Le thème des monstres du lac rappelle principalement le « plésiosaure » écossais Nessie du Loch Ness. Cependant, elle est loin de se limiter à ce charme. Après tout, on trouve des monstres lacustres non seulement là-bas, mais aussi dans d'autres lacs d'Écosse, ainsi qu'en Norvège, en Suède, au Canada, aux États-Unis, en Russie, en Chine... Sans prétendre à une couverture universelle, nous vous parlerons de quelques-uns des ces monstres.
L'HORREUR DES LACS CELTES
Il existe un certain nombre de lacs en Écosse et en Irlande qui abritent également des monstres comme Nessie du Loch Ness. De plus, des preuves de rencontres avec ces monstres peuvent être trouvées dans les chroniques médiévales.
Les mythes irlandais, par exemple, mettent en scène des démons aquatiques appelés « cheval d'anguille ». Écrit au XIIe siècle, The Book of the Grey Seal raconte l'histoire d'un énorme cheval d'anguille qui vivait dans un petit mais sans fond lac Slive Mees dans le comté de Kerry. Cette bête a dévoré du bétail et même des gens qui n'ont été sauvés que par les murs de pierre de la forteresse érigée sur la rive du lac. Selon la légende, le héros de l'épopée irlandaise Cúchulainn, qui se trouvait une nuit près de ce lac, entendit le pas lourd d'un monstre et, malgré toute sa bravoure, fut si effrayé qu'en un clin d'œil il escalada le mur de la forteresse et se retrouve hors de portée de la bête.
Les légendes attribuent des exploits glorieux à de nombreux saints irlandais dans la lutte contre ces énormes monstres. Saint Mochua de Balla a vaincu le monstre du comté de Connaught, tandis que Saint Senanus et Saint Kevin ont prévalu contre les monstres de Scatteri et Glendalough. Saint Patrick a réussi à attirer le cheval anguille dans un énorme tonneau, et Saint Coleman de Dromor a réussi à sauver la fille, que le monstre a presque avalé alors qu'elle rinçait ses vêtements dans le lac. Un grand nombre d'anciennes légendes sur les monstres lacustres témoignent que la croyance en leur existence était répandue.
En Irlande et en Écosse, il existe des légendes sur les chevaux d'eau qui ressemblent beaucoup aux vrais, et les gens les ont parfois confondus avec des chevaux de terre. La légende raconte que dans le comté de Cavan, des chevaux d'eau sortaient la nuit du Loch Ramor et paissaient dans des champs plantés d'avoine. Aucun agriculteur n'a réussi à attraper un tel poulain et à le faire travailler dans les champs. Mais un soir, alors que le fermier passait devant le lac, le hennissement des chevaux d'eau se fit entendre et le poulain se précipita dans l'eau, entraînant avec lui un cavalier que personne n'a revu depuis.
Le même sort était réservé à un jeune homme qui travaillait près du lac Lough Kaoh dans le comté de Leitrim, qui a attrapé un cheval perdu - comme il le pensait - et a commencé à labourer son champ. Cependant, l'animal s'est soudainement précipité directement dans le lac et a traîné la herse et le jeune homme au fond avec.
Dans certains rapports récents, la similitude des monstres aquatiques avec les chevaux est également soulignée. Par exemple, Patrick Canning, en 1955, s'est retrouvé sur le lac Shanakiver, dans le comté de Galway, et a rencontré une créature qu'il a appelée "un merveilleux poulain noir". Selon Patrick, il s'est mis à pleuvoir et il a poursuivi l'âne pour le ramener à la maison, mais il s'est arrêté à 200 mètres quand il a vu qu'un animal noir de la taille d'un poulain tournait autour de l'âne. Canning a remarqué le cou anormalement long de la créature et a clairement distingué une tête avec des oreilles saillantes. Remarquant l'homme, l'étrange créature se jeta dans l'eau.
Quant au Loch Ness et à son mystérieux habitant, devenu mondialement célèbre dans les années trente du siècle dernier, alors cette histoire là-bas semble avoir de très longues racines. On prétend parfois que pendant de nombreux siècles, le lac a été considéré comme un endroit étrange habité par des créatures incompréhensibles et mystérieuses. La sculpture sur bois néolithique de Balkmaan, près du Loch Ness, représente le monstre pour la première fois et sert en quelque sorte d'illustration aux histoires de ceux qui l'ont vu, décrivant à la fois des mouvements verticaux ondulants et une tête large. L'historien romain Dio Cassius a mentionné que les Calédoniens, une tribu qui vivait sur les rives du lac pendant l'Empire romain, avaient un tabou sur la consommation de poisson du Loch Ness.
La première preuve écrite de l'existence du monstre est le 27e chapitre du deuxième livre de la Vie de saint Colomb, écrit vers 565. Son compilateur, Adamnan, un auteur hautement crédible, raconte comment Saint Colomb s'est rendu sur la tombe d'un homme qui a été attaqué par un monstre.
Colomb décida de tenter sa chance et ordonna à un de ses hommes de suivre le bateau le long du lac. Après cela, un monstre est apparu, qui s'est précipité vers le nageur. Alors Colomb ordonna au monstre de s'éloigner, et au son de la voix du saint, il se retira à grande vitesse.
Une chronique écossaise déclare que la « dernière fois » du monstre a été vue en 1520. L'Histoire de l'Écosse d'Hector Boethius, écrite au XVIe siècle, raconte comment un « terrible monstre » est sorti du lac un jour « tôt le matin, vers le milieu de l'été », abattant plusieurs arbres et tuant trois personnes. .
Dans "Northern Memoirs" de Richard Frank (1694), un îlot est mentionné flottant sur le Loch Ness, rappelant la nageoire d'un monstre dépassant de l'eau. Daniel Defoe, dans son Journey Across the Island of Great Britain, raconte les « Léviathans » vus en 1726 par les soldats du général Wade faisant sauter une route militaire le long des rives du lac. En 1771, Patrick Rose entendit parler d'un certain monstre, "un croisement entre un cheval et un chameau", qui avait été aperçu dans le lac peu de temps auparavant. À l'été 1885, des rumeurs circulèrent à nouveau au sujet d'un étrange monstre aperçu près du Loch Ness. Il est devenu si célèbre qu'il a même été écrit dans le Glasgow Evening News en 1886. En novembre de la même année, une gravure sur bois exécutée de façon réaliste et un article dans le journal Constitution (Atlanta, États-Unis) sur le mystère du Loch Ness parurent.
Au XXe siècle, sur un autre lac écossais - le Loch Morar - environ 30 fois les résidents locaux ont observé un monstre similaire à Nessie, ce qui est beaucoup, étant donné que ce lac n'est pas du tout aussi habité et populaire que le Loch Ness, et les routes le long il n'existe pas.
Les observations de divers monstres lacustres en Irlande ne sont pas si nombreuses même en comparaison avec le Loch Morar, mais elles sont très colorées. Parfois, des monstres irlandais attaquaient même les gens.
Un de ces cas est mentionné dans l'histoire de Dahlia Carberry, qui en 1954 a vu un monstre sur le Loch Fadda dans le comté de Galway, où elle est venue pêcher avec trois amis. Mlle Kerbury travaillait comme bibliothécaire à Clifden et dans les années soixante, elle raconta l'incident au chasseur de monstres F.-W. Vacances. Le Loch Fadda est de petite taille - il mesure 1,95 km de long et 550 mètres de large. Lorsque les pêcheurs se sont amarrés au rivage pour réchauffer le thé et déjeuner, l'un d'eux a attiré l'attention de ses camarades sur un homme nageant vers le rivage. Cependant, alors que le nageur s'approchait, il devint clair qu'il ne s'agissait pas d'un homme, mais d'une créature invisible. Alors qu'il n'était plus qu'à 20 mètres, les pêcheurs se sont levés d'un bond et se sont dépêchés de s'éloigner de la côte.
Miss Carberry se souvenait clairement de la "grande bouche blanche" ouverte du monstre. Le monstre était « un ver… dégoûtant » et son corps « semblait être en mouvement constant ». La tête d'une bête inconnue, couronnant un long cou, s'élevait haut au-dessus de l'eau ; lorsque les observateurs se sont retirés plus loin sur terre, la créature s'est déplacée autour de la falaise et, dans cet angle, une queue fourchue et deux arêtes sur le dos sont devenues visibles. Miss Carberry était tellement choquée qu'elle faisait des cauchemars pendant des semaines.
Un monstre très étrange a été rencontré sur le Loch Dab, dans le comté de Galway, par l'instituteur Alphonse Mullani et son fils. Ce lac a longtemps été considéré comme habité par des monstres inconnus. La rencontre de M. Mullany et de son fils avec une créature inconnue a eu lieu en mars 1962. Voici ce que l'aîné d'entre eux a rapporté au journal : « Après l'école, nous avons travaillé dans le marais, et j'ai promis d'emmener Alphonse Jr. à la pêche. Dabb abonde.
