La Commission européenne a supprimé ses fonctions. Rôle et place de la Commission européenne

Section 1. Fonctions de la Commission européenne.

Article 2 Composition Commission européenne.

Section 3. Berlaymont.

Commission européenne - ce l'organe exécutif suprême de l'Union européenne. Responsable de l'exécution des décisions du syndicat, veille au respect de ses lois dans les pays membres et, le cas échéant, intente une action en justice Union européenne action en justice contre les pays membres pour violation des obligations d'adhésion.

La Commission européenne (CE) est institution chef de file des Communautés européennes et union européenne.

Il est composé de 27 commissaires, nommés d'un commun accord par les gouvernements des pays membres pour un mandat de cinq ans. La Commission doit être représentée par au moins un représentant de chaque pays membre. Les membres de la Commission dans leurs travaux ne représentent pas un pays membre, mais exclusivement l'Union. Toutes les propositions à l'Union européenne doivent passer par la Commission. Les représentants de la Commission ont le droit de participer à la discussion suggestions dans toutes les instances compétentes de l'Union européenne.

La Commission européenne est nommée pour un mandat de cinq ans. Conformément au traité de Lisbonne, la liste de ses membres est établie par le Conseil européen en accord avec le président élu de la Commission et soumise dans son intégralité, y compris le président et le haut représentant syndicat selon l'OPVB. Une fois approuvée par ce dernier, la composition de la Commission doit être approuvée à la majorité qualifiée du Conseil européen.

Chaque commissaire est responsable d'une direction spécifique et exerce ses fonctions avec l'aide de l'administration, composée de directions générales et de services spécialisés, dont les agents sont principalement à Bruxelles et à Luxembourg.

Au début, la Commission européenne était composée de deux représentants des États de l'Union européenne à forte population et d'un représentant du reste États. Cependant, Nice a limité le nombre de ses membres à un par État participant. En même temps, dans sa travail ils ne représentent pas un pays, mais exclusivement l'Union européenne.

La composition actuelle de la Commission européenne sera maintenue jusqu'au 1er novembre 2014, après quoi elle sera composée de représentants correspondant aux 2/3 du nombre d'États membres de l'Union européenne, à moins que le Conseil européen n'en décide autrement à l'unanimité. Les commissaires seront nommés sur la base du principe de rotation entre les États membres.

Fonctions de la Commission européenne

La tâche de la Commission européenne est de coordonner travail exécutif les autorités tout des pays Union européenne, élaboration de recommandations pour les activités du Parlement européen, introduction d'initiatives législatives afin de mettre la législation nationale des pays membres de l'Union européenne en conformité avec les normes européennes, contrôle du respect par l'ensemble des 27 pays des normes européennes communes , ainsi que des droits de l'homme et des libertés, en menant des consultations systématiques avec tous les gouvernements nationaux pour développer une politique économique (industrielle, agricole, fiscale, sociale, douanière, monétaire, monétaire, etc.), militaire, étrangère, culturelle unifiée.

La Commission européenne contacte principalement les ministres des affaires européennes de chacun des gouvernements des 27 États membres. L'administration courante de l'Union européenne s'effectue dans le cadre de la comitologie (de la comitologie). La comitologie est un système de nombreux comités créés par le Conseil des ministres de la Commission européenne, qui surveille la mise en œuvre des décisions législatives adoptées par l'Union européenne.

Toutes les décisions de la Commission européenne sont exclusivement de nature consultative, toutes les questions litigieuses sont réglées au niveau des gouvernements nationaux. En outre, la Commission européenne exerce les fonctions diplomatiques de l'Union européenne à l'étranger, disposant d'un réseau de bureaux de représentation (y compris à Moscou).

La Commission dispose de pouvoirs législatifs dérivés. Le président de la Commission européenne participe également aux réunions du G8, car il comprend certains pays membres de l'Union européenne.

Si le Conseil européen et le Conseil sont appelés, dans la mise en œuvre des missions et des objectifs de l'intégration européenne, à veiller à la prise en compte et à l'harmonisation des intérêts nationaux, alors la Commission européenne, ainsi que Parlement européen, et la Cour de justice de l'Union européenne, sont appelées à refléter et à protéger les intérêts de l'intégration européenne de tout empiètement sur la compétence et les compétences de l'Union européenne et syndicat par les États membres. Ceci, en particulier, est attesté par les traités constitutifs, selon lesquels la Commission agit en tant que gardienne de la légalité européenne, cherchant la mise en œuvre régulière des dispositions du droit primaire et dérivé.

