Par un matin ensoleillé d'une des chaudes et belles journées du printemps 1959, une très jeune jolie fille est entrée dans un immense bâtiment gris du quartier central de Berlin, à l'angle de Wilhelm Peak Strasse et Rosa Luxemburg Platz, où le le légendaire service de renseignement est-allemand de la Stasi était localisé. ...
En apparence, la jeune fille aurait pu avoir un peu plus de vingt ans. C'était son âge. Appelé la fille Heidi Tamara Bunke... C'était son prénom et son vrai nom, qu'elle dut changer plus d'une fois au cours de sa vie mouvementée et aventureuse.
La naissance d'une légende
Sur le Heidi il y avait un manteau drapé demi-saison, des bas en nylon avec une couture (la ligne de couture soulignait l'élancement gracieux des jambes), des chaussures à talons bas (les «escarpins» qui venaient à peine de devenir à la mode étaient considérés comme un attribut de la «bourgeoise» style » et étaient catégoriquement déconseillées sur le territoire de l'Allemagne de l'Est communiste), la tête - à la mode de ces années-là - elle était attachée avec un foulard en soie, sous lequel était cachée une épaisse touffe de cheveux incroyablement magnifiques. Un joli visage, épargné par les cosmétiques, avait un air accueillant et amical.
Au début de notre histoire, elle était étudiante à la faculté de pharmacie de l'Université Humboldt et - en même temps - agent du service de renseignement étranger. Dans l'histoire des passions de l'espionnage et des tempêtes révolutionnaires du XXe siècle Tamara a entré son nom en tant qu'ami et collègue Ernesto Che Guevara, un révolutionnaire cubain, dont le nom même est devenu depuis longtemps légendaire, et dont l'image est depuis plus de quarante ans le symbole culte de la soif obsédée de changement chez les jeunes de différentes époques : des hippies aux rebelles du rock de des années 60 aux altermondialistes modernes.
... Tamara était la fille d'un professeur communiste allemand qui a fui l'Allemagne - du régime nazi - vers l'Amérique du Sud. Là, en Argentine, elle est née en 1937. À l'âge de 15 ans, Tamara est retournée à patrie historique, en Allemagne, à savoir en RDA, où elle s'est installée dans la ville de Stalinstadt. Là, elle est diplômée d'une école locale, après quoi elle est entrée à la prestigieuse université Humboldt pour poursuivre ses études.
Ici, à l'université, le jeune étudiant a commencé à montrer assez rapidement des qualités personnelles exceptionnelles. En plus de la remarquable capacité à maîtriser langues étrangères(Tamara parlait couramment l'espagnol et l'allemand), la fille a développé un état d'esprit aventureux et la capacité d'apprendre très rapidement - littéralement à la volée - une grande variété de connaissances et de les utiliser pour résoudre des problèmes caractère créatif... De nos jours, un nom spécial a été inventé pour cette qualité - "créativité".
De plus, Tamara s'est avérée être une personne très inébranlable dans un sens idéologique. Ayant appris très tôt les bases de la vision du monde communiste, elle est restée fidèle à ses idéaux jusqu'au dernier jour. Tout cela, pris ensemble, a conduit à l'intérêt pour la personnalité de Tamara de la part des services de renseignement est-allemands. Tamara a accepté une offre pour devenir agent secret, après quoi elle a suivi un cours intensif sur les bases des activités subversives secrètes dans un centre de formation de renseignement. En 1959, avant même d'avoir obtenu son diplôme universitaire, elle a été inscrite au service de renseignement extérieur de la RDA. Presque au même moment, le commandant Che est arrivé à Berlin pour une visite amicale au nom du reste des dirigeants cubains.
A cette époque, la Révolution cubaine venait de gagner, et les orientations politiques des dirigeants de cette révolution n'étaient pas encore clairement définies. Pour cette raison, en Union soviétique, à un niveau politique élevé, il a été jugé approprié d'introduire dans le cercle de communication des dirigeants cubains un certain nombre de leurs représentants - officiers de renseignement soviétiques et agents de renseignement de pays amis (y compris les renseignements est-allemands ) - afin qu'ils puissent "suivre la situation" et, à l'occasion, influencer le cours de son évolution.
Tamara faisait également partie des agents infiltrés. Déguisé en traducteur avec Espagnol en allemand et vice versa, elle était « attachée » à Che Guevara lors de sa visite à Berlin. Ceci - la première et, en fin de compte, la principale chose de sa vie - était la tâche que Tamara a reçue lors de sa visite au siège des services de renseignement est-allemands, avec l'histoire à propos de laquelle cette histoire a commencé.
Histoire d'amour
La romance entre le révolutionnaire et le scout s'est développée rapidement et rapidement. Le Che n'a pas pu s'empêcher de prêter une attention toute particulière à une jolie Allemande à la peau blanche, si différente chez elle. apparence des beautés basanées et sensuelles d'Amérique latine qu'il connaissait auparavant. Quant à Tamara, pour elle, une jeune fille élevée dans l'esprit des idéaux révolutionnaires, Che Guevara était dès le début un symbole de masculinité, une personnification vivante d'un combattant intrépide et d'un héros désespéré. Elle était une admiratrice ardente et fanatique de lui.
Déjà lors de leur toute première rencontre, Che Guevara avait complètement captivé l'imagination de Tamara. Le charme masculin irrésistible qui émanait de lui était complété et renforcé par son béret légendaire, qui couvrait invariablement les cheveux épais du Che, et l'uniforme exceptionnellement spectaculaire du commandant de l'armée rebelle cubaine, dont le Che était habituellement vêtu. contrairement à Staline, Mao et d'autres dirigeants de l'ancienne génération de communistes, qui portaient des vestes et boutonnaient étroitement leurs tuniques, sous le col, sur tous les boutons - presque jusqu'au menton - Che Guevara portait un uniforme ample. Le sien uniforme militaire n'était pas destiné à commander de grandes armées ou des fronts depuis le quartier général, mais à être prêt à tout moment à diriger la direction des forces rebelles dans les conditions les plus défavorables : dans une jungle tropicale ou une jungle infranchissable. À de rares exceptions près, Che Guevara ne portait presque jamais de costumes civils.
La première partie - "Berlin" - du roman de Tamara et Che s'est avérée courte : elle a duré jusqu'à la fin de la visite officielle de Che Guevara en RDA et son retour à Cuba. Néanmoins, le peu de temps dont ils disposaient était bien suffisant pour se rapprocher et faire une forte impression l'un sur l'autre, qui a ensuite persisté pendant longtemps - jusqu'à leur prochaine rencontre deux ans plus tard à Cuba.
En tant qu'interprète, Tamara a accompagné le Che dans toutes ses excursions à Berlin et dans d'autres villes d'Allemagne de l'Est. Elle était son guide, lui faisait découvrir les curiosités de la capitale allemande, lui parlait des monuments historiques. Ils étaient ensemble presque tout le temps et presque toujours à la vue des autres, du public berlinois, qui se rassemblait en grand nombre partout où Che Guevara semblait admirer personnellement le héros légendaire de la révolution. Tamara et Che ne pouvaient se retirer que le soir, dans une chambre d'un hôtel berlinois où vivait Che Guevara lors de sa visite en RDA. Là seulement, les amants pouvaient ouvertement, sans embarras d'attention extérieure, se parler de leurs sentiments.
Che Guevara est retourné à Cuba, cependant, il n'a pas pu oublier l'amour qui est resté à Berlin. Après deux ans de séparation, en 1961, il s'assure que Tamara lui soit renvoyée à Cuba. Elle s'installe définitivement à La Havane et prend un poste d'enseignante à l'Université de La Havane. Elle a ensuite travaillé au ministère de l'Éducation et a servi pendant un certain temps comme officier dans la milice des femmes cubaines.
à Cuba relation romantique Tamara et Che sont devenus constants et mesurés. Les deux étaient absolument heureux. Avant la révolution de 1959, l'île avait la réputation d'être un lieu étonnant, magique et paradisiaque, comme spécialement créé pour les loisirs et le divertissement des touristes fortunés venus en grand nombre des États-Unis. C'est ici, à Cuba, que se trouvaient les meilleures stations balnéaires des Caraïbes, des hôtels de luxe y ont été construits, des casinos, des restaurants chers et de nombreux établissements de divertissement de profils très variés ont été ouverts, et le nombre de bordels et de bordels a dépassé tout ce qui est raisonnable. limites.
Après la victoire de la Révolution cubaine, tout ce luxe a été pratiquement aboli du jour au lendemain, et non dernier rôle dans l'éradication du « mode de vie bourgeois » joué personnellement le Comandante Che. Néanmoins, même après 1959, Cuba est restée une « île fabuleuse », où, semble-t-il, tout était propice à l'amour et à l'intimité : un climat tropical chaud, un ensoleillement abondant, le sable chaud des plages de la mer qui entouraient l'île de toutes parts. , sur tout le périmètre. Sur l'une de ces plages isolées et désertes, Tamara et Che se sont rencontrés, passant de longues heures ensemble : nager, bronzer, flâner main dans la main au bord de la mer, se régaler d'ananas et de mangues. Tamara a offert au Che les célèbres cigares de la Havane, qu'il aimait beaucoup... La technologie de production de certaines variétés de ces cigares a longtemps contenu un moment intime et érotique obligatoire. Beautés mulâtres sensuelles, parmi lesquelles les cadres prolétariens de l'industrie du tabac cubaine ont traditionnellement été recrutés depuis longtemps, assis dans des ateliers d'usine avec leurs jupes retroussées, roulaient des cigares à partir de feuilles de tabac, après quoi ils les roulaient avec leurs paumes dos propres cuisses. Le tabac absorbait la sueur surmenée des beautés brunes fatiguées de la chaleur et du travail, ce qui donnait aux cigares de la Havane un arôme particulièrement piquant, acidulé et piquant.
