Historiquement, il se trouve que sur le territoire de la Russie, ils ont trouvé leur place et depuis des temps immémoriaux plus ou moins pacifiquement, grâce à l'idéologie pacifique de l'orthodoxie, qui, en principe, interdit de forcer les non-croyants à devenir chrétiens, plusieurs religions du monde coexistent encore ... en tant que chrétien orthodoxe, je tiens à attirer votre attention sur l'orthodoxie en tant que principale et, à mon avis, la seule religion correcte et vraie de Russie.

le Dieu- l'entité surnaturelle suprême, généralement dotée des propriétés d'intelligence supérieure et d'omniscience.
Dans de nombreuses religions, Dieu est le créateur du monde et l'essence qui détermine le destin de ce monde et de tous ses habitants.
Dans les anciennes religions polythéistes anciennes, les dieux étaient aussi proches que possible de l'homme. Ils avaient non seulement une vie similaire à la vie humaine, mais communiquaient constamment avec les gens, entraient dans des relations familiales, faisaient du commerce, etc.
L'essence de Dieu dans toutes les religions monothéistes est double - il est à la fois une création et un créateur, il crée TOUT à partir de RIEN, est présent en tout et est TOUT.
En plus manifestations précoces Dans les religions monothéistes (par exemple, le bouddhisme et le judaïsme), Dieu est le plus détaché, il est quelque part en dehors de la sphère de l'homme.
Peu à peu, avec l'humanisation de la société, les idées de parenté avec Dieu comme privée avec le général commencent à apparaître.
Cela se reflète dansa développé le christianisme, l'islam et plus fortement le protestantisme, qui dans la plupart de ses manifestations rejette généralement la nécessité de l'église comme lien intermédiaire entre Dieu et l'homme (le slogan protestant "Dieu est en vous" est largement connu). La même chose s'applique à certaines zones des Vieux-Croyants.
La plupart des théologiens (en particulier les chrétiens) affirment l'inconnaissabilité fondamentale de Dieu par l'esprit humain.

Jésus-Christ- dans le christianisme, le fils de Dieu, le messie, envoyé sur terre pour expier le péché originel de l'homme. Le deuxième membre de la Trinité divine chrétienne avec Dieu le Père et le Saint-Esprit.
La question de l'historicité du Christ a été une pierre d'achoppement pour les théologiens et les scientifiques pendant de nombreux siècles.
Des sources historiques remontant au 1er siècle de notre ère, dont Plutarque, Sénèque, Pline l'Ancien, Juvénal, Martial, Philon, Juste, Perse, Lucain, n'ont enregistré dans leurs écrits ni le nom du Christ ni les événements qui lui sont associés. Dans la littérature historique, Tacite, Suétone, Pline le Jeune et Josèphe Flavius, se référant au début du IIe siècle de notre ère, mentionnent le Christ pour la première fois.
La personne de Christ est décrite dans les documents du Nouveau Testament. Dans l'Apocalypse, il n'y a pas de figure du Christ-homme, il n'y a qu'un certain être abstrait-divin appelé l'Agneau. Dans les épîtres des apôtres, le Christ est dépeint non seulement comme un dieu, mais aussi comme un homme. Au dernier stade de la formation de la littérature néotestamentaire - dans les évangiles - le Christ apparaît vêtu de traits humains spécifiques.
Les musulmans considèrent Isa (Jésus-Christ) comme le plus grand prophète, ils reconnaissent également la naissance virginale de sa vierge Marie (Mayram).
Les découvertes de Qumran de la seconde moitié du XXe siècle donnent en tout cas une idée de l'existence d'un certain prédicateur bien connu, qui pourrait donner naissance au concept de Christ.
La seule preuve fiable de l'existence (mais pas de la résurrection) du Christ - le Suaire de Turin - est sous le contrôle de l'église et n'est pas disponible pour méthodes modernes recherche scientifique.

judaïsme- un des religions anciennes. Les débuts du judaïsme sont apparus au IIe millénaire av. J.-C. parmi les Juifs vivant en Palestine.
Le judaïsme est basé sur des dogmes : la reconnaissance d'un seul dieu Yahweh ; le peuple élu de Dieu parmi le peuple juif ; la foi dans le messie, qui doit juger tous les vivants et les morts, et amener les adorateurs de Yahweh dans la terre promise ; la sainteté de l'Ancien Testament (Tanakh) et du Talmud.
Talmud- un recueil de dispositions légales de la religion juive. C'est la principale collection théologique du judaïsme. Le Talmud s'est formé sur plusieurs siècles, à partir du IVe siècle av. jusqu'au 4ème siècle après JC Pendant des siècles, le contenu original du Talmud a été transmis oralement de génération en génération. Par conséquent, contrairement à la Bible (la loi écrite), le Talmud est appelé la loi orale.Le Talmud est basé sur L'Ancien Testament , en particulier sa première section - le Pentateuque, la loi de Moïse ou la Torah.
Torah- est l'un des premiers travaux littéraires Judaïsme, dans lequel les principaux dogmes et commandements du judaïsme ont été consacrés. Il a été publié au Ve siècle av. à Jérusalem.
Tanakh- une abréviation des mots "Torah", "Nebiim", "Ketubim", la désignation hébraïque des trois sections - le Pentateuque, les Prophètes, les Ecritures qui composent l'Ancien Testament.

Le christianisme est néen Palestine au 1er siècle après JCdu judaïsme et a reçu un nouveau développement après la rupture avec le judaïsme au IIe siècle) - l'une des trois principales religions du monde (avecbouddhisme Et Islam).

Pendant la formationChristianisme rompu en trois branches principales:

- catholicisme,
- orthodoxie,
- protestantisme,

dans chacune desquelles la formation de sa propre idéologie, ne coïncidant pratiquement pas avec d'autres branches, a commencé.

Histoire du christianisme

Le christianisme est né en Palestine au 1er siècle après JC. dans le contexte des mouvements mystico-messianiques du judaïsme en tant que religion des opprimés et de ceux qui cherchaient le salut des conditions cruelles de la venue du sauveur. caractéristique La région méditerranéenne à cette époque était le développement et l'hellénisme généralisé. L'émergence du christianisme a également été influencée par trois écoles philosophiques - stoïcienne, épicurienne et sceptique, dans un complexe axé sur la création du bonheur de la vie personnelle.

Les symboles et rituels des premières communautés chrétiennes étaient très différents des symboles et rituels apparus bien plus tard. Le premier symbole des chrétiens était deux poissons, et non la croix, qui est apparue beaucoup plus tard.

L'empire romain à cette époque s'étendait de l'Euphrate à océan Atlantique et de l'Afrique du Nord au Rhin. A cette époque et jusqu'au IIIème siècle. UN D dans l'empire, le culte de Mithra et l'hermétisme sont répandus et extrêmement populaires.

En 6 après JC, après la mort d'Hérode, mécontents de la guerre civile entre ses fils, les Romains remettent l'administration de la Judée au procurateur impérial.

Le christianisme s'est d'abord répandu parmi les Juifs de Palestine et des pays du bassin méditerranéen. , mais déjà dans les premières décennies de son existence, il a reçu un grand nombre de disciples d'autres nations.

Dans la seconde moitié du Ier siècle et dans la première moitié du IIe siècle, le christianisme se composait d'un certain nombre de communautés composées d'esclaves, d'affranchis et d'artisans. Dans la seconde moitié du IIe siècle, des écrivains chrétiens notaient déjà la présence de personnes nobles et aisées dans les communautés.

L'un des éléments importants de la transition du christianisme vers fondamentalement nouveau niveauétait à luirompre avec le judaïsme au IIe siècle. Après cela, le pourcentage de Juifs dans les communautés chrétiennes a commencé à diminuer régulièrement.Dans le même temps, il y a un refus des chrétiens des lois de l'Ancien Testament: respect du sabbat, circoncision, restrictions alimentaires strictes. .

L'expansion du christianisme et l'implication dans les communautés chrétiennes d'un grand nombre de personnes de diverses confessions ont conduit au fait queLe christianisme de cette période n'était pas une seule église, mais un grand nombre de directions, de groupes, d'écoles théologiques . La situation était compliquée par un grand nombre d'hérésies, dont le nombre, à la fin du IIe siècle, l'historien de l'Église de la fin du IVe siècle, Philastry, détermine le nombre156 .

Dans la seconde moitié du IIIe siècle, il y a eu un processus de centralisation supplémentaire de l'Église et, au début du IVe siècle, plusieurs métropolitaines ont émergé des diocèses existants, chacun d'eux réunissant un groupe de diocèses. Naturellement, de grands centres ecclésiastiques ont été créés dans les plus importants centres politiques empires, surtout dans les capitales.

Au début du IVe siècle, le christianisme est devenu la religion d'État de l'Empire romain. A cette époque, l'organisation ecclésiastique est renforcée et la hiérarchie ecclésiastique est officialisée, dont la partie la plus élevée et la plus privilégiée devient l'épiscopat.

Jusqu'au Ve siècle, la propagation du christianisme s'est déroulée principalement dans les limites géographiques de l'Empire romain, ainsi que dans sa sphère d'influence - Arménie, Éthiopie, Syrie.

A partir du 7ème siècle Le christianisme se heurte à l'islam et perd presque toute l'Afrique et le Moyen-Orient.

Dans la seconde moitié du 1er millénaire, le christianisme se répand parmi les peuples germaniques et slaves.

En 1054, il y a eu une scission de l'Église chrétienne unie entre le catholicisme et l'Église orientale , qui, à son tour, était divisé en plusieurs églises.

Aux XIIIe-XIVe siècles, le christianisme s'est répandu parmi les peuples baltes. Au 14ème siècle, le christianisme avait presque complètement conquis l'Europe et, à partir de ce moment, a commencé à se répandre en dehors de l'Europe, principalement en raison de l'expansion coloniale et des activités des missionnaires.

Selon les statistiques, à la fin du 20e siècle, le nombre d'adeptes du christianisme dans le monde était d'environ 1470 millions de personnes (1,47 milliard) , y compris:
850 millions de catholiques(57,8 %)
470 millions de protestants(31,9 %)
Les orthodoxes et les adhérents d'autres églises orientales représentaient 150 millions de personnes(10,2 %)

Environ la moitié du nombre total de chrétiens à la fin du XXe siècle vivait en Europe.

Idéologie du christianisme

Le christianisme est né en tant que religion des masses opprimées, qui perdaient confiance dans la possibilité d'améliorer leur vie sur terre et cherchaient la délivrance dans la venue du Messie. L'idée chrétienne de la rétribution promettait aux souffrants et aux démunis de gagner le bonheur et la liberté dans le royaume de Dieu.
Au 4ème siècle, le christianisme des religions des opprimés se transforme en religion d'État de l'Empire romain.
Le christianisme s'est répandu très rapidement parmi les différents groupes ethniques et sociaux de l'Empire romain. Cela a été facilité par le cosmopolitisme chrétien et l'universalisme des principes moraux, nivelant les différences de classe et nationales.
La formation de l'idéologie du christianisme a été influencée par les cultes orientaux, les sectes messianiques juives et la philosophie grecque.
Dieu, selon les dogmes chrétiens, existe en trois personnes(Trinité), ou hypostases : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Pour les chrétiens, la Trinité est l'objet principal de la foi et du culte. Les Pères de l'Église affirment l'inconnaissabilité absolue de l'essence de Dieu par l'esprit humain.
La mythologie chrétienne est basée sur la doctrine du Dieu-homme Jésus-Christ, qui est descendu du ciel sur la terre (incarné sous la forme d'un homme) et a accepté la souffrance et la mort afin d'expier le péché originel de l'humanité. Après la mort, le Christ est ressuscité et est monté au ciel.
Dans le futur, selon l'enseignement chrétien, il y aura une seconde venue du Christ pour juger les vivants et les morts.
Christianisme(dans une moindre mesure, cela s'applique au protestantisme)caractérisée par la présence de commandements stricts et de règles établies pour ses adhérents. Les adeptes du christianisme doivent accomplir les commandements du Christ, endurer docilement les épreuves de la vie.Tant pour le respect que pour le non-respect de toutes les règles, les chrétiens se voient promettre une rétribution dans l'au-delà. La loi fondamentale du christianisme est que "chacun sera récompensé selon sa foi".
Dans le christianisme originel, aucune idée n'est apparue plus tard sur la Trinité, le péché originel, l'incarnation, le baptême, la communion et même la croix comme symbole des chrétiens.
Le dogme chrétien s'est formé sur plusieurs siècles. Formé par les conciles œcuméniques de Nicée et de Constantinoplele credo a été complété et corrigé à plusieurs reprises .
Dans toutes les périodes de la formation de l'idéologie chrétienne, à la fois entre les associations chrétiennes individuelles et entre les théologiens individuels, il y avait des conflits féroces sur diverses questions de compréhension des dogmes.