Décrivant le statut juridique de la Commission, elle est souvent comparée au gouvernement des États souverains. Cette affirmation n'est que partiellement vraie. En effet, la Commission joue un rôle déterminant dans la gestion des affaires des Communautés et, dans une certaine mesure, de l'Union. Un vaste appareil administratif fonctionne sous sa supervision. La Commission a son propre pouvoir administratif. Elle est la gestionnaire des prêts dans le cadre du budget. La Commission joue un rôle très important dans la mise en œuvre du processus législatif. Tout cela, bien sûr, rapproche la Commission d'une institution telle que le gouvernement des États souverains. En même temps, ni en termes de mode de formation, ni dans la nature de l'exercice de ses pouvoirs, la Commission est un analogue du gouvernement national. Cela est également souligné par le fait que nulle part dans les documents officiels la Commission n'est mentionnée comme le détenteur de l'exécutif les autorités et ses pouvoirs d'exécution sont exercés principalement par délégation par le Conseil.

La procédure de formation de la Commission a subi des changements importants avec la création de l'Union européenne. La nomination du président et des membres de la Commission est effectuée par les États membres de l'Union européenne. L'affirmation parfois faite que la nomination est faite par le Conseil est inexacte. Bien sûr, les structures organisationnelles du Conseil peuvent être utilisées pour résoudre ce problème, mais, néanmoins, ce n'est pas le Conseil qui prend formellement la décision. Le rendez-vous est basé sur les accords entre les États membres et seulement si un consensus est atteint. Les candidatures aux sièges de la Commission sont proposées par les États membres. Au total, fin 1999, la Commission comptait 20 membres. Cinq États - l'Allemagne, l'Italie et - avaient deux sièges chacun, et les 10 autres - un siège chacun. Le nombre désigné de membres de la Commission comprend son président. Conformément au traité sur l'Union européenne, la formation de l'ensemble de la composition de la Commission doit être précédée de la réalisation les accords sur proposition du Président de la Commission. La pratique confirme que même l'objection d'un des Etats membres de l'union contre le candidat désigné exclut toute possibilité de nomination (ce fut le cas, par exemple, en 1994 pour la candidature du Premier ministre belge Doyen). Le candidat désigné est soumis pour approbation. Parlement européen. Le candidat approuvé par le Parlement, avec les gouvernements des États membres, participe à la sélection des candidats proposés pour être nommés membres de la Commission. Les candidats ainsi désignés, ainsi que le Président, déjà collégial, sont présentés au Parlement qui doit rendre son jugement. En cas d'approbation par l'organe représentatif, les gouvernements des États membres, d'un commun accord, procèdent à la nomination officielle de la Commission, et celle-ci commence à remplir ses fonctions.

La Commission actuelle a été formée en juillet 1999 et sa composition a été approuvée en septembre. La Commission était dirigée par l'ancien chef du gouvernement italien Romano Prodi.

Commission européenne (Commission européenne) est

Le Président et les membres de la Commission doivent répondre à un certain nombre d'exigences. Tout d'abord, ils doivent tous être citoyens de l'UE. Chaque État membre de l'union doit être représenté par au moins un et pas plus de deux de ses citoyens. Ces derniers doivent posséder des qualifications professionnelles élevées, une expérience pratique et exercer leurs fonctions exclusivement dans l'intérêt des Communautés et de l'Union. A cet effet, lors de la sélection des candidats à la Commission, un soin particulier est apporté à la confirmation de l'indépendance de ces candidats, qui ne peuvent ni ne doivent recevoir d'instructions de leur gouvernement ni agir conformément aux instructions de leur gouvernement. Bien sûr, en pratique, une telle indépendance absolue et complète des membres de la Commission est irréalisable, d'autant plus que la possibilité d'une nouvelle nomination après terme l'autorité dépend principalement du gouvernement national. Néanmoins, dans toutes leurs activités, les membres de la Commission sont tenus d'être guidés par les intérêts des associations d'insertion d'entreprises et d'assurer la réalisation des buts et objectifs formulés dans les accords fondateurs. Les membres de la Commission, ou, comme on les appelle souvent, les commissaires, doivent s'abstenir de commettre des actes ou actions contraires à la nature de leurs fonctions. Le règlement intérieur de la Commission met un accent particulier sur le comportement respectable et modeste et confirme l'incompatibilité de ce poste avec d'autres postes rémunérés ou même non rémunérés. L'honnêteté et l'intégrité sont imputées aux membres de la Commission non seulement dans point final l'exercice officiel de leurs fonctions officielles, mais aussi en cas de démission. La violation de ces obligations, constatée par la Cour de justice de l'Union européenne, à laquelle le Conseil ou la Commission peuvent recourir, peut entraîner la démission forcée d'un membre de la Commission ou la privation de son droit à une pension ou à d'autres avantages et privilèges associés à l'exercice de cette fonction (on parle notamment d'une certaine forme d'immunité judiciaire).

