Les plus proches parents de la personne. Australopithèque primitif Territoire des australopithèques

Niramin - 21 août 2016

Les premiers primates à ressembler aux humains modernes à bien des égards étaient les australopithèques. Ils vivaient il y a environ 5 millions d'années. Ils ne savaient toujours pas parler et n'avaient que quelques rudiments de langue, mais ces primates avaient déjà une hauteur d'environ 150 cm, un poids de 50 kg, marchaient sur deux pattes et leur volume cérébral atteignait 500 centimètres cubes. Les mâles peuvent être deux fois plus gros que les femelles. La structure des mains de l'australopithèque était très similaire à celle des humains. Les dents étaient grandes, avec un émail épais, et les incisives étaient moins prononcées.

Les australopithèques vivaient dans des paysages ouverts et secs en groupes de plusieurs individus. Ils menaient un mode de vie nomade, mangeaient à l'avantage de la végétation, mais aussi des produits animaux étaient inclus dans leur alimentation. On dit que c'est grâce à l'utilisation de la moelle osseuse et des protéines animales que les primates ont pu développer leur intelligence. Des os et des mâchoires d'animaux, des bâtons, des pierres ont été utilisés comme outils, mais au niveau de pas plus moderne les grands singes... Dans le même temps, il est plutôt controversé de dire que les Pithécanthropes étaient de bons chasseurs - les restes d'animaux tués ne se trouvent pas à côté de leurs fossiles.

Les bébés primates et leurs mères étaient très proches, ce qui rappelle la relation mère-enfant d'aujourd'hui.

Grâce au développement progressif des australopithèques, les premiers peuples anciens sont apparus.

Voici à quoi pourraient ressembler les australopithèques - voir les photos :

Photo : Crâne d'Australopithèque.

Vidéo : Évolution : La vie de l'australopithèque

Vidéo : Découverte de nouvelles espèces d'hominidés : Australopithecus sediba

Vidéo : La découverte d'Australopithecus sediba

En 1859 Charles Darwin dans son livre "L'origine des espèces par sélection naturelle, ou Préservation de races sélectionnées dans la lutte pour la vie » a prudemment suggéré que l'homme est la dernière étape de l'évolution du monde animal. La variation, l'hérédité et la sélection ont été identifiées comme les principaux moteurs de l'évolution. Il découle de tout que l'homme vient d'une forme inférieure.

Cette théorie a suscité de nombreuses controverses et au cours des 50 à 60 années suivantes, une recherche active a été menée pour le fossile des ancêtres humains, ce qui a confirmé la théorie de Darwin. À la suite de l'analyse des découvertes paléontologiques, les scientifiques ont présenté une image approximative de l'évolution humaine.

L'homme descend d'un ancêtre commun avec les grands singes(gorilles, gibbons, chimpanzés et orangs-outans).

Australopithèque("Australo" - sud, et "pithek" - un singe) - les premières créatures humanoïdes qui ont évolué à partir de singes il y a environ 2 millions d'années à l'âge de pierre. Les australopithèques étaient de petite taille (environ un mètre), se déplaçaient en position droite, avaient un volume cérébral d'environ 500-600 cm3. Mais l'espérance de vie des australopithèques atteignait rarement 20 ans.

A la prochaine étape développement évolutif l'homme vaut la peine pithécanthrope, existait au Paléolithique moyen (il y a 600 à 100 000 ans). La croissance du Pithécanthrope atteignait déjà 165-170 cm, il se déplaçait de la même manière qu'une personne moderne, pliant légèrement les genoux. Le volume cérébral du Pithécanthrope a augmenté de 300 cm 3 et atteint 900 cm 3. Le pithécanthrope fabriquait des outils en pierre et les utilisait aux fins prévues.

