Mitrailleuse légère Thompson. Mitraillette Thompson - historique de l'apparition et examen des caractéristiques de performance

Machine légendaire !

Le contrôleur, le balai de tranchée, la machine à écrire Chicago ou le piano Chicago, l'arroseur, l'éclaireur - tous ces noms étaient portés par le même objet - la mitrailleuse Thompson. Il était la fierté nationale des États-Unis dans les années 20 du siècle dernier.

Un peu d'histoire

Le concepteur de cette arme est le général de l'armée américaine John Taliaferro Thompson, qui a donné son nom à la mitrailleuse. Mais certains historiens militaires ne l'appellent qu'un homme d'affaires prospère qui a créé une société commune avec le financier Thomas Rein, Auto-Ordnance. Et les vrais développeurs sont les talentueux ingénieurs Theodore Eickhoff, Oscar Payne, George Goll, qui ont été embauchés par Thompson. Parmi les auteurs de l'arme, on peut également considérer le développeur de l'obturateur semi-libre John Blish.

Mais sans Thompson, cette fameuse arme n'existerait toujours pas. Tout le monde le reconnaît. Et tout a commencé par une compréhension des résultats de la Première Guerre mondiale, lorsque presque toutes les parties belligérantes sont arrivées à la conclusion que les fusils en service ne pouvaient pas faire face à la mobilité accrue des hostilités. Et donc il est nécessaire d'avoir en service une arme avec une cadence de tir accrue avec une masse plus petite.

La société a publié le premier prototype en 1919. La copie résultante se distinguait par une cadence de tir élevée et la fiabilité du prototype. Par exemple, lors des tests, elle a tiré à une cadence de 1000 coups par minute, et il n'y avait qu'un seul retard pour 2000 coups. Mais la guerre était déjà terminée à cette époque et les États-Unis ont décidé qu'ils n'avaient pas besoin de nouvelles armes, en raison de leur coût élevé. Jugez par vous-même: le salaire moyen aux États-Unis était alors d'environ 50 à 70 dollars et le prix d'une mitraillette Thompson était d'environ 225 à 230 dollars pièce.

La modification de 1921 est devenue environ la moitié du prix, mais les commandants de l'armée n'en avaient toujours pas besoin. Et puis Thompson avec sa mitraillette a décidé d'intéresser les forces de l'ordre. Et avec le slogan "Du côté de la loi et de l'ordre", le propriétaire a fait le tour du pays. Mais, hélas, seuls les agents du FBI des forces de l'ordre se sont intéressés à la mitrailleuse.

Et un petit lot d'armes a été acheté par la jeune République soviétique pour les troupes frontalières. Il a été utilisé avec succès dans la lutte contre les détachements Basmachi. Après tout, comme l'ont montré les tests de combat, 3 à 4 personnes armées de mitraillettes Thompson étaient égales en puissance de combat à 9 à 11 personnes armées de fusils.

Armé de la mafia

Apparemment, entreprise financière Thompson-Rine, l'effondrement approche, mais ensuite «l'ère de la prohibition» est arrivée en Amérique et les gangsters se sont intéressés aux armes, qui, contrairement à l'État, ont parfaitement apprécié toutes les possibilités des armes automatiques. Et même la loi de 1928 "Sur le contrôle de l'Etat sur les ventes d'armes" n'a pas pu empêcher l'entrée un grand nombre Les Thompson sont entre leurs mains.

Les journaux ont qualifié en plaisantant les armes entre les mains des gangsters de "grandes aides à la prospérité des affaires". C'est la mitraillette Thompson aux mains de la mafia et la volonté de les combattre à armes égales qui ont poussé la police, le FBI, la Poste et la Garde côtière à adopter également cette arme.

La Seconde Guerre mondiale

Et seul le début de la Seconde Guerre mondiale a forcé le gouvernement américain à commencer à réarmer son armée. Ainsi, l'infanterie motorisée américaine a reçu une mitraillette Thompson M1928A1. Il différait du modèle de 1928 en ce qu'il avait un garde-main en bois au lieu d'une poignée de pistolet supplémentaire. Mais encore, ce modèle était bien inférieur en fiabilité sur le terrain aux armes similaires dans les armées de l'URSS et de la Wehrmacht, et en 1943, l'armée américaine a reçu le modèle M1.

C'était le dernier modèle qui a été reconnu comme le plus réussi et a été produit jusqu'en 1976. Après avoir été déclaré obsolète et retiré de la production et du service. Bien que la dernière utilisation de ces mitrailleuses de l'armée ait été enregistrée lors du conflit des Balkans à la fin du XXe siècle.

Mais la version civile de la machine a été produite jusqu'en 1999. Certes, il n'a pas été produit comme une mitrailleuse, mais comme une "carabine à chargement automatique Thompson, modèle 1927A1".

Mitraillette TTX Thompson 1928

Calibre - 11,43 mm. La machine a été conçue pour cartouche de pistolet 45 RSA.

Poids de la machine : sans magasin - 4,54 kg. Un chargeur de 20 cartouches a ajouté 0,85 kg. Le disque pour 50 coups a augmenté le poids de 2,2 kg supplémentaires, et si la mitraillette était équipée d'un chargeur de disques pour 100 coups, le poids de l'arme dépassait 8 kg. Dans le même temps, la machine avait une cadence de tir solide de 600 à 700 coups par minute, selon le modèle. La portée de visée était d'environ 100 à 150 mètres.

Soit dit en passant, le nom populaire dans la transcription russe "mitraillette" est quelque peu incorrect. Thompson lui-même a appelé son idée un peu différemment: "mitraillette", qui, si elle était traduite littéralement, signifierait "mitraillette" ou d'une autre manière - "une sorte de mitrailleuse plus légère". Les Américains utilisent encore le terme pour désigner les armes automatiques portatives qui utilisent une cartouche de pistolet.

Vidéo : mitraillette Thompson

"Piano de Chicago", "balai de tranchée", "machine de la mort du diable" et "moteur du commerce" étaient appelés par les gangsters et les militaires la création légendaire d'un colonel américain à la retraite, fournisseur de l'armée et homme d'affaires expérimenté John Toliver Thompson. L'arme automatique qu'il a créée est répertoriée dans la documentation sous le nom de mitraillette Thompson. Le modèle a prouvé sa grande efficacité pendant la Seconde Guerre mondiale et dans la période d'après-guerre était très demandé par les policiers, les criminels et les civils. population civile. Une description de la mitrailleuse Thompson et de ses caractéristiques de performance est présentée dans l'article.

Le début de la création d'armes

Au cours des essais, John Thompson a été invité en Russie en tant qu'expert en armement. Le colonel à la retraite s'est rendu compte que l'avenir appartient aux armes automatiques, ce qui a déterminé son désir de créer son propre fusil automatique pour l'armée américaine. Avant de procéder à la conception d'un modèle de mitraillette, Thompson a dû acquérir un brevet pour la conception de l'obturateur, inventé en 1915 par John Blish. Après cela, le colonel à la retraite a réuni une équipe de personnes partageant les mêmes idées. Pour le travail, il a attiré des ingénieurs talentueux : Theodor Eickhoff, Oscar Payne et George Goll. Thompson et le financier Thomas Ryan ont ensuite formé la société d'armement Auto-Ordnance. En 1916, les concepteurs se mettent au travail.

Qui est l'auteur?

La paternité de la création de Thompson a été remise en question par certains historiens militaires. armes légendaires. Selon eux, le colonel à la retraite n'est qu'un homme d'affaires entreprenant qui a embauché des designers talentueux. Ce sont ces ingénieurs, selon les experts en armement, qui sont les auteurs du produit, plus tard Thompson. De plus, l'inventeur américain John Blish, qui a créé un obturateur semi-libre pour les armes automatiques, peut également être compté parmi les auteurs. Néanmoins, la plupart des critiques sont convaincus que sans la participation de John Thompson, la mitrailleuse serait restée au stade de la conception.

