Caractéristiques du statut social des jeunes. Jeunesse et politique de la jeunesse Caractéristiques de la situation sociale des jeunes

Performance amateur agressive

Il repose sur les idées les plus primitives sur la hiérarchie des valeurs fondée sur le culte des personnes. Primitivisme, clarté de l'affirmation de soi. Populaire parmi les adolescents et les jeunes ayant un niveau minimum de développement intellectuel et culturel.

Spectacle amateur scandaleux (epater français - étonner, surprendre)

Il est basé sur des normes, des canons, des règles, des opinions qui défient à la fois dans les formes de vie quotidiennes et matérielles - vêtements, cheveux et spirituelle - art, science. « Appeler » l'agressivité sur vous-même de la part d'autres personnes pour être « remarqué » (style punk, etc.)

Spectacle amateur alternatif

Elle repose sur le développement de modèles comportementaux alternatifs, systématiquement contradictoires, qui deviennent une fin en soi (hippies, Hare Krishnas, etc.)

Spectacle amateur social

Visant à résoudre des problèmes sociaux spécifiques (mouvements environnementaux, mouvements pour la renaissance et la préservation du patrimoine culturel et historique, etc.)

Initiative politique

Visant à changer le système politique et la situation politique conformément aux idées d'un groupe spécifique

L'accélération du rythme de développement de la société détermine la croissance du rôle des jeunes dans la vie publique. En rejoignant les relations sociales, les jeunes les modifient et, sous l'influence des conditions transformées, ils s'améliorent.

Communautés ethniques

Dans les temps anciens, les gens vivaient une vie fermée - chaque groupe (clan, tribu) avait sa propre zone de résidence, ses propres occupations, ses insignes spéciaux, sa propre langue, ses propres croyances. Tous les autres étaient considérés comme des ennemis et il y avait donc des affrontements constants. La situation a progressivement changé - des unions tribales et d'autres associations de différents groupes sont apparues. Dans le même temps, les particularités des anciens groupes sont restées. C'est ainsi qu'est apparue l'interaction des ethnies.
Groupe ethnique- un groupe de personnes ayant des traits ethniques particuliers, c'est-à-dire culturels, linguistiques ou raciaux, qui sont unies par une origine commune totale ou partielle et qui ont elles-mêmes conscience de leur appartenance au groupe général. Les différences ethniques apprises et perçues - la langue, la culture, la religion, les traits raciaux sont hérités. En règle générale, de nombreux groupes ethniques vivent dans les États modernes.
Un trait caractéristique d'une ethnie- le fait que ses membres se classent comme un groupe à part avec leur propre culture, qu'ils essaient de préserver par tous les moyens. Il existe 4 critères obligatoires pour attribuer un individu à un certain groupe ethnique : l'autodétermination (se classer comme groupe ethnique, le désir propre de l'individu d'en faire partie, de se classer comme membre du groupe), la présence de liens familiaux, de caractéristiques culturelles, la présence d'une organisation sociale pour les contacts internes et pour interagir avec les autres.
Ainsi, un groupe ethnique peut être caractérisé comme une association de personnes qui ont des traits culturels, linguistiques, religieux ou raciaux communs, se caractérisent par une origine commune et sont conscientes de leur appartenance à un même groupe.
La principale caractéristique de ces groupes est de se distinguer des personnes qui les entourent, de comprendre les particularités de leur culture et de s'efforcer de la préserver par tous les moyens. La plupart des scientifiques soulignent trois principaux types de communautés ethniques qui a existé dans l'histoire de l'humanité : tribus, peuples et nations.
En étudiant l'histoire du monde antique, vous avez souvent entendu parler de clans et de tribus ... Le clan était une association de parents par le sang avec une origine commune, un lieu d'établissement commun, une langue unique, des coutumes et des croyances communes.
La prochaine étape pour rassembler les gens il y avait une tribu - une union de plusieurs clans. Exactement les tribus sont historiquement considérées comme la première union ethnique... Chacun d'eux avait un mythe particulier sur son origine, qui montrait son originalité et sa dissemblance avec les autres tribus. Beaucoup descendaient d'ancêtres-animaux et essayaient de leur ressembler de toutes les manières possibles - dans les danses, ils essayaient de répéter les habitudes et les mouvements d'animaux sacrés, se peignant comme des tigres, des ours ou des serpents. Ainsi, leur propre position dans le monde environnant était soulignée. Maintenant, il n'y a presque plus de tribus dans le monde - elles n'ont survécu que dans certaines régions d'Afrique, sur les îles de l'océan Pacifique, dans les forêts d'Amérique du Sud. Leur vie reste la même qu'il y a des milliers d'années, les idées de leurs ancêtres sur le monde, les traditions, le mode de vie et le comportement sont transmises de génération en génération. Les représentants de ces tribus n'ont jamais vu de villes, de voitures modernes, ne connaissent rien à la télévision et au cinéma. Les scientifiques étudient les tribus survivantes et tirent des conclusions sur la vie dans les temps anciens.
Avec l'émergence des États, les tribus ont commencé à se transformer en les nationalités sont des communautés plus grandes avec une langue, un territoire, des liens économiques et culturels communs. Ils formaient souvent un seul État, mais ils restaient eux-mêmes encore assez fragmentés, car l'économie de subsistance prévalait, dans laquelle chaque village produisait tout ce qui était nécessaire à la vie et avait peu besoin d'établir des relations commerciales. Toutes les nationalités n'ont pas pu survivre à ce jour - le sort des Scythes, des Étrusques, des Assyriens, des Khazars et de bien d'autres est mystérieux. Pourtant, la plupart d'entre eux sont devenus des nations et existent dans le monde moderne.
Les nations sont comprises comme une communauté stable de personnes, formée sur la base d'une origine commune, d'une culture commune, d'une cohabitation et d'une communication étroite les unes avec les autres. La chose la plus importante dans la formation des nations, ce sont les relations établies - économiques, politiques, culturelles et interpersonnelles. Historiquement, ils sont apparus avec l'expansion des relations commerciales. Les historiens attribuent la formation de nombreuses nations européennes aux XVIe et XVIIe siècles. Ces groupes se caractérisent également par la présence de leur propre idée nationale, qui est comprise comme leurs réponses aux questions sur l'origine du peuple, le sens de son existence, sa place dans le monde, sur les relations avec les voisins, sur le caractère unique et particularités du caractère national.
La communauté d'une nation s'exprime dans une culture nationale particulière.

