L'inspecteur, le balai de tranchée, la machine à écrire Chicago ou le piano Chicago, l'abreuvoir, l'éducateur - tous ces noms portaient sur le même objet - la mitraillette Thompson. Il était la fierté nationale des États-Unis dans les années 1920.
Un peu d'histoire
Le général de l'armée américaine John Taliaferro Thompson, qui a donné son nom à la mitrailleuse, est considéré comme le concepteur de cette arme. Mais certains historiens militaires ne l'appellent qu'un homme d'affaires prospère qui a créé une société commune avec le financier Thomas Rhine, la société Auto-Ordnance. Et les vrais développeurs sont les ingénieurs talentueux Theodore Eickhoff, Oscar Payne, George Goll, qui ont été embauchés par Thompson. Parmi les auteurs de l'arme, on peut également ranger le développeur de l'obturateur semi-libre, John Blish.
Mais sans Thompson, cette fameuse arme n'existerait toujours pas. Tout le monde l'admet. Et tout a commencé avec une compréhension des résultats de la Première Guerre mondiale, lorsque presque toutes les parties belligérantes sont arrivées à la conclusion que les fusils en service ne pouvaient pas faire face à la mobilité accrue des hostilités. Et par conséquent, il est nécessaire d'être armé d'armes à cadence de tir accrue avec une masse inférieure.
La société a publié le premier prototype en 1919. La copie résultante se distinguait par une cadence de tir élevée et une fiabilité pour un prototype. Par exemple, lors des essais, il tirait à une cadence de 1 000 coups par minute et il n'y avait qu'un seul retard pour 2 000 coups. Mais la guerre était déjà terminée à ce moment-là et les États-Unis ont décidé qu'ils n'avaient pas besoin de nouvelles armes, à cause de leur coût élevé. Jugez par vous-même : le salaire moyen aux États-Unis était alors d'environ 50-70 dollars, et le prix d'une mitraillette Thompson était d'environ 225-230 dollars pièce.
La modification de 1921 est devenue environ la moitié du prix, mais les commandants de l'armée n'en avaient toujours pas besoin. Et puis Thompson avec son Tommy Gun a décidé d'intéresser les forces de l'ordre. Et avec le slogan "Du côté de la loi et de l'ordre", le propriétaire a fait un tour du pays. Mais, hélas, seuls les agents du FBI s'intéressaient à la mitrailleuse des forces de l'ordre.
Et un petit lot d'armes a été acheté par la jeune République soviétique pour les troupes frontalières. Il a été utilisé avec succès dans la lutte contre les unités Basmachi. Après tout, comme le montrent les tests de combat de 3 à 4 personnes armées de mitraillettes Thompson, la puissance de combat était égale à 9 à 11 personnes armées de fusils.
Au service de la mafia
Il semblerait que l'entreprise financière de Thompson-Rhine soit en train de s'effondrer, mais ici en Amérique est arrivée «l'ère de la prohibition» et les gangsters se sont intéressés aux armes, qui, contrairement à l'État, appréciaient parfaitement toutes les capacités des armes automatiques. Et même la loi de 1928 sur le contrôle des ventes d'armes par l'État n'a pas réussi à empêcher un grand nombre de Thompson de tomber entre leurs mains.
Les journaux ont qualifié en plaisantant les machines entre les mains des gangsters de « grands auxiliaires de la prospérité des entreprises ». C'est la mitraillette Thompson aux mains de la mafia et la volonté de les combattre sur un pied d'égalité qui ont poussé la police, le FBI, la poste et les garde-côtes à adopter également cette arme.
La Seconde Guerre mondiale
Et seul le début de la Seconde Guerre mondiale a forcé le gouvernement américain à commencer à réarmer son armée. Ainsi, l'infanterie motorisée américaine a reçu la mitraillette Thompson M1928A1. Il différait du modèle de 1928 en ce qu'au lieu d'une poignée pistolet supplémentaire, il avait une têtière en bois. Mais encore, ce modèle était bien inférieur en termes de fiabilité sur le terrain à des armes similaires dans les armées de l'URSS et de la Wehrmacht, et en 1943, l'armée américaine a reçu le modèle M1.
C'était le dernier modèle qui a été reconnu comme le plus réussi et a été produit jusqu'en 1976. Après avoir été reconnue comme obsolète et retirée de la production et du service. Bien que la dernière utilisation de ces fusils d'assaut de l'armée ait été enregistrée lors du conflit des Balkans à la fin du 20e siècle.
Mais la version civile de la machine a été produite jusqu'en 1999. Certes, il a été produit non pas comme une mitrailleuse, mais comme une "carabine Thompson à chargement automatique, modèle 1927A1".
Pistolet mitrailleur TTX Thompson 1928
Calibre - 11,43 mm. Le fusil d'assaut a été conçu pour une cartouche de pistolet 45 ACP.
Poids de la machine : sans chargeur - 4,54 kg. Le chargeur de boîte pour 20 cartouches a ajouté 0,85 kg. Le chargeur à disque de 50 cartouches augmentait le poids de 2,2 kg supplémentaires, et si la mitraillette était équipée d'un chargeur à disque de 100 cartouches, le poids de l'arme dépassait 8 kg. Dans le même temps, la mitrailleuse avait une cadence de tir solide de 600 à 700 coups par minute, selon le modèle. La portée d'observation était d'environ 100-150 mètres.
Incidemment, le nom populaire dans la transcription russe "mitraillette" est quelque peu incorrect. Thompson lui-même a appelé son idée quelque peu différemment : "mitraillette", qui, si elle était traduite littéralement, signifierait "mitraillette" ou, en d'autres termes, "un type de mitrailleuse plus léger". Les Américains utilisent encore ce terme pour désigner une arme automatique à main utilisant une cartouche de pistolet.
Vidéo : mitraillette Thompson
Si vous avez des questions, posez-les dans les commentaires sous l'article. Nous ou nos visiteurs serons heureux d'y répondre.
L'expérience de la Première Guerre mondiale a montré que plusieurs dizaines de personnes munies de fusils et de quelques mitrailleuses, qui se sont assises dans un abri, créent une ligne défensive presque infranchissable. Seule une frappe d'artillerie massive a permis de le prendre, ce qui a pratiquement "déterré" les positions ennemies. Sans appui d'artillerie, même un avantage multiple en effectifs n'a pas aidé les assaillants. Les raisons de cela ont été vues dans la faible densité de feu dans la chaîne du fusil. Les fusils à chargeur et les rares mitrailleuses légères n'ont pas pu supprimer complètement la puissance de feu de l'ennemi, ce qui a pratiquement assommé les premières rangées de soldats.
La sortie de l'impasse était l'introduction d'armes automatiques légères dans les troupes - mitrailleuses légères, fusils automatiques et mitraillettes. L'un des premiers exemples réussis de cette arme était le fusil d'assaut américain Thompson. Notez que dans les années vingt, il n'y avait pas de division entre les mitraillettes et les mitraillettes, ces concepts sont donc considérés comme équivalents dans l'article, bien que le créateur de l'arme, le général John T. Thompson lui-même ait utilisé le terme - mitraillette (SMG), en traduction quelque chose comme " mitraillette ", ou " mitraillette ".
Comment le légendaire "Thompson" a été créé
Le général John Toliver Thompson est considéré comme le créateur de la mitraillette, bien qu'en fait la machine ait été développée sur la base du groupe bolter de Blish par une équipe de plusieurs ingénieurs américains : Oscar Payne, George Goll et Theodore Eickhoff.
