Igor Raufovich Ashurbeyli est une personnalité exceptionnelle à tous égards, unique en son genre. Internet est bondé diverses informationsà son sujet, plutôt positive et curieuse. Il est connu non seulement dans notre pays. De plus, à l'étranger, son autorité s'accroît rapidement. Pas étonnant. Il a fondé le premier État spatial sur notre planète, dont l'intérêt est tout simplement renversé. Alors, qui est-il, Igor Ashurbeyli, qui à la fin du XXe siècle a réellement sauvé défense aérienne La Russie, et au début du 21ème siècle a-t-elle tourné les yeux vers l'Univers ?
Igor Raufovich, aujourd'hui tout le monde a entendu parler du système de missiles anti-aériens S-400. Elle est reconnue comme la meilleure au monde. Ce n'est pas un hasard si les États-Unis ont même imposé des sanctions à la Chine pour avoir acheté «quatre cents» à la Russie. Cependant, peu de gens savent que ce système est né uniquement grâce à vos compétences organisationnelles et au fait que vous êtes apparu, en fin de compte, au bon moment au bon endroit. Dites-nous comment le système S-400 a été créé ?
Igor Ashurbeyli : Une réponse complète à cette question sera trop volumineuse et, de plus, abondante en informations qui ne sont pas sujettes à divulgation. Je vais vous dire le point.
En 2000, je suis devenu directeur général du Bureau central d'études d'Almaz, une société par actions ouverte, dans laquelle l'État détenait une participation majoritaire. C'est Almaz qui, depuis 1947, conçoit des anti-aériens systèmes de missiles, qui constituait la base de la défense aérienne et de la défense antimissile du pays. Et les «quatre cents» d'ici 2000 existaient sous la forme d'un avant-projet, rien de plus.
Le financement réel n'a été ouvert sous ma pression qu'en 2000. Et déjà en 2007, le système, qui avait passé l'ensemble du cycle de tests d'état, a été mis en service.
Je vais exprimer un chiffre qui peut être considéré comme sensationnel. Le développement des "quatre cents" n'a coûté à la Russie qu'environ 170 millions de dollars américains à l'équivalent du taux de change de l'époque. Et nous avons généralement effectué le lancement en production de masse sur nos propres fonds extrabudgétaires. Selon le critère "prix-qualité", la mise en œuvre du projet S-400 n'a pas d'analogues dans le monde et, j'en suis sûr, n'en aura pas dans un proche avenir. Par exemple, le développement du Patriot américain a coûté des milliards de dollars au Pentagone.
Par ailleurs, je note que je n'ai reçu aucune récompense gouvernementale pour le fait que l'Association de recherche et de production Almaz, que je dirige, a fabriqué le système S-400 en 7 ans. L'Ordre d'Honneur et le titre de Lauréat du Prix du Gouvernement dans le domaine de la science et de la technologie ont été remis à des occasions complètement différentes.
Sous ma direction, la capitalisation d'Almaz a été multipliée par 37.
Igor Raufovitch Ashurbeyli
N'est-ce pas lié au fait que dans un certain nombre de publications vous avez été accusé de piller, pourrait-on dire, la « propriété socialiste » ? Par exemple, vous avez infiltré Almaz - une sorte de diamant de l'industrie de la défense russe, l'avez privatisée, déchirée dans votre propre intérêt, mettant le développement et la production de systèmes de défense aérienne au bord de l'effondrement complet. Est-ce vrai ? Dis-moi franchement, comment t'es-tu retrouvé dans les murs du bureau central de design d'Almaz ?
Igor Ashurbeyli : Tout ce que vous avez dit était exactement le contraire. Je vais vous dire comment c'est vraiment arrivé. Premièrement, toutes ces "accusations" calomnieuses miraculeusement n'a commencé qu'en 2011, alors que j'étais déjà démis de mes fonctions, et pas avant, bien que les actions alléguées aient eu lieu en 1999. Mais avant tout.
J'ai rejoint l'Almaz State Research and Production Association en 1991. Puis j'ai été l'initiateur de la création de la société par actions « International Exchange of Information and Telecommunications » (MBIT). Ses fondateurs comprenaient plus de 40 entreprises importantes de diverses formes de propriété, la plupart appartenant à l'État.
Entre autres choses, mon idée a attiré l'attention du concepteur général de NPO Almaz, deux fois héros du travail socialiste, académicien Boris Vassilievitch Bunkin. C'est lui qui m'a présenté au PDG d'Almaz Nikolaï Nikolaïevitch Polyashev, qui devint plus tard président du MBIT Council. Et déjà lui, après que nous l'avons connu plus en détail, a proposé que dans quatre ans je devienne le responsable anti-crise de l'entreprise qu'il dirige. Bien qu'à cette époque, le concept de "gestionnaire anti-crise" n'ait pas encore été utilisé. Polyashev m'a simplement demandé d'aider à sortir de la crise la plus profonde dans laquelle se trouvait Almaz. L'affaire s'est avérée difficile.
Quand je suis arrivé au fond du problème, j'ai été horrifié. "Diamond" était vraiment le créateur les meilleurs systèmes Défense aérienne et défense antimissile de l'URSS. Il semblerait que la Russie aurait dû la chérir comme la prunelle de ses yeux, sans rien renier.
Mais en 1991, le financement de la plus grande entreprise, même selon les normes mondiales, a été réduit au minimum. En 1994, Almaz a commencé à s'effondrer en au sens propre les mots. Il y a eu des problèmes de chauffage, des vitres ont été brisées dans de nombreux locaux techniques, le vent y soufflait, même les murs et les toits ont commencé à s'effondrer. Les dettes se sont accumulées pour un montant de plus de 150 milliards de roubles. La semaine de travail était parfois de trois jours, les salaires des spécialistes et des ouvriers étaient bon marché, et même cela divisions individuelles ils n'ont pas donné avant huit mois, parce qu'il n'y avait rien à payer.
Et le 1er octobre 1994, j'ai été embauché par NPO Almaz en tant que dix-huitième directeur général adjoint NN Polyasheva, mon futur ami plus âgé et deuxième père. Pour être honnête, je n'avais pas l'intention de rester longtemps. Mais il se trouve qu'un défi d'un tel niveau m'a « accroché », comme on dit, et j'ai travaillé chez Almaz pendant 16 ans.
