La valeur de l'ornithorynque dans la nature et la vie humaine. L'ornithorynque est le mammifère le plus inhabituel

L'ornithorynque est un animal extrêmement étrange. Il pond des œufs, possède des éperons venimeux, capte des signaux électriques et est complètement dépourvu de dents, mais il a un bec. Comme il n'est pas si facile de voir l'ornithorynque dans la nature, nous avons compilé une galerie de photographies de ces animaux inhabituels.

Lorsque, à la toute fin du XVIIIe siècle, la peau d'un ornithorynque a été importée pour la première fois en Angleterre, les scientifiques ont d'abord pensé qu'il s'agissait de quelque chose comme un castor avec un bec de canard cousu dessus. À cette époque, de nombreux objets chimériques de ce type étaient fabriqués par des taxidermistes asiatiques (l'exemple le plus célèbre est la sirène de Fidji). Ayant finalement convaincu que l'animal est toujours réel, les zoologistes pendant un autre quart de siècle n'ont pas pu décider à qui l'attribuer : aux mammifères, aux oiseaux, ou généralement à une classe distincte d'animaux. La confusion des scientifiques britanniques est tout à fait compréhensible : l'ornithorynque est un mammifère, mais un mammifère très étrange.

Premièrement, l'ornithorynque, contrairement aux mammifères normaux, pond des œufs. Ces œufs sont similaires à ceux des oiseaux et des reptiles par la quantité de jaune et le type de clivage du zygote (qui est précisément lié à la quantité de jaune). Cependant, contrairement aux œufs d'oiseaux, les œufs d'ornithorynque passent plus de temps à l'intérieur de la femelle qu'à l'extérieur : à l'intérieur pendant près d'un mois et à l'extérieur pendant environ 10 jours. Lorsque les œufs sont à l'extérieur, la femelle les « incube », se recroquevillant en boule autour de la couvée. Tout cela se passe dans le nid, que la femelle construit à partir de roseaux et laisse au fond d'un long terrier à couvain. Éclos d'un œuf, les petits ornithorynques s'aident d'une dent d'œuf - un petit tubercule corné sur leur bec. Les oiseaux et les reptiles ont également de telles dents : elles sont nécessaires pour percer la coquille de l'œuf et tomber peu de temps après l'éclosion.

Deuxièmement, l'ornithorynque a un bec. Aucun des mammifères n'a un tel bec, mais il ne ressemble pas du tout à un bec d'oiseau. Le bec de l'ornithorynque est doux, recouvert d'une peau élastique et étiré sur les arcades osseuses formées d'en haut par l'os prémaxillaire (chez la plupart des mammifères, c'est un petit os sur lequel se trouvent les incisives), et d'en bas par la mâchoire inférieure. Le bec est un organe d'électroréception : il capte les signaux électriques générés par la contraction des muscles des animaux aquatiques. L'électroréception est développée chez les amphibiens et les poissons, mais chez les mammifères elle n'est possédée que par le dauphin de Guyane, qui, comme l'ornithorynque, vit en eau trouble. Les plus proches parents de l'ornithorynque, les échidnés, possèdent également des électrorécepteurs, mais ils ne l'utilisent apparemment pas particulièrement. L'ornithorynque utilise son bec électrorécepteur pour chasser, nager dans l'eau et l'agiter d'un côté à l'autre à la recherche de proies. En même temps, il n'utilise pas sa vue, son ouïe ou son odorat : ses yeux et ses oreilles se trouvent sur les côtés de sa tête dans des rainures spéciales qui se ferment lors de la plongée, tout comme les valves des narines. L'ornithorynque se nourrit de petits animaux aquatiques : crustacés, vers et larves. En même temps, il n'a pas non plus de dents : les seules dents de sa vie (seulement quelques dents sur chaque mâchoire) sont effacées quelques mois après la naissance. Au lieu d'eux, des plaques cornées dures poussent sur les mâchoires, avec lesquelles l'ornithorynque broie la nourriture.

De plus, l'ornithorynque est toxique. Cependant, en cela, il n'est plus si unique: parmi les mammifères, il existe plusieurs espèces plus vénéneuses - des musaraignes, des loris à dents fendues et des loris épais. Le poison de l'ornithorynque est sécrété par des éperons cornés sur les pattes postérieures, dans lesquels sortent les canaux des glandes fémorales venimeuses. Les deux sexes ont ces éperons à un jeune âge, mais les femelles disparaissent rapidement (d'ailleurs, la même chose se produit avec les éperons d'échidné). Chez les mâles, le poison est produit pendant la saison de reproduction, et ils donnent des coups d'éperons pendant les combats d'accouplement. La base du venin d'ornithorynque est constituée de protéines similaires aux défensines - des peptides du système immunitaire des mammifères, conçus pour détruire les bactéries et les virus. En plus d'eux, le poison contient de nombreuses autres substances actives qui, en combinaison, provoquent une coagulation sanguine intravasculaire, une protéolyse et une hémolyse, une relaxation musculaire et des réactions allergiques chez le mordu.

De plus, comme il s'est avéré récemment, le venin d'ornithorynque contient du peptide-1 semblable au glucagon (GLP-1). Cette hormone, produite dans les intestins et stimulant la production d'insuline, se trouve chez tous les mammifères et est généralement détruite en quelques minutes après son entrée dans la circulation sanguine. Mais pas l'ornithorynque ! Chez l'ornithorynque (et l'échidné), le GLP-1 vit beaucoup plus longtemps et, par conséquent, les scientifiques espèrent qu'il pourra à l'avenir être utilisé pour traiter le diabète de type 2, dans lequel le GLP-1 régulier "n'a pas le temps" de stimuler la synthèse d'insuline. .

