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Flore de Mongolie. Réserves de Mongolie

État
24.07.2019

INFORMATIONS POUR LES TOURISTES

FLORE MONGOLIENNE

La Mongolie est située à la jonction des régions de la taïga de Sibérie et des déserts d'Asie centrale, ce qui conduit à la formation d'écosystèmes naturels spécifiques. En termes de totalité de toutes les conditions écologiques, la Mongolie est très particulière: cela est dû à sa position intérieure, à l'histoire de la formation du territoire, à un niveau hypsométrique élevé et à une combinaison bizarre de montagnes, de plaines et de dépressions intermontagneuses. Il y a un contraste important facteurs naturels dans différentes parties du pays. Le territoire de la Mongolie est vaste: la longueur du nord au sud est de plus de 1200 kilomètres, d'ouest en est - 2368 km. Les hautes terres, la zone de montagne-taïga, la zone de steppe forestière, la zone de steppe, les zones semi-désertiques et désertiques se distinguent dans une variété de paysages.

Les montagnes occupent près des 2/3 du pays, et certains sommets sont recouverts de neiges éternelles et dépassent 4000 m d'altitude, on y trouve des glaciers. Il y a plus de 3 000 lacs permanents d'eau douce et salée dans les bassins et vallées intermontagnards. Au nord, dans les montagnes de Khentei et dans la région de Khubsugul, domine la taïga de montagne, située à la frontière sud de la zone de taïga. Sibérie orientale. Les vastes chaînes de montagnes Le Khangai, l'Altaï mongol, le versant ouest du Khingan et la périphérie sud du Khentei sont occupés par la steppe montagneuse et la steppe forestière dans les zones inférieures. Ces paysages, généralement zonaux, sont situés à plus de 1000 m d'altitude. mers. Une position intermédiaire est occupée par les hautes plaines de la Mongolie orientale, occupées végétation steppique. Et, enfin, les régions méridionales du pays doivent être attribuées à la zone des steppes désertiques, qui se confondent à l'extrême sud avec la zone des déserts fortement continentaux de l'Asie centrale.

Le territoire de la Mongolie est dominé par des régions fortement modérées climat continental avec des précipitations de 100 mm ou moins dans les déserts, de 100 à 200 mm dans les semi-déserts et jusqu'à 600 mm dans les montagnes du Khentei et de l'Altaï. Les températures moyennes en juillet sont relativement basses - +20–25°С, en janvier - 8...30°С. Au cours des 60 dernières années, la température annuelle moyenne de l'air dans le pays a augmenté de 1,56°. Selon les calculs de l'Institut de météorologie de l'Académie des sciences, elle continuera d'augmenter encore, d'ici 2020 de 1,4°, d'ici 2050 de 3,0° et d'ici 2080 de 5,1°.

La ligne de partage des eaux mondiale passe par la Mongolie : au sud se trouve la région des bassins sans drain et des lacs d'Asie centrale. La Mongolie, qui représente une région de transition de la taïga sibérienne aux déserts d'Asie centrale, montre tous les signes d'une telle transition tant au niveau de la flore que de la faune, avec des éléments dauriens prédominants au nord du pays, des éléments d'Asie centrale au sud, et une influence notable des espèces mandchoues est notée à l'est. Les forêts n'occupent que 8,1% de la superficie totale du pays et sont situées à la frontière sud de la région de la taïga sibérienne. Ils protègent les sols de la sécheresse et de l'érosion, régulent le débit d'eau. La flore arborée comprend plus de 140 espèces d'arbres et d'arbustes.

La végétation de la Mongolie est très diversifiée et est un mélange de montagne, de steppe et de désert avec des inclusions de la taïga sibérienne en régions du nord. Sous l'influence du relief montagneux, la zonalité latitudinale du couvert végétal est remplacée par une verticalité, de sorte que les déserts côtoient les forêts. Les forêts le long des pentes des montagnes sont loin au sud, à proximité des steppes sèches, et les déserts et semi-déserts sont le long des plaines et des creux loin au nord.

La végétation naturelle de la Mongolie correspond aux conditions climatiques locales. Les montagnes du nord-ouest du pays sont couvertes de forêts de mélèzes, de pins, de cèdres et de diverses espèces d'arbres à feuilles caduques. Il y a de magnifiques pâturages dans de larges bassins intermontagnards. Les vallées fluviales ont un sol fertile et les rivières elles-mêmes regorgent de poissons. Au fur et à mesure que vous vous déplacez vers le sud-est, avec une diminution de la hauteur, la densité de la végétation diminue progressivement et atteint le niveau de la région désertique de Gobi, où ce n'est qu'au printemps et au début de l'été que certains types d'herbes et d'arbustes apparaissent. La végétation du nord et du nord-est de la Mongolie est incomparablement plus riche, puisque ces zones de haute montagne représentent grande quantité précipitations atmosphériques. En général, la composition de la flore et de la faune de Mongolie est très diversifiée. La nature de la Mongolie est belle et diversifiée. Dans le sens nord-sud, six ceintures et zones naturelles sont successivement remplacées ici. La ceinture de haute altitude est située au nord et à l'ouest du lac Khubsugul, sur les crêtes du Khentei et du Khangai, dans les montagnes de l'Altaï mongol. La ceinture montagne-taïga passe au même endroit, sous les prairies alpines. La zone de steppes et de forêts de montagne dans la région montagneuse du Khangai-Khentei est la plus favorable à la vie humaine et la plus développée en termes de développement de l'agriculture. La plus grande est la zone steppique avec sa variété d'herbes et de céréales sauvages, la plus adaptée à l'élevage bovin. Dans les plaines inondables des rivières, les prairies d'eau ne sont pas rares.

Actuellement, 2823 espèces de plantes vasculaires de 662 genres et 128 familles, 445 espèces de bryophytes, 930 espèces de lichens (133 genres, 39 familles), 900 espèces de champignons (136 genres, 28 familles), 1236 espèces d'algues (221 genres , 60 familles). Parmi elles, 845 sortes d'herbes médicinales sont utilisées dans la médecine mongole, 68 sortes de renforcement du sol et 120 sortes de plantes comestibles. Il existe aujourd'hui 128 espèces d'herbes répertoriées comme en voie de disparition et en voie de disparition et répertoriées dans le Livre rouge de la Mongolie.

Les fora mongols peuvent être conditionnellement divisés en trois écosystèmes : - herbe et arbustes(52% de la surface terrestre), les forêts(15%) et végétation du désert(32%). Les cultures culturelles représentent moins de 1% du territoire de la Mongolie.

LES FORÊTS

Environ 8 à 10% du territoire de la Mongolie est couvert de forêts, superficie totale qui atteint 120-150 mille km². Les forêts poussent, en règle générale, le long des pentes nord et nord-ouest des montagnes. Au nord du Khentei et du lac. Khuvsgul a des zones de véritable taïga de montagne. Les forêts comprennent environ 140 variétés d'arbres, d'arbustes et de plantes arborescentes. À partir de espèces d'arbres plus de 70% des réserves totales sont représentées par le mélèze de Sibérie et 12% par le cèdre, l'épicéa et le sapin sont moins communs. Les forêts de pins se concentrent principalement autour de la Selenga. Cultiver dans les vallées fluviales feuillus: peuplier, bouleau, tremble, frêne, d'arbustes - saule, romarin sauvage, cerisier des oiseaux, aubépine, chèvrefeuille, saule. Au-dessus de la lisière de la forêt, il y a une zone alpine avec des prairies d'herbes mixtes et des formes rampantes de genévrier, de bouleau et de saule.

La régénération naturelle des forêts mongoles est lente et les forêts sont souvent détruites par le feu, les insectes et les activités humaines. Le bois est principalement utilisé comme source de combustible (mélèze, pin, bouleau, saxaul). Dans le nord du pays, les arbres sont abattus pour les besoins de la construction. Il existe des groupes entiers illégaux spécialisés dans la fourniture de jeunes troncs d'arbres (jusqu'à 10 cm de diamètre) destinés à la coulée de plafonds dans la construction. Ces groupes fonctionnent principalement de la manière suivante : en journée groupes individuels les citoyens abattent la forêt, la scient en petites cales (environ 2 mètres de long) et la stockent. La nuit, sous le couvert de l'obscurité, de petits camions transportent du bois. En règle générale, les voitures sont recouvertes d'une bâche afin que la cargaison transportée ne soit pas visible.