Mais tout d'abord. En 1915, John Thompson éclaire l'idée de sortir des armes automatiques d'infanterie. A cet effet, il acquiert une licence pour un volet semi-libre, connu à l'époque par l'ingénieur Blish. En 1916, la société de fabrication Auto-Ordnance est fondée. Les designers embauchés se mettent au travail.
Puisqu'il s'est avéré que l'utilisation de cartouches haute puissance ne convenait pas au groupe de boulons de Blish, il a été décidé d'utiliser la "pride of America" - cartouche 45АСР.
En 1918, la société a sorti son premier SMG "Annihilator I". Mais cette mitrailleuse était déjà en retard pour la guerre.
Outre le fait que les commissions d'approvisionnement de l'armée après la fin de la guerre étaient dans une certaine stagnation, le coût de la mitraillette Thompson était très élevé et ce n'était pas une question d'appétit des créateurs. Pour la fabrication du fusil d'assaut Thompson, un traitement mécanique du métal était nécessaire - un groupe de boulons fraisés et un mécanisme de déclenchement, un récepteur, un tournage et un rabotage. Cela a augmenté le nombre d'heures de travail et a augmenté le coût global de l'arme.
Néanmoins, la machine a commencé à être produite en petits lots pour la vente à des civils et des fournitures aux armées d'autres pays. Fait intéressant : au milieu des années 1920, un lot de SMG de Thompson a été acheté par la Russie soviétique. Ils étaient destinés aux troupes de la Direction politique et aux gardes-frontières. Aux mains de ces derniers, ils participèrent aux batailles avec les Basmachi en Asie centrale, où ils se montrèrent simplement magnifiquement.
Comment la mitrailleuse a servi dans l'armement de la mafia
La « loi sèche » qui a éclaté aux États-Unis en 1920 n'a pas pu empêcher les gens de boire de l'alcool qui voulaient prendre une dose d'enivrant, mais elle a eu un effet très bénéfique sur les contrebandiers. Les profits des immigrants illégaux qui livraient de l'alcool du Canada (il n'y avait aucune interdiction de boire de l'alcool là-bas) ont atteint des sommets.
Là où il y a beaucoup d'argent, il y aura toujours des gens qui voudront « couvrir » ces « profiteurs ». Cela a conduit à une forte augmentation du crime organisé et, inévitable dans une telle situation, à une redistribution sanglante des sphères d'influence.
Les bandits ont rapidement apprécié les avantages des armes de poing à tir rapide. Armés de revolvers et de pistolets, les policiers n'ont pu résister aux armes automatiques. Dans leurs confrontations, les mafieux ont également préféré utiliser la mitraillette Thompson fiable et rapide, qui à ce moment-là avait reçu un nouveau nom "Tommy Gun" à des fins publicitaires.
L'introduction de ces armes dans la vie de la mafia fut si grande qu'elle trouva une place dans les grandes créations du cinéma et de la littérature américaine.
Les célèbres Bonnie et Clyde du film du même nom étaient armés des armes de Thompson, tout comme leurs vrais prototypes, dans le film "Il n'y a que des filles dans le jazz", ces mêmes armes sont utilisées dans les confrontations mafieuses.
Enfin, dans Le Parrain, Mario Puzo don Corleone et son fils Santino ont été touchés par les mêmes fusils d'assaut. En réalité, il y a eu tellement de meurtres commis avec cette arme que la presse tabloïd a parlé avec enthousiasme de sa prochaine utilisation.
Voici quelques extraits de meurtres célèbres :
- 25/09/1925 fusillade par des concurrents du gang des « coriaces » O. Donnell dans la ville de Chicago ;
- 14/02/1929 Les hommes d'Al Capone abattent 7 personnes sur Bugs Moran, également à Chicago. Cette exécution s'appelait « le massacre de la Saint-Valentin » ;
- 17/06/1933 "Handsome" Charles Floyd avec un couple de mafieux tire sur quatre voitures de police à la fois, c'était à Kansas City;
- 27/11/1934 Nelson a tué deux FBI. Le 28 novembre, des agents de sécurité ont tiré sur Nelson lui-même lors de l'arrestation. La liste se rallonge de plus en plus.
En 1933, après la fusillade au Kansas, le SMG de Thompson est entré en service d'abord avec le FBI, puis avec le département de police. Les gardes de l'ordre étaient désormais en mesure de riposter au moins de manière adéquate.
Comment fonctionne Thompson
Le principe de fonctionnement de la mécanique du fusil d'assaut Thompson repose sur un obturateur semi-libre de conception originale.
Lors du tir, le retour en arrière est ralenti non pas en raison de l'inertie du corps massif du boulon, comme dans un corps libre, mais en raison de la friction entre les parois du récepteur et les processus de l'insert en bronze de Blish.
La cartouche est introduite dans la chambre depuis le magasin lorsque le verrou est rétracté et envoyé vers l'avant, au moment de la rétraction, la gâchette est armée, lorsque la gâchette est enfoncée, la gâchette est relâchée du peloton de combat et le batteur frappe la cartouche apprêt.
L'obturateur commence à reculer lentement, car il est ralenti par la doublure, qui repose contre les parois des rainures du récepteur.
La dent d'éjection retire la douille usagée, une cartouche du magasin se tient à sa place, le mécanisme de percussion est armé. À la fin du rollback, le ressort de rappel ramène le boulon vers l'avant, envoyant la cartouche dans la chambre.
L'utilisation d'une mitrailleuse pendant la Seconde Guerre mondiale
Bien que l'utilisation au combat de la mitraillette Thompson ait été limitée par son poids élevé, même malgré l'apparition d'un magasin à boîte avec un nombre réduit de cartouches et également un encombrement, elle a laissé une certaine marque dans les hostilités.
De 1940 à 1944, l'industrie américaine a produit près de 1 400 000 fusils d'assaut Thompson.
Dans les hostilités, il a été utilisé sur presque tous les fronts où les Américains ont combattu. Elle a été utilisée en Afrique du Nord, il y avait pas mal d'exemplaires de cette arme dans les troupes qui ont débarqué en Europe.
Dans les batailles contre le Japon, son utilisation a été constatée après un tournant dans le cours des hostilités. Les cadres des parachutistes d'Okinawa armés de "Tommy Ghans" sont largement connus. La mitrailleuse est entrée dans l'armée britannique dans le cadre du programme de prêt-bail.
L'URSS a reçu environ 75 000 fusils d'assaut, principalement dans le cadre d'un ensemble complet d'armes lourdes. Les Britanniques cherchaient à saturer autant que possible leurs unités d'armes automatiques (en raison de la population relativement faible du pays, les divisions avaient besoin d'une puissance de frappe maximale), ils étaient donc satisfaits de tous les canons.
L'URSS, en revanche, ne montra pas beaucoup d'enthousiasme. Les mitrailleuses soviétiques ne leur étaient pas inférieures en termes de caractéristiques, et elles étaient nombreuses. L'industrie à elle seule en a produit plus de 6 millions. Néanmoins, les images des marins de la mer du Nord avec les Thompson dans leurs mains sont largement connues.
La Chine a produit des fusils d'assaut Thompson sans licence dans les années 1920 et 1930 et les a utilisés contre les envahisseurs japonais.
De plus, l'armée chinoise a reçu plusieurs lots de mitrailleuses dans le cadre du programme Lend-Lease. Le mouvement de résistance dans différents pays était armé d'alliés, parmi les armes étaient fournies des mitraillettes Thompson.
L'Allemagne avait plusieurs milliers de ces fusils d'assaut capturés en 1940 aux Britanniques et aux Français et plus tard aux résistants.
