Robots de combat de robots. Quels robots de combat sont dans l'armée russe

Les premiers échantillons de robotique militaire ont été utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis, ces engins ont de plus en plus remplacé l'homme en première ligne et en reconnaissance. Qui fabrique des robots pour l'armée ? De quoi ces robots sont-ils capables en plus de détruire des cibles ? On commence à comprendre.

QinetiQ, Royaume-Uni

La société a été créée en 2001 lorsque le ministère britannique de la Défense a divisé l'Agence d'évaluation et de recherche pour la défense (DERA) en deux agences. Le premier s'appelait DSTL (Defense Science & Technology Laboratory). Et la deuxième partie de DERA, qui est responsable de la plupart des recherches non nucléaires, a été rebaptisée QinetiQ et préparée pour la privatisation. C'est maintenant une société cotée en bourse (PLC) dont le siège est à Farnborough, dans le nord-est du Hampshire. Elle est devenue l'une des plus grandes entreprises de défense du Royaume-Uni.

En 2003, QinetiQ a signé un accord à long terme (25 ans) avec le ministère britannique de la Défense. Et maintenant, l'entreprise fournit à l'armée britannique (et pas seulement) des armes innovantes, notamment des robots.

TALON est le nom de la plateforme robotique qui sert de base à la construction de robots à des fins diverses... Ils sont appelés robots de la famille TALON. En fait, les auteurs de la plateforme sont Foster-Miller, qui a été racheté par QinetiQ. Le fabricant affirme qu'il s'agit de l'une des plates-formes les plus rapides à fabriquer. Elle peut se déplacer sur un terrain accidenté, surmonter l'eau, la neige, le sable, les obstacles naturels. Son poids peut varier selon la mission à effectuer : de 45 kg pour les missions de combat à 27 kg pour les missions de reconnaissance. La conception modulaire permet au TALON d'être équipé d'une variété d'ensembles de capteurs, de manipulateurs, d'outils et d'armes. L'entreprise produit désormais la cinquième génération de robots basés sur la plate-forme TALON.

SWORDS (Special Weapons Observation Reconnaissance Detection System) est le premier robot de la famille TALON à recevoir des armes létales. Peut être équipé d'un fusil M16, ou mitrailleuse légère M249 SAW 5,56 mm, ou une mitrailleuse moyenne M240 calibre 7,62 mm, ou un fusil semi-automatique Barrett M82 avec une cartouche de gros calibre 12,7x99 mm, ou un lance-grenades à six canons de 40 mm, ou un léger à quatre canons lance-roquettes M202A1 FLASH en calibre 66 mm. En 2007, trois exemplaires avec des mitrailleuses M249 sont allés en Irak, mais n'ont jamais été utilisés. Après cela, l'armée américaine a cessé de financer des robots et Foster-Miller a créé une configuration différente et plus réussie - MAARS.

MAARS (Modular Advanced Armed Robotic System) est un robot d'armement mortel conçu pour la "reconnaissance, l'observation et l'acquisition de cibles". Le premier MAARS a été envoyé à l'armée américaine en juin 2008. Le département américain de la Défense a immédiatement annoncé que toute décision d'utiliser des armes létales doit venir de la personne qui contrôle le robot. Dans la version achevée, le robot était équipé d'un certain nombre de caméras et de capteurs, d'une mitrailleuse M240B avec 450 cartouches de calibre 7,62 mm et de quatre lance-grenades M203 (pouvant être chargés de diverses grenades, y compris des grenades fumigènes). La structure pesait environ 167 kg. Dans certains cas, le robot pourrait être équipé d'un haut-parleur, d'une sirène, d'une arme aveuglante laser et d'un système de détection d'incendie. La batterie MAARS dure (selon l'intensité d'utilisation) de 3 à 12 heures.

Boston Dynamics, États-Unis

Fondée par un groupe d'ingénieurs du MIT en 1992, la société est spécialisée dans l'ingénierie et la robotique. Les fonds pour le développement de projets proviennent principalement de sources militaires. Google a racheté la société en décembre 2013, mais a décidé de la vendre en mars 2016 en raison de divergences d'opinion. Aujourd'hui, le propriétaire de Boston Dynamics est la société japonaise SoftBank Group.

BigDog est le robot qui a le plus attiré l'attention sur Boston Dynamics. L'argent pour le développement de ce robot a été donné par le Department of Advanced projets de recherche Département de la Défense des États-Unis (DARPA). Selon l'idée, il s'agissait d'un robot à quatre pattes aidant l'armée américaine à transporter de lourdes charges au sol, où la plate-forme à chenilles serait inefficace. Le robot s'est avéré être comme ça - il était capable de supporter un poids allant jusqu'à 150 kg, a grimpé sur une colline à une inclinaison de 35 degrés et a marché avec tout le monde à une vitesse de 6,4 km / h. Le poids de l'appareil lui-même était de 110 kg. Il était équipé d'un gyroscope, de capteurs de pression et de température, d'un lidar et de caméras vidéo. Mais il était propulsé par un moteur à combustion interne, qui faisait un bruit très fort. Plus tard, le robot a été modifié - il est devenu connu sous le nom d'AlphaDog et est devenu capable de transporter des charges allant jusqu'à 181 kg, tout en passant 32 km. Mais le bruit du moteur à combustion interne a fait son travail - c'est à cause de cela que l'armée américaine n'a pas accepté le BigDog en service.

Le Spot est essentiellement une modification BigDog, qui diffère de son prédécesseur par une conception légère et un moteur électrique avec batterie. Le niveau de bruit a considérablement diminué, mais avec lui, l'autonomie et la capacité de charge du robot ont diminué. Son poids est de 75 kg et il peut transporter des charges jusqu'à 45 kg. Il existe une version encore plus "dénudée" - Spot Mini, qui ne pèse que 25 kg, supporte une charge allant jusqu'à 14 kg et peut fonctionner pendant environ une heure et demie sans recharge. Dispose d'un système de vision 3D et peut être équipé d'un bras manipulateur pour interagir avec les objets. C'est le robot le plus silencieux.

SandFlea est un robot miniature dont le nom peut être traduit par « puce de sable ». Le développement a été financé par la DARPA et la JIDO (Joint Improvised-Threat Defeat Organisation). Le robot pèse 5 kg et est capable de sauter jusqu'à 9,1 mètres. Utilise un stabilisateur gyroscopique pour rester en position horizontale pendant le vol et atterrir correctement. Equipé de caméras, ce qui le rend adapté aux missions de reconnaissance.

Guardbot est un système sphérique robotique, L'objectif principal qui - recherche d'engins explosifs et observation du territoire ou de la zone d'eau. L'hélice est basée sur un mécanisme pendulaire breveté. Le robot se déplace en changeant le centre de gravité. Cependant, il est capable de travailler sur la terre, le sable, l'eau et la neige. Vitesse de déplacement sur terre - jusqu'à 20 km / h, sur l'eau - 6,5 km / h. L'ensemble comprend des caméras jour et nuit, un capteur de détection WMD, un scanner laser. La structure pèse 26 kg, le diamètre dans la partie mince est de 60 cm, dans la partie large - 91,5 cm.Elle est équipée de deux moteurs électriques et peut fonctionner de manière autonome jusqu'à 25 heures. Malgré sa conception sphérique, il surmonte des pentes jusqu'à 30º. Fonctionne à des températures de -30°C à +40°C.

Concerne "Kalachnikov", Russie

Le fabricant d'armes le plus populaire de Russie porte ce nom depuis 2013. Avant cela, il était NPO IZHMASH OJSC. Et avant cela (jusqu'en 1975), elle s'appelait l'usine de construction de machines d'Ijevsk, qui était encore plus tôt l'usine d'armement d'Ijevsk, qui a commencé en 1807. Depuis le jour de sa fondation jusqu'en 1866, l'usine a produit un tiers de tous les petites armes en Russie - environ un million d'armes à feu. À cette époque, des armes blanches étaient également forgées à l'usine - sabres, hallebardes, lances, épées larges. Et au siècle (1907), l'usine avait produit plus de 4 millions d'armes. Pendant la Grande Guerre patriotique, l'usine produisait environ 12 000 fusils Mosin par jour et commençait à maîtriser la production de canons à air. Dans les années d'après-guerre, il a également fabriqué des motos et des voitures, communément surnommées « Izhami ». Aujourd'hui, l'entreprise produit des armes militaires, de chasse, civiles et sportives, des drones, des modules de combat guidés et des bateaux multifonctionnels.

BAS-01G BM "Companion" est un système de combat automatisé conçu pour le déminage et le déminage, l'appui-feu et la reconnaissance. Le module de combat peut embarquer des mitrailleuses de 12,7 mm et 7,62 mm, des lance-grenades AG-17A de 30 mm, des lance-grenades automatiques de 40 mm et jusqu'à 8 missiles Kornet-EM ATGM. Avec une masse de 7 tonnes, son autonomie de croisière est de 400 km. La vitesse de déplacement maximale est de 40 km/h. Fonctionne en mode passif jusqu'à 10 jours. Détecte les cibles à une distance allant jusqu'à 2500 m. Contrôlé à distance jusqu'à une distance de 10 km de l'opérateur. Des caméras équipées de caméras thermiques assurent la vision technique.