Travail de conception

La conception et les essais d'armes ont pris plus de deux ans. À la suite des tests, il est devenu clair pour les développeurs que le boulon, équipé d'un modérateur en forme de «H» en bronze, est sujet à une abrasion très rapide. L'obturateur, inventé par John Blish, utilisait la force de friction d'un insert en bronze qui se déplaçait à l'intérieur de son noyau. En conséquence, au moment du tir, le verrouillage complet du canal du canon n'était pas assuré. Cet insert ne freine le volet qu'en position arrière, ce qui ralentit son fonctionnement. Cette caractéristique de conception imposait certaines restrictions sur les munitions. Pour une telle conception de l'obturateur, la seule cartouche de pistolet militaire standard à faible puissance ACP45, fabriquée par Colt, convenait.

John Thompson y a concentré son attention. La mitrailleuse a été développée sous les munitions de l'armée 45ACP. La nécessité d'utiliser une telle cartouche pourrait mettre fin à l'idée fusil automatique. Cependant, l'homme d'affaires américain a trouvé un moyen de sortir de la situation actuelle. Au lieu d'un fusil, les concepteurs ont décidé de créer une mitrailleuse légère de petite taille qui tire des cartouches de pistolet. Une telle arme serait très efficace en combat rapproché. Plus tard, le produit de fusil de Thompson s'est avéré très efficace pour prendre d'assaut des tranchées et d'autres fortifications. Un marchand américain appelait une telle arme une mitraillette (ce qui signifie : « mitraillette », « une sorte de mitraillette plus légère »). Ce terme est fermement ancré dans la langue anglaise. Aujourd'hui, le terme mitraillette désigne une arme automatique à main qui tire des cartouches de pistolet. En russe, le mot "mitraillette" est applicable. Sa conception a été réalisée en tenant compte de l'expérience de la Première Guerre mondiale. Au total, plusieurs variantes de la mitrailleuse Thompson ont été créées à différents moments. Un aperçu des modifications de cette arme automatique peut être trouvé plus loin dans l'article.

Appareil

Dans la fabrication de tous les modèles Thompson, un schéma avec un retour en arrière lent d'un obturateur semi-libre a été utilisé. La décélération est due au frottement de la chemise en forme de H. Le batteur de l'arme utilisée est mobile. L'obturateur est armé à l'aide d'une poignée spéciale. L'emplacement de son emplacement était le capot supérieur du récepteur. L'arme est équipée d'un fusible manuel et d'un traducteur qui régule le mode de tir. Le fusible et le traducteur sont des leviers spéciaux situés sur le récepteur à gauche. En tant que dispositifs de visée, les mitrailleuses sont équipées de mires avant et de mires arrière combinées. Ils peuvent être représentés par des viseurs dioptriques, inclinables vers le haut ou fixes, ayant des fentes en forme de V. Une prise de vue efficace est possible à des distances ne dépassant pas cent mètres. Les munitions sont fournies à partir de magasins de boîtes et de tambours. Le dispositif de type boîte est installé dans l'arme de bas en haut à l'aide d'un récepteur spécial. Les chargeurs de tambour glissent dans les machines par le côté. Selon les experts militaires, cette méthode de munition est considérée comme plus fiable, car elle permet une meilleure fixation du tambour.

Premier résultat

En 1919, la première version de la mitrailleuse Thompson est sortie. L'arme a été nommée "Destroyer" ou "Annihilator" et a été remise à l'armée pour être testée le dernier jour de la Première Guerre mondiale. Les tests ont montré que la machine avait une conception fiable et une cadence de tir élevée: en une minute, il était possible de tirer jusqu'à mille et demi de coups. Cependant, cette option, malgré la présence d'avantages indéniables, présentait plusieurs inconvénients :

L'arme était lourde. Avec un chargeur entièrement équipé pour 100 cartouches de munitions, le poids de la machine dépassait 4 kg.
Prix élevé. Une unité d'armes légères pouvait être achetée pour 250 $. Dans ces années une voiture ne coûtait pas plus de 400. Le prix élevé de cette arme était dû au fait que des machines de découpe de métaux de haute précision équipées d'ébauches solides étaient utilisées dans la fabrication de pièces. De plus, afin d'éviter les processus de corrosion, le fabricant a appliqué un revêtement d'argent sur le canon de la mitrailleuse Thompson.

caractéristiques de performance

Les dimensions de la mitrailleuse Thompson de 1919 sont les suivantes :

La longueur de l'arme entière est de 808 mm.
Longueur du canon - 267 mm.
75-100 m - un indicateur de tir efficace de ce modèle de mitrailleuse Thompson.
Calibre - 11,43 mm.

À propos du premier lot d'armes

1919 a été l'année de la sortie du premier lot industriel d'armes Thompson. Comme à cette époque le marchand n'avait pas encore établi sa propre production, les usines de Colt étaient impliquées dans la fabrication de machines automatiques. La première production en série a été présentée 15 000 unités d'armes légères.

À propos des fusils d'assaut M1921

En 1921, un lot modifié de mitrailleuses Thompson a été publié. Les mitrailleuses ont une cadence de tir réduite. En une minute, pas plus de 800 coups peuvent être tirés depuis le M1921. Le tireur peut contrôler le tir à l'aide de la poignée verticale avant. Les fûts sont équipés de nervures concentriques spéciales qui assurent leur refroidissement rapide. De plus, des compensateurs de bouche ont été développés pour les mitrailleuses, ce qui a eu un effet positif sur la précision de la bataille. Le modèle pèse près de cinq kilogrammes avec un chargeur vide.

La taille de l'arme entière est de 83 cm, le canon est de 267 mm. Le modèle tire avec une cartouche de pistolet 45ACP. Les munitions sont effectuées à partir de magasins de boîtes d'une capacité de munitions 20 et 30, ou de magasins de type tambour. Leur capacité est de 50 à 100 coups. Le tir à partir de cette version de l'arme Thompson est efficace à une distance de 75 à 100 m.Aux fins de la publicité de ce modèle, le nom "Tommy-gun" a été donné, qui a finalement été utilisé pour presque tous les produits de tir fabriqués par Auto- Ordonnance.

À propos du modèle M1923

En 1923, les concepteurs d'Auto-Ordnance sortent un modèle militaire "Tommy Gun". L'arme se caractérise par la présence d'un avant-bras plat. Il n'y a pas de poignée supplémentaire dans cette version. Les munitions sont fournies à partir d'un magasin de boîtes d'une capacité de 20 cartouches. Selon les experts militaires, le M1923, équipé d'un tel chargeur, est plus léger et très pratique lors du rechargement. De plus, le tireur avait la possibilité, en équipant l'arme d'une baïonnette, d'utiliser le M1923 en combat au corps à corps. La précision de la prise de vue a été améliorée grâce à des bipieds spéciaux montés sur la machine. Afin d'augmenter la portée de tir effective, les concepteurs ont décidé d'utiliser une nouvelle cartouche plus puissante - 45 Remington-Tompson. Pour ce modèle, les "anciens" magasins de tambours d'une capacité de 50 et 100 munitions conviennent également. Cependant, malgré la présence de nombreux avantages, l'armée américaine n'a montré aucun intérêt pour le M1923. L'arme a également été testée en Europe. Cependant, même là, M1923 n'intéressait aucun des acheteurs potentiels. Cette version de "Tommy-gun" est restée une version sans succès commercial.

