Le choix de l'idéologie a divisé les gens pour toujours. Pour les jeunes, pour la plupart, il s'agit simplement d'appartenir à l'une ou l'autre sous-culture, mais pour les gens, les actions sont des différences importantes qui ne leur permettent pas d'entrer en contact. Dans cet article, nous vous dirons dans quels pays se trouve le communisme actuellement, dans quelle vidéo il existe.

Pluralisme d'opinions

Le système féodal avait un avantage important :

• La majeure partie de la population était privée de ses droits fondamentaux ;
• Le paysan moyen pensait beaucoup plus au dîner qu'à la politique ;
• L'état actuel des choses était tenu pour acquis ;
• Il n'y a pas eu de désaccord particulier.

Une existence mendiante dans des conditions difficiles est une perspective douteuse. Mais si vous vous souvenez du nombre de personnes tuées dans les guerres civiles à travers le monde, cela ne semblera plus un inconvénient d'une époque révolue. Il y a cent ans, des "débats politiques" similaires ont eu lieu sur notre territoire, lorsque les éléments suivants ont été utilisés comme arguments:

1. Artillerie;
2. Cavalerie;
3. Flotte;
4. Potence;
5. Escouades d'exécution.

Et les deux côtés n'ont pas dédaigné avec des "réductions massives du nombre" de l'ennemi, donc cela ne fonctionnerait même pas de blâmer une idéologie particulière. La dispute même, la croyance même en la possibilité d'établir un meilleur système peut transformer une personne en la créature la plus cruelle.

La structure théorique de l'État

En fait, le communisme n'est resté que dans les pages des travaux théoriques sur la vie politique et la structure de l'État. Aucun pays au monde n'a jamais eu le communisme, bien qu'ils aient essayé de le construire :

• Assurer l'équité sociale;
• Introduire la propriété publique des moyens de production ;
• Débarrassez-vous du système monétaire;
• Laisser les divisions de classe dans le passé ;
• Créez des forces productives parfaites.

Pour le dire très grossièrement, le communisme implique que la capacité de production existante est suffisante pour fournir tout ce qui est nécessaire pour chaque personne sur la planète, sans exception. Tout le monde peut obtenir :

1. Médicaments nécessaires ;
2. Bonne nutrition;
3. Technologie moderne;
4. Vêtements nécessaires;
5. Biens mobiliers et immobiliers.

Il s'avère qu'il suffit de distribuer "correctement" tous les biens disponibles afin de ne "offenser" personne. Chacun recevra exactement ce dont il a besoin. Mais pour cela, il faut « mettre la main sur » chaque production de la planète, en l'enlevant à ses propriétaires actuels. Et déjà à ce moment on peut rencontrer des difficultés insurmontables. Que dire d'une distribution égale et juste, que l'histoire de l'humanité ne connaît pas et, très probablement, ne connaîtra jamais.

Pays du communisme victorieux

Il y a des pays qui essaient ou ont essayé de construire le communisme sur leur territoire :

• URSS (désintégrée en 1991) ;
• Chine;
• Cuba;
• Corée du Nord;
• Viêt Nam ;
• Kampuchea (dissous en 1979)
• Laos.

À bien des égards, l'Union a exercé son influence, exportant l'idéologie et les mécanismes de gestion. Pour cela, il a reçu sa part d'influence sur les événements à l'intérieur du pays. le pays le plus prospère avec le parti communiste au pouvoir est la Chine... Mais même ce pays asiatique :

1. Se sont éloignés des idées du « communisme classique » ;
2. Admettre la possibilité de l'existence d'une propriété privée ;
3. Libéralisé ces dernières années;
4. Ils s'efforcent d'attirer le plus d'investisseurs étrangers possible grâce à l'ouverture et à la transparence de l'entreprise.

Il est difficile de parler de contrôle étatique total dans de telles conditions. Les choses sont un peu différentes à Cuba et en Corée du Nord. Ces pays n'abandonnent pas la voie tracée dans la seconde moitié du siècle dernier, bien que la circulation sur cette voie pose de sérieuses difficultés :

• Les sanctions;
• Militarisme;
• menaces d'invasion ;
• Situation économique difficile.

Ces modes, sans changements significatifs, peuvent exister très longtemps - il y a suffisamment de marge de sécurité. Une autre question est de savoir si cela profitera aux personnes vivant dans ces territoires.

socialistes européens

Vers les pays avec un programme social puissant peut être attribué:

1. Danemark;
2. La Suède;
3. Norvège;
4. La Suisse.

Tout ce dont nos grands-parents rêvaient, les Suédois ont su le concrétiser. Ça va:

• Normes sociales élevées ;
• Sur la protection de l'État ;
• À propos des salaires décents ;
• A propos d'un microclimat sain.

En 2017, un référendum a eu lieu en Suisse sur le paiement garanti aux citoyens d'un certain montant mensuel. Ces fonds auraient suffi à une existence confortable, mais les Suisses refusèrent. Et le tout sans les partis communistes, Lénine et les étoiles rouges.

Il s'avère qu'il existe peut-être un État hautement développé qui se soucie du bien-être de ses propres citoyens et considère cette valeur comme sa plus haute priorité. Exigences pour un tel pays :

1. Productivité élevée du travail ;
2. Manque d'habitudes pour la domination du monde ;
3. Longues traditions;
4. Des institutions fortes et indépendantes du pouvoir et des droits civils.

Toute tentative de prouver son unicité ou d'imposer des opinions à d'autres pays conduit à une diminution du rôle de la société civile dans la vie publique, ce qui se traduit par des États forts avec des programmes sociaux faibles.

Où est « bien vivre » maintenant ?

Il n'y a pas de vrai communisme dans le monde. Peut-être quelque chose de similaire existait-il chez nos ancêtres, pendant le système communal primitif. A notre époque, les régimes communistes règnent :

• En Chine;
• En RPDC ;
• A Cuba.