Dans la vallée de Neandertal près de Düsseldorf, les restes d'anciens peuples ont été trouvés, permettant de tirer des conclusions sur la transition de l'homme vers le prochain niveau d'évolution. Néandertal(tiré du nom du lieu de découverte - la vallée de Neandertal) existait en âge de glace(60-28 mille ans avant JC). Le volume de son cerveau variait de 1200 à 1600, mais malgré le fait que la taille du cerveau de l'homme de Néandertal n'était pas inférieure à la taille du cerveau l'homme moderne, la structure de l'appareil de pensée de Néandertal restait imparfaite.

Néandertaliens aménageaient leurs habitations dans des grottes, maîtrisaient des outils de travail tels qu'une lance, un grattoir, etc., construisaient un arc qui facilitait le processus de chasse. Ils utilisaient habilement une aiguille : ils cousaient des vêtements pour eux-mêmes.

Quand un homme moderne est-il apparu comme vous et moi ?

Les découvertes archéologiques suggèrent que l'homme moderne est apparu il y a 25 à 28 000 ans. Cette espèce a coexisté avec les Néandertaliens, mais pendant longtemps le nouveau genre Homo sapiens dans déplacé l'ancien. Homo sapiens se distinguait par les lobes frontaux développés du cerveau, qui témoignent du déroulement de processus de pensée supérieurs, du développement d'une pensée associative supérieure. La pensée imaginative a aidé "Homo sapiens" à se diversifier activité de travail, ce qui a conduit à l'amélioration de la structure du corps. "Homo sapiens" était grand avec une ligne droite silhouette mince, possédait un discours cohérent et des processus de pensée parfaits.

Homo sapiens selon le lieu de résidence avait différences externes... Les conditions naturelles ont influencé la formation apparence externe.Les humains sont divisés en trois races principales : blanc (caucasoïde), noir (négroïde) et jaune (mongoloïde). Il existe des différences physiologiques entre les races, mais elles ne sont pas significatives, car tout l'humanité moderne appartient à la même sous-espèce de l'espèce Homo sapiens.

site, avec copie totale ou partielle du matériel, un lien vers la source est requis.

L'australopithèque vivait dans pliocène d'il y a environ 4 millions d'années à moins d'un million d'années. A l'échelle du temps, 3 longues époques des principales espèces sont bien tracées, d'environ un million d'années en apparence. La plupart des espèces d'Australopithecus étaient omnivores, mais il y avait des sous-espèces spécialisées dans les aliments végétaux. L'ancêtre de l'espèce principale était très probablement l'espèce anamensis, et la première espèce principale connue ce moment est devenu l'espèce afarensis, qui a existé pendant environ 1 million d'années. Apparemment, ces créatures n'étaient rien de plus que des singes, se déplaçant humainement sur deux pattes, bien que courbés. Peut-être qu'à la fin ils savaient comment utiliser les pierres à portée de main pour casser, par exemple, des noix. On pense qu'afarensis s'est finalement divisé en deux sous-espèces : la première branche est allée à l'humanisation et Homo habilis, la seconde a continué à s'améliorer chez les australopithèques, formant une nouvelle espèce africanus. Africanus avait des membres légèrement moins développés que l'afarensis, mais ils ont appris à utiliser des pierres improvisées, des bâtons et des fragments d'os tranchants et, à leur tour, un million d'années plus tard, ont formé deux nouvelles sous-espèces plus élevées et connues d'australopithecines boisei et robustus, qui existaient jusqu'à 900 mille ans avant JC e. et pouvait déjà fabriquer indépendamment les outils en os et en bois les plus simples. Malgré cela, la plupart des australopithèques ont été inclus dans chaîne alimentaire des gens plus progressistes qui les ont dépassés dans le développement le long d'autres branches de l'évolution, et avec lesquels ils se sont croisés dans le temps, bien que la durée de la coexistence indique qu'il y a eu aussi des périodes de coexistence pacifique.

Du point de vue taxonomies, Australopithèque appartient à la famille hominidé(qui comprend également gens et moderne grand les grands singes). La question de savoir si des Australopithèques étaient les ancêtres des humains, ou s'ils représentent un groupe « soeur » par rapport aux humains, n'est pas entièrement comprise.

