L'histoire raconte que les noms des chars sont apparus en fonction des événements qui ont eu lieu. Certains ont reçu le nom en raison de leurs caractéristiques, d'autres - les noms des commandants. Comme vous le savez, la Seconde Guerre mondiale est devenue un catalyseur pour le développement de la construction de chars. Par conséquent, ces machines ont commencé à être largement produites en Allemagne et en Union soviétique.

fondement historique

Avant de nous occuper des noms de chars qui existaient, tournons-nous vers l'histoire. Pour la première fois, des véhicules à chenilles sont apparus pendant la Première Guerre mondiale. Maintenant, ils sont peu reconnaissables et n'ont que des caractéristiques indirectes avec des designs modernes. Le concept même de "tank" a des racines anglaises. Cela signifie "citerne". Apparu lors du contre-espionnage britannique. Lorsque l'Angleterre a décidé d'envoyer les premières machines au front, elle a dû cacher ce fait. Ensuite, les services de renseignement ont lancé une rumeur selon laquelle le chemin de fer était occupé par des chars envoyés par le gouvernement russe. Par conséquent, les Britanniques ont caché leurs véhicules blindés avec un panneau d'avertissement et les ont envoyés sur des rails.

Le premier prototype de char est apparu au Moyen Âge, et il y avait de nombreuses variations sur ce thème. Divers modèles (sur roues, avec boucliers et arbalètes) ont été utilisés sur le terrain pendant la bataille. Les premiers véhicules blindés sont apparus déjà au début du 20e siècle et sont devenus quelque chose d'acquis. Par conséquent, les Allemands, les Français et les Britanniques étaient prêts à créer des véhicules de combat sur leur base. Déjà en 1915, il a été simultanément décidé de concevoir des réservoirs dans plusieurs pays à la fois.

Premières tentatives

Avec les Français et les Britanniques, la Russie a également commencé à concevoir un véhicule à chenilles. Le fils du célèbre Dmitri Mendeleev a été l'initiateur de cette entreprise. Vasily Dmitrievich a développé un projet de véhicule de combat terrestre. La prochaine tentative était des conceptions intéressantes. Les noms des chars russes de cette époque étaient particulièrement originaux : "Véhicule tout-terrain russe" et "Tsar-tank". Ces machines sont apparues en un seul exemplaire, car il en existait plusieurs tentatives infructueuses. Le gouvernement a essayé de suivre les projets d'autres pays afin de créer son propre transport militaire, plus avancé.

En plus des décisions infructueuses, depuis 1917, ils ont commencé à produire de meilleures voitures à partir de l'usine de Rybinsk. Dans la plupart des cas, les noms des chars soviétiques ont commencé à apparaître grâce aux fondateurs des véhicules. Ainsi, le tracteur blindé de Gulkevich a été libéré. Afin de ne pas ralentir le processus d'amélioration de l'armée, la Russie a décidé de demander l'aide de la France, dont elle a acquis plusieurs véhicules de combat.

Char léger légendaire

Au fil du temps, les noms des chars ont commencé à changer pour des noms plus courts. Ainsi, le premier transport de combat, qui a commencé à être largement distribué, portait le nom de MS-1. Cette abréviation signifiait "petit char d'escorte". Il a été entendu pour la première fois à la fin des années 20 du XXe siècle. Au total, cette LT se composait de 960 exemplaires. Apparu au combat en 1929. Ensuite, le char a réussi à effrayer toute l'infanterie chinoise. Il est possible que le MS-1 ait servi l'armée pendant la Grande Guerre patriotique.

Rapide comme l'éclair

Un autre char non moins légendaire est le BT-7. C'est aussi une abréviation. Cela signifie "réservoir rapide". Il fait ses débuts sur le champ de bataille contre le Japon en 1938. Il a acquis la renommée et le succès un an plus tard en Mongolie. Puis, dans la steppe, le BT-7 a pu faire ses preuves au maximum, et sa vitesse a fait le jeu des soldats. Jusqu'en 1942, cette machine n'était pas inférieure à ses adversaires et était utilisée pendant la guerre. À partir de ce moment, le char blindé a commencé à être beaucoup moins utilisé, car des modèles plus puissants sont apparus.

Production de masse

Les noms des chars de la Seconde Guerre mondiale n'étaient pas particulièrement imaginatifs, surtout en ce qui concerne les véhicules soviétiques. Ainsi, en 1940, ils ont commencé à exploiter le T-34, probablement l'option la plus populaire. Son efficacité au combat a été utilisée jusqu'en 1942, lorsque les adversaires ont commencé à libérer des chars plus puissants sur le champ de bataille. Par conséquent, l'année suivante, le T-34 a été modernisé, le blindage a été amélioré et de la place a été ajoutée pour un autre membre d'équipage. Ils ont également changé l'arme. Dans l'histoire, ce char est devenu l'un des plus célèbres. Et même s'il n'était pas assez puissant, il était encore très simple dans sa conception et son fonctionnement.

Peur pour les Allemands

Mais le nom des chars de la série KV était associé au célèbre qui est devenu célèbre pour ses activités politiques. En 1941, le KV-1 devient un véritable monstre pour Troupes allemandes. Il a retenu la division pendant deux jours et les documents trouvés indiquaient que le véhicule avait reçu 14 coups directs d'un canon de 50 millimètres. Cependant, il n'a montré aucun dommage - seulement de petites bosses. Et pourtant, deux jours plus tard, les nazis ont sournoisement endommagé le véhicule blindé et détruit le KV-1. Leur nombre pendant la Seconde Guerre mondiale n'était pas important en raison du fait que l'État ne pouvait pas trouver de fonds pour le carburant et les réparations.

Combat "Joseph Staline"

Le monde connaît une autre série puissante victorieuse de véhicules à chenilles. Les noms des chars russes de l'EI étaient dédiés à Joseph Staline. TT a été créé spécifiquement pour percer les positions ennemies. Par conséquent, tout le monde a fait face à la tâche. L'IS-2 était le plus populaire parmi tous les IS. En quelques jours, il a réussi à vaincre 17 véhicules ennemis et a réussi à percer les défenses de Koenigsberg et de Berlin. Le véhicule à chenilles a servi l'armement russe jusqu'en 1995.

Expositions modernes

Déjà après la Seconde Guerre mondiale, les concepteurs ont analysé l'expérience des opérations militaires et ont commencé à développer des machines encore plus puissantes et durables. La première de ces tentatives fut le T-54. Il a servi dans la seconde moitié du XXe siècle. Et quelques années plus tard, il a été mis à niveau vers la version 55. Ce véhicule à chenilles était si populaire qu'il a servi jusqu'au début du 21e siècle.

Les noms des chars russes n'ont jamais été distingués par des variantes spéciales. Chacun d'eux n'avait qu'un numéro de série. Le T-72 est devenu un projet ultérieur. Le réservoir a été conçu en 1973 et a commencé à être activement utilisé 10 ans plus tard. Il a servi au Liban et au Moyen-Orient et, en 2008, il a mené avec succès une opération à Tskhinvali. Au début des années 90, il a été amélioré - le T-90 est sorti.

Expérience allemande

Les noms ont toujours été distingués par des noms brillants et mémorables. Ainsi, pendant la Seconde Guerre mondiale, le Panther et le Tiger, les véhicules à chenilles les plus populaires, étaient en service avec l'Allemagne. Ils sont apparus en 1943, un peu plus tard ils ont été rejoints par un char modifié "King Tiger". En général, au départ, les Allemands donnaient des noms très longs à leurs véhicules blindés. Mais en pratique, ils les ont simplifiés. Par exemple, Pz.Kpfw. - Il s'agit d'un mot abrégé Panzerkampfwagen, qui pourrait être traduit par "char" ou "véhicule blindé de combat". Ausf est Ausfuhrung, traduit de l'allemand par "modification". À des noms aussi longs, les désignations de lettres des prototypes étaient généralement ajoutées. En plus de la "Panthère" et du "Tigre" sur Armement allemand sont restés "Lion" et "Leopard-1".

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le monde a vu les premiers, appelés "Goliaths". Ils ont été produits dans une édition de plus de 2500 pièces. Ils ont été utilisés pour traverser et détruire des structures défensives. Une mention spéciale mérite le légendaire "Maus", qui était censé tout démolir sur son passage. Sa protection blindée était maximale et, selon les plans d'Hitler, il s'agissait d'un projet de "char révolutionnaire". En 1944, deux prototypes ont été créés qui pourraient servir dans les opérations de combat. Mais Hitler a suspendu la production en raison du manque de fonds. La voiture n'a jamais été destinée à participer à une véritable bataille.

La souris ne ressemblait pas du tout à une souris. C'était un monstre de 180 tonnes qui ne pouvait pas traverser les ponts, mais se déplaçait facilement au fond de la rivière. Lorsque l'Armée rouge lança une offensive, les Allemands ne purent évacuer rapidement les deux prototypes et les détruisirent. Parmi les pièces des véhicules à chenilles détruits, un a été assemblé, qui a été envoyé à Kubinka. Ici, il est resté pour toujours - au Musée d'histoire militaire.

noms d'origine

Les noms de chars pendant la Seconde Guerre mondiale et après étaient intéressants. Ils ont généralement popularisé les seigneurs de guerre et autres des personnes célèbres. Le M4 Sherman américain est devenu le plus populaire aux États-Unis et chez ses alliés. Il a glorifié le célèbre général William Sherman. Mais en Angleterre, le char Comet était considéré comme célèbre, qui combattait efficacement les véhicules allemands et présentait de nombreuses similitudes avec le Sherman et le Firefly.

L'après-guerre nous a fait découvrir des Américains améliorés : le M26 "Pershing", du nom du général John Pershing, et le M46 "Patton", lui aussi appelé "General Patton". Les Britanniques ont introduit un char moyen avec nom d'origine"Centurion". Ce véhicule à chenilles a été remplacé en 1960 par le Chieftain (traduit de l'anglais par "leader").

Au fil du temps, les concepteurs ont commencé à essayer de rendre chaque char spécialisé. Par conséquent, l'un des véhicules de reconnaissance était le M41 Walker Bulldog, également nommé d'après le général. Il a été conçu après la guerre pour remplacer le fameux "Chaffick" ou "General Chaffee". Comme le montre la pratique, dans la plupart des cas, les chars pendant la Seconde Guerre mondiale et après celle-ci ont été nommés d'après les grands généraux et ceux qui ont apporté une énorme contribution aux combats. Cette tendance était particulièrement populaire auprès des Britanniques.

Le char, d'une part, peut être considéré comme une mitrailleuse automotrice ou une installation d'artillerie à chenilles, recouverte de tous côtés d'un blindage, d'autre part, comme un véhicule blindé équipé d'une chenille. Ainsi, un char et une voiture blindée sont deux types de véhicules blindés de combat.

L'idée de tels chariots de guerre n'est pas nouvelle et nous ne nous arrêterons pas à son développement. Il n'a reçu une mise en œuvre réelle et bien définie qu'en 1916, lorsque les Britanniques ont conçu des véhicules blindés, qu'ils ont appelés chars.

Pour clarifier les propriétés des véhicules blindés de combat, nous citerons les extraits les plus caractéristiques du règlement de combat anglais pour les unités blindées et blindées, édition 1927 (traduit de l'anglais. State Publishing House. Department of Military Literature. 1928)

PROPRIÉTÉS DES CHARIOTS BLINDÉS DE BATAILLE.

"§9. DISPOSITIONS GÉNÉRALES .

1. Une voiture blindée et un char sont des expressions de différentes étapes de développement de la même idée, c'est-à-dire créant des armes qui combinent : 1) la puissance du feu, 2) la mobilité, 3) la protection. Ils ont donc beaucoup propriétés communes. La voiture blindée a la capacité d'atteindre des vitesses élevées et une longue autonomie, mais à l'heure actuelle, son travail dépend encore du type de sol sur lequel elle doit opérer et ses opérations sont enchaînées au réseau routier. Le char, en revanche, a la propriété de se déplacer librement sur le terrain, mais sa vitesse et sa portée sont beaucoup plus limitées.

2. Le résultat des travaux visant à éliminer les lacunes actuelles des chars et des véhicules blindés peut se traduire par la création d'un véhicule blindé qui combine les meilleures qualités des deux types actuels. La première étape dans cette direction sera probablement l'adoption d'un châssis de type semi-terrain pour les véhicules blindés, qui leur donnera la capacité de surmonter de petits obstacles et leur donnera des capacités de déplacement sur le terrain importantes.

3. Il convient de noter que des années s'écouleront avant qu'il ne soit possible de réaliser une combinaison des deux types dans un seul véhicule blindé et que la période de transition sera une période d'expérimentations dont le résultat sera la création d'un certain nombre de véhicules améliorés des deux types.

4. Étant donné qu'un changement dans la conception des véhicules blindés entraînera également des changements dans leurs propriétés, il s'ensuit qu'un changement constant dans la tactique de leur utilisation sera également nécessaire. De plus, une étude détaillée des propriétés et des capacités de chaque type de machine est nécessaire en ce qui concerne leur utilisation tactique, leur contrôle et leurs actions conjointes.

§ 10. PROPRIÉTÉS , INSTITUT À TOUS LES CHARIOTS BLINDÉS.

1. LE CARGO BLINDÉ CONNECTE DANS UN SEUL VÉHICULE : 1) LA PUISSANCE DU FEU (ARMA), 2) LA MOBILITÉ (MOTEUR) 3) LA PROTECTION (ARMOR).

Ces trois propriétés sont étroitement liées. Armure qui protège le personnel, permet de tirer en mouvement et indépendamment du pilonnage de l'ennemi, et est insensible aux éclats d'obus et aux balles de mitrailleuses et de fusils conventionnels. Cette circonstance, combinée à la puissance de feu et à la mobilité, constitue la protection offerte par les véhicules blindés. Ces derniers servent principalement d'arme offensive à fort effet moral, et ils sont particulièrement adaptés pour faciliter l'avancée d'autres branches des forces armées, retardées par les tirs de fusils et de mitrailleuses de l'ennemi, par l'assistance au feu.

2. VULNÉRABILITÉ AUX TIR D'ARTILERIE. Les véhicules blindés de combat sont particulièrement vulnérables aux projectiles perforants lorsqu'ils sont tirés en tir direct. Par conséquent, il est important de les protéger des tirs d'artillerie directs par les actions d'autres unités militaires, en leur laissant le plus de liberté possible dans le choix de leurs positions et dans les méthodes d'attaque et de retraite.

3. LE CHAMP DE VISION EST LIMITÉ PAR L'ARMURE. Si une voiture blindée est recouverte partout d'une armure pour la protéger des tirs d'armes de petit calibre, le champ de vision du personnel est quelque peu restreint. Cette lacune sera éliminée dans les futurs types de véhicules blindés.

4. LE DOMAINE D'ACTION EST LIMITÉ PAR LA QUANTITÉ ET LA CONSOMMATION DE CARBURANT. - Si les véhicules blindés sont obligés de faire des transitions importantes, une organisation minutieuse préalable de leur approvisionnement en carburant et en lubrifiants est nécessaire.

5. APPARENCE CLAIREMENT VISIBLE . - Les véhicules blindés sont une cible clairement visible qui peut être facilement identifiée, en particulier depuis les airs.

6. TENSION À LAQUELLE LE PERSONNEL est EXPOSÉ. - Il faut bien reconnaître que le travail à l'intérieur des véhicules blindés, en particulier à l'intérieur des chars, est extrêmement difficile ; de plus, l'entretien des machines et le travail de leur garde exigent une plus grande tension d'énergie du personnel.

§ 11. PROPRIÉTÉS INDIVIDUELLES UNIQUEMENT AUX RÉSERVOIRS .

1. MOUVEMENT SUR LE TERRAIN. - Le char est capable de se déplacer sur un terrain où il n'y a ni routes ni chemins; il est capable, avec une certaine limitation, de franchir des tranchées, de gravir des pentes et de franchir des obstacles. Arrosez plus de quatre pieds de profondeur, coupes profondes, marécage, terrain accidenté ou fortement piqué, sol marécageux, terre humide et forêts denses sont de sérieux obstacles pour le char. Par conséquent, pour son application réussie, il est important de bien connaître sa capacité et ses limites d'utilisation.

2. CAPACITÉ DE RUPTURE DE FIL - Un char peut passer à travers un fil de fer barbelé, détruisant le fil dans le processus et faisant un passage pour l'infanterie.

3. BRUIT DU MOTEUR ET DE LA CHENILLE. - Le moteur et les chenilles du réservoir produisent un bruit important, surtout en roulant vite ; donc, pour maintenir l'effet de surprise, il est nécessaire que les chars se déplacent à basse vitesse dans la zone des positions avancées ou que des préparatifs soient faits pour couvrir le bruit de leur mouvement par des tirs d'artillerie ou de vol à basse altitude avion. Cependant, sur un ennemi indécis ou démoralisé, le bruit produit par les chars aura un fort impact sur le moral.

4. INSTALLATION D'ÉCRAN DE FUMÉE. - Actuellement, des expérimentations sont en cours sur l'installation d'écrans de fumée :

1) du réservoir lui-même,

2) à l'aide de dispositifs spéciaux qui installent des écrans de fumée à une certaine distance.

5. EFFACER LES PISTES. - Les chenilles de réservoir laissent une trace dégagée sur un sol mou ou herbeux. Ces traces sont facilement identifiables sur les photographies prises depuis l'avion.

6. DURÉE DE VIE LIMITÉE. - En raison de l'usure des mécanismes et des chenilles, la durée de vie du réservoir est strictement limitée. Par conséquent, il est important que la conduite indépendante d'un char sur chenilles soit strictement limitée aux besoins de la bataille, c'est pourquoi les moyens ferroviaires doivent être largement utilisés pour faciliter leur transfert.

7. diverses armes. - L'armement des chars pour plus de commodité peut être divisé dans les catégories suivantes :

1) armes de première catégorie - une arme à feu,

2) armes de la deuxième catégorie - mitrailleuses,

3) armes anti-aériennes - un pistolet automatique léger.

Le canon est conçu pour détruire les chars ennemis, les canons antichars dissimulés et les mitrailleuses situés dans les bâtiments des mitrailleuses et autres cibles similaires invulnérables au tir des armes de la deuxième catégorie. En raison du stock limité d'armes à feu dont un char peut être équipé, le pistolet ne doit être utilisé que pour tirer sur des cibles de la nature ci-dessus.

Les mitrailleuses d'armes de la deuxième catégorie sont considérées comme des armes normales pour tirer sur des cibles réelles ; 50% des cartouches de mitrailleuses transportées avec le char doivent être équipées de balles perforantes. Les propriétés des armes et la mobilité confèrent au char le caractère de la meilleure arme antichar actuellement existante.

8. FORCE D'IMPACT ET FORCE DE DESTRUCTION. - La vitesse, le poids et la maniabilité des chars sont tels qu'il est normal qu'il agisse contre l'infanterie, les mitrailleuses et même l'artillerie, si celle-ci peut être prise par surprise de flanc ou par l'arrière à bout portant. L'usage de la force par un char contre un ennemi armé d'armes antichar nécessite l'utilisation d'un tir de couverture approprié de l'artillerie ou des mitrailleuses.

9. garder la direction du mouvement à l'aide d'une boussole. Les chars sont capables de garder grossièrement leurs repères la nuit, dans le brouillard ou dans un nuage de fumée, à l'aide d'une boussole ; mais la difficulté de mouvement dans de telles conditions rend le char inadapté aux opérations de nuit, sauf dans des cas particuliers, lorsque le terrain et la situation de combat y sont particulièrement favorables.

§ 12. propriétés propres aux véhicules blindés .

1. CAPACITÉ DE TERRAIN LIMITÉE . L'utilisation réussie de véhicules blindés nécessite un terrain avec de bonnes et nombreuses routes, ou un terrain ouvert avec un sol dur et solide. En raison de cette dépendance aux routes, une voiture blindée n'est généralement pas en mesure de manœuvrer sans couverture et n'est donc pas applicable dans les cas où elle peut facilement être soumise à des tirs d'artillerie puissants et concentrés. Cette lacune sera éliminée lors de l'adoption d'une voiture blindée tout-terrain.

2. Haute vitesse et longue portée. La voiture blindée développe des vitesses élevées et dispose d'une large autonomie, c'est pourquoi elle est capable d'agir en collaboration avec la cavalerie. Il est particulièrement adapté pour :

1) reconnaissance à longue distance, mouvements de flanc ou opérations nécessitant un mouvement continu sur de longues distances ;

2) opérations dans les zones avancées, de flanc et arrière ;

3) attaques contre les établissements de l'arrière-armée de l'ennemi.

A titre de comparaison et en complément, nous citons le 1er chapitre du "Manuel d'utilisation des chars" français (traduit du français. Edition de la Direction du renseignement de l'état-major de l'Armée rouge. 1925)

RÔLE DES RÉSERVOIRS.

"1. Les chars sont des véhicules blindés à traction mécanique, dont le but est de faciliter l'avancement de l'infanterie, d'écraser les obstacles morts et la résistance active de l'ennemi sur le champ de bataille.

Les chars sont donc principalement un moyen d'attaque.

2. Cette fonction principale des réservoirs détermine les propriétés caractéristiques suivantes :

1) la capacité de se battre sur presque tous les terrains et d'écraser les obstacles morts, ouvrant la voie à l'infanterie;

2) des armes suffisantes pour détruire ou au moins neutraliser rapidement la résistance active de l'ennemi, empêchant l'avancée de l'infanterie ;

3) dans la mesure du possible, une protection complète contre l'action des moyens ennemis de destruction et de neutralisation ;

4) les chars ne sont pas en mesure de capturer ou d'occuper le terrain de manière indépendante. Ils ne sont qu'un puissant auxiliaire à la disposition de l'infanterie. Les chars doivent coordonner leur travail de combat avec manœuvre et tir avec les actions de l'infanterie.

§ 2. CHARS ET LEUR RÔLE DANS LA GUERRE MONDIALE.

Applicabilité dans la guerre de position et de manœuvre

Lors des batailles décisives de 1918 sur le front occidental, les chars utilisés par l'Angleterre et la France ont acquis une importance considérable. Il est possible qu'à l'avenir les chars soient de moindre importance, du moins dans les phases initiales des collisions, qui seront de nature maniable.