STEPPE

Les régions steppiques de la Mongolie orientale et de la partie occidentale du pays sont d'excellents pâturages. Le couvert herbacé est extrêmement diversifié ; la première place appartient aux plantes d'herbe à plumes et d'absinthe (herbe à plumes, vostrets, agropyre, à pattes fines, serpentine, agropyre, fétuque). Dans la zone steppique, on trouve souvent des arbustes de karagana. La zone steppique est caractérisée par la présence de zones de solonchak, avec des plantes typiques pour celles-ci : derisun, plumage de Mongolie, serpent tardif, salpêtre et salicorne. La présence de derisun signifie la présence d'eau.

DÉSERT

Le Gobi est un type particulier de steppe désertique, dont la frontière commence à 500 kilomètres au sud d'Oulan-Bator et se caractérise par l'apparition d'arbustes, de sols bruns et la disparition d'animaux des steppes - campagnols et tarbagans.

En langue mongole, le mot "gobi" est un nom commun, désignant des steppes semi-désertiques à végétation saline. Il est faux d'identifier le Gobi au désert, car seules de petites zones du Gobi sont recouvertes de sable et ne ressemblent en rien ni aux steppes kazakhes ni au Kara Kum, et plus encore au Sahara. Le Gobi n'est pas un désert sans vie, mais une steppe herbeuse, traversée de collines, de creux et de crêtes. La végétation du Gobi est pauvre, le saxaul pousse dans la zone semi-désertique et l'orme trapu pousse le long des rives des canaux secs.

PLANTES MÉDICINALES

La flore de Mongolie est très riche en plantes médicinales et fruitières. A travers les vallées et dans les sous-bois forêts de feuillus beaucoup de cerisier des oiseaux, de sorbier, d'épine-vinette, d'aubépine, de groseille, de rose sauvage. Des plantes médicinales aussi précieuses que le genévrier, la gentiane, la chélidoine, l'argousier sont courantes. L'Adonis mongol (Altan Khundag) et la Rose Radiola (ginseng doré) sont particulièrement appréciés.

En 2009, une récolte record d'argousier a été récoltée. Aujourd'hui, des entreprises privées cultivent des baies en Mongolie sur une superficie de 1 500 hectares.

RÉSERVES (PARCS NATIONAUX)

La Mongolie est considérée à juste titre comme l'un des rares pays à avoir préservé la pureté et la virginité de l'environnement. Depuis 1995, après l'adoption par le Grand Khural de Mongolie de la loi sur les territoires naturels spécialement protégés, une distinction claire a été introduite dans le pays entre les réserves naturelles, les parcs nationaux, les sanctuaires et les monuments naturels. De nouvelles aires protégées ont été créées, la superficie des aires existantes a été élargie, les limites des aires spécialement protégées ont été approuvées et leur protection a été renforcée. Il existe aujourd'hui 11 réserves naturelles en Mongolie, 7 parcs nationaux, 13 réserves. La plus grande réserve de Mongolie - le Grand Gobi (5300 000 hectares), fait partie du réseau international des réserves de biosphère de l'UNESCO et est la plus grande d'Asie. Le plus ancien est Bogd-Khanulsky (près d'Ulaanbaatar), organisé en 1965, mais le régime environnemental est observé depuis 1778, à partir du moment où la chaîne de montagnes Bogd-Uul a été proclamée sacrée.

Aujourd'hui, le ministère de la Nature et de l'Environnement gère le système des parcs nationaux avec un petit budget annuel d'environ 100 000 USD par an. Il est clair qu'un tel montant n'est pas suffisant pour protéger toutes les aires protégées. Malheureusement, dans de nombreux parcs nationaux et aires spécialement protégées, les régimes de protection ne sont pas respectés. Mais si les Mongols regardent entre leurs doigts la violation des règles par leurs citoyens, alors après avoir surpris un étranger en violation des règles des zones spécialement protégées, n'hésitez pas à vous infliger une telle amende ...

Le ministère de la Nature et de l'Environnement classe toutes les aires protégées en quatre catégories qui, par ordre d'importance, sont :

  • Zones strictement protégées- Zones très importantes très fragiles ; la chasse, l'exploitation forestière et le développement sont strictement interdits et il n'y a aucune influence humaine établie.
  • parcs nationaux intérêt historique et pédagogique; la pêche et le pâturage par les nomades sont autorisés et certaines parties du parc sont aménagées pour l'écotourisme.
  • réserves- Les zones moins importantes protégeant les espèces rares de la flore et de la faune et les sites archéologiques ; certains développements sont autorisés dans le cadre de certaines directives.
  • Monuments Naturels & Historiques- Lieux importants d'intérêt historique et culturel; le développement est autorisé dans les limites des lignes directrices.

En 2000, le gouvernement a créé cinq nouveaux parcs nationaux et une nouvelle réserve naturelle. Les 48 aires protégées représentent désormais plus de 13 % du territoire mongol. Le gouvernement vise à consolider le statut d'aires naturelles protégées jusqu'à 30% du territoire du pays, ce qui fera de la Mongolie la plus grande réserve de la planète.

RÉSERVES

Grand Gobi

5311,7 mille ha

Mongol oriental

Mongol-Dagursky

NamregName

Otgon-Tengersky

Khan-Khenteï

Hoch-Serhiinnursky

Khasagt-Khairkhanul

Bassin d'Ubsunur

Petit Gobi
PARCS NATIONAUX
RÉSERVES

Nagalkhanul

Bat-Khanul

Lkhachinvandadsky

Bulgangol

Bulganul

Ugtamul

Sharga-Mankhansky

Zagiynussky

Alaghairkhansky

Burganbuudai

Ergeli

Ikhnart
Tarifs du parc national

Visiter parc national- en règle générale, vous devez acheter un billet d'entrée ou obtenir (moyennant des frais) l'autorisation d'être dans le parc national (ou auprès du garde-parc ou du bureau local). Les revenus du droit d'entrée servent au développement des infrastructures et aux salaires des travailleurs du parc.

Les frais de parc national varient. Ils peuvent prendre de 1000 à 3000 tugris (par personne) pour entrer dans le parc national. Ils peuvent prendre 300 à 3000 remorqueurs supplémentaires avec véhicule. De plus, si vous êtes un citoyen étranger, les frais sont plus élevés que ceux que paient les habitants. Dans certains parcs, le guide et le chauffeur ne paient pas l'entrée du parc (le paiement est prélevé UNIQUEMENT sur le touriste)

BIBLIOGRAPHIE:
  • Informations sur la Mongolie 2000. Da. Gandbold. ADMOND Co.Ltd., Mongolie.
  • Guide de Mongolie. Le Petit Futé. Éd. Avant-garde. 2005
  • État et perspectives de la conservation de la nature en Mongolie. B. Oyuungerel
    Institut de géographie de l'Académie mongole des sciences, Oulan-Bator.

INFORMATIONS POUR LES TOURISTES

RELIEF, ZONES GEOGRAPHIQUES

Mongolie a une superficie de 1 564 116 km² et est principalement un plateau, élevé à une hauteur de 900 à 1 500 m d'altitude. Au-dessus de ce plateau s'élève une série de chaînes de montagnes et de chaînes. Au sud et à l'est du pays, il y a de vastes plateaux vallonnés et striés, traversés par des collines individuelles. La hauteur moyenne du territoire de la Mongolie est très élevée - au-dessus du niveau de la mer 1580 m.Il n'y a pas du tout de basses terres dans le pays. Le point le plus bas du pays - le bassin de Khukh Nuur - se situe à une altitude de 560 m.Les forêts poussent principalement dans la zone de steppe forestière située dans la partie nord du pays. La superficie du fonds forestier est de 15,2 millions d'hectares, c'est-à-dire 9,6% de l'ensemble du territoire.

À l'est et au sud d'Oulan-Bator vers la frontière avec la Chine, la hauteur du plateau mongol diminue progressivement et se transforme en plaines - plates et même à l'est, vallonnées au sud. Le sud, le sud-ouest et le sud-est de la Mongolie sont occupés par le désert de Gobi, qui continue dans le centre-nord de la Chine. Selon les caractéristiques paysagères du Gobi - le désert n'est nullement homogène, il se compose de tronçons de sable, de rochers, recouverts de petits fragments de pierres, même sur de nombreux kilomètres et vallonnés, de couleurs différentes - les Mongols distinguent surtout le Jaune , Gobi rouge et noir. Les sources d'eau de surface sont très rares ici, mais les niveaux des eaux souterraines sont élevés.

