organes de l'OCS. À propos de l'Organisation de coopération de Shanghai

L'Organisation de coopération de Shanghai ou OCS est une organisation politique, économique et militaire eurasienne fondée en 2001 à Shanghai par les dirigeants de la Chine, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Russie, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan. À l'exception de l'Ouzbékistan, le reste des pays était membre des Cinq de Shanghai, fondés en 1996 ; après l'inclusion de l'Ouzbékistan en 2001, les pays membres ont renommé l'organisation.

Les cinq de Shanghai ont été créés à l'origine le 26 avril 1996 avec la signature du traité sur le renforcement de la confiance militaire dans les zones frontalières de Shanghai par les chefs d'État du Kazakhstan, de la République populaire de Chine, du Kirghizistan, de la Russie et du Tadjikistan. Le 24 avril 1997, les mêmes pays ont signé le Traité sur la réduction des forces armées dans la zone frontalière lors d'une réunion à Moscou.

Les sommets annuels ultérieurs du Groupe des cinq de Shanghai ont eu lieu à Almaty (Kazakhstan) en 1998, à Bichkek (Kirghizistan) en 1999 et à Douchanbé (Tadjikistan) en 2000.

En 2001, le sommet annuel est revenu à Shanghai, en Chine. Là, les cinq pays membres ont accepté l'Ouzbékistan dans les Cinq de Shanghai (le transformant ainsi en Six de Shanghai). Puis les six chefs d'État ont signé le 15 juin 2001, la Déclaration sur l'Organisation de coopération de Shanghai, notant le rôle positif des Cinq de Shanghai et cherchant à le transférer à un niveau de coopération plus élevé. Le 16 juillet 2001, la Russie et la Chine, les deux principaux pays de cette organisation, ont signé le Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération.

En juin 2002, les chefs des États membres de l'OCS se sont réunis à Saint-Pétersbourg, en Russie. Là, ils ont signé la Charte de l'OCS, qui contenait les objectifs de l'organisation, les principes, la structure et la forme de travail, et l'a officiellement approuvée du point de vue du droit international.

Six membres à part entière de l'OCS représentent 60% de la superficie de l'Eurasie et sa population représente un quart de la population mondiale. Compte tenu des États observateurs, la population des pays de l'OCS représente la moitié de la population mondiale.

En juillet 2005, lors du cinquième sommet à Astana, au Kazakhstan, auquel des représentants de l'Inde, de l'Iran, de la Mongolie et du Pakistan assistaient pour la première fois au sommet de l'OCS, le président du pays hôte, Noursoultan Nazarbaïev, a salué les invités avec des mots qui n'avaient jamais avant d'être utilisé dans n'importe quel contexte : des représentants de la moitié de l'humanité assis à cette table de négociation. »

En 2007, l'OCS avait lancé plus de vingt projets à grande échelle liés aux transports, à l'énergie et aux télécommunications et a tenu des réunions régulières sur la sécurité, les affaires militaires, la défense, les affaires étrangères, l'économie, la culture, les questions bancaires et d'autres questions soulevées par les responsables. des États membres. ...

L'OCS a établi des relations avec les Nations Unies, où elle est observateur auprès de l'Assemblée générale, de l'Union européenne, de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), de la Communauté des États indépendants et de l'Organisation de la coopération islamique.

Structure de l'OCS

Le Conseil des chefs d'État est l'organe décisionnel suprême de l'Organisation de coopération de Shanghai. Ce conseil se réunit lors des sommets de l'OCS, qui se tiennent chaque année dans l'une des capitales des États membres. L'actuel Conseil des chefs d'État est composé des membres suivants : Almazbek Atambaev (Kirghizistan), Xi Jinping (Chine), Islam Karimov (Ouzbékistan), Nursultan Nazarbayev (Kazakhstan), Vladimir Poutine (Russie), Emomali Rahmon (Tadjikistan).

Le Conseil des chefs de gouvernement est le deuxième organe le plus important de l'OCS. Ce conseil organise également des sommets annuels au cours desquels ses membres discutent des questions de coopération multilatérale. Le conseil approuve également le budget de l'organisation. Le Conseil des ministres des Affaires étrangères tient également des réunions régulières au cours desquelles il discute de la situation internationale actuelle et de l'interaction de l'OCS avec d'autres organisations internationales.

Le Conseil des Coordinateurs Nationaux, comme son nom l'indique, coordonne la coopération multilatérale des Etats membres dans le cadre de la charte de l'OCS.

Le Secrétariat de l'OCS est le principal organe exécutif de l'organisation. Il sert à la mise en œuvre des décisions d'organisation et des décrets, à la préparation des projets de documents (par exemple, déclarations et programmes), est doté des fonctions de dépositaire documentaire de l'organisation, organise des événements spécifiques au sein de l'OCS, et également promeut et diffuse informations sur l'OCS. Il est situé à Pékin. L'actuel secrétaire général de l'OCS est Muratbek Imanaliev du Kirghizistan, ancien ministre kirghize des Affaires étrangères et professeur à l'Université américaine d'Asie centrale.

La Structure régionale de lutte contre le terrorisme (RATS), dont le siège est à Tachkent, en Ouzbékistan, est un organe permanent de l'OCS qui sert à développer la coopération entre les États membres en ce qui concerne les trois maux - le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme. Le président de la RATS est élu pour un mandat de trois ans. Chaque Etat membre envoie également un représentant permanent pour la RATS.

Coopération des pays de l'OCS dans le domaine de la sécurité

Les activités de l'Organisation de coopération de Shanghai dans le domaine de la sécurité sont principalement axées sur les problèmes de sécurité des États membres d'Asie centrale, qui est souvent décrite comme la principale menace. L'OCS s'oppose à des phénomènes tels que le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme. Cependant, les activités de l'organisation dans le domaine du développement social de ses États membres se développent également rapidement.

Les 16 et 17 juin 2004, lors du sommet de l'OCS, qui s'est tenu à Tachkent, la Structure régionale antiterroriste (RATS) a été créée en Ouzbékistan. Le 21 avril 2006, la SCO a annoncé son intention de lutter contre la criminalité transfrontalière liée à la drogue par le biais d'opérations antiterroristes. En avril 2006, il a été déclaré que l'OCS n'avait pas l'intention de devenir un bloc militaire, cependant, il a fait valoir que les menaces accrues de « terrorisme, d'extrémisme et de séparatisme » nécessitent la pleine implication des forces armées.

En octobre 2007, l'OCS a signé un accord avec l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), dans la capitale tadjike Douchanbé, afin d'élargir la coopération sur des questions telles que la sécurité, la criminalité et le trafic de drogue. Des plans d'action communs entre les deux organisations ont été approuvés début 2008 à Pékin.