À l'heure actuelle, tout le monde essaie d'élargir le rôle des chars créés par la guerre des tranchées, en essayant de les rendre plus mobiles et invulnérables. Dans tous les cas, l'utilisation de chars dans une guerre mondiale est un succès majeur dans la technologie et la tactique militaires, dont le rôle à l'avenir est encore difficile à prédire pleinement.

La longue guerre de position mondiale a montré qu'une attaque contre des positions fortifiées, sans l'aide de nouveaux moyens techniques, est presque impossible. La préparation de l'artillerie ne suffit pas à elle seule à détruire les nombreux grillages, nids de mitrailleuses et autres points nodaux de résistance. Le développement des positions en profondeur n'a pas permis à l'artillerie de l'attaquant de préparer une attaque sur les lignes de défense arrière en tirant depuis les mêmes positions à partir desquelles les premières lignes ont été détruites. L'infanterie, ayant maîtrisé la 1ère et la 2ème ligne de tranchées, est tombée sur la 3ème ligne intacte, pour l'attaque de laquelle il est nécessaire de faire avancer l'artillerie, d'établir un approvisionnement en obus pour les batteries. Tout cela fait perdre du temps et permet à l'ennemi de se préparer à la défense d'une nouvelle ligne et de concentrer des troupes pour les contre-attaques.

L'échec des Britanniques le 1er juillet 1916 sur la Somme, malgré leur supériorité numérique et la minutie de la préparation de l'artillerie, montra que les moyens techniques utilisés jusqu'alors étaient insuffisants pour percer en profondeur une position bien fortifiée. Les nouveaux moyens de percée étaient les chars, utilisés pour la première fois par les Britanniques le 15 septembre 1916 à nouveau sur le fleuve. Somme et conçu pour aider l'infanterie à percer les zones fortifiées qui ne peuvent pas être débordées.

La première utilisation de chars n'a pas été entièrement réussie: les premiers chars étaient techniquement imparfaits, ils étaient peu nombreux et leurs tactiques n'avaient pas encore été développées. Les chars se sont retrouvés coincés dans un sol meuble, n'ont pas bien pris les pentes raides et se sont déplacés extrêmement lentement. Leur réservation s'est avérée totalement insatisfaisante, ce qui ne dépendait pas tant de la faible épaisseur de l'armure, mais d'un matériau de mauvaise qualité; les chars s'arrêtaient souvent en route et devenaient des proies faciles pour les troupes allemandes.

Ce relatif échec des premiers chars conduisit les Allemands à sous-estimer leur importance. En août 1917, dans un rapport sur le groupe d'armée du prince héritier, il est dit : « le char est impuissant face à nos moyens de défense, notamment face à l'artillerie ». Le haut commandement allemand de la même période a donné la conclusion suivante :

« En raison de leur faible vitesse et de leur poids élevé, les chars sont d'excellentes cibles ; les chars sont très vulnérables, malgré leur blindage. Il n'y a pas de place pour la peur si la défense est habilement organisée, cela a été prouvé par l'expérience.

Lorsque les chars sont apparus, au début, l'incertitude régnait partout sur les propriétés techniques nécessaires des chars, ainsi que sur les méthodes de leur utilisation tactique. Des conceptions de chars plus avancées, conformes à l'expérience de combat, ne sont apparues que vers la fin de la guerre.

Le développement technique est allé en parallèle avec le développement des problèmes d'utilisation tactique, cependant, les moyens de la guerre antichar allemande ont également été améliorés en même temps.

Une expérience plus poussée de l'utilisation des chars par les Alliés a montré à quel point ils étaient une arme redoutable lorsqu'ils étaient techniquement améliorés, augmentés en nombre et lorsque la tactique de leur utilisation était suffisamment bien développée.

La meilleure évaluation des chars peut être le rapport du délégué de l'appartement principal allemand lors de la réunion des chefs de parti au Reichstag le 2 octobre 1918.

« La situation militaire a radicalement changé en quelques jours. Le Haut Commandement est contraint de prendre une décision indiciblement difficile et d'annoncer que, pour autant qu'on puisse en juger, l'espoir de vaincre l'ennemi a disparu. Le premier facteur qui a influencé de manière décisive ce résultat de la guerre sont les chars. L'ennemi les a utilisés dans des masses énormes que nous n'avions pas prévues. Là où ils sont apparus à l'improviste, les nerfs de vos troupes n'ont pas pu le supporter. Les chars ont percé nos positions avancées, ouvrant la voie à leur infanterie, ont avancé à l'arrière de nos troupes, provoquant une panique locale et perturbant le contrôle de la bataille. Le succès des chars devrait expliquer le grand nombre de nos prisonniers, ce qui a affaibli nos forces et provoqué une consommation plus rapide de nos réserves que ce que l'on pouvait prévoir sur la base de l'expérience antérieure.

Ludendorff déclare le 9 octobre 1918 : « jusqu'au 8 août (offensive alliée entre la Somme et l'Oise), la situation militaire était bonne, mais ce jour-là l'utilisation massive des chars renversa six à sept divisions en deux ou trois heures. .. Ce jour était le deuil de l'empire allemand."

§ 3. REVUE DES PRINCIPAUX SYSTÈMES DE RÉSERVOIRS .

Comme déjà mentionné, les premiers à apparaître sur le champ de bataille étaient des chars anglais (Fig. 1). Il s'agissait de chars lourds de marque i, pesant 27-28 tonnes, de type rigide (sans ressorts), avec un blindage jusqu'à 12 millimètres et une vitesse maximale d'environ 5 km/h. La coque du réservoir avait une forme rhomboïde, une chaîne de chenille de limon traversant toute la coque du réservoir; la puissance du moteur était de 105 forces. Le char était équipé d'une "queue", consistant en un chariot spécial avec une paire de roues. Ces derniers étaient pressés contre le sol par de puissants ressorts et pouvaient s'élever hydrauliquement au-dessus du sol. Lorsque les roues étaient abaissées, elles étaient orientables et permettaient de faire des virages en douceur, en plus, elles aidaient à traverser des tranchées plus larges. Avec les roues relevées, en désactivant une piste, il était possible de faire des virages serrés, comme avec les tracteurs à chenilles sans roue avant.

Les chars étaient de deux types : des « femelles » armées de 6 mitrailleuses et des « mâles » armés de deux canons de 6 livres et de 4 mitrailleuses. Les "mâles" ont reçu 200 cartouches de pistolet et 10 000 cartouches de mitrailleuse, les "femelles" 12 000 cartouches de mitrailleuse.

Le premier échantillon de chars britanniques ne pouvait se déplacer que sur un sol assez solide, car la pression par unité de surface était importante (environ 1 kg / cm 2 ); ils étaient un peu agiles, nécessitaient 4 personnes pour contrôler et se déplaçaient lentement. 49 de ces chars ont été introduits le 15 septembre 1916 dans la bataille sur la rivière. Somme à proximité du village de Flers ; 32 chars ont atteint l'ennemi, ont pris le village, 300 prisonniers, ont brisé un canon et ont eux-mêmes perdu 14 chars.

À l'avenir, la conception des chars britanniques s'est améliorée. Tout d'abord, la "queue" a été jetée, ce qui a causé beaucoup de problèmes, principalement en raison de dysfonctionnements de son mécanisme hydraulique ; la vitesse de déplacement et le rayon d'action ont été augmentés, ainsi que ses divers détails ont été améliorés.

Le plus réussi en termes de conception était considéré comme le char à grande vitesse relativement léger "Whippet A" pesant 14 tonnes (Fig. 2) avec deux moteurs Taylor de 45 forces; vitesse de pointe 13 km/h ; armement - 4 mitrailleuses Hotchkiss.

Des chars britanniques lourds et rapides ont été capturés par l'Armée rouge en un certain nombre, comme des trophées, de Denikin.

(La description de ces chars, appelés chars "B" et "C", est donnée dans les manuels suivants : D.P. Nesterenko - Description du char anglais M.V avec un moteur Ricardo 150 forces. Maison d'édition de l'Ecole Militaire de Traction Mécanique. Leningrad 1926 pp. 11-14 (lignes 6 et 7) et pp. 50-61 (lignes 63, 65, 69, 70, 72 et 73) Schools of Mechanical Traction 1928 pp. 1-7 (dessins 1 et 2) et pp. 41-52 (dessins 24-34).)

La France a immédiatement commencé à construire des types de chars plus légers. En 1916, deux types de chars ont été construits, appelés tracteurs, car leur chaîne à chenilles ne traversait pas toute la coque, comme les chars britanniques, mais ils prenaient le châssis d'un tracteur à chenilles sous blindage. Initialement, deux types de chars français ont été construits : 1) PETIT CHAR , pesant 12,5 tonnes, avec un moteur de voiture de 60 chevaux et une vitesse de pointe de 9 km/h. Il était armé d'un 75 mm. canon de montagne avec deux mitrailleuses Hotchkiss. 2) UN GRAND RÉSERVOIR à transmission électrique, d'une puissance de 80-90 forces, pesant 20 tonnes, avec une vitesse maximale de 6 km.

Armement - 75 mm. canon de campagne et 6 mitrailleuses Hotchkiss. L'épaisseur de l'armure des deux types est la même: verticale - 11 mm., Horizontale 5 mm. Les deux réservoirs ont été suspendus. Le type de char le plus réussi était français facile Char "RENO"(Fig. Z), pesant 6,5 tonnes, avec une vitesse maximale d'environ 8 km/h, armé soit de 37 mm. canon ou mitrailleuse Hotchkiss ; son équipage était composé de deux personnes. Le réservoir est suspendu. En raison de sa petite taille et de sa vitesse considérable, il était peu vulnérable à l'artillerie.

Plusieurs milliers de ces réservoirs ont été construits. Sur les routes, pour économiser les mécanismes et augmenter la vitesse, les chars Renault ont été transportés sur des camions à roues spéciaux. Plusieurs de ces chars ont également été capturés par l'Armée rouge. (F. Fatyanov. - Description du char RENAULT. Char russe RENAULT. Ed. 1923.) Le dessin 4 montre une vue générale du grand char français susmentionné de l'usine de St.Chamon.

§ 4. CLASSIFICATION DES RÉSERVOIRS.

Sans nous attarder sur une présentation détaillée de l'amélioration ultérieure des réservoirs en Angleterre, en France, en Italie, aux États-Unis et dans d'autres pays, nous ne considérerons que le tableau des réservoirs (voir annexe) avec des données numériques caractérisant leurs propriétés, et en cours de route nous établira une classification moderne des réservoirs.

D'après l'expérience de la guerre passée, avec laquelle pendant longtemps doivent être pris en compte, il existe deux principaux types de chars de combat : ayant une petite zone sujette aux bombardements. Ces chars doivent être utilisés en grand nombre, accompagner l'infanterie qui avance et agir en étroite relation avec elle, en nettoyant la zone, en détruisant les nids de résistance et en repoussant les contre-attaques ennemies. 2) GRANDS CHARS LOURDS OU CHARS PERCÉS - affectés à percer des positions fortement fortifiées, à détruire les armes défensives des chars ennemis, afin d'ouvrir la voie aux chars d'escorte et à l'infanterie qui les suivent.

Ces chars doivent être lourdement blindés pour résister à l'action de l'artillerie de campagne, et bien armés pour pouvoir percer les lignes ennemies fortement fortifiées et ouvrir la voie aux chars d'infanterie et d'escorte, dont le but est de prolonger le succès en poursuivant l'attaque. dans la profondeur du front. Les réservoirs capables de remplir l'objectif indiqué doivent être d'un poids très important ; actuellement, environ 40 tonnes sont considérées comme le poids minimum: le char lourd italien Fiat-2000, le char français 2C, pesant 68 tonnes, l'expérimenté français Schneider, pesant 123 tonnes, le char lourd allemand - 150 tonnes, et enfin, récemment en France en tant que colonel Velpri a proposé un projet de char de 600 tonnes.

En plus de ces deux types, il existe un troisième type de réservoirs - les réservoirs à usage spécial. - réservoirs radio, réservoirs de sapeur, réservoirs de transport, etc.

La division des chars de combat en deux types principaux uniquement en fonction de leur objectif ne satisfait pas pleinement l'état actuel de la conception des chars: par exemple, les chars d'escorte doivent être divisés en chars légers, ne pesant pas plus de 10 tonnes (dans notre pays, il est plus correct de ne pas considérer plus de 9 tonnes - ce poids est limité par la condition de perméabilité sur nos ponts normaux) et des chars moyens, pesant 10-20 tonnes (il vaut mieux considérer le poids maximum de 16 tonnes, ce qui correspond au capacité de charge d'une plate-forme ferroviaire ordinaire). Ensuite, du groupe des chars légers, on distingue généralement les chars SUPER-LÉGERS doubles ou même monoplaces pesant jusqu'à 3 tonnes, et du groupe des chars lourds, les SUPER-LOURDS pesant environ 100 tonnes ou plus.

Le char léger Renault susmentionné, pesant 6,5 tonnes, peut être considéré comme le principal échantillon de chars légers. L'exigence - réduire la taille d'un char léger et en même temps augmenter sa vitesse et son armement - a conduit, d'une part, à l'émergence de chars ultra-légers à grande vitesse, relativement faiblement armés, par exemple, les Français type d'auto-attrape (Auto-chenille) - enfer. 5, pesant environ 2-3 tonnes et la vitesse la plus élevée est de 40 km/h.

Auto-chenille (Chenillette) Saint-Chamonnet ou char anglais MAURICE MARTEL 1925 (simple) - dessin 7, pesant 2,5 tonnes et avec une vitesse maximale de 35-50 km/h.; d'autre part, à l'apparition de chars dotés d'armes puissantes (un canon et au moins 2 mitrailleuses); ce sont les chars légers anglais Vickers de la marque I et II, pesant 11 et 12 tonnes (Fig. 8) avec une vitesse maximale de 35 km / h, et le VIKERS WHEEL-TRACKED TANK (Fig. 9), pesant 12,5 tonnes , avec une vitesse maximale de 35 à 48 km/h. sur roues à 25-30 km/h. - sur pistes et avec une vitesse moyenne au sol de 10-15 km/h.

Objectif principal derniers réservoirs- la lutte contre les chars ennemis, pourquoi on leur a donné le nom de "chars de chasse".

En termes purement constructifs, on distingue les types de réservoirs suivants :

1) citernes à chenilles METAL : a) type rigide, b) à ressort.

2) CUVES SUR CHENILLES EN CAOUTCHOUC (systèmes Kegress-Citroën) avec roues directrices avant ou arrière, c'est-à-dire chars semi-chenillés. Le CHAR MARTEL appartient également au système des chars semi-chenillés.

3) RÉSERVOIRS À CHENILLES, c'est-à-dire ceux qui, à volonté, peuvent marcher sur les routes sur des roues à grande vitesse et sur une chenille au sol à une vitesse plus lente. Ces chars comprennent : le char à chenilles automatique français (usine de Saint-Chamond), le char à chenilles à roues tchéco-slovaque "KN 50" (certaines parties sont fabriquées par Breitfeld, Daneka, etc.), pesant environ 7 tonnes, moteur puissance 50 forces et vitesse maximale sur roues 35 km / h et sur chenilles - 12 km / h. et, enfin, le char Vickers à chenilles à roues déjà mentionné, qui présente l'avantage que la transition de roues à chenilles et vice versa est effectuée par le moteur du char et ne nécessite pas la commande de quitter le char, ce qui est nécessaire pour le Réservoir KN 50.

Le char américain Christie, appelé "char amphibien", appartient au même type, mais avec une conception légèrement modifiée, car, en plus du déplacement de la chenille et de la roue, il dispose également d'un dispositif de nage.

§ 5. Propriétés FONDAMENTALES des réservoirs.

La propriété principale du char est sa capacité à se déplacer sur le terrain. Ceci est réalisé par des chenilles et détermine les propriétés tactiques du char, contrairement aux propriétés d'un véhicule blindé, qui ne peut se déplacer que le long des routes. La capacité de se déplacer sur le terrain est définie par le terme tout-terrain et cela signifie les quatre propriétés suivantes : 1) la capacité de se déplacer sur un sol mou, malgré le poids élevé, 2) prendre des ascensions importantes, 3) traverser des fossés et des entonnoirs , 4) escalader des murs verticaux en pierre.

1) la capacité de se déplacer sur un sol meuble s'explique par le fait qu'avec une chenille, le poids du réservoir est réparti sur une grande surface et la pression relative au sol peut être rendue très faible, à savoir inférieure à 0,5 kg / cm 2 .; peut l'amener à 0,35 kg/cm 2 ., Qui est proche d'une pression encore moindre sur le pied d'une personne. Par conséquent, le réservoir, malgré son poids important, peut se déplacer partout où une personne peut aller. À l'heure actuelle, il existe déjà des véhicules à chenilles dans lesquels la pression relative est encore plus réduite, et ils peuvent se déplacer sur la neige et zone marécageuse(pas une chambre de combustion), où une personne ne peut pas aller sans moyens auxiliaires.

2) la capacité de prendre des montées de 30 °, 45 ° et même jusqu'à 51 ° est obtenue en utilisant des éperons ou des protubérances spéciales sur les maillons de chenille, qui coupent dans le sol et augmentent l'adhérence (coefficient de traction m) des chenilles avec le sol, qui devrait, bien sûr, être respectivement la puissance calculée et vitesse la plus basse Char. À l'heure actuelle, on pense que cette capacité à prendre des ascenseurs depuis des réservoirs devrait atteindre 45 °. Notez que, pour pouvoir surmonter des montées raides, en plus d'une puissance moteur adéquate et d'une traction suffisante, il est également nécessaire que la partie travaillante avant de la chenille ait la forme appropriée et soit ouverte, c'est-à-dire. ne serait pas fermé par un caisson de coque de char. Pour plus de précisions, voici deux dessins : un char français Saint-Chamond (Fig. 10), qui ne remplit pas les conditions ci-dessus, et un char Renault (Fig. 11), qui satisfait pleinement à cette condition.

Une chenille ouverte, tout en offrant ces avantages, est très vulnérable au bombardement.

3) LA CAPACITÉ DIT MAXIMALE dépend de la longueur de la partie active de la piste. Cette longueur peut être considérée comme presque égale ou légèrement supérieure à la distance entre les centres des essieux des roues motrices et directrices de la chenille. De l'examen du dessin 12, qui montre les positions successives de son centre de gravité, on voit que d'abord l'avant du réservoir va dépasser le bord intérieur du fossé, le réservoir va commencer à s'incliner et ne tombera pas nez dans le fossé si la distance entre la proue du réservoir et son centre de gravité est supérieure à la largeur du fossé ; après cela, le réservoir, appuyé sur les deux bords du fossé, rampera dessus et, sans retomber, traversera le fossé si la distance entre le centre de gravité du réservoir et l'extrémité de la queue est supérieure à la largeur du fossé. On voit que pour une perméabilité maximale à travers les fossés, il est nécessaire d'avoir le centre de gravité au milieu du réservoir et que la plus grande largeur franchie du fossé, compte tenu de l'arrondi des bords et d'un certain facteur de sécurité, sera 10-45% de la longueur totale du réservoir, en le comptant avec la queue. La largeur rendue pour les chars légers Renault est de 1,8 mt. (longueur du réservoir 4,1 m.), et pour les grands réservoirs jusqu'à 4-4,5 mt. d'une longueur de 10 m.

Pour augmenter la perméabilité à travers les fossés, des faisceaux de fascines y sont déposés, comme le montre la Fig.13.

Signalons également la méthode utilisée par les chars britanniques pour franchir un sol glissant ou un limon profond, à l'aide d'une barre de dételage (Fig. 14).

Le franchissement des murs de briques verticaux par des réservoirs est illustré à la Fig. 15. Pour répondre à cette exigence, la meilleure forme du réservoir sera rhomboïde. Les chars britanniques ont été les premiers à pouvoir escalader des murs verticaux jusqu'à 5 pieds (1,52 mètre) de haut; actuellement, la hauteur des obstacles verticaux à franchir atteint 1,7 mètre. La plus grande hauteur du mur surmonté est déterminée par la hauteur du point avant de la roue de guidage de la chenille. Si ce point est plus haut que le bord supérieur du mur, alors le char, s'approchant du mur, roulera son nez sur son bord supérieur, s'y écrasera d'en haut avec un éperon et commencera à grimper ou à escalader le mur, se déplaçant séquentiellement de position I à II et III, tout en se penchant en arrière avec sa queue . A ce moment, lorsque le centre de gravité du char d'escalade passe au-dessus du bord du mur, le char commencera à se renverser avec le nez vers le bas, se déplacera en position IV et surmontera l'obstacle. Notez que pour réussir à surmonter les parois verticales, le centre de gravité du réservoir doit être aussi bas que possible. Il en va de même pour une plus grande stabilité sur les pentes. Par conséquent, afin de pouvoir surmonter les obstacles hauteur maximale, l'axe de la roue de guidage doit être relevé le plus haut possible. Cette exigence fait que la chaîne de chenille du char traverse toute sa coque et que l'avant de la chenille est incliné. Cette condition conduit à nouveau à la vulnérabilité de la chenille sous le feu.

En plus des quatre propriétés démontées des chars, qui déterminent sa capacité tout-terrain. il faut aussi mentionner leur POSSIBLE APTITUDE , qui réside dans le fait que, grâce à la grande traction et à la grande force de poussée donnée par le moteur, les chars peuvent renverser des clôtures et des murs minces, abattre des arbres individuels. Ainsi, un char léger Renault abat un arbre de 25 à 30 cm d'épaisseur, et un char lourd peut déraciner des arbres de 70 à 80 cm d'épaisseur.Les maisons paysannes en bois ne présentent pas d'obstacle pour le char. Les clôtures grillagées sont facilement surmontées par les chars, qui laissent derrière eux soit des rues entières, soit au moins deux passages étroits, permettant à l'infanterie qui suit le char de passer.

Lors de la bataille de Cambrai, afin de permettre à la cavalerie poursuivant les Allemands d'avancer, les Britanniques détruisirent tous les obstacles avec des chars spécialement désignés pour cette affaire avec des dispositifs spéciaux.

En outre, il convient également de souligner la capacité des chars à franchir les espaces aquatiques, elle atteint actuellement 1,1 mètre pour les chars légers et jusqu'à 1,5 mètre pour les chars lourds.De plus, comme déjà mentionné, certains chars spéciaux peuvent nager. L'étanchéité de la coque du réservoir requise pour cela est difficile à réaliser, surtout après que le réservoir a parcouru une distance considérable sur un terrain accidenté.

