Manuel d'escrime à l'épée. Escrime à épée longue Procédure pas à pas

Académie européenne des arts martiaux médiévaux.

Ce cycle d'enseignement est basé sur une étude de trois ans de manuscrits d'escrime de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance.

Divisez le corps en quadrants avec une intersection au niveau de la taille. Cela crée quatre cibles principales : haut, bas, gauche et droite. Le principe des quatre guides s'applique à tous les domaines. Il y a quatre défenses principales, quatre attaques principales et quatre contre-attaques principales (puisqu'il y a quatre cibles).

Sur la figure, nous voyons une image du corps entier, divisé en cibles. Chaque partie est un quadrant : Haut, Bas, Droite et Gauche. La circonférence autour du corps est un cercle de protection qui ne doit pas être dépassé. Les quadrants peuvent être réalisés par deux méthodes principales : le piquage et le découpage.

Jeu de jambes

1 : Sous-étape et réussite

Pas de côté - mouvement avec le pied le plus proche de la direction du mouvement. Par exemple : si vous avancez, bougez d'abord votre jambe avant, si vous reculez, bougez d'abord votre jambe arrière.

Un pas de dépassement consiste à passer un pied devant l'autre, changeant ainsi la jambe avant.

2: saccades et fentes

Tous les manuels disent la même chose : lorsque vous attaquez depuis la gauche, faites un pas avec votre pied gauche, et lorsque vous attaquez depuis la droite, faites un pas avec votre pied droit. À première vue, c'est trop simple. Cette règle simple s'applique à toutes les positions, quelle que soit la jambe devant. Il y a deux points dans ce tutoriel :

1. Évitez à tout prix de croiser votre jambe de force

2. Ne tournez jamais le dos à votre adversaire

Répétons la règle de manière plus simplifiée : lorsque vous marchez à gauche, marchez avec votre pied gauche, peu importe qu'il soit devant ou non. Lorsque vous marchez à droite, marchez avec votre pied droit, que ce soit devant ou non.

Si votre pied arrière dépasse votre pied avant dans un pas de marche, vous faites un arraché.

Si vous poussez vers l'avant avec votre pied avant, vous effectuez une fente.

Existe quatre supports principaux: Charrue, Taureau, Fou et Toit

La charrue est souvent confondue avec la dent médiane (voir ci-dessous). Il s'agit d'une position de base en garde avec l'un ou l'autre pied devant. La main à la garde est légèrement sur le côté du genou de tête, la lame est dirigée droit devant, la pointe est au niveau du menton de l'adversaire. La brosse sur le pommeau est légèrement sur le côté et devant la cuisse principale. Comme pour les autres épées, le "mur" doit être présenté de l'extérieur. L'épée continue ce mur.

La charrue peut également être tordue en tenant l'épée devant la hanche tendue. Il s'agit d'un guichet fermé. Il permet de se rapprocher de l'ennemi, tout en gardant le contrôle de la lame.

Fenêtre de Liberi ou taureau de Süter. Le taureau est également connu sous le nom de position à deux cornes. Chez le Taureau Droit, la main au garde est élevée au niveau de l'oreille à droite (pour un droitier). Le poignet est à l'arrière du pommeau, les poignets sont croisés. Pied gauche devant. Le fer de lance est devant et menace le plus haut niveau adverse.

Dans le taureau gauche, la position est inversée et la prise est libre. Voir aussi Mayer, page 6

L'imbécile est la position libre avant. Dans cette position, le bras avant est étendu vers l'avant dans une prise libre. La lame est tenue devant et légèrement vers le bas. N'importe quelle jambe devant.

Le toit est un haut pilier, un point au-dessus de votre tête. C'est la seule position de base dans laquelle la pointe de la lame n'est pas dirigée vers l'adversaire, et est donc la seule position non utilisée dans la méthode du mur. Elle, comme un taureau, est une position de gaucher et est bonne pour démarrer tous les coups de l'épaule, ainsi qu'un zwerchhau, ou une attaque de rupture.

Le premier principe d'attaque : Une injection/ Fer de lance

La poussée est le principe suivant le Wrath Sharp, ou Zornort. La poussée est le premier principe de l'attaque. Coup direct.

Il existe quatre principes d'attaque :

* Verticale,

* Diagonale,

* horizontale

* Direct, qui sous-tend les quatre principes d'attaque.

Raging Blade est la première attaque principale. Tous les autres sont des coups tranchants (haut, bas, en colère et croisés), qui sont traités dans la partie 2 de la critique.

Les jabs de base doivent être pratiqués à partir des trois piquets de base (sauf le toit).

* les jabs peuvent être d'un simple pas - lancer vers l'avant depuis la jambe d'attaque - fente.

* les jabs peuvent également être exécutés avec un pas de passage - passer en avant de la jambe arrière - lancer.

Entraînez-vous jusqu'à ce que vous puissiez toucher une cible de la taille d'un bouclier ou d'une main dans un gantelet.

Fiore dei Liberi (1410)

Pointe longue : à partir d'une charrue ou d'un râtelier fermé, tendez les bras et basculez.

Le Langer Ort est un long point. Commencez toute poussée de la charrue en levant vos bras jusqu'à un point long, où le "point" est compris comme l'acte de viser. Vous devez viser votre cible pour la frapper avec une poussée.

Hans Talhoffer (1467)

Lancer de charrue : pointe longue et pas en avant.

Hans Talhoffer (1467)

Une poussée d'un taureau fermé, ou d'un point fermé vers le bas et vers l'avant s'appelle un coup de swing. Les bras se dérouleront au fur et à mesure que vous vous étirez. Cette attaque est la plus efficace sur la passe ou le lancer (voir Talkhoffer, feuille 2)

Zornort - Fer de lance courroucé

Le fer de lance courroucé est une poussée dans le niveau supérieur d'une prise libre (voir Talhoffer, feuille 3)

Taille

* Une poussée en contre-dépouille est une poussée qui est destinée à être une contre-dépouille avec n'importe quelle lame, mais se termine par une pointe acérée.

* L'inconvénient de la contre-dépouille est le dribble de la lame sur l'adversaire tout en tirant rapidement la lame vers l'arrière.

Les contre-dépouilles peuvent commencer par une poussée ou un soufflage et peuvent être appliquées au retour d'une fente excessive lorsque la lame est suffisamment proche pour entrer en contact. La sous-dépouille est un moyen de frapper soit pendant la poussée, soit pendant le retrait de la lame.

Hans Talhoffer (1467)

Déplacement du bord courroucé. Placer la pointe/lame sur le côté par décalage (Talhoffer, feuille 3)

Les défenses les plus simples sont des blocs qui font sortir le fer de lance menaçant de la ligne. Ils sont également connus sous le nom de déplacement (Absetzen). Bien fait, ils ouvrent la possibilité de riposte.

Les principales défenses de la charrue sont de simples "portes de fer", où la pointe est soit levée, soit abaissée, et le coup ennemi est repoussé sur le côté.

