Organisation de la base aérienne indienne. armée de l'air indienne

Il a commencé à parler du dernier neuvième salon international "Aero India-2013". Le principal fabricant indien d'équipements aéronautiques, Hindustan Aeronotics Limited (HAL), a présenté une large gamme d'équipements militaires qui résolvent la plupart des tâches de l'armée de l'air nationale. Cependant, les besoins des militaires sont beaucoup plus élevés.

En plus des nouveaux avions et hélicoptères, les entreprises indiennes ont présenté divers programmes de modernisation, qui couvrent actuellement une gamme importante d'avions en service dans l'armée de l'air nationale.

Plans quinquennaux

L'attention du commandement de l'armée de l'air à la modernisation des avions en opération n'est pas fortuite et est associée à la nécessité d'augmenter le nombre de la flotte d'avions dans un avenir proche. Commandant en chef de l'Indian Air Force, l'Air Chief Marshal Norman Anil Kumar Brown relève notamment le caractère sans précédent de la modernisation actuellement en cours visant à accroître la préparation au combat de l'aviation militaire. Cela est particulièrement vrai pour les avions de chasse, dont l'état préoccupe particulièrement le commandement en raison de la tendance émergente à réduire le nombre d'escadrons de combat en dessous du niveau requis. Cela est dû à l'incapacité des machines en raison de leur état technique.

Collage d'Andrey Sedykh (photo de Mikhail Khodarenko)

Actuellement, l'armée de l'air nationale compte 34 escadrons au lieu des 42 prévus. Par ailleurs, au cours du 12e quinquennat actuellement prévu (2012-2017), le nombre d'escadrons de chasse sera réduit à 31 unités. L'armée de l'air tente d'inverser cette tendance négative de deux manières : en modernisant sa flotte de chasseurs (MiG-29, Jaguar et Mirage-2000) et en mettant en service de nouveaux avions. L'objectif est d'augmenter le nombre d'escadrons à 40-42 d'ici la fin de la 14e période de cinq ans (2022-2027) et, éventuellement, jusqu'à 45 unités au moment de la mise en œuvre de la 15e période (2027-2032) .

Le plus haut niveau de préparation au combat dans l'armée de l'air sera atteint après l'adoption de tous les chasseurs Su-30MKI prévus, les MMRCA (Medium Multi-Role Combat Aircraft) et les avions de combat légers de 5e génération (Fifth Generation Fighter Aircraft) et LCA. (LBS) (Avion de combat léger). Actuellement, les principaux efforts visent à moderniser les MiG-29, Mirage-2000 et Jaguar existants, en adoptant des avions de détection et de contrôle radar à courte portée (AWACS), des avions de transport militaire (MTC) et des avions ravitailleurs.

Améliorer les IFI

Combattants MiG-29. Le contrat de modernisation d'une valeur de 964 millions de dollars a été signé avec RSK MiG en 2008. Les travaux dans le cadre de cet accord devraient être achevés d'ici 2014. Les trois premiers chasseurs multifonctionnels MiG-29UPG (MFI) améliorés en Russie ont été livrés à l'Inde en décembre de l'année dernière par un avion de transport An-124. La modernisation élargit considérablement l'éventail des tâches résolues par ces combattants. Parallèlement à l'expansion des capacités pour combattre des cibles aériennes au-delà de la portée de la ligne de mire, ils acquièrent la capacité de livrer des frappes contre le sol (surface) mobile et cibles fixes armes de précisionà tout moment de la journée et à tout conditions météorologiques... Les véhicules améliorés sont équipés de la station radar Zhuk-M de la société Fazotron-NIIR et d'un système de ravitaillement en vol. Le contrat prévoit la réparation et la modification des aéronefs afin de prolonger la durée de vie jusqu'à 3 500 heures de vol et la durée de vie jusqu'à 40 ans. Selon directeur général Corporation "MiG" Sergei Korotkov, la fourniture de machines améliorées est la première étape du contrat pour la modernisation d'une grande flotte de MiG-29 de l'Indian Air Force. Dans un avenir proche, la deuxième étape commencera - la mise à niveau des 63 machines restantes directement en Inde en étroite coopération avec l'industrie indienne.

combattants Jaguar. Un contrat pour la modernisation d'avions produits dans le cadre du programme franco-britannique SEPECAT à la configuration Darin III d'une valeur de 31,1 milliards INR a été signé en 2009. Les travaux dans les entreprises de la société HAL devraient être achevés en 2017. Le premier avion amélioré a effectué avec succès un vol d'essai le 28 novembre 2012. Le véhicule est équipé de nouveaux équipements électroniques embarqués (avionique) et d'un radar multimode. À l'avenir, il sera également remotorisé, ce qui fera du Jaguar modernisé un avion tout temps à haute efficacité au combat, et augmentera également considérablement sa durée de vie. Projet de modification d'avion, y compris la conception générale, la préparation des spécifications, Logiciel, hardware, système électrique embarqué, développé par le centre de R&D des systèmes de combat MCSRDC (Mission and Combat System Research and Design Center) de la société HAL. Les travaux ont été réalisés par le service de réparation de la même société, qui assurera la modernisation de l'ensemble de la flotte d'avions Jaguar conformément au projet développé. La révision de l'avionique prévoyait la mise à jour de l'architecture, l'installation de nouveaux matériels. En particulier, un ordinateur numérique de bord spécialisé MC (Mission Computer), un système d'instruments de vol et de contrôle moteur EFIS (Engine and Flight Instrument System), un système d'enregistrement vidéo numérique à semi-conducteur SSDVRS (Solid State Digital Video Recording System), un enregistreur de vol à semi-conducteur paramètres de vol SSFDR (Solid State Flight Data Recorder), système de positionnement global inertiel INGPS (Inertial Global Positioning System), pilote automatique, radar aéroporté et RWR (Radar Warning Receiver). La modernisation a touché le système de navigation, le système de guerre électronique, le système de guidage (INGPS) avec les modes principal et de réserve, l'interface homme-machine. Le cockpit était équipé de deux écrans multifonctions modernes et d'un affichage tête haute.

Chasseurs Dassault "Mirage-2000". En juillet 2011, le ministère indien de la Défense a signé un contrat avec les sociétés Thales, Dassault Aviation et HAL pour la mise à niveau vers la norme Mirage-2000-5. Le coût de l'accord est de 2,4 milliards de dollars. Ce montant n'inclut pas le coût des armes d'aviation. Le contrat pour l'installation d'armes d'un montant de 959 millions d'euros a été signé ultérieurement et prévoit l'intégration dans le système de contrôle d'armes du système de missile aéroporté Mika avec un système de guidage autonome produit par MBDA, ainsi que leur livraison à hauteur de 450 unités. . Dans le cadre de l'accord signé, les entreprises françaises moderniseront deux avions Mirage-2000 en France dans un délai de 40 mois à compter de la date de signature du contrat, deux chasseurs dans les installations de la société HAL en Inde avec le soutien d'entreprises françaises et le reste de la flotte d'avions par les forces de HAL. Les travaux devraient être terminés d'ici 2021. La durée de vie de l'avion sera augmentée de 20 ans. Les améliorations prévues comprennent un cockpit avec indicateurs panoramiques, compatible avec les lunettes de vision nocturne, un système de navigation modifié, des moteurs, un système d'identification radar ami ou ennemi, un radar multimode, un équipement de guerre électronique intégré et la possibilité de lancer des missiles à l'extérieur. la portée en ligne de mire. Il est prévu d'installer des équipements de ravitaillement en vol, ce qui augmentera la durée du vol. L'Indian Air Force compte 42 appareils Mirage reçus dans les années 1980 et dix livrés en 2005. La durée de vie sera prolongée de 20 ans.

De nouveaux combattants

L'Indian Air Force met en œuvre des plans pour introduire plus de 400 unités de véhicules nouvellement construits dans sa composition. Il s'agit notamment du LCA, du Rafali français, des chasseurs FGFA de 5e génération et de 42 Su-30MKI supplémentaires. Le contrat d'un montant de 1,6 milliard de dollars pour la fourniture de kits technologiques pour la production d'assemblage sous licence de "sec" par la société HAL a été signé lors de la visite de Vladimir Poutine en Inde le 24 décembre 2012. Après la mise en œuvre de ce programme le total Les avions Su-30MKI produits dans les installations de HAL atteindront 222 unités. Le coût total des 272 chasseurs de ce type achetés à la Russie est de 12 milliards de dollars.

HAL Tejas (LCA). L'Indian Air Force a déjà passé commande de 40 LCA Mk I propulsés par des turboréacteurs General Electric F-404 (turboréacteurs), dont 20 avions modernisés. Ces avions doivent être déployés dans les deux escadrons au cours du 12e quinquennat (2012-2017). D'autres plans prévoient la mise en service de versions LBS supplémentaires du Mk II avec des moteurs F-414 plus puissants, qui, au total, 99 unités ont déjà été achetées dans le cadre d'un contrat d'une valeur de 800 millions de dollars. Il existe également une option d'achat de 100 autres moteurs F-414 dans un proche avenir. Le LBS Tejas Mk II est développé par la Defense Research and Development Organization (DRDO) et sera prêt en 2014-2015. La variante Mk II est équipée des équipements embarqués les plus modernes, y compris un radar à réseau d'antennes actives en phase (AFAR), transporte une charge de combat accrue par rapport au Mk I. Au total, il est prévu de libérer 108 Tejas Mk II LBS, de dont six escadrons seront formés au cours de la 13 e période de cinq ans (2017-2022).