Enfin, il faut mentionner la capacité des citernes à traverser des souches et des pierres individuelles, en les faisant passer entre les chenilles, pour lesquelles l'écart entre le sol au fond de la citerne, appelé la CEINTURE (la hauteur du ventre est parfois appelé Clearance du mot anglais clearance, qui signifie - un écart, la distance de la partie la plus basse du sol) doit être supérieur à la hauteur de la souche ou de la pierre. La plus petite hauteur du ventre est de 30 cm (char Martel), mais généralement cette hauteur doit être d'au moins 40-50 cm.Dans le char lourd italien G-1, qui a deux paires de chenilles obliques, la hauteur du ventre atteint 1 mètre.

Pour caractériser pleinement les propriétés des réservoirs, il convient également d'indiquer leurs faiblesses :

1) Un TANK moderne est sourd - le bruit d'un moteur puissant étouffe tous les autres sons, de plus, les pistes sont bruyantes et l'armure bourdonne. Dans un char, non seulement la conversation est impossible, mais même les explosions d'obus ne se font entendre qu'à la distance la plus proche.

2) TANK myope - le conducteur et les tireurs sont obligés de regarder à travers des fentes de vision étroites qui sautent devant leurs yeux pendant la conduite. De plus, ces lacunes sont très dangereuses pour l'équipe, car des coups directs y sont possibles; principalement des fragments de balles et du plomb fondu provenant de noyaux de balles y tombent. Cette lacune peut être grandement atténuée par l'utilisation d'un stroboscope dans une boussole spéciale.

3) EN RAISON DES SECOUEMENTS, LE TIR DEPUIS LE RÉSERVOIR EN DÉPLACEMENT EST UNIQUEMENT VALABLE À DISTANCE RAPPROCHÉE. Néanmoins, comme le montre l'expérience de la guerre, avec un entraînement suffisant, tirer depuis un char en combat rapproché peut être très efficace.

§ 6.MOBILITÉ DES RÉSERVOIRS.

Il existe deux types de mobilité des chars : la MOBILITÉ TACTIQUE sur le champ de bataille et la MOBILITÉ STRATÉGIQUE sur le théâtre des opérations.

Par MOBILITÉ TACTIQUE, on entend la capacité des chars à se déplacer sur un terrain sans routes et à surmonter divers obstacles à une vitesse suffisamment élevée pour réduire la vulnérabilité des chars aux bombardements. On voit que la mobilité tactique est constituée de la capacité tout-terrain du char, que nous avons déjà évoquée, et de sa capacité à se déplacer rapidement sur le champ de bataille.

Par MOBILITÉ STRATÉGIQUE des chars, on entend leur capacité à se déplacer sur les routes sur de longues distances et à des vitesses élevées proches des vitesses des camions et même des voitures. Une telle mobilité est nécessaire pour la concentration et le transfert des réservoirs d'un secteur du front à un autre dans les plus brefs délais.

Pendant la guerre mondiale, on pensait que la vitesse du char sur le terrain de 6 à 8 km / h, que possédaient les chars légers Renault, était suffisante et que les exigences de mobilité tactique étaient suffisamment satisfaites.

La situation était différente avec la mobilité stratégique: premièrement, les chars ne pouvaient pas se déplacer sur de longues distances le long des routes avec une toile solide, car leurs trains de roulement se détérioraient au cours d'un tel trajet et les routes tombaient rapidement en mauvais état à cause de l'action réprimandante des éperons ou même de petites saillies de chenilles , et deuxièmement, la vitesse de 6 à 8 kilomètres à l'heure était bien sûr trop faible pour les transferts stratégiques. Cet inconvénient des premiers modèles de chars était contourné par le fait qu'ils étaient amenés sur le champ de bataille par chemin de fer ou, comme les chars Renault, sur des camions à roues spéciaux (Fig. 16). Néanmoins, l'exigence déclarée de mobilité stratégique n'a pas été considérée comme satisfaite.

Sur la base de l'expérience de la dernière période de la guerre mondiale et d'autres études théoriques, il a été conclu que la vitesse la plus élevée de 6 à 8 km / h ne répond pas aux exigences de mobilité non seulement stratégique, mais également tactique.

Dans tous les nouveaux chars, nous voyons une volonté d'augmenter à la fois l'un et l'autre de leur mobilité: ils essaient d'amener la vitesse la plus élevée au sol à 16-20 km / h., Et la vitesse la plus élevée sur les routes - jusqu'à 35 et même 50-60 km / h. De plus, des chars à chenilles à roues sont apparus simultanément avec des chars à chenilles à grande vitesse.

On peut supposer que dans les derniers types de chars, les nouvelles exigences de mobilité tactique sont suffisamment satisfaites. Ainsi, les chars britanniques Vickers des marques I et II, avec la vitesse sur route la plus élevée de 35 km / h., Lors de manœuvres, lorsqu'ils se déplaçaient seuls pendant la journée, en l'absence d'obstacles sérieux, donnaient une vitesse moyenne sur le terrain de 14,4 km/h, et sur les routes 16-19, 2 km/h. Une compagnie de chars (16 chars) au sol a montré une vitesse moyenne de 9, 6-11, 2 km/h, sur les routes le jour 11, 2-12, 8 km/h, et sur les routes la nuit avec des lanternes allumées - 9, 6 km/h heure. La zone d'opération, sans ajouter d'approvisionnement en essence, au sol - 190 km., Sur les routes - 240 km. La marche quotidienne est d'environ 100 km (la plus grande marche quotidienne pendant les manœuvres était de 168 km et divers pelotons étaient sur la route pendant 14, 16 et 21 heures, y compris le temps des haltes et des réparations mineures).

Les véhicules blindés, dans le cadre d'une entreprise entière, sur les mêmes manœuvres ont montré une économie moyenne (La consommation d'essence était de 1 litre par 2,1 km.) Vitesse sur les routes - 32 km / h., Maximum - 48 km / h., La transition quotidienne moyenne - 200 km. La zone de couverture est d'environ 400 km.

On voit que, contrairement au tactique, la mobilité stratégique même de ces nouveaux chars est insuffisante, surtout si l'on tient compte des dommages assez probables de leurs trains roulants à grande vitesse. La preuve de la validité de ce qui précède peut être l'expérience du transport d'un char Vickersan à grande vitesse sur une remorque à six roues de 14 tonnes lors des manœuvres de 1926 (14 mai).

§ 7. COEFFICIENT TACTIQUE DES CHARS.

Il existe trois façons de réduire la vulnérabilité des chars aux tirs de mitrailleuses et de canons: 1) augmenter l'impénétrabilité du blindage des chars, ce qui est obtenu en augmentant son épaisseur, en améliorant la qualité et le positionnement des différentes parties du sourcil afin que l'angle l'impact des balles et des obus est aussi différent que possible de l'impact direct ; 2) réduire la taille du réservoir et, principalement, sa hauteur, pour le rendre moins visible, et 3) augmenter la vitesse de son déplacement sur le terrain, c'est-à-dire augmenter la mobilité tactique du char.

L'épaisseur du blindage des premiers chars britanniques était de : 12 mm. - nez et côtés et 6 mm. - nourrir, du toit au ventre ; sur le char Renault français, l'épaisseur du blindage de la tourelle conique est de 22 mm, les côtés - 16 mm, la poupe - 8 mm, sur le toit - 6 mm; dans le char allemand A-7-U (en service avec la Pologne), pesant 30 tonnes, l'épaisseur du blindage était de : 30 mm. - nez, 20 mm. - côtés et poupe et 15 mm. - toitures ; le char lourd Vickers a un blindage de 25-22 mm. et, enfin, le char lourd français 20 a une armure de nez - 45 mm., Le reste - 22 mm.

Il est prouvé que l'épaisseur du blindage des chars est ajustée à 55 mm. L'augmentation de l'épaisseur du blindage augmente considérablement le poids du char; cela entraîne une augmentation de la puissance de son moteur, puis des dimensions extérieures du réservoir, ce qui augmente la probabilité de le heurter. Compte tenu de cela, les Britanniques considèrent qu'il est plus correct de ne pas opter pour une forte augmentation de l'épaisseur du sourcil, mais d'augmenter la vitesse du char et de maintenir ses dimensions aussi petites que possible.

Pour évaluer la vulnérabilité d'un char avec la même épaisseur de blindage, mais avec des dimensions extérieures différentes et des vitesses différentes, le colonel anglais Crompton a proposé de calculer la cote de sécurité de frapper le char en utilisant la formule v 2 / h (v - vitesse du char, h - sa hauteur) et appeler les valeurs numériques de cette expression le "coefficient tactique" du char. Ce coefficient n'a aucune justification mathématique rigoureuse, mais révèle seulement l'influence prépondérante de la vitesse. F. Heigl, en plus de son guide des chars (F. Heigl. Taschenbuch der Tanks. Ergan bungsband. 1927. P. 49), propose de modifier légèrement la formule de Crompton, en y remplaçant la hauteur h par la zone latérale de ​le réservoir - F, qui sera plus correct, puisque l'estimation inclura non seulement la hauteur du réservoir, mais aussi sa taille horizontale, et en plus, cela rendra ce coefficient indépendant des unités acceptées, puisque le numérateur et dénominateur dans la formule v 2 /F seront les deux deuxièmes dimensions. De plus, il propose également de mesurer la vitesse de déplacement non pas en kilomètres par heure, mais en mètres, et, afin de réduire la valeur numérique du coefficient souhaité, de multiplier son dénominateur par 10 6 .

EXEMPLE. Zone de projection latérale réservoir léger RENAULT est de 6 m 2 ., vitesse de pointe 8 km/h.

Coefficient tactique du char Renault=v 2 /F= (8x1000) 2 /6x10 6 ?11.

§ 8. ARMEMENT DES CHARS ET DES ARMES ANTICHAR.

L'armement des chars se compose de mitrailleuses et de canons. À l'heure actuelle, on pense que tous les chars, à l'exception des plus légers, devraient, en plus des mitrailleuses, disposer d'armes d'artillerie pour combattre les chars ennemis et détruire les nids de mitrailleuses fermés. Les calibres des canons montés sur des chars étrangers sont les suivants : 37 mm., 57 mm., 65 mm., 75 mm. et, enfin, certains chars lourds français de type 2C ont des canons de 155 mm. Les canons de chars doivent pénétrer le blindage des chars ennemis à une distance de 1,5 km. Le stock de munitions pour le pistolet est d'au moins 150, si possible, 200-250.

Les mitrailleuses sont destinées à bombarder des cibles réelles, ainsi qu'à visualiser les emplacements des chars ennemis. Chaque mitrailleuse utilise 2 000 à 3 000 cartouches, dont la moitié sont perforantes.

Les armes antichars peuvent être divisées en trois groupes : 1) mitrailleuses de moyen calibre, calibre 12,7-15 mm, 2) canons automatiques ou (encore) semi-automatiques ou canons à un coup, calibre 15-40 mm. (aussi appelé mitrailleuses lourdes) et 3) pièces d'artillerie - jusqu'au canon de campagne et obusier de campagne. (Des données détaillées sur les armes antichars et autres armes antichars peuvent être trouvées dans F. HEIGL: "L'utilisation des chars au combat et la lutte contre eux." GIS. 1928, p. 98 et F. Heigl. Taschenbuch der Tanks et Ergan bunsband - le sien)

La pénétration de l'armure dépend en grande partie de sa qualité, mais même ainsi, vous pouvez donner quelques données indicatives à ce sujet.

Armure de 6 mm d'épaisseur. ne doit pas être pénétré par une balle de fusil à pointe ordinaire à une distance de 100 mètres lors du tir sur un normal; 8 millimètres. l'armure perce dans les mêmes conditions lors de tirs à courte distance. Les balles perforantes, de fusil et de mitrailleuse transpercent à des distances allant jusqu'à 150 mm. armure de 10-15 mm d'épaisseur. lors de la prise de vue normale. Réservoir 13 mm. la mitrailleuse perce 20-25 mm. armure à des distances allant jusqu'à 100 mètres et 18-20 mm. - à des distances jusqu'à 500 mètres.

Les éclats d'obus et les chevrotines ne sont pas valides contre un char ; son ennemi le plus dangereux est une grenade. 75 millimètres. un projectile d'artillerie légère, sur un coup direct, perce une armure jusqu'à 18 mm d'épaisseur. à des distances jusqu'à 1000 m et 105 mm. projectile - à des distances allant jusqu'à 2000 m (avec un angle d'incidence favorable). Sur de longues distances, seules les grenades perforantes sont valables.

En plus de l'artillerie, l'infanterie peut également combattre activement des chars, en utilisant balles perforantes, mitrailleuses antichars, liasses grenades à main(jusqu'à environ 5 pièces), mortiers et lance-flammes. Cependant, malgré le renforcement des armes d'infanterie, l'infanterie, en règle générale, n'est pas en mesure de repousser indépendamment les attaques de chars. Le principal moyen puissant de combattre les chars était et reste l'artillerie.

J'exprimerai mon IMHO paradoxal - les Allemands n'avaient pas du tout de classification des chars au sens habituel. Ni en termes de masse, ni en termes de calibre du pistolet mentionné périodiquement, dans certaines sources.
La classification des chars parmi les Allemands a subi des changements et n'était pas quelque chose de stable, et de plus, selon la tradition allemande, elle était différente dans différentes structures.
Ainsi, selon la classification de WaPrw 6 (6e Direction des armes), les chars PzIII et PzIV portaient le nom de Z.W. (Zugführerwagen), c'est-à-dire "véhicule du commandant de peloton" et B.W. (Begleitwagen) - "véhicule d'escorte". Des machines conçues par lui pour le remplacer au milieu des années 30. portait à l'origine les mêmes marques. Cependant, ces noms étaient plus un nom de code et ne reflétaient que partiellement son objectif. Et ils avaient une relation très éloignée avec la classification. De plus, à l'avenir, une telle classification est tombée dans l'oubli et seule une classification sans visage est restée, reflétant la masse de l'échantillon conçu (VK18.01, VK20.01, etc.).
Avec les opérateurs eux-mêmes (Panzerweaffen) c'était plus difficile.
20 décembre 1935 dans l'ouvrage de référence "Main Army Bulletin", une classification des chars en fonction du calibre de l'armement principal a été proposée. Les "légers" étaient considérés comme des chars armés de mitrailleuses ou de canons jusqu'au calibre 75 mm. "Moyen" - canons de calibre de 75 mm à 105 mm. Et des chars armés de canons de 105 mm et plus - "lourds". Cependant, ce point de vue n'a pas trouvé de partisans et les Allemands ont agi différemment.
Premièrement, il n'y avait pas de classification des chars dans les noms des chars eux-mêmes. Les chars étaient d'abord généralement appelés Gefechtskampfwagen ("véhicule de combat") avec l'ajout d'un calibre de canon. Disons sous l'abréviation Gefechtskampfwagen 3,7cm de l'été 1934. un banal "billet de trois roubles" se cachait. Plus tard, il a eu les noms : 3,7 cm Geschuetz-Kampfwagen, 3,7 cm, Geschuetz-Panzcrwagcn 3,7 cm, Geschuetz Pz.Kpf.Wg., 3,7 cm Pz.Kpf.Wg., jusqu'au printemps 1936. elle n'a pas reçu le nom plus familier Panzerkampfwagen III (3,7 cm).
Deuxièmement, en fait, la division des machines s'est faite au niveau des divisions. 9 janvier 1936 (c'est-à-dire avant même de recevoir non seulement PzIII ou PzIV, mais même des PzII légers), le chef d'état-major des forces terrestres, le général Beck, proposa d'avoir trois compagnies de chars légers et une lourde dans des bataillons de chars (Panzer-Abteilung) de divisions de chars. Il a été proposé d'équiper une compagnie de chars légers (leichten Panzerkompanie) de chars avec des canons de 2 cm et 3,7 cm. Heavy (schweren Panzerkompanie), qui effectuait des tâches de soutien, - des chars avec des canons de 7,5 cm.
Plus tard, en novembre 1938. le désir de l'état-major général (déjà réalisé par Brauchitsch) s'est transformé en intention d'avoir trois types d'unités de chars dans les forces terrestres: les divisions de chars - avec des chars très mobiles, de préférence protégés des canons de 3,7 cm; Brigades de chars RGK - puissance de feu maximale et protection de préférence contre les canons antichars de 4,7 cm et les compagnies de chars lourds - pour percer les lignes de fortification, avec des véhicules protégés au maximum (ce qui a conduit à la création de PzI AusfF (alias VK18.01)

Ouais, un char lourd avec un armement purement mitrailleur et un poids estimé similaire au PzIII).

Cependant, les rêves ont été brisés par la prose dure de la vie. L'industrie ne pouvait pas assurer la production de nouveaux chars dans les quantités requises, par conséquent, en réalité, seules les divisions de chars étaient en mesure de maîtriser, dont les bataillons de chars jusqu'au 1.09.1939. se composait de deux types de compagnies légères: leichten Panzerkompanie (état-major KStN 1171) - armé de chars PzI et PzII

et leichten Panzerkompanie (a) (personnel KStN 1175) - armé d'un terrible mélange de PzI, PzIII et PzIV.

Le jour du début de la Seconde Guerre mondiale, la composition des bataillons de chars est remaniée. Il ne reste qu'un seul type de compagnie de chars légers (état-major KStN 1171 (Sd) du 1.09.1939) - 17 PzKpfw III et 5 PzKpfw II,

mais la compagnie de chars moyens (mittlere Panzerkompanie) de l'état KStN 1175 (Sd) 1.09.1939 est déjà ajoutée - 14 PzKpfwIV et 5 PzKpfwII.

En fait, une telle organisation - TB composée d'entreprises légères (combinaison de PzII et PzIII) et moyennes (combinaison de PzII et PzIV) est restée jusqu'en 1943. Dans le même temps, 1-2 pelotons linéaires (pas de quartier général (!!!)) dans les deux types de compagnies étaient sur PzII léger.
En 1943, les compagnies de chars légers ont été retirées des bataillons de chars et il ne restait que deux types de compagnies de chars moyens: une compagnie de chars moyens - exclusivement sur des chars PzIV et une compagnie de chars Panther moyenne ( mittlere Panzerkompanie "Panther"). Et fin 1943. le concept de "médium" a complètement disparu du nom de l'entreprise. Seules la Panzerkompanie "Panther" et la Panzerkompanie IV sont restées.
En ce qui concerne la classification du Panther, la situation ici est plutôt la suivante - il a été créé à l'origine pour remplacer le PzIII. "Cependant, pendant le voyage, le chien a pu grandir" (c) - le poids de la "Panthère" a radicalement augmenté. Dans le même temps, l'éventail des tâches effectuées par les Panthers dans les divisions de chars est resté similaire à celui du PzIII. En principe, il était possible de les appeler lourds, mais les Allemands avaient simultanément l'intention d'introduire des compagnies de chars lourds (Sehwere Panzerkompanie) dans les divisions de chars. Nommer des "Panthers" lourds malgré le fait qu'ils accomplissaient les tâches des chars moyens introduirait une certaine confusion et incohérence.
Ce. on peut affirmer que si initialement des tentatives ont été faites pour classer les chars en fonction de certains paramètres tactiques des véhicules, à l'avenir, la classification a été effectuée au niveau des unités et des tâches qu'elles ont effectuées (unités).

Sources: 1. Panzer Tracts No. 3-1 "Panzerkampfwagen III. Ausf.A, B, C, et D
développement et production de 1934 à 1938 plus le Leichttraktor et le M.K.A. de Krupp.
2. T.L.Jentz "Panzertruppen. Le guide complet de la création et de l'emploi au combat des forces de chars allemandes 1933-1942".
3. T.L.Jentz "Panzertruppen. Le guide complet de la création et de l'emploi au combat des forces de chars allemandes 1943-1945".

Le terme "char" dans le dictionnaire d'Ozhegov est expliqué comme "un véhicule de combat blindé automoteur avec de puissantes armes à chenilles". Mais une telle définition n'est pas un dogme, il n'y a pas de norme de réservoir unifiée dans le monde. Chaque pays fabricant crée et crée des chars en tenant compte de ses propres besoins, des caractéristiques de la guerre proposée, de la manière des batailles à venir et de ses propres capacités de production. L'URSS n'a pas fait exception à cet égard.

L'histoire du développement des chars de l'URSS et de la Russie par modèles

Historique des inventions

La primauté de l'utilisation des chars appartient aux Britanniques, leur utilisation a obligé les chefs militaires de tous les pays à reconsidérer le concept de guerre. L'utilisation par les Français de leur char léger "Renault" FT17 a déterminé l'utilisation classique des chars pour résoudre des problèmes tactiques, et le char lui-même est devenu l'incarnation des canons de la construction de chars.

Bien que les lauriers de la première utilisation ne soient pas allés aux Russes, l'invention même du char, dans son sens classique, appartient à nos compatriotes. En 1915 V.D. Mendeleev (le fils d'un célèbre scientifique) a envoyé un projet de véhicule blindé automoteur sur deux pistes avec des armes d'artillerie au département technique de l'armée russe. Mais pour des raisons inconnues, les choses ne sont pas allées plus loin que le travail de conception.

L'idée même de mettre une machine à vapeur sur une hélice à chenilles n'était pas nouvelle ; elle a été mise en œuvre pour la première fois en 1878 par le designer russe Fedor Blinov. L'invention s'appelait: "Un wagon avec des vols sans fin pour le transport de marchandises." Cette "voiture" a été la première à utiliser un dispositif de virage à chenilles. Soit dit en passant, l'invention du moteur à chenilles appartient également au capitaine d'état-major russe D. Zagryazhsky. Pour lequel un brevet correspondant a été délivré en 1937.

Le premier véhicule de combat à chenilles au monde est également russe. En mai 1915, un véhicule blindé D.I. est testé près de Riga. Porokhovshchikov sous le nom de "Véhicule tout-terrain". Elle avait une coque blindée, une large chenille et une mitrailleuse dans une tourelle rotative. Les tests ont été reconnus comme très réussis, mais en raison de l'approche des Allemands, d'autres tests ont dû être reportés et, au bout d'un moment, ils ont été complètement oubliés.