Produits de tir de 1927-1928

En 1927, le M1927, une nouvelle version de la mitrailleuse Thompson, est assemblé par l'armurier Auto-Ordnance. Les caractéristiques de ce modèle étaient similaires au M1921. Cependant, un compensateur de frein de bouche spécial a été développé pour la nouvelle arme.

En 1928, un fabricant américain sort le modèle Navy - un modèle naval. La mitraillette Thompson de 1928 est équipée d'un canon à ailettes sur lequel est monté un compensateur de bouche. L'arme a une cadence de tir réduite. En une minute, seuls 700 coups peuvent être tirés de la mitrailleuse. La mitrailleuse Thompson de 1928 peut être utilisée selon deux modes. L'arme peut avoir un garde-main horizontal en bois ou une poignée avant verticale. Pour les besoins de l'armée américaine, ce modèle de machine a été fourni sous le symbole M1928A1. Les échantillons de l'armée étaient équipés d'une conception simplifiée caractéristique des piliers et se distinguaient par l'absence d'ailettes de canon.

À propos du M1

En 1943, Auto-Ordance avait produit un nouveau type d'armes légères. Cette variante est une mitrailleuse Thompson de 1928 considérablement améliorée. Pour le M1, un blowback automatique et un avant-bras en bois sont fournis. La poignée de chargement est située sur le récepteur à droite. Le compensateur de bouche et les ailerons de canon sont absents du M1. Les munitions pour armes sont réalisées à partir de chargeurs de boîtes. Le modèle tire avec une cartouche de pistolet 45ACP. La masse des armes sans munitions est de 4,78 kg. La longueur de la machine ne dépasse pas 81 cm, le canon mesure 267 mm. Le M1 a une cadence de tir lente.

En une minute, jusqu'à 900 coups peuvent être tirés. Les munitions sont fournies à partir de magasins de type boîte. Leur capacité est de 20 à 30 munitions. Le tir au fusil d'assaut M1 est efficace à une distance de 75 à 100 m.

M1A1

Les concepteurs d'armes Auto-Ordance ont publié un modèle de fusil Thompson encore plus simplifié. Le viseur a été remplacé par une dioptrie non régulée. Aux États-Unis et dans d'autres armées États européens les mitraillettes n'étaient pas considérées comme puissantes arme militaire. Cependant, en 1928 marines L'Amérique a acheté plusieurs milliers de ces unités. Étant donné que, selon les experts militaires, l'utilisation de ce modèle de mitraillette était limitée, les soldats américains n'ont jamais eu l'occasion de se familiariser avec les véritables capacités de cette arme.

La situation a radicalement changé avec le début de la Seconde Guerre mondiale. En raison du développement et de la croissance rapides des véhicules blindés des chars et des troupes d'infanterie motorisées, le besoin d'une arme automatique aussi compacte que le M1A1 s'est fait sentir. La production de masse de mitraillettes a été réalisée par Auto-Ordnance et Avage Arms Corp. Les produits de carabine émis ont été utilisés par les rangers, les parachutistes et renseignement militaire. Bien que les mitrailleuses Thompson (la photo des modèles est présentée dans l'article) étaient lourdes et encombrantes, elles étaient très populaires sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale. De 1940 à 1944, l'industrie américaine a produit M1928A1 - 562 511 unités, M1 - 285 480 et M1A1 - 539 143.

période d'après-guerre

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise de John Thompson était au bord de la faillite. L'homme d'affaires a tenté de trouver des acheteurs pour ses produits dans la police américaine. Un colonel à la retraite a créé la compagnie d'armes anti-bandits. Au début, la police américaine n'a montré aucun intérêt pour les "armes anti-gangs". La situation a radicalement changé après l'entrée en vigueur de la «loi sèche» et les criminels ont commencé à faire de la contrebande d'alcool. Le Canada est devenu l'État à partir duquel de grands partis sont allés en Amérique produits alcoolisés. Une telle entreprise rapportait d'énormes profits aux gangs. Compris entre diverses factions des guerres sanglantes pour les sphères d'influence ont commencé. Le crime s'est organisé. Pour éliminer les concurrents, des mitraillettes Thompson, qui ont prouvé leur grande efficacité, ont été utilisées. Depuis cette époque, cette arme est appelée le "moteur du commerce". Voulant affronter adéquatement les criminels, les forces de l'ordre américaines se sont également armées de ces mitrailleuses. Ainsi, la mitraillette est entrée en service en Modèles de prise de vue ont été utilisés à la fois par la police pour éliminer les bandits et par les criminels - pour mener des "guerres de gangsters" sanglantes.

Cette arme a également été utilisée par des agents du FBI et des employés du service postal. Les pistolets Thompson étaient au service des agences gouvernementales jusqu'en 1976. Ensuite, ces modèles ont été considérés comme obsolètes et ont été retirés du service.

Sur les avantages et les inconvénients

Selon les experts militaires, les mitraillettes Thompson se caractérisent par une fiabilité et une fabrication élevées. Cependant, la production d'armes elle-même nécessite d'importants investissements financiers. Cela détermine le coût élevé des machines. Leurs inconvénients sont aussi gros poids et encombrant. De plus, la balle tirée d'une telle arme a une pente de vol élevée, ce qui a conduit à restreindre l'utilisation de ces modèles dans l'armée.

À propos des modèles sportifs

Pour les besoins de la population civile, la société d'armement Auto-Ordnance a produit les modèles de mitraillettes suivants :

M1927A1. Il s'agit d'une version à chargement automatique de la machine. Ce modèle est également appelé " carabine à chargement automatique Thompson". Contrairement au modèle du début de 1927, la version civile tire avec le verrou fermé. Le M1927A1 a été produit entre 1974 et 1999.
M1927A3. Il s'agit d'une variante à chargement automatique utilisant des munitions de calibre 22.
M1927A5. C'est un modèle à chargement automatique qui utilise des cartouches de pistolet 45ACP. Voulant réduire le poids des armes civiles, les concepteurs l'ont équipé de pièces en aluminium. De plus, la longueur du canon cette arme pas 10 pouces, mais 5.
1927А1 Pistolet léger de luxe TA5. C'est une réplique du modèle de 1927. longueur du canon en armes civiles raccourci et mesure 266 mm. Un exemple pour le produit n'est pas fourni. Tire des cartouches de pistolet 45ACP. Les munitions sont fournies à partir d'un magasin de disques d'une capacité de 50 munitions. Cette modèle civil est sorti en 2008.

Nos jours

À une certaine époque, les mitraillettes du légendaire colonel à la retraite étaient très demandées par les représentants de Cosa Nostra et d'autres gangs. Les produits de fusil Thompson ont été utilisés de 1921 à 1970 dans l' armée républicaine irlandaise . Œuvres littéraires et artistiques, films et jeux d'ordinateur sont aujourd'hui le domaine dans lequel la mitraillette Thompson est le plus souvent mentionnée.

Les jouets basés sur les armes légendaires sont très demandés par les enfants. La production de tels produits est établie dans le monde entier. À en juger par les nombreux commentaires des clients, les enfants aiment vraiment la mitrailleuse à air comprimé Thompson. Le jouet est fabriqué sous la forme d'une mitrailleuse légendaire. Le matériau utilisé était du plastique durable. Tire sur les armes des enfants avec des balles en plastique de calibre 6 mm. Le produit a une visée laser.