épopée bolivienne
En 1964, Che Guevara prend une décision fatale pour lui-même : il décide de quitter Cuba et d'aller en Bolivie pour y organiser un mouvement insurrectionnel et y déclencher une révolution. Si l'opération réussissait, la Bolivie pourrait devenir un nouveau Cuba, un foyer mouvement révolutionnaire sur le continent sud-américain, un tremplin pour le déploiement des hostilités contre les régimes dictatoriaux bourgeois voisins.
Les motivations personnelles comptaient également : Che Guevara s'est acquis une renommée retentissante en tant que l'un des héros et des dirigeants de la révolution cubaine de 1959, cependant, le véritable chef de cette révolution - son leader et figure la plus éminente - était son camarade principal. Fidel Castro... La Révolution cubaine était la Révolution de Fidel. Si le « projet bolivien » du Che avait réussi et que la révolution qu'il avait conçue avait eu lieu en Bolivie, cela aurait été sa propre révolution « personnelle » - la « révolution du Che Guevara ». Cependant, dès le début, il était clair que le risque d'échec dans cette entreprise est extrêmement élevé et que les chances de succès, le cas échéant, ne sont pas très élevées.
Tamara a joué un rôle exceptionnel dans le projet bolivien de Che Guevara. Dès le début de l'opération et jusqu'à sa fin tragique, elle y a été impliquée en tant que figure de proue. C'est alors que toutes ces qualités créatives exceptionnelles se sont pleinement manifestées, pour lesquelles elle a été embauchée au service de renseignement.
À la demande du Che, Tamara a quitté Cuba et s'est installée en Bolivie, où elle a commencé à vivre avec un faux passeport. Heidi Tamara Bunke n'était plus là, mais était Laura Guttierrez Bauer est un Argentin d'origine allemande qui est arrivé dans la capitale de la Bolivie, La Paz, en provenance de Buenos Aires. À La Paz, Laura a obtenu un poste d'enseignante en pharmacie dans une université locale. Cependant, l'enseignement n'était qu'une couverture pour une autre mission - la principale - pour laquelle Laura s'est retrouvée en Bolivie. Cette mission avait pour but de connaître la situation réelle dans cette petite république latino-américaine, et de préparer les conditions les plus favorables à l'arrivée de Che Guevara et de ses associés.
De nature sociable et gaie, Laura se fait un grand nombre d'amis de toutes sortes à La Paz. Elle a un cercle de connaissances très large. Malgré son statut métropolitain, La Paz - selon les normes de l'Amérique latine - était considérée comme une ville de province, et Laura, qui possédait un charme d'espion à la fois naturel et professionnel, a commencé à briller à différents niveaux, devenant " socialite mondain"Et l'âme de la société. Lorsque des amis lui ont demandé pourquoi elle avait quitté l'Argentine, Laura a répondu qu'à Buenos Aires, elle avait eu une belle, orageuse, mais, malheureusement, une liaison extrêmement malheureuse avec une personne de haut rang. Les locaux qui ont regardé des mélodrames en série comme « Les riches pleurent aussi », « Just Maria » ou « Ma deuxième mère » à la télévision ont volontiers cru à cette version des événements.
A La Paz, Laura, grâce à sa nature sociable, a commencé à progresser rapidement, gravissant les échelle de carrière... Elle a quitté l'enseignement à l'université et a obtenu un poste prestigieux au bureau de presse du président de la Bolivie. A cette époque, elle menait une vie de bohème, parlait beaucoup avec des artistes boliviens locaux, des musiciens, des écrivains, des artistes, des journalistes. Les sujets de conversations fascinantes et de discussions animées et animées étaient caractéristiques des années 60 : contre-culture des jeunes, rock and roll, amour libre, philosophie existentielle et littérature, " nouvelle vague« Dans le cinéma français. En plus de participer à des soirées bohèmes, Laura a accepté des invitations à de solides fêtes et réceptions mondaines, où elles se sont réunies personnes importantes: politiciens, diplomates, hommes d'affaires, représentants du gouvernement.
Parmi les employés du bureau de presse présidentiel, dont Laura, un cercle d'amateurs de loisirs nudistes s'est constitué, sur la base duquel le club s'est rapidement constitué. type fermé... De temps en temps dans ce club, pour dissiper l'ennui, se tenaient de franches orgies, auxquelles assistaient de hauts fonctionnaires et des industriels et financiers influents. Laura est allée à des fêtes comme celle-ci. Possédant des données externes exceptionnelles, elle a attiré l'attention masculine universelle, et elle-même, utilisant cette circonstance comme couverture, a collecté les informations de renseignement nécessaires.
Sensuelle et romantique de naissance, Laura a développé un intérêt passionné pour la musique folklorique latino-américaine locale. En voyageant à travers la Bolivie, elle a rassemblé des chefs-d'œuvre rares de l'art populaire - par exemple, des ballades lyriques perçantes sur l'amour malheureux. Cependant, l'intérêt pour le folklore n'était que la face visible de ses activités. Un autre objectif - secret - du voyage était que Laura pénétrait dans les coins les plus reculés de la Bolivie. Là, au milieu de la jungle, des partisans, les compagnons d'armes de Che Guevara, créaient déjà des bases secrètes pour la future armée rebelle : camps secrets, arsenaux d'armes de campagne, terrains d'entraînement. Laura a inspecté ces installations militaires comme confident Ché.
Fin tragique
Che Guevara est arrivé en Bolivie en novembre 1966. Laura l'a rencontré à La Paz, lui a fourni de nouveaux documents et ensemble, ils ont atteint un ranch de bétail abandonné sur la rivière Mankoyak, où se trouvait un camp de partisans créé sous la direction de Laura.
Au début, les partisans ont réussi. Un groupe rebelle dirigé par le Che a mené des raids bien organisés, attaquant des postes de l'armée et détruisant des dépôts de munitions troupes gouvernementales... Les agents de Che Guevara se sont infiltrés dans les villes et y ont organisé des émeutes étudiantes et des actions de désobéissance aux autorités. La gloire du Che a grandi en tant que héros national et courageux Robin des Bois.
Les batailles les plus tenaces, les plus lourdes et les plus sanglantes entre les insurgés et les forces gouvernementales ont eu lieu au printemps 1967. Sous les coups de forces ennemies numériquement supérieures, le groupe de partisans du Che fut vaincu, dispersé et presque tous, à quelques exceptions près, détruits. Che lui-même, grièvement blessé, se cacha quelque temps dans la jungle, mais le 8 octobre 1967, il fut encerclé par les troupes gouvernementales, fut capturé et presque immédiatement - sans procès - fusillé.
Où était Laura pendant tout ce temps ? En fait, il n'y avait plus de Laura. A sa place, un « partisan Tanya"(Son nouveau nom de code). Presque tout le temps pendant que le Che était en Bolivie, Tanya était toujours avec lui et, comme une ombre, accompagnait son idole dans toutes les incursions les plus risquées et désespérément audacieuses.
Leur relation en Bolivie ressemble peu à l'amour passionné et romantique qu'ils ont vécu à Berlin et à l'amour calme et sans nuage qu'ils ont l'un pour l'autre à Cuba. À la place de mer chaude et des plages ensoleillées il y avait des étendues de montagne froides et la selva, sombre à tout moment de la journée. Tanya était la seule femme parmi un grand nombre d'hommes jeunes, sexy et bien armés, et ce naturellement a laissé une empreinte sur leur relation avec le Che : il ne pouvait pas se permettre de montrer des sentiments inutilement tendres à l'égard de la femme bien-aimée. Leur amour est devenu strict, platonique et, probablement pour cette raison, plus sublime et émouvant qu'auparavant. D'après les souvenirs des compagnons d'armes survivants du Che, "Le commandant n'a jamais été aussi heureux et plein d'espoir pour l'avenir qu'à l'époque où Tanya était avec lui.".
V dernière fois Tanya est apparue dans l'espace illuminé de la scène historique en mars 1967. Elle a été vue dans un camp de partisans secret, accompagnée du célèbre écrivain français et un philosophe, idéologue de la « révolution de guérilla populaire » Régis Debré... De plus amples informations à son sujet sont légendaires. Selon une légende, au milieu des combats entre les rebelles et les forces gouvernementales, Tanya a été prise en embuscade et tuée dans une fusillade. Selon une autre version, après la défaite de la révolution, restée saine et sauve, elle aurait pu quitter illégalement la Bolivie. Cependant, même dans ce cas, son destin se perd dans l'obscurité ...
Il ne fait aucun doute que l'histoire d'amour d'Ernesto Che Guevara et de Tanya-Laura-Tamara Bunke se démarque des autres histoires romantiques du XXe siècle. Les héros de cette histoire étaient essentiellement des aventuriers professionnels par nature, cependant, une soif de risque et une soif d'une vie dangereuse étaient combinées en eux avec une croyance en des idéaux sociaux élevés et avec un désir ardent de changer la vie dans ce monde et ce monde lui-même pour le mieux.
Nikolay DOLZHANSKI.
FÊTE FEMME Tanya ou agent sexuel
pour Che Guevara
Cette femme a deux biographies. Tour à tour, elle est la compagne du légendaire Che Guevara, une partisane latino-américaine Zoya Kosmodemyanskaya. Si vous croyez l'autre, alors c'est elle qui a porté un coup dévastateur au mouvement révolutionnaire en Bolivie.