Le venin d'ornithorynque peut tuer un petit animal comme un chien, mais il n'est pas mortel pour l'homme. Cependant, il provoque un gonflement sévère et une douleur atroce, qui se développe en hyperalgésie - une sensibilité anormalement élevée à la douleur. L'hyperalgésie peut persister plusieurs mois. Dans certains cas, il ne répond pas à l'action des analgésiques, voire de la morphine, et seul le bloc nerveux périphérique au site de la morsure permet de soulager la douleur. Il n'y a pas encore d'antidote. Par conséquent, le moyen le plus sûr de se protéger du venin de l'ornithorynque est de se méfier de cet animal. Si une interaction étroite avec l'ornithorynque est inévitable, il est recommandé de le soulever par la queue : cet avis a été publié par une clinique australienne après que l'ornithorynque a piqué un scientifique américain qui tentait de l'étudier avec ses deux éperons.

Une autre particularité de l'ornithorynque est qu'il possède 10 chromosomes sexuels au lieu des deux habituels chez les mammifères : XXXXXXXXXX chez la femelle et XYXYXYXYXY chez le mâle. Tous ces chromosomes sont liés en un complexe, qui se comporte comme un tout dans la méiose, par conséquent, les mâles forment deux types de spermatozoïdes : avec des chaînes XXXXX et avec des chaînes YYYYY. Le gène SRY, qui chez la plupart des mammifères est situé sur le chromosome Y et détermine le développement de l'organisme selon le type mâle, n'existe pas non plus chez l'ornithorynque : un autre gène, l'AMH, remplit cette fonction.

La liste des bizarreries de l'ornithorynque peut être prolongée longtemps. Par exemple, l'ornithorynque a des glandes mammaires (après tout, c'est un mammifère, pas un oiseau), mais pas de tétons. Par conséquent, les ornithorynques nouveau-nés lèchent simplement le lait de l'abdomen de la mère, où il s'écoule à travers les pores dilatés de la peau. Lorsque l'ornithorynque marche sur terre, ses membres sont situés sur les côtés du corps, comme chez les reptiles, et non sous le corps, comme chez les autres mammifères. Avec cette position des membres (on l'appelle parasagittale), l'animal semble être continuellement pressé, dépensant beaucoup d'énergie dessus. Il n'est donc pas surprenant que l'ornithorynque passe le plus clair de son temps dans l'eau, et une fois à terre, il préfère dormir dans son trou. De plus, l'ornithorynque a un métabolisme très faible par rapport aux autres mammifères : sa température corporelle normale n'est que de 32 degrés (alors qu'il a le sang chaud et maintient avec succès la température corporelle même dans l'eau froide). Enfin, l'ornithorynque s'engraisse (et s'amincit) avec sa queue : c'est là que, comme le diable marsupial de Tasmanie, les réserves de graisse se déposent.

Il n'est pas surprenant que les scientifiques aient dû placer des animaux avec tant de bizarreries, ainsi que leurs parents tout aussi bizarres - les échidnés - dans un ordre distinct de mammifères : ovipares ou monotrèmes (le deuxième nom est dû au fait que leurs intestins, les systèmes excréteur et reproducteur s'ouvrent en un seul cloaque). C'est le seul détachement d'infraclasse du cloaque, et les cloaques sont la seule infraclasse de la sous-classe des Prototheria. Les premières bêtes sont opposées aux animaux (Theria) - la deuxième sous-classe de mammifères, qui comprend les marsupiaux et les placentaires, c'est-à-dire tous les mammifères qui ne pondent pas d'œufs. Les premières bêtes sont la première branche des mammifères : elles se sont séparées des marsupiaux et des placentaires il y a environ 166 millions d'années, et l'âge du plus ancien monotreum fossile, le steropodon ( Stéropodon galmani) trouvé en Australie a 110 millions d'années. Les monotrèmes sont venus d'Amérique du Sud en Australie, alors que ces deux continents faisaient partie du Gondwana.

L'ornithorynque vivant en Australie peut être considéré en toute sécurité comme l'un des animaux les plus étonnants de notre planète. Lorsque la première peau d'un ornithorynque est arrivée en Angleterre (cela s'est produit en 1797), tout le monde a d'abord décidé qu'un farceur avait cousu un bec de canard à la peau d'un animal ressemblant à un castor. Lorsqu'il s'est avéré que la peau n'était pas un faux, les scientifiques n'ont pas pu décider à quel groupe d'animaux cette créature devait être attribuée. Le nom zoologique de cet étrange animal a été donné en 1799 par le naturaliste anglais George Shaw - Ornithorhynchus (du grec. L'anglais moderne utilise le nom ornithorynque - "pieds plats" (du grec platus - "plat" et pous - "patte" ").
Lorsque les premiers animaux ont été amenés en Angleterre, il s'est avéré que l'ornithorynque femelle n'avait pas de glandes mammaires visibles, mais cet animal, comme les oiseaux, a un cloaque. Pendant un quart de siècle, les scientifiques n'ont pas pu décider où attribuer l'ornithorynque - aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles, ou généralement à une classe distincte, jusqu'à ce qu'en 1824 le biologiste allemand Johann Friedrich Meckel découvre que l'ornithorynque a encore des glandes mammaires et le la femelle nourrit les petits avec du lait. Il est devenu clair que l'ornithorynque est un mammifère. Le fait que l'ornithorynque pond des œufs n'a été prouvé qu'en 1884.