Comment la mitrailleuse a été utilisée après la guerre
Bien que la mitrailleuse Thompson se soit avérée quelque peu dépassée pendant la Seconde Guerre mondiale (grande masse, complexité technologique de traitement), de nombreuses machines ont été fabriquées et il n'y a pas eu de remplacement complet.
Cette arme est appréciée des soldats ordinaires et des soldats des services spéciaux. Par conséquent, le "Tommy-Gun" est resté en service jusqu'au milieu des années 1970, le remplacement final a eu lieu avec une production de masse.
Il a été largement utilisé dans la guerre de Corée 1950-53. Pendant la guerre civile au Vietnam, les "Thompsons" étaient armés, principalement des soldats sud-américains, dans des unités américaines, il était utilisé par les forces spéciales.
La dernière utilisation réelle de "Tommy-Ghana" dans des conditions de combat par des unités de l'armée a été enregistrée au cours des troupes des Balkans des années 90 du siècle dernier.
Il ne faut cependant pas penser que la machine n'est plus utilisée au combat - on la retrouve encore dans les conflits civils locaux dans les pays du tiers monde.
Quelles options civiles la mitrailleuse avait-elle ?
Comme vous le savez, les citoyens des États-Unis d'Amérique ont le droit de porter librement des armes.
Néanmoins, les armes civiles devraient avoir des caractéristiques inférieures à celles des armes militaires, c'est pourquoi les fabricants ont sorti plusieurs versions de fusils d'assaut de sport et civils. Certes, ils ont été renommés carabines à chargement automatique.
Parmi eux, il faut noter les modèles suivants :
- 1927A1- La carabine à chargement automatique Thompson a subi des modifications de l'obturateur, ce qui lui a valu de perdre la capacité de tirer en rafale ;
- 1927A3- une carabine de sport à chargement automatique pour le tir d'un calibre vingt-deuxième. L'arme est devenue plus légère et a été utilisée avec succès sur le champ de tir;
- 1927A5- une carabine à chargement automatique pour une cartouche de pistolet Colt standard. Certaines des pièces en acier ont été remplacées par des pièces en aluminium et le canon a été raccourci de moitié (à 5 pouces) afin que la carabine réponde aux exigences américaines pour les pistolets conventionnels ;
- Thompson 1927A produit en 2008 en petit lot, sans stock, avec une longueur de canon de 266 millimètres, mais avec un magasin à disque pour cinquante cartouches.
Quelles ont été les principales modifications et leurs caractéristiques tactiques et techniques
Malgré le nombre important de modifications différentes, les mitraillettes Thompson avaient beaucoup en commun. Il s'agit tout d'abord du groupe boulon, qui n'a pratiquement pas changé au cours de nombreuses modifications et simplifications.
Le second est le calibre. SMG Thompson - pour les unités de l'armée a été produit uniquement en calibre 45.
Au cours de la sortie, la longueur du canon, la finition ont changé, les magasins ont changé, passant de « crêpes » à 100 cartouches à 20 magasins locaux. Le récepteur a également changé, sa production a été simplifiée et les viseurs ont été simplifiés.
| Modèle | Poids, grammes | Longueur, mm | Cadence de tir en min | But |
|---|---|---|---|---|
| M1919 | 3750 | 808 | 1500 | disque pour 100 |
| M1921 | 4690 | 830 | 900 | |
| 1928А1 | 4900 | 852 | 900 | type boîte pour 20/30 coups, disque 50/100 |
| M1 et M1A1 | 4780 | 811 | 900 | type de boîte pour 20/30 tours |
Conclusion
Bien que la mitraillette Thompson ne soit pas devenue l'arme la plus célèbre sur les fronts de la Seconde Guerre mondiale, sa trace dans les hostilités est indéniable, et pour l'armée américaine elle s'est avérée être le meilleur moyen d'augmenter la densité des tirs d'infanterie.
L'emblématique "Tommy-Gun" est devenu pour la mafia américaine, dont on a l'habitude de voir les combattants depuis l'écran armés de cette arme très automatique.
Vidéo
Winston Churchill a posé avec lui, devenant immortel sur les affiches. Son nom est inextricablement lié à l'époque de la « Prohibition », la contrebande d'étuis d'alcool et de violon - tous Thompson.
Maintenant, une nouvelle machine semi-automatique au nom légendaire est apparue sur le marché. Parallèlement aux modèles semi-automatiques à canon long de 1927 fabriqués par Thompson Center, la société commerciale Transarms basée à Worms lance sa propre carabine pistolet semi-automatique Thompson.
L'arme est basée sur la coque classique de 1928A1, équipée d'un nouveau canon et d'une culasse - nous allons les appeler ici 1928trA1 "(" tr "pour Transarms).
" TOMMY PISTOLET "
Au cours de la Première Guerre mondiale, le développement des mitraillettes a commencé afin "d'ouvrir rapidement le feu pour tuer les ennemis qui sautent soudainement de leurs tranchées et traversent rapidement la zone de séparation étroite". Ensuite, la police a utilisé des mitrailleuses en temps de paix.
Dans les années 1920, de nouveaux modèles de pistolets automatiques sont développés sans tenir compte de la formule "simple et efficace" utilisée pendant la guerre. Dans le Reich allemand, ce n'est qu'à la fin des années 1920 que le fusil d'assaut MP 28 / II est devenu le successeur du MP 18 / I.
Aux États-Unis, au milieu des années 1920, la Thompson à poignée avant a été commandée par la police. Auto Ordonance a été fondée en 1916. Lorsque le premier modèle Thompson est entré sur le marché en 1921, 15 000 jeux de pièces suffisaient pour 20 ans. La cadence de tir était de 800 coups par minute.
En 1921-1922, des tentatives ont également été faites pour libérer des armes en Belgique. La définition rapide de Tommy Gun était si facile à retenir qu'elle a été brevetée en tant que marque. Le concept de mitraillette n'apparaît qu'en 1923 dans le catalogue Auto Ordonance.
Le modèle, conçu pour un usage militaire en 1923, avait un canon plus long avec son propre calibre. La longueur de l'étui était d'environ 2,5 cm, la cadence de tir était estimée à 400 coups par minute. Une différence frappante était le garde-main angulaire à la place de la poignée séparée. L'arme a échoué financièrement.
Fabriqué jusqu'en 1949 environ, le modèle 1927 maintenant réédité est entré sur le marché en tant que modèle semi-automatique de 1921. En partie, le boîtier de 1921 était encore utilisé ici, sur lequel l'inscription correspondante était gravée.
Le modèle 1928 avec un garde-main du modèle 1923 est apparu pour la première fois au début des années 1930 dans le catalogue en tant que modèle marine. Le modèle 1928AS avait un suppresseur de flash de bouche distinctif. Cadence de tir - 700 coups par minute.
Alors que le modèle de 1923 avait du mal à se vendre, Auto Ordonance n'a eu aucun mal à se vendre pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au milieu de 1941, il n'y avait pas de mitrailleuses dans les plans d'armement, et à cette époque, environ 400 unités ont été vendues aux forces armées américaines. Ensuite, il y avait un grand besoin de cette arme pour les unités de chars. En avril 1942, le modèle 1928 a été simplifié et accepté en production avec un boulon plus lourd que le M1.
Il a été produit par Auto Ordonance à Bridgeport, Connecticut (847 991 exemplaires) et Savage à Utica, New York (539 143). Ils sont identifiés par les lettres « AO » et « S » devant le numéro de série. La modification, à nouveau modifiée dans la conception de l'obturateur, a été publiée sous le nom de M1A1. Au lieu d'un attaquant, elle avait une protubérance dans la tête de l'obturateur, qu'Uziel Gal a repris pour son échographie.
