L'évolution de l'épée du chevalier a finalement conduit à sa division en deux domaines de développement, l'épée large, une arme longue et lourde perçante et tranchante, est tombée dans la première moitié. La rapière et l'épée sont devenues la deuxième direction; au moment de son apparition, l'épée de combat ne ressemblait même pas approximativement à ses élégantes héritières des 18-19 siècles. La principale différence entre une épée de combat et une épée large résidait dans le poids et la largeur de la lame. De plus, l'épée large était principalement utilisée pour hacher, tandis que l'épée était destinée à poignarder.
Mais en même temps, il ne faut pas manquer le fait que l'épée large et l'épée peuvent à la fois couper et poignarder. C'était une épée longue et étroite, la raison de son apparition était la présence d'une armure en plaques et l'apparition de joints et de trous dans celles-ci, où la lame étroite entrait très bien. De plus, l'épée, contrairement à l'épée, offrait au propriétaire plus d'opportunités au combat que les types d'armes de mêlée plus lourdes. Après son apparition, l'épée a pris place sur la ceinture de la noblesse et de la classe des officiers pendant quatre siècles de guerres presque ininterrompues.
Le dispositif de l'épée
L'épée, comme les autres armes blanches, se composait de deux parties principales : la lame et la poignée. La lame est droite et plate avec un affûtage double face avec un ou deux plus pleins, se rétrécissant progressivement jusqu'à la pointe. La longueur de la lame était d'environ 1 mètre, mais plus tard, elle a diminué à 700-800 mm.
La lame elle-même, en plus d'être plate en coupe transversale, pouvait être carrée, rhombique ou ovale, les tranchants dans ce cas ne restant qu'à la pointe.
- Il s'agit d'une arme perforante avec une longue lame à facettes avec nervures.
Le poids de l'épée était d'environ 1,2 à 1,6 kg. Parfois, la question se pose, combien pesait l'épée du mousquetaire ? La réponse à cette question se trouve dans les musées de France. L'épée de cette époque pesait environ 1,5 kg.
La poignée de l'épée se compose des parties suivantes :
- le manche de l'épée, généralement en bois et en métal et doté d'une tresse ou d'une ondulation pour une prise en main confortable;
- réticule, dispositif de protection à la transition entre la lame et la garde, droite ou oblique ;
- manille, un dispositif de protection qui protège les doigts de la main, sous la forme d'une bande de métal allant de la traverse au pommeau de la poignée;
- le pommeau, une pomme en métal qui complète le manche, qui sert à l'équilibrage, a été réalisé sous la forme d'une boule ou d'un chapeau en métal ;
- la garde, la protection de la main, consistait en des anneaux de protection avec fixation au réticule, ainsi que des boucliers ou un panier développé sous la forme d'une bande métallique solide ou à motifs recouvrant complètement la main.
La poignée des premiers échantillons était une croix conventionnelle avec une manille, parfois complétée par un anneau de protection. Une pomme d'équilibrage était attachée au sommet de la poignée.
Plus tard, les poignées ont reçu une garde de panier au-dessus d'un réticule développé, et le nombre d'arcs est passé à 2-3, ou une bande continue de forme figurée couvrant la main.
Le manche pouvait avoir une section arrondie, ronde ou rectangulaire, il était monté sur la tige de la lame et solidement fixé. Le matériau de son rembourrage était la coda ou le tissu. Souvent, la poignée de l'épée était tressée avec du fil métallique sur plusieurs rangées.
Les protège-lames dépendaient en grande partie de l'école d'escrime, de sorte que les maîtres d'armes espagnols préféraient les gardes complètement fermés, tandis qu'en escrime ils travaillaient avec les mains de l'avant-bras, l'école française préférait les gardes légers, car la technique de la main était plus développée.
Selon la classification moderne d'Oushcott, les gardes sont divisées par le degré de fermeture de la main en quarts fractionnaires. Selon le type de garde, les types d'épées sont subdivisés, qui ont des propriétés prononcées qui ne sont caractéristiques que pour ce type d'arme:
- Bol "espagnol", un bol profond devant le réticule avec une paire d'anneaux à l'intérieur, au combat l'épée est tenue par eux, ou par la poignée elle-même;
- bilbo, une version plus sécurisée du "bol espagnol", avec un arc supplémentaire et un bol plus volumineux;
- papenheimer, une garde développée avec une coupe et une protection de la main sous la forme d'un tissage complexe des tempes;
- Garde flamande, en forme de croix avec anneaux ou boucliers, sans arc ;
- cavalerie, le développement des Flamands, mais avec la présence d'un ou plusieurs arcs couvrant la main.
Plus tard, lorsque l'épée de combat est devenue une décoration de cour et une arme d'apparat, les poignées ont commencé à être décorées de pierres précieuses, leur tissage était une œuvre d'art. Alors que le réticule a presque complètement disparu.
Les épées de combat de cette époque étaient des échantillons simplifiés avec un petit réticule, un arc et deux boucliers à droite et à gauche de la lame. Sur la pomme peuvent se trouver différents types de décorations ou de récompenses. La longueur totale de l'épée dépendait du maître qui l'avait forgée et de l'école d'escrime du propriétaire.
Caractéristiques de l'épée
Avec la diffusion de l'épée, elle a été acceptée sans équivoque comme une arme noble. Cela a été facilité par les caractéristiques de combat et techniques de ce type d'armes blanches.
Contrairement aux épées larges et aux sabres bon marché, le métal mou des lames, qui pourrait être compensé par le poids et la force du coup, l'épée est une arme de technologie et de métal de haute qualité.
Une lame plus fine nécessitait un acier élastique et dur.
De plus, l'accent mis sur l'injection a fait de l'épée une arme encore plus exigeante en termes de qualité de production. Pour cette raison, l'épée est devenue une marque de fabrique de la noblesse, les classes les moins aisées financièrement préféraient les sabres et les épées moins chers.
De plus, la possession d'une épée nécessitait également certaines compétences que seuls les guerriers pouvaient avoir, ce que les nobles étaient à l'origine.
Après que l'escrime soit devenue une science, les écoles nationales de possession de cette arme ont progressivement commencé à se développer.
À bien des égards, ils dépendaient des caractéristiques de la garde et de la lame. Les épées italiennes, par exemple, sont conçues pour poignarder et n'utilisent pratiquement pas de hachage et de coupe, avec une traction, des coups de lame. En conséquence, les poignées et les poignées des armes blanches italiennes sont conçues spécifiquement pour une injection, il n'est pas particulièrement pratique de les couper.