Les chasseurs Rafale de Dassault Aviation ont été sélectionnés dans le cadre d'un appel d'offres pour l'achat de 126 avions de combat multi-rôles moyens (MMRCA), dont le coût final est estimé à environ 20 milliards de dollars. Un accord sur les termes du contrat franco-indiens pour cet avion est attendu dans le prochain année financière(2013-2014). Selon les plans existants, le premier escadron de Rafale de 18 appareils sera reçu dans trois à quatre ans après la signature du contrat. Les 108 machines restantes seront produites par la société HAL dans le cadre d'une production sous licence utilisant des technologies obtenues du côté français au cours des sept prochaines années.

Le chasseur de 5e génération est créé dans le cadre d'un accord intergouvernemental entre Moscou et New Delhi. Initialement, il était envisagé que l'armée de l'air indienne fasse l'acquisition de 200 à 250 appareils de ce type, dont 48 biplaces, mais ensuite, le commandant de l'armée de l'air Norman Anil Kumar Brown a déclaré que ce nombre serait réduit à 144 unités. Rosoboronexport et HAL Corporation ont signé un contrat pour le développement d'un avant-projet d'un chasseur multifonctionnel prometteur d'une valeur de 295 millions de dollars en décembre 2011. Selon des sources indiennes, le programme pourrait coûter 6 milliards de dollars. Tous les coûts du côté indien sont estimés à 30 milliards de dollars. Il est supposé que le FGFA entrera dans la composition de combat de l'Indian Air Force à partir de 2020.

Avions de transport

La flotte de ces véhicules, comme le chasseur, est actuellement en pleine transformation. Les avions en service se modernisent, de nouvelles machines sont achetées.

L'avion de transport militaire polyvalent MTA (Multirole Transport Aircraft) est développé conjointement par HAL et United Aircraft Corporation (UAC). La production de 205 avions MTA sera réalisée par la coentreprise russo-indienne MTAL (Multirole Transport Aircraft Ltd), dans laquelle les actions des participants sont réparties dans un rapport 50:50. Les véhicules sont destinés à l'armement des forces aériennes de l'Inde et de la Russie, ainsi qu'à l'exportation. Nous devrions commander 100 appareils, l'Indian Air Force - 45, les 60 appareils restants seront exportés. Le MTA devrait effectuer son vol inaugural en 2017, avec une production en série commençant en 2019. MTA, selon les données préliminaires, sera en mesure d'effectuer des décollages et des atterrissages courts. Capacité de charge - environ 20 tonnes, vitesse - jusqu'à 800 kilomètres par heure, portée de vol - 2500 kilomètres. Dans l'Indian Air Force, le nouvel avion de transport militaire remplacera en partie le turbopropulseur An-32 obsolète.

C-130J-30 Super Hercule. En 2008, l'Inde a signé un contrat de 962,5 millions de dollars avec les États-Unis pour la fourniture de six avions de transport militaire aux forces spéciales nationales. Toutes les machines Lockheed Martin ont été livrées entre 2010 et 2011 avant la date prévue. L'Indian Air Force a l'intention de commander six autres appareils de ce type dans un proche avenir.

C-17 "Globemaster 3". En juin 2011, un accord a été signé avec Boeing d'une valeur de 4,116 milliards de dollars pour l'achat de dix avions de transport militaire lourd (MTC) Globemaster III. Le BTC devrait être livré entre juin 2013 et juin 2015. Une commande supplémentaire de dix véhicules supplémentaires est prévue.

An-32. La flotte de 105 de coopération militaro-technique reçue de 1984 à 1991 est actuellement en cours de modernisation dans le cadre d'un contrat indo-ukrainien de 400 millions de dollars signé en 2009. L'accord conclu sur la réparation des avions militaires est devenu le plus important de toute l'histoire des relations entre l'Ukraine et l'Inde. 40 An-32 sont en cours de modernisation à la 410e usine d'aviation civile et les 65 appareils restants dans les installations de production de la base de réparation 1 et de la station d'aviation de Chakeri de l'armée de l'air indienne. Le dernier avion modernisé sera livré en 2017. La durée de vie de l'An-32 mis à jour sera prolongée de 15 ans et atteindra 40 ans. Le programme implique 20 entreprises de Russie, de Suisse, d'Ukraine et des États-Unis, dont Spetstechnoexport, Antonov, Motor Sich et Aviant. L'entreprise Motor Sich de Zaporozhye, par exemple, fournira cent moteurs de la série AI-20D 5M développés par ZMKB Progress, dont la durée de vie est passée de deux mille à quatre et la durée de vie totale a été portée à 20 mille. les heures. Le poids de la cargaison de l'avion An-32RE passera de 6 500 à 7 500 kilogrammes. Avec l'utilisation d'un réservoir de carburant supplémentaire, la portée de vol a été augmentée de 900 à 1400 kilomètres. L'An-32 mis à jour est équipé d'un équipement amélioré, qui comprend un système d'avertissement de collision aéroporté, un système d'avertissement d'approche au sol, un système de navigation par satellite, un équipement de mesure à distance, des radioaltimètres mis à jour, des radars avec indicateurs multifonctionnels, des systèmes d'oxygène et des sièges d'équipage améliorés. À la fin de 2012, l'Ukraine a modernisé plus de 20 An-32.

Avion de transport léger. L'Inde est également à la recherche d'un remplaçant pour le HAL Hawker Siddeley 748M Avro. Il est prévu d'acheter à la place 56 véhicules d'une charge utile de six à huit tonnes, pour lesquels 119 milliards de roupies indiennes sont alloués. L'appel d'offres a été annoncé en novembre 2012. Des propositions ont été envoyées à cinq sociétés - Il OJSC (Russie), Antonov State Enterprise (Ukraine), EADS (Europe), Alenia Aermakki (Italie) et SAAB (Suède). Il est supposé que la production sera réalisée avec la participation d'une société indienne. Les 16 premiers appareils seront reçus du vainqueur de l'appel d'offres prêts à l'emploi, et les 40 autres seront produits en Inde avec son support technique. Dans la construction des 16 premiers de ces 40 avions, 30 pour cent de composants fabriqués en Inde devraient être utilisés, et pour les 24 avions restants, 60 pour cent de composants locaux. Les livraisons de l'avion débuteront 24 mois après la signature du contrat et s'achèveront en huit ans. La mise en œuvre de ce projet vise à redynamiser l'activité privée dans l'industrie aéronautique indienne.

Pour la formation au pilotage

Actuellement, l'Indian Air Force est confrontée à la nécessité de moderniser sa flotte d'avions d'entraînement, dont 114 avions à piston HPT-32 obsolètes et 137 Kiran-2. Lorsqu'ils volent sur ces TCB, les pilotes entraînés rencontrent des difficultés et les compétences acquises ne répondent pas aux exigences de vol sur des chasseurs à réaction supersoniques. L'exigence minimale pour l'armée de l'air est estimée à 200 TCB.

L'armée de l'air a connu plus d'un millier d'accidents d'avions de combat depuis 1970, dont près de 40 % sont des facteurs humains. Le besoin de nouveaux TCB est très urgent, puisque la flotte de TCB indiens HPT-32 d'un montant de 114 machines, utilisé depuis 1986 comme avion de formation au pilotage de base, s'est vu interdire de décoller en juillet 2009 après un crash avec l'un des avion en raison d'une panne de moteur ... La principale formation au vol à partir de ce moment dans l'Indian Air Force est effectuée sur l'avion Kiran Mk I/IA, reçu dans les années 70 et utilisé auparavant pour la formation au vol intermédiaire.

Pilatus PC-7 Mk II. L'Indian Air Force a choisi un entraîneur de vol fabriqué par la société suisse Pilatus Aircraft Ltd pour la formation de base au vol. Le contrat indo-suisse correspondant d'un montant de CHF 500 millions pour la fourniture de 75 turbopropulseurs PC-7 Mk II, d'un système intégré de formation au sol et d'un soutien logistique a été signé le 24 mai 2012. L'avion sera livré de février 2013 à août 2015. Pilatus remplacera le HPT-32 pour la formation de base en vol pour les pilotes non formés, et leur nombre peut être porté à 200 unités.

IJT (Entraîneurs Intermédiaires Jet). Dans le cadre du plan visant à résoudre le problème des avions de formation au vol de base, il est prévu de moderniser la flotte d'avions d'entraînement intermédiaires à la version "Stage-2" et de les remplacer par la flotte d'avions "Kiran" d'un montant de 81 avions. La société HAL a une commande pour la production de 85 IJT, dont 12 machines de tête de ligne, mais ce projet est en retard. Les livraisons de l'avion devaient commencer en juin 2012, mais HAL procède toujours à des essais en vol. Il n'est pas exclu que l'armée de l'air, en pénurie aiguë de TCB, aille acheter des avions à l'étranger.

Hawk Mk 132. L'Air Force introduit progressivement l'entraîneur avancé de formation au vol Hawk. Au titre de deux contrats signés en mars 2004 et juillet 2010, 123 véhicules (66 + 57 unités) ont été commandés pour une valeur totale de 3,96 milliards de dollars.

Autres types

Parmi les autres plates-formes aériennes, qui se trouvent dans la zone d'intérêt accru du commandement de l'armée de l'air indienne, les avions ravitailleurs et les avions AWACS. La situation avec les pétroliers développés par la Russie a été traitée dans le numéro 4 du "VPK".

L'armée de l'air est également intéressée à acheter au moins 20 avions AWACS pour assurer le contrôle des frontières et de la zone côtière du pays. Actuellement, l'Air Force exploite trois AWACS Falcon basés sur l'Il-76, et deux autres avions de ce type peuvent être commandés. Le contrat russo-indo-israélien pour les trois premières voitures d'une valeur de 1,1 milliard de dollars a été signé en mars 2004. Les avions ont été livrés en 2009, 2010 et 2011, respectivement. En décembre 2012, le ministère indien de la Défense a fait une demande d'achat de deux appareils supplémentaires et de porter le nombre de ces appareils à cinq unités.