Un certain nombre de pays européens sont respectueux de la politique sociale, même si un buste de Lénine n'est pas dans tous les bureaux :

1. La Suisse;
2. Norvège;
3. Danemark;
4. La Suède.

Quelque part des niveaux de vie élevés sont assurés par les revenus pétroliers, quelque part - des investissements à long terme et réussis. Mais une chose est invariable - pour "l'égalité et la fraternité" une productivité élevée du travail et de bonnes performances économiques sont requises.

La construction d'un tel modèle est possible dans n'importe quel pays du monde, pour cela il n'est pas nécessaire de renverser le gouvernement actuel et d'imposer le pouvoir du prolétariat. Il suffit de pousser l'idée de normes sociales élevées et de faire de la tâche d'améliorer la vie des citoyens l'objectif principal du pays.

Vidéos sur d'étranges formes de communisme

Dans cette vidéo, le politologue Vyacheslav Volkov parlera de 4 types inhabituels de communisme qui existaient auparavant et existent à notre époque :

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des régimes pro-soviétiques ont été établis en Europe de l'Est. Parmi l'écrasante majorité de la population des pays de cette région, la sympathie était du côté de l'URSS en tant qu'État qui les a sauvés du fascisme. Les élections tenues dans les premières années après la fin de la guerre ont été remportées par les partis communiste et socialiste. Pour affronter les forces de l'Occident, les pays d'Europe de l'Est se sont unis en un bloc militaro-politique sous les auspices de l'URSS. Cette leçon est consacrée à un aperçu des relations et du développement des pays d'Europe de l'Est.

Fond

Vers 1947-1948. dans les pays d'Europe centrale et orientale (Pologne, Allemagne de l'Est, Hongrie, Roumanie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Albanie), des partis communistes subordonnés à Moscou accèdent au pouvoir. Tous les autres partis ont été chassés de la vie politique. Un régime d'autocratie s'est instauré et une voie a été prise pour construire le socialisme selon le modèle de l'URSS.

Les traits suivants étaient caractéristiques des pays du camp socialiste.

• Système à parti unique.
• Socialisme totalitaire (totalitarisme).
• Nationalisation de l'industrie, du commerce et de la finance.
• Planification de l'État. Système de distribution de commande et de contrôle.

Événements

1947 g.- Le Bureau d'information des partis communistes et ouvriers (Cominform) a été créé, à travers lequel Moscou a dirigé les pays du camp socialiste.

RDA

1953 g.- un soulèvement en RDA dû à la baisse du niveau de vie.

L'établissement de régimes pro-soviétiques et socialistes sur le territoire de l'Est, du Sud-Est et une partie de l'Europe centrale a permis d'inclure les pays situés dans ces territoires, y compris les soi-disant. camp socialiste. Aux États pris dans orbite de l'URSS en Europe, comprennent : la Pologne, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie, l'Albanie, la Yougoslavie et la République démocratique allemande (RDA). La mise en place de régimes politiques de style soviétique a entraîné des transformations et des réformes calquées sur celles de l'URSS. Ainsi, dans tous les pays ci-dessus, fin 1940 - début 1950. la réforme agraire a été réalisée, la persécution a commencé les dissidents (c'est-à-dire les personnes qui ne sont pas d'accord avec le régime politique), pratiquement toutes les sphères de la société étaient subordonnées à l'État. Pour renforcer les interconnexions et maintenir l'économie, le Conseil d'assistance économique mutuelle (CAEM) a été fondé en 1949, qui comprenait tous les États, à l'exception de la Yougoslavie (Fig. 1). En 1955, à Varsovie, entre l'URSS, la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, l'Allemagne de l'Est, la Roumanie et la Bulgarie, un accord est signé sur la création d'un bloc militaire, en grande partie pour affronter l'OTAN, créée en 1949. Ce bloc de pays socialistes a été nommé OVD - l'Organisation du Pacte de Varsovie.

Riz. 1. Le bâtiment CMEA à Moscou ()

Les premières fissures dans un seul camp socialiste se sont produites en 1948 année quand le dirigeant yougoslave Josip Broz Tito, qui voulait mener, à bien des égards, sa politique sans coordination avec Moscou, a de nouveau fait un pas volontaire, qui a servi à aggraver les relations soviéto-yougoslaves et à les rompre. Avant 1955 Des années, la Yougoslavie s'est retirée du système unifié et n'y est jamais revenue entièrement. Un modèle particulier de socialisme est né dans ce pays - titoïsme sur la base de l'autorité du leader du pays Tito. Sous lui, la Yougoslavie est devenue un pays à économie développée (en 1950-1970 les taux de production ont quadruplé), l'autorité de Tito a renforcé la Yougoslavie multinationale. Les idées de socialisme de marché et d'autonomie gouvernementale étaient au cœur de la prospérité yougoslave.

Après la mort de Tito en 1980, des processus centrifuges ont commencé dans l'État, qui ont conduit le pays à l'effondrement au début des années 1990, la guerre en Croatie et le génocide massif des Serbes en Croatie et au Kosovo.

Le deuxième pays qui a quitté le camp socialiste uni et n'en faisait plus partie était l'Albanie. Le leader albanais et fervent stalinien - (Fig. 2) - n'était pas d'accord avec la décision du XXe Congrès du PCUS de condamner le culte de la personnalité de Staline et a rompu les relations diplomatiques avec l'URSS, laissant le CAEM. L'existence ultérieure de l'Albanie était tragique. Le régime unique de Khoja a conduit le pays au déclin et à la pauvreté massive de la population. Au début des années 90. entre les Serbes et les Albanais, des conflits nationaux ont commencé à éclater, entraînant la destruction massive des Serbes et l'occupation des territoires serbes d'origine, qui se poursuit à ce jour.

