Une source:
Alexeï Andreïevitch Potapov,
L'ART DU SNIPER
Éditeur : Fair Press, 2005
ISBN 5-8183-0360-8, 5-8183-0872-3
ARTICLE 9
La partie principale des armes légères est le canon. Le canon vous permet d'utiliser l'énergie de la charge de poudre qui brûle dans la chambre de chargement pour informer la balle du mouvement de translation et de rotation, l'accélérer à la bonne vitesse et la lancer dans la bonne direction.
Le canon est un tube dont la cavité interne s'appelle l'alésage. L'alésage du canon (schéma 130) est divisé en les parties suivantes selon sa structure : la chambre, le cône de liaison (entrée de la piscine) et la partie rayée. Les canaux de canon dans les échantillons ont à peu près la même conception et ne diffèrent que par le contour de la chambre, le nombre et la forme des rayures.
Schéma 130. Le dispositif de l'alésage
La chambre est utilisée pour placer la cartouche. La forme et les dimensions de la chambre sont déterminées par la forme et les dimensions du manchon. Un espace de 0,05 à 0,12 cm est ménagé entre les parois du manchon et les parois de la chambre.L'espace assure la libre insertion de la cartouche même s'il y a de la poussière ou une couche de lubrifiant dans la chambre. Un écart est nécessaire, car s'il n'y a pas d'écart, il n'y a pas de mouvement. Mais un jeu trop important peut entraîner un renflement ou une rupture longitudinale du manchon.
Dans certains types d'armes, dans lesquelles la douille est extraite sous la pression des gaz en poudre dans l'alésage, afin de faciliter l'extraction, des rainures longitudinales sont pratiquées dans la chambre et l'entrée des balles. Le schéma 131 montre les rainures dans la chambre et l'entrée de balle de la mitrailleuse ShKAS. Pendant le tir, les gaz en poudre pénètrent dans les rainures longitudinales et exercent une pression sur la surface extérieure du manchon, grâce à quoi il sera pressé contre les parois de la chambre avec moins d'effort. Ces rainures sont appelées "rainures Revelli" du nom de l'armurier italien qui les a inventées.
Schéma 131. Chambre de mitrailleuse ShKAS
L'entrée de la balle sert à garantir que la balle pénètre progressivement dans les rayures et à donner à la balle la bonne direction initiale. Typiquement, l'entrée de la piscine se compose d'une partie lisse et filetée. La partie lisse a la forme d'un tronc de cône. La partie rayée de l'entrée de balle a des champs avec une légère augmentation, augmentant progressivement de zéro à une valeur normale, ce qui garantit que la balle coupe dans les rayures. Cette partie rayée ne doit pas être courte, car dans ce cas, la raideur excessive de la montée des champs rayés peut arracher et détruire la coque de la balle. Cela ne devrait pas être long non plus - dans ce cas, la balle, qui a reçu une accélération libre sur cette longueur, subit une forte charge lorsqu'elle rencontre une augmentation des champs de rayures, comme avec un obstacle, et sa coque peut également être détruite. Habituellement, la partie rayée de l'entrée de balle est faite d'au moins 0,5 et d'au plus 1,5 calibre, en fonction des caractéristiques de l'arme et des munitions.
La partie rayée du canon sert à donner à la balle un mouvement de rotation. La balle, se déplaçant le long des rayures, tourne autour de son axe et, comme un gyrotop, vole avec sa tête constamment vers l'avant. Sinon, une longue balle, sortant du canon, commencerait à faire des sauts périlleux au hasard en vol.
Les rayures sont une rainure qui s'enroule le long de la surface de l'alésage. Chaque rainure-rainure a deux bords et un fond. Le bord qui mène la balle lorsqu'elle se déplace le long de l'alésage et sur lequel l'obus de la balle se déplaçant le long de l'alésage appuie est appelé celui de combat (schéma 132).
Schéma 132. Le canal du canon rayé du côté de la chambre
Ce bord est visible depuis la culasse du canal depuis le côté de la chambre. Le bord opposé de la coupe est appelé ralenti. La coque de la balle n'appuie pas sur ce bord lors du déplacement le long des rayures. Le bord inactif des rayures est clairement visible depuis la bouche de l'alésage. Les espaces qui dépassent entre les rainures rayées sont appelés champs rayés. Le diamètre de l'alésage dans les marges (diamètre de perçage du canon) s'appelle le calibre du canon (schéma 133).
Schéma 133. Le dispositif de la partie filetée de l'alésage (coupe transversale):
a - la largeur de la rainure; b – largeur de champ ; c - profondeur de coupe; d est le calibre de l'arme ; d1 est le diamètre de la gorge.
Rainures rectangulaires
Les coupes sont faites par le passage d'un taraud spécial ou sont pressées à travers outil spécial- mandrin. Les troncs mandrinés, en raison du compactage de la structure métallique, sont plus solides et plus tenaces en fonctionnement que les troncs filetés. Mais les barils hachés sont plus propres après le traitement et donnent une meilleure précision de la bataille.
La direction des rayures se retrouve à droite (Russie, URSS, Allemagne, Amérique) et à gauche (Angleterre et France). La bonne direction des rayures est due au fait que la pression de la balle sur les bords de combat des rayures provoque une réaction de torsion du canon dans le sens opposé au sens de rotation de la balle. Ces contraintes sont importantes, et elles peuvent soit tordre (visser) le canon dans la carcasse, soit le dévisser à partir de là. Le fil technologique habituel dans la plupart des pays du monde est à droite et, par conséquent, un canon avec une direction de rayure à droite se «vissera» dans le récepteur et ne «s'en sortira pas». On sait que même les écrous se dévissent tôt ou tard, et les canons de pistolet avec différentes directions de rayures et de filetages d'atterrissage dans le récepteur seront encore plus dévissés. Les canons anglais et français avec rayures à gauche ont, respectivement, un filetage à gauche pour se connecter au récepteur. Et bien que maintenant, même sur les armes de sport de haute précision, les canons soient enfoncés dans les récepteurs avec une «étanchéité» technologique (qui, soit dit en passant, augmente la résistance de la chambre) et verrouillés avec des goupilles (comme dans le fusil d'assaut AKM ), les rayures des barils domestiques restaient traditionnellement à droite.
Le sens de rotation des rayures n'a aucune incidence sur la qualité du combat de l'arme (énergie et précision). Mais il ne faut pas oublier qu'avec la rotation droite des rayures, la déviation de la balle vers la dérivation se fera vers la droite et avec la rotation gauche - vers la gauche.
Pour obtenir des protubérances plus durables sur la coque de la balle après qu'elle a été découpée dans les rayures (schéma 134) et pour faciliter le nettoyage de l'arme, il est souhaitable de rendre la largeur des rayures aussi grande que possible.
Motif 134 :
A - la forme de la coque après découpe dans les rayures;
B - une forme simplifiée de la coque après découpe en rainures
L'insertion de la coque de la balle sera d'autant plus aisée que les champs (parties saillantes) des rayures seront plus étroits. Cependant, si les champs sont trop étroits, leur largeur peut s'avérer si petite qu'ils ne satisferont pas aux limites de résistance et s'effondreront. En pratique, ils prennent une largeur de champ égale à environ la moitié de la largeur de la rainure (voir schéma 133). Par exemple, pour les fusils et carabines Mosin, la largeur de la rainure est de 3,81 mm, la largeur du champ est de 2,17 mm.
La hauteur des protubérances sur l'enveloppe de la balle dépend de la profondeur des rayures (schéma 134). Avec de petites rayures, une légère usure des champs (saillies) peut entraîner la rupture des balles des rayures. Sur cette base, la profondeur des rayures est rendue aussi grande que possible. Cependant, à mesure que la profondeur des rayures augmente, la force nécessaire pour couper la balle dans les augmentations de rayures, ce qui peut provoquer la rupture de la veste ou le démontage (destruction) de la balle. De plus, les rayures profondes créent de grandes saillies sur la chemise de balle, ce qui augmentera la force de résistance de l'air en vol. Compte tenu de toutes ces considérations, la profondeur des rayures est rendue égale à 1/50 à 1/70 du calibre de l'arme (1,5-2 %). Pour les carabines et carabines à trois lignes, la profondeur des rainures est de 0,12 à 0,15 mm.