Aide Tamara Bunke Bieder est né le 19 novembre 1937 en Argentine, fils des communistes allemands Eric Bunke et Nadia Bieder, qui ont fui l'Allemagne en 1935. En 1952, la famille est retournée en Allemagne - en RDA. Tamara est entrée d'abord à l'Institut pédagogique de Leipzig, puis à l'Université de Berlin. Humboldt, à la Faculté de philosophie et de littérature. Une nature brillante, parlant couramment l'espagnol, l'allemand et le russe (sa mère est originaire de Russie), une merveilleuse chanteuse, athlète et ballerine.
Ernesto Che Guevara est apparu pour la première fois dans sa vie en décembre 1960, alors qu'elle n'avait que 23 ans. Lors d'une tournée dans les pays socialistes, Che a rendu visite à des étudiants latino-américains à Leipzig qui étudiaient en RDA. Taamara était son traducteur. Et en 1961, elle arrive à La Havane, travaille au ministère de l'Éducation, étudie à la Faculté de journalisme de l'Université de La Havane. On lui a proposé de devenir une partisane clandestine, et en 1964, avec de faux documents au nom de Laura Gutierrez Bauer, une Argentine d'origine allemande Tamara est arrivée à La Paz. Ici, elle rencontre de nombreux dignitaires importants, dont le président bolivien René Barrientos. Il voyage beaucoup à travers le pays, exécutant une commande pour Che Guevara de choisir un emplacement pour la base centrale du futur centre de la guerre de libération. Le résultat des voyages a été l'achat d'un ranch dans le sud-est du pays. Elle obtient un emploi en tant que présentatrice de l'émission de radio "Tips for Unrequited Lovers", grâce à laquelle ses reportages cryptés peuvent être diffusés librement.
Che Guevara, ayant reçu des documents de Laura, selon lesquels il était répertorié comme sociologue américain, est arrivé en Bolivie en 1966 et a commencé à former son armée de partisans. Bientôt, les raids partisans lui font la gloire d'un héros national invulnérable, le nombre de ses partisans grandit.
Tamara Bunke, sous le pseudonyme de « Tanya partisane », a vécu et combattu aux côtés de Guevara. Plus tard, les compagnons d'armes survivants du Che ont rappelé qu'il n'avait jamais été aussi heureux, plein d'espoir pour l'avenir, qu'en ces jours de tempête.
En réponse, le gouvernement bolivien, avec l'aide d'instructeurs de la CIA et d'anciens combattants des guerres de Corée et du Vietnam, a créé une contre-insurrection mobile et bien armée. Lorsque deux combattants du détachement bolivien de Moises Guevara ont déserté et donné toutes les informations aux autorités, ils ont riposté. Pendant le raid, trouvez une jeep laissée par Tanya avec son carnet.
Le Che a été forcé de lever le camp et d'aller dans les montagnes. Le détachement s'est séparé. La partie dans laquelle se trouvait Tanya pataugeait dans la rivière lorsqu'elle a été prise en embuscade. Le corps de Tanya a été retrouvé une semaine plus tard, à trois kilomètres du champ de bataille. Le président bolivien Barrientos est arrivé sur le site en hélicoptère. Il a également assisté à la cérémonie funéraire.
Ceci est la biographie "officielle" de cette femme. Mais il y en a un autre. Dans les livres récemment publiés "100 Great Secrets of the 20th Century", "Sex and Soviet Espionage" et sur la ressource Internet "All About Intelligence and Counterintelligence: A World History of Espionage", il est indiqué que Tamara Bunke était un agent du KGB. , qu'elle était en mission, sa direction a révélé l'emplacement des autorités boliviennes du Che. Et à une époque où la propagande cubaine glorifiait à titre posthume la partisane Tanya, elle vivait tranquillement à la périphérie de Moscou dans un petit appartement d'une pièce, les scouts l'ont recrutée pour travailler comme experte sur les pays d'Amérique latine.
Selon ces auteurs, Tamara Bunke a été recrutée par le KGB alors qu'elle était encore étudiante en Allemagne. Elle a suivi une formation spéciale dans l'un des centres de renseignement éducatif, où elle a appris non seulement l'écriture secrète, le complot, l'identification de la surveillance externe, mais aussi comment plaire à un homme et utiliser la proximité avec lui pour obtenir les informations nécessaires. Tamara ne se doutait même pas qu'elle attirait l'attention des services spéciaux soviétiques non seulement par son attachement aux idées du communisme, mais aussi par sa jolie apparence.
Les services secrets soviétiques ont alors tenté de contrôler étroitement tous les dirigeants de la révolution cubaine. Avec le « dépôt » du KGB, Bunke a été inclus comme interprète dans le groupe d'escorte de Che Guevara lors de sa visite en Allemagne de l'Est.
Comme la plupart des jeunes communistes, Tamara était une ardente admiratrice des révolutionnaires cubains et en particulier de l'héroïque Che. Elle n'avait pas besoin de jouer le rôle d'un fan - à la vue du Che, ses yeux brillaient comme une mariée devant un marié. Lors de la première mission, elle est tombée amoureuse comme une fille. Guevara n'a pas pu résister au charme d'une jolie femme. Quelques heures après leur rencontre, ils sont devenus amants.
Il restait à développer et à consolider le succès. En 1961, Tamara s'envole pour Cuba et renoue ses relations avec le Che. L'amour est l'amour, mais des rapports réguliers sont venus d'elle à Moscou. Elle a dit au KGB que le Che se rendrait bientôt en Bolivie pour y déclencher une insurrection populaire. Moscou a répondu immédiatement. Tamara a reçu l'ordre de déménager en Bolivie. Elle devient donc « Tanya partisane ».
Bunke en Bolivie a réussi à se lier d'amitié avec le secrétaire du ministre de l'Intérieur. Elle a présenté le nouvel ami au patron. La romance qui s'ensuivit entre eux fut houleuse, mais courte. Tamara faisait partie du noyau du club naturiste local, sous le couvert duquel se déroulaient des orgies fermées. Lors d'une des fêtes, elle a été remarquée par le président du pays, le général René Barrientos.
Lorsque Che Guevara est arrivé en Bolivie, il a été informé de tout. Et Tamara, arrivée dans le détachement trois mois plus tard, va avoir une mauvaise surprise : sa place est prise par une jeune et "très tendre", selon les propres mots de Guevara, la communiste Loila (le Che, outre deux épouses, avait une centaine maîtresses, et presque toutes étaient des révolutionnaires). Et il chargea son ancienne maîtresse de laver les partisans et de raccommoder leurs vêtements. Qui sait, peut-être que cela a joué un rôle dans le futur...
Au fur et à mesure que Che Guevara progressait, l'inquiétude au sujet de la situation grandissait au sein du KGB. Alors que l'URSS poursuivait une politique de coexistence pacifique, Guevara promettait d'organiser « cent Vietnam » à travers le monde. La révolution pourrait s'étendre à d'autres pays d'Amérique latine. Et le KGB a pris la décision de traiter avec le Che par les mains des autorités boliviennes légitimes. Le halo d'un combattant martyr convenait plus à Moscou qu'à un héros vivant et imprévisible. Tamara, confrontée à un choix - l'amour ou le devoir, a suivi l'ordre.
Les emplacements de tous les bastions les plus importants des partisans, ainsi que le réseau de renseignement cubain, ont été communiqués au contre-espionnage bolivien. A l'heure dite, les arsenaux souterrains et les dépôts de campagne ont été capturés, les bases rebelles ont été attaquées dans le plus vulnérabilités... Le moral des partisans était brisé. Che lui-même a été saisi blessé et abattu sans jugement.
Plus tard, les services de renseignement occidentaux ont établi que la « partisane Tanya » avait illégalement quitté la Bolivie et atteint Moscou. Alors qui est mort au combat au passage à niveau ? Qui le président bolivien a-t-il identifié ?
Même les historiographes officiels notent que les militaires étaient « perdus. Le président Barrientos lui-même arrive personnellement pour identifier le corps. Mais il ne s'intéresse pas à Che Guevara, mais à un partisan inconnu.»
Plutôt un conte de fées romantique. Peu importe à quel point le macho latino-américain est sexy. mais il s'intéressait avant tout au sort de l'ennemi principal, et non ancien amant... Mais en ce qui concerne Che Guevara, un ordre d'exécution a été simplement suivi et c'est tout. Sans aucun sentiment.
Et de quel genre de "cérémonie funéraire" parle-t-on, alors que les tombes des partisans ont été rasées et que personne ne savait où ils se trouvaient depuis longtemps ? Mario Vargas Salinas, le capitaine des forces spéciales boliviennes, qui a tendu une embuscade sur la rivière, est resté silencieux pendant trente ans et n'a montré que la 97e année le lieu de l'enterrement secret de la "partisane Tanya".
Che Guevara lui-même doutait qu'elle soit morte. Dans son journal, il écrit : "Radio" La Cruz del Sur "annonce que le corps de Tanya la partisane a été retrouvé sur les rives du Rio Grande, le message ne semble pas vrai".
Pourquoi la mort de « Tanya partisane » nécessite-t-elle des preuves supplémentaires ? C'est comme s'ils essayaient de nous en convaincre. Et pourquoi de nombreux témoins et participants à ces événements sont-ils bientôt morts dans des circonstances mystérieuses ?