Anatomie

AVEC Humain Les australopithèques sont réunis par le faible développement des mâchoires, l'absence de grosses canines saillantes, la main de préhension avec un pouce développé, le pied d'appui et la structure du bassin, adaptée à une posture droite. Cerveau relativement grand (530 cm³), mais sa structure ne diffère pas beaucoup de celle du cerveau moderne les grands singes... En termes de volume, il ne représentait pas plus de 35% de la taille moyenne du cerveau d'une personne moderne. La taille du corps était également petite, pas plus de 120 à 140 cm de hauteur, le physique était mince. On suppose que la différence de taille entre les mâles et les femelles des Australopithèques était plus grande que celle des hominidés modernes. Par exemple, chez les gens modernes, les hommes, en moyenne, ne sont que 15 % plus gros que les femmes, tandis que chez les Australopithèques, ils pourraient être 50 % plus grands et plus lourds, ce qui donne lieu à des discussions sur la possibilité fondamentale d'un si fort dimorphisme sexuel dans ce genre d'hominidés. Un des principaux traits caractéristiques pour les paranthropes, il y a une crête osseuse en forme de flèche sur le crâne, inhérente aux mâles des gorilles modernes, il ne peut donc pas être complètement exclu que les formes plus robustes / paranthropiques des australopithèques soient des mâles et que les graciles soient des femelles, une explication alternative peut être la affectation de formulaires des tailles différentesÀ différents types ou sous-espèce.

Développement de formes au sein du genre

Le principal candidat à l'ancêtre des Australopithèques est le genre Ardipithèque... En même temps, le plus ancien des représentants du nouveau genre, Australopithèque anamensis, descend directement de Ardipithèque ramidus il y a 4,4 à 4,1 millions d'années, et il y a 3,6 millions d'années a donné naissance à Australopithèque afarensis auquel le célèbre Lucie... Avec la découverte en 1985 du soi-disant « crâne noir », qui était très similaire à Paranthropus boisei, avec une crête osseuse caractéristique, mais en même temps était plus vieux de 2,5 millions, une incertitude officielle est apparue dans l'ascendance des Australopithèques, car , bien que les résultats des analyses puissent varier considérablement en fonction de nombreuses circonstances et de l'environnement où se trouvait le crâne, et, comme d'habitude, seront revérifiés des dizaines de fois pendant des décennies, mais pour le moment, il s'avère que Paranthropus boisei ne pouvait pas descendre de Australopithecus africanus, puisqu'il a vécu avant eux, et a au moins vécu en même temps qu'Australopithecus afarensis, et, par conséquent, n'a pu provenir d'eux, à moins, bien sûr, de prendre en compte l'hypothèse que les formes paranthropiques d'Australopithecus et d'Australopithecus sont des mâles et des femelles de la même espèce.

Formes connues

• Australopithèque au loin(afarensis) ( Australopithèque afarensis);
• Australopithèque africain (Australopithèque africanus);
• Australopithèque sediba (Australopithèque sediba).

Auparavant, trois autres représentants étaient classés dans le genre Australopithecus, mais il est maintenant d'usage de les distinguer dans un genre spécial paranthropes (Paranthrope).

• paranthrope éthiopien (Paranthropus aethiopicus).
• Zinjanthrop (Zinjanthropus boisei, à présent Paranthropus boisei);
• Robuste (Australopithèque robustus, à présent Paranthropus robustus);

Place à l'évolution hominidé

Genre Australopithèque considéré comme l'ancêtre d'au moins deux groupes d'hominidés : paranthropes et gens... Bien qu'en termes d'intelligence, les australopithèques différaient peu des singes, ils étaient dressés, alors que la plupart des singes sont des tétrapodes. Ainsi, la locomotion bipède a précédé le développement de l'intelligence chez l'homme, et non l'inverse, comme on le supposait auparavant.

