Les agents responsables sont des bactéries Pseudomonas Et Erwinia.
L'hydropisie se caractérise par la coloration du bois, sa saturation en liquide et en gaz, la formation de taches sombres sur l'écorce des troncs et des branches, puis des fissures d'où s'écoule un liquide brun jaunâtre ou noirâtre contenant des bactéries. Les zones touchées du tronc s'ulcèrent. L'hydropisie bactérienne affecte de nombreux types d'espèces d'arbres, notamment : le bouleau, le peuplier, le tremble, l'érable, le tilleul, le robinier blanc et autres.
bouleau hydropique ou "nécrose humide". Les informations disponibles dans la littérature sur l'agent pathogène sont très contradictoires. Les bactéries sont les agents pathogènes les plus courants Erwinia multivora Scz.-Parf. Et Pseudomonas syringae Van Hall f. populi.
L'hydropisie bactérienne infecte les bouleaux provenant à la fois des taillis et des graines, les conduisant à un dessèchement massif. De plus, les bouleaux sont souvent notés parmi les personnes atteintes d'hydropisie. bonne croissance.
Un signe caractéristique de la défaite des vieux arbres est une cime clairsemée avec la présence de branches sèches. Le feuillage des branches vivantes est petit, sous-développé, de couleur jaunâtre. Sur l'écorce blanche du tronc, rouge, comme du sang, de petites taches apparaissent du liquide qui est sorti du liber humide. Plus tard, ils deviennent noirs. La plupart des taches se forment dans la partie inférieure du tronc. Lors du retrait de la couche supérieure de l'écorce sous la tache, on trouve un liber mort et humide de couleur brun foncé, parfois jusqu'au cambium, avec une odeur aigre. Le bois est également humide, mais frais avec la même odeur.
Chez les jeunes bouleaux, ainsi que chez les vieux, la maladie se manifeste par le dessèchement des branches. Dans le même temps, des plaies cancéreuses pressées se forment souvent à leur base sur le tronc, se formant plus souvent d'un côté (Fig. 10.1). Les blessures peuvent ne pas être grandes tailles, mais parfois ils atteignent 50 cm et même 1 M. Les plaies sont peu visibles, car elles sont recouvertes d'écorce, de sorte que leur présence peut être jugée par une légère dépression de l'écorce.
Des diagnostics supplémentaires peuvent être effectués en enlevant l'écorce de bouleau des troncs de jeunes bouleaux. Dans le même temps, des taches brun foncé ne dépassant pas 1x1,5 cm se trouvent dans l'épaisseur du liber; en règle générale, elles n'atteignent pas le cambium.
Hydropisie du tremble. agent causal bactérie
Les signes caractéristiques du stade initial de la mort sont une cime clairsemée, de petites feuilles rougeâtres. De petites plaies cancéreuses déprimées apparaissent sur les troncs, initialement recouverts d'écorce. Si la plaie est fraîche, des fissures apparaissent dessus, d'où dépasse l'exsudat. S'étalant sur une écorce lisse, il durcit ensuite. D'où l'écorce brille, comme si elle était huilée. Moins fréquemment, l'exsudat durcit sans s'étendre sur le cortex. Il est généralement de couleur ambrée, cependant, avec le temps, il peut prendre une teinte rougeâtre. Dans la partie inférieure des troncs sur une épaisse écorce fissurée, l'exsudat sort des fissures et sèche, formant des taches noires ou des taches. Lors du retrait de la couche corticale, le liber humide affecté avec une odeur aigre est trouvé. Plus tard, le liber devient comme trempé et se divise facilement en assiettes séparées.
En plus de l'écorce, le bois est également affecté et meurt, acquérant jaune. En même temps, il est fortement humidifié et cesse de conduire des solutions eau-minérales. La mort de l'écorce commence par une plaie ponctuelle déprimée, parfois de petite taille. À l'avenir, les zones déprimées peuvent fusionner, formant de longs ulcères allongés sur le tronc.
Le séchage des trembles a généralement un caractère focal prononcé et atteint souvent de grandes tailles. Une caractéristique externe caractéristique des centres de dessèchement est la présence d'arbres rétrécis sans écorce ou avec des restes d'écorce, qui ont déjà pris du retard sur l'aubier et sont suspendus au tronc sous la forme de longs rubans.
Les plus courantes sont des touffes de trembles mûrs rétrécis et rétrécissants, moins souvent d'âge moyen et jeunes âgés de moins de 10 ans.
Hydropisie de l'érable. Bactérie pathogène Erwinia multivora Sc.- Parf.
Les plus susceptibles d'être vaincus sont l'érable tatar et l'érable de Norvège. L'hydropisie provoque le dessèchement de l'érable tant dans les peuplements naturels que dans les cultures.
Le signe d'infection le plus caractéristique et le plus précis est la présence de bois humide dans le tronc, les branches et les pousses qui, sur une coupe fraîche, ont une couleur brune et une odeur aigre. Plus tard, le bois acquiert une couleur bleutée. Le bois brun humide a toujours une forme extérieure irrégulière, souvent située de manière excentrée, parfois près de l'extrême cerne annuel. Il y a souvent des cassures dans le bois sous la forme d'une fissure longitudinale, à partir de laquelle un liquide brun s'écoule et sèche rapidement sur l'écorce sous la forme d'un film noir ou d'une tache.