L'ornithorynque, avec la vipère (un autre mammifère australien), forment l'ordre des monotrèmes (Monotremata). Le nom de l'ordre est dû au fait que les intestins et le sinus urogénital se jettent dans le cloaque (de la même manière - chez les amphibiens, les reptiles et les oiseaux) et ne sortent pas dans des passages séparés.
En 2008, le génome de l'ornithorynque a été déchiffré et il s'est avéré que les ancêtres des ornithorynques modernes se sont séparés des autres mammifères il y a 166 millions d'années. Une espèce éteinte d'ornithorynque (Obdurodon insignis) vivait en Australie il y a plus de 5 millions d'années. L'espèce moderne d'ornithorynque (Obdurodon insignis) est apparue à l'ère du Pléistocène.

Ornithorynque farci et son squelette

La longueur du corps de l'ornithorynque peut aller jusqu'à 45 cm, la queue jusqu'à 15 cm, il pèse jusqu'à 2 kg. Les mâles sont environ un tiers plus gros que les femelles. Le corps de l'ornithorynque est trapu, à pattes courtes; la queue est aplatie, semblable à la queue d'un castor, mais couverte de poils, qui s'amincit sensiblement avec l'âge. Dans la queue de l'ornithorynque, des réserves de graisse sont déposées. Sa fourrure est épaisse, douce, généralement brun foncé sur le dos et rougeâtre ou grise sur le ventre. La tête est ronde. À l'avant, la région faciale se prolonge en un bec plat d'environ 65 mm de long et 50 mm de large. Le bec n'est pas rigide comme celui des oiseaux, mais doux, recouvert d'une peau nue élastique, qui est tendue sur deux os fins, longs et arqués. La cavité buccale est élargie en poches de joue, dans lesquelles la nourriture est stockée pendant l'alimentation (divers crustacés, vers, escargots, grenouilles, insectes et petits poissons). Au fond, à la base du bec, les mâles possèdent une glande spécifique qui produit une sécrétion à l'odeur musquée. Les jeunes ornithorynques ont 8 dents, mais elles sont fragiles et s'usent rapidement, remplacées par des plaques kératinisées.

Les pattes de l'ornithorynque sont à cinq doigts, adaptées à la fois pour nager et creuser. La membrane de nage sur les pattes avant fait saillie devant les orteils, mais peut se plier de telle sorte que les griffes sont exposées vers l'extérieur, transformant le membre nageur en un membre qui creuse. Les membranes des pattes postérieures sont beaucoup moins développées ; pour nager, l'ornithorynque n'utilise pas ses pattes postérieures, comme les autres animaux semi-aquatiques, mais celles de devant. Les pattes postérieures dans l'eau servent de gouvernail et la queue sert de stabilisateur. La démarche de l'ornithorynque sur terre ressemble plus à la démarche d'un reptile - il met ses pattes sur les côtés du corps.

Ses ouvertures nasales s'ouvrent sur la face supérieure du bec. Il n'y a pas d'oreillettes. Les yeux et les oreilles sont situés dans les rainures sur les côtés de la tête. Lorsque l'animal plonge, les bords de ces sillons, comme les valves des narines, se ferment, de sorte que sous l'eau, il n'a aucun effet sur la vue, l'ouïe ou l'odorat. Cependant, la peau du bec est riche en terminaisons nerveuses, ce qui confère à l'ornithorynque non seulement un sens du toucher très développé, mais également la capacité d'électrolocalisation. Les électrorécepteurs du bec peuvent détecter des champs électriques faibles, comme lorsque les muscles des crustacés se contractent, ce qui aide l'ornithorynque dans sa recherche de proies. Le trouvant, l'ornithorynque déplace continuellement sa tête d'un côté à l'autre pendant la chasse sous-marine. L'ornithorynque est le seul mammifère à avoir développé une électroréception.

L'ornithorynque a un métabolisme remarquablement faible par rapport aux autres mammifères ; sa température corporelle normale n'est que de 32°C. Cependant, en même temps, il est parfaitement capable de réguler la température corporelle. Ainsi, étant dans une eau à 5°C, l'ornithorynque peut maintenir une température corporelle normale pendant plusieurs heures en multipliant par plus de 3 le taux métabolique.

L'ornithorynque est l'un des rares mammifères venimeux (avec certaines musaraignes et vivaneaux à salive toxique).
Les jeunes ornithorynques des deux sexes ont des rudiments d'éperons cornés sur leurs pattes postérieures. Chez les femelles, à l'âge d'un an, ils tombent et chez les mâles, ils continuent de croître, atteignant 1,2 à 1,5 cm de longueur au moment de la puberté. Chaque éperon est relié par un conduit à la glande fémorale, qui produit un « cocktail » complexe de poisons pendant la saison des amours. Les mâles utilisent des éperons pendant les matchs d'accouplement. Le venin d'ornithorynque peut tuer un dingo ou un autre petit animal. Pour une personne, elle n'est généralement pas mortelle, mais elle provoque une douleur très intense et un œdème se développe au site d'injection, qui s'étend progressivement à l'ensemble du membre. Les sensations douloureuses (hyperalgésie) peuvent durer plusieurs jours, voire plusieurs mois.

L'ornithorynque est un animal semi-aquatique nocturne secret qui habite les rives des petites rivières et des plans d'eau stagnants de l'est de l'Australie et de l'île de Tasmanie. La raison de la disparition de l'ornithorynque en Australie-Méridionale était apparemment la pollution de l'eau à laquelle l'ornithorynque est très sensible. Il préfère une température de l'eau de 25-29,9°C ; ne se produit pas dans l'eau saumâtre.