Comment les Australopithèques sont passés à la position verticale n'est pas encore clair. Parmi les raisons envisagées, citons la nécessité de saisir des objets tels que de la nourriture et des petits avec leurs pattes de devant et de scruter les environs au-dessus des hautes herbes à la recherche de nourriture ou de repérer un danger à temps. Il est également suggéré que les ancêtres communs des hominidés droits (y compris les humains et les australopithèques) vivaient dans des eaux peu profondes et mangeaient peu habitants aquatiques, et la locomotion bipède a été formée comme une adaptation au mouvement en eau peu profonde. Cette version s'appuie sur un certain nombre de caractéristiques anatomiques, physiologiques et éthologiques, en particulier la capacité des personnes à retenir arbitrairement leur souffle, ce dont tous les animaux nageurs ne sont pas capables.
Selon la génétique, des signes de marche debout sont apparus chez certaines espèces de singes éteintes il y a environ 6 millions d'années, à l'époque de la divergence entre les humains et les chimpanzé... Cela signifie que non seulement les Australopithèques eux-mêmes, mais aussi l'espèce qui était leur ancêtre, par exemple, ardipithèque, pourrait déjà être debout. Peut-être que la bipédie était un élément d'adaptation à la vie dans les arbres. Moderne orangs-outans utiliser les quatre pattes pour se déplacer uniquement le long des branches épaisses, alors qu'elles s'accrochent aux branches plus minces par le bas, ou les suivent sur pattes postérieures préparer l'avant pour s'accrocher à d'autres branches plus hautes ou équilibrer pour la stabilité. Cette tactique leur permet d'approcher les fruits loin du tronc, ou de sauter d'un arbre à l'autre. Les changements climatiques survenus il y a 11 à 12 millions d'années ont conduit à la réduction des forêts en Afrique et à l'émergence de grands espaces ouverts, ce qui aurait pu pousser les ancêtres des Australopithèques à la transition vers la marche debout sur le sol. En revanche, les ancêtres de la modernité

Australopithèque

Australopithèque(à partir de lat. australie- grec méridional et autre grec. πίθηκος - singe) est un groupe de grands singes fossiles, dont les ossements ont été découverts pour la première fois dans le désert du Kalahari (Afrique du Sud) en 1924, puis en Afrique centrale... Tous les singes bipèdes avec un volume cérébral allant jusqu'à 880 cm³ sont considérés comme des australopithèques. Les primates proches des Australopithèques étaient répartis dans les régions antérieure, méridionale et Asie du sud est... Les australopithèques vivaient au Pliocène il y a environ 4 millions d'années à moins d'un million d'années. Sur la chronologie, 3 longues époques des espèces principales sont bien tracées, d'environ un million d'années en apparence. La plupart des espèces d'Australopithecus étaient omnivores, mais il y avait des sous-espèces spécialisées dans les aliments végétaux. L'ancêtre de l'espèce principale était très probablement l'espèce anamensis, l'auteur de la découverte de pièces fossiles en est sûr, et l'espèce Afarensis est devenue la première espèce principale connue à l'heure actuelle, et a existé pendant environ 1 million d'années, apparemment il n'était rien de plus que des singes, se déplaçant humainement sur deux pattes, bien que courbés. Peut-être qu'à la fin ils savaient comment utiliser les pierres à portée de main pour fendre les os. On pense qu'Afarensis s'est finalement divisé en deux sous-espèces - la première branche est allée à l'humanisation et à l'homo habilis, (ce qui n'a pas encore été prouvé en l'absence du chaînon manquant), la seconde a continué à s'améliorer chez les astralopithèques, formant une nouvelle espèce africanus . on pense que africanus avait des membres légèrement moins développés qu'afarensis, mais ils ont appris à utiliser des pierres improvisées, des bâtons et des fragments d'os pointus, et à leur tour (apparemment le même à travers un chaînon manquant non découvert) après un million d'années, ils ont formé deux nouveaux plus hauts et la dernière sous-espèce connue d'Australopithecus boisei et de robustus qui a existé jusqu'à 900 000 ans avant JC. et pouvait déjà fabriquer indépendamment les outils en os et en bois les plus simples. Malgré cela, la plupart des australopithèques sont entrés dans la chaîne alimentaire de personnes plus progressistes qui les ont dépassés dans le développement le long d'autres branches de l'évolution, et avec qui ils se sont croisés dans le temps, bien que la durée de la coexistence indique qu'il y a eu aussi des périodes de coexistence pacifique.