Les Falcons existants seront rejoints par trois avions EMB-145 AWACS basés sur l'Embraer brésilien. Le premier a été remis à l'Indian Air Force en septembre dernier, mais sa mise en service interviendra après intégration dans son équipement de bord un certain nombre de systèmes de développement du Center for Airborne System (CABS), qui fait partie du DRDO. L'intégration de ces systèmes sera réalisée en Inde. En juillet 2008, DRDO a signé un contrat avec Embraer d'une valeur de 18 milliards de roupies (406 millions de dollars) pour la fourniture de trois avions à réaction EMB-145 et le développement conjoint de trois systèmes AWACS basés sur ceux-ci. L'accord comprend également un ensemble de logistique connexe, comprenant la formation du personnel, l'assistance technique, la fourniture de pièces de rechange et d'équipements au sol. Embraer devait remettre l'avion 36, 42 et 45 mois après la signature du contrat. Le premier vol de l'EMB-145 devait être effectué 24 mois après le début des travaux, mais a eu lieu en décembre 2011. Un radar aéroporté avec AFAR, développé par des spécialistes du centre CABS, est installé sur le fuselage. L'avion est adapté pour le ravitaillement en vol et est également équipé d'un système électrique et d'un système de refroidissement améliorés par rapport aux autres plates-formes AWACS basées sur l'ERJ-145. En particulier, il existe cinq systèmes de ce type au Brésil, quatre en Grèce et un au Mexique. Le transpondeur radar aéroporté de l'avion assurera la fonction de reconnaissance « ami ou ennemi », et les systèmes de communication et de soutien électronique détecteront les cibles émettrices de l'ennemi. Le système d'autodéfense sera composé d'un récepteur d'alerte de missile et radar, ainsi que d'un lanceur automatique de missiles. L'interaction avec d'autres systèmes et chasseurs AWACS sera effectuée à l'aide d'un système de communication basé sur des canaux de communication vocale et de transmission de données.

Légende Le dernier crash du MiG-21 indien s'est produit lors de l'approche d'atterrissage - la manœuvre la plus difficile

La Haute Cour de Delhi examine une action en justice intentée par un pilote de l'armée de l'air du pays exigeant de reconnaître le chasseur MiG-21 le plus répandu au monde comme un objet qui viole le droit à la vie.

Et nous ne parlons pas de la vie de ceux contre qui cet avion peut être utilisé - une action en justice a été déposée par le pilote de l'Indian Air Force, le commandant de l'escadre aérienne Sanjit Singh Kaila, qui prétend que l'avion viole non seulement son droit à la vie, mais n'accorde pas non plus le droit à un environnement de travail sûr, qui est garanti par la constitution du pays.

Il a déposé une plainte devant le tribunal le 17 juillet, 48 heures après la catastrophe du MiG-21 près de la base aérienne de Nal au Rajistan, dans laquelle un jeune pilote indien a été tué.

Le tribunal a accepté la déclaration et a reporté la réunion au 10 octobre pour examiner la liste des accidents impliquant ces aéronefs.

Des données ouvertes divulguées à la presse indiquent que sur les plus de 900 MiG-21 reçus par l'Indian Air Force, plus de 400 se sont écrasés. Dans ce cas, plus de 130 pilotes ont été tués.

Au cours des trois dernières années, l'Indian Air Force a eu 29 accidents. 12 d'entre eux - avec la participation du MiG-21. En Inde, cet avion, qui fut pendant des décennies le pilier de la flotte de chasse, était surnommé le « cercueil volant ».

Certes, l'adversaire du MiG dans la guerre indo-pakistanaise, le chasseur américain F-104, a reçu exactement le même surnom parmi ses pilotes.

"Balalaika"

Le chasseur à réaction supersonique MiG-21 de deuxième génération a été créé au Mikoyan and Gurevich Design Bureau au milieu des années 1950.

À tous égards, le nouveau MiG s'est avéré être une machine d'un ordre de grandeur plus sophistiquée et technologiquement avancée que son prédécesseur, le MiG-19. Dans l'armée de l'air soviétique, il fut immédiatement surnommé « balalaïka » en raison de la forme caractéristique de ses ailes triangulaires.

Ce nombre prend en compte les chasseurs produits en Inde, en Tchécoslovaquie et en Union soviétique, mais n'inclut pas les copies chinoises - les chasseurs J7 (c'est-à-dire qu'en fait, encore plus d'entre eux ont été produits).

L'Inde a décidé d'acquérir le MiG-21 en 1961. Les livraisons ont commencé en 1963, et quelques années plus tard, le MiG, avec un autre chasseur lourd Su-7, a pris part à la guerre avec le Pakistan.

Cet avion a changé la situation dans l'armée de l'air indienne et les a élevés à un niveau qualitativement nouveau.

"Femme merveilleuse"

Pendant le conflit indo-pakistanais, il a joué un rôle important dans les batailles aériennes et, à bien des égards, c'est alors qu'une attitude particulière à son égard est née parmi les pilotes indiens.

Parmi eux, beaucoup, sinon la plupart, ne partagent pas du tout l'avis de Sanjit Singh Kyle, qui a déposé une plainte.

"C'était meilleur combattant de son temps. Depuis combien de temps vole-t-il avec nous, 40 ans ? Et toujours en service. C'est juste un avion merveilleux », a déclaré le colonel général à la retraite de l'armée de l'air indienne Yogi Rai au service russe de la BBC.

Un autre général de l'armée de l'air indienne, Anil Tipnis, a publié un article sur le site Web analytique militaire indien Bharat Rakshak intitulé « My femme merveilleuse- Ode au MiG-21".

« Depuis quatre décennies, le MiG-21 est devenu la base défense aérienne l'Inde à la fois en paix et en temps de guerre... Il a défendu le pays avec vigilance jour et nuit », écrit le général dans sa note.

MiG ne pardonne pas les erreurs

Légende Le MiG-21 est devenu le détenteur du record du monde du nombre d'unités produites. De nombreux alliés de l'URSS en étaient armés.

Cependant, le nombre d'accidents et de catastrophes est un fait indiscutable. Le nombre de MiG-21 détruits à la suite d'accidents, le nombre de pilotes décédés dans ces accidents, est supérieur au nombre de pilotes tués par l'ennemi.

Le colonel général de l'Indian Air Force, à la retraite Yogi Rai, a expliqué cela simplement : "Le nombre de MiG-21 dans l'Indian Air Force est important, ils sont activement utilisés, respectivement, le nombre d'accidents est également important." Cependant, il existe également d'autres versions.

Tout d'abord, en tant que diplômé de l'école supérieure d'aviation militaire de Borisoglebsk, Vladimir V., qui a lui-même appris à piloter le MiG-21, a déclaré à la BBC que cet avion, en raison de ses caractéristiques de vol, est difficile à contrôler - il ne pardonne pas erreurs pour un pilote inexpérimenté.

Avec une très petite surface d'aile, il a été conçu pour des vitesses de vol élevées, mais il a fallu beaucoup d'habileté pour atterrir l'avion.

« Ils ont plaisanté à propos du 21 : « Pourquoi a-t-il besoin d'ailes ? "Pour que les cadets n'aient pas peur de voler."

Dans le même temps, en raison de la même caractéristique de conception, l'avion ne pouvait pas planifier - s'il commençait à tomber, il était alors seulement possible de s'éjecter.

Certes, d'autres combattants de cette génération souffraient également de la même maladie - en URSS, le Su-7 était considéré comme le plus urgent, les forces aériennes occidentales avaient des légendes sur les catastrophes de l'ennemi MiG-21 - le chasseur américain F-104 , dont le taux d'accidents correspondait aux niveaux indiens du MiG-21.

Ce dernier, conceptuellement proche du MiG-21, souffrait également du fait qu'il était préparé pour des vols à grande vitesse, et non pour un atterrissage confortable.

Pièces de rechange

Au cours des 10 à 15 dernières années, pour autant que je sache, après Union soviétique est devenu la Russie, les pièces entrantes doivent être vérifiées ... Udai Baskar
expert militaire indien

Le MiG-21, qui s'est écrasé près de la base aérienne de Nal au Rajistan, s'est écrasé lors de son approche d'atterrissage. Il n'y a pas de rapports officiels sur les raisons de sa chute, mais on sait qu'il était piloté par un pilote inexpérimenté.

En Inde, comme le notent de nombreux experts, il existe un problème de maîtrise des aéronefs à grande vitesse par les cadets - ils n'ont pas le temps d'acquérir de l'expérience lors du transfert de la formation aux aéronefs à grande vitesse.

Un autre problème concerne les pièces de rechange. Comme l'a déclaré à la BBC l'un des principaux experts militaires indiens, Udai Baskar, l'armée a formulé de nombreuses plaintes contre les entreprises russes concernant la qualité des pièces d'avions.

"Au cours des 10-15 dernières années, pour autant que je sache, après que l'Union soviétique est devenue la Russie, les pièces entrantes doivent être ... vérifiées", a-t-il déclaré, soulignant que ce n'était pas la position officielle de l'armée de l'air indienne, mais son opinion personnelle.

Le problème des pièces détachées pour les MiG existe bel et bien. Peut-être pour des raisons que l'analyste indien a prudemment notées, et peut-être pour d'autres raisons, l'Inde achète des pièces de rechange pour les combattants non seulement en Russie, mais aussi dans d'autres pays.

