Le Royaume-Uni est-il membre de l'Union européenne ? Quels pays font partie de l'Union européenne

Du point de vue du développement des relations commerciales, l'Europe occidentale est une structure en anneau avec un centre prononcé - l'Union européenne.

Union européenne Est une association de pays européens démocratiques, créée pour mener des activités communes au nom de la paix et de la prospérité.

Les États membres de l'Union européenne ont des autorités communes, auxquelles ils délèguent une partie de leur souveraineté, afin que les décisions sur les questions d'intérêt commun soient prises démocratiquement au niveau européen.

Les activités de l'Union européenne sont menées à travers cinq institutions de pouvoir indépendantes : le Parlement européen, le Conseil des ministres, la Commission européenne, la Cour des comptes.

Les objectifs de la création de l'Union européenne :

l'élimination de toutes les restrictions au commerce entre les pays membres ;
établissement d'un tarif douanier commun dans les échanges avec les pays tiers;
l'élimination des restrictions à la libre circulation des personnes, des capitaux et des services ;
création d'une union monétaire;
unification;
rapprochement des législations.

Depuis un demi-siècle, l'Union européenne a apporté stabilité, paix et prospérité à l'Europe. Grâce à lui, il a été possible d'élever le niveau de vie, de construire un marché unique européen, d'émettre une monnaie unique européenne - l'euro - et de renforcer la position de l'Europe dans le monde.

Union européenne - étapes de l'intégration

Syndicat de l'industrie 1951-1957

Au cours de son existence, la construction européenne a connu un certain nombre de métamorphoses qualitatives. En 1951, la première "cellule" de la future Union est association industrielle du charbon et de l'acier(CECA) - Traité de Paris quand il y avait cartellisation de deux branches fondamentales des économies six pays... L'Union CEE-6 a été rejointe par : la France, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg. Pour la première fois, les gouvernements nationaux de ces pays ont volontairement délégué une partie de leur souveraineté, quoique dans un domaine clairement défini, à une organisation supranationale.

Zone de libre-échange 1958-1968

En 1957, les traités historiques de Rome ont été signés entre les mêmes pays instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l'énergie atomique. Le Traité de Rome, avec le Traité de Paris, a créé les fondements institutionnels de la Communauté européenne. La CEE a été fondée le 1er janvier 1958. lorsque les traités sont entrés en vigueur. Tous les traités avaient un objectif unique - et plus élevé, basé sur l'union politique des peuples d'Europe. Les trois Communautés (CEE, CECA, Euratom) avaient une Assemblée parlementaire et une Cour communes. En 1958, R. Schumann, organisateur actif de l'unité européenne, est élu président de l'Assemblée.

Union douanière 1968-1986

Conformément à l'article 9 du traité de Rome instituant la Communauté économique européenne, la Communauté est fondée sur l'union douanière, qui couvre tous les échanges de marchandises et prévoit l'interdiction des droits d'importation et d'exportation et de toutes charges d'égale conséquence dans les relations commerciales des États membres, ainsi que l'établissement d'un tarif douanier unique dans les relations avec les pays tiers. Ainsi, la création d'une union douanière avait deux aspects - interne et externe.

Aspect interne- la constitution d'une zone de libre-échange au sein de la Communauté tout en maintenant la liberté d'action économique vis-à-vis des pays tiers. De 1958 à 1968, le processus de réduction et de suppression progressive des droits de douane et des restrictions quantitatives entre les pays de la Communauté économique européenne est en cours et un espace commercial unique se constitue.

Aspect extérieur- la mise en œuvre d'une politique de commerce extérieur unifiée fondée sur le remplacement des tarifs nationaux par un tarif douanier unifié (CCT), protégeant le territoire de la Communauté dans les échanges avec les pays tiers. Les droits du tarif douanier unifié sont fixés, en règle générale, au niveau de la moyenne arithmétique des droits appliqués à compter du 1er janvier 1957. L'introduction du tarif douanier unifié s'est faite progressivement en rapprochant les droits d'importation nationaux de ceux du CCT. Cela signifiait une baisse des droits pour la France et l'Italie - pays à taxes douanières élevées - et leur augmentation pour l'Allemagne et les pays du Benelux, qui appliquaient des tarifs plus bas. Dans son intégralité, le tarif unique est appliqué depuis le 1er juillet 1968, depuis la suppression des droits à l'intérieur de la Communauté, et présente une tendance à la baisse prononcée. En 20 ans, le niveau moyen des tarifs douaniers est passé de 40 à 4,5%.

Marché commun 1986-1992

Depuis 1987, conformément aux décisions de l'Acte unique européen, les pays de l'Union européenne entrent dans la phase du Marché commun. A l'intérieur de la Communauté, non seulement les marchandises circulent effectivement, mais aussi tous les autres facteurs de production : services, capitaux, etc. En d'autres termes, un espace de marché commun est en train de se former. Le plein fonctionnement de cette dernière est impossible sans la création d'un espace monétaire et financier unique.

Les premières tentatives d'interaction dans ce domaine remontent à 1950, lors de la création de l'Union européenne des paiements (PEV). Il est né dans les conditions de dévastation d'après-guerre, d'inconvertibilité des monnaies européennes, de faibles réserves d'or et de devises. Un moyen d'accroître la capacité de paiement de chaque pays consistait à coordonner l'utilisation des excédents commerciaux avec certains pays pour couvrir les déficits commerciaux avec d'autres pays. L'Union européenne des paiements a existé pendant 8 ans et a rempli sa mission.

En 1969-1972. Conformément au plan de P. Werner, six pays de l'Union européenne ont tenté de créer un mécanisme de flottement conjoint de leurs monnaies, appelé « serpent monétaire ».

A l'initiative de Helmut Schmidt et Valérie Giscard d'Estaing, depuis 1979, commence à fonctionner SMU(UEM), sur la base de la nouvelle unité de compte collective, l'écu, qui représentait le « panier » des monnaies de tous les pays participants.

Union économique et monétaire 1993 - présent

le traité de Maastricht(1993) ou le traité sur l'Union européenne donne à l'Union économique européenne et au système monétaire européen une nouvelle forme. Les institutions supranationales (premier pilier) sont complétées par la coopération dans le domaine de la politique étrangère et de la sécurité (deuxième pilier) et dans le domaine de la justice et des affaires intérieures (troisième pilier). Les conditions préalables à la création de l'Union économique et monétaire (UEM) sont en train d'être créées. Conformément au plan Delors, seuls les pays qui remplissent les critères de convergence établis (sujet 9) deviennent membres de l'Union monétaire. Un remplacement progressif de la monnaie nationale par une monnaie européenne unique - l'euro (EUR) - est en cours. La Banque centrale européenne a été créée, poursuivant une politique monétaire unique pour les pays membres. Sur les 15 pays de l'UE, l'UEM n'a pas été incluse : la Grèce - en raison du non-respect des critères (inclus plus tard), la Grande-Bretagne, le Danemark et la Suède - sur la base des résultats des référendums nationaux.

L'union monétaire est l'achèvement logique de la construction d'un marché intérieur unique et, selon les dirigeants de l'UE, peut devenir une bonne condition préalable à la transition vers un nouveau niveau d'intégration politique.

La structure de gouvernance supranationale établie de l'Union européenne comprend :

Conseil européen (organe de décision)
Parlement européen (organe représentatif et consultatif)
Conseil des ministres de l'UE (législature)
Commission européenne (organe exécutif)
Cour de justice européenne (autorité judiciaire), Chambre des comptes de l'Union européenne (autorité de contrôle)
Banque centrale européenne
diverses fondations et autres structures institutionnelles.

Jusqu'à présent, parallèlement à l'approfondissement de l'intégration européenne, le processus de son expansion se poursuit avec succès. L'union sectorielle et la zone de libre-échange existaient au sein de six États européens. L'union douanière comprenait neuf pays (UE-6) plus le Danemark, la Grande-Bretagne et l'Irlande. Douze pays (UE-9) ainsi que la Grèce, l'Espagne et le Portugal ont déjà participé à la formation du Marché commun. Depuis 1995, quinze pays (UE-12) ainsi que l'Autriche, la Finlande et la Suède sont membres de l'Union européenne. La poursuite de l'élargissement de l'Union se fait principalement aux dépens des pays d'Europe centrale et orientale (PECO) - anciens membres du Conseil d'assistance économique mutuelle (CAEM), orienté vers l'URSS, et des pays baltes.

En 2007, l'Union européenne comprend 27 pays :

Belgique
Allemagne
Italie
Luxembourg
Pays-Bas
La France
Grande Bretagne
Danemark
Irlande
Grèce
le Portugal
Espagne
L'Autriche
Finlande
la Suède
Hongrie
Lettonie
Lituanie
Malte
Pologne
Slovaquie
Slovénie
tchèque
Estonie
Bulgarie
Roumanie

L'étape actuelle d'intégration se caractérise par les caractéristiques suivantes :

l'ampleur de l'expansion ;
faible niveau socio-économique des pays candidats ;
renforcer le besoin urgent d'une réforme institutionnelle dans l'UE;
priorité des considérations politiques sur les considérations économiques.