L'école française est également intéressante, également conçue pour l'estoc, l'épée de type français a une garde légère de type flamand ou de cavalerie et généralement une lame à facettes. Par conséquent, les épées des mousquetaires ont une lame relativement courte et une garde ouverte.
L'école allemande, au contraire, utilise une gamme complète de traits. Hacher, percer et couper, ainsi qu'étourdir, avec une lame plate. C'est dans les principautés allemandes qu'apparurent les tactiques de combat au poignard de seconde main, le dag.
Distreza, l'école espagnole d'escrime a assumé toute une science, y compris la philosophie du combat à l'épée. Mais en même temps, contrairement aux écoles françaises et italiennes en développement, elle était plus conservatrice.
Conclusion
Malgré le fait que l'escrime devient de plus en plus l'histoire. Mais toutes ses méthodes ont été transférées à l'escrime sportive, le sport le plus rapide et le plus dynamique.
Il convient également de noter l'escrime militaro-historique, qui implique l'utilisation de produits identiques aux modèles de combat. D'ailleurs, dans l'enfance, tout le monde en avait marre des aventures d'Athos, de Porthos et d'Aramis, après avoir regardé des films ou lu des livres de Dumas.
D'où les capes de mousquetaire, les sabres de bois dans l'enfance, les lames d'acier et d'aluminium à l'âge adulte. Il convient de noter que vous ne devez pas utiliser une épée ou d'autres armes blanches comme moyen de légitime défense, c'est illégal.
Mais l'épée en tant que signe d'honneur et de valeur d'un officier et d'un noble est déjà devenue un article ménager. "Vendez votre épée" - cette phrase vient des mercenaires allemands et signifie - vendre vos connaissances et votre expérience. Briser une épée signifie priver d'honneur. Alors cette arme blanche désuète est entrée dans notre quotidien.
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Les premiers couteaux ont été créés par les anciens pour dépecer les carcasses d'animaux abattus. Hélas, l'homme s'est vite rendu compte: le couteau coupe parfaitement non seulement les carcasses, mais aussi d'autres personnes. C'est ainsi que sont nées les lames, épées et autres armes du meurtre.
Même les Romains ont compris qu'une injection causerait plus de dégâts que de couper, mais avec l'avènement de la plaque, du courrier et des armures lamellaires, les injections ont cédé la place à la coupe et n'ont retrouvé leurs positions qu'avec l'avènement de la Renaissance non blindée. Le principal acteur dans le domaine des armes blanches était la rapière. Et sa partie perçante, en contact avec le corps, laissait généralement des blessures profondes et mortelles, et parfois même transperçait l'adversaire de part en part.
Les origines de "l'épée à porter avec des vêtements"
Cette lame est à l'origine un dérivé d'une épée - une arme de perçage standard, et est devenue une arme d'autodéfense parmi les citadins de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance. Elle est apparue pour la première fois en Espagne, tout en devenant une arme d'apparat richement décorée. Par la suite, les courtisans ont appris que la brochette de bataille cérémonielle fait du bon travail dans une vraie bataille.
Jusqu'au XVIIIe siècle, la rapière dominait parmi ses homologues froids. Elle a été remplacée par des versions raccourcies d'épées, de sabres.
Il est à noter que dans de nombreuses langues européennes, le mot "rapière" .
L'explication est extrêmement simple : l'espagnol « espadasroperos », qui se traduit par « une lame à porter avec des vêtements », est devenu le français « rapière », d'où il est passé au reste du continent.
Mais en Russie, ce mot désignait une lame purement d'entraînement, qui était enveloppée de chiffons de sorte qu'il était impossible de blesser une personne, et au lieu d'une pointe, elle avait un soi-disant «bouton».
Matériel et technique de fabrication
La rapière est divisée en plusieurs parties : la poignée et la lame. Ephèse, également connue sous le nom de "poignée" de la rapière, est la partie la plus élégante de l'arme. Se compose d'une garde, d'un pommeau et d'une poignée.
Garda (d'après le nom, c'est clair) protège la brosse des chocs. La partie la plus élégante, qui a été ornée ou à motifs. Pour la plupart des rapières, il s'agissait du type fermé, bien qu'il existe d'autres spécimens. Le pommeau crée le point d'équilibre nécessaire à 5-10 cm de la garde.
Il est à noter que sur certaines pales le contrepoids a une forme conique.
Cette forme est conçue pour frapper latéralement en combat rapproché, si l'épéiste a la débrouillardise pour cela (mais en vrai combat rapproché, les épéistes utilisaient un dagu - un poignard pour la seconde main).
La poignée, comme la plupart des représentants des armes blanches, a une surface ondulée pour éviter un glissement excessif de la main. Il a une longueur d'environ 10-15 cm.La lame, à son tour, est également divisée en trois parties: une partie forte, une partie faible, une pointe.
La partie forte, également connue sous le nom de vallée, avait une petite encoche, n'avait pas d'affûtage et ne faisait pas plus de 1/3 de la taille de la lame. La plupart des coups ont été pris sur cette partie. Dola au moins ne s'est pas effondrée d'un coup violent.
La partie faible, contrairement à la partie forte, avait un affûtage, souvent à double tranchant.
Elle pouvait donner des coups et des coupures, mais avec force, elle devait toujours faire attention à ne pas casser l'arme. En règle générale, le centre d'impact était situé exactement ici, à 10-20 cm de la pointe. Le centre d'impact est la partie de la lame qui entre en premier contact avec la cible.
La pointe est la partie de la lame avec laquelle les injections sont appliquées, une continuation de la partie faible, donc elle a un affûtage. Il se brise souvent avec un coup violent, mais il peut transpercer une personne de part en part. A minima, les maîtres armuriers déconseillaient d'infliger des coups puissants avec la pointe, afin d'éviter de casser l'arme.
La formulation des caractéristiques tactiques et techniques des armes blanches des XVe-XVIe siècles est difficile à appliquer, les paramètres généraux de la rapière sont donnés dans le tableau.
Fabriquer une épée ou même un bon couteau est toute une science. Il est nécessaire d'observer les proportions correctes de charbon et de fer dans la fabrication de l'acier, sinon l'arme deviendra inutilement cassante. La rapière, comme les autres lames, était fabriquée en superposant du métal.
La première couche est un noyau de fer pour la mise en forme et la rigidité. La deuxième couche est en acier pour augmenter l'élasticité. Séparément, les épées en fer ou en acier, les épées, les sabres n'étaient pas fabriqués.
Le fer a la capacité de se plier et l'acier au carbone se brise sous un fort impact.