L'organisation s'est également opposée à la cyberguerre, déclarant que la diffusion d'informations nuisibles aux sphères spirituelle, morale et culturelle d'autres États devrait être considérée comme une « menace pour la sécurité ». Selon la définition adoptée en 2009, la « guerre de l'information », en particulier, est considérée comme une tentative d'un État de saper les systèmes politiques, économiques et sociaux d'un autre État.

Activités militaires de l'OCS

Au cours des dernières années, les activités de l'organisation se sont concentrées sur la coopération militaire étroite, l'échange d'informations de renseignement et la lutte contre le terrorisme.

Les pays de l'OCS ont mené un certain nombre d'exercices militaires conjoints. Le premier d'entre eux a eu lieu en 2003: la première phase a eu lieu au Kazakhstan et la seconde - en Chine. Depuis lors, la Chine et la Russie ont uni leurs forces pour mener des exercices militaires à grande échelle en 2005 (Peace Mission 2005), 2007 et 2009 sous les auspices de l'Organisation de coopération de Shanghai.

Plus de 4 000 soldats chinois ont participé à un exercice militaire conjoint en 2007 (connu sous le nom de Mission de paix 2007) organisé à Tcheliabinsk en Russie près des montagnes de l'Oural et convenu en avril 2006 lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'OCS. L'armée de l'air et des armes de précision ont également été utilisées. Le ministre russe de la Défense de l'époque, Sergueï Ivanov, a déclaré que l'exercice était transparent et ouvert aux médias et au public. Suite à la réussite de l'exercice, les responsables russes ont invité l'Inde à participer à des exercices similaires à l'avenir sous les auspices de l'OCS. Plus de 5 000 militaires de Chine, de Russie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et du Tadjikistan ont pris part à l'exercice Peaceful Mission 2010, qui s'est déroulé du 9 au 25 septembre 2010 au Kazakhstan sur le terrain d'entraînement de Matybulak. Ils ont mené une planification conjointe des opérations militaires et des manœuvres opérationnelles. L'OCS sert de plate-forme pour les déclarations militaires plus larges des États membres. Par exemple, lors des exercices 2007 en Russie, lors d'une réunion avec les dirigeants des États membres de l'OCS, y compris avec la participation de l'ancien président de la République populaire de Chine Hu Jintao, le président russe Vladimir Poutine a saisi l'occasion pour annoncer la reprise des vols réguliers de bombardiers stratégiques russes pour patrouiller des territoires pour la première fois depuis la guerre froide. "A partir d'aujourd'hui, de tels vols devront être effectués régulièrement et à une échelle stratégique", a déclaré Poutine. « Nos pilotes sont au sol depuis trop longtemps. Ils sont heureux de commencer une nouvelle vie."

Coopération économique de l'OCS

Tous les membres de l'Organisation de coopération de Shanghai, à l'exception de la Chine, sont également membres de la Communauté économique eurasienne. Un accord-cadre visant à renforcer la coopération économique a été signé par les États membres de l'OCS le 23 septembre 2003. Lors de la même réunion en RPC, le Premier ministre Wen Jiabao a proposé un objectif à long terme de création d'une zone de libre-échange dans l'OCS, et d'autres mesures plus urgentes pour améliorer la circulation des marchandises dans la région. Ainsi, un plan de 100 actions concrètes a été signé un an plus tard, le 23 septembre 2004.

Le 26 octobre 2005, lors du Sommet de Moscou de l'OCS, le secrétaire général de l'OCS a annoncé que l'OCS accorderait la priorité aux projets énergétiques communs qui comprendront le secteur pétrolier et gazier, le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures et l'utilisation conjointe des ressources en eau. La création du Conseil interbancaire de l'OCS a également été décidée lors de ce sommet afin de financer de futurs projets communs.

La première réunion du Consortium interbancaire SCO s'est tenue à Pékin les 21 et 22 février 2006. Le 30 novembre 2006, dans le cadre de la Conférence internationale SCO : Résultats et perspectives, tenue à Alma-Ata, un représentant du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la Russie élaborait des plans pour le Club de l'énergie SCO. La nécessité de créer un tel club a été confirmée à Moscou lors du sommet de l'OCS en novembre 2007. Les autres membres de l'OCS ne se sont pas engagés à mettre en œuvre l'idée. Cependant, lors du sommet du 28 août 2008, il a été déclaré que « dans un contexte de ralentissement de la croissance de l'économie mondiale, la mise en œuvre de politiques monétaires et financières responsables, le contrôle des flux de capitaux et la garantie de la sécurité alimentaire et énergétique ont acquis une importance particulière.

Le 16 juin 2009, lors du sommet d'Ekaterinbourg, la Chine a annoncé son intention d'accorder un prêt de 10 milliards de dollars américains aux États membres de l'OCS pour renforcer les économies de ces États dans le contexte de la crise financière mondiale. Le sommet s'est tenu en conjonction avec le premier sommet du BRIC et a été marqué par une déclaration conjointe sino-russe selon laquelle ces pays veulent un quota important au Fonds monétaire international.

Lors du sommet de l'OCS de 2007, le vice-président iranien Parviz Davudi a proposé une initiative qui a suscité un grand intérêt. Il a ensuite déclaré : « L'Organisation de coopération de Shanghai est un bon endroit pour concevoir un nouveau système bancaire qui ne dépend pas des systèmes bancaires internationaux.

Le président russe Vladimir Poutine a ensuite commenté la situation comme suit : « Nous voyons maintenant clairement les défauts du monopole de la finance mondiale et la politique de l'égoïsme économique. Pour résoudre le problème actuel, la Russie participera au changement de la structure financière mondiale afin qu'elle puisse garantir la stabilité et la prospérité dans le monde et assurer le progrès... Le monde assiste à l'émergence d'une situation géopolitique qualitativement différente, avec l'émergence de de nouveaux pôles de croissance économique et d'influence politique... Nous assisterons et accepterons de participer à la transformation des systèmes de sécurité mondiaux et régionaux et au développement d'une architecture adaptée aux nouvelles réalités du XXIe siècle, alors que stabilité et prospérité deviennent des concepts indissociables. "

Coopération culturelle de l'OCS

La coopération culturelle a également lieu au sein de l'OCS. Les ministres de la Culture de l'OCS se sont rencontrés pour la première fois à Pékin le 12 avril 2002 et ont signé une déclaration commune pour poursuivre la coopération. La troisième réunion des ministres de la Culture a eu lieu à Tachkent, en Ouzbékistan, les 27 et 28 avril 2006.

Le festival et l'exposition des arts parrainés par l'OCS ont eu lieu pour la première fois lors du Sommet d'Astana de 2005. Le Kazakhstan a également proposé d'organiser un festival de danse folklorique sous les auspices de l'OCS. Un tel festival a eu lieu en 2008 à Astana.