Les graines d'érable ont une infection interne asymptomatique par une bactérie, et cette infection est ensuite transmise aux semis. Le développement de la maladie peut se poursuivre pendant de nombreuses années.
Le séchage des érables est facilité par la sécheresse et d'autres conditions défavorables.
Hydropisie du peuplier. Dans la littérature, cette maladie est également connue sous d'autres noms : "cancer bactérien humide", "mucus brun bactérien", "mucus brun". Il n'y a pas de consensus sur la question de l'agent causal de la maladie : certains considèrent que l'agent causal de la maladie est une bactérie Erwinia multivora Sc.-Parf., autre - Erwinia nimipressuralis Carter.
L'hydropisie bactérienne se retrouve partout : dans les pépinières, les plantations forestières, les espaces verts urbains. La maladie est particulièrement dangereuse pour les jeunes peupliers âgés de 4 à 8 ans. Parmi les types de peupliers les plus sensibles aux dommages: chinois, canadien, poilu, laurier, pyramidal noir, chinois noir, russe, balsamique, parfumé. Les peupliers sont résistants : blanc, grisâtre, bolana, canadien, à grandes feuilles.
Les symptômes de la maladie sur le peuplier sont très similaires à ceux du tremble. La seule différence est que lorsque le peuplier est endommagé, le bois humide acquiert une couleur brun rougeâtre. Un signe diagnostique très caractéristique est également la présence de fissures de longueurs variées sur les troncs, et parfois sur les branches, d'où s'écoule un jus brun foncé, noircissant rapidement. Les fissures pénètrent profondément dans le bois mûr, d'en haut elles sont resserrées avec une écorce lisse, ressemblant extérieurement à une plaque avec une cicatrice longitudinale.
tilleul hydropique. Bactérie pathogène Erwinia multivora Sc.- Parf.
La maladie est notée sur les jeunes cultures de tilleul, les amenant à se dessécher.
Les symptômes des dommages causés au tilleul par l'hydropisie sont à bien des égards similaires à ceux déjà décrits pour d'autres espèces d'arbres. Un signe caractéristique de la maladie est la formation dans la partie inférieure des troncs de plaies cancéreuses déprimées contenant de l'écorce morte et du liber macéré. Dans certains cas, de petites fissures longitudinales apparaissent avec une cassure de l'écorce et du bois. Le jus s'écoule des fissures et sèche sous la forme d'une tache ou d'une tache noire. Le bois des spécimens affectés est fortement saturé d'humidité brun foncé.
La bactérie infecte également les graines de tilleul. Souvent, l'infection interne des graines peut atteindre 100 %. À cet égard, lors de l'introduction de tilleul dans une culture, il est nécessaire de porter une attention particulière à ses graines.
criquet blanc hydropique . Bactérie pathogène Erwinia multivora Sc.- Parf.
La maladie entraîne le dessèchement du criquet blanc dans les plantations steppiques, dans les espaces verts urbains, les cultures forestières, dans lesquelles il est parfois introduit.
Les signes les plus caractéristiques des dommages causés à l'acacia par l'hydropisie dans les cultures sont la pourriture de l'écorce au collet et sur les racines. En même temps, l'écorce devient humide, trempée, acquiert une forte odeur aigre. En raison de la défaite des racines, il se produit un dessèchement massif et la chute des jeunes arbres. Le plus souvent, le dessèchement de l'acacia blanc dû à l'hydropisie est observé dans les plantations urbaines. De plus, cela se produit lentement, constamment pendant de nombreuses années. Au départ, les branches individuelles, les branches, puis les cimes des arbres se dessèchent, puis les dommages à l'écorce se propagent le long du tronc, jusqu'aux racines. Le séchage ne se trouve que dans la seconde moitié de l'été. Cela se traduit par le flétrissement et le dessèchement soudains des feuilles. Un trait caractéristique est le jaunissement des feuilles sur les branches individuelles, et parfois dans toute la cime. Le jaunissement des feuilles d'acacia blanc se produit complètement quel que soit son âge, dans une variété de conditions de croissance et peut servir d'indicateur de l'infection de l'arbre et de sa condamnation à se dessécher.
74 .Cancer du mélèze en gradins (dasiscyphique)
L'agent causal est le champignon Dasyscypha willkommii Hart., qui appartient au département Ascomycot, la classe Fructose, le groupe d'ordre Discomycetes, l'ordre Leocyaceae.
Les jeunes rameaux et les cimes sont touchés, principalement les mélèzes d'Europe âgés de 3 à 20 ans. À l'âge de 5 à 7 ans, les arbres présentant de multiples lésions meurent.