Il passait jour et nuit à l'usine. Nous nous sommes débarrassés du lest inutile, avons structuré le système de gestion et les activités R&D d'Almaz. Cela a également aidé qu'avant même mon arrivée, l'entreprise ait été constituée en société, ce qui a donné une plus grande liberté de manœuvre.
Je suis dans le secteur privé depuis 1988, et avec beaucoup de succès. J'ai donc investi tout mon argent personnel considérable de manière très risquée dans l'amélioration d'Almaz. En particulier, pendant une décennie, il a racheté des actions détenues par plus de 12 000 employés et retraités d'Almaz conformément à la loi de privatisation de l'époque, qui permettait de ne laisser entrer aucun investisseur spéculatif dans l'entreprise, bien qu'il y ait eu de telles tentatives.
Quand, au milieu des années 1990, j'ai eu un accident dans ma voiture Moskvich-2141, je n'avais même pas d'argent pour la réparer.
Mais en 1998, toutes les dettes de l'entreprise ont été remboursées, elles ont été débarrassées des "locataires" criminels et le plein Semaine de travail, a commencé à augmenter considérablement le salaire, qui était payé régulièrement.
Tout cela est le résultat de ces quelques années de travail très acharné.
La même année, j'ai été élu président du conseil d'administration d'Almaz. Et en 2000 Nikolaï Nikolaïevitch Polyashevà la retraite. Lui et notre designer général Boris Vassilievitch Bunkin J'ai été recommandé par écrit pour la nomination du directeur général, qui a été décidée à l'unanimité par tous les représentants de l'État au sein du conseil d'administration. Sous ma direction, la capitalisation d'Almaz a été multipliée par 37, le salaire moyen a été multiplié par 12,2 (de 4 000 à 49 000 roubles), les revenus (hors TVA) ont été multipliés par 49,7. Aucune entreprise, même pétrolière, ne peut se targuer d'un tel taux de capitalisation, sans parler des entreprises de défense. Mais je suis venu à l'entreprise dans son état pré-faillite.
Le concept de création d'un système unifié d'anti-aérien armes de missiles- aller à nouveau niveau protection complète.
Igor Ashurbeyli : En bref, il s'agissait d'une transition vers un niveau qualitativement nouveau de protection intégrée de l'aérospatiale au-dessus de la Russie.
Il y avait deux réunions de la Commission militaro-industrielle, qui étaient hors site et ont eu lieu à Almaz. Ils ont été dirigés par Sergueï Borisovitch Ivanov dans ses deux fonctions : d'abord en tant que ministre de la Défense, puis en tant que vice-Premier ministre. Selon le concept adopté en 2007 et finalement approuvé en 2009, le ministère de la Défense a approuvé en 2010 des projets techniques à part entière déjà développés sous ma direction pour la création des systèmes S-500, Vityaz, Morpheus et un certain nombre d'autres.
Selon le plan, ils devaient être mis en service en 2013-2014. Dans le cadre du concept approuvé, plus d'une douzaine de travaux de développement ont été ouverts, ainsi que des contrats en série et d'exportation ont été conclus pour des dizaines de divisions de défense aérienne S-400. De plus, fin 2000, j'ai finalisé l'affiliation à Almaz de quatre grands développeurs de défense antimissile, défense aérienne au sol, Marine et contrôles. Almaz est devenu un développeur interspécifique à part entière de la défense aérospatiale russe. Eh bien, après tout cela, comment puis-je ne pas être viré ...
L'époque était telle que peu de gens parvenaient à faire de grandes choses sans enfreindre. N'avez-vous vraiment commis aucune infraction durant toutes les années de votre gestion d'Almaz, qu'elle soit financière ou managériale ?
Igor Ashurbeyli : Ma conscience est claire. Bien que, bien sûr, il n'y a personne, et je ne fais pas exception, sans péché. Seul Dieu est sans péché. Ils ont commencé à me contrôler très durement littéralement dans tous les sens - un an avant mon licenciement - à partir de début 2010. Bien qu'avant, bien sûr, j'étais, comme l'exigent les règles, "sous la radiographie". La décision dans certains bureaux a probablement déjà été prise. Ils cherchaient une excuse pour révoquer le PDG pour des circonstances discréditantes.
À l'époque, je ne comprenais pas pourquoi un tel intérêt malsain s'était manifesté en moi tout d'un coup. Cependant, ils n'ont pas trouvé de raison, ils ont donc profité de la norme de la loi, selon laquelle une société par actions peut résilier unilatéralement le contrat avec le directeur général sans donner de motifs, notifiant la décision du conseil d'administration deux semaines à l'avance.
Et le 19 janvier 2011, à l'Épiphanie, ils m'ont annoncé que le contrat avec moi était résilié. Et exactement deux semaines plus tard, le 4 février, j'ai été viré. Avec l'entrée dans le protocole de gratitude pour de nombreuses années de travail fructueux.
Il y avait deux représentants du ministère de la Défense au conseil d'administration. Ainsi, l'un d'eux a voté contre mon renvoi, l'autre s'est abstenu. Plusieurs employés de l'Almaz-Antey Air Defence Concern, qui ont voté par ordre verbal, ont «résolu» mon problème de personnel. Puis encore trois ans, j'ai été testé forces de l'ordre selon la calomnie du peuple dont Dieu est le juge. Ils avaient à leur disposition tous les documents de mon activité chez Almaz depuis 1994 et les ressources administratives. Ils n'ont rien trouvé... Sinon, on ne parlerait pas comme ça en ce moment.
Malgré toute sa fantaisie apparente, le projet de l'État d'Asgardia a été soigneusement calculé et sera pleinement mis en œuvre dans un avenir proche.
- Étiez-vous inquiet?
