2. Le dispositif de toute structure. Il est fondé sur les principes d'égalité de ses membres, d'élection périodique des organes directeurs et de prise de décision à la majorité.

3. Mouvement social dans le but d'affirmer les idéaux de la démocratie dans la vie.

4. Une vision du monde fondée sur les principes de liberté, d'égalité, de respect des droits de l'homme et des minorités nationales.

L'État démocratique est la personnification du pouvoir du peuple. En même temps, les citoyens ont des droits égaux pour gouverner et le gouvernement agit dans leur intérêt.

Signes d'un État démocratique

1. Reconnaissance de la souveraineté populaire. Les citoyens des États démocratiques sont les détenteurs suprêmes du pouvoir.

2. Possibilité de participation de tout le peuple (et non d'une partie de la population) à la gestion des affaires de la société et du pays directement ou par l'intermédiaire d'organes représentatifs.

3. La présence d'un système multipartite. Élections compétitives, équitables et libres auxquelles tous les citoyens participent. En même temps, les mêmes personnes ne devraient pas rester longtemps au pouvoir.

4. Reconnaissance et garanties des droits humains fondamentaux. Pour cela, des institutions juridiques spéciales doivent fonctionner pour prévenir l'anarchie.

5. Liberté politique et égalité des citoyens devant les tribunaux.

6. Disponibilité de systèmes d'autonomie gouvernementale.

7. Responsabilité mutuelle du citoyen et de l'État.

1. Pluralisme dans toutes les sphères de la vie publique. Dans l'économie, elle s'incarne dans la présence de diverses formes de propriété et d'activité économique. En politique, le pluralisme se manifeste à travers un système multipartite et dans le domaine de l'idéologie - à travers la libre expression des pensées, des concepts et des idées.

2. Liberté d'expression. Ce principe comprend la transparence des activités de tous les sujets politiques. Tout cela doit être assuré par la liberté des médias.

3. Un État démocratique assume la subordination de la minorité à la majorité lors de la prise de toute décision.

4. Sélectivité des autorités étatiques et locales.

5. Garanties des droits des minorités nationales, prévention de la discrimination quelle qu'en soit la cause.

6. L'existence et le libre fonctionnement de l'opposition politique.

7. Le pouvoir dans un État démocratique doit nécessairement être divisé (législatif, exécutif et judiciaire).

Quelle est la règle de la loi?

Pour la première fois, R. von Mol a réussi à analyser et à justifier ce concept d'un point de vue juridique. Il a déterminé qu'un État de droit démocratique repose sur l'inscription des droits et libertés des citoyens dans la constitution et sur la garantie de leur protection par la loi et les tribunaux. Il convient de noter qu'au départ, tous les scientifiques n'ont pas reconnu la réalité et la possibilité de mettre en œuvre ce concept. Jusqu'à présent, certains chercheurs ont noté la faiblesse des fondements d'une telle forme d'État, en particulier dans l'espace post-soviétique.

Ce concept se caractérise par la reconnaissance de la suprématie du droit sur le pouvoir. Il reconnaît :

1) la priorité de l'individu et de la société sur l'État ;
2) la réalité des droits et libertés de chaque citoyen ;
3) la responsabilité mutuelle de l'Etat et de l'individu ;
4) indépendance et autorité du tribunal ;
5) le pouvoir contraignant de la loi.

Qu'est-ce qu'un État-providence ?

Dans l'histoire de la formation du concept d'État-providence, trois grandes étapes peuvent être distinguées. La première se caractérise par l'adoption dans divers pays de telles décisions politiques qui ont ouvert la voie à sa formation. À ce stade, le concept d '«État social démocratique» est apparu pour la première fois dans les travaux de Prens et Shershenevich. Sa définition a été formulée par Heller au XXe siècle. De plus, à cette époque, la politique sociale commençait à se démarquer dans le domaine de la politique intérieure de l'État.

La deuxième étape est le début-milieu du XXe siècle. Cette période est caractérisée par l'émergence de deux traditions d'établissement du modèle social de l'État. Le premier en tant que concept préfabriqué a été mis en œuvre en Allemagne, le second en tant que principe fondamental du système constitutionnel - en France, en Espagne.