Les ascospores infectent les branches sèches, où le champignon se développe comme un saprotrophe. Ensuite, le mycélium, en se développant, passe dans le tronc, où il affecte le liber et le cambium. Dans ces endroits, la croissance du bois s'arrête, à la suite de quoi l'écorce meurt dans les zones touchées et des bosses ovales se forment. Autour de la partie morte du tronc, les cellules vivantes du cambium forment de nouvelles couches et des bouchons, qui meurent plus tard sous l'action du mycélium, à la suite de quoi une plaie étagée se forme sur le tronc, augmentant d'année en année. En raison de l'augmentation du flux de nutriments vers la partie saine de l'arbre anneaux de croissance commencent à se développer intensément, formant ainsi un épaississement ovale (excentricité) du côté opposé de la plaie. Avec un fort développement de la maladie, il peut y avoir plusieurs plaies cancéreuses sur un tronc. Des apothécies se développent sur la surface morte de l'ulcère à la fin de l'été et à l'automne. Ils ressemblent à une coupe de 2 à 4 mm de diamètre, reposant sur une courte tige. À l'extérieur, les apothécies sont couvertes de poils blancs et leur surface interne est tapissée d'hyménium orange. Les sacs allongés contiennent 8 spores unicellulaires ovales incolores, qui mûrissent et se dispersent pendant la période chaude de l'année.La maladie peut durer jusqu'à 60-70 ans, provoquant un affaiblissement important de la croissance.
Mesures de contrôle: lors de la création de cultures, sélectionnez des zones avec des sols limoneux et limono-sableux bien drainés et très productifs.Pour la prévention, il est nécessaire de créer des espèces de mélèzes qui y résistent dans des conditions forestières favorables. Dans les cultures à haute densité, il est nécessaire d'effectuer une taille opportune des branches inférieures séchées, sur lesquelles le champignon peut se développer en tant que saprotrophe. Dans les plantations infectées par la maladie, des boutures sanitaires sélectives sont effectuées et les arbres malades et flétris sont détruits. Dans les plantations urbaines sur des arbres infectés, il convient de nettoyer et de traiter les ulcères cancéreux avec des antiseptiques huileux.
Nous ne savons pas encore si quelqu'un a décrit de telles maladies du bouleau capables de provoquer un dessèchement massif de celui-ci ou, en d'autres termes, une épiphytose.
À notre avis, nous avons trouvé une telle maladie du bouleau dans les forêts du Caucase du Nord, où cette espèce est très rare. Il est possible que la description de cette maladie soit utile pour les zones où il y a beaucoup de bouleaux, ou qu'elle soit importante pour les parcs forestiers et le boisement protecteur. Il existe également des informations sur le dessèchement du bouleau dans la littérature, mais elles sont extrêmement limitées. Ainsi, M.P. Skryabin (1957, 1959) a signalé l'assèchement du bouleau dans la réserve de Voronezh, et M.V. Nasonova a signalé l'assèchement du bouleau dans les ceintures forestières de la steppe de pierre. Apparemment, il existe dans d'autres endroits, mais n'a pas encore attiré l'attention.
Il n'y a pas de peuplements de bouleaux dans la foresterie expérimentale du Maykop lespromkhoz, à l'exception d'un petit, le soi-disant "faisceau de bouleaux", dans les peuplements desquels il y avait un petit mélange de bouleaux. Le peuplement d'arbres dans ce ravin a été abattu, mais là où il y avait un bouleau, ses pousses sont apparues. Il existe même des spécimens de graines. Le bouleau est entouré de chêne, de charme, moins souvent de tremble, de saule. Son âge est actuellement de sept ans. Cette jeune pousse de bouleau s'est parfaitement développée, même les chênes taillis "flanqués", les charmes. Par hasard, nous avons remarqué que cette jeune pousse de bouleau, rare ici, avec tout son bon développement, pour des raisons inconnues, se dessèche rapidement de manière inattendue. Selon le Sheremet produit, il s'est avéré qu'il s'agissait de 35 % de bouleau séché et de 35 % manifestement en train de se dessécher. Fait intéressant, un seul bouleau s'est desséché ici.
Nous avons dû faire attention au dessèchement massif du bouleau dans le 4ème quart de la foresterie Guba de l'entreprise de l'industrie du bois Apsheron. Dans certaines régions, il s'est avéré qu'il y avait beaucoup de bouleaux, à la fois en taillis et en graines, et qu'ils avaient une très bonne croissance. Sa hauteur a atteint 30 m ou plus avec un diamètre de 50 à 60 cm.Malgré l'excellent développement, le bouleau s'est presque complètement desséché. Comme indiqué ci-dessus, sur la parcelle d'essai, il y avait 75% de bouleau séché et 16% de bouleau clairement en train de sécher, et ici non seulement le bouleau, mais aussi le sapin, le hêtre, l'aulne et le chêne se desséchaient, bien que dans une moindre mesure. Il est important que le séchage du bouleau ait eu lieu récemment. Cependant, il y avait du vieux bois mort, ainsi que des bouleaux morts, ce qui indique que l'assèchement se produit sur de nombreuses années, mais avec une intensité variable. Presque tous les arbres morts avaient du bois dans la partie inférieure des troncs qui était frais et humide. Il s'est avéré que la cause du dessèchement du bouleau est la bactériose, la même que celle du hêtre et du sapin. La cause et l'agent causal de la maladie étaient Erwinia multivora.
Un certain nombre de souches ont été obtenues à partir des tissus affectés de l'écorce et du bois de bouleau. Leur identification sur des milieux nutritifs artificiels, ainsi que des expériences d'infection artificielle directe et croisée, ont montré qu'une partie d'entre eux a les mêmes propriétés biochimiques, par exemple, il forme du gaz sur le sucre, tandis que l'autre partie diffère en ce qu'il n'émet pas gaz. Ces souches n'ont pas été étudiées plus en détail. On ne sait toujours pas ce qu'ils sont - une espèce distincte ou seulement une forme spéciale d'Erwinia multivora. Sc.-Parf. Apparemment, d'autres études sont nécessaires ici à la fois par rapport aux espèces de bactéries et par rapport à leur virulence.