Igor Ashurbeyli : Inquiet n'est pas le bon mot. Il était dans un terrible désespoir. Je n'ai tout simplement pas compris pourquoi? Ils ont vilainement été mis hors de selle au galop même à l'âge de 48 ans. Pendant deux semaines à partir de l'annonce du prochain licenciement et jusqu'au licenciement même, il a essayé de «résoudre le problème», puis il a simplement prié, comme il se doit: «Seigneur, rends-le meilleur pour moi. Pas selon mon désir, mais selon le vôtre. Et c'est arrivé.
Maintenant, je peux dire avec confiance et gratitude que ce n'est qu'après avoir quitté Almaz que j'ai compris ce qu'est une vie humaine normale. Lorsque vous n'êtes responsable de vos actions qu'envers vous-même et le Tout-Puissant, lorsque vous pouvez réaliser les idées les plus audacieuses et ne communiquer qu'avec ceux avec qui vous avez plaisir à communiquer, et lorsque vous avez du temps pour vos proches.
- Et comment es-tu venu à Dieu ?
Igor Ashurbeyli : J'ai grandi dans une famille soviétique ordinaire, complètement athée. De mon côté paternel, mon ascendance remonte à la Perse. Mon ancêtre, connu de sources historiques officielles, était le cousin et ministre de la défense du persan Nadir Shah et, en 1743, a annexé les terres qui font maintenant partie du territoire de l'Azerbaïdjan à son empire, où il s'est finalement installé comme gouverneur. Et dans la lignée maternelle, la famille est issue de maçons, poêliers et paysans de la province de Nizhny Novgorod. Ma grand-mère maternelle - Evgenia Grigorievna Rezanova- gardé dans mon âme Foi orthodoxe. Et elle m'a secrètement baptisé à l'âge d'environ cinq ans dans l'église de la Mère de Dieu à Piatigorsk. Bien sûr, je ne me souviens pas du rite du baptême. Néanmoins, la question de Dieu m'a toujours intéressé.
Et ayant déjà déménagé à Moscou, à l'âge de 26 ans, je me suis retrouvé dans une petite église sur les collines de Lénine - maintenant les Vorobyov. Je n'ai aucune explication logique à ce qui s'est passé. Il n'y avait aucune perspicacité, aucune "illumination". Mais depuis lors, petit à petit, année après année, mon âme s'est tournée vers Dieu. Mes ancêtres ont construit deux grandes mosquées en Azerbaïdjan - les perles de la ville de Bakou - la mosquée Tezepir et la mosquée bleue. Et moi, à bien plus petite échelle : j'ai construit deux Église orthodoxe- dans le village de Khirino, région de Nizhny Novgorod, d'où venaient mes ancêtres maternels, et à Pokrovsky-Streshnevo - l'église Sainte-Élisabeth.
- Dis-moi, pourquoi t'es-tu aussi lancé dans la construction de partis ?
Igor Ashurbeyli : C'est arrivé tout à fait par accident. En 1996, sur les affaires d'Almaz, j'ai rencontré Gennady Nikolaïevitch Seleznev qui est ensuite devenu président Douma d'État. Et nous sommes devenus imperceptiblement amis.
Après avoir travaillé à la Douma d'État, Seleznev a dirigé le "Parti de la renaissance de la Russie". Peu de temps avant sa mort subite, il y a trois ans, il m'a demandé de m'occuper de la fête. Je ne pouvais pas refuser, bien que je n'aie pas pris la place de Seleznev. Le poste de chef de parti est toujours vacant, nous recherchons un candidat.
Le cercueil n'a pas de poches, donc l'appareil ne peut pas être la mesure du succès. communications gouvernementales, un gros compte bancaire, une Mercedes personnelle blindée avec sécurité, une voiture d'escorte de la police. Tout cela est un attirail externe, superficiel. Plus une personne parvient à se comprendre profondément dans sa vie, idéalement - pour trouver Dieu en elle-même et devenir pleinement éclairée - mieux c'est. Mais cela est donné à quelques-uns.
Igor Raufovich Ashurbeyli. Extrait du livre "Portrait entreprise domestique: 20 ans plus tard"
- ET question principale. Qu'est-ce qu'Asgardia, pourquoi l'avez-vous inventé ?
Igor Ashurbeyli : Une réponse courte n'est pas possible. Mais j'essayerai. Comme l'a dit Tsiolkovsky, la Terre est le berceau de l'humanité, mais on ne peut pas vivre dans ce berceau tout le temps.
Je suis un pur technicien, un ingénieur, pas un rêveur, mais peut-être un visionnaire. Par conséquent, je n'entreprends jamais quelque chose que je ne comprends pas comment mettre en œuvre. Asgardia n'est pas un "faux", mais un projet civilisationnel. C'est la construction de la civilisation du futur proche. Le projet est basé sur des calculs - idéologiques, techniques, financiers.
Le 12 octobre, le 2e anniversaire d'Asgardia sera célébré. Pendant cette très courte période, l'idée d'un État supranational et supraplanétaire a déjà conquis l'esprit de plus d'un million de terriens qui se sont inscrits comme adeptes et résidents d'Asgardia dans plus de 200 pays. Nous avons adopté notre Constitution, approuvé l'hymne, les armoiries, le drapeau. Nous avons lancé notre premier satellite.
Le 24 juin de cette année, le Parlement d'Asgardia s'est réuni à Vienne pour sa première réunion en personne, maintenant 125 personnes de 42 pays du monde y travaillent - la plupart de ces personnes ne se sont jamais vues avant cette réunion. Le 25 juin était mon investiture en tant que Chef de la Nation. Maintenant, le gouvernement, le tribunal sont en train d'être formés, Bureau du procureur général et la Chambre des comptes.
Qui peut être citoyen asgardien ? Tout habitant de la Terre. Autrement dit, vous pouvez être un citoyen de la Fédération de Russie, des États-Unis ou de tout autre pays de notre planète, et en dehors de la planète - un citoyen de l'État numérique d'Asgardia, continuant à vivre sur Terre.
Nous avons une limite sur le nombre de citoyens - 150 millions de personnes. Deux pour cent de la population mondiale. Nous ne supplions personne, nous ne leurrons personne. Ils viennent volontairement. Comme on dit à Asgardia, nous ne sommes pas les meilleurs, nous sommes l'avenir.