Église orthodoxe (Église orthodoxe)
Histoire. Fondamentaux de la Foi

L'une des directions du christianisme, isolée et organisationnellement formée au XIe siècle à la suite de la division des églises.

L'orthodoxie est née sur le territoire de l'empire byzantin. Initialement, elle n'avait pas de centre ecclésiastique, puisque le pouvoir ecclésiastique de Byzance était concentré entre les mains de quatre patriarches : Constantinople, Alexandrie, Antioche, Jérusalem. Lorsque l'Empire byzantin s'est effondré, chacun des patriarches au pouvoir a dirigé une Église orthodoxe indépendante (autocéphale). Par la suite, des églises autocéphales et autonomes sont apparues dans d'autres pays, principalement au Moyen-Orient et en Europe de l'Est.

La base confessionnelle de l'Orthodoxie est constituée de l'Ecriture Sainte et de la Sainte Tradition. . Les principes de base de l'orthodoxie sont énoncés dans les 12 points du credo adopté lors des deux premiers conciles œcuméniques à Nicée et à Constantinople.

Les postulats les plus importants de la doctrine orthodoxe sont les dogmes de la trinité de Dieu, l'incarnation, la rédemption, la résurrection et l'ascension de Jésus-Christ. On pense que les dogmes ne sont pas sujets à changement et à clarification, non seulement dans le contenu, mais aussi dans la forme.

L'orthodoxie se caractérise par un culte complexe et détaillé . Les services divins sont plus longs que dans les autres confessions chrétiennes et comprennent un grand nombre de rituels.Le service principal dans l'orthodoxie est la liturgie. La fête principale est Pâques. Les services divins sont célébrés dans les langues nationales ; certaines confessions utilisent également des langues mortes, par exemple dans l'Église orthodoxe russe -Slave d'église .

Le clergé orthodoxe est divisé en blancs (prêtres mariés) et noirs (monastiques qui font vœu de célibat). Il y a des hommes et couvents. Seul un moine peut devenir évêque. Actuellement, il existe 15 églises autocéphales en orthodoxie :

albanais
Alexandrie
Américain
· Antioche
bulgare
géorgien
Jérusalem
Chypriote
Constantinople
polonais
roumain
· Russe
serbe
· tchécoslovaque
helladique

et 4 églises autonomes :

Crétois
Sinaï
finlandais
Japonais

Église orthodoxe russe (ROC)

Il fait partie des Églises de l'orthodoxie œcuménique.

Fondée en 988 sous St. Prince Vladimir Ier en tant que métropole de l'Église de Constantinople avec son centre à Kiev.

Après l'invasion tatare-mongole, le département de la métropole fut transféré à Vladimir en 1299 et à Moscou en 1325. Depuis 1448 - autocéphalie (1er métropolitain indépendant - St. Jonas). Après la chute de Byzance (1553) et prétend toujours être la "troisième Rome". En 1589, Boris Godounov établit le patriarcat. Le premier patriarche était St. Job, qui a finalement subordonné l'Église aux objectifs du pouvoir séculier.

Depuis 1667, elle fut fortement affaiblie par le schisme des Vieux-croyants, puis par les réformes de Pierre I : Pierre Ier "écrasa" le clergé suprême. Le patriarcat a été aboli - le soi-disant Saint-Synode, nommé par l'empereur, a été créé. Les conseils n'étaient pas autorisés. Ainsi, il a pris entre ses mains deux branches du pouvoir : étatique et spirituelle. Ces réformes ont conduit au fait qu'aux yeux des croyants, l'autorité du clergé suprême a diminué, puisque désormais le Saint-Synode n'a pas été accordé d'En-Haut, mais a été nommé par l'Empereur, comme d'autres hauts fonctionnaires pour le travail.

Après la Révolution d'octobre 1917, le Conseil local de 1917-18 a été convoqué, qui a rendu la direction canonique de l'Église (saint patriarche Tikhon). Dans le même temps, l'Église subit de sévères persécutions de la part des autorités soviétiques et subit une série de schismes (dont le plus important, le « karlovatien », existe toujours).

Certains des prêtres ont accepté le pouvoir soviétique et en 1921-1922. a lancé le mouvement de renouvellement. Les prêtres, qui n'acceptaient pas ce mouvement et n'avaient pas le temps ou ne voulaient pas émigrer, sont entrés dans la clandestinité et ont formé la soi-disant "église des catacombes". En 1923, au conseil local des communautés rénovatrices, des programmes de renouvellement radical du ROC sont envisagés. Lors du concile, le patriarche Tikhon a été déposé et un soutien total au gouvernement soviétique a été proclamé. Le patriarche Tikhon a anathématisé les rénovateurs.

En 1924, le Conseil suprême de l'Église a été transformé en un synode rénovateur dirigé par le métropolite.

Une partie du clergé et des croyants qui se sont retrouvés en exil ont formé la soi-disant « Église orthodoxe russe à l'étranger ». Jusqu'en 1928, le ROCOR a maintenu des contacts étroits avec le ROC, mais ces contacts ont ensuite pris fin.

Dans les années 1930 l'église était au bord de l'extinction. Ce n'est qu'à partir de 1943 que sa lente renaissance en tant que patriarcat a commencé.

Au Conseil Local de 1971, la réconciliation avec les Vieux-Croyants eut lieu.

Vieux Croyants (Schismatiques, Vieux Croyants)

La totalité de divers types de mouvements et d'organisations religieux qui ont surgi à la suite d'une scission de l'Église orthodoxe russe survenue au milieu du XVIIe siècle et qui ont refusé de reconnaître la réforme de l'Église du patriarche Nikon.

Les réformes de Nikon étaient basées sur le désir d'unir les rites des églises orthodoxes russe et grecque. En 1653, avant le début du Carême, Nikon annonça l'abolition du signe de croix à deux doigts, prescrit par le décret de la cathédrale Stoglavy de 1551, et l'introduction du signe à trois doigts "grec". L'indignation ouverte d'un certain nombre d'ecclésiastiques face à cette décision a servi de prétexte au début de la répression contre l'opposition ecclésiastique.

Une continuation des réformes fut la décision du conseil d'église de 1654 de mettre un certain nombre de livres d'église en pleine conformité avec les textes des anciens livres slaves et grecs. L'indignation du peuple a été causée par le fait que, contrairement à la décision du conseil, des corrections ont été apportées non pas selon les anciens, mais selon les livres nouvellement imprimés de Kiev et de grec.

Étant donné que les différences entre l'Église d'État et les Vieux-croyants ne concernaient que certains des rites et des inexactitudes dans la traduction des livres liturgiques, il n'y a pratiquement pas de différences dogmatiques entre les Vieux-croyants et l'Église orthodoxe russe. Les premiers vieux croyants étaient caractérisés par des idées eschatologiques, mais ils ont progressivement cessé d'occuper une grande place dans la vision du monde des vieux croyants. Les vieux croyants ont conservé le signe de la croix à deux doigts, la croix n'est reconnue qu'à huit pointes. Sept prosphores sont utilisées sur la proskomedia, et non cinq, comme dans l'orthodoxie officielle. Pendant le culte, seules les prosternations sont données. Lors de l'exécution des rites religieux, les vieux croyants marchent au soleil, les orthodoxes - contre le soleil. A la fin de la prière, alléluia est dit deux fois, pas trois. Le mot "Jésus" dans les Vieux Croyants s'écrit et se prononce comme "Jésus".

Les premiers vieux-croyants se caractérisent par la négation du "monde" - un état féodal dominé par l'Antéchrist. Les vieux-croyants refusaient toute communication avec les "mondains", adhéraient à une ascèse stricte et à un mode de vie réglementé.

Au Conseil de Moscou de 1666-1667, les opposants aux réformes de Nikon sont anathématisés. Certains d'entre eux, dont Avvakum Petrovich et Lazar, ont été exilés puis exécutés. D'autres, fuyant les persécutions, ont fui vers des régions reculées. Les opposants à Nikon pensaient qu'après les réformes, l'orthodoxie officielle avait cessé d'exister et ils ont commencé à appeler l'église d'État «nikonianisme».

En 1667, la rébellion Solovetsky a commencé - la protestation des moines du monastère Solovetsky contre les réformes de Nikon. En réponse, le tsar Alexei Mikhailovich a emporté les domaines du monastère et l'a assiégé avec des troupes. Le siège a duré 8 ans, et ce n'est qu'après la trahison d'un des moines que le monastère a été pris.

Après la mort d'Avvakum, Nikita Dobrynin (Pustosvyat) est devenu le chef du schisme.

En 1685, la douma des boyards interdit officiellement la scission. Les schismatiques impénitents étaient passibles de diverses peines, pouvant aller jusqu'à la peine de mort.

À la fin du XVIIe siècle, les vieux croyants se sont divisés en deux grands courants, selon la présence ou l'absence du sacerdoce - les prêtres et les bespopovtsy. Les prêtres ont reconnu le besoin de prêtres dans les services divins et les rituels, le bespopovtsy a nié toute possibilité de l'existence d'un véritable clergé en raison de son extermination par l'Antéchrist.

Dans la seconde moitié du XVII - début XVIII des siècles Les vieux croyants ont été sévèrement persécutés, à la suite de quoi ils ont été expulsés dans les endroits reculés de Pomorye, de la Sibérie, du Don et au-delà de la Russie. La cruauté de la persécution a provoqué chez les vieux croyants la conviction que l'Antéchrist régnait à Moscou, ce qui a conduit à des idées sur la proximité de la fin du monde et la seconde venue du Christ. Au cours de cette période, parmi les Vieux-croyants fugitifs, une forme extrême de protestation est apparue sous la forme d'auto-immolations (feu, ou baptêmes du feu). L'auto-immolation a reçu une explication doctrinale sous la forme d'une purification mystique de l'âme de la saleté du monde. Le premier cas d'auto-immolation de masse s'est produit en 1679 à Tyumen, où 1 700 personnes se sont suicidées à la suite d'un sermon. Au total, jusqu'en 1690, environ 20 000 personnes sont mortes à la suite d'auto-immolations.

Le 28 février 1716, le tsar Pierre I a publié un décret sur la perception des doubles impôts de l'État auprès des vieux croyants. Afin de trouver ceux qui se cachent du "double salaire", le décret ordonnait à tous les Russes de se confesser chaque année. À partir de ce moment et jusqu'à la mort de Pierre Ier en 1725, la politique intérieure relativement libérale sur le plan religieux a été remplacée par une politique de recherche généralisée et de persécution des vieux croyants.

A la fin du XVIII - début du XIX siècle. la persécution cessa d'être massive et prit un caractère plus civilisé.

Au XIXe siècle, avec la crise de l'Église orthodoxe, l'affaiblissement de la répression, l'instauration législative de la liberté de religion, les Vieux-Croyants connaissent un nouveau développement. En 1863, le nombre de prêtres était de 5 millions de personnes, Pomortsy - 2 millions, Fedoseyevtsy, Filippovtsy et Beguns - 1 million.

En 1971, la cathédrale du patriarcat de Moscou a levé l'anathème des vieux croyants.

Le nombre total de vieux croyants à la fin du 20e siècle est de plus de 3 millions de personnes. Plus de 2 millions d'entre eux vivent en Russie.

Officiellement, le terme "vieux-croyants" a commencé à être utilisé depuis 1906. Les vieux-croyants eux-mêmes ont une attitude négative envers le terme "schismatiques", se considérant comme des adhérents de la véritable église.

L'émergence de l'orthodoxie

Historiquement, il se trouve que sur le territoire de la Russie, pour la plupart, plusieurs grandes religions mondiales ont trouvé leur place et coexistent pacifiquement depuis des temps immémoriaux. En rendant hommage aux autres religions, je veux attirer votre attention sur l'orthodoxie en tant que religion principale de la Russie.
Christianisme(originaire en Palestine au 1er siècle après JC du judaïsme et a reçu un nouveau développement après la rupture avec le judaïsme au 2ème siècle) - l'une des trois principales religions du monde (avec bouddhisme Et Islam).

Pendant la formation Christianisme rompu en trois branches principales :
- catholicisme ,
- orthodoxie ,
- protestantisme ,
dans chacune desquelles la formation de sa propre idéologie, ne coïncidant pratiquement pas avec d'autres branches, a commencé.