La confirmation d'un professionnalisme élevé le plus souvent dans la pratique est la carrière antérieure du membre nommé de la Commission. En règle générale, les sièges de la Commission sont occupés par d'anciens chefs de gouvernements nationaux et d'anciens ministres ayant une expérience considérable de la direction politique et de l'administration. Hélas, bien sûr, l'expérience pertinente n'est pas toujours une garantie de qualification adéquate ou de respect des règles de bonne gouvernance. La politique, qui a éclaté en mars 1999 et a été associée à toute une série de révélations scandaleuses sur les activités de membres individuels de la Commission, qui ont finalement conduit à sa démission collective, a montré que les obligations pertinentes ne sont pas remplies par tous les membres de la Commission en pleine conformité avec les exigences des actes constitutifs. Qu'il suffise de rappeler que, par exemple, Edith Cresson, qui était la commissaire responsable des ressources humaines et qui a été l'ancien Premier ministre français, a été accusée d'abus financier (ce qui n'a cependant pas été officiellement confirmé) et de favoritisme injustifié ( son dentiste personnel a été nommé conseiller du commissaire, alors qu'il n'avait aucune expérience dans le domaine de la gestion des ressources humaines ni par ses qualifications ni par sa profession, mais il recevait régulièrement des salaires plus que élevés du Trésor des Communautés européennes.)

La Commission et ses membres sont nommés pour une durée de 5 ans. Une vacance anticipée est comblée de la même manière que la nomination des membres de la Commission lors de sa formation. Un membre nouvellement nommé de la Commission reste en fonction jusqu'à l'expiration du mandat général de cette composition du CE. Une vacance peut survenir en cas de maladie ou de décès d'un membre de la Commission, en cas de démission volontaire et de démission, ainsi qu'à la suite d'une démission forcée. La décision de démission d'office, liée au manquement aux devoirs d'un membre de la Commission, est prise par la Cour de justice de l'Union européenne, statuant sous offrir Conseil ou Commission. Chaque membre de la Commission dirige un certain domaine d'activité et gère le travail des services administratifs concernés. Un membre de la Commission a son propre appareil, qui forme son cabinet, dont les membres sont choisis et nommés personnellement par le commissaire lui-même à sa discrétion. Toutefois, ces nominations ne doivent contredire ni les critères de qualification professionnelle ni les exigences de la morale.

Un membre sortant de la Commission est rééligible. Il existe de nombreux exemples de cela dans l'histoire de l'Union européenne. Il existe également des cas connus où l'ancien Président est devenu membre de la Commission à la fin de son mandat. La continuité de la composition est une règle normale pour le fonctionnement de la Commission. Cependant, après la crise de 1999, seuls quatre des anciens membres de la Commission européenne ont été reconduits.

L'une des dispositions importantes des traités fondateurs, qui déterminent le statut de la Commission et rapprochent celle-ci du statut des gouvernements nationaux, est d'instituer l'institution de la responsabilité parlementaire de la Commission. La décision de refuser la confiance à la Commission est prise par le Parlement européen à l'initiative de ses députés. Le projet de résolution de blâme soumis au Bureau du Parlement doit être mis aux voix au plus tôt 3 jours après sa soumission. Une période similaire, qui est cependant très courante dans tous les États démocratiques, est généralement prévue pour les consultations nécessaires par les parties intéressées, ainsi que pour la discussion, si cela est prévu par le règlement intérieur, dans les commissions et comités du Parlement .

Commission européenne (Commission européenne) est

Lors du vote, une procédure particulièrement compliquée est utilisée. Pour que la décision de blâmer la Commission soit adoptée, il faut qu'au moins 2/3 de tous ceux qui participent au vote votent pour elle, à condition que la majorité de la liste des députés soit présente à la réunion du Parlement . Pour la première fois, une menace réelle à l'application de cette procédure est apparue en 1999 à la suite d'accusations portées contre plusieurs membres de la Commission pour gestion de mauvaise foi et abus financier. Plus précisément, une telle accusation a été portée contre des membres individuels et non contre la Commission dans son ensemble. Cependant, la responsabilité politique de la Commission est de nature conjointe et solidaire et, par conséquent, la seule question qui peut être mise aux voix est de nier la confiance à l'ensemble de la Commission dans son ensemble. Certes, en mars 1999, la question n'a pas fait l'objet d'un vote officiel au Parlement. Le soutien du projet de résolution de blâme par les commissions parlementaires dirigeantes a conduit la Commission à décider une démission collective, sans attendre l'acte effectif du vote au Parlement.

