Mon ami Marat Efremov travaille comme ouvrier du gaz sur la péninsule de Yamal, et maintenant il est sous une autre surveillance, alors il n'arrête pas de se plaindre pourquoi il y a des articles sur notre site Web sur tous les endroits en Russie - mais pas sur le légendaire Yamal !?!
Il est maintenant temps de faire un article sur ce merveilleux pays !
Loin, très loin, au-delà de l'Oural polaire, à l'est - rencontrez le soleil, comme le disaient nos ancêtres, sur les rives de la mer de Kara sans fin, au-delà de la péninsule Yugorsky, se trouve la terre de Yamal, et en traduction - c'est le bord de la terre!
Une toundra sans fin, des millions de lacs, des caravanes d'oiseaux, des aurores polaires en hiver, des faux soleils au printemps et de courtes émeutes fleuries en été !
Yamal est le trésor de la Russie ! Pensions, salaires des enseignants, des médecins et des militaires, écoles, hôpitaux, puissance militaire, vie bien nourrie des mégalopoles, tout cela repose sur les richesses découvertes par des générations de pionniers et de géologues russes !
carte de Yamal, Okrug autonome de Yamalo-Nenets 
Yamal est une péninsule au nord de la Sibérie occidentale, sur le territoire de l'Okrug autonome Yamal-Nenets de Russie. La longueur de la péninsule est de 700 km, la largeur jusqu'à 240 km. Il est baigné par la mer de Kara et la baie d'Ob.
Les paysages de la péninsule sont représentés par la toundra, au sud - les zones de toundra forestière. Les lacs sont nombreux.
La péninsule est peu développée par l'homme. L'élevage et la pêche du renne sont pratiqués. Les plus grands gisements de gaz naturel sont situés sur la péninsule.
Étymologie
Dans le « Bref rapport sur le voyage vers la péninsule de Yamal » par BM Zhitkov en 1909, l'interprétation suivante du nom de la péninsule est donnée : « Le nom samoyède exact de la péninsule est Y-mal, la combinaison des mots I (terre) et petit (fin)." Le Jurmala letton s'appelle de la même manière : jura ("mer") + mala ("bord, bord").
Géographie
La péninsule de Yamal est située au nord de la Sibérie occidentale, à l'ouest elle est baignée par la mer de Kara (y compris sa baie Baydaratskaya), à l'est par la baie d'Ob. Au nord de la péninsule, au-delà de l'étroit détroit de Malygin, se trouve l'île de Bely.
Situé à partir de 68° n. ch. jusqu'à 73°N ch. et de 66° est. d. à 73 ° E etc.
Le relief de Yamal est extrêmement plat, les dénivelés ne dépassent pas 90 m, la hauteur moyenne de la péninsule est d'environ 50 mètres.
A la base du Yamal se trouve une plaque de la plate-forme épipaléozoïque avec une couverture sédimentaire méso-cénozoïque. Aucune saillie du socle cristallin n'est observée. De nombreux gisements de gaz naturel sont concentrés à Yamal, principalement situés sur les côtes sud et ouest de la péninsule. Les réserves de gaz explorées pour 2009 s'élèvent à 16 000 milliards de mètres cubes.
Novy Ourengoy - nuit polaire Péninsule de Yamal 
Minéraux
Environ 20 % des réserves de gaz naturel de la Russie sont concentrées à Yamal. 11 gisements de gaz et 15 gisements de pétrole et de condensats de gaz ont été découverts sur la péninsule et les eaux adjacentes, dont les réserves de gaz explorées et estimées préliminairement (ABC1 + C2) sont d'environ 16 000 milliards de m³, ressources gazières potentielles et prévues (C3-D3) - environ 22 000 milliards de m³. Les réserves de condensats (АВС1) sont estimées à 230,7 millions de tonnes, les réserves de pétrole - à 291,8 millions de tonnes. À court terme, Yamal deviendra la principale région de production de gaz de Russie et l'une des plus importantes au monde.
La plupart des réserves de gaz naturel sont concentrées dans cinq champs uniques (réserves > 500 milliards de m³) : Bovanenkovskoye, Kharasaveyskoye, Yuzhno-Tambeyskoye, Kruzenshternovskoye et Severo-Tambeyskoye. Également exploré 13 grands gisements (réserves 30-500 milliards de m3), trois moyens (10-30 milliards de m3) et cinq petits (< 10 млрд м³). Несмотря на 700 глубоких поисковых и разведочных скважин, геологическая изученность полуострова остается низкой, в среднем 1 скважина приходится на 305 км² территории, что на порядок ниже южных районов Западно-Сибирской нефтегазоносной провинции. Это позволяет надеяться на значительный прирост разведанных запасов углеводородов, а также открытие новых месторождения на шельфе.
Les gisements de gaz de Yamal se distinguent par une plus grande profondeur d'occurrence, par rapport aux gisements déjà développés, ainsi que par la composition chimique du gaz. Les strates gazeuses profondes contiennent du gaz dit "gras", avec une teneur élevée en propane, butane et pentane, qui ont une plus grande valeur que les principaux constituants du gaz naturel - le méthane et l'éthane. En particulier, un mélange propane-butane est un carburant pour moteur respectueux de l'environnement qui peut être stocké sous une forme liquéfiée sur une large plage de températures. Cependant, le gaz « humide » ne peut être transporté par canalisations sans préparation préalable complexe, au cours de laquelle on obtient un gaz « sec », constitué presque exclusivement de méthane et d'éthane. Le reste des composants est séparé en une fraction distincte et transporté à l'état liquéfié, dans des réservoirs ou des pétroliers, ou brûlé dans des torches.
toundra - au loin Péninsule de Labytnangi Yamal 
Développement de gisements de gaz
Les travaux d'exploration par forage ont été lancés en 1963. Terrain marécageux continu contraint d'effectuer des travaux principalement en hiver, alors qu'il était possible de transporter du matériel de forage lourd, malgré des gelées jusqu'à -50 degrés Celsius et des vents violents. Pour la livraison d'équipements et de matériaux, la livraison des marchandises a été organisée par les forces de la compagnie maritime de Mourmansk, en conséquence, plusieurs voyages ultra-précoces dans l'Arctique ont été effectués avec une cargaison pour les travailleurs du pétrole.
En décembre 1964, le premier champ a été découvert - le champ de condensats de pétrole et de gaz de Novoportovskoye. Entre la fin des années 60 et la fin des années 80. de nouveaux gisements sont découverts presque chaque année. Y compris Bovanenkovskoye en 1971, Kharasaveyskoye et South-Tambeyskoye en 1974, Kruzenshternovskoye en 1976, North-Tambeyskoye en 1983.
A la fin des années 1970, le volume des forages d'exploration dans des champs déjà connus a augmenté de manière significative. Par exemple, au champ de Novoportovskoye en 1978-1985. 80 puits ont été forés en plus des 29 existants. Les contours des gisements et les volumes de réserves ont été précisés. Au milieu des années 80. des plans ont été adoptés pour le développement industriel des ressources gazières de la péninsule. En 1987, l'étude de faisabilité a été achevée. Le champ Bovanenkovskoye devait être mis en service en 1991, produisant 20 milliards de mètres cubes de gaz naturel. En 1992, il était prévu de produire 50 milliards de mètres cubes de gaz, et d'ici la fin des années 1990. pour produire jusqu'à 200 milliards de mètres cubes par an, ayant également développé le champ Kharasaveyskoye. En 1988, il était prévu de lancer la construction du gazoduc Yamal-Torzhok-Uzhgorod. Cependant, en mars 1989, lors de la crise de l'économie soviétique, le financement des projets de développement industriel a été arrêté.
Au début des années 1990, le rythme des opérations de forage a également décuplé, sans jamais être totalement interrompu. Une nouvelle étape de développement a commencé après 2002, lorsque Gazprom a identifié Yamal comme une région d'intérêts stratégiques pour l'entreprise. Péninsule de Yamal 
À l'heure actuelle, quatre champs ont été préparés pour le développement industriel - Bovanenkovskoye, Kharasaveyskoye, Kruzenshternovskoye et Novoportovskoye. En 2006, Gazprom a commencé le développement commercial du champ de Bovanenkovskoye et la construction d'un gazoduc principal. En 2008, le forage de puits de production a commencé ici. Initialement, la mise en service du champ était prévue pour 2011, actuellement - pour 2012. Le volume de conception de la production de gaz sur le champ de Bovanenkovskoye est déterminé à 115 milliards de mètres cubes par an, à long terme - jusqu'à 140 milliards de mètres cubes par an.
On suppose que d'ici 2015, le volume de production de gaz à Yamal s'élèvera à 75-115 milliards de mètres cubes (sur le champ de Bovanenkovskoye), en 2020 - 135-175 milliards de mètres cubes, d'ici 2025 - 200-250 milliards de mètres cubes, d'ici 2030 - 310-360 milliards de m³.
Par ailleurs, dans le cadre du développement des gisements de gaz naturel sur la péninsule, il est prévu de construire une usine de liquéfaction de gaz (un projet de Novatek, Yamal LNG). Conformément au Plan global de développement de la production de GNL sur la péninsule de Yamal, la première étape de l'usine de GNL devrait être construite en 2012-2016, la deuxième ligne a été mise en service en 2017 et la troisième en 2018. La principale source de matières premières sera le champ Yuzhno-Tambeyskoye. Les systèmes de transport de GNL seront gérés par OJSC Novatek, OJSC Sovcomflot et le ministère des Transports de Russie.
Le volume total estimé des investissements dans le développement des gisements de gaz à Yamal en 2010 a été estimé par les experts gouvernementaux à 6,8 à 8 000 milliards de roubles. depuis 25 ans.
Région de Nadym Péninsule de Yamal 
Chemin de fer
La ligne de chemin de fer Obskaya - Bovanenkovo - Karskaya, construite par Gazprom, s'étend sur la péninsule de Yamal.
Ports maritimes
En octobre 2013, le port de navigation à l'année Sabetta, construit sur la péninsule de Yamal dans le cadre du projet Yamal LNG pour assurer l'exportation de gaz naturel liquéfié des champs de South Tambey, a pris en charge la première cargaison.
Le port de Kharasavey fonctionne également.
Facteurs entravant le développement
Climat rigoureux (hivers longs et froids, étés courts et frais, vents forts)
Engorgement important, en particulier sur les côtes sud-ouest et nord-est
Le pergélisol est répandu
Coefficient d'humidité élevé
L'hiver vient d'octobre, mais il y a aussi l'hiver en juin
Transports et autres infrastructures peu développés
Climat
À Yamal, le climat subarctique est répandu et dans le nord, le climat arctique. Les températures moyennes de janvier vont de -23 à -27 degrés Celsius, juillet - de +3 à +9. La quantité de précipitations est faible : environ 400 mm/an. L'épaisseur du manteau neigeux est de 50 cm en moyenne.
Hydrographie
La couche de ruissellement annuelle au nord de la péninsule est de 150 mm, au sud de 300 mm. Les rivières gèlent à la mi-octobre, s'ouvrent début juin, de nombreuses rivières et lacs gèlent jusqu'au fond à la fin de l'hiver. Le type d'alimentation des rivières est la neige. Hautes eaux en juin.
Il existe un grand nombre de lacs sur la péninsule, dont le plus grand est Yambuto (le système des lacs Neito), par lequel passait le portage de Yamal au Moyen Âge.
Les plus grands fleuves de la péninsule :
Mordyyakha, Nerutayakha et Yumbidyakha (Yumbatayakha), Syadoryakha, Pyyakoyakha, Puhuchayakha, Tiuteyakha (Tiutei-Yakha), Kharasavey, Syoyakha (Mutnaya), Syyakha (Vert), Yasoveyakha-ha-ha-Marieteyakha Yaha, Pehamakoda-Ya Péninsule de Yamal 
Sols, flore et faune
Yamal est situé dans la zone naturelle de la toundra, la partie sud est dans la forêt-toundra. Le pergélisol est répandu; les sols dégelés ne se trouvent que sous les grands lacs et rivières.
Les sols de podburs, de gley et de tourbe prédominent parmi les sols.
Au nord de la péninsule poussent des toundras arctiques arbustives-herbes-lichen-mousse, dans la partie centrale des toundras arbustives-mousse du nord, au sud des toundras de mousse-lichen nain, du sud.
La péninsule est habitée par de nombreuses espèces d'animaux, notamment : renne, renard arctique, lemming, hibou blanc, perdrix, buse variable, bécasseau, bernache à cou roux (endémique), eider, harelde kakawi, bruant des neiges, goéland rose, Grue de Sibérie, etc. Parmi les poissons, on trouve : corégone, omble, muksun, brochet, lotte, lenok, ombre, esturgeon de Sibérie, perche, carpe, etc.
printemps - la rivière Ob s'est ouverte 
OBSKAYA LÈVRE DE LA MER DE KARA
La baie d'Obskaya est la plus grande baie de la mer de Kara, estuaire de la rivière Ob, située entre les péninsules de Gydansky et Yamal. Dans la partie orientale de la baie, la baie de Taz s'en sépare, dans laquelle se jette la rivière Taz.