Relations interethniques

Dans le monde moderne, aucune nation ne peut vivre dans un isolement complet et noue nécessairement des relations interethniques, noue des liens économiques, politiques, idéologiques, culturels, juridiques, diplomatiques et autres. Ils peuvent être stable (constant) et instable (périodique), basé sur la compétition et la coopération, égal et inégal... En même temps, il n'est pas toujours possible de se passer conflits. Habituellement, leurs raisons sont des différends territoriaux, des tensions historiquement établies, l'oppression de petites nations et de petits peuples, l'utilisation de sentiments nationaux par des dirigeants politiques individuels afin de créer une situation tendue, le désir des peuples individuels de quitter l'État multinational et de créer leur propre (sinon cela s'appelle séparatisme).
Il existe suffisamment d'exemples de conflits nationaux dans le monde - la crise et de nombreuses années de guerre sanglante dans l'ex-Yougoslavie, les différends territoriaux entre les républiques de l'ex-Union soviétique, les sentiments séparatistes en Irlande du Nord et dans la province canadienne de Québec, les guerres entre États d'Afrique centrale, etc.
La base de ces conflits est formée par des idées sur le rôle particulier de leur groupe dans la société, qui caractérisent de nombreux peuples depuis l'Antiquité. Voici un exemple tiré d'un mythe indien : « Pour compléter la structure du monde, Dieu a façonné trois figures humaines à partir de pâte et les a mises au four. Au bout d'un moment, brûlant d'impatience, il sortit du poêle le premier homme, dont l'apparence était trop légère et peu agréable. C'était "non cuit" à l'intérieur aussi. Un peu plus tard, Dieu a obtenu le deuxième, ce fut un succès - il était magnifiquement brun à l'extérieur et "mûr" à l'intérieur. Dieu fit volontiers de lui le fondateur de la famille indienne. Eh bien, et le troisième pendant ce temps était très brûlé et est devenu complètement noir. Le premier des petits hommes cuits au four est devenu le fondateur du clan blanc, et le dernier - le noir. " Cette approche dans ses formes extrêmes conduit à la conclusion que certaines personnes, de par leurs qualités raciales biologiques, sont au départ supposées plus douées et talentueuses, à la fois physiquement et mentalement, et donc plus capables de leadership et de gestion.
Les attitudes de supériorité ethnique conduisent finalement à la discrimination- la réduction ou la privation des droits et libertés d'un certain groupe de la population. Dans la vie de tous les jours, cela se traduit par l'interdiction de fréquenter certains restaurants, plages, cinémas ou zones urbaines ; dans la sphère industrielle - l'interdiction des professions, l'inaccessibilité de l'éducation, l'impossibilité d'une carrière réussie; psychologiquement - surnoms offensants, ridicule, anecdotes sur les personnes "sous-développées", etc. Dans les cas extrêmes, les minorités vivent séparément dans des colonies spéciales, se marient au sein de leur groupe. Un tel système de séparation a longtemps existé en Afrique du Sud (Afrique du Sud), où la population noire était isolée et privée de la plupart de ses droits.
Le vingtième siècle a donné de nombreux exemples d'attiser les passions sur des bases ethniques. L'Allemagne fasciste a adopté des idées racistes sur la supériorité d'un groupe de personnes sur tous les autres et l'existence d'une race spéciale Aryens - le peuple élu qui doit gouverner le monde entier. La mise en œuvre de cette idée a conduit au désir de détruire complètement les Juifs, les Tsiganes, les Polonais et de soumettre les autres aux « vrais Aryens ». Les paramètres externes de la race supérieure ont même été déterminés - une certaine couleur de cheveux, un certain physique, la forme des yeux, la forme du visage, etc. Il est curieux que ni Hitler ni beaucoup de son entourage ne correspondent eux-mêmes à ces paramètres.
Aujourd'hui, il existe de nombreux partis et mouvements néo-nazis qui utilisent des idées nationalistes pour accroître leur autorité et leur popularité. Qui ne veut pas entendre qu'il est le meilleur du monde, le plus intelligent et le plus noble, qu'il a la seule vraie religion, qu'il a une histoire héroïque et que ses ancêtres ont régné sur les autres ? Des idées similaires sont utilisées lors de réunions et prêchées dans la presse. Les nouveaux dirigeants dénoncent l'oppression injuste par des "étrangers" et la nécessité de "rétablir l'ordre" par la force, pour laquelle des unités militaires spéciales sont créées. Habituellement, moins une personne a de culture interne, plus il est facile de la convaincre d'une exclusivité spéciale et de la présence d'ennemis qui l'empêchent de se manifester. Les personnes derrière tout cela aspirent au pouvoir, à la renommée et à la popularité, à l'enrichissement personnel à travers les pogroms. De forts intérêts personnels sont à l'origine de leurs préoccupations visibles quant au sort de la nation. C'était, c'est et ça le sera probablement encore. Combien de temps? Beaucoup dépend des citoyens eux-mêmes - tant qu'il y aura une douloureuse fierté nationale et le désir de rejeter la responsabilité de leurs échecs personnels sur des ennemis internes ou externes, les contradictions ethniques et l'hostilité entre les peuples persisteront.

