Beaucoup de gens connaissent le concept de "crise cardiaque", mais peu de gens comprennent ce qu'est un infarctus cérébral causé par une thrombose des artères cérébrales.
Cette maladie grave, qui n'est pas toujours complètement traitable, peut altérer considérablement les fonctions cérébrales, modifier négativement la qualité de vie d'une personne et même entraîner la mort.
Une crise cardiaque est une nécrose des tissus, c'est-à-dire leur mort irréversible. La cause la plus fréquente d'infarctus cérébral est un blocage complet des artères qui fournissent un flux constant de sang et d'oxygène aux cellules de l'organe. Les tissus qui ont cessé de recevoir de la nutrition commencent à souffrir de la famine, après quoi ils meurent.
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La maladie touche principalement les personnes âgées. Plus la personne est âgée, plus le risque de développer un infarctus cérébral est grand.
Étiologie
La cause de la maladie est une insuffisance vasculaire aiguë causée par le blocage de la lumière des vaisseaux cérébraux extracrâniens et intracrâniens par un thrombus. Le plus souvent, la maladie survient chez les personnes souffrant de maladies chroniques.
Pathogénèse
Le sang ne peut pas traverser les artères, par conséquent, il fuit à travers les parois des vaisseaux sanguins et, le plus souvent, en les déchirant, pénètre dans le tissu cérébral. Dans le même temps, la pression intracrânienne augmente, des parties du cerveau sont déplacées ou violées, ses membranes sont détruites et un œdème des organes se produit.
Les facteurs suivants influencent le développement de la maladie:
- paralysie des artères intracérébrales provoquée par des spasmes et une perturbation de la régulation nerveuse des vaisseaux sanguins ;
- embolie - chevauchement de la lumière vasculaire avec des particules formées à partir de dépôts thrombotiques;
- insuffisance circulatoire dans le flux sanguin collatéral (latéral ou de dérivation);
- un trouble général du mouvement du sang dans les vaisseaux (hémodynamique), causé par une pression inégale dans différentes parties du système circulatoire ;
- modifications des propriétés physiques, biologiques et chimiques du sang.
Sont également à risque les personnes âgées souffrant de maladies cardiaques chroniques, d'hypertension artérielle, ayant des antécédents de diabète, abusant du tabac, de l'alcool et des femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux depuis longtemps.
Image clinique
Quelques jours avant le blocage, les patients peuvent ressentir des maux de tête, un engourdissement des membres, des étourdissements. L'état continue de s'aggraver, une aphasie est observée - une violation ou une absence de parole, une paralysie des membres se produit.
Les réflexes tendineux diminuent, des réflexes pathologiques inhabituels pour une personne en bonne santé peuvent apparaître, les muscles s'affaiblissent, un gonflement se produit, une dégénérescence des tissus articulaires (arthropathie) se produit, accompagnée de douleurs intenses, la flexion ou l'extension des membres est souvent difficile (contracture).
Diagnostic d'infarctus cérébral causé par une thrombose de l'artère cérébrale
Il est important de remarquer l'apparition de la maladie afin de prévenir le plus tôt possible des conséquences irréversibles dans le cerveau.
Il y a des premiers signes indiquant la formation d'un caillot sanguin dans les vaisseaux du cerveau et une altération de la circulation sanguine :
- paralysie des membres;
- mouvements involontaires;
- expressions faciales incontrôlées;
- parole altérée ou absente;
- une augmentation d'un élève du côté affecté;
- matité ou absence de douleur.
Le diagnostic d'urgence est plus efficace lors de l'utilisation de la tomodensitométrie, qui vous permet d'identifier une crise cardiaque, de la distinguer d'une hémorragie.
La thérapie par résonance magnétique est également utilisée, ce qui permet d'examiner les vaisseaux.
L'élimination réussie de la thrombose de plus de 70 % réduit la probabilité de crises cardiaques récurrentes
En l'absence de dispositifs de diagnostic modernes, une ponction de la moelle épinière est effectuée et le liquide céphalo-rachidien (LCR) est prélevé pour analyse. La présence d'impuretés dans son sang signifie qu'il y a eu une hémorragie au cerveau.
La dopplerographie ou échodoppler est utilisée pour examiner les artères carotides. La méthode la plus efficace est l'angiographie des artères cérébrales - examen des vaisseaux sanguins en y introduisant une substance radio-opaque, ce qui permet de détecter la localisation de la thrombose, d'évaluer le degré de blocage de la lumière.
La dernière méthode de diagnostic est utilisée strictement selon les indications. Il existe toujours un risque d'endommagement des vaisseaux sanguins par le cathéter par lequel la substance est injectée, ce qui peut entraîner un accident vasculaire cérébral.
Traitement
Un infarctus cérébral causé par une thrombose des artères cérébrales nécessite une hospitalisation d'urgence du patient. Le traitement doit être commencé dans les premières heures après l'attaque - cela augmente considérablement les chances de sauver la vie du patient.
En réduisant la capacité du sang à coaguler au cours des deux premières heures, l'utilisation d'anticoagulants peut réduire considérablement le risque de paralysie, ainsi que d'autres complications graves. Cependant, avec les hémorragies cérébrales, l'introduction de ces médicaments est contre-indiquée.
Le traitement consiste en une thérapie systématique :
- stabilisation de l'équilibre acido-basique du sang;
- restauration de la circulation sanguine du cerveau;
- saturation en oxygène du sang, grâce à l'utilisation de médicaments antihypoxiques;
- élimination de l'insuffisance respiratoire;
- abaisser la tension artérielle.
Si indiqué, un traitement chirurgical peut être nécessaire. Le blocage de l'artère carotide est une indication pour la chirurgie.
Dans certains cas, une intervention chirurgicale est nécessaire pour abaisser la pression intracrânienne, normaliser le flux sanguin cérébral, augmenter la pression de perfusion et augmenter l'apport d'oxygène aux cellules cérébrales.
Les médicaments de déshydratation, les diurétiques sont prescrits pour éliminer l'excès d'eau du corps. Assurez-vous d'effectuer un traitement avec des anticoagulants - des médicaments qui réduisent la coagulation du sang, utilisez des médicaments fibrinolytiques qui favorisent la résorption des caillots sanguins, empêchant leur formation.
Le patient continue de prendre des médicaments pour réduire l'enflure pendant plusieurs jours.
L'étape la plus importante après les soins d'urgence et la normalisation du flux sanguin est la période de récupération.
La réhabilitation comprend les actions suivantes :
- contrôle du fonctionnement stable du tractus gastro-intestinal, du système urinaire, de la fréquence cardiaque;
- maintenir la stabilité de la pression artérielle, du rythme cardiaque, de la respiration;
- restauration de la parole;
- retour du tonus musculaire;
- retour progressif de l'activité motrice du patient.
Le soutien moral des membres de la famille est également nécessaire, ce qui empêchera une personne de tomber dans la dépression et de perdre le sens de la vie.
Si nécessaire, il est préférable de faire appel à un spécialiste - un psychologue qui, en utilisant des méthodes professionnelles, aidera à restaurer l'attitude positive du patient et sa foi en une guérison réussie.
La prévention
La prévention de l'infarctus cérébral et de la thrombose vasculaire doit être commencée même à l'âge adulte, en essayant de mener une vie saine, ainsi que de réduire l'effet de tous les facteurs négatifs qui affectent le fonctionnement efficace du système cardiovasculaire.
Les mesures préventives sont les suivantes :
| Maintenir une tension artérielle normale (140/90 mmHg) | En présence d'hypertension artérielle, il est nécessaire de prendre quotidiennement des médicaments prescrits par le médecin qui réduisent la pression et empêchent la croissance de ses indicateurs. |
| Il est important d'arrêter complètement de fumer | Les cigarettes sont le principal facteur contribuant à la formation de la thrombose, l'athérosclérose progressive. Les fumeurs sont 50 % plus susceptibles de souffrir d'une crise cardiaque et d'une crise cérébrale. |
| Ne pas abuser des boissons alcoolisées | Dans la vieillesse, il vaut mieux abandonner complètement la consommation d'alcool. Les produits de dégradation toxiques qui restent dans le sang après avoir bu de l'alcool entraînent une augmentation de la pression artérielle, compliquent l'évolution de l'hypertension et affectent également négativement le fonctionnement des reins, perturbent le rythme cardiaque et provoquent souvent un infarctus cérébral. |
| Traitement des malformations cardiaques, ischémie, insuffisance cardiaque | Ces pathologies augmentent la probabilité d'un infarctus cérébral. |
| Si une femme a des antécédents d'hypertension artérielle, des migraines fréquentes | Il vaut mieux renoncer aux contraceptifs hormonaux oraux. Le risque de crise cardiaque augmente lorsque ce facteur est combiné au tabagisme. |
| Contrôle de la glycémie | Le traitement du diabète sucré en suivant un régime spécial sans glucides, en prenant des médicaments qui réduisent la quantité de sucre, réduit considérablement le risque de crise cardiaque due au blocage des vaisseaux sanguins. |
| Soutenir le cholestérol normal | Il contribue à la formation de plaques d'athérosclérose dans les vaisseaux coronaires et les artères carotides. |
Le cerveau est l'organe le plus important responsable de tous les processus du corps. Les conséquences irréversibles d'une crise cardiaque peuvent complètement priver une personne d'une vie bien remplie, de la capacité de se déplacer, de marcher, de parler, ce qui peut provoquer de graves dépressions nerveuses et une dépression, et la priver de son désir de vivre.
