Les élasmosaures sont d'anciens lézards de mer. Qui sont les dinosaures ? Lézards dinosaures préhistoriques

Le terme « dinosaure » nous vient de la langue grecque. La première partie du mot, "deinos", se traduit par "terrible", "puissant" ou "invisible". Le second, "sauros", signifie "lézard". Les chercheurs découvrent de temps en temps les prochains restes de reptiles préhistoriques, et nos connaissances à leur sujet se renouvellent progressivement. Des découvertes récentes réfutent ou remettent en cause de nombreux « faits » sur ces créatures, qui étaient auparavant considérés comme indiscutables. Dix idées fausses aussi intéressantes sont maintenant devant vous.

Comme des lézards, ils ont laissé leurs œufs

Il s'avère que les dinosaures étaient des parents responsables et prenaient soin de leurs bébés

On croyait autrefois que les dinosaures, ayant pondu, se désintéressaient immédiatement d'eux et les abandonnaient à leur sort, comme tous les reptiles. Cependant, les dernières découvertes suggèrent quelque chose d'autre - en fait, les dinosaures se sont montrés préoccupés par la progéniture. Leur comportement "parental" ressemblait au comportement habituel des oiseaux. Des trous fossilisés et des nids d'anciens lézards ont survécu à certains endroits à ce jour. Ils nous aident à mieux comprendre les habitudes quotidiennes des dinosaures. Les nids vont des simples trous aux structures sophistiquées avec des bordures en terre. Ils sont situés en groupe et individuellement. De tels nids et couvées d'œufs fournissent des informations importantes sur la relation des dinosaures avec leur progéniture.

Dans l'état américain du Montana, des sites entiers de nidification de mayasaures ont été découverts. En plus des nids, des œufs fossilisés, des oursons nouvellement éclos, des « poussins » plus âgés et des individus matures y ont également été trouvés. La découverte prouve que les Mayasaures étaient des parents très responsables et vivaient en grands troupeaux. Pour les nids, ils ont creusé des trous dans le sol d'un diamètre de 1,8 à 2,1 m et d'une profondeur d'environ 1,1 m. Les oursons ont éclos petit, seulement 30 cm de long. Ils ont laissé un espace de neuf mètres entre les nids - c'est exactement le taille qu'un Mayasaure adulte a atteint. Le Montana possède un terrain de 2,5 acres où 40 de ces nids ont été creusés !

Étaient écailleux

La découverte de ce mignon poussin herbivore a changé la vision des scientifiques sur les dinosaures écailleux

Vous avez entendu dire que tous les dinosaures portaient des écailles ? Ainsi, des découvertes récentes témoignent d'autre chose : au moins 30 espèces de dinosaures non aviaires avaient une couverture de plumes. Les plumes fossilisées trouvées et les sacs de plumes trouvés dans des spécimens fossiles soutiennent cette théorie. Jusqu'à récemment, on croyait que les dinosaures à plumes (les ancêtres de nos oiseaux) étaient des prédateurs. Cependant, en 2013, dans la vallée de la rivière sibérienne Olova, les restes fossiles d'un certain lézard herbivore ont été retirés du sol. La nouvelle espèce a reçu le nom de Zabaikalsky kulindadromeus, et des plumes ont été trouvées dessus ! Cela signifie que les plumes pourraient être portées par tous les dinosaures, pas seulement les prédateurs.

K. Zabaikalsky a habité notre planète il y a 160 millions d'années et a atteint environ 3 m de long. Sa description était basée sur plusieurs squelettes incomplets. Animal bipède aux membres antérieurs courts. Les membres postérieurs sont allongés, à cinq doigts. Il est probable que la rivière coulait déjà dans son habitat. Ces dinosaures dont les corps sont tombés dans l'eau après la mort ne sont pas devenus la proie des charognards. C'est ainsi que les traces fossilisées de plumes et d'écailles ont survécu jusqu'à ce jour.

Ont été de sang-froid

Si les dinosaures avaient le sang froid, ils n'auraient pas assez d'énergie pour des combats acharnés avec leurs congénères. Mais vous ne pouvez pas non plus les appeler à sang chaud. La vérité se trouve au milieu.

Les dinosaures sont d'anciens reptiles, n'est-ce pas ? Et les reptiles ont le sang froid. Il est logique de supposer que les dinosaures étaient de sang-froid. Cependant, les lézards à sang froid n'auraient pas assez de force musculaire pour chasser leurs proches. Des chercheurs ont évalué le métabolisme des dinosaures préhistoriques. La masse corporelle totale a été calculée à partir de la taille et de la masse du fémur, et le taux de croissance a été suggéré par les anneaux sur les os fossiles. Ainsi, le taux de croissance et le métabolisme des dinosaures ne permettent pas de les classer ni à sang froid ni à sang chaud !

Les dinosaures sont difficiles à comparer avec les mammifères, les poissons et les oiseaux. L'organisme des anciens lézards n'était pas disposé de la même manière que celui des animaux auxquels nous sommes habitués. Auparavant, les dinosaures étaient décrits comme lents, maladroits et de sang-froid. Cependant, le nombre de fossiles trouvés ne cesse d'augmenter, et avec lui le nombre de dinosaures agiles découverts - rappelez-vous, par exemple, le Velociraptor. Il s'avère que l'énergie des lézards préhistoriques n'était pas inférieure à celle des oiseaux ou des mammifères à sang chaud.

Dans le même temps, tous les animaux ne peuvent pas être catégoriquement attribués à l'un des deux types suivants : à sang froid ou à sang chaud. Cette approche est trop simpliste. Certains représentants de la faune moderne ne se prêtent pas à une classification claire : par exemple, la tortue luth, le grand requin blanc ou le thon. Ainsi, les dinosaures, à en juger par leur taux de croissance et leur vigueur, sont coincés "entre deux feux".

Les ptérosaures sont des dinosaures volants

Les lézards de la terre fière n'ont pas accepté de frères ailés dans leurs rangs

Les ptérosaures sont familiers à tout le monde. Qui n'a pas vu Earth Before Time ou Jurassic Park ? Mais voici la malchance - ces "oiseaux" mésozoïques n'étaient pas des dinosaures. Ils ont été les premiers vertébrés à s'envoler du sol et appartenaient à leur propre groupe distinct. Le dinosaure est couramment utilisé pour décrire chaque reptile préhistorique, cependant, tous les reptiles préhistoriques ne sont pas des dinosaures.

Le superordre des dinosaures est un "collectif" très hétérogène de reptiles terrestres avec une anatomie unique. Les ptérosaures sont aussi des reptiles, mais ils pouvaient voler, ils n'étaient donc pas dans les rangs des dinosaures. Savez-vous ce qui différencie les dinosaures des autres reptiles ? Membres! Ils étaient situés directement sous le corps, ce qui permettait au dinosaure de prendre une position verticale. Un crocodile préhistorique, par exemple, ne pouvait pas se le permettre.

Brontosaure - fiction

Les pauvres brontosaures devaient défendre leur droit d'exister même après la mort

Le brontosaure a été décrit pour la première fois dans les années 70 du XIXe siècle, mais en 1903, les paléontologues ont annoncé qu'ils se trompaient et confondaient le brontosaure avec l'apatosaurus. En 1970, les restes fossilisés d'un brontosaure ont été trouvés dans l'ouest des États-Unis. Il a été nommé Brontosaure Excelsus, "le noble lézard tonnerre". Mais ensuite, les scientifiques ont décidé qu'il était trop similaire à l'Apatosaure et l'ont renommé Apatosaurus Excelsus, "un noble lézard trompeur".

Récemment, l'Université d'Oxford a mené de nouvelles recherches et isolé le brontosaure en tant qu'espèce distincte. Un logiciel sophistiqué a pu calculer les différences entre les diplodocides (une famille qui comprend les apatosaures) et les autres espèces. Il s'est avéré que les brontosaures et les apatosaures ne se ressemblent pas, tout comme les représentants de deux espèces différentes ne se ressemblent pas.

Les dinosaures ont disparu

Les dinosaures sont morts, vive les dinosaures ! N'oubliez pas d'ajouter des miettes aux dinosaures à plumes

Les dinosaures ont-ils vraiment disparu de la surface de la Terre ? Pas tout. Bien sûr, nous ne rencontrerons plus, disons, un sauropode - les diplodocus avec apatosaures sont morts et enterrés, c'est vrai. Mais la bonne nouvelle est que les théropodes ont survécu à l'extinction du Crétacé-Paléogène ! Plus précisément, pas tous les théropodes, mais l'un des quarante sous-groupes de ce groupe. Elle est devenue les oiseaux d'aujourd'hui.

Pensez-vous que les dinosaures préhistoriques sont morts il y a 65 millions d'années ? Il s'avère que non ! Nous sommes entourés de nombreux dinosaures vivants. La facture se compte par milliers. La classification évolutive la plus récente dit : les oiseaux sont un type d'anciens dinosaures qui se sont adaptés aux nouvelles conditions environnementales.

Il y a deux ordres principaux dans le super-ordre des dinosaures : lézard-like (Saurischia) et ornithischia (Ornithischia). Les sauropodomorphes (y compris les dinosaures à long cou) et les théropodes se distinguent parmi les lézards. Ce sont ces derniers (malgré leur "nature de lézard") qui nous ont donné des oiseaux. Soit dit en passant, les tyrannosaures et autres lézards bipèdes étaient également des théropodes.

Les vélociraptors étaient de taille impressionnante

Il s'avère que les vrais vélociraptors étaient petits

Revenons à Jurassic Park. Vous vous souvenez des mignons Velociraptors ? Ils étaient agiles, couverts d'écailles et énormes - ils accrochaient une montagne terrifiante au-dessus des enfants effrayés. Mais s'agit-il vraiment de vélociraptors ? Les paléontologues (et pas seulement eux) changent constamment de noms et de termes. Certains dinosaures sont appelés différemment par différents scientifiques. D'autres "lézards" sont renommés pour ne pas être confondus avec des sous-espèces similaires. Seuls les spécialistes connaissent ces innovations. Bien que nous appelions habituellement les dinosaures, nous connaissons la même chose que les paléontologues. Le contraire est rare. C'est arrivé à Jurassic Park. Le faux Velociraptor était là, et les experts l'ont immédiatement remarqué.