Il serait désagréable qu'une lame d'acier étincelante toute neuve se casse ou se plie au premier coup... Mais l'utilisation à la fois de l'acier et du fer donne un excellent résultat.
Le parcours historique des armes
Dès que les nobles ont appris que l'arme d'apparat joue bien le rôle d'une arme de combat, cette merveilleuse unité a été rapidement transférée dans ce camp. La lame a passé environ 300 ans dans un nouvel endroit, puis a cédé la place aux sabres et aux épées courtes.
La rapière a reçu une nouvelle vie en 1896 avec les 1ers Jeux Olympiques. L'escrime au fleuret a été présentée comme une candidature distincte qui a survécu jusqu'à ce jour. C'est drôle que les athlètes se distinguent par une incroyable intrépidité - les batailles se sont déroulées sans beaucoup de protection ni d'armure.
Au 21e siècle, la portée des lames s'est élargie par rapport au 20e siècle. Il s'agit d'escrime sportive et historique - participation à des reconstitutions historiques, à des collections privées et à des expositions de musées. Il est logique que d'anciens échantillons d'armes se trouvent dans des musées et des collections privées, et que de nouvelles lames forgées soient utilisées à Eastfecht et Sportfecht.
Caractéristiques des lames du "Istfecht" - le manque d'affûtage et la restriction des techniques traumatisantes et mortelles.
Caractéristiques des lames de "sportfecht" - flexibilité, un bouton au lieu d'un point. Les raisons sont toujours les mêmes, seulement dans la deuxième version, une protection légère en Kevlar et des armes légères sont utilisées, et dans la première version, des costumes de l'époque et des lames de masse similaire.
Bleu, rouge, bleu - choisissez n'importe lequel
L'évolution des armes a développé des "brochettes" en plusieurs sous-espèces :
- pour "eastfecht" et "sportfecht" ;
- combattre avec un ring guard;
- tapez "pappenheimer" ;
- avec une garde en forme de bol ;
- rapières de duel;
- autres variétés.
Parmi les lames de combat, les modèles avec anneau de protection sont devenus les plus populaires et les plus célèbres. C'est le ring guard qui a façonné l'apparence de la rapière dans la culture populaire. La forme gracieuse de la garde permet, avec un certain entraînement et une certaine expérience, d'attraper la lame de l'adversaire. La modification a un deuxième nom - une rapière avec une poignée en forme de flèche.
Les poignées de type Pappenheimer ont une protection contre une piqûre de la main, mais pas de toute la main ; le type est un contemporain du roi Louis XIII. Les poignées avec une garde en forme de bol presque jusqu'au bout protègent la main d'une injection. Ce type peut être considéré comme l'apogée du développement de la rapière. Mais la popularité des rapières à cette époque n'était préservée qu'en Espagne.
La rapière de duel restante est presque impossible à distinguer d'une épée - une arme courte conçue pour régler légalement les choses entre les personnes dans les combats sportifs.
L'arme a laissé un héritage dans l'histoire. C'est l'apparition de la lame dans de nombreux jeux vidéo, les écoles d'escrime à la rapière et la discipline olympique, l'abréviation du langage de programmation "RAPIRA", le canon soviétique MT-12 "Rapier" et le système britannique de défense aérienne "Rapier" et le titre tacite de l'arme nationale espagnole qui a passé cinq cents ans.
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Aux Jeux olympiques d'été, il existe un type de compétition tel que l'escrime sportive.
C'est l'un des cinq sports inscrits au programme de tous les Jeux de notre époque. Et selon l'arme utilisée, elle se divise en escrime à rapière, escrime au sabre et escrime à l'épée.
Rapière
Une rapière est une arme blanche (le coup ne peut se faire qu'avec la pointe de la lame) à lame souple tétraédrique de 90 à 110 cm de long et pesant 500 g, la main est protégée par une garde ronde d'un diamètre de 12 cm. la longueur totale de la rapière ne doit pas dépasser 110 cm.
En escrime au fleuret, seules les injections infligées à une veste métallisée (veste électrique) sont comptabilisées. Les injections dans les zones non couvertes par une gaine métallique sont enregistrées avec une lampe blanche et sont considérées comme invalides. La règle moderne de base de l'escrime à la rapière stipule que l'attaque d'un adversaire doit être repoussée avant qu'une action de représailles (justesse de l'attaque) ne soit lancée. La priorité d'action passe d'un tireur à l'autre après une action active sur l'arme adverse avec son arme (droit de la défense).
Les zones sont surlignées en rouge, dans lesquelles les injections sont comptées lors de l'escrime à la rapière. Source : commons.wikimedia.org
Épée
Une épée est une arme perforante lourde, de conception similaire à une rapière et légèrement plus longue, pesant jusqu'à 770 g. La lame de sa section trièdre est plus rigide que celle d'une rapière. La main est protégée par une garde ronde d'un diamètre de 13,5 cm.
Lors de l'escrime avec des épées, des injections sont appliquées sur toutes les parties du corps de l'athlète, à l'exception de l'arrière de la tête. L'arme et la piste d'escrime sont isolées de l'appareil et l'injection n'y est pas enregistrée. En escrime à l'épée, il n'y a pas de priorité d'action. L'appareil ne détecte pas une injection délivrée plus de 0,25 seconde après une autre. Les touches appliquées simultanément sont mutuellement enregistrées et accordées aux deux tireurs.
Les zones sont surlignées en rouge, dans lesquelles les injections sont comptées lors de l'escrime avec des épées. Source : commons.wikimedia.org
Sabre
Le sabre est une arme tranchante et d'estoc. Ceux. elle peut infliger non seulement des injections avec la pointe, mais aussi des coups de hache avec toute la lame. Il a une longueur allant jusqu'à 105 cm, pesant 500 g, une lame flexible en acier avec une garde de forme ovale avec un support qui protège la main et les doigts de l'athlète.
En escrime au sabre, les coups et les injections sont appliqués sur toutes les parties du corps de l'escrimeur au-dessus de la taille, y compris les mains (jusqu'au poignet) et le masque. La surface affectée est recouverte de vêtements de protection avec des copeaux d'argent spéciaux, tandis que le masque est également en contact électrique avec la veste. Le soufflage et l'injection sont fixés par une lampe colorée sur l'appareil. Le combat au sabre est similaire à l'escrime à la rapière. Les mêmes règles de base pour déterminer le vainqueur dans un combat, où l'attaquant a un avantage sur la contre-attaque avec des frappes ou des injections simultanées. La principale différence est qu'en pratique le sabre est utilisé principalement pour les coups, pas pour les injections, il est plus difficile de se défendre contre les premiers, et le combat devient beaucoup plus dynamique. Contrairement à la rapière et à l'épée, au sabre le « pas croisé en avant » est interdit (et le « pas croisé en arrière » est autorisé).