L'infarctus cérébral causé par une thrombose des artères cérébrales est une maladie qui nécessite un traitement immédiat. L'efficacité des mesures de thérapie et de rééducation ultérieures dépend directement de la fourniture des premiers soins dans les deux heures suivant le début d'une crise cardiaque.
La thérapie d'urgence augmentera non seulement les chances de rendre à une personne toutes les joies de la vie, mais également la possibilité de vivre encore de nombreuses années.
infarctus cérébral- Il s'agit d'un syndrome clinique, qui se traduit par une violation aiguë des fonctions cérébrales locales. Elle dure plus de 24 heures, ou entraîne la mort d'une personne pendant cette période. Les troubles circulatoires aigus dans l'infarctus cérébral se produisent en raison du blocage de ses artères, ce qui provoque la mort des neurones dans la zone qui se nourrit de ces artères.
Aussi appelé infarctus cérébral. Ce problème est très pertinent dans le monde moderne, car un grand nombre de personnes meurent chaque année des suites d'un infarctus cérébral. La mortalité dans les accidents vasculaires cérébraux ischémiques est de 25 %, 20 % des patients meurent dans l'année et 25 % des survivants restent handicapés.
Les symptômes d'un infarctus cérébral dépendent de la localisation de la lésion.
Cependant, il existe des symptômes communs de ce processus pathologique, notamment:
Perte de conscience, parfois coma peut se développer;
Violations du fonctionnement des organes pelviens;
Douleur dans les globes oculaires;
sensation de chaleur;
bouche sèche;
Nausées et vomissements sur fond de maux de tête sévères ;
Maladies vasculaires (pathologies de leur développement, maladie de Takayasu, leucémie, tumeurs malignes).
De plus, n'oubliez pas les facteurs de risque qui augmentent la probabilité d'un infarctus cérébral, parmi lesquels :
Âge (tous les dix ans de vie augmente le risque de développer un infarctus cérébral de 5 à 8 fois);
prédisposition héréditaire;
Hypodynamie ;
Surpoids;
Tabagisme (si cette mauvaise habitude est complétée par la prise de contraceptifs oraux, le tabagisme devient alors le principal facteur de risque de développer un infarctus cérébral);
l'abus d'alcool;
Stress aigu ou stress psycho-émotionnel prolongé.
Les conséquences d'un infarctus cérébral peuvent être très graves et constituent souvent une menace directe pour la vie humaine, parmi lesquelles :
Escarres de rester au lit pendant une longue période.
En plus des conséquences énumérées de l'infarctus cérébral, qui se développent dans les premiers stades, des complications à long terme peuvent également être distinguées, notamment:
Violation de la fonction motrice des membres;
Diminution des sensations dans les bras, les jambes et le visage ;
problèmes d'élocution;
Détérioration des capacités mentales;
Les troubles mentaux;
Difficulté à avaler de la nourriture ;
Perte de coordination lors de la marche, lors des virages;
Crises d'épilepsie (jusqu'à 10 % des personnes ayant subi un infarctus cérébral y sont sensibles) ;
Dysfonctionnements des organes pelviens (la vessie, les reins, les intestins, les organes reproducteurs souffrent).
En quoi une crise cardiaque est-elle différente d'un accident vasculaire cérébral ?
Avec un infarctus cérébral, il y a une violation de son apport sanguin, à la suite de quoi les tissus de la zone touchée commencent à mourir. Un flux sanguin insuffisant vers le cerveau est dû à des plaques d'athérosclérose qui empêchent son flux normal, à des troubles du rythme cardiaque ou à des problèmes de système de coagulation sanguine.
Avec un accident vasculaire cérébral hémorragique, au contraire, le flux sanguin vers celui-ci augmente, ce qui provoque une rupture de l'artère. La cause est une pathologie vasculaire ou une crise hypertensive.
Il existe des différences dans l'évolution de la maladie. Ainsi, un infarctus cérébral se développe progressivement, sur plusieurs heures voire plusieurs jours, et un AVC hémorragique survient presque instantanément.
Le traitement de l'infarctus cérébral repose principalement sur la thérapie thrombolytique. Il est important que le patient soit admis au service de neurologie dans les trois premières heures suivant le début d'une crise. Il est nécessaire de transporter le patient en position surélevée. La tête doit être 30°C plus haute que le corps. Si un thrombolytique est administré au patient à l'heure spécifiée, le médicament dissoudra très rapidement le thrombus existant, qui est le plus souvent la cause d'une insuffisance de l'apport sanguin au cerveau. L'effet peut souvent être observé presque instantanément, dans les premières secondes de l'administration du médicament.
Si la thérapie thrombolytique n'est pas effectuée dans les trois premières heures suivant le début de l'infarctus cérébral, il n'est plus logique de la poursuivre. Il y aura des changements dans le cerveau, dont la nature est irréversible.
Il convient de garder à l'esprit que la thrombolyse n'est effectuée que lorsque le médecin s'est assuré que le patient a un infarctus cérébral et non un accident vasculaire cérébral hémorragique. Dans ce dernier cas, une telle thérapie entraînera la mort.
S'il n'est pas possible d'administrer un thrombolytique, les mesures suivantes sont indiquées :
Diminution de la tension artérielle ;
Prise d'antiagrégants plaquettaires (Aspirine) ou d'anticoagulants (Clexane, Fraxiparine, Héparine) ;
Nomination de médicaments visant à améliorer l'apport sanguin cérébral (Trental, Piracetam, Cavinton).
En outre, les patients se voient prescrire des vitamines du groupe B, ils effectuent un traitement de rééducation, ils sont engagés dans la prévention des escarres. L'automédication est inacceptable, au premier signe d'infarctus cérébral, il faut appeler une ambulance. Il convient de rappeler qu'à la maison, il est impossible de distinguer un infarctus cérébral d'un accident vasculaire cérébral hémorragique.
Le traitement chirurgical de l'infarctus cérébral est la décompression chirurgicale visant à réduire la pression intracrânienne. Cette méthode permet de réduire le pourcentage de mortalité par infarctus cérébral de 80 à 30 %.
Un élément important du schéma général de traitement de l'infarctus cérébral est une thérapie de restauration compétente, appelée "neuroréhabilitation".
Vous devez le commencer dès les premiers jours de la maladie:
Les troubles du mouvement sont corrigés à l'aide d'exercices de physiothérapie, de méthodes de massage et de physiothérapie. À l'heure actuelle, il existe des simulateurs spéciaux qui aident les personnes à récupérer après un infarctus cérébral.
Les troubles de la parole sont corrigés lors de séances individuelles avec un orthophoniste ;
Les dysfonctionnements de la déglutition sont nivelés par des dispositifs spéciaux qui stimulent le travail des muscles du larynx et du pharynx;
Les cours sur la stabiloplatform aident à faire face aux problèmes de coordination;
L'assistance psychologique aux malades est tout aussi importante. Un psychothérapeute aide à faire face aux problèmes émotionnels;
| Doctorat chirurgien, phlébologueÉducation: Université d'État de médecine et de dentisterie de Moscou (1996). En 2003, il a reçu un diplôme du centre médical éducatif et scientifique pour l'administration du président de la Fédération de Russie.
La violation de la circulation cérébrale fait référence aux maladies vasculaires, dont les premières manifestations sont des troubles de la mémoire, des maux de tête, des acouphènes et des vertiges. Des symptômes souvent récurrents indiquent le développement d'une pathologie. La cause profonde des troubles circulatoires du cerveau peut être un certain nombre de maladies. Ces maladies comprennent l'athérosclérose, l'hypertension ou l'hypotension artérielle, l'inflammation des parois des vaisseaux sanguins (rhumatismaux, syphilitiques, etc.), les maladies du système hématopoïétique.