La même année, 1915, une machine conçue par le chef du laboratoire expérimental du département militaire, le capitaine Lebedenko, a été testée. L'unité de 40 tonnes était un chariot d'artillerie agrandi à une taille gigantesque, entraîné par deux moteurs Maybach d'un dirigeable abattu. Les roues avant avaient un diamètre de 9 mètres. Telle que conçue par les créateurs, une machine de cette conception devrait facilement surmonter les fossés et les tranchées, mais lors des tests, elle s'est bloquée immédiatement après le début du mouvement. Où il se tenait pendant de nombreuses années jusqu'à ce qu'il soit réduit en ferraille.

La Russie a mis fin à la Première Guerre mondiale sans ses chars. Pendant la guerre civile, des chars d'autres pays ont été utilisés. Pendant les combats, une partie des chars est passée aux mains de l'Armée rouge, sur laquelle les combattants des ouvriers et des paysans sont entrés dans la bataille. En 1918, lors de la bataille avec les troupes franco-grecques près du village de Berezovskaya, plusieurs chars Reno-FT ont été capturés. Ils ont été envoyés à Moscou pour participer au défilé. Le discours enflammé sur la nécessité de construire nos propres chars, prononcé par Lénine, a jeté les bases de la construction de chars soviétiques. Nous avons décidé de sortir, ou plutôt de copier complètement, 15 chars Reno-FT appelés Tank M (petit). Le 31 août 1920, le premier exemplaire quitte les ateliers de l'usine Krasnoye Sormovo à Nizhny Tagil. Ce jour est considéré comme l'anniversaire de la construction de chars soviétiques.

Le jeune État a compris que les chars étaient très importants pour faire la guerre, d'autant plus que les ennemis qui s'approchaient des frontières étaient déjà armés de ce type d'équipement militaire. En raison du prix de production particulièrement élevé, le char M n'a pas été lancé dans la série, une autre option était donc nécessaire. Selon l'idée qui existait alors dans l'Armée rouge, le char était censé soutenir l'infanterie lors de l'attaque, c'est-à-dire que la vitesse du char ne devait pas être beaucoup plus élevée que l'infanterie, le poids devait lui permettre de percer le ligne de défense, et les armes doivent supprimer avec succès les points de tir. En choisissant entre leurs propres développements et des propositions de copie d'échantillons prêts à l'emploi, ils ont choisi l'option qui leur a permis de commencer à produire des réservoirs dans les plus brefs délais - la copie.

En 1925, un char est lancé en série, la Fiat-3000 en est le prototype. Même s'il n'a pas entièrement réussi, le MS-1 est devenu un char qui a jeté les bases de la construction de chars soviétiques. Dans sa production, la production elle-même a été développée, la cohérence du travail des différents départements et usines.

Jusqu'au début des années 30, plusieurs de leurs modèles T-19, T-20, T-24 ont été développés, mais en raison du manque d'avantages particuliers par rapport au T-18 et de leur coût de production élevé, ils l'ont fait pas passer en série.

Réservoirs 30-40 ans - une maladie de l'imitation

La participation au conflit sur le KFZhD a montré l'écart entre les chars de la première génération pour le développement dynamique de la bataille, les chars ne se sont pratiquement pas montrés, le travail principal a été effectué par la cavalerie. Nous avions besoin d'une voiture plus rapide et plus fiable.

Pour sélectionner le prochain modèle de production, ils sont allés sur les sentiers battus et ont acheté des échantillons à l'étranger. Le Vickers Mk anglais - 6 tonnes a été produit en série avec nous sous le nom de T-26, et la tankette Carden-Loyd Mk VI était le T-27.

Le T-27, au début si tentant à fabriquer avec son bon marché, n'a pas été produit pendant longtemps. En 1933, sur la base de coins, ils ont été acceptés pour l'armée
char flottant T-37A, avec des armes dans une tourelle rotative, et en 1936 - T-38. En 1940, ils créèrent un T-40 flottant similaire, l'URSS ne produisit plus de chars flottants avant les années 50.

Un autre échantillon a été acheté aux États-Unis. Sur la base du modèle J.W. Christie, toute une série de chars à grande vitesse (BT) a été construite, leur principale différence était la combinaison d'hélices à deux roues et à chenilles. Des roues ont été utilisées pour se déplacer pendant la marche du BT, et des chenilles ont été utilisées dans la conduite des batailles. Une telle mesure forcée était nécessaire en raison des faibles capacités opérationnelles des voies, à seulement 1000 km.

Les chars BT, qui développaient des vitesses assez élevées sur les routes, convenaient parfaitement au concept militaire modifié de l'Armée rouge: une percée dans la défense et un déploiement à grande vitesse d'une attaque en profondeur à travers l'écart qui en résultait. Le T-28 à trois tours a été développé directement pour la percée, dont le prototype était le Vickers anglais de 16 tonnes. Un autre char révolutionnaire était censé être le T-35, similaire au char lourd anglais Independent à cinq tourelles.

Au cours de la décennie d'avant-guerre, de nombreux modèles de chars intéressants ont été créés qui ne sont pas entrés en série. Par exemple, basé sur le T-26
canon automoteur semi-fermé AT-1 (char d'artillerie). Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils se souviendront à nouveau de ces machines sans toit de cabine.

Chars du second monde

La participation à la guerre civile en Espagne et aux batailles de Khalkhin Gol a montré à quel point l'explosivité d'un moteur à essence et l'insuffisance de blindage anti-balles contre l'artillerie antichar qui émergeait alors. L'introduction de solutions à ces problèmes a permis à nos concepteurs, atteints de la maladie de l'imitation, de créer à la veille de la Seconde Guerre mondiale un véritable bons réservoirs et KV.

Dans les premiers jours de la guerre, un nombre désastreux de chars ont été perdus, il a fallu du temps pour établir la production de T-34 et de KV sans égal dans les seules usines évacuées, et le front avait désespérément besoin de chars. Le gouvernement a décidé de combler ce créneau avec des chars légers bon marché et rapides à produire T-60 et T-70. Naturellement, la vulnérabilité de ces chars est très élevée, mais ils ont donné le temps de déployer la production de chars Victory. Les Allemands les appelaient "les sauterelles indestructibles".

Dans la bataille sous le chemin de fer. Art. Pour la première fois à Prokhorovka, les chars ont agi comme des défenses "cimentées", avant cela, ils étaient utilisés exclusivement comme arme d'attaque. En principe, jusqu'à aujourd'hui, il n'y avait plus de nouvelles idées dans l'utilisation des chars.

En parlant de chars de la Seconde Guerre mondiale, il est impossible de ne pas mentionner les chasseurs de chars (SU-76, SU-122, etc.) ou comme on les appelait "canons automoteurs" dans les troupes. La tour rotative relativement petite ne permettait pas l'utilisation de certains canons puissants et, surtout, d'obusiers sur des chars, pour cela, ils ont été installés sur les bases de chars existants sans utiliser de tours. En fait, les chasseurs de chars soviétiques pendant la guerre, à l'exception des armes, ne différaient en rien de leurs prototypes, contrairement aux mêmes allemands.

réservoirs modernes

Après la guerre, ils ont continué à produire des chars légers, moyens et lourds, mais à la fin des années 50, tous les principaux fabricants de chars se sont concentrés sur la production du char principal. Grâce aux nouvelles technologies dans la production d'armures, de moteurs et d'armes plus puissants, la nécessité de diviser les chars en types a disparu d'elle-même. Le créneau des chars légers était occupé par des véhicules blindés de transport de troupes et des véhicules de combat d'infanterie, de sorte que le PT-76 est finalement devenu un véhicule blindé de transport de troupes.

Le premier après-guerre Réservoir en vrac un nouveau modèle était armé d'un canon de 100 mm et de sa modification pour une utilisation dans les zones radioactives. Ce modèle est devenu le plus populaire parmi les chars modernes, plus de 30 000 de ces véhicules étaient au service de plus de 30 pays.

Après l'apparition de chars avec un canon de 105 mm chez des ennemis potentiels, il a été décidé de mettre à niveau le T-55 vers un canon de 115 mm. Le premier char au monde équipé d'un canon à âme lisse de 155 mm a été nommé .

L'ancêtre des chars principaux classiques était le . Il combinait pleinement les capacités des chars lourds (canons de 125 mm) et moyens (haute mobilité).

Le contenu de l'article

VÉHICULES BLINDÉS- un type d'équipement militaire, qui comprend différentes classes de véhicules de combat avec protection blindée. Parmi eux se trouvent des chars, véhicules de combat l'infanterie (IFV), les véhicules blindés de transport de troupes (APC), les véhicules de reconnaissance de combat (BRM), les véhicules de contrôle, ainsi que certains types de véhicules d'appui au combat. Ces derniers comprennent notamment les véhicules blindés de dépannage (BREM).

Les véhicules blindés sont équipés d'un ensemble d'armes, de systèmes automatiques et de dispositifs de contrôle des armes. Il comprend des canons de char, des lance-roquettes et des lance-roquettes, des lance-flammes, des lance-grenades, des mitrailleuses, ainsi que des munitions, des viseurs, des stabilisateurs d'armes et de viseurs, des commandes de guidage d'armes, des systèmes de contrôle de missiles, des télémètres, des ordinateurs, etc.

Selon le type de propulsion, les véhicules blindés modernes sont divisés en véhicules à chenilles et à roues; une partie importante de ces machines sont flottantes, certaines sont aérotransportables.

La protection blindée des chars et des véhicules créés sur leur base est anti-balistique, pour la plupart des autres véhicules de véhicules blindés - anti-balle (anti-fragmentation).

Les châssis de chars, de véhicules de combat d'infanterie, de véhicules blindés de transport de troupes et de véhicules blindés de transport de troupes sont largement utilisés pour la production de véhicules blindés à diverses fins. Véhicules de combat d'artillerie (automoteurs montures d'artillerie(ACS), lance-roquettes feu de salve, lanceurs antichars systèmes de missiles(ATGM), mortiers automoteurs, etc.), véhicules de combat de défense aérienne (lanceurs de systèmes de missiles antiaériens, installations antiaériennes automotrices (ZSU), etc.), véhicules blindés de matériel de génie (tracteurs, pont -layers, track-layers, engins excavés, ferries autopropulsés, véhicules d'ingénierie d'obstacles, véhicules blindés de déminage, etc.), ainsi qu'un certain nombre d'autres véhicules.

RÉSERVOIRS

Char, véhicule de combat à chenilles de grande capacité tout-terrain, entièrement blindé, avec des armes pour détruire diverses cibles sur le champ de bataille.

Le nom "tank" est tiré de la langue anglaise (tank - tank, tank). Pendant la Première Guerre mondiale, ce nom a été utilisé par les Britanniques pour assurer le secret du développement des premiers chars, les Britanniques construisaient les premiers véhicules blindés sous prétexte de créer des réservoirs d'eau (réservoirs) d'un nouveau design. En Allemagne, la distribution s'appelait "panzerkampfvagen" (panzercampfvagen - Pz.Kpfw; véhicule blindé de combat) ou en abrégé "panzer" (panzer - Pz).

Disposition du réservoir.

Les principaux éléments structurels des chars modernes sont la coque et la tourelle blindées, le complexe d'armes, la centrale électrique, la transmission avec commandes, châssis, dispositifs d'observation et de visée, équipements électriques, équipements de communication, système d'équipement de lutte contre l'incendie, etc. Leur emplacement déterminé de manière fonctionnelle détermine la disposition du réservoir, qui est divisé en général et privé.

La disposition générale du réservoir

détermine fondamentalement le nombre et la position mutuelle des compartiments du réservoir, la conception de la coque et de la tourelle. Il est classé selon trois caractéristiques principales :

Selon le principe d'installation d'armes:

dans une tour tournante. Actuellement, cet arrangement est le plus courant (par exemple, le char moyen soviétique T-54, le char de combat principal américain M60);

sans tourelle (dans la coque). Les exemples sont le premier char britannique Mk I, ainsi que le char suédois moderne Strv-103. Dans le Strv-103, le canon du char est guidé en tournant et en inclinant la coque à l'aide d'une suspension hydropneumatique réglable ;

dans une tour tournante. Une telle disposition est typique des chars à plusieurs tourelles (par exemple, le char lourd soviétique à cinq tourelles T-35, le char de croisière britannique Mark I) construits avant la Seconde Guerre mondiale. Dans le même temps, les armes installées dans la tour ont un secteur de tir limité.

Selon l'état du logement de l'équipage :

dans la coque et la tourelle (le plus courant). En particulier, dans le char de combat principal soviétique T-72, le poste de travail du conducteur est situé dans le compartiment de commande à l'avant de la coque, le commandant de char et le mitrailleur sont situés dans le compartiment de combat de la tourelle ;

L'équipage entier dans la coque (par exemple, Strv-103);

Tout l'équipage est dans la tour.

Selon l'emplacement du moteur et de la transmission :

avec placement arrière du moteur et de la transmission. Actuellement, cet emplacement du compartiment moteur est le plus courant (par exemple, le char de combat principal américain M1 Abrams). Cette disposition vous permet de protéger au mieux le compartiment moteur des tirs ennemis ;

avec moteur d'étrave et transmission. Mis en œuvre dans les chars de combat principaux israéliens Merkava, ainsi que dans le char léger argentin TAM. Avec cet agencement, le compartiment moteur agit comme une protection supplémentaire pour l'équipage ;

avec moteur arrière et transmission avant. Typique pour les chars allemands de la Seconde Guerre mondiale (par exemple, le char moyen Pz.III).

La plupart des réservoirs modernes ont été créés selon le soi-disant. la disposition classique des chars utilisée pour la première fois dans le char léger français Renault FT-17 de la Première Guerre mondiale. Les principales caractéristiques d'un tel schéma sont l'installation de l'armement principal dans une tourelle rotative au milieu de la coque, le placement du compartiment de contrôle à l'avant de la coque, le compartiment de combat dans la partie médiane de la tourelle et le compartiment moteur à l'arrière. Cette disposition offre des angles de descente égaux de l'arme lors du tir vers la proue et la poupe, les meilleures conditions pour une visibilité panoramique, une répartition plus uniforme de la charge de la tourelle sur la surface d'appui, une meilleure maniabilité, ainsi qu'une réduction dans les effets néfastes des oscillations longitudinales angulaires du véhicule sur les membres de l'équipage.

Disposition du réservoir privé

détermine la disposition des compartiments et des éléments de la machine.

L'aménagement du poste de commande vise à assurer le confort de l'équipage et conditions optimales visibilité avec la forme la plus résistante aux projectiles de l'avant de la coque et sa faible hauteur. La perfection des commandes de commande a une grande influence sur la disposition du compartiment de commande. L'utilisation de servo-variateurs et d'automatisation avec de petites courses de commandes permet de réduire considérablement le volume de ce compartiment et de réduire le nombre de commandes pour les unités de transmission.

La disposition du compartiment de combat dépend du système d'arme choisi et assure une efficacité maximale de son utilisation. Dans ce cas, le degré d'automatisation du processus de chargement est d'une grande importance. Lors du chargement manuel d'un canon de char (typique pour la plupart des chars dans les pays occidentaux), afin d'augmenter la cadence de tir, le chargeur dispose d'un grand volume et d'une hauteur suffisante du lieu de travail, d'un siège facilement amovible et d'un plancher tournant avec le la tourelle est installée et le premier étage de munitions est placé de la manière la plus rationnelle. Avec un chargement mécanisé (tous les chars de combat principaux soviétiques, à commencer par le T-64, le char français "Leclerc", le "90" japonais), la disposition du compartiment de combat dépend du type de mécanisme de chargement choisi et de la conception du râtelier à munitions mécanisé. De plus, l'utilisation d'un chargeur automatique permet de réduire l'équipage d'une personne (chargeur).

La disposition du compartiment moteur du réservoir est subordonnée à l'intérêt d'atteindre la densité maximale du moteur, de la transmission et de leurs systèmes. Les principaux moyens constructifs de réduire le volume du compartiment moteur sont le placement transversal du moteur, en réduisant le nombre d'unités de transmission en les combinant dans une unité commune ou en combinant leurs fonctions, en combinant le moteur et la transmission en une unité commune, en utilisant un système de refroidissement plus compact, réduisant la longueur des conduits d'air, réduisant les volumes occupés par les canalisations, en utilisant des cavités et des perçages dans les unités, en supprimant certains éléments du volume réservé (par exemple, les réservoirs de carburant externes), en utilisant des servomoteurs et des entraînements électriques pour le moteur et contrôle de la transmission, utilisant des réservoirs de carburant avec une configuration spatiale complexe et plaçant des mécanismes à l'intérieur de ceux-ci.

Les principales propriétés de combat du char comprennent sa puissance de feu, sa sécurité, sa maniabilité et sa contrôlabilité. .

Puissance de feu

- la possibilité d'atteindre des cibles sur le champ de bataille. Il se caractérise par le calibre de l'armement principal, la pénétration du blindage du projectile, la portée d'un tir direct, la perfection des mécanismes de guidage, les viseurs, la cadence de tir visée, la vitesse de chargement, la quantité de munitions et le type de projectiles, le nombre et le calibre des mitrailleuses et leurs munitions.

L'armement principal du char est un canon, lisse ou rayé (en dernières années les concepteurs préfèrent les pistolets à âme lisse). Dans la plupart des cas, le canon est utilisé pour le tir direct sur une trajectoire plane. Les chars modernes sont équipés de canons de 76 mm (char léger FV101 Scorpion - Grande-Bretagne), 90 mm (chars moyens M48A1, A2 et A3 Patton III - USA, char léger AMX-13 - France), 105 mm (char moyen M48A5 "Patton III" - USA, M1 "Abrams" - USA; AMX-30 / -30B2 - France, "Centurion" Mk.13 - UK), 120 mm (M1A1 et A2 "Abrams" - USA, "Leclerc" - France , Challenger -1 et 2 - Grande-Bretagne, Leopard-2A6 - Allemagne) et 125 mm (T-64, T-72, T-80, T-90 - URSS / Russie). Pour réduire la déviation du canon, qui se produit en raison de son chauffage irrégulier lors d'un tir prolongé, les pistolets sont équipés d'un boîtier calorifuge.

Les canons de char disposent d'une large gamme de munitions conçues pour détruire à la fois les cibles blindées et protégées et l'infanterie: calibre perforant, sous-calibre perforant (BPS), perforant hautement explosif, cumulatif (KS), fragmentation hautement explosive , fumigènes, chevrotines, obus à fragmentation. Les principales munitions antichars sont des sous-calibres perforants et Rondes HEAT. Les BPS se composent de deux parties principales: active (noyau dur non destructif), ayant un diamètre inférieur à un calibre et assurant la pénétration de l'armure, ainsi que passive (palette), réalisée en fonction du calibre de l'arme et séparée de la partie active après la sortie du projectile de l'alésage du canon. Pour augmenter la pénétration du blindage, les noyaux des BPS américains et britanniques sont en uranium appauvri.

Les CS ont une charge d'action cumulative: lors d'une explosion, un mince jet cumulatif se forme dans l'explosif à partir du matériau de revêtement sous la forme d'un évidement conique spécial, dirigé vers l'avant le long de l'axe de l'évidement; lorsqu'il rencontre un obstacle, le jet crée une forte pression qui le traverse.

Les canons à âme lisse peuvent être utilisés à la fois pour tirer des projectiles et comme lanceurs de missiles guidés antichars (ATGM). En 1971, les États-Unis ont achevé le développement du char M60A2 avec un lanceur de canon de 152 mm pour le MGM-51A Shillaila ATGM. Un complexe similaire d'armes à missiles guidés (KURV) a reçu le char léger M551 Sheridan. Cependant, à l'avenir, les spécialistes américains ont refusé d'installer des armes de missiles sur leurs chars de combat principaux, au lieu d'utiliser des projectiles correctifs.

En URSS, les travaux d'équipement des chars avec des missiles guidés ont conduit à la création du KURV 9K116-1 Sheksna avec 9M117 ATGM (installé sur les chars T-62M), KUV 9K112-1 "Cobra" avec 9M112 ATGM (T-64B, BK , BM, BV et BVK, T-80B, BK, BV et BVK), KUV 9K120 "Svir" avec ATGM 9M119 (T-72B, BM et BK) et KUV 9K119 "Reflex" avec ATGM 9M119 (T-80A et U , T-90/-90K).

La charge en munitions d'un char dépend en grande partie du calibre de son canon. Plus il est grand, moins le nombre de coups portés peut être important. Ainsi, la charge de munitions pour le canon 105-mm du char M1 Abrams est de 55 cartouches, et pour le canon 120-mm du M1A2 Abrams modernisé - seulement 40. La charge de munitions pour le canon 125-mm du T-80U réservoir se compose d'un canon de 45 mm du réservoir "Challenger-2" - 50.

L'utilisation d'un chargeur automatique vous permet d'augmenter la vitesse de chargement du pistolet et, par conséquent, sa cadence de tir. En particulier, les Abrams Challenger-2 et M1A1 avec chargement séparé manuel du canon 120-mm ont une cadence de tir de 4 à 6 coups par minute. Le char soviétique T-72, qui tire également des cartouches à chargement unique mais utilise un chargeur automatique, a une cadence de tir de 6 à 8 cartouches par minute.

L'efficacité de tir élevée des chars modernes est obtenue grâce à l'utilisation d'un stabilisateur d'arme à deux plans, d'un télémètre laser, de dispositifs d'observation et de viseurs de haute précision. De plus, l'efficacité du tir d'un char dépend du fonctionnement d'un ordinateur balistique électronique, qui introduit automatiquement des corrections lors de la visée d'un canon sur une cible, en tenant compte de la direction et de la force du vent, de la température et de la pression de l'air, de la température de la charge de poudre, l'usure de l'alésage, la vitesse et la direction du mouvement du char, et les cibles, les angles d'inclinaison de l'axe des tourillons du canon du char, etc.

Les réservoirs avec une installation de lance-flammes étaient appelés réservoirs de lance-flammes (chimiques). Il s'agit notamment du OT-55 soviétique (basé sur le char moyen T-55), du M3A1 Seiten américain et du britannique Mk VII Churchill-Crocodile (basé sur le char lourd Mark IV Churchill). Le lance-flammes peut être placé dans la tourelle au lieu du canon ou dans la partie frontale de la coque du char, chars avec mélange de feu - à l'intérieur du char, sur sa coque ou sa remorque. La portée de lancement de flammes de l'OT-55 dépasse 200 m. Le nom supplémentaire de chars lance-flammes "chimiques" a été donné en raison de la possibilité de leur utilisation pour infecter la zone avec des mélanges tactiques d'agents de guerre chimique. En particulier, dans les années 1930, des véhicules de combat chimiques à chenilles (BKhM) KhT-26 (basés sur le char léger T-26), KhT-27 (basés sur la tankette T-27), ainsi qu'un KhBT expérimental ont été développés pour ces fins en URSS -7 (basé sur le char léger BT-7).