ORTHODOXIE(ce qui signifie - louer Dieu correctement) - l'une des directions du christianisme, isolée et formée de manière organisationnelle au XIe siècle à la suite de la division des églises. La scission s'est produite dans la période des années 60. 9ème siècle jusqu'aux années 50. 11ème siècle À la suite de la scission dans la partie orientale de l'ancien Empire romain, une confession est née, qui en grec a commencé à s'appeler orthodoxie (des mots «orthos» - «droit», «correct» et «doxos» - «opinion ", "jugement", "enseignement") , et dans la théologie russophone - l'orthodoxie, et dans la partie occidentale - une confession, que ses adeptes appelaient le catholicisme (du grec "catholikos" - "universel", "universel") .

L'orthodoxie est née sur le territoire de l'empire byzantin. Initialement, elle n'avait pas de centre ecclésiastique, puisque le pouvoir ecclésiastique de Byzance était concentré entre les mains de quatre patriarches : Constantinople, Alexandrie, Antioche, Jérusalem. Lorsque l'Empire byzantin s'est effondré, chacun des patriarches au pouvoir a dirigé une Église orthodoxe indépendante (autocéphale). Par la suite, des églises autocéphales et autonomes sont apparues dans d'autres pays, principalement au Moyen-Orient et en Europe de l'Est.

L'orthodoxie se caractérise par un culte complexe et élaboré. Les postulats les plus importants de la doctrine orthodoxe sont les dogmes de la trinité de Dieu, l'incarnation, la rédemption, la résurrection et l'ascension de Jésus-Christ. On pense que les dogmes ne sont pas sujets à changement et à clarification, non seulement dans le contenu, mais aussi dans la forme.
La base religieuse de l'orthodoxie est Ecriture Sainte (Bible) Et tradition sacrée .

Le clergé orthodoxe est divisé en blancs (prêtres mariés) et noirs (monastiques qui font vœu de célibat). Il existe des monastères masculins et féminins. Seul un moine peut devenir évêque. Actuellement dans l'orthodoxie mis en évidence

• Églises locales
• Constantinople
• Alexandrie
• Antioche
• Jérusalem
• géorgien
• serbe
• roumain
• bulgare
• Chypriote
• helladique
• albanais
• polonais
• Tchéco-slovaque
• Américain
• Japonais
• chinois

L'Église orthodoxe russe fait partie des Églises de l'orthodoxie œcuménique.

Orthodoxie en Russie

L'histoire de l'Église orthodoxe en Russie reste l'un des domaines les moins développés de l'historiographie russe.

L'histoire de l'Église orthodoxe russe n'était pas sans ambiguïté : elle était contradictoire, remplie de conflits internes, reflétant des contradictions sociales tout au long de son parcours.

L'introduction du christianisme en Russie était un phénomène naturel pour la raison qu'aux VIII - IX siècles. le premier système de classe féodal commence à émerger.

Les événements majeurs de l'histoire Orthodoxie russe. Dans l'histoire de l'orthodoxie russe, neuf événements principaux, neuf principaux jalons historiques peuvent être distingués. Voici à quoi ils ressemblent dans l'ordre chronologique.

Première étape - 988. L'événement de cette année s'appelait: "Le Baptême de Rus". Mais c'est une expression figurative. Mais en fait, les processus suivants ont eu lieu : la proclamation du christianisme comme religion d'État Rus de Kiev et la formation de l'Église chrétienne russe (au siècle prochain, elle s'appellera l'Église orthodoxe russe). Une action symbolique qui a montré que le christianisme était devenu la religion d'État a été le baptême de masse des habitants de Kiev dans le Dniepr.

Deuxième étape - 1448. Cette année, l'Église orthodoxe russe (ROC) est devenue autocéphale. Jusqu'à cette année, le ROC faisait partie intégrante du Patriarcat de Constantinople. L'autocéphalie (des mots grecs "auto" - "soi" et "mulet" - "tête") signifiait une indépendance totale. Cette année grand Duc Vasily Vasilyevich, surnommé le Ténébreux (en 1446, il fut aveuglé par ses rivaux dans la lutte interféodale), ordonna de ne pas accepter le métropolite des Grecs, mais de choisir son métropolite au conseil local. Lors d'un conseil d'église à Moscou en 1448, l'évêque de Ryazan Jonas fut élu premier métropolite de l'église autocéphale. Le patriarche de Constantinople a reconnu l'autocéphalie de l'Église orthodoxe russe. Après la chute de l'Empire byzantin (1553), après la prise de Constantinople par les Turcs, l'Église orthodoxe russe, étant la plus grande et la plus importante parmi les Églises orthodoxes, est devenue un bastion naturel de l'orthodoxie universelle. Et à ce jour, l'Église orthodoxe russe prétend être la "troisième Rome".

Troisième étape - 1589. Jusqu'en 1589, l'Église orthodoxe russe était dirigée par un métropolite et s'appelait donc une métropole. En 1589, le patriarche a commencé à le diriger et l'Église orthodoxe russe est devenue un patriarcat. Le patriarche est le rang le plus élevé de l'orthodoxie. L'établissement du patriarcat a accru le rôle de l'Église orthodoxe russe à la fois dans la vie interne du pays et dans les relations internationales. Dans le même temps, l'importance du pouvoir tsariste s'accroît également, qui ne s'appuie plus sur la métropole, mais sur le patriarcat. Il a été possible d'établir un patriarcat sous le tsar Fiodor Ivanovitch, et le principal mérite d'élever le niveau d'organisation de l'église en Russie appartient au premier ministre du tsar, Boris Godunov. C'est lui qui a invité le patriarche de Constantinople Jérémie en Russie et obtenu son consentement à l'établissement d'un patriarcat en Russie.

La quatrième étape - 1656. Cette année, la cathédrale locale de Moscou a jeté l'anathème sur les vieux croyants. Cette décision du concile révéla la présence d'un schisme dans l'église. La dénomination s'est séparée de l'église et est devenue connue sous le nom de Vieux Croyants. Dans son la poursuite du développement Les vieux croyants sont devenus un recueil de confessions. raison principale La scission, selon les historiens, étaient des contradictions sociales en Russie à cette époque. Les vieux croyants étaient des représentants des couches sociales de la population qui n'étaient pas satisfaites de leur position. Tout d'abord, de nombreux paysans sont devenus des vieux-croyants, qui ont finalement été asservis à la fin du XVIe siècle, abolissant le droit de transfert à un autre seigneur féodal lors de la soi-disant « Saint-Georges ». Deuxièmement, une partie des marchands a rejoint le mouvement Old Believer, pour le roi et les seigneurs féodaux politique économique le soutien des marchands étrangers a empêché le développement du commerce pour leurs propres marchands russes. Et enfin, quelques boyards bien nés, mécontents de la perte d'un certain nombre de leurs privilèges, ont rejoint les vieux croyants.La raison de la scission était la réforme de l'église, qui a été menée par le haut clergé sous la direction du patriarche Nikon. En particulier, la réforme prévoyait le remplacement de certains rites anciens par de nouveaux : au lieu de rites à deux doigts, des rites à trois doigts, au lieu d'arcs terrestres dans le processus d'adoration, des demi-longueurs, au lieu d'une procession autour du temple au soleil, une procession contre le soleil, etc. titre.

Cinquième étape - 1667. Le conseil local de Moscou de 1667 déclara le patriarche Nikon coupable d'avoir blasphémé le tsar Alexeï Mikhaïlovitch, le retira de son rang (proclamé simple moine) et le condamna à l'exil dans un monastère. Dans le même temps, la cathédrale a pour la deuxième fois anathématisé les vieux croyants. Le Concile s'est tenu avec la participation des Patriarches d'Alexandrie et d'Antioche.

Sixième étape - 1721. Pierre I a établi le plus haut corps de l'église, qui s'appelait le Saint-Synode. Cet acte gouvernemental a complété les réformes ecclésiastiques menées par Pierre Ier. À la mort du patriarche Adrien en 1700, le tsar a « temporairement » interdit l'élection d'un nouveau patriarche. Ce mandat « provisoire » pour l'abolition de l'élection du patriarche a duré 217 ans (jusqu'en 1917) ! Au début, l'église était dirigée par le Collège théologique établi par le tsar. En 1721, le Saint-Synode remplace le Collège théologique. Tous les membres du synode (il y en avait 11) étaient nommés et révoqués par le tsar. À la tête du synode, en tant que ministre, un fonctionnaire du gouvernement nommé et révoqué par le tsar a été placé, dont le poste était appelé «procureur en chef du Saint-Synode». Si tous les membres du synode devaient être prêtres, cela était facultatif pour le procureur en chef. Ainsi, au XVIIIe siècle, plus de la moitié des procureurs en chef étaient des militaires. Les réformes de l'Église de Pierre Ier ont intégré l'Église orthodoxe russe à l'appareil d'État.

Septième étape - 1917. Cette année, le patriarcat a été restauré en Russie. Le 15 août 1917, pour la première fois après une interruption de plus de deux cents ans, un concile fut convoqué à Moscou pour élire un patriarche. Le 31 octobre (13 novembre, selon le nouveau style), la cathédrale élit trois candidats aux patriarches. Le 5 (18) novembre dans la cathédrale du Christ Sauveur, le moine aîné Alexy a tiré au sort du cercueil. Le sort tomba sur le métropolite Tikhon de Moscou. Dans le même temps, l'Église subit de sévères persécutions de la part des autorités soviétiques et subit une série de schismes. Le 20 janvier 1918, le Conseil des commissaires du peuple a adopté un décret sur la liberté de conscience, qui "séparait l'Église de l'État." Toute personne a reçu le droit de "professer une religion ou de ne pas en professer". Toute atteinte aux droits fondée sur la foi était interdite. Le décret a également "séparé l'école de l'église". L'enseignement de la Loi de Dieu était interdit dans les écoles. Après octobre, le patriarche Tikhon s'est d'abord prononcé avec des dénonciations virulentes du pouvoir soviétique, mais en 1919, il a adopté une position plus modérée, exhortant le clergé à ne pas participer à lutte politique. Néanmoins, environ 10 000 représentants du clergé orthodoxe figuraient parmi les victimes. guerre civile. Les bolcheviks ont abattu des prêtres qui ont servi des services d'action de grâce après la chute du pouvoir soviétique local. Certains des prêtres ont accepté le pouvoir soviétique et en 1921-1922. a lancé le mouvement de renouvellement. La partie qui n'a pas accepté ce mouvement et n'a pas eu le temps ou ne voulait pas émigrer est entrée dans la clandestinité et a formé la soi-disant "église des catacombes". En 1923, lors du conseil local des communautés rénovatrices, des programmes de renouveau radical de l'Église orthodoxe russe ont été envisagés. Lors du concile, le patriarche Tikhon a été déposé et un soutien total au gouvernement soviétique a été proclamé. Le patriarche Tikhon a anathématisé les rénovateurs. En 1924, le Conseil suprême de l'Église a été transformé en un synode rénovateur dirigé par le métropolite. Une partie du clergé et des croyants qui se sont retrouvés en exil ont formé la soi-disant « Église orthodoxe russe à l'étranger ». Jusqu'en 1928, l'Église orthodoxe russe hors de Russie a maintenu des contacts étroits avec l'Église orthodoxe russe, mais ces contacts ont été interrompus par la suite. Dans les années 1930, l'église était au bord de l'extinction. Ce n'est qu'à partir de 1943 que sa lente renaissance en tant que patriarcat a commencé. Au total, pendant les années de guerre, l'église a collecté plus de 300 millions de roubles pour les besoins militaires. De nombreux prêtres ont combattu dans des détachements partisans et l'armée, ont reçu des ordres militaires. Pendant le long blocus de Leningrad, huit Églises orthodoxes. Après la mort de I. Staline, la politique des autorités envers l'église est redevenue plus dure. À l'été 1954, la décision du Comité central du parti d'intensifier la propagande anti-religieuse est apparue. Dans le même temps, Nikita Khrouchtchev a prononcé un discours acerbe contre la religion et l'église.