J'ai laissé mon fils pêcher avec cette canne, mais j'en ai pris une plus petite pour moi et je l'ai attrapée avec un ver. Cependant, il n'y avait pas de morsure. Finalement, j'ai décidé que je ne pourrais pas attraper de poisson ce soir-là. Au cas où, j'ai pris une grosse canne à pêche et je suis descendu sur le banc de sable. Soudain, la ligne trembla. Pensant que le crochet pouvait s'accrocher à un accroc, j'ai tiré faiblement - il n'a pas cédé. Il recula un peu et tira plus fort - la tige crépita. J'étais complètement occupé par un problème désagréable lorsqu'un cri strident de mon fils se fit entendre. C'est alors que j'ai vu un animal étrange - je n'avais jamais rien vu de tel auparavant. Pattes courtes et épaisses, museau d'hippopotame, petites oreilles et corne blanche pointue sur le nez. Gris foncé, couvert de poils courts ou de poils de porc."
Alphonse Jr. hurla de peur : le monstre avala la cuillère et en sortit avec des intentions clairement agressives. Père et fils se sont enfuis. Mullany a rapidement rassemblé les voisins - armés de fusils, les hommes se sont dirigés vers le lac, mais n'y ont trouvé personne.
Un autre rapport curieux concernait le lac Lough Breen, dans le comté de Kerry, qui est situé à huit kilomètres de la voie ferrée et qui n'est accessible que par une mauvaise route de campagne. À l'été 1979, deux agriculteurs ont rencontré une créature ressemblant à un reptile, un croisement entre un phoque géant et un dragon mythique. Noir comme du charbon, long de plus de trois mètres, il a lentement traversé la quasi-totalité du lac sur environ 450 mètres de large et a disparu sous l'eau.
SELM ET AUTRES
Le journaliste norvégien Eric Knetterud a calculé que dans une vingtaine de lacs de ce pays scandinave, les habitants observent périodiquement d'étranges créatures. Ce n'est peut-être pas surprenant, puisque la Norvège est un pays peu peuplé. Sa superficie est de 385 mille mètres carrés. km, ce qui est plus que le Royaume-Uni (243 000 km²) ou l'Italie (301 000 km²). Cependant, il y a beaucoup moins de personnes vivant dans ces espaces que dans les pays nommés. Au Royaume de Norvège - 5,06 millions de personnes, au Royaume-Uni - 63,18 millions de personnes et en Italie - 61,48 millions de personnes. Certains monstres lacustres norvégiens ont même leur propre nom : Selma, Remmi, Kadulla. Il y a aussi un monstre lacustre dans le royaume voisin - la Suède avec ses conditions naturelles et géographiques similaires.
Le monstre lacustre norvégien le plus célèbre est Selma, qui vit dans le lac glaciaire Seljord (Seljordsvatnet), à environ 175 kilomètres à l'ouest d'Oslo. La longueur du lac est d'un peu plus de 19 kilomètres, la largeur est proche de deux et demi. La première preuve d'un grand reptile l'habitant remonte au milieu du 18ème siècle.
Les habitants décrivent Selma principalement comme un grand serpent mesurant jusqu'à 10 à 15 mètres de long. L'une des premières rencontres documentées avec le monstre a été le cas de Bjorn Björg et de sa mère Gunhild, qui a eu lieu dans les années quatre-vingt du XIXe siècle. Ils ont réussi à couper en deux le serpent qui avait rampé sur le rivage. Selon leur témoignage, l'arrière de la créature a glissé dans le lac, tandis que l'avant a été laissé pourrir sur le rivage. Plusieurs décennies passèrent, et au petit matin de l'été 1918, un certain Karl Carlson se rendit à Seljord pour pêcher. Le temps était beau, calme et une surface semblable à un miroir gisait sur l'eau. Soudain, il a vu un animal étrange se déplacer rapidement sous l'eau. Il approchait et Carlson avait tellement peur qu'il laissa tomber la ligne et s'enfuit. Selon sa description, la tête de l'animal ressemblait à celle d'un cheval et s'élevait d'un mètre au-dessus de l'eau.
En 1996, deux hommes sont allés pêcher dans le lac au crépuscule lorsque le silence a été rompu par une ondulation soudaine dans l'eau. Près des pêcheurs, le cou d'un animal, couronné d'une tête de cheval, dépassait de l'eau jusqu'à trois mètres. Après un certain temps, l'animal replonge dans l'eau et disparaît. Au petit matin de juillet 2001, un père et son fils d'Oslo, qui ne voulaient pas être nommés, sont descendus au lac pour nager. À une distance d'environ 100 mètres, ils ont remarqué quelque chose d'étrange sur la plage, comme un tas de pneus de voiture mis au rebut. En s'approchant, jusqu'à une distance de 10 mètres, ils ont réalisé avec stupéfaction qu'un énorme serpent gisait au bord de l'eau. Le fils trébucha, fit du bruit, l'animal tourna son long cou et les regarda. Sa tête était aussi grosse que celle d'une vache. Les gens et la créature inconnue se sont regardés pendant dix secondes, après quoi la bête a tourné la tête vers le lac et a glissé dans l'eau. Sa longueur, semble-t-il, atteignait 10 mètres.
Il existe plusieurs photographies et vidéos amateurs de Selma. Le cryptozoologue suédois Jan Uwe Sandberg, président et fondateur de GUST (Global Underwater Search Team), recueille des témoignages oculaires depuis 1977 et tente de traquer le monstre à l'aide d'un sonar et d'hydrophones. Il a même essayé de piéger Selma avec un piège rempli de poissons, mais en vain. Cependant, les écoutes téléphoniques à long terme des profondeurs du lac lui ont permis de conclure qu'il y avait quelque chose d'anormal à Seljord. Quant aux hypothèses des cryptozoologues et autres passionnés, certains pensent que Selma est une anguille géante, d'autres qu'il s'agit d'un poisson-chat géant, d'une sorte de créature préhistorique, d'un serpent de mer, ou même d'un inconnu comment un anaconda s'est retrouvé en Europe.
Un autre monstre scandinave, Remmy, vit dans un petit 14 m². km, le lac Remmen dans le district d'Ostfold, dans le sud-est de la Norvège. Presque tous les habitants de la ville de Remskog, situés sur les rives du lac, sont sûrs qu'il y a quelque chose dans les eaux locales, mais ils ne savent pas ce que c'est. Il y a quelques années, le conseil municipal de Remskog a même attribué un prix de 10 000 NOK à toute personne présentant des preuves de l'existence du monstre, que ce soit des photographies claires, des échantillons d'excréments ou autre chose. Cependant, le prix n'a pas été réclamé.
Les premières preuves de rencontres avec ce quelque chose remontent au début du XVIIIe siècle. L'habitant du lac Remmen, selon des témoins oculaires, avait une tête de veau et un corps semblable à une bûche. La première preuve documentée d'une rencontre avec Remmi remonte à 1929. Ensuite, la jeune fille Astrid Mirvold est allée chercher de l'eau au lac. Sur le chemin du retour, elle s'arrêta pour se reposer. Le soleil se couchait, il n'y avait pas de brise et l'eau du lac ressemblait à un miroir lisse. Soudain, Astrid remarqua quelque chose sur le rivage qui ressemblait à un gros tuyau noir. Soudain, le « tuyau » a glissé dans l'eau et a commencé à patauger dans les roseaux et les carex poussant près de la côte. La jeune fille a vu la végétation se déplacer sur le chemin du monstre. Une tête dépassant de l'eau, un peu comme celle d'un cheval, avec des oreilles décollées. La queue de la créature ressemblait à une nageoire et se tortillait comme un serpent. Astrid s'est précipitée chez elle et a appelé sa mère, mais quand ils sont arrivés à terre, Remmy avait déjà disparu. Les frères d'Astrid se moquaient d'elle et pensaient qu'elle avait vu des canards. Des années plus tard, Astrid a vu une image du monstre du Loch Ness dans un magazine et s'est dit : « C'est celui que j'ai vu alors.
Cinq ans plus tard, le voisin d'Astrid, Asbjorn Holmedal, rentrait chez lui tard dans la nuit à travers la forêt depuis un village voisin. Soudain, littéralement à quelques mètres de lui, il a vu une créature effrayante ressemblant à un serpent, mais de quatre mètres de long. Asbjorn eut terriblement peur et s'enfuit vers le lac. Il lui sembla que le monstre le poursuivait. Holmedal démarra encore plus vite et, ayant atteint le lac, s'engagea dans un sentier longeant la côte. Entendant une forte éclaboussure, il se retourna et vit la créature sauter dans l'eau.
