Le sujet de l'article a été suscité par une discussion générée par les déclarations de certains responsables russes selon lesquelles les Russes et les Ukrainiens sont un seul peuple.
Beaucoup n'étaient pas d'accord avec cette déclaration. Ce désaccord s'est également manifesté dans le journal 2000. Le rédacteur en chef de la publication, Sergei Kichigin, lors d'un entretien avec le président de la Commission des affaires de la CEI et des relations avec les compatriotes de la Douma d'État de la Fédération de Russie, Alexei Ostrovsky, s'est enquis de l'opinion de l'interlocuteur sur ce publier. Et il a reçu la réponse : « Les Russes sont des Russes et les Ukrainiens sont des Ukrainiens. Ce sont deux peuples différents."
Il faut admettre que le point de vue exprimé par M. Ostrovsky domine la société aujourd'hui. La majorité des gens en Ukraine et en Russie adhèrent au même point de vue. C'est pourquoi je voudrais rappeler aux lecteurs quelques faits historiques aujourd'hui étouffés, oubliés ou tout simplement méconnus.
Depuis l'existence de la Russie kiévienne, les Slaves de l'Est constituaient une communauté ethniquement unifiée. Le nom même de "Rus", désignant à l'origine une zone relativement petite du Dniepr moyen, s'est progressivement étendu à tous les territoires slaves de l'Est. Kiev et Novgorod, Galich et Souzdal, Tchernigov et Polotsk, Pereyaslav et Smolensk, Vladimir-Volynsky et Vladimir-on-Klyazma - tout cela est une terre russe habitée par un seul peuple russe.
Cette unité nationale était clairement reconnue dans différentes parties de la Russie. Il a été reconnu même lorsque l'ancien État russe a été divisé en principautés distinctes et que la partie sud-ouest de l'ancien État de Kiev a été soumise à la conquête polono-lituanienne et que l'unification des terres russes autour de Moscou a commencé dans le nord-est.
Les documents et monuments littéraires de l'époque mentionnent le territoire de l'État russe de Lituanie et le territoire de l'État russe de Moscou. Mais l'un et l'autre - la terre russe avec le peuple russe.
Pour nos chroniqueurs du Grand-Duché de Lituanie - Moscou, Tver, Novgorod, et pour les chroniqueurs du Grand-Duché de Moscou - Kiev, Tchernigov, Polotsk sont restés Rus avec les villes et les régions de leurs pays.
En 1561, le moine Isaiah Kamyanchanin (originaire de Kamyanets-Podolsk) passa du sud-ouest (lituanien) au nord-est (Moscou) de la Russie. Il est allé demander à la bibliothèque du tsar une copie manuscrite de la Bible afin (comme il l'a écrit plus tard) de la publier par « gaufrage imprimé » au profit de « notre peuple chrétien russe lituanien et russe de Moscou et de tous les chrétiens orthodoxes du monde entier ».
En 1591, la confrérie orthodoxe de Lvov publia une « grammaire » comme instruction au « clan russe aux nombreux noms », par laquelle à Lvov ils désignaient les habitants du sud-ouest et du nord-est de la Russie. Dans "Protestation", un ouvrage anti-uniate compilé en 1621 par le métropolite Job Boretsky de Kiev avec la participation d'autres hiérarques orthodoxes, il était noté : , un genre, une langue et des coutumes communes. Trois ans plus tard, le même métropolite a lancé la réunification du sud-ouest et du nord-est de la Russie, a élaboré un plan pour une telle réunification avec les cosaques de Zaporozhye, a envoyé une ambassade à Moscou, et seule la faiblesse de l'État russe (qui avait pas encore remis des chocs du Temps des Troubles) n'a pas permis à l'intention du métropolitain de se réaliser. L'auteur de la Chronique de Gustynsk (compilée dans la 1ère moitié du 17ème siècle dans le monastère Gustynsky près de Priluki) est également curieux de l'unité russe. Il rapporte que « les peuples slaves ou russes, depuis leur origine, même jusque-là non unis, sont dénoncés ». En outre, divers noms de personnes sont répertoriés - anciens (clairière, Drevlyans, habitants du Nord, Krivichi, etc.) et chroniqueurs modernes (Moscou, Belaya Rus, Volyn, Podolia, Ukraine, Podgorye, etc.). "Mais", note l'auteur de la chronique, "il y a aussi une différence dans la dénomination des volosts, mais tout le monde sait que par là tous sont consanguins et taille unique, c'est l'essentiel et maintenant tous sont dénoncés sous le nom commun Rus ».
À son tour, le célèbre "Synopsis", le premier manuel sur l'histoire de la Russie, publié à Kiev en 1674 (probablement l'auteur était l'archimandrite de la Kiev-Petchersk Lavra Innokenty Gizel), il a été souligné que les Russes se sont installés dans de nombreuses régions. « D'autres sur la mer par le Black Pontus Euxinus ; d'autres sur les fleuves Tanais ou Don et Volga ; d'autres sur le Danube, le Dniestr, le Dniepr, les rives de Desnova. " Mais tout cela, souligne "Synopsis", "est un seul et même peuple".
La même opinion était partagée par les scientifiques, les écrivains, les voyageurs, les diplomates d'Europe occidentale. Ils ont également célébré l'unité ethnique de la Rus. Parfois, cependant, les auteurs étrangers utilisaient d'autres noms pour désigner la population russe - rosée, ruthènes, moscovites. Mais ces noms n'étaient que des synonymes du mot "russe".
Ainsi, Antonio Possevino, qui était au service du Pape, un jésuite, qui a dirigé en 1581-1582. une mission diplomatique à Moscou, puis a rapporté dans son essai « Moscovie » que la Russie a adopté la foi chrétienne « il y a 500 ans sous le prince moscovite Vladimir ». Et le magazine "Dutch Mercury" a publié un article sur Lvov dans son numéro de mars 1656, qui indiquait que des Polonais, des Juifs, des Arméniens et des Moscovites vivaient dans cette ville. Et, bien sûr, l'unité du peuple russe en Pologne et (plus tard) en Autriche était bien connue - les pays en possession desquels se trouvaient les terres du sud-ouest de la Russie.
Par exemple, après le début du soulèvement du voïvode de Bohdan Khmelnytsky, Bratslavsky Adam Kisil (Rusyn d'origine, mais agissant aux côtés des Polonais contre son propre peuple) le 31 mai 1648, dans une lettre à l'archevêque Gnieznensky, a exprimé la crainte que il aiderait le "traître" (comme il appelait Khmelnitsky) les Moscovites pourraient venir. « Qui peut se porter garant pour eux ? - demanda Kisil. - Un sang, une religion. À Dieu ne plaise qu'ils ne planifient rien de contraire à notre patrie."
Des mémoires intéressants du juif Nathan Hanover ont été conservés sur les événements de cette époque. Il témoigne qu'au début « les Russes qui vivaient dans la Petite Russie » se sont rebellés contre les autorités polonaises, puis « les Russes qui vivaient dans le royaume moscovite » sont venus à leur secours. Comme vous le savez, seules la Rive Gauche, Kiev et Smolensk ont pu rejoindre l'Etat russe à cette époque. La Pologne a temporairement conservé la Biélorussie et la rive droite de l'Ukraine. Cependant, la population de ces régions gravitait clairement vers la Russie. Et les magnats polonais, craignant de perdre leurs possessions dans la partie de la Russie encore sous leur contrôle, ont développé un projet spécial pour la destruction des Russes ici. Il prévoyait de nombreuses mesures différentes - allant d'empêcher les représentants de la population indigène d'occuper des postes gouvernementaux aux personnes ouvertement assoiffées de sang : "pour surcharger les Russes, les exterminer, et la terre qui reste après eux peut être peuplée de Polonais et de Mazovie". Le projet fut promulgué à Varsovie en 1717, rencontrant l'approbation houleuse de la gentry et du clergé catholique.
Il convient de rappeler qu'à cette époque, la Pologne n'incluait pas les territoires habités par les Grands Russes. Mais les Ukrainiens (Malourussiens) et les Biélorusses étaient également considérés par les Polonais comme des Russes. Il convient de citer l'exemple suivant, géographiquement éloigné de l'Ukraine. Au XVIIIe siècle. en tant que partie de l'Autriche, il y avait de vastes zones habitées par des Serbes. L'impératrice Marie-Thérèse, une catholique fanatique, rêvait de les convertir à sa foi. Les Serbes, cependant, ont fermement adhéré à l'orthodoxie, voyant le soutien moral en Russie. Pour briser leur entêtement, Vienne a décidé de réinstaller plusieurs milliers de familles uniates de Transcarpatie (Ugorskaya Rus) aux Serbes.