Huitième étape - 1971 Cette année, la cathédrale locale de Moscou a levé l'anathème des vieux croyants. Pendant les années de « perestroïka » (depuis mars 1985), un tournant s'est à nouveau opéré dans la politique de l'État envers l'Église. De nouveaux temples de toutes confessions ont commencé à s'ouvrir. La laure de Kiev-Pechersk, Optina Pustyn et d'autres monastères ont été rendus à l'Église orthodoxe. En 1988, l'Église orthodoxe a célébré solennellement le millénaire du baptême de la Russie. Le rôle de l'Église dans vie publique a commencé à augmenter. Mars 1989 pour la première fois en Histoire soviétique les chefs d'église sont devenus députés de l'URSS. Parmi eux se trouvaient le patriarche Pimène et son futur successeur, le métropolite Alexis. 3 mai 1990 Le patriarche Pimen, 80 ans, est décédé. L'Église orthodoxe russe était dirigée par le patriarche Alexis 2.

Et enfin, la neuvième étape - année 2000. Cette année, Moscou a accueilli un Conseil des évêques, qui a adopté un certain nombre de décisions importantes pour l'Église. 1024 personnes ont été canonisées comme saints, dont la famille royale dirigée par Nicolas II. Le document « Principes fondamentaux du concept social de l'Église orthodoxe russe » a été adopté. Il décrit les dispositions fondamentales de la doctrine de l'Église sur la relation entre l'Église et l'État et sur l'attitude de l'Église face à un certain nombre de problèmes importants de la société moderne. Un moment essentiel et nouveau dans le concept social de l'église est la proclamation du droit de l'église "de refuser l'obéissance à l'État", "si les autorités obligent les croyants orthodoxes à apostasier du Christ et de son Église, ainsi qu'à des actes pécheurs et préjudiciables à l'âme". Le document « Principes fondamentaux de l'attitude de l'Église orthodoxe russe à l'égard de l'hétérodoxie » a également été adopté. Dans ce document, une fois de plus, l'orthodoxie est proclamée la seule vraie religion, mais en même temps, le dialogue avec les chrétiens non orthodoxes est reconnu comme possible.

Conclusion

Alors résumons-le :

L'orthodoxie est entrée dans l'histoire de la Russie et y a coexisté pendant plus de mille ans. Pendant la majeure partie de cette période, la religion orthodoxe a eu une influence sérieuse sur la vie de l'État;

L'orthodoxie a connu des récessions : l'invasion tatare-mongole, la révolution d'Octobre, et des hauts : l'adoption du baptême, le début des années 90 du siècle dernier ;

L'Église orthodoxe, étant une excroissance de l'Église byzantine, a à son tour donné vie à de nombreuses branches et directions d'église;

Pendant de nombreuses années, les dirigeants de l'Église ont déterminé ou aidé à déterminer les dirigeants de la Russie, la structure politique et économique de l'État;

Le destin de l'église devint particulièrement dramatique après la Révolution d'Octobre. Le pouvoir du prolétariat et l'Église orthodoxe ne pouvaient pas s'entendre. Cette discorde n'a apporté aucun résultat positif à la Russie;

Malgré le changement des clans au pouvoir, les changements dans la structure politique, la forme de l'État, etc. L'Église orthodoxe continue de vivre à ce jour.

Les informations ont été prises

Des sites:

1. http://nik-o-religii.narod.ru

2. http://www.pravoslavie.ru/

3. http://www.mospat.ru

4. http://pravoslavye.org.ua

Littérature:

1. Religions du monde. Maison d'édition "Lumières" 1994

2. "Christianisme". Maison d'édition Négocier. Grande maison. 1998

3. La recherche de l'espérance et l'esprit de consolation (essais sur l'histoire des religions). Maison d'édition MCHA 1991

4. Ya.N. Shchapov, "L'Église dans l'ancienne Russie" (jusqu'à la fin du XIIIe siècle), Politizdat, 1989

Mercredi 18 sept. 2013

L'Église gréco-catholique orthodoxe (droite fidèle) (aujourd'hui l'Église orthodoxe russe) n'a commencé à s'appeler orthodoxe que le 8 septembre 1943 (approuvée par le décret de Staline en 1945). Qu'est-ce donc qu'on a appelé l'orthodoxie pendant plusieurs millénaires ?

« A notre époque, dans le vernaculaire russe moderne, dans l'appellation officielle, scientifique et religieuse, le terme « Orthodoxie » s'applique à tout ce qui relève de la tradition ethnoculturelle et il est nécessairement associé à l'Église orthodoxe russe et à la judéo-chrétienne. Religion chrétienne.

A une question simple: "Qu'est-ce que l'orthodoxie" l'homme moderne, sans hésitation, répondra que l'orthodoxie est la foi chrétienne qui a été adoptée par Kievan Rus sous le règne du prince Vladimir le Soleil rouge de l'Empire byzantin en 988 après JC. Et que l'orthodoxie, c'est-à-dire La foi chrétienne existe sur le sol russe depuis plus de mille ans. Des scientifiques de la science historique et des théologiens chrétiens, confirmant leurs propos, déclarent que la première utilisation du mot orthodoxie sur le territoire de la Russie est enregistrée dans le "Sermon sur la loi et la grâce" de 1037-1050 par le métropolite Hilarion.

Mais en était-il vraiment ainsi ?

Nous vous conseillons de lire attentivement le préambule de la loi fédérale sur la liberté de conscience et sur les associations religieuses, adoptée le 26 septembre 1997. Notez les points suivants dans le préambule : « Reconnaissant le rôle particulier orthodoxie en Russie... et en respectant davantage Christianisme , l'islam, le judaïsme, le bouddhisme et d'autres religions… »

Ainsi, les concepts d'orthodoxie et de christianisme ne sont pas identiques et portent des concepts et des significations complètement différents.

Orthodoxie. Comment les mythes historiques sont apparus

Il convient de considérer qui a participé aux sept conseils Judéo-chrétien des églises? Saints pères orthodoxes ou encore saints pères orthodoxes, comme l'indique la Parole originale sur la Loi et la Grâce ? Par qui et quand a-t-il été décidé de remplacer un concept par un autre ? Et y a-t-il déjà eu une mention de l'Orthodoxie dans le passé ?

La réponse à cette question a été donnée par le moine byzantin Bélisaire en 532 après JC. Bien avant le baptême de la Russie, voici ce qu'il écrivait dans ses Chroniques sur les Slaves et leur rite de visite au bain : « Les Slovènes orthodoxes et les Rusyns sont des gens sauvages, et leur vie est sauvage et impie, hommes et filles s'enferment ensemble dans une hutte chaude et chauffée et épuisent leurs corps .... »

Nous ne ferons pas attention au fait que pour le moine Bélisaire, la visite habituelle des Slaves au bain semblait quelque chose de sauvage et d'incompréhensible, c'est tout à fait naturel. Pour nous, autre chose est important. Faites attention à la façon dont il a appelé les Slaves: Orthodoxe Slovènes et Rusyns.

Pour cette seule phrase, nous devons lui exprimer notre gratitude. Puisque par cette phrase le moine byzantin Bélisaire confirme que les Slaves étaient orthodoxes pour beaucoup milliers ans avant leur conversion en Judéo-chrétien Foi.

Les Slaves étaient appelés orthodoxes parce qu'ils DROITE loué.

Qu'est-ce que "DROITE" ?

Nos ancêtres croyaient que la réalité, le cosmos, est divisé en trois niveaux. Et il est également très similaire au système de division indien : monde supérieur, le Monde du Milieu et le Monde d'en bas.

En Russie, ces trois niveaux s'appelaient ainsi :

• Le niveau le plus élevé est le niveau de règle ou régner.
• Le deuxième niveau intermédiaire est Réalité.
• Et le niveau le plus bas est Navigation. Nav ou non révélé, non manifesté.

• Paix gouverne est un monde où tout va bien ou monde supérieur idéal. C'est un monde où vivent des êtres idéaux dotés d'une conscience supérieure.
• Réalité- c'est notre monde manifeste, évident, le monde des gens.
• Et paix Navi ou Non-révéler, non manifesté, c'est le monde négatif, non manifesté ou inférieur ou posthume.

DANS Védas indiens Il parle aussi de l'existence de trois mondes :

• Le monde supérieur est le monde où l'énergie de la bonté domine.
• Le monde du milieu est saisi de passion.
• Le monde inférieur est plongé dans l'ignorance.

Il n'y a pas une telle division parmi les chrétiens. La Bible est muette à ce sujet.

Une telle compréhension similaire du monde donne également une motivation similaire dans la vie, c'est-à-dire il faut aspirer au monde de la Règle ou de la Bonté. Et pour entrer dans le monde de Rule, vous devez tout faire correctement, c'est-à-dire par la loi de Dieu.

Des mots tels que "vérité" viennent de la racine "droit". Vérité- ce qui donne raison. " Oui" est "donner", et " régner" est "plus élevé". Alors, " vérité"- c'est ce qui donne le droit.

Si nous ne parlons pas de foi, mais du mot "orthodoxie", alors bien sûr il est emprunté par l'église(selon diverses estimations aux 13-16 siècles) de "louer les droits", c'est-à-dire des anciens cultes védiques russes.

Au moins pour la raison que :

• a) rarement quel ancien nom russe ne contenait pas une particule de "gloire",
• b) que jusqu'à présent, le mot sanskrit védique "règle" (monde spirituel) est contenu dans des mots russes modernes tels que : vrai oui, correct, juste, juste, règle, gestion, correction, gouvernement, vrai, faux. Les racines de tous ces mots sont " droits».

"Droit" ou "droit", c'est-à-dire le début le plus élevé. Le fait est que la vraie gestion devrait être basée sur le concept de la Règle ou la réalité supérieure. Et la vraie gestion devrait élever spirituellement ceux qui suivent le dirigeant, conduisant ses pupilles sur les chemins de la règle.

• Détails dans l'article : Similitudes philosophiques et culturelles de la Russie ancienne et de l'Inde ancienne .

La substitution du nom "orthodoxie" n'est pas "orthodoxie"

La question est de savoir qui et quand sur le sol russe a décidé de remplacer les termes orthodoxie par orthodoxie ?

Cela s'est passé au 17ème siècle, lorsque le patriarche de Moscou Nikon a lancé une réforme de l'église. L'objectif principal de cette réforme par Nikon n'était pas de changer les rites de l'église chrétienne, telle qu'elle est maintenant interprétée, où tout revient à remplacer soi-disant le signe de la croix par un à deux doigts par un à trois doigts. et marchant le cortège dans l'autre sens. L'objectif principal de la réforme était la destruction de la double foi sur le sol russe.

À notre époque, peu de gens savent qu'avant le règne du tsar Alexei Mikhailovich en Moscovie, il y avait une double foi dans les terres russes. En d'autres termes, les gens ordinaires professaient non seulement l'orthodoxie, c'est-à-dire Christianisme de rite grec venus de Byzance, mais aussi l'ancienne foi préchrétienne de leurs ancêtres ORTHODOXIE. C'est ce qui inquiétait surtout le tsar Alexeï Mikhaïlovitch Romanov et son mentor spirituel, le patriarche chrétien Nikon, car les vieux croyants orthodoxes vivaient selon leurs propres principes et ne reconnaissaient aucun pouvoir sur eux-mêmes.

Le patriarche Nikon a décidé de mettre fin à la double foi manière originale. Pour ce faire, sous couvert d'une réforme de l'église, prétendument due à l'incohérence des textes grecs et slaves, il ordonna de réécrire tous les livres liturgiques, en remplaçant les expressions "foi chrétienne orthodoxe" par " Foi orthodoxe Christian." Dans les Lectures de la Menaia, qui ont survécu jusqu'à nos jours, nous pouvons voir l'ancienne version de l'entrée "Foi Chrétienne Orthodoxe". C'était l'approche très intéressante de Nikon en matière de réforme.

Premièrement, il n'était pas nécessaire de réécrire de nombreux anciens slaves, comme on disait alors des livres de charité, ou des chroniques, qui décrivaient les victoires et les réalisations de l'orthodoxie préchrétienne.

Deuxièmement, la vie à l'époque de la double foi et le sens très originel de l'orthodoxie ont été effacés de la mémoire du peuple, car après une telle réforme de l'église tout texte de livres liturgiques ou de chroniques anciennes pourrait être interprété comme l'influence bénéfique du christianisme sur les terres russes. De plus, le patriarche a envoyé une note aux églises de Moscou sur l'utilisation du signe de la croix à trois doigts au lieu de celui à deux doigts.

Ainsi a commencé la réforme, ainsi que la protestation contre elle, qui a conduit à un schisme dans l'église. La protestation contre les réformes de l'église de Nikon a été organisée par les anciens camarades du patriarche, les archiprêtres Avvakum Petrov et Ivan Neronov. Ils ont souligné au patriarche l'arbitraire des actions, puis en 1654, il a organisé un concile au cours duquel, à la suite de pressions exercées sur les participants, il a cherché à tenir un livre sur les anciens manuscrits grecs et slaves. Cependant, l'alignement de Nikon n'était pas avec les anciens rites, mais avec la pratique grecque moderne de cette époque. Toutes les actions du patriarche Nikon ont conduit au fait que l'église s'est scindée en deux parties belligérantes.