L'autre observation crédible de Remmy remonte au 20 septembre 1976. Eric Gustavson conduisait un bus de Lilleström via Remskog vers la frontière suédoise. Outre Eric, sa femme et 15 écoliers, âgés de huit à treize ans, se trouvaient dans le bus. Lorsqu'ils ont atteint l'intersection près de l'église de Remskog, Erik a regardé par-dessus le lac et a vu de grosses vagues entre le rivage et l'île de Bjornoja. Le conducteur s'est arrêté et les passagers sont sortis de l'habitacle. La vue était limitée aux buissons, mais il était clair qu'une grande créature flottait sur le lac. Eric a d'abord pensé que c'était un orignal. Les enfants crièrent alors que le monstre commençait à ramper sur le rivage en soufflant. Tout le monde a parfaitement vu que le monstre avait un corps serpentin d'environ 10 mètres de long, et sur son dos il y avait quatre ou cinq bosses. Eric a voulu se rapprocher, mais l'animal a replongé. Apparemment, Remmy a nagé profondément, car la surface du lac n'était plus agitée. Le professeur de l'Université d'Oslo, Hjalmar Monte Kaas, a suggéré que Gustavson et les étudiants avaient vu la bûche. Cependant, Eric a accepté le commentaire du professeur avec scepticisme : « Comment une bûche a-t-elle pu flotter, faire des vagues, puis ramper jusqu'au rivage, faire demi-tour et sauter à l'eau ?
Il y a aussi un monstre lacustre dans la Suède voisine. Il porte un nom extrêmement délicat Storsbodyuret et vit dans le lac Storsjon, situé presque exactement au milieu du pays. Le lac est grand, il a une longueur de 70 kilomètres et une largeur de 25. La profondeur maximale atteint 91 mètres. Selon les chroniques officielles, le monstre y serait observé depuis 1686. Mais parmi les gens, des légendes sur le monstre qui vit dans le lac ont circulé beaucoup plus tôt. En tout cas, en 1635, le prêtre Mugens Pedersen a écrit une légende expliquant comment le monstre est apparu dans le lac. Selon elle, un jour, deux trolls ont décidé de faire bouillir leurs eaux sur les rives du Storsjon. Ils firent un petit feu et y suspendirent une bouilloire. Bien que l'eau y ait bouilli pendant longtemps, ils n'ont toujours pas retiré la bouilloire et ont fait bouillir l'eau au point qu'une créature effrayante avec une tête de chat et un corps de serpent a sauté de la bouilloire. Il a rapidement regardé autour de lui et a disparu dans le lac. Selon une autre version légendaire, le monstre est apparu d'une bouilloire à bière. Dans ce cas, l'imagination violente des roturiers suédois, apparemment, n'est pas trop préoccupée par la pensée de la façon dont une créature, qui est créditée d'une longueur de trois à 15 mètres, pourrait tenir dans une théière ou un chaudron.
De plus, même une dalle de pierre sur un îlot au milieu du lac avec l'une des plus anciennes inscriptions runiques de Suède, la rumeur populaire l'associe obstinément au monstre du lac. Autrefois, il aurait beaucoup importuné les habitants, puis ils se sont tournés vers un puissant sorcier pour obtenir de l'aide. Il mit un sort runique sur la dalle de pierre et la plaça sur l'île, ce qui força la bête à se comporter plus calmement. Les résidents du quartier sont toujours convaincus que si la dalle est renversée ou détruite, alors Storsbodyuret recommencera à faire rage. En effet, il y a plusieurs siècles, lorsqu'une pierre a été accidentellement renversée lors d'une sorte de conflit armé, la bête a recommencé à se battre. L'indignation a continué jusqu'à ce que les habitants donnent à nouveau à la dalle une position verticale.
Le nombre d'observations d'une créature mystérieuse au XIXe siècle se comptait par centaines. Au point qu'avec le soutien du roi Oscar II, en 1894, un officier de marine suédois, le capitaine Dedering, fonda une société anonyme dont le but était de capturer le monstre. De là, cependant, rien n'en est sorti. Mais en 1986, à l'occasion du 300e anniversaire de l'observation officielle du monstre du lac Storsjon, les autorités de la ville d'Östersund allongée sur ses rives ont adopté une loi déclarant inviolable le monstre lui-même, ses nids et sa progéniture. En 2005, cependant, les autorités de la ville sont redevenues sérieuses et ont annulé cette loi. Cela n'empêche pas le monstre d'apparaître parfois de manière assez inattendue et inappropriée.
Ainsi, il y a quelques années, un douanier d'inspection de la pêche, Ragnar Björks, vérifiait les certificats du droit de pêcher sur le lac lorsqu'il a failli être touché. Des eaux parfaitement calmes à côté du bateau de quatre mètres de Bjorks, une énorme queue a soudainement émergé de l'eau. L'énorme animal qui suivait sa propre queue mesurait environ six mètres de long, était de couleur gris-brun sur le dos et avec un ventre jaune. Lorsque le monstre a rattrapé le bateau de Bjorks, il l'a frappé dans le dos avec une rame. Surpris, l'animal a heurté l'eau avec sa queue et le bateau a vomi sur environ trois mètres. "Je n'ai jamais cru qu'un monstre vivait dans le lac Storsjon … mais maintenant j'en suis sûr", a déclaré le responsable abasourdi aux journalistes.
Non, il faut quand même faire attention aux monstres du lac !
LE MONSTRE DU LAC DE VAN
Le lac de Van est situé à l'est de la Turquie, dans les hauts plateaux arméniens, près de la frontière avec l'Iran. Il est si grand que les habitants l'appellent la mer de Van. En effet, parmi les lacs du Moyen-Orient, il est le deuxième après le lac iranien d'Ourmia en taille et en même temps le plus grand "lac de soude" au monde. Le lac de Van mesure 119 kilomètres de large et a une superficie de 3 755 m². km, hauteur de surface au-dessus du niveau de la mer - 1640 mètres. Dans le même temps, contrairement à Urmia, il s'agit également d'eaux profondes, les profondeurs moyennes sont d'environ 160 à 170 mètres, la plus grande atteint 451 mètres.
Le dimanche, les habitants organisent la lessive dans le lac sans utiliser de savon ni de détergent. L'eau y est six fois plus salée que l'eau de mer et, surtout, contient de la soude en très grande quantité. Cela vaut la peine de se baigner - vous deviendrez propre, comme si vous utilisiez le meilleur savon. Ce n'est pas pour rien que les fabricants locaux obtiennent des détergents en évaporant les sels de l'eau. Ces sels dans leur composition rappellent quelque peu les sels de guérison de la mer Morte israélienne beaucoup plus célèbre dans le monde. L'eau du lac de Van peut également être traitée. Les personnes âgées locales l'utilisent avec succès pour traiter l'arthrite et les rhumatismes. Dans le même temps, la concentration de sels n'est toujours pas si élevée. Bien que l'eau du lac de Van soit totalement interdite à la consommation, elle contient du poisson, dont l'unique mulet perle que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde.
Le lac est entouré de montagnes, dont les volcans éteints Nemrud et Supkhan à proximité. Les montagnes protègent le lac des vents froids et les eaux du lac, à leur tour, adoucissent le climat, ce qui vous permet de faire pousser des fleurs et des fruits au goût étonnant sur ses rives. Cependant, il n'y a pas un seul pâturage sur les rives du lac - après tout, l'eau potable ne convient pas non plus aux ongulés.
Mais des chats étranges vivent sur le lac. Presque les seuls au monde qui aiment et savent nager et pêcher. Ils s'appellent comme ça - "les chats de van". Si vous avez de la chance, les plus chanceux peuvent observer au petit matin comment les ronronnements font de vraies nages. Chacun de ces chats est très apprécié et protégé par la loi ; leur exportation de Turquie n'est possible qu'avec une autorisation officielle. On pense que ces chats sont marqués de la bénédiction d'Allah. Ceci est indiqué par des rayures spécifiques sur le museau, du nez au bord avant de l'oreille, et les yeux de différentes couleurs : l'un est vert, l'autre est bleu. Ce n'est donc pas un hasard si en entrant dans la ville de Van, les invités sont accueillis par deux immenses statues de chats blancs de cette race étrange.