Les chars modernes ont au moins deux mitrailleuses, dont l'une est associée à un canon, l'autre est montée sur une tourelle et est utilisée comme canon anti-aérien et pour la désignation de cibles.

Sécurité du réservoir

est sa capacité à résister aux effets des armes antichars, tout en permettant à l'équipage d'effectuer des missions de combat.

Le degré de protection du char et de l'équipage est déterminé principalement par la protection passive du blindage, la protection dynamique, les systèmes de protection active. En outre, un rôle important est joué en contrecarrant le pointage des armes antichars ennemies sur la cible, la protection contre les mines, la protection contre les armes de destruction massive (ADM), les moyens de survie et de sécurité contre les explosions et les incendies, et le camouflage.

Protection d'armure passive.

Avant l'avènement des munitions cumulatives, une protection accrue était obtenue en améliorant la qualité et en augmentant l'épaisseur du blindage homogène du char, en choisissant des angles plus rationnels pour placer les plaques de blindage, et également grâce à un blindage différencié, dans lequel le degré de blindage de diverses parties de la coque et la tourelle dépendent de la probabilité d'impacts de projectiles.

L'émergence de nouveaux types de munitions antichars a changé l'approche de la protection par blindage passif. La direction prioritaire de son amélioration était l'utilisation d'un blindage espacé (un certain nombre de plaques de blindage sont installées séquentiellement à une certaine distance, utilisées pour la première fois sur le char de combat principal allemand Leopard-1A3) et d'un blindage combiné, composé de plusieurs couches de matériaux différents : acier, alliages légers, céramiques, plastiques, fibre de verre, matériaux à haute densité (par exemple, uranium appauvri dans le blindage des chars américains M1A2 Abrams).

Pour protéger les côtés de la coque, des écrans anti-cumulatifs sont utilisés. Il s'agit de tôles minces, de feuilles de caoutchouc ou de caillebotis renforcés installés à une certaine distance de l'armure principale. Les boucliers provoquent le tir prématuré des obus HEAT et réduisent leur effet sur l'armure. Cet outil a été activement utilisé par les pétroliers soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale pour se protéger contre les lance-grenades antichars allemands "Panzershrek", "Panzerfaust", etc. qui les protégeaient du feu des lance-grenades antichars palestiniens.

Protection dynamique.

Représente les charges situées directement dans la plaque de blindage (protection dynamique intégrée), ou sur celle-ci, dans des conteneurs spéciaux (protection dynamique montée). explosif. Lorsque les munitions pénètrent dans le conteneur, l'explosif explose, tandis que l'explosion vers l'extérieur réduit considérablement l'impact des munitions sur le réservoir. La protection dynamique montée est destinée uniquement à réduire l'effet des obus cumulatifs, tandis que la protection intégrée aide à réduire les pertes de chars de tous les types d'obus antichars.

Pour combattre les ATGM TOW-2A, HOT-2T, PARS-3 avec une ogive en tandem, une protection dynamique en tandem a été développée, dont la première rangée d'éléments neutralise la précharge des ogives en tandem, et la seconde - l'action du charge principale.

Pour la première fois, une protection dynamique montée a été installée sur les chars M48A3 Patton III, M60 et Centurion, qui ont été utilisés par Israël lors de l'invasion du Liban en 1982. Sur les chars soviétiques, une protection dynamique montée est apparue en 1983, intégrée en 1985 .

Systèmes de protection actifs.

Conçu pour protéger le char des munitions à vitesse de vol relativement faible (ATGM, lance-grenades antichar, etc.).

La protection active est un système de tir de projectiles spéciaux situés sur le réservoir, combiné à une installation radar locale. Lorsqu'une munition s'approchant du char est détectée, une commande automatique est donnée pour tirer la charge qui, à son approche, explose, formant un nuage de fragments dommageables.

Le premier complexe au monde de protection active pour chars (KAZT) "Drozd" a été développé en URSS. Les premiers chars équipés de ce complexe furent les T-55AD. Actuellement, la KAZT "Arena" nationale est en cours d'installation sur des échantillons modernes de véhicules blindés russes. Systèmes étrangers protection active (AKESS allemand, Spatem français, etc.) sont en cours de développement ou de test.

Contrer la visée des armes antichars sur la cible.

Les systèmes existants pour contrer le guidage des armes antichars comprennent les brouilleurs (générateurs de "fausses cibles") et les systèmes d'avertissement d'exposition au laser ou au radar combinés avec lanceurs grenades fumigènes pour la pose d'écrans aérosols.

Les brouilleurs perturbent le fonctionnement des systèmes de guidage de munitions à guidage laser ou radioguidé, les faisant dévier de la cible.

Dans le même temps, le système d'avertissement d'exposition au laser informe l'équipage du char du secteur d'exposition, après quoi des grenades fumigènes sont tirées en direction de sa source.

Un exemple d'un tel système est le système de suppression optique-électronique Shtora installé sur les chars T-80 et T-90, qui réduit la probabilité de toucher les ATGM de 3 à 4 fois et corrige les projectiles de 1,5 fois.

En plus des grenades fumigènes, des systèmes d'équipement de fumée thermique peuvent être installés sur les chars pour interférer avec les systèmes de surveillance visuelle et les systèmes de guidage des armes antichars. Le principe de fonctionnement de ces systèmes est d'alimenter en carburant le collecteur d'échappement du moteur du réservoir, qui joue le rôle d'évaporateur, pour libérer le mélange gaz-vapeur formé avec les gaz d'échappement dans l'atmosphère, où il se condense et se transforme dans un aérosol de carburant diesel.

Protection min.

Il est réalisé en installant des plaques de blindage inclinées entre le côté et le fond, en augmentant la résistance de la coque, en réduisant la hauteur de la dérivation de la chenille, en plaçant les unités de suspension plus près du bas du véhicule ou à l'intérieur corps blindé. L'augmentation de la résistance aux mines est également assurée par la résistance des chenilles, l'utilisation de charnières caoutchouc-métal de type séquentiel et l'utilisation d'épaississements locaux du fond du réservoir, en règle générale, au siège du conducteur. De plus, il est possible d'équiper le réservoir de chaluts anti-mines montés et d'un système de protection électromagnétique qui provoque un fonctionnement prématuré des mines avec des fusibles magnétométriques.

Défense contre les armes de destruction massive.

Conçu pour protéger l'équipage des armes nucléaires, chimiques et biologiques. Il est réalisé en utilisant des contre-dépouilles et des surcoupes anti-neutroniques, qui sont des matériaux contenant de l'hydrogène à forte teneur en plomb, en appliquant divers revêtements de protection, ainsi que par un système automatique qui protège l'équipage de la surpression à l'avant de l'onde de choc. , les poussières radioactives, les armes chimiques et biologiques lors du dépassement des sites de contamination en scellant la coque et en créant une poussée d'air purifié dans le volume habitable.

Le niveau nécessaire de résistance des chars aux ondes de choc est également atteint en garantissant la résistance de la coque et de la tourelle, une fixation fiable des instruments et des unités et en maintenant le placement optimal de l'équipage.

émission de lumière explosion nucléaire peuvent causer des dommages thermiques aux dispositifs de tir et d'observation, l'inflammation de certains matériaux, l'aveuglement temporaire ou permanent des membres d'équipage. Pour éviter cela, des obturateurs électromécaniques sont utilisés sur les dispositifs d'observation, prévoyant notamment, pour l'utilisation d'optiques photochromiques, le passage de l'observation directe à l'observation indirecte par des dispositifs d'optique électronique, de télévision et d'imagerie thermique avec transmission d'image vers les écrans de l'équipage.

Moyens de survie et de sécurité contre les explosions et les incendies.

Il est réalisé en plaçant du carburant, de l'huile et des munitions dans les zones les plus protégées du réservoir, en fabriquant des réservoirs de carburant et d'huile à partir de plastiques auto-serrants, en fournissant une détonation dirigée des munitions qui exclut les dommages à l'équipage, en installant une lutte contre l'incendie automatique à grande vitesse équipements, isolant les compartiments réservoirs du compartiment moteur-transmission par une cloison coupe-feu étanche, en utilisant des matériaux de structure ignifuges qui ne dégagent pas de produits toxiques lorsqu'ils sont chauffés.

Déguisement.

Les moyens de camouflage comprennent la coloration déformante, les filets de camouflage, les systèmes de réduction de la visibilité infrarouge qui rendent difficile la détection d'un réservoir par les dispositifs de surveillance à imagerie thermique. Le même objectif est atteint par des mesures visant à réduire le bruit du réservoir, des écrans de protection, des matériaux spéciaux absorbant les radars qui réduisent la probabilité de détection du réservoir par radar, des accessoires pour l'auto-creusement. La petite silhouette (hauteur) du char contribue également au camouflage du char au sol, car il est plus difficile de toucher une petite cible qu'une plus visible.

Maniabilité

- la possibilité de changer rapidement la vitesse et la direction du char. Il se caractérise par la mobilité, l'agilité et la perméabilité, c'est-à-dire la capacité de se déplacer rapidement dans une direction donnée (indicateur - vitesse moyenne de déplacement (km / h)), de faire des virages (rayon de braquage (m)) et de se déplacer dans diverses conditions routières et hors route.

Parmi les véhicules de combat blindés, les chars ont la plus grande capacité de cross-country. Cela dépend des principaux indicateurs suivants :

- puissance spécifique du moteur (ch / t) - le rapport entre la puissance du moteur et le poids au combat du char. Pour que le réservoir ait des performances de conduite élevées, la puissance spécifique de son moteur doit être d'au moins 18 à 20 ch / t. Parmi les réservoirs modernes, cet indicateur (27,4 ch / t) atteint la valeur la plus élevée dans le réservoir français avec un moteur diesel Leclerc. 27,2 ch / t a un T-80U-M1, 24,92 ch / t - le char Leopard-2A6, 24 ch / t - M1A2 Abrams, 19,2 l .s./t - char "Challenger-2";

- pression spécifique au sol (kg / cm 2) - le rapport de la masse du réservoir à la surface de la surface d'appui de la chenille (la surface de la partie de la chenille qui est en contact avec le sol). Plus il est petit, plus la perméabilité du réservoir est élevée. Parmi les chars modernes, les T-80U, T-90 et Leopard-2 ont la pression au sol la plus faible - 0,85 kg / cm 2. Cet indicateur pour le char Challenger-2 atteint 0,98 kg / cm 2, Leclerc - 1,0 kg / cm 2, M1A2 Abrams - 1,07 kg / cm 2);

- garde au sol (dégagement) (mm) - la distance entre le sol (surface d'appui) et l'élément le plus bas de la structure du réservoir. De nombreux réservoirs utilisent une suspension réglable, ce qui vous permet de modifier la garde au sol en fonction des conditions de conduite.

De plus, la perméabilité du réservoir est déterminée par les caractéristiques des obstacles qu'il surmonte : l'angle d'élévation (deg), la hauteur de la paroi verticale (m), la largeur de la tranchée (m) et la profondeur de la gué (m).

La maniabilité du char dépend en grande partie du châssis, qui est une combinaison de propulsion et de suspension, assurant le mouvement et la stabilité du char, la répartition de sa masse sur la surface d'appui des chenilles, l'amortissement des vibrations et la douceur du mouvement.

Le principal moteur des chars sont les chenilles, dont le prototype a été breveté par le Français Duboche en 1818. L'utilisation de chenilles permet au char de se déplacer dans des conditions hors route et sur différents types sols.

Les chenilles des chars modernes sont en acier, avec des charnières en métal ou en caoutchouc-métal, le long desquelles le char roule sur des roues (de cinq à sept), généralement recouvertes de caoutchouc. Sur un certain nombre de réservoirs de fabrication occidentale, les chenilles sont équipées d'inserts en caoutchouc, ce qui leur permet de ne pas endommager l'asphalte pendant la conduite et de réduire également le bruit du parcours. La partie supérieure de la chenille se déplace sur des galets ou sur des galets de support. Devant le réservoir se trouvent des roues de guidage qui, avec le mécanisme de tension, fournissent la tension de chenille requise. La chenille est entraînée par engrènement avec sa roue motrice dont le couple est fourni par le moteur via la boîte de vitesses. Tourner le réservoir, incl. Le demi-tour sur place s'effectue en freinant l'une des voies.

Dans les années 1920 et 1930, des chars ont été construits dans de nombreux pays, ayant la capacité de se déplacer à la fois sur chenilles et sur roues. Le déplacement des roues leur a permis d'augmenter la portée et la vitesse du ferry, ainsi que de réduire l'usure des chenilles lorsqu'ils se déplaçaient en dehors du champ de bataille. Le char à chenilles à roues le plus massif était le BT-7 soviétique, environ 4600 véhicules ont été produits en URSS.

moteurs de réservoir.

Les premiers chars étaient équipés de moteurs de voiture légèrement modifiés, mais à mesure que la masse des véhicules de combat augmentait, ils devaient installer des moteurs de chars spécialement conçus.

Les principales exigences pour un moteur de réservoir moderne sont des performances énergétiques et économiques élevées, la compacité, la fiabilité dans divers conditions climatiques fonctionnement, ainsi que multi-carburant. Cette dernière implique la capacité du moteur à fonctionner avec divers carburants (essence, kérosène, carburant diesel) et est obtenue grâce à des dispositifs spéciaux qui assurent la transition d'un type de carburant à un autre.

Il existe des réservoirs avec des moteurs à carburateur (puissance jusqu'à 500 ch), diesel (jusqu'à 1500 ch) et à turbine à gaz (1000-1500 ch).

Des réservoirs avec des moteurs à carburateur ont été construits jusque dans les années 1950. Leur principal inconvénient était la faible explosion et la sécurité incendie. Lorsque le système d'alimentation en carburant d'un réservoir a été endommagé au combat, les vapeurs d'essence qui fuyaient s'enflammaient généralement, ce qui provoquait un incendie.

Les moteurs diesel sont les plus utilisés dans la construction de réservoirs. Le premier char de série à moteur diesel fut le char léger polonais 7TP, produit à partir de 1935.

La plupart des moteurs diesel à réservoir modernes sont équipés d'un système de suralimentation. Le moteur diesel de réservoir le plus puissant (1500 ch) est équipé du Leclerc français. En termes de puissance moteur, il a rattrapé les réservoirs de turbine à gaz.

Actuellement, seuls deux pays dans le monde, la Russie (T-80) et les États-Unis (M1 Abrams), produisent des réservoirs avec des moteurs à turbine à gaz (GTE). Le premier réservoir de production au monde avec un moteur à turbine à gaz, le T-80, est apparu en 1976.

Par rapport aux moteurs diesel, les moteurs à turbine à gaz ont un transfert de chaleur plus faible, ce qui nécessite un système de refroidissement plus simple et augmente la fiabilité du réservoir et de son caractéristiques de performance dans les climats chauds, réduit la consommation de fluides de lubrification, fournit un couple plus favorable. GTE est plus compact et plus puissant à taille (masse). Il est plus facile à démarrer, surtout par temps froid, ne cale pratiquement pas et dispose d'une ressource 2 à 3 fois supérieure à celle des moteurs à pistons. Le niveau de bruits de démasquage dans les moteurs à turbine à gaz est 1,75 à 2 fois plus faible. De plus, les réservoirs équipés de moteurs à turbine à gaz ont un système de transmission plus simple.

Cependant, un moteur diesel est plus fiable qu'un moteur à turbine à gaz dans des conditions poussiéreuses et dispose d'un système de purification d'air moins complexe. A température ambiante élevée, la baisse de puissance du moteur diesel est négligeable. Il consomme 1,8 à 2 fois moins de carburant. En conséquence, un réservoir avec un moteur diesel a une plus grande autonomie avec la même quantité de carburant transporté. De plus, le coût d'un moteur diesel est environ 10 fois inférieur au coût d'un moteur à turbine à gaz.

Gestion d'équipe.

Cette qualité caractérise la capacité du char à recevoir ou à transmettre les informations nécessaires à l'accomplissement de la mission de combat. Une augmentation de la contrôlabilité des commandes est obtenue grâce à l'installation de stations de radio plus avancées, de systèmes de transmission et d'affichage de données sur la situation de combat, d'équipements de navigation, d'interphones, etc.

Surmonter les barrières de l'eau.

Certains des réservoirs sont capables de surmonter les barrières d'eau et de tirer à flot sans équipement supplémentaire. Ces véhicules sont appelés chars amphibies. Leurs caractéristiques sont une coque étanche qui assure la flottabilité et une unité de propulsion navigable supplémentaire. Le premier char amphibie à part entière au monde était le char léger britannique Vickers-Carden-Lloyd A4E11, créé en 1929 et pesant 2,9 tonnes.Le PT-76 soviétique est devenu l'un des chars amphibies les plus courants au monde. Avec une masse de 14 tonnes et une puissance moteur de 240 ch. le char développe une vitesse de 44 km/h sur terre et de 10,2 km/h sur l'eau.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de la conduite d'opérations amphibies et du franchissement d'obstacles d'eau, les chars étaient équipés de couvertures de flottabilité repliables qui, une fois déployées, formaient une sorte de pontons et d'unités de propulsion navigables. Des exemples de tels chars sont le char américain M4A2 "Sherman" DD (de l'anglais. Duplex Drive - "double drive") et le char d'infanterie britannique Mark III "Valentine" DD. Au Japon, en 1942, le char léger amphibie Ka-mi a été créé, dont la flottabilité était assurée par des pontons sous-évalués.

Les réservoirs modernes sont équipés d'un équipement de conduite sous-marine, qui assure la pressurisation du réservoir, ainsi que l'alimentation en air de l'équipage et du moteur. Ainsi, le T-80, après une formation appropriée, peut franchir des obstacles d'eau jusqu'à cinq mètres de profondeur.

classement des réservoirs.

Dans les années 1920-1930, la division fonctionnelle des chars en « infanterie » (selon la terminologie domestique « chars d'appui direct d'infanterie ») et « cavalerie » ou « croisière » (« chars à longue portée »), destinés à percer la défense et développer le succès, s'est généralisée. Structurellement, les premiers étaient plus lourds et donc moins mobiles, mais avec une meilleure protection blindée et des armes plus puissantes, les seconds étaient plus légers, plus rapides, avec une grande réserve de marche.

Les réservoirs ayant le même objectif fonctionnel peuvent différer considérablement en masse et appartenir à des réservoirs petits (tankettes), légers, moyens ou lourds. Dans le même temps, les limites de ces catégories dans différents pays n'étaient pas les mêmes et ont été révisées à plusieurs reprises. En particulier, en URSS, les chars produits avant les années 1960 étaient classés en poids en légers (jusqu'à 20 tonnes), moyens (20 à 40 tonnes) et lourds (plus de 40 tonnes).

Dans les années 1960, en relation avec la convergence des propriétés de combat des chars moyens et lourds, ces types ont fusionné en un seul - le char de combat principal (MBT; char de combat principal anglais, MBT) à usages multiples, capable d'effectuer une large gamme de missions de combat. Il peut combattre les chars ennemis, détruire les armes antichars, détruire les structures défensives et détruire la main-d'œuvre ennemie.

En conséquence, depuis les années 1960, les chars ont été subdivisés en chars de combat principaux et chars légers. Depuis 1989, le nom de "véhicules blindés de combat à armement lourd" est également utilisé pour désigner les chars légers.

Les principaux chars de combat comprennent notamment :

Soviétique/Russe :

- T-64 (Bureau d'études de l'usine d'ingénierie des transports de Kharkov ; 1967) / -64A (1969), AK (version commandant du T-64A ; 1973), R, B (1976), BK (version commandant du T-64B ; 1976), B1 (1976), B1K (version commandant T-64B1 ; 1976), AM (1983), BM (1983), B1M (1983), AMK (version commandant T-64AM ; 1984) et BV (T- 64B avec protection dynamique articulée ; 1985) ;

- T-72 (KB Uralvagonzavod; 1973) / -72K (version commandant du T-72; 1973), A (1979), AK (version commandant du T-72A; 1979), M (version export du T-72A; 1980), M1 (1982), AV (T-72A avec protection dynamique montée ; 1985), B (1985), BM (T-72B avec protection dynamique intégrée ; 1985), BK (version commandant du T-72B ; 1987), B1 (1985 ), B1K (version commandant du T-72B1) et C (version export ; 1987) ;

- T-80 (SKB-2 de l'usine Kirov de Leningrad; 1976) / -80A (1982), B (1978), BK (version commandant du T-80B), B1, B1K (version commandant du T-80B1) , BV (T -80B avec protection dynamique; 1985), BVK (version commandant du T-80BV), U (1985), UD "Birch" (1987), UM (1992), UK (version commandant du T-80U; années 1990) et U -M1 "Bars" (T-80UM avec KAZT "Arena"; années 1990);

- T-90 (KB Uralvagonzavod; 1993) / -90K (version commandant du T-90), S (1997, version export) et SK (version commandant du T-90S).

De plus, les principaux chars de combat comprennent les américains M60 (1959) / 60A1, A2 et A3, M1 Abrams (1980) / 1A1 et A2; Brésilien EE-T1 "Osorio" (années 1980); British Vickers Mk.1 (années 1960) et Mk.3, Chieftain Mk.1 (années 1960) - Mk.5, Challenger-1 (1983) et -2" (années 1990) ; "Leopard-1" allemand (1963), -1A1", -1A2", -1A3", -1A4" et -1A5", "Leopard-2A" (1979), -2A1", -2A2", -2A3" , -2A4", -2A5" et -2A6" ; "Sabra" Mk.1 et Mk.2 israéliens, "Merkava" Mk.1 (1979) - Mk.4; Indian Vijayanta (1966), Arjun, EX; OF-40 italiens (fin des années 1970), S-1 Ariete (années 1980); "Type 59" chinois (une copie du T-54A soviétique) et -II", "type 69-I" (début des années 1980) et -II", "type 79" (début des années 1980), "type 80" (mi -1980) et -II", "type 85-II" (1989) et -IIA" (1989), "type 90-II" (1991); "type 98" (1998); PT-91 polonais "Twardy" (années 1980); TR-85 roumains (années 1980); T-64BM2 ukrainiens (1999) et T-84 ; AMX-30 français (1963) / -30B2 (début des années 80), AMX-32 (début des années 80), AMX-40 (années 80), Leclerc (1991); Pz.68 suisse (années 1960); Suédois Strv-103 (1961)/-103A, B et C, Ikv-91 (1970); "Oliphant-1A" sud-africain (1972) et -1B "(1985); M84 yougoslave (T-72M1 soviétique sous licence; années 1980) / -84A; "type 88" sud-coréen, K1, K1A1; "74" et "90" japonais.

