Ornithorhynchus anatinus (Shaw,)
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Histoire de l'étude
L'ornithorynque a été découvert au XVIIIe siècle lors de la colonisation de la Nouvelle-Galles du Sud. La liste des animaux de cette colonie publiée en 1802 mentionne « un animal amphibien du genre des taupes. Sa qualité la plus curieuse est qu'il a un bec de canard à la place de sa bouche habituelle, ce qui lui permet de se nourrir dans la boue comme les oiseaux. »
La première peau d'ornithorynque a été envoyée en Angleterre en 1797. Son apparition a suscité une vive controverse au sein de la communauté scientifique. Au début, la peau était considérée comme le produit d'un taxidermiste qui cousait un bec de canard à la peau d'un animal ressemblant à un castor. Ce soupçon a été dissipé par George Shaw, qui a étudié le paquet et est arrivé à la conclusion qu'il ne s'agissait pas d'un faux (pour cela, Shaw a même coupé la peau à la recherche de points de suture). La question s'est posée de savoir quel groupe d'animaux devrait être attribué à l'ornithorynque. Après avoir reçu son nom scientifique, les premiers animaux ont été livrés en Angleterre, et il s'est avéré que l'ornithorynque femelle n'a pas de glandes mammaires visibles, mais cet animal, comme les oiseaux, a un cloaque. Pendant un quart de siècle, les scientifiques n'ont pas pu décider où attribuer l'ornithorynque - aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles ou même à une classe distincte, jusqu'à ce qu'en 1824 le biologiste allemand Meckel découvre que l'ornithorynque a encore des glandes mammaires, et la femelle nourrit les petits avec du lait. Le fait que l'ornithorynque pond des œufs n'a été prouvé qu'en 1884.
Le nom zoologique de cet étrange animal a été donné en 1799 par le naturaliste anglais George Shaw - Ornithorynque, du grec ancien. πλατύς - large, plat, πούς - patte et lat. anatinus - canard En 1800, Johann Friedrich Blumenbach, afin d'éviter l'homonymie avec le genre des scolytes Ornithorynque changé le nom générique en Ornithorhynchus, du grec ancien. ὄρνις - oiseau, ῥύγχος - le bec. L'ornithorynque était connu sous de nombreux noms en Australie, y compris mallangong, boondaburra et tambreet... Les premiers colons européens l'appelaient « bec de canard », « taupe de canard » et « taupe d'eau ». Actuellement, le nom est utilisé en anglais ornithorynque.
Apparence
La longueur du corps de l'ornithorynque est de 30 à 40 cm, la queue de 10 à 15 cm et il pèse jusqu'à 2 kg. Les mâles sont environ un tiers plus gros que les femelles. Le corps de l'ornithorynque est trapu, à pattes courtes; la queue est aplatie, semblable à la queue d'un castor, mais couverte de poils, qui s'amincit sensiblement avec l'âge. Dans la queue de l'ornithorynque, comme le diable de Tasmanie, des réserves de graisse sont déposées. Sa fourrure est épaisse, douce, généralement brun foncé sur le dos et rougeâtre ou grise sur le ventre. La tête est ronde. À l'avant, la région faciale se prolonge en un bec plat d'environ 65 mm de long et 50 mm de large. Le bec n'est pas rigide, comme celui des oiseaux, mais doux, recouvert d'une peau nue élastique, qui est tendue sur deux os fins, longs et arqués. La cavité buccale est élargie en poches pour les joues, dans lesquelles la nourriture est stockée pendant l'alimentation. Au fond, à la base du bec, les mâles possèdent une glande spécifique qui produit une sécrétion à l'odeur musquée. Les jeunes ornithorynques ont 8 dents, mais elles sont fragiles et s'usent rapidement, remplacées par des plaques kératinisées.
Les pattes de l'ornithorynque sont à cinq doigts, adaptées à la fois pour nager et creuser. La membrane de nage sur les pattes avant fait saillie devant les orteils, mais peut se plier de telle sorte que les griffes sont exposées vers l'extérieur, transformant le membre nageur en un membre qui creuse. Les membranes des pattes postérieures sont beaucoup moins développées ; pour nager, l'ornithorynque n'utilise pas ses pattes postérieures, comme les autres animaux semi-aquatiques, mais celles de devant. Les pattes postérieures dans l'eau servent de gouvernail et la queue sert de stabilisateur. La démarche de l'ornithorynque sur terre ressemble plus à la démarche d'un reptile - il met ses pattes sur les côtés du corps.
Ses ouvertures nasales s'ouvrent sur la face supérieure du bec. Il n'y a pas d'oreillettes. Les yeux et les oreilles sont situés dans les rainures sur les côtés de la tête. Lorsque l'animal plonge, les bords de ces sillons, comme les valves des narines, se ferment, de sorte que sous l'eau, il n'a aucun effet sur la vue, l'ouïe ou l'odorat. Cependant, la peau du bec est riche en terminaisons nerveuses, ce qui confère à l'ornithorynque non seulement un sens du toucher très développé, mais également la capacité d'électrolocalisation. Les électrorécepteurs du bec peuvent détecter des champs électriques faibles, comme lorsque les muscles des crustacés se contractent, ce qui aide l'ornithorynque dans sa recherche de proies. Le trouvant, l'ornithorynque déplace continuellement sa tête d'un côté à l'autre pendant la chasse sous-marine.
Systèmes d'organes
Caractéristiques des sens
L'ornithorynque est le seul mammifère à avoir développé une électroréception. Des électrorécepteurs ont également été trouvés dans l'échidné, mais il est peu probable que son utilisation de l'électroréception joue un rôle important dans la recherche de proies.
Caractéristiques du métabolisme
L'ornithorynque a un métabolisme remarquablement faible par rapport aux autres mammifères ; sa température corporelle normale n'est que de 32°C. Cependant, en même temps, il est parfaitement capable de réguler la température corporelle. Ainsi, étant dans une eau à 5°C, l'ornithorynque peut maintenir une température corporelle normale pendant plusieurs heures en multipliant par plus de 3 le taux métabolique.
Venin d'ornithorynque
L'ornithorynque est l'un des rares mammifères venimeux (avec des musaraignes et des moucherons qui ont une salive toxique et des loris gras, le seul genre de primate venimeux connu).
Les jeunes ornithorynques des deux sexes ont des rudiments d'éperons cornés sur leurs pattes postérieures. Chez les femelles, à l'âge d'un an, ils disparaissent et chez les mâles, ils continuent de croître, atteignant 1,2 à 1,5 cm de longueur au moment de la puberté. Chaque éperon est relié par un conduit à la glande fémorale, qui produit un « cocktail » complexe de poisons pendant la saison des amours. Les mâles utilisent des éperons pendant les matchs d'accouplement. Le venin d'ornithorynque peut tuer un dingo ou un autre petit animal. Pour une personne, elle n'est généralement pas mortelle, mais elle provoque une douleur très intense et un œdème se développe au site d'injection, qui s'étend progressivement à l'ensemble du membre. Les sensations douloureuses (hyperalgésie) peuvent durer plusieurs jours, voire plusieurs mois.