Les principales défenses du Fou sont les décalages, qui peuvent se plier vers le haut ou vers le bas lors d'un mouvement latéral.

Les défenses principales de High Stances, Suspended Point et Bull sont de simples blocs dans n'importe quelle direction, pointés vers le bas, déplaçant l'impact.

Les défenses de base doivent être apprises à partir de toutes les positions de base. L'exercice consiste à déplacer une simple poussée de parade de toutes les positions. Essayez de changer votre jeu de jambes, d'abord en reculant sur la parade, puis sur le côté, puis en avant. Vérifiez la position face à face avec votre adversaire après tous les mouvements de jambes possibles.

Image des zones touchées du Flos Duellatorum de De Liberi. Notez que l'épée pointant vers le haut et vers le bas est dirigée vers le cou. Il montre la poussée principale de la charrue. Les épées diagonales se rejoignent à la ceinture et visent les quatre cibles évoquées dans l'introduction. Les deux épées croisées visent les cibles supérieures.

Feuillet du traité Fillipo Vadi, 1485. Ici, nous voyons une représentation similaire de quatre cibles. Notez que les lames croisées pointent maintenant vers le cou, qui est décrit comme la cible optimale (voir les Frappes de Meyer et le chapitre 1 pour en savoir plus sur les cibles).

Découplage

Le matériel graphique sur le sujet, appliqué à l'épée longue, est essentiellement non. Le désengagement est plus implicite qu'il ne l'est réellement.

Le désengagement de l'épée de l'adversaire est l'un des principes centraux de l'escrime et est considéré comme tel dans le fechtbucher. Le principe du découplage est d'empêcher votre adversaire de trouver votre lame lorsqu'il essaie de le faire.

La difficulté avec une longue épée réside dans sa masse. Même une épée affûtée pèse environ 1,5 kg de plus et donc plus inerte qu'une épée ou une rapière.

* D'une part, cela signifie que le taux de relâchement sera limité par la masse et la force du poignet.

* D'un autre côté, non seulement un objet en mouvement a tendance à maintenir le mouvement. L'inertie supplémentaire rend plus difficile l'arrêt du mouvement.

C'est le principe du slap, où vous aidez la lame de l'adversaire à se déplacer déjà de manière autonome en la frappant à la fin du découplage. Bien sûr, si votre adversaire s'y attend, les choses peuvent se retourner contre vous, puisque votre gifle a aussi son élan. Ceci est illustré ci-dessous en découplage double et multiple.

Découplage simple

Étendez votre point et pointez-le vers la cible. Lorsque la lame de l'ennemi commence à déplacer la vôtre, désengagez-vous de la lame de l'ennemi, en maintenant votre force sous et autour de sa lame. Vous pouvez aider sa lame en tournant et en la giflant et soit contrôler sa lame lors de l'impact, soit viser un endroit différent.

Applicable dans toutes les positions et gardes avec une pointe pointée vers l'avant.

L'exercice de l'élève consiste à pratiquer des jabs et des dégagements avec un simple déplacement. Les élèves devraient essayer de se frapper avec des coups, continuer avec le déplacement et introduire une nouvelle action en guise de continuation. Lorsqu'un élève montre un point long et qu'un autre élève se déplace pour se déplacer, nous devons encourager le désengagement et le reciblage vers le point long avant de pousser vers la deuxième cible.

Embrayages doubles et multiples

Ils consistent à esquiver à plusieurs reprises la lame de l'ennemi avec un reciblage rapide, en se contractant d'un côté à l'autre du bord ennemi.

La visée rapide, le désengagement, le reciblage (et peut-être encore) est la chose principale dans l'attaque. Conduit à des variations de changement de position, de changement de cible et de réorientation de la lame.

Lorsque vous vous désengagez et faites un cercle de fessée, votre adversaire peut reculer pour se déloger, voire se désengager à son tour. Les déclenchements multiples incluent la re-détection, les feintes, le déclenchement et le reciblage.

Mouvements circulaires.

Les mouvements circulaires sont souvent utilisés. Imaginez un cône s'étendant de votre pommeau vers l'avant. C'est le cercle d'attaque à partir duquel vous pouvez aller à n'importe quel point.

Le découplage circulaire est le mouvement circulaire de la pointe au-dessus et/ou en dessous de la pointe de l'adversaire. En termes généraux, cela conduit à un coup d'un cercle ou à un coup d'un niveau similaire. (voir ci-dessous pour une présentation des attaques circulaires et de la mise en correspondance des couches).

La correspondance de niveau résulte souvent d'un mouvement circulaire de haut en bas ou de bas et sous le bord de l'adversaire. A partir de différents tirs, désengagez et continuez la courbe jusqu'à ce que vous soyez parallèle à la lame ennemie. Lorsque l'angle est bon, hachez.

Faire correspondre le niveau conduit souvent directement à un nouveau passage à niveau et à un rebond des pointes, vous permettant de modifier l'angle d'attaque, brisant ainsi la défense de la lame. C'est ce qu'on appelle le Pass Through, ou Durchwechselen. Voir Zuther, page 15 pour une description du coup qui correspond lors du changement de niveau de Fool ou Dangling Point.

Vous êtes-vous déjà demandé comment combattre avec des épées ? Certains ne croient pas que l'escrime soit encore vivante. Mais ce n'était pas là. Les règles se sont beaucoup compliquées, des équipements électriques sont apparus et des écoles d'escrime ont été ouvertes dans le monde entier. C'est un sport olympique passionnant qui combine des siècles de tradition avec une technologie de pointe. Heureusement, l'époque des duels à l'épée appartient au passé, vous pouvez donc profiter de l'escrime sans risquer votre vie et votre santé.

Pas

Recueillez les informations dont vous avez besoin avant de commencer

Décidez de ce que vous voulez apprendre à faire de l'escrime. Pour concourir ou par intérêt pour l'histoire ? Ce sont toutes des raisons valables, et chacune implique un style différent d'escrime et d'entraînement. L'escrime est un art ancien avec ses propres traditions et sa propre culture, vous pouvez donc apprendre beaucoup de choses intéressantes par vous-même en commençant à pratiquer ce sport. L'escrime est un excellent moyen de développer vos capacités mentales et physiques et de devenir discipliné. De plus, c'est un excellent type d'entraînement pour ceux qui pratiquent l'escrime en amateur !

1. Apprenez différents types de clôtures. L'escrime a une forte tradition ; il existe des écoles différentes les unes des autres avec des styles et des tendances différents. Les écoles d'escrime italienne, espagnole et française, qui ont commencé leur histoire il y a des centaines d'années, sont dominantes dans le monde entier. La différence entre eux est relativement petite, ils diffèrent principalement par le type d'arme. Cependant, avant de commencer à étudier, vous devez maîtriser les connaissances de base.