Riz. 2. Enver Hoxha ()

Pour le reste des pays camp socialiste une politique plus dure a été poursuivie. Alors, quand dans 1956 des troubles ouvriers polonais éclatent, pour protester contre des conditions de vie insupportables, les colonnes ont été abattues par les troupes, et les chefs des ouvriers ont été retrouvés et détruits. Mais à la lumière des transformations politiques qui s'opèrent alors en URSS, associées à déstalinisation de la société, Moscou a accepté de mettre dans la tête de la Pologne un refoulé sous Staline Vladislava Gomulku... Plus tard, le pouvoir passera à Général Wojciech Jaruzelski qui combattra le poids politique croissant mouvement "Solidarité" représentant les travailleurs et les syndicats indépendants. Chef de file du mouvement - Lech Walesa- est devenu le leader de la protestation. Tout au long des années 1980. le mouvement Solidarité gagne de plus en plus en popularité, malgré la persécution des autorités. En 1989, avec l'effondrement du système socialiste, Solidarité prend le pouvoir en Pologne.

En 1956, un soulèvement éclate à Budapest... La raison en était la déstalinisation et les demandes des travailleurs et de l'intelligentsia pour des élections justes et ouvertes, le refus de dépendre de Moscou. Le soulèvement a rapidement dégénéré en persécutions et arrestations d'officiers de sécurité de l'État hongrois ; une partie de l'armée passa du côté du peuple. Par décision de Moscou, les troupes de l'ATS ont été amenées à Budapest. Direction du Parti des travailleurs hongrois dirigé par un stalinien Matias Rakosi, a été contraint d'occuper le poste de Premier ministre Imre Nadia... Bientôt, Nagy a annoncé le retrait de la Hongrie de l'OVD, ce qui a provoqué la colère de Moscou. Des chars ont de nouveau été amenés à Budapest et le soulèvement a été brutalement réprimé. Le nouveau chef était Janos Kadar, qui a réprimé la plupart des rebelles (Nagy a été abattu), mais a commencé à mener des réformes économiques qui ont contribué au fait que la Hongrie est devenue l'un des pays les plus prospères du camp socialiste. Avec l'effondrement du système socialiste, la Hongrie a abandonné ses idéaux antérieurs et une direction pro-occidentale est arrivée au pouvoir.

En 1968 en Tchécoslovaquie un nouveau gouvernement communiste a été élu, dirigé par Alexandre Dubtchek qui voulaient opérer des transformations économiques, sociales et politiques. Voyant un relâchement de la vie intérieure, toute la Tchécoslovaquie s'est engouffrée dans les rassemblements. Voyant que l'État socialiste commençait à graviter vers le monde du capital, le leader de l'URSS L.I. Brejnev a ordonné l'introduction des troupes OVD en Tchécoslovaquie. Le rapport de force immuable entre le monde du capital et le socialisme après 1945 a reçu le nom "Doctrine de Brejnev"... En août 1968, des troupes ont été amenées, toute la direction du Parti communiste de Tchécoslovaquie a été arrêtée, des chars ont ouvert le feu sur des personnes dans les rues de Prague (Fig. 3). Bientôt Dubchek sera remplacé par un pro-soviétique Gustave Husak, qui adhérera à la ligne officielle de Moscou.

Riz. 3. Émeute à Prague ()

La Bulgarie et la Roumanie pendant toute la période d'existence du camp socialiste resteront fidèles à Moscou dans leurs transformations politiques et économiques. Les communistes bulgares, dirigés par Todor Zhivkov, poursuivront inébranlablement leur politique intérieure et étrangère, en regardant Moscou. Le leader roumain Nicolae Ceausescu a parfois rendu les dirigeants soviétiques nerveux. Il a voulu apparaître comme un homme politique indépendant, comme Tito, mais a rapidement montré sa faiblesse. En 1989, après le coup d'État et le renversement du régime communiste, Ceausescu et sa femme ont été abattus. Avec l'effondrement du système commun, des forces pro-occidentales prendront le pouvoir dans ces pays, qui seront enclins à l'intégration européenne.

Ainsi, les pays " démocratie populaire"Ou pays" le vrai socialisme Au cours des 60 dernières années, ils sont passés d'un système socialiste à un système capitaliste dirigé par les États-Unis, devenant largement dépendants de l'influence du nouveau dirigeant.

1. Aleksashkina L.N. Histoire générale. XX - début XXI siècle. - M. : Mnémosina, 2011.

2. Zagladin N.V. Histoire générale. XXe siècle. Manuel pour la 11e année. - M. : mot russe, 2009.

3. Plenkov O.Yu., Andreevskaya TP, Shevchenko S.V. Histoire générale. 11e année / Éd. Myasnikova V.S. - M., 2011.

2. Encyclopédie des noms, titres, événements historiques du monde ().

1. Lisez le chapitre 18 du manuel de LN Aleksashkina. Histoire générale. XX - début XXI siècle et répondez aux questions 1-6 à la p. 213.

2. Quelle est la manifestation de la consolidation des pays du camp socialiste dans l'économie et la politique ?

3. Décrivez la "doctrine Brejnev".

Système socialiste mondial ou Système socialiste mondial- la communauté sociale, économique et politique des États libres et souverains, suivant la voie et, unis par un intérêt et des objectifs communs, par les liens de la solidarité socialiste internationale. Les pays du système socialiste mondial ont le même type de base économique : la propriété publique des moyens de production ; le même type de système étatique - le pouvoir du peuple dirigé par la classe ouvrière et son avant-garde - les partis communistes et ouvriers ; idéologie unifiée -; intérêts communs à protéger les acquis révolutionnaires, à assurer la sécurité contre les empiètements, à lutter pour la paix mondiale et à prêter assistance aux peuples luttant pour l'indépendance nationale ; un objectif commun - le communisme, dont la construction se fait sur la base de la coopération et de l'entraide.