Fin 1942, les premiers prototypes du M3 "Grease Gun" étaient prêts, mais le classique Thompson resta longtemps dans l'armement de l'infanterie américaine.
BOX ET TAMBOURS
Les chargeurs à double rangée ont une capacité de 10, 20 et plus tard 30 cartouches. Les chargeurs de tambours classiques étaient désignés par des chiffres romains en fonction de la capacité : 50 cartouches de type L et 100 cartouches de type C.
Pour le chargement, le mécanisme d'armement est simplement repoussé. Le couvercle peut être légèrement soulevé. Ensuite, le magasin est rempli de cartouches provenant du mécanisme de distribution. Ils sont empilés dans le magasin en spirale. Après le chargement, le couvercle et le mécanisme d'armement reviennent à leur position, et le ressort du magasin est armé en tournant le mécanisme d'armement de neuf clics.
SEMI-AUTOMATIQUE
L'arme semi-automatique qui se trouve devant nous a une culasse calée mobile. Grâce à la pièce en H (pièce en H), la rétraction du volet est ralentie après 3,2 cm de course. La pièce en forme de H se déplace à travers le biseau du boulon et le freine en même temps pour que l'arme ne soit déverrouillée que lorsque la balle quitte le canon.
En termes simples, cette partie reprend le travail que les bobines et le contrôle font sur le C3 et sa progéniture civile.
L'arme existante 1928trA1 pesant 4,84 kg a été fabriquée à l'origine par Savage. L'arme porte le sceau d'acceptation de Georg Gaulle (GBG, civil) et du colonel Roy Bowlin (RLB), ainsi que la "bombe fulgurante" de l'Ordnance Department.
La crosse 1928trA1 est amovible, non vissée à fond. Les chargeurs de boîte et de tambour peuvent être placés sur l'arme. 1928trA1 est une version assez particulière du système bien connu.
Il a un viseur simplifié en forme de L (de Lyman) avec un canon nervuré de la deuxième version du 1928trA1, qui a été fabriqué dans une série approximative de 400 000. Avec 27 protubérances, il avait moins d'avantage que le semi-automatique; cela confirme que le canon est un nouveau modèle civil.
La surface métallique du boîtier est traitée avec une brosse en acier, ce qui le prive de l'éclat bleuté classique. L'arme possède un compensateur qui est absent sur le modèle militaire.
Le verrou, qui avec la poignée de rechargement et la pièce en forme de H pèse 710 g, n'a pas le percuteur 1928A1. À sa place, la tête de boulon a une saillie solide, comme le M1A1. En fait, l'obturateur est fabriqué à partir de zéro.
Sur la pièce en H en laiton, des marques de meulage se trouvent sur les pattes de guidage sensiblement plus minces. Le modèle 1928trA1 subit quelques modifications qui rendent impossible le retour à la machine. L'interrupteur de sélection de tir a été retiré. L'alésage, le point de soudure et le boulon sur le dessus avec des encoches ou des arêtes correspondantes dans le boulon et le bas garantissent qu'aucune autre pièce ne s'adapte. En raison de ces changements, la construction est un peu plus difficile.
DÉMONTAGE AVEC UNE CARACTÉRISTIQUE FIN
Le démontage du 1928trA1 est simple, le montage n'est possible qu'avec une goupille fendue (2 mm) ou, à défaut de mieux, un clou. Ils remplacent l'outil correspondant ("outil de rappel par ressort").
Le retrait du magasin et la vérification de la sécurité sur le magasin tambour n'est possible que si le boulon est en position arrière. Le boulon à ressort arrière (Frame Latch) sur le corps (Body) est enfoncé, la partie inférieure (Frame) peut être tirée vers l'arrière. Plus rien ne comprend.
Vous devez maintenant retirer le ressort de rappel (Recoil spring). La barre à ressort (tampon) est poussée vers l'avant puis retirée avec le ressort. Vous pouvez maintenant retirer le boulon et le retirer. La pièce en H est toujours dans la poignée de rechargement (actionneur) ; si ce dernier est devant, alors il peut être retiré. Si la poignée de recharge est à l'arrière, elle peut également être retirée.
L'assemblage des pièces du volet s'effectue dans l'ordre inverse. Dans ce cas, la pièce en forme de H doit être insérée avec une flèche visible "haut" (Up). L'introduction du ressort de rappel est un peu coincée. Il doit d'abord être déplacé sur le mandrin le plus loin possible puis fixé avec une course de toupie.
S'il est inséré dans la culasse et le corps, il est possible de retirer la goupille fendue de course insérée du bon côté. Il n'a pas encore servi le sien. Il y a un trou à droite au-dessus de la gâchette. Le hachoir doit être poussé le plus en avant possible pour que le trou dans lequel les courses iront y soit perceptible. Sinon, il ne sera pas possible de déplacer la partie inférieure. Lorsque l'arme est récupérée, les courses peuvent être retirées.
AU STAND DE TIR
A partir du modèle 1928trA1, bien sûr, vous ne pouvez ni tirer sur une cible ponctuelle, ni tirer automatiquement en rafales longues. En tir simple, il a été testé assis, à une distance de 25 m avec des munitions de Fiocchi, Geco, Norinco, PMP, PMC, PPU et UMC, à 10 coups chacun.
L'arme tire très bien, mais s'avère être sensible aux munitions avec les chargeurs à boîte et à tambour. Il fonctionnait parfaitement avec les munitions Norinco, UMC et PPU. Avec cet équipement de combat, les cercles de dispersion variaient de 4 (Norinco) à 8,5 cm, il se situe ainsi au même niveau que les autres mitraillettes historiques.
L'échec de l'allumage avec un chargeur de tambour incomplètement rempli peut être causé par un ressort d'armement trop serré. Après cela, la résistance accrue au démarrage "mange" trop de force de l'obturateur précipité, puis ils ne suffisent pas pour l'allumage. Faire défiler le chargeur plus facilement indique que le tambour est vide.
Le modèle 1928trA1 fonctionne parfaitement avec un chargeur à boîte, mais avec un chargeur à tambour, il est difficilement possible de préparer le pistolet en position assise sans dislocation. Une détente avec une masse de détente bien supérieure à cinq kilogrammes a l'avantage d'une détente douce. La fente de visée s'est avérée très pratique pour cibler les distances et a donné une image de visée claire.
PLUS DE SPORT, MOINS D'ADAPTATION AU TERRAIN
Au stand de tir, l'arme s'est avérée plus adaptée au tir sportif que ses prédécesseurs. Changer de magasin est très gênant et prend plus de temps que l'ennemi ne le permettra dans une vraie bataille. La poignée du compartiment magazine située sur le côté gauche de l'étui n'est pas facile à atteindre avec le pouce. Ceci s'applique également aux magasins de batterie.
Les magasins de batterie qui ne sont pas utilisés à des fins sportives nécessitent une concentration supplémentaire. L'avant et l'arrière se distinguent facilement grâce à la poignée d'armement. De plus, les bords de guidage sont disponibles en différentes largeurs. Le chargeur qui est inséré par le côté doit s'engager solidement sur le bras de fixation, sinon il sautera à nouveau de l'autre côté. Les magasins de boîtes sont donc une option plus sûre et plus compétitive.
Avec les deux magasins, une poussée précise sur les rails de guidage est nécessaire. Jet Funnel a été inventé plus tard. A titre de comparaison, le MP 38 (à vide 4,4 kg), bien qu'il tire avec des cartouches plus faibles de 9 mm x19, accepte facilement même un chargeur de travers dans la douille de la tige du chargeur. Il en est de même du MP 44 (à vide de 4,3 kg) dont la cartouche est nettement supérieure au 45 ACP. La comparaison est peut-être malheureuse, puisque cette arme a été développée bien plus tard. Mais dans la fièvre des batailles de la dernière guerre mondiale, cela n'avait pas d'importance.