Caractéristiques

	M1921	M1928	M1, M1A1
Calibre	.45ACP	.45ACP	.45ACP
Poids sans cartouches	4,69 kilogrammes	4,9 kg	4,78 kilogrammes
Longueur	830 millimètres	852 millimètres	811 millimètres
longueur du canon	267 millimètres	267 millimètres	267 millimètres
cadence de tir	~ 800 coups/min	~ 700 coups/min	~ 700 coups/min
Nutrition	20 ou 30 tours boîte ou tambours pour 50 et 100 coups	identique à M1921	Boîte de 20 ou 30 cartouches
Portée efficace	100-150 mètres	100-1 50 mètres	100-1 50 mètres

John T. Thompson a commencé à développer des mitraillettes en 1916, en fondant Auto-Ordnance. Il a acquis le brevet de l'Américain John Blish (John Blish) pour un système de ralentissement du recul de l'obturateur à l'aide de friction, qu'il a ensuite utilisé dans ses conceptions. Thompson a présenté les premiers échantillons de ses mitraillettes en 1919 et la production de masse a commencé en 1921 à la Colt Firearms Manufacturing Co.

Ayant une apparence caractéristique en raison d'un canon partiellement nervuré et d'une crosse et d'une poignée avant ou d'un garde-main facilement amovibles, les mitraillettes Thompson ou "Tommy-guns" (Tommy-gun, de Thompson submachine gun) sont devenues l'un des symboles de l'ère de la prohibition dans le États-Unis (années 1920-30). Les pistolets Tommy étaient utilisés à la fois par les gangsters (John Dillinger, "baby face" Nelson, etc.) et par la police. Dans les années trente, les mitraillettes Thompson ont commencé à entrer en service dans l'US Navy en quantités limitées; ils ont d'abord participé aux hostilités lors de l'expédition punitive de la marine américaine au Nicaragua au milieu des années trente. À l'avenir, les Thompsons ont été largement utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale par les Américains eux-mêmes et les Britanniques. Un certain nombre de Thompsons ont même été livrés à l'URSS dans le cadre du programme Lend-Lease, cependant, les Tommy Guns n'étaient pas particulièrement populaires en URSS, en raison de la grande masse d'armes et d'une cartouche non standard à pénétration relativement faible. Entre parenthèses, il convient de noter que les cas décrits dans les mémoires des participants russes à la guerre, lorsqu'une veste de pois ordinaire n'a pas percé des Thompsons Lend-Lease à une distance de plusieurs dizaines de mètres, doivent être considérés, à c'est un euphémisme, des exagérations. De plus, l'énorme balle de calibre .45 surpassait considérablement les balles de pistolet nationales de 7,62 mm en termes de puissance d'arrêt, ce qui était particulièrement important dans les combats rapprochés et au corps à corps. Aux États-Unis, la production de masse de mitraillettes Thompson a pris fin avec la fin de la guerre; cependant, ils sont restés dans l'armée pendant la guerre du Vietnam et, à certains endroits, dans la police jusqu'aux années quatre-vingt.

Techniquement, les mitraillettes Thompson des modèles 1921 et 1928 sont des armes construites selon le schéma avec ralentissement du recul de l'obturateur libre (obturateur semi-libre). Le ralentissement est effectué en raison du frottement de la doublure en forme de H de l'obturateur, qui interagit avec le biseau incliné dans le récepteur. Le batteur est mobile, l'amorce a été piquée par le batteur par l'interaction d'un levier spécial dans le boulon, relié au batteur, avec la saillie du récepteur. La poignée d'armement est située sur le capot supérieur du récepteur. Le traducteur de mode de tir et le fusible manuel se présentent sous la forme de leviers séparés sur le côté gauche du récepteur. Les viseurs comprennent un guidon et un guidon combiné - fixés avec une fente en forme de V et une dioptrie réglable repliable. Les mitraillettes Thompson pouvaient être utilisées avec des magasins de différentes tailles - double rangée en forme de boîte pour 20 et 30 cartouches et tambours pour 50 ou 100 cartouches, cependant, la masse d'un chargeur complet de 100 cartouches était de près de 4 kg, ce qui, ensemble avec sa complexité et son coût élevé, l'a exclu application militaire. Les magasins Box ont été insérés dans le récepteur de bas en haut; des chargeurs de batterie ont été insérés et glissés dans le récepteur par le côté, ce qui a assuré une fixation fiable des tambours lourds dans les armes.

Toutes les mitraillettes Thompson étaient d'une fabrication de haute qualité et d'une bonne fiabilité. Cependant, la plus grande pente de la trajectoire de la balle de la cartouche .45ACP, en combinaison avec poids élevé et le coût de production important limitait l'utilisation militaire des Tommy-guns.

Les principales modifications des mitraillettes Thompson.
M1921 est le premier modèle de production. Il a une poignée de contrôle de tir avant verticale et un canon partiellement nervuré.
M1923 - une tentative commercialement infructueuse d'augmenter la portée de tir effective en raison d'une nouvelle cartouche plus puissante, .45 Remington-Thompson (poids de la balle 16 grammes, vitesse de démarrage 430 m/s) en combinaison avec un canon allongé. De plus, il pourrait être équipé d'un bipied amovible et d'un couteau à baïonnette
M1927 - version semi-automatique (civile) du M1921. Le canon est équipé d'un compensateur de frein de bouche du système Cutts.
M1928 - également connu sous le nom de "modèle de la marine" (modèle de la marine). Dans la version originale, il avait un canon partiellement nervuré avec un compensateur de bouche, et la cadence de tir était réduite en augmentant la masse des pièces mobiles. Il a été produit à la fois avec une poignée avant verticale et avec un avant-bras horizontal en bois. Dans l'armée américaine, il était en service sous l'indice M1928A1, les armes de type militaire pouvaient avoir un canon sans ailettes et une vue arrière de conception simplifiée. La sortie de ce modèle et des modèles suivants était principalement concentrée dans Savage Arms ; certaines mitraillettes ont également été produites par la société Auto Ordnance
M1 - Une version simplifiée du modèle M1928, conçue pour réduire le coût de production en temps de guerre. Sorti en 1942. Il avait un blowback automatique, une poignée de chargement sur le côté droit du récepteur, une têtière en bois, un canon sans ailettes et un compensateur. utilisé uniquement avec les magazines de boîte, vue arrière fixe. Une version encore plus simplifiée du M1A1 modèle 1943 avait un batteur fixe au lieu d'un mobile.

Mitraillette Thompson(Tommy-gun) - mitraillette américaine, développée par la société Auto-artillerie en 1920 et activement utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.

PERFORMANCES ET CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Modèle:	M1921	M1928	M1, M1A1
Fabricant:	Auto-Ordnance Corp.	Auto-Ordnance Corp. Savage Arms Corp.
Cartouche:
Calibre:	.45 pouces
Poids sans cartouches :	4,69 kilogrammes	4,9 kg	4,78 kilogrammes
Poids avec cartouches :	n / A
Longueur:	830 millimètres	852 millimètres	811 millimètres
Longueur du canon :	267 millimètres
Nombre de rainures dans le canon :	6 main droite
Mécanisme de déclenchement (USM) :	Percuteur actionné par marteau		Type d'impact
Principe de fonctionnement:	Obturateur semi-libre		obturateur gratuit
Cadence de tir :	800 coups/min	700 coups/min
Fusible:	Drapeau
Objectif:	Guidon et guidon combiné
Portée efficace :	100 mètres
Plage cible :	150 mètres
Vitesse initiale :	n / A		330 m/s
Type de munition :	Chargeur détachable
Nombre de tours :	20, 30, 50, 100		20, 30
Années de fabrication :	1921–1928	1928–1942	1943–1945

Histoire de la création et de la production

Le concepteur de cette mitraillette est généralement considéré comme le général américain John Toliver Thompson. Cependant, Thompson lui-même a agi davantage en tant qu'homme d'affaires qui, en 1916, avec Thomas Ryan, qui a financé le projet, a fondé la société Auto-artillerie dans le but de développer une carabine automatique/à chargement automatique basée sur le brevet qu'ils ont racheté sur la conception originale d'un obturateur semi-libre délivré par Jean Bliss en 1915. Les développeurs directs des armes étaient les ingénieurs embauchés par Thompson et Ryan Théodore Eickhoff(Anglais) Théodore H. Eickhoff), aussi bien que Oscar Payne(Anglais) Oscar V. Payne) et Georges Goll(Anglais) George E. Goll).