"Les Russes uniates - ce fait, selon les calculs du gouvernement de Marie-Thérèse, aurait dû faire une impression magique sur les Serbes orthodoxes", a noté l'historien décrivant ces événements. Et bien que les dirigeants catholiques n'aient pas atteint leur objectif, quelque chose d'autre est important pour nous dans cet épisode historique : les autorités autrichiennes ont considéré les habitants de Transcarpatie, comme, d'ailleurs, la Galicie (Tchervonnaya, ou Rus galicienne), et la Bucovine ( Zelenaya Rus), un peuple avec les Grands Russes.
Soit dit en passant, les Galiciens, les Bucovines, les Transcarpathes eux-mêmes croyaient la même chose. "En tant que Slave, je ne peux que voir le peuple russe à Moscou", a déclaré un éminent écrivain galicien, membre du parlement autrichien et de la Diète galicienne, le prêtre Ioann Naumovich. - Et bien que je sois un Petit Russe, il y a des Grands Russes ; bien que mon accent soit peu russe, et le leur est grand russe, mais je suis russe, et ils sont russes. »
En 1863, après la défaite de la rébellion polonaise en Russie, les Polonais de Ternopil se sont habillés en deuil pour les rebelles tombés au combat. En réponse, la population peu russe de la ville a organisé un « bal russe » en l'honneur de la victoire de leurs troupes (russes). "Notre peuple russe de trois millions, vivant sous le sceptre autrichien, n'est qu'une partie du même peuple des Russes, Petit, Blanc et Grand Russe", - énoncé dans le programme de la "Rada russe" adopté en mars 1871, une organisation publique reconnaissait alors toutes les couches de la population indigène de Galice comme protectrice de leurs intérêts.
Et en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, le commandant en chef de l'armée austro-hongroise, l'archiduc Frédéric, rapporta à l'empereur François-Joseph que parmi la population de Galicie, de Bucovine et de Transcarpatie, il y a « la confiance qu'il appartient à Russie par race, langue et religion." ... Ce sont les faits. À mon avis, ils prouvent que les Ukrainiens n'ont pas moins de raisons d'être considérés comme des Russes que des Grands Russes. C'est un peuple. Le célèbre historien ukrainien Nikolai Kostomarov a appelé les « deux peuples russes » - le Grand Russe et le Petit Russe - les branches de « notre nation commune » (il considérait les Biélorusses comme une sorte de branche de la Grande Russie). Le seul organisme national était la Grande Russie et la Petite Russie, selon un autre éminent scientifique ukrainien, Mikhail Maksimovich. Un point de vue similaire a été adopté par Panteleimon Kulish, qui a écrit un livre merveilleux (et toujours étouffé en Ukraine) "L'histoire de la réunification de la Russie".
Il est peu probable que ces figures marquantes puissent être blâmées pour l'absence de patriotisme ukrainien. Mais l'amour pour cette partie de la Russie, qui s'appelle maintenant l'Ukraine, n'exclut pas du tout l'amour pour toute la Russie. « Reprenez vos esprits, mes chéris ! Aimez l'Ukraine, aimez notre dialecte, nos chansons, notre histoire, mais aimez la Russie entière et ne la coupez pas si impitoyablement », a écrit Nikolai Antonevich, une personnalité publique éminente, député de la Diète galicienne, s'adressant aux séparatistes ukrainiens russophobes. Il est difficile d'être en désaccord avec lui. Jusqu'au début du XXe siècle. les ethnographes nationaux et étrangers, les historiens, les philologues, les spécialistes de la psychologie ethnique ont presque unanimement noté que les Petits Russes et les Grands Russes forment une seule nation, les différences entre eux sont bien moindres que, par exemple, entre les Allemands de Haute et Basse Allemagne ou Italiens du nord et du sud de l'Italie.
Seuls les ardents ennemis de la Russie, qui s'efforçaient d'affaiblir la nation russe en la démembrant, ont soutenu le contraire. Parmi ces personnalités, le publiciste polonais Wlodzimierz Bonczkowski a parlé le plus clairement et franchement. Il a exhorté par tous les moyens à convaincre la population indigène d'Ukraine qu'elle n'est pas russe. « Pour quoi et pourquoi ? - Bonchkovsky s'est exclamé rhétoriquement et a expliqué : - Parce qu'à l'Est ne pas avoir affaire à 90 millions de Grands Russes plus 40 millions de Petits Russes, indivis entre eux, unis nationalement.
Mais ce n'était pas de la science. C'était de la politique. De plus, une politique dictée par la haine de l'Ukraine. Encore une chose. La reconnaissance de l'unité nationale des Grands Russes et des Petits Russes (Russes et Ukrainiens) ne doit pas forcément remettre en cause la logique de l'existence d'une Ukraine indépendante (beaucoup s'en méfient aujourd'hui). L'Allemagne et l'Autriche coexistent, deux pays indépendants habités par une seule nation allemande. La Grèce et Chypre coexistent. Des exemples similaires peuvent être trouvés en dehors de l'Europe. L'opportunité de l'existence d'États indépendants est une question politique. Mais l'homme ne vit pas que de politique.
En conclusion, je citerai la monographie de l'éminent savant tchèque slave Lubor Niederle. La monographie a été publiée en 1924. Son auteur a observé la mort de l'Empire russe, l'effondrement du grand État et les tentatives toujours plus nombreuses de séparer les Grands Russes et les Petits Russes, pour les opposer les uns aux autres. Comme vous pouvez le voir, l'analogie avec la modernité s'impose. Et il n'est pas surprenant que les mots d'un scientifique de renommée mondiale semblent avoir été écrits assez récemment : « Et la Biélorussie, l'Ukraine et la Grande Russie - même si chacun d'eux obtient son indépendance politique, ils feront toujours partie d'un les gens ... Il y a aussi trop de choses en commun. relie encore des parties du peuple russe les unes aux autres. Et il pèche contre lui-même et contre les Slaves, qui brisent de force ce qui a lié les siècles. »
C'est quelque chose qui mérite d'être considéré.
Alexandre Karevin "Hebdomadaire 2000"
Ce n'est un secret pour personne qu'il existe une sorte d'unanimité parmi de nombreux responsables de la Fédération de Russie, d'Ukraine et de Biélorussie que la population russe de Russie, les Ukrainiens et les Biélorusses sont des peuples différents. Cette opinion, qui contredit à la fois le bon sens et les données objectives de l'histoire, de la philologie et de la génétique, ne peut s'expliquer autrement que par la conjoncture politique. Premièrement, les bolcheviks, afin d'affaiblir le seul peuple russe, ont artificiellement divisé ses trois branches en « nations socialistes » distinctes. Et après l'effondrement artificiel de l'URSS, les partisans des bolcheviks, qui se disaient « démocrates libéraux », ont continué à travailler à la séparation mentale du monde russe. Apparemment, cela profite en quelque sorte à certains politiciens en Russie, en Ukraine et en Biélorussie. Mais est-ce bénéfique pour le peuple ? Oui, dans l'esprit de la majorité, il a déjà été créé une installation selon laquelle les Russes, les Biélorusses et les Ukrainiens sont des peuples différents. Mais tout cela est superficiel et propagandiste, et pas au niveau de la perception du monde, et tout cela s'efface facilement de la tête si l'on dit la vérité.
Vyatichi, Krivichi, Polyana, Dregovichi... Qui étaient nos ancêtres avant de devenir Russes, Ukrainiens et Biélorusses.
Viatichi
Le nom Vyatichi, selon toute vraisemblance, vient du proto-slave vęt- « grand », comme les « Wends » et les « vandales ». Selon le conte des années passées, les Vyatichi descendent des Polonais, c'est-à-dire des Slaves occidentaux. Vyatichi s'est installé sur le territoire de la rive gauche du Dniepr et même du cours supérieur du Dniestr. Dans le bassin de la rivière Oka, ils ont fondé leur propre "État" - Vantit, qui est mentionné dans les travaux de l'historien arabe Gardizi.
Les Viatichi étaient un peuple extrêmement épris de liberté : les princes de Kiev ont dû les conquérir au moins quatre fois.
La dernière fois que les Vyatichi ont été mentionnés comme une tribu distincte dans les annales, c'était en 1197, mais l'héritage des Vyatichi remonte au 17ème siècle. De nombreux historiens les considèrent comme les ancêtres des Moscovites modernes.