Les chars légers sont conçus pour résoudre des tâches spéciales et diffèrent des MBT par moins de sécurité et, en règle générale, par des armes plus faibles. Les chars légers peuvent être aéroportés, amphibies, de reconnaissance, etc. Il s'agit notamment des soviétiques PT-76 (1952) / -76B (1958) et M; Cuirassier autrichien SK-105 (1969); American M551 Sheridan, M41 Bulldog, M8 (1985), Stingray (années 1980); FV101 britannique "Scorpion" (1972); "Type 62" chinois (début des années 1960), AMX-13 français.

Chars lourds et super lourds.

En règle générale, les chars super-lourds sont restés dans des projets ou ont été produits en exemplaires uniques ou en petites séries.

Le premier char de ce type en métal était le char allemand Colossal-Wagen (K-W) de 150 tonnes, construit en 1918 en un seul exemplaire. Armement - quatre canons de 77 mm et 6-7 mitrailleuses de 7,92 mm. Avec une puissance totale de deux moteurs à carburateur de 1300 ch. la voiture a développé une vitesse de 7,5 km / h. La disposition du char était fondamentalement similaire à celle des chars britanniques : les chenilles couvraient la coque et les canons étaient montés en commandos. L'équipage du char était le plus nombreux de l'histoire de la construction mondiale de chars. Il a atteint 22 personnes. Pour le transport par chemin de fer, le réservoir a été démonté en 15 à 20 parties. Au total, dix réservoirs devaient être construits.

En 1921, le char 2C de 69 tonnes est développé en France. Il était armé d'un canon de 75 mm et de quatre mitrailleuses de 8 mm. Deux moteurs à carburateur de 180 cv pourrait accélérer le réservoir à une vitesse de 12 km / h. Dans le même temps, l'autonomie de croisière était de 160 km. Le nombre de chars construits ne dépassait pas dix. La tâche principale du 2C était de vaincre les défenses ennemies fortement fortifiées. En 1928, l'un des réservoirs a été amélioré. Il était équipé d'un canon de 155 mm, le blindage a été renforcé et les moteurs ont été remplacés par des moteurs plus puissants. Le char a reçu la désignation 2C bis.

En 1946, le char d'assaut lourd A39 Tortoiz pesant 79,5 tonnes est développé en Grande-Bretagne. Armement - Canon de 95 mm et trois mitrailleuses. L'épaisseur du blindage frontal est de 225 mm. Équipage - sept personnes. Avec une puissance de moteur à carburateur de 600 ch. le char pouvait atteindre une vitesse de 19 km/h. Au total, six voitures ont été produites.

Encore plus lourd était le char lourd américain T28 (1945). Il avait une masse de 86,26 tonnes et pouvait développer une vitesse de 13 km/h. La réserve de marche était de 160 km. Le char était armé d'un canon de 105 mm et d'une mitrailleuse de 12,7 mm. L'équipage était de 8 personnes. L'épaisseur du blindage frontal était de 305 mm. Au total, deux réservoirs ont été construits. Une caractéristique du T28 était la présence de deux chenilles de chaque côté. Cependant, le T30 expérimental de 90 tonnes avec un canon de 155 mm est devenu le char américain le plus lourd.

Le plus lourd parmi les chars soviétiques construits était l'IS-7 expérimental de 68 tonnes ("Object 260"; 1948). Il était équipé d'un canon rayé S-70 de 130 mm, de deux mitrailleuses KVP de 14,5 mm et de six mitrailleuses RP-46 de 7,62 mm. Les plaques de blindage à l'avant de la coque avaient une épaisseur de 150 mm. La puissance du moteur diesel marin à quatre temps a atteint 1050 ch, ce qui a fourni une vitesse maximale de 59 km / h. La réserve de marche atteint 300 km.

Cependant, le char le plus lourd de l'histoire a été construit en 1944 en Allemagne. Le char Maus de 180 tonnes était armé de canons de 128 et 75 mm dans une seule monture. L'épaisseur de l'armure frontale est de 200 à 240 mm, l'armure latérale est de 180 à 200 mm. L'équipage était composé de cinq personnes. Moteur à carburateur de 1080 ch accéléré le réservoir à 20 km / h. La réserve de marche atteint 186 km. Le réservoir avait une transmission électromécanique, était équipé d'un équipement de lutte contre l'incendie automatique et d'un dispositif de purge du canon. Au total, deux prototypes du char "205/1" et "205/2" ont été construits. Lorsque les troupes soviétiques approchèrent en avril 1945, les deux véhicules furent détruits par les Allemands. En 1946, un "Maus" a été assemblé à partir des restes de chars et d'unités de rechange emmenés en URSS, qui a ensuite été soigneusement étudié par des spécialistes soviétiques.

Il convient de noter qu'aucun de ces chars super-lourds n'a jamais participé aux batailles. Cependant, les solutions de conception testées lors de la construction de ces machines ont trouvé application large lors de la création de réservoirs plus légers.

Un nombre encore plus grand de chars super-lourds ont été développés sur papier ou dans des maquettes. Ainsi, en 1916, un projet de char de 100 tonnes a été développé en Grande-Bretagne. Au printemps 1940, la société française FCM a présenté un modèle grandeur nature d'un char pesant 140-145 tonnes avec des canons longs de 90 et 47 mm dans deux tourelles et quatre mitrailleuses de 7,5 mm. En 1939, un projet de char de 100 tonnes avec un canon de 105 mm et deux canons de 37 mm est envisagé au Japon.

En mars 1931, l'ingénieur allemand E. Grote, qui travaillait au bureau de conception des chars de l'usine bolchevique de Leningrad, proposa deux versions d'un char de 1000 tonnes à trois et six tourelles. Il était censé équiper le char de moteurs d'une puissance totale de 24 000 ch, censés fournir une vitesse de char de 60 km/h. Le char à six tourelles devait être armé de deux canons de 304 mm, de quatre canons de 152 et 76 mm et de deux canons de 45 mm. L'équipage du char devait être de 40 personnes. En 1933, des projets de chars T-39 étaient développés en URSS (poids - 90 tonnes, équipage - 12 personnes, armement - quatre 107 mm (ou un 152 et deux 107 mm), deux canons 45 mm, 2 -4 mitrailleuses , puissance moteur - 1200 ch), TG-VI (poids - 70-75 tonnes), T-42 (poids - 100 tonnes, armement de canons de 107, 76 et 45 mm dans trois tours). De plus, en juin 1933, un projet fut développé pour un char de 500 tonnes armé de deux canons de 107 mm, deux de 76 mm et deux de 45 mm, des mitrailleuses 4-12, trois lance-flammes et un mortier avec un équipage de 60 personnes. Système de propulsion en 6000 ch devait fournir une vitesse de 30 km/h. À partir d'avril 1941 à Leningrad, SKB-2 de l'usine de Kirov a commencé le développement d'un char KV-5 de 100 tonnes armé d'un canon de 107 mm. Le char devait être équipé de deux moteurs diesel V2K de 600 ch chacun. chaque. Cependant, les travaux sur le char furent arrêtés en août 1941 avant l'évacuation de l'usine de Kirov vers Tcheliabinsk.

Des projets non moins ambitieux ont été proposés par les designers allemands dans les années 1940. Parmi eux figurent les projets du réservoir de 1000 tonnes P.1000 "Ratte" ("rat") et du réservoir de 1500 tonnes P.1500. Ce dernier devait être armé d'un canon Dora de 800 mm et de deux canons de 150 mm. Le R.1500 devait être équipé de quatre moteurs diesel utilisés dans les sous-marins.

VÉHICULES DE COMBAT D'INFANTERIE

Véhicule de combat d'infanterie, véhicule blindé de troupes de fusiliers motorisés (infanterie motorisée), conçu pour le mouvement du personnel et le combat. Le BMP donne à l'infanterie motorisée la sécurité nécessaire dans les conditions modernes (des armes de destruction massive et moyens conventionnels) et la maniabilité, améliore la puissance de feu et vous permet d'interagir étroitement avec les chars.

Au combat, les véhicules de combat d'infanterie se voient confier les tâches suivantes: la destruction des effectifs ennemis, la défaite des véhicules légèrement blindés, la lutte contre les cibles aériennes volant à basse altitude et, si nécessaire, les chars ennemis.

Pour la première fois, des véhicules de combat d'infanterie sont apparus en URSS - au milieu des années 1960 à la suite de la compréhension de la doctrine militaire, qui suggérait la possibilité de guerres à grande échelle, y compris avec l'utilisation d'armes nucléaires.

Le premier véhicule de combat d'infanterie produit en série et l'ancêtre de cette classe de véhicules de combat blindés était le BMP-1 soviétique, qui a été mis en service en 1966. Le véhicule a été développé par le bureau d'études de l'usine de tracteurs de Tcheliabinsk. En tant que véhicule blindé à chenilles flottant, le BMP-1, d'un poids au combat de 12,6 tonnes, pouvait atteindre une vitesse de 65 km / h sur l'autoroute et de 7 à 8 km / h à flot. En plus des trois membres d'équipage, le BMP-1 accueillait huit carabiniers motorisés entièrement équipés. Le véhicule était armé d'un canon à âme lisse de 73 mm, d'une mitrailleuse de 7,62 mm et d'un 9M14M Malyutka ATGM.

Un véhicule de combat d'infanterie moderne est un véhicule à chenilles (rarement à roues) de grande capacité et mobilité tout-terrain, en règle générale, flottant, aéroporté et parachuté, équipé d'une unité de ventilation à filtre, de dispositifs de vision nocturne et d'autres équipements.

La disposition traditionnelle des véhicules de combat d'infanterie (BMP-1 - URSS, AMX-10P - France, "Marder-1" - Allemagne): le compartiment moteur est situé à droite devant la coque, à gauche se trouve le compartiment de commande , au centre se trouve le compartiment de combat, à l'arrière - compartiment des troupes ; l'armement est installé dans une tourelle rotative. Un exemple de "disposition de réservoir" de la disposition BMP est le BMP-3 russe, dans lequel le compartiment moteur est situé à l'arrière de la coque, le compartiment de contrôle est à l'avant, les compartiments de combat et de troupes sont au centre partie.

La vitesse maximale de la machine sur chenilles est de 65 à 75 km/h, sur roues jusqu'à 100 km/h, sur l'eau de 6 à 10 km/h. Poids au combat 12,6 à 42,2 tonnes En plus de l'équipage (2 à 3 personnes), le véhicule de combat d'infanterie abrite une escouade de tireurs (6 à 9 personnes).

Armement BMP : canon automatique de 25 à 40 mm, 1 à 2 mitrailleuses, lance-grenades, systèmes antichars. La puissance de feu de l'armement principal du BMP est complétée par le feu petites armes, que les fantassins mènent à travers les meurtrières des côtés de la coque BMP. Il est possible d'installer des armes plus puissantes. Ainsi, des canons jumeaux de 100 et 30 mm sont installés sur le BMP-3.

La sécurité de la plupart des véhicules de combat de cette classe est anti-balle (anti-fragmentation). Un certain nombre de véhicules de combat d'infanterie (par exemple, le Marder-2 allemand) ont un blindage comparable à celui des chars de combat principaux. La sécurité du véhicule de combat d'infanterie peut également être renforcée en installant des tôles articulées supplémentaires avec un blindage combiné ou une protection dynamique.

En règle générale, un véhicule de combat d'infanterie diffère d'un véhicule blindé de transport de troupes par une meilleure protection et une puissance de feu plus élevée. La différence fondamentale entre les véhicules de combat d'infanterie et les véhicules blindés de transport de troupes peut être considérée comme l'adaptabilité aux opérations de combat dans les conditions d'utilisation des armes nucléaires.

Les véhicules de combat d'infanterie comprennent notamment :

- BMP-1 soviétique / russe (bureau d'études de l'usine de tracteurs de Tcheliabinsk; 1966) / -1K (version commandant du BMP-1), P, PG, PK, D et M, BMP-2 (KB KMZ du Kurgan Machine-Building Plant (KMZ); 1980 ) / -2K (version commandant) et D (1981), BMP-3 (KB KMZ; 1987) / -3K (commandant), BMD-1 (véhicule de combat aéroporté; Design Bureau of l'usine de tracteurs de Volgograd; 1969) / -1K (variante de commandant), P et PK (variante de commandant BMD-1P; 1977), BMD-2 (1985)/-2K (variante de commandant BMD-2), BMD-3 (1990 ),

- ainsi que le "Ulan" autrichien (la désignation ASCOD est trouvée; 1990), ARSV-25 et -30 (sur le châssis du véhicule blindé de transport de troupes "Pandur"); American USA M2/2A1 (1986), A2 (1988) et A3 (1995) "Bradley" ; VCTP argentin (TH-302; basé sur le BMP allemand "Marder-1"; "SIBMAS" belge (1978); BMP-23 / -23A bulgare (sur le châssis du MT-LB soviétique), BMP-30; Britannique FV 510 (MCV -80) "Warrior" (1986); Allemand "Marder-1" (1970), -1A1", -1A2" et -1A3", "Marder-2" (1991); Néerlandais YPR 765PRI (basé sur le véhicule blindé de transport de troupes américain M113A1); grec "Centaur"; israélien "Ahzarit" (basé sur les chars moyens soviétiques T-54 et T-55; 1988); italien VCC-1 "Camillino" (basé sur le BTR M113A1), -1TUA (livré en Arabie Saoudite) et -2, VCC-80 "Dardo" (1992); "type 89" chinois (WZ501; copie du BMP-1 soviétique), "type 503", YW307, YW309, NVH- 1, NFY-1 ; polonais BWP-1/-1M, BWP-40 ; roumain MLI-84 (basé sur le BMP-1), MLI-84M ; français AMX-10P (1972), -10P25, Mars-15, VAB-VCI (basé sur le véhicule blindé de transport de troupes VAB) ; BVP-1 tchécoslovaque (sous licence BMP-1) ; CV90 suédois (1991) ; Tornado-1 suisse (1968) et -2" (1996) ; BVP yougoslave M80/80A ; KIFV sud-coréen ; "89" japonais (1989 ).

véhicules blindés de transport de troupes

Un véhicule blindé de transport de troupes, un véhicule blindé de combat à roues ou à chenilles de grande capacité tout-terrain, conçu pour transporter le personnel des troupes de fusiliers motorisés (mécanisés) sur le champ de bataille, mener des combats depuis le véhicule et fournir un appui-feu pendant et après le démontage. Les véhicules blindés de transport de troupes sont également utilisés pour la reconnaissance, la garde en marche, les patrouilles, les communications. Des véhicules blindés de transport de troupes spécialement équipés sont utilisés pour livrer des armes, des munitions et d'autres fournitures militaires sur le champ de bataille et pour évacuer les blessés.

La plupart des véhicules blindés de transport de troupes sont flottants et aérotransportables, ils sont adaptés au largage en parachute, ils disposent de dispositifs de vision nocturne, d'équipements de détection de contamination radioactive, chimique et biologique, de lutte contre les incendies et d'autres équipements.

Les véhicules blindés de transport de troupes sont les véhicules de combat les plus massifs, une partie importante d'entre eux ont un moteur à roues bon marché, qui utilise des composants et des mécanismes de camions en série.

Les véhicules blindés de transport de troupes sans tourelle sont généralement armés de deux mitrailleuses (l'une est une mitrailleuse de gros calibre), avec une tourelle - un canon automatique de 20 à 30 mm et des mitrailleuses. Certains véhicules blindés de transport de troupes sont équipés de lance-grenades et d'ATGM.

La vitesse des véhicules blindés de transport de troupes à roues atteint 110 km/h, suivie de 65 à 70 km/h (à flot jusqu'à 15 km/h). Le poids au combat du véhicule blindé de transport de troupes est de 6 à 24 tonnes, la capacité est de 10 à 28 personnes.

La réservation de la plupart des véhicules blindés de transport de troupes est à l'épreuve des balles (anti-fragmentation). Pour augmenter la sécurité, certaines voitures de cette classe peuvent être équipées d'une armure supplémentaire. Une attention particulière est portée à la protection contre les mines. En particulier, sur le véhicule blindé de transport de troupes sud-africain Kaspir, les méthodes suivantes pour augmenter la protection contre les mines sont mises en œuvre: la carrosserie du véhicule est surélevée au-dessus de la surface de la route, le bas de la carrosserie a une forme en auge et est renforcé avec plaques de blindage supplémentaires.

Les véhicules blindés de transport de troupes comprennent notamment :

- B-3 soviétique / russe (1939), BTR-152 (1950) / -152A, B (1951), V (1955), V1 (1957) et K (1959), BTR-40 (1950) / -40A (1951), B (1956) et V (1957), BTR-50P (basé sur le char PT-76; 1954), PA (1954) et PK (1958), BTR-60P (1959), PA (1963) , PB (1964), PB(V)K (1975) et PZ (1972), BTR-70 (1972), BTR-80 (1986)/-80K, A (1994) et S (1994), BTR-90 , BTR-D (basé sur BMD-1 ; 1974), BTR-T (basé sur le châssis de char moyen T-55 ; années 1990), MT-LB (transporteur polyvalent, blindé léger ; 1964)/-LBV et -LBVM,

- ainsi que 4K autrichien 4FA-G2, "Pandur" (1986); M113 américain (1964), V-100 (M706) "Commando", -150, -200 et -300, AAV7 (1969); "Cobra" belge ; EE-11 brésilien "Uturu" (1974), "Cascavel" ; FV603 Saracen britannique (1953), FV432 Troudzhen (1963), Saxon (1976), FV103 Spartan (basé sur le char léger FV101 Scorpion); HS-30 allemand (SPz.12–3), TPz.1 Fuchs-1 (1978), Fuchs-2, Condor (début des années 1990); YP-408 néerlandais (1962); "Fahd" égyptien (1986,); Espagnol BMR-600 (1979), BLR; Fiat italienne 6614 (1972), Puma (1988); VBL-25 canadien (1982); "Type 55" chinois (BTR-40 soviétique), "Type 56" (BTR-152 soviétique), "Type 77" (BTR-50PK soviétique), YW534, YW531, WZ551, WZ523; B33 roumain (basé sur le BTR-80 soviétique), "Zimbru 2000"; "Al-Fad" saoudien ; "Bronco" singapourien (véhicule de transport de troupes blindé à deux liaisons), turc "Akrep", finlandais "SISU" XA-180, XA-185; Panar M3 français (fin des années 1960), VAB (années 1970); Tchécoslovaque / tchèque OT-65 (basé sur le BRM FUG hongrois), BVP-1PPK "Snezhka" (basé sur le BVP-1 BMP); "Ruikat" sud-africain (1989), japonais : "87" (1987).

VÉHICULES DE SCOUT DE COMBAT

Véhicule de reconnaissance de combat - un véhicule blindé à roues ou à chenilles avec un armement de canon ou de mitrailleuse, équipé d'un équipement pour effectuer des reconnaissances militaires ou autres. Il peut également être utilisé pour combattre les effectifs et la puissance de feu de l'ennemi.

L'équipement de reconnaissance BRM vous permet d'effectuer des tâches 24 heures sur 24. Il comprend des dispositifs d'observation de nuit et de jour, des équipements de radioprotection et de reconnaissance chimique, des dispositifs de navigation, des stations radar de reconnaissance au sol.

Les BRM ont des armes différentes. Les véhicules légers ne sont équipés que de mitrailleuses, mais les BRM plus lourds utilisent des canons automatiques de 20 à 30 mm. Certains véhicules sont armés de canons antichars. Ainsi, le BRM AMX-10RC (France) est équipé d'un canon rayé de 105 mm, "Ruikat" (Afrique du Sud) - un canon de 76,2 mm. Ces véhicules sont parfois appelés "BRM - Tank Destroyers".

Les véhicules de reconnaissance de combat comprennent notamment :

- BRDM soviétique / russe (véhicule blindé de reconnaissance et de patrouille; GAZ Design Bureau; 1958), BRDM-2 (1962), BRDM-3 (basé sur le BTR-80A), BTR-40РХ (véhicule de reconnaissance radiochimique basé sur le BTR-40 ), BTR-70RH (basé sur le BTR-70), RHM "Kashalot" (véhicule de reconnaissance chimique basé sur le châssis MT-LB), BRM-1K (basé sur le BMP-1; 1972), BRM- 2 (basé sur le BMP-2 ), BRM-3K "Lynx" (Bureau d'études de l'usine mécanique de Rubtsovsk, basé sur le BMP-3; 1995),

- ainsi que M3 américain (basé sur le BMP M2 Bradley; 1981) / 3A1, A2 et A3, Scout; Brésilien EE-3 "Geraraca" (fin des années 1970), EE-9 "Cascavel" (1974), EE-18 "Sukuri" (1987); British Fox (1975), FV107 Simiter (basé sur FV101 Scorpion); FUG hongrois (basé sur le BRDM soviétique; 1963), PSH; "Wiesel" allemand (1982), "Wiesel-2", "Lux" (1973), APE (basé sur le véhicule blindé de transport de troupes TPz.1 "Fuchs"); RAM israélienne V-1 et -2, RBY ; VEC-3562 espagnol (basé sur le véhicule blindé de transport de troupes BMR-600; 1978); Fiat italienne 6616 (1972), B-1 Centaur (1990); ARSV turc (1999); Français AMX-10RC (basé sur l'AMX-10 IFV), VBL (M-11), AML-60 (1960), AML-90 (1968), VBC-90 (basé sur le VAB-VCI IFV), ERC- 90F4" Sauge (1984); OT-65 tchécoslovaque (basé sur le BRM FUG hongrois), Ruikat sud-américain (1989), japonais : "87" (1987).