Sommets de l'Organisation de coopération de Shanghai

Selon la Charte de l'OCS, les sommets du Conseil des chefs d'État se tiennent chaque année dans différents endroits. Le lieu de ces sommets suit, par ordre alphabétique, le nom de l'État membre en russe. La charte stipule également que le sommet du Conseil des chefs de gouvernement (c'est-à-dire les premiers ministres) se réunit chaque année à un endroit préalablement déterminé par les membres du conseil. Le sommet du Conseil des ministres des Affaires étrangères se tient un mois avant le sommet annuel des chefs d'État. Des réunions extraordinaires du Conseil des ministres des Affaires étrangères peuvent être convoquées par deux États membres.

Futurs membres potentiels de l'OCS

En juin 2010, l'Organisation de coopération de Shanghai a approuvé la procédure d'admission de nouveaux membres, bien que de nouveaux membres n'aient pas encore été admis. Cependant, plusieurs États ont participé aux sommets de l'OCS en tant qu'observateurs, et certains d'entre eux ont exprimé leur intérêt à devenir membres à part entière de l'organisation à l'avenir. La perspective que l'Iran rejoigne l'organisation a attiré l'attention des universitaires. Début septembre 2013, le Premier ministre arménien Tigran Sarkissian a déclaré lors d'une réunion avec son homologue chinois que l'Arménie souhaiterait obtenir le statut d'observateur au sein de l'OCS.

observateurs de l'OCS

L'Afghanistan a obtenu le statut d'observateur en 2012 lors du sommet de l'OCS à Pékin, en Chine, le 6 juin 2012. L'Inde a également actuellement le statut d'observateur auprès de l'OCS. La Russie a appelé l'Inde à rejoindre cette organisation en tant que membre à part entière, car elle considère l'Inde comme un futur partenaire stratégique des plus importants. La Chine a "salué" l'adhésion de l'Inde à l'OCS.

L'Iran a actuellement le statut d'observateur au sein de l'organisation, et il était prévu que le pays devienne membre à part entière de l'OCS le 24 mars 2008. Cependant, en raison des sanctions imposées par les Nations Unies, l'admission de l'Iran à l'organisation en tant que nouveau membre est temporairement bloquée. L'OCS a déclaré qu'aucun pays sous sanctions de l'ONU ne peut être admis dans l'organisation. La Mongolie est devenue le premier pays à recevoir le statut d'observateur lors du Sommet de Tachkent en 2004. Le Pakistan, l'Inde et l'Iran ont obtenu le statut d'observateur au sommet de l'OCS à Astana, au Kazakhstan, le 5 juillet 2005.

L'ancien président pakistanais Pervez Musharraf s'est prononcé en faveur de l'adhésion de son pays à l'OCS en tant que membre à part entière lors d'un sommet conjoint en Chine en 2006. La Russie a publiquement soutenu l'intention du Pakistan d'obtenir une adhésion à part entière à l'OCS, et le Premier ministre russe Vladimir Poutine a fait une déclaration lors de la réunion de l'OCS au Palais de Constantine le 6 novembre 2011.

Partenaires du dialogue de l'OCS

Le poste de Partenaire de dialogue a été créé en 2008 conformément à l'article 14 de la Charte de l'OCS du 7 juin 2002. Cet article concerne un partenaire de dialogue en tant qu'État ou organisation qui partage les objectifs et les principes de l'OCS et souhaite établir une relation de partenariat égal et mutuellement bénéfique avec l'Organisation.

La Biélorussie a reçu le statut de partenaire de dialogue au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en 2009 lors du sommet du groupe à Ekaterinbourg. Le Bélarus a demandé le statut d'observateur au sein de l'organisation et s'est vu promettre le soutien du Kazakhstan pour atteindre cet objectif. Cependant, le ministre russe de la Défense de l'époque, Sergueï Ivanov, a exprimé des doutes quant à l'éventuelle adhésion de la Biélorussie, affirmant que la Biélorussie est un pays purement européen. Malgré cela, la Biélorussie a été acceptée comme partenaire de dialogue lors du sommet de l'OCS de 2009.

Le Sri Lanka a reçu le statut de partenaire de dialogue au sein de l'OCS en 2009 lors du sommet du groupe à Ekaterinbourg. La Turquie, membre de l'OTAN, a obtenu le statut de partenaire de dialogue au sein de l'OCS en 2012 lors du sommet du groupe à Pékin. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'il avait même discuté en plaisantant de la possibilité du refus de la Turquie d'adhérer à l'Union européenne en échange d'une adhésion à part entière à l'Organisation de coopération de Shanghai.

Relations de l'Organisation de coopération de Shanghai avec l'Occident

Les observateurs des médias occidentaux estiment que l'un des premiers objectifs de l'OCS devrait être de créer un contrepoids à l'OTAN et aux États-Unis, notamment afin d'éviter des conflits qui permettraient aux États-Unis de s'ingérer dans les affaires intérieures des pays frontaliers de la Russie et Chine. Bien que l'Iran n'en soit pas membre, l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad a utilisé la tribune de l'OCS pour lancer une attaque verbale contre les États-Unis. Les États-Unis ont soumis une demande de statut d'observateur à l'OCS, mais celle-ci a été rejetée en 2006.

Lors du sommet d'Astana en juillet 2005, dans le cadre des guerres en Afghanistan et en Irak et de l'incertitude quant à la présence de troupes américaines en Ouzbékistan et au Kirghizistan, l'OCS a appelé les États-Unis à fixer un calendrier pour le retrait de leurs troupes de les États membres de l'OCS. Peu de temps après, l'Ouzbékistan a demandé aux États-Unis de fermer la base aérienne K-2.

L'OCS n'a encore fait aucune déclaration directe contre les États-Unis ou sa présence militaire dans la région. Cependant, certaines déclarations indirectes lors de récents sommets ont été décrites dans les médias occidentaux comme des critiques voilées de Washington.

Aspects géopolitiques de l'OCS

Ces dernières années, il y a eu de nombreuses discussions et commentaires sur la nature géopolitique de l'Organisation de coopération de Shanghai. Matthew Brummer, pour le Journal of International Affairs, suit l'impact de l'expansion de l'Organisation de coopération de Shanghai dans le Golfe.

