Les principaux objets du tourisme écologique sont des complexes naturels uniques, à savoir:
- Parcs nationaux et naturels, état réserves naturelles, monuments de la nature;
- · parcs dendrologiques et jardins botaniques ;
- les zones et centres de villégiature améliorant la santé;
- réserves.
parcs nationaux sont des institutions de protection de la nature, d'éducation environnementale et de recherche, dont les territoires comprennent des complexes naturels et des objets qui ont un caractère écologique particulier, valeur historique, et qui sont destinés à être utilisés à des fins environnementales, éducatives, scientifiques et fins culturelles et pour le tourisme réglementé. Une zone protégée avec un régime de gestion de la nature limité est en cours de création autour du parc national.
Dans le territoire parcs nationaux un régime différencié de protection spéciale est établi, en tenant compte de leurs caractéristiques naturelles, historiques, culturelles et autres. Sur les territoires des parcs nationaux, différentes zones fonctionnelles peuvent être distinguées, notamment :
- · Réserve, à l'intérieur de laquelle toute activité économique et utilisation récréative du territoire sont interdites ;
- tourisme éducatif, destiné à l'organisation éducation environnementale et familiarisation avec les curiosités du parc national;
- Récréatif, destiné au repos;
- · la protection des objets historiques et culturels, dans le cadre de laquelle les conditions de leur préservation sont assurées ;
- · les services aux visiteurs, conçus pour accueillir des hébergements pour la nuit, des camps de tentes et d'autres installations de services touristiques, des services culturels, de consommation et d'information pour les visiteurs.
Toute activité pouvant endommager les complexes naturels et les objets de la flore et de la faune, les objets culturels et historiques et qui est contraire aux buts et objectifs du parc national est interdite sur les territoires des parcs nationaux.
Les parcs naturels sont des institutions récréatives environnementales, dont les territoires comprennent des complexes naturels et des objets d'une valeur écologique et esthétique importante, et sont destinés à être utilisés à des fins environnementales, éducatives et récréatives.
Considérez les principales tâches des parcs nationaux et naturels.
Tableau 6 Principales missions des parcs nationaux et naturels
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Tâches des parcs nationaux |
Missions des parcs naturels |
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Sur les territoires des parcs naturels, divers régimes de protection et d'utilisation spéciales sont établis, en fonction de la valeur écologique et récréative des sites naturels. V parc naturelх la protection de la nature, les zones récréatives, agro-économiques et autres zones fonctionnelles, y compris les zones de protection des complexes et objets historiques et culturels, peuvent être attribuées.
Dans les territoires des parcs naturels, les activités qui entraînent une modification du paysage naturel historiquement établi, une diminution ou une destruction des qualités écologiques, esthétiques et récréatives des parcs naturels, une violation du régime d'entretien des monuments historiques et culturels sont interdites.
Les réserves ne font pas partie des principaux objets du tourisme écologique, bien que dans les zones dites tampons, il soit possible d'organiser, par exemple, des sentiers écologiques.
Les réserves sont des institutions de protection de la nature, de recherche et d'éducation environnementale. Leur objectif principal est de préserver et d'étudier le cours naturel processus naturels et phénomènes, le fonds génétique de la flore et de la faune, certains types et communautés de plantes et d'animaux, systèmes écologiques typiques et uniques. Une des tâches des réserves est l'éducation environnementale.
En Estonie, 10% du territoire (4548 km2) a été placé sous la protection de l'Etat. Il existe quatre parcs nationaux - Vilsandi, Karula, Lahemaa, Soomaa, quatre parcs naturels - Loodi, Naissaar, Otepää, Haanja, 58 réserves naturelles et 154 réserves paysagères.