La maladie est divisée en:
- aiguë (accident vasculaire cérébral, encéphalopathie hypertensive);
- chronique (encéphalopathie dyscirculatoire);
- attaques ischémiques transitoires.
Troubles circulatoires transitoires
Un accident vasculaire cérébral transitoire survient à la suite d'un accident ischémique. Un signe caractéristique de pathologie est le développement aigu de symptômes neurologiques et leur affaissement au cours de la journée. La pathologie est causée par un blocage temporaire des vaisseaux cérébraux par un thrombus détaché qui s'est formé dans le cœur ou dans un gros vaisseau du cerveau. Dans de rares cas, des accidents vasculaires cérébraux transitoires surviennent à la suite d'un rétrécissement sévère des gros vaisseaux. Cette condition survient généralement lorsqu'il y a une chute soudaine de la pression artérielle.
Ainsi, les troubles transitoires de la circulation cérébrale surviennent pour trois raisons principales :
- maladies cardiaques;
- sténose des vaisseaux;
- formation de thrombus.
Les principaux symptômes en violation du flux sanguin dans le bassin de l'artère carotide:
- paralysie de la moitié du corps;
- violation de la sensibilité de la moitié du corps;
- altération de la parole et de la vision.
Tous les processus pathologiques se produisent du côté opposé de la lésion. Autrement dit, s'il y a des violations de la circulation cérébrale du côté droit, le côté gauche du corps en souffre. Un patient présentant des accidents ischémiques transitoires peut présenter d'autres signes :
- nausée;
- vomir;
- vision double;
- trouble de la parole;
- troubles du mouvement dans les membres;
- cécité.
Cette symptomatologie est due à une pathologie du bassin vertébrobasilaire.
La durée des symptômes dans les crises transitoires dépasse rarement plusieurs dizaines de minutes. Avec une crise hypertensive, le patient a un mal de tête aigu, un étourdissement, des acouphènes et des douleurs dans les yeux. Dans de rares cas, il peut y avoir des crises d'épilepsie ou une agitation psychomotrice. Avec des attaques ischémiques dans le contexte d'une crise hypertensive, le visage du patient devient rouge, la transpiration augmente.
Les causes d'attaque ischémique peuvent être liées à des maladies dégénératives de la colonne vertébrale. Le facteur principal est une violation du flux sanguin dans les artères vertébrales. Avec une pathologie telle que l'ostéochondrose, toute position inconfortable prolongée ou un virage serré de la tête peut entraîner une violation à court terme de la circulation cérébrale.
Plus tard, les fonctions corporelles sont restaurées, mais il reste de petits foyers de perte de cellules nerveuses ou de zones de nécrose. Cependant, cette condition suggère que le patient pourrait bientôt subir un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. Avec une visite intempestive chez un médecin et l'absence de diagnostic, une attaque ischémique ultérieure peut entraîner une catastrophe cérébrale dangereuse (accident vasculaire cérébral).
accident vasculaire cérébral
L'AVC, ou accident vasculaire cérébral aigu, survient soudainement avec le développement de symptômes neurologiques persistants. Au cours de la pathologie, on distingue les accidents vasculaires cérébraux progressifs et terminés. Pour une évolution progressive, une augmentation des symptômes est caractéristique. Les accidents vasculaires cérébraux terminés se caractérisent par une stabilisation des symptômes après le pic de leur développement.
AVC hémorragique
Sinon, un accident vasculaire cérébral hémorragique est appelé une hémorragie dans la substance ou dans les membranes du cerveau. Selon les statistiques, l'AVC hémorragique dans 90% des cas survient dans les hémisphères cérébraux. Les 10 % restants se trouvent dans le tronc cérébral et le cervelet. Il existe également des formes mixtes d'hémorragies. Les principales causes d'hémorragie sont l'hypertension et la rupture d'anévrisme. Dans de rares cas, la pathologie se développe dans un contexte de leucémie, de maladies du sang, d'infections (endocardite) et de tumeurs cérébrales.
Souvent, lors d'une hémorragie, lorsqu'un vaisseau se rompt, une cavité remplie de sang se forme. L'apparition d'une telle cavité entraîne une compression des zones voisines du cerveau, une modification de la taille des sillons et un aplatissement des gyri. Dans de rares cas, les hémorragies se produisent par le type de sang imbibant toute la substance du cerveau. Une différence caractéristique d'une telle pathologie est l'absence de frontières et la fusion de nombreux petits foyers.
Les symptômes d'accident vasculaire cérébral à la suite d'une hémorragie surviennent principalement pendant la journée, lorsqu'une personne est dans un état actif. Souvent, avant un AVC, une personne s'exerce physiquement, est dans un état de stress ou éprouve de fortes émotions. De telles raisons contribuent à une augmentation de la pression artérielle.
Avec une hémorragie, le patient perd soudainement conscience et tombe. Dans les cas où une personne reste consciente, elle se plaint d'un mal de tête sévère. Les vomissements peuvent survenir dans la première minute après un AVC. Le visage du patient devient rouge, la respiration est perturbée, le pouls dans la plupart des cas est ralenti.
Les violations de la circulation cérébrale entraînent une hémiparésie et une hémiplégie. Le degré de lésions cérébrales dans ce cas est beaucoup plus important que dans les accidents vasculaires cérébraux ischémiques. Le tableau clinique dépend de tels facteurs:
- la taille de l'hématome;
- localisation;
- le degré d'œdème cérébral;
- implication dans le processus pathologique d'autres structures cérébrales.
Dans la plupart des cas, l'hémorragie mène au coma. Le patient a un dysfonctionnement des organes vitaux. Avec un coma peu profond, le patient conserve la réaction des pupilles à la lumière, des réflexes tendineux et pharyngés, des réflexes pathologiques et des modifications du tonus musculaire sont observés. Le coma profond se termine généralement par la mort.
AVC ischémique
Les troubles ischémiques de la circulation cérébrale provoquent une thrombose et une embolie des vaisseaux cérébraux. Un accident vasculaire cérébral causé par des caillots sanguins survient plus souvent la nuit, pendant le sommeil. Le patient se réveille le matin déjà avec des pathologies neurologiques (trouble de la parole, parésie). Avec le développement de la pathologie pendant la journée, une progression progressive des symptômes neurologiques est observée. Souvent, l'AVC ischémique est précédé d'accidents vasculaires cérébraux transitoires.
Lors d'un accident vasculaire cérébral embolique, les symptômes neurologiques se développent rapidement. Le patient a mal à la tête, perte de conscience, parésie. Le tableau clinique dépend de la partie du cerveau qui est affectée. Les principaux signes de dommages au pool de l'artère carotide:
- faiblesse des membres;
- coin de la bouche tombant;
- déplacement de la langue du côté paralysé.
Les patients peuvent ressentir une désorientation dans l'espace et la parole, une paralysie et une parésie sévères. La défaite des lobes occipitaux s'accompagne de déficience visuelle, de cécité, d'hypersensibilité. Avec l'ischémie du tronc cérébral, on observe des difficultés à avaler, une vision double, un strabisme, une parésie. Le blocage de l'artère basilaire conduit au développement du coma.
En cas de blocage des petits vaisseaux qui alimentent les tissus profonds du cerveau, on observe une lente augmentation des symptômes suivants :
- hémiparésie;
- violation des mouvements coordonnés;
- trouble de la parole.
Les patients peuvent présenter un œdème cérébral le 3e jour après un AVC. L'augmentation des symptômes peut être associée à une hémorragie dans la zone d'infarctus, à des dysfonctionnements d'organes, à des complications infectieuses des systèmes excréteur et respiratoire. Environ un quart des patients après un AVC ischémique meurent dans le mois. Dans 90% des patients survivants deviennent handicapés.
Mesures thérapeutiques
Les patients sont soignés dans un hôpital. Dans les cas graves, en violation de la fonction d'organes importants, troubles de la déglutition, état épileptique, le patient est hospitalisé en unité de soins intensifs. Les accidents vasculaires cérébraux aigus sont traités en fonction du degré d'atteinte cérébrale.
Les tâches de la thérapie de base sont:
- Maintien du souffle.
- Maintien des paramètres hémodynamiques (pression artérielle, pouls).
- Avertissement d'œdème cérébral.
- Maintien de l'équilibre hydrique et électrolytique.
- Maintenir une glycémie normale.
- Prévention des complications infectieuses.
- Maintien de la température corporelle.