Comment plus de quantité rayé, plus la bataille du canon est intense. Les fusils à trois lignes de production pré-révolutionnaire avaient trois rainures, plus tard ils ont été portés à quatre. Dans les armes de calibres normaux, elles sont parfois fabriquées 5-6, mais pas plus, sur la base des caractéristiques de conception techniques décrites ci-dessus.
Dans la pratique des armes légères en temps différent et pour diverses raisons, divers profils de rayures ont été utilisés: rectangulaires, trapézoïdaux, segmentaires, arrondis et même combinés.
Rectangulaire est une telle forme de rayure, dans laquelle les faces d'une même rayure sont parallèles (voir schéma 133). Les rayures rectangulaires sont adoptées dans les malles domestiques. Les avantages de cette forme particulière de rayures résident dans sa fiabilité, sa durabilité et sa rentabilité dans la fabrication, et par conséquent, il est le plus utilisé dans systèmes d'armes(schéma 135).
Schéma 135 :
A - Carabine Springfield 7,62 mm mod. 1903 ;
B - carabine rayée de 7,62 mm KA arr. 1891/1930
La forme trapézoïdale des rayures est similaire à une forme rectangulaire et en diffère par le fait que les faces adjacentes des rayures ne sont pas parallèles entre elles. Cette forme de rayures est dictée par le désir de rendre la déformation de la coque de la balle lors de la coupe dans les rayures moins «décalée» (schéma 136) et, par conséquent, de maintenir son profil et sa résistance mécanique, d'augmenter la profondeur des rayures et augmenter la pression dans le canon. Les armes à rayures trapézoïdales sont plus difficiles et plus coûteuses à fabriquer que les armes à rayures rectangulaires, mais la précision de ces canons est meilleure. Les fusils de précision à rayures trapézoïdales étaient et sont produits en Autriche par Mannlicher.
Schéma 136. Rainures trapézoïdales
Les formes de rayures ci-dessus répondent en principe aux exigences opérationnelles, mais les particules solides de la coque de la balle et les produits de combustion de la poudre à canon restant dans les coins des rayures (entre le bas des rayures et le bord) peuvent provoquer de la corrosion, car le nettoyage et la lubrification des coins des rayures est difficile. De plus, les coins des rayures sont vaguement remplis de la masse de la balle et, à ces endroits, une percée de gaz en poudre est observée. Dans ce cas, la pression dans le canon diminue quelque peu et les gaz de poudre chauds traversant des endroits non remplis à grande vitesse ont un effet destructeur sur le canon.
Pour tenter d'éliminer cet inconvénient, les rayures dites en forme de segment sont encore utilisées sur certains systèmes d'armes. Segmental est une telle forme de rayures, dans laquelle les rayures dans une section perpendiculaire à l'axe du tronc représentent la figure d'un segment (schéma 137). De telles rayures au début du XXe siècle ont été adoptées sur un très bon fusil de précision par l'armurier japonais Arisaka (schéma 138). Avec cette forme de rayures, qui n'a pas de coins, la balle remplit complètement la lumière de l'alésage. Mais les canons avec de tels rayures sont très laborieux et coûteux à fabriquer, de plus, en l'absence de bords de combat, sur lesquels la balle repose généralement lors du déplacement, la balle agit sur la partie de support du segment, comme un coin, provoquant une déformation transversale accrue du canon et réduisant sa capacité de survie. Par conséquent, les rayures segmentaires ne sont pas largement utilisées.
Schéma 137. Rayures en forme de segment
Schéma 138. Les rayures d'un fusil Arisaka de 6,5 mm
Les inconvénients des rayures segmentaires ont été éliminés dans les canons à rayures arrondies (schéma 139), où le bord de combat a une forme semi-circulaire. Il n'y a pas de coins dans ces rainures, elles ne sont obstruées par rien, le plomb n'y est pas recouvert. Les malles avec de telles rayures sont très faciles à nettoyer. Mais ils sont encore plus chers à fabriquer que les rayures segmentées et sont utilisés sur des systèmes de chasse très coûteux.
Schéma 139. Forme arrondie des rayures
À un moment donné, pour augmenter la capacité de survie des troncs dans certains systèmes, les champs de rayures ont été rendus plus larges que les rayures elles-mêmes. Ces rayures se trouvaient sur le fusil russe à trois lignes des premières versions et sur le fusil suisse du système Schmidt-Rubin (schéma 140). Avec l'adoption de cartouches à balles de forme plus avancée, qui usent le canon dans une moindre mesure, une telle géométrie rayée a été abandonnée.
Schéma 140 1889-1896
Si vous élargissez la surface intérieure de l'alésage le long de l'axe avec une rainure appliquée dessus, le contour de la rainure apparaîtra sous la forme d'une ligne, qui peut être droite ou courbe (schéma 141).
Schéma 141. Types de rayures (balayage):
a - rayures à pente constante; b - rayures à pente progressive; in - rayures de raideur mixte
Les rayures résultant d'un balayage en forme de droite sont appelées rayures à pente constante (et dans le schéma 141). L'angle dans le diagramme qui caractérise la pente ou l'inclinaison des rayures est appelé l'angle d'inclinaison ou l'inclinaison des rayures.
Le rayage, qui, lorsqu'il est scanné, apparaît comme une ligne courbe avec une inclinaison croissante depuis le début du rayage jusqu'au museau, est appelé un rayage progressif (b dans le schéma 141).
L'avantage des rayures à torsion constante est la facilité de fabrication, l'inconvénient est une usure inégale. Avec des rayures à pente constante, la pression sur le bord de combat est variable et prend une valeur exceptionnellement élevée au moment où la pression des gaz de poudre dans le canon est la plus élevée. À l'endroit où la pression est la plus forte, une usure accrue des bords de combat des rayures se produit.
Avec des rayures progressives à la pression la plus élevée, l'angle est le plus petit, par conséquent, la pression sur le bord de combat sera également relativement faible. Avec une baisse de pression, plus près du museau avec une raideur accrue des rayures, leurs bords de combat subiront beaucoup moins de forces destructrices lorsqu'une balle les traversera.
Les rayures progressives améliorent considérablement la précision du canon, mais elles ne sont pas largement utilisées dans les armes légères en raison de la complexité de la fabrication et sont utilisées dans les systèmes d'artillerie. Ces rayures sont effectuées sur des échantillons individuels d'armes de tireur d'élite très précises.
La longueur de la section de l'alésage du canon, sur laquelle les rayures à pente constante font un tour complet, est appelée pas de rayures.
Connaissant la longueur du pas de rayure et la vitesse initiale de la balle, il est possible de calculer le nombre de tours de la balle autour de son axe au moment de la sortie de l'alésage selon la formule :
nombre de tours \u003d (museau en V) / pas de rayure.
Exemple. Déterminer le nombre de tours d'une balle de fusil Mosin du modèle 1891-1930. Vitesse initiale 860 m/s, pas de rayure 0,24 m.
Solution. 860/0,24 = 3583 tours par seconde.
La précision de la bataille au canon augmente avec une diminution du pas de rayure et une augmentation de la vitesse de la balle. Mais dans des limites raisonnables - si les rayures sont trop raides, la balle s'en détachera, et si le régime est trop élevé, elle peut être déchirée par la force centrifuge.