L'humanité essaie de résoudre ce problème. Il existe diverses organisations qui s'occupent des questions d'interaction entre les peuples - les Nations Unies, la Ligue des États arabes, l'Organisation de l'unité africaine, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est et d'autres. De nombreux conflits ont été résolus grâce à leur aide ou à l'intervention directe de ces organisations.
Une solution raisonnable aux problèmes nationaux n'est possible qu'avec une combinaison de deux tendances principales dans le développement des relations nationales - différenciation(désir du peuple d'indépendance, de préservation et de développement de la culture nationale, de l'économie, de la politique) et intégration(coopération étroite, échange de valeurs culturelles, dépassement de l'aliénation et maintien de contacts mutuellement bénéfiques). La diversité des cultures nationales ne doit pas conduire à leur isolement, et le rapprochement des nations ne signifie pas la disparition des différences entre elles.
Lors de la résolution de conflits interethniques, il est nécessaire d'observer les principes humanistes suivants :
- rejet de la violence et de la coercition ;
- recherche d'accord (consensus) ;
- la reconnaissance des droits de l'homme et des libertés comme principe le plus important ;
- la volonté de régler pacifiquement les problèmes litigieux.

Causes des conflits interethniques :

Socio-économique - inégalité du niveau de vie, représentation différente dans les professions prestigieuses, les couches sociales, les organismes gouvernementaux.

Culturel et linguistique - insuffisant, du point de vue d'une minorité ethnique, l'utilisation de sa langue et de sa culture dans la vie publique.

Ethno-démographique - un changement rapide du rapport du nombre de personnes contactant en raison de la migration et des différences dans le niveau de croissance naturelle de la population.

Environnement - détérioration de la qualité de l'environnement en raison de sa pollution ou de l'épuisement des ressources naturelles en raison de l'utilisation de représentants d'un groupe ethnique différent.

Extraterritorial - non-coïncidence des frontières étatiques ou administratives avec les limites de l'établissement des peuples.

Historique - relations passées entre les peuples (guerres, ancien rapport de domination-subordination, etc.).

Confessionnel - en raison de l'appartenance à différentes religions et confessions, différences dans le niveau de religiosité moderne de la population.

Culturel - des caractéristiques du comportement quotidien aux spécificités de la culture politique du peuple.

Atteint la maturité physique à l'âge de 14 ans en moyenne. Vers cet âge, dans les sociétés anciennes, les enfants subissaient une cérémonie initiation- initiation au nombre de membres adultes de la tribu. Cependant, à mesure que la société devenait plus avancée et complexe, il fallait plus qu'une simple maturité physique pour être considéré comme un adulte. On suppose qu'une personne qui réussit doit acquérir les connaissances nécessaires sur le monde et la société, acquérir des compétences professionnelles, apprendre à subvenir à ses propres besoins, etc. Le volume des connaissances et des compétences n'ayant cessé d'augmenter au cours de l'histoire, le moment de l'acquisition du statut d'adulte a été progressivement reporté à un âge plus avancé. Actuellement, ce moment correspond à environ 30 ans.

Jeunesse il est d'usage d'appeler la période de la vie d'une personne de 14 à 30 ans - entre l'enfance et l'âge adulte.

En conséquence, les représentants du groupe démographique, dont l'âge correspond à cette période, sont appelés jeunes. Cependant, l'âge n'est pas le critère décisif pour définir la jeunesse : les limites temporelles de l'âge de la jeunesse sont flexibles et sont déterminées par les conditions sociales et culturelles de la croissance. Pour une compréhension correcte des caractéristiques des jeunes, l'attention doit être portée non pas sur le critère démographique, mais sur le critère socio-psychologique.

Jeunesse- il s'agit d'une génération de personnes en train de grandir, c'est-à-dire la formation de la personnalité, l'assimilation des connaissances, des valeurs sociales et des normes nécessaires pour avoir lieu en tant que membre à part entière et à part entière de la société.