L'adhésion des pays d'Europe centrale et orientale et des États baltes à l'Union européenne a été précédée d'un long cheminement visant à rapprocher le niveau de leurs économies : des programmes d'aide individuels à l'élaboration de critères spécifiques et de mesures d'unification au sein de l'Union européenne. Le syndicat a réalisé d'importants investissements financiers et a progressivement resserré les critères de convergence, défendant en premier lieu ses intérêts.

La question centrale de l'expansion- une forte augmentation de l'hétérogénéité (hétérogénéité) de l'Union européenne. Les fonds structurels sont un outil d'égalisation des différences socio-économiques, dont les ressources financières sont constituées grâce à la croissance de l'UE et au transfert de certains des anciens bénéficiaires de fonds vers la catégorie des régions prospères.

Dans l'UE, l'attitude envers l'élargissement est encore très contradictoire. Ceci est confirmé par le désaccord sur l'adoption d'une constitution unique pour l'Union européenne. En décembre 2007, lors du sommet de Lisbonne, la crise institutionnelle est surmontée : le projet d'accord constitutionnel de l'Union européenne est approuvé, qui va désormais passer par la procédure de ratification dans chacun des pays participants. L'union fit un pas de plus vers la création des États-Unis d'Europe.

Du point de vue du développement de l'économie russe, l'avancée de l'Union européenne vers l'Est a ses avantages et ses inconvénients. La Russie bénéficiera de la rationalisation des différents termes de l'échange dans les pays candidats, de la baisse des droits de douane et des prix de transit. Un inconvénient inconditionnel est la réduction de notre chiffre d'affaires commercial avec les anciens pays du CAEM. D'une manière générale, la perte est la « distanciation » des pays d'Europe centrale et orientale de la Russie.

Expansion et approfondissement de l'intégration européenne

Rendez-vous	Étapes rainures	Rendez-vous	Étapes d'expansion
	Union de l'Industrie (Traité de Paris instituant la CECA)		France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Luxembourg, Belgique (CEE-6)
	Zone de libre échange Traités de Rome instituant la CEE et formation d'Euratom		Pays de la CEE-6
	Union douanière de la CEE « Serpent monétaire » Système monétaire européen (institution ECU) Acte unique européen		CEE-6 plus Grande-Bretagne , Irlande, Danemark plus Grèce (CEE-10) plus Espagne, Portugal (CEE-12)
1986-1992 Marché commun (étape finale)
1993 - présent.	Union économique et monétaire Le traité de Maastricht instituant l'Union européenne (UE) et l'Union monétaire européenne (UEM) entre en vigueur Traité d'Amsterdam sur l'UE Introduction d'espèces en euros Introduction de l'euro liquide. Annulation des monnaies nationales d'un certain nombre de pays de l'UE. Examen du traité sur la Constitution de l'UE	année 1995	Plus Autriche, Finlande, Suède * (EU-15)
		2004 r.	Plus 10 pays (ne faisant pas partie de l'UEM): Hongrie, Chypre (grec), Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, Slovaquie, Slovénie (depuis le 1er janvier 2007, les tolars slovènes ont été remplacés par l'euro), République tchèque et Estonie (UE-25)
		2007 année	Bulgarie, Roumanie

TASS-DOSSIER. Le 23 juin 2016, un référendum national a eu lieu au Royaume-Uni, qui a soulevé la question : « Le Royaume-Uni doit-il rester dans l'Union européenne ou se retirer de l'Union européenne ? Les partisans de la sortie de l'UE ont gagné.

Selon les résultats définitifs, publiés suite au traitement des bulletins de vote des 382 bureaux de vote, 52% des Britanniques (17,41 millions de personnes) ont voté pour la fin de l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE, 48% (16,14 millions de personnes) ont soutenu le maintien de l'intégration européenne.

Sur les 11 référendums qui ont eu lieu dans le pays depuis 1973, seuls deux étaient nationaux : en 1975, pour maintenir l'appartenance à la CEE (la Communauté économique européenne, l'un des prédécesseurs de l'Union européenne moderne) et en 2011 pour réformer la système électoral. Les autres ont eu lieu au niveau régional. La rédaction de TASS-DOSSIER a préparé un document sur les relations entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne et les conditions de vote.

Royaume-Uni et Union européenne

Dans les années 1950, alors que se posaient les bases d'une Europe unie, les Britanniques ne soutenaient pas l'idée d'intégration européenne. La Grande-Bretagne n'a adhéré à la CEE qu'en 1973. Cependant, déjà lors du référendum de 1975, plus de 67 % des citoyens ont approuvé le maintien de l'adhésion à la CEE.

Dans le même temps, au sein de l'organisation, le Royaume-Uni a cherché à maintenir une indépendance maximale dans les questions économiques et politiques. Le pays n'a pas adhéré aux plus grands projets d'intégration de l'UE - la zone euro (existant depuis 1999) et les accords de Schengen prévoyant la suppression du contrôle des visas aux frontières communes (entrés en vigueur en 1995). En outre, le Royaume-Uni n'a pas signé le Pacte budgétaire (entré en vigueur en 2013), visant à la mise en œuvre de politiques fiscales et budgétaires coordonnées par les pays. Des désaccords avec les partenaires ont surgi à plusieurs reprises. En particulier, en septembre 2015, lors d'une réunion d'urgence des ministres de l'Intérieur de l'UE sur la crise migratoire en Europe, le Royaume-Uni a déclaré qu'« il ne participera pas au système de l'UE de répartition des migrants, mais acceptera des réfugiés directement des camps en Syrie. "

D'autre part, la contribution du Royaume-Uni à l'UE est l'une des plus importantes (en 2014 : 11,3 milliards d'euros). Selon cet indicateur, le pays se classe quatrième après l'Allemagne (25,8 milliards), la France (19,6 milliards) et l'Italie (14,3 milliards).

La question du référendum

En 2011, en pleine crise de la zone euro, un groupe d'initiative des Britanniques a recueilli plus de 100 000 signatures en faveur de la tenue d'un référendum sur la sortie du pays de l'Union européenne. Cependant, le parlement a estimé que cette question avait été soulevée intempestivement.

Le Royaume-Uni est un grand pays avec une défense et une politique étrangère à part entière. Si un si grand État quitte l'Union européenne, cela créera une impression extrêmement négative de l'Europe.

Laurent Fabius

Ministre français des Affaires étrangères

Début 2013, le Premier ministre David Cameron a proposé un référendum en 2017 si son parti conservateur remporte les élections de 2015. L'un des facteurs qui ont influencé la décision de Cameron de proposer un référendum a été associé à la crainte de certains conservateurs d'une éventuelle sortie de voix en faveur du Parti de l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui adhère à des positions anti-européennes dures. Après que les conservateurs ont remporté une majorité écrasante et formé un gouvernement à parti unique lors des élections législatives du 7 mai 2015, la disposition sur le référendum a été présentée aux législateurs. Le 9 juin 2015, l'écrasante majorité des parlementaires a voté en faveur du vote (544 personnes pour, 53 contre). À cette époque, le terme Brexit était fermement établi dans la vie quotidienne, désignant la sortie possible du Royaume-Uni de la communauté (Brexit est une abréviation des mots british et exit).

Initiative de réforme de l'UE de Londres

En novembre 2015, David Cameron, estimant que la Grande-Bretagne devrait rester dans l'UE, mais sous réserve de réformer l'organisation, a envoyé des propositions spécifiques aux dirigeants de l'UE. Ils couvraient quatre blocs de sujets : l'économie, la compétitivité, les enjeux du renforcement de la souveraineté de la Grande-Bretagne et le problème de l'immigration. Parmi les exigences du Royaume-Uni : réduction de la pression sur les entreprises de l'UE ; exemption de la Grande-Bretagne de l'obligation de participer au processus de rapprochement ultérieur des États membres de l'Union ; renforcer le rôle des parlements nationaux.

Le projet de document sur la réforme de l'UE, approuvé par Londres et Bruxelles, a été approuvé lors du sommet de l'UE des 18 et 19 février 2016. En particulier, le Royaume-Uni ne sera plus obligé de participer à la poursuite de l'intégration politique européenne. En outre, le royaume a obtenu le droit d'utiliser ses propres mécanismes dans le domaine du paiement des prestations sociales aux migrants en provenance des pays de l'UE (les détails seront finalisés ultérieurement). Après cela, Cameron a déclaré qu'il recommanderait le vote britannique pour maintenir l'adhésion à l'UE. Dans le même temps, plusieurs médias britanniques ont accusé le Premier ministre de faire de grosses concessions à Bruxelles et l'accord adopté ne répond pas aux intérêts britanniques. Le 20 février, le gouvernement a annoncé la date du vote - le 23 juin.

Partisans et opposants à l'adhésion du Royaume-Uni à l'UE

Le 15 avril, des campagnes ont été lancées par des associations telles que Britain Stronger in Europe (dirigée par l'un des hommes d'affaires les plus célèbres du pays, Stuart Rose) et Vote Leave ; figures clés - le ministre de la Justice Michael Gove et l'ancien maire de Londres le conservateur Boris Johnson).

Le site Internet de la campagne La Grande-Bretagne est plus forte en Europe a cité un certain nombre de statistiques (provenant de diverses sources) en faveur du maintien de l'adhésion à l'UE, en particulier :

Le Royaume-Uni dépense 5,7 milliards de livres (7,2 milliards d'euros) par an pour devenir membre du marché unique de l'UE et, par conséquent, l'économie britannique reçoit 91 milliards de livres (115 milliards d'euros) par an ;

Si le pays quitte l'UE, les dépenses de chaque famille britannique augmenteront de 4,3 mille livres (5,4 mille euros) par an, à mesure que les prix de la nourriture, du carburant et de l'électricité augmentent ;

Le maintien des membres entraînera la création de 790 000 emplois supplémentaires d'ici 2030, sinon 950 000 personnes se retrouveront sans travail.