En plus de la pharmacothérapie, le traitement complexe comprend la prévention des escarres, des contractures musculaires et de la nutrition. Si la déglutition est perturbée chez les patients, la nutrition est effectuée par un tube. En cas de violation de la motilité du tractus gastro-intestinal, une nutrition parentérale est effectuée. Dès le premier jour d'un AVC, la peau du patient est traitée avec des désinfectants. Les plis cutanés sont enduits de pâtes de zinc (Desitin, Sudocrem).
Les mesures de prévention des contractures jouent un rôle important dans la rééducation des patients. Dans la période aiguë, le traitement est effectué par position. Dès le deuxième jour, des mouvements passifs et des massages spécialisés sont introduits. Après normalisation de l'état, il est recommandé (en l'absence de contre-indications) la mobilisation du patient. Une thérapie adéquate et des mesures de rééducation précoce améliorent l'issue des AVC cérébraux. Après votre retour à la maison, vous pouvez effectuer un traitement avec des remèdes populaires.
Traitement des troubles transitoires
Les troubles transitoires de la circulation cérébrale commencent à être traités après avoir déterminé la cause sous-jacente de la pathologie. Dans la période intercritique, les patients sujets à une pression artérielle basse se voient prescrire des médicaments toniques le matin. Vous pouvez être traité avec des remèdes populaires - teinture de vigne de magnolia, d'éleuthérocoque ou de ginseng. En cas d'hypotension, ils sont autorisés à boire une tasse de café le matin.
Si un patient est diagnostiqué avec une hypertension artérielle, le traitement d'une violation transitoire du flux sanguin de la tête consiste à prescrire des médicaments qui stabilisent la pression artérielle et des antispasmodiques. La tâche principale n'est pas seulement de réduire la pression, mais également d'empêcher sa chute brutale. Si les patients ont une coagulation sanguine accrue, il existe une prédisposition à la thrombose, des agents antiplaquettaires et des anticoagulants (Fenilin, Sinkumar) sont prescrits sous le contrôle de la coagulation sanguine.
Dans le traitement des troubles du flux sanguin cérébral causés par l'athérosclérose, les médicaments pour la vasodilatation ne sont pas prescrits. Le traitement conservateur consiste à prescrire des anticoagulants. Avec un affaiblissement de l'activité cardiaque, Korglikon ou Strofantin est utilisé. Selon les indications nommer Kordiamin, Camphor. Avec une forte baisse de pression, la caféine, Mezaton sont administrés. Le traitement est sélectionné strictement individuellement pour chaque patient.
Lorsque les troubles transitoires ne se prêtent pas à un traitement médicamenteux, la question de la chirurgie se pose pour rétablir le flux sanguin et éliminer la source de la thromboembolie. Ces chirurgies sont de nature préventive. La chirurgie est indiquée chez les patients sans symptômes neurologiques focaux persistants.
Mais, malheureusement, le cerveau est très vulnérable à tout type de dommage, et même des changements apparemment mineurs dans son travail peuvent entraîner des conséquences graves et irréversibles.
Parlons de l'infarctus cérébral - de quoi il s'agit et comment se manifeste l'AVC ischémique.
La description
Le cerveau humain est constitué d'un tissu très spécifique qui a un besoin constant d'une grande quantité d'oxygène, dont le manque provoque des changements négatifs.
L'infarctus cérébral (ou accident vasculaire cérébral ischémique) est appelé lésion ischémique des zones de la moelle qui survient ultérieurement en raison de troubles circulatoires. Il existe aussi un infarctus cérébral hémorragique, mais nous en reparlerons dans un autre article.
Prévalence
L'infarctus cérébral ischémique est l'une des maladies les plus répandues dans le monde. En dessous de 40 ans, c'est rare, cela arrive en moyenne 4 fois pour 100 personnes. Après 40 ans, ce chiffre augmente considérablement et représente déjà 15 % de la population.
Les personnes qui ont traversé la cinquième décennie souffrent encore plus souvent des conséquences de cette maladie - 30%. Après 60 ans, l'infarctus cérébral survient chez 50 % des personnes.
Classement et différences
Selon les causes qui ont conduit à un infarctus cérébral, les experts distinguent généralement plusieurs de ses formes :
- athérothrombotique;
- Cardioembolique ;
- Hémodynamique ;
- Lacunaire ;
- Hémorhéologique.
Considérons chacune des variétés.
athérothrombotique
La forme athérothrombotique de l'AVC ischémique se développe avec l'athérosclérose des artères cérébrales grandes ou moyennes.
Cette forme d'infarctus cérébral se caractérise par un développement progressif. Les symptômes de la maladie augmentent lentement mais sûrement. Du début du développement de la maladie au début de la manifestation de symptômes prononcés, plusieurs jours peuvent s'écouler.
Cardioembolique
Cette forme d'accident vasculaire cérébral survient dans le contexte d'un blocage partiel ou complet des artères par des caillots sanguins. Souvent, cette situation se produit avec un certain nombre de lésions cardiaques qui se produisent lorsque des thrombus pariétaux se forment dans la cavité cardiaque.
Contrairement à la forme précédente, l'infarctus cérébral provoqué par une thrombose des artères cérébrales survient de manière inattendue, alors que le patient est éveillé.
La zone touchée la plus typique de ce type de maladie est la zone d'approvisionnement en sang de l'artère moyenne du cerveau.
Hémodynamique
Cela se produit dans le contexte d'une forte diminution de la pression ou à la suite d'une diminution soudaine du volume infime des cavités cardiaques. Une attaque d'AVC hémodynamique peut commencer à la fois brusquement et progressivement.
lacunaire
Se produit sous l'état de lésions des artères perforantes moyennes. On pense que l'AVC lacunaire survient souvent lorsque la pression artérielle du patient est élevée.
Les lésions sont localisées principalement dans les structures sous-corticales du cerveau.
Hémorhéologique
Cette forme d'accident vasculaire cérébral se développe dans le contexte de modifications des paramètres normaux de coagulation sanguine.
Selon la gravité de l'état du patient, l'AVC est classé en trois degrés :
Les infarctus sont également divisés en classification selon la zone de localisation de la zone touchée. Le patient peut avoir des dommages :
- dans la région de la face interne de l'artère carotide;
- dans l'artère principale, ainsi que chez divers vertébrés et leurs branches sortantes;
- dans la région des artères du cerveau : antérieure, moyenne ou postérieure.
étapes
La médecine officielle distingue 4 étapes de l'évolution de la maladie.
La première étape est l'évolution aiguë de la maladie. La phase aiguë d'un AVC dure trois semaines à partir du moment de l'AVC. De nouveaux changements de nécrose dans le cerveau se forment les cinq premiers jours après l'attaque.
La première étape est la plus aiguë de toutes celles qui existent. Pendant cette période, le cytoplasme et le caryoplasme rétrécissent, des symptômes d'œdème périfocal sont notés.
La deuxième étape est la période de récupération précoce. La durée de cette phase peut aller jusqu'à six mois, au cours desquels se produisent des changements pannecrotiques dans les cellules.
Il y a souvent un processus récurrent de déficience neurologique. Près de la localisation du foyer affecté, la circulation sanguine commence à s'améliorer.
La troisième étape est la période de récupération tardive. Dure de six mois à un an après un infarctus cérébral. Pendant ce temps, des cicatrices gliales ou divers défauts kystiques se développent dans le cerveau du patient.
La quatrième étape est la période des manifestations résiduelles d'une crise cardiaque. Elle débute 12 mois après l'AVC et peut durer jusqu'à la fin de la vie du patient.
causes
En fait, les raisons pour lesquelles telle ou telle forme d'infarctus cérébral se développe sont dans une plus large mesure les conséquences de diverses conditions pathologiques du corps humain.
Mais parmi les principales causes d'AVC se distinguent:
- changements athérosclérotiques;
- la présence de thrombose dans les veines;
- hypotension systématique;
- maladie de l'artérite temporale;
- dommages aux grosses artères intracrâniennes (maladie de Moya-Moya);
- encéphalopathie sous-corticale chronique.
Fumer provoque une thrombose, il faut donc oublier une mauvaise habitude si des problèmes de santé sont suspectés.
La prise de contraceptifs hormonaux augmente également légèrement le risque d'infarctus cérébral.
Regardez la vidéo, qui raconte les principales causes de la maladie:
Danger et conséquences
La maladie est extrêmement dangereuse. Dans 40 % des cas, elle se termine par la mort dans les premières heures qui suivent l'attaque. Cependant, avec la fourniture en temps opportun des premiers soins d'urgence, le patient est capable non seulement de survivre, mais aussi de mener une vie normale par la suite.