La troisième étape est la formation du droit social. À l'heure actuelle, il existe des documents spéciaux réglementant les relations dans ce domaine.

Signes d'un État-providence

1. État démocratique avec une société civile développée. Existence d'un système juridique efficace.

2. L'existence d'une base légale. Il agit sous la forme d'une législation sociale, qui répond aux principes de justice et répond rapidement aux changements de la société.

3. Avoir une base économique équilibrée. Il agit sous la forme d'une économie de marché développée à vocation sociale.

4. L'État veille à la protection des droits civils fondamentaux.

5. Garanties de sécurité sociale de la population du pays. Dans le même temps, les citoyens, grâce à leur activité, se dotent du niveau de situation financière nécessaire.

6. Assistance sociale de l'Etat à la population, qui n'est pas en mesure de subvenir à ses besoins.

7. Renforcement de la stabilité dans le pays. Les activités de l'État visent à minimiser la différenciation des propriétés.

États démocratiques, autoritaires et totalitaires

Le contraire d'un État démocratique sont autoritaires et totalitaires. Les signes suivants doivent être mis en évidence :

1. Le pouvoir est concentré entre les mains d'une personne ou d'un groupe de personnes. Ils, parlant au nom de l'État ou de la société, agissent uniquement dans leur propre intérêt, ne tiennent pas compte des opinions de la majorité.

2. Les méthodes de pression et de diktat sont utilisées dans le travail des autorités.

3. La portée des droits de l'homme et des libertés dépend des dirigeants et peut être modifiée à tout moment.

4. Il n'y a pas de séparation des pouvoirs entre les branches du gouvernement. Le même organe peut légiférer et superviser leur mise en œuvre.

Caractéristiques des principales formes de gouvernement

Pour comprendre qui est le détenteur suprême du pouvoir dans un État démocratique, il est nécessaire de considérer la particularité des deux formes de gouvernement.

la monarchie. Sur la carte politique du monde, il y a plusieurs états avec cette forme de gouvernement. Ce sont des monarchies constitutionnelles (parlementaires) : la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Espagne, la Norvège, le Japon et la Suède. Ce sont des États démocratiques. Le pouvoir du monarque dans ces pays est considérablement limité et les parlements traitent des principales questions de la vie publique.

République. Il existe plusieurs types d'États avec cette forme de gouvernement.

Une république parlementaire se caractérise par la priorité de l'organe législatif suprême. Parmi ces pays figurent l'Allemagne, la Grèce, l'Italie. Le gouvernement de ces États est formé par le parlement et n'est responsable que devant lui.

Dans une république présidentielle, le chef de l'État est élu par le peuple. Il forme lui-même le gouvernement avec l'assentiment du Parlement.

Mise en œuvre des principes d'un État démocratique à l'exemple de la Russie

La Russie est un État démocratique. Ceci est stipulé dans la Constitution du pays. La démocratie représentative en Russie est assurée par l'élection de la Douma d'État et la formation légalement conditionnée du Conseil de la Fédération. En outre, le pays met en œuvre un signe d'État démocratique tel que les garanties et la reconnaissance des droits et libertés fondamentaux de l'homme.

La Russie dans sa structure est une fédération constitutionnelle et juridique. Cela signifie que certaines parties du pays (territoire) ont une certaine indépendance. Les sujets d'une telle fédération sont égaux.

La Russie est un État démocratique qui garantit les droits de l'homme et les libertés, applique le principe de diversité idéologique et politique, etc.

Qu'est-ce que la démocratie ??

★ Carmen₱wis

Démocratie (autre grec δημοκρατία - "pouvoir du peuple", de δῆμος - "peuple" et κράτος - "pouvoir") - un régime politique basé sur la méthode de prise de décision collective avec une influence égale des participants sur le résultat du processus ou sur ses étapes essentielles. Bien que cette méthode soit applicable à toutes les structures sociales, aujourd'hui son application la plus importante est l'État, car il a un grand pouvoir. Dans ce cas, la définition de la démocratie est généralement réduite à l'une des suivantes :
*La nomination des dirigeants par le peuple qu'ils gouvernent se fait par le biais d'élections justes et compétitives ;
*Le peuple est la seule source légitime de pouvoir ;
* La société exerce son autonomie pour le bien commun et la satisfaction des intérêts communs.
Le gouvernement populaire exige la fourniture d'un certain nombre de droits pour chaque membre de la société. Un certain nombre de valeurs sont associées à la démocratie : la légalité, l'égalité politique et sociale, la liberté, le droit à l'autodétermination, les droits de l'homme, etc.