Les mesures économiques ont été peu utilisées dans la campagne Voter pour quitter. Les partisans de la sortie ont appelé les Britanniques à donner l'argent dépensé pour l'adhésion à l'UE, pour les soins de santé et l'éducation, ont mis en garde contre le danger d'une augmentation du nombre de migrants dans le pays.

Selon la British Broadcasting Corporation BBC le 16 mai 2016, parmi les politiciens du parti conservateur au pouvoir, 164 membres de la Chambre des communes et 23 membres du Cabinet des ministres ont soutenu l'adhésion à l'UE, 131 députés et sept membres du cabinet s'y sont opposés. Les conservateurs du Brexit incluent le leader de la Chambre des communes Chris Grayling et la ministre d'Irlande du Nord Teresa Willers. David Cameron a refusé de se disputer publiquement avec les membres du parti.

L'écrasante majorité des députés travaillistes ont estimé que le Royaume-Uni devrait rester dans l'UE. Cette opinion était partagée par trois anciens premiers ministres : le travailliste Tony Blair (1997-2007) et Gordon Brown (2007-2010), et le conservateur John Major (1990-1997). Selon la campagne « La Grande-Bretagne est plus forte en Europe », 89 % des entreprises britanniques partagent ce point de vue.

La principale force politique qui s'est battue pour quitter l'UE était l'UKIP, dirigé par Nigel Farage.

Le 16 juin, les deux campagnes ont été suspendues à la suite de l'assassinat du député travailliste Joe Cox à Burstall, dans le West Yorkshire.

Conditions du référendum

Les britanniques Stronger in Europe et Vote For Exit ont reçu 600 000 £ (plus de 766 000 €) de subventions gouvernementales pour leurs campagnes. De plus, ils ont reçu des listes de diffusion gratuites, du temps d'antenne pour la télévision et des salles de réunion. Ils avaient également le droit de dépenser 7 millions de livres (8,9 millions d'euros) en dons.

Pour participer au référendum, vous devez vous inscrire sur la liste électorale. Ce droit est exercé par les citoyens du Royaume-Uni (y compris ceux vivant à l'étranger), d'Irlande (y compris ceux nés en Irlande du Nord et résidant en dehors du Royaume-Uni) et des pays du Commonwealth âgés de plus de 18 ans, résidant dans le Royaume et le territoire britannique d'outre-mer de Gibraltar. . Le vote par procuration est possible. Au début du référendum, plus de 45 millions d'électeurs étaient inscrits sur la liste, la population de la Grande-Bretagne était de 64,5 millions.

Il n'y avait pas de seuil de participation au référendum. La question a été tranchée à la majorité des voix.

Les partisans de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne ont remporté le référendum ; ils ont dépassé leurs adversaires de 1,26 million de personnes. Maintenant, le processus de signature des documents de retrait de l'organisation est en avance, ce qui, selon les experts, peut prendre deux à trois ans. La procédure de sortie de l'Union européenne est inscrite à l'article 50 du traité de Lisbonne de 2007, mais jusqu'à présent, il n'y a pas eu de tels précédents.

Dans le contexte de l'effondrement de la plus grande union d'Eurasie - l'URSS, 28 puissances européennes ont organisé leur propre union - Union européenne... Ce que c'est, aujourd'hui, est peut-être connu de tous les gens plus ou moins alphabétisés. Cependant, il existe un certain nombre de subtilités dans les relations entre les pays qui la composent, ainsi que dans les relations de cette association avec la Fédération de Russie.

Comment s'est formée l'Union européenne ?

L'Union européenne combine également les caractéristiques d'un État et d'une organisation internationale. Pourtant, en fait, il n'est ni l'un ni l'autre. Il n'est pas légalement fixé comme sujet de droit international, mais en fait il participe aux relations internationales.

La population est de plus de cinq cents millions de personnes. Les langues officielles sont les langues de tous les États membres. De plus, l'UE a son propre drapeau et son propre hymne, qui sont des signes d'un État. Il existe une monnaie unique sur tout le territoire de l'association : l'euro.

L'UE ne s'est pas formée du jour au lendemain. Des tentatives pour combiner la production de différents pays ont commencé en 1952. L'unification que nous connaissons aujourd'hui existe depuis 1992... Dans le même temps, la liste de ses participants ne fait que s'allonger à ce jour.

Voici une liste complète des États (28 pays) membres de l'Union européenne pour 2019 (par ordre alphabétique) :

		Date d'entrée
	république autrichienne

	Bulgarie

	Grande Bretagne

	Allemagne


	Irlande

	République de Chypre
	Luxembourg



	Pays-Bas
	le Portugal


	Slovénie
	Slovaquie

	Finlande
	Croatie

La complexité de l'existence de cette association est en grande partie due à l'incapacité des États à n'observer que leurs propres intérêts en termes économiques et politiques. Tous les pays participants sont obligés d'agir par voie d'accord, tandis que chacun d'entre eux peut interdire une proposition particulière.

Bien que l'UE ait sa base principale à Bruxelles, la capitale officielle de l'Union européenne n'a pas été déterminée... Les 28 pays participants dominent à tour de rôle pendant une période de six mois.

Qui a quitté l'Union européenne ?

À ce jour il n'y a pas de pays qui a quitté l'Union européenne... Cependant, pour la première fois, le Royaume-Uni a annoncé cette intention après de nombreuses années de coopération en 2016. Le processus de sortie est long et nécessite de nombreux problèmes pour être résolus.

Abrégé du nom de Grande-Bretagne ( Frère itain) et le mot anglais " sortir"- exit, le nom du processus est apparu, tel que Brexit (Brexit). Officiellement, l'Angleterre peut être considérée comme ayant quitté l'organisation après la ratification de l'accord de retrait.

Les politologues prédisent sortie rapide de l'Union européenne et quelques autres états :

la Suède ... En raison du fait qu'il s'agit du prototype de la Grande-Bretagne dans le monde scandinave et qu'il n'est pas d'accord avec certaines décisions de l'UE. De plus, une monnaie unique n'a jamais été fixée sur son territoire ;
Danemark ... Depuis 2015, un référendum s'y est tenu sur l'intégration du règlement judiciaire. Cependant, les personnes ont voté contre à la majorité, ce qui indique leur réticence à rejoindre l'organisation par précaution ;
Grèce dont l'économie n'est pas dans la meilleure position, à propos de laquelle de nombreux pays membres sont en faveur de son exclusion de l'adhésion ;
Pays-Bas car de nombreux habitants, selon les résultats du sondage, souhaiteraient quitter les rangs du syndicat après la Grande-Bretagne ;
Hongrie n'est pas d'accord avec la politique de l'UE concernant les réfugiés et est prêt à trancher lors d'un référendum la question de sa subordination dans ce sens;
La France , à savoir que la majorité de sa population considère l'UE comme la coupable de nombre de ses problèmes, ce qui permet de parler d'euroscepticisme dans les rangs des Français et de leur volonté de sortir de l'union.

Pourquoi la Suisse n'est-elle pas membre de l'Union européenne ?

En 1992, la Suisse, comme d'autres pays, a envoyé sa demande d'adhésion à la nouvelle union politique mondiale naissante. Cependant, un peu plus tard, un référendum a eu lieu sur la question de l'adhésion, dont le résultat a été la division des opinions des citoyens presque également.

Cependant, les citoyens suisses qui ont exprimé leur opinion négative, il y avait un peu plus... En 2016, la Suisse a officialisé son refus d'adhésion et le retrait de sa candidature.

L'organisation de l'Union européenne est telle que :

Tout pays peut bloquer l'adoption de certaines décisions ;
Tous les participants paient des contributions à l'UE, alors que la situation est telle que les petites puissances, comme la Pologne, reçoivent beaucoup plus de la coexistence que les grandes économies développées ;
Des États comme la Grèce, que l'on peut qualifier de « sous-intégrés », n'existent qu'aux dépens de l'Union européenne ;
En outre, il existe un certain nombre de pays qui ne sont pas inclus dans la composition, mais effectuent des règlements en euros ou vice versa, qui font partie de l'Espace européen commun, mais ne font pas partie de l'UE.

Tout cela fait de l'UE une structure énorme avec de nombreux problèmes et questions non résolues.

La Suisse, située géographiquement au centre de l'Europe, n'est pas intéressée par l'union car :

A sa propre économie développée stable ;
Propre monnaie stable.

Le seul domaine dans lequel ils sont prêts à coopérer est la politique. Cependant, cela ne suffit pas pour entrer dans une structure aussi instable aujourd'hui.

Comment obtenir la citoyenneté européenne ?

La citoyenneté de l'UE donne le droit de se déplacer librement sur son territoire, ainsi que de vivre dans l'un de ses pays membres et de mener des activités commerciales. Afin d'obtenir de telles opportunités, vous devez devenir citoyen de l'un des pays participants. Il y en a 28 au total en 2018.