Mode de vie et alimentation
la reproduction
Chaque année, les ornithorynques entrent en hibernation de 5 à 10 jours, après quoi ils commencent leur saison de reproduction. Elle dure d'août à novembre. L'accouplement a lieu dans l'eau. Le mâle mord la femelle par la queue et pendant un certain temps, les animaux nagent en cercle, après quoi l'accouplement a lieu (en outre, 4 variantes supplémentaires du rituel de parade nuptiale ont été enregistrées). Le mâle couvre plusieurs femelles; les ornithorynques ne forment pas de paires permanentes.
Après l'accouplement, la femelle creuse un trou à couvain. Contrairement au terrier habituel, il est plus long et se termine par une chambre de nidification. A l'intérieur, un nid est construit à partir de tiges et de feuilles ; la femelle porte le tissu avec sa queue pressée contre son ventre. Elle bouche ensuite le couloir avec un ou plusieurs bouchons de terre de 15 à 20 cm d'épaisseur pour protéger le terrier des prédateurs et des inondations. La femelle fabrique des bouchons à l'aide d'une queue, qu'elle utilise comme une truelle de maçon. L'intérieur du nid est toujours humide, ce qui empêche les œufs de se dessécher. Le mâle ne participe pas à la construction du terrier et à l'élevage des jeunes animaux.
2 semaines après l'accouplement, la femelle pond 1 à 3 (généralement 2) œufs. Les œufs d'ornithorynque sont similaires aux œufs de reptiles - ils sont ronds, petits (11 mm de diamètre) et recouverts de coquilles coriaces blanc cassé. Après la ponte, les œufs se collent avec une substance collante qui les recouvre de l'extérieur. L'incubation dure jusqu'à 10 jours; pendant l'incubation, la femelle quitte rarement le terrier et se recroqueville généralement autour des œufs.
Les oursons d'ornithorynque naissent nus et aveugles, mesurent environ 2,5 cm de long. Lorsqu'ils éclosent d'un œuf, ils percent la coquille avec une dent d'œuf, qui tombe immédiatement après avoir quitté l'œuf. La femelle, allongée sur le dos, les déplace vers son ventre. Elle n'a pas de sac à couvain. La mère nourrit les petits avec du lait, qui dépasse des pores dilatés de son abdomen. Le lait coule le long du pelage de la mère, s'accumulant dans des rainures spéciales, et les petits le lèchent. La mère ne quitte la progéniture que pendant une courte période pour nourrir et sécher la peau; quand elle sort, elle bouche l'entrée avec de la terre. Les yeux des oursons s'ouvrent à 11 semaines. L'alimentation au lait dure jusqu'à quatre mois; à 17 semaines, les oursons commencent à quitter le terrier pour chasser. Les jeunes ornithorynques atteignent la maturité sexuelle à l'âge de 1 an.
La durée de vie des ornithorynques dans la nature est inconnue; en captivité, ils vivent en moyenne 10 ans.
État et protection de la population
Les ornithorynques étaient autrefois chassés en raison de leur fourrure précieuse, mais au début du 20e siècle, leur chasse était interdite. Actuellement, leur population est considérée comme relativement stable, bien qu'en raison de la pollution de l'eau et de la dégradation de l'habitat, l'aire de répartition de l'ornithorynque soit de plus en plus mosaïque. Quelques dégâts ont été causés par les lapins apportés par les colons, qui, creusant des trous, ont dérangé les ornithorynques, les forçant à quitter leurs lieux habitables.
Les Australiens ont créé un système spécial de sanctuaires et de sanctuaires où les ornithorynques peuvent se sentir en sécurité. Parmi eux, le plus célèbre est la réserve naturelle de Hillsville dans l'état de Victoria en Australie, lorsque ces continents faisaient partie du supercontinent Littérature
Nathan Nelson
La diversité physiologique de l'ornithorynque est tout simplement époustouflante.
Depuis que les scientifiques ont découvert en 1797 ornithorynque avec un nez en forme de bec, il est immédiatement devenu l'ennemi mortel de l'évolution. Lorsque ce merveilleux animal a été envoyé en Angleterre, les scientifiques ont pensé qu'il s'agissait d'un faux fabriqué par des épouvantails chinois (voir Ham, 2002, p. 126). À cette époque, ces artisans étaient réputés pour relier différentes parties du corps des animaux et fabriquer des peluches inhabituelles. Après ornithorynque a été ouvert, George Shaw l'a présenté au public sous le nom de Platypus anatinus (traduit par pied plat de canard). Ce nom n'a pas duré longtemps, puisqu'un autre scientifique Johann Friedrich Blumenbach l'a changé en "bec d'oiseau paradoxal", ou Ornithorhynchus paradoxus(traduit par le bec d'oiseau paradoxal) (voir Vent, 1959, pp. 253-254). Après un long débat entre les deux scientifiques sur le nom de cet animal, ils se mettent finalement d'accord et décident de l'appeler "bec de canard" ou Ornithorhynchus anatinus.
Pourquoi les scientifiques se sont-ils disputés pour savoir qui est vraiment cet animal ? Et pourquoi son nom était-il si inhabituel ? La réponse à ces questions réside dans la structure anatomique de cette créature étonnante. Dans son livre "Diversité de la vie" Colin Taj écrit :
Prototheria (Oviparous) ne comprend qu'un seul groupe existant, l'ordre Monotremata, qui n'est aujourd'hui représenté que par l'espèce ornithorynque et deux espèces (en deux genres) d'échidné. Une caractéristique distinctive de ces espèces est qu'elles pondent des œufs et gardent leurs petits éclos dans une poche, comme un kangourou (2000, p. 437).
Les taxonomistes ont été contraints de souligner ornithorynqueà une équipe distincte parce qu'il n'appartenait à aucune autre équipe. Robert W. Fade l'explique ainsi :
"Nez ornithorynque semblable au bec d'un canard. Chaque pied a non seulement cinq orteils, mais aussi des membranes, ce qui fait de l'ornithorynque quelque chose entre un canard et un animal qui peut creuser et creuser. Contrairement à la plupart des mammifères, les membres de l'ornithorynque sont courts et parallèles au sol. Extérieurement, l'oreille ressemble à une ouverture sans oreillette, qui est généralement présente chez les mammifères. Les yeux sont petits. Ornithorynque- un animal qui est nocturne. Il attrape de la nourriture sous l'eau et stocke une réserve de nourriture, c'est-à-dire les vers, les escargots, les larves et autres vers sont comme des protéines dans des sacs spéciaux situés derrière ses joues »(1990, p. 111).