Notre Parlement est monocaméral et ses membres représentent 12 langues officiellesÉtats choisis par les Asgardiens eux-mêmes. Seules les langues, pas les États, les partis, les religions, qui ne font que diviser les gens. Et nous devons à nouveau construire une seule tour humaine de Babel, non pas comme symbole du théomachisme, mais comme symbole d'une seule humanité. C'est l'État dont la devise est : « Une humanité - une communauté ».
L'apothéose d'Asgardia est la conception et la naissance du premier enfant dans l'espace. Il deviendra le premier véritable citoyen de l'État universel d'Asgardia, dont le nom restera dans la mémoire de l'humanité tant qu'il existera.
Dossier "RG"
Igor Raufovich Ashurbeyli est né le 9 septembre 1963 à Bakou. En 1985, il est diplômé de l'Institut azerbaïdjanais du pétrole et de la chimie avec un diplôme en ingénierie système.
En 1988, il a créé et dirigé la "Cooperative Coordination and Production Association (KKPO)" Sotsium ", qui s'est engagée dans le développement Logiciel, formation et conseil en informatique.
En 1990, il a déménagé à Moscou, où il a créé et dirigé l'Association de recherche et de production de toute l'Union (VNPO) "Socium" dans le cadre de l'Union des entreprises de coopération des consommateurs de l'Union centrale de l'URSS, qui était engagée dans le développement, la production et vente de bases de données d'informations.
En 1991, avec NPO Almaz et un certain nombre d'autres structures publiques et privées bien connues, VNPO Sotsium a agi en tant qu'initiateur et co-fondateur, et son chef a dirigé OAO Bureau international Information et télécommunications, engagée dans le développement, la production et la vente d'une large gamme de produits d'information et de télécommunications.
En 1994, il a commencé à travailler chez Almaz.
De 2000 à 2011 - PDG OAO NPO Almaz du nom de l'académicien A. A. Raspletin. Sous sa direction, les dernières modifications des systèmes de missiles anti-aériens S-300 Favorit ont été créées, développées et livrées à Etablissement militaire Fédération Russe systèmes de missiles anti-aériens S-400 "Triumph".
Créée par Igor Ashurbeyli en Azerbaïdjan en tant qu'association coopérative. Date de fondation : 10 juin 1988.
Aujourd'hui, Sotsium est un grand holding diversifié. Les entreprises et sociétés qui y sont incluses sont engagées dans une grande variété d'activités : elles produisent une large gamme de produits scientifiques et techniques, développent des technologies informatiques, fabriquent des équipements médicaux, développent Agriculture, mener des activités bancaires, gérer et exploiter des ensembles immobiliers, garder des objets.
La devise de la holding : "Grand dans petit, petit dans grand !"
Igor Ashurbeyli, créateur et propriétaire de la holding : Sotsium est une entreprise entièrement privée et absolument propre sans aucun privilège de l'État. Nous travaillons « dans le blanc », ce qui est confirmé par de nombreuses et nombreuses années d'inspections par diverses autorités compétentes.
Selon les documents de la Rossiyskaya Gazeta, 2 octobre 2018, n° 219 (7682)
Igor Ashurbeyli, scientifique, homme d'affaires, personnage public, philanthrope.
Date de naissance : 09/09/1963.
Lieu de naissance : Bakou (Azerbaïdjan).
Du côté paternel, l'ancêtre d'Igor Ashurbeyli était Ashur Khan Afshar, le ministre de la guerre (Sardar) de l'Azerbaïdjan (milieu du XVIIIe siècle). Shah d'Iran, Nadir Shah Afshar, qui était son cousin, a accordé à Ashur Khan de vastes terres à la périphérie de Bakou. Les descendants du khan, qui ont reçu un titre de noblesse du roi et ont pris le nom de famille Ashurbekov, sont entrés dans l'histoire Empire russe en tant que pétroliers prospères et mécènes généreux. La révolution a mis fin à la prospérité. Le pouvoir des Soviets a pris tout ce qu'ils pouvaient à la famille - terres, maisons, entreprises, commerces. Beaucoup ont émigré, d'autres ont décidé à leurs risques et périls de rester. Afin d'éviter les origines nobles visibles, les chefs de famille se sont débarrassés de la base "bek" dans leurs noms de famille (du turc "bek" est traduit par "souverain, prince, seigneur"). Ainsi, les Ashurbekov se sont transformés en Ashurbeyli. Mais il n'a toujours pas épargné de la répression. Ils ont péri dans les cachots staliniens avec d'autres représentants ancienne famille arrière-grand-père et grand-père d'Igor Ashurbeyli.
Du côté maternel, les ancêtres d'Igor Ashurbeyli étaient des paysans de Nizhny Novgorod. Même avant la révolution, son arrière-grand-père Grigory Rezanov a commencé à se rendre en Azerbaïdjan pour travailler (il était maçon de profession). Et lorsqu'il a trouvé un emploi permanent à Bakou, il y a également déménagé avec sa famille. En 1919, Grigory rejoint le parti bolchevique. Après son retour de l'Armée rouge, Rezanov a commencé à faire carrière dans le parti, tout en s'engageant dans la coopération avec les consommateurs.
Les parents d'Igor Ashurbeyli ont grandi dans des maisons voisines et se connaissaient depuis l'enfance. Rauf et Elizabeth se sont mariés en 1962. Et le 9 septembre 1963, le premier et fils unique. "Ce gamin a un bel avenir, croyez-moi !" - le médecin qui a accouché du bébé a dit à l'heureuse mère. Ses paroles se sont révélées prophétiques.
Après la naissance d'Igor, Elizabeth s'est entièrement consacrée à son éducation. Et ce n'est que lorsque le garçon a grandi que la femme a décidé de retourner au travail - à l'Institut de recherche spatiale, où elle occupait le poste d'ingénieur en métrologie. Le père du garçon, Rauf Davudovich, s'est consacré à la science. Son destin professionnel était lié à l'Institut azerbaïdjanais des procédés pétrochimiques.
Un des plus personnes importantes pour Igor Ashurbeyli, il y avait une grand-mère maternelle - Evgenia Grigoryevna. Elle a baptisé le garçon en secret de tout le monde dans l'église de Piatigorsk de la Mère de Dieu.