Conditions naturelles de la Mongolie extrêmement diversifié - du nord au sud (1259 km), les forêts de taïga, les steppes forestières de montagne, les steppes, les semi-déserts et les déserts sont remplacés. Les chercheurs appellent la Mongolie un phénomène géographique qui n'a d'analogue nulle part. En effet, au sein de la République populaire mongole se trouve le centre de distribution du pergélisol le plus méridional sur Terre, et en Mongolie occidentale, dans le bassin des Grands Lacs, la frontière la plus septentrionale du monde des déserts secs passe, et la distance entre la ligne de distribution du pergélisol et le début de déserts ne dépasse pas 300 kilomètres. En termes de fluctuations de température, quotidiennes et annuelles, la Mongolie est l'un des pays les plus continentaux du monde (maximum amplitude annuelle les fluctuations de température à Oulan-Bator atteignent 90 ° C): les gelées sibériennes y font rage en hiver, et La chaleur de l'été dans le Gobi ne peut être comparé qu'à l'Asie centrale. Ce sont là des phénomènes physiques et géographiques véritablement paradoxaux, couplés à l'immensité du territoire (longueur d'ouest en est en ligne droite 2368 et du nord au sud 1260 kilomètres), une délimitation claire zones géographiques(de la taïga à la steppe et de la steppe au désert), avec de brusques dénivelés et une nette prédominance du relief montagneux, créent un visage particulier du pays, définissent et expliquent sa richesse.


HAUTES MONTAGNES

La Mongolie est un pays montagneux. Les montagnes occupent plus de 40% de sa superficie totale, les hautes terres (plus de 3000 m) - environ 2,5%. La plus haute des chaînes de montagnes de Mongolie est l'Altaï mongol avec des sommets montagneux atteignant 3000-4000 m de haut, s'étendant à l'ouest et au sud-ouest du pays sur une distance de 900 km. Sa continuation est les chaînes inférieures qui ne forment pas un seul massif, qui a reçu le nom commun de Gobi Altai. Le point culminant est le pic Kuyten-Uul (Nairamdal) d'une hauteur de 4370 m, situé dans l'Altaï mongol à l'extrémité ouest de la Mongolie près de la frontière avec la Russie.

Le long de la frontière avec la Sibérie au nord-ouest de la Mongolie, il existe plusieurs chaînes qui ne forment pas un seul massif: Khan Khukhei, Ulan Taiga, Eastern Sayan, au nord-est - la chaîne de montagnes Khentei (2800 m).

Au centre du pays se trouvent les montagnes du Khangai, longues d'environ 700 km et hautes de 2 000 à 3 000 m (la plus haute est de 3 905 m, Otkhon-Tengri), divisées en plusieurs crêtes indépendantes.

Les plus hautes montagnes de Mongolie

Dans les zones montagneuses, le zonage vertical du sol se manifeste. Avec une augmentation de la hauteur, les sols de châtaigniers sont remplacés par des sols de type chernozem et à certains endroits chernozem, puis des prairies de montagne et partiellement tourbeux. Les versants sud des montagnes sont généralement sablonneux et rocheux, les versants nord ont un sol plus dense, argileux. Les steppes sont dominées par les limons et les limons sableux, aux couleurs de châtaignier mûr et de châtaignier clair.

TAÏGA

La zone de taïga, qui ne couvre que 5% du territoire de la Mongolie, est située principalement dans le nord de la Mongolie, dans les monts Khentii, dans le paysage montagneux autour du lac Khuvsgul, à l'arrière de la chaîne de montagnes Tarvagatai, dans le cours supérieur de l'Orkhon Rivière et parties de la chaîne de montagnes Khan Khentii. La zone de taïga reçoit plus de pluie que les autres zones de Mongolie (12 à 16 pouces par an).

La zone nord de la taïga montagneuse regorge de forêts; les forêts couvrent les pentes nord des montagnes et se composent de Mélèze de Sibérie, cèdre, pin, bouleau et tremble. Les habitants de cette zone sont les mêmes que dans la taïga sibérienne - marals, élans, sangliers, lynx, ours, zibelines, carcajous et autres animaux. Les rennes se trouvent également ici.

FORÊT-STEPPE

Les steppes montagneuses de la ceinture steppique moyenne se situent entre les chaînes du Khentei, du Khangai et de l'Altaï mongol. Il y a des antilopes gazelles, des loups et des renards, et de rares prédateurs de chats sont communs dans la ceinture alpine, tels que Léopard des neiges- le léopard des neiges, le lynx, le tigre, qui chassent les chèvres sauvages et les argalis sauvages.

Dans les zones forêt-steppe et steppe le plus répandu reçu divers sols de châtaigniers, qui représentent près de 60% de tous les sols du pays.

ZONE DES STEPPES

Dans les montagnes, les steppes mongoles s'élèvent à une hauteur de 1500 m ou plus, et avec une augmentation de l'humidité dans les montagnes, la proportion d'herbes augmente dans le couvert végétal. Sur les pentes nord des montagnes de Mongolie (précipitations de 500 mm ou plus), poussent principalement des forêts de conifères de mélèze, de cèdre et de pin de Sibérie.

Contrairement aux steppes européennes, le type de sol zonal des steppes mongoles n'est pas des chernozems, mais des sols de châtaigniers lessivés. Ils se forment sur des roches mères sableuses et graveleuses et ne sont pas des solonets.Il s'agit de sols de châtaignier, de châtaignier foncé et de châtaignier clair.L'intensité de leur couleur dépend de la densité de l'humus. Dans la couche supérieure, les sols de châtaignier foncé ont de 4% à 6% d'humus, les sols de châtaignier clair de 2% à 4%. différents types selon la prédominance de certains groupes végétaux. Les steppes mongoles sont plus pauvres que les steppes de Russie et du Kazakhstan. L'herbe en eux est plus basse, il n'y a presque pas de couverture continue. Les formations de tyrsovye, serpentine, serpentine-tyrsovye et autres dominent. Parmi les arbustes, il y a surtout beaucoup de caragana à petites feuilles (Caragana microphylla), de semi-arbustes d'absinthe (Artemisia frlgida). Avec l'approche des semi-déserts, le rôle des herbes plumes et des oignons à faible croissance s'intensifie.

SEMI-DÉSERTIQUE

Les semi-déserts occupent plus de 20% du territoire de la Mongolie, s'étendant à travers le pays entre les zones désertiques et steppiques. Cette zone comprend la dépression des Grands Lacs, la vallée des lacs et une grande partie de la zone située entre les chaînes de montagnes du Khangai et de l'Altaï, ainsi que la région orientale du Gobi. La zone comprend de nombreuses zones basses, des sols avec des lacs salés et de petits étangs. Le climat est aride (sécheresses fréquentes et précipitations annuelles de 4 à 5 pouces (100 à 125 mm). Vents forts fréquents et tempêtes de sable affectent fortement la végétation de la zone). Cependant, de nombreux éleveurs nomades de Mongolie occupent cette zone.

La Mongolie est située en Asie centrale. Le pays a une superficie de 1 564 116 km2, soit trois fois la taille de la France. Il s'agit essentiellement d'un plateau élevé à une hauteur de 900 à 1500 m au-dessus du niveau de la mer. Au-dessus de ce plateau s'élève une série de chaînes de montagnes et de chaînes. Le plus élevé d'entre eux est l'Altaï mongol, qui s'étend à l'ouest et au sud-ouest du pays sur une distance de 900 km. Sa continuation est les chaînes inférieures qui ne forment pas un seul massif, qui a reçu le nom commun de Gobi Altai.

Le long de la frontière avec la Sibérie au nord-ouest de la Mongolie, il existe plusieurs chaînes qui ne forment pas un seul massif: Khan Khukhei, Ulan Taiga, Eastern Sayan, au nord-est - la chaîne de montagnes Khentei, dans la partie centrale de la Mongolie - le massif du Khangai, qui se divise en plusieurs massifs indépendants.

À l'est et au sud d'Oulan-Bator vers la frontière avec la Chine, la hauteur du plateau mongol diminue progressivement et se transforme en plaines - plates et même à l'est, vallonnées au sud. Le sud, le sud-ouest et le sud-est de la Mongolie sont occupés par le désert de Gobi, qui continue dans le centre-nord de la Chine. Selon les caractéristiques paysagères du Gobi - le désert n'est nullement homogène, il se compose de tronçons de sable, de rochers, recouverts de petits fragments de pierres, même sur de nombreux kilomètres et vallonnés, de couleurs différentes - les Mongols distinguent surtout le Jaune , Gobi rouge et noir. Les sources d'eau de surface sont très rares ici, mais les niveaux des eaux souterraines sont élevés.