Le 27 avril 1969, Barrientos a été tué dans un accident d'avion. C'était un sabotage, mais le coupable n'a jamais été trouvé. L'enquêteur de Kuantanilla, qui a interrogé les déserteurs, a ensuite travaillé comme consul en Allemagne et là, à Hambourg, il a été abattu par un terroriste allemand. Dans des circonstances mystérieuses, un paysan a été tué, qui a aidé les soldats à trouver un détachement de rebelles. Le sergent qui a exécuté Che Guevara s'est suicidé. Et en 2003, étrangement, le cœur du général à la retraite Mario Vargas Salinas s'est arrêté...
Qu'est-ce que c'est, comme ils diraient maintenant, « la purification » ? Peut-être. un jour nous découvrirons la vérité. Jusqu'à présent, il n'y a que des suppositions et des versions.
Oksana Valentinova
La revue "Plantain", n°66, 2011.
Ernesto Guevara de La Serna Lynch (14 mai 1928 - 9 octobre 1967), mieux connu sous le nom de Che Guevara ou simplement Che. Un homme au destin incroyable. Biographie de Che Guevara - héroïsme et tragédie
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L'année est 1928.Ernesto Guevara est né à Rosario (Argentine). Il était l'aîné de cinq enfants dans une famille basque et irlandaise. Bref, le sang de Che Guevara était à l'origine un mélange explosif. De plus, la mère et le père étaient de gauche. Son père, fervent partisan républicain de guerre civile en Espagne, accueillait souvent de nombreux anciens combattants chez eux. Par la suite, caractérisant son fils, son père a déclaré : « le sang des rebelles irlandais a coulé dans les veines de mon fils !
La famille Guevara. Ernesto à gauche.
Dans la maison de Guevara, il y avait plus de 3 000 livres et, entre autres, William Faulkner, André Gide, Jules Verne, Franz Kafka, Anatole France, HG Wells, des œuvres de Jawaharlal Nehru, Camus, Lénine et Jean-Paul Sartre, comme ainsi que Karl Marx et Friedrich Engels...
Ses matières préférées à l'école étaient la philosophie, les mathématiques, les sciences politiques et la sociologie.
En 1948, Guevara est entré à l'Université de Buenos Aires, le département de médecine.
Mais en 1951, Guevara, 22 ans, a pris un congé scolaire d'un an et a décidé de partir en voyage à Amérique du Sud(Bolivie, Pérou, Equateur, Panama, Costa Rica, Nicaragua, Honduras et El Salvador) à moto avec son ami Alberto Granado.
Pendant le voyage, Guevara a pris des notes, qui ont ensuite été publiées par le New York Times sous le titre "The Motorcycle Diaries" et sont devenues un best-seller. En 2004, à partir du journal de Che Guevara, un film du même nom est tourné.
À la fin du voyage, Guevara a eu l'idée d'unir les peuples d'Amérique latine dans le pays « Latino ». Par la suite, cette idée est devenue centrale dans ses activités révolutionnaires.
À son retour en Argentine, Guevara a terminé ses études et a obtenu un doctorat en médecine, et en juin 1953, il s'appelait officiellement « Dr Ernesto Guevara ».
Cependant, lors d'un voyage en Amérique latine, il décide de se consacrer non pas à la médecine, mais à la politique et à la lutte armée. Ayant vu assez de pauvreté et de pauvreté, Che Guevara était déterminé à « aider ces gens ».
En 1955 à Au Mexique, il épouse la marxiste péruvienne Ilda Gadeaet se lia d'amitié avec des émigrés cubains à l'esprit révolutionnaire.
Ernesto Guevara et Ilda Gadea.
À l'été 1955, Che Guevara rencontre Raul Castro, qui le rapproche plus tard de son frère aîné Fidel Castro, chef d'un groupe révolutionnaire dont l'objectif est de renverser la dictature de Batista à Cuba.
Mexique. La chambre de Fidel Castro et Guevara.
Initialement, Che Guevara prévoyait de devenir infirmier dans le groupement tactique de Castro. Cependant, lors d'exercices militaires avec des membres du mouvement, il est qualifié de « meilleur partisan ». Après cela, Guevara a décidé d'échanger la valise avec des médicaments contre une mitrailleuse.
La première étape du plan révolutionnaire de Castro était une attaque contre Cuba depuis le Mexique.Quatre-vingt-deux révolutionnaires ont accepté de débarquer à Cuba. Le deuxième sur la liste est Ernesto Guevara.
Pour 12 000 dollars, les frères Castro achètent un vieux yacht. Elle s'appelle « Granma » (Vieille Femme).
Le groupe s'est rendu à Cuba le 25 novembre 1956. Sept jours plus tard, sous le feu des forces gouvernementales, les guérilleros débarquent sur la plage de Los Colorados. Dans cette bataille, Fidel perd la moitié de l'équipe. Beaucoup ont été tués, certains ont été abattus en captivité.
Ceux qui ont survécu se rendent dans les montagnes de la Sierra Maestra. C'est maintenant la base principale des partisans.
Che Guevara à la base partisane.
Une station de radio souterraine commence à fonctionner dans les montagnes. La voix d'Ernesto Guevara est constamment entendue dans les haut-parleurs. Les combattants l'appellent "Comandante Che" pour l'interjection che argentine typique, empruntée par Guevara aux Indiens Guarani, qui se traduit par "ami, ami".
Fidel Castro et Che Guevara dans la Sierra Maestro.
En 1958, le Che rencontre la révolutionnaire cubaine Aleida March.
En février, le gouvernement révolutionnaire a déclaré Guevara « citoyen cubain de naissance » en reconnaissance de son rôle dans la défaite de la dictature.
Fin janvier 1959 L'ena Hilda Gadea de Che Guevara arrive à Cuba. Guevara lui a dit qu'il aimait une autre femme et ils ont accepté de divorcer.
12 juin 1959 FidelCastro envoie Guevara pour une tournée de trois mois dans 14 pays d'Afrique et d'Asie. Cela a permis à Castro de se distancer brièvement du Che et de son marxisme radical.
Che Guevara en Inde.
Le Che a passé 12 jours au Japon (15-27 juillet), il a participé à des négociations visant à étendre relations économiques avec ce pays.
Au cours de la visite, Guevara a secrètement visité la ville d'Hiroshima, où l'armée américaine a fait exploser une bombe atomique il y a 14 ans. Guevara a été choqué après une visite dans un hôpital où des survivants de la bombe atomique ont été soignés.
Septembre 1959. À son retour à Cuba, Castro nomme Guevara à la tête du département d'industrialisation et, le 7 octobre 1959, à la présidence de la Banque nationale de Cuba.
Même en tant que ministre, Guevara travaille plusieurs heures par semaine dans des entreprises et des fermes.
4 mars 1960. Dans le port de La Havane, lors du déchargement, le cargo français La Cubre explose avec des munitions à bord.
Au moment de l'explosion, Che Guevara était en réunion dans le bâtiment de l'Institut national de la réforme agraire (INRA). Entendant l'explosion, il s'est rendu sur les lieux et pendant plusieurs heures a sorti des ouvriers blessés et des marins de l'épave.
Les autorités cubaines ont déclaré que l'explosion était une diversion.
Les pertes exactes dues aux explosions restent floues. Selon certains rapports, au moins 75 personnes sont mortes et environ 200 ont été blessées.
C'est lors du service commémoratif pour les victimes de l'explosion que le photographe Alberto Corda a pris la photographie la plus célèbre de Che Guevara.
mars 1960.
Simone de Beauvoir, le philosophe existentialiste Jean-Paul Sartre et Che Guevara. Cuba, mars 1960. Guevara parle couramment le français.
novembre 1960. Guevara rencontre Mao Zedong en Chine lors d'une cérémonie officielle au palais du gouvernement.
Le 30 octobre 1960, une mission du gouvernement cubain arrive à Moscou, dirigée par Ernesto Guevara.
octobre 1962. Guevara a joué un rôle clé dans l'introduction d'armes nucléaires soviétiques à Cuba. missiles balistiques... Ce fait provoqua la crise des missiles en octobre 1962. Le monde était au bord d'une guerre nucléaire.
Un avion de patrouille américain accompagne un cargo soviétique pendant la crise des missiles de Cuba en 1962.
Guevara a pris presque comme une trahison la décision de Nikita Khrouchtchev de retirer les missiles de Cuba. Le 5 novembre, Che Guevara déclarait à Anastas Mikoyan que l'URSS, par sa démarche « erronée », selon lui, avait « détruit Cuba ».La Chine maoïste n'a pas manqué d'extraire des dividendes de propagande de ce qui se passait. Des employés de l'ambassade de Chine à La Havane ont organisé des "visites de masse" au cours desquelles ils ont accusé l'URSS d'opportunisme. Après ces événements, Guevara est devenu plus sceptique à l'égard de l'Union soviétique et penche pour le maoïsme.
décembre 1964 Che Guevara s'est rendu à New York en tant que chef de la délégation cubaine. Là, il a parlé aux Nations Unies. Dans son discours passionné, Guevara a critiqué l'incapacité des Nations Unies à contrer les « politiques brutales d'apartheid » en Afrique du Sud et a condamné la politique des États-Unis envers sa population noire.
Il apprit plus tard qu'il y avait eu deux tentatives infructueuses contre sa vie par des émigrés cubains. La cubaine Molly Gonzalez a donc tenté de briser le cordon avec un couteau de chasse. Un autre agresseur sur la vie de Guevara était Guillermo Novo. Un homme a été arrêté près du siège des Nations Unies avec un bazooka.
Par la suite, Guevara a commenté les deux incidents comme suit : « Il vaut mieux être tué par une femme avec un couteau qu'un homme avec une arme à feu.