Dès l'enfance, Igor Ashurbeyli a été attiré par les jeux où il faut penser stratégiquement. Au début, les soldats étaient son passe-temps favori, plus tard il est passé aux échecs. Le garçon n'a causé aucun problème particulier à ses parents. Il était obéissant, a rapidement appris à lire et pouvait s'asseoir avec un livre intéressant toute la journée. Mais déjà à cette époque, son désir de leadership se manifestait. S'il avait un A à l'école, pas un A, il pleurerait. Il n'est pas surprenant qu'Igor Ashurbeyli soit devenu médaillé d'or.
Été 1980 un jeune homme inscrit à l'Institut azerbaïdjanais du pétrole et de la chimie. Il y avait un énorme concours pour la faculté d'automatisation des processus de production qui l'intéressait, mais Igor Ashurbeyli a brillamment réussi les tests d'examen. La formation était facile pour Ashurbeyli. À temps libre il a travaillé comme assistant de laboratoire à son alma mater et à vacances d'été a voyagé avec une équipe de construction à travers les villes et les villages de l'URSS.
En 1983, Igor Ashurbeyli a épousé sa camarade de classe Victoria. Et en 1984, le jeune couple a eu un fils, Ruslan. L'année 1985 est marquée par la défense réussie du diplôme, mais Ashurbeyli n'allait pas rompre avec la science. En 1987, un ingénieur système diplômé entre à l'école doctorale de son université natale. Pour l'avenir, disons que la soutenance du candidat a eu lieu quelques années plus tard, en 1992.
À la fin des années 1980, le pays a connu une reprise. La perestroïka a ouvert de nombreuses opportunités inédites aux citoyens soviétiques. L'une d'elles est la loi sur la coopération. En 1988, Igor Ashurbeyli a créé une coopérative appelée Sotsium. Puis il a initié la création de l'Association des entreprises scientifiques, industrielles et techniques d'Azerbaïdjan, devenant le chef de l'organisation.
En 1991, Igor Ashurbeyli lance deux autres nouveaux projets - une bourse de marchandises à Bakou et l'échange international d'informations et de télécommunications à Moscou. Igor Ashurbeyli caractérise cette période comme une « période de percée ». Puis il a déménagé pour vivre en Russie.
Igor Ashurbeyli est entré par hasard dans l'industrie de la défense. Son entreprise a loué un bureau sur le territoire appartenant à NPO Almaz. La direction du géant de la défense a remarqué un jeune homme d'affaires qui se sentait comme un poisson dans l'eau dans les conditions du marché et faisait preuve d'un sens de l'organisation remarquable. "Voilà le meilleur candidat pour le poste de manager anticrise !" - pensaient les dirigeants de l'entreprise et se rendaient aux négociations. Igor Ashurbeyli a jugé l'offre flatteuse, bien qu'inattendue, et, après réflexion, a accepté cette "aventure". Je pensais n'être venu à Almaz que pour six mois. Mais six mois se sont étendus sur 17 ans.
Avec l'aide d'Igor Ashurbeyli, il a été possible non seulement de sortir l'entreprise du trou de la dette, mais également de lancer le processus de sa transformation. En 2000, Igor Ashurbeyli est devenu le chef d'Almaz Central Design Bureau OJSC. Sous sa direction, Almaz est entré sur le marché des armes avec de nouveaux développements. L'entreprise a travaillé activement avec les ordres de défense de l'État; il y a eu une modernisation des anciens systèmes et complexes de missiles anti-aériens; une nouvelle génération d'armes pour la défense aérienne et la défense antimissile a été créée. "Almaz" a commencé à fournir des systèmes de défense aérienne pour l'exportation. Une politique économique compétente a entraîné une augmentation du profit de l'entreprise, une augmentation des salaires et des prestations sociales. L'entreprise a prospéré. L'un des mérites d'Ashurbeyli est l'ajout de plusieurs développeurs d'armes de premier plan à l'entreprise pour différents types troupes.
Igor Ashurbeyli a continué à mettre en œuvre d'autres projets intéressants. En 2003, il crée et dirige le WEC sur les problématiques de l'aérospatiale de défense, en 2006 il fonde la Military Industrial Company (VPK) CJSC, et s'engage dans des activités d'édition.
En 2011, Igor Ashurbeyli a été démis de ses fonctions de directeur général d'Almaz. Après sa retraite, il a eu le temps de défendre dissertation doctorale ce qu'il fit la même année.
Aujourd'hui, Igor Ashurbeyli continue de mener une vie publique publie des magazines, aide à restaurer des temples. Sa société Sotsium est devenue en un quart de siècle une holding diversifiée.
Le nouveau projet grandiose d'Igor Ashurbeyli est lié à l'espace, plus précisément au premier État spatial de l'histoire de la planète, Asgardia, qu'Igor Raufovich a fondé à l'automne 2016.
Une fois, Igor Ashurbeyli a répondu à la question de savoir quelle est la base de sa réputation irréprochable dans les affaires. Premièrement, une personne ne doit rien promettre de superflu, et deuxièmement, il faut toujours tenir ce qu'il a promis. Ashurbeyli suit strictement ces principes dans vie professionnelle, et en privé.
Igor Raufovich Ashurbeyli est un scientifique bien connu, un industriel, une personnalité publique, un philanthrope, le créateur de l'état spatial unique d'Asgardia.Enfance et famille
Né le 9 février 1963 à Bakou (RSS d'Azerbaïdjan). Dans la lignée paternelle, sa famille remonte à Ashur Khan Afshar, cousine Souverain persan Nadir Shah (1688-1747). Après l'annexion de l'Azerbaïdjan à l'Empire russe, les descendants d'Ashur Khan ont reçu des titres de noblesse. Ancêtres maternels - Rezanovs, paysans du village de Khirino, province de Nizhny Novgorod, district d'Arzamas.Le père d'Igor Raufovich, Ashurbeyli, travaillait à l'Institut azerbaïdjanais des procédés pétrochimiques (dirigait le département) et sa mère occupait le poste d'ingénieur en métrologie à l'Institut de recherche spatiale.