La balle doit couper dans les rayures et les remplir complètement, jusqu'au fond et un peu (très peu) avec un surplus. Entre les dimensions transversales de la balle et de l'alésage, il faut observer un rapport dans lequel la section transversale de la balle serait supérieure de 1 à 2% à la section transversale du canon. La balle, librement, avec contrecoup, longeant le canon, commence à y "traîner" d'un mur à l'autre, casse le canon et s'écarte de la direction de visée. Il n'y aura aucune précision de combat avec de telles balles. Les canaux de canon sont réalisés avec beaucoup de soin, mais de toute façon, pour des canons d'un même type d'arme, les diamètres des trous de calibrage et la distance entre les fonds des rayures ne seront pas les mêmes en raison de l'usure de l'outil de traitement. Lors de la prise de vue en rafale, cela n'a pas d'importance, mais dans le tir de tireur d'élite, cela devient perceptible. Par conséquent, pour chaque canon, il est souhaitable de sélectionner une cartouche avec une balle du diamètre approprié. Les balles des cartouches de fusil ont toujours un diamètre supérieur au calibre nominal de l'arme, et même légèrement supérieur à la distance entre les fonds des rayures (voir tableau 38). Chaque diamètre réel d'un alésage particulier doit correspondre à un diamètre de balle particulier. Par conséquent, lors du tir avec un lot de cartouches, la précision du tir, même à partir d'un très bon canon neuf, peut s'avérer insatisfaisante. Des tireurs d'élite compétents présélectionnent des lots de cartouches appropriés en fonction des résultats de précision lors des tirs d'essai.
Malgré le fait que le système décrit ci-dessus pour mesurer le calibre du canon «de champ en champ» du fusil est international, en pays de l'Ouest de plus en plus pratiquée est la mesure du calibre «de bas en bas» du fusil, qui, de l'avis de l'auteur, est plus correcte lors de la sélection d'armes et de munitions de tireur d'élite précises, car elle vous permet de naviguer immédiatement dans les diamètres réels de le canon et sélectionnez-leur des cartouches avec des balles du diamètre approprié. Par exemple, le calibre fusil américain Le M-16 mesure 5,6 mm, mais il est déterminé par le «fond» des rayures. Le calibre de notre fusil d'assaut AK-74 est de 5,45 mm, mais il est adopté selon le modèle classique - le long des "champs" de rayure. En réalité, les calibres internes des deux types d'armes sont les mêmes. Le calibre des balles pour eux est de 5,61 à 5,62 mm. Curieusement, dans la pratique des armes de sport de petit calibre, une formulation non classique a été initialement établie - selon les fonds des rayures. Le calibre réel d'une balle sans plomb d'une cartouche de petit calibre de sport et de chasse conventionnelle est de 5,62 mm, et le calibre du canon le long des fonds rayés est de 5,59-5,60 mm.
De nos jours (très rarement) il y a trois linéaires fusils de sniper problème d'avant-guerre avec des combats étonnamment nombreux. Pour de tels fusils, l'alésage était réalisé sur le soi-disant «cône léger» avec une différence de diamètres au niveau de la culasse et de la bouche de 2 à 3%. Dans ce cas, l'abrasion de la coque de la balle contre les parois de l'alésage est réduite à néant et la balle est «comprimée» tout le temps, ce qui ne lui permet pas de «marcher» le long du canon.
La précision de la fabrication du canon et la propreté du traitement de son canal ont un impact direct et significatif sur la précision et la précision de la bataille. La rugosité, la rugosité de l'alésage du canon, le désalignement, le fond irrégulier des rayures augmentent la dispersion lors du tir des fusils jusqu'à 20%.
La forme de la bouche du canon est conçue de manière à éviter les dommages accidentels (entailles) à la surface de l'alésage dans la bouche, violant la précision de la bataille de l'arme. La partie de bouche protège le mieux l'alésage des dommages. formulaire spécial avec "planches" (schéma 142).
Schéma 142. La forme de la bouche du canon:
1 - arrondi; 2e chanfreins ; 3 - avec un évidement sphérique; 4 - avec fraisage
La non-perpendicularité du plan de bouche par rapport à l'axe de l'alésage de 1% lors du tir d'un fusil à une distance de 100 m donne un écart de balle de plus de 10 cm.Dans le même temps, le rayon de contrôle du cercle contenant la meilleure moitié des trous augmente de 10 %.
URL : http://www.shooting-ua.com/force_shooting/practice_book_58.7.htm
Début 2019, une norme législative est en vigueur, selon laquelle il n'est possible d'acheter une carabine rayée ou un fusil qu'après cinq ans de possession d'une arme à canon lisse. Cela s'explique par le fait que les armes rayées ont une portée plus longue et sont plus précises que celles à canon lisse. Début octobre 2018, la Douma d'État a examiné deux amendements atténuants à la loi sur les armes. Le premier concernait juste le délai : si les amendements étaient adoptés, il serait possible d'acheter des armes rayées après 3 ans de possession d'un canon lisse. Le deuxième amendement était destiné aux collectionneurs et concernait l'arsenal. Les collectionneurs, qui, selon les experts, sont au nombre d'environ 100 000 en Russie, pouvaient acheter jusqu'à 10 armes rayées (et lisses) de chaque type.
Malheureusement, après les événements tragiques bien connus de Kertch, la voie inverse a été prise - pour renforcer la loi sur les armes. Désormais, selon la loi, un jeune à partir de 23 ans peut acheter une arme rayée (à canon lisse - à partir de 18 ans). Il est prévu de relever cette barre pendant 3 ans. Pour mettre en œuvre d'autres changements, comme des cours obligatoires pour les chasseurs, le ministère des Richesses naturelles prévoit créer un service ou une agence de chasse distincte.
La dernière initiative approuvée de 2019 était l'interdiction des cartouches à chargement automatique pour les carabines rayées pour les chasseurs.
Prix des armes rayées
Le prix d'une arme rayée dépend de nombreux facteurs. Tout d'abord, ce sont les principaux paramètres techniques: avant d'acheter une carabine de chasse, vous étudiez attentivement ses caractéristiques - précision du tir, poids et maximum portée efficace. Le matériau de fabrication et le principe de chargement et de changement du clip (ce dernier est particulièrement important pour la chasse hivernale) sont également des facteurs importants, tant pour le prix d'une carabine que pour la commodité du chasseur.
Les prix des carabines dans notre magasin commencent à partir de 15 600 roubles pour carabine à chargement automatique Marteau.
Montage - (de l'allemand Stutzen) - un fusil à chargement par la bouche rayé aux XVIe-XIXe siècles, ainsi que catégorie spéciale arme de chasse. Donc Wikipédia dit, j'ajouterais que cette arme est conçue pour un tir particulièrement précis et à longue distance. Les raccords continuent d'être produits jusqu'à présent pour les chasseurs, l'armée a appelé une telle arme - un fusil de sniper.
En Russie, une telle arme s'appelait un couineur à vis, à l'ouest, un mousquet, une arquebuse.
Voici ce que dit l'histoire de cette arme...
"Au XVIIIe - début du XIXe siècle, les premiers modèles de masse d'armes rayées sont apparus au service de nombreuses armées européennes. Puisqu'ils étaient armés d'infanterie légère (tireurs, rangers), opérant en formation lâche et s'engageant rarement dans des combats à la baïonnette, de telles armes ont été rendus relativement courts et légers pour faciliter la manipulation, ainsi que pour faciliter le chargement d'un canon rayé par la bouche. arme au fil du temps, il a été divisé en mousquets longs, lourds et à canon lisse, appelés «canons» dans l'armée russe, et en fusils ou accessoires plus courts et plus précis, adaptés pour un tir bien ciblé à longue distance.
Il convient de noter ici qu'à l'époque décrite en russe, le mot "fusil" n'existait pas encore et que les armes rayées militaires étaient appelées à la manière allemande "raccord", et avant Peter - "vis grincent"; cependant, dans de nombreuses langues étrangères, un terme était utilisé pour le désigner, correspondant à celui introduit seulement au début de la seconde moitié du XIX siècles au mot russe "fusil", c'est-à-dire que, terminologiquement, cette arme n'est pas séparée des échantillons ultérieurs portant la même désignation. Par exemple, dans langue Anglaise une telle arme s'appelait un fusil, ce qui dans le cas général se traduit par un «fusil», mais par rapport à la période de la première moitié du XIXe siècle, cela signifie précisément un «raccord». En particulier, la copie belge du "fusil Brunswick" anglais - fusil brunswick - a été adoptée en Russie en tant que "raccord Littich".