Les signes extérieurs de la maladie chez les vieux arbres sont une cime très clairsemée avec la présence de branches sèches. Sur les branches vivantes, le feuillage est petit, sous-développé, de couleur jaunâtre. Sous la couronne de séchage, des pousses d'eau apparaissent le long du tronc, qui meurent également rapidement.
Sur l'écorce blanche du tronc, rouge, comme du sang, de petites taches apparaissent du liquide qui est sorti du liber mouillé. Ils deviennent bientôt noirs. Des taches rouges et noires sont très visibles sur l'écorce du bouleau blanc. Il peut y avoir beaucoup de telles taches sur le tronc, en particulier dans la partie inférieure. Si vous enlevez la couche supérieure de l'écorce avec une telle tache, vous trouverez toujours sous celle-ci un liber mort et humide de couleur brun foncé, parfois jusqu'au cambium, avec une odeur aigre. Le bois sera également humide, mais frais, avec la même odeur. Des signes extérieurs plus brillants de la maladie que ceux du bouleau peuvent difficilement être trouvés dans la nature.
Cependant, chez les jeunes bouleaux de la foresterie expérimentale du Maykop lespromkhoz, les signes extérieurs de la maladie étaient différents. Il n'y avait pas de taches humides rouges ou noires sur l'écorce blanche des tiges, peut-être à cause de leur jeune âge.
Chez les jeunes bouleaux, ainsi que chez les vieux, les branches se dessèchent. Dans ce cas, à leur base sur le tronc, il peut y avoir des plaies cancéreuses déprimées. Parfois, ils sont de petite taille, mais souvent répartis le long du tronc, presque toujours d'un côté, atteignant 50 cm et parfois même plus de 1 m.Ils sont toujours recouverts d'écorce, n'ont pas de rouleau calleux et sont donc très peu visibles. . Seule une légère dépression de l'écorce indique leur présence.
Les plaies cancéreuses peuvent se trouver dans n'importe quelle partie du tronc, y compris le collet de la racine. Comme l'écorce est ici plus épaisse, des fissures sont parfois visibles sur les plaies.
Sur les troncs des jeunes bouleaux, il y a une autre caractéristique très caractéristique. Si vous enlevez la couche corticale (écorce de bouleau), vous pouvez souvent trouver des taches brun foncé ne dépassant pas 1X1,5 cm dans l'épaisseur du liber, et elles n'atteignent presque toujours pas le cambium. Ces taches sont toujours situées là où il y avait des lentilles dans l'écorce. Par conséquent, on peut supposer que l'infection du bouleau s'est produite par les lentilles. Des taches brun foncé de liber mort peuvent fusionner par la suite, mais restent encore superficielles. Leur distribution profonde dans le cambium ne se produit qu'en automne et au printemps. Lorsque l'écorce meurt et brunit, elle devient humide de la même manière que le bois du tronc.
Dans la littérature (A. A. Yachevsky, 1935), il existe des indications du soi-disant flux de mucus dans un certain nombre d'espèces d'arbres, y compris le flux de mucus rouge chez le bouleau. Dans le mucus qui coule avec une odeur piquante de fermentation butyrique, une bactérie, nommée par Ludwig Micrococcus dendroporthos, a été trouvée, en symbiose avec le champignon Torula monilioides Cord., qui sont ensuite rejoints par d'autres champignons, par exemple, Fusarium sp., et algues. Ludwig croyait à juste titre que c'était la bactérie qui était la principale cause du mucus. Cependant, il n'a pas décrit cette bactérie et s'est limité à son nom. Bien entendu, dans le mucus s'écoulant de l'écorce ou du bois, on pouvait trouver divers organismes qui n'avaient rien à voir avec l'apparition du mucus, pour lequel le mucus n'était qu'un moyen de développement. Quant au pathogène principal, il n'a bien sûr pas agi dans le mucus à la surface de l'écorce, mais beaucoup plus profondément, dans les tissus où se sont produits des processus pathologiques, c'est-à-dire dans le liber ou plus profondément - dans le bois.
Le développement et la propagation de la maladie du bouleau n'ont pas encore été retracés avec précision, mais, apparemment, les deux se produisent de la même manière que chez le hêtre et d'autres espèces. Jusqu'à présent, les mesures pratiques pour le bouleau peuvent être recommandées comme pour le hêtre, c'est-à-dire l'abattage sanitaire.
Des épidémies de reproduction massive d'insectes forestiers nuisibles se produisent souvent dans les forêts et des épiphytoties de diverses maladies se développent. Les foyers de ravageurs et de maladies couvrent certaines années de vastes zones et causent des dommages importants aux forêts du pays. Habituellement, les spécialistes de la foresterie et de la protection des forêts, par un certain nombre de signes extérieurs, déterminent facilement les espèces d'agents pathogènes qui ont affecté une zone particulière de la forêt.