L'écrivain iranien Hamid Golpira a déclaré ce qui suit : « Selon la théorie de Zbigniew Brzezinski, gouverner le continent eurasien est la clé de la domination mondiale, et le contrôle de l'Asie centrale est la clé du contrôle du continent eurasien. La Russie et la Chine ont attiré l'attention sur les théories de Brzezinski depuis qu'elles ont formé l'Organisation de coopération de Shanghai en 2001, apparemment pour lutter contre l'extrémisme dans la région et améliorer la sécurité des frontières, mais le véritable objectif est probablement d'équilibrer les activités des États-Unis et de l'OTAN en Asie centrale. »

Lors du sommet de l'OCS de 2005 au Kazakhstan, la Déclaration des chefs des États membres de l'Organisation de coopération de Shanghai a été adoptée, exprimant leur "préoccupation" concernant l'ordre mondial existant et contenant les principes du travail de l'organisation. Il comprenait les mots suivants : « Les chefs des États membres notent que, dans le contexte du processus contradictoire de la mondialisation, la coopération multilatérale fondée sur les principes d'égalité de droit et de respect mutuel, de non-ingérence dans les affaires intérieures des États souverains, un mode de pensée non conflictuel et un mouvement cohérent vers la démocratisation des relations internationales, promeut la paix et la sécurité communes, et appelle la communauté internationale, quelles que soient ses différences d'idéologie et de structure sociale, à former un nouveau concept de sécurité basé sur confiance, bénéfice mutuel, égalité et interaction. »

En novembre 2005, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé que l'OCS travaillait à la création d'un ordre mondial rationnel et juste et que l'Organisation de coopération de Shanghai nous offre une occasion unique de participer à la formation d'un modèle fondamentalement nouveau d'intégration géopolitique.

Un quotidien chinois a exprimé cette question dans les termes suivants : « La déclaration indique que les États membres de l'OCS ont la capacité et la responsabilité d'assurer la sécurité dans la région d'Asie centrale, et exhorte les pays occidentaux à quitter l'Asie centrale. C'est le signal le plus visible que le sommet ait donné au monde."

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a conclu que les États-Unis manœuvraient pour maintenir leur statut de seule superpuissance au monde et ne donneraient à aucun autre pays la possibilité de leur créer un problème.

Un article du Washington Post au début de 2008 rapportait que le président russe Vladimir Poutine aurait affirmé que la Russie pourrait envoyer des missiles nucléaires en Ukraine si le voisin de la Russie et ancienne république frère de l'Union soviétique rejoignait l'alliance de l'OTAN et installait des éléments d'un système de défense antimissile. . "C'est terrible de dire et même effrayant de penser qu'en réponse au déploiement de telles installations sur le territoire de l'Ukraine, ce qui ne peut être théoriquement exclu, la Russie pointera ses missiles sur l'Ukraine", a déclaré Poutine lors d'une conférence de presse conjointe avec -Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, qui était en visite au Kremlin. "Imaginez que ce soit juste pour une seconde."

La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme a reconnu l'OCS comme un véhicule pour les violations des droits de l'homme.

L'influence croissante d'organisations internationales telles que l'OTAN et l'ONU oblige les pays économiquement développés de différentes parties du monde à se regrouper pour coopérer afin de contrer efficacement les menaces croissantes à la sécurité et aux problèmes économiques. L'OCS est devenue l'une de ces associations internationales. L'Organisation de coopération de Shanghai est une jeune association internationale de six pays asiatiques, qui comprend également la Russie. Ce n'est pas une alliance économique avec un espace commercial unique, ni un bloc militaire avec des troupes et des bases communes. En termes de tâches et d'objectifs, il se situe quelque part entre les deux, couvrant les deux composantes non à l'échelle mondiale, tout en préservant l'individualité de tous les États.

histoire de l'OCS

L'OCS s'appelait à l'origine les « cinq de Shanghai ». Les années 90 ont été une période assez difficile pour les États d'Asie centrale. L'activité terroriste a augmenté, les revendications territoriales se sont accumulées sur les zones frontalières des États et il y a eu des problèmes de relations économiques. En 1996-1997, des États comme le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Chine, la Russie et le Tadjikistan se sont rapprochés pour tenter de se débarrasser des contradictions. Le dialogue s'est bien déroulé et en 2001, ayant impliqué l'Ouzbékistan dans ses activités conjointes, une nouvelle organisation internationale des pays asiatiques a commencé à être créée. C'est ainsi qu'est apparue la SCO, ou les "Shanghai Six".

Pendant trois ans, un travail a été mené pour créer une base documentaire et une structure de l'organisation. De 2008 à 2012, d'autres pays et pas seulement le format asiatique ont manifesté leur intérêt pour l'OCS. La composition ne s'est pas élargie, mais les États ont eu la possibilité de participer aux travaux de l'OCS en tant qu'observateurs (Afghanistan, Inde, Iran, Mongolie, Pakistan) ou partenaires (Biélorussie, Sri Lanka, Turquie). L'organisation se prépare actuellement pour la première expansion qui comprendra le Pakistan et l'Inde.

Structure de l'OCS

• Le sommet de la hiérarchie est le Conseil des chefs d'État. L'objectif principal des congrès, qui ont lieu une fois par an, est de donner le ton, de définir les tâches et de discuter des questions importantes pour l'année en cours.
• Conseil des chefs de gouvernement. Les membres de cette instance examinent directement les questions de coopération au sein de l'OCS, définissent les objectifs des commissions et des structures, leur confient des missions et adoptent le budget.
• L'organe exécutif est le Secrétariat. Situé à Pékin.
• L'un des organes clés de l'organisation est la RATS (Regional Anti-Terrorist Structure), dont les divisions spécialisées sont situées dans tous les États, et dont le siège est à Tachkent. Cette structure supervise les États membres en matière de terrorisme, d'extrémisme et de séparatisme éventuel.
• Le Conseil des ministres des Affaires étrangères résout les problèmes d'interaction entre l'OCS et d'autres entités étatiques.
• Le Conseil des Coordinateurs Nationaux crée les conditions de travail entre les structures au sein de l'OCS.

Secondaires sont les comités responsables de la coopération économique et culturelle et autres.

Objectifs de l'OCS

• Interaction efficace des États membres dans la répression et la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme et le séparatisme. Lutte contre la vente et la fabrication de substances stupéfiantes, le trafic illégal d'armes, la vente de personnes. C'est ce malheur commun qui est devenu le fondement de la création de l'organisation.
• Renforcement des relations amicales dans le domaine militaire, qui se traduit par des exercices conjoints, l'échange d'expériences, l'assistance à la conduite d'opérations antiterroristes. Coopération économique. Ce n'est pas le premier violon des relations au sein de l'organisation, mais les questions de commerce entre États, de coopération économique en dehors de l'OCS, d'aide au développement sont un sujet important pour nombre de pays membres.
• Interaction dans le développement culturel entre les pays membres des Six de Shanghai.
• Création de droits et libertés et leur fourniture sur les territoires des États membres conformément aux obligations internationales.
• Coopération avec d'autres États et organisations.
• Recherche conjointe de solutions aux problèmes mondiaux mondiaux.