Les partisans des anciennes traditions ont accusé Nikon d'hérésie trilingue et de se plier au paganisme, comme les chrétiens l'appelaient l'orthodoxie, c'est-à-dire l'ancienne foi préchrétienne. La scission a englouti tout le pays. Cela a conduit au fait qu'en 1667, la grande cathédrale de Moscou a condamné et déposé Nikon et a anathématisé tous les opposants aux réformes. À partir de ce moment, les adhérents aux nouvelles traditions liturgiques ont commencé à être appelés Nikoniens, et les adhérents aux anciens rites et traditions ont commencé à être appelés schismatiques et persécutés. L'affrontement entre les Nikoniens et les schismatiques a parfois atteint le stade des affrontements armés jusqu'à ce que les troupes royales se rangent du côté des Nikoniens. Afin d'éviter une guerre de religion à grande échelle, une partie du haut clergé du patriarcat de Moscou a condamné certaines des dispositions des réformes de Nikon.

Dans les pratiques liturgiques et les documents d'État, le terme Orthodoxie a recommencé à être utilisé. Par exemple, tournons-nous vers les règles spirituelles de Pierre le Grand : "... Et comme un Souverain chrétien, l'orthodoxie et tout le monde dans l'église, le Saint Gardien de la piété..."

Comme on peut le voir, même au XVIIIe siècle, Pierre le Grand est appelé le souverain chrétien, gardien de l'orthodoxie et de la piété. Mais il n'y a pas un mot sur l'orthodoxie dans ce document. Ce n'est pas non plus dans les éditions des Règlements Spirituels de 1776-1856.

Ainsi, la réforme « ecclésiastique » du patriarche Nikon a clairement été réalisée contre les traditions et les fondements du peuple russe, contre les rituels slaves et non religieux.

En général, la «réforme» marque une étape à partir de laquelle commence un net appauvrissement de la foi, de la spiritualité et de la moralité dans la société russe. Tout ce qui est nouveau dans les rituels, l'architecture, la peinture d'icônes, le chant est d'origine occidentale, ce qui est également noté par les chercheurs civils.

Réformes « ecclésiastiques » milieu du XVIIe siècles étaient directement liés à la construction religieuse. L'ordre de suivre strictement les canons byzantins mettait en avant l'exigence de construire des églises "à cinq sommets, et non avec une tente".

Les constructions de tentes (avec un sommet pyramidal) sont connues en Russie avant même l'adoption du christianisme. Ce type de bâtiments est considéré comme essentiellement russe. C'est pourquoi Nikon s'est occupé d'une si "petite chose" avec ses réformes, car c'était une véritable trace "païenne" parmi le peuple. Sous la menace de la peine de mort, artisans, architectes, dès qu'ils ne parvenaient pas à garder la forme d'une tente à proximité des édifices des temples et mondains. Malgré le fait qu'il était nécessaire de construire des dômes avec des coupoles en oignon, Forme générale les bâtiments ont été rendus pyramidaux. Mais pas partout il était possible de tromper les réformateurs. Il s'agissait principalement des régions septentrionales et éloignées du pays.

Nikon a fait tout ce qui était possible et impossible pour que le véritable héritage slave disparaisse des étendues de la Russie, et avec lui le grand peuple russe.

Maintenant, il devient évident qu'il n'y avait aucune raison de procéder à une réforme de l'Église. Les terrains étaient complètement différents et n'avaient rien à voir avec l'église. C'est avant tout la destruction de l'esprit du peuple russe ! Culture, patrimoine, le grand passé de notre peuple. Et cela a été fait par Nikon avec beaucoup de ruse et de méchanceté.

Nikon a simplement "planté un cochon" sur le peuple, et de telle sorte que nous, les Russes, devons encore, petit à petit, nous souvenir de qui nous sommes et de notre grand passé.

Mais Nikon a-t-il été l'instigateur de ces transformations ? Ou peut-être qu'il y avait des gens complètement différents derrière lui, et que Nikon n'était qu'un interprète ? Et si tel est le cas, alors qui sont ces "hommes en noir", qui ont été si dérangés par le peuple russe avec ses milliers d'années de grand passé ?

La réponse à cette question a été très bien et en détail exposée par B.P. Kutuzov dans le livre "La mission secrète du patriarche Nikon". Malgré le fait que l'auteur ne comprenne pas pleinement les véritables objectifs de la réforme, il faut lui rendre hommage pour la clarté avec laquelle il a dénoncé les véritables clients et exécuteurs de cette réforme.

• Détails dans l'article : La grande arnaque du Patriarche Nikon. Comment Nikita Minin a tué l'orthodoxie

Éducation du ROC

Sur cette base, la question se pose, quand le terme Orthodoxie a-t-il commencé à être officiellement utilisé par l'Église chrétienne ?

Le fait est que dans l'empire russe n'a pas euÉglise orthodoxe russe. L'église chrétienne existait sous un nom différent - "Église gréco-catholique russe". Ou comme on l'appelait aussi "Église orthodoxe russe du rite grec".

église chrétienne appelée L'Église orthodoxe russe est apparue sous le règne des bolcheviks.

Au début de 1945, par décret de Joseph Staline, un conseil local de l'Église russe s'est tenu à Moscou sous la direction de responsables de la sécurité d'État de l'URSS et un nouveau patriarche de Moscou et de toute la Russie a été élu.

• Détails dans l'article : Comment Staline a créé le ROC MP [vidéo]

Il convient de mentionner que de nombreux prêtres chrétiens, qui n'a pas reconnu le pouvoir des bolcheviks, a quitté la Russie et à l'étranger continuent de professer le christianisme de rite oriental et n'appellent leur église rien d'autre que Église orthodoxe russe ou Église orthodoxe russe.

Pour enfin s'éloigner mythe historique bien ficelé et pour découvrir ce que le mot Orthodoxie signifiait vraiment dans les temps anciens, tournons-nous vers ces personnes qui gardent encore l'ancienne foi de leurs ancêtres.

Ayant reçu son éducation en L'heure soviétique, ces experts soit ne savent pas, soit essaient soigneusement de se cacher de les gens ordinaires que même dans les temps anciens, bien avant la naissance du christianisme, l'orthodoxie existait dans les terres slaves. Il ne couvrait pas seulement le concept de base lorsque nos sages ancêtres louaient la Règle. Et l'essence profonde de l'orthodoxie était beaucoup plus vaste et volumineuse qu'il n'y paraît aujourd'hui.

Le sens figuré de ce mot incluait les concepts lorsque nos ancêtres Droit loué. C'est juste que ce n'était pas la loi romaine ni la loi grecque, mais notre propre langue slave.

Il comprenait :

• Droit de la famille, basé sur les anciennes traditions de la culture, des chevaux et des fondements de la famille ;
• Le droit communautaire qui crée une compréhension mutuelle entre les différents Familles slaves vivre ensemble dans une petite colonie;
• La loi sur les mines qui réglementait l'interaction entre les communautés vivant dans de grands établissements, qui étaient des villes ;
• Loi de poids, qui a déterminé la relation entre les communautés vivant dans différentes villes et colonies au sein du même Vesey, c'est-à-dire dans la même zone d'implantation et de résidence ;
• Loi Veche, qui a été adoptée lors d'une assemblée générale de tout le peuple et observée par tous les clans de la communauté slave.

Toute loi, du générique au Veche, était arrangée sur la base de l'ancien Konov, de la culture et des fondements de la famille, ainsi que sur la base des commandements de l'ancien Dieux slaves et les instructions des ancêtres. C'était notre loi slave natale.

Nos sages ancêtres ont ordonné de le préserver, et nous le préservons. Depuis les temps anciens, nos ancêtres ont loué la Règle et nous continuons à louer la Loi, et nous gardons notre Loi slave et la transmettons de génération en génération.

Par conséquent, nous et nos ancêtres étions, sommes et serons orthodoxes.

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Interprétation moderne du terme ORTHODOXE = Orthodoxe, est apparu sur Wikipédia uniquement après que cette ressource a été financée par le gouvernement britannique. En fait, l'orthodoxie se traduit par justeCrois, orthodoxe se traduit par orthodoxe.

Soit Wikipédia, poursuivant l'idée de l'"identité" Orthodoxie=Orthodoxie, devrait appeler Musulmans et Juifs Orthodoxes (car les termes Musulman orthodoxe ou Juif orthodoxe se retrouvent dans toute la littérature mondiale), soit encore reconnaître que l'Orthodoxie=Orthodoxie et en aucun cas voie fait référence à l'orthodoxie, ainsi qu'à l'Église chrétienne de rite oriental, appelée depuis 1945 - l'Église orthodoxe russe.

L'orthodoxie n'est pas une religion, pas le christianisme, mais une foi

Soit dit en passant, sur plusieurs de ses icônes, il est inscrit en lettres implicites : MARIE LIK. D'où le nom originel du domaine en l'honneur du visage de Marie : Marlikien. Donc en fait cet évêque était Nicolas de Marlic. Et sa ville, qui s'appelait à l'origine " Marie"(c'est-à-dire la ville de Marie), maintenant appelée Bari. Il y avait un changement phonétique des sons.

Évêque Nicolas de Myre - Nicolas le Merveilleux

Cependant, maintenant les chrétiens ne se souviennent pas de ces détails, étouffer les racines védiques du christianisme. Pour l'instant, Jésus dans le christianisme est interprété comme le Dieu d'Israël, bien que le judaïsme ne le considère pas comme un dieu. Et le christianisme ne dit rien sur le fait que Jésus-Christ, ainsi que ses apôtres, sont des visages différents de Yar, bien que cela se lise sur de nombreuses icônes. Le nom du dieu Yar est également lu sur Suaire de Turin .

À un moment donné, le védisme a réagi très calmement et fraternellement au christianisme, n'y voyant qu'une pousse locale du védisme, pour laquelle il existe un nom: le paganisme (c'est-à-dire une variété ethnique), comme le paganisme grec avec un autre nom Yara - Ares, ou romain, avec le nom Yar - Mars, ou avec l'égyptien, où le nom Yar ou Ar était lu en verso, Ra. Dans le christianisme, Yar est devenu le Christ et les temples védiques ont fait des icônes et des croix du Christ.

Et ce n'est qu'avec le temps, sous l'influence de raisons politiques, ou plutôt géopolitiques, Le christianisme était opposé au védisme, puis le christianisme a partout vu des manifestations de "paganisme" et a mené un combat avec lui non pas à l'estomac, mais à mort. En d'autres termes, elle a trahi ses parents, ses patrons célestes, et a commencé à prêcher l'humilité et l'humilité.

La religion judéo-chrétienne non seulement n'enseigne pas la vision du monde, mais aussi empêche l'acquisition de connaissances anciennes, la déclarant une hérésie. Ainsi, au début, au lieu du mode de vie védique, un culte stupide a été imposé, et au 17ème siècle, après la réforme nikonienne, le sens de l'orthodoxie a été remplacé.

Il y avait des soi-disant. "Chrétiens orthodoxes", bien qu'ils aient toujours été orthodoxe, car L'orthodoxie et le christianisme sont complètement essence différente et principes.

• Détails dans l'article : VIRGINIE. Chudinov - Une bonne éducation .

A l'heure actuelle, le concept de "paganisme" n'existe que comme antithèse du christianisme, et non comme une forme figurative indépendante. Par exemple, lorsque les nazis ont attaqué l'URSS, ils ont appelé les Russes “rusishe schweine”, alors comment pouvons-nous maintenant, imitant les nazis, nous appeler “rusishe schweine”?

Ainsi, un malentendu similaire se produit avec le paganisme, ni le peuple russe (nos grands-ancêtres), ni nos chefs spirituels (magiciens ou brahmanes) eux-mêmes ne se sont jamais appelés «païens».

La forme de pensée juive avait besoin de banaliser et de mutiler la beauté du système de valeurs védique russe, de sorte qu'un puissant projet païen ("païen", sale) a surgi.

Ni les Russes ni les Mages de Russie ne se sont jamais dits païens.

Le terme "paganisme" est un concept purement juif par lequel les Juifs désignent toutes les religions non bibliques. (Et il y a trois religions bibliques, comme nous le savons - Judaïsme, christianisme et islam. Et ils ont tous une source commune - la Bible).