VÉHICULES BLINDÉS DE RÉPARATION ET D'ÉVACUATION

Le véhicule blindé de réparation et de récupération est conçu pour évacuer l'équipement endommagé du champ de bataille, y compris sous le feu ennemi, pour réparer et Entretien sur le terrain, ainsi que pour effectuer des travaux de levage, de terrassement (creusement de tranchées, aménagement d'abris pour véhicules blindés, déblayage de gravats) et autres.

Par classification nationale ces véhicules appartiennent à la classe des véhicules auxiliaires des véhicules blindés, selon la classification OTAN - à un type spécial de véhicules blindés.

Les ARV disposent des équipements spéciaux suivants : des treuils de traction, des dispositifs de levage, un coutre de bulldozer, du matériel de soudage, des outils de démontage et de montage et de tranchée.

Ils sont armés de 1 à 2 mitrailleuses, de lance-grenades fumigènes.

Initialement, un réservoir ordinaire était utilisé comme outil d'évacuation, doté de crochets et de câbles de remorquage. Des machines spécialement équipées (BREM) avec une plate-forme, une grue et un coutre sont apparues au début des années 1950.

Les véhicules blindés de dépannage comprennent notamment :

- BREM-1 soviétique / russe (basé sur le T-72A; 1975), BREM-2 (basé sur le BMP-1; 1985), BREM-D (basé sur le BTR-D; 1984), BREM-L Beglyanka (basé sur BMP-3),

- ainsi que le "Greif" autrichien (basé sur le char léger SK-105 "Cuirassier"); American M88A1 ​​​​et A2 "Hercules" (basé sur le char M60A1), ARV "Abrams" (basé sur le M1A1 "Abrams"), M578, M806A1 (basé sur le véhicule blindé de transport de troupes M113A2); VCRT argentin (basé sur le char TAM); TV-62M bulgare (basé sur le T-62 soviétique); British FV4204 Chieftain (basé sur le char Chieftain Mk.2), Challenger CR (basé sur le char Challenger 1), FV434 (basé sur le véhicule blindé de transport de troupes FV432 Troudzhen), Warrior MRRV (basé sur BMP "Warrior"); BPz.2 allemand (basé sur le char Leopard-1), BPz.2A2 Standard, BPz.3 Buffel (basé sur le char Leopard-2); "type 653" chinois (basé sur le char "type 69"), "type 653A"; Leclerc français (basé sur le char Leclerc), AMX-30D (basé sur le char AMX-30), AMX-130 (basé sur le char léger AMX-13), AMX-10ECH (basé sur le véhicule de combat d'infanterie AMX-10P ), suédois PGBV-82 (basé sur le véhicule blindé de transport de troupes PBV-302).

GÉNÉRATIONS DE RÉSERVOIRS

Quatre générations de chars d'après-guerre.

1ère génération de chars d'après-guerre.

Réservoirs 1945–1960. Il s'agit notamment de l'AMX-13 léger (France), du M41 Bulldog (États-Unis), du PT-76 (URSS), du moyen M46 Patton I, du M47 Patton II, du M48 Patton III (États-Unis), du Centurion (Royaume-Uni), du T-54, du T- 55 (URSS) et lourd M103 (USA), Conqueror (Royaume-Uni), T-10 (URSS). Lors de la création de ces chars, les réalisations des constructeurs de chars et des métallurgistes soviétiques ont été utilisées dans la fabrication de tours moulées, les américaines dans la production de systèmes de contrôle de tir (un nouveau télémètre optique sur le char M47 Patton II), de transmissions (transmission hydrocinétique) et éléments de train de roulement (chenilles en caoutchouc-métal). Caractéristiques les chars de cette génération sont des blindages anti-projectiles renforcés, des canons de gros calibre (minimum 90 mm). L'équipage des chars a été réduit de cinq à quatre personnes.

2e génération de chars d'après-guerre.

Réservoirs 1960-1980. Il s'agit notamment des chars légers M551 Sheridan (États-Unis), FV101 Scorpion (Royaume-Uni) et des chars de combat principaux M60 (États-Unis), Chieftain (Royaume-Uni), Leopard-1 (FRG), AMX-30 (France), Strv-103 (Suède ), T-62, T-72 (URSS). Le nombre d'États produisant des chars comprenait la Suisse (Pz.61, Pz.68), l'Italie ("Lion"), l'Inde ("Vijayanta"), le Japon (char "74"), la Chine ("type 59", "type 60 ", "type 62"), Israël ("Merkava"). Les chars de cette génération se caractérisaient par l'utilisation généralisée de systèmes de stabilisation pour l'armement principal, les dispositifs de vision nocturne. Des ordinateurs balistiques mécaniques sont apparus, ainsi que les premiers systèmes de protection contre les armes de destruction massive. Il y a eu une augmentation des calibres des canons de char (le T-62 avait un canon de 115 mm; le canon rayé anglais de 105 mm L7 était largement utilisé).

Les chars de cette génération étaient, en règle générale, des échantillons modernisés de véhicules construits précédemment. Ils installent des systèmes de conduite de tir plus complexes (calculateurs analogiques, télémètres laser, etc.) et élaborent des systèmes de stabilisation des dispositifs d'observation. Des systèmes de surveillance passive sont apparus pour mener des opérations de combat dans des conditions de visibilité réduite. Travail très avancé sur de nouveaux types de réservation.

3e génération de chars d'après-guerre.

Chars des années 1980. Il s'agit notamment du T-80 (URSS), du Leopard-2 (Allemagne), du M1 Abrams (États-Unis), du Challenger (Royaume-Uni).

De plus, le T-90 russe et le T-84 ukrainien appartiennent à la troisième génération de véhicules blindés. Ils ont été développés au milieu des années 1990 et représentent une profonde modernisation des chars soviétiques T-72B et T-80UD, respectivement.

Les caractéristiques distinctives de ces réservoirs sont la présence d'un système de conduite de tir intégré (ordinateur balistique numérique, télémètre laser, un ensemble de capteurs pour les conditions externes et internes, un système de surveillance et de ciblage par imagerie thermique); l'utilisation de canons de plus gros calibre (les chars soviétiques ont commencé à être équipés de canons à âme lisse de 125 mm encore plus tôt, d'autres pays sont passés principalement aux canons de 120 mm); utilisation dans les systèmes de contrôle de transmission hydrostatique, fournissant un virage avec n'importe quel rayon; la possibilité d'utiliser des centrales électriques alternatives (moteurs à turbine à gaz sur les T-80 et M1 Abrams); réduction de l'équipage à trois personnes (T-80 et "90"); utilisation généralisée de la suspension hydropneumatique ("Challenger-1", "90").

4e génération de chars d'après-guerre.

En 1991, la production en série du premier et jusqu'à présent le seul char étranger a commencé. quatrième génération- le char de combat principal français "Leclerc" (en l'honneur du général Jacques Leclerc, commandant du 2e blindé division de réservoir Forces terrestres françaises pendant la Seconde Guerre mondiale). Char avec un poids au combat de 54,6 tonnes et une puissance moteur de 1500 ch. peut atteindre des vitesses allant jusqu'à 71 km / h. L'armure frontale est modulaire multicouche. Les côtés et le châssis sont recouverts d'écrans anti-cumulatifs. L'armement principal est un canon à canon lisse de 120 mm (longueur du canon, calibre 52), équipé d'un chargeur automatique (pour la première fois dans l'histoire de la construction de chars occidentaux) de type ceinture. Munitions - 40 coups. Cadence de tir 12 coups par minute. Équipage - trois personnes.

Le char est équipé des systèmes de contrôle de tir, de communication, de survie, etc. les plus modernes. Tous sont combinés en un seul système d'information et de contrôle des chars, combiné à un seul système de contrôle de combat régimentaire.

PERSPECTIVES DIRECTIONS DE DEVELOPPEMENT DES CUVES

À l'heure actuelle, les concepteurs de chars ont pratiquement épuisé la réserve pour améliorer la disposition classique. Par conséquent, de nouveaux schémas de conception sont proposés, incl. réservoir "articulé", composé de deux modules distincts. L'option d'équiper le MBT d'une tourelle inhabitée est également envisagée, dans laquelle se trouverait tout l'armement du char. Dans le même temps, tout l'équipage est censé être placé dans la coque (comme, par exemple, dans le nouveau char russe T-95).

En général, la création de chars prometteurs vise à améliorer leurs propriétés de combat de base.

Puissance de feu.

Une augmentation de la puissance de feu des chars prometteurs est censée être obtenue en augmentant le calibre des canons de char à 135-150 mm. De plus, des armes sont développées sur de nouveaux principes physiques : des armes électromagnétiques et électrochimiques, qui, selon les scientifiques, augmenteront la vitesse initiale du projectile à 4 000-5 000 m/s.

Sécurité.

Dans les pays occidentaux, un travail conceptuel est en cours pour créer le soi-disant. armure électrique, qui comprend une protection électromagnétique et électrothermique.

Le principe de fonctionnement de la protection électromagnétique est l'impact d'une puissante impulsion de courant électrique sur les armes de destruction, électrothermique - dans l'utilisation de puissantes impulsions électriques pour former un fluide de travail gazeux qui éjecte des plaques métalliques en direction des armes ennemies.

Maniabilité.

Les principales directions pour augmenter la maniabilité des chars sont de réduire leur poids au combat et d'augmenter la puissance du moteur du char (jusqu'à 1500-2000 ch). En particulier, aux États-Unis, dans le cadre du programme MBT de quatrième génération, le problème du maintien du niveau de protection du blindage des chars modernes est en cours de résolution tout en réduisant le poids au combat du char à 16-18 tonnes.

Gestion d'équipe.

L'une des principales directions dans la création de modèles de chars prometteurs est d'augmenter leurs capacités d'information. Il est prévu d'intégrer les chars dans un seul "espace d'information de combat", ce qui augmentera considérablement l'efficacité de leur utilisation au combat.

Actuellement, la Russie développe et produit un prototype réservoir domestique quatrième génération "objet 640" "Black Eagle". Le char russe est équipé d'un nouveau train de roulement à sept rouleaux et d'une nouvelle tourelle. Le chargeur automatique et une partie des munitions du char Black Eagle sont placés dans une vaste niche située à l'arrière de la tour habitée et séparée de l'équipage. La niche est équipée d'écrans d'éjection, grâce auxquels l'énergie de l'explosion en cas de projectile frappant cette partie de la tour sera dirigée vers le haut, sauvant la vie de l'équipage. La partie frontale de la coque et de la tourelle est équipée d'un blindage réactif intégré. Le réservoir est également équipé de systèmes de protection active et de suppression optoélectronique.

Selon les caisses individuelles médias de masse, en Russie, un autre nouveau char est en cours de développement - le T-95. Selon les experts, le réservoir sera équipé de tous les derniers systèmes de protection de réservoir, de contrôle de tir et de communication, qui seront combinés en un seul complexe d'information. On suppose que la principale caractéristique du char sera une tour inhabitée, qui contiendra un canon de char de calibre supérieur à 125 mm. Un équipage de trois personnes sera logé dans la coque. En plus d'améliorer les modèles existants de véhicules blindés, des véhicules de combat fondamentalement nouveaux sont en cours de développement. Oui, l'armement armée russe il est prévu d'accepter un véhicule de combat de soutien de chars (BMPT), développé par Uralvagonzavod sur ordre du ministère russe de la Défense. Le BMPT est conçu pour combattre les armes antichars ennemies existantes, principalement celles en service dans l'infanterie. La machine a été créée sur le châssis du T-90 MBT et possède une armure anti-canon. Il est armé de deux canons automatiques 30 mm 2A42, de quatre lanceurs ATGM Shturm-S, d'une mitrailleuse et de deux lance-grenades automatiques AG-17D 30 mm.

On suppose que le BMPT augmentera considérablement les capacités de combat des unités de chars lors de leurs opérations dans les zones urbaines.

VÉHICULES BLINDÉS DANS LES GUERRES ET LES CONFLITS ARMÉS.

Les premiers véhicules blindés ont été construits en Grande-Bretagne au début du XXe siècle. et ont été utilisés pendant la guerre des Boers (1899-1902). Cependant, à grande échelle, des véhicules blindés ont été utilisés pendant la Première Guerre mondiale.

Première Guerre mondiale (1914-1918)

Au début de la Première Guerre mondiale, qui était principalement de nature maniable, les véhicules blindés équipés de mitrailleuses étaient largement utilisés. Ils ont été utilisés non seulement pour la reconnaissance, les avant-postes et la livraison de personnel et de fournitures sur le champ de bataille, mais aussi pour le soutien direct de l'infanterie au combat.

Après que les combats de la Première Guerre mondiale ont acquis un caractère positionnel, l'efficacité de l'utilisation de véhicules blindés a diminué, car. ils avaient une faible capacité de cross-country et ne pouvaient pas surmonter les défenses ennemies bien équipées.

Spécifiquement pour supprimer les points de tir ennemis qui ont survécu après la préparation de l'artillerie, détruire les obstacles techniques et percer les défenses de position, une nouvelle classe de véhicules blindés a été créée en Grande-Bretagne - les chars, les premiers prototypes qui parut en septembre 1915. La création de cette nouvelle arme fut réalisée dans le plus grand secret sous le couvert de la construction de "réservoirs d'eau d'une nouvelle conception destinés à être utilisés dans l'interfluve du Tigre et de l'Euphrate" (d'où le nom de "réservoir" , anglais "réservoir, réservoir"). Le 15 septembre 1916, à la fin de la bataille de la Somme, les troupes britanniques utilisent pour la première fois 32 chars. Ces machines ont eu un énorme impact psychologique sur l'infanterie allemande, qui a perdu du terrain sans combattre.

Le premier char de production au monde était le char lourd britannique Mk I, qui a été produit simultanément en deux versions: avec canon-mitrailleuse (le nom «mâle» a été utilisé) et mitrailleuse («femelle»). En février 1916, le char a été testé, après quoi sa production en série a commencé. Ce sont ces chars qui furent utilisés sur la Somme contre les troupes allemandes, un total de 150 Mk I furent construits.

Le Mk I était techniquement imparfait et peu fiable. Son poids, selon la modification, était de 28 tonnes («mâle») ou 27 tonnes («femelle»), vitesse maximale - 4,5 km / h (au sol - 2 km / h), autonomie - 19 km. La pression spécifique au sol atteignait près de 2 kg / cm 2, de sorte que le réservoir avait une faible perméabilité. L'armement se composait de deux canons de 57 mm et de trois mitrailleuses Hotchkiss (modification masculine) ou de cinq mitrailleuses (modification féminine) montées dans des sponsors. L'épaisseur de l'armure pare-balles atteignait 5-11 mm, le corps du char était riveté. Pour se protéger des grenades, un grillage était tendu sur le toit du char. Équipage - huit personnes.

Lors de la toute première bataille avec l'utilisation de chars Mk I (lors d'une opération offensive sur la Somme en France), les Britanniques, en raison de dysfonctionnements techniques, n'ont pas pu utiliser 17 des 49 véhicules dont ils disposaient. Sur les 32 chars qui ont lancé l'attaque, cinq sont restés coincés dans le marais et neuf étaient hors de combat pour des raisons techniques. Cependant, les 18 chars restants ont pu avancer de cinq kilomètres dans les défenses allemandes. Dans le même temps, les pertes des attaquants étaient 20 fois moins importantes que d'habitude. L'impact psychologique des chars sur l'infanterie allemande a déjà été mentionné plus tôt.

La première utilisation massive de chars (plus de 200 véhicules) pour percer les défenses allemandes est effectuée par les troupes britanniques le 20 novembre 1917 lors d'une opération près de Cambrai.

Au fur et à mesure que la guerre progressait, les Britanniques ont continué à améliorer le Mk I; 13 types et modifications de chars ont été créés, dont les plus massifs étaient les chars lourds Mk IV et Mk V. En plus des chars lourds, des chars moyens Mk A, B et C Whippet ont été construits au Royaume-Uni. Au total, pendant la guerre, les Britanniques ont produit environ 3 000 chars, incl. 2500 chars Mk I - Mk V.

Depuis 1916, la France a commencé à créer ses propres chars. Les premiers chars français furent les lourds Saint-Chamond et Schneider. Depuis juin 1918, l'utilisation massive des chars légers français Renault FT-17 a commencé, dont la disposition a ensuite été reconnue comme un classique. Bon choix La conception de ce char a déterminé son fonctionnement à long terme jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

Le premier char allemand fut le char lourd A7V créé en 1917. Fin 1918, le char léger Lk II fait son apparition en Allemagne. Cependant, ces chars ne pouvaient pas influencer l'issue de la guerre.

La Russie n'avait pas de chars, malgré la disponibilité de conceptions détaillées et de prototypes. En particulier, en 1915 à Riga, sous la direction de l'ingénieur A.A. La machine à blindage pare-balles d'un poids total de 3,5 à 4 tonnes était équipée d'un moteur de 15 kW et pouvait atteindre une vitesse maximale de 25 km / h. La voiture était armée d'une mitrailleuse. L'équipage est une personne.

En 1915-1916, V.D. Mendeleev a développé un projet pour un superlourd réservoir suivi pesant 170 tonnes avec un blindage anti-obus de 100-150 mm, armé d'un canon de 120 mm et de mitrailleuses. Équipage - huit personnes. La vitesse maximale est de 24 km/h.

Il faut également noter un modèle expérimental de char à roues pesant 40 tonnes, qui a été construit à l'été 1917 sous la direction de l'ingénieur N.N. Lebedenko. Ils ont essayé d'assurer la capacité de cross-country accrue du char en utilisant des roues d'un diamètre de neuf mètres. Pour le contrôle, la roue arrière d'un diamètre plus petit était prévue.

Ainsi, la Première Guerre mondiale est devenue le premier conflit militaire au cours duquel des véhicules blindés ont été largement utilisés. L'apparition de chars a considérablement augmenté les capacités offensives des armées en guerre. Cependant, en raison de leur imperfection technique, de leur nombre limité, de l'absence d'une théorie et d'une pratique développées de leur utilisation au combat, les chars n'ont pas eu une influence décisive sur le cours de la guerre.

Dans le même temps, l'expérience de l'utilisation au combat de véhicules blindés pendant la Première Guerre mondiale un énorme impact sur le développement d'après-guerre des forces armées du monde entier.

La période entre la Première et la Seconde Guerre mondiale (1918-1938).

Dans l'entre-deux-guerres, les propriétés de combat des véhicules blindés ont été considérablement améliorées et sa production de masse a été établie dans les principaux pays.

En 1938, l'URSS, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie, le Japon et les États-Unis avaient développé une industrie de construction de chars.

Le 31 août 1920, le premier char soviétique a été construit à l'usine de Krasnoye Sormovo à Nizhny Novgorod - le premier des 17 chars de la série KS, des versions améliorées du char français Renault FT. En 1927, le premier char soviétique T-18 produit en série est entré en service (il portait également la désignation MS-1 - petite escorte, d'abord). Déjà en novembre 1929, neuf chars T-18 ont pris part à un conflit militaire sur le chemin de fer chinois oriental.

En 1938, l'URSS maîtrisait la production de tankettes T-17, T-23, T-27 (1931), chars légers T-18 / -18M (1933), T-26 (1931) / -26A (1934), T- 37 (flottant ; 1932)/-37A (1933) et RT (avec radio ; 1934), T-38 (flottant ; 1936)/-38RT (avec radio ; 1937), M (1937) et M-2 ( 1938) , BT-2 (1931), BT-5 (1933), BT-7 (1935)/-7M (1938), chars moyens TG, T-24 (1931), T-28 (trois tours ; 1933 )/-28E et PX et chars lourds T-35 (cinq tours; 1933) / -35A.

En Allemagne, la création de troupes de chars a commencé en 1933 après l'arrivée au pouvoir d'A. Hitler. Déjà en 1934, la production en série du premier char de l'Allemagne nazie, le char léger Pz.IA, a commencé. En 1938, la production des chars légers Pz.IB (1936), Pz.II (1936) et des chars moyens Pz.III (1937), Pz.IV (1937) est lancée.

Au Royaume-Uni dans les années 1920-1930, des tankettes Carden-Lloyd, des chars légers Mk II (1929), Mk I (1930) et Mk VI (1936), des chars moyens Mk I (Vickers A ou Vickers-12) ont été produits. "; 1923). En 1937, les chars de croisière Mark I (A9), Mark III (A13) et le char d'infanterie Mark II (A11) Matilda sont mis en service.

En 1921, la France avait encore 3 737 chars, dont la plupart étaient des Renault FT. En 1929, la production du char d'infanterie légère Renault D1 a commencé, en 1931 - tankettes AMR, en 1935 - AMR35. En 1936, la France a adopté un programme de développement des forces blindées, dans le cadre duquel les chars légers H35, Renault R35, moyens FCM36, Renault D2, Somua S35 (cavalerie) et lourds B1 ont été adoptés.

Les premiers chars italiens de série Fiat 3000A ont commencé à être produits à la fin de 1918. Le char était une copie allégée du Renault FT français. En 1929, la version canon de la Fiat 3000B apparaît. Après 1929, la production des tankettes CV3/33 et CV3/35 a commencé.

À la fin des années 1920, les Japonais ont acheté plusieurs chars en Europe, qui ont servi de base à la création de leurs propres modèles de véhicules blindés, incl. tankettes "2592" (1932), chars légers "2597 Te-ke" (1937), "Ha-go" (1935), chars moyens "89" (1931), "Chi-ha" (1937). Au total, 2020 chars ont été produits au Japon de 1931 à 1939.

En 1936, une guerre civile éclata en Espagne (1936-1939), au cours de laquelle les chars soviétiques BT-5 et T-26 s'opposèrent aux chars allemands Pz.IA et B, ainsi qu'aux chenillettes italiennes CV3/35. L'expérience des hostilités en Espagne a souligné la nécessité de renforcer le blindage des chars et leur puissance de feu.

Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

La Seconde Guerre mondiale se caractérise par une ampleur sans précédent dans l'histoire de l'utilisation des véhicules blindés. Ce sont les chars et les troupes motorisées qui sont devenus la force qui a d'abord permis à l'Allemagne de capturer presque toute l'Europe, puis à l'Union soviétique et aux alliés de la libérer.

URSS.

L'Union soviétique pendant la guerre comptait 131 700 chars et canons automoteurs, dont 22 600 au 22 juin 1941. Le reste des véhicules a été produit pendant la guerre ou fourni en prêt-bail. Le 9 mai 1945, l'URSS disposait de 35 200 chars et canons automoteurs. Ainsi, les pertes irrémédiables de chars et de canons automoteurs en URSS se sont élevées à 96 500 véhicules.