On sait que les tribus Vyatichi ont adhéré à la foi païenne pendant très longtemps. Le chroniqueur Nestor écrit que dans cette union de tribus, par exemple, la polygamie était dans l'ordre des choses. Au XIIe siècle, le missionnaire chrétien Kuksha Pechersky a été tué par les Vyatichi. Et ce n'est qu'au XVe siècle que les tribus Vyatichi ont finalement adopté l'orthodoxie.
Krivichi
Pour la première fois, les Krivichi sont trouvés dans la chronique en 856, bien que des découvertes archéologiques témoignent de leur origine en tant que tribu distincte au 6ème siècle. Les Krivichi étaient l'une des plus grandes tribus slaves orientales et vivaient sur le territoire de la Biélorussie moderne, ainsi que dans les régions de Podvina et du Dniepr. Leurs principales villes étaient Smolensk, Polotsk et Izborsk.
Le nom de l'union tribale vient du nom du grand prêtre païen - krive-kryvaitis. Courbe signifiait "courbe", ce qui pourrait également indiquer à la fois l'âge avancé du prêtre et de son bâton rituel. Selon la légende, lorsque le grand prêtre ne pouvait plus remplir ses fonctions, il s'immolait. La tâche principale de krive-krivaitis était de maintenir le feu sacré et le sacrifice. Habituellement, les chèvres étaient sacrifiées, mais parfois l'animal pouvait être remplacé par une personne.
Le dernier prince tribal des Krivichi Rogvolod a été tué en 980 par le prince de Novgorod Vladimir Svyatoslavich, qui a épousé sa fille. Dans les annales, les Krivichi sont mentionnés jusqu'en 1162. Par la suite, ils se sont mélangés à d'autres tribus et sont devenus les ancêtres des Lituaniens, des Russes et des Biélorusses modernes.
Clairière
Les clairières vivaient le long du Dniepr et n'avaient rien à voir avec la Pologne. Ce sont les clairières qui sont les fondateurs de Kiev et les principaux ancêtres des Ukrainiens modernes.
Selon la légende, trois frères de la tribu Polyan - Kiy, Shchek et Khoriv - ont construit une ville sur les rives du Dniepr, l'appelant Kiev en l'honneur de l'aîné Kiy. Les frères (ils avaient aussi une sœur, Lybed) ont jeté les bases de la première famille princière.
La légende peut nous expliquer l'origine des clairières. On sait que les Slaves, qui vivaient dans des zones boisées et marécageuses de la Vistule aux Carpates, se sont finalement installés dans toute l'Europe. Cheek pourrait devenir l'ancêtre des Tchèques, Horeb - Croates et Kiy - Kievites, c'est-à-dire Polyans.
Initialement, la clairière était en position perdante, de tous côtés ils étaient pressés par des voisins plus nombreux et plus forts, de plus, les Khazars leur imposaient un tribut (ils payaient le premier avec des épées à deux tranchants.). Mais au milieu du VIIIe siècle, grâce à la recrudescence économique et culturelle, la clairière passa à des tactiques offensives et captura de nombreuses terres voisines. Cependant, en 882, ils furent eux-mêmes attaqués. Le prince Oleg de Novgorod les attaqua et déclara Kiev capitale de son nouvel État.
La dernière fois dans les annales sur les clairières est en rapport avec les événements de 944, qui concernent la campagne du prince Igor contre Byzance.
Croates blancs
On sait peu de choses sur les Croates blancs. Ils venaient des sources de la Vistule et se sont installés sur le Danube et le long de la Morava. On pense que leur patrie était la Grande Croatie (blanche), située sur les contreforts des Carpates. Par la suite, des Croates blancs, rouges et noirs se sont installés en Europe : le premier est allé à l'est, le second au sud et le troisième à l'ouest. Ils ont dû se battre avec d'autres Slaves, Avars et Allemands.
Selon The Tale of Bygone Years, les Croates blancs ont participé à la campagne d'Oleg contre Constantinople en 907. Mais aussi les chroniques témoignent que le prince Vladimir en 992 « est allé chez les Croates ». Ainsi, la tribu libre est devenue une partie de Kievan Rus.
On pense que les Croates blancs sont les ancêtres des Rusynes des Carpates.
Drevlyans
Les Drevlyans ont mauvaise réputation. Les princes de Kiev leur imposèrent à deux reprises un tribut pour avoir suscité des soulèvements. Prince Igor, qui a décidé de recueillir un deuxième hommage d'eux, ils ont exécuté, le déchirant en deux.
Après cela, le prince des Drevlyans, Mal, sans un pincement au cœur, a immédiatement courtisé la veuve d'Igor, la princesse Olga. En réponse, elle a brutalement réprimé ses ambassades, qui sont venues la voir à deux reprises, et pendant le service funèbre, elle a organisé un massacre parmi les Drevlyans.
La princesse a finalement soumis la tribu en 946, lorsqu'elle a incendié leur capitale Iskorosten. Ces événements sont entrés dans l'histoire comme « les quatre revanches d'Olga contre les Drevlyens ».
Dregovichi
Le nom Dregovichi est dérivé de la racine baltique "dreguva" - marais. Dregochichi est l'une des unions les plus mystérieuses des tribus slaves. Il n'y a presque aucune information à leur sujet. Lorsque les princes de Kiev ont incendié les tribus voisines, les Dregovichi « sont entrés » dans la structure de la Russie sans résistance.
Apparemment, les Dregovichi étaient une tribu très ancienne. Sur l'île du Péloponnèse en Grèce, vivait un peuple du même nom, et il est fort possible qu'auparavant il s'agissait d'une seule tribu. Les Dregovichi se sont installés aux IXe-XIIe siècles sur le territoire de la Biélorussie moderne. Ils peuvent être les ancêtres des Ukrainiens et des Polonais.
Avant de rejoindre la Russie, ils ont eu leur propre règne. La capitale des Dregovichi était la ville de Turov. Non loin de là se trouvait la ville de Khil, qui était un important centre rituel où des sacrifices étaient faits aux dieux païens.
Radimichi
Les ancêtres des Radimich n'étaient pas des Slaves, mais leurs plus proches parents, les Baltes. Dès le IIIe siècle, leurs tribus, chassées de l'ouest par les Goths, se sont installées dans l'interfluve du haut Dniepr et de Desna, le long du cours de la rivière Sozh et de ses affluents.
Aux VIIIe-IXe siècles, les tribus slaves arrivées de l'ouest ont rejoint les Radimichs. Les chroniques ont peut-être raison : ces quelques « colons » sont venus « des Polonais », c'est-à-dire du cours supérieur de la Vistule.
Jusqu'au 10ème siècle, les Radimichi conservaient leur indépendance, étaient dirigés par des chefs et possédaient leur propre armée. Contrairement à la plupart de leurs voisins, les Radimichi n'ont jamais vécu dans des pirogues - ils ont construit des huttes avec des poêles à bois.
En 885, le prince de Kiev Oleg affirma son pouvoir sur eux et les obligea à lui payer le tribut qu'ils avaient auparavant payé aux Khazars. En 907, l'armée des Radimich participa à la campagne d'Oleg contre Constantinople. Peu de temps après, l'union tribale a été libérée du règne des princes de Kiev, mais déjà en 984, à la suite d'une nouvelle campagne contre les Radimichi, leurs terres sont finalement devenues une partie de Kievan Rus. La dernière fois dans les annales sur les Radimichs a été mentionnée en 1164, mais on peut dire que leur sang coule encore chez les Biélorusses modernes.
Slovénie
Les Slovènes (ou Ilmen Slovenes) sont la tribu slave orientale la plus septentrionale. Ils vivaient dans le bassin du lac Ilmen et le cours supérieur de la Mologa. Les premières mentions d'entre eux remontent au VIIIe siècle.
L'histoire slovène peut être considérée comme un exemple de développement économique et étatique vigoureux.
Au VIIIe siècle, ils s'emparent des colonies de Ladoga, puis établissent des relations commerciales avec la Prusse, la Poméranie, les îles de Rugen et Gotland, ainsi qu'avec des marchands arabes. Après une série de troubles civils, la Slovénie au IXe siècle a appelé les Varègues à régner. Veliki Novgorod est devenue la capitale. Les Slovènes commencent à être appelés Novgorodiens, leurs descendants vivent toujours dans la région de Novgorod.