Avec un changement tactique de chargeur - tout d'abord le MP 44 - avec "Tommy's gun" dans les mains sont des cartes relativement mauvaises.
CONCLUSION
Le 1928trA1 est un fusil d'assaut robuste et lourd basé sur le Tommy Rifle. Il est né de l'utilisation de détails classiques et a ses propres caractéristiques de conception. Légèrement sensible aux munitions, il donne toujours de bons cercles de dispersion. De plus, tirer avec une arme aussi historique à faible recul est un vrai plaisir.
Dr ELMAR HEINZ
Traduction par Victoria Aleksieva
1,0 1 -1 2
Tommy Gun ou Devil's Death Machine
La mitraillette Thompson est née dans l'esprit du général John Toliver Thompson, animé par l'idée de créer une mitrailleuse légère qui aiderait à mettre fin à la Première Guerre mondiale. À cette époque, les mitrailleuses étaient de grosses armes lourdes exploitées par plusieurs soldats. Thompson a été déclenché par l'idée de créer une petite mitrailleuse pour un seul homme chambrée pour une cartouche de pistolet. Sa ténacité dans le développement d'une mitrailleuse légère, combinée à une série d'événements de classe mondiale, a conduit à la création de la première mitrailleuse «pratique» - la mitraillette Thompson.
Général John T. Thompson
Pour référence. Cela ne veut pas dire que Thompson était le seul développeur de cette arme. C'était plutôt un homme d'affaires qui, en 1916, avec Thomas Ryan, qui a financé le projet, a fondé Auto-Ordnance dans le but de développer un fusil automatique / à chargement automatique basé sur leur brevet racheté sur un original semi-libre conception d'action délivrée à John Blish en 1915. Les développeurs immédiats des armes étaient l'ingénieur Theodore H. Eickhoff, engagé par Thompson et Ryan, ainsi qu'Oscar V. Payne et George E. Goll.
Thompson a appelé cette arme une mitraillette - c'est-à-dire littéralement "mitraillette", "un type de mitrailleuse plus léger". Ce terme s'est imposé dans l'anglais américain et y est toujours utilisé pour désigner une arme automatique à main chambrée pour une cartouche de pistolet, qui dans la terminologie russe s'appelle une mitraillette.
Modèle 1921 avec poignée avant et compensateur Cutts. Au mur se trouve une photographie du général Thompson.
L'histoire de la mitraillette Thompson est une histoire de patriotisme, de rêves, d'intrigue, de déception, de cupidité et d'affaires douteuses. Il n'a duré qu'environ 25 ans, de 1920 à 1945, mais a eu un impact durable sur la culture américaine. Il est impossible d'imaginer les années folles sans le museau d'un Tommy-gun flamboyant depuis la fenêtre d'une berline noire, prête à ouvrir un feu mortel à tout moment.
En 1918, un prototype fonctionnel était prêt, qui a reçu une désignation commerciale retentissante - "Annihilator I" ("Annihilator"). Selon la légende, le premier lot de ces armes, destiné à être testé sur le front, serait arrivé sur les quais de New York le 11 novembre 1918, le jour même de la fin de la guerre.
Le premier modèle de production est apparu en 1921. "Thompson" M1921 a reçu sa conception finale et familière: un canon avec des ailettes de refroidissement transversales à la base, deux poignées pistolet pour contrôler le feu, une crosse en bois amovible, un viseur à secteur avec une dioptrie entière, conçu pour tirer jusqu'à 600 mètres (548 m). Magasins - type boîte pour 20 et 30 et tambour - pour 50 et 100 cartouches. Cette version de la mitraillette était proposée sur le marché des armes civiles, bien que le coût très, très élevé (200 $ - malgré le fait qu'une voiture de tourisme Ford coûte environ 400 $) n'ait pas contribué aux ventes de masse.
Il convient de noter que la conception et l'ergonomie du "Thompson" ont eu une grande influence sur le développement ultérieur des armes américaines et ont ensuite été copiées de nombreuses fois en tout ou en partie.
Un petit nombre de M1921 Thompsons ont été acquis par le Corps des Marines des États-Unis, ainsi que par certains services de police en privé.
En 1923, Thompson a créé une version militarisée de l'arme - le M1923, qui avait un long canon, une baïonnette et une conception légèrement simplifiée, et utilisait également une cartouche spéciale et plus puissante de 45 calibres. Cependant, dans l'armée, l'idée d'une telle arme est restée longtemps en suspens.
Dans les ventes, la société s'est appuyée sur ses revendeurs, qui ont été accusés de commerce sur le principe - "Les mitrailleuses de Thompson sont destinées à être utilisées uniquement du côté de la loi et de l'ordre, et les agents et revendeurs d'Auto-Ordnance Corporation sont autorisés à vendre des armes uniquement aux acheteurs responsables." Malheureusement, tous les revendeurs n'ont pas suivi cette règle.
Le 16 janvier 1920 marque un tournant dans l'histoire américaine. Avec l'adoption de la Volstead Act, le gouvernement des États-Unis a rendu illégales l'importation, la fabrication et la vente de boissons alcoolisées. Très vite, les criminels ont réalisé quel énorme profit peut être obtenu de leur vente d'alcool. Et la mitraillette Thompson s'est fait sentir - ayant reçu le nom officieux de Tommy-gun, elle a commencé à être utilisée par des gangsters et des contrebandiers américains, qui l'ont rapidement appréciée. La mitrailleuse est passée de la guerre anti-gang à une arme de guerre de gangsters, devenant leur héros principal et s'étant imposée du meilleur côté. Même le contrôle de l'État sur la vente d'armes par l'Auto-Ordnance, introduit en 1928, ne put empêcher les Thompson de tomber entre leurs mains.
Un fait intéressant est que malgré le fait que les Thompsons ont été légalement vendus sur le marché libre, dans le monde criminel, leur prix par augmentation variait de 1 000 $ à 2 000 $ pièce. Ce phénomène était inhérent à de nombreux revendeurs qui étaient plus qu'heureux de vendre des mitrailleuses aux gangsters locaux. Edward Goldberg, un revendeur à Philadelphie, a offert un service supplémentaire à ses clients pour rectifier les numéros de série lors de l'achat.
En 1933, après le meurtre très médiatisé de quatre policiers par des gangsters de Vernon Miller dans une gare du Kansas, le Thompson a été adopté par des agents du FBI, ainsi que par le service postal américain et la garde côtière afin de faire face de manière adéquate aux bandes armées.
Au grand désarroi de John Thompson, sa mitrailleuse est devenue l'arme idéale pour les meurtres de gangsters. Comme elle était compacte et facile à cacher, avec une puissance de feu énorme, cette mitrailleuse pouvait facilement toucher une ou plusieurs cibles, tandis que le tireur n'avait pas besoin de s'approcher pour ne pas se faire toucher par des tirs en retour, ce qui, d'ailleurs, n'était pas un problème. , puisque tout le monde autour des victimes est mort ou a plongé au sol à la recherche d'un abri. Même les lourdes portes et la carrosserie de la voiture n'ont pas pu sauver la victime de l'arme perçant le fer. Ces qualités ont contribué au fait que la presse tabloïd a surnommé cette arme "The Devil's Death Machine", "Great Helper for Business Prosperity", "Chicago Typewriter". En fin de compte, des gangsters comme Al Capone, John Dillinger et Machine Gun Kelly sont devenus inévitablement associés à cette mitrailleuse.