Bref résumé

On ne peut pas dire que l'OCS soit un contrepoids à des entités telles que l'OTAN. Cependant, le potentiel militaire créé des pays membres, qui ne cessent de s'améliorer et d'apprendre à coordonner leurs actions dans la lutte contre un ennemi commun, fait de la jeune organisation un acteur politique mondial important. Malgré les contradictions existantes, que ce soit dans l'économie ou dans les méthodes de lutte contre le terrorisme, les États membres parviennent à trouver un terrain d'entente et à gérer avec succès les questions controversées. Aujourd'hui, la SCO a tellement renforcé ses positions qu'il est logique de prévoir son expansion et son développement fructueux.

Aujourd'hui, notre planète compte plus de 250 États, sur le territoire desquels vivent plus de 7 milliards de personnes. Pour la conduite réussie des affaires dans toutes les sphères de la société, diverses organisations sont établies, dont l'adhésion donne aux pays participants des avantages et le soutien d'autres États.

L'un d'eux est l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Il s'agit d'une formation politique, économique et militaire eurasienne, qui a été créée en 2001 par les dirigeants des États des Cinq de Shanghai fondés en 1996, qui comprenaient à l'époque la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan. Après l'adhésion de l'Ouzbékistan, l'organisation a été renommée.

Du Shanghai Five au SCO, comment ça s'est passé ?

Comme mentionné ci-dessus, l'OCS est une communauté d'États, dont la base de la création a été la signature à Shanghai chinois en avril 1996 du Traité, établissant officiellement l'approfondissement de la confiance militaire aux frontières des États entre le Kazakhstan, la Chine, le Kirghizistan. , la Russie et le Tadjikistan, ainsi que la conclusion entre les mêmes États après un an du traité, qui réduit le nombre de forces armées dans les zones frontalières.

Par la suite, les sommets de l'organisation se tiennent chaque année. En 1998, la capitale du Kazakhstan, Alma-Ata, et en 1999, la capitale du Kirghizistan, Bichkek, sont devenues une plate-forme pour les réunions des pays participants. En 2000, les dirigeants des cinq pays se sont rencontrés dans la capitale du Tadjikistan, Douchanbé.

L'année suivante, le sommet annuel s'est à nouveau tenu à Shanghai, en Chine, où les cinq se sont transformés en six grâce à l'Ouzbékistan, qui l'a rejoint. Par conséquent, si vous voulez savoir exactement quels pays sont membres de l'OCS, résumons : il y a maintenant six pays dans l'organisation en tant que membres à part entière : il s'agit du Kazakhstan, de la République populaire de Chine, du Kirghizistan, de la Fédération de Russie, du Tadjikistan. et l'Ouzbékistan.

Au cours de l'été 2001, en juin, les six chefs des États susmentionnés ont signé la Déclaration sur la création de l'organisation, dans laquelle le rôle positif des Cinq de Shanghai a été noté, ainsi que la volonté des dirigeants des pays de transférer la coopération dans son cadre à un niveau supérieur. En 2001, le 16 juillet, les deux principaux pays de l'OCS - la Russie et la Chine - ont signé le Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération.

Près d'un an plus tard, une réunion des chefs des pays membres de l'organisation a eu lieu à Saint-Pétersbourg. Au cours de celle-ci, la charte de l'OCS a été signée, contenant les objectifs et les principes auxquels l'organisation adhère toujours. Il énonçait également la structure et la forme du travail, et le document lui-même était officiellement approuvé conformément au droit international.

Aujourd'hui, les États membres de l'OCS occupent plus de la moitié de la masse continentale eurasienne. Et la population de ces pays représente un quart de la population mondiale totale. Si l'on prend en compte les États observateurs, les habitants des pays de l'OCS représentent la moitié de la population de notre planète, ce qui a été constaté lors du sommet de juillet 2005 à Astana. Des représentants de l'Inde, de la Mongolie, du Pakistan et de l'Iran l'ont visité pour la première fois. Ce fait a été noté dans son discours de bienvenue par Nursultan Nazarbayev, président du Kazakhstan - le pays qui a accueilli le sommet cette année-là. Si vous souhaitez avoir une idée précise de la situation géographique des pays de l'OCS, une carte qui le montre clairement est présentée ci-dessous.

Initiatives de l'OCS et coopération avec d'autres organisations

En 2007, plus d'une vingtaine de projets d'envergure liés au système de transport, à l'énergie, aux télécommunications ont été initiés. Des réunions régulières ont eu lieu au cours desquelles ont été discutées des questions liées à la sécurité, aux affaires militaires, à la défense, à la politique étrangère, à l'économie, à la culture, aux banques et à toutes les autres, qui ont été soulevées au cours de la discussion par des responsables représentant les pays de l'OCS. La liste n'était limitée par rien : tous les sujets qui, de l'avis des participants à la réunion, nécessitaient l'attention du public, faisaient l'objet de discussions.

En outre, des relations ont été établies avec d'autres communautés internationales. C'est là que l'OCS est observateur auprès de l'Assemblée générale, de l'Union européenne (UE), de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), de l'Organisation de la coopération islamique (OCI). En 2015, la capitale de la république russe du Bachkortostan, Oufa, devrait accueillir le sommet SCO-BRICS, dont l'un des objectifs est d'établir des relations d'affaires et de partenariat entre ces deux organisations.

Structure

L'organe suprême de l'organisation est le Conseil des chefs d'État. Ils prennent des décisions au sein de la communauté. Les réunions ont lieu lors de sommets organisés chaque année dans l'une des capitales des pays membres. Actuellement, le Conseil des chefs d'État est composé des présidents suivants : Kirghizistan - Almazbek Atambaev, Chine - Xi Jinping, Ouzbékistan - Islam Karimov, Kazakhstan - Nursultan Nazarbayev, Russie - Vladimir Poutine et Tadjikistan -

Le Conseil des chefs de gouvernement est le deuxième organe le plus important de l'OCS, organisant des sommets chaque année, débattant des questions liées à la coopération multilatérale et approuvant le budget de l'organisation.

Le Conseil des ministres des Affaires étrangères se réunit également régulièrement, où ils discutent de la situation internationale actuelle. De plus, l'interaction avec d'autres organisations devient un sujet de conversation. Les relations entre l'OCS et les BRICS sont particulièrement intéressantes à l'approche du sommet d'Oufa.

Le Conseil des coordonnateurs nationaux, comme son nom l'indique, coordonne la coopération multilatérale entre les États, régie par la charte de l'OCS.

Le secrétariat fonctionne comme le principal organe exécutif de la communauté. Il met en œuvre les décisions d'organisation et les décrets, prépare les projets de documents (déclarations, programmes). Elle agit également comme dépositaire documentaire, organise des événements spécifiques dans lesquels travaillent les États membres de l'OCS et contribue à la diffusion d'informations sur l'organisation et ses activités. Le Secrétariat est situé dans la capitale de la Chine, Pékin. Son directeur général actuel est Dmitry Fedorovich Mezentsev, membre du Conseil de la Fédération de la Fédération de Russie.