17 décembre 1964. Guevara est allé à Paris. C'est le début de sa tournée de trois mois, au cours de laquelle il se rend en Chine, en Égypte, en Algérie, au Ghana, en Guinée, au Mali, au Dahomey, au Congo Brazzaville et en Tanzanie, avec des escales en Irlande et en Tchécoslovaquie.
24 février 1965 àEn Algérie, au Séminaire économique afro-asiatique de solidarité, Guevara a prononcé un discours enflammé. Il s'agissait de sa dernière apparition publique sur la scène internationale. Dans son discours, Guevara a critiqué politique internationale l'URSS et a appelé à la création d'un bloc communiste international.
Il a également soutenu avec ferveur la lutte communiste. Nord Vietnam et a appelé les peuples des autres pays en développement à prendre les armes et à se lever pour combattre l'impérialisme, comme l'ont fait les Vietnamiens.
14 mars 1964 Guevara retourne à Cuba et se rend compte que l'attitude de Fidel envers lui a changé. Castro se méfie de plus en plus de la popularité de Guevara et le considère comme une menace potentielle pour sa politique. Le plus inquiet pour Fidel Castro est que Guevara est devenu un maoïste radical. Cela ne convient pas à Fidel, car L'économie cubaine est de plus en plus dépendante de l'Union soviétique.
Depuis les premiers jours de la Révolution cubaine, Guevara était considéré par beaucoup comme un partisan de la stratégie maoïste dans le développement de l'Amérique latine et adhérait à un plan d'industrialisation rapide de Cuba, qui répétait le « grand saut » chinois.
En 1965 Guevara tombe hors de la vie publique, puis disparaît complètement. Ses allées et venues ont longtemps été un grand mystère. Le départ de Che Guevara de l'arène politique et sa disparition ultérieure s'expliquaient par l'échec du plan d'industrialisation cubain, dont il prônait l'auteur, et par de sérieux désaccords avec le pragmatique Castro tant sur le plan économique qu'idéologique.
Sous la pression de la communauté internationale concernant le sort de Guevara, Castro a déclaré qu'il dirait où se trouvait Che Guevara, quand il le voudrait. Cependant, la pression sur Castro continue sans relâche, et le 3 octobre, il publiera une lettre non datée, qui lui aurait été écrite par Guevara il y a quelques mois. Dans ce document, Guevara a réaffirmé sa solidarité avec la Révolution cubaine, mais a annoncé son intention de quitter Cuba afin de lutter pour la cause révolutionnaire à l'étranger. En outre, il a démissionné de tous ses postes au sein du gouvernement et du parti, et a renoncé à sa citoyenneté cubaine d'honneur.
Les mouvements de Guevara ont été gardés secrets pendant les deux années suivantes.
1965 année. Guevara, 37 ans, se rend au Congo et participe à une guérilla. L'objectif de Guevara est d'exporter la révolution. Guevara estime que l'Afrique est le maillon faible de l'impérialisme et a donc un énorme potentiel révolutionnaire. En apprenant le projet de guerre au Congo, le président égyptien Gamal Abdel Nasser, avec qui le Che était ami, l'a qualifié de « déraisonnable » et voué à l'échec. Malgré cet avertissement, Guevara a mené une opération de soutien aux marxistes congolais.
Guevara et 12 de ses amis cubains sont arrivés au Congo le 24 avril 1965. Peu de temps après, une centaine d'autres Afro-Cubains ont rejoint le détachement.
Pendant un certain temps, l'unité a collaboré avec le chef de la guérilla locale Laurent Désirée Kabila.
Laurent Désirée Kabila. 1964 année.
Cependant, déçu de la discipline des troupes de Kabila, Guevara l'appela "un homme pendant une heure" et quitta le Congo...
Dans son journal, il a cité l'incompétence des dirigeants locaux comme la principale raison de l'échec du soulèvement.
1966 année. Pendant six mois, Guevara a vécu illégalement à Prague. Il a été soigné dans un sanatorium pour le paludisme, qu'il a contracté au Congo. Pendant ce temps, il a écrit des mémoires congolais résumant toute l'expérience des opérations militaires dans ces derniers et a esquissé des plans pour deux autres livres sur la philosophie et l'économie.
Puis il se fit de nouveaux faux papiers au nom d'Adolfo Mena Gonzalez et partit pour l'Amérique du Sud.
3 octobre 1966. Bolivie, La Paz. Dans les années 60, c'est la seule métropole de Bolivie. Il était facile de se perdre dans ses quartiers déroutants.
Le 3 octobre 1966, l'homme d'affaires mexicain Adolfo Mena Gonzalez est arrivé ici. Homme d'âge indéterminé, avec des lunettes, avec de larges plaques chauves, il ne se distinguait pas des marchands qui affluaient quotidiennement de São Paulo. Une suite a été commandée pour l'homme d'affaires à l'hôtel Copacabana. C'était Ernesto Che Guevara. Des photos authentiques du début à la fin montrent comment le Che change d'apparence. Il est venu ici illégalement pour commencer sa dernière guerre. Ici, il a dormi confortablement pour la dernière fois de sa vie, sur un lit avec un drap et une couverture.
Che Guevara a pris un selfie à l'aide d'un miroir dans une chambre d'hôtel.
Le matin du 4 novembre 1966, tandis que Guevara est arrivé à l'hôtel Copacabana dans une jeep Toyota appartenant au Comité central du Parti communiste bolivien.
Le Che s'est rendu dans la région de la rivière Rio Grande. Là pour lui, sur un ranch abandonné, une base était déjà prête. Le ranch appartenait à un ami proche de Che Guevara, qu'il appelait du nom russe Tanya.
Un ranch en Bolivie, qui est devenu une base partisane, Tanya a acquis sur les instructions de Guevara. Son vrai nom était Tamara Bunke, mais Ernesto l'a gardé secret. Tanya était un agent des services secrets cubains en Bolivie, un agent de la Stasi et en même temps la maîtresse de l'actuel président bolivien.
Il a rencontré Tamara Guevara à Berlin-Est, où il est venu en tant qu'ambassadeur de Cuba en mission spéciale. Tamara Bunke est une candidate idéale pour un accompagnement constant d'un tel invité. Elle parle cinq langues, est exceptionnellement charmante et ouverte. Guevara est ravie de son traducteur. Tamara Bunke est arrivée en Bolivie en novembre 1964 sous le nom de Laura Gutierrez, une ethnographe argentine.
Guevara a décidé d'appeler son groupe partisan l'« Armée de libération nationale ». Le soir du Nouvel An 1966, Tanya est venue au camp rebelle et secrétaire général Parti Communiste de Bolivie Mario Monge.
Monje et Guevara.
Bientôt, Monje a quitté le camp et Tanya est restée. Le groupe de guérilla se composait désormais de 16 Cubains, 26 Boliviens, Péruviens et Argentins. Avec un total de 47 combattants, Tanya était la seule femme de l'escadron.
1967 année. De temps en temps, la presse mondiale rapporte que Guevara mène une guérilla en Bolivie. Le 1er mai à La Havane, le ministre par intérim des Forces armées, le major Juan Almeida, a annoncé que Guevara avait « levé le drapeau de la révolution quelque part en Amérique latine ».
juin Juillet . Le détachement de Guevara est en batailles continues avec des détachements de l'armée régulière bolivienne. Beaucoup de ses associés sont morts. Environ 2 000 soldats gouvernementaux ont été mobilisés pour combattre les partisans.
Les soldats du gouvernement se dirigent vers la zone où se trouvent les partisans.
1er août 1967 à Deux agents de la CIA sont arrivés à La Paz. Le cubano-américain Gustavo Villoldo et Felix Rodriguez. Leur tâche est d'organiser la chasse au Che Guevara.
Le major Robert Shelton est arrivé des États-Unis pour former des soldats boliviens.
14 août 1967 L'armée a capturé l'un des camps rebelles, où, entre autres, les soldats ont trouvé de nombreuses photographies de partisans laissés par Tamara Bunke par inadvertance.
Une des photographies des soldats boliviens tombés entre les mains. Sur la photo, les combattants du détachement de Guevara : Urbano, Miguel Marcos, Chang (El Chino), Pacho et Coco.
20 août 1967 Le fait que Guevara était en Bolivie est devenu connu des militaires après avoir capturé l'écrivain socialiste français Régis Debré, surnommé Danton, dans la zone de conflit. Peu de temps auparavant, Debré était arrivé pour enregistrer une interview avec le chef des partisans, et avait décidé de rester dans l'unité. Il a été transporté à la selva par les communistes boliviens. Après un mois de vie partisane, Debré n'en pouvait plus. Et il a demandé à Guevara de le laisser partir. Avec Debre, l'artiste Ciro Roberto Bustos, surnommé Carlos, a décidé de partir.Guevara a pris la décision de laisser partir son peuple. C'était presque un suicide. Après tout, le Che savait que si Debré tombait entre les mains des soldats, il ne supporterait pas le premier interrogatoire. Et pourtant, pour une raison quelconque, Guevara leur permet de partir.
Debré et Bustos sont rapidement tombés entre les griffes des forces de sécurité boliviennes. Sous la torture, Debré et Bustos racontèrent tout ce qu'ils savaient sur le détachement de Guevara.
Debré et Bustos après leur arrestation.
Le chef de l'opération spéciale pour capturer Debré et Bustos, Gary Prado, a rappelé plus tard : « Lorsque nous avons attrapé Régis Debré, c'est de lui que nous avons appris que le détachement était dirigé par Che Guevara. Des déserteurs que nous avons attrapés au cours des mois précédents, nous savions qu'il y avait des étrangers dans le détachement, des Cubains, mais les déserteurs ne savaient rien du Che. Maintenant, nous avons reçu la confirmation que le détachement est commandé par Guevara. »
En toute justice, il convient de noter que non seulement les boliviens sont interrogés dans la prison de Debré. Des interrogateurs américains lui arrachent des preuves. Même le président colombien Barrientos est présent aux interrogatoires. Il autorise ensuite le détenu à tenir une conférence de presse au cours de laquelle Debray a décrit le sort du détachement.