Cette photo a été prise au siège du FBI à Washington DC. Il montre les armes utilisées par le gang Dillinger. Photo reproduite avec l'aimable autorisation de Mike Stannard, via http://www.nfatoys.com.
Les Tommy Guns ont été utilisés lors du "Massacre de la Saint-Valentin" qui a tonné dans tous les États, qui a eu lieu le 14 février 1929 à Chicago, lorsque Jack McGearn, Fred Burke et d'autres associés d'Al Capone ont massacré 7 personnes du gang Moran à le garage Nord, rue Clark. Ce meurtre est d'ailleurs devenu l'intrigue du film de 1959 "Il n'y a que des filles dans le jazz".
Les journaux étaient pleins de notes sur la confrontation dans le business des contrebandiers :
Le 25 septembre 1925, Frank McErland et Joe "Polak" Saltis ont abattu l'équipe du "dur" O'Donnell à Chicago.
Le 17 juin 1933, Charles Arthur Floyd (Handsome) et deux gangsters ont abattu quatre voitures de police dans la gare de Kansas City en une demi-minute.
Le 27 novembre 1934, deux agents du FBI sont abattus par Nelson. Le lendemain, le corps de Nelson lui-même a été retrouvé, avec 17 cartouches de calibre 45.
Voici quelques caractéristiques de cette arme :
Poids, kg : 4,8
Longueur, mm : 810
Longueur du canon, mm : 267
Calibre, mm : 11,43
Cadence de tir, coups/min : 700
Vitesse initiale de la balle, m/s : 330
Portée de visée, m : 100
Type de munition : chargeur boîte pour 20 ou 30 cartouches, chargeur tambour pour 50 ou 100 cartouches
Et enfin, quelques scènes cinématographiques et photographies mettant en scène Tommy-gun :
"Parrain"
Mitraillette Thompson M1921 / M1928 / M1928A1 / M1 / M1A1 (USA)
Mitraillette Thompson M1921 avec un chargeur de 20 cartouches, à côté d'un chargeur de tambour de 50 cartouches
Mitraillette Thompson M1921, stock détaché
John T. Thompson a acquis un brevet de l'Américain John Blish pour une conception de décélération par friction, qu'il a ensuite utilisée dans son arme. En 1916, John Thompson, avec Thomas Ryan, qui a financé le projet, a fondé Auto-Ordnance, dont le but était de développer un fusil automatique basé sur le brevet qu'ils ont acquis à John Blish en 1915 pour un original semi-libre bloc de culasse. L'ingénieur Theodore H. Eickhoff, Oscar V. Payne et George E. Goll ont été embauchés pour concevoir directement les nouvelles armes par Thompson et Ryan.
Au cours des travaux de conception de 1917, il est devenu évident que le boulon Blish, agissant en raison de la force de frottement de l'insert en bronze se déplaçant à l'intérieur de son cadre, ne verrouille pas complètement l'alésage du canon pendant la durée du tir, comme le prévoit le brevet. L'insert ne faisait que ralentir le mouvement de la culasse jusqu'à la position extrême arrière, ce qui limitait considérablement la plage de puissance des cartouches pouvant être utilisées dans les armes. Cela signifiait l'abandon du projet initial d'un fusil automatique, puisque la seule cartouche qui fonctionnait normalement avec l'obturateur Blish parmi celles adoptées aux États-Unis était une cartouche de pistolet .45 ACP pour un pistolet qui n'était pas adapté à ce type d'arme en termes de qualités balistiques.
En conséquence, il a été décidé de concevoir une mitrailleuse légère de petite taille pour une cartouche de pistolet pour le combat rapproché, ainsi que pour l'assaut des tranchées et autres fortifications, ce qui était très important pendant la Première Guerre mondiale. John Thompson a donné à cette arme le nom de « mitraillette », qui signifie littéralement « mitraillette » ou « version plus légère de la mitrailleuse ». Ce terme a pris racine dans l'anglais américain et est toujours utilisé pour désigner une arme automatique à main chambrée pour une cartouche de pistolet, qui dans la terminologie russe s'appelle une mitraillette. Un prototype fonctionnel a été construit en 1918. L'arme a reçu la désignation commerciale "Annihilator I" (en anglais "Destroyer").
Mitraillette Thompson M1928 avec chargeur de 20 cartouches et compensateur de bouche Cutts
Techniquement, la mitraillette Thompson fonctionne à l'aide d'une action semi-culasse. Pour ralentir le mouvement de retour lors du tir, une friction est utilisée entre l'insert de boulon en forme de H et le biseau sur les parois intérieures du récepteur. Ce système a été développé en 1915 par l'officier de la marine américaine John B. Blish. Selon le fabricant, ce revêtement maintenait le verrou en position avant au moment initial du tir, à une pression élevée des gaz en poudre dans le canon, et après la chute de la pression dans le canal, il montait vers le haut, déverrouillant ainsi le verrouiller. Cependant, un certain nombre de spécialistes soutiennent que cet insert de ralentisseur dans ce système n'a pas du tout rempli sa fonction ou n'a eu qu'un faible effet sur le fonctionnement de l'automatisation.
Dans les derniers modèles de mitraillette Thompson, créés déjà pendant la Seconde Guerre mondiale et mis en service sous les désignations M1 et M1A1, cet insert est absent et cela n'affecte en rien le fonctionnement de l'automatisation de l'arme. De plus, si l'insert était mal installé lors de l'assemblage de l'arme, la mitraillette ne fonctionnait pas du tout. Le mécanisme de déclenchement est assemblé dans un cadre de déclenchement, vous permet de tirer à la fois des coups simples et des rafales. Les premiers modèles des Thompsons avaient un mécanisme de déclenchement assez complexe dans la conception et la fabrication, dans lequel il y avait un petit déclencheur sous la forme d'un levier triangulaire à l'intérieur du boulon, frappant le batteur avec un attaquant au moment où le groupe de boulons venait à une position extrêmement avancée lors de l'interaction avec une saillie spéciale du récepteur. Dans ce cas, le feu a été tiré à partir d'un boulon ouvert. La mitraillette Thompson M1A1, au lieu d'un mécanisme complexe, a reçu un simple percuteur fixe dans le miroir de l'obturateur. Le tir à partir du M1A1 est également effectué à partir d'un verrou ouvert.
La poignée d'armement est située sur le couvercle supérieur du récepteur. Sur les modèles M1 et M1A1, la poignée d'armement est située sur le côté droit du récepteur. Le traducteur de mode de tir et le loquet de sécurité manuel se présentent sous la forme de leviers séparés et sont situés sur le côté gauche du récepteur. Les viseurs se composent d'une mire avant non réglable et d'une mire arrière réglable, qui comprend une mire arrière fixe avec une encoche en forme de V et une mire arrière rabattable vers le haut réglable. Le modèle М1А1 a reçu une vue arrière dioptrique simple et bon marché à fabriquer. Les mitraillettes Thompson pouvaient être utilisées avec des chargeurs de différentes capacités. Il s'agissait à la fois de magazines à boîte et à tambour. Les magasins à double rangée en forme de boîte avaient une capacité de 20 ou 30 cartouches et étaient attachés à l'arme à l'aide d'une sorte de saillie en forme de rail à l'arrière du magasin, avec laquelle ils étaient insérés à l'intérieur de la découpe en forme de T dans la détente garder. Les chargeurs à tambour contenaient 50 ou 100 cartouches et étaient fixés à la mitraillette dans la découpe du récepteur à l'aide de rainures transversales. Seuls les chargeurs de boîte pouvaient être attachés aux modèles M1 et M1A1.