Les évolutionnistes sont surpris par les diverses caractéristiques structurelles que l'on peut trouver dans ornithorynque... En regardant son bec, on pourrait penser que c'est un parent d'un canard ; par sa queue on pourrait l'attribuer aux castors ; ses cheveux sont semblables à ceux d'un ours ; ses pieds palmés sont semblables ; et ses griffes ressemblent à celles des reptiles. Derrière toute cette diversité se trouve bien la main de Dieu, et certainement pas l'évolution !
La diversité physiologique de l'ornithorynque est tout simplement époustouflante. Les éperons situés sur les pattes postérieures de l'ornithorynque sécrètent une substance toxique. Ce venin est presque aussi fort que le venin de la plupart des serpents venimeux ! Cette caractéristique fait de l'ornithorynque le seul animal venimeux au monde dont le corps est couvert de poils (voir Fade, p. 112). Stuart Burgess dans son livre « Signes de conception », attire l'attention sur les points suivants :
« Ornithorynque comme un animal mammifère ordinaire, il nourrit ses petits avec du lait. Cependant, contrairement à d'autres mammifères, l'ornithorynque n'a pas de mamelons à nourrir. Le lait pénètre par des trous situés sur son corps !" (2000, p. 111).
C'est à l'aide de mamelons que les mammifères nourrissent leurs petits. Ornithorynque enfreint cette règle et utilise des trous dans le corps pour nourrir leur progéniture. Si vous regardez ces fonctions de l'ornithorynque du point de vue de la classification évolutive, elles semblent paradoxales. Cependant, d'un point de vue créationniste, il devient beaucoup plus facile d'expliquer pourquoi Dieu a créé quelque chose de si différent de tous les autres animaux.
Les archives fossiles confirment également le fait que ornithorynque est une créature réelle qui n'a pas évolué à partir d'un ancêtre commun. Scott M. Hughes écrit :
« Il y a plusieurs bonnes raisons de ne pas être d'accord avec l'interprétation évolutionniste de l'origine de l'ornithorynque. Ces quelques-unes des raisons sont les faits suivants : (1) Les restes fossiles de l'ornithorynque sont absolument identiques aux formes modernes. (2) Les structures complexes de l'œuf ou des glandes mammaires sont toujours pleinement développées et n'aident en aucune manière à expliquer l'origine et le développement de l'utérus et du lait de l'ornithorynque. (3) Des mammifères plus typiques se trouvent dans des strates beaucoup plus basses que l'ornithorynque pondeur d'œufs. Ainsi, l'ornithorynque est un animal spécial qui a été spécialement créé pour avoir des caractéristiques aussi variées »(1997, p. 149).
Les évolutionnistes sont incapables d'expliquer la structure anatomique ornithorynque; ils ne peuvent expliquer ses caractéristiques physiologiques ; et ils ne savent pas comment expliquer cet animal par des processus évolutifs. Une chose est claire : la diversité de l'ornithorynque laisse les scientifiques évolutionnistes complètement confus. Cet être ne peut s'expliquer que comme le résultat de la main directrice de Dieu.
Liens et notes
- Burgess, Stewart (2000), Signes de conception(Epsom, Surrey : Publications du premier jour).
- Fondu, Robert W. (1990), Approche scientifique du christianisme(Forêt verte, AR : presse à feuilles).
- Jambon, Ken (2002) Est-il vrai qu'Eve avait plus de côtes ?(Forêt verte, AR: Master Books).
- Hughes, Scott H. (1997), Échec de l'évolution(Grand Rapids, MI : Baker Books).
- Taj, Colin (2000). Diversité de la vie(Grande rue Clarendon, Oxford : Oxford University Press).
- Allé, Herbert (1959), À l'extérieur de l'arche de Noé, trad. Michael Bullock (Cambridge, MA : Riverside Press).
L'ornithorynque est l'animal le plus primitif, combinant les caractéristiques des mammifères, des oiseaux, des reptiles et même des poissons. L'ornithorynque est si inhabituel qu'il est distingué dans un ordre spécial de Monotrèmes, dans lequel, en plus de lui, seuls les échidnés et les prochidnés consistent. Cependant, il a également peu de ressemblance avec ses parents, c'est donc la seule espèce de la famille des ornithorynques.
L'ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus).
La première chose qui attire votre attention lorsque vous regardez un ornithorynque est son bec. Sa présence sur le corps de la bête est tellement déplacée que les scientifiques européens ont d'abord considéré les ornithorynques empaillés comme un faux. Mais les observations de naturalistes dans la nature ont prouvé qu'un animal avec un bec d'oiseau existe réellement. En toute justice, il convient de noter que le bec d'ornithorynque n'est vraiment pas tout à fait réel. Le fait est que sa structure interne ne ressemble pas à l'appareil d'un bec d'oiseau, l'ornithorynque a des mâchoires assez animales, juste à l'extérieur elles sont recouvertes de peau. Mais les ornithorynques n'ont pas de dents, d'oreilles et l'un des ovaires est sous-développé et ne fonctionne pas - ce sont des caractéristiques typiques des oiseaux. De plus, chez les ornithorynques, les ouvertures excrétrices des organes génitaux, de la vessie et des intestins s'ouvrent dans un cloaque commun, elles sont donc appelées monotrèmes.
Le corps de cet animal est légèrement allongé, mais en même temps assez rond et bien nourri. Les yeux sont petits, les conduits auditifs s'ouvrent à la surface du corps avec des ouvertures simples. Entendre et voir l'ornithorynque n'est pas très bon, mais son odorat est excellent. De plus, l'étonnant bec d'ornithorynque confère à cet animal une autre qualité unique : la capacité d'électrolocalisation. Les récepteurs sensibles à la surface du bec sont capables de capter des champs électriques faibles et de détecter des proies en mouvement. Dans le règne animal, de telles capacités ne sont notées que chez les requins. La queue de l'ornithorynque est plate et large et ressemble fortement à la queue d'un castor. Les pattes sont courtes et les membranes nageuses sont étirées entre les orteils. Dans l'eau, ils aident l'animal à ramer, et lorsqu'il s'agit d'atterrir, ils se replient et ne gênent pas la marche.
En marchant, l'ornithorynque garde ses pattes sur les côtés du corps et non sous le corps comme les mammifères typiques - c'est ainsi que les reptiles se déplacent.
Les ornithorynques sont également liés aux reptiles par une température corporelle basse et instable. Contrairement à la plupart des mammifères, la température corporelle moyenne de l'ornithorynque n'est que de 32° ! Il est possible de l'appeler à sang chaud avec un peu d'étirement, de plus la température corporelle dépend fortement de la température ambiante et peut fluctuer entre 25 ° et 35 °. Dans le même temps, les ornithorynques peuvent, si nécessaire, maintenir une température corporelle relativement élevée, mais pour cela, ils doivent bouger et manger beaucoup.