Selon Debré, les guérilleros souffrent de malnutrition, de manque d'eau et de manque de chaussures. Entre autres, il n'y a que 6 couvertures dans un détachement de 22 personnes... Debré a aussi dit que Guevara et d'autres combattants étaient enflés et couverts d'ulcères aux bras et aux jambes. Mais malgré le sort de l'équipe, Debré a déclaré que Guevara était optimiste quant à l'avenir de l'Amérique latine et a noté que Guevara « s'était résigné à mourir. Et qu'il croit que sa mort sera une sorte de renaissance. Que Guevara perçoive la mort « comme une nouvelle renaissance » et « un rituel de renouveau de la révolution ».
Contrairement à Debray, Prado a extrait beaucoup plus d'informations du deuxième prisonnier. Après tout, il avait entre ses mains Siro Bustos - un artiste professionnel. Il a, à la demande des militaires, peint des portraits de tous les partisans. En fin de compte, Debre et Bustos ont été condamnés à 30 ans de prison, mais ont été libérés après 3 ans.
Après avoir reçu des documents d'interrogatoire de Debré, Washington a transféré quinze instructeurs du Vietnam en Bolivie. Ils commencèrent à entraîner les soldats du capitaine Prado aux tactiques anti-guérilla. La CIA a également dépêché des agents dans la zone d'opérations.
31 août 67 . Le Che a toujours compté sur l'aide des paysans locaux. Ils fourniront de la nourriture et se cacheront des soldats à l'occasion. Plus que quiconque, le Che a fait confiance à Honorato Rojas, le traiteur le plus fiable. Parfois, Guevara, se souvenant de sa pratique médicale, examinait ses enfants.
Une fois dans le village où vivait Honorato, un homme du nom de Mario Vargas Salinas, le capitaine des forces spéciales boliviennes, est apparu. Il a offert à Rojas trois mille dollars pour des informations sur l'équipe du Che. Rojas a accepté. Et il a dit que l'autre jour, le détachement allait forcer le Rio Grande.
Deux ans après la trahison, Onorato Rojas a reçu une balle au visage dans la rue. Le tueur n'a jamais été retrouvé.
3 août 1967 Réalisant que la chasse avait commencé pour eux, Guevara a divisé ses forces en deux groupes. L'un était commandé par lui-même, le second - par Juan Acuña Nunez ou "Joaquin". Les groupes se sont dispersés pour ne plus jamais se revoir.
31 août 1967 Le premier à être pris en embuscade fut le groupe de Juan Nunez. Tamara Bunke faisait également partie de ce groupe. Lorsque les partisans commencèrent à traverser la rivière à gué, le commandant d'un détachement des forces gouvernementales, le capitaine Mario Vargas, donna l'ordre de tirer.
Mario Vargas Salinas, général à la retraite, se souvient : « La capture de Che Guevara était notre tâche, mais ce fut une surprise pour nous que le détachement était divisé, et il n'y avait pas de Guevara dans le groupe, mais était dirigé par un officier du Armée cubaine, Joaquin. Le groupe a commencé à traverser la rivière à gué, sans même s'assurer que tout était propre autour. Lorsque les partisans ont atteint le milieu de la rivière, les soldats ont ouvert le feu et détruit le groupe en cinq minutes. L'un des corps a été transporté en aval. C'était une femme. Nous ne savions pas qu'il y avait une femme dans le groupe. Nous ne le savions pas."
Le commandant du groupe de capture mentait clairement dans ses souvenirs. Le corps de Tamara Bunke a été retiré de la rivière quelques jours plus tard. La photo montre que Tamara n'est pas seulement coupée, mais les deux seins sont coupés...
Le Che a survécu à "l'agent Tanya" d'exactement quarante jours. Il n'a jamais cru à sa mort.
Ernesto Che Guevara, du journal bolivien : « 7 septembre. La radio "La Cruz del Sur" annonce que le corps de Tanya la partisane a été retrouvé sur les rives du Rio Grande, le message ne semble pas être vrai. Le 8 septembre, la radio a rapporté que le président Barrientos était présent à l'enterrement de la dépouille de la partisane Tanya, qui a été enterrée de manière chrétienne. »
Le président Barrientos (au centre, à égalité).
Le président Barrientos lui-même a personnellement pris l'avion pour identifier le corps. Il ne s'intéressait pas à Che Guevara, mais à un partisan inconnu. Le président connaissait la femme décédée sous le nom de Laura Gutierrez, Guevara l'appelait Tamara Bunke et ses associés s'appelaient Tanya. Trois ans avant sa mort, elle a déménagé en Bolivie et a commencé à se préparer à une guerre de guérilla. Pour se légaliser, elle a trouvé le moyen le plus fiable - elle est devenue la maîtresse du président ...
7 octobre 1967 Un mois après avoir rompu l'encerclement, Tanya est décédée et Guevara a fait une tentative similaire. A cette époque, il lui restait dix-sept personnes. Ce détachement fut terminé le 8 octobre.
Les rebelles étaient encerclés dans les gorges de la rivière Yura (Yuro). L'opération de capture a été commandée par le même capitaine Gary Prado. Quatre partisans ont été tués sur le coup. Les autres ont essayé de briser l'encerclement. Seuls quatre d'entre eux ont réussi.
Guevara, a été blessé à la jambe et fait prisonnier, avec deux camarades.
Lorsque des tirs ciblés ont été ouverts sur Guevara, il a crié : « Ne tirez pas. Je suis Che Guevara. Je vaux plus vivant que mort." Pendant longtemps, les soldats n'ont pas pu croire que ce gueux affamé se battait contre eux.
Che Guevara a été interrogé et emmené dans une école d'un village de montagne appelé La Higuera. Che Guevara et ses camarades blessés Chino et Willie ont été enfermés dans une école. Chino était mourant, les soldats l'ont achevé. Le dernier homme Le civil qui a parlé au Che était une institutrice nommée Julia Cortez. Le capitaine Prado lui a ordonné d'apporter de la nourriture à Guevara.
L'école où Che Guevara a été abattu.
Le lendemain, le commandant de la huitième division, le colonel (futur général) Joaquin Centeno Anaya, l'agent de la CIA Felix Rodriguez et le chef renseignement militaire Lieutenant-colonel Andres Selich Sean. Ils avaient entre leurs mains l'ordre du président Barrientos, dans lequel il n'y avait que deux nombres - 500 et 600. Ils voulaient « tirer sur Guevara ».
Le 9 octobre 1967 à 13h30, l'ordre fut exécuté. Le verdict a été rendu par le sergent Mario Teran. Che Guevara a été exécuté à l'école La Higuera sur ordre personnel du Président de la Bolivie.
Sergent Mario Teran. L'homme qui a tiré sur Che Guevara.
Un an et demi plus tard, le 27 avril 1969, le président bolivien Barrientos est tué dans un accident d'avion près de la Sierra bolivienne. C'était un sabotage, mais le coupable n'a jamais été trouvé. Barrientos a été le premier à faire le bilan parmi les responsables de la mort de Che Guevara.
Le commandant de l'opération pour vaincre le détachement de Che Guevara, le capitaine Gary Prado.
SUR LES SOUVENIRS DE Gary Prado : « Nous sommes allés chasser le reste de la guérilla etrentré à La Higuera déjà dans l'après-midi. Quand nous sommes arrivés au village, nous avons constaté que Che avait déjà été abattu. Le sous-officier Mario Teran a tiré sur le commandant du premier coup, mais les soldats ont reçu l'ordre de tirer plusieurs autres coups de feu sur le cadavre du Che. Ils allaient l'exposer aux journalistes. Il fallait présenter l'affaire comme si Che Guevara était mort au combat.
Photo de Che Guevara immédiatement après l'exécution. La photo a été présentée au public tout récemment. Pendant longtemps, il a été conservé dans des archives privées.
Andres Selic au centre, en uniforme. Célébrer la fin réussie de l'opération. Quatre ans plus tard, Andres Selich, qui a battu Che Guevara avant sa mort, a lui-même été torturé à mort par la torture dans une cellule de prison. Il était accusé de terrorisme, qu'il préparait un attentat contre un autre dictateur bolivien, le général Banser. C'était le cinquième décès. Et cinq ans plus tard, à Paris, Joaquin Centeno, le colonel même qui a commandé l'exécution, a été abattu.
Mais Mario Teran, qui a tiré sur Guevara, est toujours en vie. Mais ce qu'il a obtenu est peut-être pire que la mort. Le malheur le hante encore aujourd'hui. Peu de temps après l'exécution, il est devenu fou. En 1969, Mario Teran a tenté de se suicider. Il s'est jeté par la fenêtre d'un immeuble de grande hauteur dans la ville de Santa Cruz, mais a survécu. Après cela, il a été détenu dans un hôpital psychiatrique fermé pendant plusieurs années. Quand Teran est sorti, il est devenu aveugle.
Après la fusillade de Guevara, l'agent de la CIA Rodriguez a pris plusieurs effets personnels du commandant, dont la montre de Che Guevara, qu'il a continué à porter de nombreuses années plus tard et qu'il aimait montrer aux journalistes. Aujourd'hui, certaines de ces choses, y compris la lampe de poche de Che Guevara, peuvent être vues à la CIA.