Nordistes
Malgré le nom, les habitants du Nord vivaient loin au sud des Slovènes. Les habitants du Nord vivaient dans les bassins des rivières Desna, Seima, Seversky Donets et Sula. L'origine du nom de soi n'a pas encore été clarifiée, certains historiens suggèrent que le mot a des racines scythes-sarmates et peut être traduit par «noir».
Qui sont les ancêtres directs des Russes, des Ukrainiens et des Biélorusses ?
Vyatichi, Krivichi, Polyana, Dregovichi... Qui étaient nos ancêtres avant de devenir Russes, Ukrainiens et Biélorusses.
Le nom Vyatichi, selon toute vraisemblance, vient du proto-slave vęt- « grand », ainsi que des noms « Wends » et « Vandales ». Selon le "Conte des années passées", les Vyatichi descendaient "d'une sorte de Polonais", c'est-à-dire des Slaves occidentaux. Vyatichi s'est installé sur le territoire de la rive gauche du Dniepr et même du cours supérieur du Dniestr. Dans le bassin de la rivière Oka, ils ont fondé leur propre "État" - Vantit, qui est mentionné dans les travaux de l'historien arabe Gardizi.
Les Viatichi étaient un peuple extrêmement épris de liberté : les princes de Kiev ont dû les capturer au moins quatre fois.
La dernière fois que les Vyatichi ont été mentionnés comme une tribu distincte dans les annales, c'était en 1197, mais l'héritage des Vyatichi remonte au 17ème siècle. De nombreux historiens considèrent Vyatichi comme les ancêtres des Moscovites modernes.
On sait que les tribus Vyatichi ont adhéré à la foi païenne pendant très longtemps. Le chroniqueur Nestor mentionne que dans cette union de tribus, la polygamie était dans l'ordre des choses. Au 12ème siècle, les Vyatichi ont tué le missionnaire chrétien Kuksha Pechersky, et ce n'est qu'au 15ème siècle que les tribus de Vyatichi ont finalement adopté l'orthodoxie.
Pour la première fois, les Krivichi ont été mentionnés dans les chroniques en 856, bien que des découvertes archéologiques témoignent de l'émergence des Krivichi en tant que tribu distincte au 6ème siècle. Les Krivichi étaient l'une des plus grandes tribus slaves orientales et vivaient sur le territoire de la Biélorussie moderne, ainsi que dans les régions de Podvina et du Dniepr. Les principales villes du Krivichi étaient Smolensk, Polotsk et Izborsk.
Le nom de l'union tribale vient du nom du grand prêtre païen Krivė-Kryvaitis. Courbe signifiait "courbe", ce qui pourrait également indiquer les années avancées du prêtre, et de son bâton rituel.
Selon la légende, lorsque le grand prêtre ne pouvait plus remplir ses fonctions, il s'immolait. La tâche principale de la kriva-krivaitis était le sacrifice. Habituellement, les chèvres étaient sacrifiées, mais parfois l'animal pouvait être remplacé par une personne.
Le dernier prince tribal des Krivichi Rogvolod a été tué en 980 par le prince de Novgorod Vladimir Svyatoslavich, qui a épousé sa fille. Dans les annales, les Krivichi sont mentionnés jusqu'en 1162. Par la suite, ils se sont mélangés à d'autres tribus et sont devenus les ancêtres des Lituaniens, des Russes et des Biélorusses modernes.
Les clairières vivaient le long du Dniepr et n'avaient rien à voir avec la Pologne. Ce sont les clairières qui sont les fondateurs de Kiev et les principaux ancêtres des Ukrainiens modernes.
Selon la légende, trois frères Kiy, Shchek et Khoriv vivaient dans la tribu Polyan avec leur sœur Lybid. Les frères construisirent une ville sur les rives du Dniepr et la nommèrent Kiev, en l'honneur de leur frère aîné. Ces frères ont jeté les bases de la première famille princière. Lorsque les Khazars imposèrent un tribut aux clairières, ils les payèrent les premiers avec des épées à deux tranchants.
La légende peut nous expliquer l'origine des clairières. On sait que les Slaves qui vivaient dans les zones boisées et marécageuses de la Vistule aux Carpates "comme des disputes" se sont installés dans toute l'Europe. Shchek pourrait devenir la personnification des Tchèques, Horeb - les Croates et Kiy - les habitants de Kiev, c'est-à-dire les Polyiens.
Initialement, les clairières étaient dans une position perdante, de toutes parts elles étaient pressées par des voisins plus nombreux et plus forts, et les Khazars ont forcé les clairières à leur rendre hommage. Mais au milieu du VIIIe siècle, grâce à l'essor économique et culturel, la clairière est passée de l'attente à la tactique offensive. Après avoir saisi de nombreuses terres des voisins, en 882 les prairies elles-mêmes ont été attaquées. Le prince Oleg de Novgorod s'empara de leurs terres et Kiev déclara la capitale de son nouvel État.
La clairière a été mentionnée pour la dernière fois dans les annales en 944 en relation avec la campagne du prince Igor contre Byzance.
Croates blancs
On sait peu de choses sur les Croates blancs. Ils venaient des sources de la Vistule et se sont installés sur le Danube et le long de la Morava. On pense que leur patrie était la Grande Croatie (blanche), située sur les contreforts des Carpates. De là, l'Europe a été colonisée par des Croates rouges, noirs et blancs. Le premier est allé au sud, le second à l'ouest et le troisième à l'est. La lutte avec les Avars, les Allemands et autres Slaves a obligé chacun à chercher sa propre voie.
Selon The Tale of Bygone Years, les Croates blancs ont participé à la campagne d'Oleg contre Constantinople en 907. Mais aussi les chroniques témoignent que le prince Vladimir en 992 « est allé chez les Croates ». Ainsi, la tribu libre est devenue une partie de Kievan Rus.
On pense que les Croates blancs sont les ancêtres des Rusynes des Carpates.
Drevlyans
Les Drevlyans ont mauvaise réputation. Les princes de Kiev ont imposé à deux reprises un tribut aux Drevlyans pour avoir suscité un soulèvement. Les Drevlyans n'abusaient pas de la miséricorde. Le prince Igor, qui a décidé de recueillir un deuxième tribut de la tribu, a été ligoté et déchiré en deux.
Le prince drevlyan Mal courtise immédiatement la princesse Olga, à peine devenue veuve. Elle s'occupa cruellement de ses deux ambassades et, lors des funérailles de son mari, organisa un massacre parmi les Drevlyens.
La princesse a finalement soumis la tribu en 946, lorsqu'elle a incendié leur capitale Iskorosten avec l'aide des oiseaux qui vivaient dans la ville. Ces événements sont entrés dans l'histoire comme « les quatre revanches d'Olga contre les Drevlyens ».
Les Drevlyans pourraient être les descendants des légendaires Dulebs - une tribu dont toutes les autres tribus slaves sont originaires. Et le mot "ancien" est la clé ici. Il est intéressant de noter que les Drevlyans sont, avec les clairières, les lointains ancêtres des Ukrainiens modernes.
Dregovichi
Le nom Dregovichi vient de la racine baltique "dreguva" - marais. Dregochichi est l'une des unions les plus mystérieuses des tribus slaves. On ne sait presque rien d'eux. À une époque où les princes de Kiev brûlaient les tribus voisines, les Dregovichi "entraient" dans la structure de la Russie sans résistance.
Apparemment, les Dregovichi étaient une tribu très ancienne. Une tribu du même nom vivait sur l'île du Péloponnèse en Grèce, et il est fort possible que dans les temps anciens, il s'agissait d'une seule tribu. Les Dregovichi se sont installés aux IXe-XIIe siècles sur le territoire de la Biélorussie moderne, on pense qu'ils sont les ancêtres des Ukrainiens et des Poleschuk.
Avant de rejoindre la Russie, ils ont eu leur propre règne. La capitale des Dregovichi était la ville de Turov. Non loin de là se trouvait la ville de Hill, qui était un important centre rituel où des sacrifices étaient faits aux dieux païens.
Radimichi
Les ancêtres des Radimich n'étaient pas des Slaves, mais leurs plus proches parents, les Baltes. Leurs tribus sont venues de l'ouest, déplacées au IIIe siècle par les Goths, et se sont installées dans l'interfluve du haut Dniepr et de Desna le long du cours du Sozh et de ses affluents.
Aux VIIIe-IXe siècles, les tribus slaves sont venues de l'ouest et ont fusionné avec elles. Peut-être les chroniques ont-elles raison : ces quelques « colons » sont venus « des Polonais », c'est-à-dire du cours supérieur de la Vistule, d'où s'installèrent de nombreuses tribus slaves.