Récemment, cependant, le lac est presque le plus souvent mentionné en relation avec le monstre du lac local, qui rappelle un peu le célèbre Nessie. Il existe d'anciennes légendes arméniennes selon lesquelles le "monstre de Van" vit dans le lac. Même les chroniqueurs arméniens Movses Khorenatsi et Anania Shirakatsi ont écrit sur les vishaps vivant dans le lac. Ces monstres étaient si grands qu'ils auraient menacé d'avaler tout le monde habité. Cependant, pendant presque tout le vingtième siècle, en raison de la situation politique dans la région, personne ne s'est soucié du monstre, et il a nagé calmement dans le réservoir, ne se montrant qu'occasionnellement aux yeux des résidents locaux. Mais dans les années 90, on a commencé à se souvenir plus souvent d'étranges créatures.
"Tôt le matin, nous nous tenions sur le pont du ferry, attendant la fin du chargement. Soudain, un objet sombre se déplaçant rapidement est apparu à la surface de l'eau. Je travaille sur ce ferry depuis près de 20 ans et j'ai entendu plusieurs fois sur un monstre vivant dans les profondeurs du lac, mais ne croyait pas à son existence Et ce jour-là, quelque chose de terrible est apparu devant mes yeux ... "De telles histoires ont commencé à apparaître de plus en plus souvent dans les pages de la presse turque. Les témoins oculaires parlent généralement d'une créature "de couleur gris sale, d'environ 20 mètres de long, avec une tête couverte de cheveux et une rangée de crêtes sur le dos". Il flotte à la surface principalement tôt le matin et après quelques minutes, il se cache à nouveau sous l'eau. Les habitants des villages environnants prétendent que le monstre est curieux : il lève périodiquement la tête sur un long cou au-dessus de l'eau et la tourne, comme s'il observait les environs.
Les scientifiques sont sceptiques. Ainsi, le docteur en biologie de l'Université d'Ankara Erkut Kiwanch dans une interview au journal "Hurriyet" a déclaré : " Dans un lac où l'eau est riche en soude, et il n'y a pratiquement pas d'algues et de poissons, les grandes créatures ne peuvent pas vivre. problème n'est possible que si des photographies claires ". Mais certains cryptozoologues sont d'un avis différent. Jadis, Jacques-Yves Cousteau lui-même, le célèbre explorateur des océans, loin d'être enclin à croire à toutes sortes de miracles, s'intéressa au mystérieux habitant du lac de Van. Malheureusement, fin juin 1997, la mort l'a empêché de faire un prétendu voyage au lac.
Le 12 juin 1997, le monstre de Van Lake a été filmé pour la première fois. Ce jour-là, un professeur de 26 ans de l'université locale Unal Kozak a eu de la chance. Le tournage du monstre du lac n'a duré que quelques secondes. Dans la vidéo, vous pouvez voir un objet brun noir avec une bosse, du côté duquel vous pouvez voir un œil. Kozak prétend que la créature mesurait plus de 20 mètres de long ! Au total, le jeune chercheur a assisté à trois reprises à l'apparition du monstre de l'eau et recueilli environ un millier de témoignages oculaires. Après avoir examiné les photographies prises par Kozak, les scientifiques ont confirmé leur authenticité. Pendant un certain temps à l'Université de Wang, un quartier général opérationnel s'est même employé à collecter des messages sur les rencontres avec le monstre et sa recherche. Des cinéastes japonais ont visité le lac. Maintenant, un groupe de spécialistes turcs y travaille, qui ont l'équipement approprié. Une délégation représentative de cryptozoologues de Grande-Bretagne va leur venir en aide. Inutile de parler des amateurs équipés de matériel photo et vidéo, qui installent des tentes sur les rives du lac de Van dans l'espoir qu'ils auront la chance de photographier une créature mystérieuse. Les résidents locaux et les touristes étrangers s'abstiennent désormais de se baigner dans le lac pour des raisons de santé.
Pendant ce temps, les médias turcs ont fait état d'une autre merveille naturelle apparue dans le lac Golu. D'après ceux qui l'ont vu, c'est juste horrible. Le monstre poilu effrayant a attiré l'attention même des membres du parlement turc. Selon des articles de presse, cela s'est produit après que le monstre émergent a été vu par le gouverneur de la province, qui était en vacances avec sa famille sur les rives du lac Gölyu. Avant cela, personne n'avait prêté attention aux témoignages des résidents locaux qui ont vu le monstre à plusieurs reprises. Désormais, une commission spéciale s'occupera du "Gyolui ichtyosaur". Et le réservoir, comme le lac de Van, pourrait très bien devenir un lieu de pèlerinage pour les amateurs de sensations du monde entier.
LE MYSTÈRE DU LAC CANAS
Le lac Kanas est situé dans les montagnes de l'Altaï, au nord du district de l'Altaï de la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine. Il est situé à 30 kilomètres au sud de la jonction des frontières de la Chine, de la Russie et du Kazakhstan. Ses eaux se jettent dans l'Irtych et, par conséquent, elle est l'une des rares en Chine à faire partie du système de réservoirs qui alimente l'Arctique. La longueur du lac atteint 25 kilomètres, la largeur est de 2, la hauteur du bord de l'eau au-dessus du niveau de la mer est de 1340 mètres, les profondeurs maximales atteignent 188,5 voire 285 mètres. Le lac est alimenté principalement par les plus grands glaciers de l'Altaï situés dans le massif de Tavan-Bogdo-Ula.
"Kanas" en mongol signifie un lac magnifique, riche et mystérieux dans la gorge. Et le lac est vraiment magnifique et plein de secrets. Les eaux de Kanas ont une étonnante capacité à changer de couleur plusieurs fois par an. En mai, lors d'un dégel, l'eau du lac devient bleu grisâtre, en juin - bleu ciel, comme reflétant toute la verdure de l'Altaï. En juillet, lorsque le déluge commence, Kanas devient blanc laiteux. En août, de fortes pluies colorent les eaux du lac en verdâtre, qui laisse place à un éclat émeraude en septembre et octobre.
Les rives de Kanas sont couvertes de forêts qui abritent 798 espèces de plantes et 39 espèces d'animaux, 117 espèces d'oiseaux, quatre espèces d'amphibiens, sept espèces de poissons et plus de 390 espèces d'insectes. La colonie de Tuvan Dengelem est située sur la côte sud-est.
Depuis les temps anciens, les gens ont été informés des trois attractions du lac. La première attraction est un barrage en bois naturel, long de plus d'un kilomètre. Il est situé dans la partie nord du lac. De nombreux arbres morts sont à jamais entrelacés dans un ensemble étrange dépassant les 100 mètres de largeur. Toute bille sortie du barrage, remorquée vers l'aval, revient tôt ou tard dans l'embâcle. Et il y a une explication scientifique à cela : des troncs d'arbres flottent le long des rivières jusqu'à un lac, flottent avec le courant, mais à un certain moment, des rafales de vent du sud « soufflent » les arbres vers le nord. Pendant des milliers d'années, les arbres n'ont pu sortir de Kanas, un imposant barrage naturel ne cesse de pousser et de grandir.
La deuxième attraction sont les dragons ou monstres vivant dans les eaux du lac, mentionnés dans les chroniques anciennes, qui peuvent tirer un cheval d'un abreuvoir dans les profondeurs. Dans l'épopée de Touva, ce monstre, fait intéressant, non seulement vole du bétail, mais respire également avec des brouillards et des nuages. La troisième attraction est le « brillance du Bouddha » : un phénomène atmosphérique extrêmement rare lorsqu'une figure humaine est vue dans les nuages scintillant au-dessus du lac.
Si le "brillant de Bouddha" est un phénomène extrêmement rare et que le barrage d'arbres, au contraire, peut toujours être vu par n'importe qui, alors le monstre du lac occupe exactement une position intermédiaire. Il n'y a pas si peu de témoins de son apparition, ou plutôt, ils ont même réussi à être enregistrés sur une photo et une cassette vidéo, mais ils ne le voient toujours pas si souvent que vous ne pouvez pas le montrer aux touristes. Néanmoins, les vagues lancées par "Hu Guai" sont apparues plus d'une fois dans le cadre. On pense parfois que la première énorme créature a été remarquée par des étudiants d'une université locale en 1985. Bientôt, des rumeurs se sont répandues selon lesquelles le monstre traîne régulièrement des animaux et des oiseaux sous l'eau. Dans les années 90, il a été temporairement oublié, mais dans le nouveau millénaire, il a de nouveau commencé à attirer notre attention. Ainsi, le 27 septembre 2003, immédiatement après le tremblement de terre dévastateur, qui a endommagé de nombreux équipements sociaux et bâtiments résidentiels dans la République russe de l'Altaï, et qui a également été ressenti dans le quartier chinois de l'Altaï, des témoins oculaires ont remarqué un "énorme objet noir" sur la surface du lac. Le monstre a nagé vers le rivage.