Au milieu du XIXe siècle, les armées avancées comptaient jusqu'à un tiers des fusiliers de l'infanterie, armés de tels accessoires de fusils. En raison de la présence de rayures, les raccords offraient une précision de tir bien supérieure à celle des pistolets à canon lisse. Leur portée de tir réelle était également beaucoup plus grande - jusqu'à 300 mètres ou plus par rapport à 100-150 mètres, qui était la distance maximale pour le canon lisse.
Certes, la cadence de tir des raccords était initialement plusieurs fois inférieure à celle des pistolets à âme lisse, car la balle devait être envoyée très étroitement dans le canon, ce qui prenait plusieurs minutes.
Pour charger le raccord sur le canon, le soi-disant «plâtre» (rubans en tissu spécial) était placé en croix, parfois la balle était simplement enveloppée de tissu. Ensuite, la balle devait être enfoncée dans le canon avec un marteau spécial. La déclaration de Napoléon est connue que regarder le tir des chokers est un véritable supplice. La faible cadence de tir et le coût élevé des aménagements (dus à la complexité de fabrication des canons rayés) limitaient leur diffusion. Par conséquent, jusque vers les années 1840, dans les armées de la plupart des grandes puissances, y compris la Russie, seuls les meilleurs tireurs («raccords», «raccords»), certaines unités spéciales, parfois des sous-officiers (bien que la haute précision des armes rayées ait été connu depuis très longtemps et bien avant cela, il était largement utilisé par les chasseurs et les tireurs sur cible, pour qui le rechargement long n'était pas un problème important).
Ici, il est nécessaire d'expliquer pourquoi le raccord avait une précision de tir accrue et pourquoi il a causé de tels tourments lors du chargement.
Le canon a été coupé pour donner une rotation à la balle ! Il est très important de comprendre en quoi une balle ou un projectile dans un canon diffère d'une balle ronde dans un pistolet à âme lisse ou d'un coup dans un pistolet à âme lisse !
Tourner n'a pas de sens de tordre ... il est logique de tordre un projectile cylindrique, une balle! Lors de la rotation en vol, un tel projectile a une stabilité accrue, l'effet de stabilisation gyroscopique se produit ... http://www.shooting-ua.com/arm-books/arm_book_115.htm
Et ici, les danses avec un tambourin commencent, je n'ai pas tout de suite réussi à comprendre ... comment cela pouvait-il être ainsi ... ils savaient comment couper les troncs, mais ils n'ont pas fait tout le reste! Et que faut-il d'autre pour utiliser un canon rayé comme nous le faisons maintenant?
Mais je vais commencer par tronc lisse, ce qui serait logique de passer en rayé. Je vais comparer certains détails avec ceux des canons, à bien des égards l'histoire d'un fusil et d'un canon est similaire !
Voici un ensemble du 19ème siècle pour fabriquer des balles rondes et cylindriques en plomb, un sac de poudre à canon pour une charge et un seau pour verser la poudre à canon dans le canon. Toute cette procédure de chargement était assez laborieuse, et enfoncer une balle cylindrique dans un canon rayé est une chanson spéciale.
La différence fondamentale armes à feu les uns des autres, je dirais que la différence d'époque est la méthode de chargement - de la bouche ou de la culasse.
De la culasse - signifie de l'extrémité opposée du canon. Mais après tout, jusqu'au milieu du XIXe siècle, seuls des canons à chargement par la bouche étaient fabriqués, car la technologie de leur fabrication était le moulage, ce n'était pas un tuyau dont les deux extrémités étaient ouvertes, mais, pour ainsi dire, un pot avec Un fond.
Le pistolet était chargé par la bouche, versant de la poudre à canon dedans, posant le noyau, et les fusils étaient chargés de la même manière - en versant de la poudre à canon dans le canon et en martelant une balle dans un canon rayé, ou en déposant une balle ronde comme un noyau dans un canon lisse. Il est important de marteler une balle dans un canon rayé afin qu'elle soit légèrement déformée et rayée du canon, et lorsqu'elle est tirée, elle tourne le long de l'axe!
Mais le canon rayé n'a pas de fond ... il peut être facilement chargé depuis la culasse, vous n'avez besoin que d'un verrou et ATTENTION! cartouche, c'est-à-dire un étui à cartouche avec de la poudre à canon et une capsule. Pourquoi ainsi, et pas autrement ? Et tout est simple - la poudre à canon doit être incendiée !!! Il y a deux options ici - soit amener le feu avec votre main dans le trou du canon, soit frapper l'amorce avec un percuteur et cela enflamme la poudre à canon en raison de l'inflammation de l'impact ! Ainsi, en plus de la cartouche, nous avons également besoin d'un verrou de fusil qui verrouillerait le canon et dirigerait les gaz pour pousser la balle le long du canon !
Mais pour fabriquer une serrure, il faut un haut niveau de métallurgie !
Ainsi - l'invention de la capsule: - Capsule (amorce-allumeur ou piston) - un dispositif pour allumer une charge de poudre dans une arme à feu. Il s'agit d'une coupe en métal mou (généralement du laiton) avec une petite charge d'un explosif sensible aux chocs tel que le fulminate de mercure. Lorsque le marteau ou le percuteur perce l'amorce avec un percuteur, cette charge explose et crée une force (jet) de flamme qui enflamme la charge de poudre.
L'invention de la capsule est devenue possible après la découverte par des chimistes français en 1784 du fulminate de mercure par Boyenne et en 1788 par Berthollet - chlorate de potassium (sel de berthollet) et fulminate d'argent (argent explosif). La capsule dans un capuchon métallique de type ouvert a été créée par l'Américain D. Shaw en 1814.
La gélule est partie intégrante cartouche unitaire ou coup d'artillerie, il est fixé dans un évidement spécial au fond de la douille.
C'est-à-dire que l'histoire officielle nous dit qu'au début du 19e siècle, il y avait tout pour la fabrication de pistolets à chargement par la culasse!
Mais de l'histoire, nous savons qu'il y a eu une période d'enfoncement d'une balle dans un canon rayé jusqu'au milieu du 19e siècle !
Le paradoxe est que le canon rayé est conçu pour une cartouche, mais il n'y avait pas de cartouches !
C'est ce que les gens ont fait en l'absence de poisson...
Un tel exemple est particulièrement surprenant - un canon rayé, un trou a été fait sur le côté pour enflammer la poudre à canon et une telle serrure à charnière, probablement pour faciliter le nettoyage! ?? Insérez le potron et tous les étuis, mais il n'y a pas de cartouches, ils ont oublié comment faire !
Les canons ont exactement la même histoire - il y a un canon rayé, mais il n'y a pas d'obus, et ce n'est que dans la seconde moitié du 19e siècle que des obus et un verrou sur les fusils et les fusils sont apparus.
Voici la serrure au grincement russe, le canon est rayé, de tels canons sont attribués au 16-17ème siècle, et la serrure n'est là que pour fermer le canon et mettre le feu à la charge de côté à travers le trou ... il n'y a pas de cartouches !
Si maintenant, tout d'un coup, toutes les cartouches s'épuisent, les artisans des canons de mitrailleuses lourdes fabriqueront de telles fusées, sous poudre noire et balles de plomb, marteleront le canon avec une baguette!
Probablement que tout était dans l'amorce... et la pochette.
Très bien, cet échec, petit dans le temps, mais grand dans la technologie, est visible sur l'exemple de l'arme principale de la guerre de Crimée - un fusil, ou, si vous préférez, un raccord Enfield.
Au début de la guerre, l'Enfield était chargé à partir du canon, le tireur y martelait des balles avec une baguette, ce n'était pas une affaire sûre, la balle était déformée, ce qui (!!!) affectait grandement la précision du tir, commutait à une version à âme lisse ! Mais dès que le piston est apparu au début de 60, l'amorce de la cartouche a été fabriquée instantanément et les canons rayés avec un verrou d'arme ont recommencé à être utilisés!