L'épée (ou rapière) est légère et longue, polyvalente, capable de couper et de poignarder, à longue lame. C'est une épée à lame étroite, plutôt flexible, pouvant atteindre 1 mètre de long, avec un manche droit à pommeau, avec une garde complexe de formes diverses, qui assurait une bonne protection pour la main. Pesant jusqu'à 1,5 kg.
L'épée a le même âge que les armes à feu. Avec l'avènement des premiers fusils et fusils, l'armure cesse d'être pertinente, et avec eux, une épée lourde qui peut couper ou percer une armure cesse d'être pertinente. Peu à peu, les épées à une main sont remplacées par des épées, cela commence à se produire en Espagne au milieu du XVe siècle. Plus précisément, dans les années 60 du XVe siècle, les nobles ont commencé à porter des lames un peu plus étroites que les épées de combat et avaient une garde plus complexe - des arcs sont apparus pour protéger les doigts, des anneaux pas-dane (un anneau sur le côté de la croix d'une épée ou d'un poignard situé perpendiculairement à l'axe de la lame), etc. Ces épées se sont rapidement répandues parmi la noblesse et les nobles : elles étaient plus légères que des épées, ce qui permettait de les porter avec soi tout le temps ; et ils se sont avérés «plus beaux» - l'abandon progressif des armures (en particulier les gants en plaques, qui empêchaient l'utilisation d'armes à feu), a conduit au fait que les épées, pour protéger la main, développaient des gardes complexes: des paniers en bandes de métal, tasses, assiettes avec réticule et arcs de doigt - ces gardes ont commencé à être décorées de dorures, de pierres, de ciselures, etc. Et surtout, les épées permettaient de protéger sa vie pas pire que les épées si nécessaire, elles leur permettaient de réussir à la fois d'attaquer et de se défendre au combat. Peu à peu, l'épée s'est répandue dans presque toutes les branches de l'armée, déplaçant l'épée. Jusqu'au XVIIIe siècle, l'épée de combat était au service de l'infanterie et de la cavalerie, jusqu'à ce qu'elle commence à être supplantée par le sabre et l'épée large. Mais il n'a pas complètement disparu. Même au moment de son aube, l'épée était divisée en combat et civil. Les épées civiles étaient légèrement plus légères et plus étroites, ne s'aiguisant souvent que près de la pointe. De telles épées étaient portées comme des armes - malgré la légèreté, une telle épée n'était qu'une arme et un vêtement. Les militaires les portaient en temps de paix au lieu d'armes militaires, les nobles et les bourgeois en grande tenue, certains roturiers. Même les étudiants avaient le droit, et on peut dire que le devoir, de porter des épées. Pratiquement jusqu'au XXe siècle, les épées sont restées une partie de grande tenue pour les nobles, pas une arme militaire pour les officiers (en Russie jusqu'en 1917, l'épée était obligatoire pour les officiers cuirassiers en panne, les généraux), pour les fonctionnaires civils lors de la parade ( même des fonctionnaires du ministère de l'Éducation nationale, avec des uniformes de cérémonie, ils portaient des épées), et des armes pour les duels. Ainsi, quelque part au milieu du XIXe siècle, l'épée devient une arme de cérémonie, souvent de récompense, de duel et de sport.
L'épée et son apparence donnèrent une puissante impulsion au développement de l'art de l'escrime à l'arme longue. Je ne veux pas dire qu'avant cela, ils étaient coupés avec des épées sans entraînement, comme Dieu met l'âme, mais c'est la légèreté de l'épée qui a permis d'inventer toute la variété des techniques d'escrime. Il existe des écoles d'escrime : espagnole, anglaise, française, allemande et italienne, chacune ayant ses propres caractéristiques, et dont les adhérents se disputaient quelle école était la meilleure. Des manuels d'escrime sont en cours d'écriture: par exemple, Ridolfo di Cappo Ferro "Gran Simulacro dell" arte e dell "uso della Scherma" ("La grande image de l'art et de la pratique de l'escrime") de 1610. Dans chaque pays, la connaissance de l'escrime est systématisée et complétée par quelque chose de nouveau. Par exemple, les premiers systèmes d'escrime à l'épée en Allemagne et en Espagne se sont concentrés sur les techniques de hachage, et le principe de "tuer avec une pointe, pas avec une lame" n'est apparu en Italie qu'au milieu du XVIIe siècle et, progressivement, c'est la Ecole italienne devenue dominante. L'escrime est devenue à la mode, elle a été étudiée dans des établissements d'enseignement prestigieux. Dans les maisons régnantes, et pas seulement, il y avait un poste de maître d'armes - professeur d'escrime. L'épée devient le signe d'une personne noble, d'un noble, d'un bourgeois, parfois d'un roturier, d'un défenseur de l'honneur d'une personne dans un duel (non seulement pour les hommes, mais aussi pour les femmes), perdant l'honneur, une personne a également été privée de une épée - elle était simplement brisée sur la tête d'une personne. La production d'épées était située aux mêmes endroits que la production d'autres armes blanches. L'allemand Solingen, où ont été fabriqués les modèles d'armes blanches de renommée mondiale, l'anglais Sheffield, le français Tire, l'espagnol Toledo. Les lames étaient forgées, les poignées et le pommeau en métal étaient coulés, les gardes pouvaient être estampées ou soudées. Mais si dans la fabrication d'une épée, il suffisait d'être forgeron, alors un maître d'épée aurait dû être plus polyvalent. Les gardes des épées, puis des lames, étaient décorées de motifs ciselés et ciselés, de dorures, d'encre, de sertissage de pierres précieuses, etc.
Ainsi, l'épée elle-même : une longue lame relativement étroite, à double tranchant ou n'ayant qu'une pointe affûtée ; poignée droite à une main avec un pommeau à contrepoids massif; garde complexe, bien protégeant la main. D'ailleurs, ce sont les différentes gardes qui sont le critère de classement des épées créées par Eworth Oakeshott. Il distingue: les gardes tissées à partir de bandes ou de tiges - paniers; gardes-bols en forme d'hémisphère creux; gardes en forme de plat - un disque légèrement incurvé; protège-boucles - sous la forme d'un simple arc protégeant les doigts, etc. Eh bien, c'est comme ça.