Les vélociraptors ont été découverts dans les années 1920 en Mongolie. Les chercheurs ont déterré de petits prédateurs mesurant moins d'un demi-mètre de haut et moins de deux mètres de long. Sur les pattes inférieures de ces créatures, des griffes en forme de faucille exhibaient: avec elles, le lézard, apparemment, tuait une proie.

La seule espèce de rapace qui correspond au Velociraptor de Jurassic Park est le Deinonychus. Sa description scientifique a été établie dans les années 1960. Deinonychus était initialement considéré comme une variété agrandie de Velociraptor, cependant, il a été considéré comme erroné. Les Deinonychus grandissaient presque deux fois plus que leurs homologues mongols (à la fois en longueur et en hauteur), pouvaient se vanter d'avoir d'énormes griffes en croissant sur leurs pattes postérieures et de longs membres antérieurs avec des pattes tenaces ; une queue raide les a aidés à maintenir l'équilibre pendant la chasse. Cela ne rappelle à personne ?

Les tyrannosaures avaient une mauvaise vue

L'emplacement et la taille des yeux, ainsi que de nombreuses études réfutent la version du tyrannosaure malvoyant

Souvenez-vous du conseil de Jurassic Park : « Freeze ! Si vous ne bougez pas, il ne nous verra pas ! Donc, il s'avère que le conseil était inutile : le tyrannosaure est loin d'être aveugle. Pour le deviner, il n'est pas nécessaire de mener des recherches à grande échelle, une simple logique suffit. Le premier signe d'une bonne vision est la position antérieure des yeux et l'étroitesse du crâne. Cela offre une excellente perception de la profondeur. Plus de grands yeux de la taille d'un pamplemousse.

A l'appui de nos conclusions, nous fournirons néanmoins des données scientifiques. Il a été constaté que le champ de vision d'un Tyrannosaurus rex couvrait un angle de 55 degrés - plus que celui d'un faucon. Chez d'autres théropodes, ce chiffre est comparable à celui des oiseaux de proie d'aujourd'hui. Des analyses ultérieures montrent que la clarté de perception des tyrannosaures est 13 fois supérieure à celle d'un humain. À en juger par certaines données, ce dinosaure distinguait parfaitement les objets à six kilomètres de lui-même.

Les membres antérieurs d'un tyrannosaure étaient inutiles

Pourquoi as-tu besoin de si petites mains, tyrannosaure ? Et c'est pour t'embrasser plus confortablement, bébé !

On pense que les petites pattes avant du tyrannosaure étaient complètement inutiles pour lui, cependant, ce n'est guère vrai. Les membres avaient développé des muscles et, apparemment, pouvaient soulever 199 kg chacun. C'est à ces conclusions que les scientifiques ont été conduits par les dernières découvertes : des fractures de fatigue de la fourche (l'os arqué qui fait partie de l'avant-bras) ont été trouvées sur de nombreux restes fossiles de tyrannosaures. Les chercheurs suggèrent que les fractures sont le résultat d'un combat brutal avec une proie ou un parent.

Le tyrannosaure, très probablement, a enfoncé ses dents dans la gorge de sa proie et l'a étranglée, la tenant avec ses membres antérieurs. On sait que le tyrannosaure a poussé du sol avec ses pattes avant lorsqu'il a pris une position verticale. Avec les mêmes pattes, il a "embrassé" le partenaire pendant l'accouplement. Aucune des deux actions n'a pu conduire aux fractures découvertes par les chercheurs, les scientifiques ont donc tendance à penser que les tyrannosaures ont utilisé avec succès leurs membres antérieurs pour la chasse.

Les plésiosaures sont des dinosaures

Même si le monstre du Loch Ness existe, il n'est pas capable d'étirer son cou au-dessus de l'eau - la gravité ne permet pas

Vous avez sûrement entendu parler de Nessie, le monstre du lac écossais ? On dit que c'est un plésiosaure. Mais imaginez : les plésiosaures ne sont pas du tout des dinosaures ! Souvenez-vous, nous l'avons déjà découvert : les dinosaures sont-ils des animaux terrestres ? Par conséquent, leurs dinosaures aquatiques, comme les ailés (ptérosaures), ne sont pas des cousins.

Les plésiosaures avaient un corps large et épais et une queue courte, la longueur de l'animal variait de 2,4 à 14 m, un long cou était couronné d'une petite tête et au lieu de membres, il y avait de grandes nageoires. Il y avait une variété de plésiosaures avec un cou plus court et une tête plus grosse. Les nageoires aidaient le reptile à changer rapidement de direction et à tourner, cependant, ces animaux nageaient lentement. De longs cous leur ont donné l'occasion d'attraper des proies flottant à la surface du réservoir sous l'eau. Sur les photos, la tête d'un plésiosaure dépasse généralement de la surface de l'eau, mais pas un vrai plésiosaure. Son cou ne se tordait pas comme ça, et si c'était le cas, la force de gravité renverserait simplement l'animal à l'envers.

Vous savez maintenant que le pigeon mendiant de la chapelure est une sorte de dinosaure. Deviendrez-vous plus respectueux envers lui ? Comment réagissez-vous à l'histoire houleuse d'un ami qui a "vu" la tête de Nessie au-dessus de l'eau ? Allez-vous rire tout seul ou commencerez-vous à expliquer les lois de la physique ? Les dinosaures nous révèlent lentement mais sûrement leurs secrets. Quelles autres découvertes nous attendent ?

Au fil des années, la publication de manuels de biologie et d'ouvrages de vulgarisation scientifique a développé une certaine tradition de représentation des dinosaures. Les lézards anciens sont peints comme de gigantesques créatures coriaces, avec d'énormes crocs - s'il s'agit d'un prédateur, et avec une petite tête assise sur un cou mince - si le lézard était herbivore. Des preuves paléontologiques récentes prouvent que ce n'était pas le cas, et les dinosaures étaient littéralement mous et duveteux.

Apparence

Reconstituer l'apparence des dinosaures est une tâche très difficile en raison de la rareté des vestiges survivants. Parfois, les paléontologues parviennent à trouver les squelettes d'anciens lézards presque entièrement et même avec des fragments de tissus mous. Cependant, les scientifiques sont beaucoup plus susceptibles de rencontrer des os individuels ou des parties de ceux-ci. Afin de recréer l'apparence d'une personne ou d'un dinosaure, les spécialistes doivent déterminer comment les muscles et les tendons étaient attachés aux os, déterminer le volume approximatif des tissus mous, placer du cartilage sur le "produit semi-fini" résultant et tout recouvrir avec la peau. Pour effectuer toutes ces procédures, les chercheurs doivent d'abord effectuer de nombreux calculs et déterminer l'hypothèse la plus probable de la structure anatomique de l'objet.

Si les paléontologues ont la chance de trouver des fragments d'os de dinosaures qui n'ont pas encore été trouvés, ils peuvent alors affiner les modèles existants de leur apparence. Parfois, les modifications apportées ne changent pas beaucoup le tableau d'ensemble, mais parfois elles obligent les scientifiques à reconsidérer de manière significative leur vision de l'apparence des reptiles anciens.

C'est cette restructuration radicale qui a eu lieu dans le modèle des sauropodes. Ces dinosaures herbivores géants sont considérés comme les plus grands animaux à avoir jamais vécu sur terre. La longueur des plus petits représentants de ce groupe d'anciens lézards était d'environ 6 mètres. La longueur des détenteurs du record approchait les 60 mètres. Les scientifiques qui ont découvert les premiers fossiles de sauropodes ont suggéré que leurs corps gigantesques reposaient sur quatre pattes épaisses, et une tête minuscule reposait sur un cou mince tendu vers le haut. En raison de leur taille, les sauropodes pourraient bien se nourrir de feuilles de grands arbres, comme les girafes modernes.

Afin d'assurer un apport sanguin normal à la tête, les girafes, qui sont nettement inférieures aux sauropodes en termes de longueur de cou, doivent recourir à de nombreuses astuces. Ils ont un cœur très puissant, qui crée une pression trois fois supérieure à celle d'un humain, et le sang des girafes est trois fois plus épais que celui de l'Homo sapiens. Sans ces adaptations, les animaux mourraient immédiatement de la chute de pression lorsqu'ils lèvent ou abaissent la tête.

Les sauropodes auraient encore plus de difficulté à maintenir leur tension artérielle. Selon de récents calculs effectués par des chercheurs, la masse cardiaque des lézards aurait dû représenter au moins cinq pour cent de leur poids corporel (à titre de comparaison, chez l'homme, ce chiffre est d'environ un demi pour cent). Par conséquent, les scientifiques sont arrivés à la conclusion que le cou des anciens géants n'était pas dirigé vers le haut, mais vers l'avant. C'est ainsi que - allongés horizontalement le long de la ligne tête-queue - les sauropodes sont représentés dans la plupart des publications. Plus récemment, cependant, des travaux ont vu le jour qui pourraient forcer les paléontologues à revenir à leur vision originale de l'anatomie des sauropodes.

T. rex avec des pattes presque "correctes". Dans l'un des travaux récents, il a été prouvé que ces lézards avaient trois orteils sur leurs membres antérieurs.

Les auteurs de la nouvelle étude sont partis de l'hypothèse que les lézards colossaux étaient "disposés" de la même manière que les autres animaux, se déplaçant sur quatre membres. Au cours de l'évolution, ils ont acquis exactement les caractéristiques qui offrent la meilleure adaptabilité à un mode de vie terrestre. Les scientifiques n'ont aucune raison de croire que les sauropodes sont devenus une exception. Une analyse de la structure squelettique d'un grand nombre de vertébrés, dont des chats, des lapins, des tortues et des crocodiles, a montré que leur cou a une courbe caractéristique en forme de S, qui est dirigée vers le haut. Les chercheurs ont conclu que les sauropodes gardaient aussi très probablement leur cou droit.

Tailles comparatives de différents sauropodes et humains.