L'histoire des fusils à canons rayés est généralement intéressante, car en fait tout est pareil, un canon rayé n'est nécessaire que pour un projectile cylindrique, ne tordez pas le noyau - cela n'a pas d'importance, et vous ne conduirez pas le noyau dans un canon comme une balle en plomb en le déformant légèrement "quelle que soit la rayure effectuée" comme l'écrivent les historiens, néanmoins, les noyaux étaient en fonte bien ou en pierre :::-) ... et les canons étaient rayés.
C'est ainsi que les armuriers français ont d'abord souffert ... Je ne sais même pas si cela est vrai ou une tentative de le justifier en quelque sorte.
Il y a des fusils à canons rayés, mais il n'y a pas d'obus... J'ai dû souder, souder la culasse pour faire un trou et tirer avec des noyaux.
Cela me "semble", mais jusqu'à présent, cela ne fait que sembler, ce n'est même pas une version, c'est juste une hypothèse qui doit être confirmée par une étude plus approfondie qu'il n'y avait pas de paradoxes, le développement des armes à feu s'est déroulé logiquement et conformément à le développement des machines à travailler les métaux et toute la métallurgie en général ! Au début, il y avait des fusils à chargement par la bouche coulés et des fusils à âme lisse en bronze, ils remontent au début du 19ème siècle, les pistolets à canon en bronze sont bien connus, les pistolets à canon en bronze qui ont un allumage à partir d'une mèche ou d'un fusible en silex à travers un trou dans le canon. Ensuite, des canons de fusil et de fusil en acier sont apparus, et en conséquence le niveau de travail des métaux a été atteint - des tours, des perceuses, du métal pour les fraises et la chimie correspondante sont apparus, et au début du 19e siècle, il y a eu une transition vers des canons rayés à chargement de chèvre. Mais quelque part dans les années 20-30, quelque chose s'est produit qui a renvoyé les gens dans la technologie. C'est pourquoi des canons rayés sont apparus partout dans le monde, qui ont été chargés par le museau, un trou a été percé dans des canons en acier et tiré avec tout ce qu'ils pouvaient, ils ont même atteint des options extrêmes !
Faites attention à la qualité du travail des métaux! La plus profonde "antiquité". L'acier probablement "ressort" des chars romains est resté.
D'une manière générale, j'ai été très inspiré par toutes ces fouilles par l'article d'Igor Grek sur la façon dont les pauvres Chinois se sont défendus des troupes de la coalition pendant les guerres de l'opium ... http://igor-grek.ucoz.ru/news/antic_gun_19v/2014-04 -26-465
Ces photos m'ont beaucoup rappelé les photos mises en scène de la défense de Sébastopol ! Et après tout, comme cela s'avère intéressant, ils viennent de gagner en Crimée, probablement immédiatement toute l'armée est montée à bord des navires, a mangé un morceau, a chargé du charbon et a immédiatement picoré les Chinois ... organisez des "guerres de l'opium" pour eux!
Eh bien, directement Roubaud "Défense de Sébastopol" va bien avec nos arcs et arbalètes! Je regarde les armes que les Chinois avaient, mais pourquoi sont-elles pires que l'artillerie russe pendant la guerre de Crimée ?
Au fait, en Chine, à cette époque aussi, il reste beaucoup de ruines pittoresques ... 
Mais aussi... en même temps, ils ont écrasé le soulèvement des cipayes en Inde, et d'où ont-ils recruté des gens ?
Oh, et c'est une sombre histoire du milieu du 19ème siècle !
Les armes rayées sont toutes des armes légères conçues pour le combat. Une telle arme est fabriquée avec un canon qui a un filetage.Même dans un passé lointain, une personne a remarqué que le mouvement de rotation d'une flèche tirée sur une cible augmentait sensiblement sa portée de vol et sa précision de tir. Ceci a été réalisé grâce au plumage de la flèche. Ses détails étaient fixés sur la flèche sous un certain angle. Pendant le vol, l'air venant en sens inverse heurte le plumage et donne à la flèche un mouvement de rotation autour de son axe.
Lorsque les armes à feu sont apparues, ce principe y a été utilisé pour améliorer les qualités balistiques. Certaines balles n'étaient pas fabriquées. Mais pour leur donner un mouvement de rotation, des pistes hélicoïdales ont été taillées dans les troncs. La balle s'est déplacée le long de ces rainures et a commencé à tourner, et après avoir volé hors du canon, elle a tourné jusqu'à ce qu'elle atteigne la cible, en gardant très régulièrement la trajectoire de vol. L'invention de la coupe à vis est associée aux noms des armuriers allemands A. Kotter et V. Danner, qui ont produit leurs armes au début et au milieu du XVIe siècle.
Les fusils de chasse avec des découpes à vis étaient appelés "raccord" et "carabine" en Occident.
Avec l'invention des rayures à vis, la précision du combat et la portée des armes à feu ont considérablement augmenté. La force et la précision de la bataille étaient assez bonnes jusqu'à 600 pas. La cadence de tir était insignifiante: même les tireurs bien entraînés n'avaient pas le temps de tirer plus d'un coup par minute, tandis que les tireurs adroits faisaient 5 ou même 6 coups par minute avec un pistolet lisse. Les fusils ont été utilisés à la fois pour la chasse et à des fins militaires.
Les faits suivants parlent de la propagation des fusils parmi les troupes.
En 1625, les fusils étaient en service partiel en Pologne, et en 1645 ils ont été introduits dans en grand nombre en Bavière.
Dans le Brandebourg, en 1676, seuls quelques tireurs triés sur le volet étaient armés de fusils. En 1679, deux fusils pour 100 hommes sont introduits dans la cavalerie française.
Dans la seconde moitié du XVIIe siècle. des soldats sélectionnés en Suisse, en Suède et en France étaient armés de fusils similaires. Vers la fin du XVIIe siècle. la partie d'élite de la cavalerie française était armée de canons rayés. Par la suite, tous les sous-officiers d'infanterie en Prusse et en Suède depuis 1700, en France - depuis 1793 étaient armés de fusils similaires (raccords).
Les fusils rayés ont été introduits en grand nombre par Frédéric II de Prusse pendant Guerre de Sept Ans(1756-1763). Les fusils rayés sont apparus dans les troupes anglaises dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Malgré les avantages balistiques des canons rayés, la plupart des fantassins de tous les pays étaient armés de canons lisses, car les canons rayés de l'époque ne permettaient pas un chargement aussi rapide que les canons lisses, mais étaient beaucoup plus chers et nécessitaient un entretien plus minutieux. Lors du chargement d'une balle de fusil rayée, elle était enveloppée dans un «plâtre» (un morceau de chiffon gras ou de cuir fin) et enfoncée dans le canon à coups de maillet en bois, après quoi la balle était enfoncée dans la charge avec un baguette. Pour faciliter le chargement, les fusils rayés avaient un canon raccourci, ce qui rendait l'arme moins accessible en combat à la baïonnette, et la baïonnette devait être allongée et plus lourde.
Au départ, les armuriers fabriquaient des rayures semi-circulaires, très petites et nombreuses: 16, 32 rayures ou plus dans un canon de 17 mm. Dans un canon long (environ 80 cm ou plus), les rayures n'avaient qu'un demi-tour et même moins. En 1604, Balthazar Drechsler produisit des fusils avec une carabine "étoile" profonde à angle vif. Depuis 1611, Kotter a commencé à faire des coupes similaires. En 1666, l'un des armuriers allemands produisit un fusil également à rainures en étoile, mais le plus petit calibre pour l'époque : 7-8 mm. Le château était à roues avec un mécanisme extérieur. Le fusil se distinguait par une belle finition chère et un faible poids, il s'appelait "chinka". Ces fusils étaient fabriqués par des armuriers baltes, en particulier de Courlande.