Comme presque tous les objets utilisés depuis longtemps, l'épée a subi un certain chemin de modification. Tout d'abord, cela concernait la lame - d'une lame à double tranchant assez large à une fine facette, n'ayant qu'une extrémité pointue. Deuxièmement, cela concernait la garde: d'une simple croix avec un arc de doigt, à un panier tissé de manière complexe ou à un bol solide, et encore à un simple petit disque. Historiquement, de nombreux chercheurs, Oakeshott, par exemple, divisent les épées en trois types :
- reitschwert (littéralement "épée de cavalier") - une épée lourde adaptée pour hacher les coups - c'est elle que l'on appelle "l'épée de combat". Apparu au XVe siècle, ce type d'épée était le plus populaire dans la cavalerie du XVIe siècle, mais à partir du XVIIe siècle, il commença à être remplacé par des sabres et des sabres. Bien que dans certains pays, la Russie, la Suède, il était utilisé à la fois dans la cavalerie et dans l'infanterie au 18ème siècle.
- espada ropera (littéralement "épée pour vêtements") - conçue pour être portée avec des vêtements civils, un peu plus légère et plus étroite qu'une épée de combat, mais avec un affûtage double face. Ce type d'épée était le plus populaire au XVIe siècle, mais à partir du milieu du XVIIe siècle, il a commencé à être remplacé par des épées encore plus légères.
- petite épée (littéralement "petite épée") - était une version encore plus légère de l'épée avec une lame raccourcie. Apparu au milieu du XVIIe siècle sous l'influence de l'école d'escrime française à la fin du XVIe siècle, il a par la suite pratiquement remplacé d'autres types d'épées. C'est ce type qui est devenu un type d'épée exclusivement perçant, même avec une lame, il leur était difficile de couper en raison de leur faible poids. La plupart de ces épées avaient une lame hexagonale à facettes, qui a été remplacée par une section trièdre avec des vallées, que l'on peut encore voir sur une épée de sport. Soit dit en passant, la légèreté de ce type d'épée a permis d'allonger «sans douleur» la lame et des épées de près d'un mètre et demi de long sont apparues.
Eh bien, maintenant directement la deuxième partie du sujet: "Une épée ou une rapière?"
Pour commencer, une citation des Trois Mousquetaires : "... Athos s'est échappé quand il a vu l'épée de Kayuzak s'envoler vingt pas. D" Artagnan et Kayuzak se sont simultanément précipités après elle : l'un - pour se la rendre, l'autre - pour prendre la posséder. D" Artagnan, plus agile, courut le premier et marcha sur la lame avec son pied. Kayuzak se précipita vers le garde, qu'Aramis tua, saisit sa rapière et s'apprêtait à retourner à d" Artagnan, mais en chemin il rencontra Athos, qui a réussi à respirer dans ces courts instants..." Donc, à en juger par le texte, bien qu'artistique, à un endroit, à un moment et, pratiquement, avec le même type de troupes, il y a deux types d'armes, à en juger par le nom. Kayuzak perd son épée, mais lève une rapière. Qu'est-ce que c'est, erreur de l'auteur ou du traducteur ? Ou est-ce que les gens de la même branche de l'armée ont des armes différentes ? L'épée et la rapière diffèrent-elles ? Essayons de comprendre L'opinion la plus courante est que l'épée est une arme qui peut être coupée et poignardée, la rapière n'est qu'une arme perçante. Un épéiste moderne, sans hésitation, il répondra exactement la même chose. section transversale, sans arêtes tranchantes prononcées, dont seuls les coups perçants sont autorisés, et une épée, ayant un triangle plat en section transversale, avec un soupçon d'arêtes vives qui permettent ils mettent l'accent sur le coup de hache. Mais c'est une arme sportive. Et les vieilles armes ? Si nous nous tournons vers la littérature, artistique et scientifique, nous verrons des descriptions de coups de hache avec une rapière ou seulement la technique de perçage du travail avec une épée. Parfois, une rapière est décrite comme quelque chose de large et à double tranchant, et une épée comme quelque chose d'étroit, seulement avec une extrémité pointue. Encore des incohérences.
Pour comprendre, il faut se pencher sur le . Plus précisément, le prénom de l'épée. En Espagne, au 15ème siècle, "espadas roperas" - "une épée pour les vêtements" apparaît. De nombreux chercheurs dans la traduction de ce nom commettent deux erreurs : ils traduisent « espadas roperas » soit par « une épée pour vêtements civils » ; ou traduit par "épée pour vêtements". Par exemple, une telle traduction est donnée par John Clemments, bien connu dans les cercles des épéistes historiques. Et, sur la base de cette traduction inexacte, des conclusions incorrectes sont tirées concernant l'épée et la rapière. Mais le mot "espadas" vient du latin "spata" - une épée, comme on appelait la longue épée de cavalerie de la Rome antique. Et « pour les vêtements » signifie « vêtement, pas armure », et non vêtement civil, puisque le concept de « vêtement civil » n'existait pas encore. En lisant attentivement « espadas roperas », il est facile de voir que les mots « épée » et "rapière" sont deux parties de ce nom : "espadas" - une épée, "roperas" - une rapière. Dans de nombreuses langues, ces deux noms n'existent tout simplement pas : en espagnol, toutes les armes décrites ci-dessus sont appelées « espada » ; en italien - "spada" ; en français - "épée"; les Britanniques utilisent le mot "épée" - une épée : épée de cour - une épée de cour, une épée de ville - une épée de ville, une épée d'écharpe - une épée pour une ceinture, une petite épée - une petite épée, pour désigner une épée par rapport à plus des épées anglaises massives ; en allemand, le mot "degen" désigne tout ce que l'on appelait autrefois une épée ou une rapière. En pratique, ce n'est qu'en russe que ces deux noms sont utilisés, dans d'autres langues un seul est utilisé: soit "rapière", soit "épée". Oui, et ces noms sont préfabriqués, parmi les épées ou les rapières il y a aussi des noms propres - Papperheimer et épée wallonne, par exemple, comishelard - un type d'épée dans laquelle 1/3 de la lame était beaucoup plus large que les 2/3 autres. Même si ces conclusions basées sur l'analyse des noms sont erronées, il est très difficile de discuter avec les collections de musées qui stockent des pièces avec des lames similaires, clairement tranchantes, différentes uniquement sous la forme de gardes, mais parfois appelées épées, parfois des rapières. En même temps, ils ont été fabriqués dans différents pays et à différentes époques, et pour les armes, leurs changements et leur développement, et 20 ans, c'est beaucoup.