Bien que l'adoption formelle de la résolution de blâme n'ait pas eu lieu, on peut toutefois considérer qu'en l'espèce, pour la première fois dans l'histoire des Communautés européennes et de l'Union, l'application directe de l'institution de la responsabilité parlementaire a eu lieu, qui a entraîné la démission et le remplacement de la Commission. Ce fait en lui-même peut être évalué de deux manières. D'une part, il témoigne que loin de tout va bien dans le fonctionnement d'une des institutions dirigeantes des Communautés et de l'union et dans la gestion de leurs affaires. Ce n'est pas un hasard si, au cours de la discussion qui a eu lieu, l'attention a été attirée, en particulier, sur le fait que la Commission exerce un contrôle insuffisant sur les activités de l'appareil, sur la bureaucratie professionnelle, dont les actions ne sont pas toujours correctement dirigées et contrôlé par les commissaires. D'autre part, l'événement qui s'est produit est considéré comme un pas certain vers la démocratisation de la Communauté et de l'Union, qui s'est traduit par le rôle croissant du Parlement et son contrôle sur les activités de la Commission. Dans une certaine mesure, elle devrait compenser ce "pouvoir du peuple", sur lequel les critiques de la bureaucratie européenne écrivent et parlent avec insistance, attirant l'attention sur la bureaucratisation excessive de l'appareil des Communautés et de l'Union, le manque de contrôle et activité insuffisante de l'organe représentatif dans ce domaine. Un tel renforcement du contrôle parlementaire sur les activités de la Commission, ainsi que l'utilisation d'autres formes de contrôle sur les activités de la Commission et de son appareil, par exemple financier ou par le médiateur, semblent particulièrement importants et nécessaires, car il est la Commission qui exerce les pouvoirs les plus importants et les plus significatifs dans la gestion des affaires des Communautés, et La création de l'Union européenne a entraîné le fait que la Commission est de plus en plus impliquée dans l'exercice de certains pouvoirs au sein des deuxième et troisième piliers de l'Union.

L'article 155 (n.n. art. 211) de la concession de l'Union européenne identifie quatre pouvoirs principaux de la Commission européenne. En premier lieu, il assure la mise en œuvre des traités fondateurs, ainsi que d'autres adoptés par les institutions de l'Union européenne en exécution et en application de celle-ci. En second lieu, il formule des recommandations et donne un avis sur toutes les questions faisant l'objet d'accords constitutifs. Troisièmement, la Commission dispose de son propre pouvoir administratif et participe également au processus décisionnel d'autres institutions, principalement le Conseil et le Parlement. Quatrièmement, la Commission assure l'exécution des décisions prises par le Conseil dans le cadre de sa compétence, dont l'exécution est confiée à la Commission.

Lorsque la Commission est appelée à assurer la mise en œuvre des traités fondateurs, actes juridiques (ALN) et d'autres décisions prises sur leur base, il remplit une fonction presque double. D'une part, la Commission organise et dirige l'activité des Communautés européennes dans l'ensemble de ses activités dans le cadre des traités fondateurs et en application de leurs prescriptions. Sous son contrôle direct se trouve un vaste appareil administratif, comprenant près de 16,5 mille fonctionnaires professionnels qui sont dans l'état de la fonction publique européenne. Elle est en charge des ressources matérielles des Communautés et du syndicat, est la gérante prêts conformément au budget et, par conséquent, dispose de toutes les ressources matérielles nécessaires pour atteindre les objectifs et résoudre les problèmes auxquels sont confrontées les Communautés et l'Union. D'autre part, la Commission remplit une fonction tout aussi importante de contrôle du respect des obligations découlant des accords constitutifs et de la mise en œuvre des prescriptions de droit dérivé par les États membres. À cet égard, la Commission est dotée d'un pouvoir extrêmement important pour attirer l'attention et signaler aux États membres le manquement ou l'insuffisance de leurs obligations établies par les accords fondateurs ou les normes de droit dérivé.

En pratique, cependant, l'émission d'un avis motivé contenant de telles observations est précédée de consultations informelles, permettant aux parties concernées de parvenir à un accord sur la question sans recourir à des procédures formalisées. Si aucun accord n'est trouvé, la Commission peut déposer une demande en défaut auprès de la Cour de justice des Communautés européennes. En même temps, dans son mémoire, elle peut demander l'imposition de sanctions. La décision de la Cour est soumise à exécution forcée.

Andris Piebalgs (Lettonie) – énergie

COMMISSION EUROPÉENNE (CE), l'une des institutions politiques supranationales de l'Union européenne (UE); organe de direction générale. Créée en 1965 dans le cadre des organisations européennes d'intégration économique (depuis 1967 la Communauté européenne). Le statut de la Commission européenne, la procédure de constitution, les attributions et le mode de décision sont déterminés par les actes fondateurs et le règlement intérieur, auxquels est annexé un code de bonne conduite des membres de l'administration.

La Commission est composée de commissaires européens, d'un président, de deux vice-présidents et de membres. Chaque État membre de l'UE dispose d'un siège à la Commission européenne. Le candidat à la présidence est proposé par le Conseil de l'UE, sous réserve de l'approbation du Parlement européen ; les candidatures des autres membres de la Commission européenne sont présentées par les commissions compétentes du Parlement, la décision finale de nomination est prise par le Conseil de l'UE. La durée du mandat de la Commission européenne est de 5 ans.