Les nouvelles données ont changé le concept des dinosaures non seulement herbivores. Les dinosaures carnivores se sont également avérés ne pas être tout à fait ce que l'on croyait communément. Considérant les images d'énormes théropodes bipèdes - un sous-ordre de dinosaures ressemblant à des lézards, auquel appartient le célèbre Tyrannosaurus rex - beaucoup ont prêté attention à leurs membres antérieurs. À en juger par ces dessins, les petites pattes des prédateurs pendaient, les paumes vers le bas, quelque part au niveau de la poitrine.

Une analyse détaillée de l'anatomie des membres antérieurs du théropode a montré que, malgré leur aspect imprésentable, ils étaient très forts. Les scientifiques ont avancé plusieurs hypothèses pour expliquer la fonction des membres antérieurs. La majorité a convenu que, très probablement, avec leur aide, les prédateurs tenaient la proie capturée pour une plus grande commodité de « traitement » avec leurs mâchoires. Une étude récente a suggéré que les membres légèrement ridicules du théropode étaient des ailes sous-développées. Sur la base de l'analyse des empreintes fossilisées, les scientifiques ont conclu que les paumes des pattes avant ne regardaient pas vers le bas, mais l'une vers l'autre.

Les découvertes des chercheurs déplacent le début de l'évolution des prédateurs bipèdes en oiseaux. Jusqu'à présent, on pensait que des caractéristiques anatomiques caractéristiques avaient commencé à apparaître chez les théropodes à la fin du Jurassique (un peu plus tôt qu'il y a 145 millions d'années). De nouvelles données déplacent cet événement il y a 45 millions d'années, au tout début du Jurassique.

Ce qui s'est passé au cours de l'évolution des reptiles en oiseaux peut être observé tous les jours. L'apparition des dinosaures ailés n'est pas si évidente pour les chercheurs. Pendant longtemps, les paléontologues ont cru que les ailes des ptérosaures étaient lisses et coriaces et ressemblaient aux ailes des chauves-souris modernes. Fin septembre 2009, un groupe de chercheurs a présenté à la communauté scientifique la preuve que cette idée était fausse.

Les auteurs du nouveau travail ont étudié les restes parfaitement conservés de lézards ailés trouvés en Mongolie intérieure. Même des morceaux de tissus mous sont restés sur les os des reptiles du Crétacé. Leur analyse a montré que la peau des ptérosaures était recouverte de poils fins qui s'épaississaient plus près de la surface du corps du lézard. Pour le moment, il n'est pas clair s'ils ressemblaient à la fourrure de mammifères ou aux proto-plumes de certains dinosaures. La fonction que les poils remplissaient n'est toujours pas claire.

Les habitudes

Le mode de vie des dinosaures est encore plus difficile à restaurer que l'apparence. Les scientifiques jugent l'habitat, les habitudes alimentaires, la reproduction et la place dans l'écosystème en grande partie sur la base de l'apparence supposée des dinosaures. En conséquence, au fur et à mesure de la clarification ou du rejet de certains concepts, les conclusions des chercheurs sur l'écologie des anciens lézards changent également.

Ainsi, plus récemment, un groupe de paléontologues de Tokyo a déclaré que les ptérosaures, considérés comme un orage dans le ciel mésozoïque, volaient de manière très médiocre. Les scientifiques ont analysé les schémas de vol de plusieurs espèces d'oiseaux et déterminé le poids corporel maximal possible auquel un oiseau peut se déplacer efficacement dans les airs. Selon les calculs des auteurs, les ptérosaures étaient environ six fois plus lourds que la limite critique (la masse de ces lézards pouvait atteindre 250 kilogrammes).

D'autre part, les ptérosaures pourraient compenser leur excès de poids en utilisant un système respiratoire spécial. Un groupe de paléontologues des États-Unis et du Royaume-Uni a examiné les os de dinosaures volants à l'aide de la tomodensitométrie et des rayons X. Les scientifiques y ont trouvé des cavités caractéristiques. Chez les oiseaux modernes, il y a des sacs aériens dans les cavités - des organes où pénètre une partie de l'air inhalé. La présence de sacs aériens permet à l'air enrichi en oxygène de traverser les poumons lors de l'inspiration et de l'expiration.

Des preuves récentes suggèrent qu'une autre caractéristique des dinosaures a été mal évaluée. Le redoutable prédateur T. rex n'était peut-être pas si redoutable du tout et préférait chasser non pas sur des géants herbivores adultes, mais sur de jeunes animaux sans défense. Cette conclusion a été tirée par des scientifiques sur la base de l'analyse des ossements de dinosaures herbivores découverts par les paléontologues à ce jour. Les fossiles trouvés indiquaient rarement que le lézard avait été tué et « massacré » par le prédateur. Mais beaucoup d'os à moitié digérés de jeunes dinosaures herbivores et de leurs embryons ont été retrouvés.

D'autres prédateurs de la fin du Crétacé ont également affiché un comportement atypique. Les vélociraptors petits mais néanmoins dangereux aimaient attendre leurs victimes, se cachant dans les branches des arbres. Cette conclusion est le résultat d'un travail de modélisation de la biomécanique des griffes des anciens prédateurs.

En plus des arbres, les anciens lézards ont maîtrisé une autre niche écologique - les terriers. De plus, les dinosaures les ont creusés eux-mêmes et ont survécu aux dures conditions souterraines. Des terriers ont été trouvés en Australie et en Amérique du Nord. À l'époque des dinosaures, ces territoires étaient situés à des latitudes plus élevées qu'aujourd'hui, car les continents sous leur forme moderne ne s'étaient pas encore formés. Pendant les périodes froides, les températures tombaient en dessous de zéro la nuit et les dinosaures avaient besoin d'un abri. D'autres données recueillies ces dernières années suggèrent que les reptiles anciens étaient beaucoup plus résistants au gel qu'on ne le pense généralement.

Les divergences entre les idées traditionnelles sur les dinosaures et les nouvelles données factuelles peuvent être énumérées depuis très longtemps. On peut mentionner que le sens de l'odorat des dinosaures était comparable à celui des limiers, que les œufs de certains des anciens géants étaient couvés par des mâles et que les dinosaures « adolescents » se sont rassemblés en gangs et ont obtenu leur propre nourriture.

Au fur et à mesure que de nouveaux faits seront accumulés et vérifiés, les auteurs de manuels devront commander de nouvelles images et réécrire d'anciens textes. Ainsi, la prochaine génération d'enfants aura des idées complètement différentes des nôtres sur les dinosaures. Et ce qui s'est réellement passé sur Terre à l'ère des lézards géants, nous ne le saurons probablement jamais du tout.

A chaque étape de la conquête de la planète Terre, certains animaux sont devenus une sorte d'« élite » de leur temps. Ces créatures étaient le dernier mot de l'évolution, ainsi que les plus parfaites, les plus intelligentes et les plus énergiques à cette époque. Dans cet article, nous parlerons des dinosaures - des reptiles qui dominaient la Terre il y a 200 millions d'années, ou plutôt de leurs noms.

L'apogée de la dynastie

Le nom des dinosaures peut être traduit du grec par "terrible lézard". à une certaine époque, ils étaient une véritable couronne de création, le summum du développement des reptiles. Ils ont régné sur le spectacle pendant plus de 100 millions d'années, restant les dirigeants incontestés du pays. Ces créatures étaient nombreuses, variées. Pas une seule âme vivante de cette époque ne pouvait se comparer aux terribles lézards.

Le drame de l'émergence, de l'apogée et de l'extinction des dinosaures a excité l'imagination de l'humanité depuis que les gens ont appris l'existence du soi-disant Grand Âge des reptiles. Ces animaux sont toujours soigneusement étudiés, collectant des matériaux et trouvant de plus en plus de restes fossiles. Jusqu'à récemment, il n'y avait pas de consensus sur les raisons de la mort de la dynastie des dinosaures, et même maintenant, les différends scientifiques sur ce sujet éclatent constamment.

Un peu de taxonomie

Les dinosaures (des images avec des noms sont présentées dans l'article), comme les animaux modernes, ne peuvent pas être considérés par les scientifiques de manière chaotique. Afin de ne pas se tromper dans la variété des souris, serpents, éléphants, chats, grenouilles, coléoptères, les zoologistes ont finalement divisé tous les animaux en certains groupes, pour ainsi dire, les ont mis «sur les étagères». Chacun de ces groupes réunit des créatures de structure et d'origine similaires.

Le principal groupe d'animaux est leur espèce, qui combine de nombreux individus identiques. Les espèces apparentées sont regroupées en genres ou superfamilles. Le genre, à son tour, est réuni en familles; familles - en détachements; escouades en classes et classes en types. Par exemple, notre espèce est un Homo sapiens, représentant une sorte de peuple de la famille des anthropoïdes. Nous appartenons à l'ordre des primates, à la classe des mammifères et représentons un sous-type de vertébrés de Voici une logique si simple !

Il convient de noter qu'il est tout simplement impossible de se passer de la taxonomie. Sinon, vous pouvez vous tromper, car il existe actuellement plusieurs millions d'espèces d'animaux divers sur la planète : il s'agit d'une amibe, d'un ver, d'une mouche et d'une personne. De la même manière, la taxonomie fonctionne avec les reptiles sous le nom et les noms de ces créatures, qui ont vécu à des époques différentes, sont également différents. Tous reflètent brièvement l'essence du comportement ou de la vie de l'animal, ainsi que les caractéristiques de sa structure.

Juste pour ne pas te casser la langue !

En règle générale, les noms scientifiques de certains animaux semblent inhabituels pour un homme ordinaire dans la rue, et certains d'entre eux ne peuvent pas du tout être prononcés. Cela se comprend : traditionnellement, ils sont donnés en latin ou en grec ancien. Par exemple, le nom des dinosaures reflète généralement les caractéristiques de la structure externe de ces reptiles ou les liens familiaux des animaux, de sorte qu'un spécialiste (zoologue, vétérinaire, paléontologue) comprend immédiatement à quelle espèce il a affaire.