Sur la photo avec divers gardes, les quatre types d'armes sont appelés rapières, malgré le fait que seules les 3e et 4e lames peuvent être qualifiées de perforantes, et les deux premières lames sont prononcées. Étrange, non ?
Voici cinq types de lames : deux tranchantes, une quelque chose entre les deux et deux fines et perçantes. Mais ils sont tous appelés rapières.
Ainsi, nous pouvons sans risque supposer que les épées légères perçantes et coupantes apparues en Espagne au XVe siècle, qui ne différaient par la suite que par le dispositif de la garde et la longueur de la lame, peuvent être appelées à la fois une épée et une rapière à en même temps, et ne vous y trompez pas. Car, au départ, une épée et une rapière ne font qu'un. Et il est possible que le nom de la rapière ait été le premier. Et la confusion est survenue plus tard, quand en même temps les "anciennes" épées-rapières coupantes et poignardantes et les "nouvelles" épées-rapières exclusivement perçantes ont commencé à exister. Plus tard, ces noms ont été fixés pour les armes de sport afin de souligner les différences dans la structure et le principe de fonctionnement des épées et rapières de sport. La chose la plus intéressante est qu'il est assez difficile de prouver ou de réfuter mes conclusions basées sur les travaux des armuriers, c'est pourquoi je ne me réfère pas, par exemple, à von Winkler, Oakeshott ou Behaim à ce sujet - leurs opinions sur cette question sont très différents. Et certains chercheurs appellent des épées ou des rapières et des estoks avec des konchars - des épées exclusivement perçantes (bien que ce soit tout simplement ridicule - l'épée est apparue lorsque l'armure a commencé à disparaître, et le konchar ou l'estok a semblé percer cette même armure), et d'anciennes épées irlandaises étroites en cuivre et bronze.
Au début du XVIe siècle, la France, puis d'autres pays européens, est saisie par la "fièvre du duel" qui sévit sur le continent pendant plus de trois siècles. En quelques décennies seulement du règne du roi de France Henri IV, des duels ont entraîné la mort d'environ dix mille personnes, dont la plupart appartenaient à la noblesse. L'arme principale des combats en duel de cette époque était une épée.
Épée. Le mot lui-même est enveloppé d'un halo romantique. En le disant, vous vous sentez comme transporté dans les rues étroites de Paris ou de Séville dans le monde des hidalgos et des mousquetaires arrogants et colériques, si magistralement décrits dans les brillants livres de Dumas et Arturo Perez-Reverte. Sans aucun doute, l'épée est l'arme tranchante la plus "noble", la défenseuse de l'honneur de la noblesse et l'amie la plus fidèle du breter.
On pense que l'épée est apparue vers le milieu du XVe siècle en Espagne. Très rapidement, il est devenu populaire non seulement dans l'armée, mais aussi comme arme civile des nobles ou simplement des riches. Au fil du temps, l'épée est devenue un attribut indispensable de tout homme de la classe noble, et l'escrime avec des épées est devenue un passe-temps favori des nobles. Non sans raison dans différents pays d'Europe (y compris la Russie), il y avait une coutume de la soi-disant exécution civile, au cours de laquelle une épée était brisée sur la tête du condamné.
C'est l'épée qui a énormément contribué au développement de l'escrime. Comme les duels avec des épées étaient monnaie courante, les hommes ont appris dès leur plus jeune âge à manier ces armes. Les cours d'escrime étaient monnaie courante et étaient suivis par des hommes de tous âges. En Europe, il y avait même une institution très spécifique - les confréries d'escrime. Ces associations d'escrimeurs professionnels disposaient d'un vaste réseau de filiales, d'instructeurs expérimentés et d'un système d'examens spéciaux.
Aujourd'hui, l'escrime à l'épée est un sport olympique, même s'il faut admettre que le combat à l'épée est très différent des combats d'escrime d'autrefois. On peut en dire autant de la conception d'une épée de sport, qui n'a pas grand-chose à voir avec les lames des mousquetaires.
La rapière est considérée comme un développement ultérieur de l'épée. Traduit de l'espagnol, espada ropera signifie littéralement "épée pour vêtements", c'est-à-dire une arme portée avec un costume civil. En d'autres termes, la rapière était une arme exclusivement civile, conçue principalement pour poignarder. Une telle version légère de l'épée. En Russie, une rapière est souvent appelée une arme à lame à facettes, destinée aux combats d'entraînement. Cependant, la principale différence entre une épée et une rapière est que cette dernière n'a jamais été une arme militaire.
Il faut dire qu'il y a beaucoup de confusion à ce sujet. Dans les sources historiques, la même arme peut être appelée à la fois une épée et une rapière. Une situation similaire est également observée dans la littérature populaire (par exemple, dans Les Trois Mousquetaires). Bien sûr, l'opinion la plus courante est qu'une épée est une arme qui pouvait être utilisée pour couper un ennemi, et une rapière n'était utilisée que pour infliger des injections. Mais, probablement, les contemporains ne sont pas trop entrés dans ces subtilités, par conséquent, ces noms étaient initialement des synonymes, ce qui a ensuite conduit à une confusion notable.
La description
Une épée est une arme perçante ou perforante à lame avec une lame droite étroite à double tranchant, à un tranchant ou à facettes et une garde complexe. En moyenne, la longueur de la lame était d'un mètre, mais il y avait aussi plus de spécimens "globaux". Sa section peut être hexagonale, trièdre, ovale, rhombique, concave. Le poids de l'arme, en règle générale, était d'environ 1,5 kg.
La lame de l'épée pourrait avoir des vallées ou des raidisseurs. Il se terminait par une tige sur laquelle était montée une poignée d'épée avec un arc et une garde. Les gardes d'épée frappent par leur élégance, leur complexité et leur variété, certains d'entre eux avaient des dispositifs pour capturer la lame de l'adversaire. Actuellement, cette partie de l'épée est utilisée pour classer cette arme.
En fait, une épée de combat était une épée un peu légère avec une lame étroite et flexible, conçue plus pour l'estoc que pour le hachage. Il convient également d'ajouter que dans la conception de cette arme, une grande attention est accordée à la protection de la main de l'escrimeur. L'évolution de l'épée a suivi le chemin de son éclaircissement et de sa transformation progressive en une arme exclusivement perçante. Dans les épées ultérieures, les lames pouvaient être complètement absentes ou non affûtées.