   • Le premier livre sur l'escrime, A Treatise on Weapons, a été écrit par l'Espagnol Diego de Valera entre 1458 et 1471.
   • Vous apprendrez de nombreuses histoires intéressantes sur l'escrime, qui, peut-être, vous inciteront encore plus à prendre l'épée.

2. Trouvez un club ou une école d'escrime près de chez vous. La prochaine étape pour vous est de rechercher une école quelque part plus près. Vous constaterez peut-être qu'il existe en réalité beaucoup plus de possibilités que vous ne l'auriez imaginé, alors faites vos recherches dans toutes les écoles de votre région. Vous devez tenir compte des critères suivants lors du choix d'une école :

   • Le club est-il en phase avec vos objectifs ? Si vous voulez participer à des tournois ou même aux Jeux olympiques, vous avez besoin d'un club qui a l'esprit de compétition. Si vous voulez juste vous détendre et vous amuser, alors vous avez besoin d'un club plus calme.
   • Le club garantit-il votre sécurité ? Les escrimeurs sont-ils autorisés à utiliser leurs lames lorsqu'ils ne portent pas de masques ? Si de telles règles dangereuses sont autorisées, supprimez ce club de votre liste.
   • Est-il facile de se rendre au club ? Bien que cela ne soit pas directement lié à l'escrime, vous devez tenir compte du fait que vous devrez régulièrement vous rendre au club et revenir.
   • Connaissez-vous un épéiste ? Découvrez où il travaille et ce qu'il pense de l'endroit.
   • Le club propose-t-il des niveaux d'escrime débutant, intermédiaire et avancé ? C'est bien de travailler avec des gens de votre niveau au début. Une bonne réputation pour le club est sa stabilité et sa longue expérience de travail.
   • Y a-t-il suffisamment de coachs pour des cours particuliers réguliers ? Les cours particuliers avec un entraîneur sont très utiles pour les escrimeurs débutants et intermédiaires.
   • Vous apprennent-ils à tirer avec l'arme de votre choix ? De nombreuses écoles et clubs enseignent un ou deux types d'escrime. Par conséquent, avant de rejoindre un club, vérifiez s'ils ont une espèce qui vous intéresse.

3. Choisis ton arme. Une fois que vous avez le choix, concentrez-vous sur une arme que vous aimez. Votre entraîneur vous proposera très probablement un choix de fleuret, d'épée ou de sabre, ou vous donnera tout de suite une rapière. De nombreux maîtres d'armes et entraîneurs pensent qu'il est nécessaire de se familiariser avec l'arme dans cet ordre: fleuret - épée - sabre. Certains entraîneurs commencent avec une épée ou un sabre. (en fait, cela se pratique davantage dans les gymnases, car il faut y apprendre rapidement à manier tous les types d'armes).

   • Quelqu'un préfère toujours commencer par la rapière, car avec elle, vous pouvez élaborer la bonne technique, puis passer à l'épée et au sabre.
   • D'autre part, vous pouvez pratiquer des techniques avec une épée. En fin de compte, c'est à vous de décider.

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Mais la connaissance d'une théorie ne suffit pas. À tout moment, vous devez également savoir utiliser n'importe quelle épée. Alors parlons-en combat à l'épée... De quel genre de science s'agit-il et comment est-elle née.

Probablement les premiers pas technique d'escrime fait en même temps que les premiers pas de l'humanité, quand l'homme primitif a deviné, ou il était intuitif, de substituer la massue de son ennemi sous le coup, de l'arrêter ou de l'écarter.

Le temps passait. L'esprit d'une personne a grandi, la capacité de tuer les siens et le désir de survivre pour soi-même ont également grandi.

Rome antique. L'armée et les tactiques les plus parfaites à l'époque. Mais escrime à l'épée en tant que tel, non. Toute la technique se réduit à des coups brefs de derrière un bouclier ou à une poussée. Mais il y a des gladiateurs - des esclaves qui meurent pour le plaisir des citoyens de Rome. Combattant avec divers adversaires et bêtes prédatrices, des gladiateurs affûtés technique d'escrime... Oui déjà escrime à l'épée... Car sa longévité en dépendait. C'est cette expérience et ces techniques que les légionnaires ont adoptées au fil du temps, se heurtant aux « barbares ». Et les « barbares » eux-mêmes étaient de bons professeurs.

"Barbares" d'Europe. L'ère de la migration des peuples mélangeait les tribus de ces terres comme une vinaigrette. Les affrontements constants et séculaires de différentes tribus et peuples ont enrichi l'expérience de l'utilisation des armes. Mais technique d'escrimeétait le plus simple (mais non moins efficace) - des coups puissants, dont le but principal était de percer ou de démolir les défenses de l'ennemi et de percer son armure.

Âge des Vikings. L'ère de l'épée viking, ou plutôt de l'épée carolingienne. L'armure est améliorée, les armes sont améliorées. Il est trop tôt pour en parler escrime haute épée mais les premiers pas technique d'escrime au sens moderne, elle l'a fait à cette époque. L'agitation des peuples scandinaves et slaves, les poussant à voyager jusqu'au bout du monde, les a amenés à la fois à Byzance et en Asie. Et il y a le sien technique d'escrime, leurs traditions et leurs techniques. Si vous voulez survivre, maîtrisez, enseignez et apprenez. Jusqu'à récemment, même les scientifiques considéraient l'épée carolingienne comme une lame purement coupante. Mais cette épée n'est pas faible même dans les coups de poussée. Oui, la plupart des épées carolingiennes ont un bord arrondi. Mais! Un coup de poing dans une cotte de mailles avec une telle pointe est terrible. Il n'y aura pas de blessure profonde, mais la cotte de mailles et même la coquille écailleuse de la lame "passeront", et la contusion et l'hémorragie interne sont certainement garanties. De plus, certaines armures, à savoir les armures souples, un tel orteil perce mieux qu'un orteil pointu. Mais les injections sont encore très rarement utilisées, la technique principale est la coupe. Et le rouf est puissant, avec un bon rythme et plusieurs reprises. Une série, juste une pluie de coups. Et même si le premier, et même le quatrième, coup n'a pas vaincu l'ennemi - ils ne sont pas inutiles - votre ennemi recule, il a perdu le rythme, chancelant. Son casque était usé, voire complètement renversé, le bouclier était transpercé, renversé sur le côté, l'ennemi lui-même était fatigué, il était choqué et même légèrement blessé... Et le guerrier de l'époque ne manquait pas une telle chance.

Les Vikings sont d'habiles guerriers éprouvés dans de nombreuses batailles, capables de se battre seuls, en formation serrée et en petit groupe, ils ne faisaient pas de distinction entre la possession de toutes les armes, et parfois même des poings, résumant cette compétence en un mot - idrott. Et l'épée n'était que l'un des.