Le 5 juillet 2007, plusieurs voyageurs ont réussi à capturer une vidéo de huit minutes du mouvement d'un groupe d'environ 15 créatures inconnues géantes à Kanas. Des "poissons" se sont approchés et ont divergé sous l'eau, comme une sorte de flotte. En 2011, des témoins oculaires ont de nouveau réussi à capturer l'insaisissable « hu guai » en vidéo. Dans la plupart des cas, cependant, le monstre ne tombe que sur la photographie, où apparaissent de grandes vagues et des taches obscures. On pense que les photographies et les vidéos attirent des touristes supplémentaires sur les rives pittoresques de Kanas.
Pourtant, les « dragons » de Kanas sont-ils vraiment si mystérieux ? En effet, même à la fin des années quatre-vingt du siècle dernier, une histoire apparemment semi-mythique a commencé à acquérir des détails assez scientifiques. Puis un groupe de scientifiques de l'université du Xinjiang a découvert dans les eaux de Kanas un banc de poissons géants s'étirant sur des dizaines de mètres. Littéralement deux jours plus tard, un autre groupe de scientifiques a non seulement observé un étrange troupeau, mais a également pu capturer les créatures sur la photo et la bande vidéo. Les biologistes, après avoir étudié les matériaux, ont décidé : un troupeau de taimen géants s'est installé dans le lac Kanas. Taimen est un genre de grands saumons prédateurs qui vivent jusqu'à 200 ans, mesurent jusqu'à deux à trois mètres de long et pèsent des centaines de kilogrammes. Les Tuvans locaux, hélas, n'ont pas cru les scientifiques, et à Kanas, ils essaient de ne pas pêcher - ils ont peur d'encourir la colère des monstres.
Plus tard, les scientifiques chinois ont continué à défendre l'hypothèse d'un taimen géant. C'est juste que la taille et le poids ont dû être ajustés pour l'aligner sur le "hu guai". En 2010, ils ont parlé de taimen, pesant de deux à trois tonnes et mesurant de 12 à 15 mètres. Un poisson prédateur aussi énorme pourrait bien se nourrir de ses homologues relativement petits, ainsi que de la sauvagine, des loutres, et pourrait bien entraîner des animaux domestiques du rivage.
Alors, qu'est-ce que le taïmen ? C'est un gros poisson saumon, le plus ancien de cette série. Si d'autres saumons sont apparus sur notre planète il y a deux ou trois millions d'années, alors le taimen - jusqu'à dix-huit millions. Chez les petits spécimens, 8 à 10 bandes transversales sont clairement visibles sur les côtés du corps ; de petites taches sombres en forme de X et semi-circulaires sont également courantes. Pendant le frai, le corps devient rouge cuivré. Le Taimen est répandu, dans presque tous les grands fleuves de Sibérie et d'Extrême-Orient, ainsi que dans l'Altaï. À l'époque soviétique, lorsque l'environnement était meilleur, de temps en temps, des boîtes de conserve avec taimen apparaissaient en vente.
Ce poisson est capable d'atteindre une taille très impressionnante. En 1943, à Kotun, un taimen de 210 centimètres de long et pesant 105 kg est pris au filet. Le taimen vit plus que les autres saumons : l'âge du taimen capturé en 1944 dans le Ienisseï, près de Krasnoïarsk, a été déterminé à 55 ans. Son poids était de 56 kg. Au cours des trois à quatre premières années de vie, le taimen se nourrit principalement d'insectes et de poissons juvéniles, puis passe presque entièrement à la nourriture pour poissons. Parallèlement, il s'intéresse à la sauvagine, principalement les canetons, ainsi qu'aux petits mammifères : musaraignes, campagnols. Le pêcheur profite de cette faiblesse du taimen, et ils l'attrapent avec une "souris" imitant une telle proie.
La tête de tous les taimens est grande et quelque peu plate, ce qui leur permet d'ouvrir grand la bouche et d'avaler de grosses proies. Un corps puissant ressemblant à une torpille avec un dos large caractérise le taimen comme un nageur fort et résistant. Taimen préfère les rivières de montagne rapides et les lacs aux eaux froides et claires. Selon les ichtyologues, dans l'eau dont la température dépasse +18 degrés, il se produit une inhibition de tous les processus vitaux de ces poissons et ils doivent rechercher des endroits plus appropriés, par exemple des fosses profondes ou des sorties de sources froides de montagne.
Il est facile de voir que Kanas avec ses eaux glaciaires fondues est un véritable paradis pour les taimen. Il peut très bien être si fertile qu'ils peuvent y pousser jusqu'à 12 à 15 mètres de long et peser deux ou trois tonnes.
GOGO : SOIT UN LÉZARD, SOIT UN SERPENT, SOIT UNE Baleine
Le lac Okanagan est situé à l'extrême ouest du Canada, dans la province de la Colombie-Britannique, pratiquement à la même latitude que le célèbre Loch Ness. L'Okanagan a une forme très allongée et sinueuse : sa longueur atteint 135 kilomètres, sa largeur jusqu'à 6,4 kilomètres et sa profondeur maximale est de 230 mètres. Assez curieusement, un monstre du lac y vit également, qui a reçu le surnom d'Ogopogo. Ce monstre est à juste titre considéré comme la principale attraction locale. Sur les armoiries de la ville de Kelowna, située sur les rives de l'Okanagan, il y a une image de l'hippocampe - un hippocampe avec une queue de poisson - comme le plus proche en héraldique de la description d'Ogopogo. Une image du monstre orne le logo du club de hockey sur glace local, Kelowna Rockets. Dans la ville même, non loin de la côte, une statue grandeur nature d'Ogopogo est installée.
Dans la plupart des descriptions, Ogopogo apparaît comme un animal de 4 à 6 mètres de long et de 30 à 40 centimètres de diamètre. La forme de la tête va du cheval à la chèvre. La ressemblance d'un tronc avec une bûche est souvent évoquée. Des pictogrammes anciens représentant ce monstre au long cou et à quatre nageoires ont été trouvés près du lac, et les premières informations à son sujet ont été obtenues auprès des Indiens au XVIIe siècle. Ils ont parlé d'une énorme créature avec un long cou et une bosse sur le dos. Les peuples autochtones d'Amérique considéraient le monstre vivant dans l'Okanagan comme un esprit maléfique et affirmaient que les restes de créatures vivantes déchirées par des monstres étaient souvent transportés sur les côtes rocheuses de l'une des îles. Une légende indienne raconte que dans les temps anciens, un clochard a tué un vieil homme vénérable sur la rive du lac et, en guise de punition, a été transformé en un monstre du lac Nha-a-tika. Traversant l'Okanagan en canot, les Indiens emportaient toujours avec eux un petit animal et le jetaient à mi-chemin dans l'eau afin d'apaiser ce mauvais esprit. A certains endroits du lac, les Indiens n'ont jamais pêché. Ainsi, le révérend Upton, dans son History of the Okanagan Mission, a écrit que les Indiens n'ont jamais pêché près du cap Squally.
Les premiers colons européens, à leur tour, croyaient tellement à la réalité de Nha-ha-tika qu'ils ont même organisé des patrouilles côtières pour les protéger du monstre. En 1926, lorsque le ferry commença à circuler sur le lac, les autorités prévoyèrent de l'équiper de moyens pour effrayer le monstre. Les premiers cas documentés de son observation remontent à 1872. En juillet 1890, le capitaine Thomas Shorts naviguait sur le lac Jubilee sur la traversée de Squalli Point et a vu un animal de 15 pieds de long avec une tête de marteau. Le soleil jouait dans ses nageoires. En 1914, la carcasse d'un animal à quatre nageoires, pesant 160 kilogrammes et mesurant un mètre et demi à deux mètres, a été jetée sur la rive du lac en face de l'île Rattlesnake. Au départ, on supposait qu'il s'agissait d'un lamantin, mais on a également émis l'hypothèse qu'il s'agissait du corps d'un monstre lacustre, dont le cou était déjà complètement pourri. La preuve la plus massive d'une rencontre avec le monstre du lac remonte à 1926, lorsqu'il a été vu simultanément par les passagers d'environ 30 voitures. Après cela, le rédacteur en chef du journal Vancouver Sun a écrit : « Trop de gens dignes l'ont vu pour ignorer la signification des faits. Puis, dans les années vingt, le nouveau nom d'Ogopogo fut attribué au monstre. Cela s'est produit après qu'un joker ait écrit une chanson amusante à son sujet.