Institut central de recherche en robotique et cybernétique technique (RTK), Russie

Fondé le 29 janvier 1968 sur la base de l'Institut polytechnique de Leningrad. À cette époque, il s'appelait le « Bureau de conception spéciale de la cybernétique technique » (OKB TK), après quoi, en juin 1981, il a été transformé en Institut central de recherche de RTK. Pendant l'existence de l'URSS, OKB TK a développé des systèmes de contrôle d'atterrissage en douceur vaisseaux spatiaux Soyouz et AMS Luna. Déjà au rang de l'Institut central de recherche de RTK, il a développé des robots mobiles pour éliminer les conséquences d'un accident sur La centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986-1987. Aujourd'hui, l'institut travaille à la création de complexes multifonctionnels robotiques, de systèmes de surveillance des rayonnements, de systèmes de survie pour les vaisseaux spatiaux, de systèmes de vision et de processeurs de réseau.

"Platform-Argo" est un système robotique de combat sur roues conçu principalement pour l'appui-feu et la reconnaissance. Capable de se déplacer dans des zones montagneuses et boisées accidentées. Si nécessaire, le complexe peut être mis sur rails. Le soubassement est protégé et a un centre de gravité extrêmement bas. La version standard est équipée d'une mitrailleuse de char Kalashnikov de 7,62 mm (PKT), de trois lance-grenades antichars RPG-26 de 72,5 mm et d'un lance-grenades d'assaut RShG-2 de 72,5 mm. Il est capable d'atteindre des vitesses allant jusqu'à 20 km/h sur terre et jusqu'à 2,5 nœuds sur l'eau, alors qu'il peut fonctionner en continu pendant 20 heures. Avec des dimensions de 335x185x165 cm, son poids à vide ne dépasse pas 1020 kg. Le robot a participé aux hostilités en Syrie : à Lattaquié, quatre complexes Argo ont attaqué des positions militantes avec le soutien des troupes syriennes.

« Cadet » est une plate-forme robotique de petite taille conçue pour la reconnaissance et la livraison de petites charges. Equipé de deux caméras panoramiques rétroéclairées et de palmes rotatives pouvant retourner le robot si besoin. Avec des dimensions de 45x35x15 cm et une masse de 15 kg, il est capable de se déplacer à une vitesse de 1 m/s. Une barre Picattini y est installée, grâce à laquelle le robot peut transporter des charges pesant jusqu'à 10 kg. Il fonctionne de manière autonome pendant 2 heures et surmonte des pentes jusqu'à 30 degrés. Il est contrôlé à distance jusqu'à 400 mètres de l'opérateur.

"RTK-05" est un robot capable d'effectuer des opérations radiologiques et chimiques dans des zones difficiles d'accès du terrain, des locaux industriels et résidentiels. Etablit un cartogramme de dose suivant l'itinéraire de reconnaissance. Equipé d'un manipulateur pour interagir avec des objets, caméras vidéo, paire stéréo, laser et télémètres sonores. Dimensions du robot : 148x65x80 cm Avec une masse de 300 kg, il peut se déplacer à une vitesse de 0,5 m/s et travailler de manière autonome jusqu'à deux heures. Le manipulateur soulève des objets pesant jusqu'à 10 kg.

JSC "Plant im. VIRGINIE. Degtyareva ", Russie

La construction de l'usine a commencé le 27 août 1916 à Kovrov (région de Vladimir). Parmi les premiers, l'usine a reçu une licence pour fabriquer la mitraillette Madsen. Après la Révolution d'Octobre, la partie danoise de l'administration a tenté de démonter et de retirer l'équipement, mais les ouvriers de l'usine n'ont pas permis que cela se fasse. En 1918, l'usine a été temporairement fermée par manque d'argent. Mais déjà en juillet 1919, elle était nationalisée et, en 1920, elle employait plus de 1 000 ouvriers. Il portait les noms "Kovrovsky Machine-Gun Plant", "Tool Plant No. 2", "Tool Plant No. 2 nommé d'après K.O. Kirkizha ", et en 1949 l'entreprise a été rebaptisée en l'usine nommée d'après V.А. Degtyareva. En 1940, il a commencé à produire le légendaire PPSh. Et avec le début de la Grande Guerre patriotique, l'usine est passée à un fonctionnement 24 heures sur 24. Aujourd'hui, elle produit des armes, des motos, des machines à coudre industrielles, des batteries et des équipements pour l'industrie alimentaire.

"Nerekhta" est un complexe de combat robotique développé pour le compte du Fonds de recherche avancée (analogue russe). La plate-forme du robot est modulaire, il peut donc être transformé en véhicule de combat, de reconnaissance ou de transport. En tenue de combat, il est équipé d'une mitrailleuse Kord de 12,7 mm ou d'une mitrailleuse de char Kalashnikov de 7,62 mm (PKT), ainsi que d'un complexe lance-grenades automatique AG-30M de calibre 30 mm. Il est possible d'installer et anti-char système de missiles"Cornet". Equipé de caméras vidéo laser, télémètre laser, caméra thermique. Portée maximale de détection de cible avec module de combat - 3000 m. Avec module reconnaissance d'artillerie- 5000 m. Portée efficace de destruction de cible - 1000 m. Se déplace sur une chenille à une vitesse pouvant atteindre 32 km / h. Poids de la plate-forme sans modules - 1000 kg, capacité de levage - 500 kg. L'armure du robot peut résister à l'impact d'une balle de 7,62 mm tirée d'un fusil de sniper ou d'une mitrailleuse (classe de protection - 5). La version avec module de transport est équipée d'un manipulateur, d'un crochet, d'un treuil avec un chalut et d'un conteneur de transport.

Institut de recherche en génie mécanique spécial, Université technique d'État de Moscou, nommé d'après N.E. Bauman, Russie

Le NIISM est né en 1971 - il s'appelait alors l'Institut de recherche scientifique sur les problèmes de génie mécanique (NIIPM) et était une autre structure de l'université similaire aux instituts de recherche scientifique de la défense. Développement de nouveaux types de systèmes de munitions et d'artillerie. En 1988, il a commencé à porter le nom qui a survécu jusqu'à ce jour. Dans les années 90 du siècle dernier, l'institut de recherche a connu de sérieuses difficultés en raison de la réduction du financement gouvernemental. Ensuite, il a été décidé d'organiser leurs propres bureaux d'études dans les divisions NIISM. Grâce à cela, l'institut a pu accepter, entre autres, des ordonnances civiles. Aujourd'hui, le NIISM développe des structures de grande taille pour l'industrie spatiale, des systèmes de lancement de fusées, des systèmes d'impulsion, des systèmes de fusées et de barils, des systèmes de localisation, des voitures et des dispositifs robotiques.

Varan est un complexe robotique mobile conçu pour rechercher et diagnostiquer des engins explosifs. Le premier prototype du robot est sorti en 2003. Adopté par les Forces armées RF. Le robot pèse 185 kg. Il peut fonctionner de manière autonome jusqu'à 4 heures, se déplaçant à une inclinaison allant jusqu'à 20 degrés. Le manipulateur s'étend à 1 mètre du bord avant du boîtier et est capable de soulever des charges jusqu'à 30 kg dans un état complètement étendu et jusqu'à 50 kg lorsqu'il est plié. Le robot place les appareils dangereux dans des conteneurs d'évacuation spéciaux. Il peut fonctionner même dans la neige, mais avec une hauteur de couverture ne dépassant pas 15 cm.

"Tornado" - un robot tout-terrain utilisé pour la reconnaissance à distance et la recherche d'objets dangereux. Le châssis du robot se compose de deux essieux, chacun ayant six roues (trois de chaque côté). Grâce à cela, le robot est capable non seulement de conduire, mais aussi de marcher. Dimensions : 740x470x310 mm. En même temps, il peut travailler dans l'eau et la neige jusqu'à 30 cm de profondeur et surmonte des pentes longitudinales jusqu'à 35 degrés. Capable de fonctionner à des températures de -40 ° C à + 40 ° C. Des chenilles peuvent être installées sur les blocs de roues pour augmenter la capacité de cross-country. Le poids de la structure est de 45 kg.

Vepr est un autre robot conçu pour neutraliser les explosifs. Au cœur de son châssis se trouve exactement le même schéma que celui de la Tornado - quatre blocs de trois roues chacun. Contrairement à "Varan", ce robot sapeur peut soulever jusqu'à 100 kg lorsque le manipulateur s'étend de l'axe à un mètre. Et lorsqu'il est complètement déployé (2,8 m), il peut supporter des charges jusqu'à 30 kg. Equipé de six caméras couleur et de deux caméras avec zoom et mode jour/nuit.

"Mongoose" est un robot éclaireur de petite taille, dont le but principal est la reconnaissance et la recherche d'objets dangereux. Avec des dimensions de 34x42x15 cm, il pèse 6-10 kg et est équipé (selon les besoins) d'une ou quatre caméras, d'un microphone et d'un illuminateur.

"Véhicule tout-terrain TM3" est un robot sapeur qui non seulement recherche, mais neutralise également les engins explosifs. A cet effet, il est équipé d'un brise-roche hydraulique, qui est maintenu par un manipulateur à quatre degrés de liberté. Le poids de l'appareil est de 35 kg, l'autonomie de la batterie est de 75 minutes.