Du point de vue de la taxonomie, l'australopithèque appartient à la famille des hominidés (qui comprend également différents types de personnes et les grands singes modernes). La question de savoir si des Australopithèques étaient les ancêtres des humains, ou s'ils représentent un groupe « soeur » par rapport aux humains, n'est pas entièrement comprise.

Anatomie

Les australopithèques ressemblent à l'homme par le faible développement des mâchoires, l'absence de grosses canines saillantes, une main de préhension avec un pouce développé, un pied d'appui et une structure pelvienne adaptée à la marche debout. Le cerveau est relativement grand (530 cm³), mais sa structure ne diffère pas beaucoup du cerveau des singes modernes. En termes de volume, il ne représentait pas plus de 35% de la taille moyenne du cerveau d'une personne moderne. La taille du corps était également petite, pas plus de 120 à 140 cm de hauteur, le physique était mince. On suppose que les mâles étaient significativement plus gros que les femelles que les hominidés modernes. Par exemple, chez l'homme moderne, les hommes ne sont en moyenne que 15 % plus gros que les femmes, alors que chez les Australopithèques, ils pourraient être 50 % plus grands et plus lourds, ce qui suscite des discussions sur la possibilité fondamentale d'un dimorphisme sexuel aussi fort dans ce genre d'hominidés. . Bien qu'il ne puisse pas être complètement exclu que les formes les plus robustes des australopithèques soient des mâles et que les graciles soient des femelles, une explication alternative pourrait être l'attribution de formes de tailles différentes à différentes espèces ou sous-espèces !

Développement de formes au sein du genre

Le principal candidat pour l'ancêtre de l'Australopithecus est le genre Ardipithecus. Dans le même temps, le plus ancien des représentants du nouveau genre, Australopithecus anamensis, descendait directement d'Ardipithecus ramidus il y a 4,4-4,1 millions d'années, et il y a 3,6 millions d'années a donné naissance à Australopithecus afarensis, auquel appartient la célèbre Lucy.

Place dans l'évolution des hominidés

Genre Australopithèque considéré comme l'ancêtre d'au moins deux groupes d'hominidés : les paranthropes et les humains. Bien qu'en termes d'intelligence, les australopithèques différaient peu des singes, ils étaient dressés, alors que la plupart des singes sont des tétrapodes. Ainsi, la locomotion bipède a précédé le développement de l'intelligence chez l'homme, et non l'inverse, comme on le supposait auparavant.

Comment les Australopithèques sont passés à la position verticale n'est pas encore clair. Parmi les raisons envisagées, citons la nécessité de saisir des objets tels que de la nourriture et des petits avec les pattes de devant, et de scruter les environs au-dessus des hautes herbes à la recherche de nourriture ou de repérer un danger à temps. Il est également suggéré que les ancêtres communs des hominidés droits (y compris les humains et les australopithèques) vivaient dans des eaux peu profondes et se nourrissaient de petits habitants aquatiques, et la marche debout a été formée comme une adaptation au mouvement en eau peu profonde. Cette version s'appuie sur un certain nombre de caractéristiques anatomiques, physiologiques et éthologiques, en particulier la capacité des personnes à retenir arbitrairement leur souffle, ce dont tous les animaux nageurs ne sont pas capables.
Selon la génétique, des signes de marche debout sont apparus chez certaines espèces de singes éteintes il y a environ 6 millions d'années, à l'époque de la divergence entre les humains et les chimpanzés. Cela signifie que non seulement les Australopithèques eux-mêmes, mais aussi l'espèce qui était leur ancêtre, par exemple Ardipithecus, pouvaient déjà être debout. Peut-être que la bipédie était un élément d'adaptation à la vie dans les arbres. Les orangs-outans modernes utilisent leurs quatre pattes pour se déplacer uniquement sur des branches épaisses, tandis qu'ils s'accrochent aux branches plus fines par le bas ou marchent le long d'elles sur leurs pattes arrière, se préparant à saisir d'autres branches plus hautes avec leurs pattes avant ou à se balancer pour plus de stabilité. Cette tactique leur permet d'approcher les fruits loin du tronc, ou de sauter d'un arbre à l'autre. Les changements climatiques survenus il y a 11 à 12 millions d'années ont conduit à la réduction des forêts en Afrique et à l'émergence de grands espaces ouverts, ce qui aurait pu pousser les ancêtres des Australopithèques à la transition vers la marche debout sur le sol. En revanche, les ancêtres des chimpanzés et des gorilles modernes se sont spécialisés dans l'escalade de troncs verticaux et de lianes, ce qui a causé leur démarche jambes arquées et pieds bots au sol. Cependant, les humains ont hérité de nombreuses similitudes avec ces singes, notamment la structure des os des bras, renforcée pour la marche avec l'appui des jointures.