Les réunions de la Commission européenne ont lieu chaque semaine. Les décisions sont prises à la majorité. La Commission peut également déléguer le pouvoir de décision à ses membres dans les limites de leur compétence. Chaque commissaire-membre de la commission est en charge d'un certain nombre de questions relevant de sa compétence.

La Commission veille au respect et à l'exécution des conventions constitutives et des actes de droit dérivé adoptés sur leur base. En cas de non-respect des obligations par les États membres de l'UE, la Commission peut leur adresser un avis motivé et exiger le respect des obligations assumées, ainsi que déposer une plainte pour non-respect des obligations auprès de la Cour de justice de l'UE. La Commission participe au processus d'élaboration des règles. Les projets d'actes et de décisions préparés par la Commission européenne sont publiés sous la forme d'un livre vert (concept) ou blanc (projet) et sont soumis à une large discussion. La Commission européenne prépare le projet de budget de l'UE et veille à son exécution. La Commission, en collaboration avec la Cour de justice de l'Union européenne, veille au respect et à l'application du droit européen. Il a le pouvoir d'infliger des sanctions, notamment pour faire respecter les règles de concurrence loyale. La Commission européenne joue également un rôle important dans la mise en œuvre des relations extérieures de l'UE, agissant en règle générale en tant qu'initiatrice de la prise de décision sur la conclusion de traités et d'accords avec des États tiers et des organisations internationales. La Commission gère les activités des missions permanentes de la Commission européenne dans les pays tiers et les organisations internationales. La Commission européenne assure la conduite des négociations et la mise en place d'un suivi approprié lorsqu'elle décide de l'admission de nouveaux membres dans l'UE.

La Commission européenne dispose d'un appareil administratif étendu. Il est structuré sous forme de Directions Générales, qui sont en charge de questions de gestion spécifiques (26 en 2007). Chaque commissaire a son propre appareil administratif auxiliaire personnel. Le chef et les membres de ces cabinets assurent la coopération politique du commissaire avec les directions qui lui sont subordonnées, ainsi que la coordination des actions des différents services généraux. Un certain nombre de services administratifs relèvent directement du président de la Commission européenne. L'appareil administratif auxiliaire forme le secrétariat général. Un service spécialisé est le service juridique de la commission.

La Commission européenne est responsable de la mise en œuvre de l'accord de partenariat et de coopération entre l'UE et la Fédération de Russie (1994). En 2004, l'Accord sur les relations entre l'UE et la Russie a été adopté, prévoyant la création de 4 espaces communs : un espace économique commun ; domaines de la sécurité extérieure; un espace commun de liberté, de sécurité et de justice ; espace commun pour la recherche scientifique et l'éducation. Les actions en Fédération de Russie sont coordonnées par la mission permanente de la Commission européenne.