Les conséquences d'un infarctus cérébral peuvent être très différentes, allant d'un engourdissement des membres, se terminant par une paralysie complète et même la mort.
Ici, nous parlerons de toutes les étapes de la rééducation des patients ayant subi un infarctus du myocarde.
Qu'ils donnent ou non un groupe d'invalidité pour l'infarctus du myocarde, vous apprendrez séparément.
Symptômes et signes
Dans l'écrasante majorité des cas, un accident vasculaire cérébral se fait immédiatement sentir: une personne commence soudainement des maux de tête insupportables, qui n'affectent le plus souvent qu'un seul côté, la peau du visage lors d'une attaque acquiert une teinte rouge prononcée, des convulsions et des vomissements commencent, la respiration devient rauque.
Fait remarquable, les crises affectent le même côté du corps que le côté du cerveau qui a été touché par l'AVC. Autrement dit, si l'emplacement de la lésion est du côté droit, les convulsions seront alors plus prononcées du côté droit du corps et vice versa.
Cependant, il y a des cas où une attaque en tant que telle est absente du tout, et seulement quelque temps après un accident vasculaire cérébral, ce que le patient n'aurait peut-être pas soupçonné, un engourdissement des joues ou des mains (quelqu'un) se fait sentir, la qualité de la parole change, l'acuité visuelle diminue.
Ensuite, la personne commence à se plaindre de faiblesse musculaire, de nausées, de migraines. Dans ce cas, un accident vasculaire cérébral peut être suspecté en présence d'une raideur de la nuque, ainsi que d'une tension musculaire excessive dans les jambes.
Comment se déroule le diagnostic
Pour établir un diagnostic précis et prescrire un traitement efficace, plusieurs études sont utilisées : IRM, scanner, EEC, CTG, dopplerographie de la carotide.
De plus, le patient est chargé de faire une analyse de la composition biochimique du sang, ainsi qu'un test sanguin pour sa coagulabilité (coagulogramme).
PREMIERS SECOURS
Les premières mesures pour prévenir les conséquences irréversibles et la mort devraient commencer dans les toutes premières minutes après l'attaque.
- Aidez le patient à s'allonger sur un lit ou sur tout autre plan afin que la tête et les épaules soient légèrement au-dessus du niveau du corps. Il est extrêmement important de ne pas tirer trop fort sur la personne qui a été frappée.
- Débarrassez-vous de tous les vêtements qui serrent le corps.
- Fournir un maximum d'oxygène, ouvrir les fenêtres.
- Faire une compresse froide sur la tête.
- À l'aide de coussins chauffants ou de pansements à la moutarde, favorisez la circulation sanguine dans les membres.
- Débarrassez la bouche de l'excès de salive et de vomi.
- Si les membres sont paralysés, ils doivent être frottés avec des solutions à base d'huile et d'alcool.
Vidéo sur l'infarctus cérébral et l'importance de fournir les premiers soins appropriés :
Tactiques de traitement
Un infarctus cérébral est une situation d'urgence qui nécessite une hospitalisation immédiate.
En milieu hospitalier, l'objectif principal du traitement est de rétablir la circulation sanguine dans le cerveau, ainsi que de prévenir d'éventuels dommages cellulaires. Dans les premières heures suivant le début du développement de la pathologie, le patient se voit prescrire des médicaments spéciaux dont l'action vise à dissoudre les caillots sanguins.
Afin d'inhiber la croissance des caillots sanguins existants et de prévenir l'apparition de nouveaux, des anticoagulants sont utilisés, ce qui réduit le degré de coagulation du sang.
Un autre groupe de médicaments qui sont efficaces dans le traitement des AVC sont les agents antiplaquettaires. Leur action vise à coller les plaquettes. Les mêmes médicaments sont également utilisés pour prévenir les crises récurrentes.
Quel est le pronostic ?
Les personnes qui ont subi un infarctus cérébral ont de bonnes chances de guérir et même de guérir complètement. Si dans les 60 jours suivant l'attaque, l'état du patient reste stable, cela suggère qu'il pourra reprendre une vie normale dans un an.
Pour que cette maladie ne vous affecte pas, vous devez respecter un mode de vie, une alimentation, des exercices appropriés, éviter les situations stressantes, surveiller votre poids corporel et abandonner les mauvaises habitudes.
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Qu'est-ce qu'un infarctus cérébral causé par une thrombose de l'artère cérébrale
Beaucoup de gens connaissent le concept de "crise cardiaque", mais peu de gens comprennent ce qu'est un infarctus cérébral causé par une thrombose des artères cérébrales.
Une crise cardiaque est une nécrose des tissus, c'est-à-dire leur mort irréversible. La cause la plus fréquente d'infarctus cérébral est un blocage complet des artères qui fournissent un flux constant de sang et d'oxygène aux cellules de l'organe. Les tissus qui ont cessé de recevoir de la nutrition commencent à souffrir de la famine, après quoi ils meurent.
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La maladie touche principalement les personnes âgées. Plus la personne est âgée, plus le risque de développer un infarctus cérébral est grand.
Étiologie
La cause de la maladie est une insuffisance vasculaire aiguë causée par le blocage de la lumière des vaisseaux cérébraux extracrâniens et intracrâniens par un thrombus. Le plus souvent, la maladie survient chez les personnes souffrant d'athérosclérose chronique.
Pathogénèse
Le sang ne peut pas traverser les artères, par conséquent, il fuit à travers les parois des vaisseaux sanguins et, le plus souvent, en les déchirant, pénètre dans le tissu cérébral. Dans le même temps, la pression intracrânienne augmente, des parties du cerveau sont déplacées ou violées, ses membranes sont détruites et un œdème des organes se produit.
Les facteurs suivants influencent le développement de la maladie:
- paralysie des artères intracérébrales provoquée par des spasmes et une perturbation de la régulation nerveuse des vaisseaux sanguins ;
- embolie - chevauchement de la lumière vasculaire avec des particules formées à partir de dépôts thrombotiques;
- insuffisance circulatoire dans le flux sanguin collatéral (latéral ou de dérivation);
- un trouble général du mouvement du sang dans les vaisseaux (hémodynamique), causé par une pression inégale dans différentes parties du système circulatoire ;
- modifications des propriétés physiques, biologiques et chimiques du sang.
Sont également à risque les personnes âgées souffrant de maladies cardiaques chroniques, d'hypertension artérielle, ayant des antécédents de diabète, abusant du tabac, de l'alcool et des femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux depuis longtemps.
Image clinique
Quelques jours avant le blocage, les patients peuvent ressentir des maux de tête, un engourdissement des membres, des étourdissements. L'état continue de s'aggraver, une aphasie est observée - une violation ou une absence de parole, une paralysie des membres se produit.
Les réflexes tendineux diminuent, des réflexes pathologiques inhabituels pour une personne en bonne santé peuvent apparaître, les muscles s'affaiblissent, un gonflement se produit, une dégénérescence des tissus articulaires (arthropathie) se produit, accompagnée de douleurs intenses, la flexion ou l'extension des membres est souvent difficile (contracture).
Diagnostic d'infarctus cérébral causé par une thrombose de l'artère cérébrale
Il est important de remarquer l'apparition de la maladie afin de prévenir le plus tôt possible des conséquences irréversibles dans le cerveau.
Il y a des premiers signes indiquant la formation d'un caillot sanguin dans les vaisseaux du cerveau et une altération de la circulation sanguine :
- paralysie des membres;
- mouvements involontaires;
- expressions faciales incontrôlées;
- parole altérée ou absente;
- une augmentation d'un élève du côté affecté;
- matité ou absence de douleur.
Le diagnostic d'urgence est plus efficace lors de l'utilisation de la tomodensitométrie, qui vous permet d'identifier une crise cardiaque, de la distinguer d'une hémorragie.
La thérapie par résonance magnétique est également utilisée, ce qui permet d'examiner les vaisseaux.
L'élimination réussie de la thrombose de plus de 70 % réduit la probabilité de crises cardiaques récurrentes
En l'absence de dispositifs de diagnostic modernes, une ponction de la moelle épinière est effectuée et le liquide céphalo-rachidien (LCR) est prélevé pour analyse. La présence d'impuretés dans son sang signifie qu'il y a eu une hémorragie au cerveau.
La dopplerographie ou échodoppler est utilisée pour examiner les artères carotides. La méthode la plus efficace est l'angiographie des artères cérébrales - examen des vaisseaux sanguins en y introduisant une substance radio-opaque, ce qui permet de détecter la localisation de la thrombose, d'évaluer le degré de blocage de la lumière.