Le système reproducteur des ornithorynques est très inhabituel pour les mammifères : non seulement les femelles manquent également d'un ovaire, elles ne peuvent donc pas porter de petits. Les ornithorynques résolvent simplement les problèmes démographiques - ils pondent des œufs. Mais ce signe les rapproche non pas des oiseaux, mais des reptiles. Le fait est que les œufs de l'ornithorynque ne sont pas recouverts d'une coquille calcaire dure, mais d'une cornée élastique comme celle des reptiles. En même temps, l'ornithorynque nourrit ses petits avec du lait. Certes, il s'avère qu'il n'est pas très intelligent. Les femelles d'ornithorynques n'ont pas de glandes mammaires formées, au lieu de cela, les canaux galactophores s'ouvrent directement à la surface du corps, leur structure est similaire à celle des glandes sudoripares, et le lait coule simplement sur l'abdomen dans un pli spécial.
Le corps des ornithorynques est couvert de poils bruns courts. Ces animaux présentent un dimorphisme sexuel. Les mâles atteignent une longueur de 50 à 60 cm et pèsent 1,5 à 2 kg, les femelles sont sensiblement plus petites, la longueur de leur corps n'est que de 30 à 45 cm et leur poids de 0,7 à 1,2 kg. Dans ce cas, la longueur de la queue est de 8 à 15 cm.De plus, les mâles diffèrent des femelles avec des éperons sur les pattes postérieures. Chez les femelles, ces éperons ne sont présents que dans l'enfance, puis ils disparaissent, chez les mâles leur longueur atteint quelques centimètres. Mais le plus étonnant, c'est que ces éperons sécrètent du poison !
Éperon venimeux d'ornithorynque.
Chez les mammifères, c'est le phénomène le plus rare et, outre l'ornithorynque, seules les dents fêlées peuvent s'en vanter. Des scientifiques de l'Université d'Australie à Canberra ont découvert que les ornithorynques ont non pas une mais jusqu'à 5 paires de chromosomes sexuels ! Si chez tous les animaux, les combinaisons de chromosomes sexuels ressemblent à XY (mâles) ou XX (femelles), alors chez les ornithorynques, elles ressemblent à XYXYXYXYXY (mâles) et XXXXXXXXXX (femelles), et certains des chromosomes sexuels de l'ornithorynque sont similaires à ceux chez les oiseaux. C'est à quel point cette bête est incroyable !
Les ornithorynques sont endémiques d'Australie, ils ne vivent que sur ce continent et les îles voisines (îles de Tasmanie, Kangourou). Auparavant, les ornithorynques se trouvaient dans de vastes régions du sud et de l'est de l'Australie, mais maintenant, en raison de la forte pollution du principal système hydrographique du continent, les rivières Murray et Darling, ils n'ont survécu que dans la partie orientale du continent. Les ornithorynques mènent un mode de vie semi-aquatique, ils sont donc étroitement associés aux plans d'eau. Leurs habitats préférés sont les rivières calmes avec un débit calme et des berges légèrement surélevées, coulant généralement à travers les forêts. Les ornithorynques ne vivent pas sur les côtes des mers, sur les rives des rivières de montagne aux courants turbulents et dans les marécages stagnants. Les ornithorynques sont sédentaires, occupent la même section de la rivière et ne s'éloignent pas de la tanière. Ils sont abrités par des terriers que les animaux creusent eux-mêmes sur le rivage. Le terrier a une structure simple: c'est une chambre à coucher avec deux entrées, une entrée s'ouvre sous l'eau, l'autre - au-dessus du bord de l'eau à une hauteur de 1,2-3,6 m dans un endroit isolé (dans les fourrés, sous les racines des arbres ).
Les ornithorynques sont des animaux nocturnes. Ils sont occupés à chercher de la nourriture tôt le matin et le soir, moins souvent la nuit, pendant la journée ils dorment dans le terrier. Ces animaux vivent seuls, des liens sociaux développés entre eux n'ont pas été retrouvés. Je dois dire que les ornithorynques sont en général des animaux très primitifs, ils ne montrent pas beaucoup d'intelligence, mais ils sont très prudents. Ils n'aiment pas se montrer, ils ne tolèrent pas l'anxiété, mais là où ils ne sont pas touchés, ils peuvent vivre même à la périphérie des villes. Fait intéressant, les ornithorynques vivant dans les climats chauds hibernent. Cette hibernation est courte (seulement 5 à 10 jours) et a lieu en juillet avant la saison de reproduction. La signification biologique de l'hibernation n'est pas claire; il peut être nécessaire pour les animaux d'accumuler des réserves d'énergie avant la saison des amours.
Les ornithorynques se nourrissent de petits invertébrés - crustacés, mollusques, vers, têtards, recherchés au fond des réservoirs. Les ornithorynques nagent et plongent bien, ils peuvent rester longtemps sous l'eau. Pendant la chasse, ils remuent le limon du fond avec leur bec et y choisissent des proies. L'ornithorynque dépose les animaux capturés par les joues, puis sur le rivage avec ses mâchoires édentées, il broie la proie. Afin de ne pas manger par inadvertance quelque chose de non comestible, les ornithorynques utilisent leurs électrorécepteurs, de sorte qu'ils peuvent même distinguer une créature vivante immobile d'un objet inanimé. En général, ces animaux sont sans prétention, mais plutôt voraces, surtout pendant la lactation. Il existe un cas connu où une femelle ornithorynque a mangé une quantité de nourriture presque égale à son poids pendant la nuit !
Ornithorynque nageur.
La saison de reproduction des ornithorynques a lieu une fois par an entre août et novembre. Durant cette période, les mâles nagent jusqu'aux zones des femelles, le couple virevolte dans une sorte de danse : le mâle attrape la femelle par la queue et ils nagent en cercle. Il n'y a pas de combats d'accouplement entre les mâles, ils ne forment pas non plus de couples permanents. La gestation de la femelle ne dure que 2 semaines, durant cette période elle s'affaire à préparer le terrier à couvain. Le terrier de couvain de l'ornithorynque est plus long que d'habitude, la femelle y aménage une portée. Elle le fait à l'aide de ... sa queue, attrapant un bouquet d'herbe, elle le presse contre le corps avec sa queue et le porte dans le trou. Après avoir préparé le « lit », la femelle bouche le trou pour se protéger de la pénétration des prédateurs. Elle bouche l'entrée avec de la terre qu'elle rampe à coups de queue. Les castors utilisent leur queue de la même manière.