Tableau 7 Répartition des plus grands complexes naturels d'Estonie par région
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Nom du complexe naturel |
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Nord-ouest de l'Estonie |
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Nord-est de l'Estonie |
Sh Kurtna (réserve paysagère naturelle) |
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Estonie du Sud-Est |
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Sud-ouest de l'Estonie |
Soomaa (parc national) |
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Côte ouest et îles de l'archipel estonien occidental |
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Le premier Livre rouge d'Estonie sur les espèces menacées et rares a commencé à être compilé en 1976 (publié en 1982), qui comprenait 155 espèces de plantes et 104 espèces de mammifères. Les travaux sur le deuxième livre ont commencé en 1990. Il comprend 229 espèces végétales, 92 espèces animales et 12 espèces de champignons.
V dernières années Les principes du tourisme écologique sont largement utilisés dans le travail des parcs nationaux et des réserves. Le développement rapide du tourisme écologique en Ces dernières décennies s'explique non seulement par la détérioration de la qualité environnement, mais aussi par la "culture" croissante des zones de loisirs populaires - régions montagneuses, côtes maritimes, etc.
Le territoire des parcs nationaux estoniens - Lahemaa, Karula, Soomaa et Vilsandi - est ouvert à tous dans la partie principale.
Dans les réserves naturelles, la circulation des personnes et toute activité économique sont interdites. De façon saisonnière, certaines sections des parcs peuvent être fermées, par exemple pendant la saison de nidification des oiseaux.
Le flux de touristes vers les réserves naturelles doit être limité et soigneusement réglementé. À la place de espèce de masse tourisme, il semble plus acceptable pour les réserves naturelles d'organiser de longs circuits spécialisés (et plus coûteux) pour un petit nombre de groupes.
Une réserve paysagère (parc naturel) est une zone protégée de paysages naturels ou culturels rares ou caractéristiques de l'Estonie, et qui a été créée à des fins environnementales, culturelles ou récréatives.
Lors de la Journée des réserves naturelles européennes, le 24 mai, les réserves naturelles estoniennes organisent des journées portes ouvertes, des nettoyages et jours d'école. Des jeux sont organisés sur le terrain, de nouveaux sentiers touristiques, des gati menant à des sources ou au silence des marécages sont ouverts.
Les réserves naturelles et autres zones fermées à la circulation doivent être signalées.
Au cours de l'été 2000, dans le parc national de Lahemaa, norme d'état panneaux de signalisation. Stationnement motorisé Véhicule dans les zones de sécurité n'est autorisé que dans des endroits séparés pour cela.
Ces dernières années, dans les parcs nationaux d'État des pays européens et en Estonie, le principe a été introduit : tout ce que vous avez apporté à la réserve, en la quittant, doit être emporté avec vous.
Les parcs nationaux estoniens sont des régions prometteuses pour le développement de l'écotourisme en raison de facteurs tels que :
- 1) grande diversité et attrait esthétique des paysages naturels ;
- 2) riches ressources récréatives;
- 3) flore et faune uniques, présence un grand nombre espèce relique, ainsi que des espèces rares répertoriées dans le Livre rouge international ;
- 4) la présence d'écosystèmes uniques ;
- 5) opportunités favorables pour l'observation des animaux sauvages et des oiseaux ;
- 6) emplacement idéal, réseau de transport bien développé ;
- 7) vaste infrastructure touristique - hôtels, maisons de vacances, campings ;
- 8) un grand intérêt pour le développement de la filière écotouristique et son accompagnement de la part des pouvoirs publics, des aires protégées, des structures commerciales et du grand public, qui associent les perspectives de développement économique au tourisme.
Lahema - un parc national naturel en Estonie, sur la côte du golfe de Finlande, dans la partie centrale de la plaine nord-estonienne, d'une superficie de 64,9 mille hectares. Formé en 1971
Le nom Lahemaa caractérise le paysage côtier local, où plusieurs baies sont situées entre des péninsules s'étendant loin dans la mer.
Parallèlement à la protection des systèmes écologiques naturels, la réserve a une signification culturelle générale et vise à diffuser les connaissances écologiques et naturelles.