Montagnes de Mongolie

Crête de l'Altaï mongol. La plus haute chaîne de montagnes de Mongolie, située au nord-ouest du pays. La partie principale de la crête est élevée de 3 000 à 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer et s'étend au sud-est du pays, de la frontière occidentale avec la Russie aux régions orientales du Gobi. La chaîne de l'Altaï est conditionnellement divisée en Altaï mongol et Gobi (Gobi-Altaï). La superficie de la région montagneuse de l'Altaï est immense - environ 248 940 kilomètres carrés.

Tavan-Bogdo-Ula. Le point culminant de l'Altaï mongol. La hauteur au-dessus du niveau de la mer du sommet du mont Nayramdal est de 4374 mètres. Cette chaîne de montagnes est située à la jonction des frontières de la Mongolie, de la Russie et de la Chine. Le nom Tavan-Bogdo-Ula est traduit de la langue mongole par "cinq sommets sacrés". Pendant longtemps, les sommets glaciaires blancs de la chaîne de montagnes Tavan-Bogdo-Ula ont été vénérés comme sacrés par les Mongols, les Altaïens et les Kazakhs. La montagne se compose de cinq sommets enneigés, avec la plus grande zone de glaciation de l'Altaï mongol. Trois grands glaciers Potanin, Przhevalsky, Grane et de nombreux petits glaciers alimentent les rivières qui vont en Chine - les rivières Kanas et Aksu, et l'affluent de la rivière Khovd - Tsagaan-gol qui va en Mongolie.

Khukh-Sereh Ridge est une chaîne de montagnes à la frontière des aimags Bayan-Ulgiy et Khovd. La crête forme une jonction montagneuse reliant la crête principale de l'Altaï mongol à ses contreforts montagneux - les sommets de Tsast (4208 m.) et Tsambagarav (4149 m.) La ligne de neige passe à une altitude de 3700-3800 mètres. La crête est arrondie par la rivière Buyant, qui naît de nombreuses sources au pied oriental.

La crête Khan-Khukhiy - les montagnes séparant le plus grand lac Uvs du bassin Grands lacs des lacs du système Khyargas (lacs Khyargas, Khar-Us, Khar, Durgun). Les pentes nord de la chaîne Khan-Khukhi sont couvertes de forêts, contrairement aux pentes sud des steppes montagneuses. Le plus haut sommet Duulga-Ul se situe à une altitude de 2928 mètres d'altitude. chaîne de montagnes jeune et en croissance rapide. Une énorme fissure sismique de 120 kilomètres passe à côté - résultat d'un tremblement de terre de 11 points. Des rafales d'ondes terrestres s'élèvent l'une après l'autre le long de la fissure jusqu'à une hauteur d'environ 3 mètres.

Indicateurs statistiques de la Mongolie
(à partir de 2012)

Mont Tsambagarav. Une chaîne de montagnes puissante avec la plus haute altitude de 4206 mètres d'altitude (pic Cast). Près du pied de la montagne se trouve la vallée de la rivière Khovd, non loin de sa confluence avec le lac Khar-Us. Sur le territoire du somon, situé au pied du mont Tsambagarav, vivent principalement des Mongols Olet, descendants de nombreuses tribus autrefois Dzhungar. Selon la légende d'Oletov, une fois, un homme nommé Tsamba a grimpé au sommet de la montagne et a disparu. Maintenant, ils appellent la montagne Tsambagarav, ce qui se traduit en russe: "Tsamba est sorti, est monté".

Rivières et lacs de Mongolie

Les rivières de Mongolie naissent dans les montagnes. La plupart d'entre eux sont les sources des grands fleuves de Sibérie et d'Extrême-Orient, transportant leurs eaux vers les océans Arctique et Pacifique. Les plus grands fleuves du pays sont le Selenga (à l'intérieur des frontières de la Mongolie - 600 km), Kerulen (1100 km), Tesiin-Gol (568 km), Onon (300 km), Khalkhin-gol, Kobdo-Gol, etc. Le plus fluide est le Selenga. Il est originaire d'une des chaînes du Khangai, englobe plusieurs principaux affluents- Orkhon, Khanuy-gol, Chulutyn-gol, Delger-Muren et autres La vitesse de son écoulement est de 1,5 à 3 m par seconde. Par tous les temps, ses eaux froides rapides, coulant dans des rivages argilo-sableux, et donc toujours boueuses, ont une couleur gris foncé. Selenga gèle pendant six mois, l'épaisseur moyenne de la glace est de 1 à 1,5 m et connaît deux crues par an: printanière (neige) et estivale (pluie). La profondeur moyenne au plus bas niveau d'eau est d'au moins 2 m Après avoir quitté la Mongolie, la Selenga traverse le territoire de la Bouriatie et se jette dans le Baïkal.

Les rivières de l'ouest et du sud-ouest du pays, qui descendent des montagnes, tombent dans des bassins intermontagnards, n'ont pas de débouché sur l'océan et, en règle générale, terminent leur voyage dans l'un des lacs.

La Mongolie compte plus d'un millier de lacs permanents et un nombre beaucoup plus important de lacs temporaires qui se forment pendant la saison des pluies et disparaissent pendant la sécheresse. Au début de la période quaternaire, une partie importante du territoire de la Mongolie était une mer intérieure, qui s'est ensuite divisée en plusieurs grands réservoirs. Les lacs actuels sont ce qu'il en reste. Les plus grands d'entre eux sont situés dans le bassin des Grands Lacs au nord-ouest du pays - Ubsu-nur, Khara-Us-nur, Khirgis-nur, leur profondeur ne dépasse pas plusieurs mètres. Dans l'est du pays se trouvent les lacs Buyr-nur et Khukh-nur. Dans un bassin tectonique géant au nord du Khangai, se trouve le lac Khubsugul (profondeur jusqu'à 238 m), similaire au Baïkal en termes de composition de l'eau, de flore et de faune reliques.

Climat de la Mongolie

Les hautes crêtes de l'Asie centrale, encerclant la Mongolie de presque tous les côtés avec de puissantes barrières, l'isolent des courants d'air humides des océans Atlantique et Pacifique, ce qui crée un climat fortement continental sur son territoire. Il se caractérise par la prédominance des journées ensoleillées, surtout en hiver, une sécheresse importante de l'air, de faibles précipitations, de fortes fluctuations de température, non seulement annuelles, mais aussi quotidiennes. La température pendant la journée peut parfois fluctuer entre 20 et 30 degrés Celsius.

Le mois le plus froid de l'année est janvier. Dans certaines régions du pays, la température tombe à -45 ... 50 ° С.

Plus mois chaud- Juillet. La température moyenne de l'air pendant cette période sur la majeure partie du territoire est de +20°С, dans le sud jusqu'à +25°С. Les températures maximales dans le désert de Gobi pendant cette période peuvent atteindre +45…58°C.

La pluviométrie annuelle moyenne est de 200 à 250 mm. 80 à 90 % des précipitations annuelles totales tombent dans les cinq mois, de mai à septembre. La quantité maximale de précipitations (jusqu'à 600 mm) tombe dans les aimags du Khentii et de l'Altaï et près du lac Khuvsgul. Le minimum de précipitations (environ 100 mm par an) tombe sur le Gobi.

Les vents sont les plus forts au printemps. Dans les régions de Gobi, les vents conduisent souvent à la formation de tempêtes et atteignent une force destructrice énorme - 15 à 25 m/s. Un vent d'une telle force peut arracher des yourtes et les emporter sur plusieurs kilomètres, déchirer des tentes en lambeaux.

La Mongolie se caractérise par un certain nombre de phénomènes physiques et géographiques exceptionnels, à l'intérieur de ses frontières se trouvent :

  • centre de la pression atmosphérique hivernale maximale au centre du monde
  • la ceinture de distribution de pergélisol la plus méridionale du monde sur un terrain plat (47 ° N).
  • en Mongolie occidentale, dans le bassin des Grands Lacs, est la plus septentrionale le globe zone de distribution désertique (50,5 ° N)
  • Le désert de Gobi est l'endroit le plus abruptement continental de la planète. En été, la température de l'air peut monter jusqu'à +58 °С, en hiver, elle peut descendre jusqu'à -45 °С.