En 1917, cependant, il s'est avéré que le boulon Blish, qui fonctionne en raison de la force de friction de la chemise en bronze se déplaçant à l'intérieur de son noyau, ne verrouille pas complètement l'alésage pendant la durée du tir, comme le prévoit le brevet. La doublure n'a fait que ralentir le recul de l'obturateur vers la position extrêmement arrière, le ralentissant au moment du tir. Cela a considérablement limité la plage de puissance des cartouches pouvant être utilisées dans les armes, ce qui a immédiatement mis fin au projet initial d'un fusil automatique - la seule cartouche adoptée par les États-Unis qui fonctionnait normalement avec un boulon Blish s'est avérée inadaptée pour ce type d'arme en termes de qualités balistiques relativement faible puissance Koltovsky munitions de pistolet.45ACP.

Cependant, un moyen de sortir de cette situation a été rapidement trouvé - au lieu de développer un fusil, il a été décidé de passer à la création d'une mitrailleuse légère de petite taille pouvant être utilisée par une seule personne sous une cartouche de pistolet, conçue pour le combat rapproché et l'assaut tranchées et autres fortifications, ce qui était une tâche très urgente dans la Première Guerre mondiale qui se déroulait à l'époque. Thompson a appelé cette arme mitraillette- c'est-à-dire littéralement "mitraillette", "un type plus léger de mitrailleuse". Ce terme s'est imposé en anglais américain et y est utilisé à ce jour pour désigner les armes automatiques portatives chambrées pour une cartouche de pistolet, qui dans la terminologie russe s'appelle mitraillette.

En 1918, un prototype fonctionnel était prêt, qui reçut une désignation commerciale sonore - "Annihilateur I"("L'annihilateur"). Selon la légende, le premier lot de ces armes, destinées à être testées au front, est arrivé sur les quais de New York le 11 novembre 1918 - juste le jour où la guerre s'est terminée.

Parmi les caractéristiques de conception, l'Annihilator avait un énorme récepteur de section carrée fraisé avec une poignée d'armement sur le dessus, un boîtier rond perforé recouvrant complètement le canon (sur les modèles ultérieurs remplacés par des ailettes qui améliorent le refroidissement du canon), une poignée pistolet au lieu d'un fusil cul avec Le cou de la crosse fait partie de la loge d'armes, d'une manière ou d'une autre, le paradis est lié au canon de l'arme. Lors du tir, il sert à tenir l'arme avec la main droite (pour les flèches). Selon la forme du cou, le lit peut être le mien droit (ou anglais, quelqu'un a la ligne inférieure du cou hibou-pa-oui-et avec le bas-son-non-son-kla-oui), pi- centenaire et lu-pi-centenaire."> cou, ainsi qu'une deuxième poignée de conduite de tir verticale sous le canon pour faciliter le contrôle de l'arme lors des tirs en rafales, alors qu'il n'y avait ni crosse ni épaulière. De plus, il avait un récepteur de chargeur «ouvert» sous la forme d'une découpe transversale dans la partie inférieure avant du récepteur, ce qui lui permettait d'accepter à la fois les chargeurs à boîte (20 cartouches) et à tambour Payne (50 cartouches). Toutes les pièces principales de l'arme ont été fabriquées sur des machines à découper les métaux avec des tolérances minimales, ce qui la rendait très low-tech.

Mitraillette "Thompson" M1921 avec un chargeur de 100 cartouches. (hmaag)

Le premier modèle de production est apparu en 1921. Thompson M1921 a reçu sa conception finale et familière: un canon avec des nervures de refroidissement transversales à la base, deux poignées de pistolet pour le contrôle du tir, une crosse en bois amovible, un viseur à secteur avec Dioptrie - une variété spéciale d'aper-tour-no-go-pri-la, dans ce demi-visage entier vari-an-te-no-stu-pe-re-roof-va- il y a un aperçu de l'œil de un spe-re-di, et sa-ma aper-tu-ra est de très petit diamètre (avec une pupille human-lo-ve-che-sky) ra- bo-ta-et comme un ka-me-ra- ob-sku-ra, projetant une image d'une flèche sur la pupille avec un plus grand contraste. Ce type de cible donne la plus grande précision de tous les le-niy mécaniques possibles, ras-pay-toy car cela sert beaucoup de temps at-a-go-li-va-niya et labor-no-sti avec on-ve- de-ni-em en condition-vi- yah su-me-rek et no-chi, c'est justement pour ces raisons qu'on nous donne une vue donnée at-tse-la ça vaut la peine de pratiquer-ti-che-ski uniquement sur vis pour le tir sur cible serait pour de grandes distances, et il faut aussi spécial-ben-mais bon-vil-no-go-so-ba at-tse-li-va-nia."> dioptrie entièrement, évalué pour tirer jusqu'à 600 verges (548 m). Magasins - en forme de boîte pour 20 et 30 et tambour - pour 50 et 100 tours. Cette version de la mitraillette était proposée sur le marché des armes civiles, bien que le coût très, très élevé (200 $ - malgré le fait qu'une voiture Ford coûte environ 400 $) n'ait pas contribué aux ventes de masse. Il convient de noter que le design et l'ergonomie du Thompson ont eu une grande influence sur la poursuite du développement Armes américaines et par la suite copiées plusieurs fois en tout ou en partie.

Un petit nombre de Thompsons M1921 ont été acquis par le US Marine Corps, ainsi que par certains services de police, à titre privé. Ils ont été utilisés dans une mesure limitée dans conflits locaux de ces années en Amérique latine (les soi-disant "guerres de la banane"), au cours desquelles il est rapidement devenu clair qu'à bout portant, une unité de 4 mitrailleurs armés de mitraillettes en termes de puissance de feu peut facilement être comparée à une escouade complète de 9 tireurs avec carabines. Dans le même temps, la masse excessive de l'arme, la faible efficacité du tir au-delà de 50 mètres (~ 45 m) et la capacité de pénétration relativement faible de la balle ont suscité des plaintes.

En 1924, l'URSS a acheté un lot de M1921 via le Mexique, qui est entré en service avec les troupes de l'OGPU et les troupes frontalières. Les "Thompsons" ont été activement utilisés aux frontières sud de l'URSS lors des batailles avec les Basmachi. Dans la documentation officielle, il était appelé "Mitrailleuse légère Thompson".

En 1923, Thompson a créé une version paramilitaire de l'arme - M1923, qui avait un canon long, une baïonnette et une conception légèrement simplifiée, ainsi qu'une cartouche spéciale de calibre 45 plus puissante. Cependant, dans l'armée, l'idée d'une telle arme est restée longtemps non réclamée.

Il convient également de noter l'acquisition d'un lot assez important de Thompsons par l'IRA - ils ont été utilisés pendant la guerre d'indépendance irlandaise, mais sans aucun effet spécial.

Cependant, le plus célèbre de cette période - l'ère de la "Prohibition" - "Thompson" a néanmoins été acquis comme arme de gangsters américains. Même le contrôle de l'État sur la vente des armes de l'entreprise, introduit en 1928, n'a pas pu empêcher les Thompson de tomber entre leurs mains. Auto-artillerie.