En mai 2012, l'ambassadeur de Russie en Inde, Alexander Kadakin, a déclaré que les Migas indiennes étaient en panne à cause de pièces de rechange contrefaites, leur conseillant de les acheter uniquement en Russie.

Diversification des approvisionnements

Aujourd'hui, une centaine de chasseurs MiG-21 restent en service dans l'Indian Air Force. Ils seront finalement déclassés dès que de nouveaux avions seront disponibles - un appel d'offres pour la fourniture de 126 chasseurs d'une valeur de plus de 10 milliards de dollars a récemment été finalisé en Inde.

Le chasseur russe MiG-35 a également pris part à l'appel d'offres, qui a par conséquent perdu au profit du Rafale français.

En outre, la Russie a également perdu des appels d'offres pour la fourniture d'hélicoptères de transport militaire et d'attaque à l'Inde.

Dans chaque cas spécifique, les experts soulignent que la perte peut s'expliquer par l'incohérence des appareils russes avec les conditions techniques.

Cependant, il y a aussi une tendance générale - l'Inde, qui pendant des décennies a dépendu de l'approvisionnement en armes de l'URSS, veut maintenant essayer également les armes occidentales.

Et cela signifie que le MiG-21, qui a gardé le ciel indien pendant quatre décennies, ne restera bientôt que dans la mémoire des Indiens - en tant que défenseur fiable et pas très fiable.

Saïd Aminov, éditeur du site "Vestnik PVO" (www.pvo.su)
spécialement pour le magazine ARMS

L'Inde, développant de manière dynamique ses forces armées, a toujours donné grande importance en les dotant de moyens de défense aérienne modernes. Actuellement, les forces armées indiennes disposent d'équipements et d'équipements de défense aérienne dans trois branches de l'armée - les forces terrestres, l'armée de l'air et la marine.

Historiquement, presque tous les équipements de défense aérienne sont d'origine soviétique. Les unités de défense aérienne de l'armée de l'air ont reçu des systèmes de défense aérienne soviétiques depuis le milieu des années 60 du siècle dernier moyenne portée S-75M "Volkhov" et SAM courte portée S-125M "Péchora". Pour assurer l'autodéfense et la protection des bases aériennes, l'Inde a acquis plus tard de l'URSS pour les systèmes de défense aérienne automoteurs à courte portée de l'armée de l'air 9K33M2 Osa-AK, et même plus tard les systèmes de défense aérienne portables 9K310 Igla-1. À ce jour, les systèmes de défense aérienne S-75M et S-125M obsolètes constituent la base des installations de défense aérienne de l'Inde.

Selon Jane's Land-Based Air Defence, l'Indian Air Force dispose de 16 bataillons anti-aériens(divisions) SAM S-75M (96 lanceurs, dont certains sont transférés en stockage), 24 divisions du système de missile de défense aérienne S-125M sur les 60 disponibles et de 4 à 8 divisions du système de missile de défense aérienne Osa-AK.

Compte tenu de l'âge vénérable du système de défense aérienne S-75M, depuis le début des années 90 du siècle dernier, l'Inde est à la recherche d'un remplaçant digne de ce nom.

Lancement de l'anti-missile PAD-1 basé sur le missile balistique Prithvi (Prithvi Air Defence (PAD)) 27 novembre 2006 © DRDO

Le lancement du missile balistique Prithvi, imitant une cible © Government of India Press Information Bureau

Lancement d'un prototype de missile anti-missile AAD-02 à partir d'un lanceur automoteur depuis un terrain d'entraînement sur l'île Wheeler © Government of India Press Information Bureau

"Pechora-2M" russe à l'exposition MAKS-2003 © S. Aminov

Alternative polonaise - "Newa-SC" sur le châssis du char T-55 © UP "Tetraedr", 2003

SAM "Kvadrat"

SAM "Osa-AK"

ZRPK "Tunguska"

MANPADS "Igla-1"

ZSU-23-4 "Shilka"

SAM "Strela-10M3"

SAM "Akash" à l'exposition Defexpo-2006 () Said Aminov

Modèle de système de défense aérienne de missiles antiaériens Trishul Said Aminov

Maquette du système israélien de défense antiaérienne antiaérienne Barak Said Aminov

L'avion israélien Phyton et les missiles Derby utilisés dans le système de défense aérienne Spyder Said Aminov

Système de défense aérienne israélien Spyder sur châssis Tatra au salon du Bourget-2007 Said Aminov

Les systèmes de défense aérienne embarqués les plus modernes de la marine indienne à bord de la frégate Trishul : le système de missile de défense aérienne Shtil-1 et le système de missile de défense aérienne Kashtan © Przemyslaw Gurgurewicz

Une version prometteuse du système de défense aérienne Shtil-1 avec un lanceur multi-conteneurs sous le pont et un nouveau missile anti-aérien à lancement vertical 9М317МЭ © Said Aminov

SAM "Buk-M2" pourrait devenir un remplacement plus digne et efficace du SAM "Kvadrat" / "Kub" obsolète que la construction indienne à long terme du SAM "Akash" © Said Aminov

ZRPK "Tunguska-M1" a les plus grandes chances d'être vendu à l'Inde, qui a déjà de l'expérience dans l'exploitation de "Tungusok" © Said Aminov

Le ZRPK "Pantsir-S1" en tant que modernisation plus poussée de "Tunguska" peut également être demandé par l'Inde, qui exploite également le complexe de navires "Kashtan", développé par le Tula Instrument Design Bureau © Said Aminov

Au cours de cette période, la Russie a proposé la fourniture de systèmes antiaériens S-300PMU ou S-300V pour améliorer l'organisation du système national de défense aérienne de l'Inde. Cependant, l'Inde n'a pas répondu à ces propositions. Une raison possible de ce comportement de l'Inde était l'expansion de sa coopération militaro-technique avec Israël, qui avait l'intention de vendre à l'Inde un complexe de défense antimissile tactique Arrow-2 de développement conjoint israélo-américain. Selon les informations disponibles, le développement du projet de vente d'Arrow-2 n'a pas été reçu, en raison de la réticence des États-Unis à fournir à l'Inde un système aussi moderne. Cependant, l'Inde a acquis deux radar multifonctionnel Pin vert du complexe Arrow-2. Le coût du contrat est estimé entre 250 et 400 millions de dollars américains. La première station radar a été déployée en Inde en 2001, la seconde à la mi-2002.

Au début du siècle, l'administration américaine s'est engagée dans la compétition pour le marché indien de la défense aérienne à longue portée avec des éléments de défense antimissile tactique, ce qui a conduit à l'établissement d'un partenariat avec l'Inde dans tous les domaines. Fort d'un tel soutien, le groupe américain Lockheed Martin milite pour la livraison du système de défense aérienne Patriot PAC-3 à l'Indian Air Force avec le transfert éventuel de technologies critiques dans ce domaine. Jusqu'à présent, les États-Unis ont fourni la dernière modification du système de défense aérienne Patriot avec la capacité d'intercepter des missiles balistiques tactiques opérationnels uniquement à leurs alliés éprouvés et fidèles - le Japon, Israël et un certain nombre de pays de l'OTAN. Selon des articles de presse, les États-Unis sont prêts à fournir assistance technique l'Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense (DRDO) dans la création d'un système national de défense antimissile tactique utilisant les technologies américaines, y compris le soi-disant « hit-to-kill », fournissant un coup direct d'un missile intercepteur sur une cible. Dans le même temps, début 2008, l'Organisation indienne de recherche et de développement pour la défense (DRDO) a démenti des informations sur une éventuelle coopération avec les États-Unis dans le domaine de la défense antimissile. Selon les représentants du DRDO, l'Inde "n'a pas besoin d'aide étrangère, car elle a obtenu de bons résultats à elle seule".

La Russie n'est pas non plus en reste. Notre pays a proposé à l'Inde non seulement de fournir des systèmes de missiles antiaériens, mais aussi de commencer à former un système national intégré de défense aérienne du pays et des forces armées, qui pourrait effectuer un large éventail de tâches pour protéger les infrastructures militaires et civiles contre les missiles et les frappes aériennes, y compris les villes, les grandes entreprises industrielles, les ports maritimes, et traite efficacement à la fois les armes des avions et les missiles de croisière et tactiques opérationnels. Cette proposition comprend la création d'un champ radar unique, le déploiement de stations radar d'alerte précoce et l'utilisation de systèmes de missiles anti-aériens à longue, moyenne et courte portée. Un tel système pourrait être basé sur dernières modifications Systèmes de défense aérienne à longue portée - S-300PMU2 Favorit et S-300VM Antey-2500, qui assurent la destruction à la fois des armes d'attaque aérienne traditionnelles et des missiles balistiques avec une portée de lancement de 2500 km. Jusqu'à présent, aucun système de défense aérienne étrangère en série-NMD n'a de telles capacités.

Cependant, l'Inde a sa propre vision de cette situation - selon la presse, les développeurs indiens développent indépendamment des systèmes de défense aérienne à longue portée. Fin 2006, l'Inde a testé un système de défense antimissile, au cours duquel un missile balistique sol-sol Prithvi a été abattu. Les missiles étaient guidés par le radar multifonctionnel Green Pine acheté à Israël.