Jusqu'au 10ème siècle, les Radimichi conservaient leur indépendance, étaient dirigés par des chefs tribaux et possédaient leur propre armée. Contrairement à la plupart de leurs voisins, les Radimichi n'ont jamais vécu dans des pirogues - ils ont construit des huttes avec des poêles à bois.
En 885, le prince de Kiev Oleg affirma son pouvoir sur eux et obligea les Radimitch à lui payer le tribut qu'ils avaient auparavant payé aux Khazars. En 907, l'armée des Radimich participa à la campagne d'Oleg contre Constantinople. Peu de temps après, l'union tribale a été libérée du pouvoir des princes de Kiev, mais déjà en 984 une nouvelle campagne contre les Radimich a eu lieu. Leur armée a été vaincue et les terres ont finalement été annexées à Kievan Rus. La dernière fois que les Radimichi ont été mentionnés dans les annales, c'était en 1164, mais leur sang coule toujours dans les Biélorusses modernes.
Les Slovènes (ou Ilmen Slovenes) sont la tribu slave orientale la plus septentrionale. Les Slovènes vivaient dans le bassin du lac Ilmen et le cours supérieur de la Mologa. La première mention des Slovènes peut être attribuée au VIIIe siècle.
Le slovène peut être qualifié d'exemple de développement économique et étatique vigoureux.
Au VIIIe siècle, ils s'emparent des colonies de Ladoga, puis établissent des relations commerciales avec la Prusse, la Poméranie, les îles de Rugen et Gotland, ainsi qu'avec des marchands arabes. Après une série de troubles civils, la Slovénie au IXe siècle a appelé les Varègues à régner. Veliki Novgorod est devenue la capitale. Après cela, les Slovènes commencent à être appelés Novgorodiens, leurs descendants vivent toujours dans la région de Novgorod.
Nordistes
Malgré le nom, les habitants du Nord vivaient loin au sud des Slovènes. Les habitants du Nord vivaient dans les bassins des rivières Desna, Seim, Seversky Donets et Sula. L'origine du nom de soi est encore inconnue, certains historiens suggèrent des racines scythes-sarmates dans le mot, qui peuvent être traduites par "noir".
Les habitants du Nord étaient différents des autres Slaves, ils avaient des os minces et un crâne étroit. De nombreux anthropologues pensent que les habitants du Nord appartiennent à la branche pontique de la race méditerranéenne.
L'union tribale des habitants du Nord existait jusqu'à la visite du prince Oleg. Auparavant, les habitants du Nord rendaient hommage aux Khazars, mais maintenant ils ont commencé à payer Kiev. En un siècle seulement, les habitants du Nord se sont mélangés à d'autres tribus et ont cessé d'exister.
Les rues habitaient les terres du légendaire Antes. Ils étaient appelés par de nombreux noms - "uglich", "uchi", "ultsy" et "lyutichi". Initialement, ils habitaient le "coin" entre l'embouchure du Dniepr et le Bug, à cause duquel, peut-être, ils ont reçu l'un des noms. Plus tard, les nomades les chassèrent et les tribus durent se déplacer vers l'ouest. La principale "capitale" de la rue était Peresechen, située dans la zone de steppe.
Avec l'arrivée au pouvoir d'Oleg, les Ulcères ont commencé une lutte pour l'indépendance. Sveneld, le gouverneur du prince de Kiev, a dû conquérir le pays et a été capturé morceau par morceau - les tribus se sont battues pour chaque village et chaque colonie. La capitale Sveneld a été assiégée pendant trois ans, jusqu'à ce que la ville se rende finalement.
Même imposés par tribut, les ulici ont essayé de restaurer leurs propres terres après la guerre, mais bientôt un nouveau malheur est arrivé - les Pechenegs. Les rues furent contraintes de fuir vers le nord, où elles se mêlèrent aux Volhyniens. Dans les années 970, les ulichi sont mentionnés pour la dernière fois dans les annales.
Volyniens
Les Volyniens vivaient à la fin du Xe - début du XIe siècle dans le bassin du cours supérieur du Boug occidental et près des sources de la Pripyat. Les archéologues notent que les Volhyniens étaient principalement engagés dans l'agriculture et l'artisanat, mais on sait que les tribus possédaient plus de 70 forteresses.
Les Volyniens participèrent cependant à la campagne d'Oleg contre Constantinople en 907, en tant que traducteurs. Contrairement à de nombreuses autres tribus capturées par le prince de Kiev à cette époque, les Volhyniens l'ont fait volontairement.
Volynian n'a été capturé qu'en 981, lorsque le prince de Kiev Vladimir Ier Sviatoslavich a soumis les terres de Peremyshl et de Tcherven.
15 points pourquoi les Ukrainiens et les Russes sont deux peuples distincts (ethnies, nations).
1. Les Ukrainiens ont leur propre territoire ethnique, où ils vivent de manière compacte depuis de nombreux siècles. Le territoire ethnique des Russes est situé au nord-est de celui-ci et ne le coupe pas. Les Ukrainiens ne peuvent être attribués au subethnos des Russes (Moscovites), puisque même les idéologues impériaux du XIXe siècle ne le pensaient pas, et aussi parce que les célèbres subethnos russes (Kamchadals, Pomors, etc.) se caractérisent par de faibles différences de langue et de culture. entre eux, un nombre extrêmement faible et une réinstallation dispersée. La carte polonaise de 1927 montre le territoire ethnique des Ukrainiens (les Polonais les appelaient Rusyns). Comme vous pouvez le voir, ils habitaient toute l'Ukraine continentale, avec les Tatars de Crimée - Crimée, et vivaient également dans les régions voisines de la Slovaquie, de la Pologne, de la Biélorussie et de la RSFSR. Mais lors de la longue russification menée par le régime soviétique au XXe siècle, les Ukrainiens vivant dans la RSFSR ont été assimilés et transformés en Russes. Il est important de noter que la République populaire ukrainienne a émergé et a obtenu son indépendance en 1917-1918 grâce aux efforts des Ukrainiens ordinaires venus du territoire de l'Empire russe, et avec une participation minimale des Galiciens. Après tout, la Galice faisait alors partie de l'Autriche-Hongrie et ne s'est unie à l'UPR qu'en 1919 après l'effondrement de l'empire autrichien.
2. Les Ukrainiens et les Russes ont des origines ethniques différentes. Les Ukrainiens se sont formés vers le XIIIe siècle grâce à la consolidation de certaines ethnies slaves (Croates blancs, Volyniens, Drevlyens, Polyens, Nordistes, Tivertsi et Ulichi), dont les composantes scythes-sarmates et légèrement thraces, puis influencées par les Turcs. les nomades. Les Russes sont nés à peu près à la même époque de l'unification d'autres tribus slaves (Vyatichi, Ilmen Slovens, Pskov et Tver Krivichi), absorbant les composantes finno-ougriennes et, dans une moindre mesure, baltes, puis assimilant une partie des Biélorusses, Vepsiens, Tatars et autres peuples. Aux 9-11 siècles, les Polyans s'appelaient Rus - l'ethnie la plus importante de Kievan Rus. Plus tard, aux XIIe-XVe siècles, toute la population slave orientale qui appartenait à l'Église orthodoxe était collectivement appelée Rus, Rusyns ou Ruthenians. Et après l'effondrement du RI, les Grands Russes (Moscovites) ont transformé le terme « Russes » en un ethnonyme, le monopolisant, malgré le fait que l'Ukraine soit le principal successeur de Kievan Rus. Une situation similaire peut être retracée chez les Roumains, dont l'ethnonyme est similaire au nom des citoyens romains en latin, en italien et en roumain. Initialement, seuls les citoyens romains étaient considérés comme des Romains, à partir du 3ème siècle - toute la population libre de l'État romain, même plus tard, les habitants de la périphérie nord-est de l'ancien empire ont pris la désignation de citoyenneté romaine comme ethnonyme, bien que l'Italie soit le vrai héritier de la Rome antique.