Environ 14 500 chars ont été livrés à l'URSS depuis les États-Unis et la Grande-Bretagne, incl. 1665 M3 Stuart, 4063 M4 Sherman, 1386 M3 Grant, 3782 Mark III Valentine, 1084 Mark II Matilda II, 300 Mark IV Churchill et environ 1800 canons automoteurs et SPAAG.

L'adoption du char moyen T-34 et du char lourd KV (Klim Vorochilov), qui étaient uniques pour leur époque, ont eu une grande influence sur le cours de la guerre avant qu'elle ne commence. Créé en 1940, le T-34 a été équipé pour la première fois au monde d'un puissant canon de 76 mm à canon long avec une vitesse initiale d'un projectile perforant de 662 m/s, qui a dépassé tous les canons de chars étrangers de cette fois en termes de pénétration d'armure. La forme originale de la coque avec de grands angles d'inclinaison des plaques de blindage, associée à un blindage suffisamment épais, assurait une protection fiable du char contre les obus d'artillerie antichar de petit calibre et les canons de char. Le réservoir était équipé (pour la première fois dans la construction de réservoirs domestiques) d'un moteur diesel V-2. Le T-34 avait une suspension à ressort individuelle et des chenilles larges, ce qui lui procurait une bonne maniabilité. Les mécanismes et les assemblages du char étaient bien développés et se distinguaient par leur facilité de fabrication, ce qui permettait d'organiser leur production à grande échelle pendant la guerre. En 1943, le char T-34-85 avec un canon de 85 mm et une vitesse de projectile initiale d'environ 800 m/s est entré en service. Le char avait une épaisseur de blindage accrue (45-90 mm), l'équipage était de cinq personnes.

Les chars KV-1 (1939) avec un canon de 76 mm et KV-2 (1940) avec un obusier de 152 mm en termes de protection blindée dépassaient considérablement le char T-34 et étaient assez élevés pour leur poids (47,5 et 52 tonnes , respectivement) paramètres de mobilité (vitesse maximale 35 km/h).

À la fin de 1943, les chars lourds IS-1 (Joseph Staline) et IS-2 ont été développés et ont commencé à être produits, et au début de 1945 - IS-3. En outre, la production en série de chars légers T-40 (flottant; 1939), T-50 (1941), T-60 (1941) et T-70 (1942), T-80 (1943), équipés de mitrailleuses et des armes à canon.

Allemagne.

La ressource totale de chars et de canons automoteurs dont l'Allemagne disposait pendant la guerre était de 49 500 unités. Au début de la Seconde Guerre mondiale (1er septembre 1939), l'armée allemande était armée de 3 200 chars, incl. 1445 Pz.I, 1223 Pz.II, 98 Pz.III, 211 Pz.IV. Au moment de la reddition (9 mai 1945), environ 4 500 chars et canons automoteurs étaient encore en service. Les pertes pendant la guerre se sont élevées à 45 000 véhicules.

En 1942, le lourd Pz.VIH1 "Tiger" a été adopté, en 1943 - le moyen Pz.V "Panther". Pour la première fois, ces chars ont été utilisés en grand nombre à l'été 1943 lors de la bataille de Koursk. En janvier 1944, la production du char lourd Pz.VIB "Royal Tiger" a commencé (le nom "Tiger II" a également été utilisé). À la fin de la guerre, un char de 180 tonnes "Maus" ("Souris") a été construit en un seul exemplaire. Un certain nombre d'experts considèrent le Panther, avec son canon de 75 mm, comme le meilleur char allemand de la Seconde Guerre mondiale.

Les canons automoteurs antichars ont d'abord été créés sur la base de chars légers, puis de chars moyens et lourds. Ils étaient armés de canons de 75, 76, 88 et 188 mm.

Italie.

En 1940, l'Italie comptait environ 1500 chars (chars CV3/33, CV3/35, chars légers M11/39 (1939), L6/40 (1940)). Pendant la guerre (jusqu'en 1943), environ 2 300 véhicules supplémentaires ont été produits, principalement des M13/40 (1940), M14/41 (1941), M15/42 (1942) et P40 (1943) de taille moyenne.

Grande Bretagne.

Pendant la guerre, la Grande-Bretagne a mis en place une production de masse de chars d'infanterie Mark II "Matilda II" (1939), Mark III "Valentine" (1940), Mark IV "Churchill" (1941), "Challenger" (1943), ainsi comme chars de croisière Mark VI Crusader (1939), Mark VII Cavalier (1942), Mark VIII (A27L) Centaur (1942), Mark VIII (A27M) Cromwell (1942) et Comet. Ce dernier a été reconnu comme le meilleur char britannique de la Seconde Guerre mondiale.

ETATS-UNIS.

Au total, pendant les années de guerre (de juin 1940 à fin août 1945), 103 096 chars et canons automoteurs ont été produits aux États-Unis, ainsi qu'environ 80 000 véhicules blindés et véhicules blindés de transport de troupes. Dans le même temps, en 1940, les États-Unis ne disposaient que de 300 chars légers et 20 chars moyens.

Pendant la guerre, les chars suivants ont été produits aux États-Unis: léger M3 "Stuart" (1940), M24 "Chaffee", moyen M3 "Grant", M4 "Sherman" (1942). En 1944, le moyen M26 Pershing est apparu, qui est devenu le meilleur char américain de la guerre.

Malgré la production à grande échelle de chars, les Américains ont échoué pendant la Seconde Guerre mondiale à créer une machine comparable à les meilleurs réservoirs Allemagne. caractéristique Les chars américains avaient un blindage faible.

Japon.

Au 7 décembre 1941, le Japon comptait environ 2 000 chars, principalement des chars légers et des tankettes. Il y avait plusieurs centaines de "Chi-xa" moyens. De 1942 à août 1945, 3648 autres voitures ont été produites au Japon, incl. léger "Ha-go", "Ka-mi" (flottant; 1942), moyen "Chi-xa" et "Chi-he" (1942). Les chars n'étaient destinés qu'à soutenir l'infanterie. Il n'y avait pas de grandes unités de chars distinctes dans l'armée japonaise.

France.

En septembre 1939, l'armée française disposait d'environ 4800 chars, incl. 1600 Renault FT, 2700 tankettes et chars légers et 478 véhicules moyens et lourds.

Pologne.

Au 1er septembre 1939, la Pologne comptait 867 chars, dont plus de 600 tankettes (TK-3, TKS, etc.), 137 chars légers 7TP, 38 Vickers-6 tonnes, 67 Renault FT et 50 R35.

La Seconde Guerre mondiale a stimulé les progrès techniques dans la construction de chars. À la fin de la guerre, une partie importante des chars a reçu un blindage anti-obus, de puissants canons à canon long (jusqu'à 120 mm) et les premiers viseurs de nuit (imagerie thermique) sont apparus.

La tactique d'utilisation au combat des chars a également atteint un haut degré de perfection. La base de la stratégie allemande de "blitzkrieg" était des frappes massives de chars qui traversaient profondément les défenses ennemies, après le succès desquelles des unités motorisées ont été introduites dans la percée. La tâche de l'infanterie restait de bloquer, de détruire l'ennemi encerclé et de tenir la défense dans des directions secondaires. Avant même la guerre, l'Allemagne avait créé une structure organisationnelle adaptée à ce schéma opérationnel : un corps mixte de chars, comprenant une ou deux divisions de chars, ainsi que des unités motorisées et d'infanterie.

Guerre de Corée (1950-1953).

Dans les conditions de terrain montagneux en Corée, l'utilisation de chars était limitée. Ils étaient principalement utilisés le long des routes ou dans les vallées.

Au début des hostilités en juin 1950, la RPDC disposait de 258 chars moyens soviétiques T-34-85. Les troupes sud-coréennes et les troupes américaines en Corée n'avaient pas de chars pendant cette période. Par conséquent, le succès de l'offensive des troupes nord-coréennes a été largement obtenu grâce aux chars dont elles disposaient uniquement.

Les Américains ont tenté d'arrêter les T-34 coréens à l'aide de chars légers M24 Chaffee transférés du Japon, qui ont été pour la plupart détruits. Lors de la toute première bataille de chars entre le T-34 et le M24 Chaffee, qui eut lieu le 10 juillet 1950, deux chars américains furent détruits. Les T-34 n'ont subi aucune perte, bien qu'ils aient reçu des coups directs.

Un adversaire sérieux du T-34 était l'Américain M26 Pershing, dont le canon de 90 mm pouvait combattre l'armure du T-34. La première bataille entre ces chars a eu lieu le 17 août 1950. Au cours de la bataille, les chars M26 Pershing ont assommé trois T-34.

Fin 1950, l'avantage numérique des chars américains sur la Corée du Nord est devenu décisif. Les Américains ont transféré 1326 chars en Corée, incl. 138 M24 Chaffee, 679 M4A3 Sherman, 309 M26 Pershing et 200 M46 Patton I. À cette époque, les troupes nord-coréennes comptaient environ 300 T-34.

De plus, des blindés britanniques ont également pris part aux combats. forces de réservoir. Le 14 novembre 1950, les chars britanniques Centurion et Cromwell, ainsi que les chars lance-flammes Churchill-Crocodile Mk VII, ont commencé à être transférés en Corée.

Guerre du Vietnam (1964-1973)

À travers La guerre du Vietnam Les troupes sud-vietnamiennes et américaines ont utilisé des véhicules blindés sur le terrain relativement plat des régions côtières. Ils utilisaient principalement des chars américains M24 "Chaffee", M41 "Bulldog", M48A1 et A3 "Patton III", M551 "Sheridan" et des véhicules blindés de transport de troupes M113, M114. Les véhicules de combat les plus actifs ont été utilisés par le US Marine Corps, qui à la fin de 1965 disposait de 65 chars M48 Patton III, de 12 chars lance-flammes M67 et de 157 véhicules blindés de transport de troupes LVTP-5.

Des contingents de Corée du Sud, des Philippines et d'Australie ont également pris part aux combats, armés du véhicule blindé de transport de troupes M113. De plus, les Australiens ont envoyé plusieurs unités équipées de véhicules blindés de transport de troupes M113 et de chars Centurion Mk.5.

La République démocratique du Vietnam était armée de véhicules blindés de transport de troupes soviétiques T-34-85, T-54, T-55, PT-76, chinois Type 59, BTR-50.

La seule bataille de la guerre entre les chars américains et nord-vietnamiens a eu lieu le 3 mars 1969. La nuit, huit PT-76, appuyés par des véhicules blindés de transport de troupes, ont attaqué le camp de forces but spécialà Benhat. Les renseignements américains étaient au courant de l'attaque à l'avance et la garnison du camp a été renforcée par un peloton de chars M48 Patton III. Un PT-76 a touché une mine, deux autres ont été détruits par le feu du M48 Patton III. Les pertes américaines s'élevaient à un char.

La plus grande opération des forces armées américaines au Vietnam avec la participation de chars a été l'invasion du Cambodge le 1er mai 1969, au cours de laquelle les principaux camps de partisans vietnamiens ont été détruits.

À son tour, l'armée de la DRV en avril 1975 a entrepris une attaque rapide de chars sur Saigon et l'a capturée, ce qui a déterminé la victoire du Vietnam dans cette guerre.

Conflit armé indo-pakistanais (1965).

Pendant les combats, la partie pakistanaise a utilisé les chars américains M47 Patton II et M48 Patton III. L'Inde était armée de chars britanniques Centurion.

La plus grande bataille de chars entre les parties a eu lieu le 10 septembre 1965 dans la région de la ville d'Asal Uttar, où le commandement militaire pakistanais a tenté d'arrêter l'avancée des troupes indiennes en direction de Lahore avec les forces de la 1ère Panzerdivision. Lors de l'organisation de la bataille, les Pakistanais ont commis un certain nombre d'erreurs graves qui les ont conduits à la défaite. En particulier, un terrain vallonné a été choisi pour la bataille. De plus, les chars pakistanais ont frappé sans le soutien de l'infanterie. À leur tour, les Indiens ont réussi à se préparer aux actions des Pakistanais. Pendant la bataille, les unités indiennes ont réussi à détruire environ 100 chars.

Après la fin des hostilités, l'Inde a officiellement annoncé la destruction de 462 chars pakistanais, principalement M48 "Patton III", ses propres pertes - 160-200 chars (selon les données pakistanaises - 500).

Guerre arabo-israélienne ("La guerre apocalyptique") (1973).

Les combats ont commencé le 6 octobre 1973 et se sont poursuivis jusqu'au 25 octobre. Les chars et les troupes mécanisées sont devenus la principale force de frappe des camps opposés.

Au début de 1973, Israël disposait d'environ 1 700 chars et canons automoteurs. L'armée israélienne était armée de véhicules blindés de transport de troupes américains M48 Patton III, M60, M51 et M113, de chars britanniques Centurion, ainsi que de véhicules blindés capturés capturés par les Israéliens pendant la guerre avec les Arabes en 1967. En particulier, Israël avait T soviétique -54s , T-55, PT-76, BTR-50P et véhicules blindés de transport de troupes tchécoslovaques OT-62, qui ont été modernisés par des spécialistes israéliens.

Au début des hostilités, l'Égypte disposait de 2200 chars et canons automoteurs (T-34-85, T-54, T-55, T-62, IS-3), ainsi que de BMP-1, BRDM, BTR- 50P et OT-62. La Syrie possédait 1350 chars et canons automoteurs (T-54, T-55, T-62, IS-3), ainsi que des BMP-1. Les forces blindées jordaniennes (M47 "Patton II", M48 "Patton III", M60, "Centurion"), ainsi qu'irakiennes (T-54) ont également participé aux combats.

La guerre a commencé le 6 octobre 1973. Les troupes égyptiennes ont traversé le canal de Suez et ont vaincu les défenses israéliennes, les troupes syriennes ont lancé une offensive sur les hauteurs du Golan.

Les combats sur le front syrien se sont déroulés du 6 au 20 octobre 1973. Malgré le démarrage réussi de l'opération offensive des troupes syriennes, Israël a pu renverser la vapeur et passer à la contre-offensive le 10 octobre. Les Israéliens n'ont été arrêtés que le 12 octobre par la 3e Panzer Division irakienne, qui a perdu au moins 80 chars T-54 pendant la bataille. Au moment de la signature de l'armistice le 20 octobre, Israël avait perdu au moins 250 chars, la Syrie, l'Irak et la Jordanie jusqu'à 500.

Les principales batailles de chars ont eu lieu dans la péninsule du Sinaï. Ainsi, le 8 octobre, dans la région de Kantara, les 162e et 252e divisions blindées israéliennes ont perdu environ 300 chars. Le matin du 14 octobre, l'offensive égyptienne commence. Jusqu'à 1200 chars égyptiens et 800 chars israéliens ont pris part à la bataille. Au cours de la première journée, les Égyptiens ont perdu 270 chars et autres véhicules blindés, les Israéliens - environ 200. Le 15 octobre, les troupes israéliennes ont lancé une puissante contre-offensive, qui leur a valu le succès.

Au total, pendant la guerre, Israël a perdu plus de 900 chars, les Arabes environ 1350 chars.

Les combats ont été d'une grande importance pour le développement des véhicules blindés et des moyens de les combattre. Les ATGM et les hélicoptères qui en sont équipés ont montré une grande efficacité. Sur les hauteurs du Golan, le 8 octobre, des BMP-1 soviétiques ont été testés pour la première fois au combat.

Pendant la guerre, parallèlement à l'utilisation massive de chars, le commandement militaire israélien a largement utilisé de petits groupes de chars allant d'un peloton à une compagnie pour des opérations indépendantes en l'absence de front continu. Ainsi, le 19 octobre, douze groupes de chars israéliens (4 à 10 chars chacun) ont été transférés sur la rive ouest du canal de Suez, où ils ont ensuite pénétré à travers les formations de combat des troupes égyptiennes à l'arrière et détruit une quantité importante d'anti -l'équipement aéronautique, a violé le commandement et le contrôle des troupes, a vaincu les réserves appropriées.

Guerre Iran-Irak (1980-1988)

L'Irak était armé de chars soviétiques T-62 et T-72. L'Iran avait des Chieftains britanniques et des M60 américains.

En 1981, plusieurs grandes batailles de chars ont eu lieu lors de la contre-offensive iranienne. Dans la vallée de Kharkhi près de la ville iranienne de Susengird, le 5 janvier, le commandement militaire irakien a réussi à pratiquement détruire la 1ère brigade de chars de la 16e division de chars iraniens. À la suite d'attaques de flanc par des unités irakiennes, plus de 100 chars iraniens ont été détruits. Plus tard, du 7 au 8 janvier, les 2e et 3e brigades de chars de la même 16e division de chars ont subi de lourdes pertes. Les chars iraniens ont agi de manière fragmentée et sans soutien d'infanterie, ce qui a entraîné la perte, selon l'Irak, de 214 chars. Au cours de ces batailles de chars, environ 300 T-62 ont opéré depuis l'Irak, ce qui a confirmé leurs performances supérieures par rapport aux chars disponibles pour l'Iran.

Les T-72 ont été activement utilisés par les troupes irakiennes au stade final de la guerre Iran-Irak en 1988 lors de la libération des régions du sud de l'Irak occupées par l'Iran.

La principale force de frappe des belligérants était les forces blindées, mais elles étaient souvent utilisées séparément, sans le renfort et le soutien nécessaires. Dans un certain nombre de cas, lors de l'offensive, les chars ont opéré sans escorte d'infanterie, ce qui a augmenté leurs pertes dues aux armes antichars portatives.

Guerre en Afghanistan (1979-1989).

Pendant le séjour des troupes soviétiques en Afghanistan, les chars n'opéraient qu'aux côtés des forces gouvernementales. Les sous-unités de chars et les unités armées de chars T-55 et T-62 de diverses modifications faisaient partie des unités de fusiliers motorisés et des formations de la 40e armée. Ils ont été renforcés par des fusils motorisés, des unités d'assaut aéroportées et aéroportées et ont opéré dans le cadre de pelotons de chars, moins souvent - la bouche.

Fondamentalement, les chars étaient utilisés pour bloquer et peigner (une inspection complète d'une zone limitée afin d'identifier et de détruire l'ennemi) le terrain, pour escorter des colonnes, capturer, garder et défendre des objets importants.

Un exemple d'utilisation réussie des chars est la capture nocturne par une compagnie de chars d'un ennemi fortement fortifié traversant la rivière. Panjshir à l'entrée des gorges du Panjer en décembre 1982. La bataille s'est déroulée uniquement à l'aide d'appareils de vision nocturne de chars. Les moudjahidines, ne voyant pas les assaillants et n'ayant aucune idée de leurs forces, se sont enfuis.

Lorsqu'ils étaient escortés par des colonnes, les chars équipés de dragueurs de mines montés opéraient dans le cadre d'un détachement de soutien au mouvement. Pour cela, 1-2 chars ont été impliqués. Quelques chars supplémentaires ont été répartis le long de la colonne. Lorsque l'ennemi a attaqué, les chars ont quitté la route et couvert les voitures de feu, qui ont quitté la zone dangereuse à grande vitesse.

Les pertes au combat de chars pendant les combats en Afghanistan étaient relativement faibles et principalement dues aux mines et aux mines terrestres.

L'expérience des combats en Afghanistan a été utilisée pour développer de nouvelles façons d'utiliser les chars au combat, ainsi que pour créer de nouveaux modèles de véhicules blindés et les moderniser. Ainsi, dans les plus brefs délais, des chars modernisés T-55M-1 et T-62D (version T-62 avec le système de protection active Drozd; 1983) avec une résistance améliorée aux mines et une protection blindée améliorée ont été créés, qui ont été immédiatement livrés au 40- votre armée.

Opération militaire "Desert Storm" (Koweït, 1991).

Lors de l'opération des alliés menés par les États-Unis contre les forces armées irakiennes, un groupement de chars de 5 600 chars a été utilisé. Il était basé sur les chars américains M1/1A1 Abrams, le britannique Challenger et le français AMX-30/-30B2. L'armée irakienne était armée de plusieurs milliers de chars soviétiques obsolètes T-54, T-55, T-62, ainsi que de relativement nouveaux T-72M et T-72M1 et chars chinois"type 59". Les chars américains et britanniques modernes ont mené avec succès des batailles de chars avec des véhicules blindés irakiens obsolètes. Cependant, seuls les Américains ont perdu au moins 50 chars M1 Abrams.

Opération militaire des forces armées américaines et de leurs alliés contre l'Irak "Liberté en Irak" (2003).

Dans une large mesure, l'opération Iraqi Freedom était une répétition de l'opération Desert Storm de 1991. Cette fois, les États-Unis et leurs alliés ont utilisé un plus petit groupe de forces blindées. La base de la flotte de chars des forces d'occupation était les chars de combat principaux modernes M1A2 "Abrams" (États-Unis) et "Challenger-2" (Grande-Bretagne). La diminution du nombre de chars a été compensée par les armes d'aviation.

Les pertes alliées s'élèvent à plusieurs dizaines de chars. Dans le même temps, les forces de chars irakiennes ont pratiquement cessé d'exister.

À l'heure actuelle, les troupes d'occupation continuent de subir des pertes dues aux actions des guérilleros irakiens et des militants de diverses organisations terroristes. Les mines terrestres et les lance-grenades antichars portatifs sont utilisés avec succès pour détruire les véhicules blindés américains et britanniques.

Ivanov A.I.

Littérature:

Dictionnaire encyclopédique militaire. M., "Maison d'édition militaire", 1983
Chunkov V.N. Véhicules blindés. Mn., Pot-pourri, 2000
Journal "Revue militaire étrangère". M., "Etoile Rouge", 2000-2005
Gorbacheva E.G., Smirnova L.N. Histoire mondiale des véhicules blindés. M., « Veche », 2002
Shchelokov A.A. Dictionnaire des abréviations et abréviations de l'armée et des services spéciaux. M., "Maison d'édition AST", 2003
Magazine "L'équipement et l'armement hier, aujourd'hui, demain".
Magazine "Aviation et Cosmonautique Hier, Aujourd'hui, Demain". M., Imprimerie de Moscou n ° 9, 2003–2005
Supplément hebdomadaire "NG" "Revue militaire indépendante". M., Nezavissimaïa Gazeta, 2003–2005