• Détails dans l'article : Il n'y a JAMAIS eu de paganisme en Russie !

Écriture secrète sur les icônes chrétiennes russes et modernes

De cette façon Le christianisme dans le cadre de TOUTE LA RUSSIE a été adopté non pas en 988, mais entre 1630 et 1635.

L'étude des icônes chrétiennes a permis d'identifier des textes sacrés sur celles-ci. Les inscriptions explicites ne peuvent être attribuées à leur nombre. Mais ils incluent absolument des inscriptions implicites associées aux dieux, temples et prêtres védiques russes (mims).

Sur les anciennes icônes chrétiennes de la Mère de Dieu avec l'enfant Jésus, il y a des inscriptions russes en runes, disant qu'il s'agit de la déesse slave Makosh avec l'enfant Dieu Yar. Jésus-Christ était aussi appelé CHORUS ou HORUS. De plus, le nom CHORUS sur la mosaïque représentant le Christ dans l'église du Christ Hora à Istanbul est écrit comme ceci : « NHOR », c'est-à-dire ICHORS. La lettre I s'écrivait autrefois N. Le nom IGOR est presque identique au nom IKHOR OU KHOR, puisque les sons X et G pouvaient passer l'un dans l'autre. Soit dit en passant, il est possible que le nom respectueux HERO soit également venu d'ici, qui est ensuite entré dans de nombreuses langues pratiquement inchangées.

Et puis il devient clair la nécessité de déguiser les inscriptions védiques : leur découverte sur les icônes pourrait conduire à l'accusation du peintre d'icônes d'appartenir aux Vieux Croyants, et pour cela, selon, une punition sous forme d'exil ou de la peine de mort pourrait suivre.

D'autre part, comme il devient clair maintenant, l'absence d'inscriptions védiques a fait de l'icône un artefact non sacré. En d'autres termes, ce n'était pas tant la présence de nez étroits, de lèvres fines et de grands yeux qui rendait l'image sacrée, mais juste le lien avec le dieu Yar en premier lieu et avec la déesse Mara en second lieu, par référence inscriptions implicites, ont ajouté des propriétés magiques et miraculeuses à l'icône. Par conséquent, les peintres d'icônes, s'ils voulaient faire une icône miraculeuse, et non un simple produit artistique, étaient OBLIGÉS de fournir à toute image les mots : VISAGE DE YAR, MIM DE YAR ET MARY, TEMPLE DE MARY, YARA TEMPLE, YARA RUSSIA , etc.

De nos jours, lorsque la persécution pour motifs religieux a cessé, le peintre d'icônes ne risque plus sa vie et ses biens en faisant des inscriptions implicites sur des peintures d'icônes modernes. Par conséquent, dans un certain nombre de cas, notamment dans le cas des icônes en mosaïque, il n'essaie plus de cacher autant que possible ces inscriptions, mais les transfère dans la catégorie des inscriptions semi-explicites.

Ainsi, sur le matériel russe, la raison pour laquelle les inscriptions explicites sur les icônes sont passées dans la catégorie des inscriptions semi-explicites et implicites a été révélée: une interdiction du védisme russe, qui en découlait. Cependant, cet exemple permet de spéculer sur les mêmes motifs de masquage d'inscriptions évidentes sur les pièces.

Plus en détail, cette idée peut s'exprimer ainsi : une fois le corps d'un prêtre décédé (mime) était accompagné d'un masque funéraire doré, sur lequel se trouvaient toutes les inscriptions pertinentes, mais faites pas très grandes et peu contrastées, donc pour ne pas détruire la perception esthétique du masque. Plus tard, au lieu d'un masque, ils ont commencé à utiliser des objets plus petits - des pendentifs et des plaques, qui représentaient également le visage d'un mime décédé avec des inscriptions discrètes correspondantes. Même plus tard, les portraits de mimes ont migré vers les pièces de monnaie. Et de telles images ont été préservées tant que le pouvoir spirituel a été considéré comme le plus important dans la société.

Cependant, lorsque le pouvoir est devenu laïque, passant aux chefs militaires - princes, chefs, rois, empereurs, images d'autorités, et non mimes, ont commencé à être frappés sur des pièces de monnaie, tandis que des images de mimes ont migré vers des icônes. Dans le même temps, les autorités laïques, plus grossières, ont commencé à frapper leurs propres inscriptions de manière lourde, grossière, visible et des légendes évidentes sont apparues sur les pièces. Avec l'avènement du christianisme, de telles inscriptions explicites ont commencé à apparaître sur les icônes, mais elles n'étaient plus faites avec les runes de la famille, mais avec la police cyrillique ancienne slave. En Occident, une écriture latine était utilisée pour cela.

Ainsi, en Occident, il y avait un motif similaire, mais quelque peu différent, selon lequel les inscriptions implicites des mimes ne devenaient pas explicites : d'une part, la tradition esthétique, d'autre part, la sécularisation du pouvoir, c'est-à-dire , le transfert de la fonction de gouverner la société des prêtres aux chefs militaires et aux fonctionnaires.

Cela nous permet de considérer les icônes, ainsi que les sculptures sacrées des dieux et des saints, comme des substituts de ces artefacts qui agissaient auparavant comme porteurs de propriétés sacrées : masques et plaques d'or. D'autre part, les icônes existaient auparavant, mais n'affectaient pas la sphère de la finance, restant entièrement dans la religion. Dès lors, leur production a connu une nouvelle apogée.

• Détails dans l'article : Écriture secrète sur les icônes chrétiennes russes et modernes [vidéo] .

Après la crucifixion de Jésus, le saint conseil juif - le Sanhédrin - a commencé
représailles brutales contre les disciples du Christ.

Nous savons par la Bible qu'un pharisien nommé Saul était cruel envers eux.
persécuteur. Plus tard, il crut en Christ et donna sa vie pour avoir cru en lui.
Saul a changé de nom et est devenu l'apôtre Paul. Persécuté
Les chrétiens sont allés de plus en plus loin de la Judée, prêchant leur foi
païens, jusqu'à ce que, finalement, le christianisme se répande
Empire romain.Le premier empereur romain qui a commencé des massacres contre
Chrétiens, était Néron.

Homme rusé et cruel, il rêvait de construire Rome à sa manière.
projet d'élever son nom. Pour cela, il fallait détruire
anciens immeubles résidentiels du centre de Rome. Par son ordre secret en 64 était
un incendie s'est déclaré et près de la moitié de Rome a brûlé en raison d'un oubli. Indigné
la foule a commencé à exiger que l'empereur enquête et punisse les criminels.
Néron trouva rapidement le "coupable". Ils étaient des représentants de la nouvelle
religion inconnue - chrétiens. Les chrétiens ont été crucifiés, brûlés,
jetés pour être mangés par des animaux sauvages.

Après Néron, de nombreux empereurs ont procédé à des exécutions pour la foi chrétienne.
Les chrétiens se sont cachés dans les catacombes, ont tenu leurs réunions en secret
lieux, et se rendit consciencieusement à l'exécution, étant découvert. Mais malgré
persécution, le christianisme a grandi et s'est renforcé.

Lorsque l'empereur Constantin est arrivé au pouvoir,
en 313, il publia l'édit de Milan, qui égalisait les droits de toutes les religions.
Les chrétiens sont sortis des catacombes, ils ont reçu de nombreux droits, et ils ont été renvoyés
propriété qui leur a été prise par l'empereur précédent, Dioclétien.
Plus tard, Constantin a commencé à se pencher de plus en plus vers la religion chrétienne,
ayant construit plusieurs cathédrales chrétiennes.

Cinquante ans plus tard, l'empereur Théodose

déclarée catholique * (* le terme « Église catholique », ou orthodoxe,
qui signifie : vrai, a été utilisé en relation avec le christianisme de Rome avec
début du IIe siècle, et au christianisme de Constantinople - dès la fin du IVe siècle)
Le christianisme comme religion d'État et culte païen interdit,
convertir tous les temples païens en temples chrétiens. Pour aider les païens
convertir au christianisme, des fêtes païennes ont été annoncées
Des icônes et des statues chrétiennes et païennes ont reçu des noms bibliques,
de nombreux rituels païens sont devenus des rituels de l'église chrétienne. Alors
l'église de Rome a perdu la pureté de l'enseignement chrétien, déformant de nombreux
dispositions de la Bible (culte de Marie, saints, statues, païen
fêtes, prières pour les morts, baptême des enfants, etc.).

Après la mort de Théodose, l'Empire romain fut divisé entre 2 de ses
fils à la partie occidentale avec le centre à Rome et la partie orientale - avec le centre à
Constantinople.En 476, l'empereur de la partie occidentale de l'empire, Romulus Augustus
a été contraint d'abdiquer, et tout le pouvoir a été concentré entre les mains de
Partie orientale de l'empire (Constantinople). côté ouest Empire
a été laissé sans soutien de l'État et de l'armée, et a souvent été conquis
tribus barbares voisines. Les envahisseurs taxaient le peuple d'insupportables
et impôts, et la seule autorité vers laquelle le peuple pouvait se tourner
aide, était l'église. L'Église a mené des négociations diplomatiques avec
envahisseurs, leur promettant l'intercession de Dieu pour leur coopération et leur aide.

Depuis que Théodose a fondé l'église de Constantinople,
elle était constamment en conflit avec l'église de Rome à cause de différences dans
rituels et dogmes, conflits de propriété, services divins dans différentes langues
(latin - à l'ouest et grec - à l'est) et la lutte du pape et du patriarche de Constantinople pour la primauté parmi les chrétiens
patriarches. Les empereurs soutenaient l'église orientale, tandis que l'église occidentale
a insisté sur sa primauté, prétendument fondée par l'apôtre Pierre.

En 606, Rome réussit à obtenir de l'empereur Phocasdécret, qui
légitimé que "le diocèse du bienheureux apôtre Pierre devrait être
chef de toutes les Églises." Le décret garantissait que le titre d'"évêque œcuménique"
appartenir exclusivement à l'évêque de Rome, et il
a reçu le titre de "Vicaire de Jésus sur Terre" et "Papa", qui signifie "Père".

Ressentir le pouvoir, déjà à l'intérieur716 Pape Grégoire II excommunié
lion empereur III qui a essayé d'interdire le culte des icônes
(iconoclasme) en Italie par décret impérial, sans le consentement du pape. MAIS
en 741, le pape Zacharie ne se tourna même pas vers l'empereur byzantin pour
approuver son élection comme pape (bien que ce fût une formalité, mais pour
les gens ont créé l'apparence que le pape est subordonné à l'empereur).

Lorsque les Lombards commencèrent à opprimer la population de la partie occidentale de l'empire, le pape
demanda de l'aide au roi des Francs Pépin le Bref. Papa a promis
soutenir sa dynastie carlovingienne, et pour cela le roi Pépin a dégagé
la partie occidentale de l'empire des barbares et a donné à l'église une vaste papale
région, et au pape les privilèges du mentor spirituel de tous les gouvernements. En 756
Le pape a couronné le fils de Pépin, Charles, sur le trône de l'Empire romain.

L'empereur byzantin ne revendique plus le pouvoir sur la partie occidentale.
L'Empire romain n'était plus considéré que comme la partie occidentale, la partie byzantine
seule la moitié orientale est restée un empire.

Depuis lors, la papauté a reçu le pouvoir absolu, et pourrait approuver ou
rejeter tout candidat au trône de l'empire. sans approbation papale
l'empereur ne pouvait accepter aucune décision importanteêtre menacé
excommunication de l'église.

En 1054, l'Église de Constantinople refusa catégoriquement d'être
sous le contrôle de Rome. Les deux églises se sont anathématisées. Voici comment ça s'est passé
schisme : l'Église de Rome est devenue catholique, l'Église de Constantinople -
Orthodoxe.

L'Église russe était subordonnée à Constantinople
patriarcat. À Kievan Rus, la foi orthodoxe est devenue l'État
religion vers 990, après le baptême de la Russie par le prince Vladimir.

Vers la fin du XVIe siècle, l'Église orthodoxe russe reçut
l'indépendance de Constantinople.

Après la scission, de 1096 à la fin du XIIIe siècle, l'Église catholique
organise une série de croisades pour libérer la Terre Sainte de
musulmans turcs qui l'ont capturé.

Au début du XIIIe siècle (1215), afin de combattre l'hérésie, l'Église catholique établit
spécial Autorité judiciaire"Sainte Inquisition".