La longueur de la baie est de plus de 800 km, la largeur de 30 à 80 km, la profondeur jusqu'à 25 m, elle est libérée des glaces, à l'exception de la partie sud, en juillet et est recouverte de glace en octobre.
Etablissements - Novy Port, Yamburg, Cape-Kamenny.
Le sol de la baie est un limon bleu visqueux, tandis que les bas-fonds côtiers et les berges sont sablonneux. La vague dans la lèvre est très raide, courte et irrégulière. L'eau dans la lèvre est fraîche et très trouble. Les rives de la baie sont complètement déboisées, monotones, escarpées à l'ouest, plus plates ou vallonnées à l'est. Le sol des rives est marécageux ; il n'y a quasiment pas de décharge forestière (aileron) sur les berges. Les îles ne se trouvent qu'à l'embouchure des rivières et des ruisseaux qui se jettent dans la baie. Il y a peu de baies et de baies, seulement près du cap Drovyanoy il y a une petite baie peu profonde de Preobrazheniya et près du cap Yamasol s'étend une petite baie pratique Nakhodka.
En plus de l'Ob, plusieurs rivières se jettent dans le golfe de l'Ob. Les rivières Nadym et Nyda se jettent dans sa partie sud-est, formant tout un archipel d'îles à leur confluence. Du côté ouest, limité par la vaste péninsule de Yamal, coulent la plupart des petits fleuves, dont certains dans les cours inférieurs sont accessibles aux petits bateaux fluviaux, tels que le Yada, l'Oya, l'Ivocha, le Zelenaya, le Syoyakha et d'autres.
La lèvre est assez riche en poissons, on y trouve à la fois des espèces de poissons fluviaux et marins: esturgeon, sterlet, nelma, lotte, hareng, muksun, shchekur et autres. Péninsule de Yamal 
Historique de la recherche
La connaissance des Russes avec le golfe d'Ob a commencé en 1600; en 1601, l'expédition de Berezovo à l'embouchure de la rivière Taz, dirigée par le gouverneur Savluk Pouchkine et le prince Masalsky, fut un succès, et depuis lors, cette route, jusqu'à la destruction de la ville de Mangazeya, effectuait chaque année des voyages depuis les bouches de l'Ob le long de sa lèvre et de la baie de Taz jusqu'à Mangazeya. Les résidents d'Arkhangelsk, le lac vide et Mezens ont également traversé le golfe d'Ob jusqu'à Mangazeya plus d'une fois ; ils sont allés avec des marchandises, sur des karbas légers, de la baie de Kara jusqu'à la rivière Mutnaya jusqu'au lac d'où elle coule, puis ils ont déchargé les navires, les ont traînés à vide par un petit portage jusqu'à la rivière Zelenaya, qui coule de l'ouest dans le La baie d'Ob, chargea à nouveau leurs navires, descendit la Zelenaya jusqu'à son embouchure, traversa la baie d'Ob et longea la baie de Taz jusqu'à l'embouchure de la rivière Taz jusqu'à la ville de Mangazeya. De la même manière, ils sont revenus de Mangazeya pour une autre année. Ces voyages cessèrent avec la destruction de Mangazeya.
En 1734, le lieutenant Ovtsyn, à la tête de cette partie de la grande expédition du nord, qui était chargée d'explorer une partie de la côte sibérienne entre les embouchures de l'Ob et de l'Ienisseï, sur un double bateau, début août, entra dans la baie, atteignant 70 ° 4 " N. En 1736 il atteint 72 ° 34 " n. sh., et en 1738, avec le navigateur Koshelev, passa, le 8 août, toute la lèvre à la mer de Kara. La même année, propice à la navigation dans les mers du nord, les lieutenants Malygin et Skuratov, venus de la mer de Kara, entrèrent dans la baie d'Ob et dans l'embouchure de la rivière Ob. En 1738, le lieutenant Skuratov, combattant la glace dans la baie d'Ob, l'a parcourue jusqu'à l'embouchure et est entré dans la mer de Kara.
En 1828, la côte ouest de la baie, du cap Drovyanoy à l'embouchure de l'Ob, est contournée par la terre et décrite par Bldg. fl. tempête. Le capitaine Ivanov et le lieutenant Berezhnykh. En 1863, une expédition équipée par M.K.Sidorov, sous le commandement de Kushelevsky, quitta Obdorsk sur une goélette à voile vers le golfe d'Ob et atteignit l'embouchure de la rivière Taz. En 1874, le capitaine anglais Joseph Wiggins, sur le vapeur "Diana", se trouvait à l'embouchure de la baie d'Ob. En 1877, la goélette à vapeur "Louise", la ville de Trapeznikova, arriva d'Europe à l'embouchure de l'Ob et atteignit Tobolsk. En 1878, le vapeur danois « Neptune » a parcouru tout le golfe d'Ob jusqu'à l'embouchure de la rivière Nadym, tout comme le vapeur anglais « Warkworth » Wiggins, et tous deux ont réussi à retourner en Europe cet été-là avec une cargaison de retour. Le même été, la goélette Siberia, construite à Tioumen par la ville de Trapeznikov, est entrée dans la baie d'Ob depuis l'Ob, l'a dépassée et est arrivée à bon port à Londres. En 1880, le même vapeur "Neptune" a navigué avec succès d'Europe à l'embouchure de l'Ob et retour. En 1893, la partie nord de la baie a été traversée par l'un des navires de l'expédition du ministère de la Marine - le vapeur "Lieutenant Malygin", sous le commandement du lieutenant Shvede. En même temps, pour la première fois, des indications ont été reçues de l'existence d'une baie au nord du cap Mate-Sale.
Selon les recherches de l'expédition d'A.I. Vilkitsky, en 1895, cette baie s'est avérée appartenir à une île assez grande et basse du nom de Vilkitsky. En 1895 et 1896, l'expédition du lieutenant-colonel Vilkitsky, envoyée par le ministère de la Marine pour inventorier une partie de la mer de Kara et des gouvernorats d'Ob et d'Ienisseï, sur le vapeur Lieutenant Ovtsyn et la barge à voile Lieutenant Skuratov, navigue en toute sécurité dans la baie d'Ob. , ont passé l'hiver dans l'Ob et, après avoir terminé leur mission, sont revenus de l'autre côté de la mer de Kara à Arkhangelsk à l'automne 1896.
Il s'est avéré que le golfe d'Ob est propice à la baignade ; l'entrée de la rivière Ob, dont la barre est peu profonde et couverte de berges, comporte un chenal pour les navires d'un tirant d'eau de 2,7 à 3,4 m ; la glace, à la fin de l'été, ne se produit pas dans la lèvre. L'enquête de la côte orientale de la baie, faite par Ovtsin, s'est avérée incorrecte ; à certains endroits, il se trouvait sur les cartes à 30, 40 et 50 milles ou plus à l'est ; la rive ouest, abattue par Ivanov, était tracée avec beaucoup plus de précision. Les études de l'expédition Vilkitsky ont montré qu'en général la lèvre n'est pas aussi large qu'il n'y paraît selon les cartes qui existaient auparavant.
Depuis 1897, une communication par bateau à vapeur entre la rivière Ob et Londres a été établie à travers la baie d'Ob, par la société anglaise Layborn Poppam, qui a acheté jusqu'à 3,2 mille tonnes de céréales dans le district de Barnaul et a loué des bateaux à vapeur pour livrer cette cargaison à la baie de Nakhodka. et pour transporter des marchandises de là qui seraient amenées par mer d'Angleterre, à Tioumen et à Tomsk.
mission orthodoxe 
LÈVRE BAIDARATSKY
La baie de Baydaratskaya est l'une des plus grandes baies de la mer de Kara, dans sa partie sud-ouest, entre la péninsule Yugorsky et la péninsule Yamal.
La longueur de la lèvre est d'environ 180 km. La largeur à l'entrée est de 78 km. Profondeur jusqu'à 20 m.
La température de l'eau de surface en été est de 5-6 ° C. Presque entièrement recouvert de glace d'octobre à juin. Les mouvements de glace dans la partie centrale de la baie ne peuvent se produire qu'avec des vents et des marées forts (l'amplitude de ces dernières est de 0,5 à 1,0 m). Les tempêtes dans la partie ouverte de la mer de Kara peuvent soulever une vague dans la baie de Baydaratskaya et briser la glace dans ses parties nord et centrale. La limite de la stabilité de la glace change chaque année.
Yamal - le pays des mille lacs 
La côte est principalement plate, couverte de végétation de toundra, et à certains endroits, elle est très marécageuse. Environ 70 rivières se jettent dans la baie. Le plus grand d'entre eux (du sud-ouest au nord-ouest) : Sibirchatayakha, Kara, Labiyakha, Pakucheyakha, Ngoyakha, Ngosaveyakha, Talvtayakha, Tungomayakh, Ngyndermayakha, Nenzoyakha, Baydarat, Yorkutayakha, Yavkhalyakhayakhayakha, Tambeyakha, Lyase, Yuryoyakha, Lykhiyakha, Sedataha, Khahayakha, Marayakha et Yabtoyakha.
Il y a cinq îles dans la zone aquatique de la baie de Baydaratskaya: Litke, Ngonyartso, Polmesyats, Levdiev, Torasavey. Ils sont tous inhabités.
La zone aquatique et la côte de la baie appartiennent au territoire de trois entités administratives : les districts de Yamal et Priuralsky de l'Okrug autonome de Yamal-Nenets et le district de Zapolyarny de l'Okrug autonome de Nenets.
La majeure partie du littoral de la baie est inhabitée. Les seules colonies sont Ust-Kara, Ust-Yuribey, Yary et Morrasale. Près des extrémités sud-est et est de la baie, à une distance de 20 à 90 km, passe d'abord une voie ferrée (jusqu'à la gare terminale de Khralov), puis une route d'hiver permanente.
Des gazoducs sous-marins ont été posés le long du fond de la baie de Baydaratskaya, qui reliera les plus grands gisements de gaz de Yamal, principalement Bovanenkovskoye, Kharasaveyskoye et Yuzhno-Tambeyskoye, avec la partie européenne de la Russie. Cinq branches iront de la station de compression de Baydaratskaya (CS) à la station de compression de Yarynskaya en passant par la partie centrale de la baie ; une autre branche ira beaucoup plus au nord, à la sortie de la baie entre le champ de Bovanenkovskoye lui-même et la station de compression d'Oust-Kara près du village du même nom.
minuit un jour polaire à Yamal 
BORIS ZHITKOV - VOYAGE À YAMAL
Mais revenons à la merveilleuse publication sur le voyage à Yamal. Selon Zhitkov, l'expédition partit pour le Nord à la fin de l'hiver 1908. Outre le scientifique, il comprenait le capitaine du bataillon de sapeurs V. Vvedensky (en tant que topographe et assistant) et le représentant de l'Institut agricole de Moscou D. Filatov (engagé dans la collection de collections zoologiques et botaniques).
Un prêtre - le Père Martinien, un interprète et cinq étrangers - a également été dépêché pour aider les chercheurs, dont l'un a emmené toute la famille avec lui - avec une peste et un chevreuil.
Le personnel le plus précieux était l'interprète Koudrine. Il avait une connaissance approfondie des peuples autochtones, était responsable et cadre. Et tout le monde est tombé amoureux du traducteur pour sa bonne humeur.
Le point de départ de l'expédition était Obdorsk (aujourd'hui Salekhard). Selon Boris Zhitkov, un troupeau de 480 rennes a été rassemblé pour le voyage. Un nombre aussi important était nécessaire pour apporter une grande quantité de fournitures à la toundra, ainsi que pour revenir sur un voyage d'été difficile.
Le 29 mars 1908, une caravane d'un demi-millier de cerfs, 12 personnes, avec deux tentes, deux tentes, trois bateaux et 70 traîneaux chargés de fournitures diverses, partit d'Obdorsk pour un voyage qui dura sept longs mois...
toundra - Nouveau Port
Entre rivières et lacs
Au début, l'expédition se passait bien. Les voyageurs ont parcouru un kilomètre par kilomètre, les journaux ont pris des notes sur le prochain point passé - une rivière ou un lac. Mais à la mi-avril, près du golfe d'Ob, la nature nordique a montré son tempérament coriace - une terrible tempête de neige a enfermé les chercheurs dans des épidémies pendant six jours.
Le 18 avril, le travail recommença à bouillir. Ils ont décollé du camp, envoyé des vivres à travers les camps samoyèdes. Et ils ont prudemment organisé deux entrepôts dans la toundra - plus tard, ils ont été très utiles sur le chemin du retour.
Fin avril, les voyageurs ont été confrontés à une autre épreuve. Ils se sont un peu perdus et ont difficilement compris "le rapport des rivières et des lacs".
« Les Samoyèdes qui se tenaient près des lacs, en réponse aux questions, ont soit répondu avec une ignorance totale, soit donné des témoignages très évasifs et incorrects », se souvient Zhitkov.
Début mai, les membres de l'expédition se séparent. Le capitaine Vvedensky a commencé à photographier les rivières et les lacs du golfe d'Ob à la mer de Kara. L'assistant Filatov est resté sur place pour s'occuper de la caravane, occupé en même temps à reconstituer les collections - le printemps est également arrivé dans le Nord.