Le siège de la Structure régionale antiterroriste (RATS) est situé dans la capitale de l'Ouzbékistan, Tachkent. Il s'agit d'un organe permanent dont la fonction principale est de développer la coopération en matière de terrorisme, de séparatisme et d'extrémisme, qui est activement poursuivie par l'organisation SCO. Le chef de cette structure est élu pour un mandat de trois ans ; chaque Etat membre de la communauté a le droit d'envoyer un représentant permanent de son pays auprès de la structure antiterroriste.

Coopération en matière de sécurité

Les pays de l'OCS mènent activement des activités dans le domaine de la sécurité, en se concentrant principalement sur les problèmes d'assurer la sécurité des États membres. Ceci est particulièrement pertinent aujourd'hui par rapport au danger auquel les membres de l'OCS en Asie centrale peuvent être exposés. Comme mentionné précédemment, les tâches de l'organisation comprennent la lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l'extrémisme.

Lors du sommet de l'OCS de juin 2004, tenu dans la capitale de l'Ouzbékistan, Tachkent, la structure régionale antiterroriste (RATS) a été établie puis créée. En avril 2006, l'organisation a publié une déclaration annonçant son intention de lutter contre la criminalité transfrontalière liée à la drogue par le biais d'opérations antiterroristes. Dans le même temps, il a été annoncé que l'OCS n'est pas un bloc militaire et que l'organisation n'en sera pas un, mais la menace accrue de phénomènes tels que le terrorisme, l'extrémisme et le séparatisme rend impossible d'assurer la sécurité sans la pleine participation des forces armées.

A l'automne 2007, en octobre, à Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, un accord a été signé avec l'OTSC (Organisation du traité de sécurité collective). L'objectif était d'élargir la coopération sur les questions de sécurité, la lutte contre la criminalité et le trafic de drogue. Un plan d'action conjoint entre les organisations a été approuvé à Pékin au début de 2008.

En outre, l'OCS s'oppose activement aux cyberguerres, déclarant que les informations diffusées qui nuisent aux sphères spirituelles, morales et culturelles d'autres pays devraient également être considérées comme une menace pour la sécurité. Conformément à la définition du terme « guerre de l'information » adoptée en 2009, de telles actions sont interprétées comme un acte de sape par un État du système politique, économique et social d'un autre État.

Coopération des membres de l'organisation dans le domaine militaire

Ces dernières années, l'organisation a été active dans le but d'une coopération militaire étroite, la lutte contre le terrorisme et l'échange d'informations de renseignement.

Pendant ce temps, les membres de l'OCS ont mené un certain nombre d'exercices militaires conjoints : le premier s'est déroulé en 2003 en deux étapes, d'abord au Kazakhstan puis en Chine. Depuis lors, la Russie et la Chine sous les auspices de l'OCS ont mené des exercices militaires à grande échelle en 2005, 2007 (Peace Mission 2007) et 2009.

Plus de 4 000 soldats chinois ont participé aux exercices militaires conjoints de 2007 dans la région de Tcheliabinsk, convenus un an plus tôt lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'OCS. Pendant eux, les deux armes de haute précision ont été activement utilisées. Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie de l'époque, Sergueï Ivanov, a annoncé que les exercices étaient transparents et ouverts au public et aux médias. Leur réussite a incité les autorités russes à étendre leur coopération. Par conséquent, à l'avenir, la Russie a également invité l'Inde à participer à de tels exercices sous les auspices de l'OCS.

L'exercice militaire Mission pacifique 2010, organisé sur le terrain d'entraînement kazakh Matybulak en septembre 2010, a réuni plus de 5 000 militaires chinois, russes, kazakhs, kirghizes et tadjiks pour mener des exercices conjoints liés aux manœuvres opérationnelles et à la planification des opérations militaires.

L'OCS est une plate-forme pour les déclarations militaires importantes faites par les États membres. Ainsi, lors d'un exercice russe en 2007, lors d'une réunion de dirigeants de pays, le président Vladimir Poutine a annoncé que les bombardiers stratégiques russes reprendraient leurs vols pour patrouiller des territoires pour la première fois depuis la guerre froide.

Activités de l'OCS dans l'économie

En plus de l'adhésion à l'OCS, la composition des pays de l'organisation, à l'exception de la RPC, fait partie de la Communauté économique eurasienne. La signature par les États de l'OCS, transférant la coopération économique à un nouveau niveau, a eu lieu en septembre 2003. Au même endroit, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a proposé à l'avenir de travailler à la création d'une zone de libre-échange sur le territoire des pays de l'OCS, ainsi que de prendre d'autres mesures pour améliorer les flux de marchandises à l'intérieur de celle-ci. Le résultat de cette proposition a été la signature en 2004 d'un plan de 100 actions concrètes.

Le Sommet de Moscou d'octobre 2005 a été marqué par l'annonce par le Secrétaire général que l'OCS donnerait la priorité aux projets énergétiques communs qui incluent à la fois le secteur pétrolier et gazier et le partage des ressources en eau et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures. Lors de ce sommet également, la création du Conseil interbancaire de l'OCS a été approuvée, dont les tâches devaient inclure le financement de futurs projets communs. Sa première réunion s'est tenue à Pékin, en Chine, en février 2006, et en novembre de la même année, elle a été informée du développement des plans russes concernant le soi-disant « SCO Energy Club ». La nécessité de sa création a été confirmée lors du sommet de novembre 2007, cependant, à l'exception de la Russie, personne ne s'est engagé à mettre en œuvre cette idée, mais lors du sommet d'août 2008, elle a été approuvée.

Le sommet de 2007 est entré dans l'histoire grâce à l'initiative du vice-président iranien Parviz Davudi, qui a déclaré que l'OCS est un endroit idéal pour concevoir un nouveau système bancaire qui ne dépend pas des systèmes internationaux.

Lors du sommet de juin 2009 à Ekaterinbourg, que les pays de l'OCS et du BRICS (alors les BRIC) ont tenu en même temps, les autorités chinoises ont annoncé un prêt de 10 milliards de dollars aux membres de l'organisation pour renforcer leurs économies dans le contexte de la crise financière mondiale. .. .

Activités des pays de l'OCS dans le domaine de la culture

L'Organisation de coopération de Shanghai, en plus des activités politiques, militaires et économiques, poursuit également activement des activités culturelles. La première réunion des ministres de la Culture de l'OCS a eu lieu dans la capitale chinoise, Pékin, en avril 2002. Au cours de celle-ci, une déclaration commune a été signée confirmant la poursuite de la coopération dans ce domaine.