Moyen Âge. L'ère de la chevalerie, l'ère de l'épée noble. Techniques d'escrime à l'épée n'a pratiquement pas changé. Un peu plus souvent au combat, ils utilisent le réticule de l'épée, le pommeau. Avec un changement de lame (purement perçant, des épées perçantes apparaissent), des poignées avec la seconde main sur la lame sont utilisées pour renforcer et précision de la poussée. Mais la technique de base est toujours la même - de puissants coups de balayage. Mais les soldats de la milice, qui n'avaient pas une armure décente, ont été obligés d'esquiver ou d'améliorer technique d'escrime à l'épée... Et il y avait un autre "chemin de l'épée". Les citadins, artisans des cités médiévales, qui ont le droit de porter des armes, ont également étudié et perfectionné techniques d'escrime... L'absence de blindage oblige à améliorer la protection de la lame et la mobilité, la manœuvre. Si le vainqueur d'un duel chevaleresque était souvent déterminé par la qualité de l'armure et l'entraînement physique du guerrier, alors le résultat du duel entre les habitants découlait de l'habileté des adversaires. Et les adversaires de cette catégorie d'épéistes étaient souvent des voleurs qui ne dédaignaient pas les sales tours. Histoire de TOUS les vieux écoles d'escrime remonte aux classes moyennes de cette Histoire. Contrairement aux chevaliers qui pratiquent avec leur propre espèce et en un seul système de clôture, les citadins ont adopté des techniques dans la mesure du possible - des lutteurs et des personnes âgées - des vétérans aux artistes de cirque exécutant des tours et des danses avec des épées. Toute l'histoire du Moyen Âge est née écoles d'escrime, dans lequel n'importe qui, avec suffisamment de courage et de cohérence, pourrait acquérir des connaissances dans l'art de tuer son propre espèce. Beaucoup d'entre eux ont formé des corporations ou des guildes. Et le plus célèbre d'entre eux était la société " Communauté de Saint Marc". La confrontation et la rivalité entre guildes n'ont fait qu'augmenter les exigences de maîtrise professeurs d'escrime... Les premiers apparaissent traités d'escrime... Le plus célèbre qui a survécu à ce jour est Code Hans Talhoffer... Ce fechtbuch a influencé de nombreuses écoles, à la fois modernes et les années suivantes.

Dans ces années, l'épée longue domine le champ de bataille. Dans la technique d'escrime, en plus des coups de hachage et des piqûres classiques, il existe de nombreux coups avec les arcs du réticule, le pommeau, les contre-dépouilles des coudes des genoux sont utilisés. Voici ce qu'un grand épéiste a dit à propos de l'escrime médiévale. Héribert Seitz: « Tout ce qui promettait le succès a été appliqué sans aucune exception…. De ce point de vue, l'art de l'escrime était sans règles - cruel et primitif". Il est tout à fait naturel que la technique de l'escrime à l'épée ait servi à gagner le combat de quelque manière que ce soit. Épéiste Hans Sachs(1494 - 1576) a dit "... sectionner les jambes, poignarder dans l'aine ou le visage, sectionner un bras et sectionner des doigts. Si la punition pour avoir perdu était une blessure grave ou la mort, alors bien sûr, vous gagnerez à tout prix».

Au Moyen Âge, il y avait deux styles différents à la fois. escrime à l'épée- Italien et allemand, ou plutôt allemand. C'est par l'escrime allemande que la plupart des livres d'escrime... XVe siècle. En Allemagne, la population des villes libres s'épanouit, devenant un gros problème pour la chevalerie. Et donc, les citadins maîtrisaient involontairement l'art d'abattre leur frère en Christ, afin de préserver leur bien de leur vie. Heureusement, l'empereur a eu le privilège de porter une épée. Le port d'une épée n'était pas seulement un moyen important de démontrer un statut plus élevé, mais aussi une demande de respect personnel, et à l'occasion et d'une certaine manière, ce respect et cette exigence même. Tout cela s'est traduit par une demande accrue de professeurs d'escrime... C'est pourquoi dans l'Allemagne médiévale, l'art de l'épée connaît un nouvel apogée. Et seule une guerre de trente ans, qui ravagea les terres allemandes, entraîna le déclin l'escrime.

À ce moment-là, l'épée repousse progressivement l'épée. Nouvelle techniques d'escrime de nouvelles armes viennent d'Italie et d'Espagne. Et seulement beaucoup plus tard dans les législateurs escrime quitte la France.

Le style de combat italien est diversifié et puissant, ils utilisent TOUTES les capacités des deux mains et de tout le corps, l'épée avec un daga ou un bouclier d'escrime. Dans un sens, la technologie italienne ne reconnaît pas du tout la défense lame contre lame. Non, une protection est nécessaire. MAIS - ne rencontrez pas la lame de l'ennemi avec votre lame, mais sa main, son poignet. Mieux encore, les yeux. Plus de technique de collage italienne style d'escrimeétait très efficace au combat. Mais l'Europe l'a reconnu précisément comme une technique « unique », une technique de duel. Et ces duels ont eu lieu abondent.

Un peu plus tôt, la technique de combat à l'épée qui est apparue (à cette époque s'appelait allemande) était basée sur des frappes tranchantes. Cette technique était assez bonne dans une contre plusieurs situations. Et le plus jeune, le style français, exigeait la solution de toutes les tâches de combat avec UNE lame et manœuvre avec le corps. " Dritto Scualembratto "- obliquement dans la clavicule droite et, dans le prolongement de l'attaque, une fente brusque sous le bras. La longue lame interfère avec la courte, par conséquent, le poignard doit être plus bas que l'épée, en le sautant vers l'avant d'un tiers du mouvement».

Mais les maîtres les plus éminents écoles d'escrime maîtriser la technique du combat avec une épée à deux mains, une lance et une hallebarde. Et pas parce que l'épée était vénérée pour la "ville", la lame de duel, non - chaque bataille a sa propre arme. Par example, Gérard Thibault d'Anver parier sur le déménagement. Les mouvements les plus difficiles en cercle avec une réduction de la distance le long du rayon et de la corde. Thibault lui-même était un maître d'espagnol techniques d'escrime, mais en créant une nouvelle tradition qui a développé l'ancienne école espagnole, a promu le style français. Mais jusqu'au 16ème siècle en tant que tel écoles d'escrime en France ne l'était pas. Les premières écoles françaises ont été ouvertes par des Italiens. Par exemple, Sylvie - qui a enseigné sous Charles IX et est devenue célèbre pour avoir enseigné au duc d'Anjou, devenu le roi Henri III. Au début du siècle, les mentors en escrime il y avait généralement des mercenaires allemands au service des rois de France. Et sûrement parmi eux il y avait aussi des membres " Confrérie de Saint Marc". O grand et sanglant XVIe siècle ! Lorsque les duels sont interdits, la France est submergée par la frénésie des duels d'honneur. C'est un siècle qui a coûté au pays 40 000 morts, 40 000 nobles tués en duels. C'est un âge où la dignité et la beauté d'une dame s'évaluaient au nombre de combats, et donc de morts, pour elle.