Le printemps en Mongolie arrive après une très hiver froid. Les jours rallongeaient et les nuits raccourcissaient. Le printemps est le moment où la neige fond et les animaux sortent de leur hibernation. Le printemps commence à la mi-mars et dure généralement environ 60 jours, bien qu'il puisse durer jusqu'à 70 jours ou jusqu'à 45 jours dans certaines régions du pays. Pour les hommes et le bétail, c'est aussi la saison des jours les plus secs et les plus venteux. Le printemps n'est pas rare tempête de sable, non seulement dans le sud, mais aussi dans les régions centrales du pays. En quittant la maison d'un habitant, ils essaient de fermer les fenêtres, car les tempêtes de poussière arrivent soudainement (et passent tout aussi rapidement).

L'été est le plus saison chaude en Mongolie. meilleure saison pour voyager en Mongolie. Les précipitations sont plus élevées qu'au printemps et en automne. Les rivières et les lacs sont les plus fluides. Cependant, si l'été est très sec, alors plus près de l'automne, les rivières deviennent très peu profondes. Le début de l'été est la plus belle période de l'année. La steppe est verte (l'herbe n'a pas encore brûlé du soleil), le bétail prend du poids et de la graisse. En Mongolie, l'été dure environ 110 jours de fin mai à septembre. Le mois le plus chaud est juillet. La température moyenne de l'air pendant cette période sur la majeure partie du territoire est de +20°С, dans le sud jusqu'à +25°С. Les températures maximales dans le désert de Gobi pendant cette période peuvent atteindre +45…58°С.

L'automne en Mongolie est la saison de transition entre les étés chauds et les hivers froids et secs. automne moins de pluie. Peu à peu, il fait plus frais et les légumes et les céréales sont récoltés à ce moment. Les pâturages et les forêts jaunissent. Les mouches meurent et le bétail est gras et flou en prévision de l'hiver. L'automne est une saison importante en Mongolie pour se préparer à l'hiver ; récolter des récoltes, des légumes et du fourrage ; préparation à la mesure de leurs étables et hangars; préparer du bois de chauffage et le chauffer à la maison, etc. L'automne dure environ 60 jours de début septembre à début novembre. La fin de l'été et le début de l'automne est une saison très propice aux voyages. Cependant, il faut garder à l'esprit que la neige peut tomber début septembre, mais dans 1-2 ans, elle fondra complètement.

En Mongolie, l'hiver est la saison la plus froide et la plus longue. En hiver, la température baisse tellement que toutes les rivières, lacs, ruisseaux et réservoirs gèlent. De nombreuses rivières gèlent presque jusqu'au fond. Il neige sur tout le pays, mais la couverture n'est pas très importante. L'hiver commence début novembre et dure environ 110 jours jusqu'en mars. Parfois il neige en septembre et novembre, mais de fortes chutes de neige tombent généralement début novembre (décembre). En général, par rapport à la Russie, il y a très peu de neige. L'hiver à Oulan-Bator est plus poussiéreux que neigeux. Bien qu'avec le changement climatique sur la planète, il est à noter qu'en hiver, plus de neige a commencé à tomber en Mongolie. Et les fortes chutes de neige sont une véritable catastrophe naturelle pour les éleveurs (dzud).

Le mois le plus froid de l'année est janvier. Dans certaines régions du pays, la température descend à -45 ... 50 (C.). Il convient de noter que le froid en Mongolie est beaucoup plus facile à supporter en raison de l'air sec. Par exemple : une température de -20°C à Oulan-Bator est également transférée comme -10°C dans la partie centrale de la Russie.

Flore de Mongolie

La végétation de la Mongolie est très diversifiée et est un mélange de montagne, de steppe et de désert avec des inclusions de la taïga sibérienne dans les régions du nord. Sous l'influence du relief montagneux, la zonalité latitudinale du couvert végétal est remplacée par une verticalité, de sorte que les déserts côtoient les forêts. Les forêts le long des pentes des montagnes sont loin au sud, à proximité des steppes sèches, et les déserts et semi-déserts sont le long des plaines et des creux loin au nord. La végétation naturelle de la Mongolie correspond à la conditions climatiques. Les montagnes du nord-ouest du pays sont couvertes de forêts de mélèzes, de pins, de cèdres et de diverses espèces d'arbres à feuilles caduques. Il y a de magnifiques pâturages dans de larges bassins intermontagnards. Les vallées fluviales ont un sol fertile et les rivières elles-mêmes regorgent de poissons.

Au fur et à mesure que vous vous déplacez vers le sud-est, avec une diminution de la hauteur, la densité de la végétation diminue progressivement et atteint le niveau de la région désertique de Gobi, où ce n'est qu'au printemps et au début de l'été que certains types d'herbes et d'arbustes apparaissent. La végétation du nord et du nord-est de la Mongolie est incomparablement plus riche, puisque ces régions avec plus hautes montagnes compte pour plus de précipitations. En général, la composition de la flore et de la faune de Mongolie est très diversifiée. La nature de la Mongolie est belle et diversifiée. Dans le sens nord-sud, six ceintures et zones naturelles sont successivement remplacées ici. La ceinture de haute altitude est située au nord et à l'ouest du lac Khubsugul, sur les crêtes du Khentei et du Khangai, dans les montagnes de l'Altaï mongol. La ceinture montagne-taïga passe au même endroit, sous les prairies alpines. La zone de steppes et de forêts de montagne dans la région montagneuse du Khangai-Khentei est la plus favorable à la vie humaine et la plus développée en termes de développement de l'agriculture. La plus grande est la zone steppique avec sa variété d'herbes et de céréales sauvages, la plus adaptée à l'élevage bovin. Dans les plaines inondables des rivières, les prairies d'eau ne sont pas rares.

Actuellement, 2823 espèces de plantes vasculaires de 662 genres et 128 familles, 445 espèces de bryophytes, 930 espèces de lichens (133 genres, 39 familles), 900 espèces de champignons (136 genres, 28 familles), 1236 espèces d'algues (221 genres , 60 familles). Parmi eux, 845 espèces herbes medicinales utilisé dans la médecine mongole, 68 types de sol-renforcement et 120 types de plantes comestibles. Il existe aujourd'hui 128 espèces d'herbes répertoriées comme en voie de disparition et en voie de disparition et répertoriées dans le Livre rouge de la Mongolie.

Les fora mongols peuvent être conditionnellement divisés en trois écosystèmes : - herbes et arbustes (52% de la surface terrestre), forêts (15%) et végétation désertique (32%). Les cultures culturelles représentent moins de 1% du territoire de la Mongolie. La flore de Mongolie est très riche en plantes médicinales et fruitières. Dans les vallées et dans les sous-bois des forêts de feuillus, il y a beaucoup de cerisier des oiseaux, de sorbier, d'épine-vinette, d'aubépine, de groseille, de rose sauvage. Des plantes médicinales aussi précieuses que le genévrier, la gentiane, la chélidoine, l'argousier sont courantes. L'Adonis mongol (Altan Khundag) et la Rose Radiola (ginseng doré) sont particulièrement appréciés. En 2009, une récolte record d'argousier a été récoltée. Aujourd'hui, des entreprises privées cultivent des baies en Mongolie sur une superficie de 1 500 hectares.

Monde animal de Mongolie

Le vaste territoire, la diversité des paysages, des sols, de la flore et des zones climatiques créent des conditions favorables à l'habitat d'une variété d'animaux. La faune de Mongolie est riche et diversifiée. Comme sa végétation, la faune de Mongolie est un mélange d'espèces de la taïga septentrionale de Sibérie, des steppes et des déserts d'Asie centrale.

La faune comprend 138 espèces de mammifères, 436 oiseaux, 8 amphibiens, 22 reptiles, 13 000 espèces d'insectes, 75 espèces de poissons et de nombreux invertébrés. En Mongolie grande variété et une abondance de gibier, parmi lesquels il y a beaucoup d'animaux à fourrure et autres animaux de valeur. Sable, lynx, cerf, cerf, cerf porte-musc, wapiti, chevreuil se trouvent dans les forêts; dans les steppes - tarbagan, loup, renard et antilope dzeren; dans les déserts - kulan, chat sauvage, antilope à goitre et saïga, chameau sauvage. Dans les montagnes de Gobi, les moutons de montagne argali, les chèvres et un grand léopard prédateur sont communs. Irbis, le léopard des neiges dans un passé récent était largement répandu dans les montagnes de Mongolie, maintenant il vit principalement dans le Gobi Altai, et son nombre a diminué jusqu'à un millier d'individus. La Mongolie est le pays des oiseaux. La grue demoiselle est un oiseau commun ici. De grands troupeaux de grues se rassemblent souvent sur les routes pavées. Turpans, aigles et vautours peuvent souvent être observés près de la route. Oies, canards, échassiers, cormorans, divers hérons et colonies géantes de différentes espèces de goélands - argenté, mouette rieuse (qui est répertoriée dans le Livre rouge en Russie), lacustre, plusieurs espèces de sternes - toute cette biodiversité étonne même les expérimentés ornithologues-chercheurs.