La classification des épées est basée sur la taille de la lame de l'arme, son poids, ainsi que sur les caractéristiques de conception de la poignée. L'un des experts les plus célèbres des armes blanches européennes, Ewart Oakeshott, divise les épées en trois grands groupes :
- Épées de combat lourdes (reitschwert - de "l'épée du cavalier" allemande), qui pouvaient être utilisées à la fois pour poignarder et couper ;
- Une épée plus légère (espada ropera - espagnol pour "épée de vêtements"), qui avait des lames, mais en raison de son faible poids, n'était pas très adaptée pour hacher. Ce type d'arme était populaire au XVIe siècle et a ensuite été remplacé par des épées encore plus légères.
- Le troisième type d'arme, qui a reçu le nom anglais de petite épée ("petite épée"). Des épées similaires sont apparues au milieu du XVIIe siècle et se distinguaient par une lame légère à facettes de petite longueur.
Histoire de l'épée
L'épée est un autre développement historique de l'épée. Cette déclaration ne signifie absolument pas que c'est une meilleure arme que la bonne vieille épée, juste au moment de son apparition, elle était plus adaptée aux nouvelles conditions de guerre. Sur les champs de bataille médiévaux, l'épée aurait été inutile, mais déjà à la Renaissance, elle s'est avérée être un outil de combat très efficace.
L'épée peut être appelée du même âge que les armes à feu. De plus, la naissance de cette arme est associée à l'utilisation généralisée des fusils et de l'artillerie sur les champs de bataille européens. Aujourd'hui, il existe plusieurs hypothèses concernant les causes de cette arme.
Certains auteurs pensent que l'épée est apparue en réponse à l'amélioration de l'armure en plaques, qui est devenue pratiquement invulnérable aux coups de hache. Par exemple, en utilisant une lame fine, il était possible de frapper l'ennemi en armure lourde, lui infligeant des coups perçants dans ses articulations. En théorie, cela peut sembler beau, mais en réalité, cela semble presque impossible. La soi-disant armure Maximilian avait un degré de protection qui n'était pas inférieur aux combinaisons spatiales modernes pour la plongée profonde. Il est extrêmement problématique de toucher un ennemi protégé par une telle armure dans un vrai combat.
Une autre théorie semble plus plausible, selon laquelle les épées ne semblaient pas percer les armures lourdes, mais parce que les armures lourdes devenaient progressivement une chose du passé en raison de l'avènement des armes à feu. Il ne servait à rien de transporter une quantité impensable de fer s'il ne pouvait pas protéger le combattant d'une balle volante. Les épées lourdes de la fin du Moyen Âge étaient simplement conçues pour pénétrer dans de telles armures ; après la réduction des armes de protection, elles sont également devenues inutiles. A ce moment, l'épée commença sa marche triomphale.
Il faut dire que la première épée lourde n'était pas très différente de l'épée médiévale, elle était un peu plus légère et plus élégante qu'elle. Même la protection supplémentaire de la main de l'épéiste se retrouvait sur les épées d'une période antérieure. Certes, la technique d'escrime, affûtée pour poignarder, a entraîné un changement dans la prise en main de l'arme. Pour sa plus grande contrôlabilité, l'index reposait sur le dessus de la croix et nécessitait une protection supplémentaire. De plus, au même moment, les gants en tôle d'acier sont devenus inutilisables, ce qui a empêché l'utilisation normale des armes à feu. Ainsi, progressivement, la poignée de l'épée s'est transformée en cette structure complexe par laquelle elle peut être reconnue sans équivoque parmi d'autres armes blanches.
On pense que les premières épées sont apparues en Espagne vers le milieu du XVe siècle. Cette arme est très vite devenue populaire parmi la classe noble. Les épées étaient plus légères que les épées, elles étaient donc plus confortables à porter au quotidien. Cette arme était richement décorée pour souligner le statut du propriétaire, mais en même temps, elle n'a pas du tout perdu ses qualités de combat. Déjà à cette époque, il y avait une division en épées de combat et civiles. La dernière variété à la fin du XVe siècle a reçu son propre nom espadas roperas, qui est passé dans d'autres langues et a donné son propre nom à la nouvelle arme - la rapière.
Soit dit en passant, dans la plupart des langues européennes, il n'y a pas de terme "épée". Cette arme portait (et porte) le nom "d'épée". En espagnol, espada, en français, épée, en anglais, sword, et seuls les Allemands ont donné à l'épée son propre nom, Degen. De plus, en allemand, Degen signifie également un poignard, ce qui a donné à certains chercheurs des raisons de croire que c'était lui qui était le prédécesseur de l'épée.
L'épée s'est progressivement étendue à toutes les branches de l'armée, déplaçant finalement l'épée. Le 18ème siècle peut être appelé l'apogée de cette arme, puis elle a progressivement commencé à être chassée de l'armée par des épées larges et des sabres.
Les épées civiles étaient plus légères et plus étroites que les armes militaires, souvent seule leur pointe était affûtée. À la fin du XVIIe siècle en France, une épée civile courte est utilisée, qui, en raison de son poids léger, permet d'effectuer des mouvements de lame virtuoses. C'est ainsi qu'est née l'école française d'escrime. À ce moment, la rapière et l'épée deviennent presque impossibles à distinguer l'une de l'autre et perdent complètement leur fonction de hachage. La diminution de la masse de l'épée n'était pas seulement due à une diminution de sa longueur et de sa largeur, mais aussi au fait que la lame est devenue facettée. C'est ainsi qu'est apparue une épée civile légère, qui a survécu sans aucun changement jusqu'au début du XXe siècle.
Les plus populaires étaient les lames triangulaires, bien qu'il y ait eu des échantillons à six côtés. Initialement, les lames étaient faites larges au niveau du manche, on pense que cette partie de l'épée était destinée à parer les coups de l'ennemi. La forme étroite classique de l'épée a finalement été acquise par l'ère des guerres napoléoniennes. On peut dire qu'à partir de ce moment l'évolution de l'épée est terminée.
Il faut dire aussi que l'épée civile légère est devenue le prototype de la rapière sportive moderne, et les principales techniques de l'escrime sportive sont basées sur les techniques de l'école française.
L'épée civile était une arme extrêmement populaire. Il était porté par la noblesse, la bourgeoisie, les militaires en temps de paix et même les étudiants. Porter une épée était un privilège pour eux, les étudiants recevaient généralement des épées après l'obtention de leur diplôme, mais il y avait des exceptions. Par exemple, les étudiants de l'Université de Moscou ont reçu le droit de porter ces armes après leur entrée à l'université.