Poisson-lézard et lézard géant

Le nom des dinosaures dans la plupart des cas a une composante - "saurus": Allosaurus, Brontosaure, Ichthyosaurus, Tyrannosaurus, etc. Par exemple, le nom « brontosaure » se traduit par un lézard géant et énorme (voir l'image ci-dessous). De plus, Brontès était le nom de l'un des Cyclopes - des géants mythiques de la Grèce antique. Le nom « ichtyosaurus » est traduit par poisson-lézard : « ichthyos » est un poisson et « zavr » est un lézard. Dans ce cas, le nom de ce reptile marin nous indique son apparence.

dent de chien

Parfois, dans les noms de terribles lézards, vous pouvez trouver le mot "dont" ou "don". Cela se traduit par une dent. Par exemple, certains des dinosaures les plus célèbres de ce groupe sont des cynodontes. Ce sont des lézards ressemblant à des animaux, qui sont les ancêtres des mammifères modernes. Le nom de ces dinosaures reflète l'essence de la structure de leur système dentaire et se traduit par une dent de chien : "cynos" - un chien, "dont" - une dent.

Dinosaure volant

Le nom des dinosaures qui sont montés dans le ciel a une composante inhabituelle - dactyle. Traduit de la langue latine, le mot « dactylos » signifie un doigt. Le dinosaure volant le plus célèbre est bien sûr le ptérodactyle. Traduit en russe, c'est fingerwing : le mot grec ancien « pteron » est une aile.

Qui sont les Zuhii ?

Souvent, le nom des dinosaures comprend le mot étrange "zuhiya". En principe, il n'y a rien de compliqué ici non plus. Ce constituant est assez souvent inclus dans les noms de reptiles fossiles : mesosuchia, eosuchia, pseudosuchia, pastosuchia, etc. C'est le nom donné aux crocodiles antiques ou aux animaux qui leur ressemblent, puisque le mot grec ancien "zuhos" est un crocodile.

Tyran parmi les lézards

Bien sûr, il est impossible d'ignorer le dinosaure le plus populaire au monde - le tyrannosaure. Lui et beaucoup de ses autres parents sont des dinosaures prédateurs. Les noms de ces reptiles parlent de leur supériorité sur les autres animaux, comme pour couronner ces lézards. Le mot "tyrannosaure" est traduit par un maître-lézard : "tyranos" - seigneur, seigneur.

Arbre généalogique des reptiles

Comme vous l'avez déjà compris, les reptiles sont une classe distincte de vertébrés, divisée en différentes sous-classes. Le groupe de reptiles le plus ancien et le plus primitif est la sous-classe des anapsides. Les paléontologues sont arrivés à la conclusion qu'aucun représentant des anapsides n'avait survécu jusqu'à nos jours et que leurs derniers représentants se sont éteints il y a 200 millions d'années !

De la racine même de l'anapside, une branche s'est séparée, appelée la synapside. Les paléontologues appellent cette sous-classe d'anciens reptiles nos ancêtres - les ancêtres des mammifères animaux modernes, auxquels l'homme appartient. Malheureusement, les synapsides se sont également éteints et n'ont pas été à la hauteur de leurs descendants.

Il s'agit d'une autre sous-classe de reptiles anciens, séparée de la base du tronc ancien - la sous-classe des anapsides. Cette branche était divisée en deux autres - les archosaures et les lépidosaures. Les premiers comprennent les crocodiles, les dinosaures volants et terrestres, et les seconds - les hatteria, les serpents et les lézards vivants de nos jours. Les plésiosaures aquatiques déjà éteints appartiennent également aux lépidosaures.

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Josef Augusta, Zdenek Burian

Avant-propos

LÉZARD VOLANT

OISEAUX ANCIENS

OISEAUX DENTAIRES

Épilogue

ILLUSTRATIONS EN COULEUR

Josef Augusta, Zdenek Burian

Lézards volants et oiseaux anciens

Avant-propos

Le monde n'a pas toujours été tel que nous le connaissons aujourd'hui. Pour connaître le passé de la Terre, les gens devaient travailler dur. Combien d'efforts et de travail ont été dépensés pendant que les gens apprenaient le passé de la Terre, tandis qu'un travail patient et minutieux, grâce à des recherches et des observations continues, ils ont réussi à découvrir une petite partie de ce secret, ont réussi à sortir de l'obscurité des mythes et des légendes à la lumière de la raison et du savoir et faire le premier pas avec un seul objectif : découvrir et apprendre tous les secrets de la Terre et de l'Univers. Et peu importe que sur notre chemin nous rencontrions des phénomènes encore recouverts d'une brume d'incertitude. Nous savons qu'ils seront tous connus demain, ou dans un an, et peut-être dans cent ans. Ce n'est pas une question de temps, mais une ferme conviction que ce sera vraiment le cas et que le temps viendra où le dernier secret sera révélé et la vraie vérité brillera devant nous, comme l'eau cristalline d'une source de forêt.

La plus ancienne histoire de la Terre était autrefois un grand mystère pour l'humanité. À l'heure actuelle, nous en savons déjà beaucoup; de la même manière, à l'heure actuelle, nous savons déjà beaucoup de choses de l'histoire de la vie sur Terre. Le développement de la Terre et de la vie sur elle présente pour nous - les enfants de la Terre - le spectacle le plus excitant qui ait jamais été joué dans l'immensité de l'Univers et qui continue à ce jour. Il se déroule sur une période de temps incommensurable, au cours de laquelle des siècles et des millénaires peuvent être comparés à de petits grains de sable dans le sablier géant de l'éternité. Toute cette période de temps infiniment longue, du début à nos jours, est remplie d'un développement inlassable, d'un mouvement constant en avant : elle est pleine de changements et de changements continus. La face de la Terre changeait constamment, de plus en plus de créatures vivantes étaient continuellement créées, dont l'apparition n'était en aucun cas accidentelle, mais naturelle. Beaucoup de ces créatures ont disparu depuis longtemps. Néanmoins, ils méritent notre attention. Notre livre est consacré à certains de ces animaux.

LÉZARD VOLANT

DRAGONS MÉSOZOI

L'ère mésozoïque révolue, qui a commencé il y a environ 190 millions d'années et s'est terminée il y a environ 120 millions d'années, était l'ère des reptiles, dont les divers représentants ont créé le visage caractéristique de la terre et des mers de cette époque.

Cependant, les reptiles mésozoïques n'ont pas seulement conquis la terre et les mers de cette époque, ils ont été les premiers vertébrés à conquérir l'océan aérien. Tels de fabuleux dragons, ils volaient et planaient dans l'air tropical de cette époque, mais aucun d'entre eux n'a survécu jusqu'à la fin du Mésozoïque. À la fin de cette très longue ère géologique, tous ces lézards se sont éteints, ne laissant derrière eux aucune descendance, même s'il est fortement altéré. Seuls leurs squelettes, trouvés dans les sédiments du Jurassique et du Crétacé, sont la preuve indiscutable qu'il était une fois d'étranges reptiles volants qui vivaient sur Terre, que les scientifiques ont inclus dans le groupe éteint Pterosauria, en russe - les lézards volants.

Nous connaissons leur existence depuis longtemps. Certains d'entre eux, notamment les genres Pterodactylus et Rhamphorhynchus trouvés dans le Jurassique de Bavière, et le genre Pteranodon du Crétacé nord-américain ont acquis une renommée mondiale et de nombreux travaux scientifiques ont été écrits à leur sujet. Nous avons aussi beaucoup appris sur leur vie. Nous raconterons tout cela dans les pages de notre livre.

"LA FENÊTRE! Pour l'amour de tout ce qui est saint, FERMEZ LA FENÊTRE !"

Le célèbre écrivain anglais A. Conan Doyle a écrit un livre intéressant dans lequel il décrivait les aventures étonnantes de quatre Anglais, vécues par eux dans un coin perdu d'Amérique du Sud, habité par des lézards géants, des lézards volants et d'autres monstres anciens.

Le personnage principal du roman est le célèbre zoologiste Professeur Challenger.

De retour d'une expédition scientifique, il trouve le corps d'un homme blanc décédé dans une hutte d'un village indien. À partir d'un album de croquis trouvé sur le défunt et dans lequel il y avait des croquis d'un paysage avec des roches rouge foncé, ainsi que des images d'animaux anciens, Challenger s'est rendu compte que le défunt était un artiste. Il est assez clair qu'il voulait visiter les lieux qui étaient représentés sur les pages de l'album.

Après de grandes difficultés et de nombreuses aventures, Challenger a atteint les roches rouges, où il a pris plusieurs photographies, et a également tiré sur un ptérodactyle, un représentant des lézards volants disparus depuis longtemps. Sur le chemin du retour, il a échoué. Lors de l'accident de bateau sur la rivière, des plaques photographiques et un ptérodactyle blessé ont été tués, dont une seule aile a été sauvée.

Peu de temps après son arrivée à Londres, Challenger a assisté à une conférence du célèbre naturaliste Percival Waldron, au cours de laquelle l'orateur a mentionné que les lézards du Jurassique se sont éteints bien avant l'apparition du premier homme sur Terre. Après la fin de l'exposé, Challenger a pris la parole et a parlé en détail de la découverte remarquable qu'il a faite en Amérique du Sud. Cependant, personne n'a cru ses paroles. Puis le professeur proposa que les personnes présentes parmi elles élisent une ou plusieurs personnes qui, en tant que représentants de la réunion, seraient personnellement convaincues de la justesse de ses propos.

La commission comprenait : Summerlee professeur d'anatomie comparée, athlète et voyageur Lord John Roxton et correspondant du Daily Gazette Edward Dan Malone.

Après un long voyage, l'expédition atteint son but. Ici, pendant le dîner, alors que les membres de l'expédition, perchés au pied des roches rouges, étaient assis autour du feu et faisaient rôtir de l'agouti à la broche - un petit animal qui ressemblait à un cochon que Lord Roxton avait abattu en chemin - de l'obscurité de la nuit, quelque chose de gros s'est précipité vers le feu qui a fait un bruit semblable à celui d'un avion. Un dais d'ailes de cuir s'étendit sur le groupe de héros, et pendant un instant, ils virent tous un long cou serpentin, des yeux rouges prédateurs en colère et un grand bec. En un clin d'œil, ce monstre a disparu, mais avec lui, le dîner des voyageurs a disparu. Après cet incident, le professeur Summerlee dut s'excuser auprès de Challenger, car le monstre qu'il avait vu s'avéra être en réalité un lézard volant - un ptérodactyle.