Northrop Grumman Corporation, États-Unis

Northrop Grumman a été formé en 1994 lorsque deux grandes sociétés, la Northrop Corporation et la Grumman Corporation, ont fusionné en une seule. C'est l'une des plus grandes entreprises américaines au service du complexe militaro-industriel américain et des clients étrangers. Développe et fabrique des cuirassés, des porte-avions, des avions (avions d'attaque, chasseurs, bombardiers), des systèmes de défense antimissile, des systèmes de navigation, ainsi que de l'électronique pour les industries spatiales et médicales. Northrop Grumman a une filiale, Remotec, qui fabrique des robots militaires.

ANDROS est toute une série de robots, dont le but principal est le déminage d'engins explosifs et de projectiles. La version de base du F6-A pèse 220 kg et est équipée de quatre caméras couleur. Et son prédécesseur, le robot F-5, a été utilisé pour détruire un criminel qui a attaqué des policiers au Texas en juillet 2016. Le MarkV-A1 a un design similaire, mais légèrement plus grand que le F6-A - il pèse 358 kg ; équipé d'un canon à eau et, si nécessaire, d'un fusil de chasse. Le plus grand de la famille ANDROS est le robot sapeur Wolverine, pesant 367,4 kg. Et le plus petit et le plus récent de la gamme ANDROS est le robot HD-1, qui ne pèse que 90 kg ; ce robot sapeur a été utilisé avec succès par les forces d'ingénierie israéliennes.

Wheelbarrow Mk.9 est un autre robot sapeur, mais avec un type de châssis différent des robots ANDROS. La brouette Mk.9 a un entraînement à chenilles modifié et sensiblement plus étroit. Ses dimensions sont de 135x63x124 cm.Avec un poids de 330-350 kg, il peut se déplacer à une vitesse allant jusqu'à 5 km/h et fonctionner de manière autonome jusqu'à trois heures. Le manipulateur a sept degrés de liberté. Dans un état complètement étendu, il est capable de déplacer des charges pesant jusqu'à 20 kg, à l'état assemblé - jusqu'à 150 kg. Le robot est équipé d'un ensemble de caméras - jusqu'à 10 pièces, selon la complexité de la tâche à accomplir.

Lockheed Martin, États-Unis

La société a été créée en mars 1995 à la suite de la fusion de deux sociétés - Lockheed Corporation et Martin Marietta Corporation. Aujourd'hui, c'est le premier fournisseur mondial d'équipements militaires en termes de nombre de contrats signés (sur la base des résultats d'au moins 2016, 2015 et 2014). Conçoit et fabrique des produits pour les secteurs de l'aérospatiale, de l'aviation, de la marine, de la sécurité et de la technologie. L'entreprise a reçu le Trophée Collier pour les réalisations aéronautiques à six reprises.

MULE est une plate-forme robotique à trois axes, sur la base de laquelle sont construits des robots de transport, d'ingénierie, de combat et de reconnaissance. La version de transport portant la désignation XM1217 est équipée d'un module pouvant contenir jusqu'à 1090 kg de fret. Il est également conçu pour évacuer les blessés du champ de bataille, transporter des munitions et du personnel de transport. Si nécessaire, il peut servir d'abri - le robot réduit considérablement le dégagement et protège contre les bombardements. La variante XM1218 du robot est conçue pour détecter et neutraliser les mines, ainsi que pour la reconnaissance. La variante de combat ARV-A est essentiellement un char léger avec un blindage supplémentaire sur la partie supérieure du châssis. Il pèse 9,3 tonnes et est équipé d'un canon 30 mm Mk 44 et d'une mitrailleuse 7,62 mm M240. De plus, vous pouvez installer le lance-grenades automatique XM307 ACSW pour les grenades de 25x59 mm, ainsi qu'un système de missile antichar. La modification ARVA-L est en outre équipée d'un tube périscope rétractable pour la visualisation, d'un équipement de reconnaissance radiochimique et bactériologique, de brouilleurs de fumée et d'un ensemble de champs de mines.

Endeavour Robotics, États-Unis

Une équipe d'ingénieurs et de développeurs qui travaillaient auparavant pour iRobot (discuté dans la deuxième partie de la revue des robots militaires). Jusqu'à présent, il produit des appareils tels que Firstlook et Packbot, mais il existe également son propre développement séparé - Kobra.

Kobra est un robot sapeur. Avec son propre poids de 226,7 kg, le robot est capable de soulever des objets pesant 150 kg lorsqu'il est plié et 35 kg lorsqu'il est complètement étendu avec un manipulateur. Le rayon de couverture du manipulateur est de 190,5 cm.Le robot est équipé de quatre caméras et peut atteindre des vitesses allant jusqu'à 12,9 km/h. Cependant, il peut se déplacer sur des surfaces avec une pente impressionnante de 55 degrés. Il peut fonctionner de manière autonome jusqu'à 10 heures d'affilée.

Organisation de recherche et de développement pour la défense (DRDO), Inde

Une organisation qui non seulement finance le développement militaire, à l'instar de la DARPA, mais elle-même est engagée dans ces développements. DRDO possède un réseau de 52 laboratoires qui créent des solutions dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement, de l'électronique, des équipements de combat au sol, des sciences de la vie, des matériaux, des missiles et de la navigation. DRDO est l'organisation de recherche la plus grande et la plus diversifiée en Inde. En mai 2017, cinq mille scientifiques et 25 mille personnes du personnel scientifique, technique et de soutien travaillaient pour l'organisation. Les robots du DRDO sont pris en charge par le laboratoire du Centre d'intelligence artificielle et de robotique (CAIR).

Daksh est un robot conçu pour interagir avec des engins explosifs. Pour déterminer le degré de danger d'un tel appareil, le robot peut utiliser un appareil à rayons X portable, "brillant à travers" l'objet. Pour neutraliser les objets dangereux, il peut utiliser un canon à eau ou un fusil de chasse installé sur la plate-forme. Également équipé d'un brouilleur RF pour bloquer le signal d'explosion. Les caméras de vision diurne et nocturne sont responsables de l'examen. Le robot est contrôlé à distance jusqu'à 500 m de l'opérateur. La modification Daksh Warrior est équipée d'une mitrailleuse MG3 de 7,62 mm et, si nécessaire, d'un lance-grenades.

Norinco, Chine

Le nom de la société vient de l'anglais China North Industries Corporation. Fondé en 1980 et contrôlé par le Comité de la science, de la technologie et de l'industrie relevant du ministère de la Défense de la RPC. L'industrie militaire n'est qu'une partie des activités de l'entreprise. Elle est également impliquée dans le génie civil, les produits de l'industrie chimique et légère, l'électronique optique, les équipements d'exploration géologique, les automobiles et même les motos. Elle fait partie de la liste des 500 plus grandes entreprises de Chine en termes d'actifs totaux et de revenus.

Sharp Claw 1 est un complexe robotique composé d'un module de transport qui transporte un robot à chenilles et un quadricoptère compact à bord. Ce module est équipé de caméras et agit comme un répéteur de signal. Le robot à chenilles, à son tour, est conçu pour l'appui-feu et la reconnaissance. Il est équipé d'une mitrailleuse légère de 7,62 mm et d'un complexe de caméras. Sa longueur est de 70 cm et sa hauteur est de 60 cm.

Robot de combat - comme son nom l'indique, ce robot effectue des tâches d'appui-feu pour les unités au combat. Les dimensions exactes sont inconnues, mais en comparaison avec d'autres robots de combat, il peut être qualifié de petit. Équipé d'un châssis à chenilles avec palmes à chenilles pour une plus grande capacité de cross-country. Comme armement principal, le constructeur place un fusil de chasse à chargement automatique QBS 09 de calibre 12 sur le robot. Mais il est avancé qu'une machine automatique peut être installée à la place.

Da Gou est la version chinoise du robot de transport américain. Traduit du chinois Da Gou signifie "Grand Chien" ( gros chien). L'essence est la même - transporter la charge utile de l'unité. Mais Limite de poids que Da Gou peut prendre en charge est limité à 50 kilogrammes. Et sa vitesse de déplacement ne peut être supérieure à 6 km/h. Selon le fabricant, il peut surmonter des pentes jusqu'à 30 degrés. Les premières versions de Da Gou étaient équipées d'un châssis spécial qui empêchait le robot de se renverser.

Les robots sont là !

Les robots sont déjà là, dans les airs sur terre et en mer. Ils deviennent une partie intégrante des opérations interarmes de presque toutes les forces armées modernes. Cet article couvre derniers développements en robotique militaire dans le monde, une attention particulière à la Russie, la Chine, l'Iran, Israël et les États-Unis.