Cependant, ces dernières années, dans les forêts de bouleaux de la partie européenne de la Russie et de la Sibérie, on a noté le développement d'une hydropisie bactérienne, dont le diagnostic a causé certaines difficultés aux travailleurs forestiers. Cela est dû au fait que des lésions sévères antérieures de l'hydropisie n'ont pas été observées. De plus, la détermination de l'espèce de l'agent pathogène nécessite des connaissances et des compétences spécifiques.
Le manque de compétences dans l'identification des bactérioses du bouleau et d'autres espèces forestières conduit souvent à une comptabilisation incomplète de leurs foyers et à des erreurs dans la désignation des mesures de protection. Ces recommandations visent, dans une certaine mesure, à combler le manque de littérature spécialisée sur les bactérioses des espèces d'arbres et à aider les forestiers à identifier les foyers d'hydropisie bactérienne dans les forêts de bouleaux et à identifier les agents pathogènes des bactérioses.
Les bactérioses sont un groupe répandu, mais encore relativement peu étudié, de maladies des arbres et des arbustes. Le rôle des bactérioses dans la vie de la forêt et leur importance économique sont particulièrement flous.
Malgré le fait qu'un grand nombre de maladies bactériennes des essences forestières soient connues, tous leurs agents pathogènes appartiennent à deux familles : les Enterobacteriaceae et les Pseudomanadaceae.
Avec le développement de la bactériose dans les arbres, de longues tiges sèches se forment sur les troncs. Le gonflement de l'écorce et l'exfoliation du périderme sont particulièrement évidents dans les roches à liber mou. Chez le bouleau, l'écorce de bouleau élastique se gonfle sous forme de nodules (gonflements) remplis de liquide. Dans ce cas, l'écorce affectée sèche rapidement. Les dommages causés aux plantes à écorce épaisse (par exemple, le chêne) peuvent être jugés par l'exsudat dépassant des fissures. L'écorce séchée se fissure transversalement et le long du tronc, exposant l'aubier mort. Avec une lésion articulaire avec brûlure bactérienne et hydropisie d'un arbre, une culture mixte de bactéries pathogènes est isolée de l'écorce et du bois.
La connaissance des signes externes (symptômes) des maladies des plantes est nécessaire pour un diagnostic correct de la maladie. Les symptômes de certaines bactérioses végétales sont si caractéristiques qu'ils permettent de juger avec précision à quel type de maladie nous avons affaire. Souvent, cependant, un examen externe ne suffit pas et il faut recourir à des tests de laboratoire. Cela devrait être fait en particulier lors de la détection initiale d'une bactériose dans une localité donnée. Le diagnostic par signes extérieurs permet de n'avoir qu'un jugement sur les agents causals probables de la maladie.
Selon la nature des symptômes, les bactérioses sont généralement divisées en quatre groupes : parenchymateuses, vasculaires, mixtes ou généralisées (vasculo-parenchymateuses) et hyperplasiques (tumeurs ou néoplasmes).
Nécrose des tissus parenchymateux - symptôme caractéristique de nombreuses brûlures bactériennes qui affectent les pousses des plantes et la pourriture humide des branches et des troncs. Avec des taches bactériennes et des brûlures, la lésion peut affecter presque toutes les parties aériennes de la plante - feuilles, bourgeons, fruits et tiges. Les brûlures bactériennes sont souvent causées par les espèces Pseudomonas et Xanthomonas.
La pourriture molle bactérienne est souvent causée par des espèces du genre Erwinia.
Dans les maladies vasculaires, les bactéries remplissent les vaisseaux du xylème et s'y multiplient, ainsi que dans les tissus parenchymateux adjacents. La défaite se manifeste par le flétrissement et la mort subséquente de la plante. Sur les sections transversales de la tige, les vaisseaux sont souvent anormalement colorés et obstrués par une masse visqueuse de bactéries. Maladies vasculaires causée par les espèces Xanthomonas et Erwinia.
Dans les maladies généralisées ou mixtes, les tissus parenchymateux et vasculaires sont touchés de sorte que l'infection se propage presque dans toute la plante. Les agents responsables de ces maladies sont des bactéries du genre Pseudomonas.
Les maladies hyperplasiques se développent lorsque les bactéries ont un effet stimulant sur la plante. Dans les tissus infectés, la division cellulaire se déroule rapidement et de manière aléatoire, à la suite de laquelle divers néoplasmes apparaissent - galles, tumeurs, balais de sorcière, etc. Avec ce type de maladie, des tumeurs peuvent apparaître sur les racines, les tiges, les branches et leur taille, ainsi que leur structure, dépendent du type de plante : chez les plantes herbacées, les tumeurs sont molles, et chez les ligneuses, elles sont ligneuses. Les agents responsables de l'hyperplasme sont des bactéries du genre Pseudomonas (Agrobacterium).
L'hydropisie bactérienne du bouleau, causée par la bactérie Erwinia multivora, a été découverte et décrite par A.L. Shcherbin-Parfenenko dans les forêts des forêts de Maikop et Apsheron de la République d'Adygea ( Caucase du Nord) en 1963. Dans un peuplement forestier mixte de chênes, de charmes, de trembles, de saules et de bouleaux, la maladie n'a été détectée que sur des bouleaux et la proportion de jeunes arbres flétris et desséchés à la suite d'une infection bactériose était d'environ 70 %. Le développement de bactérioses a été noté aussi bien sur des taillis que sur des arbres issus de graines d'âges différents. Tous les arbres rétrécis avaient du bois humide dans les parties de crosse.