Les ornithorynques ne sont pas fertiles, la femelle pond 1 à 2 (rarement 3 œufs). À première vue, ils sont difficiles à repérer dans le nid car ils sont disproportionnellement petits et de couleur brunâtre. La taille d'un œuf d'ornithorynque n'est que de 1 cm, soit la même que celle d'un passereau ! La femelle "incube" de minuscules œufs, ou plutôt les réchauffe, en se recroquevillant autour d'eux en boule. La période d'incubation dépend de la température, chez une mère attentionnée, les œufs éclosent après 7 jours, chez une mauvaise poule, l'incubation peut prendre jusqu'à 10 jours. Les ornithorynques éclosent nus, aveugles et impuissants, leur longueur est de 2,5 cm.Les oursons d'ornithorynques sont aussi paradoxaux que leurs parents. Le fait est qu'ils naissent avec des dents, les dents sont conservées pendant que la femelle nourrit les petits avec du lait, puis ils tombent ! Chez tous les mammifères, c'est le contraire qui se produit.
Oursons d'ornithorynque.
La femelle place les petits sur son ventre, ils lèchent le lait qui coule du pli de son abdomen. Les ornithorynques poussent très lentement, ils ne voient leur vue qu'au bout de 11 semaines ! Aucun animal n'a une plus longue période de cécité infantile. La femelle passe beaucoup de temps dans le terrier avec les petits, le laissant peu de temps juste pour se nourrir. 4 mois après la naissance, les oursons passent à l'auto-alimentation. Les ornithorynques vivent dans la nature jusqu'à 10 ans, dans les zoos, cette espérance de vie n'est observée qu'avec de bons soins.
Les ennemis des ornithorynques sont peu nombreux. Ce sont des pythons et des varans qui peuvent ramper dans des terriers, ainsi que des chiens dingos qui attrapent des ornithorynques sur le rivage. Bien que les ornithorynques soient maladroits et généralement sans défense, ils sont capturés et peuvent utiliser leur seule arme - des éperons venimeux. Le venin d'ornithorynque peut tuer un dingo, mais pour les humains, sa dose est trop faible et non létale. Mais cela ne signifie pas que le poison est totalement inoffensif. Au site d'injection, il provoque un gonflement et une douleur intense qui ne peuvent être soulagés avec des analgésiques conventionnels. La douleur peut durer des jours, voire des semaines. Un effet douloureux aussi puissant peut également servir de protection fiable.
Les premiers colons australiens chassaient les ornithorynques pour leur fourrure, mais ce commerce diminua rapidement. Bientôt, les ornithorynques ont commencé à disparaître à proximité des grandes villes en raison de l'anxiété, de la pollution des rivières et de la remise en état des terres. Pour les protéger, plusieurs réserves ont été créées, des tentatives ont été faites pour élever des ornithorynques en captivité, mais cela a été semé d'énormes difficultés. Il s'est avéré que les ornithorynques ne tolèrent même pas très mal le stress ; tous les animaux qui ont été initialement transportés dans d'autres zoos sont rapidement morts. Pour cette raison, les ornithorynques sont désormais conservés presque exclusivement dans les zoos australiens. Mais un grand succès a été obtenu dans leur reproduction, maintenant dans les zoos, les ornithorynques vivent non seulement longtemps, mais se reproduisent également. Grâce à la protection, leur nombre dans la nature ne pose pas de problème.
Lorsque les scientifiques ont découvert l'ornithorynque en Australie, le fait même de son existence a porté un coup fatal à la théorie de l'évolution : une créature aussi inhabituelle dans tous les sens ne pouvait être créée que par Dieu.
Le nez de cet animal étonnant ressemblait étonnamment fortement au bec d'un canard (d'où le nom), sur chaque pied il avait cinq doigts reliés par des membranes. Les pattes de la créature, comme celle d'un reptile, étaient situées sur les côtés, et des éperons se trouvaient sur les pattes postérieures, comme celle d'un coq.
La queue de l'animal n'était pas très différente de la queue du castor, et il s'est également avéré qu'il pondait des œufs et était capable d'empoisonner l'ennemi avec son propre poison! Et ce n'est pas une liste complète des caractéristiques étonnantes de l'animal, qui est le symbole non officiel du continent australien et est représenté sur la pièce de vingt cents.
Ces animaux étonnants sont des mammifères aquatiques, les seuls représentants de la famille des ornithorynques appartenant à l'ordre des monotrèmes. Ce détachement est remarquable par le fait qu'il comprend la prochidna, l'ornithorynque et l'échidné, et la principale caractéristique de ses représentants est que le sinus urogénital et les intestins des animaux ne sortent pas dans des passages séparés, mais se jettent dans le cloaque.
L'ornithorynque vit dans l'est de l'Australie, sur l'île Kangourou et en Tasmanie, située à 240 km des côtes australiennes vers l'Antarctique. Il préfère vivre en eau douce, dont la température varie de 25 à 29,9°C.
Auparavant, cet animal pouvait être trouvé sur tout le continent, mais beaucoup d'entre eux ont été exterminés par des braconniers, et les animaux restants, en raison d'une trop forte pollution de l'environnement, se sont déplacés vers des régions plus écologiquement propres.
La description
Le corps de l'ornithorynque est densément tricoté, à pattes courtes, recouvert de poils brun foncé épais, agréables au toucher, qui acquièrent sur le ventre une teinte grisâtre ou rougeâtre. La forme de sa tête est ronde, ses yeux, ainsi que les ouvertures nasales et auriculaires sont situés dans des évidements dont les bords, lorsque l'ornithorynque plonge, convergent étroitement.
L'animal lui-même est petit :
- Longueur du corps de 30 à 40 cm (les mâles sont un tiers plus gros que les femelles);
- Longueur de la queue - 15 cm;
- Poids - environ 2 kg.
Les pattes de l'animal sont situées sur les côtés, c'est pourquoi sa démarche est extrêmement similaire au mouvement des reptiles sur terre. L'animal a cinq doigts sur ses pattes, qui sont idéalement adaptés non seulement pour nager, mais aussi pour creuser le sol : la membrane de nage qui les relie est intéressante car, si nécessaire, elle peut se plier pour que les griffes de l'animal soient à l'extérieur, faisant tourner le membre nageant dans un membre creusant.
Comme les membranes des pattes postérieures de l'animal sont moins développées, pendant la nage, il utilise activement les pattes antérieures, tandis que les pattes postérieures servent de gouvernail, tandis que la queue joue le rôle d'équilibre.
La queue est légèrement plate, couverte de poils. Fait intéressant, il peut très facilement déterminer l'âge de l'ornithorynque : plus il est vieux, moins il y a de laine. La queue de l'animal se distingue également par le fait que c'est en elle, et non sous la peau, que sont stockées les réserves de graisse.
Le bec
La chose la plus remarquable dans l'apparence de l'animal sera peut-être son bec, qui semble si inhabituel qu'il semble qu'il ait été jadis arraché à un canard, repeint en noir et attaché à une tête duveteuse.