Le paysage de Lahemaa se distingue par sa diversité : à la fois des forêts vierges denses et des marécages non affectés par la poldérisation, ainsi que de nombreuses traces de l'agriculture ancienne et plus tard de la culture des manoirs, ont été préservés ici. Le parc national de Lahemaa, plus que d'autres parcs en Estonie, préserve la continuité historique et culturelle. Les gens ont vécu ici sans interruption pendant 4000 ans.
La partie prédominante du parc national est occupée par des paysages naturels, dont l'apparence ne doit pas être modifiée. Importance a une connaissance de la nature, la forme la plus courante de cela peut être considérée comme des voyages éducatifs avec un leader ou de manière indépendante, ainsi que surmonter des sentiers d'entraînement naturels. L'objectif du parc national dans le domaine de la culture est de préserver le paysage archaïque et les communautés semi-naturelles, ainsi que de stocker et d'exposer de nombreuses valeurs archéologiques, ethnographiques et architecturales.
La partie nord du parc est caractérisée par des îles rocheuses, des baies, des champs de rochers avec des rochers géants, des pins et forêts d'épicéas. Dans la partie centrale, il y a une vaste plaine avec des alvars, des cascades, des champs karstiques, des marécages. Dans la partie sud, il y a de nombreux lacs, rivières avec rapides et cascades.
Wapitis, sangliers, chevreuils, lynx vivent dans les forêts ; sur les réservoirs - sauvagine.
Sur le territoire du parc, il y a des monuments d'architecture et de culture (anciennes colonies, cimetières). Il existe des paysages culturels où des activités économiques (agriculture, pêche, sylviculture) sont exercées dans l'intérêt du parc. L'artisanat traditionnel est préservé et entretenu, les villages individuels et les fermes sont mis sous protection.
Les règles de conduite dans le parc national sont simples. Nous devons suivre les panneaux établis et les suivre. Les excursions sont de nature éducative et récréative.
Lahemaa est une zone où la conservation de la nature est parallèle à vie courante et activité économique résidents locaux. La protection traditionnelle de la nature est combinée ici avec la restauration de l'architecture et du mobilier anciens. Des dizaines de milliers de personnes visitent le parc chaque année, beaucoup d'entre elles se familiarisent avec cette région pendant plusieurs jours. Seules les réserves sont fermées aux visiteurs.
Dans le parc national de Lahemaa et dans la zone paysagère de Viitna à proximité, il existe plusieurs sentiers d'étude adaptés aux enfants et aux personnes âgées. Habituellement, la longueur du sentier pédagogique est de 3 à 5 kilomètres (jusqu'à 10 kilomètres à certains endroits). Dans les zones où passent les sentiers, il existe plusieurs plateformes d'observation. Au total, il existe une vingtaine de plateformes d'observation de ce type sur les sentiers pédagogiques.
Pour vacances bien-être des zones avec une pension, un motel, une maison de repos sont attribuées.
Sentiers d'études balisés :
- 1. Sentier Pikkjärve à Viitna. Départ de la rive nord du lac. La longueur est de 2,5 km.
- 2. Parc du manoir à Palms. La longueur du sentier est de 4 km.
- 3. Sentier nature et culture à Altja. La longueur du sentier est de 3 km.
- 4. Sentier nature et culture de Käsmu. Départ à la sortie du village au niveau du parking. La longueur du sentier est de 3,5 km.
- 5. Sentier Mayakivi sur la péninsule de Juminda. Il part du village de Virve. La longueur du sentier est de 3 km.
- 6. Marais de Viru. Commence à une distance de 1 km de l'autoroute Tallinn-Narva avec côté droit route menant à Loksa. La longueur du sentier est de 3,5 km.
- 7. Sentier nature et culture à Muuksi. La longueur du sentier est de 5 km.
- 8. Sentier Võsu-Oandu. La longueur du sentier est de 9,5 km.