Selon les défenseurs de l'environnement, 28 espèces de mammifères sont en voie de disparition. Les espèces les plus connues sont l'âne sauvage, le chameau sauvage, le mouflon de Gobi, l'ours de Gobi (mazalai), le bouquetin et la gazelle à queue noire ; d'autres incluent les loutres, les loups, les antilopes et les tarbagans. Il existe 59 espèces d'oiseaux en voie de disparition, dont de nombreuses espèces d'éperviers, de faucons, de buses, d'aigles et de hiboux. Malgré la croyance mongole selon laquelle tuer un aigle porte malheur, certaines espèces d'aigles sont en voie de disparition. Le service des gardes-frontières de Mongolie réprime constamment les tentatives d'emmener des faucons de Mongolie vers les pays Golfe Persique où ils sont utilisés pour le sport.

Mais il y a aussi des aspects positifs. Enfin, le nombre de chevaux sauvages a été restauré. Takhi - connu en Russie sous le nom de cheval de Przewalski - a été pratiquement détruit dans les années 1960. Il a été réintroduit avec succès dans deux parcs nationaux après un vaste programme d'élevage à l'étranger. Dans les régions montagneuses, il reste environ 1000 léopards des neiges. Ils sont chassés pour leur peau (ce qui fait également partie de certains rites chamaniques).

Chaque année, le gouvernement vend des licences pour chasser les animaux protégés. Chaque année, des licences sont vendues pour tirer 300 chèvres sauvages, 40 moutons de montagne (en conséquence, recevant jusqu'à un demi-million de dollars au Trésor. Cet argent est utilisé pour restaurer les populations d'animaux sauvages en Mongolie).

Population de la Mongolie

Selon les résultats préliminaires du recensement de la population et du logement, tenu du 11 au 17 novembre 2010 à l'échelle nationale, il y a 714 784 familles en Mongolie, soit deux millions 650 mille 673 personnes. Cela n'inclut pas le nombre de citoyens qui se sont enregistrés via Internet et par l'intermédiaire du Ministère des affaires étrangères de la Mongolie (c'est-à-dire ceux qui vivent à l'extérieur du pays), et ne tient pas non plus compte du nombre de militaires, de suspects et de prisonniers sous le régime tutelle du ministère de la justice et du ministère de la défense.

Densité de population - 1,7 personnes / km². Composition ethnique : 85 % du pays sont des Mongols, 7 % sont des Kazakhs, 4,6 % sont des Durvuds, 3,4 % sont des représentants d'autres groupes ethniques. Selon les prévisions de l'Office national des statistiques de Mongolie, la population du pays d'ici 2018 atteindra 3 millions de personnes.

Source - http://ru.wikipedia.org/
http://www.legendtour.ru/

La Mongolie est un pays de montagnes et de hautes plaines ; de taille moyenne au-dessus du niveau de la mer est de près de 1600 m.Les montagnes sont situées principalement dans les parties nord, ouest et sud-ouest du pays, les plaines s'étendent à l'est et au sud-est.

L'ouest montagneux est divisé par une chaîne continue de vallées et de bassins en deux régions montagneuses: au nord et à l'est - Khangai-Khentei, à l'ouest et au sud-ouest - l'Altaï.

La région montagneuse du Khangai-Khentei est vaste (environ 1/3 du territoire est étrange) et diversifiée dans les formes de relief. Des structures montagneuses massives sont situées le long de la périphérie de cette région: au sud-ouest - la chaîne du Khangai, au nord-ouest - des groupes de montagnes dans la région du lac. Khubsugul, au nord-est - la chaîne de montagnes Khentei; entre ces chaînes de montagnes se trouve la dépression Orkhon-Selenga, traversée par des montagnes de moindre hauteur et densément découpée par des rivières. Les différences de hauteur entre les crêtes marginales et le «fond» de la dépression sont assez importantes (par exemple, la hauteur du pic Enkh-Taivan dans la crête de Khangai est de 3905 m et la plaine inondable de Selenga près de la frontière mongolo-russe est de 600 m).

La région montagneuse de l'Altaï occupe une superficie plus petite, mais est également très complexe en termes de relief. Dans une large bande à l'ouest et une étroite à l'est, il s'étend sur 1,5 mille km de la frontière avec la Russie dans l'Altaï à la frontière avec la Chine dans le Gobi et se compose de deux parties inégales. Dans l'extrême ouest, à proximité de la jonction de montagne Tabyn-Bogdo-Ula, il existe de nombreuses crêtes de grèves différentes. De là, dans une direction sud-est, il y a une seule crête de l'Altaï mongol d'une longueur de 900 km de le point le plus haut pays de Munkh-Khairkhan-Ula (4362 m). La continuation de l'Altaï mongol est une chaîne de crêtes dispersées inférieures s'étendant dans la même direction sur 600 km supplémentaires, qui a reçu le nom général de Gobi Altai.

Les plaines, qui s'étendent de la longitude d'Oulan-Bator aux frontières orientales sur près de 1000 km, sont diverses : ondulées et vallonnées à l'ouest, elles s'aplatissent progressivement pour devenir parfaitement plates à l'est et changent à nouveau de visage à la périphérie, dans les contreforts du le Khingan et sur le plateau des collines de Darigangi. Sur les plaines plates de l'extrême est se trouvent les bassins lacustres les plus bas de la république - Buyr-Nur (583 m) et Khukh-Nur (553 m).

De la latitude d'Oulan-Bator au sud jusqu'à la frontière avec la Chine, sur 600 à 700 km, les plaines sont majoritairement vallonnées. Des crêtes douces alternent avec des dépressions peu profondes, à certains endroits, il y a des groupes de collines ou des collines simples. Les surfaces planes, qui sont courantes dans les plaines orientales, sont peu nombreuses et petites dans le sud.

Dans une bande de plaines s'étendant sur des centaines de kilomètres entre les régions montagneuses du Khangai-Khentei et de l'Altaï, deux parties se distinguent : plus grands lacs pays, et celui du sud-est est une dépression intermontagneuse en forme de cuvette avec de petits lacs sans drain dispersés le long du fond, appelée la vallée des lacs.

La bande de plaines, bordant la région montagneuse de l'Altaï par le sud, consiste en une série de dépressions séparées par des crêtes et des collines, occupées par des sections des déserts de Dzhungar et de Central Gobi, situées principalement à l'extérieur de la république.

Le climat de la Mongolie est fortement continental, ce qui est dû à la grande distance des océans et aux hauteurs absolues considérables. L'isolement bien connu du pays, clôturé chaînes de montagnes d'autres régions d'Asie.

La continentalité du climat se traduit par des amplitudes de température annuelles et journalières importantes, un long hiver glacial, une instabilité météorologique extrême au printemps, une sécheresse générale de l'air et d'autres phénomènes extrêmes.

Précipitations atmosphériques petites chutes, et elles sont confinées aux mois d'été. Les hivers ont peu ou pas de neige.

C'est le refroidissement profond des terres exposées qui explique la propagation du pergélisol dans le nord de la république (il n'y a de pergélisol nulle part sur le globe à ces latitudes).

L'hiver est froid sibérien : la température moyenne en janvier varie de -15° au sud à -30° au nord-ouest. Dans les creux des montagnes, l'air glacial stagne - la colonne de mercure tombe parfois à -50 °. Mais l'hiver mongol n'est pas seulement célèbre pour les gelées. Pendant la saison froide, une haute pression atmosphérique (anticyclone) s'établit sur le continent, puis les vents sont rares et faibles, les nuages ​​ne se forment pas et le soleil le plus brillant illumine et réchauffe quelque peu les pâturages sans neige du matin au soir. Ces facteurs facilitent grandement l'entretien hivernal du bétail sous Ciel ouvert.

Pendant la saison chaude, une zone de basse pression s'établit au centre du continent asiatique, plus chaude que les océans, et masses d'air L'Atlantique, bien que largement déshydraté pour le long voyage, rejoint la Mongolie. La majeure partie de l'humidité est captée par les montagnes, en particulier leurs versants nord et ouest, qui sont des écrans sur le chemin des courants d'air de l'Atlantique. À mesure que vous vous éloignez des crêtes, les précipitations annuelles diminuent - de 350 à 400 mm dans les montagnes à 100 ou moins dans les plaines. L'été est chaud (la température moyenne en juillet à Khangai est de 15°, dans le Gobi - jusqu'à 25°), et pendant une courte période il fait chaud.