L'armée américaine, par exemple, dispose de plus de 12 000 systèmes robotiques modernes au sol en fonctionnement, et des modèles encore plus avancés sont en route. Au cours de la prochaine décennie, les véhicules terrestres télécommandés deviendront l'épine dorsale des opérations militaires, comme cela s'est produit avec le char, qui était au centre du concept d'armes combinées au 20e siècle. De nombreuses armées dans le monde pensent que les systèmes robotiques au sol de nouvelle génération transformeront l'essence de la guerre au sol. De nombreux pays investissent massivement dans l'équipement de leurs troupes en systèmes robotiques, car les robots ont des avantages par rapport aux soldats. Ils ne dorment pas, ne mangent pas, et peuvent conduire sans aucune fatigue. combat... L'utilisation commerciale des robots est également en expansion, ce qui rendra les robots militaires moins chers, plus efficaces et permettra à un plus large éventail de modèles de s'appuyer à l'avenir. Le principal avantage des réseaux de neurones « apprenants » est l'émergence de robots mobiles de nouvelle génération, que l'on retrouvera bientôt partout, du nettoyage des ménages (les robots Roomba sont déjà parmi nous) aux voitures Google sans pilote et à la reconnaissance faciale utilisant l'intelligence artificielle. Les investissements mondiaux dans les robots de tous types, à usage militaire et commercial, dépasseront les 123 milliards de dollars d'ici 2026.

Systèmes robotiques russes

L'armée russe a accéléré le développement de systèmes de combat robotisés et entend les mettre en service dès que possible. Chef état-major Le général Valery Gerasimov attend avec impatience les robots et le travail d'équipe avec les unités d'élite russes qui ont montré leurs capacités lors des récentes opérations russes en Crimée et en Ukraine. Les robots pourraient résoudre de nombreux problèmes de la Russie, en particulier la dotation et le maintien d'un nombre suffisant d'hommes en âge de travailler pour réaliser les nouveaux plans ambitieux de la Russie visant à regagner sa position de puissance régionale et mondiale. "Dans un avenir proche, il est possible qu'une unité entièrement robotisée capable de mener des opérations militaires de manière indépendante soit créée", a écrit Gerasimov en 2013 dans un article sur la nouvelle doctrine militaire de la Russie.

Depuis 2013, l'industrie de défense russe a beaucoup fait pour faire de la vision du général Gerasimov une réalité. Plusieurs entreprises ont développé des systèmes robotiques au sol, y compris pour l'exportation. L'Integrated Systems Design Bureau, par exemple, a développé le PC1A3 Minirex, un robot tactique mobile léger télécommandé qui tient dans le sac à dos d'un soldat.

En 2014, le ministère russe de la Défense a annoncé que cinq bases des forces de missiles objectif stratégique gardés par des robots armés télécommandés de sécurité mobile. Les systèmes robotiques mobiles de frappe-reconnaissance MRK VN sont utilisés conjointement avec l'anti-sabotage de combat par les machines Typhoon-M, modifié spécifiquement pour la garde des lanceurs de missiles RS-24 Yars et SS-27 Topol-M. Le véhicule blindé Typhoon-M est une modification du véhicule blindé de transport de troupes BTR-82. Le robot MRK VN est contrôlé par un humain via une connexion sans fil cryptée. Le ministère russe de la Défense a promis qu'à l'avenir MRK VN recevrait un système d'intelligence artificielle, qui permettra au robot d'être totalement autonome. Fin 2015, le ministère russe de la Défense a franchi une nouvelle étape vers la guerre robotique lorsque Rosoboronexport a annoncé qu'il disposait d'un nouveau robot de combat prêt à être exporté, appelé Uran-9. Le complexe robotique armé à chenilles Uran-9, créé dans l'une des entreprises de la société d'État "Rostec", peut être équipé d'une variété d'armes, notamment des mitrailleuses de 7,62 mm, un canon de 30 mm 2A72, une attaque ATGM M120 ou au sol -missiles air Igla ou Arrow. Rostec déclare qu'Uran-9 peut être utilisé pour fournir un appui-feu mobile pour les unités de contre-terrorisme et de reconnaissance, ainsi que la lumière unités d'infanterie, il sera particulièrement efficace en combat urbain. Le robot de combat Uran-9 est contrôlé par un homme, qui se trouve dans un poste de commandement mobile.

Systèmes robotiques de combat terrestres chinois

La Chine fait tout pour rattraper les États-Unis et la Russie dans la course aux robots de guerre, et tout est juste. Les États-Unis soupçonnent les Chinois d'avoir volé plusieurs projets américains à l'entrepreneur du Pentagone QinetiQ. Ainsi, les derniers robots développés par le Chinese Harbin Institute of Technology et présentés à la Beijing World Robot Conference 2015 sont très similaires à leurs homologues américains. Les trois robots exposés étaient presque des clones de TALON : un robot de neutralisation des explosifs et munitions, un robot de reconnaissance et un robot armé.

Norinco a également développé une famille de robots de combat appelée SHARP CLAW. Le SHARP CLAW 1 ressemble beaucoup au système robotique armé modulaire avancé (MAARS) développé par QinetiQ North America pour armée américaine... La pensée des concepteurs chinois a considérablement progressé dans le modèle SHARP CLAW 2, qui est un véhicule robotique de reconnaissance avec un agencement de roues 6x6 pesant une tonne, capable d'effectuer ses tâches de manière autonome. Le robot SHARP CLAW 2 peut être équipé de capteurs de surveillance et d'un quadricoptère, il peut également faire office de "porteur" et porter en lui le robot SHARP CLAW 1. Ce robot de combat plus gros peut, sur commande, se dégager de sa porte arrière et se déployer la GRIFFE AIGUE 1.

Afin de contrôler des robots militaires prometteurs, l'armée chinoise travaille également sur une interface homme-machine. Étudiants chinois à l'université conception d'informationsà Zhengzhou, ils étudient les capacités d'une interface neuronale directe utilisant un capuchon électroenclographique avec des électrodes pour contrôler des robots.

Robots terrestres militaires iraniens

L'Iran s'est engagé à développer sa propre industrie de défense autosuffisante, mais est à la traîne dans la course aux robots terrestres. En 2015, l'Iran a testé un robot armé lors de grandes manœuvres militaires. L'agence de presse Tasnim a rapporté que le Corps des gardiens de la révolution islamique dispose d'un robot de combat télécommandé avec des caméras optiques et thermiques, armé d'une mitrailleuse de 7,62 mm, qui peut opérer à une distance de 7 km de son poste de contrôle.

La même année, l'Iran a également présenté le robot à roues NAZIR 4x4, qui ressemble plus à un jouet qu'à un complexe robotique de combat. Les Iraniens disent que NAZIR peut être armé de mitrailleuses, de deux missiles sol-air ou de missiles guidés antichars. Il y a des panneaux solaires sur le toit de la voiture, mais pourquoi ils ne sont pas clairs. Les Iraniens prétendent également que le robot NAZIR est complètement autonome, mais cette déclaration devrait être très sceptique.

L'agence de presse iranienne FARS a publié une vidéo sur YouTube dans laquelle NAZIR se présente à des officiers supérieurs alors qu'un soldat avec un contrôleur radio contrôle le robot. Actuellement, les capacités iraniennes sont très limitées, mais leur désir de robots de combat est réel et, s'ils ont de l'argent, ils peuvent acheter les dernières options aux Russes, qui se feront un plaisir de les vendre.

Hi-tech d'Israël

Israël, leader mondial dans tous les domaines des systèmes d'armes de haute technologie, a développé plusieurs systèmes robotiques au sol entièrement autonomes.

G-NIUS a développé des familles de robots au sol et de robots de combat au sol pour l'armée et les forces Sécurité interne... La coentreprise G-NIUS Unmanned Ground Systems (UGS) est à parts égales entre Israel Aerospace Industries (IAI) et Elbit Systems. Le robot de combat Guardium-MK III de G-NIUS est particulièrement remarquable, car il est complètement autonome et possède une intelligence artificielle supérieure, ce qui lui permet de fonctionner comme une plate-forme de reconnaissance ou armée dans de mauvaises conditions météorologiques et sur presque tous les terrains.

Un autre projet impressionnant est le robot de combat AVANTGUARD MKII. Ce système robotique au sol, basé sur diverses plates-formes blindées, telles que le véhicule blindé de transport de troupes M113, a une excellente mobilité et est capable d'emporter une grande variété de systèmes de surveillance et d'armes. L'AVANTGUARD MK II est télécommandé et est excellent pour les missions de combat, de sécurité, de logistique et d'évacuation des blessés.

La société israélienne Roboteam s'occupe également de systèmes robotiques. Le micro-robot tactique terrestre MTGR (Micro Tactical Ground Robot) a été déployé par l'infanterie et les forces spéciales dans un vaste réseau de tunnels dans la bande de Gaza, souvent remplis d'explosifs. Roboteam, représenté par sa division américaine, a remporté un contrat de 25 millions de dollars auprès de l'US Air Force pour la fourniture d'un système portable, d'escalade et éprouvé sur le terrain, à l'appui de missions de neutralisation des explosifs et munitions. La société affirme qu'il s'agit de la plate-forme de neutralisation des explosifs et munitions la plus légère au monde, transportée par une seule personne. L'appareil pesant moins de 6 kg se déplace à une vitesse de 2 miles par heure, peut monter des escaliers et manœuvrer dans des espaces confinés dangereux, et a une portée de vue de plus de 500 mètres. Ses cinq caméras, un microphone interne et des pointeurs laser infrarouges embarqués fournissent des informations sur l'environnement environnant, tandis que les données vidéo et audio sont transmises par radio cryptée aux opérateurs et aux postes de commandement supérieurs.