Par conséquent, pour acquérir la citoyenneté de l'UE, il est nécessaire de remplir les conditions pour l'obtenir dans le pays concerné. Il s'agit le plus souvent de :

Résidence officielle sur le territoire de l'État pendant un certain temps. Chaque état a ses propres conditions. Donc, si en Belgique trois ans suffisent pour cela, alors en France le terme se calcule en une décennie ;
Trouvez des racines ethniques dans votre famille. Autrement dit, si vos grands-parents ou grands-parents étaient citoyens de l'État choisi, vous pouvez alors soumettre des documents en toute sécurité;
Le mariage avec un citoyen d'un État de l'UE donne le droit d'obtenir sa nationalité après un certain temps de résidence sur son territoire. Ces termes sont également différents ;
La naissance d'enfants sur le territoire de l'État de l'UE donne automatiquement au nouveau-né le droit d'être citoyen du pays de naissance.

Ainsi, lors de l'étude de la question de l'obtention de la citoyenneté européenne, il est nécessaire de s'inspirer de la législation d'un pays particulier.

Il faut d'abord y aller, y vivre un moment ;
Ensuite, obtenez un visa de résidence;
Si les circonstances pertinentes décrites ci-dessus se présentent, vous pouvez demander un passeport européen.

Que peut-on importer en Russie depuis l'Union européenne ?

Les règles d'importation de certains produits en Russie sont régies par le Code des douanes et d'autres projets de loi. Quant à l'Union européenne, dans le cadre des événements récents et des sanctions imposées à la Russie, en réponse à restrictions suivantes:

Les produits d'origine végétale et animale ne sont pas autorisés à peser plus de cinq kilogrammes. Afin d'introduire un montant plus important, vous devez délivrer un permis spécial du Rosselkhoznadzor;
Les semences et les produits destinés à la plantation ne sont autorisés à l'importation qu'avec un permis spécial;
Les produits ne sont autorisés à l'importation que dans leur emballage d'origine ;
L'alcool est soumis à l'importation au maximum de trois litres à titre gratuit, de trois à cinq litres, après paiement préalable d'une redevance;
Le coût de l'ensemble des bagages ne doit pas dépasser 1 500 € par trajet terrestre et 10 000 € pour le transport aérien.

Quant aux noms de marchandises, alors vous n'avez pas à vous inquiéter. Les mesures de rétorsion de la Fédération de Russie ne s'appliquent pas aux particuliers. C'est-à-dire un voyageur peut acheter n'importe quel produit de la liste des sanctions pour usage personnel ou consommation, ou comme cadeau. L'essentiel est que sa quantité ne dépasse pas les normes décrites ci-dessus.

De plus, lorsque vous voyagez dans un certain pays, vous devez étudier ses relations douanières avec la Fédération de Russie, car des règles individuelles peuvent s'appliquer entre nous. Toutes les informations nécessaires sont contenues sur le site Rosselkhoznadzor.

Ainsi, la fusion politique et économique des pays européens, qui s'est formée au début des années 90, s'appelle l'Union européenne. Il est évident que cette association est une énorme structure qui a un impact sur la situation économique et politique mondiale. Cependant, tous les pays de l'espace commun européen ne cherchent pas à adhérer à cette organisation, et certains se déclarent même prêts à en sortir.

Vidéo : comment et pourquoi l'Union européenne est-elle née ?

Dans cette vidéo, l'historien Maxim Sholokhov expliquera pourquoi il est devenu nécessaire d'unir ces pays au sein d'une coalition, et leurs économies ont pu se passer de l'Union européenne :

De nombreux États européens sont unis dans ce qu'on appelle l'Union européenne. Ce nom est largement connu, mais tout le monde ne sait pas ce qu'il signifie et quels pays y sont inclus.

De plus, il est souvent confondu avec l'espace Schengen et la zone euro - et c'est loin d'être la même chose. Ce sont des concepts fondamentalement différents qui doivent être partagés en particulier par ceux qui vont visiter l'Europe en tant que touriste ou sur invitation. Allons-y dans l'ordre.

Qu'est-ce que l'Union européenne ?

Il s'agit d'une entité internationale particulière qui combine les caractéristiques inhérentes à un État et à une organisation internationale en même temps.

Cela signifie que tous les pays qui font partie de cette association sont complètement indépendants, mais sur leur territoire il existe des règles uniformes et standardisées.

Les normes standardisées sont les soins médicaux, l'éducation, les systèmes judiciaire et de retraite, ainsi qu'un ensemble de lois qui s'appliquent exactement de la même manière dans toute l'UE.

Quels pays sont membres de l'Union européenne ?

À l'heure actuelle, la liste des pays de l'UE comprend 28 États. Cette liste est en constante augmentation en raison de nouveaux membres. Les membres de l'UE sont :

Depuis 1957 : Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, France
Depuis 1973 : Grande-Bretagne, Danemark, Irlande,
Depuis 1981 : Grèce
Depuis 1986 : Espagne, Portugal
Depuis 1995 : Autriche, Finlande, Suède
Depuis 2004 : Hongrie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, Slovaquie, Slovénie, République tchèque, Estonie
Depuis 2007 : Bulgarie, Roumanie
Depuis 2013 : Croatie

L'ajout le plus récent à la liste est la Croatie. Mais, peut-être, à l'avenir, de nouveaux membres seront inclus dans cette association. Il y a déjà cinq candidats les plus susceptibles de rejoindre l'UE. Il s'agit de l'Islande, de la Macédoine, de la Serbie, de la Turquie et du Monténégro.

Quelle est la différence entre l'UE, la zone euro et Schengen ?

Beaucoup pensent que l'adhésion à l'UE signifie une entrée automatique dans l'espace Schengen. Ce n'est pas tout à fait vrai.

En pratique, la liste des pays Schengen ne coïncide pas avec la liste des pays de l'UE. Certains pays font partie de l'espace Schengen, mais n'appartiennent pas à l'UE, ou vice versa, sont membres de l'UE, mais ne font pas partie de l'espace Schengen.

Et la situation est similaire dans la zone euro et dans l'Union européenne. Ce ne sont pas non plus la même chose. De nombreux pays faisant partie de l'UE (plus précisément, la Bulgarie, la Grande-Bretagne, la Hongrie, le Danemark, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la République tchèque et la Suède) se sont réservés le droit d'utiliser les monnaies nationales. De même que certains pays acceptant l'euro, ils n'ont rien à voir avec l'UE. Il est important de prendre en compte ces nuances afin d'éviter une éventuelle confusion.

Sur cette page, vous trouverez une liste complète des pays de l'UE qui font partie de l'année 2017.

L'objectif initial de la création de l'Union européenne était de combiner les ressources en charbon et en acier de seulement deux pays européens - l'Allemagne et la France. En 1950, on ne pouvait même pas imaginer qu'au bout d'un certain temps l'Union européenne deviendrait une entité internationale unique réunissant 28 États européens et combinant les traits d'une organisation internationale et d'un pouvoir souverain. L'article décrit quels pays sont membres de l'Union européenne, combien de membres à part entière et de candidats à l'adhésion sont actuellement membres de l'UE.

L'organisation a reçu une justification légale beaucoup plus tard. L'existence de l'union internationale a été garantie par l'Accord de Maastricht en 1992, qui est entré en vigueur en novembre de l'année suivante.

Objectifs du traité de Maastricht :

Création d'une association internationale aux orientations économiques, politiques et monétaires identiques en matière de développement ;
Création d'un marché unique en créant les conditions pour la libre circulation des produits de production, des services et d'autres biens ;
Réglementation des questions liées à la protection et à la protection de l'environnement ;
Réduire le taux de criminalité.

Les principales conséquences de la conclusion d'un contrat :

l'introduction d'une citoyenneté européenne unique ;
la suppression du régime de contrôle des passeports sur le territoire des pays de l'UE, prévu par l'accord de Schengen ;

Bien que l'UE combine juridiquement les propriétés de l'éducation internationale et d'un État indépendant, en fait elle n'appartient ni à l'un ni à l'autre.

Combien d'États membres de l'UE en 2017

Aujourd'hui, l'Union européenne comprend 28 pays, ainsi qu'un certain nombre de régions autonomes subordonnées aux principaux membres de l'UE (Îles Aland, Açores, etc.). En 2013, la dernière adhésion à l'Union européenne a eu lieu, après quoi la Croatie est devenue membre de l'UE.

Les États suivants sont membres de l'UE :

Croatie;
Pays-Bas;
Roumanie;
La France;
Bulgarie;
Luxembourg;
Italie;
Chypre;
Allemagne;
Estonie;
Belgique;
Lettonie;
Grande Bretagne;
Espagne;
L'Autriche;
Lituanie;
Irlande;
Pologne;
Grèce;
Slovénie;
Danemark;
Slovaquie;
La Suède;
Malte;
Finlande;
Le Portugal;
Hongrie;
Tchèque.

L'adhésion à l'UE des pays figurant sur cette liste s'est déroulée en plusieurs étapes. Lors de la première étape en 1957, 6 États européens ont été inclus dans la formation, en 1973 - trois pays, dont la Grande-Bretagne, en 1981 seule la Grèce est devenue membre de l'union, en 1986 - le Royaume d'Espagne et la République portugaise, en 1995 - trois autres pouvoirs (Royaume de Suède, République d'Autriche, Finlande). L'année 2004 s'est avérée particulièrement fructueuse, lorsque 10 pays européens, dont la Hongrie, Chypre et d'autres pays économiquement développés, sont devenus membres de l'UE. Les derniers élargissements, qui ont porté le nombre de membres de l'UE à 28, ont été réalisés en 2007 (Roumanie, République de Bulgarie) et 2013.