COMMISSION EUROPÉENNE

(Commission européenne) La Commission de l'Union européenne (Union européenne), l'ancienne Communauté européenne, ressemble davantage à une branche exécutive d'un gouvernement ou d'un service : elle élabore des politiques et les applique, mais ne légifère pas. Pour mieux comprendre le rôle de la Commission, il suffit d'examiner les relations croissantes entre cet organe et le Conseil des ministres. Habituellement, ils disent : "La Commission propose, mais le Conseil dispose". En vertu du traité de Rome, le Conseil (représentant les gouvernements des États membres) transforme les initiatives législatives de l'Union européenne en lois, mais il ne peut le faire que sur proposition de la Commission. Dans la pratique, les travaux de la Commission et du Conseil sont tellement interconnectés que souvent la différence entre eux disparaît pratiquement. Tout d'abord, il convient de noter que la Commission, composée de 24 membres, est nommée par les gouvernements des États membres de l'UE pour un mandat de 4 ans renouvelable. Il existe un système de quotas informel dans lequel les cinq plus grands États ont chacun deux membres et les autres un chacun. Le Président de la Commission est nommé pour un mandat de 2 ans renouvelable et approuvé par le Conseil. Il peut, dans une certaine mesure, constituer son "équipe" et influer sur la répartition des postes clés dans vingt-trois "directions générales" (un peu comme des départements ministériels), incl. telles que les Directions générales de l'agriculture, de l'industrie, de la concurrence et des relations extérieures. Cependant, la volonté des États de promouvoir leurs représentants à des postes clés se traduit par des jeux politiques complexes. Les membres de la Commission sont tenus de défendre les intérêts de l'Union dans son ensemble, et non des gouvernements qui les ont délégués. Jusqu'à présent, cette règle a relativement bien fonctionné, les membres de la Commission et les fonctionnaires de l'UE détachés par les gouvernements nationaux prenant racine à Bruxelles, où se trouve le siège de la Commission. Les États membres sont sceptiques et souvent méfiants à l'égard des propositions de transfert à l'UE de certains des pouvoirs traditionnellement réservés à la "compétence" ou à la juridiction nationale. Si les lois de l'UE contredisent les lois nationales, la suprématie des premières est reconnue. D'où la nécessité de négociations préalables avec les gouvernements nationaux, qui sont menées par l'intermédiaire de leurs représentants au sein du Comité des représentants permanents (COREPER), situé à Bruxelles. Des consultations sont également en cours avec des fonctionnaires des ministères nationaux, avec le secrétariat du Conseil, le Parlement européen, avec des représentants de groupes d'intérêt au niveau national de l'Europe dans son ensemble et de grandes entreprises dont les intérêts sont concernés par les propositions proposées. Ils peuvent circuler dans la bureaucratie bruxelloise pendant un certain temps avant qu'un avis concerté puisse être atteint et l'on peut espérer une décision positive du Conseil. De nombreuses propositions restent rejetées ou oubliées pendant de nombreuses années - jusqu'à ce que des conditions favorables se présentent. Il arrive également que des propositions présentant une valeur particulière pour une certaine composition de la Commission soient soumises au Conseil sans soutien manifeste. Dans ce cas, la Commission essaie de faire pression sur eux et mobilise les forces de soutien appropriées. Le Parlement européen peut rejeter un budget proposé par la Commission et approuvé par le Conseil. Enfin, la Commission surveille la mise en œuvre ou l'application des lois, mais les États bruxellois étant très limités, l'application des lois est généralement laissée aux ministères nationaux, contrôlés par Bruxelles et, le cas échéant, sollicités par la Cour de justice européenne. La capacité de la Commission à "faire passer" ses décisions avec succès dans tous les cas dépend de nombreux facteurs, notamment. de l'opinion dominante dans l'opinion publique européenne sur l'intégration au sein de l'UE, de la situation économique, de l'efficacité des membres de la commission (en particulier de son président), de la position des partis au pouvoir des principaux États, du niveau de consensus entre les gouvernements et, bien sûr, des droits qui lui sont accordés par divers traités. Les prérogatives de la Commission à cet égard se sont accrues au fil du temps, mais la route n'a pas été facile et sa progression n'a pas toujours conduit au but. Jusqu'en 1964 environ, la Commission réussit remarquablement à faciliter et même à accélérer le processus d'intégration, avec le ferme soutien de la Cour de justice des Communautés européennes. Ensuite, la Commission a été contestée par le gouvernement français, et la Communauté européenne de l'époque s'est transformée en quelque chose qui s'apparente à «l'Europe dans les États individuels». Cette situation a existé depuis la première augmentation du nombre de membres (1973) jusqu'au début des années 1980, lorsque les membres de l'UE ont ressenti le besoin de surmonter les difficultés économiques générales et de débloquer le mécanisme de prise de décision. En conséquence, l'Acte unique européen a été adopté. Il n'a que légèrement élargi les pouvoirs de la Commission, mais l'élan a conduit à Maastricht, qui a encore renforcé sa position. Au fil du temps, la Commission s'est renforcée, le nombre de décisions politiques prises par l'UE a augmenté et lui-même s'est progressivement transformé en une organisation supranationale. Dans la période post-Maastricht, l'UE est principalement concernée par les enjeux d'une monnaie unique et d'une alliance économique et monétaire complète, renforcée par l'intégration des politiques étrangère et de défense. Le président Jacques Delors y a joué un rôle important, mais il semble maintenant qu'une période d'introspection nationale ait commencé. Le Conseil éprouve toujours des difficultés à obtenir l'accord des gouvernements nationaux et le soutien politique que certains États membres apporteront au programme de travail à long terme de la Commission n'est pas encore clair.

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Afin de se tenir au courant des événements qui se déroulent dans le monde et de comprendre les processus politiques, il faut comprendre la structure des autorités existantes à l'étranger proche et lointain. L'une des plus grandes associations est l'Union européenne, dont les caractéristiques peuvent être comprises en premier lieu.

Qu'est-ce que la Commission européenne ?

Tout État ou union d'États doit être gouverné. Le contrôle des activités au sein de l'Union européenne est effectué par la commission, qui est non seulement la plus haute, mais détient également le droit d'initiative législative. L'existence de cette autorité a pour objet de contrôler le respect des traités et des actes juridiques, l'exécution des décisions du Parlement européen et l'élaboration de nouveaux projets de loi.

Principes de travail

La commission est composée de vingt-huit membres, également appelés commissaires. Chacun d'eux représente un pays membre distinct de l'association, dans lequel il a été élu au gouvernement national.

Cependant, pendant la durée des travaux, qui dure cinq ans, les membres deviennent complètement indépendants du pays et agissent exclusivement dans l'intérêt de l'Union européenne. Il y a un contrôle sur la sélection des commissaires. Elle est menée par le Parlement européen, qui approuve chaque proposition de candidature présentée par le Conseil des ministres. Les membres de la commission sont responsables de diverses activités de l'association, par exemple, liées à la question des relations avec les pays tiers. Chacun d'eux est à la tête d'une unité spécifique appelée Direction générale.