L'émergence et la montée du système socialiste mondial

La formation du système socialiste mondial au milieu du 20e siècle était le résultat naturel du développement des forces économiques et politiques mondiales pendant la période de crise générale du capitalisme, l'effondrement du système capitaliste mondial et l'émergence du communisme en tant que une seule formation socio-économique globale. L'émergence et le développement du système socialiste mondial ont constitué le résultat objectif le plus important du mouvement révolutionnaire ouvrier et communiste international, la lutte de la classe ouvrière pour son émancipation sociale. C'est une continuation directe de la cause qui a marqué le début de l'ère de la transition humaine du capitalisme au communisme.

Les succès de l'URSS dans la construction du socialisme, sa victoire sur l'Allemagne fasciste et le Japon militariste, la libération des peuples d'Europe et d'Asie par l'armée soviétique des envahisseurs fascistes et des militaristes japonais ont accéléré la maturation des conditions de la transition vers la voie de socialisme des nouveaux pays et peuples.

À la suite de la montée en puissance de la lutte de libération des peuples dans un certain nombre de pays d'Europe centrale et orientale (Albanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie), ainsi que la lutte des peuples coréen et vietnamien en 1944-1949. les révolutions démocratiques et socialistes populaires ont gagné. A partir de ce moment-là, le socialisme a dépassé les frontières d'un pays et a commencé le processus historique mondial de sa transformation en un système économique et politique mondial. En 1949, la RDA s'engagea sur la voie du socialisme et la révolution en Chine l'emporta. Au tournant des années 50-60. Au XXe siècle, le premier pays socialiste de l'hémisphère occidental, Cuba, est entré dans le système socialiste mondial.

Les pays du système socialiste mondial ont commencé le processus de création d'une nouvelle société à partir de différents niveaux de développement économique et politique. De plus, chacun d'eux avait sa propre histoire, ses traditions, ses spécificités nationales.

Le système socialiste mondial se composait de pays qui avaient, même avant la Seconde Guerre mondiale de 1939-1945, un grand prolétariat endurci dans les luttes de classes, tandis que dans d'autres la classe ouvrière était petite au moment de la révolution. Tout cela a donné lieu à certains traits dans les formes de construction du socialisme. En présence d'un système socialiste mondial, la construction socialiste peut commencer et être menée à bien même par les pays qui n'ont pas dépassé le stade de développement capitaliste, par exemple la République populaire de Mongolie.

Avec la victoire des révolutions socialistes dans la seconde moitié du XXe siècle, un nouveau type de relations internationales socialistes, basé sur le principe socialiste, a progressivement commencé à se former dans un certain nombre de pays européens et asiatiques. Ce principe est né de la nature du mode de production socialiste et des tâches internationales de la classe ouvrière et de tous les travailleurs.

Au cours de cette période (années 60-80 du XXe siècle), les 25 pays socialistes suivants faisaient partie du système socialiste mondial :

• (ANDR)
• (NSRA)
• (ARN)
• (DRA)
• (NRB)
• (NRB)
• (Hongrie)
• (SRV)
• (RDA)
• (CNRC)
• (RPC)
• (CNRC)
• (RPDC)
• (République démocratique populaire lao)
• (HPM)
• (Mongolie)
• (NPD)
• (RPC)
• (L'URSS)
• (Tchécoslovaquie)
• (RFSY)
• (NDRE)

En plus de ces pays, des pays en développement à orientation socialiste, comme Egiped, au Nicaragua, appartenaient également au système socialiste mondial.

Les contre-révolutions bourgeoises de la fin du 20e siècle, causées par un certain nombre de raisons objectives, ont conduit à la restauration du capitalisme en Europe de l'Est et en URSS et à l'effondrement réel du système socialiste mondial en tant que communauté unique. Dans un certain nombre de pays socialistes asiatiques restés sans soutien amical, avec une partie importante de la masse petite-bourgeoise (paysannerie) dans les années 90, des processus négatifs se sont également mis en place, ce qui a conduit à la réduction des transformations socialistes. Parmi ces pays figuraient la Chine, la Mongolie, le Laos et le Vietnam. Dans nombre de ces pays (Chine, Vietnam), les partis communistes sont restés au pouvoir, qui, ayant conservé leur nom, ont dégénéré d'ouvriers en bourgeois (l'exemple le plus illustratif est celui où des représentants de la grande bourgeoisie, des oligarques ont commencé à adhérer librement dans les années 90).

En conséquence, au début du 21e siècle, il ne restait dans le monde que deux États véritablement socialistes (du point de vue économique et politique) : dans l'hémisphère oriental - ; dans l'ouest -.

Les impérialistes de tous les pays font beaucoup d'efforts pour briser leur résistance, pour laquelle ils imposent régulièrement des sanctions économiques. À travers le blocus économique, la « communauté mondiale » dirigée par les États-Unis espère provoquer le mécontentement populaire dans ces pays afin de renverser les gouvernements démocratiques populaires et de restaurer le règne des propriétaires terriens et des capitalistes.

Cependant, les travailleurs de Cuba et de Corée socialistes comprennent clairement à quel ennemi rusé et dangereux ils ont affaire, et ils répondent à toutes les tentatives des impérialistes de briser leur indépendance et de lutter pour la liberté en ralliant encore plus leurs rangs autour du Parti communiste. de Cuba et du Parti travailliste de Corée, plus un grand accroissement de la vigilance, de la conscience et de la discipline.

Partout dans le monde, des sociétés se créent pour soutenir la lutte des peuples cubain et coréen pour leur liberté, pour le socialisme. Les peuples de ces pays se sentent soutenus par le mouvement communiste et ouvrier international.

Au début du XXIe siècle, il y avait dans le monde des tendances à la restauration du système socialiste mondial. De plus en plus de pays rejoignent les rangs des combattants du socialisme. En Amérique latine, le Venezuela et la Bolivie ont choisi la voie socialiste du développement. En 2006-2008. a vaincu la révolution maoïste au Népal, à la suite de laquelle la monarchie a été renversée, et les communistes ont remporté la majorité à l'Assemblée constituante. La lutte de classe acharnée au sein de ces pays et l'encerclement capitaliste conduit ces pays à l'idée de la nécessité d'une coopération pour défendre la révolution et leur parcours socialiste. Des relations amicales et chaleureuses ont été établies entre Cuba, le Venezuela et la Bolivie, le Venezuela et la Biélorussie. Des perspectives de création d'un camp anti-impérialiste unifié se dessinent.