L'ornithorynque vit sur les rives des plans d'eau. Un terrier court et droit (jusqu'à 10 m de long) avec deux entrées et une chambre intérieure sert de refuge. Une entrée est sous-marine, l'autre est située entre 1,2 et 3,6 m au-dessus du niveau de l'eau, sous les racines des arbres ou dans les fourrés.

L'ornithorynque nage et plonge parfaitement, restant sous l'eau jusqu'à 5 minutes. Il passe jusqu'à 10 heures dans l'eau par jour, car il a besoin de manger jusqu'à un quart de son poids par jour. L'ornithorynque est actif la nuit et au crépuscule. Il se nourrit de petits animaux aquatiques, remuant le limon au fond du réservoir avec son bec et attrapant les animaux qui s'élèvent. Nous avons observé comment l'ornithorynque, en se nourrissant, retourne les pierres avec ses griffes ou à l'aide de son bec. Il mange des crustacés, des vers, des larves d'insectes ; moins souvent les têtards, les mollusques et la végétation aquatique. Après avoir collecté de la nourriture dans les poches des joues, l'ornithorynque remonte à la surface et, allongé sur l'eau, le frotte avec des mâchoires cornées.

Dans la nature, les ennemis de l'ornithorynque sont peu nombreux. Il est parfois attaqué par un varan, un python et un phoque léopard nageant dans les rivières.

Chaque année, les ornithorynques entrent en hibernation de 5 à 10 jours, après quoi ils commencent leur saison de reproduction. Elle dure d'août à novembre. L'accouplement a lieu dans l'eau. Les ornithorynques ne forment pas de paires permanentes.
Après l'accouplement, la femelle creuse un trou à couvain. Contrairement au terrier habituel, il est plus long et se termine par une chambre de nidification. A l'intérieur, un nid est construit à partir de tiges et de feuilles ; la femelle porte le tissu avec sa queue pressée contre son ventre. Elle bouche ensuite le couloir avec un ou plusieurs bouchons de terre de 15 à 20 cm d'épaisseur pour protéger le terrier des prédateurs et des inondations. La femelle fabrique des bouchons à l'aide d'une queue, dont elle se sert, comme un maçon, d'une omoplate. L'intérieur du nid est toujours humide, ce qui empêche les œufs de se dessécher. Le mâle ne participe pas à la construction du terrier et à l'élevage des jeunes animaux.

2 semaines après l'accouplement, la femelle pond 1 à 3 (généralement 2) œufs. L'incubation dure jusqu'à 10 jours. Pendant l'incubation, la femelle est allongée, courbée d'une manière particulière et tient les œufs sur son corps.

Les oursons de l'ornithorynque naissent nus et aveugles, mesurent environ 2,5 cm de long. La femelle, allongée sur le dos, les déplace vers son ventre. Elle n'a pas de sac à couvain. La mère nourrit les petits avec du lait, qui dépasse des pores dilatés de son abdomen. Le lait coule le long du pelage de la mère, s'accumulant dans des rainures spéciales, et les petits le lèchent. La mère ne quitte la progéniture que pendant une courte période pour nourrir et sécher la peau; quand elle sort, elle bouche l'entrée avec de la terre. Les yeux des oursons s'ouvrent à 11 semaines. L'alimentation au lait dure jusqu'à 4 mois; à 17 semaines, les oursons commencent à quitter le terrier pour chasser. Les jeunes ornithorynques atteignent la maturité sexuelle à l'âge de 1 an.

Le déchiffrement du génome de l'ornithorynque a montré que le système immunitaire de l'ornithorynque contient toute une famille développée de gènes responsables de la production de molécules protéiques antimicrobiennes, la cathélicidine. Les primates et les vertébrés n'ont qu'une seule copie du gène de la cathélicidine dans leur génome. Probablement, le développement de cet appareil génétique antimicrobien était nécessaire pour renforcer la défense immunitaire des oursons ornithorynques à peine éclos, qui passent par les premières étapes assez longues de leur maturation dans des terriers de couvain. Les oursons d'autres mammifères passent par ces étapes de leur développement alors qu'ils sont encore dans l'utérus stérile. Étant plus matures immédiatement après la naissance, ils sont plus résistants à l'action des micro-organismes pathogènes et n'ont pas besoin d'une protection immunitaire accrue.

La durée de vie des ornithorynques dans la nature est inconnue, mais un ornithorynque a vécu dans le zoo pendant 17 ans.

Les ornithorynques servaient auparavant d'objet de pêche en raison de leur fourrure précieuse, mais au début du 20e siècle. leur chasse était interdite. Actuellement, leur population est considérée comme relativement stable, bien qu'en raison de la pollution de l'eau et de la dégradation de l'habitat, l'aire de répartition de l'ornithorynque soit de plus en plus mosaïque. Quelques dégâts ont été causés par les lapins apportés par les colons, qui, creusant des trous, ont dérangé les ornithorynques, les forçant à quitter leurs lieux habitables.
L'ornithorynque est un animal nerveux et facilement excitable. Le son d'une voix, des pas, un bruit ou une vibration inhabituels suffisent à déséquilibrer l'ornithorynque pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Par conséquent, il n'a pas été possible de transporter des ornithorynques dans des zoos d'autres pays pendant longtemps. Pour la première fois, l'ornithorynque a été exporté avec succès à l'étranger en 1922, au zoo de New York, mais il n'y a vécu que 49 jours. Les tentatives d'élevage d'ornithorynques en captivité n'ont été couronnées de succès que quelques fois.