« … Soudain, dans l'obscurité de la nuit, quelque chose de gros s'est précipité vers le feu, faisant un bruit semblable au bruit d'un avion. Un dais d'ailes de cuir s'étendit sur le groupe de héros, et pendant un instant, ils virent tous un long cou serpentin, des yeux rouges prédateurs en colère et un grand bec. En un clin d'œil ce monstre a disparu, mais avec lui le souper des voyageurs a disparu... "

Après que les héros du roman aient escaladé un plateau montagneux, situé au-dessus des falaises rouges et abruptes, ils ont vécu les aventures les plus incroyables lorsqu'ils ont rencontré toutes sortes de lézards, d'oiseaux et de grands singes. Malgré le fait qu'ils aient réussi à prendre de nombreuses photographies, ils craignaient néanmoins que ces photographies soient considérées comme des faux à Londres. Par conséquent, Lord Roxton a décidé d'obtenir des preuves vivantes matérielles.

Après le retour de l'expédition à Londres, le professeur Summerlee lut un rapport dans lequel il décrivait en détail aux personnes présentes tout ce que les membres de l'expédition avaient vécu et vu. Les personnes présentes n'ont pas cru les paroles du professeur et ont exigé des preuves. Alors Challenger fit un signe, après quoi un nègre avec une grande boîte s'approcha de la table du présidium et la posa devant le professeur. Lorsque le couvercle de la boîte fut soulevé, un animal terrible en sortit qui, déployant ses ailes, commença à tourner sous le plafond de la salle.

"Fenêtre! Pour l'amour du ciel, fermez la fenêtre !" cria le professeur Challenger avec désespoir. Cependant, il était déjà trop tard. Le ptérodactyle a pressé son corps hideux à travers la fenêtre ouverte et s'est envolé.

Quel a été le sort ultérieur de ce lézard volant, qui a effrayé les participants à la réunion à mort, nous ne le savons pas. Le dernier message provient du journal de bord du capitaine du vapeur marchand de la ligne hollandaise-américaine "Friesland", dans lequel il est enregistré qu'un croisement entre une chèvre et une chauve-souris a survolé le navire et que cette créature a volé à grande vitesse dans une direction sud-ouest. Si cette mystérieuse créature était vraiment un ptérodactyle, alors on peut dire qu'il retournait dans sa terrible patrie lointaine. L'histoire ne dit pas s'il a volé vers elle ou s'il est mort quelque part dans les eaux de l'océan Atlantique.

Pourquoi, cher lecteur, vous ai-je brièvement expliqué le contenu de ce roman divertissant, et pourquoi exactement ai-je commencé mon livre par cela ?

Tout d'abord, je voudrais vous convaincre que certains des plus anciens lézards, tels que les lézards volants, les lézards géants, les lézards poissons et autres, sont non seulement bien connus des scientifiques, mais aussi très appréciés d'un large éventail de lecteurs, et que certains écrivains ont fait plus d'une fois leurs héros dans leurs livres.

Deuxièmement, je voudrais attirer votre attention sur le fait que la description de l'apparence de ces animaux, de leur taille et de leur mode de vie très souvent dans ces livres ne correspond pas à la réalité. Après avoir lu ce livre, vous en serez vous-même convaincu et découvrirez à quoi ressemblait réellement le lézard volant Pterodactylus, quelles étaient ses dimensions réelles, quel était son mode de vie. Il deviendra également clair pour vous que le ptérodactyle ne pouvait pas étendre le "canopée d'ailes de cuir" sur le professeur Challenger et ses compagnons assis autour du feu, et aussi qu'il ne pouvait pas voler leur dîner - agouti frit.

En même temps, je ne veux pas du tout que vous condamniez ces écrivains. Rappelons qu'ils n'étaient pas des spécialistes, et aussi que la science avance à grands pas, s'enrichissant sans cesse de nouvelles données. Ce qui était nouveau hier peut être vieux et dépassé aujourd'hui. Cela dépend aussi beaucoup de la façon dont tel ou tel écrivain a traité le sujet envisagé. Si un livre est écrit d'une manière captivante, spirituelle et dans une certaine mesure logique, on peut pardonner beaucoup à l'auteur, puisque de tels livres sont écrits non pour enseigner, mais pour divertir les lecteurs. C'est dans cet esprit qu'A. Conan-Doyle a écrit son célèbre livre.

A quoi ressemblaient les dinosaures volants ?

Déjà de leur nom, il s'ensuit que la principale caractéristique distinctive de ces animaux était la capacité de voler. Il faut dire tout de suite qu'ils étaient exceptionnellement bien adaptés au vol. Leurs os étaient creux, les membres antérieurs étaient transformés en organes volants, l'orteil externe (le cinquième) était extrêmement allongé et épaissi et, en règle générale, consistait en quatre articulations puissantes. Ce doigt soutenait la voilure nue et ridée de l'aile. Le premier doigt était complètement absent ou il en restait une trace sous la forme d'un petit bâton d'os. Les deuxième, troisième et quatrième orteils se composaient de deux, trois et quatre articulations et, contrairement au cinquième orteil, étaient équipés de griffes. Le poignet se composait de deux rangées de petits os et le métacarpe de quatre os tubulaires, plus courts que le radius et le cubitus ; seul l'os métacarpien du cinquième orteil était environ trois ou quatre fois plus long que les autres. Les membres postérieurs se sont développés normalement. Le fémur était plus long et plus fin que l'humérus, mais beaucoup plus court que le tibia. Le tibia était fusionné avec le tibia et était à peine visible; dans de nombreux cas, sa présence ne peut même pas être établie. En règle générale, les orteils des membres postérieurs des ptérodactyles étaient équipés de griffes acérées; seulement dans certains cas, ils étaient absents.

La caractéristique la plus caractéristique des dinosaures volants est la transformation des membres antérieurs en organes de vol. L'un des doigts était extrêmement allongé et épaissi, une membrane était tendue entre lui et le corps de l'animal. Ceci est clairement visible sur le squelette parfaitement conservé d'un lézard volant à longue queue de l'espèce Rhamphorhynchus gemmingi des calcaires lamellaires Zolengofen du Jurassique supérieur de Bavière. (Le squelette mesure 50 cm de long. Le squelette est conservé dans un musée à Francfort-sur-le-Main.)

Le crâne des lézards volants a atteint une taille relativement grande. En règle générale, il avait une forme allongée et était affûté de différentes manières. L'axe du crâne formait un angle presque droit avec l'axe de la colonne vertébrale. Chez les individus plus âgés, les os du crâne ont fusionné, ce qui a rendu les coutures très floues. Avec cette fusion d'os, les crânes de lézards volants ressemblent à des crânes d'oiseaux. Dans les orbites, il y avait un anneau de minces plaques carrées ou rectangulaires en os - ce qu'on appelle. un anneau sclérosé qui protège le blanc de l'œil. Le cerveau des lézards volants était enfermé dans un très petit crâne et ressemblait beaucoup au cerveau des oiseaux. L'os carré large était fermement collé au crâne. L'os intermaxillaire non apparié se transformait parfois en un bec allongé édenté. Les dents, si elles étaient développées, étaient simples et reposaient dans des dépressions (appelées alvéoles). Les dents les plus développées étaient en avant. Les distances entre les dents, en règle générale, n'étaient pas les mêmes; chez certains lézards volants (ptérodactyles), ils étaient situés perpendiculairement à l'axe des mâchoires, tandis que chez d'autres (rhamphorhynchus) ils étaient dirigés vers l'avant. Des dents plus grandes et plus fortes, parfois aussi dépassant sur les côtés, servaient à attraper et à retenir les proies. Le lézard volant Ctenochasma avait le plus grand nombre de dents : ses mâchoires étaient équipées de 360 ​​dents en forme de peigne. Certains lézards volants (par exemple Pteranodon) étaient édentés.

La colonne vertébrale des lézards volants se composait de 8 ou 9 vertèbres cervicales, de 10 à 15 vertèbres dorsales, de 4 à 0 vertèbres sacrées et de 10 à 40 vertèbres caudales. La première vertèbre cervicale fusionnée avec la seconde. Souvent, les vertèbres cervicales portaient des côtes courtes. Les 13 premières vertèbres dorsales avaient des côtes à deux têtes. Les côtes dites abdominales ont également été développées. Le sternum en forme de cœur était large et pourvu d'une haute quille à laquelle étaient attachés les muscles volants ; parfois cet os (par exemple, dans le ptéranodon) était sous-développé. Les omoplates étaient longues, légèrement incurvées. La clavicule manquait. Trois os pelviens ont été fusionnés. La queue était longue ou très courte.

Les lézards volants sont classés en deux grands groupes : les Rhamphorhynchoidea (lézards volants à longue queue) et les Pterodactyloidea (lézards volants à queue courte). Nous rencontrerons des représentants des deux groupes.

L'un des squelettes parfaitement conservés de dinosaures volants (Rhamphorhynchus phyllurus) des calcaires lamellaires du Jurassique supérieur d'Eichstätt en Bavière, sur lequel l'empreinte d'une membrane est clairement visible, et au bout de la queue se trouve l'empreinte d'une large lame. (Réduit 4 fois. Le squelette est conservé dans un musée à New Haven, Connecticut, USA.)

RAMPHORINCHI À LONG nouée

Un rideau gris de brouillard matinal couvrait les environs pittoresques des lagunes de la mer du Jurassique supérieur de Bavière.

Le disque d'or du soleil, s'élevant d'un berceau rose de nuages ​​quelque part bien au-dessus de l'horizon oriental, traversa le brouillard avec ses rayons et commença à le disperser, le forçant à ramper le long du sol et de la surface de l'eau des lagunes. Bientôt, le brouillard s'est complètement dissipé. Dans l'air pur du matin, illuminé par la lumière et la chaleur du soleil levant, la région brillait dans toute sa splendeur.

La vie s'est réveillée.