Le bec de l'ornithorynque diffère de celui des oiseaux : il est doux et flexible. A la fois, comme un canard, il est plat et large : d'une longueur de 65 mm, sa largeur est de 50 mm. Une autre caractéristique intéressante du bec est qu'il est recouvert d'une peau élastique, qui contient un grand nombre de terminaisons nerveuses. Grâce à eux, l'ornithorynque, étant sur terre, a un excellent odorat et est également le seul mammifère à détecter les faibles champs électriques qui apparaissent lors de la contraction des muscles des plus petits animaux, par exemple les écrevisses.
De telles capacités d'électrolocalisation permettent à un animal aveugle et sourd en milieu aquatique de détecter une proie : pour cela, étant sous l'eau, il tourne constamment la tête dans différentes directions.
Un fait intéressant est que l'ornithorynque est venimeux (en plus, parmi les mammifères, seuls les loris épais, les musaraignes et les dents de crack ont de telles capacités): l'animal a une salive toxique et les mâles ont également des éperons cornés venimeux. Au début, tous les jeunes animaux en ont, mais chez les femelles, ils disparaissent à l'âge d'un an, tandis que chez les mâles, ils grandissent davantage et atteignent un centimètre et demi.
Chaque éperon par un conduit spécial se connecte à la glande sur la cuisse, qui, pendant la saison de reproduction, commence à produire un poison d'une telle force qu'il est tout à fait capable de tuer un dingo ou tout autre animal de taille moyenne (ses animaux sont principalement utilisés combattre d'autres mâles). Pour une personne, le poison n'est pas mortel, cependant, l'injection est extrêmement douloureuse et une grosse tumeur apparaît à sa place. Le gonflement disparaît après un certain temps, mais la douleur peut très bien être ressentie pendant plusieurs mois.
Mode de vie et alimentation
Les ornithorynques vivent près des marécages, près des rivières et des lacs, dans les lagunes tropicales chaudes, et même malgré tout leur amour pour l'eau chaude, ils peuvent vivre dans les ruisseaux de montagne froids. Cette adaptabilité est due au fait que les animaux ont un métabolisme extrêmement faible et que la température corporelle n'est que de 32 ° C. L'ornithorynque est très bon pour le réguler, et donc, même dans l'eau dont la température est de 5 ° C, grâce à l'accélération du métabolisme à plusieurs reprises, l'animal maintient la température corporelle souhaitée pendant plusieurs heures sans aucun problème.
L'ornithorynque vit dans un trou profond d'une dizaine de mètres de long, dans lequel il y a deux entrées : l'une est sous l'eau, l'autre est déguisée par des fourrés ou située sous les racines des arbres. Fait intéressant, le tunnel d'entrée est si étroit que lorsque l'ornithorynque le passe pour entrer dans la chambre intérieure, l'eau est expulsée du manteau de fourrure du propriétaire.
L'animal chasse la nuit et reste dans l'eau presque tout le temps : pour sa pleine existence, le poids de la nourriture consommée par jour doit être au moins le quart du poids de l'animal. L'ornithorynque se nourrit d'insectes, de crustacés, de grenouilles, de vers, d'escargots, de petits poissons et même d'algues.
Il cherche des proies non seulement dans l'eau, mais aussi sur terre, à la recherche de petits êtres vivants, retournant méthodiquement les pierres à l'aide de son bec ou de ses griffes. Quant à la chasse sous-marine, il n'est pas facile pour la proie de s'éloigner de l'animal : ayant trouvé une proie, il s'élance instantanément, et il ne lui faut généralement que quelques secondes pour l'attraper.
Ayant attrapé de la nourriture, il ne la mange pas tout de suite, mais la stocke dans des poches spéciales pour les joues. Ayant collecté la quantité de nourriture nécessaire, l'ornithorynque nage à la surface et, sans descendre à terre, la broie avec des plaques cornées, qu'il utilise à la place des dents (seuls les jeunes animaux ont des dents, mais elles sont si fragiles qu'elles s'usent très vite ).
Reproduction et progéniture
On ne sait pas exactement combien de temps les ornithorynques vivent dans la nature, mais en captivité, leur durée de vie est d'environ dix ans. Par conséquent, la capacité de reproduire la progéniture des ornithorynques apparaît déjà à l'âge de deux ans et la saison des amours commence toujours au printemps.
Fait intéressant : avant le début de la saison des amours, les ornithorynques n'hibernent toujours pas plus de dix jours. Si, avant le début de la période de reproduction, les mâles ne contactent pas les femelles, un nombre considérable de demandeurs se rassemblent près d'elle pendant la saison des amours, et les mâles se battent férocement, à l'aide d'éperons venimeux. Malgré des combats acharnés, les ornithorynques ne forment pas de couples permanents : le mâle immédiatement après l'accouplement part à la recherche d'autres femelles.
La femelle ne pond pas dans son terrier, mais creuse délibérément un nouveau terrier, qui est non seulement plus long que son logement, mais a également un endroit spécialement désigné pour le nid, que la future mère fabrique à partir de feuilles et de tiges.
La femelle pond généralement deux œufs quatorze jours après l'accouplement. Ces œufs sont de couleur blanc cassé et leur diamètre est d'environ 11 mm (il est intéressant de noter que les œufs se collent presque immédiatement les uns aux autres à l'aide d'une substance collante spéciale les recouvrant).
La période d'incubation dure une dizaine de jours, pendant tout ce temps la mère quitte à peine le terrier et se recroqueville autour des œufs.
Le bébé est sélectionné à partir de l'œuf à l'aide d'une dent d'œuf spéciale, qui tombe dès que le bébé fait son chemin. Les petits ornithorynques naissent aveugles, glabres, longs d'environ 2,5 cm.La mère, allongée sur le dos, met immédiatement les nouveau-nés sur le ventre.
Les animaux n'ont pas du tout de tétine : la femelle nourrit les bébés avec du lait, qui apparaît par les pores situés sur le ventre. Le lait, qui coule dans la laine de la mère, s'accumule dans des rainures spéciales, d'où il est léché par de petits ornithorynques. La femelle est sevrée de ses petits uniquement pour se nourrir. En sortant du terrier, elle bouche le trou d'entrée avec de la terre.
Les yeux des bébés s'ouvrent assez tard - à la fin du troisième mois de la vie et à dix-sept semaines, ils commencent à quitter le trou et à apprendre à chasser, tandis que l'allaitement se termine.
Relations avec les gens
Alors que dans la nature cet animal a peu d'ennemis (il est parfois attaqué par un python, un crocodile, un oiseau de proie, un varan, un renard ou un phoque accidentellement nagé), au début du siècle dernier il était sur le point de d'extinction. Des centaines d'années de chasse ont fait leur travail et ont détruit presque tout le monde : les produits à base de fourrure d'ornithorynque se sont avérés si populaires que les braconniers ne connaissaient pas la pitié (environ 65 peaux sont nécessaires pour coudre un manteau de fourrure).