La jeunesse a un certain nombre de caractéristiques qui la distinguent des autres âges. De par sa nature, la jeunesse est de transition,État « suspendu » entre l'enfance et l'âge adulte. Dans certains domaines, les jeunes sont assez mûrs, sérieux et responsables, tandis que dans d'autres ils sont naïfs, limités et infantiles. Cette dualité détermine un certain nombre de contradictions et de problèmes inhérents à cet âge.

Grandir- il s'agit d'abord de l'assimilation des connaissances et des compétences et des premières tentatives de mise en pratique.

Si l'on considère la jeunesse du point de vue de la conduite d'activités, alors cette période coïncide avec la fin éducation(activités éducatives) et l'entrée en vie professionnelle ().

Système de politique de la jeunesse se compose de trois éléments :

  • les conditions juridiques de mise en œuvre de la politique de jeunesse (c'est-à-dire le cadre législatif correspondant) ;
  • formes de régulation de la politique de jeunesse ;
  • information et soutien matériel et financier de la politique de jeunesse.

Les grandes orientations de la politique jeunesse sont:

  • impliquer les jeunes dans la vie publique, les informer des opportunités de développement potentielles ;
  • développement de l'activité créative des jeunes, soutien des jeunes talentueux;
  • l'intégration des jeunes qui se trouvent dans une situation de vie difficile dans une vie bien remplie.

Ces domaines sont mis en œuvre dans un certain nombre de programmes spécifiques : conseil juridique, vulgarisation des valeurs humaines universelles, propagande, organisation d'interactions internationales de jeunes, soutien aux initiatives de volontariat, aide à la recherche d'emploi, renforcement des jeunes familles, renforcement de l'engagement civique, aide aux jeunes personnes en situation difficile, etc. S'il le souhaite, chaque jeune peut trouver dans les médias toutes les informations nécessaires sur les projets en cours et sélectionner ceux qui peuvent l'aider à résoudre ses problèmes spécifiques.

Science sociale. Cours complet de préparation à l'examen Shemakhanova Irina Albertovna

3.3. Les jeunes en tant que groupe social

Jeunesse - 1) un groupe socio-démographique, distingué sur la base d'un ensemble de caractéristiques d'âge (environ de 14 à 30 ans), de caractéristiques de statut social et de certaines qualités socio-psychologiques ; 2) la partie la plus active, mobile et dynamique de la population, libre des stéréotypes et des préjugés des années précédentes et possédant les qualités socio-psychologiques suivantes : instabilité du psychisme ; incohérence interne; faible niveau de tolérance ; le désir de se démarquer, d'être différent des autres; l'existence d'une sous-culture spécifique des jeunes.

Caractéristiques du statut social des jeunes : position transitoire; haut niveau de mobilité; maîtriser de nouveaux rôles sociaux (travailleur, étudiant, citoyen, père de famille) liés à un changement de statut ; recherche active de leur place dans la vie; perspectives professionnelles et de carrière favorables.

* Du point de vue des activités dirigeantes, la période de jeunesse coïncide avec la fin des études (activité éducative) et l'entrée dans la vie active (activité professionnelle).

* Du point de vue de la psychologie, la jeunesse est une période de conquête de soi, d'établissement d'une personne en tant qu'individu, personnalité unique ; le processus de trouver votre propre moyen spécial d'atteindre le succès et le bonheur. La conscience des erreurs forme sa propre expérience.

* Du point de vue du droit, la jeunesse est le moment de l'apparition de la majorité civile (en Russie - 18 ans). Un adulte obtient la pleine capacité juridique, c'est-à-dire la possibilité de jouir de tous les droits d'un citoyen (droits électoraux, droit de se marier, etc.) En même temps, un jeune assume certaines responsabilités (respect des lois, paiement impôts, prise en charge des membres handicapés de la famille, protection de la Patrie, etc.).

* D'un point de vue philosophique général, la jeunesse peut être considérée comme une période d'opportunités, une période de lutte pour l'avenir. A partir de ce poste, la jeunesse est une période d'instabilité, de changement, de criticité, et de recherche constante de nouveauté. Les intérêts des jeunes se situent sur un autre plan que les intérêts des générations plus âgées: les jeunes, en règle générale, ne veulent pas obéir aux traditions et aux coutumes - ils veulent transformer le monde, affirmer leurs valeurs innovantes.

Les principaux problèmes de la jeunesse

-v structure sociale la situation des jeunes est caractérisée par la transition et l'instabilité ;

les forces économiques affectent surtout la situation des jeunes (les jeunes ne sont pas aisés financièrement, n'ont pas leur propre logement, sont obligés de dépendre de l'aide financière de leurs parents, le manque d'expérience et de connaissances les empêche d'obtenir des emplois bien rémunérés , les salaires des jeunes sont bien inférieurs au salaire moyen et les bourses d'études sont également faibles). Dans une situation de ralentissement économique, le nombre de chômeurs parmi les jeunes augmente fortement et il devient de plus en plus difficile pour les jeunes d'accéder à un état d'indépendance économique.

facteurs spirituels : le processus de perte des directives morales, l'érosion des normes et valeurs traditionnelles s'intensifie. Les jeunes en tant que groupe social en transition et instable sont les plus vulnérables aux tendances négatives de notre temps. Ainsi, les valeurs de travail, de liberté, de démocratie, de tolérance interethnique sont progressivement nivelées, et ces valeurs « dépassées » sont remplacées par une attitude de consommation envers le monde, l'intolérance envers les autres, le troupeau. La charge contestataire caractéristique des jeunes en temps de crise est déformée, prenant des formes cruelles et agressives. Dans le même temps, une criminalisation des jeunes ressemblant à une avalanche se produit, le nombre de jeunes souffrant de handicaps sociaux, tels que l'alcoolisme, la toxicomanie et la prostitution, augmente.

le problème des pères et des enfants" associé au conflit de valeurs entre les jeunes et la génération plus âgée. Génération Est une communauté socio-démographique et culturelle-historique objectivement émergente de personnes unies par l'âge et des conditions de vie historiques communes.