Sous les auspices de l'OCS, Astana au Kazakhstan en 2005, avec le prochain sommet, a accueilli pour la première fois un festival des arts et une exposition. Le Kazakhstan a également proposé d'organiser un festival de danse folklorique sous les auspices de l'organisation. L'offre a été acceptée et le festival a eu lieu à Astana en 2008.

Sur la tenue de sommets

Conformément à la Charte signée, la réunion de l'OCS au Conseil des chefs d'État se tient chaque année dans différentes villes des pays participants. Le document indique également que le Conseil des chefs de gouvernement (Premiers ministres) tient un sommet une fois par an sur le territoire des États membres de l'organisation à un endroit déterminé à l'avance par ses membres. Le Conseil des ministres des Affaires étrangères se réunit un mois avant le sommet annuel des chefs d'État. S'il est nécessaire de convoquer une réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères, elle peut être organisée à l'initiative de deux États participants quelconques.

Qui peut rejoindre l'OCS à l'avenir ?

À l'été 2010, la procédure d'admission de nouveaux membres a été approuvée, mais jusqu'à présent, aucun de ceux qui souhaitent rejoindre l'organisation dans le pays n'en est devenu membre à part entière. Cependant, certains de ces États ont participé aux sommets de l'OCS en qualité d'observateurs. Et ils ont exprimé leur intérêt à rejoindre l'équipe principale. Ainsi, à l'avenir, l'Iran et l'Arménie pourront devenir membres de l'OCS. Ce dernier, représenté par le Premier ministre Tigran Sargsyan, lors d'une rencontre avec un collègue chinois, a exprimé son intérêt pour l'obtention du statut d'observateur auprès de l'Organisation internationale de Shanghai.

observateurs de l'OCS

Aujourd'hui, les pays potentiels de l'OCS et des BRICS sont dans ce statut dans l'organisation. L'Afghanistan, par exemple, l'a reçu au sommet de Pékin en 2012. L'Inde fait également office d'observateur et la Russie, voyant en elle l'un des futurs partenaires stratégiques les plus importants, l'a appelée à devenir membre à part entière de l'OCS. Cette initiative russe a également été soutenue par la Chine.

L'Iran, qui devait devenir un participant à part entière en mars 2008, agit également en tant qu'observateur. Cependant, les sanctions imposées par l'ONU sont devenues la raison du blocage temporaire de la procédure d'admission du pays à l'OCS. Les pays observateurs comprennent la Mongolie et le Pakistan. Ce dernier cherche également à rejoindre l'organisation. La partie russe soutient ouvertement cette volonté.

Partenariat de dialogue

Le règlement sur les partenaires de dialogue est apparu en 2008. Elle est énoncée à l'article 14 de la Charte. Il considère un partenaire de dialogue comme un État ou une organisation internationale qui partage les principes et les objectifs poursuivis par l'OCS, et est également intéressé à établir des relations de partenariat mutuellement bénéfiques et égalitaires.

Ces pays sont la Biélorussie et le Sri Lanka, qui ont reçu ce statut en 2009, lors du sommet d'Ekaterinbourg. En 2012, lors du sommet de Pékin, la Turquie a rejoint les partenaires du dialogue.

Coopération avec les pays occidentaux

La plupart des observateurs occidentaux sont d'avis que l'OCS devrait créer un contrepoids aux États-Unis et empêcher d'éventuels conflits qui permettraient aux États-Unis de s'ingérer dans la politique intérieure des pays voisins - la Russie et la Chine. L'Amérique a tenté d'obtenir le statut d'observateur au sein de l'organisation, mais sa demande a été rejetée en 2006.

Lors du sommet d'Astana en 2005, en lien avec les hostilités en Afghanistan et en Irak, ainsi que la situation incertaine quant à la localisation des forces militaires américaines au Kirghizistan et en Ouzbékistan, l'organisation a demandé aux autorités américaines de fixer un calendrier pour le retrait des troupes des États membres de l'OCS. ... Après cela, l'Ouzbékistan a annoncé une demande de fermeture de la base aérienne K-2 sur son territoire.

Bien que l'organisation n'ait fait aucune déclaration critique directe concernant la politique étrangère américaine et sa présence dans la région, certaines déclarations indirectes lors de récentes réunions ont été interprétées par les médias occidentaux comme une critique des actions de Washington.

géopolitique de l'OCS

Récemment, la nature géopolitique de l'organisation est également devenue un objet de commentaire et de discussion.

La théorie dit que gouverner l'Eurasie est la clé de la domination mondiale et que la capacité de contrôler les pays d'Asie centrale donne le pouvoir de gouverner le continent eurasien. Sachant quels pays sont membres de l'OCS, on peut dire que, malgré les objectifs annoncés de lutte contre l'extrémisme et d'amélioration de la sécurité des zones frontalières, l'organisation, selon les experts, cherche à équilibrer les activités de l'Amérique et de l'OTAN en Asie centrale. .

À l'automne 2005, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé que l'organisation menait des travaux visant à créer un ordre mondial juste et rationnel et à former un modèle fondamentalement nouveau d'intégration géopolitique. Cette activité est menée aussi activement que le travail concernant d'autres domaines de la société.

Les médias chinois rapportent que, conformément à la Déclaration de l'OCS, ses membres sont tenus d'assurer la sécurité dans la région et, par conséquent, ils exhortent les pays occidentaux à ne pas s'ingérer dans ses affaires. En d'autres termes, les pays d'Asie s'unissent pour créer une alternative digne des communautés internationales européennes et construire leur propre communauté internationale, indépendante de l'Occident.

L'Organisation de coopération de Shanghai a été créée en 2001 sur la base des "Shanghai Five", qui a été formé après la signature par le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Chine, la Russie et le Tadjikistan. L'Accord sur le renforcement des mesures de confiance dans le domaine militaire dans la zone frontalière (1996, Shanghai) et l'Accord sur la réduction mutuelle des forces armées dans la zone frontalière (1997, Moscou).

Les principaux objectifs de l'Organisation, conformément à la Charte de l'OCS de
Le 7 juin 2002, doivent renforcer la confiance mutuelle, l'amitié et le bon voisinage, encourager une coopération efficace dans les domaines politique, commercial et économique, scientifique et technique, culturel, éducatif, énergétique, des transports, environnemental et autres.

membres de l'OCS- Inde, Kazakhstan, Chine, Kirghizistan, Pakistan, Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan.

Observateurs de l'OCS- Afghanistan, Biélorussie, Iran et Mongolie.

Partenaires du dialogue de l'OCS- Azerbaïdjan, Arménie, Népal, Cambodge, Turquie et Sri Lanka.

L'OCS n'est pas un bloc militaire et une alliance fermée dirigée contre qui que ce soit, mais est une organisation ouverte axée sur une large coopération internationale, y compris la possibilité d'élargir le nombre de ses membres.