- 9. Sentier Kopra. La longueur du sentier est de 4,7 km.
vilsandi - la réserve fut organisée en 1058 sous le nom de réserve de Vaika (district de Kingisepp).
La superficie de la réserve est de 10689 hectares. Il est situé sur plus de 100 îles rocheuses au large, qui sont des récifs coralliens dolomitisés de la mer chaude du Silurien.
La végétation est assez clairsemée, les halophytes prédominent.
Le seul habitat en Estonie pour la cuillère danoise. objet important protection - une colonie d'eiders à duvet (environ 2000 oiseaux). Outre les eiders, les canards plongeurs et les vrais canards, les harles (grands et à longue queue) et les oies grises, le cygne tuberculé, le guillemot de Brünnich, la sterne panachée, le bécasseau et le guêpier doré nichent dans la réserve.
Le profil scientifique de la réserve est le développement de méthodes de protection et l'étude de la composition, de l'abondance et de l'écologie des espèces d'oiseaux îles de la mer ainsi que des animaux.
Analyse de la fréquentation des réserves naturelles à l'exemple de Soomaa, Endla et Nigula Pour mener à bien cette analyse, des enquêtes ont été menées afin d'obtenir des données statistiques auprès de différentes réserves naturelles d'Estonie. Considérons la dynamique de fréquentation touristique en prenant comme exemple les réserves naturelles de Soomaa, Endla et Nigula.
Fig.2.
Soomaa. Selon le parc national de Soomaa, en 2005, le nombre de visiteurs enregistrés était de 8 980. Parmi eux, 6 810 touristes venaient d'Estonie, 2 170 - touristes étrangers. Parmi les touristes étrangers le plus grand nombre les touristes venaient d'Allemagne (812), de Finlande (302), de Grande-Bretagne (173), de Suède (96) et de Hollande (90). Quantité maximale les touristes ont été enregistrés en 2004 - leur nombre était de 11 176 personnes. D'après la figure 2, on peut voir que Dernièrement le nombre de visiteurs a fortement augmenté. Si en 1994, Soomaa a été visité par 80 touristes, alors pour les 7 dernières années, le nombre annuel moyen de touristes est de 9 518.
PARCS NATIONAUX EN ESTONIE
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Sous la protection spéciale de l'État en Estonie se trouve plus de 10% de l'ensemble du territoire du pays, y compris des sols avec des ressources naturelles et paysage rare, ainsi que cinq parcs nationaux.
Se rendre dans l'un des parcs nationaux d'Estonie est assez facile, l'entrée est gratuite et, si vous le souhaitez, vous pouvez même y rester quelques jours.
parc national KARULA (est.KARULARahvuspark)
Karula est le plus petit parc national d'Estonie, qui a reçu son statut en 1993.
Le plateau de Karula s'est formé il y a des milliers d'années sous l'influence du mouvement glaciaire continental. Aujourd'hui, la région est extrêmement diversifiée et riche. paysages naturels: marches marécageuses, forêts marécageuses, petits lacs, rivières et ruisseaux, prairies, champs de fleurs et collines.
Le territoire du parc est peu peuplé, puisqu'il est constitué à 70% de forêts et de lacs (il y en a 38 ici). Petits champs, marécages, marécages et fermes lui confèrent un charme particulier. La plus haute colline du parc s'appelle Tornimägi. Sa hauteur est de 137 mètres ; Vous pouvez le trouver près du village de Lyllemäe.
Il y a 157 espèces d'oiseaux dans le parc national de Karula. À partir de grands mammifères on distingue le wapiti d'Amérique, le chevreuil de l'Ouest, ours sauvage et le lynx. Classer petits mammifères comprend les renards roux, les ratons laveurs, les furets, les écureuils et les castors.
Non loin du lac Ahijärv, il y a un centre d'information touristique dans le parc où vous pouvez obtenir des informations détaillées O itinéraires touristiques sur le parc, les terrains de camping et les attractions, ainsi que sur les spectacles et les expositions qui se déroulent dans le parc.