Il est intéressant qu'en Espagne - la patrie systèmes de clôture, s'est éloigné des techniques de combat pratiques. Lorsqu'en France, et dans le reste de l'Europe, ils se sont rendu compte que plus simple, plus parfait, les Espagnols faisaient de escrime sciences secrètes. Où en dehors de lui-même clôture pratique des connaissances en géométrie, philosophie et philosophie naturelle étaient requises, où les principes aristotéliciens étaient les principaux, et le résultat fut la conclusion qu'une étude parfaite de la théorie conduirait certainement à la victoire, indépendamment des défauts physiques. C'est étrange qu'avec un tel artificiel règles d'escrime aux XVIe et XVIIe siècles, les Espagnols étaient réputés comme de dangereux duellistes. Il ne fait aucun doute que longtemps escrime, bien que des techniques pas tout à fait parfaites, donne ses résultats.

Quelque part dans les années 1560 - 1570 en France, son propre style d'escrime... Différent de l'italien. En 1635 Jean Baptiste le Persche du Coudray(un élève du célèbre Pater) publie le traité " L'escrime ou la manipulation d'une rapière avec une pointe". Lors du rattachement de Strasbourg à la France, la plus grande école d'escrime « Frères de saint Marc". Naturellement, les Français ont pleinement profité de l'expérience et des maîtres de cette académie. Apprendre des expériences de différentes écoles et styles, "nettoyage" technique d'escrime, le style français a envahi toute l'Europe. De nombreuses années d'expérience et la continuité des maîtres n'ont servi qu'au bien technique d'escrime... Cela a été un progrès constant et continu. Où la perfection de l'art de la mortification passait par le rejet des méthodes imparfaites. Les maîtres ont essayé de remporter la victoire avec précision, et non avec variété ou vanité. Et ces principes sont toujours soutenus aujourd'hui. Le cristal de cette expérience était le livre d'un officier de marine le ciera girard sorti en 1730. Ce tome compare l'école française avec l'italienne, l'espagnole et l'allemande. Écrit par un officier, pas un théoricien, le livre est plein de vraie escrime et décrit la technique de l'épée contre d'autres armes - épée large, pique. Ce travail combine des techniques pour des escarmouches de rue décontractées avec toutes sortes de techniques de duel "nobles" et perfectionnées. L'épée était considérée précisément comme une arme française, et donc escrime à l'épée dans tous les pays, il était enseigné par des maîtres français.

Tout au long du XVIIIe siècle, les maîtres-lames se perfectionnent technique d'escrime à l'épée... Toutes les améliorations apportées à escrime transféré à d'autres armes. Ainsi est né escrime moderne- précis, simple, mais efficace, sans feintes ni mouvements inutiles. Nombreux travaux de clôture, dans lequel non seulement les techniques d'épée sont souvent considérées.

Mais même ces œuvres n'étaient pas les dernières dans la description techniques d'escrime... Par exemple - Château d'Edgerton... Qui a vécu au tournant des XIX - XX siècles est considéré comme un parent " escrime historique". Spécialiste des armes médiévales et des traités antiques, il est venu à l'escrime par ses loisirs. Capitaine Alfred Hutton(1839 - 1910) servi dans le régiment de dragons. Mais en plus des cours obligatoires épée escrime et la maîtrise "de service" du sabre dès sa jeunesse, il maîtrisait la technique des vétérans. La technique qu'il étudia était considérée comme le successeur du style de l'épée, mais au 19ème siècle "à poudre" elle était déjà complètement dépassée. Moyen Âge. Mais. Les guerres napoléoniennes forcées de se souvenir technique d'escrime... Ayant créé un groupe de personnes partageant les mêmes idées, qui comprenait de nombreux officiers qui pratiquent des techniques militaires - le colonel Cyril Matthieu, et surtout le capitaine Richard Francis Barton, Hatton ressuscité technique d'escrime... Dans son école, ils pratiquaient escrime à l'épée à une main avec bouclier, à deux mains et épée. À propos de l'école Hatton on peut parler à la fois d'un successeur direct de la technique du moyen âge, et d'une tentative de reconstruction. Mais la reconstruction a été faite par les maîtres escrime de combat, héritiers de traditions chevaleresques. Suivre la règle des anciens maîtres - enseigner ne pas clôturer mais se battre - Hatton a créé plusieurs techniques appliquées par l'armée, imposant la technique de l'épée au combat à la baïonnette, l'utilisation d'un bâton de police. Afin de ne pas s'éloigner de la modernité, des armes aussi proches de l'époque ont été choisies comme un sabre militaire, un poignard et une baïonnette obligatoire. De nombreux développements Hatton ont été importants pendant la Première Guerre mondiale. De plus, certaines techniques sont devenues la base, le fondement du combat au corps à corps pour les unités émergentes de SpetsNaz.

Aujourd'hui escrime à l'épée connaît une renaissance. Les clubs de reconstitution historique se répandent dans le monde entier. Certains d'entre eux tentent de faire revivre technique d'escrime sur la base d'écoles nationales de corps à corps, certains - selon l'ancien tomes d'escrime.

Si vous cherchiez un tutoriel sur la pratique de l'escrime japonaise kenjutsu (parfois écrit différemment : ken-jutsu, ken-jutsu), alors vous l'avez trouvé ici. Si vous voulez un maître Kenjutsu, alors vous.

Ce site contient une section décrivant la pratique cohérente de l'escrime japonaise de kenjutsu. Cette section "Apprentissage à distance"(voir lien ci-dessous) est présenté avec une description séquentielle de la pratique avec du matériel photo et vidéo.

Comme précédemment, j'attire votre attention (bien que vous ayez probablement même votre propre opinion opposée) que pour étudier indépendamment le kenjutsu, cependant, ainsi qu'un autre type de spécialisation et de compétence, par exemple : conduire une voiture dans une situation extrême, piloter un avion (les arts martiaux ne font pas exception), bien sûr c'est possible, mais il n'est pas possible de l'étudier correctement !

Si vous pensez que la BI peut être étudiée en autodidacte sans professeur, le drapeau est entre vos mains !

Il est également clair que si vous êtes loin de notre école, qui est située à Saint-Pétersbourg, vous ne pouvez pas pratiquer avec nous.

Dans ce cas, vous avez le choix :
1) pratiquez par vous-même;
2) pratiquer avec nous à domicile avec notre aide, par exemple en créant une succursale ;
3) pratiquer avec nous à Saint-Pétersbourg.

Alors le choix vous appartient, écrivez, appelez, nous attendons des informations sur votre choix.

Il convient également de garder à l'esprit qu'il existe une ÉNORME différence entre l'enseignement japonais du kenjutsu (comme l'art du sabre historique) et le véritable kenjutsu japonais que nous pratiquons.

Quelle est la différence, demandez-vous? Lire la réponse à.