Activités de la Commission européenne

Le travail de cette autorité fait partie intégrante du travail de l'UE. Les lois élaborées par la Commission européenne sont examinées par le Conseil, qui contrôle en outre le processus. En outre, l'organisme exerce un contrôle sur la mise en œuvre de divers actes juridiques et, si des violations sont détectées, il peut appliquer diverses sanctions. Parfois, le résultat est un appel à des décisions indépendantes La Commission européenne peut prendre en charge les domaines de l'agriculture, des transports, des travaux du marché intérieur, de la concurrence, et également gérer des fonds, contrôler le budget et créer un réseau de représentations en dehors de l'UE pour effectuer fonctions diplomatiques. Pour travailler, la commission se réunit chaque semaine à son siège bruxellois. Les langues officielles de son travail sont l'anglais, le français et l'allemand.

L'émergence de l'organisation

Ou l'OTAN apparaît dans les nouvelles internationales tous les jours. Cependant, jusqu'à récemment, bon nombre de ces organisations n'existaient pas. Ainsi, la première version de la plus haute instance dirigeante d'Europe était une commission créée en 1951. Ses membres représentaient les pays de la Communauté européenne du charbon et de l'acier et le président de l'institution était Jean Monnet. La commission a officiellement commencé ses travaux le 10 août 1952. Ensuite, le siège social était situé à Luxembourg. En 1958, à la suite des accords de Rome, de nouvelles communautés ont émergé. La nouvelle version de la Commission économique pour l'Europe contrôlait les prix des céréales et participait aux négociations tarifaires et commerciales. À chaque nouvelle étape de l'histoire du développement de l'UE, les principes de travail de ses organes suprêmes ont également changé, et la politique et la structure des organisations étaient souvent déterminées par le chef du conseil d'administration.

Contribution de José Barroso

La Commission européenne fait partie de la structure de gouvernance de l'UE depuis le tout début de son existence, mais le format moderne de son travail est apparu il y a seulement quelques années. En 2004, José Manuel Barroso est devenu président, dont le travail a été décisif pour le développement de l'organisme. Il a rencontré certains problèmes dans la formation de nouveaux membres en raison des protestations de l'opposition. En conséquence, la Commission européenne était limitée dans le nombre de commissaires - auparavant, les grands États pouvaient envoyer plusieurs représentants à la fois, et les changements ont conduit à l'établissement de l'égalité entre tous les pays de l'union. Conçu sous la direction de Barroso, le nombre de membres a été fixé à un chiffre constant de vingt-six représentants : un de chaque État plus un représentant à l'union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité du pouvoir qui n'a pas reçu de siège. Par la suite, la taille de l'UE a changé, ce qui a conduit à modifier le nombre actuel de vingt-huit personnes.

Où se tiennent les réunions ?

La Commission européenne travaille dans un bâtiment situé en plein centre de Bruxelles. Il a été conçu spécifiquement pour l'organisation et construit sur un terrain qui appartenait auparavant aux religieuses qui vivaient au couvent du Berlaymont. L'auteur du projet était De Veste, assisté d'architectes tels que Jean Gilson et André Polak. Le plan du bâtiment utilise la mauvaise croix, faisant de l'édifice l'un des plus originaux de son époque. Pour créer "Berlaymont", on a utilisé des matériaux contenant de l'amiante. Plus tard, les propriétés cancérigènes de ces composés ont été identifiées par des scientifiques et la Commission européenne a quitté le siège pendant un certain temps. De 1991 à 2004, la reconstruction et l'élimination des substances contenant de l'amiante ont eu lieu, après quoi le bâtiment est devenu plus large et plus profond. En octobre 2004, les salariés ont repris le travail au Berlaymont. Un autre événement notable a été l'incendie de 2009, qui a été causé par des problèmes dans le système de câblage électrique, mais n'a pas nécessité une longue évacuation ou un arrêt du bâtiment.

Nom officiel. La Commission tire ses origines de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (la première des Communautés européennes, instituée en 1951 par le traité de Paris). Le nom "Autorité suprême" était dû au fait que cette institution était en fait le principal organe directeur de la CECA, était dotée non seulement de pouvoirs exécutifs, mais aussi de pouvoirs législatifs dans le domaine de la réglementation du marché commun du charbon et de l'acier (uniquement en certains cas, les actes de l'Autorité suprême devaient être confirmés par les ministres du Conseil spécial - le prototype du Conseil de l'UE).

Lors de la signature en 1957 des traités de Rome instituant la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l'énergie atomique, l'organe exécutif de chacune d'elles est nommé Commission (Commission CEE et Commission Euratom), tandis que le Conseil devient détenteur du pouvoir législatif, ensuite le partager avec le Parlement européen.