Che Guevara peu avant l'exécution. L'agent de la CIA Felix Rodriguez à gauche.
Rodriguez a réussi à sortir de nombreuses photographies et documents, y compris les boucles de Guevara.
10 octobre 1967. V L'armée a attaché le corps de Guevara aux patins de l'hélicoptère sur lequel Centeno Anaya a volé et l'a transporté dans la ville de Vallegrande. C'est là, dans la buanderie de l'hôpital local, qu'ont été prises des photographies de Che Guevara, allongé comme le Christ.
La célèbre photo a été prise par le photographe Freddie Alberto. Le corps du Che a été étendu sur la table pour laver les vêtements. C'était le seul privilège accordé au commandant. Les corps du reste des partisans étaient entassés sur le sol.
Le bolivien Freddy Alborta en octobre 1967 a fait une série coups récents ardent révolutionnaire. Les photographies ont été prises après la mort du commandant. Des photos du corps de Guevara, affalé sur une table dans la buanderie d'un hôpital d'un village reculé de Bolivie, ont fait les pages des journaux du monde entier et rendu le photographe célèbre. ... Mais, malgré une telle popularité écrasante de ces photos, Alborta lui-même n'a reçu que 75 $ pour elles.
Photos posthumes de Che Guevara.
Ce fut la fin de la tentative de Che Guevara de soulever l'insurrection marxiste en Bolivie. Guevara a été capturé et tué de plusieurs balles dans la poitrine. La photo montre plusieurs officiers debout autour du révolutionnaire tué, soulignant les blessures par balle. De l'autre, il est allongé attaché à une civière...
Dans la nuit, sur ordre du ministre bolivien de l'Intérieur (et agent de la CIA concurremment) Antonio Arguedas, les mains du cadavre du Che ont été coupées et conservées dans du formaldéhyde.
Le ministre allait envoyer ses mains à Washington comme preuve de la mort du Che. Mais ensuite, il a changé d'avis. Et il les a envoyés à Cuba, avec une photocopie du journal d'Ernesto.
Le 24 février 2000, une grenade explose entre les mains d'Antonio Arguedas. Pour une raison quelconque, il l'a ramenée à la maison. Ceci est la version officielle de la mort ancien ministre et un agent de la CIA. Les enquêteurs n'ont rien trouvé qui puisse suggérer qu'il s'agissait d'un meurtre.
Le 15 octobre 1967, Castro a admis que Guevara était mort et a déclaré trois jours de deuil dans toute l'île.
11 octobre 1967. Après que le médecin militaire eut amputé les bras de Che Guevara, son corps et les corps de ses camarades (Chino et Chang) ont été remis à plusieurs officiers boliviens. Ils ont chargé les corps dans un camion et les ont emmenés dans une direction inconnue. Tous les corps ont été secrètement jetés dans une tranchée en construction près de l'aéroport de Valle Grande.
Depuis lors, le lieu de l'enterrement de Guevara est resté un secret d'État en Bolivie. Peu de gens connaissaient le secret de la tombe inconnue. De plus, ils sont tous restés obstinément silencieux pendant trente ans, mourant les uns après les autres.
Le long silence a finalement été rompu en novembre 1995. L'ancien officier bolivien et aujourd'hui général Mario Vargas Salinas a déclaré avoir participé à un enterrement secret dans la nuit du 11 octobre 1967. Selon lui, le commandant et ses camarades ont été enterrés dans un trou creusé par un bulldozer au bord de la piste d'atterrissage.
Suite aux révélations de Vargas Salinas, le président bolivien Gonzalo Sánchez de Losada a personnellement initié la création d'une commission de recherche des corps. Après plusieurs semaines de fouilles à l'aéroport, les restes de plusieurs partisans ont été retrouvés, mais pas Guevara.
Nettoyer les os de Che Guevara.
Cependant, la commission a continué à chercher. Un groupe d'experts médico-légaux et d'historiens cubains est arrivé à leur secours, sur ordre de Castro. Le 1er juillet 1997, ils ont scanné le sol avec le GPR et ont trouvé plusieurs « anomalies ». C'est ainsi que des experts boliviens et cubains ont trouvé le lieu de sépulture.
Nous avons trouvé une fosse commune. Tous les corps ont été jetés dans la fosse en même temps, a commenté l'un des experts argentins Alejandro Inchauregu. - Et trois corps gisaient les uns sur les autres. Un squelette n'avait pas de bras.
Outre les bras manquants, un autre détail a renforcé la conviction des chercheurs que les restes appartenaient à Che Guevara : il y avait des traces de plâtre dans la poche de la veste qui était portée sur le squelette sans bras. On savait que le même soir, lorsque les mains de Guevara ont été amputées, son masque mort... Des traces de gypse pourraient donc être des vestiges de ce processus.
Les archéologues fouillent les restes de Che Guevara.
17 octobre 1997 Les restes de Che Guevara et de six de ses camarades ont été transportés à La Havane, puis enterrés avec les honneurs militaires dans un mausolée spécialement construit dans la ville de Santa Clara (Cuba).
année 1998. Lors d'un enterrement près de la ville de Valle Grande, le corps de la partisane Laura Gutierrez Bauer, mieux connue sous le nom de "Tanya", a été retrouvé criblé de balles.
Guevara reste aimé Héro national Cuba. Son image orne le billet de 3 pesos.
Dans la patrie de Guevara en Argentine, en 2008, une statue en bronze de 12 mètres du Comandante a été érigée.
Guevara est classé parmi les saints par de nombreux paysans boliviens sous le nom de "San Ernesto".
Son visage est devenu l'image la plus reproduite au monde. Il est imprimé sur des T-shirts, des chapeaux, des affiches et des maillots de bain. Ironiquement, il a fait énorme contribution dans une culture de consommation qu'il méprisait immensément.
Surtout pour le site "Secrets du Monde". Lors de l'utilisation du matériel, un lien actif vers le site obligatoire.
Ernesto Guevara de la Serna est connu dans le monde entier pour plus nom court- Che Guevara. Dans les pays d'Amérique latine, certains le vénèrent comme un saint et le glorifient dans leurs prières. Toute sa vie, cet homme a été obsédé par les idées révolutionnaires, s'est battu pour la liberté et l'égalité du peuple. Les maîtresses de Che Guevara ont joué un rôle particulier dans la vie.
Pour être plus précis, il avait beaucoup de relations à côté et on ne connaîtra certainement pas les noms de toutes ses maîtresses. Mais l'un d'eux a peut-être été la cause de la mort. Il n'y a toujours pas d'informations précises et uniques sur la vie de Che Guevara. Il est né en 1928 dans la ville argentine de Rosario. Et le Che a utilisé la particule spécifiquement pour souligner l'appartenance à l'Argentine.
La famille de Che Guevara. De gauche à droite : Che Guevara, mère, sœur Celia, frère Roberto, père avec son fils Juan Martin dans ses bras et sœur Anna Maria
Che Guevara dans sa jeunesse
À la fin des années 1950, il participa à la Révolution cubaine, mena la répression contre les ennemis et combattit aux côtés de Fidel Castro. Après la victoire de la révolution, il a été ministre développement industriel Cuba. En 1965, Ernesto est allé combattre au Congo africain, mais a été vaincu.
Guerre au Congo.
En 1966 et 1967, il était en Bolivie, où il espérait faire une révolution. Plus surprenant, les boliviens ne voulaient pas voir un tel changement de pouvoir dans leur pays. Pour aider les forces armées La CIA est arrivée en Bolivie et en 1967, le mouvement de guérilla de Che Guevara a été détruit. Et le fougueux révolutionnaire lui-même a été immédiatement abattu sans procès ni enquête.
Le corps du Che a été lavé et exposé dans la blanchisserie de l'hôpital de la Sainte Vierge de Malte. Cheveux longs, maigre, il gisait comme le Christ, tiré de la croix. Aujourd'hui, ce lavoir est devenu un sanctuaire. Les habitants vénèrent le Che comme un saint martyr
Mais qu'en est-il de la maîtresse ? Des sources en rapportent un nombre différent - 60, 70, 80 et même 100. En tout cas, il y avait beaucoup de maîtresses. Mais seul le nom de l'un restera à jamais dans l'histoire. Son nom était Tamara Bunke Bieder, selon les chiffres officiels. Elle est née à la fin des années 30 en Argentine. Ses parents étaient des communistes allemands qui avaient fui l'Allemagne (sous le Troisième Reich, le Parti communiste était interdit et ses membres, au mieux, emprisonnés).
Partisan Tanya comme un enfant.
Tamara Bieder a déménagé en Allemagne de l'Est - RDA en 1952, où elle est entrée à l'Université de Leipzig. L'établissement d'enseignement suivant pour la future maîtresse de Che Guevara était la Faculté de littérature et de philosophie de l'Université de Berlin. Humboldt. C'était intelligent et belle femme qui parle allemand, russe et espagnol.
Tamara Bunke
Bieder a rencontré Che Guevara en 1960 à Leipzig. Le dirigeant cubain a visité la RDA et d'autres pays socialistes où les étudiants latino-américains ont étudié. Tamara a été affectée à Tete (diminutif du nom d'Ernesto) en tant que traductrice.
On ne sait pas si Guevara savait que cette belle fille, qu'il aimait tout de suite, était un agent du KGB recruté. Peut-être, je le soupçonnais, n'était-il pas si stupide. Autour d'une personnalité politique importante, il y a toujours eu et il y aura toujours des personnes travaillant pour les services spéciaux.