En 1947, Ogopogo est observé simultanément par les passagers de plusieurs bateaux. Le 2 juillet 1950, un « dinosaure flottant » a été repéré par Mme Cray et la famille Watson de Montréal traversant les lacs canadiens. Mme Cray a déclaré plus tard qu'il s'agissait d'un animal "d'environ 9 mètres de long, avec environ cinq bosses ondulantes dépassant de l'eau dans son corps". Après avoir nagé quelques minutes vers le nord, l'étrange créature a tourné doucement dans la direction opposée, chassant apparemment un banc de poissons. Il a laissé une traînée d'eau bouillonnante derrière lui. Le poisson, apparemment, constitue la base du régime alimentaire du parent Okanagan de Nessie. Cependant, en 1936, un certain M. Crichton, alors qu'il pêchait, a vu Ogopogo, soudainement émerger de sous l'eau, attraper une mouette béante. Mais son alimentation pourrait être encore plus large. Des centaines de témoins affirment que la créature les a menacés, et certains les ont même harcelés. Sur le lac Okanagan, jusqu'à 30 personnes meurent chaque année et certains cas de noyade semblent très mystérieux. La rumeur dans ces cas pèche souvent contre Ogopogo.
Des traces d'un mystérieux monstre ont été retrouvées à plusieurs reprises sur les rives du lac. Certains étaient informes, d'autres en forme de boîte de conserve, d'autres ressemblaient aux empreintes de pattes d'un dinosaure à trois doigts, tandis que le quatrième était laissé par une patte molle à huit doigts. Cependant, comme l'écrit le cryptozoologue Dr Roy Mackel : « Le problème avec les empreintes digitales est que n'importe qui aurait pu les falsifier.
Surtout les observations d'Ogopogo sont devenues plus fréquentes après l'ouverture en 1958 d'un pont flottant d'un mile de long. Beaucoup de nouveaux messages sont venus de personnes traversant ce pont. Dans la plupart des cas, comme le souligne Roy Mackel, les témoins oculaires parlent d'un corps lisse brun verdâtre ou brun doré, avec des poils ou des crinières autour de la tête. Si le célèbre Nessie est considéré par beaucoup comme un dinosaure qui a survécu à ce jour, alors il n'y a pas une telle unanimité en ce qui concerne Ogopogo. Certains, comme le journaliste de Kelowna Frank Lillquist, pensent qu'il est un plésiosaure. Roy Mackel pense que nous parlons d'une baleine préhistorique primitive Zeiglodon, ou Basilosaurus, qui se distinguait par sa forme de corps en forme de serpent. Enfin, on peut parler d'un grand serpent d'eau.
Dans le même temps, de sérieux doutes sont exprimés sur la possibilité même de l'existence d'Ogopogo, en particulier, sur la base du fait que la biomasse du lac serait incapable de soutenir l'existence d'un animal d'une si grande taille. La conservatrice du musée de Kelowna, Celeste Ganassen, souligne la similitude des légendes des monstres de lac parmi les tribus amérindiennes du Canada comme preuve que Nha-a-tik n'est qu'un mythe. Une autre explication suggère que les observateurs pouvaient voir une nichée de loutres nager l'une après l'autre, dont le dos était visible depuis l'eau. D'autres explications alternatives incluent les esturgeons et autres gros poissons, ainsi que les castors, les cerfs et simplement les bûches.
Cependant, il existe de nombreuses photographies d'Ogopogo. Ceux-ci incluent l'instantané de Parmenter en 1964, les instantanés de Fletcher en 1976, les instantanés de Gaal en 1978, 1979 et 1981, l'instantané de Wachlin en 1981, l'instantané de Svenson en 1984. Le monstre est également entré dans les objectifs des caméras et des caméras vidéo.
Par une journée ensoleillée d'août 1968, un ouvrier de scierie, Arthur Folden, rentrait chez lui en voiture avec sa femme. Soudain, ils ont remarqué quelque chose de très massif se déplaçant rapidement dans les eaux calmes du lac. Folden a arrêté la voiture et a sorti sa caméra. Pendant une minute entière, il a filmé un objet vivant massif flottant à 60-70 mètres de la côte. Craignant le ridicule, Folden n'a montré les images à personne pendant une année entière, jusqu'à ce que ses proches le convainquent finalement de montrer le film à de nombreux téléspectateurs. Les partisans de la version de la réalité du monstre considèrent les images qu'il a tournées comme l'une des preuves les plus convaincantes de cela. En 1989, selon un rapport du Globe and Mail, un certain Ken Chaplin a filmé une vidéo de trois minutes et demie d'un long corps se tortillant sous la surface de l'eau.
En 1976, un autre incident notable s'est produit. Le susmentionné Ed Fletcher naviguait sur un bateau sur le lac, quand soudain un objet en mouvement a coupé son chemin. Il se souvient : « Si je n'avais pas coupé le moteur, je me serais écrasé contre lui ou j'aurais sauté sur son dos, car le bateau n'était qu'à 30 pieds de distance. Fletcher et sa fille Diana ont nagé à terre pour la caméra. Lorsqu'ils retournèrent à leur place d'origine, Ogopogo réapparut des profondeurs. Fletcher, sa fille et un autre passager qu'ils ont embarqués à leur retour pour la caméra ont regardé le monstre pendant une heure. "Il a coulé, a nagé sous l'eau à quelques pâtés de maisons, puis a refait surface, et nous avons continué à nager après lui", a déclaré Ed. Selon ses calculs, le monstre du lac a fait surface plus de dix fois. D'abord, Ogopogo a nagé, s'est recroquevillé en boule, puis s'est étendu sur toute sa longueur. Fletcher a pris cinq photographies. Selon sa fille, la peau d'Ogopogo était lisse et brunâtre, comme celle d'une baleine, avec de petites bosses sur le dos. Il nageait en se tortillant sous la forme d'un tire-bouchon. Des témoins oculaires ont également remarqué que deux protubérances dépassaient au-dessus de la tête du monstre, comme les oreilles d'un Doberman Pinscher.
Parfois, Ogopogo est observé dans les eaux claires du lac à une profondeur sous l'eau. Par exemple, en 1985, John Ruside et sa famille faisaient du jet-ski et ont vu un gros objet sous l'eau se déplacer « comme une baleine ». Mais il y a des cas qui sont loin d'être aussi anodins. Ainsi, à l'été 1988, un certain Allan Scarbo de Peachland a invité ses amis à séjourner dans sa nouvelle péniche. La casquette du capitaine Dan Kerr a été emportée par le vent et il a plongé après. Après la troisième tentative pour récupérer le capuchon par le bas, Kerr a disparu. La police a été appelée, mais le corps du malheureux n'a jamais été retrouvé. Beaucoup pensaient qu'Ogopogo l'avait renvoyé. Allan Scarbo était si terrifié qu'il a vendu sa péniche et n'a plus jamais osé vivre sur le lac.
Monstre de l'Empire céleste
Le lac Tianchi en Chine s'est formé dans le cratère du volcan Pektusan. Littéralement, le nom du lac peut être traduit par "Céleste" - ce réservoir est répertorié dans le Livre Guinness des Records comme le lac de cratère le plus haut du monde (2000 mètres au-dessus du niveau de la mer). Pour la première fois, ils ont rencontré un monstre des légendes ici en 1903 : quelque chose ressemblant aux contours d'un énorme buffle descendu de l'eau sur les chasseurs qui étaient sur le rivage. Par la suite, des témoins oculaires ont observé plus d'une fois le mystérieux habitant de Tianchi, et en 2007, ils ont vu ici simultanément jusqu'à 6 créatures inconnues de la science.
Nahuel Huapi
Dans ce lac de Patagonie argentine, au nom mystérieux qui évoque des associations intéressantes chez le peuple russe, vit son monstre du Loch Ness - Nahuelito. Selon les descriptions des témoins oculaires, il s'agit d'un énorme reptile gris argenté d'au moins 20 mètres de long avec des crêtes déchiquetées sur le dos. Le 4 janvier 1994, une vingtaine de personnes ont vu Nahuelito s'éclabousser dans le lac, soulevant de petites vagues.
Dragon de Brosno
Cet animal est notre compatriote, « enregistré » au lac de Brosno, situé à l'ouest de la région de Tver. Selon une version, le monstre de Brosno est nul ne sait comment un plésiosaure est arrivé ici, tandis que d'autres pensent qu'il s'agit d'un castor géant muté. Quoi qu'il en soit, le dragon de Brosno a fait preuve d'un véritable patriotisme et d'une adhésion aux valeurs spirituelles : selon la légende, il a combattu à plusieurs reprises le joug tatare-mongol et, pendant la Seconde Guerre mondiale, a avalé un Messerschmitt allemand volant à basse altitude au-dessus du lac.
Amour Ness Monstre
Le cousin britannique de la célèbre Nessie vit dans un lac près de la ville de Loveborough dans le Leicestershire. Fondamentalement, il est devenu célèbre pour le fait qu'il mange de temps en temps des canards, ayant l'imprudence de s'éclabousser sur la surface faussement sereine du lac.