Cerfs affamés et jets de castors
Et Boris Mikhailovich, le chef de l'expédition, accompagné d'un interprète est allé encore plus loin - jusqu'à la mer de Kara elle-même ...
Les voyageurs ne restèrent pas longtemps sur le rivage. Sur des monticules de glace sur des traîneaux à rennes, ils ont atteint l'île de Bely. Ici, des difficultés sont survenues - les cerfs étaient très fatigués et affamés, et il n'y avait pas de rennes sur l'île. De plus, les guides samoyèdes voyageaient à contrecœur - l'île était considérée comme sacrée, sur son territoire sud, il y avait deux sites sacrificiels.
- Nous avons été amenés, cependant, à ces shaitans. Avant de quitter les tentes pour les traîneaux blancs, les cerfs et les gens ont été fumigés avec un ruisseau de castors, écrit Zhitkov.
(Pour référence : le ruisseau de castor est une substance aromatique d'origine animale, qui est produite par les castors dans des sachets de wen spéciaux).
La réunion de l'expédition a eu lieu à la mi-juin. Le printemps du nord battait déjà son plein, la neige disparaissait de la toundra plate et ne s'étendait que dans les ravins, les lacs étaient encore en partie recouverts de glace.
Mais les difficultés ont continué. De vastes zones étaient inondées d'eau, il fallait constamment varier le sens de déplacement de la caravane. Il a été décidé d'alléger autant que possible le train de chariots - certains des guides avec des tentes et une centaine de cerfs ont dû être laissés pour compte. Le reste des participants du voyage avec des tentes et des bateaux ont continué leur chemin à travers la péninsule.
Cet incroyable Yamal
Boris Zhitkov dans son rapport parle de ce qu'il a vu sur Yamal. À son avis, les plus intéressantes sont les conditions hydrographiques de la péninsule. Yamal est riche à la fois de grands lacs et de nombreux petits. Beaucoup d'entre eux ne gèlent pas en hiver et sont pleins de poissons. Le système des rivières présente également un intérêt certain.
Zhitkov a noté l'étonnante capacité des Samoyèdes à naviguer sur le terrain : « Habitués à l'immensité des plaines, les nomades sont exceptionnellement confiants pour s'orienter même dans une toundra complètement lisse, ils schématisent bien leur connaissance spatiale, étant toujours capables de dessiner un terrain. plan sur la neige ou sur le sable, et s'oriente rapidement dans la carte géographique proposée par eux ».
La faune de Yamal, comme l'a déclaré le scientifique, est une « toundra typique ». Parmi les espèces associées à la mer, « l'ours polaire est commun sur les rives nord ». On y trouve également un morse assez rare. Les Samoyèdes battaient les phoques barbus et les phoques. Le loup, le renard arctique, le carcajou et l'hermine habitent toute la péninsule, tandis que le renard et le lièvre habitent la partie sud. Les voyageurs ont rencontré une souris à sabots et un Ob lemming.
Parmi les oiseaux, l'expédition a remarqué des cygnes, des oies, des eiders, des oies rousses, des goélands, des bécasseaux, des pluviers, des faucons pèlerins, des pygargues à queue blanche, des hiboux et des marais, des perdrix, des alouettes, des bergeronnettes et bien d'autres.
Boris Mikhailovich a attribué l'abondance des vents et la différence de température aux particularités du climat. Au printemps, les tempêtes se distinguent par leur durée et leur force. Les voyageurs ont dû affronter la dernière grosse tempête fin mai.
Les chercheurs ont vu les aurores boréales à plusieurs reprises en mars. Et début avril, avec de fortes gelées et de hauts cirrus, ils ont eu la chance de contempler des "phénomènes lumineux très spectaculaires" - sous la forme de "faux soleils et cercles autour du soleil et de la lune".
D'un grand intérêt, comme l'écrit Zhitkov, sont la vie et les conditions de vie de la population locale - les Samoyèdes de pierre. Le scientifique estime leur nombre comme suit : "dans dix genres jusqu'à 700 âmes yasak et jusqu'à 2000 âmes en espèces." Sur la péninsule, les Samoyèdes possèdent 100 000 cerfs, ce qui décrit les résidents locaux comme des personnes aisées.
Leur mode de vie est majoritairement nomade. Au début de l'hiver, ils se déplacent vers le sud jusqu'à la lisière des forêts et sont à Obdorsk lors de foires. En février-mars, la migration de retour vers les estives commence. Certaines familles restent sur la côte de Kara pendant l'hiver pour chasser l'ours. En été, les phoques sont battus par la mer de Kara.
Pour conclure son récit, Boris Zhitkov a attiré l'attention sur "l'assistance cordiale apportée à l'expédition par la population locale".
TROU MYSTERIEUX A YAMAL
Les scientifiques enquêtent sur un trou géant dans le sol qui est apparu à Yamal. Un cratère d'un diamètre de 60 (et selon d'autres sources - jusqu'à 80) mètres a été découvert la semaine dernière (juillet 2014) - il a été accidentellement remarqué depuis un hélicoptère. Toutes sortes de versions de son origine sont déjà apparues sur Internet. Les scientifiques doivent découvrir s'il s'agit du résultat d'un impact d'origine humaine ou de la chute d'un corps spatial.
Certains médias ont même suggéré que l'entonnoir est apparu à la suite d'une intervention extraterrestre. Mais pour déterminer avec précision la cause de son apparition, vous devez prélever des échantillons de sol. Comme le rapporte "Russie 24", ce n'est pas encore possible, car les bords de l'entonnoir s'effondrent constamment et il est dangereux de s'en approcher. La première expédition a déjà visité le site, et Marina Leibman, chercheuse en chef de l'Institut de cryosphère terrestre de la branche sibérienne de l'Académie des sciences de Russie, a parlé de ce que les scientifiques y ont vu.
"Il n'y a tout simplement aucune trace d'une personne avec un équipement ici", a-t-elle déclaré. "On peut supposer quelque chose de fantastique : une météorite chaude est tombée et tout a fondu ici. Mais quand une météorite tombe, il y a des traces de carbonisation, c'est-à-dire de haute température. il n'y a aucun signe de températures élevées. Il y a des traces d'écoulements d'eau, il y a une certaine accumulation d'eau. "
Selon le portail "Rossiyskaya Gazeta", les scientifiques envisagent plusieurs versions de la formation de ce trou. La version selon laquelle il s'agit d'un gouffre karstique ordinaire est peu probable, car le gouffre est entouré de décharges de sol. Si une météorite formait une brèche dans le sol, un coup aussi puissant ne pouvait passer inaperçu.
Anna Kurchatova, directrice exécutive du champ de recherche et de formation subarctique, candidate aux sciences géologiques et minéralogiques, a suggéré qu'une explosion souterraine pas très forte s'est produite ici. Probablement, le gaz s'est accumulé sous terre et la pression a commencé à s'accumuler à une profondeur d'environ 15 mètres. En conséquence, le mélange gaz-eau a éclaté, projetant de la glace et du sable, comme le bouchon d'une bouteille de champagne. Heureusement, cela s'est produit loin d'un pipeline ou d'une installation de production et de traitement de gaz.
Les éleveurs de rennes de la région de Tazovsky de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets ont découvert un deuxième cratère, qui ressemble extérieurement à la "fosse sans fond" récemment connue, à 30 kilomètres du gisement de Bovanenkovskoye.
Le nouvel entonnoir est situé sur une autre péninsule - Gydansky, non loin de la côte de la baie de Taz. Le diamètre du cratère est beaucoup plus petit que celui du premier - environ 15 mètres. L'autre jour, le directeur adjoint de la ferme d'État Mikhail Lapsuy était convaincu de son existence.
Cependant, il n'est pas nécessaire de parler de la découverte en tant que telle. Selon les nomades, le cratère est apparu fin septembre de l'année dernière. Ils n'ont tout simplement pas rendu ce fait public. Et lorsqu'ils ont entendu parler d'un phénomène similaire sur la péninsule voisine, ils en ont parlé aux autorités locales.
Un "trou" à Yamal pourrait apparaître à cause du gaz des marais
Mikhail Lapsuy confirme l'identité des formations naturelles de Gydan et Yamal. Soit dit en passant, ils diffèrent peu par leur distance du cercle polaire arctique. Extérieurement, à l'exception de la taille, tout est très similaire.
À en juger par le sol bordant les limites supérieures, il a été éjecté à la surface depuis la profondeur du pergélisol. Certes, ces éleveurs de rennes qui se disent témoins du phénomène affirment : d'abord il y avait une brume sur la zone où le lâcher a eu lieu, puis un éclair de feu s'en est suivi et la terre a tremblé.
À première vue, c'est de la spéculation. Cependant, une telle version du communiqué ne doit pas être rejetée d'emblée, dit Anna Kurchatova, la directrice exécutive du site scientifique et éducatif subarctique, candidate des sciences géologiques et minéralogiques, car lorsque le méthane est mélangé à l'air dans certaines proportions, un mélange explosif est formé.
DIEUX DE YAMAL
Dieux de Yamal
Tout comme les autres peuples, la religion des peuples autochtones du Nord détermine les fondements de la vision du monde, de la morale, des formes et des orientations de la créativité.
La source de connaissance de la religion des habitants du Nord peut être les Jarobiens, les Syudbabs des conteurs et les histoires de personnes âgées qui ont préservé les anciennes croyances religieuses et magiques dans la plus grande pureté. Ainsi, les riches et nombreuses légendes sur les relations entre les dieux et les héros ont créé un riche arsenal d'images mythologiques.
Les gens (nuv khasova) vivent également au paradis, possédant des cerfs. Lorsque la neige fond dans le bas du ciel, elle s'écoule sous forme de pluie jusqu'au sol. Les étoiles sont des lacs sur la terre qui nous servent de firmament.
Le terrain est plat, légèrement bosselé au milieu, où se trouvent des montagnes d'où coulent des rivières dans différentes directions, dont l'Ob. Le terrain est entouré par la mer. Il y a sept autres terres sous notre terre. Sur le premier d'entre eux vivent Sirtya (sikhitrya), pour eux notre terre sert de ciel, le soleil et la lune sont les mêmes pour tous les mondes, ils brillent pour Sirta à travers l'eau et notre terre.
Le soleil, selon les vieilles idées des Nenets, est une femme. Elle fait pousser des herbes, des arbres, de la mousse. Quand les gelées arrivent, le soleil s'en cache - il tourne avec le firmament et la nuit tombe (nuit polaire). La lune est perçue comme plate et ronde. Les taches sombres sur la lune sont les jambes de l'Iriy Khasava (homme lunaire), le torse et la tête, qui sont de l'autre côté de la lune.
Les idées religieuses des Nenets sont basées sur des idées animistes, c'est-à-dire croyance aux esprits. Le monde entier autour d'eux leur semblait habité par des esprits qui participaient directement à la vie des gens, leur portant chance ou échec dans leurs métiers, apportant joie et chagrin, envoyant diverses maladies et autres.
Tous les voyageurs et explorateurs du XVIIIe et du début du XXe siècle. a fait valoir que les Nenets avaient une idée de "l'être suprême", qui s'appelle Num. Ce Num étant incorporel, n'ayant pas d'image, était, selon les rapports des chercheurs, le créateur de la terre et de tout ce qui existe sur elle. Le mythe le plus répandu sur l'univers chez les Nenets racontait qu'au début, il n'y avait que de l'eau. Num a envoyé un huard. Elle a plongé et a apporté un morceau d'argile. Le morceau a commencé à grandir et s'est transformé en terre. Ensuite, toutes les montagnes et les rivières, les gens et les animaux ont été créés. Le mot Num dans la langue Nenets signifie météo. Évidemment, l'être suprême est en réalité l'esprit du ciel, le principe lumineux.
Dans ce monde, le corps devient "terrestre" et se transforme en un scarabée noir brillant. Le coléoptère noir si, la larve du coléoptère pui et le long ver de terre challah sont considérés comme les messagers du pays Nga. Ils sont trompeusement petits quand ils rampent un jour d'été. La nuit et en hiver, ils peuvent apparaître comme d'énormes monstres, tous sont l'incarnation du dieu Nga.
Les horreurs du monde Nga sont généralement racontées par les chamans, car ils doivent remuer le Donjon. Chaque nuit, une personne est submergée par des messagers des Nga, qui montent dans les corps de copains et endormis. Lorsqu'une personne s'endort, Nga vole invisiblement dans sa bouche et la personne tombe malade. Nga chasse les gens comme les gens chassent les animaux, les poissons et les oiseaux. La chair d'un malade ou d'un mourant est rongée par le ver challah de la mort. Seul le chaman peut voir le ver que Nga envoie, et après avoir fait une incision à l'endroit douloureux avec un couteau, il l'enlèvera. Nga est parfois appelé Si iw Nga Nisya - le père des sept morts. C'est-à-dire que diverses maladies sont mortelles à la fois pour les humains et pour les animaux - les Nenets semblent être ses enfants. Ainsi, les enfants de Nga sont considérés comme Yakdaing (gale), Meryung (variole), Hodeng (toux-tuberculose), Sing (Tsing), Hedung (une maladie qui tue tout le monde et les cerfs en une nuit), etc.