Des traits du socialisme ont également lieu en Algérie, au Brésil, en Iran, en Équateur, au Nicaragua, en Syrie, en Uruguay.

De 1940 à 1950, les pays à idéologie socialiste étaient appelés « pays de démocraties populaires ». En 1950, ils étaient quinze. Quels pays socialistes étaient alors inclus dans ce nombre ? En plus de l'Union soviétique, il s'agissait de : NSRA (Albanie), RSFY (Yougoslavie), Tchécoslovaquie (Tchécoslovaquie), NRB (Bulgarie), SRV (Vietnam), Hongrie (Hongrie), SRR (Roumanie), Allemagne de l'Est (partie de Allemagne), Pologne), RPC (Chine), Mongolie (Mongolie), RDP Lao (République du Laos), RPDC et République de Cuba.

Qu'est-ce qui distingue les pays socialistes des autres pays du monde ? Qu'est-ce qui a tant irrité les représentants du capitalisme ? Tout d'abord - l'idéologie socialiste, dans laquelle les intérêts publics sont au-dessus des intérêts personnels.

Les événements dramatiques et la défaite du socialisme en Union soviétique ne pouvaient qu'affecter le système.Le monde bipolaire s'est transformé en un monde multipolaire. L'URSS était un sujet assez influent. Son effondrement a mis le reste des pays socialistes du monde dans une position extrêmement difficile et plutôt dangereuse : ils devaient défendre leur politique et leur souveraineté sans le soutien de l'État le plus puissant auparavant. Les réactionnaires du monde entier étaient convaincus que la Corée, Cuba, le Vietnam, le Laos et la Chine tomberaient en assez peu de temps.

Cependant, aujourd'hui, ces pays socialistes continuent de se construire et leur population, soit dit en passant, représente un quart de la population de la Terre entière. Peut-être que le sort tragique de l'Irak, de la Yougoslavie et de l'Afghanistan leur a permis de résister aux années 90 les plus difficiles, qui sont tombées sur l'effondrement de l'Union et ont conduit au chaos. La Chine a décidé de jouer le rôle d'avant-garde, qui appartenait auparavant à l'Union soviétique, et le reste des pays socialistes a commencé à l'égaler.

Il est plus commode de diviser le développement du socialisme dans ce pays en deux périodes principales : Mao Zedong (de 1949 à 1978) et Densiaoping (qui a commencé en 1979 et se poursuit à ce jour.

La Chine a réalisé avec succès son premier "plan quinquennal" avec l'aide de l'URSS, ayant atteint un taux annuel de 12%. La part de sa production industrielle est passée à 40 %. La victoire de la révolution socialiste a été annoncée au huitième congrès du PCC. Dans les plans du prochain « plan quinquennal », il était prévu d'augmenter les indicateurs. Mais l'envie de faire un bond en avant a entraîné une forte baisse (48 %) de la production.

Condamné pour des excès évidents, Mao Zedong a été contraint de quitter la direction du pays et de se plonger dans la théorie. Mais un déclin aussi rapide a joué un rôle positif : la croissance rapide de l'économie a été stimulée par l'intérêt pour leur travail de chaque travailleur. en quatre ans, elle a plus que doublé (de 61 %) et la croissance de la production agricole a dépassé la barre des 42 %.

Cependant, la soi-disant « révolution culturelle », qui a commencé en 1966, a plongé le pays dans un chaos économique incontrôlable pendant douze ans.

Deng Xiaoping a sorti la RPC de la crise, qui a approfondi l'étude des travaux des théoriciens du marxisme-léninisme et a tracé sa propre voie vers le socialisme, similaire au concept national de la NEP. L'agression extérieure de la RPC étant toujours menaçante, la durée de la période de transition était censée être de cinquante ans.

La troisième réunion plénière de la onzième convocation a annoncé un nouveau cours mettant l'accent sur la combinaison d'un système de distribution planifié et d'un système de marché, avec une attraction massive d'investissements d'autres pays. En outre, la formation d'entreprises indépendantes, les contrats familiaux, les nouvelles découvertes scientifiques ont été encouragés.

Le jeune pays socialiste se développe rapidement :

La production industrielle a doublé chaque décennie;

le PIB de la Chine n'a été généré qu'en 2005 ;

Le revenu annuel moyen a augmenté (jusqu'à 1740 USD par personne) ;

Les indicateurs du commerce mutuel ont dépassé les mêmes indicateurs des États-Unis de 200 000 000 USD. (malgré les restrictions de Washington sur l'importation de produits chinois) ;

Les réserves d'or ont dépassé celles de tous les pays, devenant les plus importantes au monde ;

L'espérance de vie des Chinois a augmenté, et de manière significative.

De nombreux pays, y compris ses voisins les plus proches, examinent maintenant de près l'expérience du développement de la RPC.

Après la contre-révolution en URSS et dans les pays du Pacte de Varsovie, les réactionnaires du monde entier ont cru que dans peu de temps la Corée du Nord et Cuba, suivis du Vietnam, du Laos et de la Chine, tomberaient également sous la pression de leurs activités subversives. Ils ont clairement sous-estimé le pouvoir des idées socialistes et surestimé leurs capacités et leurs capacités.