En décembre 2007, l'Inde a mené avec succès le deuxième test de défense antimissile, au cours duquel le missile balistique tactique Prithvi a été abattu. En tant que missile intercepteur, un nouveau développement de DRDO a été utilisé - l'anti-missile à courte portée AAD-02 (endo-atmospheric Advanced Air Defense-02) est un missile à propergol solide à un étage de 7,5 m de long, moins de 50 cm de diamètre et pesant environ 1,2 tonne.Le guidage dans la phase initiale du vol est inertiel, dans la phase finale - le guidage radar actif. Le châssis du véhicule Tatra VVL (8x8) a été utilisé comme lanceur, ce qui permet de lancer des anti-missiles depuis des conteneurs de transport-lancement et sans eux verticalement ou obliquement. Le suivi radar et la désignation des cibles ont été fournis par deux radars Green Pine. Selon des experts indiens, le nouveau missile intercepteur est capable d'intercepter des missiles chinois M-9 ou M-11. A leur avis, nouveau complexe légèrement supérieur dans ses caractéristiques au système de défense aérienne américain Patriot PAC-3 en termes de portée, de hauteur et de précision d'interception. Par ailleurs, DRDO travaille sur un missile d'interception anti-atmosphérique (à des altitudes supérieures à 40 km) basé sur le missile balistique Prithvi. Il est prévu qu'au cours des tests 2008 complexe anti-missile continuera.

Le magazine indien India Defense rapportait en juillet 2007 qu'il était prévu de signer un contrat entre le groupe de défense israélien IAI et l'Organisation de recherche et de développement pour la défense (DRDO) pour créer de nouveaux missiles anti-aériens. Le contrat est évalué à 300 millions de dollars américains. Il est prévu que le nouveau missile indien soit développé sur la base du missile anti-aérien Barak basé sur un navire israélien. À la fin de 2007, il a été rapporté que l'Inde envisageait une proposition d'Israël de développer conjointement un système de missile anti-aérien à moyenne portée pour la défense aérienne basée sur des objets en utilisant les développements des systèmes de défense aérienne Barak-8 / Barak-NG du navire. . On s'attend à ce que le nouveau complexe "terrestre" ait une portée d'environ 70 km, et selon d'autres sources - tous les 150 km. Le coût de ce projet s'élèvera à 1,4 milliard de dollars. Début 2008, les parties doivent signer la documentation pour le début des travaux.

Ainsi, malgré l'indépendance déclarée dans le développement de technologies de missiles critiques sans l'aide des États-Unis, l'Inde dans le domaine de la défense aérienne s'appuie fortement sur l'expérience technique d'Israël. On s'attend à ce que le nouveau système de défense antimissile antiaérien soit capable d'intercepter missiles balistiques avec une autonomie de plus de 5000 kilomètres. Il est supposé que les tests du nouveau complexe débuteront en 2009.

En 2001, l'Inde a décidé de moderniser en profondeur les systèmes de défense aérienne S-125M "Pechora", qui ont été fournis par l'URSS entre 1974 et 1989. Le gouvernement indien prévoyait de moderniser seulement 24 complexes S-125M, pour lesquels un appel d'offres international a été annoncé en juillet 2001. Selon les résultats de l'appel d'offres, la Russie et la Pologne ont été incluses dans la « short-list » des finalistes. Ils ont été chargés d'effectuer une démonstration de modernisation d'un système de défense aérienne. Les principales exigences de l'armée indienne sont d'augmenter la portée de lancement des missiles de 18 à 40 km, de remplacer les équipements analogiques par des équipements numériques, d'améliorer les caractéristiques de la station de guidage de missiles et de créer un lanceur automoteur avec quatre missiles. Le châssis devrait être le châssis automobile Tatra-816, qui est produit en Inde sous licence tchèque.

La Russie a proposé la version Pechora-2M, développée par la société Defence Systems, Pologne - le complexe Newa-SC modernisé (SC dans la traduction polonaise des premières lettres des mots automoteur et numérique), créé sur la base du polonais Complexes S-125 Neva. Selon les informations disponibles, les deux options ont été rejetées par l'armée indienne en raison du non-respect formel des exigences de l'appel d'offres. Cependant, l'Inde préférait la proposition polonaise. En novembre 2004, la délégation militaire indienne s'est rendue en Pologne et a fait la connaissance des entreprises impliquées dans la création du système de défense aérienne Newa-SC. Dans le même temps, la partie russe a déclaré à plusieurs reprises que si Delhi accepte la proposition de Varsovie et conclut un contrat avec la Pologne pour la modernisation de Pechora, la Russie, en tant que développeur du complexe, renoncera à la responsabilité des conséquences d'une telle modernisation et arrêter de mettre en œuvre Maintenance complexes. Jusqu'à présent, l'Inde n'a pas statué sur les résultats de l'appel d'offres et n'a pas indiqué le délai pour prendre une décision finale.

La défense aérienne des forces terrestres de l'Inde est également principalement représentée par des systèmes et des complexes d'origine soviétique - systèmes de défense aérienne automoteurs 2K12 "Kvadrat" (version d'exportation "Cuba"), 9K33M2 / M3 "Osa-AK / AKM", 9K35M3 "Strela-M3", anti-aérien systèmes de missiles-canons 2K22 "Tunguska", ainsi que les systèmes de défense aérienne portables "Strela-2", "Strela-3", "Igla-1" et "Igla". De plus, il existe différents types montures d'artillerie tapez ZSU-23-4 "Shilka", ZU-23. Parmi les équipements étrangers, il n'y a que des canons anti-aériens de 20 mm et 40 mm (Oerlikon, Bofors).

Seuls les systèmes de défense aérienne Osa-AKM, Strela-10M3 et Tunguska répondent aux conditions modernes, dont les approvisionnements ont été effectués par notre pays à la fin des années 80 et dans les années 90 du siècle dernier. On s'attend à ce que dans un proche avenir, l'Inde prenne une décision finale et acquière en Russie un nombre important de systèmes de missiles de défense aérienne modernisés "Tunguska-M1", dont l'efficacité a augmenté par rapport à la version de base.

Il est prévu de moderniser le reste des systèmes de missiles anti-aériens, ainsi que d'acquérir une nouvelle génération d'équipements pour effectuer des tâches similaires. Au début des années 2000, la société polonaise Centrex déjà mentionnée a reçu un contrat pour la modernisation de 100 systèmes de défense aérienne Kvadrat et 50 systèmes de défense aérienne Osa-AKM pour un total de 200 millions de dollars. Il était prévu que des travaux soient effectués sur les radars des complexes, que les équipements analogiques soient remplacés par du numérique, etc. La Pologne promeut activement de tels projets de modernisation d'équipements de défense aérienne de fabrication soviétique sur les marchés internationaux de l'armement, mais le nombre de contrats mis en œuvre est rare. Il n'y a eu aucune confirmation de la modernisation des systèmes de défense aérienne Kvadrat et Osa-AKM. De plus, ces complexes devaient être remplacés par des systèmes de défense aérienne prometteurs, dont le développement est mené depuis le milieu des années quatre-vingt par l'Inde représentée par l'Indian Defence Research and Development Organization (DRDO).

Au lieu du système de défense aérienne Kvadrat, les ingénieurs indiens proposent le système de défense aérienne Akash (Sky), qui est en cours de développement depuis la fin des années 1980. Les premiers tests du complexe ont commencé en 1990, en 2002 - des essais militaires. Et ce n'est qu'au début de 2008 que l'on a signalé que le complexe avait été adopté par l'armée indienne. Le complexe permet la destruction de cibles aériennes à des distances allant jusqu'à 30 km et à des altitudes allant jusqu'à 18 km. "Akash" est armé d'un missile anti-aérien, basé sur le missile 3M9 du système de missile de défense aérienne "Kvadrat". Extérieurement, les fusées ne sont pas différentes. En tant que châssis de lanceur, les ingénieurs indiens ont utilisé le châssis à chenilles BMP-2 en version automotrice et une semi-remorque automobile en version tractée. Le point culminant principal du complexe est la station radar moderne "Rajendra" avec un réseau d'antennes en phase sur le châssis BMP-2. Dans un premier temps, la division Akash SAM (16 lanceurs) entrera en service dans l'armée de l'air indienne, puis pour fournir les forces de défense aérienne des forces terrestres. Malgré l'achèvement des travaux de conception et la mise en service officielle du complexe d'Akash après près de 17 ans de développement, le nouveau complexe est en fait une modernisation sous-optimale du système de défense aérienne de Kub (Kvadrat). Des travaux similaires ont été menés en Union soviétique dans les années 70 de l'année dernière. En 1978, le système de défense aérienne des forces terrestres de l'URSS a été adopté par le système de défense aérienne Kub-M4 (ou Buk-1), qui était un système de défense aérienne Kub avec une unité de tir automotrice 9A38 avec des missiles de défense aérienne 9M38 Buk . Plus tard, la Russie a développé et met actuellement en œuvre dans un certain nombre de pays étrangers un projet de modernisation plus poussée du système de défense aérienne de Kvadrat. Ainsi, par exemple, en Egypte spécialistes russes Introduisez des missiles et des stations radar plus avancés du système de défense aérienne Buk-M1-2 dans le système de défense aérienne Kvadrat.

Une "construction à long terme" similaire s'est produite avec un autre projet de missile prioritaire "Trishul" ("Trident de Shiva") - la création d'un système de défense aérienne à courte portée très efficace avec une portée allant jusqu'à 9 km ou, selon d'autres sources , jusqu'à 15 km. Initialement, le complexe a été développé dans l'intérêt de la marine indienne, plus tard un modèle de démonstration d'une version automotrice de ce complexe a été créé. Le prototype du complexe de missiles est basé sur le missile guidé anti-aérien soviétique 9M33 du système de défense aérienne Osa, pour lequel nouveau moteur et un nouveau système de contrôle. Les essais du Trishul ont commencé en 1986. Jusqu'en 2003, 40 lancements d'essai ont été effectués, au cours desquels il n'a pas été possible de vaincre efficacement les missiles de croisière antinavires volant à basse altitude. À l'été 2003, des tests de la version au sol du complexe ont été effectués. Après de nombreuses années de travail sur ce sujet, l'Inde a reconnu le fait qu'il n'avait pas été possible de créer le complexe. Le programme Trishul a été reconverti en une démonstration technologique et, en fait, a été fermé.