3. Les Ukrainiens ont leur propre langue maternelle - l'ukrainien. Personne n'a nié l'existence de différences évidentes entre l'ukrainien et le grand russe au XIXe siècle. Dans le même temps, certains linguistes russes considéraient la langue ukrainienne comme une langue indépendante, tandis que d'autres, craignant l'oppression du despotisme tsariste, l'appelaient utilement le dialecte de la « langue russe » avec le grand russe. Jusqu'au deuxième quart du 20e siècle, tous les Ukrainiens parlaient ukrainien. Cependant, à la suite de l'enseignement forcé du russe, pratiqué dans les écoles et universités ukrainiennes par le régime soviétique, au fil du temps, de nombreux Ukrainiens ont commencé à parler russe. Maintenant, en Ukraine, il existe une diversité linguistique - les habitants du pays parlent l'ukrainien, le russe, les deux langues ou le surjik. Au cours du développement séculaire de la langue ukrainienne, d'autres langues l'ont également influencée, mais l'influence du polonais n'a pas été forte. Après tout, le dialecte du Dniepr, qui est devenu la base de l'ukrainien littéraire au milieu du XIXe siècle, est répandu des deux côtés du Dniepr, bien que les terres à l'ouest de ce fleuve fassent partie de la Pologne pendant 224 ans, et jusqu'à l'est - seulement 85 ans.
4. Les Ukrainiens ont une culture ethnique riche et distinctive. Leur anthroponymie, leur folklore, leur musique, leurs danses, leurs types d'habitations, leurs beaux-arts, leur cuisine, leurs costumes nationaux, leurs rituels et leurs coutumes diffèrent sensiblement de ceux des Russes. Par exemple, les implantations ukrainiennes se caractérisent par un aménagement paysager avec des espaces verts et des huttes au toit de chaume, un sol en pisé, blanchi à la chaux à l'intérieur et à l'extérieur, dans lequel le poêle était souvent peint de fleurs. Les chansons des Ukrainiens se distinguent par leur spontanéité et leur gaieté - elles reflètent l'héroïsme, l'optimisme et l'humour du peuple. Pour les Russes, les cours mal entretenues et les huttes en rondins noirs avec un plancher en bois, qui créent une impression sombre, sont typiques. Et les chansons folkloriques se distinguent par leur chant empreint de lyrisme et évoque souvent le découragement. Et bien que dans l'ère post-industrielle actuelle, des éléments de culture ethnique apparaissent faiblement dans la vie des gens et soient presque complètement remplacés par des éléments de culture régionale (dans ce cas, européenne), leur présence vise à confirmer les différentes origines ethniques des Ukrainiens et des Ukrainiens. Les Russes.
5. Les Ukrainiens diffèrent considérablement par leurs gènes des Russes. Le diagramme montre la distance génétique entre différents peuples : par marqueurs SNP autosomiques (secteur A), par ADN-Y (secteur B) et par ADNmt (secteur C). Il s'avère que selon la répartition des marqueurs autosomiques, qui est associée à la diffusion d'éléments anthropologiques, les Ukrainiens sont plus proches des Polonais, des Slovaques et des Croates que des Russes du nord et du centre. Selon les données de l'ADN-Y, montrant mieux les migrants tardifs, les Ukrainiens sont proches des Russes du sud et légèrement du centre, mais loin des Russes du nord, et en général, les Ukrainiens ressemblent davantage aux Slovaques et aux Slovènes. Selon les données de l'ADNmt, qui reflètent mieux la population la plus ancienne, certaines populations russes sont proches des Ukrainiens, tandis que d'autres en sont éloignées et sont plus éloignées que les Lettons et les Tchèques. Il convient de noter que dans les trois secteurs, on peut voir une très grande variété de Russes qui, selon les études génétiques, ne ressemblent pas à un seul peuple. Contrairement à eux, les Ukrainiens sont un groupe ethnique très homogène, génétiquement proche uniquement des Russes du sud, puisqu'ils ont été formés avec la participation d'Ukrainiens.
6. Il existe des différences anthropologiques importantes entre les Ukrainiens et les Russes. Des anthropologues en Ingouchie, puis en URSS en ont parlé, ainsi que des étrangers ont noté une différence notable dans l'apparence physique des deux peuples. Par exemple, l'anthropologue soviétique T. Alekseeva a attribué les Ukrainiens à un groupe de populations - le Dniepr-Carpates. Ce groupe comprend également les Tchèques et les Slovaques. Et T. Alekseeva a attribué les Russes à deux groupes de populations complètement différents - la mer Blanche-Baltique et l'Europe de l'Est. Ces groupes comprennent également les Vepsiens, les Tatars-Mishars et les Oudmourtes. D'une comparaison complète des caractéristiques anthropologiques des Ukrainiens et des Russes, on sait que ces derniers sont plus courts, la tête est plus étroite, les cheveux et les yeux sont plus clairs, le pli de la paupière supérieure est plus développé, le nez est plus court et le plus souvent nez retroussé, la pousse des poils sur le visage et le corps est plus faible, le profilage horizontal du visage est plus faible en augmentant la protubérance des pommettes. Cela est dû au fait que les Ukrainiens ont plus d'éléments anthropologiques au sud, tandis que les Russes ont plus d'éléments au nord, ouraliens et mongoloïdes.
7. Les Ukrainiens ont un tempérament particulier. En raison d'un génotype plus méridional, d'un climat relativement chaud avec une prédominance de temps clair ou légèrement nuageux, et d'autres raisons, ils se caractérisent par un tempérament accru, une disposition ouverte et joyeuse. Les Ukrainiens prennent des décisions rapidement, n'ont pas peur de protester contre les autorités et de défendre leurs intérêts. Pour les Russes, les choses sont différentes, car en raison de leur génotype plus nordique, d'un climat relativement froid avec des temps nuageux fréquents, etc., ils se caractérisent par un tempérament bas, un caractère secret et maussade. Ils sont lents à prendre des décisions, craignant leur pouvoir et leurs patrons - ils considèrent s'opposer au gouvernement comme un exploit dont peu de Russes sont capables. Néanmoins, les Russes peuvent se comporter de manière bruyante et effrontée, mais cela se produit généralement après avoir bu des boissons alcoolisées.
8. Les Ukrainiens peuvent à juste titre être qualifiés de peuple chrétien. Et peu importe combien les Russes se vantent de leur spiritualité inconnue, une minorité d'entre eux sont chrétiens, même en tenant compte des obscurantistes de la nouvelle génération qui ont perverti la doctrine et transformé la religion en un culte hérétique militant. La CIA affirme qu'en Ukraine, les chrétiens représentent plus de la moitié de la population, parmi lesquels les chrétiens orthodoxes prédominent (2013), tandis qu'en Fédération de Russie, il n'y a que 15 à 20 % de chrétiens orthodoxes et 2 % des autres chrétiens (2006). . Les sondages sociologiques menés dans la Fédération de Russie et faisant état de l'enrôlement de la majorité des résidents comme orthodoxes sont discutables, car une très grande partie des personnes interrogées sont des croyants formels qui ne connaissent pas vraiment le sens du christianisme, qui ne vivent pas selon ses préceptes et sont prêts à rire de n'importe quelle anecdote sur un sujet religieux. Selon le ministère des Affaires intérieures de l'Ukraine, 10,4 millions de personnes (23 % de la population) ont assisté aux offices de Pâques en 2009. Et selon le ministère de l'Intérieur de la Fédération de Russie, 4,5 millions de personnes (3% de la population) ont participé aux services de Pâques en 2009. Il s'avère que les Ukrainiens sont plus orthodoxes que les Russes. Et ce n'est pas surprenant, puisque les Russes ont été le peuple qui a construit l'État le plus antichrétien de l'histoire.
9. Les Ukrainiens sont moins sujets aux mauvaises habitudes que les Russes. En effet, en Ukraine, il y a moins de consommation d'alcool en litres d'éthanol pur par habitant (15 ans et plus) par an - 13,9 (2010) contre 15,1 dans la Fédération de Russie (2010). Probablement, ils n'ont pas pris en compte l'utilisation de l'alcool de contrebande et de substituts d'alcool, comme "Hawthorn" et l'eau de Cologne, répandues dans la Fédération de Russie. Sinon, la différence entre le niveau d'alcoolisme en Ukraine et en Fédération de Russie aurait été encore plus importante. De plus, en Ukraine, moins de cigarettes sont consommées par habitant (âgés de 15 ans et plus) par an - 1854 (2014) contre 2690 dans la Fédération de Russie (2014). Et grâce au plus grand désir de mener une vie saine en Ukraine, le pourcentage de personnes obèses est également plus faible et l'espérance de vie est plus élevée qu'en Fédération de Russie.