Groupes informels caractérisé par signes suivants :émergence sur la base d'une communication spontanée dans des conditions spécifiques d'une situation sociale ; l'auto-organisation et l'indépendance vis-à-vis des structures officielles ; obligatoire pour les participants et différent des modèles de comportement acceptés dans la société, qui visent à l'affirmation de soi, à l'octroi d'un statut social, à la sécurité et à l'estime de soi prestigieuse; stabilité relative, une certaine hiérarchie entre les membres du groupe ; expression d'autres orientations de valeurs ou visions du monde, stéréotypes de comportement qui ne sont pas typiques de la société dans son ensemble ; attributs qui mettent l'accent sur l'appartenance à une communauté donnée.

Classification des groupes et mouvements de jeunes (selon les caractéristiques de la performance amateur des jeunes)

1) Performance amateur agressive : est basé sur les idées les plus primitives sur la hiérarchie des valeurs basée sur le culte des personnes.

2) Des performances amateurs choquantes : est basé sur des normes, des canons, des règles, des opinions difficiles à la fois dans les formes de vie quotidiennes et matérielles - vêtements, cheveux et spirituels - art, science (style punk, etc.).

3) Spectacles amateurs alternatifs : repose sur le développement d'alternatives, systématiquement contraires aux modèles de comportement généralement admis, qui deviennent une fin en soi (hippies, Hare Krishnas, etc.).

4) Activités sociales: vise à résoudre des problèmes sociaux spécifiques (mouvements environnementaux, mouvements pour la renaissance et la préservation du patrimoine culturel et historique, etc.).

5) Activités politiques amateurs : vise à changer le système politique et la situation politique conformément aux idées d'un groupe particulier.

Politique de la jeunesse Est un système de priorités et de mesures étatiques visant à créer des conditions et des opportunités pour une socialisation réussie et une réalisation de soi efficace des jeunes. L'objectif de la politique de jeunesse de l'État - développement global du potentiel des jeunes, qui devrait contribuer à la réalisation des objectifs à long terme - développement social, économique, culturel du pays, assurant sa compétitivité internationale et renforçant la sécurité nationale.

Les grandes orientations de la politique jeunesse

- impliquer les jeunes dans la vie publique, les informer des opportunités de développement potentielles ;

- développement de l'activité créative de la jeunesse, soutien de la jeunesse talentueuse ;

- l'intégration des jeunes qui se trouvent dans une situation de vie difficile dans une vie bien remplie.

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Chapitre 12 Groupe des forces soviétiques en Allemagne - Groupe des forces occidentales 1945-1994

Poste de transition

Haut niveau de mobilité

Maîtriser de nouveaux rôles sociaux (travailleur, étudiant, citoyen, père de famille) liés à un changement de statut

Recherche active de sa place dans la vie

Des perspectives favorables sur le plan professionnel et de carrière

B. Les jeunes sont la partie la plus active, mobile et dynamique de la population, libre des stéréotypes et des préjugés des années précédentes et possédant les caractéristiques suivantes qualités socio-psychologiques :

Instabilité du psychisme

Incohérence interne

Faible niveau de tolérance (du latin tolerantia - patience)

L'envie de se démarquer, d'être différent des autres

L'existence d'une sous-culture spécifique des jeunes

Il est typique que les jeunes rejoignent groupes informels, qui se caractérisent par les caractéristiques suivantes :

2. Signes de groupes de jeunes informels

Emergence sur la base d'une communication spontanée dans des conditions spécifiques d'une situation sociale

Obligatoires pour les participants et différents des modèles de comportement typiques, acceptés dans la société, qui visent à la mise en œuvre des besoins insatisfaits dans les formes de vie ordinaires (ils visent l'affirmation de soi, l'octroi d'un statut social, l'obtention de sécurité et une estime de soi prestigieuse )

Expression d'autres orientations de valeurs ou même vision du monde, stéréotypes de comportement qui ne sont pas typiques de la société dans son ensemble

Auto-organisation et indépendance vis-à-vis des structures officielles

Stabilité relative, une certaine hiérarchie entre les membres du groupe

Attributs qui mettent l'accent sur l'appartenance à une communauté donnée

Selon les caractéristiques de la performance amateur des jeunes, les groupes et mouvements de jeunes peuvent être classés.