Dans le même 1928, le commandement du US Marine Corps, qui a participé à l'intervention au Nicaragua, a acheté plusieurs milliers de mitraillettes modifiées pour renforcer ses unités. Thompson M1928. Il différait de son prototype (M1921) par la présence d'un frein de bouche - un compensateur pour le système Cutts et une cadence de tir réduite. L'utilisation limitée des mitraillettes M1928 dans les forces armées n'a pas permis d'identifier toutes les capacités potentielles de l'arme. En 1921-1939, seulement 20 000 unités ont été produites, et la plupart d'entre elles étaient destinées à des commandes à l'exportation.

En 1933, après le meurtre très médiatisé par des gangsters du gang Vernon Miller de quatre policiers sur gare au Kansas, le Thompson a été adopté par le FBI afin de contrer adéquatement les gangs de criminels bien armés.

Un caporal du British Army Ordnance Department transporte des mitraillettes Thompson, reçues en prêt-bail des États-Unis, pour inspection.

Depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, de grands changements ont eu lieu dans l'armement de l'armée américaine. L'augmentation rapide du nombre de véhicules blindés et d'infanterie motorisée a rendu nécessaire le rééquipement des équipages en petites armes automatiques. "Thompsons" s'est tout à fait approché de ces exigences. La même année, une mitraillette a été adoptée par l'armée américaine. "Thompson" М1928А1. Il différait du modèle M1928 par la présence d'un avant-bras en bois au lieu d'une poignée pistolet supplémentaire. Au début de 1942, les concepteurs de l'Auto-Ordnance Corp. a commencé à mettre à niveau la mitraillette Thompson. Déjà au printemps de cette année-là, l'armée américaine était armée d'une mitraillette Thompson M1, qui se distinguait par un système d'automatisation différent (recul d'un obturateur libre), ainsi que par l'absence d'un compensateur de frein de bouche. La poignée de boulon dans cette version n'était pas sur le dessus du récepteur, mais sur la droite. L'arme n'était équipée que de chargeurs de 20 et 30 cartouches. Pour simplifier la production, certaines pièces ont commencé à être produites par forgeage avec un traitement ultérieur sur des machines à couper les métaux. Le canon a été produit sans ailettes de refroidissement, avec une surface extérieure lisse. La simplification de la conception des armes a permis de porter la production totale de "Thompsons" à 90 000 pièces. par mois. À la fin de l'année, la mitraillette a subi une autre mise à niveau, puis une option est apparue M1A1. Le M1A1, contrairement à la version précédente, avait un batteur fixe dans la cuvette du verrou et son mécanisme de déclenchement ne pouvait tirer qu'en continu. Dispositif de visée dioptrique, constant, de type simplifié, conçu pour tirer jusqu'à 100 yards (91,4 mètres).

Modifications majeures

Modèle 1919- la première version, seulement une quarantaine d'unités ont été produites, l'arme avait une cadence de tir très élevée, environ 1500 coups par minute. Ce modèle a été démontré en 1920 et ressemblait beaucoup au dernier modèle M1921. Le département de police de New York a commandé un petit lot de ces armes.
Modèle 1921- le premier modèle de série. Il a une poignée de contrôle de tir avant verticale, un canon partiellement nervuré et une cadence de tir élevée. Le modèle 1921 était assez cher, se vendant environ 225 $, en raison des boiseries de haute qualité et des mécanismes difficiles à fabriquer. Certains modèles ont été utilisés par les militaires en quantités limitées.
Modèle 1923- une tentative commercialement infructueuse de créer une modification d'arme adaptée à un usage militaire en augmentant la portée de tir effective grâce à une nouvelle cartouche Remington-Thompson .45 plus puissante. Le M1923 avait un canon plus long, une patte à baïonnette et, dans certaines variantes, un bipied. Le modèle 1923 a été conçu pour étendre la production d'armes automatiques et également pour remplacer le fusil lourd Browning M1918. L'armée n'a pas suscité d'intérêt.
Modèle 1927- version à chargement automatique du M1921. Le canon est équipé d'un compensateur de frein de bouche, en changeant quelques détails il pourrait être converti en modèle automatique.
Modèle 1928- aussi connu sous le nom modèle marine(rus. modèle naval) est le modèle le plus abouti. Il a deux modes de tir, un canon à ailettes avec un compensateur de bouche et une cadence de tir réduite. Il a été produit avec une poignée avant verticale et un garde-main horizontal en bois. C'était le premier modèle à être largement utilisé par l'US Navy et le Marine Corps. Au début de la Seconde Guerre mondiale, des contrats de fourniture de ce modèle à la France et à la Grande-Bretagne sauvent l'entreprise de la faillite.
Modèle 1928A1- Cette variante est entrée en production de masse avant l'attaque de Pearl Harbor, lorsque la production du M1928 a pris fin. Les changements comprenaient un garde-main horizontal au lieu d'une poignée de pistolet avant. Au début de la Seconde Guerre mondiale, les besoins de l'armée américaine en M1928A1 Thompsons, malgré de nouveaux contrats d'expéditions outre-mer vers la Chine, la France et la Grande-Bretagne, n'étaient fournis que par deux usines.
M1- une version simplifiée du modèle M1928, conçue pour réduire le coût de production en temps de guerre. Sorti en 1943. Il avait un retour de flamme automatique, une poignée de chargement sur le côté droit du récepteur, un garde-main en bois, un canon sans ailettes et un compensateur, et n'était utilisé qu'avec des chargeurs de boîte. L'échelle de production en série du nouveau modèle a augmenté rapidement et à la fin de l'année, 285 000 exemplaires ont été produits.
M1A1- Le modèle 1943 avait un batteur fixe au lieu d'un mobile et une vue améliorée.

Pendant la guerre, l'entreprise s'est lancée dans la production en série d'armes Auto-Ordnance Corp., qui, à son tour, a lié l'entreprise à la production d'armes Savage Arms Corp.. L'industrie militaire américaine, à la suite d'efforts et de dépenses considérables, a mis en place une production de masse de mitraillettes Thompson. En 1940-1944, 1 387 134 mitraillettes du système Thompson de tous les modèles ont été fabriquées, dont 562 511 pièces. - M1928A1; 285 480 pièces. - M1; 539 143 pièces. - M1A1. Par ailleurs, la société Auto-Ordnance Comp. produit 847 991 mitraillettes et Savage Arms Corr. - 539 143.

Un soldat américain avec des gardes Thompson M1A1 a capturé des prisonniers allemands dans la ville d'Anzio, en Italie.

Conception et principe de fonctionnement

La mitraillette Thompson utilise une action Blish conçue en 1915 par l'officier de la marine américaine John B. Blish. Ce boulon, qui peut être considéré comme semi-lâche, utilise un insert en bronze spécial sous la forme d'une lettre pour ralentir le retour en arrière. "N", interagissant avec des rainures fraisées sur les parois intérieures de la boîte à boulons, qui, selon le fabricant, maintenaient le boulon en position avant au moment initial du tir (avec grosse pression gaz en poudre dans le canon), et après la chute de pression dans le canal, il s'est levé, ce qui a entraîné l'auto-déverrouillage de l'obturateur. Dans le même temps, un certain nombre d'auteurs affirment que l'insert de ralentisseur de cette conception n'a pas réellement fonctionné ou n'a eu qu'un léger effet sur son fonctionnement, ce qui est en partie confirmé par le fait que les modifications ultérieures de l'armée du Thompson - M1 et M1A1 - ils ne l'avaient pas du tout, ce qui n'a pas affecté leur performance. De plus, si l'insert était mal installé (à l'envers) lors du montage, l'arme ne fonctionnait pas.

C. corleis

Avantages et inconvénients

Avantages

Fabrication de haute qualité.
Cartouche puissante.
Grande capacité de magasin (disque).

Défauts

La complexité de la fabrication.
Prix élevé.
Gros poids, volumineux.

Opération et utilisation au combat

La mitraillette Thompson, en raison de sa fiabilité, était largement utilisée à la fois par la police et les gangsters, et était également populaire sur le marché civil.