Faites également attention à nos 3 groupes :

1. kenjutsu,
2. le kenjutsu avec sa partie intégrante du taijutsu,
3. kenjutsu avec sa partie intégrante du taijutsu.

Leçon numéro 04
04 Section « Kobujutsu - Technique d'escrime ». Leçon 01

Technique d'escrime comme base pour travailler avec une lame. "Épées collées". Le Ken-jutsu est une forme ouverte de combat avec des armes blanches.

Le ken-jutsu est l'art de l'escrime avec un katana, une arme blanche polyvalente qui permet de travailler comme épée lourde, sabre rapide, épée légère ou épée courte. L'utilisation simultanée de plusieurs techniques d'escrime est un art complexe et magnifique directement lié au niveau de maîtrise de son propre corps (tai-jutsu, tai-sabaki) et de « manipulation » de l'adversaire (tactique et stratégie du heiho-jutsu).

Rappelons quelques-unes des méthodes de pratique de l'école traditionnelle :
1. Kata - exercices formels en solo et en couple
2. Randori - escrime gratuite
3. Exercices spéciaux, incl. tai-sabaki, suburi
4. Tamesi giri - objets coupants
5. Kumite - divers types de compétitions comme moyen abordable de vérifier les résultats.

Kata (kajo, forme), une pratique méditative au sabre simple et double au Japon, commence par l'utilisation du bokken, qui imite le vrai sabre, le katana.

Pour comparaison, voir les deux approches de la pratique du ken-jutsu pour les kajos par paires (kata, formes) :

1ère forme de style Katori. Omote no tachi : Itsutsu no tachi

1ère forme de style Shin Kage. Gaku-san tai no tachi. Itto Ryodan

Un kata assez long en Katori, incl. pour une meilleure entrée dans la pratique méditative (d'ailleurs, aux niveaux moyen et haut de formation, ils deviennent beaucoup plus courts). Et dans Shin Kage, il existe un kata très court (si vous ne faites pas attention aux actions volontairement « lentes » des interprètes dans cette vidéo), qui peut être exécuté de deux manières :
1. en raison de la force physique, rugueux mais pratique
2. techniquement plus fin et plus "doux"

Question : Est-il possible d'étudier le travail fin et doux d'un katana dans un court kata ?

Réponse : Vous pouvez, si vous avez déjà une sensibilité suffisante et la capacité de travailler sans effort.

Les différences technologiques sont visibles à l'œil nu par les spécialistes :
- Katori utilise des méthodes directes et énergiques, simples et fiables, ce qui explique sa popularité dans le milieu militaire. Katori n'a jamais été une école fermée, et une telle démocratie a joué le rôle d'une bouée de sauvetage dans les temps troublés, qui a absorbé de nombreux styles magnifiques.
- Le Shin Kage semble être une sorte d'inverse, tel qu'il était pratiqué dans les rangs de la plus haute noblesse. Les techniques sont rondes, « douces », les mouvements sont « plus fins », précisément vérifiés, l'accent est mis sur l'habileté, et non sur la puissance de frappe. Il existe une stratégie KAGE (Ombre) clairement différente et le principe de Marobashi, « emprunté » à l'ancienne école traditionnelle d'arts martiaux (BI) Kage-ryu.

D'ailleurs, il convient de rappeler que les écoles traditionnelles au Japon, qui enseignaient à des fins commerciales, divisaient la formation en au moins 3 niveaux :
1. Omote - une section ouverte, "cachant" les vraies techniques, qui n'étaient enseignées qu'aux leurs;
2. Tudan - moyen ;
3. Okuden est fermé.
Et bien qu'il n'y ait pas besoin de parler de divulgation de « secrets » en Omote, dans le premier kata on peut néanmoins TOUT trouver de l'arsenal du style.

Laissez-moi vous dire un secret : il est impossible d'apprendre des "secrets" (même s'ils vous sont donnés) au début de l'entraînement, il faut un certain temps pour développer la sensibilité de votre propre corps, voir la technique enseignée et la capacité répéter.

Question : Est-il possible de clôturer sans sensibilité ?

Réponse : C'est possible sans sensibilité, mais il sera difficile d'appeler ça de l'escrime, sans parler des « secrets ». Mais en même temps, vous apprendrez à travailler avec une épée beaucoup plus rapidement. Par conséquent, nous commencerons par pratiquer le style Katori en même temps que le sparring libre, et après un certain temps, nous passerons au style Shin Kage.

Question : Comment développer la sensibilité ?

Réponse : La pratique d'exercices particuliers : tai-sabaki, "mains collantes", "épées collées", etc.

Par conséquent, parallèlement à l'enseignement de l'escrime sous forme de pratique de kata et de randori, il est impératif de développer la sensibilité avec d'autres exercices particuliers. Continuant à améliorer ce que nous avons commencé dans la première leçon sur le tai-sabaki, passons aux techniques d'escrime.

Leçon numéro 01
01 Section méthodique. Leçon 01. Plan d'apprentissage

Récemment, dans l'un des forums respectés dédiés aux arts martiaux, la question a été abordée : « Est-il possible d'apprendre ces arts par soi-même, sans professeur à partir de livres et de films, échange d'expériences, etc. ?

La plupart des participants à la discussion sont arrivés à la conclusion qu'il est extrêmement difficile d'apprendre complètement et correctement sans un Enseignant. Et donc, tout matériel (vidéos, livres, photographies, discussion sur des forums) peut véhiculer des informations :
- ou comme souvenir de votre expérience. Par exemple, le traité bien connu « Heiho kaden sho » de Yagyu Munenori est une collection de sections « Mokuroku » copiées et remises à l'étudiant après avoir obtenu son diplôme de ces sections ;
- pour votre propre développement... à condition d'avoir déjà une base SERIEUSE.

Dans les temps modernes, il est possible et nécessaire d'utiliser de nouvelles méthodes de stockage et de transmission d'informations, en particulier - VIDEO FILMS, c'est pourquoi l'Académie a défini l'enregistrement de vidéos de formation sur les thèmes :

1. Ken-jutsu - l'art du sabre (katana) :
1.1 Technique de base :
1.1.1 Positions, mouvements, frappes, blocages, parades
1.2 style Katori
1.2.1 Techniques ponctuelles (coup - déplacement du corps avec coup de représailles)
1.2.2 Kajo - formes (kata)
1.3 Style de Shin Kage
1.3.1 Kata : frappe - blocage - parade (déplacement de l'arme) avec déplacement du corps avec une frappe
1.4 Le style de Mutou
1.4.1 Échec de l'attaquant avec frappe simultanée