Les Nenets considèrent Nga comme un participant à la Création de tout ce qui existe sur terre. Seul Num a créé tout ce qui était léger, propre, raisonnable et utile pour les gens, et le dieu Nga, au contraire, tout ce qui était mal, impur et nuisible.
Dans chaque créature créée sur terre, on devine quelque chose de Num et quelque chose de Nga, mais c'était plus difficile que d'autres pour ceux auxquels les co-créateurs ont prêté une attention particulière - l'homme et le chien, ou plutôt seulement l'homme, car ni Num ni Nga avait à l'origine créé un chien. Elle « est originaire » de l'homme. Il y a plusieurs paraboles Nenets sur ce point. La version d'une des paraboles ressemble à ceci : « Créé par Num, à une époque un homme et un chien vivaient séparément. Le chien avait des vêtements, ainsi qu'un traîneau cargo où la nourriture était stockée. Un jour, le chien a tout pris et mangé en une seule journée, sans se soucier de l'avenir. Puis Num s'est mis en colère et a dit: "Vous ne savez pas vivre de manière indépendante, allez voir une personne et vivez avec elle." Puis Num a fait en sorte que le chien arrête de parler humainement. »
Selon les légendes Nenets, c'est par la faute d'un chien oublieux qu'une personne tombe au pouvoir de Nga pour un temps, ce qui suffit pour être mangé, éclaboussé ou couvert de cendres (c'est-à-dire que Nga a réussi à accomplir son rituel) . Et puis la personne est devenue mortelle (sensible aux "maladies"), c'est-à-dire appartient également aux mondes supérieur et inférieur.
Le chien doit maintenant remplir une mission spéciale.
Le monde des Enfers est grand et ses messagers sont capables de pénétrer (en règle générale, la nuit), dans le monde des gens et sous diverses formes: une meute de loups, des maladies mortelles, des éléments destructeurs. Et ici, dans la peste, ils sont confrontés à un chien gardant le "trou" qui sert de transition entre le monde inférieur et le monde humain.
Lorsqu'une des filles de Nga vient au camp - la maladie de Sing (Tsing), un chien lui est sacrifié. Le chien est également considéré comme un assistant humain, un bon berger, capable de rassembler et de conduire de manière autonome un troupeau de cerfs jusqu'au camp.
Par conséquent, le chien n'est pas une image sombre. Elle a juste eu un sort canin - pour garder le "trou".
Ainsi, Num et Nga sont deux forces puissantes qui se font la guerre.
Il existe une légende selon laquelle, une fois que Nga s'est plaint à Num que dans le sous-sol sombre, à la recherche d'une issue, il trébuchait souvent sur les angles vifs des sept couches de pergélisol. Num, ne voulant pas gâcher ses relations avec Nga, avec qui, selon la légende, il était en couple, céda à la lune et au soleil. L'obscurité tomba sur le sol. Les gens, les animaux et les oiseaux ne pouvaient utiliser que la faible lumière des étoiles célestes, heurtant les arbres dans l'obscurité, tombant dans des trous. Les gens ont commencé à sacrifier dans des lieux saints, suppliant Num de rendre la lumière au peuple.
À la suggestion de l'un des dieux, le seigneur céleste Num a réussi à ramener astucieusement le soleil du donjon et le jour est venu. Depuis, Numa et Nga se battent pour la possession de la lumière.
La dispute sur "Qui est le premier" Num ou son éternel rival Nga, se déroule dans la mythologie de la Création à la recréation, couvrant chaque année, jour, personne, chose. Cette dispute provoque aussi une collision, dans laquelle la terre périt (débordante de "maladies"), le Soleil se cache (dans le donjon de Nga), une personne naît et meurt.
La séquence des jours change et l'âge humain s'écoule progressivement d'est en ouest. À l'est se trouve la demeure de Numa, d'où viennent les âmes des gens, à l'ouest - le pays de Nga, d'où ils quittent le corps humain et partent.
L'image de Num est également associée au Ciel du Sud, souvent opposé au Ciel du Nord, dont le maître est le puissant dieu Ngerm. Et si le renouveau de la nature est associé à l'image de Num, alors son figement avec Ngerm, c'est-à-dire le début de l'hiver. Dans le cycle de la nature, Ngerm joue le même rôle que Nga dans le cercle de la vie et de la mort humaines.
Dans l'hôte des esprits Nenets, il n'y en a qu'un, avec lequel Num lui-même est incapable de faire face. Son nom est Hebidya Ho Erv (Maître du Bouleau Sacré).
Il vit au creux d'un bouleau à sept troncs. Tous les deux mille, il lève son bouleau, et de sous ses racines l'eau du grand déluge se répand sur la terre. Hebidya Ho Yerv lave la terre avec la "grande eau" sur laquelle trop de maladies se sont propagées. Le déluge dure sept jours. A cette époque, le soleil ne brille pas, les gens et les animaux périssent. Puis ils réapparaissent et revivent pendant deux mille ans.
Le dieu Nenets non moins populaire est Yavmal (Yavmal Iriko) - les sources des rivières Old Man, les eaux du territoire de Ded, le territoire de la mer des esprits. Dans de nombreuses légendes, il est présenté comme l'héritier de Num. Selon l'une des légendes, Num fait du héros le dieu de la terre du milieu, lui ordonne de « s'asseoir sur l'Ob supérieur » toute sa vie, lui donne un cheval ailé et le nomme Yavmal. Au pouvoir de Yavmal, en tant que dieu de la mer supérieure (chaude) (ce qui signifie la rivière Ob), il y a à la fois des eaux de source vivantes et une inondation destructrice. Sa volonté prédétermine la venue sur Terre à la fois d'une chaleur bienveillante et d'une chaleur terrible. Ceci est lié aux sacrifices dédiés à Yavmal pendant la saison des inondations, ainsi qu'à la saison où "les rennes sont chauds". En ces années où la « grande chaleur » arrive dans la toundra, les Nenets battent l'eau avec des sabres et exhortent Yavmal à atténuer la chaleur, après quoi « il fait froid pendant la nuit ».
Yavmal, qui est aussi le gardien du bien-être de toutes les personnes vivant « sur la grande eau » (la rivière Ob), a souvent été sollicité pour de l'aide à la pêche en mer.
Habituellement, les sacrifices à Yavmal étaient effectués au printemps et en été. Mais ni l'eau elle-même ni la chaleur ne sont l'élément de Yavmal. Il n'est qu'un médiateur entre la Terre et le Ciel.
Le maître de toutes les eaux est Id Erv (Seigneur des Eaux). Il est lié aux gens par une reconnaissance respectueuse d'importance mutuelle, agrémentée d'une série de dons - cadeaux. Une personne fait un sacrifice - le seigneur des eaux accorde une traversée sûre; la mer donne des proies abondantes - le chasseur répond par un contre-rituel d'action de grâce.
Ainsi, partir à la chasse en mer était précédé d'un sacrifice. Un cerf a été abattu au sanctuaire. Une poignée du sang de la victime se déverse dans la mer ; il est également utilisé pour enduire les visages des idoles, la proue et le volant du bateau. Si quelqu'un est emporté par un vent de tempête en pleine mer, alors il donne à la mer le plus de valeur (généralement c'était une arme) et, avec une issue heureuse, il se précipite pour sacrifier un cerf.
Un dieu Nenets rare n'erre pas. Cependant, il y en a un parmi eux qui le fait comme les gens devraient le faire après lui. Il s'agit d'Ilibembertya. Ce nom combine deux concepts - Ilebts (vie, bien-être, économie, cerf sauvage) et Perts (faire, tenir, appeler). La principale préoccupation d'Ilibembert était la protection des cerfs sauvages. Mais avec le développement de l'élevage de rennes chez les Nenets, sa préoccupation s'étend aux rennes domestiques. Par conséquent, Ilibembert est appelé le gardien du cerf. Selon les légendes Nenets, il parcourt la terre entière, donne des rennes aux gens. Les Nenets le considèrent également comme le premier éleveur de rennes.
En tant qu'esprit brillant dans la religion Nenets, une place prépondérante était occupée par YaNebya (Mère Terre) ou YaMyunya (le sein de la Terre), qui, selon certaines légendes, est l'épouse de Numa. Elle était considérée non seulement comme la patronne des femmes (elle aidait souvent à l'accouchement), mais faisait également partie de chacune d'elles.
Le maître de l'île blanche Serngo Iriko (vieil homme de l'île de glace) est un dieu non moins vénéré parmi les Nenets. À Yamal, il est considéré comme l'esprit principal.
Bien sûr, ceux-ci sont loin d'être tous les dieux du panthéon Nenets. Leur nombre est beaucoup plus grand et plus varié. Mais la connaissance de ceux-ci, les dieux Nenets les plus populaires, permet de comprendre combien de phénomènes s'expliquaient à leur manière, d'une manière singulière : le changement de nuit et de jour, d'hiver et d'été, l'âge humain.
Ainsi INebya ou YaMunya (c'est-à-dire la Terre) est entourée des esprits du Sud (Num) et du Nord (Ngerm), de l'Est (Ilibembertya) et de l'Ouest (Nga) qui se battent pour elle. Et comme les Ngerm et les Nga représentaient le plus grand danger pour l'homme, les rives nord et ouest de Yamal sont clôturées par de nombreux sanctuaires.
Le bord de la vie, le "Bord de la Terre" (lit. Yamal) était le nom de la partie la plus septentrionale de la péninsule. Les sanctuaires des principaux esprits gardiens étaient situés au nord du "Cap sacré" de Yamal (Khakhensal) et de l'île Blanche. C'est là que se faisaient les sacrifices rituels. Le sanctuaire de Yamal - non (la déesse de Yamal) sur Khakhensal ressemble à un camp et à une forteresse. Cinq piles pointues de cornes et de poteaux ressemblent à des fléaux alignés. En même temps, tout le "camp", chaque "copain" est entouré de sculptures d'idoles en bois. L'image de Yamal Khadoka (Vieille Femme), une sculpture en bois en forme de femme allongée, entourée de trois syadais (idoles) est située au bord de la côte. Le visage de la déesse est tourné vers le sud vers la terre habitée par les gens.
Sur l'île blanche, en face d'Hakhensale, se trouve le temple de Sero Iriko (le vieil homme blanc), le principal protecteur de la déesse Yamalne. Il se tient entouré d'idoles en bois (syadais) sur la côte sud de l'île, face à Yamal. Le Vieil Homme Blanc (Serngo Irika) est le premier à encaisser les coups de Ngerma (Dieu du Nord) et affaiblit leur impact sur les gens.
En règle générale, les Nenets se tournaient rarement vers Num - uniquement lors des occasions les plus importantes, heureuses ou malheureuses. Dans la tradition orale des Nenets, il existe deux lieux associés à Numa. Il s'agit de l'île de Vaigach et du lac Numto.
Selon la légende, Vaygach était autrefois pair. Puis "une falaise est apparue au bord de la mer, qui s'est agrandie de plus en plus et, finalement, s'est formée comme un homme". Depuis lors, Vaygach s'appelait Hegeya (Terre Sainte) ou Hegeo (Île Sainte).
Une idole en bois à sept faces et à trois faces, debout sur un homme de la falaise, portait le nom de Vesako (le vieil homme). Au milieu de l'île se trouve une pierre appelée Nevehege (Mère des dieux) ou Khadako (vieille femme). Tous les dieux Nenets étaient considérés comme leurs enfants, y compris quatre fils, "qui se sont dispersés en différents endroits de la toundra".
Nuhege (Fils de Dieu) est une petite falaise sur Vaigach, Miniseigora - dans l'Oural polaire ; Yav'mal - la péninsule de Yamal ; StoneHege, forêt de Kozmin - dans la toundra de Kaninskaya.
Dans son ouvrage « La péninsule de Yamal », Boris Zhitkov donne une description du lieu sacré : « Il s'agit d'une longue rangée de tas de sitayis, recouverts de crânes de cerfs sacrificiels, liés avec des lambeaux de peaux... Idoles en bois (sitdei) sont regroupés en sept tas distincts, disposés en rangée allongée à quelques pas les uns des autres... Idoles en bois ici... sous la forme de courtes souches d'un tronc d'arbre avec une tête ébréchée au sommet et des encoches rugueuses à la place des yeux, du nez, de la bouche; ou sous forme de longs et fins bâtons taillés recouverts de groupes d'entailles de sept dans chaque groupe... Au milieu de chaque tas, comme c'est généralement le cas dans d'autres lieux sacrificiels de Yamal, est inséré un mélèze sec - le sacré Arbre Samoyède. Chaque tas de seadeis est considéré comme un lieu de culte pour des rangées séparées. »
Myad`khekhe - les esprits de la maison agissaient en tant que gardien de l'habitation et de la propriété. Habituellement, ils étaient conservés dans le coin avant du chum si (c'est-à-dire en face de l'entrée) avec des images d'YMenu, des sculptures d'esprits, de la nature, des objets sacrés de divers sanctuaires, pris en échange d'une offrande.