De grosses libellules, affamées après une longue nuit, volaient le long du rivage du lagon, rassasiant leur faim de petits insectes. Une libellule, ayant attrapé un ancien éphémère, s'est assise sur une feuille de cigale suspendue au-dessus de l'eau et a mangé sa proie. Ayant fini avec elle, elle repartit et se mit à chasser. Après avoir survolé l'eau pendant un certain temps, elle se précipita soudainement vers le rivage et disparut dans les bas fourrés de cigales. Elle s'est échappée d'un lézard étonnant avec de longues ailes étroites et une longue queue, au bout de laquelle se trouvait une lame de peau rhombique. Le lézard ignora complètement la libellule. Après avoir tourné au-dessus de l'eau, il tomba soudain comme une pierre et un instant plus tard se leva avec un poisson pêché voletant entre les dents pointues de sa longue bouche. Après avoir avalé le poisson, le lézard a recommencé à tourner au-dessus de l'eau, traquant des bancs de poissons pour le bien d'une nouvelle victime. Rumphorinh n'était pas seul. De nombreux autres lézards comme lui visitaient chaque jour cet endroit riche en poissons.

La plupart des lézards volants avaient un crâne allongé et une bouche en forme de bec, parsemée de dents, dont la forme, la taille et le nombre variaient selon les genres et les espèces. Le premier tableau (en haut à gauche) montre la tête d'un lézard de l'espèce Dorycnathus banthensis avec de grandes dents latérales à l'avant des mâchoires. Ce lézard vivait au début du Jurassique ; les restes de son squelette ont été trouvés à Holnmalen dans le Wurtemberg. Le lézard de l'espèce Scahognathus crassirostris avait également des dents de devant très développées, qui poussaient perpendiculairement ; les restes de son squelette ont été trouvés dans les calcaires en plaques du Jurassique tardif de Zolengofen en Bavière. Le deuxième tableau (en haut à droite) montre la tête d'un lézard du genre Ctenochasma, dont la bouche était assise avec un grand nombre de petites et longues dents en forme de peigne. Des restes de squelettes de ces lézards ont été retrouvés au même endroit. Le lézard de l'espèce Pterodactylus elecans (en bas à droite) avait de petites petites dents à l'avant des mâchoires. (Les têtes des lézards sont représentées à différentes échelles.)

Les traits caractéristiques des Rhamphorhynchians étaient : une longue queue, de longues ailes étroites et un grand crâne allongé vers l'avant avec des mâchoires parsemées de dents. Les lézards à longue queue qui vivaient sur Terre uniquement à l'époque jurassique sont géologiquement plus anciens que les lézards à queue courte et à ailes larges (ptérodactyles).

Le membre le plus célèbre, le plus souvent trouvé et le plus jeune géologiquement du groupe Rhamphorhynchus était Rhamphorhynchus.

Le ramphorhynchus avait des ailes longues, étroites et pointues. La longueur de son crâne atteignait 20 cm et de longues dents de différentes tailles étaient dirigées vers l'avant. La queue du rapace était exceptionnellement longue; il était allongé et se terminait par une lame de peau qui servait de gouvernail. Ce n'est qu'en 1937 qu'il a été constaté que cette lame était située perpendiculairement, et non horizontalement, comme on le supposait auparavant. Initialement, sur la queue des ancêtres de Rhamphorhynchus, il y avait de petits processus dermiques qui, au cours de l'évolution du groupe, se sont fusionnés en un lobe dont la partie supérieure était légèrement plus grande que la partie inférieure. Selon le professeur V. Gross, les processus cutanés initiaux peuvent être observés sur de nombreux spécimens de Rhamphorhynchus, surtout si l'on considère les empreintes de la lame caudale aux rayons ultraviolets.

Sur la base de la forme du corps des Rhamphorhynchians, le professeur O. Abel est arrivé à la conclusion que pendant leur repos, ils n'étaient pas suspendus à des branches d'arbres ou à des rebords de rochers, car ils n'avaient pas besoin d'une telle suspension pour décoller du lieu de repos. . Il a comparé les Rhamphorhynchus aux coupeurs d'eau, ou becs à pattes (Rhynchops), de la famille des goélands (Laridae). Le nom même de ces oiseaux indique leur bec puissant, haut et étroit, dont la valve supérieure est plus courte que la valve inférieure. Les coupeurs d'eau passent toute la journée allongés sur les bas-fonds et ne partent en vol que le soir pour attraper des poissons qu'ils avalent entiers. Les coupeurs d'eau (avec un seul genre et trois espèces) vivent le long des rives des rivières, des lacs et des bords de mer en Afrique, en Asie du Sud et en Amérique du Sud. Le professeur O. Abel estime qu'un rhynhop posé sur le sable peut donner la meilleure idée de ramphorhynchus en se reposant sur les rives du lagon jurassique. Les Riphops ne vivent jamais dans les arbres ou les rochers. Très probablement, les Rhamphorhynchians se sont comportés de la même manière que les Rhynhops; cependant, il n'est pas exclu que cette hypothèse soit erronée.

Le squelette d'un rapace à longue queue de l'espèce Campylognathus zitteli du Jurassique inférieur, trouvé à Holzmaden dans le Wurtemberg. L'envergure de ce lézard était de 100 cm (provenant des archives photographiques de B. Gauff.)

Le premier représentant des Rhamphorhynchians vivant au début du Jurassique était Dimorphodon; ses restes ont été trouvés dans le sud de l'Angleterre. Il avait un grand crâne, dont le poids était réduit par de grandes cavités séparées les unes des autres par de minces cloisons osseuses. Les mâchoires de l'animal étaient couvertes de dents ; les dents de devant étaient grandes et pointues, les dents de derrière étaient un peu plus petites, mais tout aussi pointues. Une seule espèce est connue de Dimorphodon (Dimorphodon macronyx), dont la longueur du crâne atteint 20 cm. A la fin du Jurassique inférieur, Campylognatus (avec une queue très longue et des vertèbres caudales allongées) et Dorygnathus, dont la taille du crâne dépassait la taille du crâne de Dimorphodon, et le crâne était pointé en avant. Dans le même temps, Scaphognathus vivait à proximité de l'actuel Sollengofen en Allemagne, qui était similaire à Campylognathus, à la seule différence que sa mâchoire inférieure était également dotée de dents en avant et n'était pas pliée. Des restes exceptionnellement intéressants de Rhamphorhynchus trouvés dans les schistes à papier dits du Jurassique supérieur au Kazakhstan ont été décrits en 1948 par A. N. Ryabinin. Cette découverte a été faite dans les montagnes Kara-Tau près du village de Mikhailovka, district de Chayanovsky de la région de Chikment. Il représente des parties du squelette d'un rapace volant appelé Batrachognathus volans. La découverte a prouvé la grande distribution géographique du Rhamphorhynchus; de plus, il est intéressant en ce que le crâne d'un animal kazakh est très proche du crâne du mystérieux Anurognathus ammoni, un ptérodactyle du Jurassique supérieur de Bavière.

Tous les représentants des Rhamphorhynchians ont disparu à la fin du Jurassique. Aucun d'eux n'a vécu au Crétacé qui a suivi.

Ptérodactyles à queue courte et ornitocheiridae

Dans les mêmes lagunes du Jurassique supérieur, dans lesquelles les ramphorhynchidés étaient pêchés, d'autres lézards volants chassaient également. Il y avait une grande différence entre les lézards des deux groupes. Les représentants du deuxième groupe de lézards avaient une queue courte, des ailes larges et un crâne allongé et effilé à l'avant avec un petit nombre de dents à l'avant de la bouche. Ils étaient des représentants du genre Pterodactylus, un genre typique de ptérodactyles.

Le premier rapport sur ces lézards volants intéressants a été publié en 1784. Cette année, Collini a décrit et représenté un squelette exceptionnellement bien conservé de ce rapace trouvé dans les calcaires lamellaires du Jurassique supérieur autour d'Eichstätt en Bavière. Collini était très intrigué par cette découverte : devant lui se trouvait le squelette d'un animal étonnant qui avait des ailes, mais n'avait pas de plumes, qui avait de longues mâchoires, parsemées de longues dents pointues (indiquant que le crâne appartient à un lézard). Collini a suggéré qu'il avait trouvé le squelette d'un « animal marin inconnu » ; il ne l'a pas défini de plus près. Seul le célèbre paléontologue français Georges Cuvier, l'un des scientifiques les plus éminents de l'époque, a établi, après avoir étudié le squelette, qu'il appartient à un lézard, à savoir un lézard volant, comme en témoigne un doigt très allongé de cet animal ; les trois autres doigts, normalement développés et munis de griffes, lui servaient, selon Cuvier, à grimper aux arbres. Cuvier, qui fut le premier à établir correctement l'appartenance du squelette trouvé, donna le nom de Pterodactylus logirostris au pangolin en 1801.

Les griffes aux extrémités des orteils des membres antérieurs permettaient aux lézards de grimper aux troncs d'arbres. Le squelette d'un rapace à longue queue de l'espèce Dorygnathus banthensis du Jurassique inférieur, trouvé à Holzmaden dans le Wurtemberg (l'envergure est de 110 cm). À partir des archives photographiques de B. Gauff le Jeune.

La définition correcte de Cuvier n'était pas accidentelle. Il était un scientifique exceptionnel de son temps, à qui appartiennent de grands services dans le domaine de la paléontologie. Cuvier peut être considéré comme le fondateur d'une nouvelle paléontologie - c'est-à-dire la science des animaux et des plantes du passé géologique, puisque c'est lui qui a jeté les bases de la recherche paléontologique sur la base de la morphologie et de l'anatomie comparées. Cuvier, qui en 1795, 26 ans, reçut le titre de professeur, trouva que les restes d'invertébrés à cet égard peuvent donner beaucoup moins de données que les restes de vertébrés. Cependant, avant d'établir la différence entre les vertébrés éteints et modernes, il a étudié en détail l'anatomie de ces derniers. C'est ce qu'il a signalé dans son premier ouvrage sur les rhinocéros, publié en 1804 dans l'Annuaire du Musée de Paris. Les résultats de ces études comparatives ont convaincu Cuvier que les différentes parties du squelette des vertébrés sont dans une certaine relation, c'est-à-dire, comme nous le disons maintenant, sont corrélativement liées les unes aux autres, grâce à quoi, selon la nature d'une caractéristique du squelette, absolument des conclusions correctes peuvent être tirées concernant d'autres caractères.