Les USA au sommet de la vague de robotisation

Des robots militaires américains ont été testés sur le terrain en Irak, en Afghanistan et guerre mondiale avec le terrorisme. De temps en temps, de nouveaux robots entrent en service aux États-Unis et des modèles obsolètes sont souvent modernisés et réutilisés. Fin 2015, l'armée américaine a déployé des robots spécialisés intelligence chimique PacBot 510 de la 2nd Infantry Division, stationné en Corée du Sud. La série de robots militaires PackBot est fabriquée par iRobot, désormais renommé Endeavour Robotics. PackBot 510 peut effectuer des opérations de surveillance et de reconnaissance, effectuer des opérations de neutralisation des bombes, de reconnaissance RCB et des opérations de traitement de matières dangereuses. Il est transporté dans un sac à dos et prêt à partir en cinq minutes.

En 2014, le général américain Robert Cone, alors chef du Bureau de développement et de formation de la doctrine, a déclaré que les robots pourraient remplacer un quart des militaires. forces terrestresÉtats-Unis d'ici 2030. L'introduction de robots contribuera à réduire le nombre de soldats dans une escouade d'infanterie standard de 9 hommes, ainsi que le nombre de brigades de combat. Cette augmentation de la robotisation est due à la fois aux coûts, car les gens coûtent très cher en recrutement, à la formation, à la préparation au combat et à la logistique, ainsi qu'aux avancées significatives en matière de robotisation, de systèmes de capteurs, de systèmes de stockage d'énergie et d'énergie, de microcontrôleurs, de vision technique et, surtout, de progrès dans intelligence artificielle. Cependant, la croissance rapide de la quantité de connaissances accumulées par une personne et derniers développements dans un nombre croissant de domaines du développement scientifique suggèrent que le remplacement des humains par des robots pourrait se produire plus tôt que ne l'avait prédit General Cone.

En juin 2015, le laboratoire de recherche de l'armée américaine a publié un projet de document d'orientation « Visualiser le champ de bataille terrestre en 2050 ». Dans ce rapport, les auteurs concluent que « le problème le plus important le milieu du 21ème siècle sera l'intégration et la gestion réussies d'agrégats, de groupes, de clusters de robots qui agiront indépendamment ou ensemble. »

Les auteurs envisagent un « espace de guerre 2050 » grouillant de robots de toutes sortes. Ces robots doivent manœuvrer et combattre sur le champ de bataille avec « des capacités de logique machine et d'autonomie intellectuelle nettement supérieures à celles qui existent aujourd'hui… D'autres robots agiront comme des munitions jetables intelligentes. Ils peuvent opérer en groupes, tels que des groupes de missiles à tête chercheuse et des mines intelligentes rampantes ou sautant. Certains de ces robots peuvent être utilisés dans des cyberdéfenses/réseaux, notamment pour protéger des composants électroniques sur ou dans une personne ; servir d'assistants intelligents, capables de prévenir ou d'avertir des menaces d'attaque, ou d'agir en tant que conseillers en adoption décisions difficiles, par exemple, effectuer en temps réel une analyse détaillée du plan d'action préparé pour des conditions spécifiques. Ces robots déployés pourront opérer dans une variété de modes de contrôle, de l'autonomie complète à l'intervention humaine active. »

Pendant ce temps, le ratio humains/soldats robotiques continuera de changer à mesure que la robotique progressera, jusqu'à ce que les humains disparaissent du champ de bataille. Nous voyons cette tendance dans la guerre aérienne, où les avions pilotés sont remplacés par des drones de combat. Les derniers drones sont totalement autonomes pour la plupart de leurs tâches, mais pour de nombreux drones, l'utilisation des armes est toujours sous contrôle humain. Les robots de combat au sol ont également des capacités similaires - ils sont contrôlés à distance ou complètement autonomes. Dans le cas des robots télécommandés, l'opérateur peut prendre une décision éthique - tuer ou ne pas tuer (à condition que le canal de communication fonctionne). Le sous-secrétaire à la Défense, Robert Work, appelle cela la métaphore du « pouvoir du centaure ». Il l'utilise lorsqu'il insiste sur le fait que les robots américains devraient toujours être contrôlés par des humains dans un avenir proche. Cela permettra d'éviter l'émergence de concepts tels que "robots tueurs autonomes". L'équipe de General Work, dans le but de soustraire les soldats aux tâches dangereuses et de remettre les robots à leur place, est constamment à la recherche de nouvelles technologies révolutionnaires non seulement dans les entreprises de défense géantes, mais aussi dans la Silicon Valley.

Qu'apportera la prochaine vague de développement technologique ? Les investissements et les progrès technologiques s'accélèrent partout dans le monde et nous semblons nous diriger vers la guerre robotique. Le principal problème aujourd'hui est de savoir qui contrôlera les robots. Les robots seront-ils semi-autonomes ou contrôlés par des humains, ou seront-ils des robots tueurs complètement autonomes ? La métaphore du Centaure par General Work, le mythique mi-homme-mi-cheval avec un haut du corps humain et un bas du corps à quatre pattes, ne fait pas référence à la conception du robot, mais à deux manières de contrôler le robot. Ces Centaures seront des systèmes entièrement robotisés dotés d'une intelligence artificielle avancée qui les rend intelligents et partiellement autonomes lors de leurs déplacements, mais seront contrôlés par un opérateur dans un abri qui donnera l'ordre de tuer. Le travail estime que les humains devraient être dans la chaîne de contrôle des robots, et sans aucun doute les humains devraient prendre des décisions, au moins dans un avenir prévisible. Dans les projets de robots militaires en Russie, en Chine et en Iran, il peut ne pas y avoir un tel intérêt à la présence d'une personne dans la chaîne de contrôle comme dans projets américains... Work pense que les gouvernements autocratiques préfèrent les robots aux humains, car ils ne font pas confiance aux personnes dotées de capacités mortelles. Combien de temps une personne restera-t-elle dans la boucle de contrôle et prendra-t-elle des décisions responsables de vie ou de mort ? Probablement, c'est une question pour encore 25-30 ans. Le développement de robots terrestres dans le monde avance à un rythme accéléré et le monde semble se diriger progressivement vers le moment où les batailles avec des robots et des robots entre eux deviennent une réalité.

Les matériaux utilisés:
www.shephardmedia.com
www.mod.gov.il
www.imi-israel.com
www.g-nius.co.il
www.robo-team.com
www.wikipedia.org
ru.wikipedia.org

L'un des principaux paradigmes de la civilisation occidentale aujourd'hui est la reconnaissance de la vie humaine comme la valeur la plus élevée. Mais de telles idées humanistes entrent en conflit avec la nécessité de mener les hostilités et de préparer le personnel militaire à celles-ci. La mort de ses propres soldats non seulement ne correspond pas à des valeurs abstraites, mais est aussi très mal perçue par les électeurs, pour qui politiciens modernesécoutez attentivement.

Moderne armées occidentales faire de leur mieux pour réduire le montant des pertes. Les combattants sont dotés des équipements les plus modernes, du matériel de communication, des gilets pare-balles. Les États-Unis et leurs alliés ne mènent des opérations au sol que dans des cas extrêmes, essayant de se limiter à des frappes aériennes de missiles ou de bombes. Cependant, le plus souvent, il est impossible de gagner une guerre sans une opération terrestre.

La solution la plus prometteuse à ce problème est de remplacer les soldats sur le champ de bataille par des robots. Des développements actifs dans ce sens sont menés dans de nombreux pays, mais les États-Unis restent le leader. Déjà aujourd'hui, les systèmes de combat automatisés sont largement utilisés en Afghanistan et en Irak. On ne leur fait pas encore trop confiance aux armes létales, mais les robots réussissent déjà très bien à neutraliser les mines, à effectuer des reconnaissances et des observations.

En 2007, des robots ont participé pour la première fois à une véritable bataille en Irak. Le contrôle s'est avéré peu fructueux, mais l'armée américaine n'abandonne pas l'idée de faire appel à des "terminators" dans ses forces armées. Des travaux dans ce sens sont également menés en Russie, mais pas aussi activement qu'en Occident.

Cependant, dans l'ensemble, on peut dire que l'utilisation de systèmes automatisés sur le champ de bataille est l'une des directions les plus prometteuses dans le développement des affaires militaires. Nous ne sommes pas encore très doués pour fabriquer des assistants mécaniques, mais de nombreux experts pensent qu'une percée dans ce domaine est attendue au cours de la prochaine décennie. Malheureusement, très probablement, les nouvelles technologies seront parmi les premières à être utilisées pour la guerre et la destruction.

Types de robots terrestres militaires modernes

Les robots militaires terrestres modernes peuvent être divisés en les groupes suivants :

• intelligence;
• ingénierie;
• combat;
• arrière.

Il convient de noter que pour de nombreux appareils automatisés, une telle division est quelque peu arbitraire. Ce sont des plateformes unifiées sur lesquelles, selon les besoins, certains modules sont installés. Ainsi, le robot sapeur peut être facilement transformé en robot de combat.

Les robots militaires réels peuvent être grossièrement divisés en trois grands groupes :

• poumons;
• moyen;
• lourd.