Avec jeunes années le garçon était attiré par la connaissance et a montré des capacités extraordinaires dans ses études. Parmi ses passe-temps préférés d'enfance figurent les livres (il a appris à lire à l'âge de cinq ans) et les échecs. Pas étonnant que ses pairs l'appellent "Professeur". En quatrième, il dit à ses parents qu'il veut être directeur d'une ferme collective, car il serait possible d'y travailler l'été et de consacrer l'hiver à la lecture et aux voyages.
En 1980, Igor Raufovich Ashurbeyli a dit au revoir à l'école. Dans cette édition, il est devenu le seul médaillé d'or. Et puis - un autre examen sérieux: admission à l'Institut azerbaïdjanais du pétrole et de la chimie. Il y avait de quoi s'inquiéter : 16 candidats postulaient pour une place. Mais Ashurbeyli est facilement passé au crible de la sélection compétitive. À la fierté de ses proches, il est devenu étudiant de la nouvelle et très en vogue faculté d'automatisation des processus de production.
Soit dit en passant, pour le reste de sa vie, il n'a jamais regretté d'avoir obtenu un diplôme en ingénierie des systèmes. Les connaissances acquises par la suite l'ont aidé dans les affaires plus d'une fois. En 1983, Igor Raufovich Ashurbeyli s'est marié et un an plus tard, lui et sa femme Victoria ont eu un fils, Ruslan.
L'année 1985 est marquée par la soutenance du diplôme d'ingénieur système, après quoi s'ensuit l'inévitable distribution. Le jeune spécialiste a été envoyé pour acquérir de l'expérience à l'Institut de recherche scientifique de toute l'Union pour le traitement du gaz.
Carrière scientifique d'Igor Ashurbeyli
En 1988, Igor Raufovich Ashurbeyli décide de créer la coopérative Sotsium, dont les principales activités sont les services de conseil, le développement de logiciels et la publication littérature méthodique. Avec la main légère du fondateur, des cours d'initiation à l'informatique ont été ouverts à Sotsium, qui ont rencontré un grand succès auprès des habitants de Bakou.Mais le jeune coopérateur n'oublie pas non plus la science. Il a poursuivi ses études à l'école supérieure de l'Institut pétrochimique d'Azerbaïdjan, où il est entré en 1987, publié dans revues scientifiques participé à des séminaires et des conférences.
1989 a apporté avec elle grands changements- notre héros a déménagé pour vivre à Moscou. Bientôt, il entra au présidium de l'Union des coopératives unies de l'URSS. En 1992, il termine et défend avec succès sa thèse de doctorat.
1994 a été une année fatidique - Igor Raufovich Ashurbeyli a été invité à NPO Almaz, proposant de se tester dans le rôle d'un responsable anti-crise. L'entreprise avait besoin d'une personne qui comprendrait à la fois les lois du marché et les mécanismes de développement des affaires dans les nouvelles conditions du pays. Les comptes créditeurs d'Almaz s'élevaient alors à 160 milliards de roubles.
Au début, Ashurbeyli, qui a été nommé directeur général adjoint des activités économiques et commerciales extérieures, pensait qu'il travaillerait ici pendant environ six mois - cela suffirait à régler les problèmes et à tracer les voies de sortie de la crise. Mais après six mois, il s'est rendu compte qu'il était tombé amoureux de ses subordonnés et du travail qu'ils accomplissaient chaque jour pour le bien de leur patrie.
Au cours des six années suivantes, Igor Raufovich Ashurbeyli, occupant divers postes de direction, a réussi à mener à bien une amélioration globale de l'entreprise - à la fois scientifique et technique, organisationnelle et financière. En 1997, il rejoint le conseil d'administration d'Almaz. Son plan anti-crise a porté ses fruits - en 2002, l'entreprise avait entièrement remboursé ses dettes et commençait à réaliser des bénéfices, s'installant fermement dans la position de l'un des leaders de l'industrie nationale de la défense.
L'année 2000 a fixé de nouvelles tâches ambitieuses à Igor Raufovich, qu'il a commencé à résoudre en tant que directeur général de NPO Almaz. Il a occupé le poste de PDG de l'entreprise jusqu'en 2011. Ce fut une époque de grandes victoires et réalisations.
Grâce aux Almazovites, des systèmes uniques sont apparus dans l'arsenal de notre armée. Parmi les développements de l'équipe sont les plus puissants systèmes anti-aériens"Vityaz", "Morphée", "Favori", "Triumph", etc.
D'excellents résultats ont également été obtenus dans l'activité économique étrangère. Ainsi, l'entreprise a exporté plusieurs dizaines de divisions d'un certain nombre de systèmes de défense aérienne pour un montant fantastique - plus de 4 milliards de dollars.
Le directeur général a réussi à résoudre le problème du rajeunissement de l'équipe et à attirer du nouveau personnel, à augmenter le salaire moyen des employés par 12. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a été multiplié par près de 50 en 11 ans. Sous la direction d'Ashurbeyli, plusieurs sociétés de développement de premier plan ont été ajoutées à l'entreprise, dont les produits étaient axés sur différentes sortes troupes (terre, espace, marine). Il s'agit du NIEMI, du MNIIPA, du MNIIRE Altair et du NIIRP.
Vladimir Poutine et Igor Ashurbeyli au MIPT
Au début, la mise en œuvre de cette idée semblait impossible, mais grâce à la volonté, la persévérance et les capacités d'organisation d'Igor Raufovich Ashurbeyli, l'unification, plus tard qualifiée d'historique, a néanmoins eu lieu.
En 2011, Igor Raufovich Ashurbeyli est revenu à son rêve inassouvi de longue date et a défendu avec succès sa thèse de doctorat. Tous les membres de la commission étaient unanimes - le candidat était plus que digne d'un doctorat sciences techniques.
Igor Ashurbeyli aujourd'hui. Asgardia
Aujourd'hui, Igor Raufovich Ashurbeyli est toujours à la tête de la société Sotsium, qui a réussi à se transformer en holding au fil des ans. bel endroit sa vie est occupée par la charité, notamment par la construction et la restauration d'églises orthodoxes.Igor Raufovich Ashurbeyli est une personne profondément religieuse. En 2015, il est devenu directeur de la Société impériale orthodoxe palestinienne. Il a traité ce rendez-vous avec une inquiétude particulière.