Très souvent, les Russes se posent la question : "Le Monténégro est-il membre de l'Union européenne ou non ?", la monnaie du pays étant l'euro. Non, pour le moment l'Etat est au stade des négociations sur la question de l'entrée.

D'autre part, il existe un certain nombre de pays membres de l'UE, mais la monnaie utilisée sur leur territoire n'est pas l'euro (Suède, Bulgarie, Roumanie, etc.) La raison en est que ces pays ne font pas partie de la zone euro.

Quelles sont les conditions pour les candidats à l'entrée

Pour devenir membre de l'organisation, vous devez répondre aux exigences, dont la liste est affichée dans l'acte juridique réglementaire pertinent, appelé « critères de Copenhague ». L'étymologie du document est dictée par le lieu de sa signature. Le document a été adopté à Copenhague (Danemark) en 1993 lors d'une réunion du Conseil européen.

Une liste des principaux critères auxquels un candidat doit répondre :

application des principes de la démocratie sur le territoire du pays ;
une personne et ses droits doivent primer, c'est-à-dire que l'État doit adhérer aux principes de l'État de droit et de l'humanisme ;
le développement de l'économie et l'augmentation de sa compétitivité ;
conformité de l'orientation politique du pays avec les buts et objectifs de l'ensemble de l'Union européenne.

Les candidats à l'adhésion à l'UE sont généralement soumis à un processus de sélection rigoureux et une décision est prise. En cas de réponse négative, le pays qui a reçu une réponse négative reçoit une liste des raisons sur la base desquelles une telle décision a été prise. Le non-respect des critères de Copenhague, qui sont révélés lors du processus de sélection des candidats, doit être éliminé dès que possible afin d'être éligible à une future adhésion à l'UE.

Candidats officiels annoncés à l'adhésion à l'UE

Aujourd'hui, les membres associés de l'UE suivants ont le statut de candidats à l'adhésion à l'Union européenne :

Republique Turque;
République d'Albanie;
Monténégro;
République de Macédoine ;
République de Serbie.

Le statut juridique de la Bosnie-Herzégovine, la République du Kosovo - candidats potentiels.

La Serbie a demandé son adhésion en décembre 2009, Turquie - 1987. Il est à noter que si le Monténégro, qui a signé un accord d'association en 2010, devient membre de l'UE, cela peut entraîner pour les Russes l'introduction d'un régime de visa et, éventuellement, la fermeture des frontières de l'État des Balkans.

Malgré le désir de la plupart des pays de devenir membres d'une organisation internationale, certains manifestent le désir de la quitter. Un exemple coloré peut être l'Angleterre (Grande-Bretagne), qui a annoncé la possibilité d'une sortie en janvier de cette année. Le désir des Britanniques est dû à la présence d'un certain nombre de raisons, dont la crise de la dette de la Grèce, une diminution du niveau de compétitivité des produits des pays de l'UE sur le marché mondial et d'autres circonstances. Le Royaume-Uni prévoit d'organiser un référendum sur la sortie de l'Union européenne en 2017.

Le processus de sortie de l'UE est régi par les clauses du traité de Lisbonne, qui a force de loi et est en vigueur depuis décembre 2009.

Union européenne

Qu'est-ce que l'Union européenne

C'est une union d'États européens, une entité internationale unique qui combine les caractéristiques d'une organisation internationale et d'un État. En termes simples, tous les pays de l'Union européenne, bien qu'indépendants, sont soumis aux mêmes règles : ils ont les mêmes règles pour l'éducation, les soins médicaux, les retraites, les systèmes judiciaires, etc.

Astuce 1 : Quels pays européens ne sont pas membres de l'Union européenne

En un mot, les lois de l'Union européenne s'appliquent dans tous les pays de l'Union européenne.

En 2013, après l'adhésion de la Croatie à l'UE, l'UE compte 28 pays.

En 2017, le Royaume-Uni a annoncé son retrait de l'Union européenne, mais il en reste officiellement membre.

Pays de l'Union européenne (dernière extension - 2013)

Autriche (1995)
Belgique (1957)
Bulgarie (2007)
Royaume-Uni (1973)
Hongrie (2004)
Allemagne (1957)
Grèce (1981)
Danemark (1973)
Irlande (1973)
Espagne (1986)
Italie (1957)
Chypre (2004)
Lettonie (2004)
Lituanie (2004)
Luxembourgeois (1957)
Malte (2004)
Pays-Bas (1957)
Pologne (2004)
Slovaquie (2004)
Slovénie (2004)
Portugal (1986)
Roumanie (2007)
Finlande (1995)
France (1957)
Croatie (2013)
République tchèque (2004)
Suède (1995)
Estonie (2004)

Candidats à l'adhésion à l'UE :

Islande
Macédoine
Serbie
dinde
Monténégro

Ne confondez pas Union européenne et espace Schengen ! Tous les pays de l'UE ne sont pas membres de l'espace Schengen, et vice versa - certains pays appartenant à l'espace Schengen ne sont pas membres de l'Union européenne.

Voir les pays de l'espace Schengen

Pays Schengen, mais non membres de l'Union européenne

Où demander un visa Schengen

Intégration économique des pays de l'Union européenne

À l'heure actuelle, le plus haut degré d'intégration économique internationale a été atteint dans le cadre de l'Union européenne (UE), qui a traversé toutes les étapes du processus d'intégration et est maintenant dans un état de transformation de l'union économique et monétaire en un politique. Le développement de ce groupe d'intégration a commencé en 1952, lorsque la Communauté européenne du charbon et de l'acier a été créée dans 6 pays - Allemagne, France, Italie, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg. En 1957, ces pays ont signé le traité de Rome instituant la Communauté économique européenne. Dans les années 50-60. Dans le cadre de la CEE, une union douanière s'est d'abord formée, puis la formation d'un marché commun des biens, des services, du capital et du travail a commencé, c'est-à-dire système des « quatre libertés ». Depuis que la création d'un marché commun a été officiellement déclarée dans le traité de Rome comme objectif principal de l'intégration économique, pendant plusieurs décennies, les membres de ce groupement ont été appelés « pays du marché commun ». En 1968, une union douanière a été formée, au sein de laquelle l'intégration a été complétée par une politique économique et monétaire interne et externe coordonnée, ainsi que des éléments de coordination des positions politiques et juridiques générales, ce qui s'est traduit par le changement de nom du groupe. - elle est devenue la Communauté européenne. En 1973, la Grande-Bretagne, le Danemark et l'Irlande l'ont rejoint, dans les années 80. - La Grèce, l'Espagne et le Portugal, dans les années 90 - L'Autriche, la Suède et la Finlande. A la fin des années 70. le système monétaire européen est créé, une unité de compte unique, l'écu, est introduite sur la base du "panier des monnaies" des pays participants. Le système monétaire supposait l'établissement de limites pour les fluctuations des taux des monnaies nationales lors de l'échange mutuel et de l'échange de dollars au niveau de plus ou moins 2,25 % des taux des banques centrales (pour la plupart des pays) et la formation, de ce fait, de une sorte de « couloir » de devises (« serpent à devises ») Pour les pays participants. Cela signifiait une étape importante vers la transformation de l'union douanière et des paiements en une union économique et monétaire.

L'étape la plus importante dans le processus de cette transformation a été la conclusion en 1992 à Maastricht (Pays-Bas) d'un accord sur la création de l'Union européenne (l'accord est entré en vigueur en novembre 1993). Les fonctions des organes supranationaux ont été considérablement élargies, des décisions fondamentales ont été prises pour créer un système d'espace économique unique, une transition progressive vers une monnaie unique et introduire, avec l'État-national, l'institution de la citoyenneté unique.

Pendant plusieurs années, le processus de transition vers une monnaie unique (euro) s'est poursuivi, qui a d'abord servi de moyen de paiement remplaçant l'écu, puis, depuis 2002, a commencé à jouer le rôle de monnaie fiduciaire, destinée à remplir la fonction de monnaie de circulation et remplacer la monnaie nationale. En 2000, la population de 15 pays de l'UE était d'environ 380 millions de personnes, la part de ce groupe d'intégration dans la production de l'IMP est d'environ 29%, dans les exportations mondiales - plus de 41%.