Le monstre de Varberg
Il est documenté que le monstre qui vit dans les douves du château suédois de Varberg a été vu dès le 13ème siècle. Cet animal se distingue par un tempérament extrêmement secret, mais les touristes qui l'ont aperçu en 2006 ont réussi à discerner que le monstre n'est pas couvert de fourrure ni d'écailles, et est l'heureux propriétaire d'une queue d'environ 40 cm.
Ogopogo
Le nom indien d'origine de ce monstre est Naitaka, qui se traduit par « démon du lac ». Ce démon vit sur l'île Rattlesnake dans le lac Okanagan en Colombie-Britannique, Canada. D'après les descriptions des témoins oculaires, et ils étaient plus de deux cents, le monstre a un corps en forme de bûche de 4 à 9 mètres de long et une tête de chèvre ou de cheval. Les archives sur Ogopogo remontent à 1872, mais il est apparu dans les légendes indiennes bien plus tôt.
Chipekwe
Les premières informations sur Chipekwa - le mangeur d'hippopotames - sont apparues chez les pygmées vivant dans la vallée le long des rives du fleuve Congo. Cette zone est couverte de forêts denses et est encore mal connue. En Europe, ils ont découvert Chipekwa grâce au célèbre chasseur de gros gibier G. Schomburg. Lorsqu'il chassa près du lac Bangweolu en 1907, il remarqua qu'il n'y avait pas d'hippopotames, dont les conditions de vie étaient idéales ici. Schomburg a acquis la reconnaissance des aborigènes qu'un animal ressemblant à un rhinocéros avec un long cou vit dans le lac, se régalant de la viande de chevaux de rivière. Selon certains cryptozoologues, le chipquewe est un cératosaurus qui a survécu jusqu'à ce jour.
Bunyip
Lorsqu'une atrocité est commise parmi les aborigènes australiens, il y en aura toujours un parmi eux qui, ayant fait des gestes magiques se protégeant des forces obscures à l'avance, murmure : « C'est l'œuvre des Bunyip. La première mention d'une créature aussi insidieuse remonte à 1801. Le Français Charles Beilly et ses camarades, ayant débarqué et s'étant enfoncés dans un continent inconnu, ont été contraints de battre en retraite en toute hâte, ayant entendu des fourrés entourant la rivière Swan un rugissement diabolique plein de rage. Bunyip a ensuite été vu dans diverses régions d'Australie et décrit de différentes manières. Le plus souvent, c'était un animal sombre avec un long cou, une tête de kangourou et une énorme bouche.
Storsjön est le cinquième plus grand lac du nord de la Suède, situé dans un bassin glacio-tectonique, les rives sont boisées, escarpées, fortement découpées. Le lac mesure 70 km de long, avec une profondeur maximale de 74 mètres. De nombreuses îles, dont la plus grande est Frösön, ainsi que la ville d'Östersund sur la côte est, forment le centre de la province historique de Jämtland. La rivière Indalselven traverse le lac. Selon la légende, le monstre Storsjöodjuret vit dans le lac. Cependant, les habitants l'appellent simplement Birger.
En 1635, le prêtre Mugens Pedersen a écrit une ancienne légende expliquant comment son célèbre monstre est apparu dans le lac Storsjon. Selon la légende, un jour, deux trolls se sont rassemblés pour faire bouillir leurs eaux sur la rive du lac. Ils firent un petit feu et y suspendirent une bouilloire. Bien que l'eau y ait bouilli pendant longtemps, ils n'ont toujours pas pris la peine de retirer la bouilloire et ont fait bouillir l'eau au point qu'une créature effrayante avec une tête de chat et un corps de serpent a sauté de la bouilloire. Il a rapidement regardé autour de lui et a disparu dans le lac.
On dit que le petit monstre a tellement aimé le lac qu'il a commencé à grandir à pas de géant et a atteint des dimensions si incroyables que sa longueur était suffisante pour s'enrouler autour de l'île de Frösen. C'est sur cette île que se trouve la pierre runique la plus septentrionale de la Suède, qui représente un serpent entourant des symboles en vieux norrois.
Il existe de nombreuses légendes sur cette pierre, ainsi que sur Birger lui-même. Dans les temps anciens, le monstre du lac inquiétait tellement les habitants qu'ils devaient se tourner vers un sorcier. Il prépara une potion, puis lut un sortilège, c'était celui-ci qui était crypté dans l'inscription runique sur la pierre. Après cela, le monstre s'est calmé pendant des siècles.
La rumeur veut qu'il vaut la peine de lancer à nouveau ce sort, car le monstre recommencera à mal se comporter et à ennuyer les gens. Il existe également une légende selon laquelle la tête d'un monstre ressemblant à un serpent est écrasée par une pierre enchantée et sa queue s'étend jusqu'à l'autre côté du lac. Apparemment, seule cette pierre protège la population du monstre, elle ne peut donc pas être déplacée ou retirée.
Lorsque la pierre runique est tombée pendant la bataille d'Ostersund, les gens n'ont pas pu traverser le détroit à la nage pendant longtemps à cause du monstre, mais lorsque la pierre a été soulevée, le monstre s'est à nouveau calmé. Probablement, ces légendes auraient été oubliées depuis longtemps si Birger n'apparaissait pas de temps en temps à la surface du lac.
En 1894, le capitaine de la flotte suédoise du nom de Dedering créa une société anonyme dont le but était de capturer le célèbre monstre. L'un des sponsors de la chasse, à laquelle les baleiniers expérimentés étaient attirés, était le roi Oscar II.
Puis, pendant un certain temps, ils ont gardé le silence sur le monstre, apparemment, Birger n'a pas aimé ça, et il a décidé de se souvenir de lui-même. Au début du XXe siècle, le monstre a commencé à sortir jusqu'au bord du lac et à chasser les touristes et les paysans locaux.
La patience des habitants des rives du lac a pris fin lorsque Birger a terriblement effrayé deux filles en les pourchassant. Pour attraper le monstre, un piège géant a été installé sur le rivage, mais la mystérieuse créature l'a adroitement évité. Ils ont décidé de tuer le monstre, à cette fin, ils ont engagé un harponneur, qui a gardé la côte pendant une année entière, mais n'a jamais vu le monstre.
L'échec du harponneur ne signifiait pas qu'il n'existait pas de monstre ou qu'il était mort de vieillesse. Les résidents locaux continuent de l'observer périodiquement et, à ce stade, environ 500 témoignages oculaires se sont accumulés. Les autorités locales, craignant que divers chercheurs et chasseurs amateurs ne tuent ou blessent le monstre, qui est un excellent appât pour les touristes, ont décidé de le protéger de toutes sortes de persécutions. En 1986, le tribunal administratif du Jämtland a publié un décret officiel interdisant « la destruction, la blessure ou la capture d'un être vivant connu sous le nom de monstre du lac Storsjön ». Il était également interdit de « prendre ou endommager ses œufs, œufs, couvée ou tanière ».
Cependant, cette décision a provoqué l'irritation du ministère de l'Environnement, dont les responsables gouvernementaux ont déclaré que la créature mythique, dont l'existence réelle n'a pas encore été prouvée, n'a pas besoin d'une telle protection. Finalement, le conseil régional a cédé et a décidé de retirer le monstre du lac Storsjon du livre rouge local. Certes, il a catégoriquement refusé d'admettre qu'en fait il n'y a pas de monstre dans le lac.
Jusqu'à présent, il n'y a pas une seule photographie plus ou moins nette de ce mystérieux monstre.
Selon les témoignages oculaires, il s'agit d'une créature ressemblant à un serpent avec une tête de chien et des nageoires autour du cou. De nombreuses théories ont été avancées sur ce que pourrait être Birger. Certains suggèrent qu'il s'agit d'un énorme cétacé non encore découvert, d'autres y voient un impressionnant poisson-chat, d'autres ne parlent que d'un troupeau d'élans qui a traversé le détroit à la nage et a été pris par certains nigauds pour un monstre du lac. Comme on dit, en juin 1998, le monstre a été filmé, après quoi les tentatives d'attraper le monstre, ou du moins de le voir, se sont à nouveau intensifiées. Au printemps 2007, un documentariste de Svergies Television a installé des caméras vidéo automatiques sur l'une des îles du lac qui réagissent au rayonnement thermique. En 2008, l'une des caméras a réussi à capturer Birger.
La vidéo montre une silhouette floue, longue et étroite se déplaçant dans les profondeurs du lac. Le journaliste du groupe a commenté le résultat obtenu : "Il est évident qu'il fait chaud et qu'il est constitué de cellules, sinon nos caméras ne l'auraient pas enregistré." Inutile donc d'apparaître ici et de dire que quelqu'un tire la corde !