Un robot militaire se compose d'un appareil télécommandé et d'une télécommande à partir de laquelle s'effectue le contrôle. Les mécanismes robotiques diffèrent par le degré d'autonomie, ils peuvent plus ou moins suivre le programme imbriqué et se passer d'une intervention humaine constante. Il existe déjà aujourd'hui des dizaines de types de robots purement militaires, qui diffèrent par leur taille, la forme de leur corps, leur châssis et la présence d'une variété de manipulateurs.

Lorsque vous évoquez les robots militaires, la première chose qui vient à l'esprit est celle des robots terminateurs anthropomorphes des films de science-fiction. Ils ont leur propre intelligence et peuvent agir de manière autonome. Cependant, jusqu'à présent, cette image ne correspond pas à la réalité. De tels systèmes automatisés existent déjà (bien qu'on ne parle pas encore d'intelligence artificielle), mais leur coût est énorme. Par conséquent, les robots militaires de nos jours sont des plates-formes automatisées ou contrôlées à distance.

En plus du fait que les robots Android modernes sont très chers, il n'y a pratiquement pas de tâches sur le champ de bataille aujourd'hui qu'ils accompliraient mieux qu'un soldat professionnel. La création d'un véritable robot soldat, qui aurait une intelligence à un degré ou à un autre, est associée à la résolution de toute une série de problèmes dans le domaine de la cybernétique, de la théorie des systèmes de contrôle, du développement de nouveaux matériaux et sources d'énergie.

Robots de reconnaissance

Les systèmes automatisés sont utilisés depuis longtemps pour collecter des renseignements, rechercher des cibles et désigner des cibles et surveiller la situation. À ces fins, des véhicules aériens sans pilote et des robots au sol sont utilisés. L'un des plus petits robots éclaireurs utilisés par l'armée américaine en Afghanistan aujourd'hui est le Recon Scout. Il a un poids de 1,3 kg et une longueur de 200 mm, équipé d'une caméra classique et infrarouge. Ce robot peut être projeté par-dessus des obstacles, mais il ne peut se déplacer que sur une surface relativement plane.

Un autre représentant du groupe de robots de reconnaissance est First Look 110. Il pèse 2,5 kg, possède des chenilles et est contrôlé à partir d'une télécommande située au poignet de l'opérateur. Le robot est équipé de quatre caméras et peut surmonter de petits obstacles. D'autres capteurs peuvent y être installés : caméras thermiques, indicateurs de contamination biologique, chimique et radiative.

Un autre véhicule télécommandé activement utilisé par l'armée américaine pour des missions de reconnaissance est le Dragon Runner. Ce robot est également équipé d'un châssis à chenilles, il est conçu pour la première ligne des opérations de combat. Le Dragon Runner est transporté dans un sac à dos et peut être jeté par-dessus n'importe quel obstacle.

Le robot militaire américain le plus massif (plus de 3 000 unités produites) est TALON, développé par Foster-Miller. Cette machine aime beaucoup les soldats américains, elle s'est avérée très efficace dans les conditions de l'Afghanistan. Ce robot est parfait non seulement pour la reconnaissance, mais aussi pour désamorcer les engins explosifs. C'est TALON qui a été activement utilisé pour explorer les grottes où se cachaient les talibans, à cause de ce robot 50 000 engins explosifs désamorcés. L'armée américaine a même décidé de donner à TALON une arme « à manipuler ». Une modification du robot a été créée, sur laquelle il était possible d'installer une mitrailleuse, un fusil de sniper ou un ATGM. Le robot tire avec une précision de tireur d'élite.

À propos, les Américains ont noté un phénomène intéressant : les combattants sont fortement attachés aux robots, les traitent comme des compagnons d'armes ou des animaux de compagnie.

Comme on peut le voir, la frontière entre les différents groupes de robots militaires est souvent assez mince : un système automatisé peut effectuer des reconnaissances, détecter des mines et participer directement aux hostilités.

Robots d'ingénierie

Il s'agit d'un autre grand groupe de mécanismes qui sont généralement actionnés à distance. Les robots d'ingénierie sont utilisés pour désamorcer les mines et les mines terrestres, créer des passages dans les champs de mines, soulever des poids et éliminer les débris.

Une tendance importante dans le développement de telles machines a été l'augmentation de leur masse, ce qui a permis d'attirer des machines télécommandées pour des travaux plus sérieux. Aux États-Unis, tous les véhicules d'ingénierie sont désormais télécommandés.

Un exemple typique d'une telle technique est le véhicule d'ingénierie MV-4 (ou M160). Son poids est de 5,32 tonnes, il possède un châssis à chenilles et sert à neutraliser les munitions et les mines à une profondeur de 320 mm. Le MV-4 peut être actionné à une distance de deux kilomètres, ce qui rend le travail des sapeurs totalement sécuritaire.

Un véhicule d'ingénierie encore plus lourd avec télécommande est l'ABV (Assault Breacher Vehicle), qui est comparable en poids et en protection blindée à l'ABrams américain OBS. L'ABV est équipé d'un démineur et de charges de déminage et peut déployer des écrans de fumée. Aux États-Unis, ils travaillent maintenant sur une modification complètement autonome de la voiture.

Il existe un grand nombre de petits robots sapeurs qui sont activement utilisés non seulement par l'armée, mais également par la police et les services spéciaux. Ils sont déjà devenus monnaie courante, et on les voit souvent à la télévision. En effet, pourquoi risquer des gens si vous pouvez envoyer un robot avec une caméra de télévision et un manipulateur pour examiner un objet suspect ?

L'un des robots de déminage les plus connus est le MarkV-A1, créé par la société américaine Northrop Grumman Corporation. Plusieurs caméras vidéo y sont installées, ainsi qu'un canon à eau pour détruire les bombes. Le MarkV-A1 est actuellement utilisé par les forces spéciales aux États-Unis, en Israël et au Canada.

Robots de combat

Bien sûr, les robots de combat sont du plus grand intérêt pour le public. Cependant, ce groupe de véhicules automatisés au sol n'est pas encore très développé. Le combat moderne est très difficile, éphémère, et les décisions doivent être prises instantanément, changez rapidement de position. Tout cela avec des systèmes automatisés modernes n'est toujours pas très bon. Les robots de combat anthropomorphes sont plus un exotique technique qui est travaillé dans les laboratoires. La plupart des robots de combat ont aujourd'hui des châssis à roues ou à chenilles, ils sont contrôlés par câble ou signal radio.

L'un des systèmes de combat autonomes les plus célèbres est le véhicule sans pilote israélien Guardium, qui est utilisé pour patrouiller, garder et escorter des convois, et pour effectuer des reconnaissances. La voiture est créée sur un châssis de buggy, a bonne vitesse et la capacité de cross-country, vous pouvez installer des armes dessus. Le Guardium a été adopté par les Forces de défense israéliennes en 2009.

Le robot de combat le plus massif et le plus reconnaissable est le déjà mentionné TALON, ou plutôt, le robot SWORDS créé sur la base de cette plate-forme, capable de transporter Fusil de sniper, lance-grenades et mitrailleuse. Le coût d'une unité est de 230 000 $, mais le fabricant promet de réduire le prix de près de moitié (à 150 000 $) après le début de la production en série.

Un autre robot capable de tirer sur l'ennemi est Warrior, créé par la société américaine iRobot. Il peut être équipé d'une mitrailleuse de 7,62 mm, d'un fusil de chasse automatique, d'un ATGM et d'autres armes. Le guerrier peut également être utilisé comme sapeur, il peut sortir les blessés du champ de bataille.

En 2010, Northrop Grumman a présenté un autre de ses développements - le robot de combat CAMEL. Le client était l'agence américaine de projets de recherche avancée DAPRA. Il s'agit d'une plate-forme à roues plates qui, en plus des armes, peut également transporter 550 kg de fret. Les roues peuvent être équipées de chenilles en caoutchouc, ce qui augmente considérablement la capacité de dépassement du CAMEL en cross-country. Le robot peut accompagner unités de combat et se déplacer de manière autonome, guidé par les signaux GPS.

Un autre robot américain prometteur est le Crusher ("crush" ou "destructeur"). C'est un véhicule à roues pesant 6,5 tonnes. Sa caractéristique est sa grande capacité de cross-country et sa capacité à surmonter des obstacles importants. Le concasseur est équipé de plusieurs caméras vidéo, d'un télémètre laser, d'une caméra thermique, il peut être installé sur différentes sortes armes.

Le plus grand robot de combat actuel est le Black Knight, développé par BAE Systems (USA). Ce véhicule à chenilles pèse 9,5 tonnes, est armé d'un canon automatique de 30 mm et d'une mitrailleuse coaxiale. Le robot est équipé de caméras TV, caméras thermiques, radar, système de navigation par satellite. Le Black Knight est contrôlé depuis un véhicule de commandement spécial ou depuis le Bradley BMP.

Robots arrière

Un groupe distinct est constitué de robots destinés à transporter des marchandises, y compris dans la zone des hostilités. De tels systèmes devraient accompagner les combattants et transporter une partie de leurs munitions, artillerie lourde et autres marchandises. Presque tous ces robots peuvent effectuer et fonctions supplémentaires: reconnaissance ou évacuation des blessés.

Des exemples de telles machines sont SMSS, R-Gator et TRAKKAR. Par ailleurs, il convient de mentionner le robot porteur américain BigDog, qui se déplace sur quatre membres et peut théoriquement aller là où les véhicules à roues ne peuvent pas se déplacer. Mais ce développement est encore expérimental.