Aujourd'hui SCO (avec les observateurs et les partenaires de dialogue)- c'est plus de 3 milliards de personnes. (près44 % de la population mondiale)... L'Organisation se compose de deux membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine et Russie), les deux pays les plus peuplés du monde (Inde et Chine), trois pays BRICS sur cinq et trois pays G20 sur vingt (Inde, Chine et Russie) ainsi que deux des plus gros consommateurs d'énergie au monde (Inde et Chine).

Les principales tâches de l'OCS au stade actuel sont le maintien de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région, le développement de la coopération économique et humanitaire.

L'organe suprême de l'OCS - Conseil des chefs d'État (SGG)... Détermine les priorités des activités, décide des questions fondamentales de la structure interne et du fonctionnement, l'interaction avec d'autres États et organisations internationales.

Conseil des chefs de gouvernement (SGP) examine et résout les principales questions d'interaction dans le domaine de la coopération économique et humanitaire, adopte le budget de l'Organisation.

Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) examine les questions des activités actuelles de l'Organisation, la préparation de la réunion du CHS et la tenue de consultations sur les questions internationales, si nécessaire, fait des déclarations au nom de l'OCS.

Conseil des coordonnateurs nationaux coordonne et gère les activités courantes de l'Organisation, prépare les réunions du CHS, du CHS et du CFM.

Les organes permanents de l'OCS sont le Secrétariat à Pékin et le Comité exécutif de la Structure régionale antiterroriste (RATS) à Tachkent.

Le secrétaire général de l'OCS et le directeur du comité exécutif de la SCO RATS sont nommés parmi les citoyens des États membres à tour de rôle dans l'ordre de l'alphabet russe des noms des États pour une période de 3 ans sans droit de renouveler pour un autre mandat.

Depuis janvier 2019, Vladimir Norov est le secrétaire général de l'OCS (représentant de l'Ouzbékistan) , directeur du comité exécutif de la RATS - Jumakhon Giyosov (représentantTadjikistan) .

Selon la pratique établie, la présidence de l'Organisation est exercée pendant une période d'un an, qui commence à partir du moment de la fin du prochain sommet et se termine par une réunion du SCO CHS sur le territoire de l'État président. Depuis juin 2018 - République kirghize.

Les documents fondamentaux de l'OCS :

La Charte de l'OCS ;

Déclaration sur la création de l'OCS ;

La Convention de Shanghai sur la répression du terrorisme, du séparatisme et de l'extrémisme ;

Accord de bon voisinage, d'amitié et de coopération à long terme des États membres de l'Organisation de coopération de Shanghai ;

Règlement intérieur de l'Organisation de coopération de Shanghai ;

Règlement sur le Secrétariat de l'OCS ;

Règlement intérieur du Comité exécutif de la Structure régionale antiterroriste de l'OCS ;

Règlement sur le statut d'observateur à l'OCS ;

Règlement sur le statut de partenaire de dialogue de l'OCS.

L'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est une organisation internationale régionale permanente fondée en juin 2001 par les dirigeants du Kazakhstan, de la Chine, du Kirghizistan, de la Russie, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan. Auparavant, tous les pays, à l'exception de l'Ouzbékistan, étaient membres des « Shanghai Five », une association politique fondée sur « l'Accord sur le renforcement de la confiance dans le domaine militaire dans la zone frontalière » (Shanghai, 1996) et sur la "Accord sur la réduction mutuelle des forces armées dans la zone frontalière" (Moscou, 1997).

Ces deux documents ont établi un mécanisme de confiance mutuelle dans le domaine militaire dans les zones frontalières et ont contribué à l'établissement de véritables relations de partenariat. Après avoir été inclus dans l'organisation de l'Ouzbékistan (2001), les « cinq » sont devenus les « six » et ont été rebaptisés SCO. En outre, actuellement quatre pays - la Biélorussie, l'Iran, la Mongolie et l'Afghanistan ont le statut d'observateur au sein de l'organisation, et six - l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Cambodge, le Népal, la Trucie et le Sri Lanka - sont des partenaires du dialogue.

Les tâches de l'Organisation de coopération de Shanghai se situaient à l'origine dans le domaine des actions intrarégionales mutuelles pour réprimer les actes terroristes, le séparatisme et l'extrémisme en Asie centrale. En juin 2002, lors du Sommet des chefs d'État de l'OCS à Saint-Pétersbourg, la Charte de l'Organisation de coopération de Shanghai a été signée (entrée en vigueur le 19 septembre 2003). Il s'agit du document statutaire de base qui fixe les objectifs et les principes de l'Organisation, sa structure et ses principaux domaines d'activité. En outre, en 2006, l'Organisation a annoncé son intention de lutter contre la mafia internationale de la drogue en tant que pilier financier du terrorisme dans le monde et, en 2008, de participer activement à la normalisation de la situation en Afghanistan.

Parallèlement, les activités de l'OCS ont également reçu une large orientation économique. En septembre 2003, les chefs de gouvernement des États membres de l'OCS ont signé le Programme de coopération commerciale et économique multilatéral sur 20 ans. Comme objectif à long terme, il est envisagé de créer une zone de libre-échange dans l'espace de l'OCS, et à court terme - d'intensifier le processus de création de conditions favorables dans le domaine du commerce et de l'investissement.

Aujourd'hui, la coopération au sein de l'OCS couvre les domaines de l'énergie, des transports, de l'agriculture, des télécommunications et de nombreux autres secteurs de l'économie. Ses pays membres interagissent également largement dans les domaines scientifique, technique, culturel, éducatif, touristique et humanitaire.

Dans les relations au sein de l'Organisation, les États membres de l'OCS partent de l'idée de « l'esprit de Shanghai », adhèrent aux principes de consensus, de confiance mutuelle, de bénéfice mutuel, d'égalité, de respect de la diversité des cultures, de recherche d'un développement commun. Dans les relations extérieures, l'OCS part des principes d'ouverture, de non-appartenance à un bloc et de non-orientation vis-à-vis des pays tiers.

L'organe décisionnel suprême de l'OCS est le Conseil des chefs d'État membre, qui se réunit une fois par an. Les pays assurent à tour de rôle, selon un cycle annuel, la présidence de l'Organisation, terminant le mandat par un sommet.

L'OCS a deux organes permanents - le Secrétariat à Pékin et le Comité exécutif de la Structure régionale antiterroriste à Tachkent. Les instruments économiques les plus importants sont le Conseil des entreprises et l'Association interbancaire SCO.

Les langues de travail officielles sont le russe et le chinois.

Conformément à la décision du Conseil des chefs d'État de l'Organisation de coopération de Shanghai, Rashid Alimov a pris le poste de secrétaire général de l'OCS en janvier 2016.