Pour remplacer les systèmes de défense aérienne obsolètes Osa-AKM et Strela-10M3, l'Inde prévoit d'acheter des systèmes de défense aérienne automoteurs Spyder à Israël. Depuis 2003, les sociétés israéliennes Rafael et IAI font la promotion d'un système de défense aérienne mobile en Inde, créé à l'aide de missiles d'avion Derby et Python 5, respectivement, avec des têtes autodirectrices infrarouge et radar montées sur un châssis de véhicule Tatra (6x6). En 2005, le complexe israélien a participé avec le système européen de défense aérienne MICA-VL à un appel d'offres pour l'acquisition de systèmes de défense aérienne à courte portée pour la défense des bases aériennes indiennes, au cours duquel il a passé avec succès des tests de tir. Selon des articles de presse, fin 2006, l'Inde a décidé d'acheter 18 systèmes de défense aérienne Spyder pour une valeur totale de près de 400 millions de dollars américains.

En décembre 2004, l'armée indienne a signé un contrat avec la société indienne Bharat Electronics Ltd et la société israélienne IAI d'un montant de 104 millions de dollars américains, prévoyant la modernisation de 48 ZSU-23-4 Shilka. Deux prototypes Shilka modernisés ont été créés, qui ont commencé la phase de test d'évaluation. Tous les principaux systèmes antiaériens ont été modernisés. installation automotrice, y compris le remplacement du complexe d'appareils radio par un radar moderne, l'installation d'un nouveau complexe informatique, d'un système optoélectronique, d'un nouveau moteur, en 2006, l'armée indienne a refusé de poursuivre la modernisation, considérant le Shilka désespérément dépassé.

Dans le domaine de la défense aérienne navale, l'Inde disposait principalement de systèmes de défense aérienne de fabrication soviétique, dont la base était le complexe M-1 "Volna". Sur les navires de guerre récemment construits et nouvellement construits pour la marine indienne en Russie (projet 113556 frégates) et en Inde (projet 15), un SAM moderne "Shtil-1" développé par le MNIRE "Altair" est en cours d'installation. Les problèmes de compatibilité radar de "Calm" lors de la livraison des frégates du projet 11356 dans la mer Baltique ont été rapidement éliminés, et missiles anti-aériens 9M317E a touché toutes les cibles aériennes. Il est possible qu'une nouvelle version du système de défense aérienne Shtil-1 soit installée sur un nouveau lot de frégates du projet 11356, qui sont en cours de construction par le chantier naval Yantar, ainsi que sur les navires de construction indienne du projet 15A, en utilisant un lanceur multi-conteneurs sous le pont et fusée améliorée Lancement vertical 9M317ME. Le "Calm" mis à jour a une performance de feu plus élevée et un temps de réaction plus court et sera compétitif avec échantillons étrangers d'un type similaire.

L'étroite coopération entre l'Inde et Israël pour promouvoir complexe de navires tapez "Barak-1". En 2003, deux systèmes de défense aérienne Barak ont été installés sur le porte-avions indien Viraat, cette version du complexe peut toucher des cibles aériennes à une distance de 12 km. En plus du porte-avions, le complexe a été installé sur trois frégates URO - "Brahmapoutre" (INS Brahmapoutre), "Bias" (INS Beas) et "Betva" (INS Betwa). En 2006, DRDO a conclu un accord avec la société israélienne IAI pour développer une version "avancée" du système de missiles de défense aérienne Barak sous la désignation "Barak-8" / "Barak-NG", dont la portée sera de 70 km. . Le contrat est estimé par les experts à environ 350 millions de dollars.Le délai de réalisation du complexe naval modernisé est fixé à quatre ans à compter de la date de signature du contrat. Ainsi, Israël obtient une chance supplémentaire de prendre pied sur le marché indien des armes.

Dans cette situation, la Russie, représentée par les principaux sujets de coopération militaro-technique - FSUE Rosoboronexport et JSC Concern Air Defence Almaz-Antey - doit promouvoir sur le marché indien non seulement les armes anti-aériennes, pour lesquelles il n'y a pas d'analogues occidentaux dignes, par exemple, le système de missile de défense aérienne Tunguska -M1 "et ZRPK" Pantsir-S1 ", mais nous nous opposons également activement à l'éviction de nos armes anti-aériennes embarquées telles que le système de missile de défense aérienne" Shtil-1 ", par le Complexes israéliens de Barak. Compte tenu du caractère stratégique de la coopération russo-indienne, de l'expérience existante de coopération militaro-technique entre nos pays dans la création de systèmes aéronautiques modernes (Su-30MKI, le projet de chasseur de 5ème génération, le projet d'un avion de transport moyen) et l'importance exceptionnelle de la défense aérienne dans les conditions modernes, il est nécessaire de développer non seulement un projet commun du système national de défense aérienne de l'Inde, mais également la création d'un système de maintenance pour la défense aérienne existante.

Sources d'information:

L'Inde est la quatrième armée la plus puissante du monde

L'Inde, avec la RPDC et Israël, est parmi les trois deuxièmes pays au monde en termes de potentiel militaire (les trois premiers, bien sûr, sont les États-Unis, la Chine et la Russie). Le personnel des forces armées (Armed Forces) de l'Inde a un haut niveau de combat et une formation morale et psychologique, bien qu'ils soient recrutés. En Inde, ainsi qu'au Pakistan, en raison de l'énorme population et de la situation ethno-confessionnelle difficile, le recrutement des Forces armées par conscription n'est pas possible.

Le pays est le plus important importateur d'armes en provenance de Russie, entretient une étroite coopération militaro-technique avec la France et la Grande-Bretagne, et en Dernièrement- et des États-Unis. Dans le même temps, l'Inde possède son propre complexe militaro-industriel, qui, en théorie, est capable de produire des armes et des équipements de toutes classes, y compris des armes nucléaires et leurs vecteurs. Cependant, les échantillons d'armes développés en Inde même (le char Arjun, le chasseur Tejas, l'hélicoptère Dhruv, etc.), ont en règle générale de très faibles caractéristiques techniques et tactiques (TTX), et leur développement se poursuit depuis décennies. La qualité d'assemblage des équipements sous licences étrangères est souvent très faible, c'est pourquoi l'armée de l'air indienne a le taux d'accidents le plus élevé au monde. Néanmoins, l'Inde a toutes les raisons de revendiquer le titre de l'une des superpuissances de classe mondiale déjà au 21e siècle.

Voir crédits de la composition des Forces armées indiennes

AVEC les troupes terrestres de l'Inde comprennent le commandement de l'entraînement (siège dans la ville de Shimla) et six commandements territoriaux - centre, nord, ouest, sud-ouest, sud, est. Dans le même temps, la 50th Airborne Brigade, 2 régiments Agni MRBM, 1 régiment Prithvi-1 OTR et 4 régiments de missiles de croisière Brahmos sont directement subordonnés au quartier général des forces terrestres.

Le commandement central comprend un corps d'armée (AK) - 1er. Il comprend l'infanterie, la montagne, les blindés, les divisions d'artillerie, l'artillerie, la défense aérienne, les brigades du génie. Actuellement, le 1er AK a été temporairement transféré au commandement sud-ouest, de sorte que le commandement central n'a en fait pas de forces de combat dans sa composition.

Le commandement nord comprend trois corps d'armée - 14e, 15e, 16e. Ils comprennent 5 divisions d'infanterie et 2 divisions de montagne, une brigade d'artillerie.

Le commandement ouest comprend également trois AK - 2e, 9e, 11e. Ils comprennent 1 blindé, 1 SBR, 6 divisions d'infanterie, 4 blindés, 1 mécanisé, 1 ingénieur, 1 brigade de défense aérienne.

Le commandement sud-ouest comprend une division d'artillerie, le 1er AK, temporairement transféré du commandement central (décrit ci-dessus), et le 10e AK, qui comprend une division d'infanterie et 2 divisions SBR, une brigade blindée de défense aérienne et du génie.

Le commandement sud comprend une division d'artillerie et deux AK - les 12e et 21e. Ils comprennent 1 blindé, 1 SBR, 3 divisions d'infanterie, blindé, mécanisé, artillerie, défense aérienne, brigades du génie.

Le commandement oriental comprend une division d'infanterie et trois AK (3e, 4e, 33e), trois divisions de montagne chacune.

Les forces terrestres possèdent la majeure partie du potentiel de missiles nucléaires de l'Inde. Dans deux régiments, il y a 8 lanceurs de MRBM "Agni". Au total, il y aurait 80 à 100 missiles Agni-1 (portée de vol de 1 500 km) et 20 à 25 missiles Agni-2 (2 à 4 000 km). Le seul régiment de l'OTR "Prithvi-1" (portée 150 km) dispose de 12 lanceurs (PU) de ce missile. Tous ces missiles balistiques sont développés en Inde même et peuvent emporter des ogives nucléaires et conventionnelles. Chacun des 4 régiments de missiles de croisière Brahmos (développés conjointement par la Russie et l'Inde) dispose de 4 à 6 batteries, chacune avec 3 à 4 lanceurs. Le nombre total de lanceurs de missiles Brahmos est de 72. Le Brahmos est peut-être le missile le plus polyvalent au monde, il est également en service dans l'armée de l'air (emporté par le chasseur-bombardier Su-30) et la marine indienne (de nombreux sous-marins et navires de surface) ...