L'ornithorynque en vidéo :

Lors de la préparation de l'article, des matériaux de Wikipédia russe et des éditions de gazeta.ru ont été utilisés.

L'ornithorynque vivant en Australie peut être considéré en toute sécurité comme l'un des animaux les plus étonnants de notre planète. Lorsque la première peau d'un ornithorynque est arrivée en Angleterre (cela s'est produit en 1797), tout le monde a d'abord décidé qu'un farceur avait cousu un bec de canard à la peau d'un animal ressemblant à un castor. Lorsqu'il s'est avéré que la peau n'était pas un faux, les scientifiques n'ont pas pu décider à quel groupe d'animaux cette créature devait être attribuée. Le nom zoologique de cet étrange animal a été donné en 1799 par le naturaliste anglais George Shaw - Ornithorhynchus (du grec. L'anglais moderne utilise le nom ornithorynque - "pieds plats" (du grec platus - "plat" et pous - "patte" ").
Lorsque les premiers animaux ont été amenés en Angleterre, il s'est avéré que l'ornithorynque femelle n'avait pas de glandes mammaires visibles, mais cet animal, comme les oiseaux, a un cloaque. Pendant un quart de siècle, les scientifiques n'ont pas pu décider où attribuer l'ornithorynque - aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles, ou généralement à une classe distincte, jusqu'à ce qu'en 1824 le biologiste allemand Johann Friedrich Meckel découvre que l'ornithorynque a encore des glandes mammaires et le la femelle nourrit les petits avec du lait. Il est devenu clair que l'ornithorynque est un mammifère. Le fait que l'ornithorynque pond des œufs n'a été prouvé qu'en 1884.

L'ornithorynque, avec la vipère (un autre mammifère australien), forment l'ordre des monotrèmes (Monotremata). Le nom de l'ordre est dû au fait que les intestins et le sinus urogénital se jettent dans le cloaque (de la même manière - chez les amphibiens, les reptiles et les oiseaux) et ne sortent pas dans des passages séparés.
En 2008, le génome de l'ornithorynque a été déchiffré et il s'est avéré que les ancêtres des ornithorynques modernes se sont séparés des autres mammifères il y a 166 millions d'années. Une espèce éteinte d'ornithorynque (Obdurodon insignis) vivait en Australie il y a plus de 5 millions d'années. L'espèce moderne d'ornithorynque (Obdurodon insignis) est apparue à l'ère du Pléistocène.

Ornithorynque farci et son squelette

La longueur du corps de l'ornithorynque peut aller jusqu'à 45 cm, la queue jusqu'à 15 cm, il pèse jusqu'à 2 kg. Les mâles sont environ un tiers plus gros que les femelles. Le corps de l'ornithorynque est trapu, à pattes courtes; la queue est aplatie, semblable à la queue d'un castor, mais couverte de poils, qui s'amincit sensiblement avec l'âge. Dans la queue de l'ornithorynque, des réserves de graisse sont déposées. Sa fourrure est épaisse, douce, généralement brun foncé sur le dos et rougeâtre ou grise sur le ventre. La tête est ronde. À l'avant, la région faciale se prolonge en un bec plat d'environ 65 mm de long et 50 mm de large. Le bec n'est pas rigide comme celui des oiseaux, mais doux, recouvert d'une peau nue élastique, qui est tendue sur deux os fins, longs et arqués. La cavité buccale est élargie en poches de joue, dans lesquelles la nourriture est stockée pendant l'alimentation (divers crustacés, vers, escargots, grenouilles, insectes et petits poissons). Au fond, à la base du bec, les mâles possèdent une glande spécifique qui produit une sécrétion à l'odeur musquée. Les jeunes ornithorynques ont 8 dents, mais elles sont fragiles et s'usent rapidement, remplacées par des plaques kératinisées.

Les pattes de l'ornithorynque sont à cinq doigts, adaptées à la fois pour nager et creuser. La membrane de nage sur les pattes avant fait saillie devant les orteils, mais peut se plier de telle sorte que les griffes sont exposées vers l'extérieur, transformant le membre nageur en un membre qui creuse. Les membranes des pattes postérieures sont beaucoup moins développées ; pour nager, l'ornithorynque n'utilise pas ses pattes postérieures, comme les autres animaux semi-aquatiques, mais celles de devant. Les pattes postérieures dans l'eau servent de gouvernail et la queue sert de stabilisateur. La démarche de l'ornithorynque sur terre ressemble plus à la démarche d'un reptile - il met ses pattes sur les côtés du corps.

Ses ouvertures nasales s'ouvrent sur la face supérieure du bec. Il n'y a pas d'oreillettes. Les yeux et les oreilles sont situés dans les rainures sur les côtés de la tête. Lorsque l'animal plonge, les bords de ces sillons, comme les valves des narines, se ferment, de sorte que sous l'eau, il n'a aucun effet sur la vue, l'ouïe ou l'odorat. Cependant, la peau du bec est riche en terminaisons nerveuses, ce qui confère à l'ornithorynque non seulement un sens du toucher très développé, mais également la capacité d'électrolocalisation. Les électrorécepteurs du bec peuvent détecter des champs électriques faibles, comme lorsque les muscles des crustacés se contractent, ce qui aide l'ornithorynque dans sa recherche de proies. Le trouvant, l'ornithorynque déplace continuellement sa tête d'un côté à l'autre pendant la chasse sous-marine. L'ornithorynque est le seul mammifère à avoir développé une électroréception.