Parc national de LAHEMAA (est. LAHEMAARahvuspark)
Le parc national de Lahemaa est le plus grand parc national d'Estonie, situé à 70 km à l'est de Tallinn et couvrant une superficie de 725 km².
Le paysage du parc est assez varié. Les régions montagneuses plates de Harju et Viru, où se trouve le parc, ont été parmi les premières à être maîtrisées par les colons indigènes d'Estonie. La soi-disant frontière naturelle entre le plateau et la plaine côtière forme le bloc rocheux du nord de l'Estonie, qui semble particulièrement pittoresque en combinaison avec une cascade. C'est ce bloc qui a jeté les bases de l'émergence des forêts et des plages ici.
La partie sud du parc national de Lahemaa s'étend sur vastes forêts et les marais de Kõrvemaa. Les fascinants sentiers historiques, naturels et de randonnée tracés à travers le parc deviendront votre excursion dans histoire ancienne Les colonies estoniennes, le patrimoine culturel des Allemands de la Baltique, le riche écosystème des marais du nord de l'Estonie et, enfin, le monde des castors.
Le parc national de Lahemaa abrite de nombreuses espèces d'animaux et d'oiseaux, ainsi que des fleurs et des plantes. Parmi les animaux présentés, on distingue notamment des communautés d'ours, de portages et de lynx. Il est toujours conseillé aux visiteurs de garder leurs appareils photo prêts - vous ne savez jamais quand le moment viendra.
Depuis les rives de la plage, situées le long du parc, vous pouvez souvent voir des cygnes blancs et d'autres oiseaux migrateurs. sauvagine. Non loin du village d'Altja, également sur le territoire du parc, se trouve le seul musée de géologie d'Estonie sous Ciel ouvert. Võsu est le petit village balnéaire le plus célèbre du parc, offrant des possibilités d'hébergement touristique pendant les vacances. Aussi, vous pouvez séjourner ici dans plusieurs manoirs situés dans le parc.
Parc national de MATSALU (est.MATSALURahvuspark)
Matsalu est un parc national et une réserve naturelle de l'ouest de l'Estonie d'une superficie de 486,4 km².
Le parc comprend le golfe de Matsalu et l'embouchure de la rivière Kasari, ainsi que des prairies fleuries côtières, des roselières et des forêts. La baie de Matsalu est assez peu profonde, l'eau y est saumâtre et riche nutriments. Partie intégrante Le parc comprend également 40 îles, dont la mer Väinameri, bordant la baie. La baie mesure 18 km de long, 6 km de large et seulement 1,5 mètre de profondeur.
Le parc national de Matsalu est très vaste et constitue une halte temporaire pour les oiseaux migrateurs en Europe pendant la période automnale. De plus, c'est un véritable paradis pour ceux qui aiment observer les habitudes et le comportement des oiseaux : il n'y a qu'environ 275 espèces d'oiseaux dans le parc, dont 175 nichent et environ 33 sont migrateurs. Des milliers d'oies, de canards et de cygnes ont choisi côte de la mer dans le parc, lui donnant une saveur unique. Autour de 49 diverses sortes poissons, 47 espèces de mammifères et 772 espèces de plantes diverses ont été recensées dans le parc.
Les visiteurs peuvent profiter de la beauté du parc à pied et à vélo, ou même en bateau, en parcourant la baie de Matsalov. Il y a plusieurs tours d'observation des oiseaux ici. Les plus populaires sont situées à Haeska, Keemu et Kloostri.
Chaque automne, le Festival international du film sur la nature de Matsalu a lieu près de la ville de Lihula.
Parc national SOOMAA (est.SOOMAARahvuspark)
Le parc national de Soomaa, qui signifie "terre de marécages", a été fondé en 1993 dans le sud-ouest du pays. Sa superficie est de 390 km² ; c'est le deuxième plus grand parc après Lahemaa. Le parc Soomaa a été créé pour protéger les marécages, les prairies fleuries, les forêts et les rivières sinueuses.