Le printemps est une période où le temps est extrêmement instable. Air extrêmement sec, fluctuations de température pendant un bref délais des dizaines de degrés, des vents de force ouragan transportant du sable ou de la neige - tout cela est difficile à supporter pour les humains et les animaux. C'est pendant cette saison Différents composants pays, la neige ou la glace se forment le plus souvent, empêchant les animaux d'utiliser les pâturages, et les tempêtes font rage, forçant les troupeaux à s'attarder longtemps dans les abris sans se nourrir. L'automne, au contraire, est partout calme, chaud, ensoleillé.

Tous les fleuves de Mongolie naissent dans les montagnes. Les régions montagneuses sont couvertes d'un réseau fluvial assez dense. Les rivières ne vont que dans les plaines les plus proches des montagnes: le bassin des Grands Lacs, la vallée des lacs et la bordure nord des plaines orientales (rivière Kerulen); plus loin, sur les vastes plaines du sud et du sud-est de la république, il n'y a ni rivières ni ruisseaux.

Le plus grand nombre de fleuves mongols, qui sont essentiellement les sources des grands fleuves de Sibérie et d'Extrême-Orient, dirigent leurs eaux vers l'Arctique et Océans Pacifique; seuls quelques fleuves et non les plus importants irriguent les bassins fermés de la Mongolie elle-même. La ligne de partage des eaux mondiale entre ces océans traverse partiellement le territoire de la Mongolie.

À propos des fonctionnalités rivières de montagne pays peut être mieux jugé en caractérisant l'un des principaux, par exemple, la Selenga. Les eaux du système Selenga irriguent la majeure partie de la région montagneuse du Khangai-Khentei. La Selenga, quittant les frontières de la Mongolie, continue en Sibérie et se jette dans le lac. Baïkal. À l'intérieur des frontières de la Mongolie, sa longueur sans affluents est de près de 600 km, la vitesse d'écoulement est de 1,5 à 3 m/s. La nourriture est la neige et la pluie, donc la rivière a deux crues - au printemps et en été ; plus de hautes eaux - été, pluie. La Selenga gèle pendant six mois, l'épaisseur de la glace atteint 1 à 1,5 m et la profondeur moyenne au plus bas niveau d'eau n'est pas inférieure à 2 m, de sorte que la rivière est navigable sur une longue distance. Les affluents de la Selenga se caractérisent par une moindre teneur en eau, bien que certains soient plus longs que celle-ci, par exemple, l'Orkhon est 2 fois plus long que la Selenga.

Parmi les rivières à plein débit prenant naissance sur le versant oriental du Khentei, nous nommerons Onon et Kerulen, et sur le versant ouest du Grand Khingan - Khalkhin-Gol. Après avoir irrigué la périphérie orientale de la Mongolie, ces rivières rejoignent ensuite les affluents de l'Amour. La rivière Onon ici est la plus fluide, mais courte (environ 300 km) et traverse une zone boisée peu peuplée; R Kerulen transporte moins d'eau, mais il est plus long (environ 1100 km) et, surtout, traverse une vaste plaine riche en pâturages ; R Khalkhin Gol est également important sur le plan économique, car il fournit de l'eau à la frontière avec la Chine, bande de terres fertiles, où en Dernièrement de grands centres d'agriculture irriguée se créent.

Les rivières des montagnes de l'ouest et du sud-ouest de la république coulent principalement dans des bassins intermontagnards qui n'ont pas accès à l'océan. Ceux qui proviennent des montagnes de l'Altaï mongol (le plus grand est le fleuve Kobdo) et des montagnes du Khangaï occidental ( plus grands fleuves- Dzabkhan et Tes) alimentent d'immenses réservoirs dans le bassin des Grands Lacs ; les rivières coulant du versant sud de la chaîne du Khangai - Baidrag-gol, Tuin-gol, etc. - alimentent en eau de minuscules réservoirs dans la vallée des lacs. Les eaux de ces rivières sont utilisées pour l'irrigation à des degrés divers.

Il existe plus d'un millier de lacs permanents dans le pays et d'innombrables lacs temporaires formés pendant la saison des pluies. Les plus grands (superficie de l'eau - centaines et milliers de kilomètres carrés) sont situés principalement à l'ouest du pays. La plupart des lacs permanents sont relictuels (résiduels). Ceux-ci incluent les réservoirs situés dans le bassin des Grands Lacs - Ubsu-nur, Khara-Us-nur, Khirgis-nur, Khara-nur, etc. Au début du Quaternaire, tout le bassin était occupé par la mer intérieure. Plus tard, il a été divisé en plusieurs grands réservoirs, qui ont ensuite été divisés en grand nombre maintenant déjà relativement petit et très peu profond (leur profondeur est déterminée par plusieurs mètres). En Mongolie, il n'y a qu'un seul lac profond (jusqu'à 238 m). Khubsugul, autrefois formé dans une dépression tectonique géante dans les montagnes au nord de Khangai.

Ainsi, les régions montagneuses de Mongolie sont plus ou moins pourvues d'eau de surface, tandis que les plaines en sont pratiquement dépourvues. En même temps, les plaines sont habitées depuis l'Antiquité ; la population puise les eaux souterraines, parfois saumâtres, situées près de la surface, à l'aide de puits primitifs. Des eaux souterraines douces ont été trouvées dans les plaines, à des profondeurs relativement importantes; ils n'ont commencé à être exploités qu'à notre époque, lorsqu'ils ont maîtrisé la technique du forage.

La nature de la Mongolie dans toutes ses manifestations porte les traits caractéristiques d'un territoire au climat rigoureux. Les plantes et les animaux de ce pays ont besoin d'un durcissement particulier pour supporter les changements brusques de température, un manque d'humidité presque universel, des vents froids forts et d'autres phénomènes extrêmes. Malgré cela, la composition spécifique de la flore et de la faune de Mongolie n'est en aucun cas pauvre. Par exemple, selon le nombre d'espèces plantes sauvages La Mongolie dépasse la Sibérie voisine.

La grande étendue du territoire le long du méridien (plus de 10 °), la diversité du relief, l'impact sur la flore et la faune locales du nord de la Chine, de la Mandchourie, de la Sibérie orientale et d'autres centres d'endémisme voisins - tout cela détermine l'incroyable diversité de la nature de la Mongolie. Dans le sens nord-sud, les ceintures et zones naturelles sont successivement remplacées : haute montagne, montagne-taïga, steppes et forêts montagnardes, steppes, steppes désertiques, déserts.

La ceinture de haute montagne comprend de grands massifs au nord et à l'ouest du lac. Khubsugul, sur les chaînes du Khentei et du Khangai et dans la partie centrale de l'Altaï mongol. Les steppes alpines de la friche regorgent de petites graminées de la famille des carex - la cobresia, qui sert d'aliment d'engraissement au bétail qui part paître haut dans les montagnes en été.

La ceinture montagne-taïga occupe principalement des zones à l'ouest et à l'est du lac. Khuvsgul et les montagnes du massif du Khentei en contrebas ceinture alpine. Voici une véritable taïga de mélèzes et de cèdres-mélèzes, que l'on ne trouve pas dans d'autres parties du pays, dans des endroits difficiles d'accès, qui sert de principale source de bois pour toute la Mongolie.

Environ 1/4 du territoire du pays se trouve sur la ceinture de steppes et de forêts de montagne. Il couvre principalement les régions montagneuses du Khangai-Khentei et de l'Altaï et, à l'extrême est, un petit territoire de la région du Khangan. Cette ceinture est la plus favorable à la vie humaine et la plus maîtrisée. Le climat est relativement tempéré. Les sols sont majoritairement châtaigniers (du châtaignier foncé sur les pentes des montagnes au châtaignier dans les plaines) ; à certains endroits, on trouve des sols de type chernozem et des sols forestiers gris. L'agriculture est très répandue sur les sols de châtaigniers dans la région montagneuse du Khangai-Khentei.

La plus grande superficie de la zone est couverte de steppes céréalières et herbacées, caractérisées par un rendement relativement élevé en herbes. Il existe de nombreuses céréales nutritives (fétuque, pattes fines, pâturin, agropyre, brebis), le carex des steppes et l'absinthe froide, qui sont d'excellents aliments pour tous les types de bétail. Dans les plaines inondables des rivières, les prairies d'eau avec de hautes plantes herbacées sont souvent utilisées comme champs de fauche. De belles forêts de mélèzes sont dispersées en parcelles le long des pentes nord plus humides des montagnes. Des forêts mixtes (peuplier, saule, cerisier des oiseaux, argousier, bouleau par endroits) bordent les berges du fleuve en bandes étroites.