Depuis la fin des années 1950, lorsque la révolution a triomphé à Cuba, le KGB a commencé à coopérer étroitement avec la sécurité de l'État de ce pays. Dans le même temps, des jeunes (le plus souvent des étudiants) des pays du camp socialiste, dont la RDA, étaient emportés par les idées de la révolution à Cuba. Tamara Bider s'est avérée être dévouée à l'idéologie du communisme et de la révolution.
Pendant ses études à l'université, elle a simultanément suivi une formation spéciale dans un centre de renseignement secret. En plus de la théorie et de la pratique de tout espionnage, Tamara a appris à attirer le bon homme se coucher et continuer à entretenir avec lui histoire d'amour... Pour obtenir les informations dont vous avez besoin, bien sûr.
Che Guevara lors d'une visite aux USA
Au KGB, Tamara était connue sous le pseudonyme de Tanya. Et c'est la partisane Tanya qui est devenue la maîtresse la plus célèbre de Che Guevara. Elle a été introduite dans l'environnement de ce dernier avec un objectif bien précis - entrer en relations intimes avec lui et transférer toutes les informations disponibles au KGB.
En 1961, la partisane Tanya et Che Guevara sont arrivées à La Havane et sont allées travailler au ministère de l'Éducation et de l'Éducation.
En plus de cela, elle est devenue étudiante à la Faculté de journalisme. Elle n'a pas oublié le travail souterrain: avec son amant sous le nom d'emprunt Laura Bauer est allé en Bolivie. Participer au mouvement révolutionnaire.
Des témoins ont déclaré que pendant la guerre avec les forces armées boliviennes, Che Guevara et Tamara Bunke ne se sont pas séparés pendant une minute. Ernesto était heureux et plein d'espoirs brillants pour l'avenir. Cependant, le gouvernement bolivien ne voulait pas du tout voir une révolution dans leur pays.
Des unités spéciales ont été formées pour combattre le mouvement partisan. En tant qu'instructeurs ont été invités des militaires des États-Unis - participants à la guerre de Corée de 1950-1953. En conséquence, le détachement de Che Guevara a été presque entièrement détruit. Le principal révolutionnaire lui-même fut fait prisonnier, y étant resté un peu moins d'une journée. Che Guevara a été abattu le 9 octobre 1967.
Mais autre destin la partisane Tanya, la maîtresse de Che Guevara, n'est pas exactement connue. Selon certaines sources, elle est morte en Bolivie pendant les hostilités, selon d'autres, elle a survécu et s'est installée en URSS. Il y a même des informations selon lesquelles Tamara Bider a été impliquée dans la mort de son amant.
C'est sur cela que reposent ces données. Après que Che Guevara soit devenu un célèbre révolutionnaire, il a gagné encore plus d'adeptes. Il rêvait d'une révolution mondiale qui renverserait la bourgeoisie. Et l'URSS, alliée de Che Guevara, n'était pas intéressée par un tel développement des événements. Les dirigeants de notre ancien pays ont poursuivi une voie de coexistence pacifique de deux systèmes politiques- socialiste et capitaliste.
Che Guevara pourrait à tout moment échapper au contrôle du KGB et « casser le bois » qui indiquerait un lien avec l'Union. Selon cette version, le partisan Tanya a indiqué aux forces armées boliviennes l'emplacement non seulement du révolutionnaire lui-même, mais aussi le siège et les entrepôts du mouvement partisan.
Bolivie, Santa Cruz, Vallegrande, un cimetière au bord de la piste, la tombe anonyme de la révolutionnaire cubaine Tamara Bunke, mieux connue sous le nom de Tanya. photo de 1967.
Et selon d'autres sources, elle a survécu. Puis, dans le plus grand secret, elle est arrivée à Moscou, où elle a vécu à l'avenir. Elle méritait une telle vie pour elle-même grâce à l'accomplissement d'une tâche particulièrement importante. La date du décès est inconnue.
Voici une histoire sur la maîtresse principale de Che Guevara. Peut-être que dans la vie de cette personne, il y a encore beaucoup d'inconnues, mais une chose est sûre. En Amérique du Sud et à Cuba, il est devenu un héros national, des portraits de Che Guevara sont représentés sur de l'argent cubain - des pesos. Pour les Latino-Américains, il est un symbole de la lutte pour la liberté.
P.S. Tous ceux qui ont participé au meurtre du célèbre commandant ne sont pas morts de leur propre mort.
Je veux dédier cet article à une fille nommée Ayde-Tamara Bunke Bider, plus connue sous le pseudonyme de Tanya la partisane. On sait peu de choses dans notre pays sur la brave révolutionnaire qui a agi avec Che Guevara en Bolivie, je voudrais donc corriger cette situation et présenter aux lecteurs la biographie d'une fille qui a fidèlement servi les idéaux sacrés du bien et de la justice.
Ayde-Tamara (Tanya) Bunke Bieder est née le 19 novembre 1937 en Argentine dans une famille de communistes allemands Erich et Naida Bunke, qui ont déménagé en Argentine en 1935 en raison de l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne.
Tanya est diplômée en Argentine lycée... C'était une fille polyvalente, aimait la musique (jouait du piano, de la guitare et de l'accordéon), le sport, la politique, s'adonnait au ballet, plus tard elle maîtrisait parfaitement l'espagnol, l'allemand et le russe (sa mère avait des racines russes).
AVEC petite enfance Tanya a été plongée dans des rebondissements lutte politique parce que ses parents étaient activement impliqués dans le travail clandestin des communistes argentins, et plus tard elle est devenue elle-même une ardente communiste.
En 1952, la famille Buncke est retournée dans la capitale de la République démocratique allemande, Berlin, où Tanya est entrée à l'université et y a obtenu son diplôme.
Le 16 novembre 1964, Tanya, munie de faux documents au nom de Laura Gutierrez Bauer, une Argentine d'origine allemande, arrive dans la capitale bolivienne La Paz pour activer le mouvement rebelle local. Utilisant sa sociabilité et son origine allemande (il y avait beaucoup de germanophiles dans la direction bolivienne), elle fait les connaissances nécessaires dans le gouvernement bolivien et les cercles militaires, rencontre même une fois le président bolivien Barrientos, visite des régions reculées de la Bolivie, travaille à la station de radio de la ville de Santa Cruz. Pendant travail préparatoire, Tanya bénéficie du soutien des services secrets cubains, gardant constamment le contact avec La Havane.
Le 7 novembre 1966, Che Guevara arrive au camp rebelle situé près du canyon de Nyancahuasu. A partir de ce moment, des préparatifs intensifs commencent pour l'offensive rebelle, qui est prévue pour septembre 1967. Mais l'un des rebelles, un employé de la compagnie pétrolière nommé Vargas, s'est avéré être un traître, révélant l'emplacement du camp rebelle à la police. Il était possible d'oublier l'offensive prévue et déjà le 23 mars 1967, les rebelles devaient s'engager dans une bataille avec les forces gouvernementales. À la suite de la découverte de l'emplacement du détachement, toute communication avec les villes boliviennes a été interrompue et les partisans ont dû se rendre dans la jungle. À ce moment, notre héroïne décide de rester avec le détachement du Che, car elle n'a plus la possibilité de retourner légalement à La Paz. De plus en plus, les guérilleros se heurtent aux forces gouvernementales, perdant des gens. Alors qu'il ne restait plus que 50 combattants dans le détachement, Che Guevara décide de diviser le détachement en deux parties : l'avant-garde dirigée par le Che lui-même, l'arrière-garde (les 13 personnes restantes) sous le commandement du héros cubain de la Sierra Maestre Joaquín (de son vrai nom - Vilo Acuña Nunez). Tanya faisait également partie du détachement de Joaquin.
Dès le début de son existence, l'escouade de Joaquin a été soumise à des attaques intenses et constantes de la part des forces gouvernementales. À la suite des combats les plus acharnés, le détachement de Joaquin perd un à un les meilleurs combattants, le moral des partisans restants baisse régulièrement, l'anneau ennemi autour du détachement se rétrécit de jour en jour.
Le 31 août 1967, dans la région de Camiri, le détachement de Joaquin livre sa dernière bataille. Son emplacement a été révélé par l'un des paysans locaux nommé Onorato Rojas. À cause de cette trahison, le détachement est tombé dans une embuscade et après une bataille acharnée, l'ensemble a été détruit, y compris Tanya. Le corps d'un partisan placé sous la tutelle personnelle du président bolivien Barrientos a été emporté dans une direction inconnue.
Pour Che Guevara, Tanya n'était pas seulement une partisane ordinaire, elle était l'une des femmes les plus étonnantes que le commandant ait connues. Dans son cœur, il admirait son éducation, son courage, son dévouement à son travail. Elle n'avait pas peur de mourir pour la cause, qu'elle considérait comme l'œuvre de toute sa vie. Elle s'acquittait facilement des tâches qui lui étaient confiées, combattait au coude à coude avec les partisans boliviens. Pour elle courte durée de vie(Tanya n'a pas vécu jusqu'à son 30e anniversaire depuis près de 2,5 mois), elle a eu tellement d'aventures que les gens qui ont vécu pendant 80 ans n'ont souvent pas. Il restera à jamais dans notre mémoire, car les vrais héros ne sont pas oubliés.
Le Che (comme vous le savez, le commandant a écrit de la poésie) a dédié un de ses poèmes à Tanya (traduit de l'espagnol par V.A. Alekseev) :
Laisse un souvenir derrière
Un bouquet de fleurs voué à se faner
Rien ne sera mon nom, n'est-ce pas ?
"Rien" signifie que la vie est sans trace,
Alors laisse les chansons, un bouquet de fleurs,
S'il n'y a plus de germe au sol...