Mitraillette Thompson M1928 avec chargeur à tambour de 100 cartouches
Cependant, cet échantillon n'était pas destiné à faire ses preuves sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, puisque le premier lot de ces armes, destinées à être testées au front, selon la légende, est arrivée sur les docks de New York le 11 novembre 1918. , le jour de la fin de la guerre. "Destroyer" avait un récepteur de section carrée fraisé, sur lequel il y avait une poignée d'armement de boulon sur le dessus, une poignée pistolet au lieu d'une crosse de fusil avec un cou caractéristique de l'arme de ces années, et une poignée de maintien avant sous le canon pour faciliter le contrôle de l'arme lors des tirs en rafale, un boîtier rond perforé qui recouvrait complètement le canon , remplacé dans les versions ultérieures par des nervures qui améliorent le refroidissement du canon, et la crosse ou tout autre type d'appui-épaule manquait. Le récepteur de chargeur était réalisé sous la forme d'une découpe transversale dans la partie inférieure avant du récepteur, ce qui permettait d'accepter à la fois des chargeurs en forme de boîte (20 tours) et des systèmes de tambour de Payne (50 tours).
La plupart des pièces de cette arme ont été produites sur des machines à couper le métal avec des tolérances minimales. Cette mitraillette a reçu la désignation М1919, devenant la première version du célèbre "Tommy Gun". Cette arme utilisait la même cartouche de pistolet 45 ACP. Les calibres expérimentaux de ce modèle étaient également 22LR, .32 ACP, .38 ACP et 9mmParabellum. Au total, quarante exemplaires ont été produits. Le M1919 se distinguait par une cadence de tir extrêmement élevée - environ 1 500 coups par minute. Le service de police de la ville de New York a commandé un petit lot de ces armes. L'arme n'est entrée dans la production de masse qu'en 1921. C'est dans cette version que le Thompson M1921 a reçu son aspect d'origine - un canon avec des nervures de refroidissement transversales à la base, une crosse en bois amovible, une poignée pistolet pour la conduite de tir et une poignée de maintien avant, un viseur à secteur avec une dioptrie entièrement conçu pour tir jusqu'à 600 yards (548 m). L'arme était alimentée par des cartouches de chargeurs à boîte d'une capacité de 20 ou 30 et des chargeurs à tambour d'une capacité de 50 ou 100 cartouches.
La mitraillette Thompson M1921 était proposée sur le marché des armes civiles. Cependant, son coût était très élevé - 200 $, tandis qu'une voiture de tourisme Ford coûtait environ 400 $, ce qui n'a pas contribué à de grosses ventes. Un certain nombre de Thompsons M1921 sont entrés dans le Corps des Marines des États-Unis et dans plusieurs services de police. Cette arme a été utilisée dans les conflits locaux de ces années-là en Amérique latine (les soi-disant « guerres de la banane »). L'expérience de combat a montré une très grande efficacité de cette mitraillette à courte portée. Mais les inconvénients sont également apparus, consistant en la masse excessive de l'arme, la faible efficacité de tir au-delà de 50 yards (45 m) et la capacité de pénétration relativement faible de la balle.
Thompson M1928A1 version anticipée, a une têtière au lieu d'une poignée avant comme le M1928, équipé d'un viseur dioptrique Lyman réglable
Mitraillette Thompson M1928A1 avec un chargeur à tambour d'une capacité de 50 cartouches, cette instance a un viseur dioptrique fixe en forme de L
En 1923, le prochain modèle de mitraillette Thompson a été développé sous la désignation M1923. Cette arme utilisait une cartouche .45 ACP plus puissante que .45 Remington-Thompson (.45 Thompson modèle 1923 long / 11,25x26) avec une vitesse de balle initiale de 430 m/s et une masse de 16 grammes. La mitraillette M1923 elle-même a reçu un canon allongé et la possibilité de monter une baïonnette, ainsi qu'une version séparée du bipied. Le M1923 a été créé en tant que concurrent du fusil automatique Browning 1918 (BrowningBar), mais les forces armées ont préféré une arme éprouvée chambrée pour une cartouche de fusil, sous-estimant toujours le rôle des mitraillettes dans un futur conflit militaire. Un fait notable est l'acquisition d'une partie assez importante du M1923 par l'organisation séparatiste Irish Republican Army, et l'utilisation de cette arme lors de la guerre d'indépendance irlandaise en 1919-1921, mais sans effet notable.
L'option suivante était le modèle 1927, doté d'un compensateur de frein de bouche. À l'avenir, des répliques de ce modèle ont été réalisées sous la forme de versions civiles et sportives. Le premier d'entre eux, le M1927A1, est un modèle à chargement automatique destiné au marché de l'armement civil, tirant à verrou fermé, produit de 1974 à 1999. Connu sous le nom de "Thompson Semi-automatic Carbine Model 1927A1". М1927A3 - une version à chargement automatique chambrée pour la cartouche 22LR de petit calibre 5,6 mm. М1927A5 est un modèle à chargement automatique chambré pour 45 ACP, dans la production duquel des pièces en alliage à base d'aluminium sont utilisées pour réduire le poids de l'arme. Ce modèle est équipé d'un canon court de 127 mm pour répondre à la réglementation américaine sur les pistolets.
En 1928, l'un des modèles les plus célèbres de la mitraillette Thompson est apparu - le M1928. Cette variante, également appelée modèle Navy, possède un canon avec des ailettes de refroidissement et un frein de bouche Cutts, deux modes de tir et une cadence de tir considérablement réduite. Des variantes ont été faites avec une poignée de maintien avant et avec une têtière horizontale en bois. Ce modèle a été utilisé pour la première fois dans les hostilités lors de l'opération punitive de l'US Navy au Nicaragua. Mitraillette Thompson ou "Tommy-gana" (Tommy-gun - de la mitraillette Thompson) en raison de sa puissance de feu élevée et de son efficacité de tir, de l'effet d'arrêt élevé des balles utilisées, de la fiabilité de fonctionnement, de la capacité de transporter des armes sans stock dans un boîtier assez compact, des ressources de service et de fabrication élevées, ainsi que la commodité, étaient très populaires auprès de la police et des gangsters, et grâce à sa réputation sur le marché des armes civiles.
Thompson M1928A1 avec un canon lisse sans ailettes de refroidissement et l'ensemble non réglable le plus simple, fabriqué pendant la Seconde Guerre mondiale
Les avantages ci-dessus se chevauchaient avec des inconvénients tels qu'un poids très important, un coût élevé et une consommation rapide de cartouches dans les premiers modèles. La société Auto-Ordnance a tenté d'empêcher les mitraillettes de tomber dans des groupes criminels en introduisant un contrôle de l'État sur la vente d'armes en 1928, mais en vain. "Tommy Ghans" est devenu fermement associé aux gangsters non seulement aux États-Unis, mais partout dans le monde. Les mitraillettes de Thompson ont été utilisées lors du massacre de la Saint-Valentin à Chicago le 14 février 1929, un massacre perpétré par des gangsters italiens du gang Al Capone contre des gangs irlandais rivaux de Bugs Moran, au cours desquels sept personnes ont été abattues. La presse à sensation pendant l'ère de la Prohibition aux États-Unis (années 1920-1930) a surnommé la mitraillette Thompson « Great Helper for Business Prosperity », « The Devil's Death Machine » et « Chicago Typewriter » (pour le son caractéristique lors du tournage).