La dernière méthode de diagnostic est utilisée strictement selon les indications. Il existe toujours un risque d'endommagement des vaisseaux sanguins par le cathéter par lequel la substance est injectée, ce qui peut entraîner un accident vasculaire cérébral.
Traitement
Un infarctus cérébral causé par une thrombose des artères cérébrales nécessite une hospitalisation d'urgence du patient. Le traitement doit être commencé dans les premières heures après l'attaque - cela augmente considérablement les chances de sauver la vie du patient.
En réduisant la capacité du sang à coaguler au cours des deux premières heures, l'utilisation d'anticoagulants peut réduire considérablement le risque de paralysie, ainsi que d'autres complications graves. Cependant, avec les hémorragies cérébrales, l'introduction de ces médicaments est contre-indiquée.
Le traitement consiste en une thérapie systématique :
- stabilisation de l'équilibre acido-basique du sang;
- restauration de la circulation sanguine du cerveau;
- saturation en oxygène du sang, grâce à l'utilisation de médicaments antihypoxiques;
- élimination de l'insuffisance respiratoire;
- abaisser la tension artérielle.
Les conséquences de l'infarctus du myocarde chez les femmes d'âges différents sont énumérées dans cet article.
Si indiqué, un traitement chirurgical peut être nécessaire. Le blocage de l'artère carotide est une indication pour la chirurgie.
Dans certains cas, une intervention chirurgicale est nécessaire pour abaisser la pression intracrânienne, normaliser le flux sanguin cérébral, augmenter la pression de perfusion et augmenter l'apport d'oxygène aux cellules cérébrales.
Les médicaments de déshydratation, les diurétiques sont prescrits pour éliminer l'excès d'eau du corps. Assurez-vous d'effectuer un traitement avec des anticoagulants - des médicaments qui réduisent la coagulation du sang, utilisez des médicaments fibrinolytiques qui favorisent la résorption des caillots sanguins, empêchant leur formation.
Le patient continue de prendre des médicaments pour réduire l'enflure pendant plusieurs jours.
L'étape la plus importante après les soins d'urgence et la normalisation du flux sanguin est la période de récupération.
La réhabilitation comprend les actions suivantes :
- contrôle du fonctionnement stable du tractus gastro-intestinal, du système urinaire, de la fréquence cardiaque;
- maintenir la stabilité de la pression artérielle, du rythme cardiaque, de la respiration;
- restauration de la parole;
- retour du tonus musculaire;
- retour progressif de l'activité motrice du patient.
Le soutien moral des membres de la famille est également nécessaire, ce qui empêchera une personne de tomber dans la dépression et de perdre le sens de la vie.
Si nécessaire, il est préférable de faire appel à un spécialiste - un psychologue qui, en utilisant des méthodes professionnelles, aidera à restaurer l'attitude positive du patient et sa foi en une guérison réussie.
La prévention
La prévention de l'infarctus cérébral et de la thrombose vasculaire doit être commencée même à l'âge adulte, en essayant de mener une vie saine, ainsi que de réduire l'effet de tous les facteurs négatifs qui affectent le fonctionnement efficace du système cardiovasculaire.
Les mesures préventives sont les suivantes :
Le cerveau est l'organe le plus important responsable de tous les processus du corps. Les conséquences irréversibles d'une crise cardiaque peuvent complètement priver une personne d'une vie bien remplie, de la capacité de se déplacer, de marcher, de parler, ce qui peut provoquer de graves dépressions nerveuses et une dépression, et la priver de son désir de vivre.
L'infarctus cérébral causé par une thrombose des artères cérébrales est une maladie qui nécessite un traitement immédiat. L'efficacité des mesures de thérapie et de rééducation ultérieures dépend directement de la fourniture des premiers soins dans les deux heures suivant le début d'une crise cardiaque.
Les signes de décès par infarctus du myocarde et ses symptômes sont décrits ici.
La description de l'infarctus du myocarde focal et de ses conséquences peut être trouvée ici.
La thérapie d'urgence augmentera non seulement les chances de rendre à une personne toutes les joies de la vie, mais également la possibilité de vivre encore de nombreuses années.
Infarctus cérébral causé par une thrombose des artères cérébrales
Variétés et traitement des troubles circulatoires du cerveau
La violation de la circulation cérébrale fait référence aux maladies vasculaires, dont les premières manifestations sont des troubles de la mémoire, des maux de tête, des acouphènes et des vertiges. Des symptômes souvent récurrents indiquent le développement d'une pathologie. La cause profonde des troubles circulatoires du cerveau peut être un certain nombre de maladies. Ces maladies comprennent l'athérosclérose, l'hypertension ou l'hypotension artérielle, l'inflammation des parois des vaisseaux sanguins (rhumatismaux, syphilitiques, etc.), les maladies du système hématopoïétique.
La maladie est divisée en:
- aiguë (accident vasculaire cérébral, encéphalopathie hypertensive);
- chronique (encéphalopathie dyscirculatoire);
- attaques ischémiques transitoires.
Troubles circulatoires transitoires
Un accident vasculaire cérébral transitoire survient à la suite d'un accident ischémique. Un signe caractéristique de pathologie est le développement aigu de symptômes neurologiques et leur affaissement au cours de la journée. La pathologie est causée par un blocage temporaire des vaisseaux cérébraux par un thrombus détaché qui s'est formé dans le cœur ou dans un gros vaisseau du cerveau. Dans de rares cas, des accidents vasculaires cérébraux transitoires surviennent à la suite d'un rétrécissement sévère des gros vaisseaux. Cette condition survient généralement lorsqu'il y a une chute soudaine de la pression artérielle.
Ainsi, les troubles transitoires de la circulation cérébrale surviennent pour trois raisons principales :
Les principaux symptômes en violation du flux sanguin dans le bassin de l'artère carotide:
- paralysie de la moitié du corps;
- violation de la sensibilité de la moitié du corps;
- altération de la parole et de la vision.
Tous les processus pathologiques se produisent du côté opposé de la lésion. Autrement dit, s'il y a des violations de la circulation cérébrale du côté droit, le côté gauche du corps en souffre. Un patient présentant des accidents ischémiques transitoires peut présenter d'autres signes :
Cette symptomatologie est due à une pathologie du bassin vertébrobasilaire.
La durée des symptômes dans les crises transitoires dépasse rarement plusieurs dizaines de minutes. Avec une crise hypertensive, le patient a un mal de tête aigu, un étourdissement, des acouphènes et des douleurs dans les yeux. Dans de rares cas, il peut y avoir des crises d'épilepsie ou une agitation psychomotrice. Avec des attaques ischémiques dans le contexte d'une crise hypertensive, le visage du patient devient rouge, la transpiration augmente.
Les causes d'attaque ischémique peuvent être liées à des maladies dégénératives de la colonne vertébrale. Le facteur principal est une violation du flux sanguin dans les artères vertébrales. Avec une pathologie telle que l'ostéochondrose, toute position inconfortable prolongée ou un virage serré de la tête peut entraîner une violation à court terme de la circulation cérébrale.
Plus tard, les fonctions corporelles sont restaurées, mais il reste de petits foyers de perte de cellules nerveuses ou de zones de nécrose. Cependant, cette condition suggère que le patient pourrait bientôt subir un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. Avec une visite intempestive chez un médecin et l'absence de diagnostic, une attaque ischémique ultérieure peut entraîner une catastrophe cérébrale dangereuse (accident vasculaire cérébral).
accident vasculaire cérébral
L'AVC, ou accident vasculaire cérébral aigu, survient soudainement avec le développement de symptômes neurologiques persistants. Au cours de la pathologie, on distingue les accidents vasculaires cérébraux progressifs et terminés. Pour une évolution progressive, une augmentation des symptômes est caractéristique. Les accidents vasculaires cérébraux terminés se caractérisent par une stabilisation des symptômes après le pic de leur développement.
AVC hémorragique
Sinon, un accident vasculaire cérébral hémorragique est appelé une hémorragie dans la substance ou dans les membranes du cerveau. Selon les statistiques, l'AVC hémorragique dans 90% des cas survient dans les hémisphères cérébraux. Les 10 % restants se trouvent dans le tronc cérébral et le cervelet. Il existe également des formes mixtes d'hémorragies. Les principales causes d'hémorragie sont l'hypertension et la rupture d'anévrisme. Dans de rares cas, la pathologie se développe dans un contexte de leucémie, de maladies du sang, d'infections (endocardite) et de tumeurs cérébrales.