L'Inde possède une flotte de chars très puissante et moderne. Il comprend 124 chars de notre propre conception "Arjun" (124 autres seront fabriqués), 907 plus récents T-90 russes (en Inde, 750 autres seront fabriqués sous licence russe) et 2 414 T-72M soviétiques, qui ont été modernisés en Inde. De plus, 715 anciens T-55 soviétiques et jusqu'à 1100 non moins vieux chars Vijayant de leur propre production (Anglais Vickers Mk1) sont entreposés.

Contrairement aux chars, les autres véhicules blindés des forces terrestres indiennes sont, en général, très obsolètes. Il y a 255 BRDM-2 soviétiques, 100 véhicules blindés britanniques Ferret, 700 BMP-1 et 1100 BMP-2 soviétiques (500 autres seront fabriqués en Inde même), 700 véhicules blindés de transport de troupes tchécoslovaques OT-62 et OT-64, 165 South Véhicules blindés africains Kasspir", 80 véhicules blindés de transport de troupes britanniques FV432. De tous les équipements ci-dessus, seul le BMP-2 peut être considéré comme neuf, et très conditionnellement. De plus, 200 très vieux BTR-50 soviétiques et 817 BTR-60 sont entreposés.

Une grande partie de l'artillerie indienne est également obsolète. Il y a 100 canons automoteurs développés par nos soins "Catapult" (obusier M-46 de 130 mm sur le châssis du char "Vijayanta"; 80 autres canons automoteurs de ce type en stockage), 80 "Abbot" britanniques (105 mm ), 110 soviétique 2S1 (122 mm). Armes tractées - plus de 4,3 mille dans l'armée, plus de 3 mille en stockage. Mortiers - environ 7 mille. Mais il n'y a pas d'échantillons modernes parmi eux. MLRS - 150 BM-21 soviétiques (122 mm), 80 propres Pinaka (214 mm), 62 Smerch russes (300 mm). De tous les systèmes d'artillerie indiens, seuls les MLRS Pinaka et Smerch peuvent être considérés comme modernes.

En service est 250 ATGM russe"Cornet", 13 ATGM automoteurs "Namika" (ATGM "Nag" de sa propre conception sur le châssis du BMP-2). En outre, il existe plusieurs milliers d'ATGM français "Milan", soviétiques et russes "Baby", "Konkurs", "Fagot", "Shturm".

La défense aérienne militaire comprend 45 batteries (180 lanceurs) du système de défense aérienne soviétique Kvadrat, 80 systèmes de défense aérienne soviétiques Osa, 400 Strela-1, 250 Strela-10, 18 Spyders israéliens et 25 Tigerkat britanniques. Il y a également en service 620 MANPADS soviétiques "Strela-2" et 2000 "Igla-1", 92 Systèmes de missiles de défense aérienne russes"Tunguska", 100 soviétiques ZSU-23-4 "Shilka", 2720 canons anti-aériens (800 soviétiques ZU-23, 1920 suédois L40 / 70). De tous les équipements de défense aérienne, seuls les systèmes de défense aérienne Spider et les systèmes de missiles de défense aérienne Tunguska sont modernes ; les systèmes de défense aérienne Osa et Strela-10 et les MANPADS Igla-1 peuvent être considérés comme relativement nouveaux.

En service aviation de l'armée il y a environ 300 hélicoptères, presque tous de fabrication locale.

L'Indian Air Force comprend 7 commandements - Western, Central, Southwest, Eastern, Southern Training, MTO.

L'Armée de l'Air dispose de 3 escadrons d'OTR "Prithvi-2" (18 lanceurs chacun) avec une portée de tir de 250 km, pouvant emporter des charges conventionnelles et nucléaires.

L'avion d'attaque comprend 107 bombardiers soviétiques MiG-27 et 157 avions d'attaque britanniques "Jaguar" (114 IS, 11 IM, 32 IT d'entraînement au combat). Tous ces avions, construits sous licence en Inde même, sont obsolètes.

La base de l'avion de chasse est constituée du plus récent Su-30MKI russe, qui est construit sous licence en Inde même. Il y a au moins 194 véhicules de ce type en service, un total de 272 devraient être construits.Comme mentionné ci-dessus, ils peuvent emporter le missile de croisière Brahmos. 74 MiG-29 russes sont également assez modernes (dont 9 UB d'entraînement au combat ; 1 de plus en stockage), 9 Tejas propres et 48 Mirage-2000 français (38 N, 10 TN d'entraînement au combat)... Reste en service avec 230 chasseurs MiG-21 (146 bis, 47 MF, 37 U et UM d'entraînement au combat), également construits en Inde sous licence soviétique. Au lieu du MiG-21, il est prévu d'acheter 126 chasseurs Rafale français. De plus, 144 chasseurs FGFA de 5e génération seront construits en Inde sur la base du T-50 russe.

L'armée de l'air dispose de 5 avions AWACS (3 A-50 russes, 2 ERJ-145) suédois, 3 avions de reconnaissance électronique Gulfstream-4 américains, 6 ravitailleurs russes Il-78, environ 300 avions de transport (dont 17 Il-76 russes, 5 les plus récents C-17 américains (il y en aura 5 à 13 de plus) et 5 C-130J), soit environ 250 avions d'entraînement.

L'armée de l'air est armée de 30 hélicoptères de combat (24 Mi-35 russes, 4 de ses propres "Rudra" et 2 LCH), 360 hélicoptères polyvalents et de transport.

La défense aérienne au sol comprend 25 escadrons (au moins 100 lanceurs) du système de défense aérienne soviétique S-125, au moins 24 systèmes de défense aérienne Osa, 8 escadrons de son propre système de défense aérienne Akash (64 lanceurs).

La marine indienne comprend trois commandements - Ouest (Bombay), Sud (Cochin), Est (Vishakhapatnam).

Il y a 1 SNLE "Arihant" de sa propre construction avec 12 SLBM K-15 (portée - 700 km), il est prévu d'en construire un autre 3. Cependant, en raison de la courte portée des missiles, ces bateaux ne peuvent pas être considérés comme à part entière SNLE. Le sous-marin "Chakra" (sous-marin russe "Nerpa" pr. 971) est en location.

Il y a 9 sous-marins russes du projet 877 en service (un autre de ce type a brûlé et a coulé dans sa propre base à la fin de l'année dernière) et 4 sous-marins allemands, projet 209/1500. Trois nouveaux sous-marins français de type "Scorpen" sont en construction, un total de 6 seront construits.

La marine indienne possède 2 porte-avions - Viraat (anciennement britannique Hermes) et Vikramaditya (ancien amiral soviétique Gorshkov). Deux de leurs propres porte-avions de la classe Vikrant sont en construction.

Il y a 9 destroyers : 5 du type Rajput (soviétique pr. 61), 3 de notre propre type Delhi et 1 du type Calcutta (2-3 autres destroyers de classe Calcutta seront construits).

En service, il y a 6 frégates les plus récentes de construction russe du type Talvar (projet 11356) et 3 frégates auto-construites encore plus modernes du type Shivalik. Restent en service avec 3 frégates des types Brahmapoutre et Godavari, construites en Inde selon des conceptions britanniques.

La Marine possède la dernière corvette Kamorta (il y en aura de 4 à 12), 4 corvettes de type Kora, 4 corvettes de type Khukri, 4 corvettes de type Abhay (pr. soviétique 1241P).

En service, il y a 12 bateaux lance-missiles de type Veer (pr. soviétique 1241R).

Tous les destroyers, frégates et corvettes (sauf "Abhay") sont armés de SLCM russes et russo-indiens modernes et de missiles anti-navires "Bramos", "Caliber", X-35.

Jusqu'à 150 patrouilleurs et patrouilleurs sont dans les rangs de la Marine et de la Garde côtière. Parmi eux se trouvent 6 navires de classe Sakanya pouvant emporter le missile balistique Prithvi-3 (portée 350 km). Ce sont les seuls navires de combat de surface au monde équipés de missiles balistiques.

La marine indienne dispose d'une force de déminage extrêmement insignifiante. Ils ne comprennent que 7 dragueurs de mines soviétiques, pr. 266M.

Les forces amphibies comprennent le Jalashva DVKD ( type américain"Austin"), 5 anciens TDK polonais pr. 773 (3 autres en boue), 5 propres TDK type "Magar". Dans le même temps, l'Inde n'a pas de marines, il n'y a qu'un groupe de forces spéciales navales.

L'aéronavale est armée de 63 chasseurs embarqués - 45 MiG-29K (dont 8 MiG-29KUB d'entraînement au combat), 18 Harrier (14 FRS, 4 T). Les MiG-29K sont destinés au porte-avions Vikramaditya et à ceux en construction de type Vikrant, les Harriers pour le Virata.

Avions anti-sous-marins - 5 anciens Il-38 soviétiques et 7 Tu-142M (1 de plus en stockage), 3 plus récents P-8I américains (il y en aura 12).

Il y a 52 avions de patrouille allemands Do-228, 37 avions de transport, 12 avions d'entraînement HJT-16.

Dans l'aéronavale, il y a également 12 hélicoptères russes Ka-31 AWACS, 41 hélicoptères anti-sous-marins (18 Ka-28 soviétiques et 5 Ka-25, 18 Sea King britanniques Mk42V), environ 100 hélicoptères polyvalents et de transport.

En général, les forces armées indiennes ont un énorme potentiel de combat et dépassent largement le potentiel de leur adversaire traditionnel le Pakistan. Cependant, le principal adversaire de l'Inde est désormais la Chine, dont les alliés sont le même Pakistan, ainsi que le Myanmar et le Bangladesh bordant l'Inde à l'est. Cela rend la position géopolitique de l'Inde très difficile, et son potentiel militaire, paradoxalement, insuffisant.