Aujourd'hui, près de 1,5 milliard de personnes vivent dans les cinq pays qui ont établi le règne de la classe ouvrière et construisent une société socialiste, soit un quart de la population totale de la Terre. En raison de la contre-révolution en Russie, les années 90 ont été extrêmement difficiles pour eux. Cependant, ils ont tous survécu, repoussé les assauts de l'impérialisme et poursuivi leur développement socio-économique. De toute évidence, les souvenirs des crimes sanglants des agresseurs américains sont trop frais dans la mémoire des peuples de ces pays pour succomber à de fausses incantations sur les délices de la démocratie bourgeoise et du libre marché. Le sort tragique de la Yougoslavie, de l'Afghanistan et de l'Irak n'a fait que renforcer leur détermination à défendre jusqu'au bout leur liberté et leur indépendance. Le rôle de l'avant-garde, qui appartenait auparavant à l'Union soviétique, a été repris par la République populaire de Chine.

les gens de la République de Chine

L'histoire du développement de la Chine moderne peut être divisée en 2 périodes : Mao Zedong (1949-1978) et Denxiaoping (1979 - aujourd'hui).

S'appuyant sur l'aide de l'URSS dans la construction du socialisme, la RPC a réalisé avec succès le premier plan quinquennal (1953-1957). La production céréalière est passée de 105 à 185 millions de tonnes et le taux de croissance économique était de 12 % par an. La part de la production industrielle dans le PIB est passée de 17 % à 40 %. Le huitième congrès du PCC en 1956 a écrit dans sa résolution qu'en Chine, « la révolution socialiste a été victorieuse dans l'ensemble ». Le deuxième plan quinquennal était censé s'appuyer sur les succès obtenus. Cependant, une tentative de faire un "grand saut" a conduit au fait que pendant 3 ans la baisse de la production s'est élevée à 48,6%.

Des forces saines à la direction du PCC (qui, pour une raison quelconque, sont encore qualifiées de droite dans notre pays) ont obtenu la condamnation des "excès de gauche" et ont consenti à la démarche de Liu Shaotsi et Deng Xiaoping : "créer d'abord, puis détruire". Après des critiques, Mao Zedong a été contraint de partir pour la deuxième ligne de direction, pour étudier la théorie. Sur des mesures raisonnables dans l'esprit de la nouvelle politique économique de Lénine, stimulant l'intérêt de chacun pour les résultats de leur travail, l'économie a de nouveau répondu par une croissance rapide. En quatre ans, la production industrielle a augmenté de 61,3 % et la production agricole de 42,3 %.

Malheureusement, depuis 1966, pendant la période de la soi-disant « révolution culturelle », le pays a de nouveau plongé dans le chaos économique pendant 12 ans et a connu de graves bouleversements sociaux. La sortie de crise a été facilitée par Deng Xiaoping, qui a étudié en profondeur les œuvres des classiques du marxisme-léninisme et a élaboré la manière chinoise de construire le socialisme. Son essence : le développement conformément au concept léniniste de la NEP de la planification et de la gestion centralisées de Staline. Comme la RPC, contrairement à l'URSS, ne pouvait pas craindre une agression extérieure, la période de transition a été déclarée longue de 50 ans. La troisième session plénière du 11e Comité central du PCC (décembre 1978) a proclamé une trajectoire vers une économie socialiste combinant deux systèmes : un système de distribution planifié et un système de marché avec une attraction massive des investissements étrangers, une plus grande indépendance économique des entreprises, la introduction des contrats familiaux à la campagne, et réduction du secteur public dans l'économie. , l'ouverture de zones franches économiques, le développement de la science et de la technologie.

Et encore une fois, le système socialiste encore émergent a montré son avantage incontestable. Le « miracle économique » chinois a largement dépassé les « miracles » similaires de l'Allemagne et du Japon d'après-guerre et s'est rapproché de celui des soviétiques à l'époque stalinienne. Afin de limiter la série de chiffres caractérisant les succès de la République populaire de Chine au stade de la construction socialiste, nous n'en citerons que quelques-uns, les plus généralisés.

1. Le Grand Bond en avant (maintenant sans guillemets) dans le développement de l'agriculture a permis de nourrir 1 milliard de personnes.

2. Le volume de la production industrielle a doublé tous les 10 ans.

3. En 2005, le PIB de la Chine s'élevait à 6 500 milliards de dollars et est le deuxième derrière les États-Unis.

4. Revenu annuel moyen par habitant en RPC - 1740 dollars américains (données de la Banque mondiale). L'espérance de vie moyenne des hommes est de 70 ans et celle des femmes de 73 ans.

5. Fin 2005, la Chine a de nouveau dépassé les États-Unis dans le commerce mutuel de 200 milliards de dollars. Ceci en dépit du fait que les hommes de main du « libre-échange » de Washington ont imposé à plusieurs reprises des restrictions sur les produits chinois. La structure du commerce extérieur de la Chine est similaire à celle d'un pays économiquement développé : jusqu'à 80 % des exportations sont des textiles, des chaussures, des jouets, des machines-outils, des machines, des appareils et des appareils électroniques.

6. Les réserves de change de la Chine ont dépassé celles du Japon et sont devenues les plus importantes au monde - 900 milliards de dollars.

Pour ne pas avoir l'impression qu'en Chine, qui est en transition du capitalisme au socialisme, il y a la paix, la douceur et la grâce de Dieu, citons les principaux problèmes que le nouveau dirigeant du pays, Hu Jintao, entendait résoudre dans le onzième plan quinquennal. L'objectif stratégique de ce plan quinquennal est de « construire une société harmonieuse », en atténuant les inégalités sociales déjà dangereuses. À cette fin, des fonds importants ont été alloués pour améliorer les soins de santé et l'éducation dans les zones rurales (en 2006 - 48 milliards de dollars) avec une augmentation du budget militaire (en 2006 - une augmentation de 14% à 35,5 milliards de dollars). Hu Jintao a déclaré la guerre à la corruption comme sa priorité lors de son entrée en fonction en 2004 et a déclaré que l'avenir du socialisme était en jeu. Il a rejeté les réformes politiques à l'occidentale. Craignant que l'épidémie de « contre-révolutions des tulipes » ne se propage à la Chine, le gouvernement a lancé des actions à grande échelle pour resserrer les contrôles et réduire l'influence étrangère à l'intérieur du pays.