Entretien avec Igor Ashurbeyli
Igor Raufovich Ashurbeyli est membre à part entière de l'Académie des sciences militaires. Il coopère avec le Centre international de recherche aérospatiale en tant que conseiller scientifique, participe - en tant que rédacteur en chef - au numéro du magazine "Room", consacré aux problèmes de la guerre spatiale, préside le commission internationale UNESCO sur l'espace (depuis 2015).
Ses services à la patrie sont marqués par de nombreuses récompenses d'État.
En octobre 2016, Igor Raufovich Ashurbeyli a parlé de son nouveau projet, que quelqu'un pourrait considérer comme inhabituel. Cependant, c'est pour de tels projets, selon son créateur, l'avenir. Il s'agit deà propos de "Asgardia" - le premier état spatial de l'histoire de notre planète. La mission d'Asgardia est de promouvoir l'exploration pacifique de l'espace extra-atmosphérique, d'utiliser ses ressources et ses opportunités au profit de l'humanité. De plus, l'un des objectifs les plus importants est de protéger la Terre des menaces spatiales.
L'appel d'Igor Ashurbeyli aux Asgardiens
Le 15 septembre, Radio KP accueillait la prochaine édition de la traditionnelle Military Review Colonel Victor Barants. L'invité de l'émission était, comme l'a dit l'hôte, "général du complexe militaro-industriel", docteur en sciences techniques, lauréat du prix du gouvernement russe dans le domaine de la science et de la technologie de la défense.
Une photo: des archives personnelles
Au cours de la conversation, la conversation s'est tournée vers les accusations portées contre Igor Ashurbeyli par les militaires journaliste, conférencier de télévision populaire Igor Korotchenko. L'essence des accusations exprimées, y compris sur Channel One, est traditionnelle, soutenue dans style de mode dénonciation - connaissance de l'opposant Mikhail Kassianov, utilisation inefficace des actifs d'une entreprise d'État, etc. Les animateurs de Military Review ont demandé à Igor Raufovich de commenter ces attentats.
Cette demande n'a guère plu à Igor Ashurbeyli - il a essayé de ne même pas prononcer le nom de son homonyme Korotchenko, ainsi que le nom de son successeur à la tête d'Almaz-Antey Vitaly Neskorodov. Cependant, il fallait répondre aux accusations, d'autant plus qu'il s'est avéré très facile de les briser.
Korotchenko affirme qu'Ashurbeyli est « l'homme de Kassianov », depuis qu'Igor Raufovich a dirigé l'entreprise en 2000, pendant le mandat de Premier ministre de l'actuel chef de l'opposition. De la même manière, Ashurbeyli peut être appelé "l'homme de Poutine", puisqu'il était déjà président à cette époque. Mais le fait est que ni Poutine ni Kasyanov n'ont nommé Igor Ashurbeyli à la tête d'Almaz (Antey a été ajouté au nom plus tard) - cela a été fait par Ilya Klebanov , alors vice-Premier ministre du complexe militaro-industriel. De plus, la nomination n'a pas été faite par une décision personnelle, mais par le résultat d'une réunion d'une très haute commission - la candidature d'Ashurbeyli a été approuvée à l'unanimité. Ashurbeyli et Kassianov ne se connaissent pas du tout, et si nous «diffamons» tous ceux que le Premier ministre Mikhail Kasyanov a nommés et rencontrés, nous devrons disperser l'ensemble de la direction actuelle du pays.
La deuxième accusation est qu'Ashurbeyli a permis la privatisation d'un certain nombre d'installations qui faisaient partie de la NPO Almaz ; pour une luminosité particulière, Korotchenko a déclaré que dans l'un des ateliers, qui abritait auparavant production militaire, le plus grand comptoir de bar d'Europe a été installé - sa longueur est de 140 mètres ! Igor Ashurbeyli a ri de bon cœur de cette "preuve compromettante" et a déclaré que lui-même n'avait pas vu le compteur. Le fait est que nous parlons d'un atelier dont l'entrée a été réalisée du côté de la rue Baltiyskaya à Moscou, ce qui, avec la construction à long terme bien connue autour de lui, a rendu tout simplement impossible le transport et l'exportation de grandes -pièces de taille à elle (ceux qui se souviennent de l'histoire du tunnel Alabyano-Baltique comprendront ce discours). Donc, oui, le club des jeunes du Stade a été créé. Quant à la taille du malheureux recordman, il faut le rappeler : depuis l'époque de la Grande Guerre patriotique des installations de production militaires étaient situées dans notre région, plusieurs fois supérieures aux besoins réels, de sorte que le coup d'une bombe aérienne n'a pas détruit l'ensemble de l'usine ou de l'atelier, mais seulement une petite partie de celui-ci. À conditions modernes il n'est tout simplement pas rentable d'entretenir et de chauffer des structures aussi gigantesques.
Et, enfin, la troisième et principale accusation est le non-respect régulier des délais de mise en œuvre de l'ordre de défense de l'État sous la direction d'Igor Ashurbeyli. Ce "fait" est basé sur exactement une conférence de presse il y a cinq ans, quand Igor Korotchenko a demandé au président, le général du ministère de la Défense : "Savez-vous qu'Ashurbeyli a été renvoyé pour avoir perturbé l'ordre de défense de l'État ?" Le général, qui est un expert dans des domaines complètement différents, a dit dans la confusion: "Je me souviens." Igor Ashurbeyli a intenté une action en justice contre lui, mais l'affaire a ensuite traîné en longueur - après tout, le général s'est avéré, en fait, coupable uniquement d'avoir succombé à une provocation.
Une photo: des archives personnelles
En réalité, pas un seul échec de l'ordre de défense de l'État, pas un seul jour sous la direction d'Ashurbeyli, n'a été documenté. L'entreprise a commencé à violer ses obligations plus tard, après le départ d'Igor Raufovich de son poste.