Lorsque les familles ont déménagé ou migré, tous ces objets de culte étaient transportés dans des traîneaux sacrés spéciaux - hekhekhan. Ce sont des traîneaux spéciaux, où un coffre ou une boîte avec des couvercles a été placé, où se trouvaient les idoles.
Parmi les esprits domestiques Nenets particulièrement vénérés, myadpukhutsya est la patronne de la famille (littéralement la vieille femme ou la maîtresse de la peste). Les Nenets disent : « Sans myadpukhuts, une maison n'est pas un foyer. Elle le protège. Auparavant, myadpukhutsya était dans chaque copain, et était dans la moitié féminine, généralement sur l'oreiller de la femme plus âgée ou dans le sac sur sa tête. Il y avait beaucoup de vêtements sur les myadpukhats. Chaque fois qu'un membre de la famille se remettait d'un accouchement difficile ou d'une maladie, de nouveaux vêtements étaient cousus en signe de gratitude. Ils ont également eu recours à l'aide de myadpukhuts en cas de maladie grave, pour laquelle ils l'ont mise à la tête du patient. Pour connaître l'issue de la maladie, ils ont pris des myadpukhuts dans leurs bras et l'ont pesé : si cela semblait léger, le patient devrait se rétablir si le patient gravement malade décède.
Pour faciliter l'accouchement, elles se sont également tournées vers le yanebe (ou yamin - la terre mère).
Yanebya était considérée comme la patronne de la moitié féminine de la famille. Pendant l'accouchement, la femme en travail a tenu Yaneby sur le ventre avec les deux mains, la serrant de douleur et demandant un soulagement. Il est caractéristique que Yanebya n'ait pas de corps et de tête en bois ou en pierre. Au lieu de ces derniers, des morceaux de tissu ont été mis dans des vêtements. Si la naissance s'est bien terminée, la patronne des femmes a reçu un nouveau manteau de fourrure, un anneau de cuivre, une ceinture, etc. (les rennes n'ont jamais été sacrifiés à Yaneby), puis ils ont été plantés pendant trois jours dans le berceau d'un nouveau-né, après quoi ils ont été placés dans un coffre et placés jusqu'au prochain besoin dans la partie "propre" du kéta en face de l'entrée.
Pour dresser le tableau le plus complet des esprits domestiques des Nenets, il est nécessaire de se concentrer sur les images associées au culte des morts, les soi-disant ngytarma et sidryang. Selon certains rapports, le ngytarma est l'image d'un ancêtre (homme ou femme) décédé il y a longtemps et à un âge avancé.
Une figurine en bois était réalisée à partir d'un éclat prélevé dans le cercueil du défunt, puis vêtu d'une « malitsa » ou « yagushka », parfois nourrie. De riches éleveurs de rennes tuaient parfois un renne en sacrifice au ngytarma. Ngytarma est fabriqué 710 ans après la mort et maintenu dans la peste pendant plusieurs générations. Ngytyrma peut être placé à la fois sur le lit d'une femme et à l'extérieur du copain, sur une petite carte, debout au-dessus du hekhekhan (nart sacré).
À Yamal, ngytyrma est sorti dans la rue pendant un blizzard pour garder les rennes. Les Nenets disent qu'il est un intermédiaire entre le sadyai de la toundra et les esprits domestiques, et protège les abords de la maison des mauvais esprits.
Après la mort, les Nenets d'origine Khanty ont fait une image du défunt, appelée sidryang. Il était fait de tremble, recouvert d'écorce de bouleau et habillé de vêtements. Ils l'ont gardé dans un endroit pour dormir, tout en mangeant, ils l'ont assis à table et l'ont nourri constamment, et ont mis un couteau, une tabatière, etc. une pleine lune, et les pauvres ont fait un sacrifice sans effusion de sang.
Trois ans plus tard, il est inhumé dans un coffret spécial, séparé du défunt, en l'honneur duquel il a été confectionné, mais près du cercueil de ce dernier.
En plus d'offrir des sacrifices aux esprits, il y avait aussi un moyen de communiquer avec eux par l'intermédiaire des chamanes. Les chamanes étaient en quelque sorte des intermédiaires entre les hommes et les esprits. "Chaman" est un mot toungouse. Chez les Nenets, une personne dotée d'un don spirituel spécial s'appelait tadebya. Le don chamanique était hérité, en règle générale, par la lignée masculine de père en fils. Une femme ne devient chamane qu'en cas de pénurie d'héritiers mâles. Cependant, pour devenir chaman, il ne suffisait pas d'avoir des chamanes parmi les ancêtres. Seul celui qui est choisi par les esprits peut devenir chaman. Il existe de nombreux éléments de preuve laissés par de nombreux chercheurs à ce sujet. L'élection s'est déroulée comme suit : « Ils (les esprits) lui apparaissent (le futur chaman) sous diverses formes, à la fois dans le sommeil et dans la réalité, tourmentent son âme de divers soucis et peurs, en particulier dans des endroits isolés, et ne sont pas à la traîne. lui jusque-là, jusqu'à ce que lui, ne voyant plus moyen d'aller contre la volonté de la divinité, ne réalise finalement pas sa vocation et n'ose la suivre. » Ainsi, ils sont devenus des chamanes non pas de leur plein gré, mais sous une forte pression des esprits, et le titre chamanique a été accepté non pas avec joie, mais comme un lourd fardeau.
Les premiers signes de reconnaissance spéciale ont été révélés dès la naissance: sur la couronne de la tête du bébé, il y avait un film qui, selon les Nenets, était un symbole de la peau d'un tambourin. Une tache de naissance était également un signe spécial d'un chaman.
Lorsqu'un tel enfant, marqué d'un signe spécial, grandissait, il semblait commencer à remarquer des choses inaccessibles aux yeux des autres. A la puberté, il est tombé dans la maladie dite chamanique : soit il s'est mis à chanter, puis il a dormi toute la journée, puis il s'est promené sans remarquer personne.
On croyait que des esprits venaient à lui - des assistants de l'ancêtre du chaman et le forçaient à des activités chamaniques, le torturaient. Seule une certaine catégorie de chaman pouvait aider.
Si un chaman découvrait qu'un jeune homme souffrant devrait devenir un chaman de la même catégorie que lui, il dirait : « Je peux lui apprendre. S'il concluait que les esprits qui dominent les jeunes Nenets n'appartenaient pas à son monde, qu'il serait un chaman d'une autre catégorie, il dirait : « Je ne peux pas enseigner. Allez à tel ou tel."
Ainsi, l'élu ne pouvait se débarrasser de la souffrance mentale et subir l'initiation chamane qu'avec la direction d'un adulte.
L'apprentissage a duré plusieurs années. Pour devenir un véritable tadeby, il a fallu passer par le chemin des connaissances et des tests durant deux décennies.
Au début, le jeune chaman kamlal (c'est-à-dire qu'il parlait aux esprits), n'utilisait qu'une ceinture et des jarretières de pims, qu'il utilisait pour panser un point sensible chez les patients. Sept ans plus tard, le chaman-professeur indiqua à l'élève où couper le mélèze pour le côté du tambourin. Si le chaman novice en était capable, il fabriquait lui-même un tambourin sans pendentifs, sinon, il le demandait à une autre personne. Ensuite, le batteur a été fabriqué. Le premier tambourin a servi le chaman pendant plusieurs années.
Ville de Salekhard - Obdorsky ostrog 
ÉNIGMES DE YAMAL - PANTUEV GORODO
Le commerce a toujours joué l'un des rôles principaux dans le développement de tout État. L'histoire du développement de l'État russe n'a pas fait exception. La Russie était liée par des relations commerciales avec les pays européens et asiatiques. Mais peu de gens savent que la même relation existait avec la Sibérie presque depuis le début de l'existence de la Russie. La première mention de liens avec les peuples sibériens et, plus intéressant encore, les peuples du Nord se trouve dans la toute première source écrite qui nous est parvenue - la célèbre chronique monastique "Le conte des années passées", qui raconte comment les marchands de Novgorod- les voyageurs échangeaient des produits métalliques contre de la « camelote molle », c'est-à-dire des fourrures. Comme vous le savez, la première étape du développement de la Sibérie occidentale et orientale s'est déroulée par la route du nord, les industriels russes, les cosaques et les marchands sont venus en Sibérie par voie terrestre à travers l'Oural polaire et sur de petits navires (kochas) par des portages le long des rivières sur la Péninsule de Yamal. Les fourrures sibériennes, denrée chère et légère, ont plus que payé ces longs et dangereux voyages. Et même au début du XVIe siècle, les Pomors maîtrisaient déjà solidement les routes maritimes et fluviales à l'embouchure de l'Ob et plus loin sur le Pura et le Taz. Et le tsar russe Vasily III a inclus le titre de prince de Yougorski dans ses nombreux titres de grand-duc de la terre russe. Le développement officiel russe du sud de la Sibérie remonte à la première campagne de l'escouade cosaque d'Ataman Ermak Timofeevich en 1582. Jusqu'à cette époque, la terre sibérienne était sous la pleine autorité des descendants des Mongols-Tatars.
L'histoire du développement du nord de la Sibérie a été peu étudiée pour un certain nombre de raisons, mais en termes de signification économique, cette grande route commerciale du nord, pavée par les industriels russes et les cosaques, est tout à fait comparable à la Grande Route de la Soie. Seulement, ils emportaient non pas de la soie et des épices, mais de la « jonque douce » (fourrures), des os de mammouth et de morse et d'autres richesses innombrables de la Sibérie. Et l'histoire de la découverte et du développement du nord de la Sibérie pour le développement de la civilisation n'est pas moins importante que les voyages dans des pays lointains de l'Est.
La similitude du développement de tous les territoires au cours de ces années était en une chose - après une certaine distance, des villes fortifiées ont été construites à des endroits pratiques et, après avoir colonisé ces terres, les pionniers sont partis. Il y avait de telles villes fortifiées sur les rivières du nord : Ob, Nadym, Pur, Taz. Leur apogée est associée au développement de la traite des fourrures au début du XVIIe siècle. Nous n'entrerons pas dans les détails sur Mangazeya. De nombreux articles scientifiques ont été écrits sur cette ville polaire. Il y avait d'autres forteresses sur les rives des rivières du nord. Ce sont les villes bien connues de Berezovsky et Obdorsky sur l'Ob, la ville de Nadym au confluent de la rivière Tanlava avec la rivière Nadym et la colonie de Nadym dans le cours inférieur de la rivière Nadym, et il y avait plusieurs villes sur la rivière Taz immediatement. Parmi eux, les historiens identifient trois des plus significatifs : Verkhne-Tazovsky dans la région de l'actuel village de Kikkiakki (fondé en 1627), Khudoseisky dans la région de la rivière Khudosey, il s'appelait aussi Turukhansky (pose en 1607) , boule Ledenkin entre Mangazeya et l'embouchure de la rivière Taz, dans l'embouchure de la rivière russe (fondée en 1620).
Dans la confirmation de la version de l'existence de petites villes - une sorte de satellites de ces grandes colonies comme la ville d'Obdorsky ou Mangazeya, dit un simple décompte des peaux de zibeline exportées vers la Russie tsariste. Dans les années « fructueuses », des dizaines de milliers d'entre eux ont été exportés. Les livres de collecte de la dîme survivants donnent une idée du nombre de zibelines qui ont traversé Mangazeya à son apogée (chaque dixième de zibeline était collectée d'une pêcherie privée dans le trésor). Les calculs montrent qu'en 1624 68 120 zibelines ont été livrées à Mangazeya de la pêcherie, en 1625 - 81 230, en 1628 - 103 330, en 1630 - 80 000. animaux, dont les peaux dans un certain rapport étaient assimilées à la peau d'une zibeline. Il faut penser que les années précédentes, l'étendue de la production d'« or doux » n'était pas moindre. La connaissance de l'habitat de l'animal à fourrure nous permet d'affirmer en toute confiance qu'il y avait sur les rivières Nadym, Pur et Taz, et d'autres villes, jusqu'alors inconnues des chercheurs. Pour produire un si grand nombre d'animaux à fourrure, même à notre époque (et la zibeline, comme vous le savez, n'est pas un animal grégaire), il fallait maîtriser d'immenses territoires. Les documents historiques prouvent de manière plus que convaincante que le tribut collecté auprès des habitants indigènes n'était qu'une petite partie des peaux de zibeline qui entraient dans le trésor royal. La majeure partie a été extraite par des industriels extraterrestres. Des villes fortifiées ont été construites pour les aider.
Mais peu de gens savent qu'il y avait un "Mangazeya" et sur Pura - c'était la ville de Pantuev. La plupart des chercheurs appellent la rive gauche de la Pura le lieu de son emplacement possible, approximativement au milieu entre le village d'Urengoy et le village de Samburg, qui existent à notre époque, pratiquement à la latitude du cercle polaire arctique.