Etats-Unis- les mitraillettes des modèles M1 et M1A1, malgré leur encombrement et leur poids élevé, ont reçu la plus large distribution et renommée sur tous les fronts. Le Thompson, en raison de son service élevé et de ses caractéristiques opérationnelles, est devenu populaire parmi les rangers, les parachutistes et le renseignement militaire.
Grande Bretagne- Adopté en Empire britannique, y compris les dominions et les colonies, ont été achetés et fournis dans le cadre du programme de prêt-bail.
Enseigner aux élèves de l'une des écoles anglaises comment utiliser des armes légères, le garçon tient un Thompson M1928
Grèce- une certaine quantité a été achetée. Utilisé par les forces armées et les résistants.
Chine- Des copies chinoises sans licence de la mitraillette Thompson ont été produites Shanxi et Arsenal de Taiyuan de la fin des années 20 au milieu des années 40. Ils avaient un avant-bras plus court avec des encoches pour les doigts (il y avait des options avec un avant-bras type américain ou à poignée avant), ont été en service jusque dans les années 50 et ont participé à la guerre de Corée.
Italie- des échantillons capturés, certains ont été livrés aux combattants de la Résistance.
l'URSS- un certain nombre de mitraillettes Thompson ont été fournies à l'URSS dans le cadre du programme de prêt-bail, notamment en tant que équipement supplémentaireà une variété d'équipements militaires (chars, avions, etc.), mais ils n'étaient pas largement utilisés, d'autant plus que l'URSS avait grandes quantités leurs modèles à succès de ce type d'arme, comme le PPSh sorti à 6 millions d'exemplaires.
Une rare photo de tankistes soviétiques avec des chars M3A1 Stuart, portant des casques américains, avec une mitraillette Thompson M1928A1 et une mitrailleuse M1919A4. Dans le cadre du prêt-bail, l'équipement américain a été laissé entièrement équipé - avec du matériel et même des armes légères pour l'équipage.
Troisième Reich- au stade initial de la guerre, en plus des armes soviétiques, les Allemands ont également reçu un certain nombre de mitraillettes américaines Thompson M1928A1, transférées à l'Armée rouge dans le cadre du prêt-bail, en tant que trophées. Dans la Wehrmacht capturé Thompson capturé le Front de l'Est, étaient en service sous l'indice MP.769(r). Les mêmes mitraillettes capturées par la Wehrmacht sur le front occidental sous les désignations MP.760(e), (j) et (une)(respectivement - anglais, yougoslave et américain), étaient principalement utilisés par la police de sécurité allemande. De plus, les unités d'occupation de la Wehrmacht en Europe occidentale étaient en service (sous l'indice MP.761(f)) plus de 3 000 mitraillettes Thompson M1921 de 11,43 mm achetées par la France aux USA en 1939-1940.
La France- une certaine quantité a été achetée avant 1940. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ont été utilisés par les forces françaises libres.
Yougoslavie- une certaine quantité a été fournie aux combattants de la Résistance.

Vidéo

Tirer sur un Thompson, manipuler des armes et bien plus :

Mitraillette "Thompson M1A1" (en anglais)

Winston Churchill a posé avec lui, devenant immortel sur les affiches. Son nom est inextricablement lié à l'époque de la prohibition, de la contrebande d'alcool et des étuis à violon - tous Thompson.

Maintenant, une nouvelle semi-auto au nom légendaire est apparue sur le marché. En plus des modèles semi-automatiques à canon long de 1927 fabriqués par Thompson Center, entreprise commerciale Transarms de Worms lance sa propre carabine pistolet semi-automatique Thompson sur le marché.

L'arme est basée sur le boîtier classique 1928A1, équipé d'un nouveau canon et d'une culasse - nous allons les appeler 1928trA1" ici ("tr" signifie Transarms).

"PISTOLET TOMMY"

Pendant la Première Guerre mondiale, le développement des mitraillettes a commencé afin "d'ouvrir rapidement le feu pour tuer les ennemis qui sautent soudainement hors de leurs tranchées et traversent rapidement une zone de division étroite". Ensuite, la police a utilisé des mitrailleuses en temps de paix.

Dans les années 1920, de nouveaux modèles ont été développés pistolets automatiques sans tenir compte de la formule "simple et efficace" pendant la guerre. Dans le Reich allemand, ce n'est qu'à la fin des années 20 que la mitraillette MP 28/II est devenue le successeur du MP 18/I.

Aux États-Unis, au milieu des années 1920, la poignée avant Thompson a été mise en service par la police. AutoOrdonance a été fondée en 1916. Lorsque le premier modèle Thompson est arrivé sur le marché en 1921, 15 000 ensembles de pièces ont duré 20 ans. La cadence de tir était de 800 coups par minute.

En 1921-1922, des tentatives ont également été faites pour produire des armes en Belgique. La définition rapidement adoptée de Tommy Gun s'est avérée si facile à retenir qu'elle a été brevetée en tant que marque. Le concept de "mitraillette" (mitraillette) n'a fait surface qu'en 1923 dans le catalogue Auto Ordonance.

Conçu pour un usage militaire, le modèle de 1923 avait un canon plus long avec son propre calibre .45. La longueur de la manche était d'environ 2,5 cm, la cadence de tir était estimée à 400 coups par minute. Une différence notable était la protection angulaire de la main à la place d'une poignée séparée. L'arme a échoué financièrement.

Fabriqué jusqu'en 1949 environ, et maintenant reproduit, le modèle 1927 est entré sur le marché dans la version semi-automatique du modèle 1921. En partie, le boîtier 1921 était encore utilisé ici, sur lequel l'inscription correspondante était gravée.

Le modèle 1928, avec le garde-main du modèle 1923, est apparu pour la première fois dans le catalogue au début des années 1930 sous le nom de modèle Navy. Le modèle 1928AC avait un suppresseur de flash de bouche caractéristique. La cadence de tir est de 700 coups par minute.

Alors que le 1923 était difficile à vendre, Auto Ordonance n'a eu aucun mal à se vendre pendant la Seconde Guerre mondiale.

Au milieu de 1941, il n'y avait pas d'armes automatiques dans les plans d'armes et, à cette époque, environ 400 pièces avaient été vendues aux forces armées américaines. Ensuite, il y avait un grand besoin de cette arme pour les unités de chars. En avril 1942, le modèle 1928 est simplifié et mis en production avec une culasse plus lourde que le M1.

Il a été fabriqué par Auto Ordonance à Bridgeport, Connecticut (847 991 exemplaires) et Savage à Utica, New York (539 143). Ils sont identifiés par les lettres "AO" et "S" devant le numéro de série. Encore une fois, une modification modifiée dans la conception de l'obturateur a été publiée sous le nom de M1A1. Au lieu d'un attaquant, elle avait une saillie dans la tête du boulon, qu'Uziel Gal a adoptée pour son échographie.

Fin 1942, les premiers prototypes du M3 "Grease Gun" étaient prêts, mais le Thompson classique fit longtemps partie de l'armement de l'infanterie américaine.

MAGASINS DE CAISSES ET BATTERIE

Les magasins de boîtes à double rangée ont une capacité de 10, 20 et plus tard 30 coups. Les chargeurs de batterie classiques étaient désignés par des chiffres romains en fonction de leur capacité : 50 cartouches Type L et 100 cartouches Type C.

Pour le chargement, le mécanisme d'armement est simplement reculé. Le couvercle peut être légèrement soulevé. Le magasin est ensuite rempli de cartouches provenant du distributeur. Ils sont empilés dans le magasin en spirale. Après le chargement, le couvercle et le mécanisme d'armement reviennent à leur position et le ressort du chargeur est armé en tournant le mécanisme d'armement de neuf clics.