En avril 2003, à Athènes, un accord est signé sur l'admission de dix nouveaux membres à l'UE : il s'agit de trois anciennes républiques soviétiques baltes (Lettonie, Lituanie, Estonie), cinq pays d'Europe de l'Est (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie , Slovénie) et deux petits États insulaires méditerranéens - Malte et Chypre (dans la partie grecque). Un système d'autorités supranationales a été créé dans l'UE. Les plus importants d'entre eux sont :

- Le Conseil de l'UE - sous forme de sessions au niveau des chefs d'État et de gouvernement au moins 2 fois par an, ainsi que le Conseil des ministres au niveau des différents ministères (affaires étrangères, économie, finances, ministères de tutelle) . C'est au niveau de ces instances dirigeantes que se prennent les décisions fondamentales qui déterminent la stratégie de développement du groupe d'insertion ;

- La Commission européenne est un organe exécutif, une sorte d'analogue du gouvernement, conçu pour mettre en œuvre les décisions du Conseil de l'UE ; comprend plusieurs dizaines de grands chefs (commissaires) en charge de certains domaines fonctionnels et sectoriels de gestion. La résidence KES est située à Bruxelles ; personnel total - environ 20 000 personnes;

- Parlement européen (Parlement européen) - élu depuis 1979

Liste des pays de l'Union européenne aujourd'hui

- Système des banques européennes ;

- Cour de justice européenne;

- Fonds social européen ;

- Fonds européen de développement régional ;

Il convient de noter que l'UE n'est pas seulement une entité économique régionale, mais aussi mondiale. Des dizaines de pays dans le monde ont conclu divers accords économiques avec l'UE et bénéficient de divers avantages et bénéfices dans les relations commerciales, financières, de crédit et autres relations économiques avec ce groupe d'intégration ; c'est notamment le cas des pays européens hors UE, des pays du bassin méditerranéen et des anciennes colonies des puissances européennes, surtout des pays dits « ACP » (Afrique, Caraïbes et Pacifique). De nombreux pays européens et non européens (y compris ceux des anciennes républiques de l'URSS) ont fait de l'adhésion à l'UE leur objectif stratégique le plus important. Depuis juillet 1998, l'accord de partenariat et de coopération UE-RF est entré en vigueur ; Un organe spécial, le Comité de coopération, a été créé, conçu à la fois pour faciliter la discussion des questions fondamentales du développement de la coopération et pour prendre des décisions spécifiques sur les problèmes actuels des relations commerciales, financières et autres. Les deux parties considèrent le développement de la coopération comme des axes stratégiques prioritaires de l'activité économique et politique. Pour la Russie, le fait que les pays de l'UE représentent jusqu'à 40 % de son commerce extérieur est d'une importance capitale ; plus de 40 % de la dette extérieure et un quart des réserves officielles de la Banque centrale de la Fédération de Russie sont libellés en devises occidentales. Monnaies européennes (et maintenant en euros).

À l'heure actuelle, malgré les différences d'approches et les contradictions existantes au sein de l'UE, les processus de transformation de ce groupement économique d'intégration en une union politique se développent de manière assez intensive. Dans le même temps, l'introduction de l'institution d'une citoyenneté unique, le renforcement du principe des décisions contraignantes des organes supranationaux et la poursuite d'une politique étrangère unique sont d'une importance capitale.

Des mesures concrètes sont prises pour former des forces armées européennes unifiées, des contingents militaires spéciaux unissant des unités de plusieurs pays européens, par exemple la France et l'Allemagne, etc. Tout cela signifie que l'UE est, en fait, en train de se transformer d'une union d'États en un État confédéré, bien que ce processus soit contradictoire et se heurte à des oppositions de nature à la fois interne et externe. Il est évident que la formation d'un tel État confédéral contredit les objectifs géopolitiques mondiaux des États-Unis, qui, au lieu d'un conglomérat de petits pays vassaux, reçoivent un concurrent sérieux sur le territoire de l'Europe, qui dans certains paramètres a la supériorité sur le économie américaine. Les États-Unis, en particulier, ont une attitude négative à l'égard de l'idée de créer des forces armées européennes, dont la création posera inévitablement la question de leurs relations avec les structures militaires de l'OTAN (et, à l'avenir, l'opportunité de préserver ce groupement militaro-politique avec la domination inconditionnelle des États-Unis). Pour freiner l'intégration militaro-politique européenne, les Etats-Unis usent du déchaînement des conflits militaires, et si pendant la guerre en Yougoslavie leurs désaccords avec les alliés européens se sont masqués, en lien avec le conflit irakien, les contradictions entre les Etats-Unis États et l'UE, ainsi qu'au sein de la ô Les groupements d'intégration ont pris des formes ouvertes et acérées. Cependant, d'une importance capitale est le fait qu'un espace économique unique s'est formé en Europe occidentale et centrale, qui devient un centre d'attraction pour les systèmes économiques nationaux de plusieurs continents.

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Question. L'Union européenne en tant qu'organisation internationale avec des signes de supranationalité. Coopération de la Fédération de Russie avec l'Union européenne.

L'Union européenne (UE) a été créée sur la base de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) 1951, la Communauté européenne de l'énergie atomique 1957, la Communauté économique européenne 1957 à la suite de l'unification en 1957 de ces organisations auparavant indépendantes et a été invoquée jusqu'à récemment par les Communautés européennes.

En 1965, sur la base du Traité de Bruxelles, des organes unifiés des Communautés ont été créés. Les accords de Maastricht de 1992 (entrés en vigueur en 1993) ont achevé le processus de légalisation du mécanisme communautaire, en prévoyant la création d'ici la fin du 20e siècle. union politique, monétaire et économique étroite des pays de l'UE. Le traité sur l'Union européenne a été complété par 17 protocoles. La citoyenneté européenne a été introduite par le traité.

L'UE est devenue la plus grande association d'intégration, pratiquement sans précédent. C'est une organisation internationale, mais ce qui distingue l'Union des organisations existantes, c'est qu'elle est devenue non pas une organisation de coordination, mais une organisation supranationale : le droit de l'UE a préséance sur le droit national, et ses sujets ne sont pas seulement des États, mais aussi des personnes physiques et morales. ; les décisions de l'Union ont un effet direct sur le territoire des Etats membres ; son gouvernement est indépendant des États, les employés de l'UE et les membres du Parlement européen ne représentent pas les États, mais les peuples ; il est supposé que l'Union peut étendre indépendamment les pouvoirs de ses organes.

Les points clés de la nouvelle stratégie de l'UE sont la construction d'une union économique et monétaire, une politique étrangère et de défense commune, la coopération dans le domaine de la justice et des affaires intérieures et l'instauration d'une citoyenneté unique.

L'organisation comprend 28 États européens.

Le droit de l'Union européenne se compose de deux grands groupes de normes :

le droit interne de l'Union en tant qu'organisation internationale ;

Droit de l'Union régissant des types spécifiques d'activités politiques, économiques, sociales et culturelles des États de l'Union.

Les principaux organes de l'UE sont le Conseil européen, la Commission européenne, le Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen, la Cour européenne de justice.

Le Conseil se réunit deux fois par an.

Les sessions du Parlement européen (mensuelles) se tiennent à Strasbourg (France).

Depuis le 1er janvier 1996, l'UE a supprimé tous les droits de douane aux frontières intérieures européennes pour tous les types de marchandises, et une politique douanière unifiée est mise en œuvre pour les pays tiers.

La Fédération de Russie coopère activement avec les pays de l'Union européenne. Ainsi, en 1994

Liste des pays de l'UE pour 2018

un accord de partenariat et de coopération a été signé, établissant un partenariat entre la Fédération de Russie, d'une part, et les Communautés européennes et leurs États membres, d'autre part. L'accord établit un partenariat entre la Russie, d'une part, et la Communauté et ses États membres, d'autre part. Les objectifs de ce partenariat sont de fournir un cadre de dialogue politique entre les parties, de promouvoir le commerce, l'investissement ; renforcement des libertés politiques et économiques; soutenir les efforts de la Russie pour renforcer sa démocratie, développer et achever la transition vers une économie de marché, en fournissant un cadre approprié pour une intégration progressive entre la Russie et la zone élargie de coopération en Europe ; création des conditions nécessaires à l'établissement à l'avenir d'une zone de libre-échange entre la Russie et la Communauté, couvrant pour l'essentiel tous les échanges de marchandises entre elles, ainsi que les conditions de mise en œuvre de la liberté d'établissement des sociétés, les échanges transfrontaliers de services et la circulation des capitaux.

Les buts de l'Union européenne sont les orientations principales de la création et des activités de l'association. Les objectifs de l'UE couvrent divers domaines:

Sphère des droits de l'homme et des libertés (promouvoir l'instauration de la paix, de la prospérité et des valeurs communes des peuples)

Sphère de l'économie (construire un marché intérieur commun et assurer une concurrence libre et loyale ; développement progressif et durable, qui assurera la relance économique ; économie sociale de marché ; promotion de l'emploi et du progrès social)

Sphère sociale (lutte contre l'exclusion sociale, la discrimination ; promotion de la protection sociale et de la justice ; garantie de l'égalité des genres).

la construction d'un marché intérieur unique et commun ;

la création de l'Union économique et monétaire ;

cohésion économique et sociale;

l'augmentation de l'emploi et d'autres tâches de la sphère sociale ;

développement d'un niveau élevé d'éducation et de soins de santé;

développement culturel et formation professionnelle;

mesures de protection des droits des consommateurs;

mesures de protection de l'environnement;

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Union européenne. Expansion vers l'Est

Politique de l'UE en matière d'intégration dans la Communauté européenne des pays d'Europe centrale et orientale. Après la chute du mur de Berlin et l'effondrement de l'Union soviétique, le principal objectif stratégique de l'UE était la politique de déplacement vers l'Est.