La ville de Pantuev est l'une des pages perdues dans le temps pour le développement des étendues infinies du nord. Comme déjà mentionné, les industriels sont entrés à Mangazeya principalement de deux manières. Le passage maritime de Mangazeya longeait la côte de l'océan Arctique jusqu'à la côte ouest de la péninsule de Yamal et plus loin à travers les lacs de partage des eaux Neito et Yambu jusqu'à la baie de Taz. Au début du printemps et dans des conditions glacielles favorables, les Pomors ont également emprunté une route maritime rectiligne, longeant la péninsule de Yamal par le nord. La deuxième route était terrestre à travers les villes de Berezovsky et Obdorsky et plus loin par eau à travers la baie d'Ob et de Taz. Mais il y avait aussi une troisième voie, de nombreux chercheurs l'appellent rivière ou Kazimo-Nadym-Purovsky. La plupart des Cosaques et des marchands des Komi-Zyryans l'ont parcouru jusqu'à Mangazeya. Il est passé de la ville de Berezovsky jusqu'à la rivière Kazym, puis le long d'un court portage jusqu'à la rivière Nadym, puis le long de son affluent droit Tanlava et à nouveau le long d'un court portage jusqu'à l'affluent gauche de la rivière Pur - Bolshaya Yamsovei. Du fait que sur les rivières Nadym et Pur, la dérive printanière des glaces a lieu près d'un mois avant que les baies d'Ob et de Taz ne soient déblayées, cette route, bien qu'elle passe par deux portages, a permis à la fin du printemps de aller à Mangazeya ou en sortir... L'émergence au début du XVIIe siècle de la ville de Nadym au milieu de la rivière Nadym et de la ville de Pantuev sur la rivière Pur est liée à ce chemin. Cette dernière, grâce à sa position géographique extrêmement avantageuse, pourrait exister à la fois comme ville satellite de transit de Mangazeya et comme hutte d'hiver yasak.
Pourquoi le lieu nommé a-t-il été choisi pratiquement à la latitude du cercle polaire arctique par les bâtisseurs de la ville de Pantuev ? Compte tenu du fait que nos ancêtres ont abordé le choix du lieu de leur habitation plus que sérieusement, il doit y avoir de bonnes raisons pour choisir le lieu nommé pour la construction d'une ancienne colonie. Et ils sont.
Tout d'abord, ce territoire est situé à la frontière de la taïga nord. Construire au nord dans la toundra ouverte à tous les vents, loin de la forêt, c'est se vouer à résoudre les problèmes de livraison non seulement de bois, mais aussi d'approvisionnement en bois de chauffage - le seul combustible disponible à l'époque.
Deuxièmement, ce lieu est soutenu par le fait que ce territoire est comme un "no man's": les Nenets de la forêt vivent au sud, et ceux de la toundra au nord. Et en termes de sécurité contre les raids des tribus locales (et il existe de nombreux exemples d'affrontements militaires avec des princes locaux dans l'histoire), cet endroit est plus que pratique.
Troisièmement, d'anciens moyens d'échange de biens de la forêt et de la toundra, historiquement formés, sont passés par les Nenets, les Selkups et les Enets. Des représentants de ce dernier des peuples samoyèdes nommés à cette époque habitaient les cours inférieur et moyen de la rivière Taz. De nombreux ethnographes sont enclins à croire que les Enets vivaient également dans le cours moyen de la rivière Pur, mais ont ensuite été assimilés par les Nenets de la toundra. En confirmation de ce qui a été dit, il se peut que le nom de plusieurs clans Nenets n'ait pas de traduction littérale du dialecte de la toundra de la langue Nenets. Peut-être que dans les temps anciens, c'étaient les clans Enets ? Par la suite, les Enets vivant dans le cours inférieur de la rivière Taz, sous la pression des Selkups plus militants, se sont déplacés vers le nord.
Quatrièmement, le lieu nommé était pratique pour la construction d'une ville ancienne également parce que des villes similaires n'étaient construites (encore une fois en termes de sécurité) que sur de hautes collines ou collines. Et à cet endroit, il y a beaucoup de telles collines - cela se reflète dans le nom de plusieurs rivières qui coulent à ces endroits à la fois, par exemple, Khoyakha - une rivière de montagne, Malkhoyakha - une petite rivière de montagne, Sangeyakha - une rivière aux berges escarpées ( une rivière qui coule entre les collines).
L'origine du nom de l'ancienne ville de Pura - Pantuev gorodok (dans certaines sources Pantuev gorodok) est intéressante. La plupart des chercheurs s'accordent à dire que ce nom ne doit pas être associé à la préparation de bois - bois. La connaissance de l'anatomie du renne par les Nenets est tout simplement étonnante, chaque os de cet animal a son propre nom. Et à des fins médicinales, les indigènes du Nord utilisaient des bois de cerf, mais leur approvisionnement en masse pour la vente est apparu beaucoup plus tard. Très probablement, la ville tire son nom du mot slave "andouiller" - c'est-à-dire désespéré et même fier. Cependant, une autre version a le droit d'exister. La mention du clan cosaque sibérien des Pantouev se retrouve dans de nombreux documents historiques. Et puisque les Cosaques constituaient la majorité des premiers colons des terres du nord, il est fort possible que cette première colonie sur Puru ait été fondée par des Cosaques sibériens.
La question se pose tout à fait légitimement, pourquoi la mention de cette ville n'est-elle pas restée dans les légendes des habitants indigènes ? L'explication peut être que le dialecte ourengoï des Nenets de la forêt, qui vivaient le plus près du lieu nommé, a été perdu avant que les chercheurs aient eu la chance d'écrire les anciennes légendes. Et si les Enets vivaient dans ces endroits, alors, après avoir subi une assimilation forcée et une réinstallation dans les terres plus blanches du nord, ils ont emporté avec eux les légendes sur la ville antique. Malheureusement, aujourd'hui, presque tous les Enets parlent le dialecte de la toundra de la langue Nenets.
Une confusion particulière dans la recherche de cette ville est également causée par le fait que dans le cours inférieur de la rivière Ob, il y avait une ville du même nom. Mais dans l'histoire rien ne disparaît et rien ne disparaît sans laisser de trace. Il existe une autre preuve indirecte de l'existence de l'ancienne ville de Pura. Comme vous le savez, les tribus Samoyèdes sont arrivées sur les terres du nord depuis les hautes terres de Sayano-Altai, et donc tous les noms géographiques (comme les noms de nombreux animaux du nord) sont descriptifs ou caractérisant, par exemple, White Mountain ou Shchuchya River. L'un des ruisseaux coulant à proximité immédiate de l'endroit, que la plupart des historiens appellent l'emplacement possible de l'ancienne colonie, peut être littéralement traduit par « premier », mais pas en nombre, mais en importance. C'est peut-être le ruisseau sur lequel vivait la première personne la plus importante - le souverain qui percevait le tribut. Mais comme ce territoire (comme mentionné ci-dessus) n'était pas habité par les Nenets, on peut supposer qu'une ville médiévale se dressait sur la haute rive de ce ruisseau à l'endroit où il se jette dans le Pur. Dans le même temps, il était protégé par l'eau des deux côtés et son emplacement élevé permettait de fournir une défense fiable contre les raids des tribus belligérantes locales. Il est à noter que ce ruisseau n'est pas sensible au gel et au gel pendant les hivers froids, ce qui signifie que le problème de l'eau potable parmi les habitants de la ville antique a été résolu de manière simple et pratique. Et dans une embouchure assez profonde du ruisseau, il était possible de protéger de manière fiable le kochi de la dérive des glaces printanière et du gel automnal.
__________________________________________________________________________________________
SOURCE D'INFORMATION ET DE PHOTOS :
Equipe nomade
Kushelevsky Yu. I. Le pôle Nord et le pays de Yalmal : notes de voyage. - SPb. : Tapez. Ministère de l'Intérieur, 1868.-- II, 155 p.
Yalmal // Dictionnaire encyclopédique Brockhaus et Efron : En 86 volumes (82 volumes et 4 volumes supplémentaires). - SPb., 1890-1907.
Un bref compte rendu du voyage dans la péninsule de Yamal : (Lire dans la collection générale de l'I.R.G.O. 19 février 1909) / B. M. Zhitkov p. 20. Consulté le 15 février 2012.
http://t-i.ru/
Elena Mazneva, Maxim Tovkaylo. Au bord de la terre // Vedomosti, 25.09.2009, 181 (2451)
IA "SEVER-PRESS"
http://www.edu.severodvinsk.ru/after_school/nit/2012/polyanin/mifs.html# Dieux
La technologie GNL est une option prometteuse pour le développement des ressources gazières de la péninsule de Yamal // gasforum.ru
German Burkov, Valentina Karepova Vladimir Ignatyuk - un homme et un brise-glace // Arctic Star: Journal. - Mourmansk, 2009. - V. n° 9 du 25 septembre.
Zhitkov B.M., Péninsule de Yamal. - SPb. : Tapez. M. M. Stasyulevich, 1913. - X, 349 p.
Evladov V.P. Dans la toundra I-mala. - Sverdlovsk : Gosizdat, 1930 .-- 68 p. - 5 000 exemplaires.
Poste de traite de Kozlov V. Polar. - Sverdlovsk : UralOGIZ, 1933 .-- 184 p. - 10 000 exemplaires.
Yamal / Yastrebov E.V. // Ex-libris - Yaya. - M. : Encyclopédie soviétique, 1978. - (Grande Encyclopédie soviétique : en 30 volumes / rédacteur en chef A. M. Prokhorov ; 1969-1978, vol. 30).
http://www.photosight.ru/
photo S. Vagaev, S. Anisimov, A. Snegirev, G. Shpikalov, E. Zinchuk.
La péninsule de Kola est parfois appelée « Sibérie européenne ». Ici, dans une zone relativement petite (environ la taille de trois régions de Moscou), il y a presque tout avec lequel nous associons de vastes espaces au-delà de la crête de l'Oural.
Paysages et espaces naturels
La taïga s'étend le long de la côte Tersk de la mer Blanche sur plusieurs dizaines de kilomètres à l'intérieur de la péninsule. Grâce au Gulf Stream, qui transporte les restes de sa chaleur dans les eaux de la mer de Barents, la forêt à feuilles persistantes ici, à certains endroits, « atteint » ces latitudes septentrionales, où seule la mousse pousse dans d'autres parties du monde. Le centre de la péninsule est principalement occupé par la toundra forestière. Des milliers de lacs, de rivières et de ruisseaux scintillent ici et là entre les collines, les marécages et les champs marécageux. Comme les scientifiques l'ont calculé, si vous étirez toutes les rivières et tous les ruisseaux de Kola en une seule bande, vous pouvez envelopper la Terre plus de 20 fois.
Il y a des montagnes au centre de la péninsule - celles de Khibiny. Pas le plus haut, même selon les normes européennes (le point culminant est le mont Yudychvumchorr - 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer), mais extrêmement pittoresque.
Au nord de la presqu'île, la taïga et la forêt-toundra cèdent la place au bout du monde si souvent rappelé par les amoureux et les poètes. Toundra polaire. Il n'y a que des mousses, des rochers et le bruit de la mer de Barents. En général, pour ceux qui veulent passer leurs vacances dans la nature, pratiquement épargnée par les changements anthropiques, il existe une variété complète de paysages.
Appât pour les seigneurs anglais
Peut-être que le plus souvent, les amateurs de pêche se rendent dans la péninsule de Kola. La péninsule est unique en ce sens que la plupart des espèces vivant dans ses réservoirs appartiennent à la famille du saumon : truite, truite fario, ombre, corégone, omble, omble. Eh bien, et, bien sûr, la reine des eaux de Kola - le saumon. D'ailleurs, les Norvégiens, qui avant l'histoire des sanctions étaient les principaux fournisseurs de poisson rouge des comptoirs russes, et qui depuis le début des années 90 se sont montrés très soucieux de sauver la nature de la région de Mourmansk, n'ont pas sauver leurs troupeaux naturels de saumon. Au début du 20e siècle, le "vrai saumon", qui met plusieurs années à grossir l'immensité des océans du monde, puis à travers des milliers de kilomètres retourne à sa rivière natale pour donner une progéniture, un tel saumon en Norvège a été transféré .
Il n'est donc pas surprenant que des amateurs et des professionnels de toute la Russie et de l'Europe se rendent en Russie pour rechercher des impressions spéciales en attrapant ce poisson puissant, beau et bien sûr délicieux. Il y a des bases sur la rivière Ponoi, qui ont été choisies par les seigneurs anglais, et des stars de renommée mondiale viennent également ici. Par exemple, sur la rivière Varzuga, Eric Clapton a torturé le bonheur de pêcher. Plus d'une fois, le président et certains membres du gouvernement russe ont été aperçus sur les rivières Kola avec des cannes à pêche.
Cependant, pour de simples mortels, la pêche au saumon est un plaisir relativement abordable. Le permis pour attraper un "poisson royal" est de mille roubles. Cependant, les touristes récemment en visite se voient de plus en plus proposer des permis de « capture et remise à l'eau ». C'est-à-dire que dans ce cas, vous ne pourrez pas profiter du goût du trophée capturé.
Où pêcher ?