La majeure partie du territoire du parc est couverte de marécages, parfois séparés par des affluents de la rivière Pärnu. Dans la partie orientale du parc se trouvent les plus hautes dunes d'Estonie, à 50 kilomètres de la côte maritime. Le centre d'information touristique du parc Soomaa est situé à Tõramaa.
Soomaa Park n'est pas seulement devenu un habitat pour un certain nombre d'animaux, mais aussi un lieu de reproduction pour le cerf royal, le wapiti, sangliers, castors, lynx, loups et ours. Les marécages du parc sont devenus des lieux de nidification pour certaines espèces d'oiseaux rares, notamment l'aigle royal, la cigogne noire, le tétras lyre et le grand tétras. Vous pouvez souvent trouver ici espèces rares orchidées sauvages.
Ce qui rend ce parc unique, c'est la soi-disant "cinquième saison" - une inondation printanière qui fait monter le niveau de l'eau jusqu'à 5 mètres. Pendant cette période, l'inondation se propage partout - dans les prairies, les champs, les forêts et les chemins, même les maisons à certains endroits sont inondées d'eau. La zone de déversement maximale atteint 7-8 km, cependant, des inondations se sont également produites, atteignant 150 km². Par conséquent, le canoë-kayak est parfois le plus la meilleure façon familiarisation avec la région et mise en valeur des étendues du parc de Soomaa. En plus des excursions en canoë dans le parc, il existe également de nombreux sentiers de randonnée.
Parc National de VILSANDI (est.VILSANDIRahvuspark)
Le parc national de Vilsandi est une destination touristique populaire pour les Estoniens et les visiteurs étrangers. Le parc propose un grand nombre d'itinéraires de promenade, particulièrement agréables à combiner avec l'observation des habitudes et du comportement des oiseaux - pour cela, des plates-formes d'observation spéciales sont installées dans le parc.
Le parc est situé dans le district de Kihekonna, comté de Saare, et comprend l'île de Visandi, 160 autres îles et îlots, partie ouest les îles de Saaremaa et la péninsule de Hariland. La superficie du Parc National est de 238 km² : 163 km² de surface maritime et 75 km² de terre. Le parc était à l'origine une réserve ornithologique "Vaika", créée en 1914.
Le parc national de Vilsandi est aujourd'hui réserve internationale oiseaux, avec plus de 250 espèces recensées (dont 112 nicheuses). L'habitant le plus célèbre du parc est l'eider à duvet; des milliers d'entre eux nichent sur les îlots du parc Vislandi. Même en hiver, les visiteurs peuvent voir des troupeaux de ces nobles oiseaux.
Parmi les animaux du parc de Vilsandi, les phoques gris ont choisi comme lieu de reproduction, l'îlot d'Innarahu. Le centre d'information touristique est situé à Loona Manor, dans le parc.
Je porte à votre attention histoire courte sur un voyage d'été en Estonie, sur la découverte de sa nature et la visite de plusieurs réserves naturelles et parcs nationaux. Après ce voyage, le mot "Estonie" est fortement associé à des mots tels que "beauté", "harmonie" et "paix" !
Initialement, j'avais prévu de publier cet article dans le magazine http://wild-magazine.ru/, mais quelque chose est arrivé au magazine et il a cessé de paraître (à court d'argent ?), alors je publie l'article ici.
Une petite présentation.
Les activités de protection de l'environnement en Estonie se situent à un niveau assez élevé. La protection de la nature a commencé ici en 1910. Cette année-là, sur l'île de Vilsandi, à l'initiative du gardien du phare Artur Toum La première réserve estonienne, la réserve ornithologique de Vaika, a été fondée. Le 14 août 1910, un accord a été conclu entre le presbytère paroissial et la Riga Society of Nature Researchers pour louer l'île de Vilsandi et ses îles environnantes afin de protéger les oiseaux qui y nichent. Cet événement a servi Point de départ et est devenu le plus important de l'histoire de la conservation de la nature en Estonie (pour plus de détails, voir). Actuellement, environ un quart de la superficie de l'Estonie est une zone protégée (à titre de comparaison, en Russie, les zones protégées occupent environ 7,6% de la superficie).