La démocratie (autre - grec δημοκρατία - "pouvoir du peuple", de δῆμος - "peuple" et κράτος - "pouvoir") est un régime politique basé sur la méthode de prise de décision collective avec une influence égale des participants sur le résultat de la processus ou sur ses étapes essentielles. Bien que cette méthode soit applicable à toutes les structures sociales, aujourd'hui son application la plus importante est l'État, car il a un grand pouvoir.

La démocratie (autre - grec δημοκρατία - "pouvoir du peuple", de δῆμος - "peuple" et κράτος - "pouvoir") est un régime politique basé sur la méthode de prise de décision collective avec une influence égale des participants sur le résultat de la processus ou sur ses étapes essentielles....

Veronica Anina

La démocratie (autre - grec δημοκρατία - "pouvoir du peuple", de δῆμος - "peuple" et κράτος - "pouvoir") est un régime politique basé sur la méthode de prise de décision collective avec une influence égale des participants sur le résultat de la processus ou sur ses étapes essentielles. Bien que cette méthode soit applicable à toutes les structures sociales, aujourd'hui son application la plus importante est l'État, car il a un grand pouvoir. Dans ce cas, la définition de la démocratie est généralement réduite à l'une des suivantes :
La nomination des dirigeants par le peuple qu'ils gouvernent se fait par le biais d'élections justes et compétitives [env. une]
Le peuple est la seule source légitime de pouvoir
La société exerce son autonomie pour le bien commun et la satisfaction des intérêts communs

Le gouvernement populaire exige la fourniture d'un certain nombre de droits pour chaque membre de la société. Un certain nombre de valeurs sont associées à la démocratie : la légalité, l'égalité, la liberté, le droit à l'autodétermination, les droits de l'homme, etc.

L'idéal de la démocratie étant difficile à atteindre et sujet à diverses interprétations, de nombreux modèles pratiques ont été proposés. Jusqu'au XVIIIe siècle, le modèle le plus connu était la démocratie directe, où les citoyens exerçaient leur droit de prendre des décisions politiques directement, par consensus ou par des procédures de subordination d'une minorité à une majorité. Dans une démocratie représentative, les citoyens exercent le même droit par l'intermédiaire de leurs députés élus et d'autres fonctionnaires en leur déléguant certains de leurs droits propres, tandis que les dirigeants élus prennent des décisions en tenant compte des préférences de ceux qui sont dirigés et sont responsables devant eux de leur Actions.

L'un des objectifs communs de la démocratie est de limiter l'arbitraire et l'abus de pouvoir. Cet objectif n'a souvent pas été atteint là où les droits de l'homme et d'autres valeurs démocratiques n'étaient pas universellement reconnus ou efficacement protégés par le système juridique. Aujourd'hui, dans de nombreux pays, la démocratie par le peuple s'identifie à la démocratie libérale qui, à côté d'élections régulières, périodiques et universelles des pouvoirs suprêmes au cours desquelles les candidats se disputent librement les suffrages de l'électorat, comprend l'État de droit, la séparation des pouvoirs, et les restrictions constitutionnelles au pouvoir de la majorité par le biais de garanties de certaines libertés individuelles ou collectives. D'autre part, certains mouvements de gauche estiment que la réalisation du droit de prendre des décisions politiques nécessite la fourniture de droits sociaux et un faible niveau d'inégalité socio-économique.

Un certain nombre de régimes autoritaires présentaient des signes extérieurs de régime démocratique, mais en eux un seul parti détenait le pouvoir et les politiques poursuivies ne dépendaient pas des préférences des électeurs. Au cours du dernier quart de siècle, le monde a été caractérisé par une tendance à la propagation de la démocratie. Parmi les problèmes relativement nouveaux auxquels elle est confrontée figurent le séparatisme, le terrorisme et les migrations de population. Les organisations internationales telles que l'ONU, l'OSCE et l'UE partent du principe que le contrôle des affaires intérieures de l'État, y compris la démocratie, relève en partie de la sphère d'influence d'autres pays.