La situation s'est avérée si critique que déjà au début du siècle dernier, la chasse aux ornithorynques était complètement interdite. Les mesures ont été couronnées de succès : maintenant, la population est assez stable et rien ne la menace, et les animaux eux-mêmes, étant indigènes d'Australie et refusant de se reproduire sur d'autres continents, sont considérés comme un symbole du continent et sont même représentés sur l'une des pièces.
Une créature naturelle étonnante qui s'appelle une blague de Dieu - ornithorynque... Selon la parabole, après la création du monde animal, le Seigneur a rassemblé les restes de matériaux, rejoint le bec de canard, les éperons de coq, la queue de castor, la fourrure d'échidné et d'autres parties. Le résultat est un nouvel animal, combinant les caractéristiques des reptiles, des oiseaux, des mammifères et même des poissons.
Descriptif et caractéristiques
L'animal a été découvert au XVIIIe siècle. Genre incroyable d'animal, description de l'ornithorynque a suscité une controverse sur la façon d'appeler ce miracle de la nature. Les aborigènes ont donné plusieurs noms locaux, les voyageurs européens ont d'abord utilisé les noms "canard-taupe", "taupe d'eau", "oiseau-bête", mais le nom "ornithorynque" a été historiquement préservé.
Le corps aux pattes courtes mesure 30 à 40 cm de long, en tenant compte de la queue 55 cm, le poids d'un adulte est de 2 kg. Les mâles sont plus lourds que les femelles - ils diffèrent d'environ un tiers de leur poids. La queue est comme toi - avec des cheveux qui s'amincissent avec le temps.
La queue de l'animal stocke une réserve de graisse. Le pelage est doux et dense. La couleur sur le dos est brun dense, l'abdomen avec une teinte rouge, parfois d'une teinte grise.
Une tête arrondie avec un museau allongé, se transformant en un bec plat, rappelant celui d'un canard. Il mesure 6,5 cm de long et 5 cm de large, est de structure douce et recouvert d'une peau élastique. A sa base se trouve une glande qui produit une substance à l'odeur musquée.
Au sommet du bec se trouve le nez, ou plutôt les voies nasales. Les yeux, les ouvertures auditives sont fixés sur les côtés de la tête. Les oreillettes sont absentes. Lorsque l'ornithorynque est immergé dans l'eau, les valves de tous les organes se ferment.
Les organes auditifs, visuels et olfactifs sont remplacés par une sorte d'électrolocalisation - la capacité naturelle de trouver des proies en chasse sous-marine à l'aide d'électrorécepteurs.
Au cours de la chasse, l'animal déplace continuellement son bec. Un sens du toucher très développé aide à détecter les faibles champs électriques lorsque les crustacés se déplacent. L'ornithorynque est un animal unique, car bien que des électrorécepteurs similaires se trouvent dans l'échidné, ils ne jouent pas un rôle de premier plan dans l'obtention de nourriture.
Les dents apparaissent chez les jeunes ornithorynques, mais elles s'usent rapidement. A leur place, une plaque kératinisée se forme. Les poches pour les joues au niveau de la bouche élargie sont adaptées pour le stockage des aliments. Ils y arrivent, petits poissons, crustacés.
Les pattes universelles sont adaptées pour nager, creuser le sol. Les membranes de nage des pattes avant s'étendent pour le mouvement, mais dans la zone côtière, elles sont repliées de manière à ce que les griffes soient devant. Les membres nageurs sont convertis en appareils à creuser.
Les pattes postérieures aux membranes non développées servent de gouvernail lors de la nage, la queue de stabilisateur. Sur terre, l'ornithorynque se déplace comme un reptile - les pattes de l'animal sont sur les côtés du corps.
A quelle classe d'animaux appartient l'ornithorynque ?, cela n'a pas été décidé immédiatement. Au cours de l'étude de la physiologie, les scientifiques ont établi la présence de glandes mammaires chez les femelles - cela est devenu la base pour affirmer que la créature unique appartient aux mammifères.
Le métabolisme de l'animal est également étonnant. La température corporelle n'est que de 32°C. Mais dans un plan d'eau froid, à 5°C, du fait de l'amplification des processus métaboliques par plusieurs fois, l'animal maintient sa température corporelle normale.
L'ornithorynque a une protection fiable - la salive toxique. Ceci est important, car en général l'animal est maladroit, vulnérable à l'ennemi. Le poison est mortel pour les petits animaux comme le chien dingo. Pour la mort d'une personne, la dose est trop faible, mais douloureuse, provoque un œdème pendant longtemps.
Le poison chez l'animal est produit par une glande sur la cuisse, passant aux éperons cornés sur les pattes postérieures. L'organe protecteur n'est prévu que pour les mâles, les éperons des femelles disparaissent au cours de la première année de vie. Les éperons sont nécessaires pour les mâles pour les combats d'accouplement, la protection contre les ennemis.
Ainsi, pour attraper des animaux, des chiens ont été envoyés, qui cherchaient des ornithorynques non seulement sur terre, mais aussi dans l'eau. Mais après une injection toxique, les chasseurs sont morts. Par conséquent, il y a peu d'ennemis naturels de l'ornithorynque. Il peut devenir la proie du léopard de mer, du varan, du python, qui rampent dans le terrier de l'animal.
Types
Selon les zoologistes, avec les vipères, le détachement des monotrèmes représente ornithorynque. A quel groupe d'animaux appartient-il ? d'après les caractéristiques de ce mammifère, il n'a pas été immédiatement identifié. L'animal unique a été classé parmi la famille des ornithorynques, dont il est le seul représentant. Même les plus proches parents de l'ornithorynque ont peu de ressemblance.
Sur la base de la ponte, il existe une similitude avec les reptiles. Mais la principale différence dans la méthode laitière d'alimentation de la progéniture a donné lieu à classer l'ornithorynque dans la classe des mammifères.
Mode de vie et habitat
Les populations d'ornithorynques vivent en Australie, dans les îles de Tasmanie, à Kunguru sur la côte sud du continent. La vaste zone de distribution de la Tasmanie au Queensland est maintenant en train de diminuer. L'animal a complètement disparu des régions d'Australie-Méridionale en raison de la pollution des eaux locales.
L'ornithorynque en Australie habite divers plans d'eau naturels, zones côtières de rivières de taille moyenne. L'habitat des animaux est l'eau douce avec une température de 25-30 ° C. Les ornithorynques évitent les plans d'eau saumâtres, ils sont sensibles à diverses pollutions.