En termes de superficie, l'Estonie est comparable à États européens comme le Danemark et la Hollande, mais sa population n'est que de 1,3 million d'habitants. Et si nous tenons compte du fait que plus de 600 000 d'entre eux vivent à Tallinn, Tartu et Narva, nous obtenons une densité de population dans les zones rurales de seulement 15 personnes. par m² km ! Et en effet, les gens extérieurs à la ville y sont presque invisibles, les routes sont magnifiques et la nature semble vierge !
Environ la moitié du territoire de l'Estonie est occupée par des forêts et un cinquième par des marécages. En estonien, deux mots sont utilisés pour les marais : tellement- marais bas et rabâ- tourbière surélevée, qui est alimentée précipitation. L'Estonie peut être appelée en toute sécurité le royaume des marais - de n'importe où en Estonie continentale au marais le plus proche, en règle générale, pas plus de 10-15 km !
L'Estonie promeut activement les loisirs de plein air familiaux responsables et l'écotourisme. Dans les réserves naturelles et les parcs nationaux (à l'exception des endroits où les touristes ne sont pas autorisés à visiter), des sentiers de randonnée sont aménagés presque partout (y compris à travers les marais), des tours d'observation, des parkings et des emplacements pour tentes sont équipés où vous pourrez vous détendre et passer le nuit. Pour se déplacer en toute sécurité et minimiser les dommages à la nature, les sentiers des marais sont équipés de terrasses en bois. Des excursions en sabot de tourbière, du canoë sur les rivières des parcs nationaux, etc. sont également proposés.
En règle générale, la plupart des parcs naturels et des réserves ont des centres d'information - de nombreux musées russes pourraient envier leur équipement et leur équipement interactif ! Dans ces centres, divers imprimés sont mis gratuitement à la disposition des touristes (à quelques exceptions près) : des brochures joliment conçues avec des schémas, des cartes de sentiers nature, des informations sur la faune et la flore locales, etc., et ce qui est particulièrement agréable, tout cela est presque toujours présenté en langue russe !
Le seul sentier touristique d'une longueur d'environ 7 km traverse le territoire de la réserve, on peut même le voir sur cartes satellites Google:
Le sentier part d'un grand lac marécageux...
Grand lac marécageux.
... et après environ 500 m conduit à la première tour d'observation :
Vue depuis la première tour d'observation
étendues marécageuses
Lacs marécageux avec l'eau la plus pure
Et qu'il doit être beau ici dans l'automne doré !
Nous n'avons pas réussi à parcourir tout le sentier - le soleil de midi a grillé sans pitié et dans le marais pour se cacher rayons de soleil nulle part en particulier. Malheureusement, pendant la journée, vous ne verrez pas ses habitants (hérons, grues, etc.) dans le marais - pour cela, vous devez venir avant l'aube ou tard le soir. Soit dit en passant, pour l'observation secrète de ces mêmes habitants, dans l'une des tours d'observation du marais, le premier étage a été aménagé sous la forme d'un hangar avec des fenêtres d'observation pour la photographie. Il n'était pas possible d'entrer à l'intérieur (il y avait une serrure), mais je suppose qu'il y a une table et quelques endroits pour dormir dans le hangar. Très probablement, les clés de cette maison sont délivrées en accord avec l'administration de la réserve.
Vue depuis la deuxième tour d'observation.
Paysage réserve naturelle Luitemaa.