Il y a plus de chances d'attraper du saumon dans les rivières de la partie sud de la péninsule de Kola. Un trophée moyen ici peut tirer 3-4 kilogrammes. Dans l'est et le nord de la région de Mourmansk, le saumon se trouve moins souvent. Mais si vous avez de la chance, vous pourrez découvrir le bonheur de pêcher en combattant avec des saumons de 13 à 17 kg. De plus, la vitesse du débit de la rivière s'ajoute à la force du poisson lui-même (en règle générale, le saumon est pris à la cuillère sur les failles). Ainsi, le combat avec la « reine du fleuve » dure parfois plusieurs heures.
Ceux qui vont pêcher pour la première fois avec un saumon doivent garder à l'esprit que le succès de la pêche, dans ce cas, est une chose particulièrement imprévisible. Même les pêcheurs à la ligne et à la mouche expérimentés peuvent pêcher sans succès les failles les plus accrocheuses pendant des jours. Et les débutants amateurs, avec de la chance, peuvent "rembourser" 3 à 4 licences pour le saumon en une heure.
Exclusif
Depuis quelques années, les agences de voyages locales proposent de plus en plus des « conditions exclusives » aux pêcheurs fortunés. Des groupes de touristes sont projetés par des hélicoptères et des véhicules tout-terrain dans des endroits reculés, loin des routes et des agglomérations. Cela est dû au fait qu'en raison de l'afflux d'amateurs de pêche, il est de plus en plus difficile de capturer du saumon à proximité des lieux habités. En plus des rivières à saumon, il existe de nombreux réservoirs sur la péninsule de Kola où vous pouvez attraper des poissons qui ne sont pas aussi gros que le saumon, mais non moins savoureux et très beaux - la truite brune.
La pêche d'hiver dans la région de Mourmansk est moins attrayante pour les pêcheurs exigeants d'autres régions de Russie. L'omble de lac, qui se porte bien en hiver, dépasse rarement le poids de 700 à 800 grammes. Certes, sur les grands lacs de la péninsule - Imandre, Lovozero, Kolozero - la lotte mord bien pendant les mois d'hiver les plus rigoureux. Il existe des spécimens de 7-8 kilogrammes et plus. En fait, jusqu'à récemment, parmi les pêcheurs locaux, la lotte était considérée comme un poisson "poubelle". Bien que son goût ne soit pas très inférieur à celui de la morue marine.
Khibiny
Le Khibiny mentionné ci-dessus est le centre du tourisme de ski sur la Kola. La capitale de Khibiny est la petite ville de Kirovsk, qui s'appelait auparavant Khibinogorsk.
C'est ici que se concentrent les principaux hôtels et hôtels pour les amateurs de "l'hiver extrême". Comme déjà mentionné, les montagnes Khibiny ne sont pas hautes, donc les débutants ou ceux qui doivent passer leurs vacances dans le style "économique" viennent ici. Le principal avantage de Kirovsk en face des célèbres stations de ski sont des prix bon marché combinés à la gentillesse des habitants du Nord et à un service tout à fait acceptable. De plus, Kirovsk est situé près de l'aéroport et à une demi-heure de route de la gare. Les pistes de ski équipées sont situées dans les limites de la ville, de sorte que le temps entre les hôtels et celles-ci prend rarement plus d'une demi-heure.
Ces dernières années, le freeride gagne de plus en plus en popularité - descente le long de pentes montagneuses immaculées. En principe, les conditions lui conviennent ici, car les hivers sur la péninsule de Kola sont généralement assez neigeux. Mais dans ce cas, des "services spéciaux" sont indispensables. Il est nécessaire de négocier avec les représentants locaux de l'entreprise touristique le transfert en motoneige vers les coins reculés du Khibiny. Dans ce cas, il est impératif de se présenter au centre local du Ministère des Secours et de connaître le degré de danger d'avalanche. Bien que le Khibiny ne soit pas élevé, les montagnes restent toujours des montagnes.
Saison
Les skieurs qui ne sont pas encore allés dans la péninsule de Kola doivent se rappeler qu'entre novembre et janvier, la nuit polaire commence ici. L'obscurité ne laisse place à un crépuscule gris que deux ou trois heures par jour. Certes, c'est à ce moment que les chances de voir les aurores boréales envoûtantes sont élevées. Mais les possibilités de ski et de snowboard sont très limitées. Le meilleur moment pour les skieurs sur Kola est fin février - avril. A cette époque, il y a déjà beaucoup de soleil et encore beaucoup de neige en montagne.
Pétrophiles et botanistes
En été, le Khibiny est un lieu de prédilection pour les grimpeurs débutants et les pétrophiles qui aiment collectionner les belles pierres rares. Presque tous les minéraux trouvés sur la planète sont concentrés ici dans un petit espace. C'est pourquoi, au pied des montagnes Khibiny, dans la ville d'Apatity, le festival de la fleur de pierre a eu lieu plus d'une fois, qui attire des sculpteurs sur pierre de toute la Russie et au-delà.
Kirovsk est également remarquable pour le jardin botanique le plus septentrional du monde. Elle a été fondée dans les années 30 du 20ème siècle, lorsque la production industrielle d'apatite a commencé dans le Khibiny. Pendant la Grande Guerre patriotique, c'est ici qu'une technologie unique pour la production de sucre à partir de mousse a été développée. En outre, de nombreux médicaments étaient fabriqués à partir de plantes locales pour les patients atteints de scorbut et les soldats soviétiques blessés. Maintenant, dans les conditions polaires difficiles, les scientifiques ont réussi à acclimater des milliers d'espèces végétales de toute la planète.
Royaume sous-marin
D'autres types de tourisme dans la région de Mourmansk en sont à leurs balbutiements. Jusqu'à récemment, le seul endroit de la péninsule de Kola où les amateurs de plongée aimaient venir était la baie de Kandalaksha sur la côte de Tersk. L'eau ici pendant les mois d'été se réchauffe jusqu'à 14-15 degrés. Selon les normes du Nord, c'est tout à fait une température de villégiature. Comme le notent de nombreux plongeurs expérimentés, le monde sous-marin de la mer Blanche est beaucoup plus beau et intéressant que, disons, la mer Noire. Il y a plusieurs années, une base a été ouverte pour les amoureux de la beauté sous-marine sur les rives de la mer de Barents dans le village de Teriberka. Le monde sous-marin de cette mer glaciale est intéressant pour ses parois abruptes, ses anémones, ses phoques, ses baleines, ses bélugas, ses dauphins du nord, ses saumons et ses crabes. Et aussi toutes sortes de, comme le disent les plongeurs, "fer" - dispersion de douilles d'obus, d'obus et de navires coulés.
ethnotourisme
Le tourisme ethnique sur la péninsule de Kola est principalement concentré dans le village de Lovozero et ses environs. Les représentants d'un peuple petit mais très intéressant vivent ici - les Sami. Autrefois, on les appelait Lapons, et la partie ouest de la région de Mourmansk est toujours considérée comme la Laponie russe. Ceux qui passeront quelques heures pour se rendre du centre régional au village de Lovozero pourront déguster des plats exotiques sous la tente sami, observer et même participer aux anciens rituels sami. Et, bien sûr, faites un tour avec la brise sur un traîneau tiré par les rennes les plus naturels.
Scientifiques. La plupart d'entre eux n'y voient rien de bon.
Le nom de la péninsule sibérienne Yamal se traduit littéralement par « le bout de la terre ». Et c'est un nom assez approprié pour un endroit où l'effet du réchauffement climatique se manifeste sous la forme de gouffres géants d'où suinte du gaz.
Des trous mystérieux ont commencé à apparaître en 2014 - l'un des premiers mesurait 15 m de large.À cette époque, les scientifiques ne comprenaient pas du tout ce qui se passait. Lorsqu'une douzaine de cratères supplémentaires se sont formés, ils ont conclu que le dégel du pergélisol était probablement le coupable, ce qui n'est en aucun cas un bon signe pour l'environnement.
La hausse des températures a inondé le pergélisol sibérien, créant de grands cratères alors que le sol précédemment gelé s'effondre sous son propre poids.
"La dernière fois que ce pergélisol a fondu lentement, c'était il y a 130 000 ans", explique le professeur d'Oxford, le Dr Gideon Henderson. "Il s'agit d'un phénomène naturel car l'orbite de la Terre change légèrement."
Ainsi, la fonte n'est pas un problème en soi, mais son ampleur est déjà vraiment problématique.
"Le taux de réchauffement est vraiment fou", explique Henderson. "Le réchauffement qui s'est produit il y a 130 000 ans s'est produit sur plusieurs milliers d'années … Ce que nous voyons maintenant se produit sur des décennies ou des siècles."
Ce changement climatique accéléré est particulièrement perceptible dans le pergélisol : il dégèle et émet du carbone en grande quantité. La libération de carbone accélère le réchauffement climatique, ce qui signifie qu'il fera fondre encore plus de pergélisol. Cela se transforme donc en un cycle fermé et potentiellement mortel.
« Les habitants de cette région sont habitués au sol gelé et façonnent leur infrastructure autour de celui-ci », explique Henderson. "Dès que la terre fond, les voies ferrées et les autoroutes sont détruites, et les maisons tombent en terre... Et c'est déjà une réalité."
Photo : Scientifique étudiant un cratère sur la péninsule de Yamal
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat note que le pergélisol libère également du méthane, qui chauffe la planète 86 fois plus rapidement que le dioxyde de carbone.
La cause exacte des cratères reste incertaine, de sorte que les chercheurs ne sont pas sûrs de la quantité de gaz libérée par les trous. Mais chaque théorie proposée est basée sur le problème de la température. De nombreux scientifiques pensent également que les explosions de cratères provoquent la libération de gaz sous terre.
Un certain nombre de cratères formés peuvent mesurer jusqu'à 100 m de large, et certains d'entre eux se sont transformés en lacs.
Photo : Cratère sur la péninsule de Yamal, au nord de la Sibérie
Si ces creux sont incontestablement un signe du réchauffement climatique, ils peuvent aussi apporter une réponse à la question de savoir comment les contrer.
Alors que la Terre continue de s'ouvrir, la planète Terre commence à révéler ses secrets vieux de 200 000 ans qui étaient auparavant enfouis dans une couche de glace épaisse.
"Si nous pouvons comprendre l'essence d'un tel écosystème, cela nous donnera une idée de la façon dont l'environnement pourrait changer si le climat continue de se réchauffer."
Les résidents locaux, cependant, ont trouvé un côté positif à ce qui se passait, qualifiant les cratères de « porte vers le monde souterrain ».
À l'extrême nord de la vaste plaine des basses terres de Sibérie occidentale, dans les limites de l'Okrug administratif de Yamal-Nenets entre le golfe d'Ob et le golfe d'Ienisseï, la péninsule de Gydan s'enfonce dans la froide mer de Kara. Il a la forme d'un carré régulier de 400/400 km. La topographie de la péninsule se poursuit progressivement par la structure orographique élevée de Tanamskaya. La côte basse et peu profonde du Gydan avec des virages légèrement concaves dans le territoire est fortement en retrait. Il y a de grandes îles près de la mer : environ. Oleniy, environ. Shokalsky, environ. Sibiriakov.
Géologie et tectonique
Le territoire de la péninsule est situé dans la ceinture extérieure de la jeune plate-forme (plaque) de Sibérie occidentale, formant son côté. La fondation de la péninsule a une structure hétérogène, assez complexe, peu étudiée. À sa base, lors du forage, des strates cristallines du Précambrien supérieur ont été découvertes, recouvertes de roches sédimentaires paléozoïques. Pendant les années soviétiques, des recherches scientifiques ont été menées sur Gydan, qui ont été interrompues en 1991. Maintenant, les travaux scientifiques sur la péninsule ont repris, les stations de recherche de la période soviétique sont en cours de restauration et de nouvelles bases pour les scientifiques sont en cours de construction. Tout d'abord, des recherches géophysiques, géologiques, archéologiques et climatiques seront lancées à Gydan. La surface de la péninsule de Gydan est composée d'une épaisse couverture sédimentaire ; elle contient des sédiments glaciaires et marins meubles avec de vastes foyers de pergélisol, qui apparaissent dans l'orographie d'une basse plaine vallonnée.
Soulagement
Dans l'orographie, la péninsule est représentée par une plaine vallonnée, basse jusqu'à 200 m, qui passe au sud dans la région élevée de Tanam. Les péninsules élevées de Yavay et Mammoth, séparées par les baies de Gydan et Yuratskaya, dépassent de la surface de la mer. Près des hautes terres, il y a de vastes plaines marécageuses basses. Dans ces régions basses, il y a de larges bassins lacustres et de vastes vallées fluviales. Il existe de nombreux sédiments glacés et d'épaisses couches de glace monolithique souterraine. L'épaisseur du pergélisol dans les basses terres du Gydan atteint trois cents mètres. C'est ici dans les couches de pergélisol que les archéologues ont découvert les restes d'un mammouth préhistorique conservés dans le laboratoire de l'Institut zoologique de Saint-Pétersbourg.