Qu'avons-nous?

La Russie a pris un bon départ dans cette direction, bien qu'il y ait un certain retard dans les systèmes de communication et de contrôle. Les centres de robotique domestique sont OJSC Izhevsk Radiozavod, MSTU im. Bauman, NITI "Progrès" (Ijevsk).

À l'usine radio d'Izhevsk, une plate-forme robotique universelle MRK a été créée, qui, selon la configuration, peut exécuter diverses fonctions. Ce robot est petit, mais il possède un arsenal très impressionnant : deux lance-grenades, deux lance-flammes propulsés par fusée "Shmel", une mitrailleuse "Pecheneg" ou "Kord". Les RTO peuvent être contrôlés à distance à une distance de 500 mètres. Le robot est équipé d'une caméra vidéo, d'un microphone, d'un système d'éclairage.

Ce complexe a été créé à l'origine pour des parties des forces de missiles stratégiques afin de protéger lanceurs ICBM.

Comme la plupart des autres robots de combat modernes, MRK est une plate-forme universelle sur laquelle vous pouvez installer des équipements et des armes supplémentaires.

Platform-M est un autre système de combat automatisé russe. Il a été développé au NITI Progress et a été présenté pour la première fois au public en 2019. La plate-forme peut être utilisée pour la reconnaissance (il y a des caméras vidéo, une caméra thermique, un radar, un télémètre), des patrouilles dans la zone, un soutien aux unités d'assaut. "Platform-M" peut être armé d'un lance-grenades automatique, d'une mitrailleuse, d'un ATGM. Le poids de la machine est de 800 kg, la charge utile est de 300 kg. Vous pouvez utiliser la « Plateforme » à une distance allant jusqu'à 5 km.

Il existe des informations selon lesquelles ce véhicule est utilisé par les troupes russes en Syrie.

Le système de combat robotique russe le plus lourd est Uranus. Le poids de cette machine atteint huit tonnes. Sur la base de "Uranus", un véhicule d'appui-feu, un dragueur de mines et un camion de pompiers ont été créés. Uranus a participé à divers exercices à plusieurs reprises.

En 2019, Rosoboronexport a annoncé le début de la promotion dans le monde marché aux armes Complexe automatisé russe "Uran-9".

Sur les perspectives des robots militaires

La robotique fait l'objet d'une attention particulière dans le monde entier. Rien que ces dernières années, le Pentagone a alloué 4 milliards de dollars au développement de robots militaires. Cependant, les priorités dans cette direction sont toujours fixées par le secteur civil. À l'heure actuelle, on ne peut pas encore dire que la robotique a un impact fort sur la sphère de la défense et de la sécurité nationale. Cependant, les choses peuvent changer très rapidement.

Le développement de systèmes automatisés est en marche bord d'attaque développement scientifique et technologique. Pour créer un robot de combat vraiment efficace, vous devez résoudre de nombreux problèmes techniques complexes. Il s'agit du développement de sources d'énergie fondamentalement nouvelles, puissantes et compactes, et de la création de capteurs avancés et de la fourniture d'une communication plus fiable.

Actuellement, les robots utilisés par les humains (y compris les militaires) font plus penser à des jouets radiocommandés que les mécanismes décrits par Azimov et d'autres maîtres de la science-fiction.

Vidéos de robots de combat

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Il y a plus de 100 ans, le développement de la technologie a incité les inventeurs à utiliser divers véhicules aériens et robots sans pilote sur le champ de bataille. Pendant longtemps, des tentatives ont été faites pour introduire de telles inventions, mais elles se sont avérées peu fructueuses. Quelle est la situation aujourd'hui ? Les robots de combat sont-ils au service des armées modernes ? À propos de cela - dans ce post.

Au XXIe siècle, les robots, bien sûr, ne peuvent toujours pas remplacer suffisamment les soldats, mais déjà en grandes quantités entrer en service dans les armées différents pays... Les robots de l'armée peuvent effectuer diverses tâches. Les applications traditionnelles des robots ont été la reconnaissance et le déminage, mais de plus en plus de modèles de robots équipés d'armes ont fait leur apparition, capables de combattre l'ennemi.

Mieux connu à ce moment reçu, bien sûr, des véhicules aériens sans pilote (UAV). Bien que la production en série de ces machines ait commencé dans les années 70, l'utilisation active des drones n'a commencé qu'il y a environ 15 ans, au début des années 2000. L'armée américaine considérait l'UAV comme un bon outil, d'abord pour la reconnaissance, puis pour frapper. Les Américains ont activement utilisé des drones après l'invasion de l'Irak et de l'Afghanistan, ainsi que pour éliminer les indésirables, qu'ils ont appelés "terroristes". Certes, à la recherche de "terroristes" sur le territoire d'autres pays (en violation de toutes les normes du droit international), l'armée américaine a tué des milliers de civils avec des drones.

Frappe américaine UAV MQ-9 Reaper

Pont américain UAV X-47B

drones d'attaque américains dernières modifications peut être armé de bombes et de missiles, avoir une portée de vol de plus de 5 000 km, peut monter à une altitude de 15 km et rester en l'air jusqu'à 30 heures.

Cependant, les Américains ne se limitent pas aux drones lourds. Des milliards de dollars ont été affectés au développement de robots miniatures qui ressemblent à des insectes. Ces robots peuvent tranquillement collecter des informations et même tuer. Par exemple, il y a plusieurs années, il y a eu des rapports selon lesquels la CIA avait développé des robots tueurs qui ressemblent à des moustiques.

À une distance pouvant atteindre 100 m, ces robots détectent une personne et injectent une dose mortelle de poison sous sa peau.

Pendant la guerre en Irak, les Américains ont également utilisé des robots terrestres, comme ce robot Talon.

Les robots pouvaient être utilisés à la fois pour la reconnaissance et le combat - ils étaient équipés de fusils automatiques, de mitrailleuses et de lance-grenades. Cependant, l'expérience de l'application s'est avérée peu fructueuse - il y a eu des cas où le robot, pour une raison inconnue, est devenu incontrôlable et a commencé à se déplacer de manière chaotique ou a même ouvert le feu de lui-même.

Un autre développement des Américains est le robot "Crusher", capable de transporter une charge allant jusqu'à 3 tonnes et de se déplacer sur des terrains difficiles et accidentés. Vous pouvez y installer une arme ou l'utiliser pour transporter des marchandises, tandis que le robot est capable de tracer indépendamment un itinéraire entre des points donnés et de trouver un chemin.

robot "broyeur"

Avec les États-Unis, Israël est l'un des leaders dans le développement de robots de combat. Dans ce pays conçu grand nombre robots à des fins très diverses. Par exemple, la voiture robot "Guardium" est conçue pour patrouiller, escorter et soutenir l'infanterie, la reconnaissance et d'autres tâches. Il est capable de patrouiller les rues de manière autonome, de détecter les mouvements suspects et de détruire les cibles après confirmation de l'opérateur.

MOSCOU, 15 octobre- RIA Novosti, Andrey Stanavov. Une silhouette trapue, des mouvements nets, un "regard" froid de l'optique des caméras de télévision et le rugissement brusque d'une mitrailleuse lourde "Kord" - les robots de combat des films de science-fiction entrent dans la réalité et rampent avec confiance vers la ligne de front, encombrant les gens avec leurs flancs de fer.

Les machines n'ont pas la peur et les émotions inhérentes à la nature humaine et superflues au combat, elles n'ont pas besoin de se baisser lors des explosions et des tirs. Les combattants d'acier peuvent être jetés en toute sécurité dans le feu de l'action, en les contrôlant depuis une pirogue ou un quartier général.

RIA Novosti édite une sélection des robots de combat les plus redoutables, de la tour aux rouleaux accrochés avec des canons et des missiles.

© Photo : fournie par la société "Armory Workshops"Module de combat "Arbalet-DM" installé sur le complexe robotique ANT-1000R

© Photo : fournie par la société "Armory Workshops"

Le plus intelligent

Le complexe robotique "Nerekhta" le plus célèbre de l'usine de Degtyarev est peut-être construit sur une plate-forme universelle à chenilles et est utilisé par l'Advanced Research Fund (analogue à l'agence américaine DARPA) pour exécuter les dernières technologies... En tant que véritable soldat des forces spéciales, "Nerekhta" apprend à se battre avec d'autres robots, l'intelligence artificielle, les derniers systèmes de communication et de contrôle y sont entraînés.

Robot de combat "Nerekhta"

Initialement, il a été conçu pour ajuster le tir d'artillerie, mais il s'est finalement avéré être un combattant avec Mitrailleuse lourde"Kord" (ou PKTM) à portée de main. En mode distant, "Kord" tire en rafales continues de 600 à 750 coups par minute. En plus du mitrailleur, des éclaireurs ou des transporteurs peuvent être créés sur la plate-forme Nerekhta. Ils sont commandés à partir de la télécommande du véhicule de commande.

L'intrépide garde de fer peut s'approcher du bunker et détruire l'équipe de mitrailleuses, soutenir ses soldats par le feu, partir en patrouille ou derrière les lignes ennemies avec une mission spéciale. Grâce à une puissante mitrailleuse de 12,7 mm, une centrale électrique hybride, un blindage durable et une vitesse de pointe de plus de 30 kilomètres à l'heure, un drone terrestre autonome, même à lui seul, est capable d'agacer décemment l'ennemi.