"Démocratie" se traduit par "pouvoir du peuple" ou "démocratie". nous ne l'avons pas depuis 20 ans, du fait que la démocratie en Russie n'est possible que sous une forme socialiste. Car d'autres « élus » capitalistes peuvent facilement prendre pied au pouvoir et l'enfer partira.

07Mais je

La démocratie est un terme qui s'applique à la description du système politique de gouvernement de l'État, l'idée et le concept fondés sur les principes du pouvoir populaire. Littéralement, le mot la démocratie", traduit par " Pouvoir populaire» et est d'origine grecque antique, car c'est là que les idées principales du concept démocratique de gestion ont été formées et mises en œuvre.

Qu'est-ce que la démocratie en termes simples - une brève définition.

En termes simples, la démocratie est un système de gouvernement dans lequel la source du pouvoir est le peuple lui-même. C'est le peuple qui décide des lois et des normes nécessaires à l'existence et au développement harmonieux de l'État. Ainsi, chaque personne dans une société démocratique reçoit un certain ensemble de libertés et d'obligations formées en tenant compte des intérêts de l'ensemble de la communauté. Sur la base de ce qui précède, nous pouvons conclure que la démocratie est une opportunité pour chaque personne de participer librement à la gestion directe de son État, de sa société et de son destin personnel en dernière analyse.

Ayant appris les définitions du terme "démocratie", naturellement des questions comme : "Comment exactement, le peuple gouverne-t-il l'Etat ?" et « Quelles sont les formes et les méthodes de gouvernance démocratique ? ».

À l'heure actuelle, il existe deux concepts principaux pour l'exercice du pouvoir populaire dans une société démocratique. C'est: " La démocratie directe" et " Démocratie représentative».

Démocratie immédiate (directe).

La démocratie directe est un système dans lequel toutes les décisions sont prises directement par le peuple lui-même par l'expression directe de sa volonté. Cette procédure est rendue possible par divers référendums et sondages. Par exemple, cela pourrait ressembler à ceci : Dans l'état "N", vous devez adopter une loi interdisant la consommation de boissons alcoolisées à un certain moment. Pour ce faire, un référendum est organisé au cours duquel les habitants votent « Pour » ou « Contre » cette loi. La décision d'adopter ou non une loi dépend du vote de la majorité des citoyens.

Il convient de noter que, compte tenu du développement des technologies modernes, de tels référendums peuvent être organisés assez rapidement et efficacement. Le fait est que presque tous les citoyens ont des gadgets modernes (smartphones) avec lesquels vous pouvez voter. Mais, très probablement, les États n'utiliseront pas la démocratie directe, du moins dans son intégralité. Cela est dû au fait que la démocratie directe pose un certain nombre de problèmes, dont nous discuterons ci-dessous.

Problèmes de démocratie directe.

Les principaux problèmes de la démocratie directe comprennent un aspect tel que : le nombre de personnes. Le fait est que le principe du gouvernement populaire direct permanent n'est possible que dans des groupes sociaux relativement restreints où des discussions et des compromis constants sont possibles. Sinon, les décisions seront toujours prises en faveur de l'humeur de la majorité, sans tenir compte de l'opinion de la minorité. Il s'ensuit que les décisions peuvent être prises sur la base des sympathies de la majorité, et non sur les opinions logiques et raisonnables de la minorité. C'est le problème majeur. Le fait est qu'en fait, tous les citoyens ne sont pas, pour ainsi dire, politiquement et économiquement alphabétisés. En conséquence, dans la plupart des cas, les décisions prises par eux (la majorité) seront erronées à l'avance. En termes très simples, il ne serait pas juste de confier la gestion d'importantes affaires politiques et économiques à des gens qui ne le comprennent pas.

Démocratie représentative (représentative).