Il est également possible que les Australopithèques n'aient pas été les ancêtres directs des humains, mais aient représenté une branche de l'évolution sans issue. De telles conclusions sont motivées, en particulier, par les récentes découvertes du Sahelanthropus, un grand singe encore plus ancien qui ressemblait plus à l'homo erectus que les australopithèques. En 2008, une nouvelle espèce d'australopithèque a été découverte, A. sediba qui vivait en Afrique il y a moins de deux millions d'années. Bien que certains caractéristiques morphologiques il est plus proche de l'homme que les espèces plus anciennes d'australopithèques, ce qui a motivé ses découvreurs à le déclarer comme une forme de transition de l'australopithèque à l'homme, en même temps, apparemment, les premiers représentants du genre existaient déjà Homo, comme l'homme Rodolphe, ce qui exclut la possibilité que cette espèce d'Australopithèque ait pu être l'ancêtre de l'homme moderne.

La plupart des espèces d'Australopithèques n'utilisaient pas plus d'outils que les singes modernes. On sait que les chimpanzés et les gorilles sont capables de poignarder des noix, en utilisant des bâtons pour extraire les termites et des massues pour la chasse. La fréquence à laquelle les australopithèques ont été chassés est une question controversée, car leurs fossiles sont rarement associés aux restes d'animaux tués.

Australopithecus était un genre appartenant à la famille des hominidés. Ils peuvent être caractérisés à la fois comme des singes bipèdes et comme des humains présentant les caractéristiques des singes. En d'autres termes, leur structure comprenait des caractéristiques caractéristiques des grands singes et des humains d'aujourd'hui. Ces anciens primates vivaient il y a environ 6 à 1 millions d'années. Les premiers vestiges trouvés en République du Tchad remontent à 6 millions d'années. Et les derniers trouvés dans Afrique du Sud, remontent à 900 mille ans. Cela montre que ces anciens hominidés ont vécu sur Terre pendant une très longue période.

L'habitat était extrêmement vaste. C'est pratiquement toute l'Afrique centrale et du Sud, ainsi que certaines régions d'Afrique du Nord. La majeure partie des australopithèques était concentrée dans l'est et le sud du continent. Au nord, les restes des découvertes sont beaucoup moins nombreux, mais cela peut n'indiquer que la connaissance relativement faible de la région, et non l'établissement réel de ces primates fossiles. Compte tenu de l'énorme intervalle de temps, nous pouvons parler de changements cardinaux conditions naturelles, qui a contribué à l'émergence d'espèces complètement nouvelles, contrairement aux anciennes.

Actuellement, ces anciens primates sont divisés en 3 groupes, qui se sont successivement changés. De plus, chaque groupe est subdivisé en plusieurs types.

Australopithèque anamique ou australopithèque primitif. Il a vécu il y a 6 à 4 millions d'années. Ses premiers restes ont été trouvés au Kenya en 1965.