Des armées de bourreaux et d'espions de l'église, de faux témoins attendant, pour ainsi dire,
arraché à la propriété de l'"hérétique" exécuté, inondait les rues des villes.
L'Église, engraissée du sang des innocents, maintenant, comme l'épée de Damoclès,
suspendu au-dessus de chacun. Personne n'avait de protection contre elle, pas même les rois. Presque
il ne reste rien dans l'église des enseignements du Christ. Les gens étaient fortement
impôts, et l'église n'a rien payé. Tous les services ont eu lieu dans
Latin, et les gens pour comprendre les enseignements du Christ ne pouvaient compter que sur
aux explications des prêtres.

Lorsque le pape a publié une bulle pour le pardon des péchés par l'église et la vente des indulgences,
jeune théologien allemand Martin Luther écrit et annoncé 95 résumés,

dans lequel il a souligné les dogmes extra-bibliques et anti-chrétiens de l'église.
Il y a eu des discours contre la papauté auparavant (le prédicateur tchèque Jan Hus et
ses disciples ont été exécutés pour cela par l'église), mais si hardiment, ouvertement et
à juste titre comme Luther, personne ne parlait. Il a appelé l'ensemble de l'Allemagne
nation àlutter contre la domination papale. Pour cela, il fut excommunié de l'église, et
condamné à mort (décédé de mort naturelle avant l'exécution prévue). Il a traduit
Bible en allemand. Vers la même époque, le Nouveau Testament
l'anglais parlé traduitGuillaume Tyndale. Pour cela, il a été brûlé
église, et la plupart des copies de la traduction ont été confisquées et brûlées
également. Cependant, beaucoup ont réussi à lire et à comprendre que l'église n'est pas un saint, mais
un pécheur, et un grand. Un autre réformateur, Jean Calvin, avec son
disciples achèvent la traduction du Nouveau Testament en français.

A partir de ce moment commence une période appelée la Réforme. Si
Les partisans de Luther (luthériens) ont tenté d'enlever de l'église tout ce qui
contredit la Bible, alors les disciples de Calvin (Calvinistes ; le même
Huguenots en France) ont essayé de retirer de l'église tout ce qui n'était pas mentionné dans la Bible.
mentionné.

Les calvinistes ont mis en pratique l'interprétation de n'importe quel passage de la Bible pas de positions
toute autorité humaine, mais uniquement par
l'autorité de Dieu, c'est-à-dire autres endroits de la Bible. ils ont liquidé
rituels de l'église, reconnu l'inspiration du seul Saint
Saintes Écritures, et donc la faillibilité de tous les conseils d'église. calvinistes
abandonné le monachisme parce que Dieu a créé les hommes et les femmes pour
fonder une famille et avoir des enfants. Ils ont rejeté le besoin d'aide
clergé dans le salut des gens, croyant que le salut n'est donné que par la foi
en Christ, et les oeuvres de la foi ne sont pas nécessaires au salut, mais c'est par elles qu'il est déterminé,
si votre croyance est vraie ou non. Il y a des œuvres, donc il y a de la foi.Les calvinistes ont réussi
atteindre la liberté complète de la papauté. Genève devient le centre de la Réforme.

En Angleterre, la situation était plus tendue. La Réforme a eu lieu
"en bas" et "en haut". Le roi Henri VIII, un cruel et
imprévisible (avait 6 femmes, en a décapité deux), voulait atteindre
l'indépendance de Rome. Une partie de l'Angleterre était encore catholique, une partie calviniste. Utilisant le conflit religieux, Henry a essayé
concrétiser leurs ambitions politiques monarchie absolue, Et
a dicté ses conditions à l'église. Les troubles ne se sont pas calmés. Il y avait de nombreux conflits
autour de la propriété de l'église.

Après sa mort, la fille d'Henry, Maria, une catholique, est arrivée au pouvoir. Elle
rétabli l'autorité de Rome sur l'Église d'Angleterre, les lois sur l'hérésie sont réintroduites
en vigueur, et l'Inquisition a commencé sur les protestants. Après la mort de Marie,
surnommée "Bloody Mary" par le peuple, sa sœur monta sur le trône -
Elisabeth. Elle a réussi à atteindre un certain équilibre en portant atteinte aux droits des catholiques
et donner des droits aux protestants. Cependant, le conflit s'est intensifié.
Les prêtres catholiques étaient sous l'autorité de Rome et refusaient de
reconnaître les pouvoirs de la reine. Elizabeth a ordonné l'exécution
prêtres catholiques.

Quelque part dans cette période troublée, le puritanisme est né. Les puritains voulaient
une plus grande pureté des dogmes de l'Église et une indépendance complète vis-à-vis de
influence. Lorsque le roi James est arrivé au pouvoir, ils espéraient une réforme
églises d'Angleterre. Cependant, Jacob a rejeté leur offre parce qu'il avait peur
que le déni par les puritains de l'autorité absolue du roi sur les fidèles pourrait
conduire à la rébellion. A cette époque, en 1620, de nombreux puritains quittent l'Angleterre et
émigré en Amérique dans l'espoir d'établir un État avec une seule religion,
nettoyé de tout ce qui est superficiel, basé uniquement sur la Parole de Dieu et libre
de toutes les inventions catholiques.

Ainsi naquit le protestantisme en Amérique.

A l'époque où les Puritains exploraient l'Amérique et étudiaient la Bible, en Russie
(réforme du patriarche Nikon 1650-1660) s'est demandé si deux ou trois
croix avec les doigts, combien de révérences donner, s'incliner à terre, ou
jusqu'à la taille, quel type de sceau faire sur la prosphore, combien de fois dire "Alléluia",
dans quelle direction aller au cortège. Pour cela, les "vieux croyants", c'est-à-dire ceux qui
voulait être baptisé avec deux doigts, l'église exécutée.

La traduction de la Bible en russe n'a été réalisée qu'à la fin du XIXe siècle, et
est apparu en circulation étroite des décennies plus tard. guerres suivantes,
révolutions, le pouvoir soviétique et en général la pénurie de livres - tout cela mis de côté
l'Église orthodoxe est loin en arrière dans l'étude de la science de la théologie (théologie).
Si tous les pays anglophones échangeaient leurs acquis depuis des siècles
connaissance et expérience données par l'Esprit Saint non seulement aux prêtres, mais aussi
troupeau de Dieu, publiant beaucoup de bibles et de littérature pour l'étude de la Bible,
accessible à tous ceux qui le souhaitent, l'Église orthodoxe « a été brassée dans
son jus », relisant encore et encore les œuvres des anciens médiévaux
et publiant occasionnellement des travaux théologiques, disponibles depuis des décennies
à lire uniquement à un cercle restreint de moines.

Aujourd'hui, redevenue une Église d'État, elle s'efforce de
autorité pour réprimer tout désir parmi le peuple de se familiariser avec l'accumulation
l'expérience théologique de leurs coreligionnaires anglophones, déclarant
églises protestantes par sectes et en leur jetant de la boue.

SOMME SOMMAIRE : Les faits parlent d'eux mêmes.

La Russie professe une forme spéciale de christianisme - l'orthodoxie (il y a plus de 80% de croyants orthodoxes en Russie). Cette tendance est née au moment où l'Empire romain, qui reconnaissait le christianisme comme religion d'État, était divisé en Occident et Orient. Dans la partie orientale est apparu son propre chef d'église - le patriarche de Constantinople. Formellement soumise au pape, l'élite de l'église de Constantinople avait en fait sa propre vision particulière des principes de la structure de l'église - mais simplement, elle voulait gouverner elle-même la partie orientale du monde, sans l'intervention du pape. Après que l'Église d'Occident ait fait un petit ajout au Credo chrétien au sujet de la procession du Saint-Esprit non seulement de Dieu le Père, mais aussi de Dieu le Fils, le pape et le patriarche de Constantinople se sont simultanément anathématisés. Il y avait une célèbre division des églises en catholiques et orthodoxes.

Tout le monde connaît l'histoire de l'émergence du christianisme en Russie : la grande principauté russe a simplement décidé d'établir des contacts plus étroits avec Byzance, c'est-à-dire l'Empire romain d'Orient, et a adopté l'orthodoxie.

Quelle est donc la différence entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique ? Citons les principales caractéristiques... La première différence réside dans la compréhension différente de l'unité de l'église. Pour les orthodoxes, il suffit de partager une foi et des sacrements ; les catholiques, en plus de cela, voient la nécessité d'un seul chef de l'église - le pape.

Soit dit en passant, les orthodoxes ne reconnaissent pas du tout la primauté du pape. Tandis que les catholiques acceptaient le dogme du dogme total du Pape sur l'Église.

Une autre différence est dans le Credo. L'Église catholique confesse dans le Credo que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils. L'Église orthodoxe confesse le Saint-Esprit, qui ne procède que du Père.

L'Église catholique a également adopté le dogme de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie. Cela signifie que même le péché originel n'a pas touché la Mère du Sauveur. Les orthodoxes glorifient la sainteté de la Mère de Dieu, mais croient qu'elle est née avec le péché originel, comme tout le monde.

L'Église orthodoxe ne prend des décisions qu'à partir des sept premiers Conciles œcuméniques, tandis que l'Église catholique est guidée par les décisions du 21e Concile œcuménique.

Malgré les différences, catholiques et orthodoxes professent et prêchent à travers le monde une seule foi et un seul enseignement de Jésus-Christ.

1. Église orthodoxe en Russie

Dans l'histoire russe, à commencer par le baptême de la Russie au Xe siècle, l'Église était associée au pouvoir de l'État. Et les chefs d'église (au début métropolitains, et à partir de 1589 patriarches) ont toujours été inclus dans le cercle restreint du tsar. L'orthodoxie était la dénomination dominante.

Pendant plus de quatre siècles, les Russes ont vécu sous la domination tacite de l'Église byzantine. Cependant, l'église de Moscou a revendiqué sa propre exclusivité et, en 1448, les prêtres de Moscou ont déclaré leur propre indépendance, non reconnue par Constantinople et le reste du monde en général. Et après encore 140 ans, la nouvelle église avait un chef officiel - le patriarche.

Avec la chute de la monarchie, une période d'épreuves commença pour l'Église russe. Avec le début de la révolution en Russie, une politique d'imposition forcée de l'athéisme s'est déployée. Le résultat fut le pillage de nombreux temples.

La pression de l'État sur l'église s'est atténuée dans les derniers mois de 1941, après une série d'échecs militaires des troupes soviétiques dans la guerre avec l'Allemagne. La guerre de 1941-1945 a uni croyants et non-croyants.

Après l'effondrement de l'URSS en 1991, l'Église orthodoxe russe a commencé à renaître et, en même temps, la persécution des croyants, répandue à l'époque soviétique, a cessé. La renaissance des anciennes (environ 1 500 sur les 50 000 qui ont survécu avant la révolution de 1917) et la construction de nouvelles églises chrétiennes ont commencé.