La démocratie représentative est le type le plus courant de gouvernement d'État, dans lequel les gens délèguent une partie de leurs pouvoirs à des spécialistes élus lors d'élections. En termes simples, la démocratie représentative, c'est quand les gens choisissent leur gouvernement par le biais d'élections populaires, et alors seulement le gouvernement élu est responsable de gouverner le pays. Les gens, à leur tour, se réservent le droit de contrôler le pouvoir en utilisant divers leviers d'influence : la démission du gouvernement (officiel), etc.

A ce stade du développement de la société humaine, c'est la Démocratie Représentative qui se révèle être le mode de gouvernement le plus efficace, mais elle n'est pas sans défauts. Les principaux problèmes de cette forme comprennent: l'usurpation du pouvoir et d'autres moments désagréables. C'est pour prévenir de tels problèmes que la société doit toujours être active et garder constamment le pouvoir sous contrôle.

L'essence et les principes de la démocratie. Conditions et signes de la démocratie.

En ce qui concerne cette section relativement importante, il convient tout d'abord d'énumérer les principaux points ou les soi-disant «piliers» sur lesquels repose tout le concept de démocratie.

Les principaux piliers sur lesquels repose la démocratie :

• personnes;
• Le gouvernement est formé avec le consentement du peuple ;
• Le principe de la majorité s'applique ;
• Les droits des minorités sont respectés ;
• Les libertés et droits humains fondamentaux sont garantis ;
• Élections libres et équitables ;
• Égalité devant la loi;
• Respect des procédures légales ;
• restrictions imposées au gouvernement (pouvoir);
• Social, économique et;
• Valeurs, coopération et compromis.

Ainsi, après vous être familiarisé avec la base, vous pouvez procéder à l'analyse du concept plus en détail.

De quoi est faite la démocratie.

Pour une meilleure compréhension de tous les points clés de la démocratie, il est nécessaire de décomposer le concept en ses principaux éléments clés. Il y en a quatre au total :

• Système politique et système électoral ;
• L'activité des citoyens dans la vie politique et sociale de l'État ;
• Protection des droits des citoyens;
• État de droit (égalité devant la loi).

Au sens figuré, nous allons maintenant analyser en détail les points ci-dessus et découvrir quelles devraient être les conditions pour l'épanouissement de la démocratie.

Système politique et système électoral.

• La possibilité de choisir vos dirigeants et de les tenir responsables de leurs actions pendant leur mandat.
• Le peuple décide qui le représentera au parlement et qui dirigera le gouvernement aux niveaux national et local. Pour ce faire, ils choisissent entre des partis concurrents lors d'élections régulières, libres et équitables.
• Dans une démocratie, le peuple est la forme suprême du pouvoir politique.
• Le pouvoir ne passe du peuple au gouvernement que pour un certain temps.
• Les lois et les politiques nécessitent le soutien d'une majorité au parlement, mais les droits des minorités sont protégés de diverses manières.
• Les gens peuvent critiquer leurs dirigeants élus et leurs représentants. Ils peuvent les regarder travailler.
• Les élus aux niveaux national et local doivent écouter la population et répondre à ses demandes et à ses besoins.
• Les élections ont lieu à intervalles réguliers, conformément à la loi. Les personnes au pouvoir ne peuvent pas prolonger leur mandat sans demander l'accord du peuple lors d'un référendum.
• Pour que les élections soient libres et équitables, elles doivent être supervisées par un organe neutre et professionnel qui traite tous les partis politiques et tous les candidats de la même manière.
• Tous les partis et candidats devraient avoir le droit de faire librement campagne.
• Les électeurs doivent pouvoir voter en secret, sans intimidation ni violence.
• Des observateurs indépendants devraient être en mesure d'observer le vote et le dépouillement pour s'assurer que le processus est exempt de corruption, d'intimidation et de fraude.
• Les différends concernant les résultats des élections sont entendus par un tribunal impartial et indépendant.

L'activité des citoyens dans la vie politique et sociale de l'État.