Australopithèque au loin vivait il y a 4 à 2,5 millions d'années. En 1974, un squelette a été retrouvé en Éthiopie par une expédition française femelle... On lui a donné le nom de Lucy. Elle a vécu il y a 3,2 millions d'années, est décédée à l'âge de 25 ou 30 ans.

Australopithèque sediba vivait il y a 2,5 à 1 millions d'années. Ces primates se distinguaient par leurs formes massives et leurs mâchoires bien développées. Initialement, 2 squelettes ont été découverts dans la grotte de Malapa en Afrique du Sud. Il s'agit d'un adolescent et d'une femme. Au total, 130 fragments de données squelettiques ont été trouvés. Le mot "sediba" de la langue du peuple Basuto est traduit par "bien".

Les australopithèques vivaient en groupes tribaux

Caractéristiques structurelles de l'australopithèque

Les hominidés considérés étaient caractérisés par un bassin bas et large, relativement longues jambes et relativement bras courts... Les pieds n'avaient pas de fonctions de préhension, seules les mains en avaient. La colonne vertébrale était verticale. C'est-à-dire que nous pouvons parler d'une structure similaire avec une personne. Dans le même temps, la hauteur était petite et variait de 120 à 150 cm avec une carrure élancée et un poids de 30 à 55 kg.

Les tailles des femelles et des mâles différaient considérablement. Le sexe fort était presque 50 % plus gros que le sexe faible. Chez l'homme, cette différence ne dépasse pas 15 %. Le volume du cerveau était de 400 à 550 mètres cubes. cm Chez l'homme, la valeur correspondante est de 1200-1500 mètres cubes. voir Quant à la structure de la matière grise, elle correspondait à la structure des chimpanzés.

À un stade ultérieur de leur développement, les australopithèques chassaient les ongulés.

Caractéristiques comportementales

vivaient des australopithèques dans les savanes et forêt tropicale près des lacs et des rivières. En même temps, on ne peut affirmer que les primates les plus anciens ont ignoré des zones éloignées des grandes étendues d'eau. C'est juste que leurs restes sont mieux conservés dans de tels endroits. Le régime alimentaire était principalement composé d'aliments végétaux. Plus tard, la chasse aux ongulés était pratiquée.

Ces anciens ancêtres humains existaient en groupes et menaient un mode de vie nomade, se déplaçant à travers le continent chaud à la recherche de nourriture. Il est difficile de dire s'ils ont fait des outils de travail parfaits ou non. Leurs mains ressemblaient à des mains humaines, mais leurs doigts étaient plus étroits et recourbés. On sait qu'en Afrique du Sud, il y a 1,5 million d'années, des fragments d'os étaient utilisés pour attraper des termites qui vivaient dans des termitières. Cependant, les singes modernes utilisent également des pierres et des os pour se nourrir.

Tête d'australopithèque au musée

Les Australopithèques étaient-ils les ancêtres directs de l'Homme ?

En parlant d'australopithèques, on peut supposer qu'ils étaient les ancêtres directs de l'homme moderne, partant du fait que l'homme est moins différent d'un hominidé fossile que d'un gorille ou d'un chimpanzé. Ici, vous pouvez vous baser sur la structure des mâchoires, des mains, des pieds, ainsi que sur la marche directe, qui a largement contribué au développement de l'intelligence.

Ici, vous devez savoir que les premiers signes de locomotion bipède sont apparus il y a 6 millions d'années chez des espèces de singes éteintes. C'est-à-dire que c'était l'époque où commença la formation cardinale des tout premiers ancêtres des peuples modernes. A cette époque, de nombreux espaces ouverts sont apparus en Afrique, qui ont commencé à être maîtrisés par les singes. Et en dehors des arbres, il est beaucoup plus efficace de se déplacer non pas sur 4, mais sur 2 membres.

En même temps, on peut supposer que les Australopithèques n'étaient pas du tout les ancêtres directs de l'homme, mais ne représentaient qu'une branche sans issue du développement évolutif. Cette hypothèse ne peut être ni confirmée ni réfutée, car la science a encore collecté peu de données sur ces hominidés fossiles et d'autres anciens.

Alexeï Starikov