2. Iai-jutsu - l'art d'une frappe soudaine : frappe (uchi, kiri, tsuki), insertion d'une épée (noto), secouage (chiburi)

3. Jo-jutsu - l'art du bâton (bâton 120 cm) : frappes, contres, parades

4. Callie, incl. appariés : frappes, blocs, parades

5. Ki en Kokyuho et Chi en Tai Chi Chuan :
5.1 Par force :
5.1.1 Par les bras devant la poitrine
5.1.2 Par les mains devant vous d'en bas en position assise et debout
5.2 IKi comme rejoignant le pouvoir de l'attaquant :
5.2.1 Aiki no jutsu
5.2.2 Aikijujutsu
5.3 Ki/Chi (AiKi et KiAi) en force et en contournant la force de l'attaquant et du défenseur :
5.3.1 Tai Chi Chuan

6. Tai-jutsu - l'art corporel comme technique de combat au corps à corps "cachée":
6.1 Atemi - technique de frappe :
6.1.1 Grèves sur place
6.1.2 Prises de vue avec mouvement
6.1.3 Frappes simultanées avec une pente (technique cachée)
6.1.4 Impacts de différentes fréquences avec déplacement
6.2 Tai-sabaki - mouvement du corps :
6.2.1 Pentes, plongeons, squats à coups de mains, pieds, bâtons, balles
6.2.2 Technique de mouvements sans déplacement des pieds et enracinement
6.2.3 Mélange avec entrée d'impact : dans l'épaule devant et derrière, dans la poitrine, dans le dos, la tête, la hanche, la jambe
6.2.4 Échec d'une attaque dans le vide - Muto
6.3 Asi-sabaki - mouvements du corps en déplaçant les pieds :
6.3.1 Technique de mouvement
6.3.2 Mouvement avec chocs
6.3.3 "Blocage" avec mouvement
6.4 Nage - technique de lancer avec Ki/Chi et sans - uniquement force physique (Li) :
6.4.1 Ju-Jutsu, Tai Chi Chuan
6.4.2 Aiki no jutsu, tai chi chuan
6.4.3 Aikijujutsu, Tai Chi Chuan
6.5 Technique de contrôle de "l'ennemi":
6.5.1 osae waza japonais
6.5.2 chinois ting-na (qing-na)
6.6 Spéc. des exercices:
6.6.1 Rotation Jo
6.6.2 Travail au pilier, célibataire, avec un partenaire sur ses pieds, sur ses mains
6.6.3 Avec une balle lourde, avec du métal. trompette, perche longue, baguette courte
6.6.4 Complexe d'échauffement
6.6.5 Complexe tendineux
6.6.6 Complexe avec jo
6.6.7 Rotation des pots
6.6.8 Marobashi avec une roue (déséquilibrer, lancer)

7. Heiho-jutsu - l'art de la stratégie

8. Goshin-yo-no-te - méthodes d'autodéfense

Des raffinements techniques peuvent être obtenus :
- à distance dans vkontakte dans notre groupe
- dans le cadre d'une formation dans notre Ecole - sur le tatami
- périodiquement lors de séminaires, ainsi que lors des Leçons Ouvertes de l'Académie.

Les bases de l'escrime

1.les bases de l'escrime

1.1 histoire du développement de l'escrime

1.2 classification des techniques et des opérations de combat, terminologie de l'escrime

1.3 caractéristique de la clôture en fleuret

1.4 caractéristique de l'escrime à l'épée

1.5 caractéristique de l'escrime au sabre

1. LES BASES DE L'ESCRIME

1.1 HISTORIQUE DU DÉVELOPPEMENT DE L'ESCRIME

L'escrime dans le monde antique. La lutte de l'homme primitif pour l'existence, et plus tard les guerres agressives et défensives continues, dont l'histoire des peuples du monde antique est pleine, ont été les raisons de l'émergence et de l'amélioration des armes froides. Dans le même temps, l'habileté à l'utiliser s'est développée. Dans l'Antiquité, la formation des guerriers commençait dès la petite enfance, ce qui peut être établi sur la base d'une analyse des monuments historiques, des rituels quotidiens et religieux, des données sur l'histoire de la culture physique et des œuvres d'art.

Les peuples de l'Inde ancienne possédaient un livre saint contenant les principes des exercices avec des armes. Les membres de la secte brahmane agissaient en tant qu'enseignants. Ils donnaient leurs cours sur les places de la ville. À l'avenir, les soldats professionnels ont commencé à étudier l'art de l'escrime.

Dans l'Egypte ancienne, un type d'exercice répandu avec des armes consistait à escrimer sur des bâtons avec une poignée spéciale qui protégeait la main armée. Une plaque mince, fixée à l'avant-bras de la main libre avec trois sangles, était un bouclier pour repousser les frappes ennemies.

Dans la Grèce antique, les exercices et les jeux de guerre étaient tenus en haute estime. Comme arme, les Grecs utilisaient une sorte d'épée, qui était à la fois une arme de poussée et une arme de hachage. Les Grecs ont créé des écoles d'enseignement des armes de mêlée. La défense principale était un bouclier. Pour éviter une piqûre ou un coup, l'esquive du torse a été utilisée, ainsi que des mouvements de dos et de côté.

Dans l'Empire romain, l'étude de la possession d'armes froides était largement pratiquée. Un nombre assez important d'enseignants, que l'on appelait « docteurs d'armes », formaient des soldats dans l'armée romaine. Les « docteurs d'armes » à Rome étaient des personnes très célèbres et recevaient souvent de hautes distinctions.

L'escrime en tant qu'art spectaculaire d'utiliser des armes de mêlée était très répandue dans le monde antique. Lors de la désintégration de l'Empire romain, les combats sanglants étaient le divertissement favori du peuple. A Rome, les premiers combats de gladiateurs ont eu lieu en 264 av. e. aux festivités. Les gladiateurs ont été recrutés parmi les esclaves qui ont appris l'art d'utiliser des armes de mêlée. Les gladiateurs novices s'entraînaient d'abord avec des bâtons et des bâtons en bois. Ils frappaient à un poteau creusé dans le sol, ou à une effigie bourrée de paille. Parallèlement, les positions et postures strictement observées lors de la prise de parole en public ont été étudiées.

L'escrime au Moyen Âge. Au Moyen Âge, l'art d'utiliser des armes de mêlée avait un caractère de classe prononcé - il était principalement pratiqué par des représentants de l'aristocratie des principautés et des États féodaux. L'escrime était une compétence vitale qui aidait non seulement à réussir dans la vie, mais aussi à survivre lors de tournois et de duels chevaleresques.

Mais il serait faux de dire que les citadins et les paysans ordinaires ne pratiquaient pas l'escrime pendant cette période. Parmi eux, l'escrime avec des bâtons cloutés de fer et des hallebardes (sorte de hache montée sur un long bâton) était largement développée.

Au XVIe siècle. avec l'invention de la poudre à canon et l'avènement des armes à feu, l'importance des armures métalliques a été perdue et les armes blanches lourdes ont été remplacées par des armes plus légères. Par exemple, au lieu d'une épée à deux mains, une épée légère est apparue, qui pouvait être poignardée et hachée.