L'expérience du développement socialiste en Chine attire l'attention de beaucoup dans le monde moderne et, surtout, de ses voisins les plus proches.

République socialiste du Vietnam

Le refroidissement des relations entre la République socialiste du Vietnam (SRV) et l'URSS a commencé à l'époque de la perestroïka de Gorbatchev. La réduction par Moscou de la coopération mutuellement bénéfique a été considérée comme une adhésion aux sanctions économiques américaines contre le Vietnam. Le CPV a condamné l'écart du PCUS des principes fondamentaux du socialisme et a refusé de copier l'expérience soviétique, faisant un pas vers la prise en compte des Chinois, en particulier, dans le domaine de la production agricole. Un retour à des incitations prudentes pour une productivité élevée tout en conservant le contrôle du gouvernement sur les grandes usines et les infrastructures a rapidement porté ses fruits. En cinq ans, le Vietnam a non seulement refusé d'acheter du riz à l'étranger, mais a également vendu deux millions de tonnes de son excédent.

Aujourd'hui, le Vietnam est l'un des pays en développement les plus dynamiques d'Asie du Sud-Est. Certains experts prédisent le rôle d'un autre "tigre" asiatique dans un avenir proche. Les succès impressionnants de la République socialiste du Vietnam se sont directement reflétés dans les relations avec les États-Unis. Petit à petit, les Américains ont été contraints de rétablir intégralement des relations normales :

1994 - les sanctions économiques ont été levées du Vietnam ;

1996 - l'ambassade des États-Unis à Hanoï a été ouverte ;

2000 - un accord commercial est signé.

À l'automne de la même année 2000, l'ancien président américain Bill Clinton est arrivé au Vietnam pour la première fois après la fuite honteuse des agresseurs américains du Sud-Vietnam le 30 avril 1975.

Selon la déclaration de partenariat stratégique signée par la Fédération de Russie et la République socialiste du Vietnam, la Russie a commencé à fournir des armes modernes et des pièces de rechange pour l'ancien équipement soviétique. Cependant, les principales sections de ce document sont liées à l'économie. Bien que pratiquement toutes les compagnies pétrolières bien connues dans le monde soient présentes au Vietnam, investissant dans la production de pétrole et de gaz sur le plateau, on pense que la coopération la plus efficace dans ce domaine est avec la Russie, dans le cadre de la joint-venture (50 :50) Vietsovpetro. Elle produit 80 % du pétrole vietnamien (plus de cent millions de tonnes par an) et le budget russe reçoit chaque année plus de 0,5 milliard de dollars de la joint-venture. Un accord a été conclu pour moderniser et étendre les activités de cette entreprise. Le deuxième plus grand projet est un accord sur la création conjointe de la première raffinerie de pétrole au Vietnam avec un capital autorisé de 800 millions de dollars et une capacité de 6,5 millions de tonnes par an. Ainsi, un cycle national fermé sera créé depuis l'exploration pétrolière jusqu'à son raffinage complet.

République Populaire Démocratique de Corée

Le chemin épineux du socialisme est tombé sur le sort du peuple coréen. Sous la direction du Parti des travailleurs de Corée, il l'a adopté avec beaucoup de succès et de confiance. Depuis le début du XXe siècle, le Japon a occupé le pays et a instauré un régime brutal de vol et de violence pendant 40 ans. Une guérilla menée par les communistes a duré 12 ans, qui s'est terminée en 1945 avec la victoire complète et la libération de la Corée des colonialistes japonais. Cependant, les nouveaux occupants américains se sont emparés du sud du pays, ont contrecarré l'accord d'unification et l'ont divisé. En 1950, lorsque la vie normale a commencé à s'améliorer en RPDC, les États-Unis ont déclenché une nouvelle guerre. Pendant 3 ans, un barrage de tirs a traversé le territoire de la Corée du Nord à deux reprises - d'abord du sud au nord, puis de retour, et le front s'est figé au 38e parallèle. Des milliers des meilleurs fils et filles du peuple coréen sont morts sur les champs de bataille, des millions de civils sont morts aux mains des punisseurs américains. La RPDC était en ruines. Dans un effort pour ralentir sa reprise, Washington a maintenu l'état de guerre et a constamment organisé des incidents armés, imposé des sanctions économiques, politiques et diplomatiques.

Et à nouveau, les avantages du socialisme se sont manifestés, multipliés par la force de l'esprit du peuple coréen. Dans les plus brefs délais, l'économie nationale détruite par la guerre a été restaurée. En 1958, les transformations socialistes de la ville et de la campagne étaient achevées. La RPDC est devenue un État moderne avec une industrie et une agriculture développées, un haut niveau de culture. Le développement ultérieur a conduit au fait que les problèmes sociaux de l'emploi, de l'alimentation et du logement ont été complètement résolus. Les soins de santé et l'éducation gratuits sont accessibles à tous. Il n'y a pratiquement pas de crime et de toxicomanie, de personnes âgées et d'enfants des rues sans abri, pas de mendiants et pas de super-riches.

Ainsi, la RPDC est un pays de socialisme victorieux, qui suscite la haine féroce des impérialistes américains, le désir par tous les moyens de traiter avec le peuple récalcitrant.

La nécessité d'affronter un agresseur équipé d'armes nucléaires et la trahison perfide du Kremlin au début des années 90 ont forcé la RPDC à créer elle-même des armes à missiles. Après avoir lancé son satellite artificiel Terre, elle est entrée dans le club des puissances spatiales. Et l'année dernière, le test réussi d'un engin nucléaire a rapproché la Corée du Nord du développement d'une arme de dissuasion insurmontable pour l'agresseur. Seul un peuple libre, confiant dans la justice de sa cause, est capable de le faire.