Souvent, lors d'une hémorragie, lorsqu'un vaisseau se rompt, une cavité remplie de sang se forme. L'apparition d'une telle cavité entraîne une compression des zones voisines du cerveau, une modification de la taille des sillons et un aplatissement des gyri. Dans de rares cas, les hémorragies se produisent par le type de sang imbibant toute la substance du cerveau. Une différence caractéristique d'une telle pathologie est l'absence de frontières et la fusion de nombreux petits foyers.
Les symptômes d'accident vasculaire cérébral à la suite d'une hémorragie surviennent principalement pendant la journée, lorsqu'une personne est dans un état actif. Souvent, avant un AVC, une personne s'exerce physiquement, est dans un état de stress ou éprouve de fortes émotions. De telles raisons contribuent à une augmentation de la pression artérielle.
Avec une hémorragie, le patient perd soudainement conscience et tombe. Dans les cas où une personne reste consciente, elle se plaint d'un mal de tête sévère. Les vomissements peuvent survenir dans la première minute après un AVC. Le visage du patient devient rouge, la respiration est perturbée, le pouls dans la plupart des cas est ralenti.
Les violations de la circulation cérébrale entraînent une hémiparésie et une hémiplégie. Le degré de lésions cérébrales dans ce cas est beaucoup plus important que dans les accidents vasculaires cérébraux ischémiques. Le tableau clinique dépend de tels facteurs:
- la taille de l'hématome;
- localisation;
- le degré d'œdème cérébral;
- implication dans le processus pathologique d'autres structures cérébrales.
Dans la plupart des cas, l'hémorragie mène au coma. Le patient a un dysfonctionnement des organes vitaux. Avec un coma peu profond, le patient conserve la réaction des pupilles à la lumière, des réflexes tendineux et pharyngés, des réflexes pathologiques et des modifications du tonus musculaire sont observés. Le coma profond se termine généralement par la mort.
AVC ischémique
Les troubles ischémiques de la circulation cérébrale provoquent une thrombose et une embolie des vaisseaux cérébraux. Un accident vasculaire cérébral causé par des caillots sanguins survient plus souvent la nuit, pendant le sommeil. Le patient se réveille le matin déjà avec des pathologies neurologiques (trouble de la parole, parésie). Avec le développement de la pathologie pendant la journée, une progression progressive des symptômes neurologiques est observée. Souvent, l'AVC ischémique est précédé d'accidents vasculaires cérébraux transitoires.
Lors d'un accident vasculaire cérébral embolique, les symptômes neurologiques se développent rapidement. Le patient a mal à la tête, perte de conscience, parésie. Le tableau clinique dépend de la partie du cerveau qui est affectée. Les principaux signes de dommages au pool de l'artère carotide:
- faiblesse des membres;
- coin de la bouche tombant;
- déplacement de la langue du côté paralysé.
Les patients peuvent ressentir une désorientation dans l'espace et la parole, une paralysie et une parésie sévères. La défaite des lobes occipitaux s'accompagne de déficience visuelle, de cécité, d'hypersensibilité. Avec l'ischémie du tronc cérébral, on observe des difficultés à avaler, une vision double, un strabisme, une parésie. Le blocage de l'artère basilaire conduit au développement du coma.
En cas de blocage des petits vaisseaux qui alimentent les tissus profonds du cerveau, on observe une lente augmentation des symptômes suivants :
- hémiparésie;
- violation des mouvements coordonnés;
- trouble de la parole.
Les patients peuvent présenter un œdème cérébral le 3e jour après un AVC. L'augmentation des symptômes peut être associée à une hémorragie dans la zone d'infarctus, à des dysfonctionnements d'organes, à des complications infectieuses des systèmes excréteur et respiratoire. Environ un quart des patients après un AVC ischémique meurent dans le mois. Dans 90% des patients survivants deviennent handicapés.
Mesures thérapeutiques
Les patients sont soignés dans un hôpital. Dans les cas graves, en violation de la fonction d'organes importants, troubles de la déglutition, état épileptique, le patient est hospitalisé en unité de soins intensifs. Les accidents vasculaires cérébraux aigus sont traités en fonction du degré d'atteinte cérébrale.
Les tâches de la thérapie de base sont:
- Maintien du souffle.
- Maintien des paramètres hémodynamiques (pression artérielle, pouls).
- Avertissement d'œdème cérébral.
- Maintien de l'équilibre hydrique et électrolytique.
- Maintenir une glycémie normale.
- Prévention des complications infectieuses.
- Maintien de la température corporelle.
En plus de la pharmacothérapie, le traitement complexe comprend la prévention des escarres, des contractures musculaires et de la nutrition. Si la déglutition est perturbée chez les patients, la nutrition est effectuée par un tube. En cas de violation de la motilité du tractus gastro-intestinal, une nutrition parentérale est effectuée. Dès le premier jour d'un AVC, la peau du patient est traitée avec des désinfectants. Les plis cutanés sont enduits de pâtes de zinc (Desitin, Sudocrem).
Les mesures de prévention des contractures jouent un rôle important dans la rééducation des patients. Dans la période aiguë, le traitement est effectué par position. Dès le deuxième jour, des mouvements passifs et des massages spécialisés sont introduits. Après normalisation de l'état, il est recommandé (en l'absence de contre-indications) la mobilisation du patient. Une thérapie adéquate et des mesures de rééducation précoce améliorent l'issue des AVC cérébraux. Après votre retour à la maison, vous pouvez effectuer un traitement avec des remèdes populaires.
Traitement des troubles transitoires
Les troubles transitoires de la circulation cérébrale commencent à être traités après avoir déterminé la cause sous-jacente de la pathologie. Dans la période intercritique, les patients sujets à une pression artérielle basse se voient prescrire des médicaments toniques le matin. Vous pouvez être traité avec des remèdes populaires - teinture de vigne de magnolia, d'éleuthérocoque ou de ginseng. En cas d'hypotension, ils sont autorisés à boire une tasse de café le matin.
Si un patient est diagnostiqué avec une hypertension artérielle, le traitement d'une violation transitoire du flux sanguin de la tête consiste à prescrire des médicaments qui stabilisent la pression artérielle et des antispasmodiques. La tâche principale n'est pas seulement de réduire la pression, mais également d'empêcher sa chute brutale. Si les patients ont une coagulation sanguine accrue, il existe une prédisposition à la thrombose, des agents antiplaquettaires et des anticoagulants (Fenilin, Sinkumar) sont prescrits sous le contrôle de la coagulation sanguine.
Dans le traitement des troubles du flux sanguin cérébral causés par l'athérosclérose, les médicaments pour la vasodilatation ne sont pas prescrits. Le traitement conservateur consiste à prescrire des anticoagulants. Avec un affaiblissement de l'activité cardiaque, Korglikon ou Strofantin est utilisé. Selon les indications nommer Kordiamin, Camphor. Avec une forte baisse de pression, la caféine, Mezaton sont administrés. Le traitement est sélectionné strictement individuellement pour chaque patient.
Lorsque les troubles transitoires ne se prêtent pas à un traitement médicamenteux, la question de la chirurgie se pose pour rétablir le flux sanguin et éliminer la source de la thromboembolie. Ces chirurgies sont de nature préventive. La chirurgie est indiquée chez les patients sans symptômes neurologiques focaux persistants.
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L'infarctus cérébral (AVC ischémique) est une pathologie dangereuse qui se développe à la suite d'un trouble circulatoire grave. En conséquence, il y a une mort assez rapide des cellules nerveuses, ce qui entraîne des conséquences irréversibles pour le corps humain. Le danger de cette maladie s'explique par la structure du cerveau. Il est constitué de tissus spécifiques qui ont une forte demande en oxygène et sont extrêmement sensibles à sa carence. Lorsque la circulation sanguine est perturbée, des changements irréversibles sont observés dans le cerveau. Ils conduisent à une violation des fonctions de base qui provoquent tous les phénomènes négatifs associés à cette maladie.
La conséquence la plus dangereuse d'un infarctus cérébral est le décès d'une personne, qui survient dans 25 % des cas au cours du premier jour. 40% des patients meurent un peu plus tard - dans les 20 jours. De plus, 50% de tous les patients survivants restent handicapés de façon permanente. Dans ce cas, le risque de décès sur 5 ans est élevé.
Qu'est-ce qui cause l'AVC ischémique?