Les qualités de combat du véhicule ont été appréciées par les forces de missiles stratégiques, où il est utilisé pour protéger les systèmes de missiles mobiles au sol Topol-M et Yars contre les saboteurs. Le système optoélectronique, la caméra thermique, le télémètre laser et l'ordinateur balistique font un excellent travail de jour comme de nuit.

© Photo : avec l'aimable autorisation de la Fondation pour les études avancéesRobot de combat "Nerekhta"

© Photo : avec l'aimable autorisation de la Fondation pour les études avancées

Le développement ultérieur du robot, "Nerekhta-2", sera encore plus parfait. Ils veulent la « lier » à l'équipement du « soldat du futur » et en faire l'écuyer personnel du soldat. Il sera possible de contrôler le véhicule prometteur par la voix et les gestes, de plus, il est censé synchroniser les armes de la « Nerekhta » avec les armes du soldat. Par exemple, un soldat des forces spéciales a attrapé un homme armé sous la menace d'une arme - et le robot suit instantanément son exemple.

© Ruptly Le robot de combat "Nerekhta" a gardé "Topol-M" lors d'exercices près d'Irkoutsk

Robot lourd

Titre honorifique du plus lourd et du plus puissant des robots fabrication russe il appartient aujourd'hui au complexe terrestre de reconnaissance et d'attaque de Vikhr basé sur le BMP-3. La « bête » blindée a été présentée pour la première fois au grand public en 2016. Le véhicule pèse près de 15 tonnes et est armé « jusqu'aux dents » : un canon automatique de 30 mm 2A72, une mitrailleuse PKTM de 7,62 mm qui lui est couplée et le Système de missile antichar Kornet-M".

Un arsenal puissant peut être utilisé contre des cibles terrestres et aériennes en mouvement. L'architecture complexe de "Vortex" comprend le châssis robotique de base BMP-3, le module de combat ABM-BSM-30, la plate-forme robotique mobile MRP-100 (300), les systèmes de communication et de contrôle. Le complexe possède même sa propre aile de quatre drones Sentinel.

Tout cela est contrôlé à distance par le commandant et l'opérateur via des canaux radio. Fait intéressant, si nécessaire, un conducteur peut s'asseoir à l'intérieur et contrôler le robot comme un BMP conventionnel.

Vortex a été développé à l'initiative du Centre principal de recherche et d'essais en robotique du ministère de la Défense, du Centre scientifique et technique de Sébastopol "Impulse-2" et de l'Institut de recherche panrusse "Signal". La machine a été créée pour augmenter les capacités de combat des unités militaires, réduire les pertes au front, ainsi que pour protéger les installations importantes et effectuer des tâches spéciales.

Réservoir à distance

Le "Uran-9" radiocommandé de douze tonnes développé par JSC "766 UPTK" du ministère de la Défense de la Russie fonctionne également dans la catégorie des poids lourds, traîne tout un arsenal et peut détruire des chars. Reconnaissance, appui de ses troupes par le feu, combats en ville, c'est tout pour lui.

© Photo : fournie par le service de presse de "Rosoboronexport"

La puissance de feu est impressionnante : la mitrailleuse PKTM, le canon automatique 2A72 de 30 mm et les lance-flammes Shmel-M, qui sont comparables en puissance destructrice à l'artillerie des obusiers de 152 mm. Pour combattre les chars, vous pouvez accrocher un complexe avec des missiles d'attaque sur le véhicule, atteignant des véhicules blindés à une distance allant jusqu'à cinq kilomètres.

Complexe robotique multifonctionnel de combat "Uran-9"

© Photo : fournie par le service de presse de "Rosoboronexport"

Tel que conçu par les concepteurs, "Uranus" devrait fonctionner par paires - un robot d'appui-feu avec un robot de reconnaissance. Leurs coques sont remplies de divers équipements, systèmes de visée, télémètres, systèmes de recherche et de communication, systèmes de contrôle de mouvement et de tir. Le travail de toute cette économie est contrôlé par un ordinateur de bord - le "cerveau" d'"Uranus". Les machines sont capables de détecter un laser ennemi sur elles-mêmes et de se fermer écran de fumée, traquer l'équipement et la main-d'œuvre de l'ennemi.

La modularité vous permet de retirer rapidement la tourelle avec des armes d'un véhicule et de la visser sur un autre. Même un débutant pourra utiliser "Uranus" - ce processus ressemble à un jeu informatique. Selon les développeurs, les interfaces opérateur ont été délibérément conçues pour ressembler à des jeux. Pour l'intuition. En plus de la version choc, un robot sapeur "Uran-6" et un robot-pompier "Uran-14" ont été créés sur une base similaire.

"Compagnon" fiable

Le plus récent système de combat automatisé "Companion" de la société "Kalachnikov" est suspendu à des caméras vidéo et armé d'un poste d'arme télécommandé, sur lequel vous pouvez attacher à la fois des mitrailleuses de calibre 7,62 et 12,7 mm, ainsi qu'un AG de 30 mm -17A lance-grenades ou huit missiles guidés antichars de type "Kornet-EM".

© Photo : fournie par le service de presse de l'entreprise "Kalachnikov"Concern "Kalachnikov" a présenté les capacités de combat du nouveau complexe automatisé "Companion" à Army-2016

© Photo : fournie par le service de presse de l'entreprise "Kalachnikov"

Le module de combat est équipé d'une stabilisation gyroscopique des armes et est capable de détecter, de suivre et de détruire des cibles de manière indépendante, en déterminant leur type. Des armes puissantes et un complexe de surveillance sérieux rendent l'équipement indispensable pour la reconnaissance, les patrouilles 24 heures sur 24 et l'élimination rapide des éléments hostiles qui ont pénétré, par exemple, une installation sécurisée.

Le monstre radiocommandé de sept tonnes fonctionne selon trois modes et est étonnamment agile - il accélère à 40 kilomètres par heure. Avec une ligne de mire, sa portée atteint 10 kilomètres, tandis que le Companion est équipé d'un système d'interaction avec les drones. Le remplissage interne coûteux est emballé dans une coque blindée qui protège contre les armes légères et les fragments de mines et d'obus.

Il a été signalé que les premiers véhicules de production devraient aller aux troupes dans un an ou deux. Concern "Kalachnikov" est tellement emporté par des robots armés qu'il ne va pas s'arrêter à "Companion" et travaille sur de nouveaux modules de combat et toute une famille de plateformes robotiques de classes légères et lourdes.

Sly "Freeloader"

Début 2017, "Kalachnikov" a montré pour la première fois un partenaire pour "Companion" - prototype complexe robotique "Nakhlebnik" doté de moyens de détection et d'observation, armé d'une mitrailleuse d'avion GSHG-7.62 fabriquée à Tula. En termes de poids et de puissance de feu, l'appareil est inférieur au "Compagnon" et au combat il jouera plutôt un rôle d'auxiliaire. Par exemple, pour protéger le "grand frère" de la main-d'œuvre de l'ennemi.

De plus, sa mitrailleuse est la plus adaptée pour cela. Le GShG-7.62 est conçu selon le schéma Gatling avec un bloc rotatif de quatre barils. Contrairement à ses homologues étrangers, il n'a pas besoin d'électricité pour la rotation - les barils ne sont pas tordus par l'élimination des gaz en poudre. La cadence de tir de 6000 coups par minute découragera complètement l'ennemi de s'approcher du "Freeloader" ou de se moquer de son nom.

Soit dit en passant, selon les représentants de l'usine, ce nom a été donné au robot en raison du fait que l'argent pour sa création a été "retranché" du budget de "Companion". Le mini-chasseur peut également être équipé d'une mitrailleuse à canon unique - dans cette version, il a été présenté à l'exposition Army-2017.

Il existe encore très peu d'informations sur le véhicule dans les sources ouvertes - les caractéristiques tactiques et techniques sont strictement classées, mais on sait qu'il s'agit d'un prototype des futurs robots de combat, qui a intégré les technologies les plus avancées.

Le plus compact

Le véhicule de combat robotique "Platform-M" développé par Izhevsk JSC "NITI" Progress " pèse moins d'une tonne, mais en termes de capacités de combat, il n'est pas très inférieur à ses homologues plus grands. Des armes - quatre lance-grenades AGS-30 et une mitrailleuse de char Kalachnikov (PKTM) améliorée de calibre 7, 62 mm, équipée de 400 cartouches.

La vitesse "Platform-M" ne diffère pas - le châssis électrique accélère la voiture jusqu'à un maximum de 12 kilomètres par heure, mais dans ce cas, ce n'est pas la chose la plus importante. L'autonomie est bien plus précieuse. Avec une seule charge de batterie, le robot est capable de se déplacer sans arrêt pendant six heures, ce qui en fait un excellent patrouilleur silencieux.

Protéger une petite base militaire et l'emplacement des troupes, trouver et détruire des saboteurs - c'est le but direct de la "Plateforme". De plus, il est capable de transporter jusqu'à 300 kilogrammes de charge utile. L'armure contient des coups d'armes légères de l'armée.