Les monstres sont le résultat d'une falsification incessante. La région du Loch Ness en Écosse est visitée par un demi-million de touristes chaque année, générant des revenus pouvant atteindre 25 millions de livres sterling.
Monstres du lac - mammouths d'eau
Les monstres sont des « mammouths d'eau ». Les étrangers qui ont visité la Moscovie ont écrit sur l'existence des mammouths. Les guerriers d'Ermak, qui ont conquis la Sibérie, ont également rencontré d'énormes éléphants velus dans les forêts. Ils ont été décrits en détail par les Tatars de Sibérie, et au 20ème siècle par le cryptozoologue M. Bykova et les pilotes soviétiques qui ont survolé la taïga dans les années 40.
Bien sûr, il serait difficile pour un mammouth de survivre dans le rude hiver sibérien, mais pourquoi ne pas passer à un mode de vie semi-aquatique ? Ils peuvent facilement supporter 60 à 70 degrés de gel si, comme les morses, ils se cachent dans une eau dont la température est au moins égale à zéro. Le mammouth nage bien. Dans les témoignages oculaires, une description similaire se faufile souvent : les monstres du lac ont un long cou flexible et derrière lui un corps dominant au-dessus de l'eau. Mais peut-être était-ce un tronc élevé et une tête de mammouth ? ..
Ce sont peut-être d'anciens lézards
D'où viennent les monstres du lac ?
- Ils pourraient être des monstres - des plésiosaures survivant miraculeusement. Il n'y a pas d'autre opinion parmi ceux qui croient pieusement au Nessie vivant. Pourquoi pas? De temps en temps, dans les coins sauvages de la planète, on trouve des animaux considérés comme éteints, on peut donc supposer que plusieurs anciens lézards pourraient bien survivre dans un plan d'eau.
- Les monstres du lac sont des messagers extraterrestres. En effet, sur de nombreux lacs célèbres, des escadrons entiers d'ovnis ont été repérés à divers moments. Nous, les humains, avons du mal à imaginer d'énormes lézards dans le rôle de pilotes de vaisseaux, nous voulons les voir humanoïdes. Mais, très probablement, nos points de vue sont trop anthropomorphes.
- Par des "fenêtres" anormales. Il ne fait presque aucun doute que les zones de la plupart des lacs décrits sont dans une certaine mesure des zones anormales typiques, où, en plus de Nessie, d'autres phénomènes et objets anormaux sont observés. Dans de tels endroits, la formation de chronoanomalies (perturbations du cours normal du temps) est tout à fait possible.
Peut-être que les monstres vivent en réalité dans un passé lointain, ou même dans des mondes parallèles, et des trous nous sont transportés à travers des entonnoirs spatio-temporels. Il est facile d'expliquer le caractère insaisissable des lézards antiques : aujourd'hui ils sont là, et demain ils sont déjà là, « hier »... Cependant, pour la même raison, il est difficile de tester cette hypothèse.
Monstres du lac - mirages
Version scientifique : les monstres sont des chronomirages. C'est la dernière et, peut-être, la seule version qui permet d'expliquer rationnellement à la fois l'extrême prévalence et le caractère insaisissable de Nessie. En fait, les monstres des lacs ne sont que des mirages, des images d'animaux disparus depuis longtemps.
En effet, dans le ciel de temps en temps on voit des images d'événements passés depuis longtemps (principalement des batailles sanglantes et des « Hollandais volants ») ; le mécanisme d'apparition et d'action de ces images n'est pas encore clair. Pourquoi n'apparaissent-ils pas sur l'eau sous la forme de dinosaures du Jurassique, par exemple. Les chronomirages et les visions de monstres ont de nombreux signes extérieurs communs.
Notez également que les chronomirages et les monstres lacustres apparaissent dans les mêmes pays, directement dans les mêmes provinces et régions. On met la carte des chronomirages sur la carte de "Nessie's Settlement" et on obtient... la même chose.
Les habitats de ceux qui sont considérés comme des animaux lacustres reliques couvrent véritablement la totalité du globe. Les légendes sur les lézards monstres sont répandues en Angleterre, en Écosse, en Irlande, en Suède, en Russie, en Europe du Nord-Ouest, en Asie, au Tadjikistan, au Kazakhstan, en Turquie, aux États-Unis et dans un certain nombre d'autres pays.
Une telle échelle suggère que la plupart des gens vivent partout sur notre planète. Mais malgré une si vaste géographie de la répartition des monstres reliques, il n'y a toujours pas de réponse à la question de savoir quel genre d'animaux inhabituels vivent (ou apparaissent?) Dans de nombreux plans d'eau de la Terre ...
Le 18 mai 1960, trois prêtres ont affirmé avoir vu un monstre à tête de cheval dans le lac Lough Rea, en Irlande, l'un des trois seuls lacs d'Irlande où le monstre a été vu. En 2001, il y a même eu une expédition de recherche sur le lac, couverte par les médias irlandais. Nous avons collecté des informations sur 8 autres lacs célèbres, sur lesquels à un moment ou à un autre des créatures inhabituelles inconnues de la science ont été remarquées par des témoins oculaires, dont l'existence n'a pas encore été prouvée.
1. Lac Loch Ness, Écosse. Sans exagération, le lac le plus célèbre avec un monstre au monde. Le célèbre Nessie, dont les rumeurs remontent au 6ème siècle après JC, selon de nombreux scientifiques, est le dernier dinosaure vivant sur terre.
2. Lac Okanagan, Colombie-Britannique, Canada. Ogopogo est un monstre légendaire qui a glorifié toute la Colombie-Britannique et a presque approché Nessie en popularité. Vu pour la première fois en 1958, il était régulièrement décrit par des témoins oculaires comme un long lézard serpent avec un corps en forme de tonneau, un long cou et des nageoires.
3. Lac Labynkyr, Iakoutie, Russie. Le Diable Labynkyrsky est un monstre vu par les Yakoutes au 19ème siècle. Bien qu'il n'y ait aucune preuve photo ou vidéo, le monstre a été remarqué par plus d'une expédition scientifique. De plus, le bruit prétendument émis par le monstre a été enregistré et, à l'aide de l'échosondeur, une énorme ombre a été remarquée, dont la taille n'est clairement pas adaptée à un poisson de lac connu.
4. Lac Kanas, province du Xinjiang, Chine Pour la première fois, une énorme créature vivante a été remarquée par des étudiants d'une université locale en 1985. Plus tard, il y a eu des rumeurs selon lesquelles le monstre traînait régulièrement des animaux et des oiseaux sous l'eau. Dans les années 90, il était oublié, mais en 2011, plusieurs témoins oculaires ont affirmé que le monstre était de nouveau remonté à la surface. L'un d'eux a même réussi à le photographier.
5. Lac Kok-Kol, région de Dzhambul, Kazakhstan. Ici, selon de multiples observations de témoins oculaires, une énorme créature assoiffée de sang (au moins 15 mètres de long) vit, entraînant oiseaux et animaux sous l'eau. Les habitants appelaient le monstre "l'esprit de l'eau d'Aydahar".
6. Lac Storshen, province du Jämtland, Suède. L'habitant local est un énorme lézard, dont les premières notes remontent à 1635. Pendant longtemps, son existence a été considérée comme une simple légende médiévale, mais au début des années 2000, les médias locaux ont écrit que deux filles avaient vu le monstre. Ils étaient morts de peur. Au début, leur histoire n'a pas été prise au sérieux, mais plusieurs années plus tard, d'incroyables empreintes de pas ont été retrouvées sur les rives du lac, dont le propriétaire n'a pas encore été identifié. On sait également qu'un piège géant a été placé sur le lac.
7. Lac Champlain, États-Unis - Canada. Pour la première fois, un monstre local a été décrit par un témoin oculaire - un shérif nommé Nathan Mooney en 1883, comme un énorme serpent noir d'environ 50 mètres de long. En 1977, la touriste Sandra Muncie a réussi à photographier la tête, le cou et une partie du dos du monstre. De plus, selon d'autres témoins oculaires, "Shamp" a trois à cinq bosses sur le dos.
8.Lac Brosno, région de Tver, Russie. Le monstre local est décrit par des témoins oculaires comme un lézard qui ressemble fortement à un plésiosaure. La plupart d'entre eux parlent du lézard avec des mots, mais certains auraient même eu la chance de le prendre en photo. Cependant, il n'y a aucun fait officiel sur l'existence du monstre pour le moment.
9. Lac Lough Rea, Irlande. Selon la légende, non seulement un monstre se cache dans le lac, mais aussi toute une ville sous-marine avec une cathédrale.