• Le rôle clé des citoyens dans une démocratie est de participer à la vie publique.
• Les citoyens ont l'obligation de surveiller de près la manière dont leurs dirigeants et représentants politiques utilisent leurs pouvoirs et d'exprimer leurs propres opinions et souhaits.
• Voter aux élections est un devoir civique important pour tous les citoyens.
• Les citoyens doivent faire leur choix en comprenant parfaitement les programmes électoraux de tous les partis, ce qui garantit l'objectivité dans la prise de décision.
• Les citoyens peuvent prendre une part active aux campagnes électorales, aux débats publics et aux manifestations.
• La forme de participation la plus importante est l'adhésion à des organisations non gouvernementales indépendantes qui représentent leurs intérêts. Ce sont : les agriculteurs, les travailleurs, les médecins, les enseignants, les propriétaires d'entreprise, les croyants, les étudiants, les militants des droits de l'homme, etc.
• Dans une démocratie, la participation aux associations civiles devrait être volontaire. Personne ne devrait être contraint d'adhérer à une organisation contre son gré.
• Les partis politiques sont des organisations vitales dans une démocratie, et la démocratie devient plus forte lorsque les citoyens deviennent des membres actifs des partis politiques. Cependant, personne ne devrait soutenir un parti politique parce qu'il subit des pressions. Dans une démocratie, les citoyens sont libres de choisir quel camp soutenir.
• La participation citoyenne doit être pacifique, respectueuse de la loi et tolérante à l'égard des opinions des opposants.

Protection des droits des citoyens.

• Dans une démocratie, chaque citoyen a certains droits fondamentaux que l'État ne peut pas lui retirer. Ces droits sont garantis par le droit international.
• Les citoyens ont droit à leurs propres croyances. Ils ont le droit de parler et d'écrire librement sur ce qu'ils pensent. Personne ne peut indiquer comment un citoyen doit penser, quoi croire, quoi dire ou écrire.
• Il y a la liberté de religion. Chacun est libre de choisir sa religion et de la pratiquer comme il l'entend.
• Chacun a le droit de jouir de sa propre culture avec les autres membres de son groupe, même si son groupe est minoritaire.
• Il y a liberté et pluralisme dans les médias. Une personne peut choisir entre différentes sources d'informations et d'opinions.
• Une personne a le droit de s'associer avec d'autres personnes et de former et d'adhérer à des organisations de son choix.
• Une personne peut se déplacer librement dans le pays ou le quitter à volonté.
• Toute personne a le droit à la liberté de réunion et de protestation contre les actions du gouvernement. Cependant, il est tenu d'exercer ces droits pacifiquement dans le respect de la loi et des droits des autres citoyens.

La règle de droit.

• Dans une démocratie, la primauté du droit protège les droits des citoyens, maintient l'ordre et limite le pouvoir du gouvernement.
• Tous les citoyens sont égaux devant la loi. Nul ne peut faire l'objet de discrimination fondée sur la race, la religion, l'ethnie ou le sexe.
• Nul ne peut être arrêté, emprisonné ou exilé sans justification.
• Une personne est considérée comme innocente si sa culpabilité n'est pas prouvée conformément à la loi. Toute personne accusée d'un crime a droit à une audience publique équitable devant un tribunal impartial.
• Nul ne peut être taxé ou poursuivi que dans les cas prévus par la loi.
• Personne n'est au-dessus des lois, pas même un roi ou un président élu.
• La loi est appliquée de manière équitable, impartiale et cohérente par des tribunaux indépendants des autres branches du gouvernement.
• La torture et les traitements cruels et inhumains sont absolument interdits.
• La primauté du droit limite le pouvoir du gouvernement. Aucun représentant du gouvernement ne peut violer ces restrictions. Aucun dirigeant, ministre ou parti politique ne peut dire à un juge comment trancher une affaire.

Exigences de la société pour le fonctionnement normal d'un système démocratique.

• Les citoyens doivent non seulement exercer leurs droits, mais aussi observer certains principes et règles de comportement démocratique.
• Les gens doivent respecter la loi et rejeter la violence. Rien ne justifie le recours à la violence contre vos adversaires politiques simplement parce que vous n'êtes pas d'accord avec eux.
• Tout citoyen doit respecter les droits de ses concitoyens et leur dignité d'être humain.
• Personne ne devrait condamner un opposant politique comme un pur mal, simplement parce qu'il a des points de vue différents.
• Les gens devraient remettre en question les décisions du gouvernement, mais pas annuler l'autorité du gouvernement.
• Chaque groupe a le droit de pratiquer sa culture et d'avoir un certain contrôle sur ses affaires. Mais, en même temps, un tel groupe doit reconnaître qu'il fait partie d'un État démocratique.
• Lorsqu'une personne exprime son opinion, elle doit aussi écouter l'opinion de l'adversaire. Toute personne a le droit d'être entendue.
• Quand les gens font des revendications, ils doivent comprendre qu'en démocratie, il est impossible de plaire à tout le monde. La démocratie exige des compromis. Les groupes ayant des intérêts et des opinions différents doivent être prêts à se mettre d'accord. Dans ces conditions, un groupe n'obtient pas toujours tout ce qu'il veut, mais la possibilité d'un compromis conduit au bien commun.