SEMI-AUTOMATIQUE

L'arme semi-automatique qui se trouve devant nous a un verrou mobile. Grâce à la pièce en H (H-piece), la course de retour du volet est ralentie après 3,2 cm de course. La partie en forme de H se déplace à travers le biseau du boulon et en même temps le ralentit de sorte que l'arme ne soit libérée que lorsque la balle sort du canon.

En termes simples, cette pièce reprend le travail que les bobines et l'élément de commande font sur le C3 et sa progéniture civile.

L'arme existante 1928trA1 de 4,84 kg a été fabriquée à l'origine par Savage. L'arme est estampillée d'acceptation par Georg Goll (GBG, civil) et le colonel Roy Bowlin (RLB), ainsi que la "bombe enflammée" de l'Ordnance Department.

La crosse du 1928trA1 est détachable et non boulonnée. Les chargeurs de boîte et de tambour peuvent être placés sur l'arme. 1928trA1 est une version assez particulière du système bien connu.

Il a une fente de visée simplifiée en forme de L (de Lyman) avec un canon nervuré de la deuxième variante 1928trA1, qui a été fabriquée dans une série approximative de 400 000. À 27 pattes, il avait un avantage moindre que le semi-automatique; cela confirme que par rapport au coffre, nous parlons d'un nouveau modèle civil.

La surface métallique du boîtier est traitée avec une brosse en acier, ce qui la prive de l'éclat du bleuissement classique. L'arme a un compensateur qui n'est pas sur le modèle militaire.

Le boulon, qui, avec la poignée de rechargement et la pièce en forme de H, pèse 710 g, n'a pas le percuteur 1928A1. À sa place, à la tête de l'obturateur, il y a une forte saillie, comme le M1A1. En fait, l'obturateur est refait à neuf.

Sur la partie en forme de H en laiton, des marques de meulage se trouvent sur des pattes de guidage nettement plus fines. Le modèle 1928trA1 subit quelques modifications qui rendent impossible le retour à la machine. Commutateur de sélection de tir supprimé. L'alésage, le point de soudure et le boulon sur le dessus avec les encoches ou les pattes correspondantes dans la porte et le bas garantissent qu'aucune autre pièce ne rentre. A cause de ces changements, l'assemblage est devenu un peu plus lourd.

DÉMONTAGE EN VOL SUBTIL

Le démontage du 1928trA1 est simple, le montage n'est possible qu'avec une goupille fendue (2 mm) ou, faute de mieux, un clou. Ils remplacent l'outil correspondant ("outil de démontage du ressort de rappel").

Le retrait du magasin et la vérification de la sécurité du magasin à tambour ne sont possibles que si le boulon est en position arrière. Le boulon à ressort arrière (Frame Latch) sur le corps (Body) est enfoncé, la partie inférieure (Frame) peut être tirée vers l'arrière. Plus rien n'est compris.

Maintenant, vous devez retirer le ressort de rappel (Recoil spring). Le mandrin à ressort (tampon) est poussé vers l'avant puis retiré avec le ressort. Vous pouvez maintenant retirer l'obturateur (boulon) et le retirer. La partie en forme de H est toujours dans la poignée de rechargement (actionneur) ; si ce dernier est devant, alors il peut être retiré. Si la poignée de rechargement est située à l'arrière, elle peut également être retirée.

L'assemblage des pièces du volet s'effectue dans l'ordre inverse. Dans ce cas, la pièce en forme de H doit être imbriquée avec une flèche « vers le haut » visible (Up). L'introduction d'un ressort de rappel est un peu bloquée. Tout d'abord, il doit être décalé sur le mandrin le plus loin possible puis fixé avec une course de rotation.

S'il est inséré dans le boulon et le corps, il est possible de retirer les courses de goupilles fendues insérées du bon côté. Il n'a pas encore purgé sa peine. Il y a un trou à droite au-dessus de la gâchette. Le disjoncteur doit être poussé le plus loin possible vers l'avant afin qu'il y ait un trou visible dans lequel les courses iront. Sinon, il ne sera pas possible de déplacer la partie inférieure. Lorsque les armes sont assemblées, les courses peuvent être retirées.

SUR LE POSTE DE TIR

A partir du modèle 1928trA1, bien sûr, il est impossible de tirer sur une cible ponctuelle, ou de tir automatique en rafales longues. En tir unique, il a été testé assis, à une distance de 25 m, avec des munitions de Fiocchi, Geco, Norinco, PMP, PMC, PPU et UMC, 10 coups chacun.

L'arme tire très bien, mais s'avère sensible aux munitions dans les chargeurs à boîte et à tambour. Il fonctionnait parfaitement avec les munitions Norinco, UMC et PPU. Avec cet équipement de combat, les cercles de dispersion allaient de 4 (Norinco) à 8,5 cm, il tombe donc au même niveau que les autres fusils d'assaut historiques.

Le non-allumage avec un magasin à tambour insuffisamment rempli peut être causé par un ressort d'armement trop serré. Après cela, la résistance accrue à l'arrachement "dévore" trop de la force d'obturation précipitée, puis ils ne suffisent pas à s'enflammer. Le défilement vide du chargeur indique clairement que le tambour est vide.

Le modèle 1928trA1 fonctionne parfaitement avec un chargeur à boîte, mais avec un chargeur à tambour, il n'est guère possible de préparer le pistolet en étant assis sans se déplacer. Une détente avec un poids de détente bien supérieur à cinq kilogrammes a l'avantage d'une détente plus douce. La fente de visée s'est avérée très pratique pour les distances de tir et a donné une image claire de la visée.

PLUS DE SPORT, MOINS DE FITNESS

Sur le stand de tir, l'arme s'est avérée plus adaptée au tir sportif que ses prédécesseurs. Changer de magasin est très gênant et nécessite plus de temps que l'ennemi ne le permettra dans une vraie bataille. La poignée du compartiment du chargeur, située sur le côté gauche du boîtier, n'est pas facile à atteindre avec le pouce. Ceci s'applique également aux magasins de batterie.

Les chargeurs de batterie qui ne sont pas utilisés à des fins sportives nécessitent une concentration supplémentaire. L'avant et l'arrière se distinguent facilement grâce à la poignée d'armement. De plus, les bords de guidage sont de différentes largeurs. Le chargeur inséré par le côté doit s'encliqueter solidement sur le levier de montage, sinon il ressortira de l'autre côté. Les magazines en boîte sont donc une option plus sûre et plus compétitive.

Avec les deux magasins, une poussée exacte sur les rails de guidage est nécessaire. Jet Funnel a été inventé plus tard. A titre de comparaison, le MP 38 (vide 4,4 kg), bien qu'il tire avec des cartouches plus faibles de 9 mm x19, il accepte facilement même un chargeur monté de travers dans la douille sur la tige du chargeur. Il en est de même du MP 44 (4,3 kg à vide), dont la cartouche est nettement supérieure au .45 ACP. La comparaison est peut-être malheureuse, puisque cette arme a été développée bien plus tard. Mais dans la fièvre des batailles de la dernière guerre mondiale, cela n'avait pas d'importance.

Lors du changement tactique de chargeurs - principalement MP 44 - avec un «pistolet Tommy», des cartes relativement mauvaises s'avèrent être en main.

CONCLUSION

Le modèle 1928trA1 est une mitrailleuse lourde et robuste basée sur le pistolet Tommy. Il est né de l'utilisation de détails classiques et possède ses propres caractéristiques de conception. Légèrement sensible aux munitions, il produit constamment de bons cercles de dispersion. De plus, tirer avec de telles armes historiques à faible recul est un vrai plaisir.

Dr ELMAR HEINZ

Traduction de Victoria Aleksieva

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