C'était une approche réfléchie, correcte et précise, qui, malheureusement, a été acceptée alors avec un grain de sel. Mais Cuvier a rapidement pu prouver de manière convaincante la justesse de ses hypothèses face à une commission, qui comprenait des scientifiques douteux. A Montmartre, près de Paris, une plaque de plâtre a été découverte, à la surface de laquelle se trouvait une partie du crâne d'un petit mammifère. Sur la base de ses dents, Cuvier a suggéré que le squelette appartenait à un animal marsupial - un représentant du genre Didelphis vivant maintenant en Amérique. Sous les yeux de la commission, Cuvier a commencé à enlever la roche recouvrant l'arrière du squelette avec une aiguille à dissection. Bientôt il réussit à ouvrir l'os marsupial (os marsupiale), le support caractéristique du sac des marsupiaux. Avec cette expérience, il a prouvé sans condition aux personnes présentes que par la structure et l'emplacement des dents, il est possible de déterminer avec précision l'appartenance systématique du fossile de vertébré trouvé. Les preuves de corrélations de traits de Cuvier étaient impressionnantes, car la première mâchoire inférieure de ce marsupial a été trouvée à tort comme appartenant à une chauve-souris. Ce squelette d'animal marsupial (Didelphis cuvieri), préparé par Cuvier, est conservé dans un musée parisien comme document d'histoire de la paléontologie. La découverte de Cuvier, qui devint plus tard l'une des principales dispositions de la paléontologie, est connue dans la littérature spéciale sous le nom de loi de corrélation. Cuvier formule cette loi ainsi : « La présence d'un organe entraine un autre organe » (« Un organe entraîne un autre organe »).

Squelette parfaitement conservé d'un lézard volant à queue courte de l'espèce Pterodactylus kochi des calcaires lamellaires du Jurassique supérieur de Zandt en Bavière. Cet animal était de petite taille : il est représenté en taille réelle. (Le squelette est conservé dans un musée à Francfort-sur-le-Main.)

La loi de corrélation de Cuvier est d'une importance capitale pour la paléontologie, car les découvertes de fossiles de vertébrés ayant survécu dans leur intégralité sont extrêmement rares. Le plus souvent, ils trouvent des restes insignifiants de squelettes, souvent seulement des fragments de mâchoires avec des dents, etc.... Ainsi, par exemple, les dents herbivores indiquent la présence de sabots ou de cornes chez un animal, les dents carnivores indiquent la présence de griffes, les dents marsupiales indiquent la présence d'un os marsupial, etc. Du grand nombre d'exemples, nous n'avons cité que le le plus simple et le plus connu.

Une histoire amusante est associée à la loi de corrélation, dont le héros, comme indiqué, était Cuvier lui-même. Un jour, les étudiants décidèrent de faire peur à leur jeune professeur. L'un d'eux, déguisé en diable, entra dans la chambre où dormait Cuvier, et le réveilla avec un cri et un reniflement, prétendant qu'il voulait le manger. Cuvier, jetant un coup d'œil à l'étudiant déguisé, comprit tout de suite de quoi il s'agissait. "Puisque tu as des cornes et des sabots, tu es - par la loi de corrélation - un herbivore et je n'ai rien à craindre de toi," dit-il, se tournant de l'autre côté et continuant à dormir.

Cependant, revenons à notre ptérodactyle !

Le célèbre paléontologue français, fondateur de l'anatomie comparée Georges Cuvier (1769-1832).

Beaucoup n'étaient pas d'accord avec la doctrine correcte et bien fondée de Cuvier. Par exemple, le professeur strasbourgeois Herman était convaincu que le ptérodactyle représente une étape de transition entre les oiseaux et les chauves-souris. SF Semmering a nommé à tort le ptérodactyle "Ornithocephalus antiquus". Il l'attribuait aux chauves-souris, tandis que Blumenbach le considérait comme une sauvagine. Johann Wagler, jusqu'en 1830, adhère à l'hypothèse originale de Collini et considère le ptérodactyle comme un animal aquatique dont les membres antérieurs et postérieurs sont transformés en organes nageurs. Wagler appartient aussi à la première reconstruction du ptérodactyle : il l'a représenté tel qu'il l'a compris. Ce dessin d'un ptérodactyle est sa première reconstitution graphique. Quelques années plus tard, en 1840, une nouvelle reconstitution de cet animal est apparue dans le livre de Hawkins, The Book of Great Sea Dragons, qui a ensuite été reproduit d'innombrables fois dans les pages de divers livres d'histoire naturelle.

Une ancienne reconstitution de 1840 du livre de T. Hawkins, qui dépeint des ptérodactyles sous forme d'animaux aquatiques et volants dévorant le cadavre d'un lézard aquatique prédateur - ichthyosaurus ; à l'arrière-plan du tableau, un autre ichtyosaure combat deux lézards de mer - des plésiosaures. Fait intéressant, sur la figure, les membranes des ptérodactyles ne sont pas soutenues par un seul orteil allongé, comme c'était le cas en réalité, mais par les cinq orteils allongés, comme les chauves-souris modernes.

Il a fallu longtemps pour que le ptérodactyle soit reconnu par tous comme un lézard volant. Cependant, tous les dessins de ce lézard étaient incorrects en raison de l'ignorance de la structure de son squelette. Le ptérodactyle a toujours été représenté comme un lézard debout sur ses pattes, avec un orteil levé vers le haut, auquel une membrane volante est attachée. Nous savons aujourd'hui, grâce aux travaux du prof. Abel que les ptérodactyles ne pouvaient pas se déplacer sur le sol comme le représentaient les anciennes reconstitutions. Pendant la chasse, ils se déplaçaient dans les airs dans un vol frémissant, et ils se reposaient, suspendus aux branches des arbres ou aux rebords des rochers. Prof. Abel a également suggéré que les ptérodactyles pouvaient grimper aux branches des arbres comme les chiens volants modernes ou les pteropus (Pteropus).

Différents types de ptérodactyles étaient de tailles différentes. Les plus petits avaient la taille d'un moineau, les plus grands atteignaient la taille d'un faucon. La peau du ptérodactyle était nue et ridée. Ils se nourrissaient principalement de poissons, très probablement de petits poissons du genre Leptolepis, qui, également en grand nombre, étaient capturés par les Rhamphorhynchia. Cependant, le poisson n'était pas le seul aliment des ptérodactyles. Ainsi, près du squelette d'un ptérodactyle, des restes de nénuphars ont également été trouvés dans l'estomac. Nous ne nous tromperons pas si nous supposons que de nombreux insectes qui vivaient pendant les ptérodactyles étaient également l'objet de leurs proies.

Il est très probable que les ptérodactyles vivaient en grands groupes le long des rives des lagunes du Jurassique supérieur de la Bavière. Il n'est pas encore possible de dire avec certitude s'il s'agissait de prédateurs nocturnes ou diurnes ; cependant, ils étaient très probablement des prédateurs diurnes, se cachant dans les branches des arbres ou dans les crevasses des rochers au crépuscule.

Bonjour à tous! Aujourd'hui, nous allons parler des animaux qui régnaient sur Terre dans le passé. Maintenant, nous allons voir qui sont les dinosaures ? Considérez les prédateurs et les herbivores, et découvrez quel type de parents étaient des dinosaures et certaines théories de leur extinction.

Après avoir régné sur Terre pendant 160 millions d'années, les dinosaures ont disparu de la surface de la planète il y a environ 65 millions d'années. D'où viennent ces reptiles géants ? À quoi ressemblaient-ils vraiment et pourquoi se sont-ils éteints ?

Dinosaure traduit du grec signifie un lézard terrible ou terrible.À propos des dinosaures, les connaissances scientifiques se forment principalement grâce à l'étude des fossiles, qui se sont transformés en restes fossiles en pierre d'animaux ou de plantes.

Les paléontologues modernes ont une idée assez claire de l'origine des dinosaures, de leur mode de vie, de leur anatomie, de leur habitat, de la diversité des espèces, de la distribution et de la reproduction sous une forme préhistorique.

Les experts des petits défauts des ossements fossiles peuvent juger de l'appareil musculaire des dinosaures, et de quoi ces anciens lézards étaient malades, ils en jugent par l'apparence des os individuels.

Si vous examinez attentivement le crâne d'un dinosaure mort il y a 200 millions d'années, cela vous donnera une idée de la structure du régime alimentaire du dinosaure et de la taille de son cerveau.

Les œufs fossiles vous parleront des bébés dinosaures. Mais de telles hypothèses telles que, par exemple, si les anciens reptiles avaient des cheveux et de quelle couleur était leur peau, sont beaucoup plus difficiles à trouver.

L'ère des dinosaures.

Depuis l'origine, il y a environ 4500 millions d'années, toute l'histoire de la Terre est divisée en ères (vous pouvez en apprendre davantage sur l'histoire géologique de la Terre). La majeure partie de l'ère mésozoïque ou moyenne est couverte par l'ère des dinosaures.

L'ère mésozoïque, à son tour, se compose de trois périodes - le Trias (il y a 225 à 185 millions d'années), le Jurassique (il y a 185 à 140 millions d'années) et le Crétacé (il y a 140 à 70 millions d'années).

Même avant l'avènement des dinosaures, les reptiles existaient sur Terre. De nombreuses nouvelles espèces ont émergé au début du Trias. Ce sont, par exemple, les kinodontes aux pieds rapides (« à dents de chien ») qui chassaient les troupeaux maladroits d'herbivores.

Comme la plupart des lézards modernes, les pattes des plus anciens reptiles étaient situées sur les côtés du corps. Ils ont été remplacés par des archosaures ("lézards dominants").

Un groupe de ces reptiles différait de tous les autres par la structure du corps - leurs membres étaient situés verticalement sous le corps.

Cette construction squelettique réussie que nous trouvons chez leurs descendants de dinosaures provient probablement d'ici.