Résultat.

En conséquence, je voudrais terminer cet article avec les mots d'un homme vraiment grand - Winston Churchill. Une fois il a dit :

"La démocratie est la pire forme de gouvernement, à l'exception de toutes les autres qui ont été essayées de temps à autre."

Et apparemment, il avait raison.

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Introduction

Démocratie (du grec demos - peuple et kratos - pouvoir) - le pouvoir du peuple, ou démocratie. Il s'agit d'une forme d'État, son régime politique, dans lequel le peuple ou la majorité est (considéré) le détenteur du pouvoir d'État.

Le concept de "démocratie" est multiforme. La démocratie est également comprise comme la forme de la structure de l'État ou de l'organisation, et les principes de gouvernance, et la variété des mouvements sociaux qui impliquent la mise en œuvre de la démocratie, et l'idéal d'un ordre social dans lequel les citoyens sont les principaux arbitres de destins.

La démocratie comme mode d'organisation et comme forme de management peut prendre place dans n'importe quelle organisation (famille, département scientifique, équipe de production, etc.).

La démocratie est associée à la liberté, l'égalité, la justice, le respect des droits de l'homme, la participation des citoyens à la gouvernance. Par conséquent, la démocratie en tant que régime politique s'oppose généralement aux régimes de pouvoir autoritaires, totalitaires et autres régimes dictatoriaux.

L'objectif de ce test est de considérer la démocratie sous l'angle de ses modèles. Tâches qui aideront à examiner cette question aussi profondément que possible :

Définir le concept de "démocratie" ;

Quelles sont les caractéristiques d'un régime démocratique ;

Identifier les formes sous lesquelles la démocratie peut exister.

Concept de démocratie

Définition de la démocratie

Comme l'a dit Bernard Crick, « ​​dans le lexique des politiques publiques, la démocratie est peut-être le mot le plus fiable ». Un terme qui peut signifier n'importe quoi, après tout, ne signifie rien. Parmi les significations attachées au mot "démocratie", on peut distinguer que démocratie :

C'est un système dans lequel le pouvoir appartient aux couches les plus pauvres de la société ;

C'est un gouvernement exercé directement et continuellement par le peuple lui-même, sans avoir besoin de politiciens professionnels ou de fonctionnaires ;

C'est une société fondée sur le principe de l'égalité des chances et du mérite individuel, et non sur la hiérarchie et les privilèges ;

Il s'agit d'un système de prestations sociales, d'aide aux pauvres et, en général, de redistribution du produit social afin de réduire les inégalités sociales ;

Il s'agit d'un système décisionnel basé sur le principe de la volonté de la majorité ;

C'est un système de gouvernement qui garantit les droits et les intérêts des minorités tout en limitant le pouvoir de la majorité ;

C'est une manière d'exercer une charge publique au cours d'une compétition électorale ;

C'est un système de gouvernement qui sert les intérêts du peuple, indépendamment de sa participation à la vie politique.

Traits caractéristiques d'un régime démocratique

La science politique occidentale moderne distingue les traits suivants caractéristiques d'un régime démocratique :

1. Le pouvoir est formé à la suite d'élections libres régulières, au cours desquelles l'opposition a une réelle opportunité de gagner.