Liste des États membres de l'Union européenne pour 2018

En 2002, des candidats ont été nommés pour l'adhésion à l'UE. Il s'agit des pays d'Europe centrale et orientale : République tchèque, Pologne, Hongrie, Slovénie, Slovaquie, Lituanie, Lettonie, Estonie. Des États méditerranéens, Malte et Chypre sont devenus candidats. Pour la première fois dans l'histoire de l'UE, une décision politique d'admettre de nouveaux membres dans l'UE a pris le pas sur une décision économique. Pour la plupart des candidats des PECO, les facteurs positifs de l'adhésion sont une union douanière, la libre circulation des capitaux et des services et la migration de la main-d'œuvre.

Le produit national brut par habitant des pays candidats est de 20 à 60 % de la moyenne européenne. Seules la Slovénie et la République tchèque, au moment de la décision, affichaient des taux de croissance stables, un faible taux de chômage et un PNB par habitant légèrement supérieur à la moitié de la moyenne européenne. Dans la république post-soviétique, la plus prospère en termes d'indicateurs macroéconomiques, l'Estonie, le PNB par habitant était de 23 % de la moyenne de l'UE.

Dans le reste de l'Europe orientale et centrale, les performances économiques ne répondent pas aux exigences d'adhésion à l'UE, tandis que la Russie et l'Ukraine ont considérablement creusé l'écart et sont économiquement plus éloignées de l'Europe occidentale. La Hongrie, qui a le niveau d'investissement étranger le plus élevé d'Europe centrale, est le double du Portugal, le pays le plus pauvre de l'UE.

En termes d'importance géostratégique, la tâche d'étendre l'UE à l'Est n'est comparable qu'à la création de la Communauté européenne elle-même au milieu du 20e siècle. Cependant, la question des frontières orientales et de la rapidité de l'unification reste ouverte. Il devient évident que ce processus sera beaucoup plus lent qu'il n'y paraissait après la chute du rideau de fer. Le mouvement de l'UE vers l'Est a certaines limites. Peut-être que la Bulgarie et la Roumanie seront acceptées à l'avenir. Et c'est là que s'arrêtera le mouvement vers l'Est de l'UE. Cela est également démontré par les ressources financières limitées de l'UE.

Avec un budget total de l'UE de 100 milliards d'euros en 2003 (1/8 du budget de l'Allemagne), il est prévu d'allouer 41 milliards d'euros aux nouveaux membres de l'UE sur trois ans. Ce montant représente plus de la moitié du capital alloué par les États-Unis dans le cadre du plan Marshall pour reconstruire l'Europe (à prix comparables). Si les États-Unis allouaient 1,5% du PIB à la reconstruction européenne, alors l'UE n'était que de 0,08%. Compte tenu de la cotisation totale des États d'Europe centrale de 15 milliards d'euros, le poste de coût de l'UE sera réduit à 25 milliards d'euros. Comparé à l'Allemagne, qui a dépensé 600 milliards d'euros pour la réunification des territoires de l'Est dans les années 90, le montant des financements pour l'élargissement de l'UE à l'Est n'équivaut pas aux promesses et aux assurances politiques.

L'Allemagne fournit 28 % du budget de l'UE et ne reçoit que 13 % de ses recettes. Dès lors, l'orientation pro-américaine du CEE sur la crise irakienne provoque une évaluation négative de Berlin, qui s'oppose à la guerre. A l'Ouest, le processus de déplacement de l'UE vers l'Est est évalué de manière ambiguë. Dans l'expansion à venir, le facteur politique domine pour la première fois sur l'économique. La Grande-Bretagne continue d'équilibrer entre « européisme » et « atlantisme », prône une coopération économique plus étroite avec les États-Unis et l'ALENA. Il existe des propositions d'intégration économique nord-atlantique au niveau de la ville, similaires à la Ligue hanséatique médiévale. L'Allemagne fonde ses espoirs sur une issue économique positive de l'intégration en raison de sa position géostratégique. Pour la France, en revanche, l'expansion vers l'Est n'est pas un problème économique primordial. L'Europe de l'Est, appartenant à la civilisation orthodoxe, ne fera jamais partie d'une UE à prédominance chrétienne occidentale. La Russie est trop grande pour devenir membre de l'UE. L'Ukraine avec une élite corrompue constitue une menace pour les valeurs occidentales. En Europe occidentale, il y a un mouvement croissant contre l'Euroland, notamment contre l'élargissement de l'Union européenne et l'afflux de migrants (main-d'œuvre bon marché).

Source : Dictionnaire géoéconomique

UNION EUROPÉENNE (UE), la plus grande association d'intégration des États européens. L'UE comprend 27 États (au 1.1.2007), y compris ceux dont les territoires d'outre-mer sont situés dans d'autres parties du monde. La superficie de l'UE est de 4 millions 317 000 km 2, la population est de 492,8 millions de personnes.

Le traité instituant l'Union européenne a été signé à Maastricht (1992 ; voir traité de Maastricht). Selon le traité, l'UE a été établie sur la base des Communautés européennes (deux d'entre elles opèrent au sein de l'UE, formant le premier pilier), complétées par une politique étrangère et de sécurité commune (deuxième pilier) et une coopération dans le domaine de la justice et affaires intérieures (troisième pilier). Cette structure a reçu le nom de "système des trois piliers". Le traité d'Amsterdam (1997) a consolidé la création d'un espace de liberté, de démocratie et d'État de droit ; formé un mécanisme spécialisé pour la protection des fondements et principes démocratiques, qui prévoit la possibilité d'imposer des sanctions à l'État qui les viole ; mesures proposées pour la préparation de la Charte des droits et libertés fondamentaux de l'homme (proclamée en 2000). En 2001, le traité de Nice a été signé pour renforcer les garanties et prévenir les risques liés à un nouvel élargissement majeur de l'UE, qui a consacré le concept révisé de « coopération avancée », a introduit de nouvelles garanties contre une éventuelle violation des fondements et principes démocratiques de l'UE , a révisé la procédure de fonctionnement de ses systèmes judiciaires. Le 29 octobre 2004, le Traité établissant une Constitution pour l'Europe a été signé. Conformément à la procédure adoptée, le Traité et les documents qui s'y rattachent ont été soumis à la ratification des États membres de l'UE (le Traité a été ratifié par 15 États, mais en France et aux Pays-Bas, le projet de Constitution de l'UE n'a pas reçu de soutien et la ratification processus a été interrompu).

Buts et principes de l'UE. L'Union est fondée sur les principes de liberté, de démocratie, de respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, ainsi que sur l'État de droit, principes communs aux États membres (article 6.1 du Traité). Ils sont mis en œuvre dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les hommes. Tous les États membres ont la responsabilité non seulement de déclarer leur attachement à ces valeurs, mais aussi d'assurer leur mise en œuvre effective. Le non-respect de ces principes et principes peut entraîner l'adoption de mesures préventives par l'UE ou, en présence d'une menace constante et grave, l'imposition de sanctions en suspendant le droit de participer aux travaux des organes de l'UE ou même de l'UE. adhésion.

Sur la base de valeurs, d'objectifs et de principes communs, des tâches spécifiques à l'éducation à l'intégration sont formulées. Dans le domaine de la politique intérieure, les tâches qui sont accomplies par les Communautés et l'Union comprennent: la construction d'un marché intérieur commun et unique, la création d'une union économique et monétaire, la mise en œuvre d'une politique de cohésion économique et sociale, la promotion de la recherche dans le domaine scientifique domaine et le progrès technologique, assurer et protéger les droits des consommateurs, prendre des mesures radicales pour protéger l'environnement. Dans le domaine social, l'accent est mis sur la promotion de l'emploi, l'augmentation de la prospérité et de la qualité de vie, l'atteinte d'un niveau élevé de soins de santé, d'éducation et de formation professionnelle, le renforcement de la protection sociale et la lutte contre l'exclusion sociale. La participation des associations d'intégration au développement et à la promotion de la culture est subordonnée au respect de l'individualité nationale, de l'originalité et de l'originalité des cultures nationales. Avec la création de l'UE, un certain nombre de nouvelles tâches sont formulées dans le cadre des deuxième et troisième piliers. Des mesures sont prises pour intensifier la participation de l'UE à la résolution des problèmes humanitaires et à la mise en œuvre de mesures collectives pour maintenir la paix. Afin de développer une politique de défense commune, il est prévu de créer un groupe européen de planification militaire et la formation d'une armée collective de l'UE. Un bureau spécialisé pour la planification d'opérations conjointes en dehors de l'UE a été créé et fonctionne sous la direction du haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune.

La formation de nouvelles structures spécialisées et le développement de programmes de coopération devraient contribuer à l'élargissement de la coopération entre la police et les tribunaux dans le domaine du droit pénal. Europol et Eurojust ont été créés (traitant principalement des problèmes de coopération judiciaire et en matière de poursuites), l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures de l'UE a été créée, une décision fondamentale a été prise de créer un Parquet européen, et des mesures ont été élaborées pour édicter un mandat d'arrêt européen unique. Un certain nombre d'organismes spécialisés ont été créés pour aider à renforcer la lutte contre le crime organisé et le terrorisme. La commu- l'octroi de l'asile (certains États non membres de l'UE ont rejoint l'espace Schengen - Norvège et Islande, la décision d'adhérer à l'espace Schengen a été approuvée lors d'un référendum en Suisse). Afin de préciser davantage la politique des visas et d'assurer la sécurité des frontières de l'UE, 7 États ont signé de nouveaux accords appelés Schengenplus (2007).