10. Les Ukrainiens sont moins cruels et sanguinaires que les Russes. En effet, en Ukraine, les meurtres prémédités sont moins fréquents - 4,3 pour 100 000 habitants (2013) contre 9,2 dans la Fédération de Russie (2013). Pendant la guerre dans le Donbass ukrainien, inspirée par la Fédération de Russie, les civils sont morts plusieurs fois moins que pendant les première et deuxième guerres de Tchétchénie. De plus, les Ukrainiens n'ont pas transformé les colonies du Donbass en ruines. À leur tour, les Russes ont nettoyé et rasé les villages et les villes tchétchènes, en particulier Grozny. Les crimes dont l'armée russe est capable ont une fois de plus été démontrés pendant la guerre en Syrie, lorsque les troupes russes ont tué des civils par lots et ont réussi à transformer l'est d'Alep en tas de décombres. De plus, les Ukrainiens sont moins sujets au déclin spirituel que les Russes. En Ukraine, le taux de suicide est plus faible - 16,8 pour 100 000 habitants (2012) contre 19,5 en Fédération de Russie (2012).
11. Les Ukrainiens mentent rarement, contrairement aux Russes. Ce dernier a acquis une compétence particulière en la matière et est devenu célèbre dans le monde occidental. Le gouvernement russe, avec ses propagandistes excédés, trompe et manipule l'opinion de la population de la Fédération de Russie. Le président russe, les officiels et les parlementaires trompent les autres pays dans leurs discours officiels. Il y avait tellement de mensonges russes que des gens qui n'étaient pas indifférents ont dû créer le projet Antizombi et des sites visant initialement à lutter contre la désinformation russe, et un peu plus tard dans les pays occidentaux aussi, ont commencé à prendre des mesures pour se protéger contre les flux d'hérésie en provenance de la Russie. Fédération.
12. La vente d'amour est moins développée en Ukraine. Selon les données de l'Institut ukrainien de recherche sociale en 2011, 50 000 femmes se prostituaient dans le pays (0,1% de la population). Selon le ministère de l'Intérieur pour 2012, il y avait environ 1 million de prostituées dans la Fédération de Russie (0,7 % de la population) ou, selon le président de la Cour constitutionnelle V. Zorkin pour 2007, encore plus - 4,5 millions de prostituées ( 3,2% de la population). D'après ce point, ainsi que les points 8-11, il s'avère que le caractère moral des Ukrainiens est supérieur à celui des Russes.
13. Les Ukrainiens choisissent la démocratie. Et les Russes, au contraire, veulent une dictature - pour eux, plus le régime est dur, mieux c'est, jusqu'au totalitarisme. Les Russes ont toujours besoin d'un maître, d'un gentleman, d'un tyran qui les gardera discrets, qui bousculera la population du pays, résoudra pour lui des problèmes importants et assumera ses responsabilités. Contrairement à eux, les Ukrainiens préfèrent vivre dans un État libre gouverné par le peuple, où règnent l'égalité des citoyens, la protection de leurs droits et libertés, la primauté du droit, la séparation des pouvoirs, l'élection du président et du parlement. Par conséquent, il n'est pas surprenant que selon l'indice de démocratie pour 2016, l'Ukraine soit à la 86e place, tandis que la Fédération de Russie est au 134e, et selon l'indice de la liberté de la presse pour 2017, l'Ukraine est à la 102e place, tandis que la Russie La Fédération est bloquée à la 148e.
14. Les Ukrainiens sont de vrais patriotes, ils apprécient leur patrie et ne cherchent pas à s'emparer de celle de quelqu'un d'autre. Les Ukrainiens équipent leur pays, le rendent plus beau et plus agréable à vivre ; au cours des 26 dernières années d'indépendance, ils n'ont attaqué personne. Pour les Russes, le patriotisme est ostentatoire, tourné vers l'extérieur, quand, au lieu d'un véritable travail sur eux-mêmes, ils se vantent de réalisations imaginaires, essaient de paraître importants et redoutables devant le reste du monde. Les Russes n'apprécient pas leur patrie et n'ont aucun désir de l'améliorer - de la nettoyer de la saleté, de surmonter la dévastation et de réduire la corruption. En conséquence, le découragement et le désespoir de la vie en Fédération de Russie, ainsi que la soif d'argent facile, les poussent à s'emparer de territoires étrangers, pas encore négligés, ou du moins à s'expatrier pour toujours, où ils pourraient « aimer leur patrie " à une distance. Au cours des 26 dernières années, les Russes se sont constamment ingérés dans les affaires d'autres pays, ont formulé des demandes, incité à l'hostilité, attaqué la Géorgie à deux reprises (en secret en 1992 et ouvertement en 2008) et une fois contre l'Ukraine (en secret en 2014).
15. Les Ukrainiens ont des opinions politiques modérées et sont tournés vers l'avenir. Ils veulent voir l'Ukraine comme un pays européen riche et libre - c'est l'idéal auquel aspirent d'autres nations rationnelles. Et les Russes se précipitent constamment entre les extrêmes - ils sont jetés dans le communisme, puis dans le monarchisme, le nationalisme ou le fascisme. Ils aiment beaucoup Ivan IV, Lénine et Dzhugashvili, les Russes voient l'idéal du pays dans le passé - à l'image de la République d'Ingouchie ou de l'URSS. Par conséquent, ils croient en divers mythes historiques sur une vie prospère sous les empereurs et les secrétaires généraux. Mais lorsque les Russes vantent le passé au détriment du présent, ils acquièrent les traits d'une ethnie vieillissante, qui a peu de chances de mener une vie normale à l'avenir.
En Ukraine, ils essaient toujours de créer un mythe historique sur « l'ancien peuple ukrainien » et l'État « Ukraine-Rus ». Le président ukrainien Petro Porochenko a déclaré que le chef de la Russie Vladimir Poutine en France "devant toute l'Europe a tenté d'enlever" la princesse Anna Yaroslavna. Dans le même temps, Porochenko appelait son père Yaroslav le Sage "un ancien prince ukrainien".
En même temps, dans l'Europe médiévale, ils ne connaissaient pas les « princes et princesses ukrainiens ». Dans le monastère de Saint-Vincent (Abbaye de Saint-Vincent), fondé par Anna en 1065, à Senlis près de Paris, devant la chapelle au XVIIe siècle, sa sculpture a été installée avec une petite maquette du temple qu'elle a fondé dans son main. La légende sur le socle disait : « Anne de Russie, reine de France » (fr. « Anne de Russie Reine de France »). Certes, ils s'adaptent progressivement dans la direction nécessaire aux maîtres de l'Occident - en 1996, l'inscription sous la statue a été changée en "Anne de Kiev, reine de France".
Il faut se rappeler qu'il y avait l'état de Rus, la terre russe, les princes étaient tous russes, leurs enfants étaient aussi russes. Même en Galicie, devenue récemment un fief des « Ukrainiens », avant la saisie de ce territoire par la Lituanie et la Pologne, les princes russes régnaient. Et le prince le plus célèbre du galicien Daniil Romanovich était considéré comme «le roi de la Russie», pas «l'Ukraine». Quant à la Première Guerre mondiale, la majorité des Galiciens se considéraient comme des Russes, et cette conscience de soi n'était rongée que par la terreur la plus brutale. Que Kiev soit l'ancienne capitale de l'État russe, et sans la Grande Russie et séparément de la Russie est impensable de toute façon. Que tôt ou tard les deux parties de la Russie, la terre russe (Grande et Petite Russie) et la super ethnie de la Rus seront à nouveau unies.
Il faut se rappeler que les terres de la Russie occidentale et méridionale se sont avérées être le joug de la Pologne. Ils n'aimaient vraiment pas les mots "Rus" et "Russe", alors au début, les Polonais ont appelé les terres russes conquises par le nom grec "Petite Russie", Petite Russie ". Puis ils ont commencé à l'appeler "Okraina-Ukraine", c'est-à-dire la périphérie du Commonwealth polono-lituanien (Grande Pologne), qui occupait de vastes terres russes. Ainsi, à la fin, les mots « Ukraine » et « Ukrainiens » ont été légalisés. Bien que Petite Russie, la région de Kiev est l'un des noyaux historiques ethnoculturels et linguistiques de la civilisation russe et de la superethnie russe.