Types d'activités pour les jeunes

Tapez le nom Sa caractéristique
Performance amateur agressive Il repose sur les idées les plus primitives sur la hiérarchie des valeurs fondée sur le culte des personnes. Primitivisme, clarté de l'affirmation de soi. Populaire parmi les adolescents et les jeunes ayant un niveau minimum de développement intellectuel et culturel
Spectacle amateur scandaleux (epater français - étonner, surprendre) Il est basé sur un défi aux normes, canons, règles, opinions, à la fois dans les formes de vie quotidiennes et matérielles - vêtements, coiffure, et spirituelles - art, science. « Appeler » l'agressivité sur vous-même de la part d'autres personnes pour être « remarqué » (style punk, etc.)
Spectacle amateur alternatif Elle repose sur le développement de modèles de comportement alternatifs, systématiquement contradictoires, qui deviennent une fin en soi (hippies, Hare Krishnas, etc.)
Spectacle amateur social Visant à résoudre des problèmes sociaux spécifiques (mouvements environnementaux, mouvements pour la renaissance et la préservation du patrimoine culturel et historique, etc.)
Initiative politique Visant à changer le système politique et la situation politique conformément aux idées d'un groupe spécifique

L'accélération du rythme de développement de la société détermine la croissance du rôle des jeunes dans la vie publique. En rejoignant les relations sociales, les jeunes les modifient et, sous l'influence des conditions transformées, ils s'améliorent.



Communautés ethniques

1. L'humanité moderne est une structure ethnique complexe, qui comprend plusieurs milliers de communautés ethniques (nations, nationalités, tribus, groupes ethniques, etc.), différant à la fois par la taille et le niveau de développement. Toutes les communautés ethniques de la Terre font partie de plus de deux cents états. Par conséquent, la plupart des États modernes sont multiethniques. Par exemple, en Inde il y a plusieurs centaines de communautés ethniques, au Nigeria il y a 200 peuples. La Fédération de Russie moderne comprend plus de 100 groupes ethniques, dont environ 30 nations.

2. Communauté ethnique est un ensemble stable de personnes (tribu, nationalité, nation, peuple) historiquement formé sur un certain territoire, possédant des caractéristiques communes et des caractéristiques stables de culture, de langue, de constitution mentale, de conscience de soi et de mémoire historique, ainsi que la conscience de leurs intérêts et leurs objectifs, leur unité, leurs différences par rapport aux autres formations détaillées.

UNE. Types de communautés ethniques
Genre Tribu Nationalité Nation
Un groupe de parents par le sang, menant leur origine le long de la même lignée (maternelle ou paternelle) La totalité des genres, interconnectés par des traits communs de culture, la conscience d'une origine commune, ainsi que d'un dialecte commun, l'unité des idées religieuses, des rituels Communauté de personnes historiquement formée, unie par un territoire, une langue, un entrepôt mental, une culture communs Une communauté historiquement établie de personnes caractérisée par des liens économiques développés, un territoire commun et une langue, une culture et une identité ethnique communes

2. En sociologie, le concept de « minorités ethniques » est largement utilisé, qui comprend plus que des données quantitatives :

Ses représentants sont désavantagés par rapport aux autres groupes ethniques en raison de discrimination(dénigrement, dépréciation, contrefaçon) par d'autres groupes ethniques

· Ses membres éprouvent un certain sentiment de solidarité de groupe, « appartenant à un seul tout »

Il est généralement quelque peu isolé physiquement et socialement du reste de la société

3. Conditions préalables à la formation d'un groupe ethnique

Le préalable naturel à la formation de telle ou telle ethnie était communauté de territoire parce qu'il a créé les conditions nécessaires pour les activités communes des personnes. Cependant, plus tard, lors de la formation de l'ethnos, ce trait perd son sens principal et peut être complètement absent. Ainsi, certaines ethnies et dans des conditions diasporas(de la diaspora grecque - dispersion) ont conservé leur identité sans avoir un territoire unique.

Une autre condition importante pour la formation d'une ethnie est langue commune... Mais même cette caractéristique ne peut pas être considérée comme universelle, car dans un certain nombre de cas (par exemple, aux États-Unis), une ethnie se forme au cours du développement de liens économiques, politiques et autres, et les langues communes en sont le résultat. traiter.

Un signe plus stable d'une communauté ethnique est l'unité de composantes de la culture spirituelle telles que valeurs, normes et modèles de comportement ainsi que liés caractéristiques socio-psychologiques de la conscience et comportement humain.

Un indicateur intégrateur de la communauté socio-ethnique existante est identité ethnique - un sentiment d'appartenance à un groupe ethnique particulier, la conscience de leur unité et de leur différence par rapport aux autres groupes ethniques. Un rôle important dans le développement de la conscience de soi ethnique est joué par les idées sur une origine commune, une histoire, des destins historiques, ainsi que des traditions, des coutumes, des rituels, du folklore, c'est-à-dire éléments de culture qui se transmettent de génération en génération et forment un culture ethnique.

Intérêts nationaux. Grâce à la conscience de soi ethnique, une personne ressent vivement les intérêts de son peuple, les compare aux intérêts des autres peuples, de la communauté mondiale. La prise de conscience des intérêts ethniques encourage une personne à s'engager dans des activités dans le cadre desquelles ils sont réalisés.

Notons deux côtés intérêts nationaux:

5. Communautés ethniques se développer à partir d'un clan, d'une tribu, d'une nation, pour atteindre le niveau d'un État-nation.

Dérivé du concept de « nation » est le terme « nationalité", qui est utilisé en russe comme le nom d'une personne appartenant à un groupe ethnique.