Les différences de relief et de climat, les caractéristiques du couvert végétal déterminent la diversité du monde animal de la ceinture ou de la zone. La faune alpine est représentée par des ongulés (mouton de montagne, chèvre de montagne), un léopard des neiges prédateur ; forêt - par un groupe de ses ongulés (maral, wapiti, chevreuil, cerf sauvage et cerf porte-musc), des animaux à fourrure, en particulier des écureuils, des prédateurs (lynx, carcajou, chat manul), l'ours brun, une abondance d'oiseaux, y compris gibier à plumes (tétras lyre, grand tétras) . La faune de la steppe montagnarde a bien sûr une continuité avec la faune de la forêt (le loup, le renard, le lièvre et le sanglier y trouvent également leur place), mais les individus spécifiquement steppiques sont les plus répandus : les ongulés, en particulier l'antilope gazelle ( dans un passé récent, littéralement la maîtresse des pâturages de la ceinture), chez un grand nombre d'espèces de rongeurs, la marmotte tarbagan se distingue - l'animal le plus commercial du pays, il existe de nombreux oiseaux de proie en fonction de l'abondance de rongeurs, mais il y a aussi beaucoup de bagatelles d'oiseaux, il y a des espèces commerciales steppiques, le plus souvent des perdrix.

Au sud et à l'est de la ceinture de steppes montagneuses, la nature évolue progressivement vers la désertification et l'appauvrissement.

La zone de steppe borde Khangai à l'ouest et au sud avec une étroite bande plate, puis elle s'étend sur des centaines de kilomètres et la steppe remplit toute la partie orientale du pays. Sur les sols peu profonds de châtaigniers et de châtaigniers légers, l'herbage est plus clairsemé et plus résistant à la sécheresse. De vastes zones de la steppe sont occupées par l'herbe à plumes, l'absinthe sèche, la tanaisie, le caragana arbustif. Il n'y a pas de champs de fauche. La faune steppique est de transition des steppes de montagne aux semi-déserts; la marmotte tarbagan et l'antilope gazelle sont également presque omniprésentes ici, les prédateurs, animaux et oiseaux, sont en abondance; la composition des petits rongeurs est plus particulière, en particulier l'un des ravageurs les plus néfastes des graminées, le campagnol de Brandt, est principalement réparti dans la zone steppique d'ouest en est.

La zone des steppes désertiques s'étend dans un large arc à travers tout le pays, couvrant le bassin des Grands Lacs, la vallée des lacs et la plupart des hautes terres de Gobi. Le visage de la nature change à nouveau. Les sols ici sont de carbonate brun. L'herbage très clairsemé est dominé par des plantes résistantes à la sécheresse et au sel - herbe à plumes, oignons, absinthe, caragana épineux, salicorne teresken. Les petits rongeurs - gerboises, pikas, hamsters, pattes jaunes - prospèrent ici ; l'antilope dzeren est rare, elle est remplacée par la gazelle goitrée moins fantaisiste, kulan (âne sauvage), et à l'ouest - l'antilope saïga, infatigable à courir; sur les lacs, une abondance d'oiseaux aquatiques.

Le véritable désert n'entre sur le territoire de la Mongolie que par la bordure nord, occupant la bande bordant la Chine, et par fragments est inclus dans la zone des steppes désertiques jusqu'au bassin des Grands Lacs. Le désert est recouvert de sols de gypse brun entrecoupés de solonetzes et de solonchaks, on y trouve des sables.

La végétation ne forme pas un couvert continu, mais s'étale en de rares endroits avec une prédominance de buissons de ronces et de salines de passereaux, qui servent de bonne nourriture aux chameaux. Sur les sols sablonneux, on trouve des saxauls, à certains endroits seule une pierre nue, noire du « bronzage du désert », est visible jusqu'à l'horizon. La faune du désert est rare et spécifique : les ongulés susmentionnés n'entrent presque jamais dans ces régions, les colonies de petits rongeurs sont extrêmement rares et petites, ce qui signifie que la table locale est très rare pour les animaux prédateurs et les oiseaux. Mais dans des endroits absolument déserts, le voyageur rencontre encore un chameau sauvage, le cheval Przhevalskaya, un ours de Gobi. Tous sont répertoriés dans le Livre rouge des animaux rares à protéger.

La croissance démographique et une transition partielle vers un mode de vie sédentaire, le labour des zones de pâturage, le développement des transports et la construction affectent la nature de la faune du pays. Le nombre d'un certain nombre d'animaux sauvages, en particulier les ongulés, diminue et leurs aires de répartition se rétrécissent. Afin d'arrêter le déclin et d'empêcher la disparition d'une faune précieuse, l'État organise des réserves naturelles dans différentes zones et zones naturelles et interdit la chasse de certaines espèces d'animaux et d'oiseaux sauvages pendant différentes périodes. Parallèlement, des travaux sont en cours pour acclimater les animaux à fourrure - ragondin, vison, zibeline noire, renard brun noir. Une ferme d'État d'élevage de marals a été organisée pour obtenir des bois. Dans le lac Khubsugule race Baikal omul.

Le fourrage des pâturages revêt une importance particulière pour les exploitations mongoles. Les stocks d'herbes de pâturage dans une année typique des conditions climatiques sont estimés à 80 millions de tonnes (en termes de foin). On estime qu'actuellement environ 50 millions de tonnes de bétail sont utilisées sur la vigne.Afin d'augmenter ce chiffre, le pays travaille constamment à l'abreuvement (construction de puits profonds, forage de puits) et à la mise en pâturages, auparavant inadaptés par manque d'eau, en circulation. Simultanément à l'augmentation du labour des terres vierges dans les zones à bonnes terres fourragères, une certaine proportion de pâturages doit être perdue. Bien entendu, ces pertes doivent être couvertes par les aliments obtenus dans la production végétale.

rôle important ressources forestières. Les forêts poussent dans les montagnes du nord de la république, souvent dans des endroits difficiles d'accès. Leur superficie totale est définie comme 15 millions d'hectares. Les espèces d'arbres sont principalement des conifères avec une prédominance de mélèzes de Sibérie. La composition des espèces d'arbres dans les forêts de Mongolie: mélèze -73%, cèdre -11%, pin - 7%, feuillus -9%. Les réserves de bois utilisables sont estimées à 1 milliard de mètres cubes. m, et l'augmentation naturelle annuelle - 10 millions de mètres cubes. m) Actuellement, l'économie du pays utilise environ 1/5 de la croissance naturelle annuelle du bois.

Une place croissante dans l'économie de la Mongolie est occupée par les minéraux. Depuis soixante ans, une étude systématique des entrailles de la république est menée. A ce jour, des centaines de gisements de minéraux divers ont été recensés : houille et lignite, ferreux, non ferreux, métaux rares et nobles, matières premières chimiques, spath fluor, pierres précieuses et ornementales, diverses sortes matériaux de construction.

Des gisements moyens et petits de lignite ont été trouvés dans de nombreux endroits du nord de la république. Parmi celles-ci, les plus importantes (les réserves géologiques sont estimées à 200-500 millions de tonnes chacune) sont Nalaykha, près d'Oulan Bator (développée depuis le 19ème siècle), Sharyngolskoye, à 150 km au nord d'Oulan Bator, près de Darkhan (exploitée depuis les années 1960.) ; l'exploitation du champ de Baganurskoye, à 110 km à l'est d'Oulan-Bator, a commencé. Au sud, dans les profondeurs du Gobi, a été découvert le bassin houiller de Tabun-Tolgoi, dont les réserves géologiques s'élèvent à des milliards de tonnes. Des gisements de tungstène et de spath fluor aux réserves moyennes sont connus et exploités depuis longtemps dans le nord et l'est du pays. Dans la région de Khangai-Khentei, dans la «colline des trésors» (Erdenetiy-Obo), les plus riches accumulations de minerais de cuivre-molybdène ont été découvertes, qui sont déjà exploitées. Le gisement de plomb-zinc de Salkhit dans l'aimag de Sukhbaatar est prometteur, où travail préparatoire pour l'extraction du zinc. Et près du lac Khubsugul, un bassin géant de phosphorites a été découvert, sur la base duquel du phosphore jaune et d'autres produits contenant du phosphore peuvent être produits.