En 1651, l'armurier L. Cominazzo en Italie fabrique des fusils à 5 cannelures ; Zollner à Salzbourg en 1677 a commencé à fabriquer des fusils avec un grand nombre rayé, mais de différentes profondeurs successivement, l'une est profonde, l'autre est très peu profonde. On a supposé que de telles rayures amélioreraient la précision de la bataille à la carabine. Depuis 1597, les fusils ont été fabriqués avec une gâchette pour la descente et avec un viseur dioptrique (traversant).
En Russie, les fusils à vis étaient appelés "couineurs à vis". Nos maîtres n'étaient pas en retard sur ceux d'Europe occidentale. Au tout début du XVIIe siècle. des artisans travaillaient à Moscou et au monastère Solovetsky.
Jusqu'au 18ème siècle des armes rayées à des fins militaires n'ont pas été produites. Il a été produit pour la chasse et avait différents calibres, tailles, finitions et le nombre de rainures dans le canon. Peu d'échantillons domestiques ont survécu à ce jour. Parmi eux se trouvent un "pischal à vis" avec un silex, fabriqué par l'armurier moscovite T. Vyatkin pour le tsar Alexei Mikhailovich, des fusils de chasse du XVIIe siècle, conservés dans les collections de l'Ermitage et de l'Armurerie.
Des armes rayées dans l'armée russe sont apparues sous Pierre Ier. Ensuite, des fusils relativement courts de gros calibre avec des fusils dans le canon - des raccords ont commencé à entrer dans les troupes. Ils ont été fabriqués à l'usine d'armes de Tula. Selon des documents, la production de ces armes a déjà eu lieu au tout début du XVIIIe siècle. En 1720, il reçut l'ordre "de faire 100 raccords par an".
Sur l'aménagement du starter dans le premier quart du XVIIIe siècle. donne une idée d'un échantillon datant de 1721 et conservé au Musée d'Histoire Militaire de l'Artillerie, troupes du génie et des troupes de signalisation à Saint-Pétersbourg. Il avait un canon à facettes avec huit rayures rectangulaires, une crosse en bouleau avec un avant-bras atteignant le museau même. Pour une meilleure visée, le pontet était équipé d'un coude pour reposer la main, et les viseurs, en plus du guidon, avaient également un guidon avec des fentes. Le calibre de montage était de 15,2 mm, longueur 1114 mm, poids 3,94 kg.
Les armes rayées coûtaient cher. Sa fabrication à l'état de l'art de l'époque n'a pas été une tâche facile. Pour cette raison, la production de raccords n'était pas massive. La faible base de production des usines d'armement nationales a également eu un effet. Une usine de Tula Arms était engagée dans la production de raccords. Les fabriquer à Sestroretsk a coûté plus cher au Trésor. Par conséquent, pour des raisons «d'économies de coûts», les responsables tsaristes du département militaire ont commandé ces armes en quantités limitées. En 1734-1778. L'usine d'armes de Tula ne produisit que 415 raccords et, en 1786, les troupes étaient armées d'un peu plus de 2500 canons rayés.
Tout d'abord, les tireurs bien dirigés étaient armés de fusils et d'accessoires. Ils ont été préparés par des rangers. Cette branche de l'armée est née dans l'incendie de la guerre de Sept Ans de 1756-1763. Lors de l'assaut de la forteresse de Kolberg en 1761, le commandant P. A. Rumyantsev forma le premier bataillon de chasseurs. Les chasseurs soutenaient la cavalerie par le feu, faisaient des détours à l'ennemi et couvraient les flancs de leurs troupes.
Depuis 1777, les sous-officiers, qui remplissaient le rôle de commandants subalternes dans les subdivisions, étaient armés de garnitures de fusils rayés, qui frappaient à 800-1000 marches (568-710 m). Pour eux jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. En 1778 et 1797, deux échantillons du raccord Jaeger ont été créés et produits. Ils avaient un calibre de 16-16,5 mm et une longueur de canon de 655-755 mm, pesant jusqu'à 4 kg. Au début du canon de cette arme, 8 rainures ont été faites. Le raccord était fourni avec des baïonnettes à lame qui, avant le combat au corps à corps, les soldats étaient retirés de leurs fourreaux et attachés au canon.
Comparé aux pistolets à âme lisse, le starter avait de meilleures propriétés balistiques, mais il était plus difficile et plus lent à charger.
Dans le 19ème siècle l'infanterie légère de l'armée russe a été rééquipée de deux nouveaux équipements. Tous les régiments de chasseurs ont reçu des accessoires de modèle 1805. Avec cette arme, les chasseurs ont rencontré l'invasion de Napoléon en 1812. La portée de tir de cette arme était de 1 000 pas (710 m).
En 1827, un équipement spécial a été émis uniquement pour les sauveteurs du bataillon finlandais de fusiliers. Il avait un canon avec 24 rainures. Cependant, il n'avait pas de viseur, ce qui, bien sûr, rendait difficile la conduite de tirs bien ciblés, en particulier sur de longues distances.
L'armement de l'infanterie étrangère était similaire à l'armement du russe. Il a également utilisé des armes rayées avec à peu près les mêmes capacités de combat. Tel, par exemple, était le raccord d'infanterie français de 13,5 mm du modèle 1793. Il y avait 7 rayures à vis dans son canon. Portée maximale le vol d'une balle de 17 grammes était égal à 1500 pas (1250 m). La portée réelle des tirs était de 800 à 1000 pas (568 à 710 m). Le chargement a été effectué avec un lecteur de balle serré. Pour le combat au corps à corps, il y avait un sacuinet - un poignard avec une longue lame pouvant atteindre 600 mm, insérée dans le museau avec une poignée.
Dans l'armée russe, en plus des accessoires, un autre type d'arme rayée était utilisé dans l'infanterie - les fusils de sous-officier "à vis". Leur production était concentrée à Tula et Sestroretsk. L'échantillon de 1797 avait un calibre de 16 mm et une longueur de canon de 947 mm. Dans chaque régiment d'infanterie, 16 sous-officiers ont reçu de telles armes. Les armes des autres étaient des hallebardes. En 1805, un décret impérial a suivi sur l'armement de tous les sous-officiers avec des armes rayées. Aux 16 canons rayés des sous-officiers des régiments s'en ajoutent 32. En septembre 1805, un nouveau modèle est approuvé, qui s'avère être le dernier en Russie. Le pistolet "à vis" du sous-officier du modèle 1805 ne différait pas réellement de son prédécesseur. Il n'avait qu'un calibre légèrement plus grand (16,5 mm) et était plus long. Le service dans l'armée avec cette arme était court. Déjà en 1809, les sous-officiers devaient se séparer de lui. Au lieu de canons rayés à longue portée, ils ont, comme tous les fantassins de ligne, reçu des canons lisses.
La cavalerie, la branche la plus mobile de l'armée, ne pouvait se passer d'armes à feu. Les armuriers de nombreux pays ont créé et produit des armes rayées pour la cavalerie de la même manière que pour l'infanterie. Mais quelques modifications ont été apportées à sa conception, en raison de l'utilisation dans le système équestre. Ses dimensions sont devenues beaucoup plus petites. Après tout, il est extrêmement difficile de manier une arme d'épaule sur un cheval au galop.
Par conséquent, le montage avait un très canon court. En raison de leur petite taille, les accessoires de cavalerie pesaient très peu. Alors, dernier échantillon Armes russes de ce type du XVIIIe siècle, introduit en 1797, avait une masse de seulement 2,5 kg avec une longueur de canon de 520 mm. Dans d'autres pays, les armes rayées du cavalier étaient presque similaires aux armes russes. Tel était, par exemple, le montage de la cavalerie française Versailles du modèle 1793. Sa masse était de 2,5 kg, la longueur du canon était de 407 mm et le calibre était de 13,5 mm. Contrairement aux armes russes, il avait une baïonnette à baguette qui, si nécessaire, était insérée dans le museau avec une poignée.