Les causes qui provoquent une altération du flux sanguin dans le cerveau sont spécifiques. Ceux-ci inclus:
- athérosclérose. Cette pathologie provoque le plus souvent un infarctus cérébral en association avec d'autres problèmes aggravants, dont l'hypertension artérielle. Ce facteur est retrouvé chez 70% des patients. Il multiplie par 12 le risque d'AVC. Le diabète sucré, la syphilis, diverses pathologies du sang, du cœur (malformation congénitale, infarctus du myocarde), des vaisseaux sanguins, après des blessures graves, en présence de divers types de maladies infectieuses, etc., peuvent également provoquer une crise cardiaque en association avec l'athérosclérose La présence de plusieurs facteurs aggrave l'état d'une personne à la fois. Très souvent, il existe des cas où les causes de blocage des vaisseaux cérébraux sont précisément des causes secondaires;
- la présence de pathologies graves dans la structure des artères vertébrales ou carotides. En présence de ce facteur, l'infarctus cérébral se développe à la suite d'une sténose (rétrécissement de la lumière) ou d'une thrombose vasculaire ;
- après fracture des gros os. Dans ce cas, un accident vasculaire cérébral est provoqué par une embolie graisseuse qui se développe dans cet état ;
- intervention chirurgicale. Il arrive très rarement que lors de certaines opérations (le plus souvent à cœur ouvert), une bulle d'air puisse pénétrer dans le sang. Il entrave la circulation sanguine normale, ce qui conduit à un accident vasculaire cérébral ;
- blocage de l'artère par des caillots sanguins qui se forment lors d'une thrombophlébite des membres inférieurs;
- développement d'une embolie gazeuse. Il se développe lorsque la poitrine ou le cou est blessé ;
- tabagisme prolongé, abus d'alcool, exposition à des substances narcotiques;
- le blocage des vaisseaux sanguins peut survenir à la suite de l'accumulation de produits de désintégration de diverses tumeurs;
- utilisation prolongée de contraceptifs oraux (en particulier en association avec le tabagisme), ce qui entraîne une thrombose ;
- stress psycho-émotionnel ou physique.
Compte tenu de tous les facteurs qui conduisent au développement de la maladie, il est clair que les personnes de plus de 50 ans sont les plus touchées par cette maladie. Cependant, il ne faut pas oublier que les AVC peuvent également se développer chez les jeunes ayant certains problèmes de santé.
Signes de la maladie
Le blocage des vaisseaux sanguins, causé par certains facteurs négatifs, ou toute autre violation de la circulation cérébrale entraîne une augmentation progressive ou brutale de divers signes neurologiques. Les symptômes caractéristiques d'une crise cardiaque peuvent se développer activement pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours. Une caractéristique d'un AVC est que ses symptômes peuvent augmenter ou, au contraire, s'affaiblir avec le temps.
Dans la plupart des cas, les symptômes d'un infarctus cérébral sont les suivants :
- absence totale de douleur. Les symptômes d'AVC l'excluent car il n'y a pas de récepteurs de la douleur dans le cerveau;
- paralysie complète ou partielle. Une personne ne peut pas faire beaucoup de mouvements, il y a un engourdissement de n'importe quelle partie du corps ou de la moitié de celui-ci;
- apparition de mouvements involontaires. Cela est dû à l'activité de l'appareil segmentaire de la moelle épinière ;
- difficulté à parler ou sa perte complète. Ces symptômes sont beaucoup moins fréquents chez les femmes que chez les hommes. Cela est dû au fait que le beau sexe a un centre de la parole dans chacun des hémisphères cérébraux ;
- trouble du mime. La personne ne peut pas sourire, bouger ses lèvres normalement ou faire d'autres mouvements similaires ;
- la dilatation pupillaire est inégale. Cela peut se produire lorsque la perturbation du flux sanguin se produit dans un seul des hémisphères du cerveau. Dans ce cas, une pupille élargie sera détectée dans un œil et une pupille normale dans l'autre ;
- altération de la conscience, qui a souvent des manifestations différentes. Une personne peut ressentir une sorte d'étouffement ou tomber dans le coma. Le plus souvent, il y a une perte de conscience à court terme;
- vertiges, souvent accompagnés de vomissements, de nausées;
- l'apparition de troubles autonomes - transpiration accrue, muqueuses sèches, tachycardie, etc.;
- perte auditive temporaire, surdité;
- somnolence;
- pâleur de la peau;
- une forte baisse de la pression artérielle.
Les symptômes d'une crise cardiaque sont largement déterminés par la zone du cerveau où l'apport sanguin est insuffisant. Sur la base des signes en développement, un diagnostic préliminaire peut être établi et une zone problématique peut être identifiée.
Classement des maladies
L'infarctus cérébral est divisé en plusieurs types:
- AVC athérothrombotique. Cette pathologie se développe à la suite de l'évolution concomitante de l'hypertension, des maladies coronariennes, etc. Ce type d'infarctus cérébral est causé par une thrombose des artères cérébrales et survient le plus souvent le matin ou pendant le sommeil. Dans ce cas, les lésions tissulaires se produisent à une échelle différente. L'état d'une personne peut se détériorer rapidement (ou des épisodes d'amélioration à court terme sont observés).
- AVC cardio-embolique. Se produit lorsque les artères sont obstruées par des emboles d'origine cardiaque. Avec le développement de ce type d'infarctus cérébral, un début aigu est observé. Les causes de cette pathologie sont diverses maladies cardiaques. En outre, un facteur aggravant menant à ce problème est considéré comme un surmenage émotionnel ou physique.
- Trait lacunaire. Il s'agit d'une pathologie causée par des dommages aux petits vaisseaux qui irriguent les structures profondes du cerveau. Dans ce cas, il y a une augmentation de la pression artérielle, mais il n'y a aucun signe de violation de l'activité nerveuse supérieure. Cette maladie dure rarement plus de 3 semaines et peut même ne pas être détectée lors de l'imagerie cérébrale.
- AVC hémodynamique. Dans ce cas, l'apport sanguin insuffisant aux tissus cérébraux s'explique par une forte diminution des indicateurs de pression. Ce type d'infarctus cérébral survient le plus souvent chez les personnes âgées atteintes d'athérosclérose grave des vaisseaux. Une caractéristique de cette pathologie est qu'elle peut se développer progressivement ou soudainement.
- AVC hémorhéologique. Dans ce cas, un infarctus cérébral se produit en raison d'une violation manifeste du flux sanguin. Cela peut se produire dans le contexte d'une maladie cardiaque, lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux, de diurétiques, de la consommation excessive de café, d'alcool et pour d'autres raisons.
Diagnostic d'infarctus cérébral
L'infarctus cérébral peut être détecté à l'aide des procédures de diagnostic suivantes :
- TDM. A l'aide de cette étude, on peut facilement distinguer une hémorragie d'un infarctus cérébral ;
- IRM (imagerie par résonance magnétique). À l'aide d'une telle procédure de diagnostic, il est possible de déterminer l'état des vaisseaux cérébraux;
- recherche sur l'alcool. Avec un infarctus cérébral, le sang n'est pas détecté dans le liquide céphalo-rachidien;
- échographie duplex, dopplerographie pour étudier l'état des artères carotides;
- angiographie cérébrale. Une méthode moderne d'examen aux rayons X des vaisseaux sanguins situés dans le cerveau. Cette méthode de diagnostic est indispensable si une intervention chirurgicale est nécessaire, mais peut être dangereuse en raison du risque élevé de rupture vasculaire.
L'infarctus cérébral est une maladie qui nécessite une hospitalisation urgente du patient. Plus les mesures thérapeutiques sont prises tôt, plus la probabilité d'un résultat favorable est élevée. Il est préférable qu'une assistance médicale soit fournie dans les 2 heures suivant le début du développement des symptômes de la maladie.
Dans un hôpital, on utilise un traitement visant à rétablir la circulation cérébrale, à protéger les tissus contre une destruction ultérieure.
Le plus souvent, cela se produit à l'aide des moyens suivants:
- thrombolytiques. Des moyens sont utilisés pour vous permettre de dissoudre les caillots sanguins, entraînant un blocage des artères;
- anticoagulants. Prévenir l'apparition de nouveaux caillots sanguins, réduire la coagulation du sang ;
- agents antiplaquettaires. Les préparations de ce groupe ralentissent l'adhésion des plaquettes;
- neuroprotecteurs. Ils aident à arrêter les réactions biochimiques déclenchées par la mort des cellules cérébrales endommagées.
En outre, le traitement de l'infarctus cérébral peut se faire de manière opératoire. Le plus souvent, une endartériectomie carotidienne est réalisée, ce qui vous permet d'enlever la paroi interne de l'artère carotide, qui est affectée par des plaques d'athérosclérose. La chirurgie a ses propres indications et contre-indications, qui doivent être prises en compte afin d'obtenir l'effet désiré.