De nombreux chercheurs modernes considèrent une nation interethnique comme un classique, dans lequel les qualités civiques générales sont mises en avant et en même temps les particularités de ses groupes ethniques constitutifs sont préservées - langue, culture, traditions, coutumes.

Nation interethnique et civile est un la totalité (communauté) des citoyens d'un État particulier. Certains chercheurs pensent que la formation d'une telle nation signifie « la fin de la nation » dans la dimension ethnique. D'autres, tout en reconnaissant l'État-nation, croient qu'il faut parler non de la « fin de la nation », mais de son nouvel état qualitatif.

Relations interethniques, conflits ethno-sociaux, moyens de les résoudre

1. Les relations interethniques, du fait de leur multidimensionnalité, sont un phénomène complexe.

A. Ils existent en deux saveurs :

B. Les voies de la coopération pacifique sont assez diverses.

La crise spirituelle oblige les philosophes et les sociologues à rechercher les bases d'un développement et d'une éducation compétents d'une nouvelle génération. Les jeunes ont besoin de soutien et d'attention, car sans cela, il n'y aura pas de développement du pays. Ceci, à son tour, nécessite une compréhension de la façon dont les jeunes sont socialisés et comment ils assimilent les valeurs de la société.

caractéristiques générales

Les jeunes, en tant que groupe social, se caractérisent par un statut social dépendant, une indépendance personnelle insuffisante dans la prise de décisions concernant leur vie ; l'acuité du problème du choix d'une voie professionnelle, d'un partenaire de vie, de l'autodétermination morale et spirituelle ; formation active de la subjectivité comme identification de soi, conscience de leurs intérêts, croissance de leur organisation, grand potentiel intellectuel.

L'entrée d'un individu dans un groupe social de jeunes se caractérise par le développement actif de la conscience de soi, de la réflexion sur soi et sur le monde. L'espace de vie humain s'agrandit. La conscience de l'avenir vient, une perspective de vie apparaît, des intentions professionnelles surgissent.

Le sens des idéaux

La conscience de la nécessité de déterminer des objectifs personnels dans la vie, une recherche exacerbée de directives de vie à travers des idéaux et des valeurs est une caractéristique de cet âge. Partant de là, le psychologue Viktor Frankl a jugé dangereux de « mettre les jeunes à l'abri » des valeurs et des influences idéologiques sous prétexte de préserver l'indépendance de leur vision du monde et la paix intérieure (homéostasie avec l'environnement social), car le vide existentiel à cet âge même se transforme en des formes destructrices d'activité sociale. C'est chez les jeunes que la perception de nouveaux idéaux et valeurs, leur intériorisation, provoque non pas un conflit interne, mais une satisfaction. Le stress psychologique associé à une telle intériorisation contribue au développement de la personnalité, à la formation de la confiance en soi et à la capacité de surmonter les difficultés. Les conclusions de V. Frankl sont confirmées par une étude menée sous la direction de V.I. Chuprov et Yu.A. Zubok, selon les résultats desquels il s'est avéré que 64,2% des jeunes en Russie considèrent qu'il est important pour eux-mêmes d'avoir des idéaux, et seulement 28,6% pensent que les idéaux interfèrent avec la vie d'une personne.

Dans une étude menée par le professeur V.I. Kuznetsov en 2006, 52% des répondants se sont identifiés comme ceux qui ont des idéaux, et seulement 13,2% ont indiqué qu'ils n'en ont pas. Cependant, 34,8% des répondants ont trouvé difficile de répondre à cette question. Seuls 28,5% des idéaux coïncident avec les idéaux de leurs parents, 31% ne coïncident pas et 40,5% (!) Ne pouvaient pas non plus se prononcer là-dessus.

A la recherche de la stabilité

D'une part, l'accent est mis sur la continuité sociale, y compris l'expérience séculaire de la culture russe, d'autre part, sur l'innovation et l'évolutionnisme. Cependant, dans les conditions modernes, ces deux orientations ne se complètent souvent pas, mais apparaissent en parallèle et peuvent entrer en conflit. Il en résulte une discrétisation du champ des valeurs personnelles, qui conduit à saper la « sécurité ontologique », c'est-à-dire, selon E. Giddens, l'état de confiance des gens dans la constance du monde social et matériel environnant dans lequel ils vivent et agissent. Les jeunes ont de nouvelles opportunités de fonctionner avec l'espace de vie, le temps, l'argent, l'éducation, choisissent la forme de travail, la carrière, mais il y a toujours un risque de perdre ces avantages. Cette situation renforce le relativisme des valeurs dans l'esprit des jeunes et la méfiance des idéaux, ce qui empêche la formation du sens de la vie, la mise en œuvre d'une stratégie de vie durable, c'est-à-dire le fonctionnement normal des valeurs personnelles.

Dans les conditions de vie modernes de la jeune génération, caractérisées par l'incertitude, l'innovation sociale se manifeste nécessairement sous forme de risque. Par conséquent, la confiance en soi est remplacée par la peur, la peur du changement et le désir de stabilité, que la société ne peut pas lui fournir.