Avec des raccords dans le dernier quart du XVIIIe siècle. des carabines à vis rayées étaient utilisées dans la cavalerie russe. Deux modèles de carabines "à vis" de cavalerie ont été développés et mis en service. L'un d'eux (1775) avait un calibre de 15,8 mm et une masse de 2,5 kg, l'autre (1797) - 17,3 mm et 4,05 kg, respectivement. En 1786, les carabines "à vis" entrent en service dans les régiments de cuirassiers, de carabiniers et de chevau-légers. De par leur conception, ils ne différaient pas des canons à alésage lisse, mais ils avaient des rayures en spirale peu profondes dans le canon. Cette coupe a augmenté la portée du tir. N'étant pas aussi profond que les raccords, cela ne rendait pas le processus de chargement de cette arme très long.
Au milieu du XIXème siècle. L'Angleterre et la France, qui possédaient une industrie de pointe, ont pu équiper leurs soldats sans exception avec des garnitures de balles coniques qui frappaient trois fois plus loin que les canons lisses russes. Et, malgré l'héroïsme des soldats russes, ils ont vaincu la Russie dans la guerre de Crimée. Cela a forcé le gouvernement tsariste à lancer la production de masse d'armes rayées, connues sous le nom de fusils. Au début, ils étaient chargés par la bouche, en 1867, un fusil à chargement par la culasse chambré pour une cartouche en papier a été introduit, et en 1869 - pour une cartouche en métal. En 1870, le fusil à un coup du Belge Berdan d'un calibre de 10,6 mm est adopté. Les armuriers russes l'ont complètement repensé, de sorte qu'à l'étranger, il s'appelait le fusil russe. Elle a frappé à 1600 m et a donné 8-9 coups/min.
Et en 1891, l'officier russe, le capitaine Mosin, créa un fusil à cinq coups d'un calibre de 3 lignes - 7,62 mm. Elle a battu près de 2000 m, pesait 4,5 kg avec une baïonnette et la cadence de tir au combat était de 10-12 rds / min. Avec une règle à trois, les soldats russes ont passé le russo-japonais et le premier guerre mondiale. Et bien que dans les années 30. le fusil automatique Samonov et le fusil à chargement automatique Tokarev ont été créés, la règle à trois Mosin s'est avérée plus fiable au combat.
Historique des armes :
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Les rayures à vis dans le canon étendent considérablement les capacités des armes à feu. Leur invention est l'un des jalons les plus importants de l'histoire des affaires militaires. Après tout, même les plus anciens raccords rayés fabriqués par des artisans allemands du début du XVIe siècle ont posé neuf balles sur dix dans un cercle de 45 centimètres à une distance de 140 mètres.
Igor Kray
Les meilleurs canons à canon lisse ont montré la même précision à une distance de 50 à 60 m, et les canons ordinaires environ 30. Néanmoins, depuis environ trois siècles depuis leur apparition, les fusils rayés n'ont pratiquement pas été utilisés. La raison d'un tel incident historique aujourd'hui est considérée comme la faible cadence de tir des armes rayées de l'ère de la mèche et du silex - pas plus d'un coup par minute contre quatre ou six pour les armes à canon lisse.
Fusil cosaque trinity du maître de Tula Tsyglei (1788) à canon triangulaire.
Les premiers pas de vis
En fait, il n'y avait pas de différence notable dans la cadence de tir. Les racines de l'erreur résident dans la mauvaise comparaison. Les résultats pour les armes à âme lisse sont généralement considérés comme la cadence de tir normale d'un fusil avec des cadences record pour les armes à âme lisse, et également obtenus en conditions idéales(des cartouches et une corne avec une graine reposent sur la table, la baguette ne se rétracte pas dans la crosse entre les tirs, pas besoin de viser). DANS conditions de terrain un fusil ordinaire ne faisait pas cinq ou six coups, mais seulement un coup et demi par minute. Les statistiques de l'époque des guerres napoléoniennes ont montré que les soldats équipés d'armes conventionnelles ne tiraient que 15 à 20% plus fréquemment que les tireurs à la carabine.
Canon de fusil à balle carrée (Allemagne, 1791).
Charger un fusil rayé à partir du canon était très difficile. Pour ce faire, un patch (chiffon huilé) a été placé sur le museau, et une balle a été placée sur le patch, qui a ensuite été enfoncée dans le canon en frappant la baguette avec un marteau en bois. Pour que les bords du projectile soient imprimés dans les rayures, des efforts considérables ont dû être faits. Le patch facilitait le glissement, essuyait le canon et empêchait le plomb de boucher les rayures. Il était impossible d'en faire trop. En pénétrant trop profondément, la balle a écrasé les grains de poudre, ce qui a réduit la puissance du tir. Pour éviter de tels cas, la baguette du raccord était souvent équipée d'un limiteur croisé.
La durée de vie du raccord était également faible. Habituellement, il ne résistait qu'à 100 à 200 tirs. Les rayures ont été endommagées par une baguette. De plus, malgré l'utilisation d'un pansement, ils débouchent rapidement et se remplissent de tartre, puis s'effacent lors du nettoyage du fût. Pour conserver les échantillons les plus précieux, la baguette était en laiton et un tube protégeant les rayures était inséré dans le museau lors du nettoyage.
Les rayures hélicoïdales traditionnelles sont de loin l'arme rayée dominante. La coupe polygonale est beaucoup moins courante, sans parler des diverses variétés exotiques.
Mais le principal défaut de ces armes était l'imperfection des rayures elles-mêmes. La balle y était maintenue trop fermement et les gaz de poudre n'ont pas immédiatement réussi à la déplacer, car la combustion de la charge s'est produite dans un volume minimum. Dans le même temps, la température et la pression dans la culasse des fusils se sont avérées nettement supérieures à celles des pistolets à âme lisse. Cela signifie que le canon lui-même a dû être rendu plus massif afin d'éviter la rupture. Le rapport énergie initiale / masse pour les armes rayées s'est avéré être deux à trois fois pire.
Parfois, la situation inverse se produisait: la balle restait trop faible dans les rayures et, prenant de la vitesse, tombait souvent. Une balle cylindro-conique oblongue (des expériences avec ce type de munition ont été menées depuis 1720), qui était en contact avec les rayures sur toute la surface latérale, était trop difficile à marteler dans le canon du côté du museau.
Système de tranchage Nuthall, brevet 1859. Existe en version à cinq et quatre rainures. Il a été utilisé principalement par Thomas Turner (Birmingham) et Reilly & Co pour les fusils à canon court.
Une autre raison pour laquelle les fusils rayés sont si longue durée n'a pas reçu de distribution en Europe - leur puissance relativement faible. La trajectoire «serrée» de la balle au premier moment du mouvement dans le canon et le danger de tomber des rayures plus près du museau ne permettaient pas l'utilisation d'une charge importante de poudre à canon, ce qui affectait négativement la planéité de la trajectoire et la force létale du projectile. En conséquence, la gamme prise de vue efficace d'un canon à âme lisse était plus élevé (200–240 contre 80–150 m).
Les avantages d'un canon lisse n'apparaissaient que dans le cas feu de salve sur des cibles de groupe - une formation serrée d'infanterie ou une avalanche de cavalerie attaquante. Mais c'est comme ça qu'ils se sont battus en Europe.
Coupe aiguë
Les premières tentatives d'amélioration radicale des rayures ont été faites au XVIe siècle. Afin d'améliorer la «prise en main», la surface intérieure des canons des premiers raccords était entièrement recouverte de rayures. Le nombre de sillons a atteint 32 et le parcours de coupe était très doux - seulement un tiers ou un demi-tour du trésor au museau.
En 1604, l'armurier Balthazar Drechsler s'est aventuré à remplacer la coupe arrondie et ondulée déjà traditionnelle par une nouvelle coupe à angle aigu. On supposait que les petites dents triangulaires perçant le plomb maintiendraient la balle plus fermement et qu'elle ne pourrait pas s'en détacher. C'était en partie vrai, mais les nervures acérées traversaient le patch qui protégeait les coupures du plomb et étaient rapidement effacées.