À seulement 35 kilomètres de Nigula vers la mer, sur la côte de la baie de Pärnu, se trouve la réserve paysagère de Luitemaa. Il a aussi des marécages, mais sa partie principale est toujours constituée de dunes et de prairies côtières. Luitemaa se traduit par "pays des dunes". La partie la plus pittoresque du paysage du sud-ouest de l'Estonie et les plus grandes dunes de la baie de Pärnu se trouvent ici. Et les dunes qui se forment ici littoral, depuis plus de 5000 ans !
Prairies côtières à Luitemaa
Parc national de Lahemaa.
Nous avons également réussi à visiter un endroit aussi incroyable que Parc national de Lahemaa. Elle est située au nord de l'Estonie sur la côte du golfe de Finlande, à environ soixante-dix kilomètres à l'est de Tallinn. La superficie du parc est de 72,5 mille hectares et environ un tiers du territoire est occupé par la mer. La côte est colorée avec des péninsules, des baies et de petites îles. Il y a quatre péninsules (Yuminda, Pärispea, Käsmu et Vergi) et quatre baies (Kolga, Hara, Eru et Käsmu). C'est précisément à cause du grand nombre de baies que le fondateur de la science estonienne du paysage, J. G. Grano, a appelé cette région "Lahemaa" - Le bord des baies, et en 1971 un parc national a été créé pour protéger les paysages uniques de la côte.
Les paysages naturels du parc sont assez variés, il y a aussi forêts de pins avec des champs de rochers, des marécages, des rivières et des lacs, et bien sûr la côte maritime pittoresque. Malgré son niveau assez élevé état de conservation- il est presque entièrement ouvert au public (à l'exception d'une petite réserve naturelle) un territoire à la nature protégée. Il y a quelques restrictions, elles concernent les endroits pour installer des tentes et faire des feux.
Le parc compte plus de 20 sentiers nature équipés d'une longueur de 0,5 à 18 km. Pour faire connaissance avec le parc, nous avons choisi la presqu'île de Käsmu. Du village de Käsmu, je suis allé au cap Vana Juri et à l'île de Kuradisaar. La côte locale est un paradis pour les photographes, ici vous pouvez observer beaucoup de cygnes tuberculés, cormorans, sternes et autres oiseaux, bien qu'il soit assez difficile de les approcher sans se faire remarquer à moins de 30-50 m.
Cygnes et cormorans sur le fond de l'île de Kuradisaar
Le parc Lahemaa est également célèbre grande quantité rochers apportés autrefois par un glacier. Le plus grand champ de blocs d'Estonie (400 ha) est situé sur la péninsule de Käsmu. Les dimensions de certains rochers atteignent cinq mètres de hauteur et quinze mètres de circonférence.
D'énormes rochers au cap Wana Yury
Rochers dans la forêt sur la péninsule de Käsmu
Sterne arctique
Et au lieu d'une conclusion.
Après le voyage, je ne me lasse pas de me demander comment les Estoniens ont réussi à faire tout ça. A mon humble avis, ils développent l'écotourisme exactement comme il se doit. Leur vaste réseau de sentiers écologiques et de sentiers nature est réparti uniformément dans tout le pays. À l'exception des réserves fermées à la visite, le reste du territoire est adapté aux déplacements, il existe des itinéraires pour les touristes formés et les citadins ordinaires, y compris les personnes handicapées. handicapé. Et nous ne parlons pas du développement du tourisme de masse. Le tourisme dans les aires protégées se développe compte tenu de la minimisation impact négatif sur la nature. Le nombre et le mode de comportement des touristes sont strictement réglementés. Dans le voisinage immédiat des parcs et des réserves, aucune route n'est construite - seulement des chemins de terre, des pistes cyclables et des sentiers de randonnée. Ils ne construisent pas d'hôtels ni de sanatoriums - seulement des huttes miniatures pour l'hébergement pour la nuit et des emplacements pour les tentes.
Mais n'idéalisons pas - bien sûr, cette approche a ses propres côtés négatifs. Par exemple, j'ai tout de suite imaginé à quelles difficultés le tourisme "sauvage", si familier pour moi dans notre Carélie, pouvait être confronté ici...