Même au tournant des XIX - XX siècles. le concept « russe » signifiait les Grands Russes, les Petits Russes et les Biélorusses pris ensemble. Grande et Petite Russie (Russie), Russie Blanche - il s'agissait de trois zones d'implantation des Russes, et non de trois peuples différents, comme les ennemis du peuple russe tentent actuellement de le prouver. Aujourd'hui, ils parlent politiquement correctement de trois peuples - les Russes (ils ont essayé de supprimer les Grands Russes pendant la période soviétique), les Ukrainiens et les Biélorusses. Mais de telles ethnies-peuples n'ont jamais existé ! Les zones géographiques et historiques - la petite, la grande et la Russie blanche - n'ont jamais eu de contenu ethnique et national. Ce sont tous des territoires habités par des Russes qui se sont retrouvés au cours de l'effondrement du vieux peuple russe, de l'occupation occidentale dans différents États.
Ni la Grande Russie, ni la Petite Russie, ni la Russie Blanche n'existaient à l'époque de l'ancien État russe. Les concepts "Petite" et "Grande" Russie ne sont apparus qu'au XIVe siècle et n'avaient pas de signification ethnographique et nationale. Ainsi, à Constantinople, Byzance, d'où l'Église russe, subordonnée au Patriarcat de Constantinople, était gouvernée, ils ont appelé des parties de la Russie précédemment unie. Les métropolites nommés en Russie étaient appelés les métropolites de « toute la Russie » et avaient leur résidence à Kiev, la capitale de l'État russe. La situation a changé lorsque les terres russes ont commencé à être saisies par les princes lituaniens et les rois polonais. Tout d'abord, la Rus galicienne est tombée et afin de la distinguer du reste de la Russie, qui a reçu le nom de "Grande", à Byzance, ils ont commencé à l'appeler "Petite Russie" (ou "Petite Russie"). Puis vint le tour du reste des territoires du sud de la Russie. À partir de documents byzantins, ce concept a pénétré le russe, le polonais et le lituanien. Parallèlement, jusqu'en 1697, le gouvernement du Grand-Duché de Lituanie (en fait, l'État russe, composé de terres russes et habité par 80-90% de Russes) utilisait la langue russe dans les documents officiels. Il n'y avait pas de différences nationales entre les Russes de la « Grande Russie » et de la « Petite Russie ». Quand, après l'annexion d'une partie de la Petite Russie et de la Biélorussie, le tsar Alexei Mikhailovich a commencé à s'appeler "Tout le grand et la Malaisie et l'autocrate de Belaya Rus" - cela exprimait l'idée d'unir tout le peuple russe qui vivait dans les terres qui faisaient autrefois partie de la Rus antique et ont reçu des noms différents après son effondrement.
Le concept des « trois Russies » était tenace et a existé jusqu'en 1917. Seuls les bolcheviks ont créé deux nouveaux États - ukrainien et biélorusse. Dans le même temps, deux nouveaux "peuples" - les "Ukrainiens" et les "Biélorusses" ont été artificiellement séparés des superethnos russes, la RSS d'Ukraine et la BSSR ont été créées. Bien qu'au tournant des XIXe-XXe siècles, les gens ordinaires, comme à l'époque de l'ancienne Russie, Sviatoslav Igorevich et Alexander Yaroslavich, utilisaient un ethnonyme pour leur autodétermination nationale - les Russes. C'était typique pour tous les Russes, où qu'ils vivent, dans la Petite, la Blanche ou la Grande Russie. Le concept des « trois nationalités » (futurs « peuples frères ») n'existait que dans une couche étroite de l'intelligentsia, où ils étaient « malades » des idées révolutionnaires et du nationalisme.
Les représentants d'une partie de l'intelligentsia se sont concentrés sur les différences dans la vie quotidienne, les coutumes, les dialectes régionaux. Ces différences régionales prouvaient l'existence de « trois branches » du peuple russe, puis de trois « peuples slaves orientaux frères » distincts. Et dans les temps modernes, il en est venu au point que les « vrais héritiers » de la Russie kiévienne sont déclarés « Ukrainiens », et les Russes sont déclarés « un croisement entre les Finno-ougriens et les Mongols », n'ayant rien à voir avec l'ancien l'histoire de « l'État de Kiev ». Il est à noter qu'en suivant ce schéma, en divisant artificiellement les superethnos russes, il est facile de distinguer les Pomors, divers Cosaques, Sibériens, Moscovites, etc. Et ce travail est systématiquement réalisé, le Grand Jeu continue ! Et plus tôt, aux XVIIe-XIXe siècles, il était possible de distinguer en "peuples" distincts - Riazan, Novgorod, Pskov, Tver, etc. - tous les habitants russes d'États et de terres russes distincts. Ils avaient tous leurs propres caractéristiques dans la vie quotidienne, les coutumes, le dialecte, etc.
La véritable catastrophe nationale du superethnos russe s'est produite après 1917, lorsque les révolutionnaires internationalistes, qui ont régné dans le domaine de la politique nationale jusqu'aux années 30 (malgré quelques assouplissements que I. Staline a pu effectuer), de manière directive rebaptisée le " trois nationalités russes » (également un faux schéma) en « trois peuples frères ». D'un seul coup, la russie des deux parties d'une même super-ethnie des Russes (Russes) a été détruite. Les Petits Russes et les Biélorusses ont perdu leur ancienne russie, et les Petits Russes sont également devenus une nouvelle nation - les "Ukrainiens". Cette opération rusée a conduit au fait que d'un seul coup le nombre du peuple russe a été réduit d'un tiers ! Seuls les anciens "Grands Russes" sont restés comme Russes.
Une autre catastrophe s'est produite en 1991, lorsque chaque « nation fraternelle » s'est vu attribuer une république indépendante. En URSS, surtout lorsque le régime stalinien a apprivoisé les penchants nationalistes, les différences nationales ne sont pas ressorties, ils ont créé une communauté de "peuple soviétique". Depuis lors, en Ukraine (Petite Russie), les Bandera-nazis ont reçu une liberté totale, qui s'est avérée être des outils pratiques entre les mains de groupements oligarchiques de voleurs-familles, axés sur la vente, le vol-"privatisation" de la propriété nationale créé par le travail de plusieurs générations de Russes et de Soviétiques. Lorsque les maîtres de l'Occident ont commencé à allumer le feu de la quatrième guerre mondiale (sous la forme d'une série de révolutions, d'insurrections, de conflits locaux qui se transforment en conflits régionaux, comme l'Irak et la Syrie), l'Ukraine est devenue un tremplin commode pour la création du "Front ukrainien", compromettant la stabilité de la Fédération de Russie, de tout l'espace post-soviétique et de l'Europe. Et "l'élite" ukrainienne - les voleurs-oligarques, ont eu l'occasion de terminer le vol du peuple (avec le retrait des actifs restants à l'Occident), disent-ils, la guerre annulera tout. En même temps, il est possible d'instaurer un régime fasciste sous couvert d'« agression de l'Est » et de noyer tout mécontentement dans le sang (comme à Odessa et Donbass).
D'où les origines de la tragédie actuelle de la Petite Russie (Ukraine), où la situation atteignit le point d'une guerre entre Russes et Russes, pour le plus grand bonheur des ennemis de la civilisation et du peuple russes. Où Kiev est l'ancienne capitale russe, occupée par un régime gangster pro-occidental, exécutant les instructions de l'Occident. Chef de file du génocide linguistique, ethnoculturel, socio-économique et criminel du peuple russe de la Petite Russie. Les maîtres de l'Occident et du Khouy, le régime des voleurs à Kiev s'acquittent de la tâche de détruire et de démembrer l'ethnie russe, opposant les Russes aux Russes afin de détruire la jeune partie passionnée de la population encore existante dans un massacre mutuel, une partie de celle-ci - de les forcer à fuir en Europe comme esclaves blancs, et les personnes âgées chaux de génocide socio-économique ("réformes libérales", "optimisation"). Dans le même temps, tous les signes existants d'un passé, d'une histoire, d'une culture et d'une langue soviétiques et russes communs sont détruits.
Ainsi, nous devons nous rappeler que les "Ukrainiens" sont, en définitive, les mêmes Russes (sud de la Russie), et leur séparation d'avec la super-ethnie russe est un phénomène artificiel, initié par les ennemis du peuple russe, s'efforçant de démembrer et de détruire La Russie, la civilisation russe et notre grand peuple. Le but d'un tel démembrement est évident - le génocide ethnoculturel et linguistique des super-ethnos russes, la solution de la "question russe" par les maîtres de l'Occident, quand certains Russes (à qui on apprend qu'ils sont un peuple différent) sont opposés aux autres.
L'objectif stratégique de tous les Russes (en Malaisie, à Belaya et dans la Grande Russie) est un projet de développement unique basé sur la justice sociale et l'éthique de la conscience, l'unité de la super-ethnie russe dans le cadre d'un seul État.