Coopération avec la Russie

La coopération militaro-technique russo-indienne est exclusive. Ce n'est même pas que l'Inde soit le plus gros acheteur depuis plusieurs années. armes russes... Moscou et Delhi sont déjà engagés dans le développement conjoint d'armes, et d'armes uniques comme le missile Brahmos ou l'avion de chasse FGFA. La location de sous-marins n'a pas d'analogue dans la pratique mondiale (seules l'URSS et l'Inde ont connu une expérience similaire à la fin des années 1980). Il y a plus de chars T-90, de chasseurs Su-30, de missiles anti-navires X-35 dans les forces armées indiennes que dans tous les autres pays du monde réunis, y compris la Russie elle-même.

En même temps, hélas, tout n'est pas sans nuages dans nos relations. Étonnamment, de nombreux responsables à Moscou ont encore réussi à ignorer que l'Inde est presque une superpuissance, et en aucun cas l'ancien pays du tiers monde qui achètera tout ce que nous lui offrons. Au fur et à mesure que les opportunités et les ambitions grandissent, les demandes indiennes grandissent aussi. D'où les nombreux scandales dans le domaine de la coopération militaro-technique, dont la plupart sont responsables de la Russie. L'épopée de la vente du porte-avions "Vikramaditya", qui mérite une grande description séparée, se démarque particulièrement dans ce contexte.

Cependant, il faut admettre que de tels scandales à Delhi ne surviennent pas seulement avec Moscou. En particulier, dans le cadre de l'exécution des deux grands contrats franco-indiens (pour le sous-marin Scorpen et pour les chasseurs Rafale), il se passe la même chose qu'avec le Vikramaditya - une augmentation multiple du prix des produits et un retard important de les Français en termes de production. Dans le cas des Rafals, cela peut même conduire à la résiliation du contrat.

Ce n'est pas sans nuages dans le domaine de la géopolitique, ce qui est bien pire. L'Inde est notre alliée idéale. Il n'y a pas de contradictions, il existe de grandes traditions de coopération, tandis que, ce qui est particulièrement important, nos principaux opposants sont communs - un groupe de pays islamiques sunnites et la Chine. Hélas, la Russie a commencé à imposer à l'Inde l'idée illusoire du "triangle Moscou-Delhi-Pékin", générée par l'un de nos "hommes politiques exceptionnels". Ensuite, l'Occident a soutenu cette idée avec beaucoup de succès, en lançant l'idée du BRIC (maintenant - BRICS), que Moscou s'est emparée avec enthousiasme et a commencé à mettre en œuvre avec sérieux. En attendant, Delhi n'a absolument pas besoin d'une alliance avec Pékin, son principal adversaire géopolitique et rival économique. Il a besoin d'une alliance CONTRE Pékin. C'est dans ce format qu'elle serait heureuse d'être amie avec Moscou. Maintenant, l'Inde est obstinément tirée par les États-Unis, qui comprennent parfaitement avec qui Delhi va être ami.La seule chose qui empêche l'Inde d'être complètement en désaccord avec la Russie « amoureuse de la Chine » est la coopération militaro-technique exclusive susmentionnée. Peut-être, dans une certaine mesure, nous sauvera-t-il de nous-mêmes.

En termes de nombre d'avions, ils occupent la quatrième place parmi les plus grandes forces aériennes des pays du monde (après les États-Unis, la Russie et la Chine).
Les Forces armées de l'Inde britannique ont été créées le 8 octobre 1932. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ont participé à des batailles avec les Japonais sur le front birman. En 1947, l'Inde a obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne. En raison de la délimitation injuste des frontières, des affrontements ont immédiatement éclaté entre hindous, sikhs et musulmans, entraînant la mort de plus d'un demi-million de personnes. En 1947-1949, 1965, 1971, 1984 et 1999, l'Inde a combattu avec le Pakistan, en 1962 - avec les Chinois République populaire... Les frontières instables obligent l'État du sous-continent indien avec une population de 1,22 milliard d'habitants à dépenser d'énormes sommes d'argent pour l'entretien des forces armées. En 2014, environ 40 milliards de dollars US ont été alloués à cet effet.
Force aérienne indienne aviation structure

Groupe de voltige de l'Indian Air Force SURYA KIRAN Surya Kiran, qui se traduit par nos rayons solaires

L'armée de l'air indienne (qui compte plus de 150 000 personnes) fait partie intégrante du service combiné des forces armées - l'armée de l'air et la défense aérienne (Air Defence). L'armée de l'air est dirigée par le chef d'état-major. Le quartier général de l'Air Force se compose de départements : opérationnel, planification, entraînement au combat, renseignement, guerre électronique (GE), météorologie, finances et communications.
Le quartier général est subordonné à cinq commandements de l'aviation, qui gèrent les unités de terrain :

Central (ville d'Allahabad),
Ouest (Delhi),
Est (ville de Shillong),
Sud (Trivandrum),
Sud-ouest (Gandhinagar), ainsi que pédagogique (Bangalore).

L'armée de l'air compte 38 quartiers généraux d'escadre et 47 escadrons d'aviation de combat. L'Inde dispose d'un réseau d'aérodromes développé. Les principaux aérodromes militaires sont situés à proximité des villes : Udhampur, Leh, Jammu, Srinagar, Ambala, Adampur, Halwara, Chandigarh, Pathankot, Sirsa, Malaut, Delhi, Pune, Bhuj, Jodhpur, Baroda, Sulur, Tambaram, Jorkhat, Tezpur, Bagograd, Khashim, Barrkpur, Agra, Bareili, Gorakhpur, Gwalior et Kalaikunda.

Avion polyvalent de transport militaire An-32 de l'Indian Air Force

À l'heure actuelle, l'armée de l'air de la république est au stade de la réorganisation: le nombre d'avions diminue, les anciens avions et hélicoptères sont progressivement remplacés par des modèles nouveaux ou modernisés, la formation au pilotage des pilotes s'améliore, la formation des pistons est remplacée par de nouveaux jets.

Formation TCB "Kiran" de l'Indian Air Force

L'Indian Air Force est armée de 774 avions de combat et de 295 avions auxiliaires. L'aviation de chasse-bombardiers comprend 367 appareils, regroupés en 18 escadrons :

un -
trois - MiG-23
quatre - "Jaguar"
six - MiG-27 (la plupart des Indiens MiG-27 prévoient de radier d'ici 2015)
quatre - MiG-21.

L'aviation de chasse comprend 368 appareils répartis en 20 escadrons :

14 escadrons de MiG-21 (120 MiG-21 ont l'intention d'opérer jusqu'en 2019)
un - MiG-23MF et UM
trois - MiG-29
deux - ""
huit escadrons d'avions Su-30MK.

V avion de reconnaissance il y a un escadron d'avions Canberra (huit avions) et un escadron de MiG-25R (six avions), ainsi que deux MiG-25U, Boeing-707 et Boeing-737.

L'aviation de guerre électronique comprend : trois Gulfstream III américains, quatre avions Canberra, quatre hélicoptères HS-748 et trois avions A-50EI AWACS de fabrication russe.

IL-38SD-ATES Armée de l'air et marine indiennes

L'aviation de transport est armée de 212 avions, regroupés en 13 escadrons : six escadrons d'An-32 ukrainiens (105 avions), deux-Do 228, VAe 748 et Il-76 (17 avions), ainsi que deux Boeing-737- 200 , sept VAe-748 et cinq C-130J Super Hercules américains.
De plus, les unités d'aviation sont armées de 28 VAe-748, 120 Kiran-1, 56 Kiran-2, 38 Hunter (20 R-56.18 T-66), 14 Jaguar, neuf MiG-29UB, 44 polonais TS-11 Iskra , 88 entraîneur NRT-32 et un Boeing-737-700 BBJ administratif.

L'aviation héliportée comprend 36 hélicoptères d'attaque, regroupés en trois escadrons Mi-25 (version export des Mi-24) et Mi-35, ainsi que 159 hélicoptères de transport et de transport-combat Mi-8, Mi-17, Mi-26 et Chitak (version sous licence indienne de l'Alouette III française), réunis en onze escadrons.

Hélicoptères Mi-17 de l'armée de l'air indienne. 2010 année

Le principal problème de l'Indian Air Force est le taux d'accidents extrêmement élevé causé par la détérioration des équipements, la forte intensité des vols et les qualifications insuffisantes des nouveaux pilotes. La plupart des accidents en vol se sont produits avec les anciens chasseurs soviétiques MiG-21 fabriqués en Inde. Ainsi, de 1971 à 2012, 382 MiG de cette série se sont écrasés. Mais des avions de fabrication occidentale tombent également en Inde.
Armée de l'air indienne programme de réorganisation

L'Indian Air Force prévoit d'ajouter 460 unités d'avions de combat nouvellement construits à sa composition au cours des 10 prochaines années, notamment :

propre production de chasseurs légers LCA (light combat airctaft) "Tejas" (148 unités) pour remplacer l'ancien MiG-21,
Rafali français (126 unités),
144 chasseurs FGFA de 5e génération (créés dans le cadre de l'accord intergouvernemental entre la Russie et l'Inde)
et 42 Su-ZOMKI russes supplémentaires (après la mise en œuvre de ce programme, le nombre total de Su-ZOMKI atteindra 272 unités).
En outre, l'armée de l'air a acheté six avions ravitailleurs Airbus A300 MRTT assemblés en Europe (en plus des six Il-78 MKI russes existants), dix transports américains Boeing C-17 Globemaster III et d'autres modèles. divers avions et des hélicoptères du monde entier.