La Thompson M1928 a été la première mitraillette Thompson à être reconnue par l'armée. Ces armes ont été utilisées par l'US Navy et le Marine Corps, et au début de la Seconde Guerre mondiale, Auto-Ordnance a reçu d'importants contrats des gouvernements français et britannique. En 1928, le commandement du Corps des Marines des États-Unis, qui participa à l'intervention au Nicaragua, acheta plusieurs milliers de mitraillettes Thompson M1928 modifiées pour renforcer ses unités. Cependant, l'utilisation des mitraillettes Thompson dans l'armée était encore limitée, dans les années 1921-1939. seulement environ 20 000 pièces ont été fabriquées et les contrats d'exportation sont devenus la partie principale de cette production.
Après le meurtre très médiatisé de quatre policiers dans une gare du Kansas par des gangsters du gang Vernon Miller en 1933, les mitraillettes Thompson ont été adoptées par le FBI comme un moyen de contrer les groupes criminels organisés bien armés. Les mitraillettes Thompson n'ont été adoptées par l'armée américaine qu'en 1938. C'était déjà une version légèrement modifiée. La mitraillette Thompson M1928A1 n'est équipée que d'une têtière horizontale au lieu d'une poignée de maintien avant, sinon elle correspondait au modèle 1928. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'utilisation de véhicules blindés et d'infanterie motorisée sur le champ de bataille s'est rapidement accrue, ce qui a nécessité d'équiper les équipages des véhicules de combat d'armes automatiques compactes et relativement légères.
Les marins de la flotte du Nord avec des mitraillettes Thompson M1928A1 fournies en prêt-bail
Une telle arme était également nécessaire pour l'infanterie ordinaire, car longue et ne se distinguait pas par la maniabilité des fusils à chargeur à verrou coulissant et des fusils à chargement automatique utilisant de puissantes cartouches de fusil qui donnaient un fort recul ne répondaient pas aux exigences de l'époque pour le fantassin armes légères personnelles pendant longtemps. Une arme maniable était nécessaire, capable de créer une forte densité de tir à courte distance, pratique pour mener des combats non seulement dans les forêts et les tranchées, mais également dans les espaces restreints des bâtiments de la ville. De telles armes aux États-Unis étaient les mitraillettes Thompson. La mitraillette Thompson M1928A1 est entrée en production de masse avant l'attaque de Pearl Harbor, lorsque la production du M1928 a pris fin. Au début de la Seconde Guerre mondiale, ces armes pour l'armée américaine étaient fournies par seulement deux usines. En plus d'Auto-Ordnance Corp., Savage Arms Corp. a rejoint la production en série de mitraillettes Thompson pendant la guerre. Cependant, cette arme se distinguait par sa faible aptitude à la fabrication compte tenu de la nécessité de traiter toutes les pièces sur des équipements de coupe des métaux, ce qui ne permettait pas d'augmenter le volume de production en série.
En plus du 1928А1, des versions simplifiées de ce modèle ont été adoptées aux États-Unis - ce sont les mitraillettes М1 et М1А1. La mitraillette Thompson M1 a été créée dans le but de réduire les coûts de production et d'augmenter son rythme en temps de guerre. La production en série du M1 a été lancée en 1943. La mitraillette Thompson M1 a reçu un système d'automatisation simple avec une culasse libre, une simple mire arrière non réglable au lieu d'une réglable, une têtière en bois de type fusil, une poignée de chargement sur le côté droit du récepteur, un canon sans compensateur de frein de bouche et ailettes de refroidissement. Pour simplifier la production, certaines pièces ont été fabriquées par forgeage avec un traitement ultérieur sur des machines à découper les métaux.
La mitraillette M1 était alimentée en cartouches uniquement à partir de chargeurs à boîte d'une capacité de 20 ou 30 cartouches. Le récepteur de magasin ne permettait de monter que des magasins de boîte, car les magasins à tambour se sont avérés inutilement lourds, encombrants et peu pratiques à utiliser. Les mitraillettes Thompson M1 et M1A1 étaient très populaires parmi les fantassins et les rangers, les marines, les parachutistes et les éclaireurs. Avec la simplification de la conception et une certaine augmentation de la fabricabilité de la production, les Thompson ont réussi à porter le nombre total d'exemplaires fabriqués à 90 000 pièces par mois. La mitraillette Thompson M1A1, dont la production a commencé en 1943, a reçu un percuteur fixé dans le miroir de l'obturateur et des viseurs simples avec une dioptrie non réglable, conçus pour tirer jusqu'à 100 mètres (91,4 mètres).
Sortie Thompson M1 1942, avec un chargeur boîte d'une capacité de 30 coups, un viseur dioptrique en L non réglable, un canon sans ailettes de refroidissement et un compensateur, une crosse fixe avec une vis transversale à la base, un boulon de culasse sur le côté droit du récepteur
Dioptrie fixe en forme de L complète Thompson M1, protégée contre les chocs latéraux par des plaques estampées
En 1940-1944. 1387134 mitraillettes Thompson de tous les modèles ont été produites : 562511 pcs. - М1928А1; 285480 pièces - M1 ; 539143 pièces - М1А1. Parmi ceux-ci, Auto-Ordnance Corp. fabriqué 847991 Thompsons, et Savage Arms Corp. - 539143. Mais les modèles simplifiés M1 et M1A1, malgré toutes les simplifications de conception et de production, restaient trop chers et peu avancés technologiquement pour les armes militaires, surtout en temps de guerre. De plus, les M1 et M1A1 présentaient les mêmes principaux inconvénients que les modèles précédents - un poids total excessif, ainsi qu'une faible portée de visée ainsi qu'une trajectoire de balle très inclinée. En conséquence, les mitraillettes Thompson ne sont jamais devenues le pilier des armes automatiques dans l'armée américaine, où des mitraillettes telles que les M3, M3A1, Reising M50 et Reising M55 ont été utilisées avec elles.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Thompson ont été utilisés non seulement par les Américains et leur allié - la Grande-Bretagne, un certain nombre de ces mitraillettes ont été fournies à l'URSS dans le cadre du programme de prêt-bail, notamment en tant qu'équipement supplémentaire pour divers équipements militaires, pour exemple, les chars et les avions... Mais, malgré tous ses avantages, cette arme n'est pas devenue très populaire dans l'Armée rouge, la raison en est le poids trop important, notamment avec un chargeur à tambour équipé, ainsi que l'utilisation d'une cartouche américaine qui n'était pas en service. . Les munitions envoyées de l'étranger n'étaient tout simplement pas suffisantes. Il convient de noter que la cartouche .45 ACP est nettement supérieure au 7.62x25 TT domestique en termes d'effet d'arrêt de la balle, ce qui est extrêmement important en combat rapproché.
En termes de pénétration, la cartouche américaine est bien sûr inférieure à la cartouche domestique, mais pas du tout autant que certains mythes le décrivent. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les mitraillettes Thompson sont restées longtemps dans l'armée américaine. Les Thompson ont été utilisés pendant la guerre de Corée et la guerre du Vietnam. Certaines unités de l'armée sud-vietnamienne et la police militaire étaient armées de mitraillettes Thompson. Les Thompson ont été utilisés à la fois par des unités de l'armée américaine et par des groupes de reconnaissance et de sabotage. Au FBI, les Thompson ont été utilisés jusqu'en 1976, date à laquelle ces armes ont été jugées obsolètes et retirées du service. Tommy-ghana est resté dans des services de police séparés jusqu'aux années 1980. Cependant, avec son âge très avancé et toutes ses lacunes, les mitraillettes Thompson continuent d'être utilisées sporadiquement dans divers points chauds.