La bactériose du bouleau est connue depuis longtemps comme une maladie dangereuse qui affecte souvent les forêts de bouleaux dans diverses régions du monde.
Au milieu des années 70. Au XXe siècle, une importante épiphytotie d'hydropisie bactérienne couvrait les forêts de bouleaux de la Trans-Oural, du sud de la Sibérie occidentale et du nord du Kazakhstan. La maladie a été identifiée au printemps 1976 par la présence de gonflements caractéristiques du cortex. À l'automne de l'année suivante, il s'était largement répandu, couvrant le territoire Région de Kourgan environ 100 000 hectares de forêt et environ 60 000 hectares de Région de Tcheliabinsk. Au cours des mêmes années, la maladie a été notée dans les forêts de bouleaux du sud de Sverdlovsk, ainsi que dans les régions d'Omsk et de Novossibirsk, et dans la partie forêt-steppe du territoire de l'Altaï. Au Kazakhstan, les foyers de la maladie opéraient dans les régions de Kustanai, du nord du Kazakhstan et de Pavlodar.
Les foyers de la maladie dans les forêts de cette zone se forment généralement dans les forêts de bouleaux poussant sur les parties élevées du relief et les pentes des bassins versants exposés au sud. La densité de la cime dans ces peuplements était de 0,5…0,7, qualité III-VI, l'âge des principaux arbres de la canopée était de 20…60 ans. La principale essence forestière était le bouleau verruqueux Betula pendula avec un léger mélange de peuplier faux-tremble Populus tremula et de pin Pinus silvestris. De plus, la maladie n'a pas été observée sur le pin, et sur certains trembles, son dessèchement en masse a également été marqué dans toutes les zones steppiques et steppiques forestières de cette vaste région.
Les signes extérieurs de la maladie sont la faible densité de la cime et la présence de branches sèches dans celle-ci. Le feuillage des cimes est relativement plus petit que celui des arbres sains, la feuille a une teinte jaunâtre. Dans la partie inférieure de la cime apparaissent des pousses d'eau, parfois nombreuses.
Des taches rougeâtres sont visibles sur l'écorce à cause de l'exsudat sortant du liber humide. Le liber et le bois dans les zones touchées sont humides, de couleur brun foncé, avec une odeur aigre caractéristique. Chez les jeunes bouleaux atteints de bactériose, les branches se dessèchent, des plaies cancéreuses unilatérales déprimées jusqu'à 1 m de long apparaissent à la base des troncs, elles sont recouvertes d'écorce à l'extérieur, n'ont pas de crête calleuse et sont à peine perceptibles. Ces plaies sont situées dans différentes parties du tronc, y compris sur le collet. Parfois, des fissures avec écoulement de mucus se produisent sur l'écorce.
Habituellement, le principal signe précoce du développement de la bactériose dans un peuplement forestier est la faible densité de la cime, l'apparition de cimes mortes chez certains arbres et plus tôt que dans les peuplements sains, le jaunissement automnal et la chute des feuilles. Si de tels signes sont révélés dans le peuplement forestier, il convient de prêter attention à la présence de protubérances brunes d'exsudat sur les branches squelettiques inférieures et sur les cimes rétrécies.
Dans le cas où les forêts de bouleaux ont été soumises à un effet stressant, par exemple la sécheresse, la défoliation dans les couronnes causée par les larves d'insectes mangeurs de feuilles, etc., puis lors d'un printemps sec avec un grand nombre de jours de ensoleillement, il est possible, tout d'abord, sur les bords sud et sur les versants sud, sur des troncs de bouleau de renflements de tailles et de configurations diverses. Dans de tels gonflements, l'exsudat s'accumule, qui traverse rapidement l'écorce et s'écoule à la surface du tronc, formant des stries brun-brun vif. Dans les parties de la crosse des bouleaux, où l'écorce a une structure grossièrement fissurée, les gonflements ne se forment pas et des taches brunes d'exsudat sont visibles sur l'écorce. L'exsudat a généralement une odeur aigre-douce prononcée.
Des gonflements se forment aux endroits où le liber et le cambium meurent en raison du développement de la bactériose. Les bactéries en développement émettent des gaz au cours de leur activité vitale qui, s'accumulant sous l'écorce de bouleau, dense et imperméable aux gaz, forment des renflements remplis d'exsudat. Les arbres sur lesquels de tels gonflements se sont formés, si les taches du liber mort et du cambium entourent le tronc dans sa partie inférieure, meurent. Si les gonflements n'ont pas sonné le tronc, l'arbre continue de vivre. Des pousses d'eau se forment sur le tronc, qui peut vivre 1 à 2 ans.
Si l'affaiblissement dû à l'hydropisie est important et que les conditions de croissance ne se sont pas améliorées (c'est-à-dire que le peuplement continue d'être affecté par la sécheresse, les phytophages mangeurs de feuilles, etc.), les arbres commencent à se dessécher. À cette époque, lorsque les troncs de bouleaux sont fortement arrosés en raison du développement de la maladie, ils sont activement peuplés d'arbres à tige tels que les bûcherons familiaux et non appariés.