Les premiers vrais dinosaures parcouraient la Terre à la fin de la période triasique. Cependant, l'apogée de leur ère est tombée sur la période du Crétacé, lorsque le nombre et la variété des espèces de ces reptiles ont atteint leur apogée.

Les scientifiques comptent aujourd'hui plus de 1000 espèces de dinosaures, qui sont clairement divisées en deux groupes - les dinosaures carnivores et herbivores.

Sauropodes.

La taille des dinosaures allait des sauropodes géants aux bébés prédateurs compsognatus, qui n'étaient pas plus gros qu'un coq.

C'étaient des géants herbivores avec un corps énorme, une petite tête et un long cou, comme une girafe, ce qui leur permettait d'atteindre la cime des arbres pour se régaler des feuilles les plus délicieuses.

Ils arrachaient les feuilles des arbres avec des dents semblables à des ongles et les mâchaient en une masse homogène avec des dents de racines émoussées. Diplodocus ("double lézard") atteignait une longueur de 26 mètres et pesait 11 tonnes.

Le brachiosaure mesurait 28 mètres de long, 13 mètres de haut et pesait 100 tonnes, soit l'équivalent de 16 éléphants d'Afrique. Ils ne mangeaient que des plantes et pour survivre, ils devaient manger environ une tonne de feuilles par jour.

Dans les squelettes de quelques sauropodes fossiles, à l'endroit où aurait dû se trouver l'estomac, d'énormes pierres ont été trouvées. Ces pierres avalées semblent avoir aidé à hacher les feuilles et les brindilles rugueuses pendant la digestion.

Auto défense.

À la recherche de nourriture, de nombreux dinosaures herbivores se déplaçaient en groupes. Pour mieux repousser les prédateurs, ils se sont souvent regroupés en grands troupeaux.

Triceratops a fait cela pour protéger ses petits. Les adultes, en cas d'attaque, entouraient les jeunes à peu près de la même manière que les éléphants le font maintenant.

Cependant, de nombreux dinosaures "pacifiques" étaient également décemment armés. Tel un rhinocéros, le Triceratops s'est précipité au combat, et a percé de deux énormes cornes acérées, qui étaient situées dans la partie frontale du museau, son ennemi.

Les pinacosaures ont assommé leur adversaire avec des coups d'une grosse croissance osseuse sur le bout de leur queue. D'autres dinosaures herbivores comme le stégosaure étaient protégés par des rangées de grandes plaques osseuses le long de leur dos et des épines acérées de la queue.

Tyrannosaure.

Les dents acérées pliées vers l'intérieur ont permis aux dinosaures prédateurs de déchirer la proie en morceaux, et de longues griffes acérées la maintenaient en place.

Le plus grand des dinosaures carnivores était le tyrannosaure ("lézard-titan"), il pesait 8 tonnes et mesurait 12 mètres de haut.

Ses dents incurvées atteignaient 16 cm de long - presque la taille d'une paume humaine (selon laquelle, bien sûr).

Les dinosaures, malgré leur taille, pouvaient se déplacer très rapidement. Les dinosaures "autruches" à longues pattes pouvaient courir à des vitesses allant jusqu'à 50 km/h.

Bien sûr, des dinosaures aussi lourds que, par exemple, l'Apatosaure de 35 tonnes, se déplaçaient probablement à la vitesse d'un éléphant moderne, et le Brachiosaure de 100 tonnes pouvait à peine se déplacer à une vitesse de plus de 4 km / h ( comme marcher un homme).

Les sauropodes avaient besoin de jambes fortes pour se déplacer. Un pas élastique "du talon aux orteils", comme un humain, nécessitait une très grande dépense d'énergie, et un grand dinosaure n'aurait pas été bien loin avec un tel pas.

Les sauropodes (c'est-à-dire les géants "à pattes de lézard") couraient plutôt que marchaient. Pour soutenir le torse massif, leurs membres devaient marcher avec tout le plan de la semelle.

Et donc, entre le "talon" et les orteils, ils avaient une épaisse crête kératinisée, comme un éléphant moderne sur la semelle.

Des parents attentionnés.

Pendant longtemps, on a cru que les dinosaures construisaient des nids et pondaient des œufs. Mais le mystère était de savoir comment les jeunes étaient élevés ; et ce n'est qu'en 1978 que le rideau a été levé lorsqu'un nid avec des nouveau-nés et des coquilles d'œufs a été découvert dans l'État américain du Montana.

Les œufs ne dépassaient pas 20 cm de long et certains veaux mesuraient jusqu'à 1 mètre de long. Ces dinosaures étaient très gros pour les nouveau-nés, ce qui signifie qu'ils restaient longtemps dans les nids après la naissance.

Les scientifiques, sur la base de ces données, sont arrivés à la conclusion suivante : les parents ont pris soin des bébés jusqu'à ce qu'ils soient assez grands et puissent prendre soin d'eux-mêmes.

Beaucoup de bébés trouvés dans le Montana avaient des dents usées. Cela signifie que leurs parents les ont nourris au nid, comme les oiseaux le font maintenant.

Certains experts doutaient que les parents géants soient capables de nourrir leur progéniture sans causer de dommages.

Mais après tout, le plus grand reptile de nos jours, l'alligator, allaite aussi sa progéniture et le fait avec le plus grand soin.

Il est de plus en plus évident que certaines grandes espèces de dinosaures, comme les mammifères, étaient vivipares.

Comme, fuyant les ennemis et en quête de nourriture, de nombreux dinosaures se déplaçaient constamment, ils n'avaient pas le temps de pondre, puis pendant des semaines, voire des mois, d'attendre l'apparition et la maturation des petits dinosaures.

De plus, le plus gros œuf de dinosaure jamais trouvé mesure moins de 30 cm de long. Le bébé qui est né de lui n'était pas beaucoup plus gros et il devrait grandir très vite pour atteindre la taille d'un dinosaure adulte.

Et par conséquent, certains scientifiques ont avancé une théorie selon laquelle les plus grands dinosaures sont nés vivants - et assez grands.

Les premiers fossiles.

Pendant des centaines d'années, les gens ont rencontré des os de dinosaures fossilisés, mais peu d'entre eux auraient pu deviner de quoi il s'agissait. Certains pensaient même qu'il s'agissait d'ossements de géants !

Et ce n'est que dans les années 1920 que les gens ont commencé à se rendre compte qu'ils se trouvaient devant les restes de reptiles géants éteints.

Gideon Mantell a trouvé des dents énormes dans une carrière du Sussex, dans le sud de l'Angleterre, en 1822.

Il, après avoir noté la similitude de ces dents avec les dents de l'iguane lézard d'Amérique du Sud, a deviné que les dents trouvées appartenaient à un reptile et a proposé le nom d'iguanodon, c'est-à-dire "à dents d'iguane".

On trouve des fossiles de dinosaures dans presque tous les coins du monde. On les trouve sur tous les continents, y compris l'Antarctique.

Les dents et les os se rencontrent le plus souvent, car ces éléments du squelette sont beaucoup moins sensibles à la décomposition que les tissus mous (viscères, peau).

Les empreintes de pas arrivent en deuxième position. Dans de nombreux cas, ils se trouvent sur des sentiers que les dinosaures ont tracés dans un sol meuble.

Qui chassait qui, ainsi que les lieux d'installation des lézards, peuvent être déterminés par les pistes. Les empreintes fossiles sont appelées fossiles résiduels, car en fait, elles n'appartiennent pas à l'animal lui-même.

Les coprolithes (excréments de dinosaures fossilisés) sont disséqués et examinés ainsi que le contenu intestinal et les calculs gastriques pour découvrir ce que mangeaient les anciens dinosaures.

Des empreintes de peau de dinosaure ont également été trouvées. Ils sont capables d'en dire beaucoup sur l'armure en plastique de leurs maîtres.

Personne ne sait de quelle couleur étaient les dinosaures. Leur peau, sans avoir le temps de se pétrifier, se décompose trop vite.

Les lézards prédateurs, selon certains scientifiques, avaient une coloration protectrice qui leur permettait de se fondre dans le terrain et de se faufiler sur leurs proies sans se faire remarquer.

D'autres reptiles, les herbivores par exemple, étaient très gros et ne pouvaient pas avoir peur des prédateurs, et avaient peut-être une couleur vive afin d'attirer le sexe opposé.

Mort subite.

Les dinosaures se sont éteints il y a environ 65 millions d'années, à la fin du Crétacé. Il existe plusieurs théories à ce sujet, mais les paléontologues ne peuvent toujours pas fournir d'explication convaincante sur la raison de leur mort.

Selon une théorie, non loin de la Terre, il y a eu l'explosion d'une étoile, qui a recouvert la planète d'un rayonnement mortel.

À un moment donné, les scientifiques ont avancé une telle théorie. que, étant des animaux à sang froid incapables de réguler leur propre température corporelle, ils se sont simplement éteints à cause de la vague de froid qui, à la fin du Crétacé, a balayé la planète entière.

Mais maintenant, lorsque des preuves sont apparues que certaines espèces de lézards étaient à sang chaud, cette théorie n'explique plus le mystère de leur mort.

Au Mexique, dans la péninsule du Yucatan, des traces d'un cratère géant ont été découvertes. Cela suggère qu'une énorme météorite est entrée en collision avec la Terre, et cette collision s'est accompagnée d'une puissante explosion.

D'énormes nuages ​​de poussière se sont élevés dans l'atmosphère (plus sur l'atmosphère), qui ont caché le soleil pendant plusieurs mois, ce qui a conduit à la destruction de presque toute la vie sur Terre.

Les hivers deviennent plus froids ou la chaleur estivale s'intensifie, profitant aux petits mammifères qui peuvent hiberner. C'est une autre théorie de l'extinction des dinosaures, c'est d'ailleurs la plus populaire et la plus répandue.

Mais nous, apparemment, ne connaîtrons jamais la véritable cause de la mort des dinosaures.

Eh bien, c'est tout à propos de ces terribles lézards. J'espère que cet article vous a aidé à découvrir qui sont les dinosaures et qui ils étaient vraiment. Mais il reste encore beaucoup d'inexplorés dans ce domaine, et je pense que les scientifiques trouveront petit à petit des réponses à ces énigmes...