Les étudiants allemands aimaient non seulement porter des épées, mais aussi les utiliser en duel. De plus, les jeunes hommes de Prusse étaient extrêmement fiers des cicatrices reçues lors de telles batailles. Parfois, ils étaient spécialement frottés avec de la poudre à canon afin que la marque reste à vie.
En Russie, ils ont également essayé d'équiper les unités de tir à l'arc d'épées, mais cette arme n'a pas pris racine. Plus tard, il a été massivement utilisé dans certaines parties du nouveau système et Pierre le Grand a armé toute l'infanterie russe avec des épées. Mais ensuite, parmi la troupe, l'épée a été remplacée par un demi-sabre. L'épée n'était laissée qu'au corps des officiers et des gardes mousquetaires. De par leur conception, les épées russes n'étaient pas différentes de leurs homologues étrangères.
Au XIXe siècle, les épées de l'armée russe perdent leur signification en tant qu'armes militaires et sont progressivement remplacées par des sabres. Cependant, les officiers continuent de les porter hors formation, comme armes de parade. Jusqu'en 1917, l'épée était l'arme des généraux et des officiers des régiments de cuirassiers hors service, de plus, les fonctionnaires civils la portent comme élément de grande tenue.
Escrime
L'apparition de l'épée a donné une impulsion puissante au développement de l'escrime. On ne peut pas dire qu'avant cela, ils étaient coupés avec des épées, comme ils le devaient, mais c'est la légèreté de l'épée qui a permis d'élargir considérablement l'arsenal des techniques d'escrime. Des écoles d'escrime reconnues apparaissent très vite : italienne, espagnole, française, allemande. Chacun d'eux avait ses propres caractéristiques.
Les Allemands, par exemple, accordaient beaucoup d'attention aux coups de hache et, comme arme auxiliaire, ils utilisaient un pistolet lourd, dont la poignée frappait comme une massue.
Dans l'école d'escrime italienne, pour la première fois, l'accent a été mis sur le coup de poignard avec une pointe. C'est en Italie qu'est né le principe "tuer avec une pointe, pas avec une lame". Comme arme supplémentaire dans un combat, un poignard spécial, un dagu, était souvent utilisé. Soit dit en passant, on pense que les duels sont apparus en Italie, remplaçant les tournois de joutes et les combats médiévaux.
L'école d'escrime française a donné naissance à une épée courte légère et a donné au monde les techniques de base pour la manier. C'est elle qui sous-tend l'escrime sportive moderne.
En Angleterre, lors des combats, un bouclier spécial en laiton ou dagu était souvent utilisé.
L'école d'escrime espagnole s'appelait Destreza, ce qui peut être traduit par "véritable art" ou "habileté". On lui a appris non seulement à se battre avec des épées, mais aussi à utiliser des objets tels qu'un manteau, un dagu, un petit bouclier au combat. Les Espagnols ont prêté attention non seulement aux compétences de maniement des armes, mais également au développement moral d'un combattant, aux aspects philosophiques de l'art militaire.
Le sport d'escrime qui existe aujourd'hui ressemble-t-il à un véritable combat à l'épée ? Il y a une déclaration intéressante selon laquelle si un maître moderne de l'escrime sportive entrait dans le passé, il ferait facilement face à n'importe quel maître d'épée de la Renaissance. Est-ce vrai ?
La plus importante des techniques des athlètes modernes est l'attaque en fente, qui est presque totalement absente des anciennes écoles d'escrime italiennes et espagnoles. Cependant, serait-il utile dans une vraie bataille?
Une attaque en fente amène l'escrimeur à étirer sa position. Dans cette position, il est statique et il lui est difficile de se défendre contre les attaques ennemies. En escrime sportive, après une injection, le combat est arrêté, ce qui, bien sûr, est impossible dans un vrai combat. Dans le même temps, une seule injection ne garantit absolument pas la victoire sur l'ennemi. En escrime sportive, il n'y a pratiquement pas de défenses, les combats se déroulent selon le principe "celui qui frappe le premier marque le point". Dans une vraie bataille, il faut simplement se défendre, car une injection manquée ne signifie pas la perte d'un point, mais une blessure, voire la mort.
De plus, dans l'arsenal des écoles d'escrime historiques, il n'y avait pas seulement des défenses avec la lame, mais aussi des mouvements du corps : rebonds nets, sortie de la ligne d'attaque et changement brusque de niveau. Dans l'escrime moderne, s'écarter de la ligne d'attaque est une technique totalement interdite.
Examinons maintenant les armes utilisées par les athlètes modernes et comparons-les avec les épées d'autrefois. Une épée de sport moderne est une barre d'acier flexible pesant 700 à 750 grammes. La tâche principale de cette arme au combat est de toucher légèrement le corps de l'adversaire. Les épées des anciens maîtres pouvaient peser jusqu'à 1,5 kg, avec cette arme, il était possible non seulement de poignarder, mais aussi de couper, privant l'ennemi, par exemple, des mains.
Même les positions d'escrime décrites dans les anciens manuels sont à l'opposé des positions modernes.
Il existe un autre mythe, il est associé à l'opposition des techniques d'escrime européennes et orientales. Ici, disent-ils, les Japonais sont de véritables virtuoses de la possession d'armes blanches, et les Européens ont vaincu leurs rivaux dans des combats uniquement en raison de leur force physique et de leur endurance.
Ce n'est pas tout à fait vrai. Le développement de l'escrime japonaise peut être divisé en deux grandes étapes : avant le début de l'ère Edo et après. Les premières périodes de l'histoire du pays du soleil levant sont restées dans les mémoires pour les guerres intestines presque incessantes au cours desquelles les guerriers se sont battus sur le champ de bataille en utilisant de longues épées tachi et des armures lourdes. La technique d'escrime était très simple et correspondait à celle utilisée dans l'Europe médiévale.
Après l'avènement de la période Edo, la situation a radicalement changé. Il y a un rejet des armures lourdes et des épées longues. Le katana devient une nouvelle arme de masse, ce qui entraîne l'émergence de nouvelles techniques d'escrime, complexes et raffinées. Ici, vous pouvez établir des analogies directes avec l'Europe, où des processus similaires ont eu lieu: une lourde épée de combat a été remplacée par une épée. C'est l'apparition de cette arme qui a conduit à l'émergence d'écoles d'escrime très complexes, comme la Destreza espagnole par exemple. A en juger par les sources écrites qui nous sont parvenues, les systèmes d'escrime européens n'étaient pas très inférieurs aux systèmes orientaux. Même si, bien sûr, ils avaient leurs propres caractéristiques.
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