Après avoir répondu à ces questions, Igor Ashurbeyli s'est tourné vers le fait que son "accusateur", Igor Korotchenko, participe aux prochaines élections législatives sur la liste du parti Rodina. Le fait est que la biographie de ce « colonel-journaliste », qui, après le limogeage honteux de l'armée (pour incohérence due à qualités morales) abrité dans " Journal Nezavissimaïa» Boris Berezovski, rempli de moments très étranges. Que vaut une commande ? Anatoly Serdioukov, ministre de la Défense, qui en 2012 a annulé l'attribution du grade de colonel à Korotchenko en 1999 et ordonné que ce journaliste soit considéré comme colonel... depuis 2007 ! Ce document absolument inédit met en évidence que l'officier de réserve moralement instable a des patrons très influents entourés de l'ex-ministre amnistié.
Igor Ashurbeyli, qui vit dans la circonscription même où Igor Korotchenko se présente, s'est également adressé Vice-Premier ministre Dmitri Rogozine avec la question - est-il vrai que Rogozine, comme le prétend Korotchenko partout, promet de faire du journaliste le chef du Comité de défense de la Douma. Il est clair qu'il s'agit d'un pur mensonge, car le gouvernement n'a rien à voir avec la formation de comités, et le fait même de nommer un personnage aussi étrange provoquerait un rejet unanime dans les milieux militaires, ce dont, bien sûr, personne n'a besoin - nous avons déjà marché sur le râteau de Serdyukov.
La polémique publique de deux Igors, Raufovich et Yurievich, expose Problèmes sérieux dans le journalisme militaire moderne, dans la langue et le peuple avec l'aide desquels les autorités mènent un dialogue avec la société sur les problèmes de défense du pays. De faibles qualifications, un carriérisme non dissimulé, un jonglage constant des faits ne sont pas les outils avec lesquels on peut parvenir à la compréhension mutuelle et à l'harmonie nationale. Et les électeurs devraient s'en souvenir.
Igor Raufovitch Ashurbeyli ou alors Ashurbeyli Igor Rauf(Azerbaijani qor Rauf olu Aurbyli, 9 septembre 1963, Bakou, RSS d'Azerbaïdjan) - entrepreneur russe. Président du conseil d'administration de la holding Sotsium, directeur scientifique de KB-1. En 2001-2011 - Directeur général de NPO OJSC GSKB Almaz-Antey. Docteur en Sciences Techniques.
Un descendant de la célèbre famille azerbaïdjanaise des Ashurbekov (aristocrates pétroliers azerbaïdjanais).
Biographie
Est né le 9 septembre 1963 à Bakou, en Azerbaïdjan. En 1985, il est diplômé de l'Institut azerbaïdjanais du pétrole et de la chimie. A travaillé à l'Institut de recherche sur le traitement du gaz. En 1988, il crée et dirige la "Cooperative Coordination and Production Association (KKPO) "Société" engagé dans le développement de logiciels, la formation en informatique et le conseil.
En 1990, il a déménagé à Moscou, où il a créé et dirigé le Sotsium de l'Association de recherche et de production de toute l'Union (VNPO) sous l'égide de l'Union des entreprises de coopération des consommateurs de l'Union centrale de l'URSS, qui était engagée dans le développement, la production et la vente de bases de données d'informations.
En 1991, avec OBNL Almaz et un certain nombre d'autres structures publiques et privées bien connues, VNPO Sotsium a agi en tant qu'initiateur et co-fondateur, et son chef a dirigé le Bureau international de l'information et des télécommunications, qui était engagé dans le développement, la production et la vente d'une large gamme de produits d'information et de télécommunications.
En 1994, il est invité à travailler de façon permanente à NPO Almaz, où il occupe successivement les postes de directeur général adjoint, directeur financier, premier directeur général adjoint et président du conseil d'administration. Réaliser une amélioration scientifique, technique, organisationnelle et financière complète de l'entreprise.
De 2000 à 2011 - Directeur général de OAO NPO Almaz nommé d'après l'académicien A. A. Raspletin "(JSC" GSKB "Almaz-Antey").
Sous sa direction, les dernières modifications des systèmes de missiles anti-aériens ont été créées. S-300 "Favori", des systèmes de missiles anti-aériens ont été développés et livrés aux forces armées de la Fédération de Russie S-400 "Triumph".
Le concept de son auteur pour la création d'un système unifié d'armes antimissiles antiaériennes (EU ZRO) du système de défense antimissile de défense aérienne de 5e génération a été approuvé par les décisions du complexe militaro-industriel sous le gouvernement de la Fédération de Russie en 2007 et 2009. Conception du système achevée avec succès en 2010 S-500, Vityaz et d'autres composantes de l'EU ZRO.
Il a conçu et mis en œuvre fin 2010 l'adhésion des chefs d'entreprises en développement et des écoles scientifiques correspondantes de défense aérienne et de défense antimissile forces terrestres, marine, les troupes spatiales et les systèmes de contrôle automatisés de la défense aérienne au développeur interspécifique de base OJSC GSKB Almaz-Antey nommé d'après l'académicien A. A. Raspletin.
De 2011 à nos jours - Président du Présidium du partenariat à but non lucratif "Conseil d'experts non départemental sur les problèmes de défense aérospatiale" (VES VKO) créé à son initiative en 2004. Développer le concept de création Système unifié de défense aérospatiale de la Russie (ES VKO).
En 2013, il a fondé Aerospace International Research Center, GmbH (Vienne, Autriche). Depuis, il est rédacteur en chef du Room Space Journal.
En 2015, la région du WEC Kazakhstan oriental a reçu le statut d'expert dans la structure de l'économie et Conseil social(ECOSOC) Nations Unies.
Membre à part entière de l'Académie des sciences de l'ingénieur du nom de l'académicien A. M. Prokhorov.
Membre actif de l'Académie des sciences militaires.
superviseur OJSC "Design Bureau-1" à Moscou et Centre international recherche aérospatiale à Vienne.
Rédacteur en chef magazine spatial international "Room" à Londres.
Il a reçu l'Ordre d'Honneur et quatre médailles d'État, le Prix du Gouvernement de la Fédération de Russie dans le domaine de la science et de la technologie, cinq Ordres de la Russie église orthodoxe, de nombreux prix publics et départementaux.