L'animal nage et plonge magnifiquement. Les plongées dans l'eau durent jusqu'à 5 minutes. Rester dans le réservoir est jusqu'à 12 heures par jour. L'ornithorynque se sent bien dans les zones humides, les lacs, les ruisseaux alpins et les rivières tropicales chaudes.
Le mode de vie semi-aquatique est associé à un site de prédilection - un réservoir avec un courant calme parmi les fourrés sur les berges surélevées. Habitat idéal au bord d'une rivière calme à travers la forêt.
Une activité accrue se manifeste la nuit, au crépuscule du matin et du soir. C'est le temps de la chasse, car le besoin de réapprovisionnement quotidien en nourriture représente jusqu'à un quart du poids de l'animal. Pendant la journée, les animaux dorment. L'ornithorynque cherche des proies, fait tourner les pierres avec son bec ou ses pattes, remuant des masses boueuses par le bas.
Le terrier de l'animal, droit, jusqu'à 10 mètres de long, est le principal refuge. La construction du passage souterrain prévoit nécessairement une chambre interne pour le repos et l'élevage, deux sorties. L'un est situé sous les racines des arbres, dans des fourrés denses à une hauteur pouvant atteindre 3,6 m au-dessus du niveau de l'eau, l'autre est certainement à la profondeur du réservoir. Le tunnel d'entrée est spécialement conçu avec une ouverture étroite pour empêcher l'eau de pénétrer dans les cheveux de l'ornithorynque.
En hiver, les animaux entrent dans une courte hibernation - 5 à 10 jours en juillet. La période tombe à la veille de la saison de reproduction. La valeur de l'hibernation n'a pas encore été établie de manière fiable. Il est possible que ce soit le besoin des ornithorynques d'accumuler de l'énergie vitale avant la saison des amours.
Les endémiques d'Australie sont attachés à leur habitat, sédentaires, ne s'éloignent pas loin de leur antre. Les animaux vivent seuls, ils ne créent pas de liens sociaux. Les experts les appellent des créatures primitives, pas remarquées dans aucune ingéniosité.
Une extrême prudence a été développée. Dans des endroits où ils ne sont pas dérangés, les ornithorynques s'approchent des limites de la ville.
Autrefois les ornithorynques ont été exterminés à cause de leur belle fourrure, mais cet objet de pêche est interdit depuis le début du 20ème siècle. Les populations ont diminué, la zone est devenue mosaïque. Les Australiens font des efforts pour protéger les ornithorynques dans les réserves. Les difficultés se manifestent lors de la relocalisation des animaux en raison de leur peur et de leur excitabilité accrues.
L'élevage en captivité ne réussit pas. Il est difficile de trouver un mammifère plus inquiétant que ornithorynque - quel animal capable de laisser un terrier à cause d'un bruit inhabituel ? Une voix inhabituelle pour les ornithorynques, une vibration, fait sortir les animaux du rythme de vie établi pendant plusieurs jours, parfois des semaines.
L'élevage de lapins en Australie a causé de grands dommages à la population d'ornithorynques. Le fait de creuser des trous par les lapins a dérangé les animaux sensibles, les incitant à quitter leur place habituelle. Le risque d'extinction en raison des caractéristiques des mammifères est élevé. La chasse est interdite, mais changer l'habitat a un effet néfaste sur le sort de l'ornithorynque.
Nutrition
L'alimentation quotidienne de cet animal étonnant comprend divers organismes : petits animaux aquatiques, larves, têtards, mollusques, crustacés. L'ornithorynque remue le fond avec ses pattes, avec son bec - les créatures vivantes surélevées ramassent dans les poches des joues. En plus des habitants vivants du réservoir, la végétation aquatique s'y rend également.
Sur terre, toutes les proies sont frottées avec des mâchoires cornées. En général, l'ornithorynque, sans prétention dans la nourriture, n'a besoin que d'une quantité suffisante de nourriture. C'est un excellent nageur qui, à bonne vitesse et maniabilité, est capable de collecter le nombre requis d'organismes comestibles grâce à l'électrolocalisation.
Une gourmandise particulière est observée chez les femelles pendant la lactation. Il existe des exemples connus où une femelle ornithorynque a mangé un volume de nourriture égal à son poids par jour.
Reproduction et espérance de vie
Le système reproducteur des mâles ne diffère pratiquement pas des mammifères primitifs, tandis que la femelle est plus proche des oiseaux ou des reptiles dans le fonctionnement des ovaires. La période de reproduction après une courte hibernation commence d'août à fin novembre.
Pour attirer l'attention de la femelle, le mâle doit lui mordre la queue. Les animaux se déplacent en cercle dans l'un des quatre rituels de parade nuptiale, comme s'ils se regardaient de près, puis s'accouplaient. Les mâles sont polygames, ne forment pas de couples stables.
La femelle est engagée dans la construction du trou à couvain. Le mâle est retiré de la disposition du nid et s'occupe de la progéniture. Le terrier diffère de l'abri habituel par sa plus grande longueur, en présence d'une chambre de nidification. La femelle apporte du matériel pour créer un nid avec sa queue serrée sur son ventre - ce sont des tiges, des feuilles. De l'eau et des invités indésirables, l'entrée est bouchée avec des bouchons de terre de 15 à 20 cm d'épaisseur. La constipation se fait à l'aide de la queue, que l'ornithorynque utilise comme truelle.
Les œufs apparaissent 2 semaines après l'accouplement, généralement 1 à 3 pièces. En apparence, ils ressemblent à de la maçonnerie de reptiles - avec une coquille coriace légère, d'environ 1 cm de diamètre. L'humidité constante dans le nid ne permet pas aux œufs pondus de se dessécher.
Ils sont reliés entre eux par une substance collante. L'incubation dure 10 jours. A ce moment, la femelle se trouve à proximité, ne quitte presque jamais le trou.
Les oursons percent la coquille avec une dent qui tombe, apparaissent nus, aveugles, d'environ 2,5 cm de long.La femelle porte les miettes écloses à son estomac. Le lait sort par les pores abdominaux, les bébés le lèchent. Le lait dure 4 mois. Les yeux s'ouvrent après 11 semaines.
À 3-4 mois, les oursons font leurs premières incursions hors du terrier. Lors de l'alimentation de la progéniture, la femelle part parfois à la chasse, ferme le trou avec une motte de terre. Les ornithorynques deviennent complètement indépendants et sexuellement matures à l'âge de 1 an. La vie d'animaux étonnants dans la nature n'a pas été suffisamment étudiée. Dans les réserves naturelles, elle dure environ 10 ans.
Les évolutionnistes n'ont pas encore résolu l'énigme par son nom ornithorynque quel animalétait avant lui au stade évolutif de développement. Il y a une confusion totale sur cette question. L'ornithorynque sur la photo fait l'impression d'un jouet amusant, mais dans la vie il étonne encore plus les spécialistes, prouvant par son être même que notre nature garde bien des secrets.