Des sources distinctes indiquent que l'escrime en tant qu'art d'utiliser la rapière et l'épée est originaire d'Espagne. Les premiers livres sur la théorie de l'escrime sont considérés comme l'œuvre des professeurs d'espagnol Pons de Perpignan et Pedros de Torre. Leurs livres furent publiés en 1474. Vers la même époque, une corporation de professeurs d'escrime (« Fechtbruder ») fut créée en Allemagne et une association d'escrimeurs fut fondée en Angleterre.

En 1567, les maîtres d'armes à l'épée parisiens créent l'Académie française des professeurs d'escrime. Il se composait de 20 membres, dont 6 étaient les plus honorables. Au milieu du XVIIe siècle. L'escrime à l'épée en France a continué à s'améliorer et est devenue plus variée. L'épée est devenue plus légère, sa lame a acquis une forme triangulaire. Lorsqu'ils enseignaient aux professeurs d'escrime de français, ils utilisaient une épée légère (fleuret), qui était le prototype du fleuret moderne.

Du milieu du XVIIe siècle. en France, l'école d'escrime se répand, ne cultivant que le sabre de poussée, contrairement à l'école italienne, où le sabre était utilisé comme arme de coupe et de poussée. C'était la principale différence entre les écoles d'escrime italienne et française.

L'escrime en Russie et l'armée russe. La possession d'armes de mêlée dans la Russie antique était d'une grande importance militaire. Les soldats russes utilisaient des lances, des piques, des haches, des haches, des épées et des fléchettes. Les glorieuses victoires des soldats russes dans les batailles contre les envahisseurs étrangers sur le lac Peipsi et le champ de Kulikovo durent depuis des siècles.

L'escrime du type de l'Europe occidentale est originaire de Russie dans la première moitié du XVIIe siècle. Contrairement à l'Occident, il ne s'est pas développé à partir de formes de tournois et de duels, mais a été emprunté comme moyen de développer la dextérité, favorisant un esprit militaire, comme "l'art de l'épée".

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. une école domestique d'entraînement physique militaire est née. Son fondateur était le grand commandant russe A. V. Suvorov. Les principes de base de l'entraînement du soldat russe Suvorov décrits dans son livre "La science de la victoire" (1796-1799) Il attachait une importance exceptionnelle à l'art d'utiliser une baïonnette au corps à corps. Les mots d'A.V. Souvorov: "Ils ont tiré des cartouches, il n'y a pas d'arme, la baïonnette est toujours là, toujours chargée."

Au début du XIXème siècle. un rôle important a été attribué aux professeurs d'escrime russes. Une contribution particulière au développement de l'escrime en Russie a été apportée par I.E. Siverbrik (élève de B. Fischer) et Sokolov. Siverbrik a fait beaucoup d'enseignement à Saint-Pétersbourg - d'abord dans le premier corps de cadets, plus tard dans Pages et d'autres corps. En 1821, à l'école militaire de Constantine, il organise une école d'assistants d'escrime avec un stage de trois ans. Ceux qui ont terminé leurs études ont été affectés aux corps de cadets.

En 1851, la salle d'escrime impériale a été ouverte à Saint-Pétersbourg (où I.E.Siverbrik enseignait) et en 1857, dans le pavillon du génie, la salle d'escrime et de gymnastique des officiers de Saint-Pétersbourg.

Depuis 1860, des concours d'escrime pour les prix impériaux (une lanière spéciale pour un dame) ont commencé à être organisés. Seuls les officiers étaient autorisés à concourir. Le propriétaire du prix impérial a remporté le titre de champion de Russie dans ce type d'arme s'il occupait la première place pendant 2 années consécutives. Les compétitions étaient généralement préliminaires et finales. Il n'y a pas eu de combats dans les compétitions préliminaires. Ils ont vérifié la préparation technique des participants. Ceux qui réussissaient cette épreuve étaient admis aux compétitions finales, c'est-à-dire aux duels d'escrime. Les batailles ont été livrées pendant un certain temps, leur durée était de 3 à 7 minutes. Au début du XXe siècle. à Saint-Pétersbourg, des cours d'escrime pour officiers sont organisés. Plus tard, des cours de gymnastique-escrime pour les sous-officiers ont été ajoutés à ces cours, qui ont diplômé les sous-officiers pour enseigner l'escrime. En 1909, les cours ont été réorganisés dans l'École principale de gymnastique et d'escrime pour 100 élèves sur le modèle de l'école française de Joinville, et en 1910 l'École militaire d'escrime et de gymnastique de Moscou a été ouverte. Parmi les élèves des écoles militaires se sont démarqués de talentueux escrimeurs, devenus plus tard l'Honoré Maître des Sports V.M. Zakharov et T.I. Klimov. Les enseignants formés dans ces écoles travaillaient à Kharkov, Novotcherkassk, Tver, Odessa, Kiev, Sébastopol, Toula, Taganrog, Riga, Tomsk, Smolensk et dans d'autres villes.

Dans le même temps, les compétitions d'escrime ont commencé à apparaître assez largement. Cependant, au début, ils n'étaient organisés qu'à l'intérieur des villes. Chaque année à Saint-Pétersbourg, des concours étaient organisés entre les étudiants de l'université, les instituts polytechniques et technologiques pour le prix du championnat des établissements d'enseignement supérieur en fleuret et en espadron.

Il n'y avait pas de règles officielles pour les compétitions d'escrime en Russie. Ils étaient guidés par des instructions séparées, une expérience pratique et des traditions. En partie, ils ont utilisé des informations provenant de la littérature pédagogique sur l'escrime, principalement étrangère. Une certaine généralisation de la question de la tenue de compétitions a été présentée dans le livre de K. Ternan "Escrime au fleuret", publié à Saint-Pétersbourg en 1913. Ainsi, dans la Russie pré-révolutionnaire sont nés les fondements de l'escrime domestique, de nature plus appliquée que sportive et développée dans la première moitié du XIXe siècle. Dans l'armée russe, l'attention principale a été accordée à l'escrime au sabre et à la baïonnette, elle était destinée à préparer les soldats au combat au corps à corps. L'escrime sportive n'était accessible qu'à l'aristocratie noble et à la bourgeoisie et servait leurs intérêts de classe.

L'escrime a été principalement développée parmi les officiers de l'armée russe. Cependant, la préparation sportive et technique des escrimeurs russes était relativement faible, comme en témoignent leurs performances sur la scène internationale.

1.2 CLASSIFICATION DES TECHNIQUES TECHNIQUES ET ACTIONS DE COMBAT, TERMINOLOGIE D'ESCRIME

La classification est la répartition des techniques et des actions de combat selon des caractéristiques générales et dans un certain ordre pour faciliter la maîtrise de l'escrime basée sur une approche systématique du sujet. La terminologie de l'escrime est étroitement liée à la classification, dont la connaissance permet aux athlètes, entraîneurs et juges d'interagir plus efficacement pendant les entraînements et les compétitions, ainsi que d'utiliser pleinement la littérature spéciale.