L'ornithorynque a un métabolisme remarquablement faible par rapport aux autres mammifères ; sa température corporelle normale n'est que de 32°C. Cependant, en même temps, il est parfaitement capable de réguler la température corporelle. Ainsi, étant dans une eau à 5°C, l'ornithorynque peut maintenir une température corporelle normale pendant plusieurs heures en multipliant par plus de 3 le taux métabolique.

L'ornithorynque est l'un des rares mammifères venimeux (avec certaines musaraignes et vivaneaux à salive toxique).
Les jeunes ornithorynques des deux sexes ont des rudiments d'éperons cornés sur leurs pattes postérieures. Chez les femelles, à l'âge d'un an, ils tombent et chez les mâles, ils continuent de croître, atteignant 1,2 à 1,5 cm de longueur au moment de la puberté. Chaque éperon est relié par un conduit à la glande fémorale, qui produit un « cocktail » complexe de poisons pendant la saison des amours. Les mâles utilisent des éperons pendant les matchs d'accouplement. Le venin d'ornithorynque peut tuer un dingo ou un autre petit animal. Pour une personne, elle n'est généralement pas mortelle, mais elle provoque une douleur très intense et un œdème se développe au site d'injection, qui s'étend progressivement à l'ensemble du membre. Les sensations douloureuses (hyperalgésie) peuvent durer plusieurs jours, voire plusieurs mois.

L'ornithorynque est un animal semi-aquatique nocturne secret qui habite les rives des petites rivières et des plans d'eau stagnants de l'est de l'Australie et de l'île de Tasmanie. La raison de la disparition de l'ornithorynque en Australie-Méridionale était apparemment la pollution de l'eau à laquelle l'ornithorynque est très sensible. Il préfère une température de l'eau de 25-29,9°C ; ne se produit pas dans l'eau saumâtre.

L'ornithorynque vit sur les rives des plans d'eau. Un terrier court et droit (jusqu'à 10 m de long) avec deux entrées et une chambre intérieure sert de refuge. Une entrée est sous-marine, l'autre est située entre 1,2 et 3,6 m au-dessus du niveau de l'eau, sous les racines des arbres ou dans les fourrés.

L'ornithorynque nage et plonge parfaitement, restant sous l'eau jusqu'à 5 minutes. Il passe jusqu'à 10 heures dans l'eau par jour, car il a besoin de manger jusqu'à un quart de son poids par jour. L'ornithorynque est actif la nuit et au crépuscule. Il se nourrit de petits animaux aquatiques, remuant le limon au fond du réservoir avec son bec et attrapant les animaux qui s'élèvent. Nous avons observé comment l'ornithorynque, en se nourrissant, retourne les pierres avec ses griffes ou à l'aide de son bec. Il mange des crustacés, des vers, des larves d'insectes ; moins souvent les têtards, les mollusques et la végétation aquatique. Après avoir collecté de la nourriture dans les poches des joues, l'ornithorynque remonte à la surface et, allongé sur l'eau, le frotte avec des mâchoires cornées.

Dans la nature, les ennemis de l'ornithorynque sont peu nombreux. Il est parfois attaqué par un varan, un python et un phoque léopard nageant dans les rivières.

Chaque année, les ornithorynques entrent en hibernation de 5 à 10 jours, après quoi ils commencent leur saison de reproduction. Elle dure d'août à novembre. L'accouplement a lieu dans l'eau. Les ornithorynques ne forment pas de paires permanentes.
Après l'accouplement, la femelle creuse un trou à couvain. Contrairement au terrier habituel, il est plus long et se termine par une chambre de nidification. A l'intérieur, un nid est construit à partir de tiges et de feuilles ; la femelle porte le tissu avec sa queue pressée contre son ventre. Elle bouche ensuite le couloir avec un ou plusieurs bouchons de terre de 15 à 20 cm d'épaisseur pour protéger le terrier des prédateurs et des inondations. La femelle fabrique des bouchons à l'aide d'une queue, dont elle se sert, comme un maçon, d'une omoplate. L'intérieur du nid est toujours humide, ce qui empêche les œufs de se dessécher. Le mâle ne participe pas à la construction du terrier et à l'élevage des jeunes animaux.

2 semaines après l'accouplement, la femelle pond 1 à 3 (généralement 2) œufs. L'incubation dure jusqu'à 10 jours. Pendant l'incubation, la femelle est allongée, courbée d'une manière particulière et tient les œufs sur son corps.

Les oursons de l'ornithorynque naissent nus et aveugles, mesurent environ 2,5 cm de long. La femelle, allongée sur le dos, les déplace vers son ventre. Elle n'a pas de sac à couvain. La mère nourrit les petits avec du lait, qui dépasse des pores dilatés de son abdomen. Le lait coule le long du pelage de la mère, s'accumulant dans des rainures spéciales, et les petits le lèchent. La mère ne quitte la progéniture que pendant une courte période pour nourrir et sécher la peau; quand elle sort, elle bouche l'entrée avec de la terre. Les yeux des oursons s'ouvrent à 11 semaines. L'alimentation au lait dure jusqu'à 4 mois; à 17 semaines, les oursons commencent à quitter le terrier pour chasser. Les jeunes ornithorynques atteignent la maturité sexuelle à l'âge de 1 an.

Le déchiffrement du génome de l'ornithorynque a montré que le système immunitaire de l'ornithorynque contient toute une famille développée de gènes responsables de la production de molécules protéiques antimicrobiennes, la cathélicidine. Les primates et les vertébrés n'ont qu'une seule copie du gène de la cathélicidine dans leur génome. Probablement, le développement de cet appareil génétique antimicrobien était nécessaire pour renforcer la défense immunitaire des oursons ornithorynques à peine éclos, qui passent par les premières étapes assez longues de leur maturation dans des terriers de couvain. Les oursons d'autres mammifères passent par ces étapes de leur développement alors qu'ils sont encore dans l'utérus stérile. Étant plus matures immédiatement après la naissance, ils sont plus résistants à l'action des micro-organismes pathogènes et n'ont pas besoin d'une protection immunitaire accrue.