L'UE est la forme d'intégration économique la plus développée en Europe, qui a traversé toutes les étapes de développement - une zone de libre-échange, une union douanière, un marché intérieur unique, une union économique et monétaire. Depuis 1968, la Communauté européenne a complètement aboli les droits de douane dans les échanges mutuels, introduit un tarif douanier unique vis-à-vis des pays tiers. En 1993, un marché intérieur unique a finalement été formé, qui est un espace économique sans frontières intérieures, au sein duquel la libre circulation des marchandises, de la main-d'œuvre, des services et des capitaux est assurée. L'Union économique et monétaire a commencé à fonctionner le 1.1.1999 et a prévu l'introduction d'une monnaie commune, l'euro. L'intégration économique européenne se développe dans deux directions : l'unification de plus en plus complète des économies nationales en un système économique régional unique et l'expansion territoriale de la zone d'intégration.

L'une des tâches de l'UE est d'assurer l'harmonisation des législations nationales sur la base des objectifs et principes de l'UE.

États membres de l'Union européenne

Les conditions et la procédure d'une telle harmonisation sont directement régies par les accords constitutifs. Chacun d'eux contient une clause de solidarité, exigeant l'accomplissement consciencieux et loyal des obligations assumées par les participants à l'intégration, imposées par les actes constitutifs et les normes de droit dérivé.

institutions de l'UE. Les pouvoirs délégués aux entités d'insertion sont exercés par un vaste système d'organismes, d'organisations spécialisées (agences) et d'institutions. Les principales institutions sont des organes de l'UE investis du droit d'émettre des actes juridiques réglementaires contraignants. Le système des institutions a été établi à l'origine dans chacune des trois Communautés. Au stade initial (1957), dans le cadre des organisations d'intégration européenne, un Parlement et une Cour communs ont été créés ; En 1965, le traité d'unification a été signé, sur la base duquel le Conseil et la Commission, uniformes pour toutes les Communautés, ont été créés. Le traité constitutif de l'UE prévoyait la création d'un système unifié d'institutions pour les Communautés et l'Union. Le système institutionnel moderne est inscrit dans le traité de Nice.

L'organe suprême de direction politique est le Conseil européen. Les institutions de l'UE comprennent : le Conseil de l'UE, la Commission européenne, le Parlement européen, la justice de l'UE et la Cour des comptes. Parmi les organes les plus importants de l'UE, dont le statut est déterminé directement dans les actes constitutifs, figurent les organes du Système européen de banques centrales (SEBC) et de la Banque centrale européenne (BCE); Le Comité des représentants permanents (Coreper) et les principaux organes consultatifs sont le Comité économique et social et le Comité des régions. Le statut de nombreux comités subsidiaires et consultatifs est déterminé par des règlements spéciaux régissant la création et le fonctionnement des organes inclus dans le système de comitologie. Au cours du fonctionnement de l'UE, de nombreuses organisations et institutions spécialisées ont été créées, qui sont chargées de la mise en œuvre de fonctions administratives et de coordination dans des domaines spécifiques et relativement restreints. Certains d'entre eux jouent un rôle très important, par exemple Europol, Eurojust, etc.

Les activités des institutions et organes de l'UE sont soumises aux principes de subsidiarité et de proportionnalité. Le principe de subsidiarité, appliqué en dehors de la compétence exclusive de l'UE, suppose qu'une décision ou une action soit menée au niveau de l'UE ou des États membres voire de leurs régions, selon où leur mise en œuvre sera la plus efficace. Le principe de proportionnalité suppose que les institutions de l'UE respecteront strictement les règles d'habilitation et n'iront pas au-delà des droits et pouvoirs qui ont été délégués par les États membres aux Communautés européennes et à l'UE.

Union européenne et Communautés européennes. L'UE et les Communautés européennes sont constituées sur la base des traités internationaux qui les ont instituées. Cependant, leur nature et leur caractère diffèrent des organisations internationales ordinaires. L'essentiel dans les activités de l'UE et des Communautés est la solution des problèmes et des tâches de politique intérieure. Les compétences extérieures de l'UE sont exercées sur la base de règles très différentes de celles appliquées au sein de la Communauté.

Les Communautés européennes ont le statut de personne morale. Sur le territoire des États membres de l'UE, ils exercent leurs droits respectifs dans toute la mesure du possible. Les communautés ont également la personnalité juridique internationale (elles peuvent entrer en relations avec des États tiers et des organisations internationales, conclure des traités et accords internationaux, et également avoir leurs propres missions diplomatiques dans les pays étrangers). L'UE n'a pas le statut de personne morale. Cependant, la présence d'un système unique d'institutions de l'UE et de la Communauté permet en pratique d'entretenir des relations internationales et de prendre des décisions sur des questions de politique extérieure à la fois au nom de l'UE et des Communautés (en conséquence, les nouveaux États rejoignant l'UE deviennent membres non seulement de l'UE, mais aussi des Communautés).

L'UE a son propre territoire, dérivé des territoires des États membres. L'UE a introduit sa propre citoyenneté. Il est acquis par toutes les personnes physiques titulaires de la citoyenneté nationale des États membres de l'UE. L'acquisition de la citoyenneté européenne entraîne un certain nombre de conséquences politiques et juridiques : l'exercice du droit de vote dans la formation du Parlement européen et dans la formation des organes municipaux nationaux, le droit d'accéder à des postes dans l'appareil de l'UE, le droit à la protection diplomatique des missions de l'UE à l'étranger, etc.

L'UE a introduit sa propre monnaie : l'unité monétaire de l'UE est l'euro. Pour entrer dans la zone euro, vous devez vous conformer à un certain nombre d'exigences légales strictes. Cela a conduit au fait que même au moment de la création de l'Eurogroupe, alors qu'il y avait 15 États membres dans l'UE, seulement 12. L'adhésion à l'UE n'entraîne pas automatiquement l'inclusion dans la zone euro. Parmi les États nouvellement admis, une seule Slovénie (2007) est entrée dans la zone euro.

Conditions et procédure d'admission de nouveaux membres dans l'UE. Au cours des années qui se sont écoulées depuis la formation des formations d'intégration européenne, leur composition a subi des changements importants. Les 6 Etats fondateurs (France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) ont été rejoints par : en 1973 - la Grande-Bretagne, le Danemark et l'Irlande, en 1981 - la Grèce, en 1986 - l'Espagne et le Portugal ; à partir de 1995 - Autriche, Finlande et Suède ; depuis 2004 - Hongrie, République tchèque, Slovaquie, Pologne, Slovénie, Estonie, Lituanie, Lettonie, Malte et Chypre ; à partir de 2007 - Bulgarie et Roumanie. La Turquie et certains pays des Balkans sont candidats à l'adhésion.

Les conditions d'adhésion à l'UE sont définies dans les accords fondateurs, dans les règlements ultérieurs et les décisions politiques prises au niveau du Conseil européen (« critères de Copenhague »). Seuls les États européens peuvent être membres de l'UE. Ils doivent partager pleinement les valeurs, les objectifs et les principes de l'UE. Les États candidats doivent avoir une économie de marché libre et se conformer aux règles et principes d'une concurrence loyale. Ils sont tenus de mettre leur système juridique en conformité avec l'acquis communautaire - le patrimoine juridique des Communautés.

Un État candidat à l'adhésion à l'UE dépose un recours auprès du Conseil de l'UE qui, sur recommandation de la Commission européenne, décide d'ouvrir des négociations. La négociation relève de la responsabilité de la Commission européenne. Les États candidats reçoivent des subventions financières et un soutien technique appropriés. Leurs représentants participent aux travaux des organes de l'UE à titre consultatif.

Les travaux d'acceptation se terminent par la signature de l'accord d'adhésion et de l'acte d'adhésion à l'UE. À l'issue de l'examen au niveau des institutions de l'UE, la décision est soumise à la discrétion des États membres de l'UE.

La ratification doit avoir lieu non seulement dans tous les États membres, mais aussi dans les États candidats. Tous les actes d'adhésion contiennent de nombreuses clauses et contraintes de temps, notamment en ce qui concerne l'exercice des quatre libertés liées à la participation au marché commun.

Les actes constitutifs existants ne contiennent pas de réglementation régissant la procédure d'une éventuelle sécession de l'UE.

Les réglementations pertinentes ont été élaborées et incluses dans le projet de Constitution de l'UE (prévoir la possibilité de retrait d'un État membre, sous réserve d'un préavis et du respect de certaines obligations liées à l'adhésion à l'UE). Les pays candidats à l'adhésion à l'UE ne deviennent pas automatiquement parties aux accords adoptés sur la base du concept de coopération avancée.

L'UE et la Fédération de Russie étant des partenaires stratégiques, un accord de partenariat et de coopération (1994, entré en vigueur le 1.12.1997) a été signé entre eux, basé sur "l'incarnation des valeurs communes sous-jacentes à la coopération bilatérale". Les relations UE-Fédération de Russie se développent dans le cadre de la stratégie de développement des relations à moyen terme (2000-10), qui présuppose « la construction d'une Europe unie sans clivages ». Dans la Fédération de Russie, il existe un bureau de représentation de la CE et dans l'UE - une mission permanente de la Fédération de Russie.

Lit. : Topornin B.N. Communautés européennes : droit et institutions. M., 1992 ; Droit de l'Union européenne / Edité par S. Yu. Kashkin et al. M., 2002 ; La Russie et l'Union européenne. M., 2003.