L'apparition de pousses d'eau sur les troncs indique le début de la dernière étape du développement de la maladie, qui est généralement suivie de la mort de l'arbre. Lors de la coupe d'arbres à ce stade de développement de la maladie, les souches restantes ne forment pas de pousses ou meurent au début de leur développement, généralement dans les 1 à 2 mois suivant l'émergence. Cela indique que les arbres sont déjà si gravement affaiblis par la maladie qu'il est généralement impossible de rétablir leur activité vitale.
Dans la plupart des foyers d'hydropisie bactérienne, la proportion d'arbres touchés par la maladie est faible. Cependant, dans les zones où les forêts de bouleaux ont été gravement touchées par la sécheresse et ont été utilisées pour le pâturage intensif pendant plusieurs années, les arbres ont été davantage touchés : dans de telles conditions, jusqu'à 70 % des arbres sont morts d'hydropisie et la décomposition des peuplements forestiers a commencé à partir de les bords.
Des signes de dommages aux arbres par l'hydropisie bactérienne apparaissent sur l'arbre généralement au printemps, lorsque la formation de gonflements remplis d'exsudat peut être observée sur l'écorce. Il peut y avoir beaucoup de tels gonflements sur le cortex. Sous un tel gonflement, le liber et le cambium brunissent et meurent.
Après un certain temps, l'écorce sur le gonflement se fissure et un liquide brun-brun s'écoule sur le tronc. C'est à cette époque qu'en raison des stries brun-brun formées sur le tronc, la maladie est généralement facilement détectée.
Après la mort de la couche cambiale autour de l'ulcère, du tissu calleux commence à se former, l'écorce du gonflement se fissure et une plaie aux bords déchirés se forme sur le tronc.
L'agent causal de l'hydropisie bactérienne peut dans certains cas devenir la cause première du dessèchement des arbres, et le plus souvent cela se produit dans meilleures conditions croissance, parfois sans la participation conjointe d'insectes nuisibles et de champignons pathogènes. Mais dans sa pathogénie, la maladie est associée à des insectes (principalement des tiges) en tant que porteurs de l'agent pathogène.
Toutes les forêts de bouleaux touchées par la défoliation par des ravageurs foliaires l'année suivante après la non-défoliation par des ravageurs foliaires l'année suivante après des dommages sont soumises à un examen pour identifier l'éventuelle apparition de foyers d'hydropisie bactérienne; touchés par de graves sécheresses, des changements dans les niveaux des eaux souterraines et d'autres facteurs de stress.
L'enquête devrait commencer au printemps pendant la période de flux de sève intensif. Dans le même temps, une zone de comptabilisation temporaire doit être aménagée dans le peuplement forestier examiné, sur laquelle au moins 100 arbres doivent être comptés selon les catégories de condition acceptées. Les catégories d'état du bouleau affectées par l'hydropisie bactérienne présentent un certain nombre de signes spécifiques qui doivent être pris en compte lors de l'examen.
En raison de la maladie des peuplements forestiers, qui s'est répandue pour la première fois dans la région du nord du Kazakhstan, un ensemble de mesures de lutte contre l'hydropisie bactérienne du bouleau n'avait pas été développé auparavant. À cet égard, l'étude de cette maladie est un domaine de recherche extrêmement pertinent, car les spécificités des dommages aux arbres, le diagnostic de la maladie, sa distribution en raison des conditions du sol et du paysage, sont mal connus.
Lors de l'examen des troncs d'arbres modèles, aucune régularité dans la localisation en altitude de la lésion n'a été révélée. Les fissures, les renflements et les taches étaient localisés à différentes hauteurs des troncs d'arbres en fonction de la géoorientation du peuplement forestier (tableau 1).
Tableau 1 - Localisation du foyer lésionnel en fonction de la géoorientation du peuplement forestier
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Géoorientation |
Selon la hauteur du tronc, cm |
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Ainsi, sur les arbres, les lésions étaient situées sur une partie du tronc de 121 à 160 cm de hauteur, ce qui peut être dû à la hauteur et à la stabilité de la couverture de neige en période hivernale dans diverses conditions forestières. Les données d'enquête et l'analyse de la nature des lésions sur les arbres sont présentées dans le tableau 2.
Tableau 2 - Caractéristiques structurales de la lésion en fonction de la géoorientation du peuplement forestier
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La nature de la lésion |
% occurrence |
Intensité de sélection exsudat, % |
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Disparu |
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Selon les données obtenues, les lésions ressemblent à des fissures, des gonflements et des taches.
La largeur des lésions varie de 16,9 cm (fissure) à 32,0 cm (tache). La longueur varie de 1,6 (fissure) cm à 28,0 cm (tache). La largeur et la longueur des renflements sont respectivement de 1,6 et 16,9 cm. Une tendance claire dans la dépendance des paramètres des lésions à tous les facteurs (conditions de croissance, lieu de croissance des arbres, etc.) n'a pas été révélée.
Une autre hydropisie bactérienne du bouleau est autrement appelée pleurs de bouleau. Des néoplasmes éclatants, un liquide incolore suinte au début, avec le temps les stries deviennent rouillées. Le flux d'exsudat est mono-saison. Les déversements sont emportés par la pluie.
Les micropréparations d'exsudat ont permis de déterminer la présence de microflore dans les échantillons étudiés et d'identifier l'agent causal de la maladie.