La durée de vie des ornithorynques dans la nature est inconnue, mais un ornithorynque a vécu dans le zoo pendant 17 ans.

Les ornithorynques servaient auparavant d'objet de pêche en raison de leur fourrure précieuse, mais au début du 20e siècle. leur chasse était interdite. Actuellement, leur population est considérée comme relativement stable, bien qu'en raison de la pollution de l'eau et de la dégradation de l'habitat, l'aire de répartition de l'ornithorynque soit de plus en plus mosaïque. Quelques dégâts ont été causés par les lapins apportés par les colons, qui, creusant des trous, ont dérangé les ornithorynques, les forçant à quitter leurs lieux habitables.
L'ornithorynque est un animal nerveux et facilement excitable. Le son d'une voix, des pas, un bruit ou une vibration inhabituels suffisent à déséquilibrer l'ornithorynque pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Par conséquent, il n'a pas été possible de transporter des ornithorynques dans des zoos d'autres pays pendant longtemps. Pour la première fois, l'ornithorynque a été exporté avec succès à l'étranger en 1922, au zoo de New York, mais il n'y a vécu que 49 jours. Les tentatives d'élevage d'ornithorynques en captivité n'ont été couronnées de succès que quelques fois.

L'ornithorynque est une créature étonnante du monde animal. C'est une créature magnifique, secrète et timide. J'appelle ça une blague de Dieu. À première vue, il semble qu'il soit assemblé à partir de pièces appartenant à différents animaux. Un bec coriace semblable à un canard est planté sur la tête hirsute avec un masque ridicule. Les membres, comme ceux des reptiles, sont largement espacés sur les côtés, et nage comme un castor à l'aide d'une queue massive.

L'ornithorynque (Latin Ornithorhynchus anatinus) est un mammifère de sauvagine de l'ordre des monotrèmes qui vit en Australie. C'est le seul membre moderne de la famille des ornithorynques (Ornithorhynchidae); avec les échidnés, il forme un détachement de monotrèmes (Monotremata) - animaux, selon un certain nombre de signes proches des reptiles. Cet animal unique est l'un des symboles de l'Australie ; il figure au revers de la pièce de 20 cents australiens.

Les ornithorynques se trouvent dans l'est de l'Australie - du Queensland à la Tasmanie. Ils ont également été amenés à Kangaroo Island au large de la côte sud de l'Australie. Habituellement, ils s'installent près des marais, le long des rives des rivières et des lacs, se sentant chez eux dans les ruisseaux froids de haute montagne et dans les lagunes tropicales chaudes. Ils creusent de profonds terriers dans lesquels ils se réfugient et se reproduisent. Le tunnel d'entrée étroit est conçu pour évacuer l'eau du manteau de fourrure du propriétaire.

Depuis la découverte de l'ornithorynque à bec en 1797, il est immédiatement devenu l'ennemi mortel de l'évolution. Lorsque cet animal merveilleux a été envoyé en Angleterre, les scientifiques ont pensé qu'il s'agissait d'un faux fabriqué par des épouvantails chinois, qui étaient célèbres à l'époque pour connecter différentes parties du corps des animaux et fabriquer des animaux en peluche inhabituels. Après la découverte de l'ornithorynque, George Shaw l'a présenté au public sous le nom de Platypus anatinus (ce qui signifie pied plat de canard). Ce nom n'a pas duré longtemps, puisqu'un autre scientifique Johann Friedrich Blumenbach l'a changé en "bec d'oiseau paradoxal", ou Ornithorhynchus paradoxus (traduit par bec d'oiseau paradoxal).Après une longue dispute entre ces deux scientifiques sur le nom de cet animal, ils ont finalement se sont mis d'accord et ont décidé de l'appeler "bec de canard" ou Ornithorhynchus anatinus.

Les taxonomistes ont été contraints de séparer l'ornithorynque en un ordre distinct, car il n'appartenait à aucun autre ordre. Robert W. Fade l'explique ainsi : « Le nez de l'ornithorynque est comme le bec d'un canard. Chaque pied a non seulement cinq orteils, mais aussi des membranes, ce qui fait de l'ornithorynque quelque chose entre un canard et un animal qui peut creuser et creuser. Contrairement à la plupart des mammifères, les membres de l'ornithorynque sont courts et parallèles au sol. Extérieurement, l'oreille ressemble à une ouverture sans oreillette, qui est généralement présente chez les mammifères. Les yeux sont petits. L'ornithorynque est un animal nocturne. Il attrape de la nourriture sous l'eau et stocke une réserve de nourriture, c'est-à-dire les vers, les escargots, les larves et autres vers sont comme des écureuils dans des sacs spéciaux qui se trouvent derrière ses joues "

Il y a une parabole humoristique, selon laquelle le Seigneur, ayant créé le monde animal, a trouvé en lui les restes de "matériaux de construction", les a rassemblés et les a reliés: un nez de canard, une queue de castor, des éperons de coq, des pattes palmées, griffes acérées, fourrure courte et épaisse, poches pour les joues, etc. .d.