Climat
Les conditions climatiques de Gydan sont arctiques et extrêmement rudes. Les températures hivernales varient de –26 à –30°C ; Juillet de +4 à +11,5 °C. Il y a peu de précipitations sur les rives de la mer de Kara froide et couverte de glace pendant la majeure partie de l'année, de 200 à 300 mm par an. La terre froide de Gydan reçoit de la chaleur solaire jusqu'à 70 kcal/cm2 par an, le nombre de jours avec une température positive annuellement est jusqu'à 110.
En hiver, la circulation des courants atmosphériques sur le Gydan est soumise aux lois climatiques de l'anticyclone asiatique. Avec l'affaiblissement du temps anticyclonique, de l'air plus chaud, des masses progressivement transformées de l'Atlantique pénètrent ici. Ils apportent avec eux des dégels de neige, au cours desquels la neige tombe abondamment, la hauteur de la couverture peut atteindre jusqu'à 80 cm.L'hiver est la saison la plus longue ici, jusqu'à 8 mois, sévère et glaciale. La température peut descendre jusqu'à -63 C en hiver, la période glaciale sur la péninsule peut durer jusqu'à 200 jours.
Les étés sur Gydan sont courts et très frais, les températures dépassent rarement +10 C, les principales précipitations dans la toundra tombent de juillet à août. L'automne commence ici par une diminution de la température en dessous de cet indicateur, accompagnée de vents, de longues pluies bruines et de mauvais temps. Dans les montagnes et la toundra, les premières gelées peuvent déjà survenir fin août.
Hydrologie
L'une des plus grandes rivières de la péninsule de Gydan est la Gyda (Nyarmesala), qui coule du réservoir du lac Hoseinto et porte le nom de la famille Nenets qui vit à proximité. Sur plus de 60 km, il coule en larges méandres au milieu de la toundra de Gydan. Yuribey, Mongoche, Bolshaya et Malaya Nenereyaha, Lakurya, ou, comme on l'appelle souvent Sidi-Yakha, Mongocheyaha coulent également ici. Les eaux douces des rivières affectent la zone maritime jusqu'à 2 000 km de l'embouchure, modifiant l'indice de salinité en haute mer. Dans la plaine côtière de basse altitude, les rivières Periptavose et Antipayetayakha, Ngetatoyakha Ngatatoyakha et Nadokhoyakha, Levaya Ngarkasidyayakha et Nyarmkhoyakha coulent plus souvent vers le nord. Les indicateurs hydrochimiques et le régime hydrologique des rivières de la péninsule de Gydan sont peu étudiés, les données sont pratiquement absentes.
De nombreux ruisseaux coulent le long de nombreux ravins vers des réservoirs. La plupart des lacs thermokarstiques de Gydan se sont formés à la suite de la fonte des glaces et du pergélisol. Pendant les hivers froids, les rivières et les lacs gèlent jusqu'au fond. Le plus grand lac de la péninsule est Yambuto. Il existe également des réservoirs lacustres profonds d'origine tectonique.
La nature de la péninsule de Gydan
Les représentants de la flore et de la faune se sont adaptés aux conditions naturelles spécifiques de Gydan, au climat rigoureux de l'Arctique, au pergélisol et aux vents froids de l'Arctique. Au nord de la péninsule de Gydan, la végétation est plutôt pauvre, seulement jusqu'à 200 espèces, représentées par des mousses, des espèces de lichens du nord, des laîches et des arbustes rampants nains. Et seulement dans le sud de la végétation ligneuse de Gydan, des forêts arbustives de toundra apparaissent dans le paysage. L'aulne se trouve au centre du territoire, le mélèze se trouve au sud.
Les animaux de Gydan ont également des adaptations à la vie dans le climat polaire, les rongeurs, les lemmings, les loups, les renards polaires, les rennes, les musaraignes insectivores, les renards, les perdrix blanches, se sentent bien dans la toundra, des volées entières d'oiseaux volent vers leurs sites de nidification depuis les pays du sud de été. Les côtes accidentées et basses du nord sont un lieu de nidification merveilleux pour les oies et les oies rieuses, les eiders à crête et les pluviers à ailes brunes, les hareldes kakawis et de nombreux autres oiseaux. Au total, les scientifiques dénombrent 36 espèces d'oiseaux dans la toundra de Gydan et sur le littoral maritime.
Parmi elles, trois espèces sont les plus rares, inscrites dans les Red Data Books du pays et des régions d'habitation, il s'agit de la bernache à cou roux, la rare oie du Nord, la petite oie rieuse et le petit cygne. Les pygargues à queue blanche et les faucons gerfauts sont également des oiseaux rares dans cette région. Parmi les mammifères, le morse est devenu le Red Data Book, sa position couchée a été notée par les scientifiques de la péninsule de Bely, le rorqual commun et l'ours polaire, propriétaire des étendues glacées. Les grands bélugas et les narvals sont souvent observés dans la mer.
Dans les réservoirs de Gydan, les biologistes distinguent jusqu'à 25 espèces de poissons d'eau douce. Ici vous pouvez trouver de l'esturgeon, du saumon, de l'omble chevalier, de l'ombre de Sibérie et du nelma, du tugun et du corégone, de l'omul arctique et de la lotte, de l'éperlan et de la fraise.
A l'extrême nord de Gydan, le fragile écosystème de la toundra a été mis sous protection, c'est ici dans le district de Tazovsky sur une superficie de 878 174 mille hectares que se situe la réserve d'état de biosphère de Gydansky, créée en 1996. La jeune réserve naturelle de Tioumen couvre la région de la péninsule de Gydan, les péninsules de Mammoth, Olenego, Yavai et un groupe d'îles basses dans la zone maritime. Il a été organisé pour la préservation et la recherche des écosystèmes et des communautés de la toundra de la Sibérie occidentale, des complexes naturels côtiers, des lieux de nidification du bécasseau, d'autres oiseaux aquatiques et oiseaux migrateurs.
La réserve de Zapolyarny préserve les routes des oiseaux migrateurs qui passent ici le long des côtes nord-asiatiques. Les spécialistes de la réserve surveillent l'impact de l'impact anthropique sur la toundra et la zone maritime en lien avec le développement des gisements pétrolifères et gaziers du territoire. En effet, lors des opérations géologiques et de forage, l'écosystème de la toundra, les terrains de chasse et de pâturage sont gravement perturbés, l'habitat des oiseaux et des animaux est perturbé.
Exploitation minière à Gydan
Sur Gydan, il y a des gisements de pétrole et de gaz de Messoyakhskoye, qui sont très prometteurs pour un développement ultérieur. Les opérations de forage n'ont pas dépassé de manière significative les dommages causés par les habitants locaux de la toundra et les indigènes Nenets aux communautés de la nature pendant des siècles. Traditionnellement, ils faisaient paître les cerfs dans la toundra, se livraient à la pêche et à la chasse.
La prospection géologique du pétrole et du gaz naturel à Gydan a commencé dans les années soixante du siècle dernier. Une étude sismique planifiée a été réalisée en utilisant une méthode spéciale d'ondes réfléchies. Puis les fameux gisements de Yamal ont été découverts. La zone maritime a été activement explorée par les géologues dans les années quatre-vingt du siècle dernier.
Ensuite, la prochaine étape de développement des entrailles les plus riches de Gydan et de la zone maritime adjacente a commencé. En 1999, des spécialistes ont effectué des préparatifs pour le forage de puits d'exploration offshore. Cela ne pourrait être fait que l'année prochaine, lorsque la teneur indiscutable en gaz des sédiments des grands fonds à l'échelle industrielle a été établie pour la première fois. Les champs gaziers explorés de Gydan ont été progressivement cartographiés, et parallèlement leur développement économique a commencé. Ils ont exploré et contiennent 1,5 dizaines de millions de tonnes de pétrole, 2 000 milliards. mètres cubes de gaz naturel et 40 millions de tonnes de condensats de gaz.
Le monde perdu de la péninsule polaire de Gydan, encore peu étudié, est un territoire économiquement prometteur. L'étonnante terre de la toundra, mystérieuse et charmante, avec des éclairs d'aurores boréales, est extrêmement attrayante et séduisante pendant le long hiver rigoureux. préserver les magnifiques complexes naturels de la terre et de la mer froide du nord, ont un énorme potentiel touristique, excitent l'imagination des explorateurs et des voyageurs de l'Arctique.
Yamal (qui signifie « Bout du monde ») est appelé « terre des cerfs ». C'est ici que les peuples autochtones ont vécu et travaillé pendant des siècles, préservant les anciennes traditions de génération en génération.
Le noyau de la population aborigène indigène de Yamal est composé des Nenets, dont la vie dépend directement des rennes. Pour les habitants de la toundra, le cerf est un objet de culte, de nourriture, de vêtements, de transport et la principale source de revenus.
Le Yamal abrite les plus grands troupeaux de rennes de Russie, qui migrent avec les Nenets à travers la toundra polaire sur des distances de milliers de kilomètres. Photos de Steve Morgan.
Sous Staline, les Nénets indigènes étaient divisés en brigades qui vivaient dans des fermes collectives et payaient des impôts avec de la viande de renne.
Péninsule de Yamal(dans la langue de la population indigène signifie "la fin du monde") est baignée par la mer de Kara et est située au nord de la Sibérie occidentale, sur le territoire de l'Okrug autonome Yamalo-Nenets de Russie. Sa longueur est de 700 km, sa largeur jusqu'à 240 km. Les paysages de la péninsule sont représentés par la toundra et de nombreux lacs.
Les plus grands gisements de gaz naturel sont situés sur la péninsule de Yamal. Les routes migratoires des Nenets sont désormais fortement dépendantes du développement des infrastructures liées à l'extraction des ressources naturelles. L'influence industrielle sur l'environnement conduit à la formation d'importantes poches de pollution dans cette région.
Ceci est une hutte conique ou chum recouvert de peaux de renne. Cette forme d'habitation est répandue dans toute la Sibérie. Au total, jusqu'à 80 peaux de cerf sont utilisées pour la couverture hivernale de la peste.
Selon les données officielles, il y a un troupeau de 700 000 cerfs à Yamal. « Le cerf est notre maison, notre nourriture, notre chaleur et notre transport » :
Un cerf à Yamal est considéré comme un animal sacré, et tant qu'il peut marcher seul, il n'a pas à craindre qu'il devienne le dîner de quelqu'un et que sa peau réchauffe l'habitation.
La venaison est l'aliment le plus important pour la population indigène. Il est consommé sous n'importe quelle forme - cru, congelé ou bouilli. Cette viande contient des vitamines A, C, ainsi que toutes les vitamines B.
Avec la chute du système communiste, les jeunes ont de plus en plus quitté leurs villages pour s'installer dans les villes. Mais après avoir vécu dans la toundra, ils ont du mal à s'adapter aux conditions urbaines, où ils commencent à souffrir d'alcoolisme, de troubles mentaux et de chômage.
La famille se prépare à déménager dans un nouvel endroit : la peste est en train d'être triée, les choses s'emballent. C'est la vie des nomades de la toundra :
Toundra- les espaces avec sol de pergélisol. Les surfaces de la toundra sont marécageuses, tourbeuses et rocheuses. La frontière sud de la toundra est prise pour le début de l'Arctique.
Environ 20 % des réserves de gaz naturel de la Russie sont concentrées à Yamal. OAO Gazprom a commencé à développer le mégaprojet de Yamal avec l'administration de l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets en 1990. Des milliards de mètres cubes de gaz naturel devront être fournis à l'Europe occidentale chaque année. Les premières livraisons de gaz devraient débuter en mai 2012. « Tout ce qui arrive à la terre est très important pour nous », déclare un habitant du quartier. « Nous craignons de ne pas pouvoir survivre au développement de nouvelles industries dans notre région. Notre peuple peut tout simplement disparaître. »
Aujourd'hui, l'Okrug autonome de Yamalo-Nenets est préoccupé par les problèmes de pollution de l'eau. La nature de Yamal résistera-t-elle à une invasion humaine aussi rapide ? Le temps nous le dira.
Aujourd'hui, les pipelines, les plates-formes pétrolières, l'asphalte et les chemins de fer changent rapidement la toundra. La photo montre la voie ferrée la plus septentrionale du monde, longue de 520 kilomètres (Obskaya-Bovanenkovo), inaugurée début 2011 :
Il y a plusieurs années, un berger Nenets a découvert un bébé mammouth parfaitement conservé enterré dans le pergélisol de la péninsule de Yamal. On pense qu'il est mort il y a 42 000 ans. À propos, dans la langue Nenets, le mammouth est appelé « le taureau de la terre », et les Nenets appellent les défenses du mammouth « la corne de la terre ».
Les bergers Nenets changent de campement en fonction de la saison de l'année, parcourant des milliers de kilomètres le long d'anciennes routes migratoires. En hiver, lorsque les températures peuvent descendre jusqu'à -50 degrés Celsius, les Nenets se déplacent avec leurs rennes vers les forêts du sud ou la taïga.
Dans l'Arctique, l'homme et le cerf sont inextricablement liés depuis des milliers d'années. Pas étonnant que le cerf de la langue Nenets soit traduit par « donner la vie » et que les indigènes s'appellent eux-mêmes les enfants du cerf.