L'histoire de l'Église orthodoxe en Russie reste l'un des domaines les moins développés de l'historiographie russe. Et l'histoire de l'Église orthodoxe russe n'était pas sans ambiguïté : dans les temps anciens, la terre russe était divisée en quatre parties principales : Novgorod, la région de la Dvina occidentale, c'est-à-dire Région de Krivskaya ou Polotsk, région du Dniepr, c'est-à-dire la région de l'ancienne, en fait, la Russie, et la région de la haute Volga, c'est-à-dire Région de Rostov. De nombreux Slaves, qui appartenaient à la même tribu que les Polonais qui vivaient sur les rives de la Vistule, se sont installés sur le Dniepr dans la province de Kiev et ont été appelés clairières à cause de leurs champs propres. Ce nom a disparu ancienne Russie, mais est devenu le nom commun des Lyakhs (Polonais), les fondateurs de l'État polonais. Les Drevlyans, ainsi nommés d'après leurs terres forestières, vivaient dans la province de Volyn ; dulebs et buzhans le long de la rivière Bug, qui se jette dans la Vistule ; Lutichi et Tivirtsy le long du Dniestr jusqu'à la mer et le Danube ; Croates blancs dans les environs des montagnes des Carpates ; les nordistes, voisins des prés, sur les rives de la Desna, sept et sula, dans les provinces de Tchernigov et Poltava; à Minsk et Vitebsk, entre Pripyat et la Dvina occidentale, Dregovichi ; à Vitebsk, Pskov, Tver et Smolensk, dans le cours supérieur de la Dvina, du Dniepr et de la Volga, Krivichi ; et sur la Dvina, où la rivière Polota s'y jette, Polotsk, peuple de la même tribu; sur les rives du lac Ilmen, les Slaves qui, après la naissance du Christ, ont fondé Novgorod. Les Slaves vivaient dans des cabanes en bois, situées à grande distance les unes des autres, et changeaient souvent de lieu de résidence. Une telle fragilité et un changement fréquent d'habitations étaient les conséquences du danger continu qui menaçait les Slaves à la fois de leurs propres conflits tribaux et de l'invasion de peuples étrangers. Les païens considéraient la vie d'une personne d'un point de vue purement matériel: sous la domination de la force physique, une personne faible était la créature la plus malheureuse, et prendre la vie d'une telle personne était considéré comme un exploit de compassion. La religion des Slaves est étonnamment similaire à la religion d'origine des tribus aryennes: elle consistait à adorer des divinités physiques, des phénomènes naturels et les âmes des morts, des génies domestiques tribaux. Mais nous ne remarquons pas de traces de l'élément héroïque parmi les Slaves, et cela peut signifier que des escouades conquérantes n'ont pas été formées entre eux sous le commandement de chefs - héros, et que leur réinstallation a été effectuée dans une tribu, et non dans une escouade forme. À la fin du IXe siècle, la région de Russie, en raison de l'influence naturelle, était principalement divisée en deux parties: les tribus vivant dans le sud-est étaient subordonnées à la tribu asiatique, qui campait sur le Don et la Volga; les tribus vivant au nord-ouest devaient obéir au fameux rois de la mer, les leaders des escouades européennes qui ont quitté les côtes de la Scandinavie. Vers 862, comme le dit la chronique, les tribus qui payaient tribut aux Varègues les chassèrent de l'autre côté de la mer. Il se trouve que plusieurs tribus, ne voyant pas la possibilité de sortir d'un mode de vie tribal particulier, font appel à un prince d'un clan étranger, font appel à un seul pouvoir commun qui unit les clans en un tout, concentrent les forces de les tribus du nord, est utilisé par ces forces pour concentrer les tribus restantes du Moyen et Russie du Sud . Rurik était un tel prince. Et la première dynastie de princes russes en Russie était les Rurikovich. C'est avec Rurik que commença l'importante activité des princes russes - la construction des peuples, la concentration de la population. Il y a une légende qu'après la mort des frères (Sineus et Truvor) Rurik a quitté Ladoga et est venu à Ilmen, a abattu la ville sur le Magus, l'a appelée Novgorod et s'est assis pour régner ici. Au sud, au milieu du IXe siècle, le prince Oleg s'établit à Kiev, en fit sa capitale. La première chose qu'Oleg a faite a été de construire des villes pour affirmer son pouvoir dans de nouveaux domaines et pour se protéger des steppes. Après avoir construit des villes et établi l'hommage des tribus du nord, Oleg, selon la légende, commence à subjuguer d'autres tribus slaves qui vivaient à l'est et à l'ouest du Dniepr. Oleg a dirigé l'État à une époque où son successeur Igor était déjà assez âgé. En 903, Oleg a choisi une épouse pour Igor, Olga. Elle a été amenée à Kiev depuis Pleskov - notre Pskov actuel. D'après les annales, il est clair que les relations entre Constantinople et Kiev n'étaient pas seulement commerciales ; il est probable que les rois et les patriarches grecs ont également essayé d'augmenter le nombre de chrétiens à Kiev et de sortir le prince lui-même des ténèbres de l'idolâtrie. Mais Oleg, acceptant des cadeaux de l'empereur et invitant des prêtres et des patriarches, croyait davantage à l'épée et se contentait d'une alliance pacifique avec les Grecs et de la tolérance du christianisme. Le règne d'Igor n'a laissé aucune trace profonde d'événements significatifs dans les annales. Igor est mort aux mains des Drevlyans, mécontent du montant de l'hommage qu'Igor leur a imposé. Ainsi commença le règne de la princesse Olga. La princesse Olga s'est brutalement vengée des Drevlyans (ces événements sont décrits en détail dans les livres d'histoire). Olga était païenne, mais le nom de Dieu Tout-Puissant était déjà célèbre à Kiev. Elle pouvait voir la solennité des rites du christianisme; par curiosité, elle a pu s'entretenir avec des pasteurs d'église et, étant douée d'un esprit extraordinaire, être convaincue de la sainteté de leur enseignement. Selon la chronique, en 955, la princesse Olga se rendit à Constantinople et y fut baptisée sous les empereurs Constantin Porphyrogenitus et Roman et le patriarche Polievka. Au baptême, Olga s'appelait Elena. Il y a une légende sur les motifs qui ont forcé Olga à accepter le christianisme et à l'accepter à Constantinople, que l'empereur Constantin, frappé par la beauté de la princesse, lui a proposé de devenir sa femme. Ce n'était pas dans les plans d'Olga. Elle accepte le rite du baptême et demande à Constantin d'être son parrain, ce que l'empereur accepte volontiers. Mais puisque, selon les lois chrétiennes, le parrain ne peut pas épouser la filleule, ce que la sage princesse a rappelé à l'empereur après la cérémonie, le mariage n'a pas eu lieu. Frappé par la sagesse de la princesse, l'empereur Constantin envoya des membres du clergé à Kiev pour prêcher la vraie foi chrétienne, à laquelle appartenait désormais la princesse Olga. À son retour, Olga a commencé à persuader son fils Svyatoslav d'accepter le christianisme, mais il n'a pas voulu en entendre parler. Ils ont commencé à se moquer de ceux qui ont accepté le christianisme à Kiev. Par conséquent, bien qu'il n'y ait pas eu de persécution évidente, le ridicule était déjà un signe de son début et un signe du renforcement du christianisme. On peut voir que la nouvelle religion a commencé à assumer une position de premier plan. Le fils de Svyatoslav - Vladimir a rapidement reçu le pouvoir sur Novgorod. Plus tard, Vladimir a pris possession de l'État. Vladimir a tenté d'empêcher la propagation du christianisme en Russie en créant un panthéon païen international dirigé par Perun, qui personnifiait les nouvelles relations sociales de la société féodale primitive. Mais cette tentative a échoué. Il a été suivi par : la destruction du panthéon créé et l'ACCEPTATION OFFICIELLE du CHRISTIANISME. Cela s'est produit à l'été 988, comme en témoignent les chroniques. Cet événement le plus important pour les Russes a été accéléré par le cours des relations politiques entre la Russie et Byzance. Le mariage du prince russe Vladimir avec la sœur de l'empereur byzantin Vasily - Anna et l'adoption du christianisme par Vladimir et son pays - ces événements ne sont peut-être pas liés, mais ils se sont produits en même temps, 987/88. Les années révolues disent qu'au baptême, Vladimir a reçu le nom chrétien Vasily en l'honneur de l'empereur byzantin Vasily II - Basile le Grand. Le baptême du peuple de Kiev a eu lieu dans le Dniepr, après le retour de Vladimir, de nombreux prêtres de Constantinople sont apparus à Kiev.Le changement des cultes religieux s'est accompagné de la destruction des images des dieux autrefois vénérés: sur la colline de Kiev, où se tenait l'idole de Perun, l'église de Basile, dédiée à Basile le Grand, a été érigée. Près de Novgorod, où se trouvait le temple païen, l'église de la Nativité a été construite. Selon le "Conte des années passées", Vladimir a commencé à construire des églises dans les villes, à nommer le clergé "et les gens ont commencé à être baptisés dans toutes les villes et tous les villages". Le christianisme sous Vladimir s'est répandu principalement le long d'une étroite bande adjacente à la grande voie navigable de Novgorod à Kiev ; à l'est du Dniepr, le long de l'Oka et de la Haute Volga, même à Rostov, malgré le fait que le sermon ait atteint ces lieux, le christianisme s'est répandu très faiblement. Dans les annales, il y a des nouvelles qu'en 992, le prince Vladimir avec des évêques au sud-ouest, a enseigné, baptisé des gens et construit une ville dans le pays de Cherven, l'a appelée Vladimir et une église en bois de la Vierge. Peu de temps après le christianisme officiel en Russie, l'organisation initiale de l'Église orthodoxe russe a été établie sous la forme de la métropole du patriarcat de Constantinople. Elle était dirigée par le métropolite, qui avait été envoyé de Constantinople et avait sa résidence dans la cathédrale de St. Sofia à Kiev. En plus du métropolite, des évêques ont également été envoyés de Tsargrad (Constantinople). Cependant, même un plus grand nombre d'appelés prêtres ne pouvait en satisfaire le besoin, il fallait augmenter le nombre de prêtres russes, et cela ne pouvait se faire autrement que par une formation spéciale. Une telle formation a été introduite immédiatement après le baptême national à Kiev. Pour cela, selon le témoignage du chroniqueur, sur ordre de Vladimir, des enfants ont été enlevés aux meilleurs citoyens et distribués pour étudier avec des prêtres dans des églises. La cathédrale Sainte-Sophie de Kiev, construite en 1037-1042, est toujours debout aujourd'hui (et nous espérons qu'elle le restera pour toujours) en tant que monument éternel aux événements ci-dessus. L'administration de l'Église locale, dans les centres politiques et administratifs importants, était assurée par des évêques subordonnés au métropolitain. Dès l'époque de Vladimir et les premières décennies de la Principauté de Yaroslav, on peut attribuer la création de temples et de cathédrales à Pskov, Belgorod, Novgorod, Polotsk, Tchernigov et dans certaines autres villes. Après l'invasion tatare-mongole, le département de la métropole fut transféré à Vladimir en 1299 et à Moscou en 1325. Depuis 1448 - autocéphalie (1er métropolitain indépendant - St. Jonas). Après la chute de Byzance (1553) et prétend toujours être la "troisième Rome". En 1589, Boris Godounov établit le patriarcat. Le premier patriarche était St. Job, qui a finalement subordonné l'Église aux objectifs du pouvoir séculier. Depuis 1667, l'Église orthodoxe russe a été fortement affaiblie par le schisme des vieux-croyants, puis par les réformes de Pierre I. Pierre Ier "écrasa" le clergé suprême. Le patriarcat a été aboli - le soi-disant Saint-Synode, nommé par l'empereur, a été créé. Les conseils n'étaient pas autorisés. Ainsi, il a pris entre ses mains deux branches du pouvoir : étatique et spirituelle. Ces réformes ont conduit au fait qu'aux yeux des croyants, l'autorité du clergé suprême a diminué, puisque désormais le Saint-Synode n'a pas été accordé d'En-Haut, mais a été nommé par l'Empereur, comme d'autres hauts fonctionnaires pour le travail. Après la révolution de 1917, le Conseil local de 1917-18 a été convoqué, qui a rendu la direction canonique de l'Église (saint patriarche Tikhon). Dans le même temps, l'Église subit de sévères persécutions de la part des autorités soviétiques et subit une série de schismes (dont le plus important, le « karlovatien », existe toujours). Certains des prêtres ont accepté le pouvoir soviétique et en 1921-1922. a lancé le mouvement de renouvellement. Les prêtres, qui n'acceptaient pas ce mouvement et n'avaient pas le temps ou ne voulaient pas émigrer, sont entrés dans la clandestinité et ont formé la soi-disant "église des catacombes". En 1923, lors du conseil local des communautés rénovatrices, des programmes de renouveau radical de l'Église orthodoxe russe ont été envisagés. Lors du concile, le patriarche Tikhon a été déposé et un soutien total au gouvernement soviétique a été proclamé. Le patriarche Tikhon a anathématisé les rénovateurs. En 1924, le Conseil suprême de l'Église a été transformé en un synode rénovateur dirigé par le métropolite. Une partie du clergé et des croyants qui se sont retrouvés en exil ont formé la soi-disant « Église orthodoxe russe à l'étranger ». Jusqu'en 1928, le ROCOR a maintenu des contacts étroits avec le ROC, mais ces contacts ont ensuite été interrompus. Dans les années 1930 l'église était au bord de l'extinction. Ce n'est qu'à partir de 1943 que sa lente renaissance en tant que patriarcat a commencé. Au Conseil Local de 1971, la réconciliation avec les Vieux-Croyants eut lieu. Avec l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la renaissance de l'Église orthodoxe russe a commencé dans toute la Russie. La restauration des églises, l'ouverture de nouvelles paroisses, l'augmentation du nombre de fidèles sont des signes des années 90 du XXe siècle. La Russie et l'orthodoxie sont indivisibles, ce n'est qu'avec la foi que nous pouvons atteindre l'ancienne grandeur de notre patrie. Et notre foi - ORTHODOXE, a parcouru un chemin très long et épineux, comme on peut le voir ci-dessus.