2. Il existe une réelle séparation des pouvoirs : pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.

3. Il y a la liberté d'expression, différentes forces politiques ont un accès comparable aux médias.

4. La liberté d'association existe, y compris la liberté de former des partis politiques.

5. Il y a la liberté d'entreprise et le droit de propriété.

6. Les organes élus doivent rendre des comptes à leurs électeurs.

7. Les droits et libertés sont universels.

Formes de démocratie

Il existe trois formes principales de démocratie : la démocratie directe (les décisions de base sont prises directement par tous les citoyens lors de réunions ou par référendum), la démocratie plébiscitaire et la démocratie représentative (les décisions sont prises par des organes élus).

L'essence de la démocratie directe est que tous les citoyens qui ont le droit de vote se réunissent en un seul endroit à un certain moment et discutent publiquement des décisions les plus importantes, y compris la guerre et la paix, la forme de gouvernement, le montant et la méthode de prélèvement des impôts. La décision finale est prise à la majorité des voix. Entre les réunions, les questions d'actualité sont décidées par le gouvernement démocratique élu par le peuple.

Un canal important pour la participation des citoyens à l'exercice du pouvoir est la démocratie plébiscitaire. La différence entre celle-ci et la démocratie directe réside dans le fait que la démocratie directe implique la participation des citoyens à toutes les étapes les plus importantes du processus de décision (dans la préparation, l'adoption des décisions politiques et le contrôle de leur mise en œuvre), tandis que dans la démocratie plébiscitaire , les possibilités d'influence politique des citoyens sont relativement limitées, par exemple, les référendums . Les citoyens sont autorisés à voter pour approuver ou rejeter tel ou tel projet de loi ou autre décision, qui est généralement préparé par le président, le gouvernement, le parti ou le groupe d'initiative. Les possibilités de participation de la masse de la population à la préparation de tels projets sont très réduites.

La démocratie représentative est une telle structure de société dans laquelle la partie de la population qui a le droit de vote élit ses représentants autorisés, qui, au nom du peuple, exercent le pouvoir législatif. Plus la société est grande, plus le besoin d'une telle forme est grand. La population est divisée en districts et vote pour l'un ou l'autre parti. Plus précisément, pour leurs représentants vivant juste là. Si quelqu'un n'est pas satisfait d'un parti, il peut voter pour un candidat indépendant. Celui qui obtient le plus de voix dans cette circonscription devient député.

Un système politique qui donne aux citoyens le droit de participer au processus de prise de décision politique et d'élire leurs représentants aux organes gouvernementaux.

Grande définition

Définition incomplète ↓

LA DÉMOCRATIE

DÉMOCRATIE) Dans la société grecque antique, la démocratie signifiait la règle par les citoyens, par opposition à la règle par un tyran ou une aristocratie. Dans les systèmes démocratiques modernes, les citoyens ne gouvernent pas directement ; ils élisent généralement leurs représentants au parlement par le biais d'un système de partis compétitifs. La démocratie dans ce sens est souvent associée à la protection des libertés individuelles contre l'ingérence de l'État. Il y a plusieurs étapes dans l'histoire des études sociologiques de la démocratie. De nombreux concepts de démocratie développés au XIXe siècle, tels que ceux d'A. de Tocqueville, se sont concentrés sur les conséquences sociales de donner aux groupes traditionnellement subordonnés la possibilité d'une plus grande participation politique - un thème développé par la suite par les théoriciens de la société de masse. Des travaux plus récents ont exploré la relation entre le développement social et la démocratie parlementaire. Les chercheurs ont tenté de lier la démocratie au degré d'industrialisation, au niveau de réussite scolaire et à la richesse nationale. Dans le même temps, il a été noté que la démocratie est naturellement soutenue par un niveau de développement industriel plus élevé, qui assure une plus large participation de la population à la politique. D'autres approches se sont concentrées sur la question de savoir comment la démocratie dans les syndicats peut conduire à la bureaucratie, et sur la relation entre démocratie et citoyenneté. Il y a un débat actuel sur la question de savoir si les démocraties modernes représentent réellement les intérêts de leurs citoyens ou protègent les libertés individuelles. Certains théoriciens de l'État soutiennent que les démocrates ne servent que les intérêts d'une élite ou d'une classe capitaliste. Voir aussi : Démocratie Associative ; Vote; Citoyenneté; organisations bénévoles; démocratie industrielle; Capitalisme; Michels; Partis politiques; participation politique; Élite. Litt. : Dahl (1989) ; Pierson (1996)

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