Néanmoins, en 1666, l'idée a été développée. En Allemagne, et un peu plus tard en Courlande, les fusils à coupe très profonde et nette en forme d'étoile à six, huit ou douze branches se sont répandus. Glissant le long des arêtes vives, la balle pénétrait facilement dans le canon et se maintenait fermement dans les rayures à leur plus grande pente. Mais les "rayons" profonds étaient difficiles à nettoyer et traversaient parfois le projectile en plomb dans le canon. Il était toujours impossible de déposer une puissante charge de poudre à canon sous la balle. Le plus souvent, la coupe «en forme d'étoile» était reçue par des «chinks» - des fusils de petit calibre connus depuis le XVIe siècle pour la chasse aux oiseaux. Provenant d'autres armes d'épaule ils se distinguaient par une crosse, conçue pour reposer non sur l'épaule, mais sur la joue.
À partir de 1498, le maître Gaspar Zollner fabriqua des canons avec des rayures qui ne donnaient pas de mouvement de rotation à la piscine. Le but de leur introduction était d'augmenter la précision du tir en éliminant le "bobinage" de la balle, dont le diamètre était généralement beaucoup plus petit que le calibre de l'arme. Marteler une balle étroitement interféré avec de la suie - un véritable fléau des vieux fusils. Si la suie était expulsée dans les rayures, il était plus facile de charger le pistolet avec une balle correspondant exactement au calibre.
Tirer une balle avec une ceinture
En 1832, le général de l'armée de Braunschweig, Berner, a conçu un fusil qui avait un canon d'un calibre de 17,7 mm commun à l'époque avec seulement deux rainures de 7,6 mm de large et 0,6 mm de profondeur chacune. Le raccord a été reconnu comme un chef-d'œuvre, produit en série dans la ville belge de Luttich et était au service de nombreuses armées, dont celle de Russie.
Une coupe similaire à celle de Berner est connue depuis 1725. Le secret de la réussite du montage était dans la piscine, coulée avec une ceinture finie. Il n'avait pas besoin d'être enfoncé dans les rayures avec un marteau. Une boule épaisse graissée était simplement insérée dans les sillons et sous propre poids glissé au trésor. Le pistolet se chargeait presque aussi facilement qu'un canon lisse. La différence était la nécessité de marteler deux tampons au lieu d'un patch ou d'une cartouche de papier froissé. Le premier est pour que l'huile ne mouille pas la charge, le second pour que la balle ne tombe pas.
Le tranchage polygonal est la principale alternative au tranchage traditionnel. À différents moments, le nombre de faces polygonales variait de trois à plusieurs dizaines, mais l'hexagone est toujours considéré comme le schéma optimal. Aujourd'hui, la coupe polygonale est utilisée dans la conception du pistolet américano-israélien Aigle du désert. Sur la photo - la coupe polygonale habituelle (6 faces).
Les plaintes n'ont causé que la précision du tir. En règle générale, les "luttikhs" étaient battus à égalité avec les meilleures carabines coupe régulière. Mais les déviations «sauvages» étaient fréquentes: la balle acquérait une rotation trop complexe, se tordant en même temps en rayant le long de l'axe du canon et en roulant le long d'eux, comme si le long des gouttières. Plus tard, ce défaut a été éliminé par l'introduction de deux autres rayures (et une balle avec deux ceintures qui se croisent) et le remplacement d'une balle ronde par une balle cylindrique-conique.
Rainures ovales
Parmi les rayures exotiques, une place particulière est occupée par celle inventée en début XIX siècles par le maître anglais Contriner, mais breveté par Charles Lancaster seulement en 1870, un forage ovale. Bien que deux coupes aient été faites avec ce forage, le tronc est resté complètement lisse, car leurs bords se sont transformés en champs sans rebords en raison de l'arrondi; l'alésage a pris une forme ovale. Le résultat s'est avéré encore meilleur que dans le cas des rayures polygonales. Lors du tir, la balle s'est facilement déplacée de sa place, a reçu la rotation correcte, sous l'influence d'une surcharge, elle a été distribuée, remplissant densément l'alésage, puis elle est allée facilement, avec une résistance minimale, ce qui a permis de le dire vitesse initiale, digne du "raccord express". L'arme avait une excellente précision et était facile à nettoyer. Un avantage supplémentaire était la possibilité de tirer à partir d'un seul canon avec à la fois une balle et un coup de feu.
En 1876, Nikolai Przhevalsky est devenu l'un des premiers propriétaires du raccord "ovale". À cette époque, Lancaster n'avait fabriqué que trois fusils de chasse à double canon avec un forage similaire: la technologie de fabrication du canon était très complexe et le prix était de 1 000 roubles! Mais selon Przhevalsky, l'arme en valait la peine. Le raccord, qui a fidèlement servi le grand voyageur lors d'expéditions dans les profondeurs de l'Asie, avait un viseur permettant de tirer à une distance allant jusqu'à 300 mètres et deux canons de calibre 10,67 mm.
Rayures polygonales
L'alésage, dont la section transversale est un cercle avec des saillies correspondant aux rayures, semble non seulement familier, mais aussi le plus pratique: il est plus facile de faire un trou rond avec une perceuse. D'autant plus étrange semble le fusil trinity cosaque du maître Tula Tsyglei (1788), dont l'alésage avait une section triangulaire. Cependant, des expériences avec des balles triangulaires ont été menées auparavant, depuis les années 1760. On sait également qu'en 1791, une arme à feu a été testée à Berlin, dont la balle était censée avoir la forme d'un cube.
Tranchant Hexagonal Bucher à coins arrondis.
Malgré l'audace et l'extravagance de l'idée, elle n'était pas dénuée de logique. Les rayures polygonales ont radicalement éliminé tous les défauts inhérents aux fusils. Une balle de section triangulaire ou carrée n'avait pas besoin d'être aplatie avec une baguette. La puissance spécifique de l'arme s'est également avérée supérieure à celle d'un raccord classique, puisque la balle est passée tout aussi facilement du trésor au museau. Elle ne pouvait pas s'écarter du chemin. De plus, le canon ne conduisait pratiquement pas, était facile à nettoyer et a servi longtemps.
Ce sont principalement des considérations économiques qui ont empêché la propagation des armes à rayures polygonales. Forger un canon avec un canal à facettes coûtait trop cher. De plus, un projectile en forme de cube, comparé à un projectile sphérique, avait de moins bonnes performances balistiques et une aérodynamique plus complexe. En vol, la balle a rapidement perdu de la vitesse et s'est fortement déviée de la trajectoire. Malgré les avantages évidents de la coupe polygonale, il n'a pas été possible d'obtenir une meilleure précision que lors du tir d'une balle ronde.
Le système d'une balle avec une ceinture a été inventé en 1832 par le général Berner de l'armée de Brunswick. L'aménagement de sa conception a acquis une popularité considérable et a été au service de nombreuses armées, y compris celle de la Russie.
Le problème fut résolu en 1857 par l'armurier anglais Whitworth, et de manière très originale : il porta le nombre de faces à six. Une balle avec des "rayures prêtes" (c'est-à-dire une section hexagonale) a reçu une pointe acérée. Les fusils Whitworth sont restés trop chers pour la production de masse, mais ont été largement utilisés par les tireurs d'élite pendant la guerre entre les États du nord et du sud, devenant l'un des premiers canons équipés d'une lunette de visée.
La diffusion de l'innovation a été entravée par le coût élevé de la production de fusils à rayures polygonales, ainsi que par les progrès rapides de l'armurerie à la fin du siècle avant dernier. Au cours de cette période, le chargement par la culasse s'est généralisé, la poudre sans fumée est apparue et la qualité de l'acier du canon s'est radicalement améliorée. Ces mesures ont permis aux fusils à rayures traditionnelles de déplacer complètement les canons à âme lisse de l'armée.
Néanmoins, l'idée de rayures polygonales revient toujours. Pistolet américain Desert Eagle et prometteur fusils automatiques avoir un alésage de canon en forme de prisme torsadé hexagonal, c'est-à-dire une coupe polygonale classique.