De nos jours, le seul qui vit en Australie s'appelle l'ornithorynque, scientifiquement - ornithorynque (littéralement : patte plate), autrefois ils essayaient de l'appeler la taupe de canard et la taupe d'eau, mais ces noms n'ont pas pris racine. Et aussi son nom est l'oiseau bête. Quel est cet animal étrange ?

La longueur de son corps est d'environ 30 cm, queue comprise - jusqu'à 55 cm, le poids d'un adulte est d'environ 2 kg. Comme beaucoup d'autres espèces animales, les mâles de l'ornithorynque sont sensiblement plus gros que les femelles. Trapu, avec une grosse queue, un peu comme un castor, l'ornithorynque doit son nom éloquent à son bec doux recouvert d'une peau élastique.

L'ornithorynque est l'un des rares mammifères venimeux (avec certaines musaraignes et bécassines) à avoir une salive toxique.

Les jeunes ornithorynques des deux sexes ont des rudiments d'éperons cornés sur leurs pattes postérieures. Chez les femelles, à l'âge d'un an, ils tombent et chez les mâles, ils continuent de croître, atteignant 1,2 à 1,5 cm de longueur au moment de la puberté. Chaque éperon est relié par un conduit à la glande fémorale, qui produit un « cocktail » complexe de poisons pendant la saison des amours. Les mâles utilisent des éperons pendant les matchs d'accouplement. Le venin d'ornithorynque peut tuer un dingo ou un autre petit animal. Pour une personne, elle n'est généralement pas mortelle, mais elle provoque une douleur très intense et un œdème se développe au site d'injection, qui s'étend progressivement à l'ensemble du membre. Les sensations douloureuses (hyperalgésie) peuvent durer plusieurs jours, voire plusieurs mois. D'autres ovipares - les échidnés - ont également des éperons rudimentaires sur leurs pattes postérieures, mais ils ne sont pas développés et ne sont pas venimeux.

Cet ovipositeur a une apparence provocante : un nez de canard, une queue de castor et des pattes de loutre. Les naturalistes européens ont été très surpris lorsqu'ils ont vu l'ornithorynque pour la première fois. Ils pensaient même que cet animal était le dernier développement des farceurs locaux. Mais lorsque la bête a piégé une partie du poison dans l'un des naturalistes, il est devenu clair que ce n'était pas une question de rire.
Immédiatement après la découverte de l'animal étrange par les Européens, un spécimen d'ornithorynque a été envoyé au Royaume-Uni. Les scientifiques britanniques, en revanche, n'en croyaient pas leurs yeux et ont avancé l'hypothèse qu'il s'agissait d'un autre artisanat des magiciens orientaux. Ceux, disent-ils, entre avaler du feu, ramasser des voiliers dans des bouteilles et épeler des serpents à l'aide de jouer de la flûte, gagnent aussi leur vie en cousant des becs de canard aux castors. Les experts ont même coupé la fourrure sur le corps de la bête pour voir s'il y avait des coutures.
Au fur et à mesure que l'étude progressait, d'autres caractéristiques de la structure d'un animal intéressant qui n'étaient pas immédiatement apparentes ont été découvertes. L'ornithorynque stocke des réserves de graisse non pas sous la peau, comme les humains, mais dans la queue. Son nez est en caoutchouc (presque comme celui d'un canard). Poids - d'un kilogramme à deux et demi. Et les ornithorynques mesurent environ un demi-mètre. Malgré le fait que cette créature soit un mammifère (dans le sens où elle se nourrit et se nourrit elle-même dans l'enfance du lait maternel), elle n'a pas de tétons. Le lait est sécrété par les pores de la peau. L'ornithorynque diffère des autres mammifères sur une autre chose : sa température corporelle, en moyenne, est de 32 ° C, et non de 37 ° C, comme c'est généralement le cas chez les animaux et les humains. Et pourtant - à la question de savoir qui a des pattes qui poussent. Ainsi, les pattes d'un oiseau-bête ne poussent pas comme des animaux et même pas comme des oiseaux, mais - comme des reptiles, des lézards, par exemple, ou des crocodiles - c'est-à-dire qu'elles ne poussent pas à partir de la partie inférieure du corps, mais sur le côtés. Cela affecte la démarche.

L'ornithorynque est un ennemi assez dangereux pour ceux dont il se nourrit. Premièrement, cette bête est très vorace, elle est obligée de manger 20% de son propre poids chaque jour, donc elle chasse 12 heures par jour. Et deuxièmement, il est très difficile de le quitter. Le prédateur ne dispose que de 30 secondes, qu'il peut passer sous l'eau - et pendant ce temps, il doit avoir le temps de trouver et d'attraper une proie. Mais l'ornithorynque est un excellent nageur, il pagaie avec quatre pattes palmées et une queue et développe une vitesse énorme. Le chasseur ramène sa proie à la surface derrière sa joue, dans laquelle beaucoup est placé, et la mange là-bas. Autrefois, les gens eux-mêmes tuaient souvent l'ornithorynque - sa fourrure est très bonne. Mais déjà au début du 20e siècle, la chasse à l'oiseau duveteux était interdite. Néanmoins, l'ornithorynque n'est pas capable de vivre dans des réservoirs pollués par l'homme, en captivité il se reproduit mal, il est donc menacé d'extinction.

Les évolutionnistes sont incapables d'expliquer la structure anatomique de l'ornithorynque ; ils ne peuvent expliquer ses caractéristiques physiologiques ; et ils ne savent pas comment expliquer cet animal par des processus évolutifs. Une chose est claire : la diversité de l'ornithorynque laisse les scientifiques évolutionnistes complètement confus. Cet être ne peut s'expliquer que comme le résultat de la main directrice de Dieu.