Cuba socialiste

S'il était d'usage d'attribuer des étoiles à des pays entiers, alors la République de Cuba serait aujourd'hui un héros double. La première fois, c'était pour la défaite rapide des mercenaires américains dans la baie de Cochinos. La seconde - pour le courage et la résilience dans la "période spéciale" du début des années 90, quand il semblait que la rupture des liens économiques avec l'ex-URSS et les pays de la communauté socialiste (80 % du commerce de Cuba) amènerait l'île de La liberté à genoux devant l'Empire du Mal. De grandes difficultés surgirent : baisse de la production, chômage, pénuries alimentaires. Les communistes cubains ont dû profiter de l'expérience chinoise et faire des compromis, reculer dans le domaine du tourisme, du commerce extérieur et de la finance. Mais ils n'ont pas fait de compromis sur l'essentiel - les réalisations du socialisme. Et lorsqu'une pitoyable poignée de renégats, de soi-disant dissidents, ayant reçu de l'argent des États-Unis, ont lancé leurs activités déloyales, ont commencé à préparer une « contre-révolution orange », ils ont été arrêtés, jugés en audience publique selon la loi cubaine, et coup.

La Chine a fourni à Cuba une aide importante pour surmonter la crise, où une partie des flux commerciaux des exportations cubaines traditionnelles a été réorientée, ainsi qu'à certains pays d'Amérique latine. Depuis 1995, la croissance économique a repris (en moyenne de 4 % par an) et en 2000, le niveau d'avant-crise du PIB de 1989 était dépassé de plus de 10 %. Le chômage a été multiplié par 2 (jusqu'à 4 %), les fonds publics de consommation ont augmenté et la distribution de nourriture à la population a augmenté de 10 %. L'inflation a été maintenue au niveau de 0,5%.

Il y a trois domaines de la vie sociale dans lesquels Cuba socialiste est fier des réalisations et qui se situent au niveau des pays hautement développés.

1. Éducation - enseignement secondaire général gratuit. Sur les sept personnes occupées, une est titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur. 7,3 % du PIB est consacré à l'éducation.

2. Les soins de santé sont gratuits, à un niveau élevé. Indicateurs clés : mortalité infantile -7,2 pour 1000 naissances ; espérance de vie moyenne - 75,5 ans; science médicale hautement développée, la production de médicaments et de vaccins que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. Les soins de santé dépensent 6,3 % du PIB.

3. Cuba est une puissance sportive mondiale, qui figure avec assurance dans le top dix des Jeux Olympiques dans le classement par équipe.

Non, les ennemis du socialisme à Washington se sont frottés les mains en vain, renforçant le blocus de Liberty Island. Le peuple cubain a tenu bon et est reparti de l'avant, captivant par son exemple les pays d'Amérique latine.

Le président vénézuélien Hugo Chavez, qui se considère comme un ami et un disciple de F. Castro, a déjà pris un certain nombre de mesures dans les domaines économique et politique, qui lui donnent des raisons de défier le peuple avec la tâche de construire "le socialisme du 21e siècle ." Pour sa mise en œuvre, la création du Parti socialiste unifié du Venezuela au pouvoir est prévue et l'amendement de la Constitution est en cours de préparation. Bien sûr, Washington ne renoncera pas sans combat à son patrimoine latino-américain, mais il faut garder à l'esprit que ses possibilités sont désormais très limitées. Un tiers des forces armées sont embourbés dans la guerre en Irak et en Afghanistan, en plus, l'Iran et la RPDC défient les diktats militaires. Il faut également faire attention aux sanctions économiques, car de nouveaux centres de pouvoir font volontiers des trous dans le blocus américain. Ainsi, il y a 2 ans, le Premier ministre chinois a emporté avec lui un chéquier d'une valeur de centaines de milliards de dollars et s'est rendu dans plusieurs pays d'Amérique latine. En offrant des termes de l'échange plus équitables, il a racheté les ressources qui allaient auparavant aux États-Unis. Essayez donc d'arrêter d'acheter du pétrole vénézuélien, qui donne à Hugo Chavez une base économique pour construire le socialisme. Les prix mondiaux monteront en flèche, l'économie américaine s'affaissera et la Chine recevra du pétrole vénézuélien à des prix modérés et fera un nouveau bond en avant dans son développement. La Russie vend de plus en plus d'armes modernes aux pays de cette région. Rentable, marché. Alors les messieurs de Washington deviennent nerveux.

Le socialisme sauvera le monde !

En conclusion, tournons-nous vers la prévision faisant autorité pour le 21e siècle, qui a été faite par le Forum mondial des scientifiques, réuni par l'ONU à la fin du siècle dernier à Rio de Janeiro. Ses participants sont arrivés à la conclusion que deux problèmes mondiaux menacent la catastrophe de la civilisation humaine :

Ressource - épuisement rapide des ressources naturelles explorées ;

Environnement - la pollution de l'environnement a atteint un tel niveau lorsque la biosphère terrestre n'a pas le temps d'être nettoyée de ses déchets.

Le forum a condamné le système capitaliste comme incapable de faire face à la solution de ces problèmes, car la recherche du profit maximum nécessite la dépense d'énormes ressources et donne beaucoup de gaspillage, et, en plus, instille le manque de spiritualité, la dégradation morale et physique d'une personne.

Le forum dans sa résolution a déterminé sans ambiguïté la sortie de cette perspective dangereuse - la socialisation de tous les aspects de la vie de la société humaine. Evidemment, cela signifie :

1. La science et la technologie doivent organiser la circulation des substances et des matériaux dans un environnement artificiel créé par l'homme ;

2. Limiter la consommation de matériaux à des normes scientifiquement fondées ;

3. Révéler le principe humain chez une personne - la consommation illimitée de valeurs spirituelles qui ne s'épuisent pas et la participation active de la personne elle-même au processus créatif, à la création de nouvelles valeurs spirituelles.

Et c'est le socialisme.