Le jeune étant à la fois objet et sujet de socialisation, l'instabilité des modes d'accession au statut social du jeune se généralise, ce qui se reflète aussi dans le processus d'intériorisation des valeurs, puisque l'aliénation des jeunes vis-à-vis de l'expérience historique, des valeurs traditionnelles, des formes et des méthodes de participation sociale qui se sont développées dans la culture se développe. Cela sape le sentiment de « sécurité ontologique ». Surgit alors une contradiction entre le désir objectivement inhérent des jeunes d'occuper des positions appropriées dans la structure sociale, d'acquérir un certain statut social et les obstacles à son intégration effective dans la société, survenant dans des conditions d'instabilité sociale et de crise. Cette contradiction peut être résolue en changeant le contenu de la socialisation, au cours duquel sont posés non seulement des modèles de participation sociale prêts à l'emploi, mais aussi la capacité d'évaluer discursivement les changements, de séparer le situationnel du permanent et d'identifier objectivement destructeurs et processus sociaux constructifs.

Faute de ressources suffisantes et de potentiel cognitif, la capacité d'influencer la transformation de la structure sociale et des normes institutionnelles se développe de manière latente et se manifeste, dans la plupart des cas, lors de la transition vers les tranches d'âge supérieures, dans lesquelles la synergie des ressources, le capital symbolique et le potentiel socioculturel des l'individu améliore de manière significative la participation de l'individu au processus social en tant que sujet.


Caractéristiques d'une socialisation plus poussée

Ainsi, les particularités de la formation de la jeunesse en tant qu'agent des relations sociales sont déterminées par un certain nombre de facteurs. Premièrement, il y a une augmentation de l'incertitude, à la fois dans la personnalité elle-même et dans la construction des relations avec le monde extérieur ; les contradictions dans la structuration des valeurs se multiplient, associées à la recherche du sens de la vie, à la déception de certaines valeurs, aux conflits intrapersonnels, aux contradictions des étapes passées de la socialisation.

Deuxièmement, la nécessité de planifier une stratégie de vie basée sur des liens sociaux stables, d'entrer dans de nouveaux groupes sociaux, d'établir une position de vie à long terme et d'accumuler du capital social devient réelle.

Troisièmement, l'incomplétude de l'intériorisation des valeurs et, par conséquent, le caractère contradictoire de la structure de valeurs de l'individu l'empêche de construire et de développer adéquatement la vie sociale.

Quatrièmement, l'état de la personnalité d'un jeune est caractérisé par une forte dynamique du système de valeurs et une intériorisation active des valeurs. Par conséquent, les jeunes n'ont pas la capacité (et souvent le désir) de se fixer des objectifs à long terme, compatibles avec l'environnement social, et de planifier des moyens adéquats pour les atteindre. En conséquence, la personnalité d'un jeune moderne a tendance à être plus conformiste qu'à s'imposer et à atteindre des objectifs radicaux, y compris ceux liés à la destruction de l'ordre social.

Cinquièmement, un jeune, se trouvant dans de nombreuses situations sociales nouvelles, peut éprouver de l'insatisfaction, être en désaccord avec les circonstances ou protester contre les normes en vigueur. Cependant, l'incomplétude de la cristallisation des valeurs entrave la réalisation de ces aspirations, limite la réflexion, la capacité d'estime de soi et d'auto-organisation durable. Par conséquent, un jeune cherche à dépasser les limites du champ informationnel dans lequel un individu et un groupe opèrent afin de construire ou d'élargir l'espace réel et symbolique du monde de la vie.

La transgressivité de la conscience de la jeunesse

Une caractéristique importante de la conscience qui influence l'intériorisation des valeurs chez les jeunes est la transgressivité, qui s'exprime, comme l'écrivent Chuprov et Zubok susmentionnés, dans « le système d'attitudes des jeunes pour transférer ces modèles dans leur vie, en raison du manque d'impératifs stables dans la société, de la dévalorisation des modèles de valeurs et de l'expérience sociale proclamés» .

Ainsi, les idées transgressives sur ce qui est approprié et significatif à l'avenir, y compris celles basées sur l'intuition, constituent la base de la formation des valeurs terminales et des identités sociales des jeunes.

Par conséquent, la formation du poids, la signification des valeurs chez les jeunes repose non seulement sur la corrélation de la valeur avec les possibilités de son actualisation dans le présent, mais également sur la prédiction des possibilités d'inclure des valeurs dans la vie à long terme. stratégies, prédisant la dynamique de l'importance de leurs conditions de vie, de leurs liens sociaux et de leurs propriétés personnelles. " Les stratégies comportementales des jeunes sont guidées par les exigences non pas tant du monde d'aujourd'hui, déjà insaisissable, que de celui de demain - pas encore clair et non exprimé, mais prévisible» .

Une étude du Centre de sociologie de la jeunesse de l'Institut de recherche socio-politique de l'Académie des sciences de Russie menée en 2006 dans 12 régions de la Fédération de Russie, 2000 personnes ont été interrogées. (dirigé par Yu.A. Zubok).

Kouznetsov V.I. La jeunesse au tournant du siècle // Études sociologiques. - Rostov-n/D : RSU, 2008. S. 46.

Zubok Yu.A., Chuprov V.I. La régulation sociale dans des conditions d'incertitude. Problèmes théoriques et appliqués dans l'étude de la jeunesse. - M. : Académie, 2008, p. 62.

Au même endroit. 65.

Alexandre Ogorodnikov