Conformément au "traité de fusion", entré en vigueur en 1967, la Commission, comme le Conseil, est devenue une institution unique pour les trois Communautés européennes, exerçant les fonctions et pouvoirs de l'ancien organe suprême de la CECA, les commissions de la CEE et l'Euratom. A partir de ce moment, elle prend le nom de "Commission des Communautés européennes".

L'appellation « Commission des Communautés européennes » a été conservée dans les années 1990, malgré le fait que le traité de Maastricht de 1992 a institué l'Union européenne sur la base des Communautés européennes (rappelons que les Communautés européennes jusqu'au 1er décembre 2009 restaient un élément structurant de l'UE son premier pilier). Cependant, pendant cette période, à l'initiative de la Commission elle-même, un autre nom a commencé à être utilisé - la "Commission européenne".

Après la réforme du traité de Lisbonne, la Commission européenne (Commission européenne anglaise ; Commission européenne française) est devenue le seul nom complet officiel de l'institution en question, inscrit dans les documents fondateurs de l'UE mise à jour. Parallèlement, le nom officiel court "Commission" continue d'être utilisé.

Les fonctions. Conformément aux documents fondateurs (traités), la Commission européenne mène diverses activités liées à la gestion actuelle, au développement de l'UE et à la protection de son ordre juridique contre les violations. Elles sont énumérées dans l'article consacré à la Commission du document fondateur de base de l'UE - TUE : « La Commission promeut les intérêts communs de l'Union et, à cette fin, prend les initiatives appropriées. Elle surveille l'application des traités et des mesures prises par les institutions sur la base de celles-ci. Elle surveille l'application du droit de l'Union sous le contrôle de la Cour

Union européenne. Il exécute le budget et gère les programmes. Il exerce les fonctions de coordination, d'exécution et de gestion dans les conditions prévues par les Conventions. A l'exception de la politique étrangère et de sécurité commune et des autres cas prévus par les traités, il assure la représentation de l'Union sur la scène internationale. Il prend des initiatives pour élaborer des programmes annuels et pluriannuels de l'Union en vue d'aboutir à des accords interinstitutionnels » (§ 1er, art. 17 TCE).

Les activités énumérées dans la doctrine juridique et politique de l'UE sont généralement regroupées en trois groupes, que l'on peut appeler les principales fonctions de la Commission :

• 1) fonction d'initiative(également appelée la fonction de "moteur" ou "moteur" de l'UE) - la promotion de projets et d'autres initiatives visant à développer davantage les processus d'intégration au sein de l'UE. Cette fonction est particulièrement évidente dans le processus législatif, puisque, en règle générale, le Parlement européen et le Conseil de l'UE ne peuvent édicter des actes législatifs de l'UE « que sur proposition de la Commission » (§ 2 art. 17 TCE) ;
• 2) fonction de supervision(également appelée fonction de "gardien" ou de "gardien" du droit de l'UE) - l'exercice du contrôle du respect des documents constitutifs, des actes législatifs et d'autres sources du droit de l'UE par les États membres avec la possibilité d'introduire des recours contre eux à la Cour de justice de l'UE, habilitée à constater officiellement le fait de la violation et à imposer aux États violant les sanctions ;
• 3) fonction de contrôle de courant(également appelée fonction administrative) - la prise indépendante de mesures visant à la mise en œuvre du droit de l'UE, y compris par la promulgation d'actes exécutifs et délégués et par l'exécution du budget de l'UE.

Sur la base du fait que le système des fonctions principales et les pouvoirs de la Commission européenne qui en découlent sont à bien des égards similaires aux fonctions et pouvoirs des plus hautes autorités exécutives des États (gouvernements nationaux), dans les médias et parfois dans la science littérature, la Commission est souvent par rapport au "gouvernement" de l'UE(ou "gouvernement européen"). En faveur d'une telle comparaison se manifeste également la similitude dans l'ordre de formation et les méthodes de travail (la Commission est approuvée par un vote de confiance du Parlement européen, et ses membres, comme les membres des gouvernements nationaux, sont chargés de tâches spécifiques domaines du gouvernement - ils agissent en tant que commissaires pour certains cas).

L'analogie entre la Commission et le gouvernement n'est toutefois que partiellement possible, étant donné qu'un certain nombre de pouvoirs politiques et administratifs importants dans l'UE sont confiés au Conseil de l'UE (voir 4.4) et que la fonction de déterminer les grandes orientations de la politique intérieure et étrangère de l'UE est menée par le Conseil européen (voir 4.3).

Emplacement. Selon le protocole sur le siège des institutions de l'UE, de certains organes, institutions et services (voir 4.1), le siège de la Commission européenne est Bruxelles. Dans le même temps, selon le protocole, certaines unités de la Commission, telles que l'Office statistique (Eurostat) ou l'Office des publications officielles de l'UE, sont situées à Luxembourg, où se trouvait le prototype de cette institution (l'organe suprême de la CECA).