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Sur la place nommée d'après le forestier Rutt (sur le territoire du sanatorium "Green Grove"), dans le parc de Neftekhimiki et dans d'autres forêts d'Ufa, vous pouvez voir des bouleaux d'aspect étrange. Sur les troncs de certains d'entre eux, il y a des taches de rouille de différentes tailles, sur d'autres, il y a un gonflement de l'écorce, semblable à une peau brûlée. Si vous le percez, un jet brun éclaboussera (cela ne devrait pas être fait !). C'est exactement comme l'a expliqué Artur Miftakhov, directeur de la Station expérimentale de la forêt de recherche de Bashkir (BashNILOS), l'hydropisie bactérienne du bouleau se manifeste - une maladie qui menace la mort des arbres de cette espèce.
L'hydropisie bactérienne du bouleau a été décrite pour la première fois par le scientifique Shcherbin-Parfenenko dans le Caucase, explique Artur Anvartdinovich. - Au Bachkortostan, jusqu'à la fin des années 1990, cette maladie n'était pas répandue. Mais après la sécheresse de 2010, il a recommencé à se développer rapidement.
Les arbres en ville reçoivent une forte charge négative. Ils sont affectés par les substances émises par les véhicules, les rayonnements électromagnétiques, les dommages mécaniques, le compactage du sol : un arbre échange non seulement à travers les feuilles, mais aussi "respire" avec ses racines - il aime que l'air soit présent dans le sol. Par conséquent, le vieillissement biologique d'un arbre dans des conditions urbaines se produit beaucoup plus rapidement.
Si la sécheresse s'ajoute à cela, l'arbre commence à "mourir de faim" et devient plus sensible aux ravageurs. La composition chimique altérée des feuilles aide les insectes qui les mangent à augmenter considérablement leur nombre, ce qui entraîne la reproduction massive d'organismes nuisibles.
Pourquoi cette maladie est-elle dangereuse ?
Une partie vivante et extrêmement importante de l'arbre - le phloème - est affectée, à la suite de quoi des massifs de bouleaux entiers meurent en un an. Ce problème a été traité par l'Institut panrusse de recherche sur la foresterie et la mécanisation forestière, dont les spécialistes (Yu.I. Gninenko) ont découvert que les insectes - ravageurs des tiges, en particulier l'aubier du bouleau, contribuent à la propagation de la maladie. Ajoutez à cela les dommages mécaniques au coffre lors du nettoyage des zones urbaines. La moindre blessure au tronc est la porte d'entrée de l'infection la plus dangereuse. Cela est particulièrement vrai pour la période d'écoulement de la sève. Malheureusement, certains citoyens essaient d'extraire la sève et abîment l'écorce des arbres. Tout le monde ne sait pas que la coupe en vue d'en extraire le jus s'effectue selon Certaines règles: autorisé uniquement sur les arbres qui vont être abattus dans un proche avenir. Sans compter qu'il vaut mieux le faire en dehors de la ville.
L'hydropisie bactérienne peut-elle être guérie?
Il n'y a qu'un seul moyen de le combattre - en abattant les arbres malades. Pour l'homme, la maladie n'est pas dangereuse, des cas de transmission d'infection n'ont pas été constatés.
Étant donné que l'organisme nuisible n'est pas capable de s'enraciner et de se déplacer par lui-même - il a besoin d'un porteur (eau, vent, insecte ou objet), les arbres affectés doivent être enlevés en hiver ou pendant la période sèche.
Maintenant, il est nécessaire de le faire dès que possible, jusqu'à ce qu'il fasse plus chaud et que la fonte des neiges et le flux de sève commencent. J'aimerais que les gens n'aient pas peur d'abattre des bouleaux malades. S'ils ne sont pas supprimés, les conséquences peuvent être catastrophiques. D'autres arbres doivent être plantés à la place de ceux qui ont été abattus.
Comment aider les arbres en ville ?
Les aimer. Ils ont besoin de soins, comme tout organisme vivant. Avec des soins appropriés, la propagation de l'hydropisie à une telle échelle aurait pu être évitée. L'attention et le soin des arbres est le devoir de chacun de nous. Les entreprises qui ont des plantations sur leur territoire pourraient les arroser en saison sèche, organiser la couverture du sol, par exemple avec de la sciure ou des écorces broyées, afin de retenir l'humidité, et les nourrir avec des engrais.
Nous avons mené une enquête sur les arbres poussant le long des rues. Beaucoup d'entre eux souffrent de maladies de pourriture, dont la principale cause est les dommages mécaniques au tronc. Lorsque l'écorce est endommagée, les champignons peuplent - le processus de propagation du mycélium commence. Cela s'accompagne de pourriture, à la suite de quoi l'arbre est détruit. Il est facile d'éviter cela - soyez prudent, évitez d'endommager l'écorce, installez des clôtures temporaires lors du déneigement mécanique, effectuez des élagages anti-âge et autres à temps pour protéger la coupe.
La ville et les organismes publics mènent de nombreuses campagnes de plantation d'arbres, et il est très désagréable de voir les citadins piétiner les plants. Les jeunes arbres sont notre futur bouclier vert pour nos enfants et petits-enfants. J'espère que dans 30 ans, ils se souviendront de nous avec un mot gentil, tout comme nous nous souvenons aujourd'hui du forestier Rutte, grâce à qui de nombreux espaces verts sont apparus à Ufa.